7 février: Tous à Matignon !

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Télécharger le communiqué du SNUDI-FO 53

Télécharger le communiqué FO Fonction Publique

Le bureau départemental du SNUDI-FO 53 a décidé de soutenir et de couvrir tous les enseignants qui se mettront en grève le 5 février.

« La Commission exécutive confédérale confirme son refus d’accompagner la transformation du syndicat en corps intermédiaire. C’est pourquoi, la confédération Force Ouvrière ne participe et ne participera pas au Grand débat et met en garde contre l’objectif de cautionner les mesures du gouvernement sans aucun résultat pour les salariés (…) Compte tenu de la gravité de la situation et de la nécessité de construire le rapport de force interprofessionnel, la Commission exécutive soutient les fédérations, unions départementales et syndicats qui appellent à la mobilisation, y compris par la grève, le mardi 5 février… »

                                                                                              Extrait de la déclaration de la commission exécutive confédéral CGT-FO du 24 janvier 2019


Le SNUDI-FO 53 soutient donc la mobilisation du 5 février et rappelle la possibilité, le 7 février, de rejoindre la manifestation nationale des fonctionnaires à Matignon !  Depuis deux mois, le mouvement des Gilets jaunes exprime la colère générale des salariés et de la population sur des revendications qui pour beaucoup sont les nôtres, à commencer par la hausse des salaires et la défense des services publics.

L’AG initiée par le SNUDI-FO le 23 janvier dernier a listé les revendications premières des PE :

-Augmentation des salaires et des pensions (retraites)
-Revalorisation immédiate et substantielle du point d’indice.
-Maintien des règles départementales du mouvement : non à la disparition de la deuxième phase, non aux vœux géographiques obligatoires, maintien de l’AGS comme élément principal dans le calcul du barème.
-Respect des prérogatives des CAPD, non à la fusion des CT avec les CAP.
-Création de postes de PE à hauteur des besoins.
-Annulation du jour de carence.
-Respect de la liberté pédagogique ; non aux évaluations nationales imposées et formatées.
-Non au projet de loi sur l’école de la confiance.
-Respect des notifications MDA.
-Création d’une médecine de prévention effective

L’heure est donc à la mobilisation :

5 février : AG des personnels à l’Union Départementale FO de Laval (parking salle polyvalente, portail bleu), à 13h30.

  • Pour les collègues qui souhaitent se mobiliser et participer à l’AG à 13h30, le SNUDI-FO a déclaré une RIS. Vous avez droit à 9h de RIS par an dont 3 heures devant élèves. C’est un droit qui ne peut vous être refusé, vous ne serez probablement pas remplacés (informez vos parents d’élèves en amont), mais vous ne perdrez pas de salaire. Il faut pour cela, informer votre IEN au moins 48h à l’avance. (Modèle de courriel)
  • Pour se déclarer gréviste, il faut prévenir son IEN avant samedi soir, minuit – modèle
    de courriel
    (utiliser votre adresse ac-nantes.fr)

6 février : mobilisation unitaire et rassemblement devant la DSDEN pour nos collègues AVS à 16h (tract intersyndical)

7 février : Tous à Matignon ! (Départ en car de Laval à 8h00 et à Vaiges à 8h30, inscriptions par email ou en ligne) Les PE de la Mayenne seront déjà bien représentés à Paris. Continuez de vous inscrire, les places peuvent être limitées. (Retour en début de soirée à Laval) – Pour se déclarer gréviste, il faut prévenir son IEN avant lundi soir, minuit – modèle de courriel (utiliser votre adresse ac-nantes.fr)

Prenez contact avec le syndicat pour toute demande de précision. FO a déposé un préavis de grève qui couvre tous les personnels du 28 janvier au 10 février. Merci de nous faire connaitre votre engagement en ce sens.

CAPD du 23/01/19

CAPD du 23/01/19

Secrétaire adjoint de séance : Stève Gaudin

Présents pour l’administration : Messieurs Reliquet et Meslay (IEN) Monsieur Drault (IEN adjoint au DASEN) Monsieur Waleckx (DASEN) Madame Bellanger (chef de division GRH) Monsieur Vinot (GRH)

Présents pour les représentants des personnels :

FO 2/2 : Stève Gaudin et Hélène Colnot  
SNUipp-FSU : 3/4
SE-UNSA : 4/4

Déclaration FO à télécharger

Premier point : Installation de la CAPD. Lors d’une première CAPD tous les membres titulaires et suppléants siègent.

Second point : Lecture des déclarations du SE-UNSA puis du SNUDI-FO

Nous partageons plusieurs points de la déclaration du SE-UNSA notamment à propos de leur analyse des objectifs de CAP 22. Oui, cela se traduit par une détérioration des droits des agents publics : la disparition des CHSCT-CT et la révision des prérogatives des CAP ne nous satisfont pas. La remise en cause du cadre départemental du mouvement en est l’exemple parfait.

A la suite de notre déclaration, le DASEN a souhaité apporter quelques précisions sur la circulaire mouvement départemental. Il admet à ce propos que nous avions plus d’informations que « l’administration » à propos de la note de service Blanquer. Le DASEN, explique qu’il avait dû mal interpréter cette note de service mais qu’il « doit appliquer le droit », et que celui-ci « doit être compatible avec les outils mis à leur disposition ». Il s’agit d’une « cohérence » des politiques publiques. Cependant, il rappelle son attachement au dialogue social, et de la prise en compte du contexte départemental. Le SNUDI-FO alerte depuis septembre sur les régressions qui se profilent en matière de règles départementales de mutation. Le ministère s’attaque frontalement aux règles départementales de mutation depuis septembre. Si nous regrettons ne pas avoir été suivis jusqu’en janvier, nous nous félicitons d’avoir aujourd’hui l’unité. Les injonctions ministérielles concernant le mouvement départemental sont confirmées (une seule phase de mouvement, vœu géographique obligatoire pour certains PE), nous avons prévenu le DASEN d’une résistance ferme et déterminée.

Troisième point : Il est prévu de réexaminer le règlement intérieur de la CAPD dans un prochain GT. Le SNUDI-FO a demandé à recevoir une copie de ce règlement intérieur qui date de 1997.

Quatrième point :  Elections des représentants du personnel à la commission de réforme. Le DASEN propose que nous élisions les représentants, sans distinction de grade. Le SNUipp et le SE-UNSA indiquent vouloir respecter la représentativité des résultats aux élections professionnelles. Le SNUDI-FO s’y oppose et fait savoir qu’il propose un candidat. FO demande de soumettre les propositions au vote. « Ce n’est pas dans les habitudes ». Pour FO il n’est pas question de fonctionner à l’usage ou aux habitudes, c’est un minimum d’engagement vis-à-vis des collègues que nous représentons. C’est pourquoi nous avons exigé des procédures réglementaires.

Deux représentants du SNUipp (titulaire et suppléant) et deux représentants du SE-UNSA (titulaire et suppléant) sont élus à l’unanimité.

A noter : la réglementation ne prévoit pas de suppléant en commission de réforme, disposition que semblaient ignorer les autres syndicats tout comme l’administration. Nous nous interrogeons sur la « légalité » de cette commission de réforme. En effet, un tribunal administratif ne pourrait-il pas faire annuler une décision prise en commission de réforme si celle-ci n’était pas conforme ? Respecter les droits des collègues c’est faire appliquer la réglementation ; pas d’arrangement possible à ce niveau selon nous.

A noter : dans un 1er temps l’administration a pris part aux votes avant de retirer son vote (en effet, comme l’a souligné le secrétaire général de la DSDEN, seuls les élus du personnel élisent les 2 représentants en commission de réforme !) Néanmoins la lecture du vote est intéressante : l’administration (DASEN et IEN) ont voté unanimement POUR les candidats du SNUipp et du SE-UNSA, et unanimement CONTRE le candidat FO.

Cinquième point : PV des dernières CAPD (depuis 2017 !) à voter.

Etant donné que nous n’étions pas élus du personnel à l’époque et que nous ne siégions pas à l’époque, nous avons fait le choix de nous abstenir. Nous nous étonnons de cette procédure puisque des élus de la précédente mandature n’ont pas pu voter ces PV. En ce sens, nous nous interrogeons sur la validité de ces PV. Par exemple pour une commission disciplinaire : quelle est sa valeur si le PV n’avait pas été adopté en CAPD ?

Sixième point : Circulaire à temps partiel :

Pas de gros changement depuis son étude en GT le 8 janvier dernier.

Vote POUR à l’unanimité (SNUDI-FO – SE-UNSA – SNUipp)

Rappel: suite aux interventions du SNUDI-FO national sur les remises en cause du droit au temps partiel notamment celles qui écartent à priori certaines fonctions (remplaçants ; directeur), et au jugement d’un TA, le ministère a transmis une note aux DSDEN et aux recteurs le 28 mars 2018, pour rappeler les règles régissant les conditions d’accord de temps partiel et leur demandant de se conformer à la réglementation. En séance nous avons rappelé au DASEN ces dispositions. Il nous a indiqué ne pas être au courant de ce courrier. Nous le lui avons adressé après la CAPD.

Septième point : mutations

4 demandes de bonifications liées à un handicap.
72 participants en 2018
69 participants cette année. (3 départs en INEAT-EXEAT accordés en cours de cette année scolaire) donc au final 66 participants.
Le barème de tous les adhérents FO avait été contrôlé en amont. Tous ces collègues ont été contactées par les délégués du personnel FO.

Huitième point : Questions diverses

  • Le SNUipp a demandé la mise en place d’un « protocole » lorsque les collègues étaient contraints pour diverses raisons de changer de poste (généralement suite à des pressions de parents) en cours d’année. Le DASEN pense qu’il n’est pas judicieux d’instituer un protocole. Il milite pour l’accompagnement de ces collègues, qui ont le soutien de leur IEN, qui adoptent un travail de gestion humain de proximité. Le DASEN et les IEN font des réunions mensuelles pour évoquer ces situations GRH. C’est le droit commun qui prime. Pour FO les situations doivent pouvoir être étudiées au cas par cas et le statut respecté. La mise en œuvre de la protection fonctionnelle nécessite l’accompagnement et le soutien sans faille du syndicat.
  • Préconisations du médecin de prévention relatives à un allègement de service pour 4 collègues. Le service GRH a pu proposer des aménagements pour trois de ces collègues.
  • Une demande de disponibilité de droit a été acceptée.
  • Plusieurs demandes de FO :

Nous avons interrogé l’administration sur les possibles promotions non effectives aujourd’hui et antérieures au 31/08/18, particulièrement pour nos collègues participant aux mutations interdépartemtales. En effet, ils auraient pu être lésés dans le calcul de leur barème si cela n’avait pas été traité, ce que n’est visiblement pas le cas.

Nous avons souhaité obtenir la liste des collègues retraitables avec leur situation administrative (corps, date d’entrée dans le corps pour les ex-instituteurs, grade et échelon)

Nous avons fait remonter à l’administration le problème engendré par le retard pris dans les avancements automatiques et promotions. Nous avons donc souhaité obtenir le tableau de classement des PE de la Mayenne, ainsi que le tableau des promotions à l’ancienneté. Nous avons donc tous pu obtenir ces documents.

Les délégués du personnel
Hélène Colnot, Stève Gaudin

GT circulaires mouvement et temps partiel 2019

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2 groupes de travail (GT) se sont tenus mardi 8 janvier à la DSDEN.

  • 1 GT CTSD pour étudier la prochaine circulaire mouvement
  • 1 GT CAPD pour étudier la prochaine circulaire temps partiel

En préambule, il convient de rappeler que notre syndicat siège désormais dans toutes les instances départementales, y compris en CAPD. La circulaire mouvement est habituellement, et en toute logique, étudiée en CAPD. Or, dans le cadre des dispositions CAP 2022, notre DASEN a décidé d’appliquer à la lettre la note de service du ministère, et de faire un pas de plus vers la fusion des CAP et des CT prévues par CAP 2022 ! Nous avions d’ailleurs interpelé notre IA à ce propos dès novembre 2018. (lire notre courrier)

Circulaire mouvement 2019:

La circulaire sera soumise pour avis au prochain CTSD du 23 janvier, pour être entérinée. Le SNUDI-FO 53 se félicite que les deux phases du mouvement départemental soient pour le moment maintenues, que les vœux géographiques restent facultatifs et que l’AGS reste le critère principal pour le calcul du barème. Néanmoins, nous devons rester vigilants puisque la circulaire n’est pas encore validée.

Les postes de TR sont désormais accessibles aux collègues à temps partiel. (voir ci-dessous)

Circulaire temps partiel 2019:

La circulaire sera soumise pour avis à la prochaine CAPD du 23 janvier, pour être entérinée.

Rappel: suite aux interventions du SNUDI-FO national sur les remises en cause du droit au temps partiel notamment celles qui écartent à priori certaines fonctions (remplaçants ; directeur), le ministère a transmis une note aux DSDEN et aux recteurs pour rappeler les règles régissant les conditions d’accord de temps partiel.

Nous avons donc présenté cette note du ministère à nos autorités hiérarchiques. Cette note rappelle qu’il n’est pas possible qu’un DASEN publie des circulaires qui indiquent une incompatibilité, a priori, entre une fonction définie (directeur, remplaçants…) et l’exercice des fonctions à temps partiel : « Ainsi, une circulaire ne peut en aucun cas prévoir une exclusion de principe de certaines fonctions ou postes du bénéfice d’une quotité de travail à temps partiel. »

La circulaire départementale a donc été révisée pour qu’aucun poste ne puisse apparaitre comme étant incompatible avec le temps partiel.

RASED : Des postes, des postes !

RASED : Des postes, des postes !

Compte-rendu FO de l’audience

Les membres du RASED de Laval ont écrit au DASEN pour demander la création de postes de maîtres E et G et de psychologues de l’Education Nationale. Ils ont sollicité le SNUDI-FO, le SnuiPP, l’UNSA et Sud.

Dans un premier temps, nous avons indiqué que les suppressions massives de postes entre 2008 et 2012, la remise en cause du fonctionnement des réseaux d’aide par la loi de refondation de 2014 et la mise en place des pôles ressources avaient fortement dégradé nos conditions d’exercice et les conditions de suivi des différents publics. Nous les avons invité à saisir le CHSCT départemental et à solliciter leurs représentants syndicaux respectifs pour que le CTSD soit saisi de cette question des moyens comme le permet la règlementation. Nous leur avons proposé une réunion pour recueillir vos revendications et s’ils le souhaitaient, préparer une entrevue avec les autorités académiques

Une intersyndicale (SnuiPP, UNSA, SNUDI-FO et SUD) s’est réunie avec les membres des RASED du département. Nous avons décidé de solliciter une entrevue avec le DASEN et d’organiser un rassemblement devant la DSDEN. Cette entrevue a eu lieu lundi 14 janvier à 17h30. Une trentaine d’enseignants était présents devant la cité administrative à Laval, pour exiger la création de postes RASED en Mayenne.

Le SNUDI-FO de la Mayenne invite les enseignants des RASED, les PsyEN, conseillers pédagogiques et tous les PE du département à lui faire remonter les dysfonctionnements dans la prise en charge des élèves à besoin particulier (moyens, impossibilité de répondre à des demandes, à formuler une demande…) et à le saisir de tout problème lié aux conditions de travail.

Lire le communiqué intersyndical

 

Lettre ouverte au ministre – 8 janvier 2019

Lettre ouverte au ministre – 8 janvier 2019

Télécharger le courrier

Monsieur le Ministre,

Nous sommes consternés par vos récentes déclarations.
Vous dites avoir «la plus grande écoute et la plus grande estime pour les enseignants de France, et ils le savent.Je pense que c’est même ma marque de fabrique depuis que je suis arrivé.»
Vous dites œuvrer à «l’école de la confiance».
Vous affirmez : «les choix budgétaires que j’ai fait vont dans le sens d’une amélioration du pouvoir d’achat des professeurs».

Vous ne pouvez l’ignorer, monsieur le Ministre, les personnels de votre ministère, de toutes catégories, comme tous les fonctionnaires, se sentent méprisés, abandonnés. Nous vous l’avons redit par courrier et en audience en décembre.

Ni les heures supplémentaires, ni l’évolution des carrières au mérite, ni l’addition de primes, ni le miroir aux alouettes du protocole PPCR ne compensent l’effondrement du pouvoir d’achat subi depuis des années.

Nous exigeons, monsieur le Ministre, à nouveau l’ouverture immédiate de négociations salariales sur l’augmentation de la valeur du point d’indice ainsi que sur une vraie revalorisation des grilles. Ce que votre gouvernement a dû concéder face à la mobilisation des agents du ministère de l’Intérieur, par la négociation, doit être étendu à l’ensemble des agents publics.

Vous affirmez que les réformes que vous mettez en œuvre dans l’Education nationale suscitent l’adhésion des personnels.

Alors même que les enseignants et tous les personnels sont épuisés par les réformes successives qui éclatent le cadre national de l’école de la république et dégradent les conditions de travail. Vous supprimez 2 650 postes de personnels enseignants dans le secondaire pour 40 000 élèves supplémentaires à la rentrée 2019, vous supprimez 400 postes de personnels administratifs, vous ne créez pas les milliers de postes nécessaires dans l’enseignement élémentaire.
Voilà la réalité crue de vos réformes.

Ce qui est nécessaire, ce que veulent les personnels, le dégel du point d’indice, c’est la création massive de postes. Vos réformes ne sont pas les nôtres : lycée, bac, voie professionnelle, vous devez les suspendre et ouvrir des négociations avec les organisations syndicales.

Il y a urgence, Monsieur le Ministre. Une nouvelle fois, nous condamnons vos propos et décisions de répression contre les lycéens et étudiants qui avec raison, remettent en cause l’application de la réforme du lycée, du bac et Parcoursup qui instaure la sélection pour l’entrée à l’université.

Nous n’accepterons aucune remise en cause à la liberté de manifester, tout comme nous n’accepterons aucune remise en cause à la liberté d’expression des fonctionnaires, garantie par l’article 6 du statut de la fonction publique.

Il n’y a d’autre voie que d’ouvrir de sérieuses discussions pour répondre aux revendications.

Comme tout le gouvernement, vous restez sourd au profond mouvement qui s’exprime dans les écoles, les lycées, les établissements et les services par des grèves, manifestations et motions et aussi à travers la mobilisation des «gilets jaunes» et aussi des«stylos rouges».

C’est pourquoi, monsieur le Ministre, à nouveau, et publiquement nous vous demandons d’ouvrir immédiatement des négociations sérieuses sur la base des revendications des personnels.

• L’arrêt de toutes les politiques d’austérité donc l’augmentation immédiate des traitements par le déblocage de la valeur du point d’indice et l’abandon de la réforme des retraites

• L’abandon des réformes qui mettent à mal les statuts, fragilisent l’égalité républicaine et suppriment des postes (Parcoursup, réforme du baccalauréat et du lycée, fusion des académies, projet de loi «Ecole de la confiance»)

• Le maintien de tous les services et de tous les établissements, de toutes les missions et de tous les personnels, la création des postes nécessaires et aussi des postes spécialisés et postes nécessaires pour les élèves à besoins particuliers

• Le réemploi de tous les personnels précaires et un vrai plan de titularisation des agents non‐titulaires sur emploi statutaire

• Le recrutement massif de médecins de prévention fonctionnaires d’Etat, afin que le ministère se mette en conformité avec les obligations réglementaires. Nous demandons que soient revues à cette fin les grilles salariales des médecins de prévention.

Cette négociation est une demande immédiate et nous ne nous contenterons pas d’une concertation où il n’y a rien à négocier.

Notre Fédération a déposé un préavis de grève national à compter du 7 janvier. Les personnels s’expriment, ils se réunissent en heures d’informations syndicales, ils se réunissent en assemblées générales, ils multiplient les initiatives, les pétitions, les motions, les grèves.

Ils attendent des réponses, des discussions sérieuses, sur leurs revendications. Il y a urgence.

Hubert Raguin,
secrétaire général de la FNEC FP‐FO

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Point d’indice et inflation depuis 1994

Point d’indice et inflation depuis 1994

La valeur du point d’indice de la Fonction Publique n’étant pas indexée sur l’inflation, 5,4 millions de fonctionnaires ont déjà perdu 26% de la valeur de leur traitement depuis 1994 (tableau avec exemple ci-dessous). On atteint une perte de quasiment 40% si l’on remonte à l’année 1983.

Avec le gel du point d’indice annoncé en 2019, cette perte continuerait à s’amplifier puisqu’il est prévu une hausse de l’inflation (prévision de 1,9%). Et cette baisse de nos traitements est également amplifiée chaque année par la hausse des cotisations retraite prévue jusqu’en 2020.

FO vous appelle à nous rejoindre pour reconquérir nos droits avant que l’inflation réduise toujours plus notre pouvoir d’achat !

Exemple:
Actuellement, un(e) fonctionnaire, rémunéré(e) à l’indice 466, touche un traitement brut de  2 183,68 €
Si le point d’indice avait compensé l’inflation depuis 1994, en 2018, il/elle devrait toucher 2 751,43 €
Il/elle a déjà perdu chaque mois 567,75 €
En 2019, il/elle perdrait chaque mois 609,24 € si le gel du point d’indice des 5,4 millions de fonctionnaires était maintenu…

Télécharger notre tableau d’analyse

Non à la fermeture de la maternité à Mayenne !

Non à la fermeture de la maternité à Mayenne !

Le SNUDI-FO 53, syndicat fédéré et confédéré, appelle à rejoindre la manifestation prévue à Mayenne, samedi 12 janvier à 10h30, pour la défense de l’hôpital public.

Centre Hospitalier du Nord Mayenne (CHNM)
MOBILISATION GENERALE
NON A LA FERMETURE DE LA MATERNITE, DE LA CHIRURGIE …

Depuis des mois, nous dénonçons le danger qui plane sur le CHNM : la transformation en hôpital de proximité comme le veut le projet du gouvernement «ma santé 2022 ». Une nouvelle étape est franchie : la fermeture « temporaire » (selon les tutelles et la direction) de la Maternité, de la Chirurgie, du Bloc, de la Surveillance Continue…

Cette fermeture fait suite à la « pénurie » de médecins anesthésistes selon la direction.
Le manque de médecins n’est que l’arbre qui cache la forêt.

A ce jour, il n’y a aucune garantie de réouverture et encore moins de garantie de pérennité.

En 2 années, l’hôpital de Mayenne a déjà subi la suppression de presque 50 lits (médecine, chirurgie, soins de suite…) accompagnée de nombreuses suppressions de postes.

Le syndicat FO du CHNM dénonce la politique de destruction massive de l’hôpital public. Maintenant, la menace est sur la maternité, la chirurgie…

ET après…

Il faut que chaque usager prenne la mesure du basculement qui s’opère sous nos yeux pour notre système de santé. Notre hôpital est réellement en danger.

Le syndicat FO exige la réouverture immédiate des services, des garanties de pérennité, les moyens indispensables pour faire fonctionner notre établissement et la réouverture des lits avec l’embauche de personnels qualifiés nécessaires.

Seule une mobilisation massive des salariés et des usagers permettra de sauvegarder l’hôpital.

MANIFESTATION A MAYENNE
Samedi 12 janvier 2019
10h30
Rendez-vous à la « cale » (berge opposée au château)

Télécharger le communiqué FO pour impression

CHSCT du 31/01/19

CHSCT du 31/01/19

Lire la déclaration FO

A l’initiative de FO un avis unanime a été adopté en CHSCT ce jeudi :

Le CHSCT-D 53, réuni le 31 janvier 2019 considère que les évaluations nationales :
– constituent une charge de travail particulièrement lourde pour les personnels enseignants avec une compensation largement insuffisante ;
– constituent une rupture préjudiciable dans leurs progressions pédagogiques annuelles ;
– remettent en cause la liberté pédagogique en imposant un cadre unique d’évaluation ;
– n’ont fait l’objet d’aucune publication de texte réglementaire quant à la leur mise en œuvre cette année scolaire ;

Par conséquent, le CHSCT-D 53 demande au directeur académique de respecter la liberté pédagogique des enseignants, de ne pas ajouter de tension inutile dans les écoles, qu’aucune pression ne soit exercée sur les collègues qui choisiraient de ne pas mettre en œuvre les évaluations nationales et qu’aucune sanction ne soit prise à leur encontre.
POUR : FO 2, UNSA 2, FSU 2, CGT 1


Nouvelle avalanche de fermetures de classes ?

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Vers une nouvelle avalanche de fermetures de classes ?

0 poste  pour l’Académie des pays de la Loire… Et une dotation certainement à nouveau négative pour la Mayenne.
Avec les CE1 “100% réussite” en REP, la scolarisation obligatoire à 3 ans, le manque de postes RASED, de trop nombreuses classes surchargées… C’est vraisemblablement une nouvelle saignée qui s’annonce pour les écoles mayennaises.

2 janvier 2019:

Dotation académique : 0
Le recteur a pour projet de retirer 17 postes à notre département. Si cela se confirme au CTA de mercredi 9 janvier il faudra s’attendre à une véritable hécatombe en #Mayenne.
Force Ouvrière défendra dans toutes les instances et en amont, toutes les ouvertures de classes nécessaires et se prononcera contre les fermetures programmées.
Force Ouvrière soutiendra toutes les initiatives des collègues et des parents d’élèves pour défendre leur école, les postes, les ouvertures nécessaires et les non fermetures de classes.



Pas de supérieur hiérarchique à l’école !

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Déclaration intersyndicale à télécharger

Les organisations syndicales SNUipp-FSU ; SNUDI-FO ; CGT-UNSEN et SUD-éducation ont pris connaissance des récentes déclarations du ministre de l’Éducation nationale annonçant une future loi pour la création d’un statut de directeur d’école. Nos organisations dénoncent une nouvelle fois le fait que cette annonce soit faite dans les médias avant même que les organisations syndicales n’en soient elles-mêmes informées et que l’agenda social prévoit des discussions sur cette question en 2019. Ceci n’est pas acceptable.

Ce nouveau statut entraînerait la mise en place d’un lien de subordination entre ces nouveaux personnels de direction et leurs collègues adjoint-es, pouvant conduire à des relations managériales au sein des équipes et une nouvelle organisation administrative de l’école, ce que nous refusons.

Le ministre de l’Éducation nationale reprend aujourd’hui le vieux projet de créer un statut hiérarchique de directeur à la tête d’un établissement doté d’un fonctionnement autonome que les mobilisations importantes des enseignants du premier degré, ont permis de bloquer jusqu’à aujourd’hui. : « Maîtres directeurs » de Monory en 1986 (décret retiré), expérimentation de l’article 86 de la loi Fillon de 2004 (abrogé en 2011), décret EPEP De Robien en 2006-2007 (jamais publié).

Pour les organisations syndicales SNUipp-FSU ; SNUDI-FO ; CGT-UNSEN et SUD-éducation ce projet, s’il voyait le jour, conduirait à une modification en profondeur de l’école publique et à son morcellement :
– regroupement d’écoles autour du collège avec tutelle hiérarchique de du principal.
– recrutement par concours des futurs directeurs dans les écoles de 10 classes ou plus.
– fusion d’écoles pour arriver à 10 classes ou plus.
– déplacement de classes élémentaires CM1 et CM2 dans le collège

Il en résulterait :
– une menace sur l’existence même de l’école maternelle et plus largement une perte de l’identité du 1er degré ;
– une réduction du nombre d’écoles et le développement d’écoles à taille inhumaine ;
– un renforcement du poids des collectivités territoriales dans le fonctionnement des
écoles et des inégalités entre les écoles ;
– une remise en question de la place spécifique du conseil des maîtres et de l’ensemble des relations entre les personnels ;
– une possible remise en cause du statut des PE fonctionnaire d’Etat.

Il attaquerait la place spécifique du conseil des maîtres et l’ensemble des relations entre les personnels.
Nos organisations se prononcent contre tout statut de directeur et tout statut d’établissements autonomes. Elles porteront leurs revendications pour une meilleure reconnaissance de la direction d’école, passant notamment par une augmentation des décharges de service, une amélioration financière, une aide administrative pour chaque directeur et directrice avec des emplois statutaires de la Fonction publique.

Montreuil, le 20 décembre 2018

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