FO claque la porte du CSA !

FO claque la porte du CSA !

Télécharger la déclaration FNEC-FP FO 53, à tous les personnels du département

Ce mardi 3 septembre, la FNEC-FP FO 53 a claqué la porte du CSA. Elle s’en est expliqué dans sa déclaration liminaire. Comme à son habitude, FO est intervenu bien en amont de ce CSA pour la défense des écoles et avait obtenu des garanties très claires, de la part de la DASEN :

– Aucune fermeture envisagée 
– Une attention toute particulière pour Beaulieu s/Oudon, Gennes-Longuefuye et Badinter Élémentaire.

Toutes les décisions étaient prises avant le CSA. Par ailleurs, ces moyens supplémentaires, comme l’avait annoncé la DASEN avant ce CSA, sont pris sur les brigades de TR et seront donc des moyens en moins pour le remplacement.

A noter : La collègue, qui a travaillé et préparé pour une prise de fonction sur le TER de Renazé se retrouve brutalement dépouillée de son poste. Flexibilité des moyens supplémentaires soit disant alloués pour les dispositifs expérimentaux type CLA et TER. Personne n’a visiblement interpellé la DASEN pendant la réunion sur le fait que justement des enveloppes supplémentaires sont dédiées à ces moyens relatifs pour ces expérimentations et que la DASEN ne peut en disposer comme elle le souhaite. 

C’est donc par respect pour l’école publique et ses personnels que FO a claqué la porte de ce CSA. FO refuse d’apporter la moindre caution à ce gouvernement illégitime qui rappelons-le, a imposé les 650 suppressions de postes (moins 17 pour la Mayenne) à coup de 49.3.

 

Madame la directrice académique, mesdames messieurs les membres du CSA-SD,

Par cette déclaration, la Fédération FO de l’Enseignement de la Mayenne s’adresse à tous les personnels de l’Éducation Nationale du département. 

La Fédération FO de l’Enseignement de la Mayenne, la FNEC-FP FO 53 dénonce le coup de force contre l’École publique que constitue l’organisation de la rentrée scolaire par un gouvernement et une ministre dont la politique a été désavouée à trois reprises aux élections européennes et législatives.  

Sans majorité depuis le 7 juillet, démissionnaire depuis le 16 juillet, le gouvernement est maintenu en place par le Président Macron au nom de la « gestion des affaires courantes ». Il s’agit par ce stratagème antidémocratique d’empêcher la hausse immédiate du SMIC et du point d’indice des fonctionnaires, de commencer l’application de la contre-réforme des retraites, de poursuivre la politique de privatisation des services publics, de cadeaux fiscaux et d’exonération de cotisations sociales au profit du patronat et des actionnaires… Il s’agit comme l’a dit le 26 août le Président du MEDEF de maintenir une « politique pro-business ».

Au nom des « affaires courantes », ce sont plus de 1160 décrets, arrêtés et textes réglementaires qui ont été publiés depuis le 7 juillet, c’est l’annonce d’un budget d’austérité, avec près de 10 milliards d’euros d’économies supplémentaires s’ajoutant aux mesures imposées par décret en début d’année 2024, c’est la poursuite des contre-réformes contre l’Enseignement public et le statut de fonctionnaire d’Etat (PACTE, pilotage par l’évaluation, acte 2 de l’école inclusive). 

Comme si de rien n’était, la ministre démissionnaire Belloubet a annoncé dans sa conférence de presse du 27 août une année scolaire sous le signe de la poursuite des réformes. Eh bien non, pour FO, ce n’est pas acceptable !

Pourquoi devrions-nous encore supporter
–   le maintien du « choc des savoirs », contre-réforme rejetée massivement l’an passé par les enseignants et les parents d’élèves ?
–   les 650 suppressions de postes du budget de l’Éducation Nationale 2024 adopté par 49-3 et qui ont comme conséquence un manque de moyens à tous les niveaux ?
–   le refus d’intégrer tous les reçus aux concours d’enseignement qui sont sur les listes complémentaires alors que nous manquons cruellement de professeurs ?
–   l’absence de personnels pour assurer les remplacements ?
–   l’absence de personnels et de places dans les structures spécialisées pour les élèves en situation de handicap et en grande difficulté scolaire ?
– l’absence d’une médecine scolaire ?
– des centaines d’heures d’accompagnement pour des élèves en situation de handicap non assurées rien que pour la Mayenne et près de 150 élèves en attente d’une place dans un établissement spécialisé ?
– l’évaluationite et la réunionite… ?

Pourquoi devrions-nous encore subir
– près de 30 % de baisse de pouvoir d’achat en 25 ans, nos salaires n’ayant jamais suivi la hausse des prix ?
– une contre-réforme des retraites empêchant de nombreux collègues de prendre leur retraite dès la rentrée et conduisant à la réduction du montant des retraites car qui aura la santé pour travailler jusqu’à 67 ans pour avoir une retraite à taux plein ?
– l’absence de statut de fonctionnaire pour les plus de 100 000 AESH (à 99% des femmes) qui travaillent dans les établissements scolaires et qui sont payés en dessous du seuil de pauvreté ?
– le maintien de l’arbitraire instauré par le PPCR dans le déroulement de carrière, et des contre-réformes Macron-Blanquer de mise en place du management patronal : évaluation d’écoles, inspection des directeurs dans le cadre de la loi Rilhac… ?
– la disparition des CHSCT (loi Dussopt-Macron) alors que l’amiante pollue de nombreux établissements, que les burn-out deviennent une affection courante, que les agressions se multiplient… ?
– l’absence d’une médecine du travail effective ?

Pour la FNEC-FP FO 53, ce gouvernement démissionnaire n’a aucune légitimité à se maintenir pour poursuivre ses contre-réformes !

Concernant la carte scolaire, quelle honte de devoir « pleurer » pour obtenir des ouvertures de classe totalement légitimes et pour éviter des fermetures, en raison des politiques de rigueur budgétaire pour les services publics et puisque 17 postes ont été retirés à notre département pour cette rentrée. Nous revendiquons la restitution immédiate de ces postes.

200 milliards sont accordés chaque année aux entreprises, sans condition, sans contrepartie, sous forme de niches fiscales, d’exonération de cotisations sociales, faisant de notre pays l’eldorado des dividendes boursiers tandis que notre Éducation Nationale est de plus en plus dans l’impossibilité d’accomplir sa mission à l’instar de l’Hôpital public pour s’en tenir à ce seul exemple.

La FNEC-FP FO 53 revendique l’annulation de toutes les fermetures de classes, l’ouverture de classes pour améliorer les conditions de travail de nos collègues et les conditions d’apprentissage des élèves, la création des postes de Titulaires Remplaçants à hauteur des besoins et pour qu’il n’y ait plus d’absences non remplacées, dans le respect des personnels, des élèves et de leur famille.

Face à la pratique autoritaire du pouvoir du Président Macron qui met dangereusement en cause la démocratie, la Fédération nationale FO de l’Enseignement refuse de lui apporter la moindre caution et ne siègera pas dans les instances dans les conditions actuelles.

La Fédération FO de l’Enseignement de la Mayenne ne jouera pas au plan local la figurante dans ce CSA, cette instance consultative réunie aujourd’hui pour la forme, dans laquelle n’y a rien à discuter parce que tout est verrouillé par un gouvernement démissionnaire. Pour toutes ces raisons, nous quittons dès à présent cette réunion. 

 

Carte scolaire en plein mois de juillet : Volte-face de la DASEN

Carte scolaire en plein mois de juillet : Volte-face de la DASEN

Face au mépris pour les écoles et leurs enseignants, le SNUDI-FO 53, le SNUIPP-FSU 53 et la CGT éduc’action, décident ensemble de ne pas cautionner un simulacre de dialogue social et de boycotter le CSA-SD que la DASEN veut imposer le 9 juillet, en exigeant d’une seule voix : « aucune fermeture ne soit actée et imposée en plein mois de juillet, toutes les demandes d’ouvertures et d’annulation de fermetures faites par les écoles doivent être satisfaites. Aucun collègue ne doit perdre son poste, ni en juillet, ni en septembre. » La DASEN ne pourra donc pas réunir son CSA le 9 juillet (absence de quorum) et prend ainsi la responsabilité d’acter des fermetures de classes, seule et au mieux le 17 juillet !

Qui pourrait accepter cela ?

Lire le courrier intersyndical FO-CGT-FSU

 

CSA-SD du 20.06.24

CSA-SD du 20.06.24

Pour l’administration : Mme Lacoste (IA-DASEN), M. Vauléon (secrétaire général), M. Drault (IEN adjoint au DASEN), M Letourneux (IEN ASH), Mme Bellanger (Cheffe de division PRHAG), M. Trocherie (Service de l’assiduité scolaire et de l’accompagnement humain)
Invités : Sandrine Hubert (CPC généraliste – Plan départemental de formation), Anne Muller (CPC – équipe numérique)
La délégation FO : Hélène Colnot, Stève Gaudin, Fabien Orain, Jean-Marc Cadio 
Autres organisations : FSU (3), CGT (2), UNSA (2)

La directrice académique a introduit l’instance en nous confirmant  que la période électorale allait contraindre les services à annuler certaines instances en cette fin d’année. Ainsi la phase d’ajustement de la carte scolaire sera vue début septembre, tout comme le CDEN (celui prévu en cette fin d’année scolaire est annulé).

Sur consigne ministérielle, la Directrice Académique de la Mayenne reporte toutes les opérations de carte scolaire après les élections législatives, après la « période de réserve électorale », puisque l’École serait un « sujet sensible ». Ne pas faire d’agitation pouvant mettre en difficulté le gouvernement Macron-Attal… dans une situation où ce même gouvernement a décidé de 650 suppressions de postes à la rentrée 2024 auquel s’ajoute un nouveau plan d’économies de 692 millions d’euros dans l’Éducation nationale !

Seule la délégation FO a réagit : la période électorale ne devait pas être un moyen de jouer avec le “pas de vagues”, ni d’agiter un hypothétique devoir de réserve qui bâillonnerait les revendications légitimes des collègues… FO a rappelé que cette période particulière est la conséquence des mesures d’austérité des gouvernements successifs. Il faut plus que jamais revendiquer les ouvertures dans toutes les écoles qui le demandent, l’annulation de certaines fermetures de classe, des RASED complets, des TR en nombre suffisant…

C’est en ce sens que nous appelons tous les collègues, à se rassembler devant la DSDEN de Laval, mercredi prochain à 14h pour exiger le recrutement immédiat de toutes les listes complémentaires, leur ré-abondement pour des créations de postes qui permettront de répondre à tous les besoins (remplacement, ouverture de classe, annulation de fermeture…Etc)

Déclaration FO

Le plan de formation 2024-2025

Nous avons rappelé que, comme tous les ans, la notion d’animation pédagogique obligatoire n’existe toujours pas, pas plus que la formation “contrainte” ou désormais la formation “institutionnelle” ! Nous n’avons pas été contredit à ce propos.

Pourtant, la DASEN voudrait à nouveau passer aux forceps pour imposer les formations dites “institutionnelles” : constellations PPCR, volets évaluations d’école, École inclusive, valeurs de la République… Désormais avec le volet accompagnement de PPCR (que FO n’a pas signé), les collègues subissent un plan de formation directement issu de la feuille de route du gouvernement Macron. Le SNUDI-FO 53 est et sera à vos côtés pour faire respecter votre statut, et vous rappelle que chaque PE peut déduire 9 heures de ses heures de formation (peu importe, contrainte ou non) en participant aux nombreuses Réunions d’Information Syndicale (RIS) organisées chaque année par le syndicat majoritaire du département.

La délégation FO a rappelé les revendications des collègues :
– Le libre choix des 18h d’animations pédagogiques ;
– Le libre choix des stages de formation ;
– Le caractère strictement facultatif de la co-observation, des visites des CPC, ou de la mise en oeuvre de séances, dans le cadre des constellations PPCR (obtenu par FO et confirmé à nouveau lors de ce CSA)
– Le respect de la liberté pédagogique ;
– Le respect de nos obligations réglementaires de service ;
– Le retrait de PPCR et l’abandon des constellations qui en découlent

VOTES SUR LE PLAN DE FORMATION 2024-2025:
ABSTENTION : UNSA (2) CGT (2)
CONTRE : FO (3) FSU (3) 

La délégation FO est intervenue au sujet des formations ASH. En effet, les enseignants spécialisés n’ont quasiment pas de formations spécifiques sur le PDF. L’IEN ASH propose à ces enseignants de s’inscrire aux Stages “MIN”, oubliant de préciser que le nombre de départs à ces stages est très limité et que par conséquent, tous les collègues enseignants spécialisés n’auront pas la possibilité d’y participer. Madame la directrice académique a reconnu que l’offre était assez “pauvre” et qu’elle y sera vigilante pour les années à venir.

En savoir plus sur les stages MIN 2024-2025 : la note du SNUDI-FO 53 (attention aux délais : avant le 26 juin !)

Départ CAPPEI : 2 départs en formation (1 en ULIS, 1 en UE) sur 9 demandes. 7 collègues ont demandé la certification par la validation des acquis (VAEP).

Pour information, les résultats des PES: 58 candidats ont passé le concours en Mayenne. 36 collègues PES ont été recrutés + 3 collègues sur liste complémentaire soit 67% de “réussite” au concours. Félicitations aux lauréats !

Suite à la réunion avec les listes complémentaires la veille du CSA, le SNUDI-FO 53 a transmis la motion des LC à la DASEN et nous l’avons informée du rassemblement de mercredi prochain devant la DSDEN. 

IMPORTANT : Répondant aux demandes de la délégation FO, en CSA la DASEN nous confirme que la Rectrice a demandé au ministère la possibilité de recruter l’intégralité des listes complémentaires !

Le SNUDI-FO se félicite de cette avancée importante, mais appelle à ne rien lâcher pour que le ministère donne suite immédiatement et surtout avant la fin de l’année scolaire. Il faut maintenir la pression pour que les listes complémentaires soient re-abondées au-delà des 80 prévus actuellement et qui ne suffiront pas à répondre aux besoins et aux revendications !


Dernière minute, vendredi 21 juin

Victoire syndicale du SNUDI-FO : les listes complémentaires vont toutes être recrutées sous statut !

Les responsables administratifs de la DSDEN de la Mayenne confirment vendredi 21 juin au SNUDI-FO 53 que l’intégralité des listes complémentaires de l’académie de Nantes va être contactée pour un recrutement sous statut. Cela devrait être fait en début de semaine.

Cette victoire est à mettre au compte de l’implication des listes complémentaires avec les SNUDI-FO qui n’ont pas ménagé leurs interventions à tous les niveaux pour le recrutement de fonctionnaires stagiaires et non des contractuels !

Dès mercredi, nous réunissions les listes complémentaires de l’académie qui décident d’un rassemblement devant les DSDEN (nous avons proposé cette initiative aux autres syndicats qui n’ont pas souhaité s’y associer) et adoptent une motion que nous avons transmise à la DASEN lors du CSA jeudi 20 juin. Interrogé par FO en CSA, la DASEN nous confirme que la Rectrice a demandé autorisation au ministère pour recruter les 2 listes complémentaires intégralement.
Le vendredi matin, interrogé par le SNUDI-FO à propos du recrutement des listes complémentaires, le ministère nous apporte la réponse suivante : “Nous avons bien donné l’autorisation aux académies d’appeler les LC CRPE.”
Et enfin vendredi après midi la DSDEN 53 informe le SNUDI-FO du recrutement intégral des 80 lauréats inscrits sur listes complémentaires, la ministre ayant donné son autorisation.

Nous allons désormais œuvrer pour ré-abonder ces listes et pour que des postes soient créés à hauteur des besoins dans les écoles, mais nous pouvons nous féliciter de cette victoire pour l’Ecole Publique et pour le recrutement de PE fonctionnaires !

(Ré-abondement ? C’est quoi ? recruter plus que les 80 lauréats inscrits sur les deux listes complémentaires du CRPE) Il faut donc bien faire la différence entre ouvrir les listes complémentaires, fixer leur nombre, les recruter, et les ré-abonder. C’est pour cela que le SNUDI-FO est clair dans ses revendications :
1• Le recrutement immédiat de l’intégralité des 80 lauréats inscrits sur listes complémentaires
2• Le ré-abondement des listes complémentaires pour répondre aux besoins urgents dans les écoles

AVIS déposé par FO: POUR à l’unanimité des organisations syndicales
“Le CSA-SD réuni le jeudi 20 juin 2024 demande le recrutement effectif de toutes les personnes inscrites sur les listes complémentaires ainsi que le ré-abondement des listes complémentaires, pour permettre le recrutement immédiat de fonctionnaires stagiaires à hauteur des besoins urgents, en particulier pour : la création de postes de remplaçants pour couvrir toutes les absences, l’ouverture des classes réclamées par les équipes enseignantes, l’annulation des fermetures de classes, la création de postes RASED, de postes d’enseignants référents, l’augmentation des décharges de direction, des places en ESMS. Le CSA-SD demande à la directrice académique de saisir à nouveau la rectrice en ce sens.”

Avis déposé par la FSU: La suppression de 32 postes en 2 ans (dotations nationales en 2023 et 2024 pour la Mayenne) entraîne un grand nombre de fermetures de classes et trop peu d’ouvertures. Celle-ci ne permet pas :
-de proposer la formation suffisante et nécessaire
-de remplacer tous les enseignants absents
-de remédier à la difficulté scolaire
-de scolariser des élèves allophones
-de disposer d’un RASED suffisant
-d’accueillir tous les élèves dans des dispositifs adaptés
Les membres du CSA-SD 53 demandent à ce que la liste complémentaire au CRPE 2024 puisse être ouverte pour couvrir les besoins en postes du département.
VOTES :
POUR : FSU (3), UNSA (2), CGT (2)
ABSTENTION : FO (3)

Comme à chaque fois, FO a justifié son vote. Intervention de la délégation FO : La rédaction en l’état de cet avis ne nous permettra pas de le voter. La dotation de -32, n’est pas une dotation nationale, mais une répartition académique.  Au-delà de la formulation générale, demander “une formation suffisante et nécessaire” qui plus est en haut de la liste nous interroge, à l’heure où le gouvernement veut imposer des formations “formatages”, et où les constellations sont parfois mal vécues par nos collègues. Idem pour le point “remédiation difficulté scolaire” qui prête à confusion.
Enfin, nous savons que la Rectrice a déjà demandé au ministère l’ouverture des listes complémentaires, et nous estimons que les 80 lauréats actuels inscrits sur les listes complémentaires pourraient, non seulement, être recrutées au-delà de la vacance des postes (comme l’année dernière en juin), mais ne suffiront pas à répondre à tous les besoins. Rien que pour la Mayenne, nous estimons qu’il faudrait a minima 50 créations de postes. C’est d’ailleurs le sens de l’avis que nous proposons. Pour toutes ces raisons, nous nous abstiendrons sur la “motion” proposée par la FSU, car elle est en deçà des revendications que nous portons.

La FSU a estimé que leur avis était identique au nôtre. 

Deux communes (Chailland et Lassay les Châteaux) ont fait parvenir leur demande de changement de rythme de 4,5 à 4 jours par semaine.
Il y avait, dans les deux cas, consensus entre le conseil d’école et le conseil municipal. 

Les organisations syndicales ont unanimement voté POUR, y compris l’UNSA qui s’était abstenu sur le retour à 4 jours au Bourgneuf la Forêt, ou qui avait voté contre l’avis de la F3SCT du 18 juin.

Considérant que la semaine scolaire de 4 jours est largement majoritaire, que le fonctionnement sur 5 jours engendre des inégalités de traitement entre les personnels (transport supplémentaire, temps de service supplémentaire…), dégrade leurs conditions de travail, et entretient une confusion scolaire/périscolaire, la F3SCT de la Mayenne, réunie le 18 juin 2024 demande que toutes les écoles fonctionnent sur une semaine de 4 jours.
POUR : FO (3)
ABSTENTION : FSU (3), CGT (2)
CONTRE : UNSA (2) 

La délégation de la FNEC FP FO 53 a rappelé que 96% des communes en France a demandé a dérogé à la loi et elle a donc représenté ses positions: un cadre national pour les rythmes scolaires, en l’occurrence 4 jours pour tous et partout, la fin de la territorialisation de l’école publique.

Pour en savoir plus: lisez notre article sur notre site

Trois modifications de postes:

  • Une collègue RASED de Laval agglo a vu la nature de son poste modifiée, passant de RASED- Maître G (0,75 %) et chargé de mission école inclusive (0,25%) à “Chargé de missions complexes” à 100%.

La délégation a rappelé que les missions premières de nos collègues RASED étaient l’aide aux élèves en difficulté, pas le coaching des autres enseignants !

Pour l’IEN adjoint à la DASEN, les nouvelles missions des RASED et les pôles ressources de 2012 sont un progrès !

La délégation lui a répondu que c’était le rapport de 2021 de l’IGSER que nous avions condamné à l’époque qui définissait un vrai tournant dans les missions des RASED (lire à ce sujet) et que les pôles ressources avaient déjà été les prémices de ces nouvelles dispositions et avaient dégradé les conditions de travail des maîtres E et G (et des psychologues toujours PE à l’époque).

FO alerte sur la modification du champ d’action des membres du RASED en “chargés de missions complexes”. FO rappelle que les préconisations de ce type de poste s’inscrivent dans le cadre de la politique ministérielle d’accompagnement des personnels à tous les niveaux avec la mise en place de personnels ressources mobiles – véritables pompiers volants – dans plusieurs départements et également dans le cadre des PIAL renforcés qui démantèlent les établissements médico-sociaux. 

La prise en charge des élèves ne devrait plus être la mission prioritaire des RASED ! « La démarche utilisée par l’enseignant spécialisé ainsi que les outils utilisés doivent être explicités à l’enseignant de la classe, la prise en charge doit pouvoir se dérouler dans la mesure du possible au sein de la classe à ses côtés et permettre au premier responsable de l’élève d’ajuster sa pratique. » Lire la suite : ICI

  • Création d’un poste de conseiller pédagogique pour Laval agglo (1 ETP) financé par des  “rompus” de temps partiels et par la ponction du support de conseiller pédagogique MSE à 50%.
  • Une décharge de direction de 0,25% supplémentaire pour la direction de l’école nouvellement fusionnée à Ernée (voir ci dessous).

Autres mesures

  • la fusion des deux écoles maternelle et élémentaire d’Ernée (ce qui provoque une augmentation de décharge de direction; voir ci-dessus)
  • La création d’un RPI concentré sur La Selle Craonnaise entre cette commune et celle de Niafles.

Concernant les fusions d’école, notre organisation rappelle que, même si elles sont déjà effectives dans le traitement de la carte scolaire depuis plusieurs années déjà, ces fusions d’écoles entérine la globalisation des effectifs et ouvre donc la voie à des fermetures de classes supplémentaires. Elles gomment également la spécificité du fonctionnement des écoles maternelles. 

FO continue de contester la politique de fermeture de classes, et les logiques de fusions d’écoles encore nombreuses cette année et a revendiqué l’annulation des fermetures actées en février, et les ouvertures demandées par les équipes. FO alerte les collègues, la DASEN assure en CSA et lors des réunions de directeurs qu’il faudrait “nous préparer à des fermetures de classes (en raison de la baisse démographie) et à plus de fusions (essentielles selon elle pour davantage de décharges pour les directeurs, et pour fermer les petites écoles !). FO rappelle que la DASEN ne peut pas imposer une fusion d’école (note sur les fusions)

FO maintient le cap des revendications et refusera toute mesure de fermeture qui pourrait être prise à la rentrée, et appelle les écoles qui revendiquent une ouverture ou refusent une fermeture, ainsi que tous les personnels à se mobiliser pour la défense de l’école Publique, pour les créations de postes et pour le recrutement de toutes les listes complémentaires avec leur ré-abondement immédiat, mercredi 26 juin à 14h, devant la DSDEN !

Autres points précis

  • Nous avons interpellé la directrice académique sur des hausses d’effectifs constatés par certaines écoles qui nous ont sollicités qui n’a pas manqué de nous confirmer le suivi tout particulier pour ces écoles; (Elles ont toutes eu un retour du syndicat ensuite)
  • Nous avons alerté sur le problème des inscriptions des élèves par la mairie de Laval dans certaines écoles déjà “saturées” . Comme il n’y a pas de sectorisation clairement définie, cela crée chaque année, une organisation compliquée et un climat délétère pour les collègues concernés.

La délégation FO a également pu signaler à la Directrice Académique qu’elle se réjouissait du courrier de la ministre adressé aux Recteurs d’académie concernant les ULIS. En effet, depuis plusieurs années déjà,  FO demande à  l’administration l’application de la loi de 2019 qui somme les directeurs académiques de compter les effectifs des ULIS dans l’effectif total de l’école lors du traitement de la carte scolaire. L’instruction de la ministre donne donc, de fait, raison à la FNEC FP FO qui veillera à l’application de la loi dès les ajustements de rentrée de septembre. Toutefois, là encore, l’application de la loi ne peut se faire sans les moyens qui permettent sa mise en oeuvre.

La délégation de la FNEC FP FO 53 a déposé des questions diverses auxquelles l’administration répondra par écrit ultérieurement. 

1- La FNEC-FP FO demande un nouvel état des lieux du nombre d’élèves en attente d’une place en structure spécialisée dans le public (IME, ITEP, SEGPA, ULIS…) avec distinction 1er et 2nd degré. De la même façon, pourrions-nous avoir un état des lieux des attentes pour les structures UEMA, UEEA, polyhandicap, etc.?

2- Combien de MAT (Maître d’accueil temporaire) sont prévus pour la rentrée 2024 et où ?

3- Madame la Rectrice octroie 80 places sur listes complémentaires ? Combien sont prévues pour notre département ? La FNEC-FP FO 53 demande son recrutement intégral et son ré-abondement à hauteur des besoins.

4- Combien de départs prévus en CAFIPEMF ?

5- Combien de départs prévus en CAPPEI ?

10 milliards d’économie et une nouvelle avalanche de suppressions de postes

10 milliards d’économie et une nouvelle avalanche de suppressions de postes

La traduction budgétaire des déclarations du ministre de l’économie Bruno Le Maire, annonçant un plan d’économie sans précédent de 10 milliards d’€ sur le dos des services publics et des personnels n’a pas tardé.

Les décrets qui mettent en œuvre et déclinent ces annonces par mission, programme et dotation sont parus mercredi 21 février 2024 au Journal Officiel.

Pour les écoles cela correspond à 138 millions en moins, dont 131 millions en titre 2 (postes) et qui pourraient se traduire par 2600 nouvelles suppressions de postes ;

Pour les collèges et lycées ce sont 123 millions dont – 87 millions sur le titre 2 (cela représente 1740) ;

Pour les services déconcentrés (Rectorats, DSDEN, circonscriptions) ce sont 61 millions en moins

Pour les postes de CPE, AED, AESH, médecins, infirmiers… ce sont 164 millions en moins.

Qui pourrait accepter cette attaque inédite contre l’école et ses personnels ?

Des milliers de postes sont menacés, alors que les personnels se mobilisent déjà depuis des semaines, au côté des parents d’élèves et des élus locaux contre les milliers de classes qui ferment, contre les mesures du choc des savoirs qui ponctionnent les faibles moyens et crée le chaos dans les établissements, contre l’austérité salariale et le gel du point d’indice, contre la politique de l’inclusion systématique et forcée et l’acte 2 de l’école inclusive qui remet en cause le droit pour les élèves de pouvoir bénéficier d’un enseignement adapté (23 000 notifications ne sont pas respectées selon l’aveux même de M. Attal)…

Ce plan d’austérité d’une violence inouïe envers l’Ecole publique intervient au lendemain des annonces du président Macron d’envoi de 3 milliards d’armes en Ukraine. Le ministre des armées, S. Lecornu déclarait il y a quelques mois : « La guerre en Ukraine est une formidable opportunité pour l’industrie française. »

Il intervient alors que les bénéfices nets cumulés des plus grandes entreprises françaises du CAC40 ont déjà dépassé les 120 milliards d’euros pour 2023 : 29 milliards d’euros de bénéfices (une hausse de 7% par rapport à 2022) pour le secteur du luxe, 20 milliards d’euros de bénéfice (+ 14%) pour BNP Paribas, Crédit Agricole et Société Générale, 19,8 milliards d’euros pour TotalEnergies… Il s’agit de la troisième année d’affilée où les entreprises du CAC 40 réalisent ensemble plus de 100 milliards d’euros de bénéfices.

Les 114 collègues du département, qui déclarent être prêts à la grève reconductible dans une motion, ont raison. Cette motion est d’ailleurs ouverte à tous les personnels.

Les annulations de fermetures de classes ont été obtenues par les grèves, les rassemblements et les blocages.

Le SNUDI-FO 53 s’est adressé aux organisations syndicales du département pour leur proposer une Assemblée Générale inter-écoles qui est prévue jeudi 14 mars, à 18h00 à l’UD FO de Laval (inscription en ligne)

Faites représenter votre école : désignez un ou plusieurs délégués pour une ou plusieurs écoles.

L’objectif : qu’un maximum d’écoles soient représentées par des délégués, en présentiel ou en visio, afin de faire nombre, de se rassembler et de gagner ensuite.

Établissons un cahier de revendications que nous irons ensuite déposer à la DSDEN, discutons des méthodes d’action, de la grève, de la communication envers les parents d’élèves, rassemblons-nous, il y a urgence !

CDEN du 20.02.24

CDEN du 20.02.24

Déclaration FO

A la suite des déclarations liminaires des syndicats représentatifs (FO, FSU, UNSA et CGT), et de la FCPE, la DASEN a répondu à FO concernant l’inclusion scolaire, en répondant favorablement à notre demande que soit communiqué aux membres du CDEN le rapport annuel sur l’école inclusive comme le  la réglementation. La DASEN a répondu favorablement à notre demande.

Pendant le CDEN, 80 personnes sont rassemblées devant la préfecture pour l’annulation des fermetures de classes et les créations de postes nécessaires.

Passage à 4 jours pour l’école du Bourgneuf-la-Forêt
Votes :
POUR : FO (3), FSU (3), CGT (2), FCPE (1)
Abstention  : UNSA (2), USEP (1), FCPE (1)
CONTRE : FCPE (3)

Les représentants FO sont intervenus sur ce point pour rappeler que près de 80% des communes mayennaises disposant d’au moins une école publique, fonctionnaient sur un rythme de 4 jours. Au niveau national, 90% des écoles connaissent cette organisation au 1er septembre 2023, et 93% des communes. Ces chiffres témoignent d’un constat : l’immense majorité des enseignants, des parents et des municipalités plébiscite ce rythme de 4 jours. Pour le SNUDI-FO cela a toujours été limpide : il n’y a pas d’Education Nationale sans respect du statut national des enseignants.

Le SNUDI-FO 53 rappelle ses revendications 

  • Abrogation des décrets Peillon/Hamon/Blanquer sur les rythmes scolaires et le rétablissement des mêmes rythmes pour tous.
  • 4 jours pour tous (lundi mardi, jeudi, vendredi) dans toutes les écoles, dans toutes les communes, sur 36 semaines
  • Maintien de la définition nationale des dates de congés et vacances scolaires sans possibilité de dérogation
  • Abandon des PEdT, non à l’ingérence des élus, non à la confusion scolaire/périscolaire

En savoir plus ?

La DASEN prévoit l’implantation d’un TER sur le secteur de collège de Renazé. Il concerne les écoles du secteur (Renazé, Congrier, Saint Aignan sur Roë) 

Les représentants FO sont intervenus sur ce point pour rappeler que les TER étaient une expérimentation lancée dès 2019* et définis par le ministère comme : « un réseau de coopérations autour de l’École comme point d’ancrage territorial, au service d’un projet éducatif porteur d’ambition pour les élèves et leurs familles et vecteur de rayonnement pour le territoire lui-même. » Le ministère justifiait alors à l’époque, la mise en place des TER par le manque « d’ambition scolaire » des élèves dans les établissements ruraux, tout en reconnaissant leur meilleure réussite scolaire jusqu’à la fin du collège. C’est par ailleurs ce qu’a indiqué la DASEN en CDEN, affirmant ainsi que les élèves du secteur de Renazé seraient moins représentés dans les filières générales.

Chaque TER a un fonctionnement spécifique aussi bien de par sa forme que par la teneur du projet sur lequel il se fonde. Pour FO, Il s’agit d’un “label” de plus pour justifier la contractualisation des établissements scolaires. Les TER favorisent l’entrisme des élus locaux dans le pilotage éducatif des établissements scolaires mais aussi celui des entreprises privées pour définir les débouchés souhaités.

Les premiers retours de ce dispositif, dans plusieurs académies, mettent en avant de nombreuses  carences  ainsi que le manque de financement spécifique de l’État dans ce dispositif. Enfin FO alerte sur les contrats d’objectifs fixés par ces expérimentations, à l’instar des CLA. 

Comment est budgété ce dispositif, à quoi cela correspond-il en termes de moyens et de postes ? 

Réponse de la DASEN : “Il n’y a pas d’entrisme des élus ou des entreprises, je dirais plutôt qu’on travaille ensemble, chacun garde ses compétences”
“C’est un financement DGESCO. Nous disposons de 30000 euros, pris sur les BOP 140, 141 et 230, ces moyens sont fléchés pour le TER”
“Je ne parlerais pas de contractualisation, mais plutôt de contrat de projet, d’une durée de 3 ans”

Pour FO, l’expérimentation dans l’Éducation nationale a pour conséquence la mise en œuvre de l’État régional, et d’une décentralisation fortement impulsée par la nouvelle ministre Belloubet !

Les décisions de carte scolaire, prises par la directrice académique ont été entérinées en CDEN, le 20 février 2024. Ces décisions sont prises dans un contexte austéritaire imposé par le gouvernement : 650 suppressions de postes dans les écoles, dont 17 suppressions de postes pour la Mayenne qui se traduisent par 18 fermetures de classes, 2 fermetures d’écoles, 2 fusions d’écoles !

Tous les syndicats (FO, FSU, UNSA et CGT), la FCPE, les élus municipaux, ont voté « contre » la carte scolaire en CDEN ! Aucun vote POUR. (2 abstentions : conseil régional et conseil départemental) C’est un rejet massif. 

Par la mobilisation avec les parents d’élèves et parfois les élus, le SNUDI-FO 53 a obtenu l’annulation de plusieurs fermetures comme à Ruillé-Froid-Fonds, Marcillé la Ville, Bierné les Villages ou Montsûrs, des moyens supplémentaires sont obtenus à Saint Cénéré, La Pellerine et Averton…

Pour autant, ces décisions de 18 fermetures de classes, ces 2 fermetures d’écoles, sont un coup très dur pour l’École Publique et laïque. FO salue l’implication de certains élus pour la défense de leur école et regrette que d’autres aient choisi l’abandon, parfois du dernier service public de la commune. 

Une école sur 11 dans le département de la Mayenne subit une fermeture de classe. C’est une véritable hécatombe qui aura des conséquences directes sur les conditions de travail dans les écoles déjà bien difficiles (inclusion scolaire au forceps, manque de personnels remplaçants, RASED exsangues, classes multi-niveaux chargées…).

Si le ministère prévoit 359 élèves de moins dans les écoles publiques de la Mayenne pour la prochaine rentrée qui compte 208 écoles, c’est une perte de moins de 2 élèves par école. Ces suppressions de postes vont inévitablement favoriser le départ d’élèves vers les écoles privées catholiques du département, ce qui rend la situation d’autant plus inacceptable.

Le SNUDI-FO 53 a rappelé son estimation d’au moins 50 postes pour notre département pour permettre des effectifs décents dans les classes, le remplacement des absences non-remplacées, des RASED complets pour un bassin de 800 élèves max, des postes d’enseignants référents, des postes d’enseignants spécialisés pour répondre à toutes les notifications de la MDA…

FERMETURES DE CLASSES DÉCIDÉES (18) : 

  • La Rouaudière – RPI avec Saint Aignan – (1->0) fermeture de l’école
  • La Pellerine (2->1) classe unique affectation d’un TR à mi-temps 
  • Désertines (2->0) fermeture de l’école et RPIC avec Fougerolles du Plessis
  • Saint Céneré (Montsûrs) Cabrol (2->1) classe unique affectation d’un TR à mi-temps 
  • Bouère (3->2) – RPI avec Saint Brice (discussion en cours sur le lieu de fermeture)
  • Beaulieu sur Oudon (3->2) 
  • Hambers – RPI avec Jublains – (3->2)
  • Ruillé Froid Fonds – RPI avec Villiers Charlemagne (3->2)    ANNULÉE
  • Averton (3->2) affectation d’un TR à mi-temps 
  • Marcel Pagnol maternelle Laval (3->2)
  • Saint Fraimbault (4->3)
  • Neau (4->3)
  • Mayenne Louise Michel (4->3)
  • Dolto élémentaire Laval (5->4)   ANNULÉE
  • Coudray (6->5)
  • Château-Gontier J. Guehenno élémentaire (8->7)
  • Azé élémentaire (8->7)
  • Changé (13->12)
  • L’Huisserie (13->12)

OUVERTURES (1)

Charles Perrault Laval (La DASEN prévoit une décharge totale de direction (passage 0,33 décharge complète)

AUTRES CRÉATIONS DE POSTES (4)

  • Remplaçants : création de 2 postes
  • Changé : implantation d’une ULIS
  • Cossé le Vivien élémentaire : implantation d’une ULIS
  • NB : Une UEEA (unité d’enseignement élémentaire autiste) sur Laval Agglo (confirmation en Mars/avril) / Un poste de PsyEN “dégelé” à pourvoir au mouvement académique des PsyEN

FERMETURES ABANDONNÉES : 

  • Montsûrs Tardieu 
  • Marcillé La Ville 
  • Bierné les Villages 
  • Ruillé Froid Fonds
  • Dolto Laval élémentaire

AUTRES MESURES : 

  • Retrait du T2R à Charchigné (-1)
  • Retrait TRZU à J. Prévert Château-Gontier (-0,5)
  • Retrait du ½ TRZU Charles Perrault Laval (-0,5)
  • Retrait TRZU Grez en Bouère (1)
  • Maintien du ½ TRZU à G. Tillion Laval
  • Maintien du TRZU à Paul Eluard Mayenne et PMC Mayenne
  • Maintien ½ poste CLA Hilard et Maintien ½ TRZU Hilard (possibilité de créer une classe)
  • Assé le Bérenger : appui (TR) le matin sur Blandouet
  • Gorron : appui (TR) le matin
  • La Senelle :  appui (TR) le matin
  • Renazé élémentaire : appui (TR) le matin (TER)
  • Fusion des écoles maternelle et élémentaire ERNÉE (en Attente du prochain CDEN)
  • Fusion des 3 écoles d’EVRON

En amont du CDEN, FO a proposé 2 voeux aux autres organisations syndicales : 

Vœu FO 1 :
Le CDEN de la Mayenne, réuni le mardi 20 février 2024, demande l’abandon de la proposition de loi Rilhac 2 qui prévoit la création d’un statut d’Établissement Public Local d’Enseignement Primaire (EPLEP)
Votes :
POUR : FO (3), FSU (3) et CGT (2)
Abstention : UNSA (3)

Vœu FO 2 :
Le CDEN de la Mayenne, réuni le mardi 20 février 2024 demande l’abandon du « Choc des savoirs » qui va :
-désorganiser les collèges par l’instauration de groupes de niveaux flexibles en Mathématiques et en Français
-supprimer des dédoublements
-éclater le groupe classe
-détériorer les emplois du temps
-réduire voire supprimer les enseignements disciplinaires et d’options
-remettre en cause la liberté pédagogique avec des méthodes, des manuels et des progressions communes imposés 
-dégrader les conditions de travail
-trier les élèves en organisant les cours de mathématiques et de français en groupe de niveaux conditionnant ainsi leur accès au lycée
Votes :
POUR : FO (3), CGT (2), FSU (3) et UNSA (3)

  • Voeu FSU

Pendant le CDEN, la FSU a proposé cet avis sans en informer au préalable les autres organisations : « Le CDEN, en appui du BO n°28 du 10 juillet 2003, demande à ce qu’une fusion ne puisse être actée qu’après consultation de chaque conseil d’école. Si l’un d’entre eux se prononce CONTRE, la fusion ne doit pas être prononcée. »

Il s’agissait vraisemblablement du même avis déposé en CSA le 5 février dernier. Les représentants FO ont, comme à chaque fois, justifié leur vote : nous ne comprenons pas l’objet de cet avis. En cas de fusion, la consultation du conseil d’école est déjà une obligation réglementaire qui ne peut être remise en question. Si la saisine du conseil d’école est consultative, elle peut parfois contribuer au rapport de force, si nos collègues s’opposent à la fusion par exemple, et pour inverser une position municipale, puisque pour le coup, la délibération du conseil municipal est quant à elle décisive. L’avis proposé par la FSU, en demandant le respect de la délibération du conseil d’école, est, va donc à l’encontre de la réglementation. De plus, nous avons des exemples de situations où des PE se sont retrouvés minoritaires face aux élus et aux parents en conseil d’école. Par ailleurs, au moment où la loi Rilhac, que nous combattons ensemble avec la FSU, rend le conseil d’école décisionnaire et demande aux directeurs de faire appliquer ces décisions de conseil d’école, à l’heure où la loi Rilhac 2 prévoit que le conseil d’école ne dispose que de 3 représentants des enseignants, ce serait un très mauvais signal envoyé à nos collègues. Pour toutes ces raisons, FO s’est abstenue.

Votes :
POUR : FSU (3) et UNSA (3)
Abstention : FO (3) et CGT (2)

Pour rappel, la note FO concernant les fusions d’écoles (diffusée chaque année)

  • Voeu UNSA

Avant le CDEN, l’UNSA a proposé un voeu : 

“Les membres du Conseil Départemental de l’Education Nationale de la Mayenne, demandent aux représentants de l’Etat, du département et de l’Institution :

  • De réaliser les contrôles budgétaires et administratifs dans tous les établissements privés sous contrat du département
  • De produire les documents permettant de vérifier que ces établissements n’ont pas bénéficié de davantage de moyens financiers que la législation ne l’autorise,
  • De supprimer le contrat d’association à tout établissement qui ne répondrait pas à ses obligations, notamment pédagogiques”

FO a justifié son vote. FO revendique l’abrogation de toutes les lois anti-laïques qui organisent le financement des écoles privées (à 96% catholiques) par des fonds publics, de la loi Debré de 1959 à la loi Blanquer de 2019. Le problème mis en lumière par l’affaire Oudéa-Castéra, réside dans le fait qu’il existe un enseignement concurrentiel au service public, dont le caractère confessionnel est incontestable. Le problème n’est pas tant que cet enseignement existe, mais qu’il est financé par l’Etat. Pour notre organisation, la question n’est pas d’exiger une rigueur dans les contrôles de ces établissements, contrôles par ailleurs déjà prévus par la loi, mais bien d’abroger toutes les lois anti-laïques, qui permettent ce financement, plaçant ainsi en concurrence des établissements privés avec l’école Publique. Ce vœu sous-entend l’acceptation d’un financement des établissements privés par des fonds publics. Enfin, il n’est fait aucune référence à la laïcité ou à la loi de 1905. Pour toutes ses raisons, FO ne pourra pas voter pour ce vœu proposé par l’UNSA.

Votes :
POUR : FSU (3) UNSA (2) CGT (2)
Abstention : FO (3)

CSA du 13.02.24

CSA du 13.02.24

Le CSA de repli sur la carte scolaire s’est tenu aujourd’hui, mardi 13 février, suite au vote unanimement contre de l’ensemble des organisations syndicales lors du premier CSA, le lundi 5 février.

La DASEN, absente lors de ce CDEN, a fait présenter, par le secrétaire général et le directeur académique adjoint, les modifications de son projet de carte scolaire. Pendant ce CSA, le SNUDI-FO avait proposé l’action commune au Snuipp-FSU, à l’UNSA et à la CGT pour un rassemblement devant la DSDEN.

Voici la déclaration faite par FO à ce rassemblement.

Les modifications des décisions prises sont “à la marge” car, en réalité, c’est le même projet qui voit seulement des pseudo-mesures d’accompagnement à des fermetures se mettre en place.

En effet, à l’instar de ce qui était prévu à la Pellerine (qui verra une de ses deux classes se fermer), il a été évoqué la mise à disposition  à mi-temps de “titulaires remplaçants de soutien” (TRS qui remplacent les T2R et TRZU) sur les écoles d’Averton et de St-Cénéré. Notre entrevue avec la DASEN et les mobilisations organisées avec le SNUDI-FO dans le département ont permis d’obtenir ces 1/2 moyens supplémentaires. Si ce n’est évidemment pas du tout satisfaisant, cela démontre que nous pouvons encore faire évoluer la situation pour empêcher des fermetures.

De plus, quand on sait que ces mesurettes ne seront mises en place qu’à “la condition que les élèves sont présents”, sous réserve de maintien des effectifs annoncés. C’est une fin de non-recevoir adressée aux parents et aux enseignants mobilisés. La mobilisation va donc se poursuivre.

FERMETURES DE CLASSES DÉCIDÉES (20) : 

  • La Rouaudière – RPI avec Saint Aignan – (1->0) fermeture de l’école
  • La Pellerine (2->1) proposition d’affectation d’un TR à mi-temps (si maintien des effectifs)
  • Désertines (2->0) fermeture de l’école et RPIC avec Fougerolles du Plessis
  • Saint Céneré (Montsûrs) Cabrol (2->1) proposition d’affectation d’un TR à mi-temps (si maintien des effectifs)
  • Bouère (3->2) – RPI avec Saint Brice (discussion en cours sur le lieu de fermeture)
  • Beaulieu sur Oudon (3->2) 
  • Hambers – RPI avec Jublains – (3->2)
  • Ruillé Froid Fonds – RPI avec Villiers Charlemagne (3->2)
  • Averton (3->2) proposition d’affectation d’un TR à mi-temps (si maintien des effectifs)
  • Marcel Pagnol maternelle Laval (3->2)
  • Saint Fraimbault (4->3)
  • Neau (4->3)
  • Mayenne Louise Michel (4->3)
  • Dolto élémentaire Laval (5->4)
  • Coudray (6->5)
  • Château-Gontier J. Guehenno élémentaire (8->7)
  • Azé élémentaire (8->7)
  • Changé (13->12)
  • L’Huisserie (13->12)

Le secrétaire général en a profité pour faire un point sur la balance des postes.
La DASEN garde à la fin de ce CSA un solde positif de 1,77 postes. Interrogés par FO, les représentants de l’administration, nous indiquent que des mesures pourraient encore être à l’étude.

Pour rappel, à l’issu de ce CSA, les décisions prises ne sont pas définitives. C’est lors du CDEN de mardi prochain (le 20 février) que les décisions seront entérinées.

FO a rappelé ses revendications concernant la défense de l’école publique et laïque en termes de moyens afin de garantir un service public de qualité et de proximité essentiel dans notre département rural. 

Ce projet de carte scolaire laisse le champ libre à l’école privée qui pourra ainsi récupérer les élèves privés de leur école publique ou dont les parents craignent une dégradation des apprentissages en école à multi-niveaux cumulé à  des effectifs chargés.

CSA du 5.02.24

CSA du 5.02.24

Résultats du CSA SD du 5 février Situation assez inédite ! Tous les syndicats (FO, FSU, UNSA et CGT) ont voté « contre » la carte scolaire ! (Pour rappel, en 2021 avec autant de fermetures de classes, l’UNSA avait voté POUR les décisions du DASEN)

La déclaration FO

Pour contester les décisions de la DASEN (non à une fermeture, pour une ouverture, non à la fusion…) Préparons la mobilisation ! Contactez les représentants FO.

FO obtient l’abandon de plusieurs projets de fermetures sont totalement abandonnés, ou reconsidérés, comme c’est le cas à Marcillé la Ville ou à Montsûrs ! Bravo aux collègues et aux parents qui se sont mobilisés avec le SNUDI-FO 53.

En préambule, la directrice académique a explicitement pointé FO, seule organisation à informer en toute transparence de ses intentions en matière de carte scolaire. Madame la directrice académique a indiqué : “je me réserve le droit de ne pas inviter, l’année prochaine l’organisation syndicale qui ne lui serait pas loyale.”

FO a répondu : “Notre organisation ne vous est pas loyale Madame la directrice académique. Nous agissons en toute liberté et en toute indépendance, dans le respect de nos mandants, celui des personnels. Nous agissons dans la négociation à chaque fois qu’elle est possible, jamais dans la co-gestion”. Quant au rôle des syndicats, les représentants FO ont rappelé qu’ils n’étaient pas les instruments du dialogue social. Quant au chantage exprimé de nous exclure à nouveau d’un prochain groupe de travail, FO a rappelé que son prédécesseur, Monsieur Waleckx avait déjà tenté l’expérience…CQFD

A noter : aucune réaction des autres organisations syndicales.

A la suite des déclarations liminaires des syndicats représentatifs au CSA-SD 53, (lire la déclaration FO) la DASEN s’est exprimée sur la situation de notre département.Les représentants FO ont défendu bec et ongles toutes les situations pour lesquelles ils étaient mandatées.

FERMETURES DE CLASSES DECIDEES (20) : 

  • La Rouaudière – RPI avec Saint Aignan – (1->0) fermeture de l’école
  • La Pellerine* (2->1)
  • Désertines (2->0) fermeture de l’école et RPIC avec Fougerolles du Plessis
  • Saint Céneré (Montsûrs) Cabrol (2->1)
  • Bouère (3->2) – RPI avec Saint Brice (discussion en cours sur le lieu de fermeture)
  • Beaulieu sur Oudon (3->2) 
  • Hambers – RPI avec Jublains – (3->2)
  • Ruillé Froids Fond – RPI avec Villiers Charlemagne (3->2)
  • Averton (3->2)
  • Marcel Pagnol maternelle Laval (3->2)
  • Saint Fraimbault (4->3)
  • Neau (4->3)
  • Mayenne Louise Michel (4->3)
  • Dolto élémentaire Laval (5->4)
  • Coudray (6->5)
  • Château-Gontier J. Guehenno élémentaire (8->7)
  • Azé élémentaire (8->7)
  • Changé (13->12)
  • L’Huisserie (13->12)

*NB : FO a fait remarquer que la Pellerine deviendrait ainsi la seule école “classe unique” du département. La DASEN envisagerait un TRS (Titulaire remplaçant soutien, nouvelle dénomination et ex-T2R et TRZU). La DASEN confirme que c’est un engagement et qu’il sera tenu. FO a insisté sur le fait que bien des familles n’iront pas à Ernée et se tourneront vers l’école privée catholique. Avec cette décision, c’est une école une seule classe, avec 9 niveaux et 22 élèves en prévision ! A court terme, c’est l’école qui ferme. Cette décision signe l’arrêt de mort de l’école. Au moment où la ministre fait des déclarations polémiques sur le privé catholique, le signal envoyé est très clair, et très mauvais. 

OUVERTURES (1)

  • Charles Perrault Laval (La DASEN décide en plus de l’ouverture d’une décharge totale de direction (passage 0,33 à décharge complète)

AUTRES CRÉATIONS DE POSTES (4)

  • Remplaçants : création de 2 postes (mais ½ sera toute l’année sur l’école de la Pellerine)
  • Changé : implantation d’une ULIS
  • Cossé le Vivien élémentaire : implantation d’une ULIS
  • Une UEEA (unité d’enseignement élémentaire autiste) sur Laval Agglo (confirmation en Mars/avril)
  • Un poste de PsyEN “dégelé” à pourvoir au mouvement académique des PsyEN

AUTRES MESURES : 

  • Montsûrs Tardieu projet de fermeture abandonné
  • Marcillé La Ville projet de fermeture abandonné
  • Bierné les Villages projet de fermeture abandonné
  • Fermeture du T2R à Charchigné (-1)
  • Fermeture TRZU à J. Prévert Château-Gontier
  • Fermeture du ½ TRZU Charles Perrault Laval (-0,5)
  • Fermeture TRZU Grez en Bouère (1)
  • Maintien du ½ TRZU à G. Tillion Laval
  • Maintien du TRZU à Paul Eluard Mayenne et PMC Mayenne
  • Maintien ½ poste CLA Hilard et Maintien ½ TRZU Hilard (possibilité de créer une classe)
  • Assé le Bérenger : appui (TR) le matin sur Blandouet
  • Gorron : appui (TR) le matin
  • La Senelle :  appui (TR) le matin
  • Renazé élémentaire : appui (TR) le matin

DEMANDES FORMULÉES PAR FO : 

Demandes d’ouvertures formulées par le SNUDI-FO : 

  • Ecole Hilard (Laval)
  • Ecole Cossé le Vivien élémentaire

Demande de création de postes de remplaçants : au vu des absences non remplacées et pour permettre le remplacement effectif de TOUTES les absences il faudrait la création d’au moins 15 postes de TR

Demande de création de postes RASED : consolidation des RASED avec la création d’au moins 5 postes de maître E

Demande de création de postes Enseignants référents : Demande de création de 5 postes d’ERSH. Notre département compte 11 ERSEH, dont 1 collègue à mi-temps, ce qui est loin d’être suffisant. Les ERSEH gèrent aujourd’hui au moins 250 dossiers par an. Pour le SNUDI-FO 53, il faudrait créer au moins 5 postes d’ERSEH pour commencer à alléger les conditions de travail de nos collègues et pour répondre aux besoins des équipes et des familles. 

Autres demandes FO :  

  • FO a demandé le respect des effectifs ULIS : 12 max pour les écoles, 10 max pour les EPLE
  • Création d’une UPE2A : FO a demandé l’ouverture d’une UPE2A à Laval. En effet, les besoins sont de plus en plus nombreux en matière d’accueil et de scolarisation d’élèves allophones. La délégation a indiqué que l’implantation de cette unité n’était pas incompatible avec le maintien et le développement des personnels allophones itinérants déjà existants.

Le SNUDI FO 53 estime à (au moins) 50 les besoins en postes pour notre département (effectifs décents dans les classes, remplacement des absences non-remplacées, RASED complets pour un bassin de 800 élèves max, postes d’enseignants référents, postes d’enseignants spécialisés…)A noter : la DASEN envisage, pour les 12 décharges de direction annuelles pour les directeurs des écoles de moins de 4 classes, de faire 24 décharges à la demi-journée ! Cela va concerner au moins 4 écoles. Cela va dégrader les conditions de travail des directeurs comme des remplaçants.

FUSION D’ÉCOLES : AVIS FSU

Juste avant le CSA, le Snuipp-FSU a proposé cet avis : “Le CSA-SD 53, réuni le 5 février 2024, en appui du BO n°28 du 10 juillet 2003, demande à ce qu’une fusion ne puisse être actée qu’après consultation de chaque conseil d’école. Si l’un d’entre eux se prononce CONTRE, la fusion ne doit pas être prononcée.”

Comme nous l’avons indiqué en réponse à nos camarades, les représentants FO ont, comme à chaque fois, justifier leur vote : nous ne comprenons pas l’objet de cet avis. En cas de fusion, la consultation du conseil d’école est déjà une obligation réglementaire qui ne peut être remise en question. Si la saisine du conseil d’école est consultative, elle peut parfois contribuer au rapport de force, si nos collègues s’opposent à la fusion par exemple, et pour inverser une position municipale, puisque pour le coup, la délibération du conseil municipal est quant à elle décisive. Si l’avis proposé par le SNUIPP demande le respect de la délibération du conseil d’école, c’est d’une part non réglementaire, et d’autre part nous avons des exemples où des PE se sont retrouvés minoritaires face aux élus et aux parents en conseil d’école. Par ailleurs, au moment ou la loi Rilhac rend le conseil d’école décisionnaire et demande aux directeurs de faire appliquer ces décisions de conseil d’école, ce serait un très mauvais signal envoyé à nos collègues. Pour toutes ces raisons, FO s’abstiendra.

Pour rappel, la note FO concernant les fusions d’écoles (diffusée chaque année)

L’administration a présenté son bilan en matière de formation continue.

Le document présenté par l’administration

Le SNUDI-FO 53 a rappelé ses revendications :
– Une formation maintenue dans le cadre règlementaire en vigueur, c’est à dire sur le temps de travail, sur 36 semaines ;
– Des formations choisies par les collègues, dans un catalogue de formations, qui ne se résument pas à la mise en œuvre de réformes politiques ;
– Le libre choix des 18h d’animations pédagogiques ;
– Le libre choix des stages de formation ;
– Le caractère strictement facultatif de la co-observation, des visites des CPC que ce soit dans le cadre des deux jours de stage imposés ou dans le cadre des constellations PPCR ;
– Le respect de la liberté pédagogique ;
– Le respect de nos obligations réglementaires de service ;
– Le retrait de PPCR ;

Cohérents avec sa position constante, FO renouvelle son exigence d’abandon définitif du dispositif des constellations PPCR.

Le SNUDI-FO 53 a été le seul syndicat, qui depuis l’introduction de ce terme, à intervenir pour son retrait. (lire à ce sujet le CR du CSA de juin 2023). En effet, ce qualificatif sous-entend l’obligation de participer à une formation, ce qui n’est pas réglementaire comme nous le démontrons chaque année.

C’est en ce sens que FO a proposé un avis intersyndical soumis au vote de ce CSA :

Le CSA-SD 53, réuni le 5 février 2024, demande le respect du décret n° 2017-44 du 29 mars 2017 qui définit les obligations de service des PE. En ce sens, le CSA-SD 53 demande l’abandon de tout qualificatif apposé aux formations, sous-entendant l’obligation d’y participer, comme c’est le cas avec le qualificatif « contrainte ». Le CSA-SD rappelle que le caractère obligatoire des formations n’existe pas, et demande le respect de la liberté pédagogique des PE.
POUR : FO (3), FSU (3), CGT (2), UNSA (2)

Nous n’oublions pas qu’il y a quelques années, nos responsables administratifs mayennais avaient tenté d’imposer des animations pédagogiques qualifiées d’ « obligatoires », (qualificatif retiré suite aux interventions du SNUDI-FO 53, et modifié en « à caractère départemental »).

Constatant le peu d’engouement pour les formations ministérielles (école inclusive, valeurs de la république…), nos responsables de la DSDEN 53, à l’instar de ce gouvernement, veulent contraindre les PE à suivre le parcours de formation imposé par le ministre. Pour FO c’est non !

FO rappelle que le décret n° 2017-44 du 29 mars 2017 définissait toujours nos obligations de service précises et qu’à ce titre les PE devaient effectuer «18 h consacrées à des actions de formation continue, pour au moins la moitié d’entre elles, et à de l’animation pédagogique ». Ne figure dans ce texte aucune notion d’animation ou de formation obligatoire ou à caractère départemental ou encore de formation contrainte. 

En Mayenne, cela s’est traduit par l’inscription d’office des collègues à des mercredis entiers ET possibilités de s’inscrire à des animations pédagogiques « facultatives » en plus des 18h ! FO a toujours expliqué et défendu que la notion d’animation « obligatoire » n’existait pas, qu’elle n’a aucune valeur réglementaire, pas plus aujourd’hui que la formation “contrainte”. Chaque année, les responsables administratifs et nos supérieurs hiérarchiques reconnaissent donc la justesse de notre position tout en la « regrettant ». Enfin, le SNUDI-FO 53 est la seule organisation qui depuis des années, permet aux PE déduire 9 heures de leurs 18 heures, en participant à des RIS, nombreuses et organisées sur chaque trimestre. (en savoir plus ?)

Vos représentants FO au CSA-SD pour le 1er degré

Fabien Orain, Hélène Colnot, Stève Gaudin

CSA-SD FO 1D


Carte scolaire 2024

Carte scolaire 2024

CSA du 13.02.24

CSA du 4.02.24

CDEN du 20.02.24

Dans le cadre de la carte scolaire 2024 et de la défense des écoles publiques, le SNUDI-FO 53 relaie toutes les mobilisations pour lesquelles le syndicat est à l’initiative


Rassemblement devant la préfecture mardi 20 février pendant le CDEN.


Rassemblement devant la DSDEN mardi 13 février, pendant le CSA-SD, à l’appel du SNUDI-FO 53, du SNUIPP-FSU, du SE-UNSA et de la CGT. Une centaine de personnes dont des délégations de parents et de collègues des écoles d’Averton, Saint Cénéré, Ruillé Froid-Fonds… soutenus par le SNUDI-FO 53, présentes pour refuser les fermetures de classes, et pour revendiquer les ouvertures nécessaires. Du fait de l’absence de la DASEN en CSA, FO a fait sa déclaration au rassemblement. (lire la déclaration FO)


– RPI Villiers-Charlemagnes / Ruillé-Froid-Fonds : le SNUDI-FO est aux côtés des personnels qui veulent défendre leur outil de travail et qui revendiquent l’abandon du projet de fermeture de classe à Ruillé. Le SNUDI-FO 53 était présent lundi 29 janvier au rassemblement organisé devant l’école de Ruillé et a aidé à l’organisation du comité de défense de l’école. Le syndicat relaie la pétition en ligne (à signer, à partager) et le communiqué du comité de défense de l’école. Le SNUDI-FO 53 est présent à tous les rassemblements (29 janvier, 12 février, 20 février…) avec les collègues et les parents d’élèves.

Samedi 17 février : Opération escargot sur l’axe Château-Gontier-Laval avec les parents d’élèves du RPI. Le SNUDI-FO est aux côtés des parents d’élèves qui se battent. Bravo aux collègues également mobilisés. Une chose est sûre : La fermeture de classe ne passe toujours pas. Lundi 19 et mardi 20 février, nouveaux rassemblements.

La mobilisation a payé, FO obtient l’annulation de la fermeture le 20 février !


– La Pellerine : le SNUDI-FO 53 est aux côtés des collègues qui refusent le projet de fermeture de classe à l’école de la Pellerine.  FO était présent à la réunion publique organisée en soirée lundi 29 janvier. Le syndicat relaie la pétition mise en place par les parents d’élèves et appelle à la signer et à la partager. Rassemblement et blocage de l’école le vendredi 9 février.


– Saint Cénéré (Montsûrs): le SNUDI-FO 53 est aux côtés des collègues de Saint Cénéré qui revendiquent l’abandon du projet de fermeture de classe, et le maintien des 2 classes à l’école. Le syndicat a participé aux réunions avec élus, parents, et est présent au rassemblement de mardi 30 janvier à Saint Cénéré. Le syndicat relaie la pétition des parents d’élèves.

Le SNUDI-FO 53 est également présent en réunion publique aux côtés des collègues, des parents, en présence de la DASEN, de l’IEN adjoint et de l’IEN, vendredi 16 février. Pendant plus de 2 heures, la DASEN n’a pas réussi à convaincre. La fermeture ne passe pas. Le SNUDI-FO relaie le communiqué des parents d’élèves.


– Marcillé la Ville : le SNUDI-FO 53 est présent aux côtés des collègues (réunion publique du 29 janvier). Le syndicat relaie la motion adoptée par les 47 participants. Le syndicat invite tous les collègues à signer et à partager la pétition en ligne.


Rassemblement à Marcillé la Ville le 31 janvier, le SNUDI-FO 53 est aux côtés des personnels, et du comité de défense de l’école publique.

Rassemblement et blocage de l’école le 2 février avec présence du député de circonscription et du Maire en soutien. Le SNUDI-FO 53 est présent aux côtés des collègues.

En CSA le 5 février, nous obtenons l’annulation du projet de fermeture de Marcillé La Ville. Bravo aux collègues et parents mobilisés avec le SNUDI-FO 53 !


– Bouère/Saint Brice : le SNUDI-FO 53 est présent aux côtés des collègues et des parents d’élèves pour les rédactions de courrier et l’organisation d’un rassemblement le 9 février. Le syndicat est présent au rassemblement du 9 février au soir. Le SNUDI-FO relaie également la pétition des parents d’élèves.


– Averton : le SNUDI-FO 53 est présent aux côtés des collègues et des parents: réunion publique 6 février, blocage de l’école et rassemblement le 9 février…

Lundi 12 février, blocage de l’école, des transports scolaires et du village tout entier ! Le SNUDI-FO 53 soutient la résistance organisée des parents d’élèves et est à leurs côtés.

Ouest France 22/02/2024

Courrier de la Mayenne du 22/02/2024

Le globjournal du 22/02/2024

Ouest France 21/02/2024

Le courrier de la Mayenne du 16/02/2024

Courrier de la Mayenne du 15/02/2024

Ouest France du 12/02/2024

France bleu Mayenne 01/02/2024

France bleu Mayenne 06/02/2024

Ouest France 10/02/2024

Ouest France 09/02/2024

Ouest France 09/02/2024

Le courrier de la Mayenne 09/02/2024

France Bleu Mayenne 05/02/2024

Ouest France 06/02/2024

Ouest France (manque de remplaçants) 05/02/2024

Courrier de la Mayenne 29/01/2024

Ouest France 24/01/2024

Le GlobJournal 25/01/2024

Haut Anjou 29/01/2024

Courrier de la Mayenne 1/02/24

Ouest France 01/02/24 (1)

Ouest France 01/02/24 (2)

Oxygene radio 31/01/24

Le Courrier de la Mayenne 02/02/24

Le courrier de la Mayenne 02/02/24

Le courrier de la Mayenne 02/02/24

Prévisions d’effectifs et fiche de suivi du syndicat

En groupe de travail (GT) ce mardi 23 janvier, la directrice académique a présenté un projet de carte scolaire, envisagé pour la rentrée 2024, qui sera vraisemblablement présenté au CSA spécial Départemental 53 (nouvelle instance remplaçant le CTSD) convoqué le lundi 5 février, et dans lequel le SNUDI-FO 53 dispose de 3 représentants.

Présents pour l’administration : La DASEN, l’IEN adjoint à l’IA, le secrétaire général, la cheffe de division PRHAG, le chef de division D3E, l’ensemble des IEN
Pour les organisations syndicales : FO (3), FSU (3), UNSA (1), CGT (2)

En préambule de ce GT les représentants FO ont déclaré : « Nous sommes dans une situation pour le moins cocasse. D’un côté la ministre a déclaré jeudi 17 janvier que toutes les suppressions de postes avaient été annulées, et de l’autre la Rectrice n’a pas pu tenir le CSA académique suite au refus de toutes les organisations syndicales d’y siéger. Vous n’avez donc à ce jour, aucune dotation positive ou négative, vous permettant de présenter un projet de carte scolaire. Comment comptez-vous faire ? Concernant la volonté affichée d’une priorité sur l’inclusion FO rappelle que la totalité des ULIS 2nd degré ont des effectifs qui dépassent les 10 élèves requis, et que pour les ULIS 1er degré, c’est également le cas pour la plupart (12 requis). Le SNUDI-FO 53 vous rappelle que la limitation et même les suppressions de moyens contribuent directement à la dégradation de nos conditions de travail. »

Cela n’a pas empêché la DASEN de présenter un projet, malgré le fait que les 17 suppressions de postes pour le département n’aient officiellement pas été décidées par la Rectrice (Lire à ce propos).  Au sujet des déclarations de la ministre, la DASEN élude totalement la question. 

Pour la rentrée prochaine, 24 fermetures de classes et 2 fermetures d’écoles sont d’ores et déjà prévues par la DASEN en application de l’enveloppe et des directives ministérielles ! La ministre aurait donc menti ?

Les mesures envisagées par l’inspectrice d’académie sont donc la conséquence directe de la feuille de route du président Macron pour l’école publique, à savoir les suppressions de postes et des directives ministérielles totalement hors-sol, à l’instar des déclarations quotidiennes de notre ministre.

Alors qu’au vu des conséquences des non remplacements et des conditions inacceptables de scolarisation des élèves en situation de handicap, non seulement aucune fermeture ne devrait être envisagée, mais ce sont des dizaines de classes et de postes qu’il faudrait ouvrir pour rétablir des conditions d’instruction dans les écoles.

Le syndicat est intervenu sur les très nombreuses situations qui lui avaient été confiées.

LES DEMANDES FORMULÉES PAR FO : 

Demandes d’ouvertures formulées par le SNUDI-FO 53 : 

  • Ecole Hilard (Laval)
  • Ecole Cossé le Vivien élémentaire

Demande de créations de postes de remplaçants : Au vu des absences non remplacées et pour permettre le remplacement effectif de TOUTES les absences il faudrait la création d’au moins 15 postes de TR

Demande de création de postes RASED : consolidation des RASED avec la création d’au moins 5 postes de maître E

Autres demandes FO :  

  • FO a demandé le respect des effectifs ULIS : 12 max pour les écoles, 10 max pour les EPLE
  • Création d’une UPE2A : FO a demandé l’ouverture d’une UPE2A à Laval. En effet, les besoins sont de plus en plus nombreux en matière d’accueil et de scolarisation d’élèves allophones. La délégation a indiqué que l’implantation de cette unité n’était pas incompatible avec le maintien et le développement des personnels allophones itinérants déjà existants. La DASEN n’exclue pas l’idée de création d’un poste UPE2A.

Le SNUDI FO 53 estime à (au moins) 50 les besoins en postes pour notre département (effectifs décents dans les classes, remplacement des absences non-remplacées, RASED complets pour un bassin de 800 élèves max, postes d’enseignants référents, postes d’enseignants spécialisés…)

Face à ce qu’il faut bien appeler une véritable hécatombe, il est très urgent faire appel au syndicat pour défendre la situation de votre école et prendre toutes les initiatives indispensables (demande d’audience, assemblée avec les parents, pétition, grève …)

Nous appelons tous les collègues du département à se mobiliser pour l’annulation de toutes les suppressions de postes décidées honteusement par la ministre : en grève le jeudi 1er février (l’appel intersyndical éducation 53 : FSU, FO, CGT) – déclaration d’intention à envoyer avant lundi 29 janvier minuit par email (vous pouvez mettre plusieurs jours)

Le CSA-SD 53 est, pour le moment, convoqué le lundi 5 février prochain ; Des évolutions sont donc possibles d’ici là, par la mobilisation pour la défense de notre outil de travail, avec les parents, les élus. Sollicitez les représentants FO.

Lors de ce groupe de travail de près de 5 heures, le SNUDI-FO 53 est intervenu sur toutes les situations qui lui ont été confiées, tant pour une demande d’ouverture, que pour empêcher une fermeture, ou pour faire remonter les chiffres transmis par les collègues des écoles, argumenter en fonction du contexte local… Comme nous avons pu le faire en amont de ce GT, en audience notamment, ou lors de réunions avec des élus, des parents et des collègues.

Le SNUDI-FO 53 continue de contester la politique de fermeture de classes, et les logiques de fusions d’écoles encore nombreuses cette année.

Si vous n’avez pas encore envoyé vos chiffres au SNUDI-FO, il est encore temps de le faire, pour la défense de votre école :  Voici le lien pour compléter la fiche de suivi

Vos représentants FO carte scolaire 1er degré au CSA-SD

Fabien Orain, Hélène Colnot, Stève Gaudin

  • Jeudi 18 janvier 2024 / CSA académique moyens 1er degré
  • Mardi 23 janvier 2024 : 14h00: GT Carte scolaire 1D
  • Lundi 5 février 2024 / 09h00 : CSASD 1D (carte scolaire 1D + LDG mobilité et carrière + bilan FC)
  • Mardi 13 février 2024 / 09h00 : CSASD 1D (si repli)
  • Mardi 20 février 2024 / 18h : CDEN – carte scolaire 1D
  • Mercredi 28 février 2024 / 17h30 : CDEN – carte scolaire 1D (si repli)

Après la provocation des 2 500 suppressions de postes imposés à coup de 49-3 pour la rentrée 2024, les 2 000 postes supprimés en 2023, les 7 900 postes supprimés dans le second degré depuis le premier quinquennat Macron et l’annonce du « choc des savoirs », le ministre Attal a dû se livrer à une opération de déminage lors du Comité Social d’Administration du 21 décembre.

Dans le 1er degré, le nombre de suppressions de postes passe de 1 709 à 650. Dans le 2nd degré, au lieu des 484 suppressions de postes prévues, le ministre annonce la création de 594 postes.

Pour le SNUDI-FO, ce recul du ministre est à mettre au compte de la colère qui monte des écoles et des établissements face à l’aggravation constante des conditions de travail des personnels. Cette colère s’est exprimée en particulier dans les centaines de réunions que le SNUDI-FO a organisés dans le pays sur la question de l’inclusion systématique et forcée, et qui ont abouti à l’appel à la grève et à la manifestation nationale jeudi 25 janvier décidé par la Conférence nationale de délégués du 17 novembre. Pour autant, et même si le ministre est contraint de revoir ses ambitions de destruction de l’Ecole publique à la baisse, ces dernières annonces ne répondent pas aux revendications loin s’en faut.

Malgré ce recul du gouvernement, ce sont 92 postes qui seront supprimés dans le 1er degré à la rentrée 2024, et la rectrice envisage de retirer 17 postes à notre département (décision prise au CSA de jeudi 18 janvier)

CSA-SD du 05.09.23

CSA-SD du 05.09.23

CSA-SD du 05.09.23 : carte scolaire, ajustements de rentrée

Ce mardi 5 septembre se tenait un CSA-SD (comité social d’administration) sur les ajustements de carte scolaire. En effet, si la quasi-totalité des décisions est prise durant l’année scolaire précédente, le Directeur Académique se garde quelques moyens et ajustements pour le mois de septembre ; en l’occurrence un peu moins de 2 postes.

La FNEC-FP FO et L’UNSA éducation ont fait une déclaration liminaire.

Lire la déclaration FO

Mobilisés depuis plusieurs jours aux côtés des écoles qui revendiquent l’annulation d’une fermeture ou l’ouverture d’une classe, les représentants FO ont pu intervenir sur tous les dossiers qui lui ont été confiés.

Si nous obtenons satisfaction pour Château-Gontier (Saint Fort), Thévalles, Bierné-les- Villages, le directeur académique refuse de répondre aux revendications légitimes d’ouvertures à Cossé le Vivien élémentaire, Hilard Laval, Michelet Laval ou encore le Petit Prince à Laval. Les représentants FO actent positivement l’absence de fermeture en cette rentrée, mais rappellent que 19 classes ont été fermées en mars dernier !

Pour toutes ces raisons, FO a voté contre le projet du DASEN. 

Votes des organisations syndicales :
CONTRE : FO (3), FSU (3), CGT (2)
Abstention : UNSA (2)

NB: en cas de vote unanime contre, le DASEN aurait été contraint de reconvoquer un CSA (ce qu’a admis le ministre en juin dernier en CSA ministériel). Cela ne sera pas le cas.

Suite à notre déclaration, le DASEN a souhaité réagir, en particulier sur l’abaya.

Les représentants FO ont rappelé qu’il s’agissait d’une mesure de diversion et de division pour détourner l’attention des vrais problèmes de la rentrée. Pour FO, la laïcité, c’est avant tout le respect de la loi de 1905 qui assure la liberté de conscience et la neutralité de l’Etat, lequel ne reconnaît, ne salarie et ne subventionne aucun culte. Cela passe par l’abrogation des lois anti-laïques, l’arrêt des mesures de territorialisation et de privatisation de l’Ecole : « Fonds publics à l’école publique, fonds privés à l’école privée ! »

FO rappelle que pour lutter contre les inégalités il faudrait déjà annuler toutes les fermetures de classe, répondre à toutes les demandes d’ouverture, et augmenter les personnels sans contrepartie !

Les représentants FO ont évoqué la note de service du ministre Attal adressée aux chefs d’établissements intitulée “Respect des valeurs de la République”. En effet, tout en réaffirmant que l’Ecole de la République accueille « tous les élèves sans stigmatisation ni discrimination », la note cible une partie de la population, en ne parlant que des abayas et des qamis, que le ministre a décidé de définir comme vêtements religieux. Autre fait notable : c’est l’ignorance de la Loi de 1905, à laquelle la note de service ne fait jamais référence !

Décisions prises par le DASEN lors de de CSA d’ajustements de rentrée

Les ouvertures :

  • Création d’un poste de TND (moyen supplémentaire reçu du ministère: Professeur Ressources « Troubles du Neuro-Développement »)
  • Ouverture d’une classe à l’école de Thévalles, Laval (en parallèle: fermeture d’un poste de TR)
  • Ouverture d’une classe à Louis Pergaud, Laval (en parallèle: déplacement du TRZU à Charles Perrault, Laval)
  • Ouverture d’une classe à Château Gontier (Saint Fort)
  • Ouverture d’une classe à Bierné-Les-Villages

A noter : l’ouverture de l’ULIS à Hilard est officiellement actée (Vu lors du dernier CDEN carte scolaire)

Les fermetures :

  • Titulaire Remplaçant Villaines La Juhel (gelé car non pourvu)
  • PsyEN EDA (gelé car non pourvu)
  • Titulaire Remplaçant Thévalles, Laval (en lien avec l’ouverture)

Les transferts / Redéploiements :

  • Grez en Bouëre : le T2R à 100% reste sur l’école, mais le DASEN s’autorise à le missionner à 50% ailleurs s’il l’estime nécessaire.
  • Transformation d’un TRZU (0,4 ETP car collègue à 80%) en Titulaire Remplaçant) (En lien avec l’ouverture à Château Gontier) et qui devient au final un poste TR (0,8) 
  • Déplacement du TRZU de L. Pergaud à Ch. Perrault (50%). (En lien avec l’ouverture à Louis Pergaud). La partie “mobile” sera transformée en ½ poste de Titulaire Remplaçant sur Badinter.
  • Badinter: arrivée d’un ½ poste de Titulaire Remplaçant. (voir ci-dessus)

Autre mesure : fusion Chammes-Sainte Suzanne actée

Les questions diverses soumises par FO en amont du CSA :

1- Balance des postes pour cette rentrée 2023 et à l’issue du CSA.

A l’issue du CSA, le DASEN nous indique que la balance est à l’équilibre.


2- Mise en œuvre du pacte dans le département : nombre de personnels concernés dans le 1er degré et dans le 2nd degré ?

Malgré les relances et les insistances du DASEN, le pacte est toujours rejeté. Pour le 1er degré, en Mayenne, 179 collègues sont volontaires, soit moins de 15% !

Pour le 2nd degré, le directeur académique botte en touche ! “ça suit son cours”… ce qui en dit long sur l’engouement des collègues pour ce pacte. 

Le « pacte » c’est non seulement un outil pour bloquer les salaires des agents mais c’est aussi un nouveau moyen pour casser l’École et son cadre national, pour s’en prendre aux postes (notamment avec le remplacement de courte durée) et pour mettre en oeuvre les contre-réformes du gouvernement (voie professionnelle, SNU, acte 2 de l’École inclusive…).

C’est la mise en place du contrat individuel de louage de service au sein d’établissements autonomes fonctionnant sur le modèle du privé.


Lire notre journal d’avril 2023

Pour rappel, avis FO soumis au vote du CDEN du 6 mars 2023 : Le CDEN de la Mayenne réuni le 6 mars 2023 se prononce pour l’abandon du pacte et pour l’augmentation indiciaire immédiate des personnels de l’Education Nationale, sans contrepartie, et avec la prise en compte des inflations successives.

Votes : POUR : FO (3), FSU (3), CGT (2), UNSA (1)

3- Mise en oeuvre et application de la loi Rilhac dans le département suite à la publication de deux décrets cet été (décret n°2023-777 et décret 2023-782)

Les décrets sont publiés, la loi entre en application. Désormais, les directeurs et directrices sont placés en position de supérieur hiérarchique, avec autorité fonctionnelle et délégation de compétence. Ces décrets enfoncent le clou du nouveau management public, vont venir détériorer les collectifs de travail, les relations interpersonnelles, les relations professionnelles, et marquent un nouveau pas vers la fusion des corps d’inspection. Notons qu’un de ces décrets permet aux directeurs de suspendre l’accès de l’école à un élève jusqu’à 5 jours. Ce décret, qui ne mentionne à aucun moment l’IEN, établit donc dans le cadre de la loi Rilhac une nouvelle délégation de compétences des autorités académiques vers le directeur, désormais en première ligne, à l’instar d’un chef d’établissement, pour supporter les tensions et les pressions qui ne manqueront pas de survenir de toutes parts en cas de situation problématique avec un élève.


4- État des lieux des PE contractuels recrutés en Mayenne à cette rentrée ? Quelle enveloppe budgétaire allouée (ETP) ? Combien sont les PES alternants ?

Pour le DASEN, “il n’y a pas de besoin, tous les postes sont pourvus”. Il y a toujours un seul contractuel, missionné pour l’accueil des élèves allophones. Il y a au total en cette rentrée, 14 contractuels alternants (PES). Il y a eu une démission.


5- AESH :  

– point sur l’organisation du service gestion : le service est toujours en réorganisation. Pour rappel, à la demande de FO, nous apprenions en juin dernier que de septembre à décembre 2023, 1800 AESH (au niveau académique) vont glisser vers le titre 2, jusqu’à bascule complète pour qu’il n’y ai plus qu’un seul employeur le Rectorat, dont une antenne du SAE avec 3 collègues administratifs vont intégrer la DSDEN 53. Les AESH peuvent solliciter leurs représentants FO pour le changement de contrat.

– heures connexes et sorties scolaires : saisi par des collègues AESH, FO avait interpellé l’administration au sujet des sorties scolaires et des heures de travail. En effet,  le guide académique est erroné à ce sujet, ce qui pose problème quant à la rémunération des AESH. En effet, si elles dépassent leurs horaires habituels en cas de sorties scolaires, elles doivent soit être payées en heures supplémentaires, soit pouvoir récupérer ces heures. C’est ce que nous avons rappelé, sans être contredit. Le guide de gestion académique sera modifié en conséquence.


6- PES : état des lieux, nombre de PES recrutés sur liste complémentaire en Mayenne

Grâce à leur mobilisation avec FO, toutes les listes complémentaires de l’académie ont été recrutées. (Lire à ce sujet) En Mayenne, 6 PES ont été recrutés sur liste complémentaire. Cela nous amène au recrutement de 26 PES au total dont 6 sur liste complémentaire. 20 exercent à temps plein en classe, 6 sont à mi-temps INSPE.


7- Affectation des IEN dans les circonscriptions

Une nouvelle IEN est affectée sur la circonscription de Laval 4 (MNE) : Madame Rousselin-Jounot. Pas de changement dans les autres circonscriptions.


8- Organisation du service remplacement de la PRHAG

Un nouveau collègue, titulaire, est affecté sur le service. Il s’agit de Monsieur Pineau.

La délégation a interpellé nos responsables à propos de l’expérimentation d’Andjaro dans le Maine et Loire. En effet, il y a quelques années, FO alertait sur la mise en œuvre de cet “outil” élaboré par une start-up pour la gestion du remplacement !


Lire notre note sur Andjaro

FO mettra tout en œuvre pour mettre en échec Andjaro. Les représentants ont rappelé au DASEN que les personnels souhaitent une gestion humaine du remplacement, avec un service fonctionnant avec des fonctionnaires titulaires. 

Affaire à suivre…


9-  Nombre total d’INEAT et d’EXEAT accordés

Au total il y a 2 EXEAT et 3 INEAT.


Vos représentants FO au CSA pour le 1er degré : Fabien Orain, Hélène Colnot, Stève Gaudin

CDEN du 6.03.23 : compte rendu FO

CDEN du 6.03.23 : compte rendu FO

Compte rendu FO du CDEN du 6 mars 2023

Un premier CDEN avait été boycotté par tous les syndicats représentatifs (FO, FSU, UNSA, CGT) en février dernier. Lire le communiqué intersyndical du 9 février

Lire la déclaration FO pour ce CDEN du 6 mars

FO a proposé une déclaration commune aux autres organisations : Lire la déclaration commune FO-FSU-UNSA-CGT

A la suite des déclarations liminaires des syndicats représentatifs au CSA-SD 53, la préfète a rappelé que le CDEN n’était pas le lieu pour traiter le sujet de la réforme des retraites … qui fait pourtant l’unanimité des personnels dont une majorité seront en grève dès demain !

Le DASEN s’est exprimé pour justifier les mesures prises, tant à l’échelle départementale qu’à l’échelle académique ou nationale. Il s’est félicité de la mise en œuvre de la convention ruralité.

Morceau choisi : “Je n’ai pas de logique comptable mais je suis garant de l’argent public”.

Le secrétaire général a souhaité apporter une appréciation de la nouvelle réglementation relative au CSA que FO a souhaité contredire. En effet, si des divergences d’appréciation persistent eu égard aux égarements du ministère, responsable de la situation dans laquelle tous les départements ont été placés. (Extrait de notre déclaration : “Pour ce CDEN vous présentez un projet rejeté à l’unanimité par les organisations syndicales, et passé en force, à l’instar des 49.3 utilisés par le gouvernement, sans convocation d’un CSA de repli, pourtant prévu par le règlement intérieur que vous avez voulu faire adopter, et par le règlement intérieur type des CSA. Est-ce à considérer que les retraits d’emplois ne relèvent désormais plus du fonctionnement ou de l’organisation des services, tels que prévus à l’article 48 du décret de 2020 ?”

Peu de changement depuis le CSA de janvier, pour lequel tous les syndicats avaient voté « contre » le projet de carte scolaire.

Les T2R une variable d’ajustement ? Désormais le DASEN va jusqu’à indiquer que les postes de T2R servent (aussi) à accompagner une fermeture.

Pour rappel, le compte-rendu CSA-SD du 31 janvier

Pour autant, la mobilisation des personnels, avec le SNUDI-FO 53, les parents et les élus ont toutefois permis d’obtenir quelques changements :

  • Annulation de la fermeture de classe à Averton (décision déjà actée entre le GT et le CSA)
  • Annulation de la fermeture de classe à Beaulieu sur Oudon
  • T2R à 50% sur Pommerieux
  • T2R à 50% sur Renazé élémentaire
  • T2R à 50% à RPI Assé le Bérenger/ Saint Georges sur Erve
  • Les 2 postes de TR créés seront implantés à Thévalles (Laval) et Oisseau
  • Le ½ T2R de Hambers va à Assé le Bérenger

Le tableau actualisé des décisions prises par le DASEN à télécharger (ouvertures/fermetures)

Les représentants FO ont pu intervenir notamment sur : 

  • Les dotations qui ne répondent pas aux besoins relatifs à l’augmentation des décharges de direction (toujours insuffisantes en particulier pour les écoles de moins de 4 classes)
  • ULIS : la délégation FO a de nouveau rappelé au DASEN la réglementation qui oblige la comptabilisation dans les effectifs de l’école des élèves des ULIS.
  • FO a demandé et obtenu la prise en compte du temps de trajet entre deux écoles la même journée pour les T2R, comme un temps de travail.
  • La scolarisation des moins de 3 ans : le DASEN se félicite que les moins de 3 ans soient scolarisés partout. Les représentants FO ont pu faire remonter le fait que bien des écoles ne scolarisent pas les moins de 3 ans, car les effectifs chargés ne le permettaient pas. 
  • FO a de nouveau alerté sur la situation des écoles de Cossé le Vivien et de Quelaines, pour lesquelles la fermeture aura des conséquences directes et importantes sur les conditions de travail des collègues, imposant parfois des répartitions difficilement tenables avec des effectifs importants et de nombreux élèves à besoins éducatifs particuliers.

Dans un contexte éruptif d’inflation, de perte abyssale de pouvoir d’achat, de conditions dégradées, de réforme des retraites, le DASEN applique la feuille de route du gouvernement :
20 fermetures de classes, 5 fusions d’écoles, certainement 2 fermetures d’écoles et pas suffisamment de postes de remplaçants. Vous ne créez aucun poste RASED alors que les besoins sont criants, aucun poste d’enseignants spécialisés, alors que l’inclusion à tout prix a parfois des conséquences lourdes pour les personnels comme pour les élèves, aucun poste d’enseignant référent, alors que les situations à suivre se multiplient et que nos collègues ERSEH sont submergés.

En cohérence, les représentants FO ont voté CONTRE les décisions prises par le DASEN.

Votes carte scolaire
CONTRE : FO (3), FSU (3), CGT (2), UNSA (1)
ABSTENTION : FCPE

La FNEC-FP FO a soumis au vote du CDEN, 2 avis : 

Le CDEN de la Mayenne, réuni le 6 mars 2023 se prononce pour le retrait de la « réforme » du collège et pour le maintien de technologie en classe de 6ème.
Votes :  POUR : FO (3), FSU (3), CGT (2), UNSA (1)

Le CDEN de la Mayenne réuni le 6 mars 2023 se prononce pour l’abandon du pacte Ndiaye et pour l’augmentation indiciaire immédiate des personnels de l’Education Nationale, sans contrepartie, et avec la prise en compte des inflations successives.
Votes : POUR : POUR : FO (3), FSU (3), CGT (2), UNSA (1)

Dernière minute : nous apprenons aujourd’hui que la CGT et une intersyndicale (CFDT, UNSA, FSU, SUD…) quittaient les pseudo-concertations du Pacte Ndiaye et rejoignaient ainsi FO. Nous nous en félicitons.

Le SNUDI-FO 53, dans le cadre de la carte scolaire 2023 et de la défense des écoles publiques a relayé, organisé, soutenu et défendu toutes les situations qui lui ont été confiées. 

Les représentants FNEC-FO FO 53 pour le 1er degré au CDEN
Fabien Orain, Hélène Colnot, Stève Gaudin

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