Formation pendant les congés : victoire du SNUDI-FO 53 !

Formation pendant les congés : victoire du SNUDI-FO 53 !

Formation pendant les congés, c’est NON !

Suite à notre courrier et à notre entrevue avec le secrétaire général lundi, l’IA confirme que les formations prévues sur le temps des vacances ne peuvent se faire que sur la base du volontariat !

C’est une victoire pour les collègues qui étaient convoqués avec ordre de mission !

Pour faire valoir ses droits, pour être représenté, informé et défendu lorsqu’il y a besoin : syndiquez vous !


Le directeur académique a des difficultés à mettre en place plusieurs formations, visiblement à cause du manque de remplaçants ! 

Saisit par plusieurs collègues, le SNUDI-FO 53 a interpellé le directeur académique : Lire notre courrier

Résultat, c’est pendant les vacances que les enseignants devraient se former, alors qu’auparavant les enseignants avaient le choix de formations diverses, de qualité. Ils pouvaient être 3 semaines en formation sur le temps de travail tout en étant remplacés !

Mais d’où vient cette nouvelle attaque statutaire ? Comment est-ce possible ?

Ce n’est pas, contrairement à ce qu’on peut lire ou entendre, le ministre Attal qui sort cela de son chapeau. C’est le décret 2019-935 du 6 septembre 2019 (ainsi qu’un arrêté) qui mettent en place une allocation pour rémunérer les enseignants effectuant une formation pendant « les vacances des classes » « à l’initiative de l’autorité compétente ou après [leur] accord ». Il est donc indiqué explicitement que les personnels pourront être convoqués en formation pendant les vacances, même sans leur accord, pour une durée de 5 jours par an.

A terme, ce décret pourrait même remettre en cause les congés de formation rémunérés et leur indemnisation à 85% puisque la rémunération forfaitaire de la formation à 60€ bruts la demi-journée, est donc à moindre coût pour notre administration.

Les organisations syndicales représentatives avaient voté unanimement contre ce projet de décret en CTA ministériel. Les congés et notre statut de fonctionnaire d’Etat sont battus en brèche !

Des formations « volontaires » ? vraiment ?

Mais est-ce que ce sera vraiment du volontariat ? Poser la question c’est y répondre !

Par exemple, si un collègue inscrit au CAFIPEMF ne participe pas à ces formations volontaires ? Si le jury a un « doute », un regard sera porté sur sa participation ou non à cette formation.

Par ailleurs, on voit déjà se profiler à l’occasion de RDV de carrière PPCR* des préconisations d’IEN pour participer à ces formations « volontaires ».

Pour FO, c’est inacceptable ! Il s’agit là d’un moyen de pression pour obliger les collègues à participer à ces formations sur leurs congés.

*PPCR : voté, défendu et promu par l’UNSA, la FSU et la CFDT

Un « pacte » pour la formation ?

Comment ne pas faire le lien avec le Pacte Ndiaye ? Comment ne pas faire le lien avec la logique du contrat de louage individuel détériorant notre statut, nos conditions de travail… ?

Voici donc les journées de formation rémunérées (120 euros buts la journée) … mais pendant les congés !

FO n’accepte pas la destruction méthodique de notre statut d’enseignant fonctionnaire d’Etat !

Le SNUDI-FO 53 exige que la formation continue soit maintenue dans le cadre réglementaire actuellement en vigueur, c’est‐à‐dire sur le temps de travail. Elle exige l’abrogation du décret du 6 septembre 2019 et le rétablissement d’une véritable formation continue choisie, organisée sur le temps de travail !

Elle exige la satisfaction des revendications urgentes sur les salaires, les postes et les conditions de travail pour que les moyens de remplacement puissent être retrouvés et systématiquement assurés.

C’est en ce sens, que le SNUDI-FO 53, saisit par plusieurs collègues a interpellé le DASEN. (Lire notre courrier)

Formation continue 2023-2024

Formation continue 2023-2024

Formation continue 2023-2024

La plateforme GAIA sera ouverte du 25 août au 20 septembre (et jusqu’au 30 septembre pour les directeurs) pour les inscriptions au PDF. 

Pour y accéder : espace interne -> Gestion des personnels -> Iprof -> Les services -> GAIA

POUR RAPPEL, VOTES SUR LE PLAN DE FORMATION 53 CETTE ANNÉE :
✖️ABSTENTION : UNSA (2)
CONTRE : FO (3) FSU (3) et CGT (2)

Que disent les textes réglementaires ?

Le décret n° 2017-44 du 29 mars 2017 définit les obligations de service des PE. Il précise et que les PE doivent effectuer «18 h consacrées à des actions de formation continue, pour au moins la moitié d’entre elles, et à de l’animation pédagogique ». Ne figure dans ce texte aucune notion d’animation ou de formation obligatoire ou à caractère départemental ou encore de formation contrainte. 

Les PE sont donc libres de choisir comment ils effectuent ces 18 h ! Inscrivez vous aux formations de votre choix !


Le SNUDI-FO rappelle les obligations de service des PE

Actuellement, chaque enseignant du 1er degré doit :

  • 24 heures hebdomadaires d’enseignement devant ses élèves sur 36 semaines
  • 3 heures hebdomadaires en moyenne annuelle = 108 heures annualisées

Un enseignant à temps partiel n’effectue ses ORS qu’au prorata de son temps de travail rémunéré (ex: si vous travaillez à 75%, vous ferez 75% des 24h d’enseignement hebdomadaire et 75% de vos 108h annualisées)

Les 108 heures sont réparties ainsi :

  • 36h d’activités pédagogiques complémentaires (APC)
  • 48h consacrées aux travaux en équipe
  • 18h d’animation et de formation pédagogiques
  • 6h de conseil d’école

Toute activité en dehors des obligations de service relève du strict volontariat individuel.


Que faire si je suis inscrit d’office ?

Dans cette situation (inscription d’office constellation ou formation dite « contrainte », inscrivez vous sur la formation que vous souhaitez et disponible sur le PDF. Informez simplement votre IEN en prenant appui sur les modèles de courriel proposés par le syndicat.

Si vous êtes inscrit d’office à une formation constellation PPCR (plan Math, plan français) envoyez un courriel à votre IEN sur la base de ce modèle.
Si vous êtes inscrit d’office à une formation dite « contrainte », envoyez un courriel à votre IEN sur la base de ce modèle.

Le SNUDI-FO rappelle aussi que, si les enseignants sont tenus de participer à 18h d’animations pédagogiques, il est de la responsabilité de l’Institution d’organiser un plan de formation avec des animations pédagogiques que les PE peuvent librement choisir en fonction du contenu

Le syndicat rappelle également qu’aucun texte réglementaire ne permet d’imposer à un enseignant la visite d’un de ses collègues, qui n’a aucun statut particulier pour cela. De même, le fait de convoquer un enseignant et le sortir de sa classe pour participer à l’observation de la classe d’un autre collègue ne peut être considéré comme un stage de formation continue et être imposé.

Enfin le syndicat rappelle que chaque PE peut déduire 9 h de ces 18 h en participant aux réunions d’information syndicale (RIS) organisées toute l’année dans le département par le SNUDI-FO 53. (A déduire des animations de votre choix, constellées, imposées ou non, y compris si cela tombe le même jour : c’est un droit qui ne peut être remis en cause)

ATTENTION : La participation aux formations constellations relève du volet accompagnement de PPCR* que nous avons toujours dénoncé, et que nous subissons désormais de plein fouet. Le DASEN a déjà répondu en audience avec le SNUDI-FO, que dans le cadre de PPCR, le refus de participer à ces formations pourrait avoir un impact sur l’évolution de carrière. Pour le SNUDI-FO 53, il s’agit ni plus ni moins d’une forme d’autoritarisme, rendue possible avec PPCR.  
PPCR, c’est bien la carotte et le bâton !
Le décret PPCR* du 5 mai 2017 prévoit que tout personnel « bénéficie d’un accompagnement continu dans son parcours professionnel. Individuel ou collectif, cet accompagnement répond à une demande des personnels ou à une initiative de l’administration. » Cet accompagnement vise à transformer les fonctionnaires en « stagiaires à vie » pour mieux les infantiliser et les mettre au pas.
Le protocole PPCR, qui concerne toute la Fonction publique, a été signé par la CFDT, l’UNSA et la FSU. Au comité technique ministériel du 07/12/2016, la FNEC FP-FO a voté contre ce décret tandis que la FSU, l’UNSA et la CFDT ont voté pour.


Le plan de formation 2023-2024


Avis des syndicats en Mayenne :
“Le CTSD de la Mayenne demande l’abandon du dispositif des constellations mis en place dans la logique de l’accompagnement PPCR et le retour du libre choix des personnels pour leur formation.”
POUR : FO et CGT
CONTRE: UNSA
✖️ABSTENTION: SnuiPP-FSU

Le SNUDI-FO 53 revendique :
-Une formation maintenue dans le cadre règlementaire en vigueur, c’est à dire sur le temps de travail, sur 36 semaines.
-Des formations choisies par les collègues, dans un catalogue de formations, qui ne se résument pas à la mise en œuvre de réformes politiques.
-Le libre choix des 18h d’animations pédagogiques ;

Le libre choix des stages de formation ;
-Le caractère strictement facultatif de la co-observation, des visites des CPC que ce soit dans le cadre des deux jours de stage imposés ou dans le cadre de la préparation de la constellation ;
-Le respect de la liberté pédagogique ;
-Le respect de nos obligations réglementaires de service ;
-Le retrait de PPCR et l’abandon des constellations qui en découlent


Extrait du compte-rendu du CSA Formation continue de juin 2023

La notion d’animation pédagogique obligatoire n’existe pas, pas plus que la formation “contrainte” ! Pourtant, le DASEN veut passer en force, à l’instar de ce gouvernement ! Le DASEN passe aux forceps pour imposer ses formations contraintes : constellations PPCR, volets évaluations d’école, Ecole inclusive, valeurs de la République… Désormais avec le volet accompagnement de PPCR (que FO n’a pas signé), les collègues subissent un plan de formation directement issu de la feuille de route du gouvernement Macron. Le SNUDI-FO 53 est et sera à vos côtés pour faire respecter votre statut, et vous rappelle que chaque PE peut déduire 9 heures de ses heures de formation (peu importe, contrainte ou non) en participant aux nombreuses Réunions d’Information Syndicale (RIS) organisées chaque année par le syndicat majoritaire du département.

Nouveauté 2023-2024 : la formation “contrainte” !

Après avoir tenté d’imposer des animations pédagogiques qualifiées d’”obligatoires”, (qualificatif retiré suite aux interventions du SNUDI-FO 53, et modifié en “à caractère départemental”), constatant le peu d’engouement pour les formations ministérielles (école inclusive, valeurs de la république…), nos responsables, à l’instar de ce gouvernement, veulent désormais contraindre les PE à suivre le parcours de formation imposée par le ministre. Pour FO c’est non !

Seule la délégation FO a demandé le retrait de ce qualificatif, qui sous-entend l’obligation de participer à une formation.

La délégation a rappelé que le décret n° 2017-44 du 29 mars 2017 définissait toujours nos obligations de service précise et qu’à ce titre les PE devaient effectuer «18 h consacrées à des actions de formation continue, pour au moins la moitié d’entre elles, et à de l’animation pédagogique ». Ne figure dans ce texte aucune notion d’animation ou de formation obligatoire ou à caractère départemental ou encore de formation contrainte. 

En Mayenne, cela s’était déjà traduit par l’inscription d’office des collègues à des mercredis entiers ET possibilités de s’inscrire à des animations pédagogiques “facultatives” en plus des 18h ! FO a toujours expliqué et défendu que la notion d’animation “obligatoire” n’existait pas, qu’elle n’avait aucune valeur réglementaire, pas plus aujourd’hui que la formation “contrainte”. Chaque année, les responsables administratifs et nos supérieurs hiérarchiques reconnaissent donc la justesse de notre position tout en la « regrettant ». Mais cette année, nos responsables administratifs veulent passer en force, à l’instar de ce gouvernement.

Florilège : 
IEN adjoint à l’IA : “Nous ne sommes pas malheureux d’appliquer les politiques ministérielles actuelles” – “Nous sommes tous au service d’une politique éducative, je m’en félicite”… “Un fonctionnaire ne choisit pas, il doit s’inscrire dans des orientations politiques…”

La délégation FO est intervenue seule pour condamner plusieurs de ces propos, et a rappelé que nos obligations de service étaient encore régies par des textes réglementaires et non par des consignes de ministre ou encore des lubies gouvernementales. La délégation FO a rappelé que le fonctionnaire d’Etat n’était pas au service d’un gouvernement mais au service de l’Etat, garanti dans ses droits et non considéré comme un rouage au service de la mise en oeuvre d’une feuille de route politique, qui plus est lorsqu’elle venait démanteler l’ensemble des services publics dont l’école.

Le secrétaire général a proposé de changer le qualificatif “contraint” par “obligatoire” ou encore “prescrit”. FO a rappelé que cela ne changeait rien et refuse d’entrer dans une co-gestion.de façade.

Le SNUDI-FO 53 alerte à nouveau l’ensemble des PE au sujet de la mise en œuvre de PPCR (protocole signé par la CFDT, l’UNSA et la FSU) qui passe en vitesse de croisière pour ce qui concerne l’accompagnement. Cela se traduit par encore plus de formations qu’ils tentent d’imposer (Valeurs de la République, Accompagnement de l’école inclusive…) qui s’ajoutent aux constellations PPCR (plans Français-Maths) et encore plus d’évaluations d’écoles.

Nous aussi on passera en force !

Dans ces conditions, le SNUDI-FO 53 interpelle dès à présent le DASEN et fait remonter au ministère les égarements de notre administration mayennaise.

A propos des formations ASH, la délégation FO est intervenue sur plusieurs points.

En effet, il n’ y a presque aucune formation de proposée pour les enseignants spécialisés:
– Seulement quelques départs en CAPPEI (et pas suffisamment);
– Des formations sur temps de classe essentiellement pour des publics désignés ou ciblés (école, …)
– Les formations “accompagnement de l’école inclusive” qui sont presque toutes à destination du milieu ordinaire, et destinées à la mise en œuvre d’une école inclusive à marche forcée, carnet de commande ministériel.
– Aucune autre formation

Autre intervention FO au sujet des stages MIN : attention, derniers délais pour s’inscrire auprès de la circonscription la semaine prochaine. 

Respect de notre statut, respect de nos obligations de service, halte au management PPCR !

Pour le SNUDI-FO 53, les enseignants sont les mieux à même de savoir de quelles formations ils ont besoin. Le SNUDI-FO 53 rappelle que chaque PE peut participer à 9 heures de réunions d’information syndicale (RIS) par année scolaire, et les déduire des formations qu’elles soient “contraintes” ou non !

Compte-rendu du CSA-SD du 20.06.23 : formation continue, listes complémentaires, inclusion scolaire

Compte-rendu du CSA-SD du 20.06.23 : formation continue, listes complémentaires, inclusion scolaire

Compte-rendu du CSA-SD du 20.06.23

Pour l’administration : M. Vauléon (secrétaire général), M. Drault (IEN adjoint au DASEN), Mme Tonnoir (IEN Laval 6), Mme Cailleaux (IEN Laval 2), M. Chailloux (IEN Laval 4), M. Letourneux (IEN ASH), Sandrine Hubert (CPC), Mme Bellanger (Cheffe de division PRHAG)
La délégation FO : Hélène Colnot, Stève Gaudin, Estelle Le Falher

A lire, la déclaration FO

Plan de formation 

Le plan de formation 2023-2024

La notion d’animation pédagogique obligatoire n’existe pas, pas plus que la formation “contrainte” ! Pourtant, le DASEN veut passer en force, à l’instar de ce gouvernement ! Le DASEN passe aux forceps pour imposer ses formations contraintes : constellations PPCR, volets évaluations d’école, Ecole inclusive, valeurs de la République… Désormais avec le volet accompagnement de PPCR (que FO n’a pas signé), les collègues subissent un plan de formation directement issu de la feuille de route du gouvernement Macron. Le SNUDI-FO 53 est et sera à vos côtés pour faire respecter votre statut, et vous rappelle que chaque PE peut déduire 9 heures de ses heures de formation (peu importe, contrainte ou non) en participant aux nombreuses Réunions d’Information Syndicale (RIS) organisées chaque année par le syndicat majoritaire du département.

Nouveauté 2023-2024 : la formation “contrainte” !

Après avoir tenté d’imposer des animations pédagogiques qualifiées d’”obligatoires”, (qualificatif retiré suite aux interventions du SNUDI-FO 53, et modifié en “à caractère départemental”), constatant le peu d’engouement pour les formations ministérielles (école inclusive, valeurs de la république…), nos responsables, à l’instar de ce gouvernement, veulent désormais contraindre les PE à suivre le parcours de formation imposée par le ministre. Pour FO c’est non !

Seule la délégation FO a demandé le retrait de ce qualificatif, qui sous-entend l’obligation de participer à une formation.

La délégation a rappelé que le décret n° 2017-44 du 29 mars 2017 définissait toujours nos obligations de service précise et qu’à ce titre les PE devaient effectuer «18 h consacrées à des actions de formation continue, pour au moins la moitié d’entre elles, et à de l’animation pédagogique ». Ne figure dans ce texte aucune notion d’animation ou de formation obligatoire ou à caractère départemental ou encore de formation contrainte. 

En Mayenne, cela s’était déjà traduit par l’inscription d’office des collègues à des mercredis entiers ET possibilités de s’inscrire à des animations pédagogiques “facultatives” en plus des 18h ! FO a toujours expliqué et défendu que la notion d’animation “obligatoire” n’existait pas, qu’elle n’avait aucune valeur réglementaire, pas plus aujourd’hui que la formation “contrainte”. Chaque année, les responsables administratifs et nos supérieurs hiérarchiques reconnaissent donc la justesse de notre position tout en la « regrettant ». Mais cette année, nos responsables administratifs veulent passer en force, à l’instar de ce gouvernement.

Florilège : 
IEN adjoint à l’IA : “Nous ne sommes pas malheureux d’appliquer les politiques ministérielles actuelles” – “Nous sommes tous au service d’une politique éducative, je m’en félicite”… “Un fonctionnaire ne choisit pas, il doit s’inscrire dans des orientations politiques…”

La délégation FO est intervenue seule pour condamner plusieurs de ces propos, et a rappelé que nos obligations de service étaient encore régies par des textes réglementaires et non par des consignes de ministre ou encore des lubies gouvernementales. La délégation FO a rappelé que le fonctionnaire d’Etat n’était pas au service d’un gouvernement mais au service de l’Etat, garanti dans ses droits et non considéré comme un rouage au service de la mise en oeuvre d’une feuille de route politique, qui plus est lorsqu’elle venait démanteler l’ensemble des services publics dont l’école.

Le secrétaire général a proposé de changer le qualificatif “contraint” par “obligatoire” ou encore “prescrit”. FO a rappelé que cela ne changeait rien et refuse d’entrer dans une co-gestion.de façade.

Le SNUDI-FO 53 alerte à nouveau l’ensemble des PE au sujet de la mise en œuvre de PPCR (protocole signé par la CFDT, l’UNSA et la FSU) qui passe en vitesse de croisière pour ce qui concerne l’accompagnement. Cela se traduit par encore plus de formations qu’ils tentent d’imposer (Valeurs de la République, Accompagnement de l’école inclusive…) qui s’ajoutent aux constellations PPCR (plans Français-Maths) et encore plus d’évaluations d’écoles.

Nous aussi on passera en force !

Dans ces conditions, le SNUDI-FO 53 interpelle dès à présent le DASEN et fait remonter au ministère les égarements de notre administration mayennaise.

A propos des formations ASH, la délégation FO est intervenue sur plusieurs points.

En effet, il n’ y a presque aucune formation de proposée pour les enseignants spécialisés:
– Seulement quelques départs en CAPPEI (et pas suffisamment);
– Des formations sur temps de classe essentiellement pour des publics désignés ou ciblés (école, …)
– Les formations “accompagnement de l’école inclusive” qui sont presque toutes à destination du milieu ordinaire, et destinées à la mise en œuvre d’une école inclusive à marche forcée, carnet de commande ministériel.
– Aucune autre formation

Autre intervention FO au sujet des stages MIN : attention, derniers délais pour s’inscrire auprès de la circonscription la semaine prochaine. 

Informations diverses données en séance par l’administration

La plateforme GAIA sera ouverte du 25 août au 20 septembre (et jusqu’au 30 septembre pour les directeurs) pour les inscriptions au PDF. 

VOTES SUR LE PLAN DE FORMATION :
ABSTENTION : UNSA (2)
CONTRE : FO (3) FSU (3) et CGT (2)

Respect de notre statut, respect de nos obligations de service, halte au management PPCR !

Pour le SNUDI-FO 53, les enseignants sont les mieux à même de savoir de quelles formations ils ont besoin. Le SNUDI-FO 53 rappelle que chaque PE peut participer à 9 heures de réunions d’information syndicale (RIS) par année scolaire, et les déduire des formations qu’elles soient “contraintes” ou non !

Questions diverses (plusieurs questions FO et une question UNSA)

Questions diverses FO 

– Combien de MAT (Maître d’accueil temporaire) sont prévus pour l’accompagnement et où ?

Le nombre n’est pas encore fixé. Il y a eu 181 PE contactés pour être MAT. A priori, il y aura plus de 100 MAT. Le SNUDI-FO se bat pour la revalorisation des indemnités des stages SOPA (à lire pour rappel). L’administration nous indique ne pas être en mesure d’augmenter ces indemnités. Le SNUDI-FO interviendra donc à un autre niveau pour faire valoir cette revendication. (Rappel : 150 euros pour un stage M1, 300 euros pour un stage M2)

– Combien de places sur liste complémentaire Madame la Rectrice octroie-t-elle ?

Entre l’envoi de nos questions et la tenue de cette réunion, nous avions déjà appris que 89 candidats de la liste complémentaire du CRPE externe public 2023 de Nantes, et 9 candidats du concours 3ème fois étaient inscrits sur les listes complémentaires. FO a rappelé qu’ils voulaient devenir PE stagiaires et pas « contractuels à l’année » !

FO a soumis cet avis au vote : 

Avis FO CSA du 20/06/23 :
Le CSA-SD réuni le mardi 20 juin 2023 demande le recrutement de toutes les personnes inscrites sur les listes complémentaires CRPE pour permettre le recrutement immédiat de fonctionnaires stagiaires à hauteur des besoins urgents et en particulier pour : la création de postes de remplaçants pour couvrir toutes les absences, l’ouverture des classes réclamées par les équipes enseignantes, l’annulation des fermetures de classes, la création de postes RASED, de postes d’enseignants référents, l’augmentation des décharges de direction. Le CSA-SD demande au directeur académique de saisir la rectrice en ce sens.

VOTES SUR L’AVIS FO :
POUR :
FO (3), FSU (3), CGT (2)
ABSTENTION : UNSA (2)

Dernière minute : Pendant la réunion du CSA académique ce jour, par téléphone, le ministère a donné autorisation pour le recrutement de l’intégralité des listes complémentaires CRPE externe et 3ème voie (89+8). C’est une sacrée victoire, à mettre au compte de l’action syndicale ! Sans relâche le SNUDI-FO intervient pour le recrutement sous statut de professeurs des écoles. 

Le ministère et la Rectrice répondent à l’avis FO comme à nos nombreuses interventions systématiques pour le recrutement des listes complémentaires. FO est aux côtés des collègues sur listes complémentaires qui vont être contactés sous peu, et sera vigilant quant aux équilibres et répartitions par département en fonction des besoins que le SNUDI-FO 53 a fait remonter à nos responsables.
Bienvenue aux nouveaux collègues PES, recrutés sous statut !

Nota Bene : 
La FSU (SNUIPP) a souhaité soumettre une motion au vote : “La suppression de 15 postes, dotation nationale pour la Mayenne, entraîne un grand nombre de fermetures de classes et trop peu d’ouvertures. Celle-ci ne permet pas la prise en compte des difficultés de remplacement, de la difficulté scolaire, de la scolarisation des élèves allophones, des difficultés rencontrées par certaines écoles.Par ailleurs, les conditions d’apprentissages des élèves pourraient améliorées par la limitation à 24 élèves dans toutes les classes. Les membres du CSAsd demandent à ce qu’un correctif budgétaire soit envisagé pour le département et donc que la dotation nationale pour la Mayenne soit réévaluée à la hausse.”
VOTES :
POUR : FSU (3) UNSA (2) CGT (2)
ABSTENTION : 3 (FNEC-FP-FO)

Intervention de la délégation FO à propos de cette motion FSU : La rédaction en l’état de cette motion ne nous permettra pas de la voter. Sur la forme, une motion n’est pas prévue par la réglementation CSA, même si au final ce n’est pas cela qui nous empêcherait de la voter.
La dotation de -15, n’est pas une dotation nationale, mais une répartition académique, actée en janvier dernier. Nous avons déjà fait passer des avis conformément formulés et de multiples interventions ont déjà été faites à ce sujet au moment des opérations de carte scolaire de février-mars.
La limitation à 24 élèves par classe nous pose problème à plusieurs égards, et pour cause. Cette disposition pourrait avoir l’effet inverse et venir augmenter des effectifs qui sont déjà inférieurs à 24 (c’est ce qui déjà vérifié avec certains seuils appliqués ici ou là, c’est ce qui s’est vérifié également lors des dernières opérations de carte scolaire en Mayenne, où depuis deux ans, c’est le seuil fixé par le DASEN pour l’éligibilité à une ouverture ou à une fermeture). Par ailleurs, plusieurs écoles ont des classes dont les effectifs sont inférieurs à 24. Comment les collègues pourraient-ils comprendre une telle prise de position.
Enfin, nous pensons que les listes complémentaires pourraient largement être recrutées au-delà de la vacance des postes (comme l’année dernière). C’est le sens de l’avis que nous proposons.
Pour toutes ces raisons, nous nous abstiendrons sur la “motion” proposée par la FSU.

– Nous souhaitons attirer votre attention sur l’école de Bierné, en effet en conséquence de la fermeture de l’école privée, les prévisions sont totalement caduques.

L’IEN de circonscription et l’IEN adjoint nous assurent être très vigilants. Une ouverture n’est pas exclue à la rentrée de septembre.

– La FNEC-FP FO demande un état des lieux précis du nombre d’élèves en attente d’une place en structure spécialisée dans le public (IME, ITEP, SEGPA, ULIS…) avec distinction 1er et 2nd degré. De la même façon, pourrions-nous avoir un état des lieux des attentes pour les structures UEMA, UEEA, polyhandicap, etc.?

Il y a 103 élèves en attente d’ITEP ou d’IME sur le département.

Pour l’ITEP:  49 élèves pour le 1er degré et 21 élèves dans le second degré.

Pour l’IME : Une trentaine d’élèves pour le 1er degré et une quinzaine d’élèves pour le second degré.

Détails : pour les élèves en attente d’une place en ITEP ou IME: 17 en maternelle, 54 en élémentaire, 29 en collège, 2 élèves en lycée et 1 en MFR.

Il y a 163 élèves en attente d’un accompagnement SESSAD (tout type de SESSAD confondu)

L’IEN ASH se félicite que tous les élèves orientés ULIS sont scolarisés en ULIS : si c’est pour des ULIS avec des effectifs chargés en tout état de cause à plus de 10 élèves, c’est un peu facile !

A noter : il reste 3 postes ULIS 2nd degré à pourvoir au mouvement : Collège de ViIlaines la Juhel, Lycée Sévigné à Mayenne, Collège de Renazé.

UEEA: Moins de 5 élèves sont en attente d’une place.

Polyhandicap : pas d’attente 

La FNEC-FP FO 53, avec la FSU 53, l’UNSA éducation 53 et CGT éduc’action 53 revendiquent le maintien des structures d’enseignement spécialisé et la création de postes pour répondre à toutes les notifications de la MDA. Comme nous l’écrivons dans l’appel FO-FSU-UNSA-CGT : Le cap a été donné avec cet acte 2 de l’école inclusive. Il est désormais prévu de liquider toutes les structures et classes spécialisées restantes au nom d’une inclusion à marche forcée et de demander aux collègues d’adapter la pédagogie censée se substituer aux soins manquants aux élèves. En bref, la solution du ministère à la situation intenable repose toujours sur des moyens insuffisants et désormais uniquement sur des adaptations pédagogiques ou sur la formation des enseignants. (…) Nos organisations syndicales estiment que les considérations budgétaires ne peuvent imposer la poursuite de la maltraitance institutionnelle des élèves et des personnels et l’achèvement du démantèlement des structures spécialisées, au nom d’une école inclusive à tout prix et sans moyen.”

Question diverse UNSA

Combien de parts fonctionnelles du Pacte Ndiaye dans le département ?

Il y a en tout 696 parts. (information déjà communiquée en CAPD le 12 juin dernier suite aux questions diverses FO !!!)

FO a demandé si les 32% de missions attribuées au 1er degré et 68% au 2nd degré étaient transposées dans le département. Les responsables administratifs nous répondent qu’ils ont la main uniquement pour le 1er degré.

FO est intervenu sur la fongibilité : par exemple, il y a possibilité de réallouer une mission vers une autre mission pour nécessité de service en cours d’année… Par exemple, si le quota d’heures d’une brique de pacte n’est pas fait, il est possible de basculer vers une autre brique. Est ce que cela se fera avec l’accord du collègue ?

Comme au niveau ministériel, les réponses restent imprécises et ne donneront pas lieu à un cadrage. Notons que le ministre ne souhaite même pas soumettre au vote les textes d’application en CSA ministériel ! Ce qui est inquiétant. Ces réponses ne font que confirmer la catastrophe en cours et l’absolue nécessité du retrait du « pacte ». La FNEC FP-FO appelle tous les personnels à se réunir et à exprimer collectivement le refus du « Pacte » et leur exigence de retrait en signant la motion intersyndicale départementale.

En savoir plus sur le Pacte Ndiaye

Pour rappel avis FNEC-FP FO 53 au CDEN du 6 mars 2023 : 
Le CDEN de la Mayenne réuni le 6 mars 2023 se prononce pour l’abandon du pacte Ndiaye et pour l’augmentation indiciaire immédiate des personnels de l’Education Nationale, sans contrepartie, et avec la prise en compte des inflations successives. 
POUR : FO (3) – FSU (2) – UNSA (1) – CGT (2)

GT formation continue du 11.05.23

GT formation continue du 11.05.23

Compte Rendu FO du Groupe de travail « Formation continue » du 11 mai 2023

La délégation FO : Emilie Angot (Elue CAPD), Céline Bizeul-Gossant, Julie Seigneur, Honorine Carlier (Représentante FO des PES)

Rappel des revendications FO :
Le libre choix des 18h d’animations pédagogiques ;
Le libre choix des stages de formation ;
Le caractère strictement facultatif de la co-observation, des visites des CPC que ce soit dans le cadre des deux jours de stage imposés ou dans le cadre de la préparation de la constellation ;
Le respect de la liberté pédagogique ;
Le respect de nos obligations réglementaires de service ;
Le retrait de PPCR et l’abandon des constellations qui en découlent


FO avait voté contre le schéma directeur de la formation continue 2022-2025, puisque nous revendiquons une formation continue choisie qui réponde aux demandes et besoins des personnels.

Or, dans le schéma proposé par le ministère, les formations proposant des contenus disciplinaires sont quasi inexistantes au profit de formations institutionnelles à public désigné qui pourraient être proposées, voire imposées dans le cadre de l’accompagnement PPCR. Cela fait écho aux évaluations d’école et à la logique managériale mise en place à travers les mesures du « Grenelle » ou encore PPCR.

Pour rappel : Le SNUDI-FO défend depuis toujours le droit à la formation pour tous, et plus précisément un droit au choix de sa formation.

BILAN DU PDF 2022/2023

FORMATIONS AVEC REMPLACEMENT

Formation directeur 

Le SNUDI-FO 53 avait déjà interpellé le ministre (courrier du 5 janvier 2023) et le DASEN lors de la CAPD du 10 janvier dernier

Afin de veiller à ce que la formation soit bien proposée sur temps scolaire contrairement à ce que pouvait laisser sous-entendre la note ministérielle du 13 octobre 2022 aux recteurs et DASEN en application de la loi Rilhac : « Cette formation ne pourra ainsi plus être dispensée entre la nomination et la prise de fonctions et devra donc obligatoirement intervenir avant toute inscription sur la liste d’aptitude ».

2022/2023 : 9 directeurs formés et 13 PE « faisant fonction » accompagnés.

Nouvelle mouture à partir de la rentrée 2023 :

  • Entre septembre et octobre : Formation de 2h pour se préparer à l’entretien avant inscription sur la Liste d’Aptitude (LADE) 
  • Octobre : inscription sur le LADE
  • Janvier à mars : 3 semaines non consécutives de formation sur temps de classe.
  • Avril : participation au mouvement
  • Septembre N+1 : si obtention d’un poste de directeur 15 jours de formation remplacés et 3 jours perlés.

Les PE faisant fonction pourront bénéficier de cette formation dès la 1ère année.

CAPPEI 

2022/2023 : pas de départ en formation

2023/2024 : 3 départs en formation envisagés (TSA ou Ulis) + un DDEAS (directeur segpa)

Education prioritaire 

18 ½ journée par enseignant sur les fondamentaux.

Liaisons Ecole-Collège

Objectif national : Renforcer le travail de lien au sein du C3.

L’IEN adjoint à l’IA prend l’exemple de la fluence (en 6ème : objectif 120 mots/minute, n’est atteint que par 53% des élèves d’après les résultats des évaluation nationales) 

Recentration des acquis (L’IEN adjoint au DASEN voudrait d’ores et déjà mettre en application le pacte Ndiaye alors que rien n’est à ce jour acté, indiquant en séance que « ces lacunes montrent qu’il est indispensable de se recentrer sur les fondamentaux d’où cette heure de soutien en 6ème qui se met en place en septembre prochain pour les enseignants volontaires ! »

Intervention FO : Pour FO, il faut donner des moyens aux PE de C1, C2,C3 de faire ce travail dans des conditions correctes plutôt que d’inventer “l’heure magique en 6ème”. Il faut arrêter de surcharger les EDT des élèves, donner les moyens aux PE sur temps de classe.


Offre de Formation Collective OFC 

L’IEN adjoint au DASEN rappelle qu’un décret permet maintenant l’organisation de temps de formation sur les vacances contre rémunération.

Environ 30 demandes avant la COVID, et 9 cette année, mais l’administration ne précise pas s’il y a eu des demandes déposées par les équipes mais refusées par les IEN, et combien !

Possibilité peu connue des PE, lien dans la lettre du jeudi présentant le PDF (fin juin). Sur Gaïa, Onglet stage avec remplacement avec les fiches navettes de tous ces temps à l’initiative des enseignants.

Proposition surprenante du SE-UNSA qui demande à définir avec l’administration les critères d’acceptation des demandes !

Le SNUDI-FO 53 demande à ce que toutes les demandes soient acceptées.


APP

39 APP (dont 27 pour les PES, donc seulement 12 PE titulaires).

Les stagiaires mi-temps DIU peuvent aller observer hors dispositif APP (car il n’y a pas besoin de remplacement) avec accord IEN et du directeur d’accueil.


Formation école inclusive sur temps de classe

Proposée systématiquement lors de l’ouverture d’un dispositif, public ciblé PE ou PLC qui seront amenés à travailler avec les élèves accueillis.

2022/2023 : 24 PE ! (16 pour 1 journée TSA, 8 pour 2 journées TCC)


Ecole maternelle 

Accompagnement de PE débutants en maternelle (enfin que les PES/T1 et T2…)

2022/2023 : 13 PES et 16 T1/T2

Information donnée en séance : un CPC départemental maternel prendra ses fonctions à la rentrée 2023


Plans maths et français (constellations PPCR)

Selon l’administration les remontées seraient satisfaisantes.

Intervention FO : ce n’est pas le discours entendu, et les remontées dont nous disposons ne vont pas en ce sens. En effet, le cadre imposé n’est pas légitime, et ne doit pas être présenté comme obligatoire, car ce n’est pas le cas.

Information donnée en séance : Création de constellations spéciales titulaires remplaçants formation continue avec possibilité d’associer des remplaçants en remplacement long (congé, maternité, maladie…) sur les constellations d’équipe.

Intervention FO : Intervention sur la forme inadaptée par rapport aux réalités du terrain et sur le nécessaire respect du libre choix qui en plus résoudrait ces incohérences. 

L’administration pointe la difficile gestion de 1163 PE. Pour FO, les politiques d’austérité menées ces dernières années, les suppressions de postes, et le peu de moyens dédiés à la formation continue sont la cause principale de cette situation. Les personnels n’ont pas à porter la responsabilité des logiques budgétaires.

Le décret n° 2017-44 du 29 mars 2017 définit toujours nos obligations de service. Il précise que nous devons «18h consacrées à des actions de formation continue, pour au moins la moitié d’entre elles, et à de l’animation pédagogique ». Ne figure dans ce texte aucune notion d’animation ou de formation obligatoire ou à caractère départemental. Les PE sont donc (toujours) libres de choisir comment ils effectuent ces 18 h, ce que personne n’a pu contredire.


Ecole bilingue

Présentation de la démarche EMILE et temps d’APP.


E primo

110 écoles formées


SRAV

220 collègues du département déjà formés.

Formation initiale

2022/2023 : PES 19 TP, 8 ½ temps, 15 étudiants contractuels alternants du 1er avril au 31 mars 2024

2023/2024 : Estimation PES : 15 TP, 10 ½ temps

Intervention des représentantes PES  (DIU) : elles ont apprécié leur année mais rappellent qu’elles ne sont heureusement qu’à mi-temps. Nos collègues trouvent pertinentes les heures d’analyse de pratique, se demandent pourquoi ça n’existe plus après et pourquoi cela est très peu proposé au PES à temps plein (3*3h)

Le directeur de l’INSPE ainsi qu’un formateur partagent l’analyse.

L’IEN adjoint au DASEN pointe qu’il ne faut pas mésestimer le fait que les écoles sont un lieu de formation et que les PES peuvent s’appuyer sur les collègues.

S. Hubert dit que cela est entendu, que cela a déjà été prévu pour l’an prochain grâce à la cohorte des étudiants contractuels, les PES à temps plein se verront proposer fin septembre, 2 journées remplacées dédiées à l’analyse de pratique avec PEMF.

PES temps plein (ayant déjà validé leur Master MEEF) : Pour rappel, nouveauté 2022 Offre de formation à adapter en fonction des profils : 10 jours de formation s’ils ont déjà une expérience de contractuel ou liste complémentaire, pour les autres parcours de 10 à 20 jours. Au niveau départemental, il est décidé de leur donner au moins 15 journées.

Cette année, 2 journées de formation ont eu lieu sur le temps des vacances et les représentants de l’INSPE reconnaissent avoir eu affaire à des PES épuisés.

Le SNUDI-FO obtient satisfaction !
Pour rappel, les SNUDI-FO de l’académie de Nantes avaient écrit à la rectrice pour dénoncer cette organisation (Lire le courrier du 30.11.22) et le SNUDI-FO 53 avait interpellé le DASEN en audience à ce sujet.
Lors de ce groupe de travail, les responsables administratifs nous donnent finalement raison et permettent la récupération de ces 2 journées en juin. 
Le SNUDI-FO 53 a demandé à ce que cela ne se reproduise plus les années suivantes.

Etudiants contractuels : recrutés en mars sur leur 2nd semestre de M1, rémunérés pour 1 an de mars à mars, doivent en retour 48 j à l’institution (renforcement des capacités de remplacement, le vendredi d’avril à décembre)

L’ensemble des OS appelle à intervenir au Ministère pour qu’il n’y ait que des stagiaires à mi-temps, quel que soit leur profil, afin de leur permettre une entrée dans le métier dans des conditions favorables.

L’administration intervient sur le problème d’attractivité du métier. Le SNUDI-FO 53 rappelle que les dégradations constantes des conditions de travail des PE, les conditions salariales, sont principalement responsables de cette situation catastrophique.

Selon l’IEN adjoint au DASEN, nous aurions « une co-responsabilité sur le discours porté et la « chute d’attractivité” et il ajoute “que toute entrée dans le métier est difficile”. Chacun appréciera !

FORMATIONS 18H HORS TEMPS DE CLASSE 

Blocs Ecole inclusive et VERP (valeur de la République) 

L’administration prévoyait un passage de tous les collègues sur les 3 blocs en 3 ans. Objectif inatteignable, prolongé pour atteindre 4 à 6 ans.

L’administration annonce également la création de constellations spécifiques pour les « remplaçants stage » et compte intégrer un ou deux remplaçants « congés maladie » dans les constellations écoles.

L’IEN adjoint au DASEN annonce que les collègues sont satisfaits des formations proposées.

Le SNUDI-FO 53 a rappelé que dans les faits rien ne se passe comme annoncé car ces modalités sont complètement déconnectées des réalités ; de nombreux collègues sont déçus des contenus ; ils constatent une charge de travail alourdie ou ne participent que partiellement à ces temps pour diverses raisons ce qui interfère avec la mise en place de projet.

Nous rappelons le nécessaire respect du libre choix des collègues, en respect du décret n°2017-44 du 29 mars 2017 qui définit nos obligations de service, ce qui n’est pas remis en question par nos responsables administratifs.

Évaluations d’école 

FO a toujours été opposé aux évaluations d’écoles et d’établissements qui n’amènent que confusion des statuts, des corps et des missions, en imposant une logique totalement managériale.

L’administration dit prendre en compte les remontées du terrain et reconnaître la charge de travail liée à ces évaluations d’école. Elle propose aux équipes de bénéficier :

  • En amont d’un temps de préparation du rapport d’auto évaluation, intégré dans le plan de formation 2023/2024. Il s’agira d’un bloc de 9h à déduire des 108h ou d’une journée OFC (6h) si l’école est déjà en constellation.
  • Puis d’un temps « initiative école »en N+1 pour travailler sur les pistes issues de l’évaluation école.

La carotte pour mieux faire passer la pilule !

Au-delà d’une mesure pouvant apparaître comme une opération de séduction, elle est clairement inégalitaire puisque d’une école à l’autre, ce temps de préparation sera variable.

Le SNUDI-FO refuse ce cadre et réaffirme sa revendication du droit à une formation continue, de qualité, sur des contenus choisis par les personnels, qui sont les mieux à même de connaître leurs besoins. FO combat ces contre-réformes « managériales » qui ont pour seul objectif de mettre au pas les personnels qui refusent la dégradation de leurs conditions de travail.

Le SNUDI-FO 53 rappelle que plus d’une trentaine d’écoles ont déjà pris position contre les évaluations d’école en Mayenne, et invite les écoles qui ne l’auraient pas encore fait, à se saisir de ce levier intersyndical.

CSA-SD carte scolaire 31.01.23

CSA-SD carte scolaire 31.01.23

Résultats du CSA SD du 30 janvier
Tous les syndicats ont voté « contre » la carte scolaire !
Il nous reste 10 jours pour :
Contester les décisions du DASEN (non à une fermeture, pour une ouverture, non à la fusion…)
Préparons audiences et mobilisations… !
CSA Carte scolaire de repli le 9 février !

A la suite des déclarations liminaires des syndicats représentatifs au CSA-SD 53, (lire la déclaration FO) le DASEN s’est exprimé sur la situation de notre département. Pour l’Administration, nous aurions 486 élèves en moins, donc « le bon sens doit l’emporter ».

Le DASEN se réjouit du fait que « la situation aurait pu être pire… »  Il y a effectivement une distorsion en les chiffres qui imposent de rogner vaille que vaille avec des fermetures ici et là, et la réalité du terrain (effectifs, remplacement, RASED, enseignants référents…) Dans la série « tout va très bien madame la marquise » on ne peut pas mieux faire. Chacun appréciera.

Peu de changements entre le GT et ce CSA, sauf l’annulation de la fermeture de classe à Averton pour laquelle FO a accompagné les collègues. Pour autant les représentants ont défendu bec et ongles toutes les situations pour lesquelles ils étaient mandatées.

 Carte scolaire 2023
Les décisions du DASEN

20 fermetures envisagées pour 3 ouvertures de classe seulement.  Au moins une école va fermer ! (St Pierre sur Erve)

Pour rappel: -78 postes pour notre académie et -15 postes pour la Mayenne !

Votes sur les décisions prises par le DASEN :
CONTRE : FO (3), FSU (3), UNSA (2), CGT (2)

Le tableau des décisions prises par le DASEN à télécharger
(ouvertures/fermetures)


Le SNUDI-FO 53, dans le cadre de la carte scolaire 2023 et de la défense des écoles publiques relaie et soutient les différentes mobilisations en cours :

– RPI Mée-Pommerieux : le SNUDI-FO est aux côtés des personnels qui veulent défendre leur outil de travail et qui revendiquent le maintien des 4 classes sur le RPI et l’abandon du projet de fermeture de l’école de Mée. Le SNUDI-FO 53 était présent dimanche 29 janvier au rassemblement devant l’école de Mée qu’il a aidé à organiser. Le communiqué des parents d’élèves.

– Cossé le Vivien élémentaire : le SNUDI-FO est aux côtés des collègues qui refusent le projet de fermeture de classe à l’école Jean Jaurès. Le syndicat relaie la pétition des parents d’élève, à signer en ligne ici et à partager. (+ de 3000 signatures !)

– Saint Georges sur Erve : rassemblement devant l’école vendredi 27 janvier pour le maintien des 3 classes sur le RPI. Le communiqué des parents d’élèves à télécharger

Dans la presse :

Les représentants du SNUDI-FO 53 restent disponibles pour répondre à vos questions :
Fabien Orain : 06 74 37 73 52
Hélène Colnot : 06 20 41 86 74
Stève Gaudin : 06 52 32 30 45

Les représentants FO sont disponibles à tout moment pour vous aider à organiser la résistance.

Bilan Formation Continue

L’administration a présenté son bilan (le document de l’administration)

Les représentants FO sont revenus sur les 2 jours de formations des PES à 100% pris sur les vacances scolaires. FO a rappelé son courrier à la Rectrice (signé par l’ensemble des SNUDI-FO de l’académie). Nos responsables estiment normal et réglementaire de placer ces journées de formation sur les congés ! Le SNUDI-FO 53 reste pleinement mobilisé pour que cette situation ne se reproduise plus et que les journées de formation des PES à 100% se fassent sur temps de classe.

Le SNUDI-FO 53 revendique :
– Une formation maintenue dans le cadre règlementaire en vigueur, c’est à dire sur le temps de travail, sur 36 semaines.
– Des formations choisies par les collègues, dans un catalogue de formations, qui ne se résument pas à la mise en œuvre de réformes politiques.
– Le libre choix des 18h d’animations pédagogiques ;
– Le libre choix des stages de formation ;
– Le caractère strictement facultatif de la co-observation, des visites des CPC que ce soit dans le cadre des deux jours de stage imposés ou dans le cadre des constellations PPCR ;
– Le respect de la liberté pédagogique ;
– Le respect de nos obligations réglementaires de service ;
– Le retrait de PPCR

Concernant les formations en constellations PPCR

Pour plus d’informations

C’est le décret n° 2017-44 du 29 mars 2017 qui définit toujours nos obligations de service. Ce texte précise que nous devons 18 heures consacrées à des actions de formation continue, pour au moins la moitié d’entre elles, et à de l’animation pédagogique. Il ne figure dans ce texte aucune notion d’animation ou de formation obligatoire ou à caractère départemental. Les PE sont donc libres de choisir la manière dont ils veulent effectuer ces 18 heures, ce que le DASEN ne peut à ce jour pas contester. 

Cohérents avec sa position constante, FO renouvelle son exigence d’abandon définitif du dispositif des constellations PPCR.

Vos représentants FO au CSA :
Fabien Orain, Hélène Colnot, Stève Gaudin

CTSD formation continue du 23.06.22

CTSD formation continue du 23.06.22

CTSD formation continue du 23.06.22

Déclaration FO à télécharger

Un Comité Technique Spécial Départemental concernant l’offre de formation continue s’est tenu jeudi 23 juin 2022. Il faisait suite à un Conseil Départemental de Formation Continue organisé le 28 mai 2022.

La colère monte dans de nombreux départements, y compris en Mayenne, avec un rejet des formations constellations-PPCR. A tous les niveaux, le SNUDI-FO défend les collègues et tente d’obtenir l’abandon de ce dispositif qui est le cheval de Troie du nouveau management à la France Telecom. C’est en ce sens que nous avons proposé aux autres organisations syndicales un avis lors de ce CTSD.

“Le CTSD de la Mayenne demande l’abandon du dispositif des constellations mis en place dans la logique de l’accompagnement PPCR et le retour du libre choix des personnels pour leur formation.”
✅POUR: FO et CGT (4)
❌CONTRE: UNSA (3)
✖️ABSTENTION: SnuiPP-FSU (3)

Malgré des tensions en termes de remplacement (voir notre publication), Monsieur Waleckx tire satisfaction d’avoir pu assurer un maximum de formations en “constellations”… Rappelons que cet acharnement à maintenir ces formations en pleine crise sanitaire a fortement impacté l’accueil d’élèves dans des classes touchées par la COVID et a favorisé, de fait, un brassage de ces derniers, mettant en danger sanitaire et en insécurité l’ensemble des usagers et des acteurs de ces écoles. Depuis début avril, avec le retour des formations en constellations, des conseils écoles-collèges et autres formations managériales, la situation du remplacement des enseignants ne s’est guère améliorée !

Présentation du Plan de Formation:

L’année prochaine, comme cette année, il y aura quatre “types” de formation :

  • les formations de type “stage” sur temps de travail avec remplacement si besoin;
  • Les formations longues, type “constellation français et maths”, avec une partie sur temps de classe et une partie hors temps de classe (18h)
  • les formations 18h (de type animations pédagogiques; hors temps de classe)
  • le volet complémentaire hors 18h (selon la disponibilité des intervenants; donc possibilité du mercredi, du samedi/dimanche, des vacances scolaires!)

Attention!, une nouveauté pour l’année prochaine: des équipes d’écoles complètes devraient suivre la même formation: “Valeurs de la République” (VDRep) ou “Accompagnement École Inclusive » (AEI) de  9 heures. FO rappelle que ces formations ne peuvent pas être imposées.
Pour rappel: les formations  “constellations” sont censées être étalées sur des cycles de 6 ans, alternant le français et les maths tous les 3 ans. (ex: Français, an 1; Maths, an 4) Jusqu’à cette année, les PE avait le “choix” de leurs animations pédagogiques les autres années du cycle de formation (à savoir années 2, 3, 5 et 6) Avec cette nouveauté, les PE devraient consacrer 9h (sur les 18) sur une des deux formations imposées VDRep ou AEI. Or cela ne peut être imposé, puisque la réglementation n’a pas changé ! 

Le décret n° 2017-44 du 29 mars 2017 définit toujours nos obligations de service. Il précise que nous devons «18h consacrées à des actions de formation continue, pour au moins la moitié d’entre elles, et à de l’animation pédagogique ». Ne figure dans ce texte aucune notion d’animation ou de formation obligatoire ou à caractère départemental. Les PE sont donc libres de choisir comment ils effectuent ces 18 h !

Le SNUDI-FO rappelle aussi que, si les enseignants sont tenus de participer à 18h d’animations pédagogiques, il est de la responsabilité de l’Institution d’organiser un plan de formation avec des animations pédagogiques que les PE peuvent librement choisir en fonction du contenu

Le syndicat rappelle également qu’aucun texte réglementaire ne permet d’imposer à un enseignant la visite d’un de ses collègues, qui n’a aucun statut particulier pour cela. De même, le fait de convoquer un enseignant et le sortir de sa classe pour participer à l’observation de la classe d’un autre collègue ne peut être considéré comme un stage de formation continue et être imposé.

Le SNUDI-FO a donc dénoncé ce nouveau dispositif (qui ne se base sur aucun texte réglementaire) et qui met à mal le choix des collègues dans leur offre de formation. Il est écrit que ce dispositif devra être piloté par l’IEN de circonscription et le directeur d’école…

FO a interpellé le directeur académique à propos de ces formations VDRep ou AEI: En effet, il n’est pas possible statutairement d’imposer à un directeur de “piloter” une formation ? 

Le directeur académique reconnait que le terme « piloter » n’est pas adéquat. Il s’agit plutôt selon lui, de « répondre aux sollicitations de l’IEN ». Pour FO, aucun directeur ne peut être contraint de piloter une formation quelconque. Si le DASEN fait référence à nos obligations de service relatives à la formation, il ne remet pas en question notre analyse, et nous donne finalement raison. En effet, rien, ni dans le statut des PE, ni dans le décret de 89 ne permet d’imposer ces missions à des directeurs qui ne seraient pas volontaires ! 

Les formations sur temps de classe:

Les offres de formation collective (OFC) et les analyses de pratiques entre pairs (APP) sont reconduites.

Toutes les demandes sont étudiées et en général mises en œuvre ( hors contexte covid) lorsqu’elles ont été validées par l’IEN de circonscription.

FO : Pourquoi cette demande de formation (APP) est-elle soumise à l’approbation du directeur d’école ? Madame Hubert explique que la phrase est mal formulée, le directeur est simplement informé.

NB : Les formations sur temps de classe concernent aussi les formations inter degrés (liaison école-collèges) et les formations statutaires (éducation prioritaire, formation des directeurs, ASH, CAFIPEMF)

Formation statutaire ASH :

Le Directeur Académique nous informe que, faute de budget, il n’y a pas de départ en CAPPEI prévu pour l’an prochain.

FO rappelle que les besoins sont tels qu’il est nécessaire d’envoyer tous les demandeurs en formation CAPPEI. D’autant plus que tous les ans, des collègues qui ne le souhaitent pas sont envoyés sur des postes spécialisés lors des opérations de mouvement.

Concernant les formations en constellations PPCR:

Pour rappel, ces formations divisées en “plan mathématiques” et “plan français” sont organisées de façon pluriannuelle sur un cycle de 6 ans en alternance avec les 18h d’animations pédagogiques. Le SNUDI-FO en demande clairement l’abandon.

Pour plus d’informations

Ces formations longues s’organisent en 30 heures de formation (5 jours) : 12 heures sur temps de classe avec remplacement et 18 heures hors temps de classe (comme pour des animations pédagogiques)

1/3 des enseignants formés par an sont répartis sur les deux plans. (⅙ en maths; ⅙ en français)

FO rappelle à nouveau que c’est le décret n° 2017-44 du 29 mars 2017 qui définit toujours nos obligations de service. Ce texte précise que nous devons 18 heures consacrées à des actions de formation continue, pour au moins la moitié d’entre elles, et à de l’animation pédagogique. Il ne figure dans ce texte aucune notion d’animation ou de formation obligatoire ou à caractère départemental. Les PE sont donc libres de choisir la manière dont ils veulent effectuer ces 18 heures, ce que le DASEN n’a pu contester. 

FO a demandé ce qui allait se passer pour des collègues qui changeraient d’école et qui se retrouveraient à nouveau dans un cadre de formation similaire ? Ce sera le choix du PE. C’est une logique d’équipe recherchée…

Cohérents avec sa position constante, FO renouvelle son exigence d’abandon définitif du dispositif des constellations PPCR.

FO a soumis un avis au vote du CTSD :“Le CTSD de la Mayenne demande l’abandon du dispositif des constellations mis en place dans la logique de l’accompagnement PPCR et le retour du libre choix des personnels pour leur formation.”
✅POUR: FO et CGT (4)
❌CONTRE: UNSA (3)
✖️ABSTENTION: SnuiPP-FSU (3)

Pour rappel, lors du CTSD du 10/02/2021, la FNEC-FP FO 53 avait soumis cet avis : « Le CTSD, réuni le 10/02/2021 se prononce pour que le dispositif ministériel d’accompagnement issu de PPCR avec notamment les « formations par constellations » soit totalement abandonné dans le cadre des formations obligatoires afin de préserver notamment les moyens de remplacement manquant cruellement dans les écoles.« 
✅POUR : FO et CGT
✖️Ne prend pas part au vote : UNSA et FSU

Avis proposé par le SNUIPP
« Le CTSD de la Mayenne s’oppose  aux formations centrées  sur les seuls « fondamentaux » et demande le retour au libre choix . La formation continue doit répondre aux attentes individuelles et collectives, s’organiser sur temps de classe et ne pas se confondre avec les temps d’animation pédagogique ».
✅POUR: CGT-SNUIPP-UNSA
✖️ABSTENTION: FO 2

FO explique ses votes systématiquement à ses mandants : Il y a des volets d’animations pédagogiques qui sont centrés sur les fondamentaux (Par exemple, une animation pédagogique « résolution de problème ») et qui rentrent dans le cadre statutaire. En revanche, nous nous opposons aux constellations PPCR et éclatent les ORS avec 12h en plus des 18h. La seconde phrase est ambiguë et sujette à interprétation. La définition de nos ORS comprend une part réglementaire de formation continue dans le cadre des animations pédagogiques, et donc hors temps de classe, ce qui rend cette dernière phrase peu lisible. Enfin demander le retour au libre choix laisse entendre que les collègues n’ont plus le choix de leur formation. Au contraire, FO demande le respect du libre choix, comme prévu par la réglementation toujours en vigueur.

Les formations hors temps de classe (18h)

Déjà bien atteinte par la mise en place des formations longues de type “constellation PPCR”, la liberté pédagogique réside dans le choix des formations, déjà limitées, est encore plus réduite avec l’apparition d’un programme d’accompagnement à l’école inclusive (AEI) et Valeurs de la République (VDRep). Tous les enseignants sont invités à les suivre dans les 3 ans à venir. Ces 9 heures devraient être pilotées par l’IEN de circonscription et le directeur de l’école et concerneraient l’équipe d’école complète. Ainsi sur une période de 6 ans, trois années seront consacrées à des formations dites “obligatoires”… C’est l’illustration parfaite, en ajoutant une formation à l’obligation déguisée, que le choix de formation se délite d’année en année.

Programme d’accompagnement à l’école inclusive

Le tronc commun généraliste délivrera les infos essentielles: GEVASCO, les démarches à suivre pour faire connaître un handicap, quels sont les plans possibles pour prendre en compte les besoins particuliers d’élèves…

Les modules au choix pourront concerner :
-la gestion des comportements difficiles
-TSA
-TSLA 
– les élèves à besoins spécifiques (Allophones + enfants malades)
– etc…

Le regroupement en présentiel, avec les pilotes de PIAL se fera en fonction de problématiques locales (sous forme de conférence par exemple) [A noter que les pilotes de PIAL peuvent proposer des formations complémentaires…]


En ce qui concerne la formation continue, nous continuons de revendiquer :

– Une formation maintenue dans le cadre règlementaire en vigueur, c’est à dire sur le temps de travail, sur 36 semaines.

– Des formations choisies par les collègues, dans un catalogue de formations, qui ne se résument pas à la mise en œuvre de réformes politiques.

– Le libre choix des 18h d’animations pédagogiques ;

– Le libre choix des stages de formation ;

– Le caractère strictement facultatif de la co-observation, des visites des CPC que ce soit dans le cadre des deux jours de stage imposés ou dans le cadre des constellations PPCR ;

– Le respect de la liberté pédagogique ;

– Le respect de nos obligations réglementaires de service ;

– Le retrait de PPCR

Vote des organisations syndicales (Plan De Formation) :
6 CONTRE (FO-FSU-CGT)
3 POUR (UNSA)

Explications de vote : FO a voté contre le plan de formation continue intégrant les constellations et les évaluations d’école. 


Ce CTSD a parfaitement illustré l’orientation du ministère, à savoir adapter la formation continue prévue par le statut aux réformes managériales et instituer un formatage des personnels.

FO refuse ce cadre et réaffirme sa revendication du droit à une formation continue, de qualité, sur des contenus choisis par les personnels, qui sont les mieux à même de connaître leurs besoins.

FO demande le respect de la réglementation toujours en vigueur

FO combat ces contre-réformes « managériales » qui ont pour seul objectif de mettre au pas les personnels qui refusent la dégradation de leurs conditions de travail.


Questions diverses FO :

  1. Des collègues PES nous ont fait remonter le fait que les emplois du temps de l’INSPE changent au dernier moment. Les stagiaires sont fortement conviés à consulter leur emploi du temps en ligne tous les vendredis soirs pour la semaine suivante. Cette gestion est très compliquée pour les PES qui ont d’autres obligations (enfants, réunions, etc.) Nous avons demandé à ce que les emplois du temps soient travaillés et publiés en amont pour permettre aux PES de travailler sereinement.

Madame Martin, la directrice de l’INSPEE nous dit être très surprise et va en discuter avec les délégués PES, qui représentent l’ensemble des stagiaires…

  1. Des informations contradictoires circulent au sujet des critères de départage dans le cadre des opérations de mouvement. A notre connaissance, et sauf si nous avions manqué une information, les critères retenus sont AGS, ancienneté fonction EN, ancienneté fonction PE, et enfin ancienneté dans l’échelon. Est-ce bien toujours le cas ?

Pour nos collègues PES, avez-vous retenu un 5ème critère ? tirage au sort ?

Le directeur académique confirme que ce sera le rang au concours pour départager deux collègues PES.      

  1. Fusion Ste Suzanne et Chammes: La classe située à Chammes doit rejoindre l’école de Ste Suzanne pour la rentrée 2022, mais la fusion administrative n’est prévue que pour la rentrée 2023. 

*Quid du poste de chargée d’école de Chammes? Le poste aurait dû fermer cette année et apparaître au mouvement, la collègue aurait dû pouvoir bénéficier de 600 points si elle l’avait souhaité…Va-t-elle continuer à assurer la direction de sa classe avec clé OTP et bénéficiera-elle de la prime de chargée d’école? 

*Quid de la direction d’école en 2022/2023? La directrice de Ste Suzanne se retrouve-t-elle, de fait, directrice du regroupement?  Décision de fusion, administrativement les deux directrices sont assurées, 2 clés, mais une seule gestion.

Réponse de l’IA : fusion dans les faits; administrativement les deux structures existent encore. Une seule gestion l’année prochaine.

La réponse du DASEN n’est pas conforme à la réglementation. En effet, si deux structures sont administrativement maintenues, deux directions doivent exister. Le SNUDI-FO intervient pour demander une clarification. (envoi mail DASEN)

  1. Combien de demandes de départ en formation CAPPEI ? dans quels parcours (RASED, ULIS, UE, SEGPA ?) Y-a-t-il eu l’obtention du CAPPEI en validation des acquis de l’expérience cette année ?

Le Directeur Académique nous informe que, faute de budget, il n’y a pas de départ en CAPPEI prévu pour l’an prochain.

  1. CAPPEI par validation d’acquis

Cette année, 10 candidats (8 public / 2 privé) L’IEN ASH rappelle que les candidatures doivent être envoyées avant les vacances de la Toussaint (Livret 1) 

Cette année il y a eu la mise en place d’un accompagnement académique de 12h de formation. (3x4h) pour la rédaction du livret 2 (chaque département était responsable d’un parcours: RASED, SEGPA, Etc.) L’an prochain, l’IEN ASH espère la mise en place d’un accompagnement plus conséquent.

  1. Combien de départs prévus en CAFIPEMF ?

Il y avait 5 candidats dont 4 qui ont été retenus: Le directeur académique ajoute qu’il s’agit d’une formation lourde qui nécessite d’être remplacée. Il y aura 2 CAFIPEMF aménagés.

  1. Évaluations d’école : quelles sont les écoles ciblées pour des évaluations d’école pour l’année scolaire 2022-2023 ? 

Pas encore de liste. Le directeur académique entend vouloir “créer le désir d’y participer”, et qu’il faudra certainement desserrer le calendrier qui est prévu sur 3 ans…

Important : le DASEN confirme le bien fondé de notre analyse en ne nous contredisant pas sur l’aspect strictement facultatif de ces évaluations d’école. En effet, aucun texte réglementaire ne peut les imposer aux écoles qui ne seraient pas volontaires.

  1. Quel est le nombre de candidats sur  liste complémentaire qui a été retenu pour l’académie ? Par voie interne, voie externe et troisième voie ? 

Le directeur académique explique ne pas avoir encore d’information mais assure d’essayer d’aller plus loin dans le recrutement sur la liste complémentaire.

Conseil départemental de formation du 28.04.22

Conseil départemental de formation du 28.04.22

Conseil de formation du 28 avril 2022

Ordre du jour :
BILAN du plan de formation 2021/2022
Plan de formation 2022-2023
Questions diverses

Présents :
Pour l’administration : M. Waleckx DASEN, Messieurs Drault (IEN adjoint à l’IA), Vauléon (Secrétaire général), Peschard (personne ressource SST du DASEN), Caro (CPC) et Mme Hubert
Pour l’INSPE : Mmes Martin (responsable site Inspé), Chevreuil et Allaire, M. Dellogé
Emilie Vannier représentait le SNUDI-FO 53 / autres organisations : SNUIPP-FSU et SE-UNSA

Présentation du schéma directeur du PDF 2022 – 2025

4 items à retenir :

*Chacun doit être co constructeur de sa formation

*individualisation des PDF

*prise en compte de la dimension collective

*faciliter l’accès à la formation

La création d’EAFC (Ecoles Académiques de Formation Continue) est également en cours ainsi qu’un travail de réflexion sur la manière de reconnaître/certifier les compétences acquises. 

M. DRAULT répond en argumentant par exemple que « les collègues peuvent se saisir des offres faites ». Alors que quelques minutes plus tôt il était question de s’appuyer sur un recueil des demandes/besoins des collègues…

Selon le DASEN « il y a des objectifs mais il y a aussi la difficulté à les atteindre ». « Nous savons ce qui est utile » « sur les constellations vous nous renvoyez de bons retours » ( ?)

Il explique qu’au sein du cadre obligatoire les collègues concernés par une constellation ont la liberté de choisir le point à travailler, et donc de répondre à un de leurs besoins.

Le SNUDI-FO a indiqué que s’il pouvait comprendre ces lignes directrices, particulièrement celle qui insiste sur le respect des demandes des collègues et du libre choix de leur formation, le syndicat attendait clairement le PDF et en particulier sa mise en œuvre 

Le SNUDI-FO a rappelé en instance que ce n’était pas forcément le retour des collègues, et qu’il est compliqué de considérer que les constellations peuvent convenir au vu, par exemple des spécificités des écoles mayennaises.

Le SNUDI-FO rappelle les formations-constellations sont directement issues de PPCR, que FO n’a ni signé, ni demandé. Ces formations prévoient que chaque enseignant soit accompagné dans les 6 ans à la fois dans le cadre du plan français et du plan mathématiques.

Tous, stagiaires à vie… : désormais des enseignants se retrouvent inscrits à ces constellations bien souvent sans avoir été sollicités.

Désignés par les IEN, les enseignants « constellés » sont contraints de participer à une formation sur une thématique imposée. Les autres enseignants de l’école doivent également participer à des animations pédagogiques en commun. C’est nier le libre choix des enseignants à une formation individuelle.

Ce dispositif infantilisant, dont le SNUDI-FO demande l’abandon, vise à remettre en cause la liberté pédagogique et à exercer une pression permanente sur les enseignants dans le cadre des décrets sur l’évaluation de 2017.

Rappel avis CTSD Mayenne : Le CTSD, réuni le 10/02/2021 se prononce pour que le dispositif ministériel d’accompagnement issu de PPCR avec notamment les « formations par constellations » soit totalement abandonné dans le cadre des formations obligatoires afin, de préserver notamment les moyens de remplacement manquant cruellement dans les écoles.
POUR : FO et CGT
Ne prend pas part au vote : UNSA et FSU

Point sur le PDF 2021/2022

Le DASEN indique qu’il y a 2 périodes de suspension/annulation ou report des formations cette année : fin 2021 et juste avant les vacances de printemps. Les décisions ont été prises au cas par cas en fonction des besoins mais également, selon lui, pour ne pas « blesser » les intervenants et les personnes inscrites « un fondu enchainé plutôt qu’un cut »

Point par Mme Hubert :

Les Liaisons Ecole Collèges (LEC) ont majoritairement été annulées ou reportées : 12 ont eu lieu.

Peu d’OFC et APP (du fait des conditions sanitaires) : 1 réalisée et 4 programmées en P5

Toutes les formations hors temps scolaire ont eu lieu

Formations initiales directeur : tout a eu lieu

Formation continue directeur : 186 directeurs se sont inscrits, 6 modules ont été réalisés, beaucoup sont reportés en mai juin. Selon l’administration, certains ont eu beaucoup de succès (risques psycho socio) d’autres pas du tout (égalité fille garçons, accueil d’enfants allophones). 

Mme HUBERT déplore le fait que malgré une communication des dates dès la diffusion de l’offre de formation, certains directeurs inscrits appellent au dernier moment pour prévenir de leur absence pour raisons de sortie scolaire ou autre. Les places auraient pu être attribuées à d’autres.

Le SNUDI-FO a demandé pourquoi les PE adjoints n’avaient pas accès à cette offre de formation ? certaines correspondent à des besoins immédiats, bien plus que de travailler sur « la résolution de problème ».

Le DASEN a pris bonne note de notre demande.

A propos des conseils école-collège, le SNUDI-FO 53 rappelle que les professeurs des écoles qui participent au Conseil Ecole Collège sont, selon les textes, « désignés par le conseil des maîtres ». Ainsi, si, dans une école, il s’avère que le conseil des maîtres ne propose personne parce qu’aucun enseignant ne se serait porté volontaire pour y participer, nul ne pourrait y être contraint. Cela signifie que, statutairement, personne ne peut être désigné volontaire et/ou personne ne peut être « volontaire malgré lui ».

En effet, les Obligations Règlementaires de Service des enseignants (ORS) sont déterminées par le décret du 30 juillet 2008. Ne figurent absolument pas dans ces obligations de service, la participation à des réunions dans le cadre du Conseil École-Collège ou encore de réunions « devant construire une progression à l’échelle d’une circonscription ».

Point par M. Caro :

30 journées Eprimo + 2 modules « directeurs ». En juin des journées de formation « préalables » pour des écoles qui seront équipées en septembre. Il y a maintenant 82 écoles concernées, environ 330 classes. En septembre 50% du territoire.

Point par M. Peschard:

Savoir rouler à vélo : 44 PE formés « grâce à une politique départementale de formation remplacée » « qui n’existe pas dans les autres départements » (répété 3x). 963 attestions élèves délivrées et 500 encore d’ici la fin de l’année scolaire (objectif de 1000 dépassé). Cela répond à une vraie attente car la pratique du vélo est déjà dans les habitudes. Les formations sont ouvertes aux partenaires et au personnel municipal.

Suite par Mme HUBERT :

*4 départs en CAPPEÏ (12 semaines)

Les collègues qui partent en formation CAPPEI sont tout simplement choisis par le DASEN en fonction des besoins !

*5 stages MINE (50h en complément de formation pour les titulaires du CAPPEÏ « LSF » «professeur ressource » « approche cognitive des élèves à besoin éducatif particulier »)

*5 candidats CAFIPEMF (3 sur l’ancienne mouture, 2 sur la nouvelle). La nouvelle version du CAFIPEMF prévoit beaucoup d’heures de formation sur temps de classe, donc le nombre de candidats envoyé en formation dépendra de la capacité de remplacement.

*2 formations « français langue seconde »

*24 PE remplacés pour des formations académiques, congés formation, congé de réorientation professionnelle…

*2 jours de formation remplacée pour les PE des écoles qui rentrent dans le dispositif « école bilingue »

*155 PE concernés par les parcours « école inclusive », parcours hybrides entrant en partie dans le cadre des 18h.

Plan de formation 2022-2023

BLOC 1 (9h)*constellations français/maths1/3 des PEAu choix des PE (sic !!)
*valeurs de la république1/3 des PE
*Accompagner l’école Inclusive1/3 des PE
BLOC 2 (9h)*Distanciel math ou français *Sciences et techno *Missions/CPDEAC/EMI/RUN/EPS/LV/sem.MaternelleDSDE/CAFIPEMF/MAT/Formateurs/PSC1 *formation didactique histoire*conférence CANOPé « l’autorité par la confiance (01/2023) tous cycles6h 3h/6h/9h ou OFC remplacée si demande 3 ou  6h

3h
Au choix des PE (re sic !!)

Un vademecum sciences et technologie sera distribué en septembre pour servir de base base de ressources aux enseignants.

Notons que sur le bloc 1, il s’agit purement et simplement de formations formatages, soit via les constellations PPCR (plan Français math) soit via l’école inclusive à tout prix, pour expliquer aux collègues qu’il n’y a plus de places dans les ITEP, les IME, les SEGPA ou les ULIS, que les AESH, quand il y en a, sont mutualisées avec les PIAL, ou soit pour la promotion des “valeurs de la République” (lesquelles ? celles du gouvernement actuel ?) qui sont à mettre en lien avec la campagne sur la laïcité de Blanquer !

FO : avec chaque année au moins 9h imposées, voire 18h une année sur 3, vous comprendrez que ce n’est pas un choix de formation ! Sans parler des PE à temps partiel…

DASEN : « c’est vrai. En faisant une moyenne cela fait quand même 6h de formation choisie par an. »

Le SNUDI-FO 53 a toujours expliqué et défendu que la notion d’animation « obligatoire » n’existait pas, qu’elle n’avait aucune valeur réglementaire. C’est par ailleurs ce qu’avaient reconnus nos responsables administratifs, et la terminologie avait évolué passant de « obligatoire » à « à caractère départemental » suite à nos interventions en Mayenne !

Le décret n° 2017-44 du 29 mars 2017 définit toujours nos obligations de service. Il précise que nous devons «18 h consacrées à des actions de formation continue, pour au moins la moitié d’entre elles, et à de l’animation pédagogique ». Ne figure dans ce texte aucune notion d’animation ou de formation obligatoire ou à caractère départemental. Les PE sont libres de choisir comment ils effectuent ces 18 h.

Le SNUDI-FO rappelle ainsi que, si les enseignants sont tenus de participer à 18h d’animations pédagogiques, il est de la responsabilité de l’institution d’organiser un plan de formation avec des animations pédagogiques que les PE peuvent librement choisir en fonction du contenu. 

Il rappelle également qu’aucun texte réglementaire ne permet d’imposer à un enseignant la visite d’un de ses collègues, qui n’a aucun statut particulier pour cela. De même, le fait de convoquer un enseignant et le sortir de sa classe pour participer à l’observation de la classe d’un autre collègue ne peut être considéré comme un stage de formation continue et être imposé.

C’est pourquoi le SNUDI-FO demande l’abandon de ce dispositif qui ne saurait se substituer aux 18h d’animations pédagogiques telles que définies dans nos obligations réglementaires de service et intervient pour qu’il ne soit en aucun cas imposé aux collègues.

Pour le SNUDI-FO 53, les enseignants sont les mieux à même de savoir de quelles formations ils ont besoin : peut-être en français, peut-être en mathématiques mais pas uniquement !

Formation continue

Mme Martin présente la nouvelle mouture de la formation initiale.

Il y aura maintenant 3 « types » de PES :

*Les PES titulaires d’un Master MEEF qui auront déjà réalisé des stages en responsabilité > 100% en classe et 10j de formation

*Les PES titulaires d’un Master MEEF qui n’ont pas réalisé de stage en responsabilité > 100% en classe et 20j de formation

*Les PES non titulaires d’un Master MEEF > 50% classe, 50% INSPE

Le SNUDI-FO a demandé des précisions sur le nombre de PES :

Si M. Drault se montre prudent, il annonce :

16 PES titulaires du MEEF + les 2 LC recrutées cette année. 12 Stagiaires Inspé.

Le DASEN réfléchit à l’embauche de 15 contractuels enseignants recrutés cette année en M1 qui continueront leur formation en étant chaque lundi disponibles pour du remplacement.

Mme Martin précise que pour le moment ils ne savent pas (hormis pour les 2 LC) combien de PES auront 10j ou 20j à faire. De même que le contenu et la forme de ces journées n’est pas encore fixé (concertation Inspé DSDEN) et ne le sera que quand le profil des PES sera connu (journées groupées ou pas ? tous ensemble ou pas etc…)

Mme Hubert : précise qu’effectivement, « grâce à ces contractuels alternants » (?!) le pool des remplaçant passe de 16 à 31 le lundi. Mais qu’ils réfléchissent aussi à des temps de formation sans remplacement.

M. Drault finit par reconnaitre ces formations pourraient avoir lieu hors temps de classe ou pendant les vacances !

Pour le SNUDI-FO c’est inacceptable. Avec le tiers-enseignant, le contractuel alternant MEEF, C’est l’inégalité officialisée dans la formation professionnelle, une véritable usine à gaz … pour exploiter les étudiants ; tout simplement…

En effet, ils auront à faire un tiers-temps de service en responsabilité. Mais ce tiers-temps est annualisé, il peut donc être décliné sous une forme hebdomadaire (8H+1H dans le premier degré, 6H dans le second degré) ou sous une forme « massée », avec des services hebdomadaires de 50 %, 75 %, voire 100 %… En certains cas, comme dans l’académie de Lyon, il est même imaginé un mixte filé/massé !

Concrètement les « alternants » vont servir de moyens de remplacements bouche-trous.

Comment leurs emplois du temps seront-ils organisés pour faire en sorte qu’ils puissent tous suivre les cours ou formations prévus en université ou à l’INSPÉ ? C’est presque mission impossible !

Aucune garantie n’est par ailleurs donnée que les alternants puissent ne pas avoir à se déplacer dans une même journée entre leur lieu de travail et leurs lieux de formation.

Et tout ceci pour 664 € nets par mois !

Pour les collègues dans les établissements : surcharge de travail, désorganisation des emplois du temps, pressions sur les temps partiels, blocage du mouvement

Il va falloir encadrer ces « alternants ». Il est prévu pour les tuteurs 600 € de rémunération annuelle (contre 1500 € pour les anciens fonctionnaires stagiaires) ! À ce tarif, il n’est pas du tout sûr que tous les contractuels aient un tuteur.

Des formations-formatages pour imposer les contre-réformes !

Des formations-formatages pour imposer les contre-réformes !

Des formations-formatages pour imposer les contre-réformes !
FO s’y oppose et réaffirme ses revendications

Plusieurs groupes de travail se sont réunis pour présenter le contenu du plan national de formation.

Pour rappel, la FNEC FP-FO a voté contre le schéma directeur de la formation continue 2022-2025 (*). En effet, la FNEC FP-FO revendique une formation continue choisie qui réponde aux demandes et besoins des personnels.

Or, dans le schéma proposé, les formations proposant des contenus disciplinaires sont presque inexistantes au profit de formations institutionnelles à public désigné qui pourraient être proposées, voire imposées dans le cadre de l’accompagnement PPCR.

Cela fait écho aux évaluations d’école et d’établissement et à la logique managériale mise en place par le ministre à travers les mesures du « Grenelle ».

Le contenu des formations présenté lors de ces groupes de travail ne fait que confirmer cette analyse.

Quelques exemples
– Inclusion scolaire : Il s’agit pour le ministère de former des cadres pour porter la bonne parole, alors que l’école inclusive du ministère, c’est expliquer aux collègues qu’il n’y a plus de places dans les ITEP, les IME, les SEGPA ou les ULIS, que les AESH, quand il y en a, sont mutualisées avec les PIAL…
La FNEC FP-FO défend les départs en formation spécialisée, les ouvertures de postes, de classes spécialisées pour faire face aux besoins, un Vrai Statut, un Vrai Salaire pour les AESH et l’abandon des PIAL.
– Laïcité : après sa formidable campagne publicitaire de promotion de la « laïcité », le ministre entend mettre en place des « cellules valeurs de la République » avec les formations-formatages qui vont avec. C’est à mettre en lien avec la généralisation du Service National Universel (SNU) qui supprime des heures de cours et mobilise des personnes de l’Éducation nationale et de Jeunesse et Sport.
La FNEC FP-FO a rappelé que la laïcité, ce n’est pas la promotion d’une doxa politique quelle qu’elle soit. C’est garantir une instruction de qualité respectant le principe de neutralité. C’est utiliser tous les fonds publics pour la seule École publique.
– RH de proximité/« management » : il s’agit de former les « encadrants » aux techniques de « management » comme dans le privé (animation de collectifs, d’équipes, « qualité de vie au travail ») en multipliant les strates hiérarchiques intermédiaires sans statut (RH de proximité, enseignants-inspecteurs, référents directeur…). Alors que, dans le même temps, les instances statutaires permettant aux agents de défendre leur carrière et leurs conditions de travail (CAP, CHSCT…) sont remises en cause.
– Référents direction : il s’agit de former les « référents départementaux direction d’école ». La FNEC FP-FO a rappelé son vote contre la mise en place de ce dispositif issu de la loi Rilhac.
– Évaluation d’École : il s’agit de mettre en place un « parcours d’auto-formation en ligne » et de former « les évaluateurs externes » des établissements et écoles : 1000 participants composés d’Inspecteurs, de personnels de direction, de cadres administratifs, de directeurs d’écoles, d’enseignants…réunis en formation commune.
La FNEC FP-FO a rappelé son opposition aux évaluations d’écoles et d’établissements et a pointé la ligne ministérielle de fusion/confusion des statuts, corps et missions.


Ces quelques exemples illustrent l’orientation du ministre : adapter la formation continue prévue par le statut aux réformes managériales et instituer un formatage des personnels.

La FNEC FP-FO refuse ce cadre et réaffirme sa revendication du droit à une formation continue, de qualité, sur des contenus choisis par les personnels, qui sont les mieux à même de connaître leurs besoins.
La FNEC FP-FO combat ces contre-réformes « managériales » qui ont pour seul objectif de mettre au pas les personnels qui refusent la dégradation de leurs conditions de travail.
La FNEC FP-FO appelle les personnels à se réunir pour la satisfaction de leurs revendications : postes, salaires, défense du Statut !

(*) : Votes sur le schéma directeur de la formation continue 2022-2025 lors du CTM du 26 janvier 2022
POUR : UNSA, CFDT
CONTRE : FO, SNALC, CGT, et
FSU

Constellations : passer à la vitesse supérieure

Constellations : passer à la vitesse supérieure

Formations par constellations : le ministre souhaite passer à la vitesse supérieure !

A l’image du gouvernement qui enchaîne les mesures et les lois liberticides, le ministre Blanquer continue son offensive contre la liberté pédagogique et le libre choix de la formation continue, et ce contre l’avis de la majorité des personnels ! Il présente les formations par constellations (étendues au 2nd degré sous forme de laboratoires de mathématiques) comme la priorité !

Ainsi, le 2 juillet, dans un courrier adressé aux recteurs et aux IA-DASEN, le ministre les enjoint d’accélérer leur mise en place en leur imposant des objectifs quantitatifs avec notamment des indicateurs de suivi à lui communiquer dès le premier trimestre.

Une pression sur les recteurs et IA-DASEN qui va se répercuter sur les collègues

Le ministre demande l’ « anticipation (identification des PE et constitution des constellations), (la) planification de la formation de tous les PE de chaque circonscription sur 6 années, (l’)articulation et (la) complémentarité des plans entre eux et des temps de formation – formations renforcées et animations pédagogiques ».
Il entend donc imposer à tous les PE deux années sur six (une fois en français, une fois en mathématiques sur six ans) de formation en « constellations » pour une durée annuelle de 30h (contre 18h normalement prévues pour la formation dans nos obligations réglementaires de service). Il est demandé aux IA-DASEN de planifier ce calendrier sur 6 ans dès l’année 2021/2022.

Mobiliser les remplaçants sur les constellations au détriment des collègues absents

Alors que dans des académies, il est déjà annoncé que les élèves seront de nouveau renvoyés chez eux au moindre cas positif, le ministre se permet de préciser que les formations par constellations sont « une priorité en matière de remplacement des professeurs devant les élèves. » Inacceptable quand on sait le nombre de collègues qui sont non remplacés chaque jour !

Le cheval de Troie pour faire aboutir le nouveau management émanant du Grenelle et de PPCR

Alors que la rentrée s’annonce encore une fois chaotique notamment en raison du manque de personnels, comment expliquer cette priorité donnée aux constellations ?

Le ministre explique lui-même que « Les plans mathématiques et français répondent aux enjeux soulevés par les participants au Grenelle de l’Education, en faveur d’une formation de proximité, dans la durée, entre pairs et répondent à des besoins contextualisés ».

Anticipant la fusion des corps d’inspection et avançant davantage vers celle des corps enseignants, il décide que chaque plan sera piloté par un binôme 1er et 2nd degré (IEN et IA IPR), que les « laboratoires mathématiques (du 2nd degré) peuvent accueillir les constellations (…) et favorisent ainsi la mise en place d’une formation inter-degré efficace ».

Rappelons que le ministre prévoit que l’évaluation des enseignants se fasse par des pairs (conseillers pédagogiques, directeurs d’école, formateurs…), recentrant les missions des inspecteurs sur le « pilotage ».
Il utilise donc ces formations par constellations pour aboutir à son nouveau management, à la France Télécom, basé sur l’accompagnement perpétuel PPCR.

Le SNUDI-FO avec la FNEC FP-FO continue d’intervenir à tous les niveaux pour faire échec aux contre-réformes du Grenelle dont font partie les formations par constellations. Il invite les personnels à saisir le syndicat pour faire valoir leurs revendications.


Le communiqué FNEC-FP FO du 3 septembre :
Plan français et maths : un dispositif issu de PPCR, Pour aller vers le nouveau management du « Grenelle »

Le ministre a envoyé pendant les congés une circulaire intitulée « Consolidation des plans français et mathématiques » aux recteurs et IA-DASEN. Elle concerne les formations dites « en constellation » mise en place dans le premier degré et les « laboratoires de mathématiques » du second degré. Rappelons que ces dispositifs sont largement rejetés par les personnels là où ils ont été imposés.

Le ministre met la pression sur les directions académiques pour amplifier ce dispositif et indique « des indicateurs de suivi des plans français et mathématiques seront demandés aux académies au cours du premier trimestre 2021-2022 et leur analyse fera l’objet d’un échange au moment du dialogue stratégique de gestion et de performance des académies avec le ministère. »

Dans le premier degré, il précise même qu’il s’agit « d’un objectif de formation essentiel et d’une priorité en matière de remplacement » ! Alors que les postes manquent partout et que, dès la rentrée, des classes sont sans enseignant : les personnels apprécieront !

Pourquoi un tel acharnement à imposer ce plan, en particulier compte tenu des conditions actuelles de rentrée ?

Pour comprendre, il faut partir de l’origine (le protocole PPCR sur l’évaluation des enseignants et son volet « accompagnement ») pour aller vers l’objectif du ministre (le « Grenelle » qui vise à totalement individualiser les carrières en instaurant une logique RH comme dans le privé).

Un accompagnement qui découle de PPCR, inscrit dans les lignes directrices de gestion promotions

Le plan maths-français ne vient pas de nulle part : le ministre réaffirme lui-même que cela découle de PPCR dans son projet de « Lignes Directrices de Gestion relatives aux promotions et à la valorisation des parcours professionnels ». Dans le chapitre « Un accompagnement des personnels tout au long de leur carrière », il est précisé que les DRH académiques contribuent « à l’accompagnement professionnel des personnels par la mise en place et la coordination de dispositifs d’aide, de soutien et de conseil ainsi que de formation en lien avec le service académique de la formation continue de tous les personnels. (…) Les personnels doivent, selon leurs fonctions : (…) faire évoluer leurs pratiques professionnelles (…) et partager leurs expériences entre pairs ».

La FNEC FP-FO, depuis la mise en place de PPCR qu’il n’a pas signé, a toujours alerté sur le dispositif d’accompagnement PPCR, individuel ou collectif, visant à remettre en cause l’indépendance professionnelle et la liberté pédagogique pour imposer les contre-réformes ministérielles.

Accentuer encore cet « accompagnement » permanent

La circulaire préconise de « consolider les dynamiques en cours ».
Dans le premier degré, le ministre demande l’« anticipation (identification des PE et constitution des constellations), (la) planification de la formation de tous les PE de chaque circonscription sur 6 années, (l’)articulation et (la) complémentarité des plans entre eux et des temps de formation – formations renforcées et animations pédagogiques ».

Le ministre entend donc imposer à tous les PE au moins deux années sur six de formation en « constellation » (une fois en français, une fois en mathématiques sur six ans) pour une durée annuelle de 30H (contre 18H normalement prévus pour la formation dans les obligations réglementaires de service des PE). Il est demandé aux IA de planifier ce calendrier sur 6 ans dès l’année 2021/2022.

Dans le second degré, c’est « 150 laboratoires par an sur les deux prochaines années » en collège avec l’objectif de « 600 laboratoires mathématiques à l’horizon 2023 ». « 4 demi-journées visant à renforcer les mathématiques au collège » sont prévues sans qu’il soit précisé sur quel temps ces journées seraient prises. Dans le cadre de la réforme du Lycée, les laboratoires contribuent à « l’innovation pédagogique au coeur des enseignements, notamment pour les options mathématiques complémentaires et expertes ». « Des lettres de mission pour les professeurs coordonnateurs des laboratoires » seront rédigées.

Vers le nouveau management du « Grenelle »

Le ministre explique lui-même que « les plans français et mathématiques répondent aux enjeux soulevés par les participants au Grenelle de l’Education, en faveur d’une formation de proximité, dans la durée, entre pairs et répondent à des besoins contextualisés ».
Anticipant la fusion des corps d’inspection et avançant davantage vers celle des corps enseignants, il décide que chaque plan sera piloté par un binôme 1er et 2nd degré (IEN et IA IPR), que les « laboratoires mathématiques (du 2nd degré) peuvent accueillir les constellations (…) et favorisent ainsi la mise en place d’une formation inter-degré efficace ».

Rappelons que le ministre prévoit que l’évaluation des enseignants se fasse par des pairs (conseillers pédagogiques, directeurs d’école, enseignants désignés par lettre de mission…) tout en recentrant les missions des inspecteurs sur le « pilotage », c’est-à-dire le suivi des contre-réformes ministériels.

Ces mesures s’articulent avec la généralisation de l’évaluation des établissements (permanent en REP+ avec la mise en place de la part variable), le statut des directeurs d’école, la mise en place de « RH de proximité » …
Assurer le « geste professionnel et la chaîne de pilotage »

Pour finir, il le ministre entend à travers ce plan engager « la transformation de la formation continue » pour aller vers « la fixation et l’atteinte d’objectifs quantitatifs et qualitatifs (…) Il s’agit d’assurer le geste professionnel des professeurs (…) et la chaîne de pilotage, du recteur aux professeurs. »

Tout est dit…

La FNEC FP-FO continue ses interventions à tous les niveaux pour faire échec aux contre-réformes du « Grenelle » dont le plan français et mathématiques est un élément saillant. Elle invite les personnels à se réunir pour discuter des revendications et des moyens de les faire aboutir.

CTSD formation continue du 18.05.21

CTSD formation continue du 18.05.21

CTSD “Formation Continue” du 18 mai 2021

Un Comité Technique Spécial Départemental concernant l’offre de formation continue s’est tenu ce mardi 18 mai 2021.

Il faisait suite à un Conseil Départemental de Formation Continue organisé le 6 avril 2021 (lire notre compte rendu)

Déclaration liminaire de la FNEC-FP FO 53

Malgré des tensions en termes de remplacement en lien avec crise sanitaire, Monsieur Waleckxs s’enorgueillit d’avoir pu assurer un maximum de formations en “constellations”… Rappelons que cet acharnement à maintenir ces formations en pleine crise sanitaire ont fortement impacté l’accueil d’élèves dans des classes touchées par la COVID et ont favorisé, de fait, un brassage de ces derniers, et mettant en danger sanitaire et en insécurité l’ensemble des usagers et des acteurs de ces écoles. A nouveau, ce fut à nous, professeurs, acteurs du terrain de pallier les manques et de gérer tant bien que mal, dans l’improvisation constante, des situations de plus en plus préoccupantes.

Depuis de longs mois, FO a sans cesse demandé au directeur académique de suspendre ces constellations PPCR pour pallier au manque de remplaçants. La FNEC-FP FO a enfin été écoutée puisqu’aujourd’hui, toutes les constellations sont suspendues dans le département.

La FNEC-FP-FO est intervenue pour dénoncer la mise en œuvre des constellations cette année. FO a rappelé au directeur académique que certains collègues vivaient cette gestion comme infantilisante. Suite à l’annulation de ces constellations, et pour “remplacer” ces temps, certains collègues se sont vu attribuer des temps de formation M@gistère sans lien avec le thème de la formation initialement choisie…

Présentation du plan de formation

L’année prochaine, comme cette année, il y aura quatre “types” de formation:

  • les formations de type “stage” sur temps de travail avec remplacement si besoin;
  • les formations “18h” (de type animations pédagogiques; hors temps de classe)
  • le volet complémentaire hors 18h (selon la disponibilité des intervenants; donc possibilité du mercredi, du samedi/dimanche, des vacances scolaires!)
  • Les formations longues, type “constellation français et maths”, avec une partie sur temps de classe et une partie hors temps de classe (18h)

Consulter le plan de formation départemental (provisoire)

Les formations sur temps de classe

Les offres de formation collective (OFC) et les analyses de pratiques entre pairs (APP) sont reconduites.

Pour information, APP:

2019-2020 38 demandes mises en œuvre.

2020-2021 : 20 demandes APP réalisées. 

Toutes les demandes sont étudiées et en général mises en œuvre ( hors contexte covid) lorsqu’elles ont été validées par l’IEN de circonscription.

Les formations sur temps de classe concernent aussi les formations inter degrés (liaison école-collèges) et les formations statutaires (éducation prioritaire, formation des directeurs, ASH, CAFIPEMF)

Formation statutaire ASH :

La direction académique nous confirme qu’il y a bien 17 demandes de départ en formation CAPPEI, dans tous les parcours (RASED, ULIS, UE, SEGPA, …)

Malheureusement, il y aura seulement 4 départs en formation. Le choix des parcours pour ces départs ne semble pas acté mais ils seront “complémentaires aux spécialités parties les années précédentes.” Il s’agit “d’une démarche pluriannuelle.”

Malgré tout, il semblerait qu’il y ait au moins des départs pour les enseignants référents, un enseignant en UEMA et un RASED (à dominante pédagogique)

FO rappelle que les besoins sont tels qu’il est nécessaire d’envoyer tous les demandeurs en formation CAPPEI. D’autant plus que tous les ans, des collègues qui ne le souhaitent pas sont envoyés sur des postes spécialisés lors des opérations de mouvement. 

A partir de l’an prochain, les PE pourront tenter de valider le CAPPEI en validation des acquis de l’expérience. (Voir notre article à ce propos)

A noter qu’il y a une demande de départ en formation CAPPEI par une enseignante du second degré et une autre dans le cadre de la VAE.

Rappelons que plusieurs postes ULIS collèges ont été réservés pour des enseignants du second degré afin de permettre le départ en formation d’enseignants des collèges. Si ces postes ne sont pas pourvus, un appel à candidature pourra être effectué auprès des professeurs des écoles. Malheureusement, si personne ne répond à ces appels, il y un fort risque que ces postes apparaissent pour la dernière phase du mouvement et ainsi échoir à des néo-titulaires.

Il n’y a eu aucun candidat à un départ en formation DDEEAS (directeur SEGPA)

CAFIPEMF:

Il n’y a pas de candidat cette année.

Les quatre candidats de cette année ont été admis.

En raison du faible nombre de stagiaires, tous les PEMF ne seront pas reconduits l’année prochaine.

La FNEC-FP FO a fait part de son inquiétude pour la pérennité du site mayennais de l’INSPE; aucun M2 n’étant inscrit pour l’année prochaine. S’il n’a pas pu nous renseigner sur le nombre de M1, le Directeur adjoint, Mr Drault a voulu nous rassurer sur l’avenir de l’INSPE. Le SNUDI-FO alerte les collègues, avec la réforme de la formation initiale, du concours et l’application de la loi Dussopt, un très mauvais coup se prépare pour l’école publique…

Dernière minute : l’administration nous informe par téléphone le 20 mai, après que nous ayons levé le lièvre en CAPD puis en CTSD, qu’il y aura bien des M2 à la prochaine rentrée, mais qu’aucun ne sera contractuel à tiers-temps. Ces changements de dernière minute, suite à nos interventions, n’augurent néanmoins rien de bon.

Divers:

D’autres formations entrent dans le cadre de ces formations sur temps de classe: formations des formateurs, formation des PES, formation ASH pour public désigné, mais aussi des formations départementales: maternelle, éducation aux médias et à l’information et une nouveauté : le programme “savoir rouler à vélo”

Cette formation sera articulée autour de 3 blocs: maîtrise du vélo, sécurité et circulation en autonomie sur voie publique.

Les formations longues

Les formations longues concernent la formation continue des directeurs, les formations longues de type plan maths ou français (constellations) et une nouveauté: le plan “écoles bilingues”

Cette nouvelle formation s’adresse aux seules écoles inscrites dans le dispositif “école bilingue” (cette année Pierre et Marie Curie à Mayenne et l’école de St Georges Buttavent) et sera organisée sur le modèle des formations en “constellation”.

Concernant les formations en constellations PPCR

Pour rappel, ces formations divisées en “plan mathématiques” et “plan français” sont organisées de façon pluriannuelle sur un cycle de 6 ans en alternance avec les 18h d’animations pédagogiques.

Ces formations longues s’organisent en 30 heures de formation (5 jours) : 12 heures sur temps de classe avec remplacement et 18 heures hors temps de classe (comme pour des animations pédagogiques)

1/3 des enseignants formés par an sont répartis sur les deux plans. (⅙ en maths; ⅙ en français)

La FNEC-FP FO rappelle à nouveau que c’est le décret n° 2017-44 du 29 mars 2017 qui définit toujours nos obligations de service. Ce texte précise que nous devons 18 heures consacrées à des actions de formation continue, pour au moins la moitié d’entre elles, et à de l’animation pédagogique. Il ne figure dans ce texte aucune notion d’animation ou de formation obligatoire ou à caractère départemental. Les PE sont donc libres de choisir la manière dont ils veulent effectuer ces 18 heures, ce que le DASEN n’a pu contester.
Voir notre déclaration (plus haut)
Pour rappel, lors du CTSD du 10/02/2021, la FNEC-FP FO 53 avait soumis cet avis :
Le CTSD, réuni le 10/02/2021 se prononce pour que le dispositif ministériel d’accompagnement issu de PPCR avec notamment les « formations par constellations » soit totalement abandonné dans le cadre des formations obligatoires afin de préserver notamment les moyens de remplacement manquant cruellement dans les écoles.
POUR : FO et CGT
Ne prend pas part au vote : UNSA et FSU

Concernant la formation continue des directeurs

Elle consistera en 2 jours minimum: un module départemental et un module de circonscription.

A cela s’ajouteront 4 classes virtuelles par an avec l’IEN de circonscription; ces réunions ont été mises en place pendant la crise de la COVID et seront donc reconduites. Ces 6h de réunions seront déduites des 18h de formation hors-classe.

Pour la FNEC-FP-FO, ces “soi-disant” temps de formation n’en sont pas, il s’agit plutôt d’un temps pour l’IEN de relayer ses directives de manière plus frontale aux directeurs. L’IEN se rapproche de plus en plus d’un RH de proximité, qui tente de combler le manque de formation des directeurs.

Deux autres formations seront proposées pour les” faisant fonctions” et pour le logiciel ONDE.

Les formations hors temps de classe (18h)

Déjà bien atteinte par la mise en place des formations longues de type “constellation PPCR”, la liberté pédagogique résident dans le choix des formations, déjà limitées, est encore plus réduite avec l’apparition d’un programme d’accompagnement à l’école inclusive. Tous les enseignants sont invités à le suivre dans les 3 ans à venir. Ainsi sur une période de 6 ans, trois années seront consacrées à des formations dites “obligatoires”… C’est l’illustration parfaite,en ajoutant une formation à l’obligation déguisée, que le choix de formation se délite d’année en année.

Pour la FNEC-FO-FO, cette nouvelle atteinte à la liberté pédagogique est inacceptable !
Toute la logique de la formation, qu’elle soit initiale ou continue, se resserre autour de deux seuls champs disciplinaires : le français et les mathématiques. Pourtant, qui mieux que les enseignants pour parler de leurs besoins en formation ? L’offre de formation devrait concerner l’ensemble des programmes et doit être fondée avant tout sur les besoins exprimés par la profession. Or depuis des années, l’administration remet en cause le principe de formation choisie et tente d’imposer ses choix.
Extrait de la déclaration de la FNEC-FP FO

Programme d’accompagnement à l’école inclusive

Cette formation de 6h s’articulera en deux parcours m@gistère (2h tronc commun et 2h de modules au choix) et un regroupement en présentiel au sein du PIAL

Le tronc commun généraliste délivrera les infos essentielles: GEVASCO, les démarches à suivre pour faire connaître un handicap, quels sont les plans possibles pour prendre en compte les besoins particuliers d’élèves…

Les modules au choix pourront concerner:
-la gestion des comportements difficiles
-TSA
-TSLA 
-les élèves à besoins spécifiques (Allophones + enfants malades)
– etc…

Le regroupement en présentiel, avec les pilotes de PIAL se fera en fonction de problématiques locales (sous forme de conférence par exemple) [A noter que les pilotes de PIAL peuvent proposer des formations complémentaires…]

Cette formation illustre, s’il le fallait, que l’offre de formation est victime d’un manque cruel de moyens dans l’Education Nationale. Ainsi l’école se retrouve bien souvent à pallier les insuffisances du ministère et à créer des formations comme des “pansements sur des jambes de bois”.

En ce qui concerne la formation continue, nous continuons de revendiquer :
– Une formation maintenue dans le cadre règlementaire en vigueur, c’est à dire sur le temps de travail, sur 36 semaines.
– Des formations choisies par les collègues, dans un catalogue de formations, qui ne se résument pas à la mise en oeuvre de réformes politiques.
– Le libre choix des 18h d’animations pédagogiques ;
– Le libre choix des stages de formation ;
– Le caractère strictement facultatif de la co-observation, des visites des CPC que ce soit dans le cadre des deux jours de stage imposés ou dans le cadre des constellations PPCR ;
– Le respect de la liberté pédagogique ;
– Le respect de nos obligations réglementaires de service ;
– Le retrait de PPCR

VOTE sur le plan de formation:
CONTRE : 7 voix (CGT Educ’action, FNEC-FP FO, FSU)
POUR: 3 voix (UNSA Education)

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