Augmentez les salaires, pas l’âge de la retraite !

Augmentez les salaires, pas l’âge de la retraite !

Appel intersyndical Education Nationale FO / CGT / FSU / UNSA / SUD

RASSEMBLEMENT DSDEN (cité administrative) – Laval
Mercredi 31 mai à 14h00

Prenez position dans vos écoles sur la base de cet appel intersyndical (c’est possible aussi en ligne : cliquer ici ou voir ci-dessous)

Prise de position Pacte Ndiaye

Un 1er mai historique, unitaire et massif comme jamais !

Un 1er mai historique, unitaire et massif comme jamais !

Encore un message clair pour le forcené de l’Elysée : 9000 personnes à Laval pour ce 1er mai 2023 ! Plus de 2 millions de personnes dans tout le pays !

Un 1er mai historique, unitaire et massif comme jamais.

Un mot d’ordre : ABROGATION DE LA REFORME DES RETRAITES

A l’issue de la manifestation près de 150 adhérents FO se sont retrouvés à l’UD FO pour un barbecue fraternel !

1er mai : n’oublions pas !

1er mai : n’oublions pas !

1er mai, fête du travail ?

Le 1er mai c’est avant tout la fête des travailleurs. C’est une journée de lutte internationale. C’est la commémoration des dizaines de morts qui sont tombés en 1886 à, Chicago lors de la manifestation pour revendiquer notamment la journée de 8 heures.

L’histoire du 1er mai a commencé à une époque où la précarité du travail était totale.

C’est aux Etats-Unis, en 1886, plus précisément en Pennsylvanie et dans l’état de New-York, que chaque 1er mai avait lieu un bouleversement général de la classe ouvrière du fait du renouvellement des contrats de travail pour une durée de un an.

C’est ainsi que le terme des contrats de location des maisons et appartements étaient également renouvelés. En fait, c’était une remise en cause des conditions de vie de toutes les familles à la même date. C’est en 1884 que les syndicats américains décidèrent d’imposer par la grève qu’à partir du 1er mai 1886 la durée d’une journée de travail serait de huit heures.

En ce samedi 1er mai 1886 des centaines de milliers d’ouvriers défilèrent dans tout le pays pour cette seule revendication.

Exemple à Chicago, quelques quarante mille ouvriers sont en grève. Le 3 mai un affrontement oppose les briseurs de grève aux grévistes d’une usine de matériel agricole et fait malheureusement 4 morts.

Un meeting est organisé le lendemain. Alors que les derniers manifestants se dispersent, une bombe éclate. Des dirigeants anarchistes de Chicago seront arrêtés et condamnés à mort. Dès 1889, lors d’un congrès ouvrier, est déclaré qu’il sera organisé une grande manifestation internationale à date fixe, de manière que, dans tous les pays et dans toutes les villes, le jour convenu, les travailleurs mettent les pouvoirs publics en demeure de réduire légalement à huit heures la journée de travail.

Cette date ce fut le 1er mai. Une date symbole.

Depuis, le 1er mai accompagne chaque année le mouvement général du progrès social et des conquêtes ouvrières.

Quand la journée de revendication devint “fête du travail”

Au fil des années, le retentissement fut tel que les régimes totalitaires voulurent s’emparer du symbole. Le régime de Vichy enveloppa le sang et la lutte associée au 1er mai dans les drapeaux, de ce que le Maréchal Pétain appellera « la fête nationale du travail ». En effet le Maréchal ne pouvait tolérer les manifestations d’indépendance. Au lieu de faire tirer sur les défilés syndicaux, il transforma par la loi la lutte en réjouissances insipides.La devise de Pétain était : “Travail, Famille, Patrie”.

C’est le 1er mai 1941 que cette journée a été ravalée au rang d’une distraction. Le même jour, le Maréchal exposait les principes de la charte de travail, qui emprisonne les relations sociales dans un corporatisme à la française. L’année précédente, le 16 août 1940, le gouvernement de collaboration publiait une loi interdisant les confédérations syndicales. Il fallait que les intérêts particuliers des classes sociales ne puissent s’exprimer. En 1937, l’État accordait un jour férié, de fait les fonctionnaires n’auraient plus à faire grève pour manifester le 1er mai. Déjà le 1er mai 1921 était déclaré par l’Action française, ennemis du syndicalisme, les prémices de la co-gestion telle que pratiquée aujourd’hui chez nos voisins allemands. Vingt ans plus tard, sous l’œil attentif de l’armée allemande, la Charte du Travail établit un système de corporations ouvrières et patronales intégrées au sein même de l’Etat de Vichy.

A la libération, tout cet édifice, déjà chancelant, fut balayé.

LES SYMBOLES

La date, le muguet, l’églantine ?

L’églantine, cette rose sauvage symbole de la Révolution française, connaît un sérieux rival, le muguet, qui a pour lui de fleurir juste au Premier mai. Dès 1913, les artistes vont le cueillir dans les bois de Chaville… et les midinettes en raffolent.

Après la Première Guerre, la grande presse organise la promotion systématique du muguet blanc contre la rouge églantine, tout comme la presse allemande encourage l’edelweiss et la Démocratie chrétienne italienne l’œillet blanc…

C’est sous Vichy que le muguet détrônera finalement l’églantine, que personne ne songera plus à remettre à l’honneur ensuite. Il est vrai que le Premier mai, fête urbaine aux allures champêtres, est tributaire de l’environnement : l’urbanisation et le remembrement font disparaître les haies qui fournissaient aux habitués des “barrières” leur églantine, tandis que le muguet se cultive, et se vend…

Cependant le 1er mai restera férié et la grève sera rendue impossible ce jour-là.

Beaucoup de personnes, de politiques ont dénaturé cette journée à commencer bien sûr par le gouvernement de Vichy qui avait pour devise : travail, famille, patrie. En tout état de cause il est plus que déplorable pour ne pas dire scandaleux que les partis politiques et quel qu’ils soient, récupèrent cette journée symbole de commémoration des travailleurs car cette journée n’appartient qu’à eux seuls.

Le 1er mai est donc une journée de commémoration, de revendications, une journée de lutte internationale.

En cette période de démantèlement minutieux et organisé de nos droits sociaux, à l’heure où le président Macron veut imposer en force sa réforme des retraites, ce 1er mai 2023 prend un caractère particulier en France.

Alors, faisons de ce 1er mai 2023 un moment historique, unitaire et populaire ; ne faisons qu’un, soyons des millions ✊

Pacte Ndiaye : nouvelle esbroufe

Pacte Ndiaye : nouvelle esbroufe

Le président Macron a effectué ses annonces concernant les enseignants le 20 avril, à Ganges et le gouvernement a communiqué à grand renfort de lettre aux enseignants et de dossier de presse.

Malgré la colère des salariés qui manifestent à chaque déplacement présidentiel et ministériel, malgré l’opposition unanime de toutes les fédérations de l’Education nationale, le gouvernement entend poursuivre ses réformes et mettre en œuvre son « pacte » ! Plutôt que d’augmenter les salaires de tous les personnels en revalorisant la grille indiciaire des fonctionnaires et en augmentant la valeur du point d’indice, le président Macron, avec son ministre Ndiaye, continue de proposer des augmentations indemnitaires (qui ne compteront donc pas pour la retraite).

ATTENTION : L’AUGMENTATION DES PRIMES NE PEUT PAS ETRE SEMANTIQUEMENT CONSIDÉRÉ COMME UNE REVALORISATION

Cela correspondrait à une augmentation de 4 % en moyenne pour les enseignants, ce qui ne compense même pas l’augmentation de l’inflation de cette année !

Et toujours rien pour les autres personnels, en particulier les AESH et les AED !

Il faudrait donc se féliciter de continuer à perdre de l’argent et se voir proposer des missions à la carte qui s’articulent avec les mesures de dislocation du Statut et du cadre national : expérimentation dans le cadre du CNR éducation « notre Ecole faisons-la ensemble », Loi Rilhac, réforme de la voie professionnelle, proposition de loi Brisson au Sénat…

La FNEC FP-FO n’accepte pas la réforme des retraites Macron-Borne. Avec sa Confédération, dans l’unité syndicale, elle en exige l’abrogation et refuse de « passer à autre chose » !

Elle n’acceptera pas plus le plan Macron-Ndiaye d’éclatement de l’Education nationale !

Un « doublement de l’ISAE/ISOE » et rien d’autre pour une majorité d’enseignants !

Le ministère tenait à pouvoir effectuer cet effet d’annonce de doublement de l’ISOE/ISAE (+ 92 € net mensuel pour l’ISOE et + 96 € net pour l’ISAE). Enveloppe fermée oblige, cela se ferait au détriment de l’augmentation de la prime d’attractivité qui est revue à la baisse et s’élèverait par exemple (ISOE/ISAE incluse) à + 215 € à 5 ans de carrière (au lieu de +258 € prévu initialement), à + 207 € à 10 ans de carrière (au lieu de + 284 € prévu initialement), à + 139 € à 15 ans de carrière (au lieu de + 223 € prévus initialement). Cette prime d’attractivité ne concernerait que les 15 premières années de carrière (jusqu’au 7ème échelon).

Hors-classe et classe exceptionnelle : adapter les promotions aux 64 ans de la réforme Macron !

Le ministre laisse entrevoir une légère augmentation des taux de passage à la hors-classe tout en conservant l’arbitraire de l’évaluation PPCR. Le passage à la classe exceptionnelle ne serait à terme plus limité à 10 % de l’effectif du corps (sans que l’on sache plus précisément comment cela s’organisera). Le ministre explique que « le double effet d’un rajeunissement progressif des personnes promues et d’un allongement des carrières aurait fortement limité à terme les possibilités de promotion ». Hé oui ! Comme on sera coincé au boulot 2 ans de plus avec la réforme Macron-Borne, il faudrait entrevoir des possibilités de promotion pour les plus âgés !

Quel cynisme ! « Pacte » : une petite frite, un burger, et un coca moyen…

Autre nouveauté de ces annonces : des missions à la carte !

On pourrait « choisir » 1, 2 ou 3 ensembles de missions. Chaque ensemble de mission serait rémunérée 1250 € brut annuel (3750 € brut annuel maximum donc).

Un premier ensemble de missions s’effectuerait sur la base d’un volume horaire annuel :

– 18h/an pour les remplacements de courte durée (pour les enseignants du 2nd degré) ou les sessions hebdomadaires de soutien en français et mathématiques en 6ème (pour les enseignants du 1er degré).

– 24h/an pour un soutien renforcé à l’école élémentaire, pour les stages de réussite pendant les vacances, pour participer au dispositif « devoirs faits ».

Un second ensemble de missions s’effectuerait sous la forme d’un « engagement annuel » (un engagement à être corvéable à merci) :

– Coordonner les « projets innovants » du CNR éducation « notre Ecole faisons-la ensemble » pour les écoles et les établissements qui s’y sont engagées. A noter qu’il n’y aura pas de « missions » pour tout le monde. Là aussi, la promesse de rémunérer tous les personnels n’a engagé que ceux qui y croyaient !

– « Accompagnement renforcé des élèves à besoins éducatifs particuliers ». Ces missions effectuées par des enseignants ordinaires en charge de classe pourraient se substituer aux missions déjà existantes des enseignants spécialisés (en classes et structures adaptés, de RASED…) ou les missions des AESH.

Ces annonces confirment la volonté d’accélérer le démantèlement de l’enseignement spécialisé.

– pour les professeurs du 2d degré, « la coordination du dispositif de découverte des métiers de la 5e à la 3e : prise en charge des élèves par niveau, coordination et animation du dispositif et lien avec les entreprises. »

– Pour les PLP : dans le cadre de la réforme de la voie professionnelle Macron-Grandjean, les PLP pourraient effectuer les accueils et la présentation de leur discipline au collège mais aussi suivre l’insertion professionnelle de leur élève après l’obtention du diplôme, une sorte de « service aprèsvente » selon l’expression du ministère. Ces missions seront précisées avec la réforme en cours de la voie professionnelle dont FO demande le retrait.

De l’usine à gaz à la foire d’empoigne !

Chaque année, « le directeur d’école, en lien avec l’inspecteur de la circonscription, ou le chef d’établissement connaîtra avant le mois de juin les moyens mis à sa disposition pour les missions complémentaires. Dans le cadre d’un dialogue avec la communauté pédagogique, il répartira les missions entre les professeurs volontaires pour répondre aux besoins prioritaires de l’école ou de l’établissement (prioritairement le remplacement de courte durée). Chaque professeur recevra une lettre de mission pour l’année. »

On imagine aisément l’ambiance délétère que peut créer ce type de situation. Du copinage pour l’attribution de l’enveloppe jusqu’aux pressions exercées pour « désigner des volontaires », on voudrait mettre en concurrence les personnels et exploser les équipes qu’on ne s’y prendrait pas autrement…

FO revendique une revalorisation indiciaire pour tous les personnels, sans contrepartie !

L’intersyndicale FSU-UNSA-FNEC FP-FO-CFDT-CGT-SUD-SNALC s’est adressée aux ministres Borne et Ndiaye le 12 avril 2023 en indiquant : « Quant au pacte, nous réfutons le terme de revalorisation pour cet instrument qui ne répond en rien aux attentes des collègues. Loin de contribuer à la revalorisation attendue par toutes et tous, il va conduire à un alourdissement de la charge de travail des personnels… Nos organisations refusent le Pacte et réclament dans l’immédiat le basculement de l’enveloppe du pacte dans celle prévue pour le Socle. »

Ces annonces confirmées constituent une attaque sans précédent contre notre Statut et l’Ecole publique. Elles sont inacceptables !

La FNEC FP-FO propose l’action commune aux autres organisations.

Face au président Macron et à ses ministres Borne et Ndiaye qui font feu de tout bois pour tourner la page des retraites, poursuivons la mobilisation pour les faire reculer !

Organisons un raz de marée populaire le 1er mai !

Réunissons-nous dans les écoles, établissements, services et décidons la grève partout où c’est possible pour l’abrogation de la réforme des retraites et le retrait du « pacte » Macron-Ndiaye !

Macron promulgue sa loi scélérate en catimini, pendant la nuit

Macron promulgue sa loi scélérate en catimini, pendant la nuit

 Macron promulgue sa loi scélérate en douce et catimini, pendant la nuit.

Planqué et reclu dans son palais, comme un voleur, le roi Macron promulgue la loi en pleine nuit en catimini. Tout un symbole.

(Dé)goût amer au réveil. 

Cela illustre s’il en était encore besoin que Macron méprise les citoyens français ravalés au simple rang de sujets. 

Le président pense conclure, mais il ouvre un nouveau chapitre et vient ajouter de l’huile sur le feu. La mobilisation continue.

Aucun syndicat n’ira pas à sa rencontre.

L’intersyndicale dont l’unité est historique, tient sur la base de la même revendication; celle qui s’impose à toutes et tous, sauf à la macronneuse : le RETRAIT !

Elle décide de ne pas donner suite à la proposition de rencontre faire par Macron.

Lire le communiqué de l’intersyndicale

Nous ne laisserons pas faire.

Nous ne nous laisserons pas marcher dessus.

Nous n’acceptons pas le crachat à la figure des 93% de salariés opposés à cette contre-reforme.

Assignés à résistance, pour la défense de nos droits, pour nous, pour nos enfants et nos petits enfants, nous sommes la légitimité.

Préparons la mobilisation historique du 1er mai 2023. Préparons et organisons un raz de marée ce 1er mai. 

Ne faisons qu’un, soyons des millions, le 1er mai. Prenons nos responsabilités, avec nos enfants, nos parents, nos amis, nos oncles et tantes, nos voisins descendons dans la rue, pour participer à cette mobilisation populaire historique du 1er mai.

Le SNUDI-FO 53 appelle les collègues des écoles mayennaises en congés, à prendre part à toutes les initiatives appelées en France par les organisations syndicales pour gagner le retrait de cette loi illégitime.

Le bureau départemental du SNUDI-FO 53

Le 15 avril 2023

Spécial Impôts 2023

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SPECIAL IMPOTS 2023

L’InFO Militante Spécial Impôts 2023 est en ligne pour répondre à vos questions sur la prochaine déclaration de vos revenus 2023:

Déclarez vos revenus en ligne à partir du 13 avril 2023 depuis votre Espace particulier, – Accueil | impots.gouv.fr : sélectionnez «Déclarer vos revenus». Vérifiez l’exactitude des éléments pré-remplis (état civil, adresse, situation familiale, enfants à charge…), corrigez-les si besoin, indiquez les revenus et les charges non connus par l’administration.

Dates limites de déclaration par internet en fonction de votre lieu de résidence (départements) :
Pour la Mayenne, c’est jusqu’au mardi 1er juin 2023 ;
Nous vous rappelons que les syndiqués FO pourront faire appel, à partir du 9 mai, à SOS IMPOTS FO.

Adhérents FO

Nous vous rappelons que les syndiqués FO :

pourront faire appel, à partir du 9 mai, à SOS IMPOTS FO.

– bénéficient tous d’un crédit d’impôt de 66% de votre cotisation (à déclarer dans la rubrique 7 « réductions et crédits d’impôts ». Si vous n’êtes pas imposable, l’administration fiscale vous versera par chèque la somme équivalente. Si vous pratiquez la déduction des frais réels, vous devez inclure votre cotisation syndicale dans les frais.


 

Comme chaque année nous pouvons envoyer aux adhérents qui en font la demande, le journal spécial impôts par voie postale ou via un correspondant de secteur.

6 avril : encore plus de monde !

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Encore plus de 6000 personnes dans les rues de Laval ce 6 avril, plus que le 28 mars !

Jamais il n’y aura eu autant de monde en 10 semaines de mobilisation historique.

La solidarité intergénérationnelle est exemplaire. La jeunesse s’est mobilisée massivement aujourd’hui.  Il n’y a absolument aucun essoufflement, bien au contraire. La stratégie du pourrissement, cousue de fil blanc, mise en œuvre par le gouvernement ne fonctionne pas. Le syndrome de l’autruche ajoute de l’huile sur le feu.

En avril, la réforme ne tient plus qu’à un fil, et nous allons le couper.

Jusqu’au RETRAIT !

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27 mars, 28 mars : dans l’action !

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Comme depuis le début du mouvement, les militants et plusieurs adhérents du SNUDI-FO 53 ont pris part à TOUTES les actions organisées dans le département, et continueront dans l’action dans les jours à venir, pour faire réussir la grève et la mobilisation interprofessionnelle du 6 avril.

Lire le communiqué intersyndical national du 28 mars

Le SNUDI-FO de la Mayenne a une position très claire sur la situation actuelle :

Pas de pause, pas de report, pas de médiation : La seule chose qui s’impose c’est le RETRAIT du projet de réforme des retraites !

Une chose est certaine, la mobilisation ne faiblit pas.

Mardi 28 mars, pas loin de 7000 se sont mobilisées aujourd’hui dans le département (700 à Château-Gontier, 1000 à Mayenne, 5000 à Laval)

Il n’y a donc ni pourrissement, ni épuisement, mais une détermination intacte, et un nouveau souffle. Les tentatives de division, tant dans les cortèges de manifestation, qu’au sein du gouvernement, ne change rien au cap fixé : jusqu’au RETRAIT !

Lundi 27 mars

Une cinquantaine de militants FO, avec quelques camarades de la CGT, de la CFDT, de la FSU, et de Solidaires, de bonne heure (6h30) sont venus bloquer et filtrer la zone des touches de Laval (4 accès bloqués).

Le soir, une AG interprofessionnelle de salariés du secteur d’Evron s’est réunie. Le SNUDI-FO 53 était présent avec quelques PE. Les actions du lendemain matin ont été décidées.

Mardi 28 mars

Tôt le matin (6h) barrage filtrant au rond point du Lidl d’Evron, et tractage avec quelques camarades de la CGT et de la CFDT. Opération réitérée à 8h30 route de Sillé le Guillaume. Enfin à 9h30, opération escargot pour rejoindre la manifestation lavalloise.

Manifestation à Laval, à 11h : 5000 personnes ont scandé : RETRAIT, RETRAIT du PROJET MACRON !

Manifestation à Mayenne à 16h30 : 1000 personnes !

Manifestation à Château-Gontier à 16h30 : 700 personnes !

Intervention de Hélène Colnot pour l’intersyndicale, devant la permanence de la députée Bannier

23 mars : un raz de marée

23 mars : un raz de marée

23 mars : Marée humaine à Laval comme partout en France.

4 000 000 dans le pays : 4 millions !

Plus de 10000 personnes ont fait trembler le pavé à Laval ce 23 mars ; 10000 !

Et pourtant seulement 1/3 de grévistes dans le 1er degré ce 23 mars en Mayenne. Alors mardi prochain, tous ensemble, faisons entendre notre colère. Soyons 20000 à Laval !

LE ROI EST NU ! MACRON EST ISOLÉ !

Oui, maintenant, en grève mardi 28 mars à l’appel de TOUTES les confédérations et organisations syndicales nationales.

Le SNUDI FO 53 appelle à la grève et à poursuivre toutes les actions dans les jours à venir. Le SNUDI FO 53 soutient toutes les initiatives prises dans les écoles jusqu’à mardi, et appelle les collègues à s’inscrire dans toutes les actions à venir ses prochains jours. Nous vous tiendrons informés.
Faites remonter vos motions d’école et envoyez rapidement vos déclarations d’intention (modèle intersyndical) pour tous les jours de la période ! (pour mardi prochain attention, dernier délai samedi soir minuit)

Macron entends tu la colère qui gronde partout, cette colère qui s’amplifie depuis tes déclarations arrogantes, depuis ton 49.3 ?
Non, la page n’est pas tournée
Oui, nous sommes déterminés

Nous allons faire reculer le président Macron, et pour cela, nous allons devoir monter d’un cran : organisons dès maintenant la grève générale, par le blocage du pays. Quel autre choix avons nous ?

Qui est prêt aujourd’hui à prendre 2 ans ferme ? Qui est prêt à cotiser pendant 43 annuités pour avoir une retraite sans décote ? Pas les salariés de ce pays, pas les personnels de l’Education Nationale.

La légitimité c’est nous. La légitimité c’est cette foule immense qui s’est encore dressée aujourd’hui partout en France. Nous aussi, on passera en FOrce !


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Le 49.3 de trop !

Le 49.3 de trop !

Le 49.3 de trop !

Restons mobilisés par la grève dès lundi et répondons tous présents jeudi 23

Chacun l’a bien compris, le projet de réforme des retraites va être retiré si nous amplifions encore la grève.
C’est ce gouvernement qui est violent, avec son 49.3, avec sa surdité, avec ses contre-réformes.
C’est ce gouvernement qui est violent avec le salariés et les français en restant sourd à la colère qui gronde, prétextant une fausse et prétendue légitimité démocratique.
Amis, famille, collègues, camarades : Allons y, faisons les reculer et allons chercher la retraite à 60 ans; maintenant !

18 mars

Plus de 150 personnes devant la permanence de Géraldine Bannier députée macroniste, à Château-Gontier avec FO, CGT, FSU et Solidaires. Le SNUDI-FO était présent, en nombre avec beaucoup de PE des alentours. Une manifestation spontanée de 30 minutes a ensuite pris le chemin de la Mayenne via les rues de Château-Gontier.

Malgré la pluie, la détermination et la colère se font sentir. La macronneuse a le genou à terre ! Le roi est nu ! Partout, dans vos entreprises, dans vos établissements, dans vos services, en famille, avec vos voisins : préparons la mise à l’arrêt total du pays par la grève. Restons mobilisés par la grève dès lundi et répondons tous présents jeudi 23.

La déclaration pour l’intersyndicale en vidéo

17 mars

Encore plus nombreux que la veille, des centaines et des centaines de manifestants rassemblées devant la préfecture, ont pris le chemin de la rocade Lavalloise pour bloquer un carrefour.


16 mars

Le Conseil des ministres vient de décider le 49-3. Ultra-minoritaire, le gouvernement fait le choix du passage en force.

Mais il n’est pas au bout de ses peines !

Des milliers de manifestants et de grévistes sont en train de rejoindre le rassemblement à l’Assemblée nationale au soir du 16 mars.

Depuis ce matin, le SNUDI-FO 53, les personnels de l’Education Nationale, aux côtés des salariés et des personnels sont encore mobilisés pour faire reculer le gouvernement. Nous sommes présents dans les AG, les rassemblements, sur les piquets de grève, les actions de tractage, barrages filtrants, ronds-points…

Dans plusieurs écoles ou établissements, des collègues reconduisent la grève aujourd’hui et la semaine prochaine, y compris pendant le BAC..

La colère est là, elle est pleinement justifiée.

Le gouvernement n’a aucune majorité ni au parlement ni dans l’opinion publique.

C’est un aveu d’échec total et un nouveau coup de force de Macron, contraint par la mobilisation de toutes et tous depuis le 19 janvier !

Encore aujourd’hui près de 500 personnes à Laval, devant la préfecture et dans les rues jusqu’au siège LR en Mayenne.

On va gagner; maintenons la pression dès maintenant ! Jusqu’au RETRAIT

Envoyez vos déclarations d’intention pour toute la période (modèle SNUDI-FO, SNUipp, CGT, Sud)

La motion de l’Assemblée Générale des personnels de l’Education Nationale adoptée ce 16 mars

Le SNUDI-FO 53 soutient cette motion de l’AG qui appelle à la grève vendredi 17, lundi 20 et mardi 21 mars. Tenons nous prêts. Nous allons gagner le retrait de ce projet de réforme.

Appel de l’intersyndicale mayennaise : rassemblement 12h00 devant la préfecture vendredi 17 mars.


Le 16 mars à Laval : rassemblement devant la préfecture, et manifestation improvisée

Évènements à venir