Après les animations pédagogiques à caractère départemental, les constellations !

Après les animations pédagogiques à caractère départemental, les constellations !

Depuis juillet dernier, le SNUDI-FO alerte sur la mise en place des formations constellations qui remettent en cause la liberté pédagogique et le libre choix de la formation. (lire notre article du 1er juillet 2020)

Ce dispositif se met en place cette année en Mayenne.

Les enseignants sont les mieux à même de connaître leurs besoins en formation !

En Mayenne, cela se traduit par l’inscription d’office des collègues à des constellations, des observations prévues en classe, des visites de CPC non choisies…à compléter

Le SNUDI-FO 53 a toujours expliqué et défendu que la notion d’animation “obligatoire” n’existait pas, qu’elle n’avait aucune valeur réglementaire. C’est par ailleurs ce qu’avaient reconnus nos responsables administratifs, et la terminologie avait évolué passant de « obligatoire » à « à caractère départemental » !

Le décret n° 2017-44 du 29 mars 2017 définit nos obligations de service. Il précise que nous devons «18 h consacrées à des actions de formation continue, pour au moins la moitié d’entre elles, et à de l’animation pédagogique ». Ne figure dans ce texte aucune notion d’animation ou de formation obligatoire ou à caractère départemental. Les PE sont libres de choisir comment ils effectuent ces 18 h.

Le SNUDI-FO rappelle ainsi que, si les enseignants sont tenus de participer à 18h d’animations pédagogiques, il est de la responsabilité de l’institution d’organiser un plan de formation avec des animations pédagogiques que les PE peuvent librement choisir en fonction du contenu. 

Il rappelle également qu’aucun texte réglementaire ne permet d’imposer à un enseignant la visite d’un de ses collègues, qui n’a aucun statut particulier pour cela. De même, le fait de convoquer un enseignant et le sortir de sa classe pour participer à l’observation de la classe d’un autre collègue ne peut être considéré comme un stage de formation continue et être imposé.

C’est pourquoi le SNUDI-FO demande l’abandon de ce dispositif qui ne saurait se substituer aux 18h d’animations pédagogiques telles que définies dans nos obligations réglementaires de service et intervient pour qu’il ne soit en aucun cas imposé aux collègues.

Pour le SNUDI-FO 53, les enseignants sont les mieux à même de savoir de quelles formations ils ont besoin : peut-être en français, peut-être en mathématiques mais pas uniquement !

Des formations « constellations » imposées ?

Une formation continue qui se résumerait à observer et être observé dans nos classes, en dehors de tout cadre réglementaire : d’ores et déjà, des collègues nous font savoir qu’ils n’acceptent pas ce cadre, cette nouvelle remise en question de leurs droits.

Le SNUDI-FO 53 refuse une formation qui consiste au final à de l’auto-formation ou à du formatage.

Le SNUDI-FO 53 refuse la remise en cause des pratiques pédagogiques dans un dispositif qui nie la réalité des conditions de travail des PE.

Le SNUDI-FO 53 revendique :
–       Le libre choix des 18h d’animations pédagogiques ;
–       Le libre choix des stages de formation;
–       Le caractère strictement facultatif de la co-observation, des visites des CPC que ce soit dans le cadre des deux jours de stage imposés ou dans le cadre de la préparation de la constellation ;
–       Le respect de la liberté pédagogique;
–       Le respect de nos obligations réglementaires de service;
–       Le retrait de PPCR

Des formations inscrites dans le cadre de PPCR et des lignes directrices de gestion promotions : l’accompagnement PPCR ?

Comme nous l’expliquons depuis juillet, ce dispositif formation-accompagnement imposé ne tombe pas de nulle part : le ministre réaffirme lui-même que cela découle de PPCR dans son projet de « Lignes Directrices de Gestion relatives aux promotions et à la valorisation des parcours professionnels » qui cadreront  les promotions à partir de cette année.

Dans le chapitre « Un accompagnement des personnels tout au long de leur carrière », il est précisé que les DRH académiques contribuent « à l’accompagnement professionnel des personnels par la mise en place et la coordination de dispositifs d’aide, de soutien et de conseil ainsi que de formation en lien avec le service académique de la formation continue de tous les personnels. »

« Les personnels doivent, selon leurs fonctions : (…)
– faire évoluer leurs pratiques professionnelles (…)(…)
– et partager leurs expériences entre pairs »

Le SNUDI-FO, depuis la mise en place de PPCR (protocole non signé par FO), a toujours alerté sur le deuxième volet de ce protocole à savoir un dispositif d’accompagnement individuel ou collectif visant à remettre en cause l’indépendance professionnelle et la liberté pédagogique pour imposer les contre-réformes ministérielles.

Le SNUDI-FO de la Mayenne invite les PE du département à s’inscrire aux animations pédagogiques de leur choix. 
Ni le champs disciplinaire, ni la constellation ne peut être imposée. Par ailleurs, vous pouvez participer à 9 heures de réunions d’information syndicale (RIS) et les déduire des animations pédagogiques que vous choisirez, y compris s’il s’agit d’une formation en “constellation” !

Le plan de formation : http://cic-lavaladjoint-ia53.ac-nantes.fr/plan_de_formation/PDF/

Inscription GAIA : Iprof (espace ARENA) / gestion des personnels / GAIA – accès individuel

En application du décret 447 du 28.05.1982 et de la circulaire n° 2014-120 du 16.09.2014 des Réunions d’Information Syndicale (RIS) sont organisées pendant le temps de travail (9 h par an dont 3h pendant le temps d’enseignement) Participez aux RIS du SNUDI-FO organisées dans tout le département mayennais et déduisez ce temps de vos animations pédagogiques que vous choisirez.

Pour connaître toutes les dates des RIS c’est par ICI !
Pour organiser une RIS dans votre école, contacter simplement un correspondant de secteur ou envoyer un courriel à contact@snudifo-53.fr

La FNEC-FP FO et la FGF-FO s’adressent au ministre Blanquer

La FNEC-FP FO et la FGF-FO s’adressent au ministre Blanquer

Télécharger le courrier du 28 septembre

Objet : Demande d’audience pour une négociation salariale

Monsieur le Ministre,
Nous avons pris connaissance de votre agenda social et de votre intention de reprendre les consultations, que vous présentez comme la poursuite de celles entamées en janvier 2019 dans le cadre du projet de réformes des retraites. Dans ce que vous appelez le « Grenelle des professeurs », vous avez annoncé une enveloppe de 400 millions d’euros, soit 100 millions de moins que ce qui était annoncé en janvier 2019. Par ailleurs, vous avez indiqué que cet abondement au budget serait destiné à l’attribution de points d’indice supplémentaires aux premiers échelons de la grille des enseignants, au financement des heures supplémentaires et des heures de formation pendant les congés scolaires.

L’augmentation des traitements et des salaires est la revendication centrale des personnels de l’Education nationale. Le scénario du « Grenelle des professeurs » n’est pas la réponse attendue. Les enseignants, épuisés par une rentrée chaotique, ne peuvent pas et ne veulent pas travailler plus pour gagner plus. Des mesures conduisant à modifier les missions et transférer davantage de responsabilités vers les personnels ne peuvent être considérées comme une « revalorisation. ».

Enfin, qu’est-il prévu pour les autres personnels de l’Education nationale ? La FNEC FP-FO, avec la FGF-FO, est attachée à la grille indiciaire unique de la Fonction publique dans laquelle sont classés l’ensemble des corps, grades et cadres d’emplois par catégories et s’oppose à toute tentative de casser cette unité. Par ailleurs, le gel du point d’indice depuis 10 ans a entraîné une dégradation importante du pouvoir d’achat de l’ensemble des personnels et une paupérisation d’une partie d’entre eux. Aujourd’hui, pour retrouver la valeur du point d’indice de janvier 2000, il faudrait augmenter celle-ci de 20%. Le simple rattrapage de la perte de pouvoir d’achat de ces vingt dernières années implique donc d’augmenter la valeur du point d’indice de 20%.

C’est ce que la FNEC-FP-FO avec la fédération générale des fonctionnaires FO exige aujourd’hui.
En outre, les personnels de l’Education nationale ont été en première ligne pendant la crise. Ils attendent tous une augmentation de leur salaire et de leur traitement, en particulier les plus précaires, les personnels non-titulaires et, notamment, les AESH dont le salaire est, en moyenne, inférieur au seuil de pauvreté. Il serait incompréhensible et inacceptable d’opérer parmi les personnels un tri en fonction de leur âge, de leur catégorie ou de leur corps.

Les personnels de la fonction publique hospitalière ont obtenu, par la mobilisation, 49 points d’indice supplémentaires. La mesure a été élargie aux agents territoriaux des EPHAD. Il est maintenant nécessaire de mettre en oeuvre une amélioration générale de la grille unique de la fonction publique, de manière à intégrer les 49 points d’indice supplémentaires dans la grille, tout en respectant la pente et l’architecture générale de cette grille. Pour les agents contractuels qui ne bénéficient d’aucune grille, leur augmentation doit être de 183 euros de manière à correspondre au complément indiciaire obtenu par les personnels de la fonction publique hospitalière. C’est ainsi que les personnels de l’Education nationale pourront tous bénéficier d’une réelle augmentation indiciaire sans contrepartie, sans augmentation du temps de travail, sans refonte statutaire, sans remise en cause du Code des Pensions civiles et militaires.

Par conséquent, nous demandons l’ouverture d’une véritable négociation sur les salaires des personnels de l’Education nationale. Nous sollicitons de votre part une audience sur cette question et souhaitons qu’une délégation de notre fédération soit reçue, avec Christian Grolier, secrétaire général de la Fédération Générale des Fonctionnaires FO.

Veuillez recevoir, Monsieur le Ministre, l’assurance de notre parfaite considération.

Christian GROLIER
Secrétaire général de la FGF-FO

Clément POULLET
Secrétaire général de la FNEC FP -FO

Délégation de compétences imposée aux directeurs

Délégation de compétences imposée aux directeurs

Plus que jamais, abandon de la proposition de loi Rilhac et de la délégation de compétences imposée aux directeurs !

Un nouveau groupe de travail sur la direction d’école, auquel le SNUDI-FO a participé, s’est réuni au ministère mercredi 23 septembre.
Une proposition d’évolution des quotités de décharge devait être présentée aux organisations syndicales, mais il n’en n’a rien été.

Augmentation des quotités de décharges : toujours aucune proposition ministérielle…

En effet, le nombre d’équivalent temps plein (ETP) dévolu à l’augmentation des quotités de décharges de direction n’a pas encore été arrêté. Le ministère est en attente des décisions budgétaires, dans le cadre de la loi de finances, qui devraient avoir lieu d’ici 2 à 3 semaines.

Le ministère a engagé lors de ce groupe de travail une discussion sur les quotités de décharges de direction pour les écoles de 1 à 3 classes suite aux interventions des organisations syndicales, et notamment du SNUDI-FO, lors du dernier groupe de travail. Si le ministère semble envisager une amélioration de ces quotités de décharges, il hésite aujourd’hui à les positionner de manière régulière ou alors ponctuellement dans l’année, en fonction des besoins.

Le SNUDI-FO a rappelé au ministère ses exigences :
-la mise en place d’une décharge hebdomadaire (1/4 de décharge) pour les écoles de 1 à 3 classes ;
-l’amélioration significative des quotités de décharges pour les écoles de 4 à 13 classes ;
-le maintien d’un cadre national pour l’attribution des décharges et le refus de décharges à la carte, école par école, à la « tête du client », en fonction de projets locaux ou d’autres situations particulières.

« Délégation de compétences » prévue par la proposition de loi Rilhac : le loup sort du bois

Le ministère a ensuite évoqué la « délégation de compétences » inscrite dans la proposition de loi Rilhac ; le SNUDI-FO s’est étonné que cette question soit discutée alors que la loi n’est pas encore votée… mais visiblement ceci n’est qu’un détail pour le ministre !

Pour le ministère, la délégation de compétences des autorités académiques envers les directeurs pourrait prendre plusieurs formes. Le directeur pourrait prendre en charge certaines compétences, imposées à certains actuellement, notamment pour en être responsable à la place des IEN :
– de l’accueil et de l’accompagnement des stagiaires et des « néo-titulaires » (T1, T2, T3) affectés dans leur école !
– de coordonner les PIAL dans le cadre de l’école inclusive !
– de l’articulation des différents temps de l’enfant, en lien avec les activités périscolaires et extrascolaires, dans le cadre des PEdT !
– du suivi des parcours « inter-cycles » des élèves, à savoir le lien école maternelle/école élémentaire ou le lien école élémentaire/collège !

Bref, la délégation de compétences prévue par la proposition de loi Rilhac, en plus d’attribuer des tâches supplémentaires aux directeurs, ferait d’eux les contremaîtres de la mise en place de toutes les contre-réformes ministérielles ! Ce sont ces mêmes compétences que le ministère voulait promouvoir en contrepartie de décharges supplémentaires lors du précédent groupe de travail !

Ces annonces confirment plus que jamais l’analyse du SNUDI-FO sur la loi Rilhac : ce projet de loi pose les jalons pour faire du directeur d’école un futur supérieur hiérarchique, équivalent aux chefs d’établissement du 2nd degré, dans les écoles. De ce fait, le SNUDI FO réitère ses revendications sans contreparties :
– Abandon de la proposition de loi Rilhac ! Non à la délégation de compétences !
– Augmentation nationale des quotités de décharge pour toutes les écoles !
– Une réelle augmentation indiciaire : 100 points d’indice pour tous tout de suite !
– Une aide administrative statutaire et gérée par l’Education Nationale dans chaque école !
– Un allègement des tâches pour tous les directeurs !


Évaluations nationales : Abandon !

Évaluations nationales : Abandon !

Télécharger le communiqué mayennais SNUDI-FO / CGT éduc’action

Alors que beaucoup de nos élèves ne sont pas retournés en classe depuis plus de 5 mois, le ministère persiste et signe en maintenant ses évaluations nationales pourtant déjà si décriées. Et ce n’est pas l’octroi d’une fausse compensation horaire à déduire des APC qui pourra satisfaire les enseignants.

Dans les conditions particulières de cette rentrée plus que jamais, ces évaluations nationales suscitent encore plus d’interrogations sur les objectifs poursuivis quant à leur utilisation.

En effet qu’ont-elles apporté aux enseignants ces deux dernières années si ce n’est perte de temps et surcharge de travail ?

L’objet principal de ces évaluations cette année est de servir à appuyer la communication politique du gouvernement et du ministre Blanquer.
Par ailleurs les autres objectifs du ministère sont connus : c’est bien la mise en concurrence des écoles, l’instauration de contrats d’objectifs établissement par établissement, et la remise en cause de la liberté pédagogique qui sont visées.

C’est pourquoi les organisations syndicales mayennaises SNUDI-FO et CGT éduc’action exigent l’abandon pur et simple de ces évaluations nationales inutiles. Ce ne sont pas d’évaluation dont les élèves et les enseignants ont besoin mais bien de créations de postes nécessaires pour permettre l’amélioration de nos conditions de travail, et par conséquent des conditions d’accueil des élèves.

Les organisations syndicales mayennaises SNUDI-FO et CGT éduc’action appellent l’ensemble de la profession à se mobiliser pour demander leur annulation.

Elles soutiendront les collègues qui auront fait le choix de s’opposer à ces évaluations.

Elles invitent à signer massivement cette pétition intersyndicale nationale : https://la-petition.fr/les-evaluations-ne-doivent-pas-avoir-lieu

A Laval, le 24 septembre 2020

Taux de Radon dans les établissements scolaires en Mayenne

Taux de Radon dans les établissements scolaires en Mayenne

Télécharger le communiqué FNEC-FP FO 53

Après l’amiante, le Radon !

Décidément, hasard ou concours de circonstances, les établissements scolaires de la ville de Laval ne sont toujours pas bien informés, contrairement à ce que prévoit la réglementation, de l’état d’exposition de leur lieu de travail, que ce soit pour l’amiante ou le Radon. Nous notons que la municipalité n’est pas toujours à même de communiquer les DTA (Diagnostic Technique Amiante) à tous les directeurs et directrices des écoles lavalloises, y compris lorsque la demande est formulée en bonne et due forme.

Jeudi 17 septembre 2020, les collègues de l’école Gérard Philippe de Laval apprennent que le bâtiment principal de leur établissement est soumis à un taux 7 fois plus élevé en radon que le seuil critique (seuil de gestion). Ce taux anormalement élevé est connu de la municipalité depuis le mois de juin. En effet, l’agence chargée du diagnostic, l’APAVE, a transmis les résultats ci-dessous en juin à la préfecture et à la mairie.

– 2240 Bq/m3* pour le bâtiment qui contient les classes et le dortoir (*Becquerel par mètre cube)
– 324 Bq/m3 pour le bâtiment de restauration 

Le seuil recommandé par l’OMS est de 100 Bq/m3

Le décret n°2018-434 du 04 juin 2018 prévoit un seuil de gestion de 300 Bq/m3  

Qu’est-ce que le radon ?

Le radon est un gaz radioactif issu de la désintégration de l’uranium et du radium présents naturellement dans le sol et les roches. En se désintégrant, il forme des descendants solides, eux-mêmes radioactifs. Ces descendants peuvent se fixer sur les aérosols de l’air et, une fois inhalés, se déposer le long des voies respiratoires en provoquant leur irradiation. Le radon est la 2ème cause de cancer du poumon, derrière le tabac et devant l’amiante : 9,8% des cas de cancer du poumon seraient dus au radon. L’interaction entre le radon et le tabac multiplie par 3 le risque de cancer du poumon. Les communes sont classées en 3 catégories par l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN). A titre d’exemple, Laval est dans la catégorie 3 (communes qui présentent des formations géologiques dont les teneurs en uranium sont estimées élevées) / Connaître le potentiel Radon sur une commune ?

Les interventions de FO : 

A propos de la situation à l’école Gérard Philippe de Laval, les représentants FO au CHSCT ont pu échanger avec le Secrétaire général de la DSDEN 53, tandis que le secrétaire général de l’UD FO 53 a pu échanger directement avec le maire de Laval, avant la réunion publique de mardi 22 septembre.

FO a demandé dès mardi aux autorités administratives de l’Education Nationale :
– Un CHSCT exceptionnel
– Le suivi médical des collègues de l’école par la médecine préventive (déjà mis en place)
– Qu’une fiche d’exposition soit annexée au dossier médical professionnel des collègues
– L’actualisation des DUERP dans les écoles classées en zone 3
– Des mesures à prendre en urgence pour protéger les personnels, les agents territoriaux, les élèves et leurs familles, à savoir la délocalisation de l’école
– L’anticipation des travaux à prévoir : fonctionnement de la VMC, aération, isolation des sols…
– Un état des lieux exhaustif du radon dans les établissements scolaires de Laval, et plus largement sur le département (mesures dans les autres écoles…)

A l’issue de la réunion publique à Laval le 22 septembre, le déménagement de l’école Gérard Philippe a été effectivement annoncé : Les élèves de GS seront accueillis dans une classe disponible de l’école Victor Hugo (proche). Les élèves de PS et MS seront accueillis dans l’actuelle bibliothèque et dans l’actuelle salle de motricité dont les taux d’exposition sont en dessous du seuil recommandé. Si les collègues sont désormais soulagés d’avoir une lisibilité à moyen terme, il n’en demeure pas moins une potentielle exposition forte au radon.

La FNEC-FP FO rappelle que la réglementation française impose à la collectivité de rattachement d’effectuer des mesures de la concentration en radon, et à l’employeur de s’assurer que ses personnels ne sont pas exposés.

FO a fait remarquer à nos responsables que la partie du Code du Travail applicable dans la Fonction Publique d’Etat précise que « L’employeur procède à des mesurages sur le lieu de travail lorsque les résultats de l’évaluation des risques mettent en évidence que l’exposition est susceptible d’atteindre ou de dépasser l’un des niveaux suivants : (…) Pour la concentration d’activité du radon dans l’air pour les activités professionnelles mentionnées au 4° de l’article R. 4451-1 : 300 becquerels par mètre cube en moyenne annuelle ». 

FO vous informe 

Entre 300 et 1000 Bq/m3, la collectivité et l’employeur doivent « mettre en œuvre des actions simples sur le bâtiment pour réduire l’exposition des personnes au radon » et « faire réaliser des travaux plus conséquents » si les actions simples sont insuffisantes.

Au-delà de 1000 Bq/m3, la collectivité et l’employeur doivent « mettre en place sans délai des actions simples et/ou des travaux de remédiation » et « effectuer des mesures de contrôle d’efficacité de ces actions ».

FO revendique

Comme pour l’amiante, FO invite tous les personnels (directeurs, chefs d’établissements, adjoints, professeurs, AESH, personnels administratifs…) à demander par écrit les résultats des mesures effectuées pour connaître leur exposition au radon. Vous trouverez un modèle de courriel sur le site du SNUDI-FO 53, à adresser à la collectivité, à votre supérieur hiérarchique et au syndicat.

La FNEC-FP FO exige, comme pour l’amiante, que le radon fasse partie intégrante de l’élaboration du Document Unique d’Evaluation des Risques Professionnels (dont la responsabilité unique incombe à l’employeur c’est-à-dire aux représentants du Ministre les Recteur et DASEN). Sur la base de cette évaluation, reposant notamment sur l’étude des différentes mesures, l’employeur se doit d’intervenir auprès de la collectivité de rattachement (mairie, conseil départemental, conseil régional) et/ou de protéger ses agents.

La FNEC-FP FO exige la mise en œuvre de la surveillance médicale pour tous les personnels par le biais des visites médicales obligatoires prévues par le décret 82-453 modifié et le suivi médical régulier des personnels à risque.

La FNEC-FP FO exige également le développement de la médecine scolaire pour les élèves et le recrutement massif de médecins de prévention et de médecins scolaires.

La FNEC-FP FO sera vigilante sur le suivi de cette situation et veillera à ce que l’Education Nationale assume ses responsabilités en matière de protection de ses personnels.

 A Laval, le 23/09/2020

CHSCT du 10.09.20 : des trous dans la raquette

CHSCT du 10.09.20 : des trous dans la raquette

Compte-rendu à télécharger
Déclaration FNEC-FP FO
Questions diverses FNEC-FP FO

Les comptes-rendus FO sont accessibles à cette adresse : https://snudifo-53.fr/chsct/

Membres de l’administration présents : M. Walecks (DASEN), M. Vauléon (secrétaire général de la DSDEN – SG)
Invités : M. Drault (IEN adjoint au DASEN), Mme Guion, Mme Bellanger (Chef de division DIPPAG), Sophie GUERANGER (Assistante sociale), Yann PESCHARD (correspondant risques majeurs), Florence ARNAULT (Médecin Conseiller Technique)
La délégation FNEC-FP-FO : Stève GAUDIN (SNUDI-FO) et Cédric Burnel (SNFOLC)

En cas de doute, de suspicion, de symptômes… envoyez systématiquement un courriel à votre supérieur hiérarchique pour lui demander des instructions précises. En aucun cas vous ne devez être placés en congé maladie, avec les conséquences que nous connaissons (jour de carence…), lorsque vous êtes invités à rester chez vous en attente d’un test. En aucun cas les ASA pour garde d’enfants ne doivent être contingentées dans ces situations.
En cas de doute, contactez votre syndicat FO !

Dans son propos liminaire le DASEN indique qu’il pourra répondre à 95% des questions, ce qui s’est avéré impossible. Il reste beaucoup de zones d’ombres, et les quelques réponses du directeur académique confirment l’inconsistance de notre ministère.

Dans notre déclaration liminaire nous avons rappelé au président du CHSCT-53 (DASEN) que le nouveau protocole sanitaire dévoilé récemment renvoie la responsabilité de la sécurité des établissements scolaires sur les directeurs d’école et les chefs d’établissement. Nous avons rappelé que cet énième protocole sanitaire a été mis en place sans qu’à aucun moment le CHSCT ministériel n’ait été consulté. Cela rentre en contradiction avec l’article 60 du décret 82-453 qui indique que « Le comité est consulté sur la teneur de tous documents se rattachant à sa mission, et notamment des règlements et des consignes que l’administration envisage adopter en matière de santé et de sécurité.»

Nous avons demandé le suivi médical des personnels à risque par les médecins de prévention et les mesures appropriées pour protéger les personnels.

Nous avons demandé la reconnaissance d’imputabilité au service en cas de contamination par la COVID.

Nous avons demandé la mise en place des dépistages nécessaires.

Nous avons demandé la mise à disposition gratuite de masques adaptés et en quantité suffisante pour les personnels et les élèves.

Nous avons demandé enfin et surtout la baisse des effectifs par classe et le recrutement de personnels afin d’assurer l’encadrement et la sécurité des élèves. Comment accepter, par exemple, qu’au collège de Bais, nous en soyons arrivés à demander à des professeurs des écoles de remplacer des professeurs des collèges, au détriment des statuts et des droits des collègues.

Notre fédération a défendu en CHSCT plusieurs dossiers importants afin de faire en sorte que les personnels puissent effectuer leur rentrée dans les meilleures conditions possibles. Nous avons exprimé notre inquiétude face à l’impréparation de cette rentrée alors que dans le même temps les cas de COVID se multiplient et s’installent dans la durée.

Le Secrétaire Général a communiqué plusieurs informations :

« Le protocole est assez simple dans ses instructions mais un peu moins dans ses applications ». Dans le même temps, il rappelle « qu’il est important d’accueillir tous les élèves ». Il évoque aussi « un plan de continuité pédagogique pour faire face à des situations dégradées ». Il indique enfin qu’il faut trouver « une juste mesure entre la vie en société et des mesures contraignantes ».

Pour Force Ouvrière la juste mesure, c’est protéger comme il se doit les personnels face à un risque pandémique. C’est créer des postes pour permettre l’allégement des effectifs partout, c’est l’arrêt des réformes qui détruisent progressivement notre Ecole Publique, c’est l’augmentation urgente des salaires.

A propos de la charge virale des enfants : FO est intervenu à ce propos. Le médecin conseiller technique nous confirme que cette charge virale est équivalente à celle des adultes, qui plus lorsqu’il s’agit de cas symptomatiques. En revanche, selon le médecin conseiller technique il ne peut y avoir de contamination par aérosols, mais uniquement lorsqu’il y a projection de gouttelettes. Ce ne sont pas les informations dont nous disposons. Nous invitons les personnels à la plus grande vigilance.

Cette réunion a également confirmé notre analyse de la situation : presque rien n’est anticipé, et la crise sanitaire, si elle est bien réelle, est également un prétexte pour déréglementer. Pour le DASEN, comme pour le ministre d’ailleurs, il faut « faire preuve d’adaptabilité », et si « on modifie les fiches de postes pour répondre à une urgence, c’est une bonne chose », « Le protocole est plus souple, c’est mieux, on peut s’adapter localement et mettre en œuvre des pratiques inspirantes ! »

Brassage et encadrement des élèves :

Nous sommes revenus sur le problème de brassage des élèves sur le temps de cantine, pendant les cours d’EPS, mais également dans les couloirs et les escaliers. Le protocole sanitaire est-il vraiment adapté à la réalité du terrain ?

Réponse de l’administration :

« Nous ne sommes plus contraints de ne pas brasser les élèves et il faut repérer les moments faibles comme la pratique de l’EPS et le temps de cantine. L’administration rappelle que nous ne sommes pas tous égaux devant l’angoisse d’une maladie nouvelle et insiste sur le fait qu’il y aura toujours « des trous dans la raquette ! » Le DASEN ajoute « qu’on ne sera jamais à 100% de sécurité. »

Le Directeur Académique préfère un protocole qui « indique les interdits mais permet une meilleure adaptabilité ». Il précise que « le rôle des syndicats est de lui indiquer pourquoi ça bloque » ou encore de « rassurer les collègues ».

Le Secrétaire Général répond quant à lui que « c’est la combinaison des mesures qui sera efficace ».

Pour FO, le rôle du syndicat est bien de préserver et défendre les intérêts collectifs et individuels de ses mandants ; de porter leurs revendications auprès de l’employeur, et de tout mettre en œuvre pour les faire aboutir. Le syndicat, n’est pas la courroie de transmission de la parole du DASEN.

Pour FO, la responsabilité de l’employeur est bien de tout mettre en œuvre pour justement qu’il n’y ait pas de « trous dans la raquette » et pour que la sécurité des personnels soit totalement assurée.

A propos de la situation au collège de Craon (remontée de 3 fiches RSST relatives à la fourniture de masques, et au brassage d’élèves sur le temps méridien), le DASEN indique « qu’il est impossible » de réduire le brassage, qui par ailleurs n’est pas imposé par le protocole. Enfin pour ce qui est des masques, le réassort était déjà prévu.

FO est intervenu sur le contexte sur la ville de Mayenne, et a alerté le DASEN du brassage important sur le temps périscolaire, en particulier sur les TAP. Le DASEN a pris en compte notre remontée. Nous invitons les collègues de la ville de Mayenne à reprendre contact avec le syndicat si la situation n’évoluait pas.

Responsabilité pénale des personnels :

Un protocole sanitaire pour protéger les hauts responsables, et pas les personnels !

Nous sommes intervenus sur la responsabilité pénale des personnels enseignants et non-enseignants. Peuvent-ils être tenus responsables en cas de plainte collective d’usagers ou de décès d’un élève ? (Article 121-3 du Code pénal). Nous avons également rappelé que le protocole sanitaire pouvait générer une grande anxiété chez certains d’entre eux, car de fait, les plaçant dans des situations pour lesquelles leur responsabilité pourrait être engagée.

Monsieur le Directeur Académique répond que ce que nous disons est faux. Il indique qu’aucune responsabilité pénale ne sera engagée si le professeur respecte les gestes barrières. Il s’engage par ailleurs à ce qu’aucun collègue ne soit tenu pour responsable. Paradoxalement, il confirme qu’un directeur d’école ou un chef d’établissement qui ne mettrait pas en œuvre le protocole verrait sa responsabilité engagée. Paradoxalement, il confirme que ne pas respecter le protocole de manière délibérée pourrait engager la responsabilité du personnel concerné. Comme au mois de mai, le DASEN nous donne à nouveau raison, en confirmant que la responsabilité pénale des personnels pourrait être engagée, mais uniquement si un juge établissait qu’ils n’avaient délibérément pas respecté les consignes du protocole sanitaire.

Equipement de protection :

Les masques :

Rappel : les masques chirurgicaux et les masques barrières ne sont pas reconnus comme équipements de protection individuels par le code du travail

Nous avons interrogé l’administration sur la qualité, la quantité et l’entretien des masques destinés à protéger les personnels. Combien de masques sont prévus par personnel ? Les masques fournis de marque DIM sont-ils sans danger pour la santé ? Sont-ils vraiment adaptés à la vie en classe ? Qu’en est-il du nettoyage des masques réutilisables (cf. circulaire du premier ministre du 1er septembre 2020)

Pour le réassort dans le second degré, le DASEN précise que les quatre masques pour les enseignants n’ont pas forcément été distribués. Il rappelle néanmoins « qu’il y a de quoi tenir jusqu’à Noël » et « qu’il reste des masques non utilisés ».

Concernant la toxicité des masques barrières (présence de zéolite de cuivre et de zéolite d’argent), le médecin conseiller technique indique qu’elle concerne principalement l’infiltration. Le DASEN ajoute que « c’est utilisé par des médecins » sans précision, ce qui n’a pas matière à nous rassurer.

Notons que le directeur académique disposait bien d’un masque DIM… mais dans sa poche ! Il portait un autre type de masque !
La sécurité des uns s’arrête là où commence celle des autres !

FO a demandé qu’à défaut de masques FFP2 mis à disposition que soient fournis des masques chirurgicaux de type 2 (plus respirants) en quantité suffisante pour tout le monde. Le DASEN répond que les masques de type 2 restent pour l’instant réservés aux personnels vulnérables.

FO a fait remonter les demandes de plusieurs collègues d’être équipés en masques transparents (masques inclusifs). Ils sont pour le moment réservés pour les enseignants et AESH avec des élèves déficients auditifs.

Concernant le nettoyage des masques, le Secrétaire Général répond qu’il est à la charge des particuliers. Il rappelle enfin que normalement, tout le monde doit avoir des masques et s’assurer de son hygiène. Si un collègue utilise son propre masque, il doit répondre aux normes AFNOR.

FO a indiqué que le lavage exigé pour les masques DIM était un lavage à 60°, et que le linge ordinaire ne se lavait pas à cette température. Par ailleurs, 4 masques par personnel, ne permettent pas de tenir toute une semaine, sauf à laver ses masques tous les jours, à 60° ! Le DASEN estime que le lavage à 60° est le lavage le plus commun, chacun appréciera…

Masque, ce que nous fournit notre employeur :
-Masques textiles (DIM ou COREL) :
XS pour les élèves du 1er D, suspecté d’être infecté / S pour les élèves de 6ème et 5ème / M pour les personnels et les élèves à partir de la 4ème
-Masques chirurgicaux de type 2 : pour les personnels vulnérables
-Masques inclusifs : pour les enseignants et AESH avec des élèves déficients auditifs

La délégation FO a fait remarquer que plusieurs ARS (agences régionales de santé) indiquaient clairement que les masques DIM fournis étaient totalement inefficaces ! Pour preuve, ces mêmes ARS considèrent que vous êtes considérés « cas contact » si vous portiez ce masque en tissu, ce qui n’est pas le cas avec un masque chirurgical de type 2 ! Ainsi l’ARS de Bretagne précise notamment : « Dans les établissements d’enseignement primaire, le port des masques en tissu par les adultes est une protection insuffisante. Les enseignants seront considérés comme “contacts à risque” si un enfant de leur classe est testé positif au Covid-19. L’ensemble des enfants d’une classe sera considéré comme contact à risque si un enseignant est testé positif au Covid »

Le gel hydroalcoolique :

Des écoles font remonter le manque, voire l’absence de gel hydroalcoolique à disposition. Le DASEN a pris en compte nos signalements. FO invite les personnels à saisir les RSST avec le syndicat pour faire remonter ce type de situation.

Autorisations d’absence :

FO a insisté sur les demandes d’ASA pour l’ensemble des salariés vulnérables en demandant le retour à la liste définie au mois de mai (décret n°2020-521). Nous avons donné pour exemple les femmes enceintes, ou des personnels angoissés : peuvent-ils formuler une demande d’ASA avec par exemple, certificat du médecin à l’appui ?

Pour les femmes qui seraient enceintes, il a été répondu que cela relevait d’une décision du ministre.

Aucune réponse n’a été obtenue concernant une personne qui va chez un médecin et contrainte d’être placée en congé maladie. Pour autant, il est rappelé que l’administration saura faire preuve de souplesse à titre de précaution en attendant la réponse du ministère.

Une réflexion doit être menée pour mieux informer et sensibiliser les enseignants sur le site académique. Nous invitons les personnels concernés, à prendre contact avec leurs représentants FO dans les établissements et services.

Remise en cause des statuts des personnels :

Nous avons enfin demandé à ce que le contexte sanitaire ne soit pas un prétexte à remettre en cause les statuts et les droits des personnels. FO a demandé à intervenir à propos des professeurs des écoles remplaçants qui ont été missionnés pour remplacer des professeurs certifiés et agrégés au collège de Bais. En effet, cela entre en contradiction avec l’article 2 du décret 90-680 du 1er août 1990 qui définit le statut des enseignants du premier degré.

Lire le communiqué FNEC-FP FO du 7 septembre

Le DASEN répond qu’il est assez « tranquille » d’avoir fait appel à des volontaires pour répondre à une situation particulière, et précise « qu’on a joué collectif ». Selon lui, « il n’y avait pas de temps à perdre. Il nous laisse penser le contraire et prendre nos responsabilités ». Il regrette seulement « de ne pas nous avoir mis dans la boucle ». Le Secrétaire Général quant à lui pense que le décret de 90 permet d’obliger un enseignant du premier degré de remplacer un enseignant du second degré. Entre temps nous apprenons que le département de la Vienne fait appel à des remplaçants d’un département voisin, les Deux-Sèvres, pour suppléer les collègues ! Jusqu’où iront-ils ?

La FNEC-FP FO avait proposé aux autres organisations de déposer un avis afin que cette situation inacceptable ne se reproduise plus. Cet avis a été finalisé en intersyndicale (voir page 5)

AVIS collège de Bais :
Le CHSCT-D 53, réuni le 10 septembre 2020, rappelle que la mission de suppléance de professeurs de collège certifiés ou agrégés par des professeurs des écoles remplaçants n’est pas conforme au statut des professeurs des écoles.
Le CHSCT-D demande au directeur académique que cette situation ne se reproduise pas, y compris en période de crise sanitaire, et que des professeurs du second degré TZR soient envoyés pour suppléer dans les collèges et lycées.
Le CHSCT-D demande le recrutement de personnels sous statut pour compléter les brigades de TZR à hauteur des besoins.
POUR : FO (2), FSU (2), UNSA (2), CGT (1)

Divers :

Enregistrements des réunions : La FNEC-FP FO avait proposé aux autres organisations syndicales représentées en CHSCT, que les réunions du CHSCT soient enregistrées, d’une part pour faciliter le travail des personnels administratifs en charge de la rédaction des PV, et d’autre part, pour accéder à l’enregistrement en cas de « litige » sur un PV. Cette proposition a été validée par les autres organisations et par l’administration.

AESH : FO a insisté pour évoquer la situation dans les établissements (Cf. questions diverses FO). En effet, il manque déjà des AESH alors que tous les dossiers MDA avec des demandes d’AESH n’ont pas encore été traités. Comment envisager l’accompagnement des élèves en situation de handicap et le respect des notifications MDA si l’enveloppe budgétaire est déjà épuisée ? 

Le DASEN répond qu’il commence à mettre en œuvre les logiques des PIAL. Il tire parti de l’organisation des PIAL pour optimiser les logiques RH (ressources humaines). Il dit optimiser en reconnaissant que ce n’est pas un joli mot !

Traduction : la situation risque de ne pas s’améliorer pour l’accompagnement des élèves en situation de handicap. Les conséquences sur nos conditions de travail vont continuer de s’amplifier. La logique est à la mutualisation, et à l’inclusion à tout prix, au détriment d’un accompagnement adapté et au détriment de l’enseignement spécialisé.

Télétravail : la délégation FO a demandé ce qu’il en était des frais engagés par les personnels durant la période de confinement pour assurer en particulier la continuité pédagogique (frais postaux, abonnements, impressions, matériel…)

FO vous invite à continuer de garder vos factures.

Le secrétaire général nous informe qu’une réflexion est actuellement menée pour une extension du télétravail dans les services administratifs. La FNEC-FP FO sera vigilante au respect de la réglementation relative au télétravail.

Ecole élémentaire d’Ernée : les représentants FO ont fait remonter une situation décrite dans le RSST de l’école. La scolarisation d’un élève en attente d’une place en IME pose des problèmes de sécurité pour l’élève, pour les personnels et les autres élèves. Nous avons demandé, mandatés par nos collègues, la réduction du temps de présence à l’école, et le maintien de l’accompagnement par un AESH en individuel sur les temps de présence.

Le nouveau protocole sanitaire ne permet pas d’assurer la sécurité de l’ensemble du personnel. Les moyens matériels et humains alloués à la détection du virus et à la protection des personnels restent largement insuffisants, la protection juridique n’est pas pleinement assurée.


La FNEC-FP FO demande à ce que la sécurité des personnels sur leur lieu de travail soit garantie.

Par ailleurs, la délégation a demandé au directeur académique d’éditer une note de service départementale, qui définisse clairement les procédures à suivre.

Il est urgent que le ministère de l’Education Nationale satisfasse les revendications des personnels en créant davantage de postes, de classes et de moyens afin de contribuer à garantir la sécurité des personnels.

2 autres avis ont été déposés par l’ensemble des organisations :
Le CHSCT-D 53 demande à être consulté de toutes modifications des conditions de travail des personnels, conformément à l’article 57 du décret 82-453.
POUR : FO (2), FSU (2), UNSA (2), CGT (1)
Le CHSCT-D demande à être informé systématiquement des situations d’établissement ou service concerné par un cas avéré ou suspecté de COVID-19 dont la DSDEN a connaissance.
POUR : FO (2), FSU (2), UNSA (2), CGT (1)

Des outils à disposition :
Utiliser le RSST (registre santé sécurité au travail)         
Fiche RSST départementale 1er degré
Fiche RSST départementale collège/lycée                     
Fiche RDGI (registre danger grave et imminent) : avec vos représentants FO
Droit de retrait et RDGI

Vos représentants FNEC-FP FO au CHSCT :
Stève Gaudin, TR école élémentaire Cossé le Vivien
Cédric Burnel, professeur certifié, collège de Martonne Laval
Frédéric Gayssot, directeur, école de Saint Denis d’Anjou
Muriel Lageiste, AESH, Saint Pierre la Cour

Nous invitons les personnels du département de la Mayenne à venir renforcer les syndicats de la FNEC-FP FO en se syndiquant pour donner les moyens aux syndicats d’agir quotidiennement pour la défense des droits des personnels.


FNEC-FP FO 53 (personnels de l’Education Nationale, de la culture et de la formation professionnelle)

fnec.fp.53@laposte.net
SNUDI-FO 53 (enseignants et AESH du 1er degré) :
06.52.32.30.45 / contact@snudifo-53.fr / www.snudifo-53.fr
SN FO LC 53 (enseignants, AED et AESH des Lycées et collèges) :
07.80.43.74.45 / snfolc53@laposte.net / www.fo-snfolc.fr/
SPASEEN FO académie de Nantes (administratifs)
fo44.spaseen@laposte.net

GT direction d’école

GT direction d’école

Oui à l’augmentation des quotités de décharge
pour toutes les écoles !
Non aux décharges à la carte, aux décharges territorialisées !

Le SNUDI-FO a participé mercredi 9 septembre au groupe de travail organisé au ministère sur la question des décharges de direction d’école. Ce groupe de travail s’est tenu dans un contexte où la circulaire sur la direction d’école parue au BO le 27 août, bien loin de répondre aux revendications, met déjà en place les jalons de la proposition de loi Rilhac, qui vise à faire des directeurs les contremaîtres d’une école autonome, soumis à toutes les pressions locales et devant appliquer les décisions du conseil d’école.

Lors du groupe de travail, le SNUDI-FO a exigé une augmentation de toutes les quotités de décharge de direction fixées pour l’instant par la circulaire du 3 septembre 2014 et la mise en place d’une décharge hebdomadaire pour les écoles de 1 à 3 classes.

Le projet du ministre : une explosion du cadre national d’attribution des décharges

Force est de constater que ce ne sont pas actuellement les pistes envisagées par le ministère. Celui-ci a proposé de mettre en place un calcul basé sur des critères multiples, à savoir :
-présence d’une UPE2A, d’une ULIS, d’un PIAL ;
-accueil des PE stagiaires ;
-nombre d’élèves à besoins particuliers scolarisés ;
-et même … partenariat de l’école avec les municipalités sur un projet péri-éducatif !

Ainsi, le nombre de jours de décharge pourrait dépendre des projets éducatifs locaux et des partenariats avec les municipalités !

Ainsi, le nombre de jours de décharge pourrait dépendre du nombre d’élèves « à besoin particulier » … mais comment seraient pris en compte ces élèves ? Sur quelle base serait attribuée cette décharge ? A quel moment de l’année serait arrêté le taux d’élèves à besoins particuliers ?

En lieu et place d’une augmentation des décharges pour toutes les écoles, fixée par un cadre national, le ministère prévoit des décharges à la carte, des décharges attribuées école par école, des décharges territorialisées liées aux PEdT !

Le ministère a même évoqué la possibilité d’attribuer des décharges en fonction des délégations de compétences que les directeurs devraient accepter des IEN en application de la proposition de loi Rilhac ! Inacceptable !

La revendication du SNUDI-FO : une augmentation de toutes les quotités de décharge et la mise en place d’une décharge hebdomadaire pour les écoles de 1 à 3 classes

Pour le SNUDI-FO, les décharges à la carte, les décharges territorialisées, les décharges attribuées en contrepartie d’une délégation de compétence, c’est non !

Le ministère a informé les organisations syndicales qu’il remettrait une proposition écrite sur la question des décharges lors d’un nouveau groupe de travail prévu le 23 septembre. Le SNUDI-FO y siègera pour exiger à nouveau l’amélioration de toutes les quotités de décharge de direction, y compris pour les petites écoles.

Le SNUDI-FO continuera à porter toutes ses revendications sur la direction d’école :
– L’abandon de la proposition de loi Rilhac ;
– Une réelle augmentation indiciaire : 100 points d’indice pour tous ;
– Une aide administrative statutaire et gérée par l’Education Nationale dans chaque école ;
– Un allègement des tâches pour tous les directeurs.

Le SNUDI FO invite tous les personnels à se réunir dans les écoles, en RIS avec le SNUDI-FO, à faire valoir leurs revendications et à signer massivement la pétition intersyndicale SNUDI-FO, SNUipp-FSU, CGT, SUD « nul besoin d’une loi pour répondre aux revendications des personnels ».


Formation en « constellations » ou accompagnement PPCR

Formation en « constellations » ou accompagnement PPCR

En cette rentrée, la réforme de la formation continue qui s’appuie sur l’accompagnement prévu par PPCR se déploie dans les départements. Cette formation prévoit que chaque enseignant soit accompagné dans les 6 ans à la fois dans le cadre du plan français et du plan mathématiques.

Tous, stagiaires à vie…

Des centaines de collègues par département se retrouvent ainsi inscrits dans des « constellations » de 8 enseignants, bien souvent sans avoir été sollicités.
Désignés par les IEN, les enseignants « constellés » sont contraints de participer à une formation sur une thématique imposée. Les autres enseignants de l’école doivent également participer à des animations pédagogiques en commun. C’est nier le libre choix des enseignants à une formation individuelle.

Pour le SNUDI-FO, ce n’est pas de la formation, c’est du formatage !

Tout un programme se met en place : journées de regroupement pour préparer la formation et les visites en classe par les pairs et des conseillers pédagogiques. En fin d’année scolaire, d’autres regroupements pour faire le bilan et prévoir les prolongements sur les années à venir…

Ce dispositif infantilisant vise à remettre en cause la liberté pédagogique et à exercer une pression permanente sur les enseignants dans le cadre des décrets sur l’évaluation de 2017. Un suivi ressemblant étrangement à celui de stagiaires, ce que certains IA-DASEN n’hésitent pas à assumer…

Une étape supplémentaire dans la dislocation de notre statut que le Ministre prévoit d’accélérer …

Le ministre annonce un grenelle des enseignants et précise le 8 septembre que la « revalorisation » sera liée à « un changement systémique pour que l’ensemble de la vie des professeurs évolue » …
On ne peut y voir qu’une démarche similaire à celle du gouvernement Valls-Hollande avec son protocole PPCR : quelques miettes contre des modifications profondes de nos droits statutaires.

Le SNUDI-FO avec la FNEC FP-FO ira dans les réunions ministérielles pour porter la revendication de 183 euros d’augmentation indiciaire dans un premier temps (comme les hospitaliers) pour tous dès maintenant sans contrepartie et l’ouverture immédiate de négociations en vue d’un rattrapage de la perte de pouvoir d’achat subie depuis 2000 (18 % en plus) !

Se réunir avec le SNUDI-FO pour organiser la mobilisation et bloquer cette attaque

Dans certains départements, il est question de 30h de formation au lieu des 18h réglementaires. Les personnels n’acceptent pas cette remise en cause de leurs obligations réglementaires de services comme ils n’acceptent pas la logique « d’accompagnement » prévue par PPCR dont FO demande le retrait.

Le SNUDI-FO demande immédiatement audience au ministre pour lui demander l’abandon de ce dispositif et exiger le maintien du libre choix des animations pédagogiques et de la formation continue.

Le SNUDI-FO invite les collègues à se réunir avec le syndicat pour organiser la mobilisation face à cette attaque contre les conditions de travail. Il rappelle que les réunions d’information syndicale sont déductibles des animations pédagogiques à hauteur de 9h.

Prochaine RIS (réunion d’information syndicale) :

Mercredi 23 septembre à 15h00
En présentiel ou en visio – à déduire de vos 108 heures
+ d’infos, inscription…

Covid 19 : prétexte supplémentaire à la remise en cause de notre statut et de nos droits ?

Covid 19 : prétexte supplémentaire à la remise en cause de notre statut et de nos droits ?

Des masques, enfin… mais non protecteurs !

Alors qu’au plus fort de l’épidémie, le gouvernement nous expliquait que les masques ne servaient à rien, ils sont désormais obligatoires, en classe, dans la salle des maîtres, dans la cour de récréation…

Les masques de marque DIM fournis par notre employeur :

  • ne sont pas des équipements de protection
  • sont étouffants et génèrent parfois maux de tête, déshydratation, problèmes cutanés
  • contiennent du zéolite d’argent et de cuivre, substance contreversée

Notre employeur ne s’assure même pas de l’hygiène de ces masques “Barrières” !

Confrontés à des personnels testés positifs à la Covid, les collègues portant ces masques en tissu fourni par l’Education Nationale sont placés « en quatorzaine » par les ARS … tandis que les collègues portant un masque papier chirurgical peuvent, eux, rester à l’école ! Ainsi l’ARS de Bretagne indique « Dans les établissements d’enseignement primaire, le port des masques en tissu par les adultes est une protection insuffisante. Les enseignants seront considérés comme “contacts à risque” si un enfant de leur classe est testé positif au Covid-19. L’ensemble des enfants d’une classe sera considéré comme contact à risque si un enseignant est testé positif au Covid »

Toujours pas de masques FFP2 pour les personnels vulnérables !

Les personnels vulnérables ne sont toujours pas dotés de masques FFP2, les seuls véritablement protecteurs et reconnus par le code du travail. Dans les écoles, les personnels fragiles sont contraints de s’équiper eux-mêmes, de débourser des sommes importantes.

Le SNUDI-FO exige que ces masques FFP2 puissent être mis à disposition gratuitement en particulier aux personnels vulnérables. À défaut de masque FFP2 à disposition le SNUDI-FO demande la fourniture immédiate de masques chirurgicaux de type 2 en quantité suffisante, y compris sur les temps de trajet lorsque ceux-ci comportent des transports en commun ou des traversées de zones où le masque est obligatoire

Le SNUDI-FO revendique que tous les personnels dont l’école / la classe de leur enfant est fermée, ceux placés en quatorzaine, ceux qui sont vulnérables mais sans protection, puissent systématiquement bénéficier d’ASA.

Le SNUDI-FO exige le suivi médical des personnels à risque par les médecins de prévention et les mesures appropriées pour protéger les personnels,

Le SNUDI-FO exige la reconnaissance d’imputabilité au service en cas de contamination par la COVID, la mise en place des dépistages nécessaires.

Les statuts et les droits des collègues remis en cause, des PE sommés de remplacer des professeurs de collèges !

Alors que le gouvernement réaffirme dans son protocole l’existence des 2S2C qui prévoit l’ingérence des collectivités et des associations pour dispenser des apprentissages dans les matières sportives et artistiques, qu’il accélère la mise sous tutelle des écoles par les mairies avec sa réforme sur la direction d’école, des attaques sans précédent sont portées contre le statut des personnels :

-Dans la Haute-Garonne, la formation continue et statutaire (stages obtenus au plan de formation, stage CAPPEI…) est arrêtée dès le début de l’année : les titulaires remplaçants dédiés à la formation continue sont transformés en « brigade COVID » ;
-Dans le Rhône, les décharges statutaires des enseignants REP + (18 demi-journées) sont reportées sine die afin que les remplaçants puissent suppléer les personnels placés en quatorzaine ;

– Dans la Vienne, on fait appel à des remplaçants d’un département voisin, les Deux-Sèvres, pour suppléer les collègues
-Pire, en Mayenne, le DASEN, au mépris des statuts et de la règlementation, convoque avec des ordres de missions des professeurs des écoles afin de remplacer des professeurs de collèges placés en quatorzaine ! Du jamais vu !

Le SNUDI-FO, avec sa fédération, intervient auprès des autorités locales et auprès du ministre pour que cessent immédiatement ces remises en cause inacceptables du statut !

Une exigence : le recrutement immédiat de tous les candidats au concours placés sur liste complémentaire

Face à cette situation, le SNUDI-FO réaffirme la nécessité de recruter la totalité des candidats inscrits au concours de professeur des écoles placés sur la liste complémentaire ainsi que l’abondement de celle-ci si nécessaire. C’est d’ailleurs le sens du courrier du SNUDI-FO adressé au ministre Blanquer. C’est le sens du courrier adressé au Recteur par les SNUDI-FO de l’académie de Nantes.

Statuts piétinés : la crise sanitaire a bon dos !

Le SNUDI-FO 53 revendique :
• Des masques pour tous : FFP2 à disposition en lieu clos et possibilité de retirer son masque en extérieur lorsque les distances de sécurité sont possibles ;
• À défaut de masque FFP2 à disposition la fourniture de masques chirurgicaux de type 2 en quantité suffisante, y compris sur les temps de trajet lorsque ceux-ci comportent des transports en commun ou des traversées de zones où le masque est obligatoire
• Une indemnité pour assurer l’achat et l’entretien de masques personnels ;
• Plus de transparence de l’administration sur l’évolution de l’épidémie dans les écoles ;
• Du gel hydroalcoolique en quantité suffisante pour toutes les écoles ;
• Le placement en ASA (autorisation spécifique d’absence) en cas de mise en quatorzaine ;
• L’abrogation du jour de carence, qui plus est dans le cas d’une infection COVID ;
• La reconnaissance de l’imputabilité aux services en cas de contamination COVID ;
• Le suivi médical des personnels à risque par la médecine de prévention ;
• La mise en place des dépistages nécessaires.

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