Temps partiel 2024-2025

Temps partiel 2024-2025

Les temps partiels sont régis par la circulaire n° 2014-116 du 3 septembre 2014. Les demandes peuvent être formulées de Droit ou sur autorisation, il est fixé à 50%, 75% et 80%.

Si vous recherchez un mi-temps annualisé, nous contacter, nous pourrons vous mettre en relation avec un collègue qui fait la même demande.

A savoir sur les temps partiels :
Le temps partiel prend effet le 1er septembre et est accordé pour une durée correspondant à une année scolaire. Lorsqu’il est de droit, celui-ci est renouvelable deux fois. Concernant les demandes de temps partiel sur autorisation, la DSDEN peut ne pas renouveler son accord, pour raisons de service.
Concernant les délais, les demandes d’octroi ou de renouvellement de travail à temps partiel, de même que toute demande de réintégration à temps plein, doivent être adressées à l’inspecteur d’académie ou au recteur avant le 31 mars précédent l’ouverture de l’année scolaire, sauf dans le cas d’une réintégration à temps plein pour motif grave.
Annulation d’un temps partiel : Un accord de temps partiel peut faire l’objet d’une demande d’annulation en raison de circonstances graves et imprévisibles dûment justifiées. L’agent devra informer les services académiques par écrit et par la voie hiérarchique.
Organisation : Les enseignants exerçant leurs fonctions à temps partiel doivent consacrer un service hebdomadaire au prorata de leur temps partiel. Les 108 heures sont également à effectuer au prorata de la quotité accordée

Attention, les demandes pour l’année scolaire 2024/2025 sont à transmettre à la DSDEN 53 avant le 15 mars 2024 ! (le SNUDI-FO 53 rappelle régulièrement que la date réglementaire c’est le 31 mars !)

Il est accordé :

– lors de la naissance ou l’adoption d’un enfant,
– pour des soins à donner à son conjoint (marié, pacsé, concubin), à un enfant à charge (moins de 20 ans) ou à un ascendant atteint d’un handicap.

Toute demande de temps partiel de droit en cours d’année scolaire doit être faite auprès de la DSDEN 53, au moins 1 mois avant le début du temps partiel.

Il est accordé pour une année scolaire entière. « A la suite d’un entretien préalable, ce temps partiel peut être refusé sur les motifs liés aux nécessités de service. »

Vous pouvez transmettre toutes les pièces que vous jugerez utiles à l’examen de votre demande. Demandez conseil au syndicat.


Contactez vos représentants SNUDI-FO 53, pour un accompagnement dans cette démarche, pour toute demande d’information, de conseils et d’aide dans la formulation de votre demande.

La circulaire temps partiel 2024

Les imprimés

Elle permet aux collègues travaillant à temps partiel, à 2 ans de leur âge d’ouverture des droits à retraite et justifiant de plus de 150 trimestres validés, de bénéficier d’une liquidation partielle de leur pension.

Pour formuler la demande, il faut dans un premier temps passer par ENSAP, puis compléter le formulaire de demande sur autorisation, en cochant « retraite progressive ».

En savoir plus sur la retraite progressive ?

Pour vous accompagner, solliciter un représentant du SNUDI-FO 53 (contact@snudifo-53.fr) et 0652323045

Devoir de réserve et carte scolaire

Devoir de réserve et carte scolaire

Des collègues nous interrogent concernant leur implication pour la défense de leur école. En effet, des IEN, et même des organisations syndicales du département, tentent de dissuader voire intimider les collègues notamment lorsqu’ils se mobilisent publiquement avec les parents d’élèves sur leurs revendications en matière de carte scolaire.

Le SNUDI-FO rappelle que s’il y avait une consigne en ce sens, elle devrait comme d’habitude émaner du Préfet de région et ne s’adresser qu’aux hauts fonctionnaires, et en premier lieu à ceux nommés en Conseil des ministres, tels les Préfets de département, les Directeurs Académiques des services de l’Éducation Nationale, les Commissaires de police, les Directeurs départementaux des Finances publiques, les colonels de gendarmerie, etc. Ils ne doivent pas participer à des manifestations où leur seule présence, au titre de leur haute fonction, pourrait être interprétée comme un soutien implicite de l’Administration aux organisateurs et à leurs visées politiques et électorales.

En service, dans l’exercice de leurs missions, tous les fonctionnaires sont tenus à la plus stricte neutralité politique, philosophique, religieuse, économique ; la laïcité de l’Administration est l’un des fondements de l’égalité de traitement des usagers. En dehors du service, aucun fonctionnaire ne peut, bien évidemment, s’exprimer au nom de son administration, aucun enseignant ne peut engager l’institution scolaire Éducation Nationale en se prévalant de sa fonction, mais aucune loi, aucun règlement ne restreint les droits de citoyen des fonctionnaires et des enseignants en particulier… où qu’ils exercent et quelle que soit leur fonction (directeur d’école, adjoint, spécialisé PEMF, RASED, ULIS, ERESH, CPC, etc.).

Donc, tout enseignant peut comme citoyen, en dehors de son service, participer aux inaugurations de toutes sortes, aux réunions politiques de son choix, y prendre la parole, signer un appel à voter, être candidat à une fonction élective, s’exprimer dans les médias, diffuser des tracts sur la voie publique, faire signer une pétition devant l’école, organiser une réunion avec les parents d’élèves contre une fermeture de classe, prendre publiquement position contre un projet de réforme ministériel, faire des dessins satiriques pour dénoncer les contre-réformes…

Les personnels, enseignants, AESH, sont donc libres de participer à un rassemblement, à une réunion, pour la défense de leur école, en dehors de leurs obligations réglementaires de service. C’est même un signal important : unité des parents, des élus et des personnels pour défendre l’école publique.

Le management de l’ex-ministre Blanquer a été marqué par l’énoncé d’interdits et de « règles », sans aucun fondement réglementaire, par des entraves sans précédent à l’exercice du droit syndical (refus de participation aux RIS, mises en cause des prérogatives des élus du personnel…), par l’arbitraire de l’évaluation PPCR des compétences, du « profil » et du « mérite », outils de gestion des carrières pour développer un esprit de soumission, par la tentative de restreindre notre liberté d’expression avec l’article 1 de sa loi sur l’École de la confiance…

Le SNUDI-FO 53 rappelle que les fonctionnaires ne sont pas des agents du gouvernement ni les sujets de la hiérarchie mais des serviteurs de la Nation.

FO dénonce toutes les directives outrepassant la réglementation en vigueur et combat tous les textes instaurant l’arbitraire.

N’hésitez pas à interroger le syndicat pour vérifier le fondement réglementaire des directives émanant de la hiérarchie, ou des « conseils » douteux d’autres organisations syndicales : tél. 06 52 32 30 45 ou contact@snudifo-53.fr   

La réglementation à connaître : Devoir de réserve, discrétion et secret professionnels dans la fonction publique Code général de la Fonction publique articles L121.1 à 121.11 : https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000044416551/LEGISCTA000044420673/

Point d’indice et inflation depuis 1994 : perte mensuelle de 724€

Point d’indice et inflation depuis 1994 : perte mensuelle de 724€

Le déclassement salarial des enseignants est désormais reconnu partout. Pour autant, sa gravité est parfois difficile à mesurer. Si l’on compare avec les autres fonctionnaires cadre A de la Fonction Publique d’Etat, on peut effectivement constater une différence importante sur le salaire net. Ne nous y trompons pas, la compensation des pertes subies par les gels de la valeurs du point d’indice et les inflations successives, se fait dans la plupart des autres corps, par la prime, qui ne compte pas pour la retraite, et peut être retiré à tout moment. Pour le SNUDI-FO 53 il faut différencier ce que l’on nous doit, à savoir la hausse de la valeur du point d’indice au regard des inflations successives, d’une revalorisation indiciaire par les grilles indiciaires.

Afin de bien mesurer l’ampleur de la paupérisation des enseignants, le SNUDI-FO 53 a calculé les pertes subies depuis 1994, uniquement en prenant en compte les inflations, la valeur du point d’indice, et les hausses du salaire minimum (SMIC) en comparaison. Les résultats sont stupéfiants !

Exemple avec un prof. des écoles échelon 5, rémunéré(e) à l’indice 481

Traitement brut : 2 368,00 € / Actuellement, montant mensuel brut moyen des indemnités (échelon 5) : 435 €

Le salaire en 1994 était 1,21 fois moins élevé : 1 957,02 € (soit 12837,1 francs)

Si le point d’indice avait compensé l’inflation depuis 1994, en 2024, il devrait toucher 3 092,10€. Il perd donc chaque mois 724,10€ brut !

Le SNUDI-FO 53 vous rappelle que la compensation des pertes subies par la désindexation de la valeur du point d’indice, ne constitue pas une revalorisation mais un rattrapage de l’argent qu’on nous doit. Pour négocier une revalorisation, c’est bel et bien par la revalorisation indiciaire des grilles ! Avec une augmentation encore galopante des coûts, et les récentes annonces d’augmentation de près de 10% des coûts de l’électricité, le SNUDI-FO 53 vous appelle à nous rejoindre pour reconquérir nos droits avant que l’inflation réduise toujours plus notre pouvoir d’achat !

Télécharger notre tableau (pdf)

Taux d’inflationPrix X parHausse Point IndiceSalaires X parSolde / 1 anSMICHausse
19951,70 %1,0171,40 %1,014-0,30 %     5,64€4,06 %
19961,90 %1,0190 %1,000-1,90 %     5,78€2,48 %
19972,00 %1,0201 %1,010-1,00 %     6,01€3,98 %
19980,70 %1,0071,10 %1,0110,40 %     6,13€2,00 %
19990,70 %1,0071,10 %1,0110,40 %     6,21€1,31 %
20001,70 %1,0170,50 %1,005-1,20 %     6,41€3,22 %
20011,70 %1,0171,20 %1,012-0,50 %     6,67€4,06 %
20021,90 %1,0191,20 %1,012-0,70 %     6,83€2,40 %
20032,10 %1,0210 %1,000-2,10 %     7,19€5,27 %
20042,10 %1,0210,50 %1,005-1,60 %     7,61€5,84 %
20051,80 %1,0181,80 %1,0180,00 %     8,03€5,52 %
20061,60 %1,0160,50 %1,005-1,10 %     8,27€2,99 %
20071,50 %1,0150,80 %1,008-0,70 %     8,44€2,06 %
20082,80 %1,0280,80 %1,008-2,00 %     8,71€3,20 %
20090,10 %1,0010,80 %1,0080,70 %     8,82€1,26 %
20101,50 %1,0150,50 %1,005-1,00 %     8,86€0,45 %
20112,10 %1,0210 %1,000-2,10 %     9,19€3,72 %
20122 %1,0200 %1,000-2,00 %     9,40€2,29 %
20130,90 %1,0090 %1,000-0,90 %     9,43€0,32 %
20140,50 %1,0050 %1,000-0,50 %     9,53€1,06 %
20150 %1,0000 %1,0000,00 %     9,61€0,84 %
20160,20 %1,0020,60 %1,0060,40 %     9,67€0,62 %
20171 %1,0100,60 %1,006-0,40 %     9,76€0,93 %
20181,80 %1,0180 %1,000-1,80 %     9,88€1,23 %
20191,10 %1,0110,00 %1,000-1,10 %   10,03€1,52 %
20200,50 %1,0050,00 %1,000-0,50 %   10,15€1,20 %
20211,60 %1,0160,00 %1,000-1,60 %   10,25€0,99 %
20225,20 %1,0523,50 %1,035-1,70 %   11,07€8,00 %
20233,70 %1,0371,50 %1,015-2,20 %   11,52€4,06 %
+38,8%1,5821,212TOTAL : -36,98 % Perdus depuis 1994 !

Sources :  https://www.insee.fr/fr/statistiques/2854085#tableau-figure3 https://www.insee.fr/fr/statistiques/2854085#figure1 https://www.education.gouv.fr/la-remuneration-des-enseignants-7565 http://www.financespubliques.fr/glossaire/terme/gelindice/

25 janvier : Manifestation massive à Paris !

25 janvier : Manifestation massive à Paris !

Jeudi 25 janvier, ce sont plus de 5000 personnes, venues de tout le pays, qui ont manifesté sous les fenêtres de la ministre Oudéa-Castéra rue de Grenelle. La Mayenne était largement représentée, avec un car complet dépêché pour l’occasion.

Des professeurs, des AESH, des éducateurs du médico-social, des personnels soignants, des parents d’élèves de la Mayenne et de toute la France, étaient présent, et ont pu battre le pavé parisien pour revendiquer :

L’abandon de l’acte 2 de l’école inclusive qui prévoit la liquidation des établissements spécialisés et la fusion des AESH avec les AED
Un vrai statut, un vrai salaire pour les AESH
Le maintien et la création de places dans les établissements sociaux et médico-sociaux

Les slogans ont exprimé la colère et les revendications : stop à la maltraitance et à la culpabilisation, respect de nos élèves, respect des personnels !

Une délégation FO a été reçue par la ministre à l’issue de la manifestation. Plusieurs interventions, notamment celle de Clément Poullet, secrétaire général de la FNEC-FP FO, et celle de la FCPE (fédération des parents d’élèves)

le compte-rendu de l’audience au ministère

l’article France Bleu (national)

plusieurs photos prises par la confédération

Oui à l’inclusion et à la scolarisation adaptée aux besoins des élèves, en milieu ordinaire chaque fois que c’est possible, en établissement spécialisé chaque fois que nécessaire !
Non à l’inclusion systématique et indifférenciée !
Non à l’acte 2 de l’école inclusive !
STOP à la maltraitance, STOP à la culpabilisation
STOP à la mise en danger des personnels et des élèves

Protection sociale complémentaire : FO ne signera pas le protocole d’accord

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L’an dernier, le volet santé de la protection sociale complémentaire (PSC), aprèès des mois de discussions, a fait l’objet d’un protocole d’accord approuvé par toutes les fédérations de fonctionnaires, dont la FGF-FO.

Ce protocole d’accord a été fixé par le décret 2022-633 du 22 avril 2022. Mais l’encre était à peine sèche que la circulaire du 29 juillet 2022 limitait les négociations de chaque ministère aux seules options.

Rappelons-le, la FNEC FP-FO s’est opposée depuis le début à cette protection sociale complémentaire car non seulement bon nombre des agents actifs et l’ensemble des retraités de la Fonction publique vont payer plus cher pour des garanties qui seraient d’un niveau à peu prèès équivalent, mais ces protocoles, décret et circulaire portent en eux le germe de la destruction de la sécurité sociale, du principe de solidarité intergénérationnelle ainsi que des mutuelles traditionnelles construites par et pour les salariés depuis des décennies.

La FNEC FP-FO a participé, du moins au début, aux discussions organisées par le ministère de l’Education nationale. Fidèle au mandat donné par les adhérents lors de ses congrès, et dans un contexte où seul Force ouvrière était contre la mise en place de la PSC, la FNEC FP-FO est intervenue pour que les agents actifs et les retraités y perdent le moins possible financièrement.

Face au simulacre de négociation, la FNEC FP-FO a décidé de ne plus participer aux discussions, de ne pas signer l’accord de méthode et ne sera pas signataire du protocole d’accord, dont la signature est prévue ce 25 janvier 2024. Pourquoi ?

C’est un régime de santé complémentaire collectif et obligatoire qui est mis en place, avec un socle basé sur une cotisation d’équilibre à déterminer dont l’employeur prendra en charge pour les actifs 50% du montant. Il prévoit des mécanismes de solidarités envers les retraités et d’accompagnement social.

Malgré la participation de l’employeur, et même si le panier de soin, l’ensemble des prestations et remboursements complémentaires prévus correspondent à un niveau correct de couverture, il n’en reste pas moins que ce ne sera pas une couverture à 100% puisque 2 ou 3 options seront proposées.

L’employeur prendra en charge un forfait de 5 euros maximum dans le cadre des options pour les agents actifs.

Par ailleurs, les mécanismes de calcul de la cotisation et des mécanismes de solidarités sont en partie fixes et rompent avec le principe historique de la sécurité sociale, et même mutualiste, qui veut que chacun contribue au système de santé selon ses moyens et en bénéficie selon ses besoins. Avec ce régime, ce sont les plus précaires, comme les AESH, les AED…, qui paieront proportionnellement le plus et seront les grands perdants, contrairement à ce qui se pratique actuellement dans la plupart des mutuelles de fonctionnaires.

L’autre rupture importante de ce nouveau régime complémentaire repose sur le découplage santé/prévoyance. La FGF-FO n’a pas signé l’accord interministériel 20 octobre 2023 sur la prévoyance, contrairement aux autres organisations syndicales. Les évolutions statutaires, malgré quelques avancées, restent insuffisantes voire dangereuses en l’absence de garanties sur la fin de la retraite pour invalidité et le licenciement pour inaptitude par exemple.

Pour les garanties complémentaires, à ce jour, beaucoup d’agents bénéficient d’une couverture complémentaire en prévoyance avec leur mutuelle. Avec le découplage, elle fera l’objet d’une cotisation supplémentaire optionnelle. Même si l’employeur participera à hauteur de 7 euros pour les actifs, ce sont toujours les plus précaires qui peineront à financer leur complémentaire en prévoyance.

Si les plus précaires ont beaucoup à perdre dans ce nouveau régime, le traitement réservé aux retraités est un scandale pour la FNEC FP-FO.

Leur cotisation s’élèvera à 175% de la cotisation d’équilibre, avec une augmentation progressive pendant 5 ans pour les néo-retraités, qui verront tout de même leur cotisation doubler dès la première année. Ils ne bénéficieront d’aucune participation de l’employeur. Leurs besoins en santé les obligeront certainement à prendre des options.

Pour la prévoyance, la question des obsèques et de l’autonomie sera réglée par une autre option.

D’après nos calculs, pour la plupart des retraités qui décideraient de rester dans le régime, le nouveau régime se solderait par une augmentation par rapport à une cotisation actuelle, jusqu’à 60 euros de plus), Pire, la commission paritaire chargée du pilotage du système, pourrait être amenée à modifier les plafonds de cotisation des retraités en fonction des résultats. Il n’y a donc aucune garantie que 175% reste un maximum.

Le problème est que, même ceux qui bénéficient aujourd’hui d’un contrat particulier avec une cotisation peu élevée, seront à n’en pas douter victimes de cet abandon, voire cette marchandisation des valeurs mutualistes par le truchement du contrat collectif.

Dans un contexte de limitation des dépenses, d’augmentation des déremboursements, et des 74 milliards d’euros d’exonérations de cotisations patronales, la FNEC FP-FO ne signera pas l’accord concernant la protection sociale complémentaire. Parce qu’il représente une attaque contre notre système de sécurité sociale. Parce que, contrairement à ce qu’avancent certains, il n’est pas un premier pas vers un 100% santé mais un système favorisant ceux qui gagnent le plus au détriment de la solidarité, parce qu’il acte la rupture de traitement entre salariés et retraités.

FO défend une sécurité sociale pleinement opérationnelle, basée sur le salaire différé, dotée d’un financement suffisant pour prendre en charge l’ensemble des soins de la population. Faire reposer sur l’employeur et les agents une partie de la couverture santé favorise un système assurantiel tendant vers la privatisation de la Sécurité sociale.

En grève dès le 1er février

En grève dès le 1er février

En Mayenne, à l’appel de la FNEC-FP FO 53, la FSU 53, la CGT éduc’action 53, tous les personnels de l’Education Nationale étaient appelés à la grève dès jeudi 1er février.

Près de 800 personnes ont manifesté dans les rues de Laval. La colère gronde partout, et aujourd’hui ce n’était pas un simple avertissement, qu’on se le dise. Le gouvernement serait bien avisé de répondre aux revendications car nous n’allons pas en rester là.

Augmentation des salaires
Annulation des suppressions de postes
Défense de l’enseignement spécialisé et adapté
Défense de l’ASH, du social et du médico-social
Abandon de l’acte 2 de l’école inclusive
Un vrai statut, un vrai salaire pour les AESH

Le courrier de la Mayenne

Ouest France

Interview France Bleu Mayenne

La déclaration FSU-FO-CGT faite au rassemblement à Laval

Retours en images


PE en classe ce jour, déclarez votre intention par email avant lundi 29 janvier minuit (modèle de courriel)

Les AESH adhérents à FO pourront solliciter la caisse de grève AESH, fond de solidarité du SNUDI-FO 53.

Faites remonter ici, l’état de mobilisation dans vos écoles, nous publierons la carte interactive des écoles en grève sous peu.

Nos organisations syndicales FSU 53, FNEC-FP FO 53 et CGT Educ’Action 53 appellent à la grève le 1er février et donnent rendez-vous à tous les personnels de l’Education Nationale

Les IEN sont aussi appelés à la grève : appel du secteur IEN ID-FO

Qu’est-ce que l’AFOC ?

Qu’est-ce que l’AFOC ?

Qu’est-ce que l’AFOC ?

 C’est l’Association Force Ouvrière Consommateurs. Elle réunit des femmes et des hommes qui agissent ensemble, en toute indépendance, pour la défense des consommateurs et des locataires.

En adhérant au SNUDI-FO 53, vous devenez également adhérent à l’AFOC. (Adhérer au SNUDI-FO)

Forte du bien-fondé de ses options et convaincue de la nécessité de poursuivre et d’enrichir son action dans le respect de ses engagements, l’AFOC s’est illustrée depuis plusieurs décennies dans de nombreux dossiers tels que la lutte contre les faux chèques de banques, la lutte contre la contrefaçon et les faux rabais proposés par les vendeurs de meubles, la chasse aux clauses abusives dans les contrats proposés par les câblo-opérateurs, par la SNCF et par les opérateurs de communications électroniques, etc. 

L’AFOC a mis en place un service de conseil juridique et de traitement amiable des litiges individuels, pour défendre au quotidien et individuellement les consommateurs par le biais d’informations, de formations et de conseils.

L’association bénéficie, en Mayenne et partout en France, de l’appui d’une équipe de juristes qui apportent leur compétence aux équipes locales et aux adhérents.

Si vous souhaitez contacter l’AFOC, consultez son site pour trouver les coordonnées de votre association départementale ou prenez directement contact avec un représentant du SNUDI-FO 53. Outre son siège, l’AFOC est représentée par 300 permanences locales et sectorielles décentralisées sur l’ensemble du territoire métropolitain et d’outre-mer.

La grève des AESH c’est le 25 janvier à Paris !

La grève des AESH c’est le 25 janvier à Paris !

Via son Acte 2 de l’Ecole inclusive lancé lors de la Conférence Nationale du Handicap du 26 avril 2023, le Président Macron, relayé par ses Ministres successifs, compte modifier profondément le fonctionnement de l’Ecole publique en s’attaquant aux droits des élèves les plus fragiles et aux conditions de travail des personnels.

Malgré la censure par le Conseil Constitutionnel de l’article du projet de loi de finances mettant en place les pôles d’appui à la scolarisation (PAS), le gouvernement entend de nouveau passer en force par décrets pour les imposer.

Précisons que l’Acte 2 de l’Ecole Inclusive s’appuie notamment sur le rapport de l’inspection générale des finances et de l’inspection générale de l’Education nationale qui explique que les AESH seraient trop nombreux et que d’autres solutions pourraient exister notamment via des outils informatiques dont l’intelligence artificielle !

Un des axes du Ministère est bien de réduire le recours aux AESH déjà pourtant en nombre bien insuffisant dans les établissements scolaires.

La représentante de la Ministre a même expliqué en groupe de travail que l’objectif des PAS est de prendre en charge les élèves « à besoins éducatifs particuliers » dans le cadre d’un « niveau 1 » basé sur des ressources pédagogiques (accompagnements des personnels, outils informatiques…) et d’éviter que ces élèves « tombent dans le handicap » en limitant la saisine des MDPH et donc l’accompagnement humain par des AESH.

Limiter les reconnaissances MDPH, c’est limiter l’accompagnement humain des élèves et donc limiter le nombre de postes d’AESH !

C’est bien un plan social chez les AESH qui est à redouter !

Le mépris des ministres successifs est insupportable ! Tous en grève et à Paris le 25 janvier !

Les AESH déjà extrêmement précaires et maltraités sont donc dans le viseur du gouvernement et de son acte 2 de l’Ecole Inclusive. D’ailleurs aucune mesure en faveur des AESH n’a été annoncée dans les différents discours des ministres Oudéa-Castéra, Attal et du Président Macron.

Ça suffit ce mépris ! Un statut de fonctionnaire et un vrai salaire à temps complet pour 24 h pour tous les AESH !
La grève contre l’inclusion systématique à marche forcée et sans moyen, la grève pour défendre les AESH, c’est le 25 janvier !
TOUS A PARIS SOUS LES FENÊTRES DE LA MINISTRE !

AESH : réclamez votre droit aux jours de fractionnement

AESH : réclamez votre droit aux jours de fractionnement

Les jours de fractionnement sont UN DROIT auquel l’employeur ne peut déroger qu’à la condition que vous soyez d’accord. Or, la plupart des AESH que nous rencontrons en stages, en réunions ou en visites ne sont même pas au courant de ce droit que le SNUDI-FO a fait connaitre il y a plusieurs années !

Ces jours de fractionnement peuvent se prendre sous deux formes : 
●        en jours de congés que vous posez au cours de l’année ;
●        en les prenant en compte dans le calcul de votre temps de travail et de votre quotité horaire.

Exemple : je suis AESH et j’accompagne sur la base de 984h des élèves sur un temps règlementaire de 1607h. Ma quotité travaillée est donc de 984/1607= 61,23%. Je peux choisir de prendre 2 jours de congé dans l’année. Ou bien je choisis de déduire ces 2 jours (14h) des 1607h réglementaires ce qui fait que je vais donc être payée à hauteur de 984/1593= 61,77%.

MAIS le SAE de l’académie de Nantes ne propose pas la deuxième solution. Les AESH ne pourraient donc que poser des jours de congés. FO intervient pour le respect des deux formes prévues.

Pour poser ces jours de congés, il faut que l’AESH fasse une demande d’autorisation d’absence (ASA) en précisant sur “autres motifs” : jour de fractionnement

Il faut en plus un visa de la part du directeur d’école ou du chef d’établissement sur l’ASA précisant « en accord avec les heures connexes effectuées ». Le SAE reconnaît que le service ne peut pas vérifier le décompte exact des heures connexes d’où la nécessité d’une attestation du directeur d’école ou du chef d’établissement.

Il faudra faire la demande de ces jours de congé supplémentaires à son établissement payeur :
●        Rectorat (SAE) : contact.AESH53@nantes.fr
●        Lycée Le Mans SUD : smp.lms@ac-nantes.fr
●        Lycée Douanier Rousseau LAVAL : aesh537285@ac-nantes.fr

Mettre en copie le coordonnateur du PIAL car, de toutes façons, l’administration se mettra en relation avec lui pour la continuité de la prise en charge du ou des élèves.

Les représentants FO en Mayenne sont à votre disposition si vous rencontrez des difficultés pour écrire votre courrier de demande des deux jours de fractionnement, ou pour toute demande d’information ou de conseils.

Il n’y a officiellement pas de délai MAIS il faut tenir compte du fait que ce qui préside à l’acceptation de ces jours par l’administration, c’est la continuité de la prise en charge de l’élève et donc l’organisation nécessaire. Il faut également avoir en tête le délai de « traitement administratif” (ASA* qui doit être visé avant de l’envoyer puis l’organisation de la prise en charge de l’élève puis réponse à l’AESH).

*Autorisation Spécifique d’Absence

Ainsi, le plus tôt c’est le mieux et une demande du jour au lendemain aura de très grandes chances d’être refusée.

Les demandes reçoivent normalement systématiquement une réponse. En principe, une demande « complète » (ASA + Visa du directeur/chef d’établissement « en accord avec les heures connexes effectuées ») reçoit une réponse favorable. Si la demande est incomplète, l’administration revient vers les agents.

Donc, pas de réponse vaut acceptation.

Les formulaires de demandes d’ASA sont désormais identiques pour tous les AESH. Chacun envoie ensuite à son établissement payeur.

CONTACTEZ FO EN CAS DE PROBLÈME OU DE DIFFICULTÉ

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