AVS – AESH -contrats aidés

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Réduction des contrats aidés :

Le gouvernement Macron s’attaque aux salariés les plus précaires

Inquiets des nombreuses suppressions de postes en contrats aidés et soucieux des conditions de travail des personnels en CUI ou en contrat AESH, le SNUDI-FO a interpelé le DASEN. Le syndicat sera reçu jeudi 19 octobre prochain par les autorités administratives. Faites nous remonter les situations problématiques dans vos écoles (conditions de travail des AVS, notifications MDA non pourvues…) (formulaire en ligne)

Le SNUDI-FO s’oppose à la décision gouvernementale visant à réduire de manière considérable le nombre de contrats aidés (CUI). Ainsi :

  • des milliers de salariés n’iront pas jusqu’au terme de leur contrat de travail et se retrouveront sans emploi ;
  • aucun dispositif ne vient remplacer les missions assurées par ces salariés, que ce soit sur temps de classe (aide à la direction d’école, aide à la scolarisation des enfants handicapés) ou en dehors (cantine, entretien des locaux…)
  • cette décision va accroître les difficultés dans les écoles : des directeurs ne bénéficieront plus de l’aide d’un personnel complémentaire, des enseignants se retrouveront seuls dans leur classe pour assurer la scolarisation des enfants handicapés…

Le SNUDI-FO revendique :

le maintien et le renouvellement de tous les postes en contrats aidés dans les écoles (AAD, AVS) ;

la transformation de ces contrats en emplois statutaires de la Fonction publique.

FORCE OUVRIERE a toujours dénoncé le caractère précaire de ces contrats de travail et considère que la seule évolution positive pour ces salariés, c’est leur transformation en emplois statutaires dans la Fonction Publique ou en CDI dans le privé, et non leur suppression !

Lire à ce propos la lettre adressée au ministre


Faites remonter vos informations

Le SNUDI-FO 53 s’inquiète de l’impact du gel des contrats aidés sur le recrutement des AVS pour l’accompagnement des élèves handicapés dans les classes. Déjà, la situation dans notre département est dégradée.

Le DASEN, lors du dernier CTSD nous a assurés que l’accompagnement du handicap était une priorité nationale et que le département ne serait pas impacté en ce qui concerne l’accompagnement des élèves en situation de handicap.

Pourtant des élèves avec notification MDA et sans AVS existent en cette rentrée en Mayenne.

Afin que nous intervenions rapidement auprès du DASEN, contactez le SNUDI-FO 53 si vous êtes concernés par cette situation inacceptable !

Complétez le formulaire dédié.

Le SNUDI-FO rappelle que depuis la mise en œuvre de la Loi Montchamp, nous sommes saisis dans les réunions d’informations syndicales par les collègues de situations dramatiques voire dangereuses dues à l’inclusion devenues systématiques de certains élèves en situation de handicap ou en grande difficulté scolaire et/ou comportementale dont la notification MDA tarde à venir, qui, parfois, n’ont pas de place en établissement spécialisé ou dont les parents ne donnent pas leur accord pour une orientation. Ces élèves se retrouvent en souffrance dans des classes ordinaires ce qui les conduit souvent à adopter des comportements dangereux. Tout le monde est perdant : en premier lieu ces élèves, ensuite les enseignants qui ne peuvent plus enseigner et qui sont souvent culpabilisés. Enfin les autres élèves dont les conditions d’apprentissage sont aggravées.

27 mars, 28 mars : dans l’action !

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Comme depuis le début du mouvement, les militants et plusieurs adhérents du SNUDI-FO 53 ont pris part à TOUTES les actions organisées dans le département, et continueront dans l’action dans les jours à venir, pour faire réussir la grève et la mobilisation interprofessionnelle du 6 avril.

Lire le communiqué intersyndical national du 28 mars

Le SNUDI-FO de la Mayenne a une position très claire sur la situation actuelle :

Pas de pause, pas de report, pas de médiation : La seule chose qui s’impose c’est le RETRAIT du projet de réforme des retraites !

Une chose est certaine, la mobilisation ne faiblit pas.

Mardi 28 mars, pas loin de 7000 se sont mobilisées aujourd’hui dans le département (700 à Château-Gontier, 1000 à Mayenne, 5000 à Laval)

Il n’y a donc ni pourrissement, ni épuisement, mais une détermination intacte, et un nouveau souffle. Les tentatives de division, tant dans les cortèges de manifestation, qu’au sein du gouvernement, ne change rien au cap fixé : jusqu’au RETRAIT !

Lundi 27 mars

Une cinquantaine de militants FO, avec quelques camarades de la CGT, de la CFDT, de la FSU, et de Solidaires, de bonne heure (6h30) sont venus bloquer et filtrer la zone des touches de Laval (4 accès bloqués).

Le soir, une AG interprofessionnelle de salariés du secteur d’Evron s’est réunie. Le SNUDI-FO 53 était présent avec quelques PE. Les actions du lendemain matin ont été décidées.

Mardi 28 mars

Tôt le matin (6h) barrage filtrant au rond point du Lidl d’Evron, et tractage avec quelques camarades de la CGT et de la CFDT. Opération réitérée à 8h30 route de Sillé le Guillaume. Enfin à 9h30, opération escargot pour rejoindre la manifestation lavalloise.

Manifestation à Laval, à 11h : 5000 personnes ont scandé : RETRAIT, RETRAIT du PROJET MACRON !

Manifestation à Mayenne à 16h30 : 1000 personnes !

Manifestation à Château-Gontier à 16h30 : 700 personnes !

Intervention de Hélène Colnot pour l’intersyndicale, devant la permanence de la députée Bannier

Autorisations d’absence liées aux enfants

Autorisations d’absence liées aux enfants

Congé de maternité

Avant toute naissance, informer dès que possible votre inspection de circonscription en faisant parvenir :
• un certificat médical mentionnant la date de début du congé maternité (hors congé pathologique)une demande d’autorisation d’absence en cochant la case « congé maternité » demandant la mise en congé maternité
déclarer votre grossesse (Déclaration de grossesse remise lors de la 1ère visite chez le médecin ou la sage femme) avant la fin de la 14ème semaine à la CAF et à la MGEN. Différentes aides peuvent être proposées. Durant le congé de maternité, l’enseignante est payée à plein traitement (même si elle était à mi-temps avant le congé ).

Aménagement de la durée du congé

Sur présentation d’un certificat médical, une partie de votre congé prénatal, dans la limite de 3 semaines maximum, peut être reportée sur la période postnatale. En cas d’arrêt pendant la période reportée, celle-ci est annulée. Le congé maternité débute alors au 1er jour de l’arrêt.

La durée du congé maternité est de 16 semaines : 6 semaines avant la naissance et 10 semaines après la naissance. A partir du 3ème enfant : la durée des congés est portée à 26 semaines (8 + 18) ou (10 + 16). En cas de Naissances multiples, il faut rajouter deux semaines à la période postnatale.

Des congés supplémentaires sont accordés sur demande accompagnée d’un certificat (dans un délai de 2 jours ouvrables), en cas d’état pathologique lié à la grossesse ou à l’accouchement. Ces congés supplémentaires relèvent du régime des congés maternité

Les autorisations d’absence

En tant que maman, vous bénéficiez d’une autorisation d’absence de droit pour vous rendre aux 7 examens médicaux obligatoires. Dans le cadre de la préparation à l’accouchement, vous pouvez vous voir accorder des autorisations d’absence facultatives soumises à nécessité de service ou des facilités horaires après avis du médecin du travail.

Dans le cadre d’une PMA (Procréation Médicalement Assistée) des autorisations d’absences peuvent être accordées, sous réserve des nécessités de service, pour les actes médicaux. La personne qui vit avec la femme qui reçoit une assistance médicale est autorisée à s’absenter pour prendre part, au plus, à 3 des actes médicaux nécessaires à chaque protocole.

La rémunération

Si vous êtes fonctionnaire, vous conservez votre plein traitement, même si vous travailliez préalablement à temps partiel. Certaines indemnités sont versées en totalité, d’autres peuvent être modulées ou suspendues en cas de remplacement.

En cas d’arrêt maladie ordinaire intervenant après votre déclaration de grossesse, aucun jour de carence ne vous sera appliqué.

Si vous êtes contractuelle, AED ou AESH, vous conservez votre rémunération quelle que soit votre ancienneté de services.

La situation administrative

Le congé maternité est considéré comme période d’activité pour les droits à avancement et la retraite. Pour un agent contractuel, il est pris en compte pour le calcul des avantages liés à l’ancienneté et ne modifie pas les droits à congés annuels. Il prolonge, sous certaines conditions, la durée du stage des fonctionnaires stagiaires sans modifier la date d’effet de la titularisation.

Congé pour naissance et congé de paternité

Le congé de naissance est accordé de droit (certificat de naissance) au père avec plein traitement.
Durée : trois jours ouvrables (consécutifs ou non) inclus dans les 15 jours avant et après la naissance.

Le congé de paternité est de onze jours pas forcément consécutifs pris dans les 4 mois qui suivent la naissance (dimanche et jours fériés compris).Ces jours s’ajoutent aux trois jours pour naissance.

Contactez-nous pour plus d’information via notre mail snudifo.53@gmail.com , via le formulaire de notre site internet ou au 06 52 32 30 45 .

Congé d’adoption

Ce droit est ouvert à la personne :

  • à qui un service départemental d’aide sociale à l’enfance, un organisme français autorisé pour l’adoption ou l’agence française de l’adoption confie un enfant en vue de son adoption ;
  • titulaire de l’agrément mentionné aux articles L. 225-2 et L. 225-17 du code de l’action sociale et des familles délivré par arrêté du président du conseil général lorsqu’elle adopte ou accueille un enfant en vue de son adoption par décision de l’autorité étrangère compétente, à condition que l’enfant ait été autorisé, à ce titre, à entrer sur le territoire français.

Le congé débute à compter de la date d’arrivée de l’enfant au foyer ou dans les sept jours qui précèdent cette arrivée.

La durée du congé dépend du nombre d’enfants adoptés et du nombre d’enfants à charge.

Lorsque les deux conjoints travaillent, qu’ils soient tous deux fonctionnaires ou non, soit l’un des deux renonce à son droit, soit le congé est réparti entre eux. Dans ce dernier cas, la durée du congé est augmentée de onze jours ou de dix huit jours en cas d’adoptions multiples et ne peut être fractionné en plus de deux parties, dont la plus courte est au moins égale à onze jours. Les deux périodes peuvent être prises simultanément.

1 ou 2 enfants à charge du fait de l’adoption

  • Congé non partagé : 10 semaines
  • Congé partagé : 10 semaines + 11 jours

3 enfants au moins à charge du fait de l’adoption

  • Congé non partagé : 18 semaines
  • Congé partagé : 18 semaines + 11 jours

Multiples

  • Congé non partagé : 22 semaines
  • Congé partagé : 22 semaines + 18 jours
     

En cas de non partage du congé d’adoption, l’intéressé doit faire une demande accompagnée d’une déclaration sur l’honneur de son conjoint attestant qu’il ne bénéficie pas d’un congé pour adoption pendant cette période.

Le conjoint qui renonce au congé d’adoption peut bénéficier du congé supplémentaire de trois jours ouvrables accordé à cette occasion (article L. 215-2 du code de l’action sociale et des familles et instruction n° 7 du 23 mars 1950).

Le traitement est conservé.

Le congé est assimilé à une période d’activité pour les droits à pension civile et pour l’avancement.

A l’expiration du congé pour adoption, l’agent est en principe réaffecté dans son ancien emploi.

Toutefois, si celui-ci ne peut lui être proposé, il est affecté dans un emploi le plus proche de son dernier lieu de travail. Il peut également demander à être affecté dans un emploi le plus proche de son domicile sous réserve du respect des règles relatives au mouvement.

Congé parental

En cas de naissance ou d’adoption d’enfant de moins de trois ans. Accordé de droit par périodes de six mois renouvelables (faire la demande un mois avant) jusqu’au 3e anniversaire de l’enfant.
Accordé au père ou à la mère ou à l’un puis à l’autre mais à un seul à la fois.
Congé sans traitement (mais possibilité de percevoir l’APE ou l’APJE*).

* Pour connaître les montants et les conditions des autres prestations versées par la CAF, comme notamment l’Allocation pour jeune enfant (APJE), la prestation d’accueil du jeune enfant (PAJE), l’allocation parentale d’éducation (APE), l’allocation de soutien familial, ainsi que les prestations d’action sociale interministérielle, veuillez contacter votre section départementale.

Congé pour garde d’enfants

Accordé au père ou à la mère à plein traitement.
Durée : (durée hebdomadaire de service + 1j). Maximum par an : 5j ½ par année civile.
Durée doublée pour famille monoparentale ou si le conjoint ne bénéficie d’aucune autorisation (11j par an).

Décompte par année scolaire !

Contactez-nous pour plus d’information via notre mail snudifo.53@gmail.com , via le formulaire de notre site internet ou au 06 52 32 30 45 .

Loi Rilhac : décrets d’application

Loi Rilhac : décrets d’application

Décrets d’application de la loi Rilhac :
le ministre poursuit son offensive contre l’Ecole publique !

Alors que la mobilisation pour le retrait la réforme des retraites Macron-Borne ne cesse de s’amplifier, avec des manifestants toujours plus déterminés, le ministre Ndiaye poursuit son plan de bouleversement du fonctionnement de l’Ecole publique.

Ainsi, alors que le ministre a vu son « Pacte » rejeté par la totalité des syndicats, il invite les organisations syndicales à un groupe de travail mercredi 29 mars afin de présenter 3 projets de décrets pour mettre en oeuvre la loi Rilhac sur la direction d’école.

Que prévoient ces projets de décrets ?

La totalité des directeurs désormais nommés par une commission

Le projet de décret sur les conditions de nomination et d’exercice des directeurs d’école instaure un « emploi » de directeur d’école en lieu et place d’une fonction.

Si des postes de direction d’école étaient déjà « profilés » dans certains départements (directions complètement déchargées, en éducation prioritaire notamment), les affectations sur la totalité des « emplois » de direction seraient désormais effectuées à la tête du client. On peut en effet lire dans les projets de décrets :

« Les candidatures aux emplois de directeur d’école sont adressées au directeur académique des services de l’éducation nationale dont relèvent les instituteurs et professeurs des écoles. Elles font l’objet d’un avis motivé de l’inspecteur de l’éducation nationale de la circonscription. »

« Les candidatures aux emplois de directeur d’école sont soumises à l’avis d’une commission départementale présidée par le directeur académique des services de l’éducation nationale ou son représentant et comportant un inspecteur de l’éducation nationale ainsi qu’un directeur d’école justifiant d’une expérience professionnelle suffisante en cette qualité. »

Des directeurs sous pression permanente et sur un siège éjectable

Mais la mise en place d’un « emploi » de directeur vise surtout à faire peser une pression permanente sur les futurs directeurs y compris en les plaçant sur des sièges éjectables. Jugez plutôt :

« Les directeurs d’école sont évalués après trois ans d’exercice dans leurs fonctions puis une fois tous les cinq ans. L’évaluation est conduite par l’inspecteur de l’éducation nationale de la circonscription dont ils dépendent. Elle porte sur l’exercice des fonctions de directeur d’école, donne lieu à un entretien et fait l’objet d’un compte rendu écrit. »

« Les instituteurs et professeurs des écoles nommés dans l’emploi de directeur d’école peuvent se voir retirer cet emploi par le directeur académique des services de l’éducation nationale, dans l’intérêt du service. »

Une bonification d’ancienneté contre des tâches supplémentaires

« L’emploi » de directeur est également associé à des responsabilités accrues dans le cadre des contre-réformes menées par le ministre. Les directeurs feraient désormais partie du conseil école-collège, devraient identifier les besoins en formation de leurs collègues et proposer eux-mêmes des formations, présenter les modalités d’inclusion des enfants en situation de handicap dans les conseils d’école (au moment où des milliers d’élèves sont privés de places dans les établissements sociaux et médico-sociaux)…

Alors que depuis plusieurs années, les directeurs d’école ne cessent de revendiquer un allègement de leurs tâches, le ministère augmente leur charge de travail et leurs responsabilités !

En échange de ces nouvelles contraintes et de l’évaluation permanente qui pèseraient sur leurs épaules, les directeurs bénéficieraient d’une « bonification d’ancienneté de 3 mois par année d’exercice dans l’emploi de direction ». Cette annonce est bien loin de répondre à la revendication de 100 points d’indice supplémentaires pour tous les directeurs exigée par le SNUDI-FO.

Retrait de la loi Rilhac et de ses décrets ! Retrait de la réforme Macron-Borne sur les retraites !

Le SNUDI FO oppose ses revendications aux projets destructeurs du ministre et du gouvernement :
· L’abrogation de la loi Rilhac et de ses décrets d’application !
· La satisfaction des revendications des directeurs d’école (augmentation des décharges pour toutes les écoles, une aide administrative statutaire dans chaque école, augmentation de 100 points d’indice pour tous, allègement des tâches et le maintien du décret de 1989) !

Le SNUDI-FO rappelle que bloquer la réforme des retraites serait un point d’appui formidable pour obtenir l’abrogation de la loi Rilhac et de toutes les mesures visant à détruire l’Ecole et remettre en cause son fonctionnement.

Le SNUDI-FO invite les personnels à se réunir au sein de leurs écoles et à organiser la mobilisation par la grève jusqu’à satisfaction !

Inclusion scolaire : audience FO au ministère

Inclusion scolaire : audience FO au ministère

Inclusion scolaire : le ministre maintient le cap…
de destruction de l’enseignement et des structures spécialisés !

Compte rendu complet ci-dessous


La FNEC FP-FO a été reçue en audience à sa demande ce vendredi 24 mars par le Conseiller école inclusive du ministre sur le dossier de l’inclusion scolaire.

En quelques jours, des centaines de témoignages de situations intenables et inacceptables ont été adressés à la FNEC FP-FO par les syndicats départementaux.

La délégation s’est faite l’écho de la catastrophe en cours dans de nombreuses établissements scolaires du fait de l’inclusion scolaire systématique : mises en danger d’élèves, de personnels avec explosion du nombre de fiche SST, d’accidents de service, de burn-out, manque de postes et de places dans les structures et établissements spécialisés, transformation des enseignants spécialisés et personnels médico-sociaux en coachs dans le cadre de la politique d’évaluation-culpabilisation… STOP, la coupe est pleine !

Son conseiller nous a assuré que le « ministre avait conscience de la situation » et qu’il fallait donc trouver des réponses à la situation avec l’objectif que l’école inclusive se passe le mieux possible pour tout le monde (élèves, adultes, encadrants…)

Va-t-il enfin intervenir pour que soient réouvertes les places en IME, ITPE ? Va-t-il attribuer les moyens pour réabonder les RASED ? Va-t-il revenir sur la politique de culpabilisation des collègues ? Va-t-il prendre la mesure de la catastrophe en cours ?

Dans le contexte actuel de mobilisation contre la réforme des retraites, il n’a pas été aisé de connaître les intentions ministérielles.

L’acte 2 de l’école inclusive…

Le ministère a confirmé que le président Macron annoncera les grandes orientations notamment pour l’école inclusive lors de la Conférence Nationale du Handicap du printemps. Orientations qui seront déclinées dans les instances ministérielles dont le Comité National de Suivi de l’Ecole Inclusive, c’est le fameux Acte 2 de l’école inclusive.

La FNEC FP-FO a fait part de ses inquiétudes suite à la publication rapport d’inspecteurs généraux des finances et d’Inspecteurs généraux de l’EN d’avril 2022 sur l’école inclusive qui préconise de sortir du « tout aide humaine », et de « former les enseignants », on l’a compris, afin de pallier le manque d’AESH et de soins.

La FNEC FP-FO a demandé l’abandon de ce rapport et rappelé qu’il était hors de question de substituer des réponses pédagogiques aux soins auxquels peuvent prétendre les élèves !

Le médico-social dissous dans les établissements scolaires ?

Alors que des milliers de places manquent dans les établissements médico-sociaux, le conseiller du ministre explique qu’il faut travailler sur une rapidité d’intervention avant que les situations ne se dégradent en envisageant la présence de personnels médico-sociaux dans les établissements scolaires. Il s’agit en fait d’accélérer ce qui se fait actuellement, c’est-à-dire, conformément à la loi Blanquer, continuer de dissoudre dans les PIAL les établissements médico-sociaux dans les équipes mobiles censées coacher les personnels confrontés à des situations intenables !

Il faudrait plus de ressources, plus d’appui aux équipes, plus d’aide. Plutôt qu’ouvrir les places pour que les élèves bénéficient de soins, il s’agirait de former en pédagogie, d’avoir des recours de proximité avec des dispositifs de soupape (Dispositif d’Auto Régulation : DAR avec des personnels médico-sociaux).

Quant aux AESH, à l’instar de ce que préconise le rapport, les représentants du ministre s’interrogent sur leur nombre et sur la « déstabilisation » que représente la présence de plusieurs d’entre eux dans une classe…. De fortes inquiétudes pèsent donc sur le recrutement de nouveaux AESH, l’avenir des notifications et des attributions…

La président Macron avec son ministre Ndiaye veulent poursuivre le démantèlement de l’enseignement et des structures spécialisés notamment pour répondre aux exigences de l’ONU. Pour autant, ses représentants n’ont pas semblé sereins, sans doute à cause du contenu explosif de l’inclusion systématique, des orientations gouvernementales sur ce dossier, et de la situation sociale actuelle.

La FNEC FP-FO a rappelé ses revendications :

  • L’abandon du rapport d’avril 2022 sur la scolarisation des élèves en situation de handicap,
  • la création immédiate de places dans les établissements médico-sociaux à hauteur des besoins,
  • un vrai statut, un vrai salaire pour les AESH, abandon des PIAL,
  • le retour à une formation d’enseignants spécialisés par options,
  • le maintien et retour de la prise en charge des élèves par des enseignants spécialisés et l’arrêt de culpabilisation des personnels via des personnels devenus coachs de l’Ecole Inclusive
    Elle invite ses syndicats à lui centraliser les dossiers d’inclusion problématiques non résolus.
    La FNEC FP-FO rappelle que bloquer la réforme des retraites serait un point d’appui formidable pour bloquer les autres contre-réformes dont l’Acte 2 de l’école inclusive. Elle invite les personnels à se réunir de nouveau pour décider de la poursuite de la grève pour gagner jusqu’au retrait !

Compte-rendu de l’audience FNEC FP-FO sur l’inclusion avec le MEN, 24 mars 2023

Reçus par Sébastien Mounier, chef du bureau de l’Ecole Inclusive DGESCO, Nicolas Kanhonou, conseiller Ecole inclusive, cabinet du Ministre.

En quelques jours, des centaines de témoignages de situations intenables et inacceptables ont été adressés à la FNEC FP-FO par les syndicats départementaux.

Introduction :

MEN : Nous avons eu une réunion intersyndicale il y a quelques mois. Il y a nécessité de faire évoluer le système. Il faut que nous échangions, entrions dans le détail des positions de chacun.

Il va y avoir une dernière séance de GT Ecole Inclusive suite au Comité Interministériel d’octobre et en vue de la préparation de la Conférence Nationale du Handicap du printemps. Le Président Macron annoncera les grandes orientations notamment pour l’Ecole inclusive, orientations qui seront déclinées dans les instances MEN dont le Comité National de Suivi de l’école inclusive.

Nous recevons toutes les organisations représentatives sur ce dossier à leur demande.

FNEC FP-FO :

La FNEC FP-FO vous a demandé cette audience en urgence car la situation est chaotique, inquiétante et inacceptable dans les établissements du 1er comme du 2nd degré.

Rappel de l’audience suite à la conférence de 2018.
Elle nécessite une réponse de l’institution. Les collègues l’attendent. Nous avons reçu de très nombreux témoignages de collègues en grande détresse, confrontés à des situations auxquelles ils ne peuvent plus faire face.
Notre responsabilité est de vous alerter. La vôtre est de garantir le fonctionnement du service public d’éducation. Or celui-ci est compromis car ce qui était conçu et présenté comme une solution, l’inclusion scolaire systématique des élèves en situation de handicap, est devenu un problème.
La situation est grave car les conséquences sur les conditions de travail et la santé des personnels et des élèves sont dramatiques. La perception du handicap au sein des établissements est en train de changer.

L’inclusion est maintenant perçue comme la cause de souffrances pour tous :

  • les élèves qui sont inclus sans prendre en compte la nature et la gravité de leurs handicap/difficultés scolaires et parfois sans accompagnement
  • les autres élèves qui subissent des violences ou apprennent dans des conditions de fait très dégradées
  • les personnels qui sont démunis pour les accueillir tant les conditions sont devenues difficiles avec des scènes de violences intolérables ou qui sont mis en danger par cet accueil
  • les parents qui sont insatisfaits des conditions d’accueil.
  • C’est très grave car, dans de nombreuses situations, il y a mise en danger à la fois d’élèves et des personnels. C’est très grave car les personnels ont le sentiment d’être abandonnés.
  • Par ailleurs, les personnels sont inquiets des menaces que fait planer le rapport de l’IGF et de l’IGESR.

Personnels et élèves sont confrontés à une situation de mise en danger. (citation d’exemples et témoignages)

  • Mise en danger des personnels qui sont confrontés à des situations ingérables et qui les dépassent –violence vis à vis des AESH comme des enseignants
  • violence vis à vis des élèves conduisant la classe à percevoir le handicap comme une menace et -une cause de désordre dans la classe et engendrant des troubles psychologiques
  • explosion du nombre de fiches RSST pour signaler des agressions de personnels (pourcentages très élevés dans des départements)
  • l’inclusion systématique est devenue la 1ère cause d’accident du travail et de burn out dans l’éducation nationale
  • Mise en danger des élèves
    – par l’inclusion d’élèves qui n’ont pas trouvé de place en IME et en ITEP et que personne n’est en capacité de gérer (des élèves suicidaires, violents, qui ne sont pas propres mais qui se retrouvent en collège dans une classe avec 29 autres élèves)
    – souffrance des élèves en situation de handicap qui n’ont pas d’AESH ou qui voient la prise en charge par l’AESH se réduire au fur et à mesure où l‘AESH se voit confier des élèves supplémentaires.

Les PIAL aboutissent à gérer la pénurie d’AESH au plan local avec une pression accrue sur les AESH.

  • souffrance des autres élèves qui doivent apprendre dans une ambiance infernale et insécurisante.
  • des élèves accueillis en LP alors qu’il y a utilisation de machines dangereuses

Manque de places et de postes d’enseignants spécialisés

  • Listes d’attente énormes dans toutes les structures et dispositifs (chiffres des départements, 150 pour la Mayenne)
    (centaines en IME et ITEP dans de nombreux départements, ULIS à 14 voire 16…)
  • Heures dues aux élèves non données (ex IME du 43, 37)

Modifications des missions des enseignants spécialisés et des personnels médio-sociaux

  • Rôle de personnels ressources et coachs des enseignants spécialisés
  • Rapport RASED
  • EMAS dans le cadre des PIAL
  • Pressions exercées sur les collègues dans le cadre de politique ministérielle d’accompagnement et de culpabilisation PPCR
  • Nous demandons le retour des prises en charge des élèves et non du « coaching ».
  • Demande du retour d’une formation par options d’enseignants spécialisés telle que le CAPA-SH et non de personnels ressources avec le CAPPEI.


FNEC-FP FO : Il s’agit d’une alerte, nous sommes dans une situation catastrophique avec des accidents graves susceptibles de se produire.
Souhaitez-vous une copie des témoignages ou pouvons-nous vous adresser des situations de blocage ou grave ?

MEN : oui, vous pouvez nous adresser des situations particulières avec un problème.
Nous avons entendu. Vous signalez une situation d’urgence, une réalité vécue par les équipes avec de la culpabilisation, une délégitimation professionnelle.

MEN : Selon vous, qu’est-ce qui met les équipes en difficulté ? Il y a 430 000 élèves en situation de handicap scolarisés, ce sont autant de situations différentes. Il y a une crispation sur les élèves qui ont des troubles du comportement

FNEC FP-FO :

Cela concerne aussi bien le 1er que le 2nd degré avec une montée en puissance au second degré.
Le ministre en a-t-il conscience et connaissance ? Des IA-DASEN nous disent faire remonter la situation et qu’eux-mêmes sont désemparés face à de telles situations. Si oui, que répond-il aux revendications des collègues de création de places en ESMS et de prise en charge des élèves par des enseignants spécialisés et que cessent les pratiques de culpabilisation ?

Le ministre a évoqué l’Acte 2 de l’école inclusive. Va-t-il enfin intervenir pour que soient réouvertes les places en ESMS, va-t-il attribuer les moyens pour réabonder les RASED ? Va-t-il revenir sur la politique de culpabilisation des collègues ? Va-t-il prendre la mesure de la catastrophe en cours ?

Il y a la crainte de réduction du nombre d’AESH : le rapport de l’inspection générale des finances et de l’inspection générale de l’EN d’avril 2022 sur l’école inclusive préconise de sortir du « tout aide humaine », de réduire le recours aux AESH.

Ce n’est pas des dotations en matériel, ni la formation des enseignants, ni le transfert des prérogatives de la MDPH sur l’Education nationale, ni le transfert du budget aux collectivités territoriales, qui règleront le problème, bien au contraire. La réponse est une réponse humaine et adaptée. Pour rendre le métier d’AESH attractif et stabiliser les AESH dans le métier, les professionnaliser ? Nous demandons leur intégration dans la Fonction publique avec les droits afférents (formation, rémunération).

Nous demandons que le ministre ne donne pas suite au rapport de l’IGF et de l’IGESR

MEN : La situation est connue du ministre et est prise en compte. D’autres OS font remonter (avec d’autres mots et d’autres façons de le dire) le sentiment de mise en difficulté réelle des équipes sur le terrain.

Le ministre s’est exprimé sur le sujet et a reçu de nombreuses critiques. Il mesure l’enjeu, c’est l’acte 2 de l’école inclusive : trouver des réponses à la situation avec l’objectif que l’Ecole inclusive se passe le mieux pour tout le monde (élèves, adultes, encadrants…)

On ne peut nier le succès de l’école inclusive avec 430 000 élèves en situation de handicap inclus grâce à l’investissement des personnels sur le terrain. Les situations que vous présentez ne représentent qu’une petite part de ces élèves.

Nous avons beaucoup d’AESH (132 000) avec plusieurs par classe parfois, ce qui pose problème. Certains syndicats disent qu’il y a trop d’AESH dans certaines classes. Trop d’AESH déstabilise une classe. Selon le rapport de l’IGF et de l’IGESR, la réponse n’est pas forcément « plus d’AESH ».

Mais la question est : qu’est-ce qui rend l’inclusion compliquée ? Les comportements violents ou autre chose ? Le risque serait de rejeter l’inclusion en bloc. L’acte 2 doit nous permettre d’avancer sur ces réponses.

FNEC FP-FO : nous citons l’exemple de la Réunion avec une collègue qui doit remettre une sonde d’estomac d’un élève si elle tombe…

MEN : ce n’est pas acceptable. Les enseignants n’ont pas à faire de geste médical. Nous entendons que vous voulez qu’ils restent sur leur métier.
Il faut toutefois plus de formation, plus de capacité pour que les enseignants apprennent à gérer les différents profils qu’ils ont en face.
Et si on décidait d’ouvrir des places en ESMS, il faut du temps pour cela. Dans l’immédiat, les enfants sont dans les classes, il faut donc composer avec. Comment faire ?

FNEC FP-FO :

Nous considérons que nous ne pouvons substituer des réponses pédagogiques au manque de soins.
Par ailleurs, depuis le début de l’audience, vous laissez entendre que rien n’est arbitré, que vous ne savez pas ce qui sera décidé. Doit-on s’attendre à une rupture avec la politique précédente ?

Nous avons toujours dénoncé la loi de 2005 en annonçant qu’en découlerait la catastrophe que nous sommes en train de vivre, une maltraitance institutionnelle d’élèves et de personnels.

La FNEC FP-FO est opposée à la systématisation de l’inclusion qui se fait au détriment des personnels et de tous élèves.

Par ailleurs, dans le cadre du pacte rejeté par toutes les OS, il était évoqué des référents inclusion qui inévitablement s’inscriraient dans la suite de la liquidation de l’enseignement spécialisé et risqueraient d’accentuer les tensions dans les établissements. Ce sont des postes d’enseignants spécialisés et de places en établissements, structures que nous demandons.

Toujours dans le domaine de l’inclusion, nous sommes également saisis par des syndicats départementaux qui dénoncent le manque de moyens alloués aux UPE2A et à l’accueil des élèves allophones malgré la publicité gouvernementale. Dans des départements, il est demandé aux collègues d’UPE2A de ne plus prendre en charge les élèves mais d’expliquer aux collègues comment gérer ces élèves, collègues qui bien souvent doivent se contenter de jouer du traducteur de leur téléphone pour communiquer avec ces élèves.

MEN : le ministre a fait un discours pour dire que l’Ecole n’était pas suffisamment outillée pour accueillir les élèves d’IME, discours qui a mal été perçu.
Le cap sera donné au CNH. Il s’inscrira dans la loi de 2005 et dans les décisions ministérielles précédentes. Il faut travailler sur une rapidité d’intervention avant que les situations ne se dégradent. Envisager la présence de personnels médico-sociaux dans les établissements scolaires.
Comment faire pour que les conditions soient bonnes pour tous. Sociétalement, est-il bon de mettre des enfants différents dans un autre milieu ?
Il faut plus de ressources, plus d’appui aux équipes, plus d’aide. Il faut former en pédagogie, avoir des recours de proximité avec des dispositifs de soupape (Dispositif d’Auto Régulation : DAR avec des personnels médico-sociaux)

FNEC FP-FO : c’est déjà ce qui est proposé à des collègues qui se voient rencontrer les conseillers pédagogiques, les EMAS etc. pendant des semaines voire des mois et sans que la situation ne change. Le problème reste l’absence de prise en charge des élèves, les plaquettes des EMAS stipulant explicitement que ces personnels médico-sociaux n’interviendront pas auprès des élèves !

MEN : Pour le statut des AESH, c’est un métier qui a explosé, c’est le 2ème métier dans l’Education Nationale. Plusieurs mesures vont être prises : prime REP/REP+, CDI dès 3 ans, augmentation à la rentrée 2023.
2 enjeux : arriver à améliorer leur situation sociale avec des temps complets, un questionnement sur leur métier. Si nous bougeons sur l’école inclusive, nous devons bouger leur positionnement. Imaginer une évolution de carrière, des perspectives…

FNEC FP-FO : Nous avons rappelé nos revendications et conclu en expliquant que nos positions avaient un fort écho dans tous les départements et que, vu le contexte de tension lié à la mobilisation sur les retraites, le ministre devait être vigilant quant à ses décisions, qu’il y a une colère intense et que les conditions de travail en sont également une cause.

Le ton a changé. Le conseiller a dit qu’il allait relayer l’échange au ministre puis nous a retenus un moment dans le couloir disant être très intéressé par nos positions et nous proposant, en insistant, sur le fait qu’il ne fallait pas hésiter à demander de nouveau audience, surtout dès l’annonce des décisions.
On sent une fébrilité et hésitation dans le contexte particulier actuel.

Montreuil, le 25 mars 2023

23 mars : un raz de marée

23 mars : un raz de marée

23 mars : Marée humaine à Laval comme partout en France.

4 000 000 dans le pays : 4 millions !

Plus de 10000 personnes ont fait trembler le pavé à Laval ce 23 mars ; 10000 !

Et pourtant seulement 1/3 de grévistes dans le 1er degré ce 23 mars en Mayenne. Alors mardi prochain, tous ensemble, faisons entendre notre colère. Soyons 20000 à Laval !

LE ROI EST NU ! MACRON EST ISOLÉ !

Oui, maintenant, en grève mardi 28 mars à l’appel de TOUTES les confédérations et organisations syndicales nationales.

Le SNUDI FO 53 appelle à la grève et à poursuivre toutes les actions dans les jours à venir. Le SNUDI FO 53 soutient toutes les initiatives prises dans les écoles jusqu’à mardi, et appelle les collègues à s’inscrire dans toutes les actions à venir ses prochains jours. Nous vous tiendrons informés.
Faites remonter vos motions d’école et envoyez rapidement vos déclarations d’intention (modèle intersyndical) pour tous les jours de la période ! (pour mardi prochain attention, dernier délai samedi soir minuit)

Macron entends tu la colère qui gronde partout, cette colère qui s’amplifie depuis tes déclarations arrogantes, depuis ton 49.3 ?
Non, la page n’est pas tournée
Oui, nous sommes déterminés

Nous allons faire reculer le président Macron, et pour cela, nous allons devoir monter d’un cran : organisons dès maintenant la grève générale, par le blocage du pays. Quel autre choix avons nous ?

Qui est prêt aujourd’hui à prendre 2 ans ferme ? Qui est prêt à cotiser pendant 43 annuités pour avoir une retraite sans décote ? Pas les salariés de ce pays, pas les personnels de l’Education Nationale.

La légitimité c’est nous. La légitimité c’est cette foule immense qui s’est encore dressée aujourd’hui partout en France. Nous aussi, on passera en FOrce !


Retour en images, et en vidéo


Le 49.3 de trop !

Le 49.3 de trop !

Le 49.3 de trop !

Restons mobilisés par la grève dès lundi et répondons tous présents jeudi 23

Chacun l’a bien compris, le projet de réforme des retraites va être retiré si nous amplifions encore la grève.
C’est ce gouvernement qui est violent, avec son 49.3, avec sa surdité, avec ses contre-réformes.
C’est ce gouvernement qui est violent avec le salariés et les français en restant sourd à la colère qui gronde, prétextant une fausse et prétendue légitimité démocratique.
Amis, famille, collègues, camarades : Allons y, faisons les reculer et allons chercher la retraite à 60 ans; maintenant !

18 mars

Plus de 150 personnes devant la permanence de Géraldine Bannier députée macroniste, à Château-Gontier avec FO, CGT, FSU et Solidaires. Le SNUDI-FO était présent, en nombre avec beaucoup de PE des alentours. Une manifestation spontanée de 30 minutes a ensuite pris le chemin de la Mayenne via les rues de Château-Gontier.

Malgré la pluie, la détermination et la colère se font sentir. La macronneuse a le genou à terre ! Le roi est nu ! Partout, dans vos entreprises, dans vos établissements, dans vos services, en famille, avec vos voisins : préparons la mise à l’arrêt total du pays par la grève. Restons mobilisés par la grève dès lundi et répondons tous présents jeudi 23.

La déclaration pour l’intersyndicale en vidéo

17 mars

Encore plus nombreux que la veille, des centaines et des centaines de manifestants rassemblées devant la préfecture, ont pris le chemin de la rocade Lavalloise pour bloquer un carrefour.


16 mars

Le Conseil des ministres vient de décider le 49-3. Ultra-minoritaire, le gouvernement fait le choix du passage en force.

Mais il n’est pas au bout de ses peines !

Des milliers de manifestants et de grévistes sont en train de rejoindre le rassemblement à l’Assemblée nationale au soir du 16 mars.

Depuis ce matin, le SNUDI-FO 53, les personnels de l’Education Nationale, aux côtés des salariés et des personnels sont encore mobilisés pour faire reculer le gouvernement. Nous sommes présents dans les AG, les rassemblements, sur les piquets de grève, les actions de tractage, barrages filtrants, ronds-points…

Dans plusieurs écoles ou établissements, des collègues reconduisent la grève aujourd’hui et la semaine prochaine, y compris pendant le BAC..

La colère est là, elle est pleinement justifiée.

Le gouvernement n’a aucune majorité ni au parlement ni dans l’opinion publique.

C’est un aveu d’échec total et un nouveau coup de force de Macron, contraint par la mobilisation de toutes et tous depuis le 19 janvier !

Encore aujourd’hui près de 500 personnes à Laval, devant la préfecture et dans les rues jusqu’au siège LR en Mayenne.

On va gagner; maintenons la pression dès maintenant ! Jusqu’au RETRAIT

Envoyez vos déclarations d’intention pour toute la période (modèle SNUDI-FO, SNUipp, CGT, Sud)

La motion de l’Assemblée Générale des personnels de l’Education Nationale adoptée ce 16 mars

Le SNUDI-FO 53 soutient cette motion de l’AG qui appelle à la grève vendredi 17, lundi 20 et mardi 21 mars. Tenons nous prêts. Nous allons gagner le retrait de ce projet de réforme.

Appel de l’intersyndicale mayennaise : rassemblement 12h00 devant la préfecture vendredi 17 mars.


Le 16 mars à Laval : rassemblement devant la préfecture, et manifestation improvisée

Mouvement 2023

Mouvement 2023

La circulaire départementale 2023

Enquête 2023 sur les postes susceptibles d’être vacants

La liste des postes vacants réalisée par le SNUDI-FO 53 (avec numéros de postes) (à venir)

La liste des postes (voeux groupes, voeux postes et voeux MOB) (à venir)

La liste des postes vacants et susceptibles d’être vacants (retours enquête SNUDI-FO)

La liste des écoles à 4 jours

La liste des postes mis au mouvement classés par commune (à venir)



Zones des voeux groupes

Fiches de postes « à profil » (à venir)
Fiches de postes « à compétences particulières » (à venir)
Fiche de déclaration individuelle (pdf formulaire) (à venir)


Récapitulatif mouvement Mayenne réalisé par les militants du SNUDI-FO 53 (à venir)
Tutoriel pour la saisie des vœux en Mayenne réalisé par vos représentants SNUDI-FO 53 (à venir)


Saisie des vœux : du 3 avril au 28 avril.

Compte rendu GT mouvement du 27 février 2023

Participez aux RIS spéciales « mouvement » (réunions ouvertes à tous)
Mardi 4 avril 18h00 en visio
Mercredi 5 avril 14h00 à Laval à l’UD-FO, 10 rue du Docteur Ferron
(Inscription aux RIS)

La seule façon fiable de préparer votre mouvement, c’est de nous contacter, participer à une réunion spéciale Mouvement, venir à l’une de nos permanences, et nous remplir votre fiche de suivi (à venir).

La fiche de suivi servira notamment à calculer puis vérifier votre barème au moment des opérations de mouvement. Plus nous aurons de fiches de suivi, plus nous pourrons effectuer de vérifications, donc vous défendre lors d’un recours, en cas de désaccord ou d’incompréhension de votre résultat. L’année dernière, avec le suivi du SNUDI-FO 53, plusieurs collègues ont obtenu satisfaction à l’issue de leur recours.

Pour nous contacter :
Par courriel à l’adresse suivante : snudifo.53@gmail.com
Par téléphone au 06 52 32 30 45

Trouvez ensuite toutes les informations sur notre site ou sur le groupe privé FaceBook, qui permet à 300 PE du département de partager des informations.

7 mars : jusqu’au RETRAIT !

7 mars : jusqu’au RETRAIT !

7 mars : Retour en images sur cette nouvelle puissante mobilisation

Ce 7 mars, unité et détermination ont à la fois fait trembler le bitume de la rocade Lavalloise et le gouvernement. Nous sommes sur la bonne voie, grève totale, reconduction partout, et blocage de l’économie nous amèneront à la victoire et au retrait de cette contre-réforme…

Près de 12000 personnes ont manifesté et scandé : RETRAIT, RETRAIT DU PROJET MACRON, NI AMENDABLE, NI NÉGOCIABLE…

Le matin, 45 personnels de l’Education Nationale se sont réunis en Assemblée Générale. La discussion a porté sur la situation, et sur les moyens de s’organiser pour gagner. Une motion a été adoptée.

Le SNUDI-FO de la Mayenne a pris toute sa part dans la préparation de la grève à partir du 7 mars : tractages, affichage sur rond-point, diffusion, visites d’écoles, réunions d’information… On continue, on ne lâche rien !

Retour en images…

CDEN du 6.03.23 : compte rendu FO

CDEN du 6.03.23 : compte rendu FO

Compte rendu FO du CDEN du 6 mars 2023

Un premier CDEN avait été boycotté par tous les syndicats représentatifs (FO, FSU, UNSA, CGT) en février dernier. Lire le communiqué intersyndical du 9 février

Lire la déclaration FO pour ce CDEN du 6 mars

FO a proposé une déclaration commune aux autres organisations : Lire la déclaration commune FO-FSU-UNSA-CGT

A la suite des déclarations liminaires des syndicats représentatifs au CSA-SD 53, la préfète a rappelé que le CDEN n’était pas le lieu pour traiter le sujet de la réforme des retraites … qui fait pourtant l’unanimité des personnels dont une majorité seront en grève dès demain !

Le DASEN s’est exprimé pour justifier les mesures prises, tant à l’échelle départementale qu’à l’échelle académique ou nationale. Il s’est félicité de la mise en œuvre de la convention ruralité.

Morceau choisi : “Je n’ai pas de logique comptable mais je suis garant de l’argent public”.

Le secrétaire général a souhaité apporter une appréciation de la nouvelle réglementation relative au CSA que FO a souhaité contredire. En effet, si des divergences d’appréciation persistent eu égard aux égarements du ministère, responsable de la situation dans laquelle tous les départements ont été placés. (Extrait de notre déclaration : “Pour ce CDEN vous présentez un projet rejeté à l’unanimité par les organisations syndicales, et passé en force, à l’instar des 49.3 utilisés par le gouvernement, sans convocation d’un CSA de repli, pourtant prévu par le règlement intérieur que vous avez voulu faire adopter, et par le règlement intérieur type des CSA. Est-ce à considérer que les retraits d’emplois ne relèvent désormais plus du fonctionnement ou de l’organisation des services, tels que prévus à l’article 48 du décret de 2020 ?”

Peu de changement depuis le CSA de janvier, pour lequel tous les syndicats avaient voté « contre » le projet de carte scolaire.

Les T2R une variable d’ajustement ? Désormais le DASEN va jusqu’à indiquer que les postes de T2R servent (aussi) à accompagner une fermeture.

Pour rappel, le compte-rendu CSA-SD du 31 janvier

Pour autant, la mobilisation des personnels, avec le SNUDI-FO 53, les parents et les élus ont toutefois permis d’obtenir quelques changements :

  • Annulation de la fermeture de classe à Averton (décision déjà actée entre le GT et le CSA)
  • Annulation de la fermeture de classe à Beaulieu sur Oudon
  • T2R à 50% sur Pommerieux
  • T2R à 50% sur Renazé élémentaire
  • T2R à 50% à RPI Assé le Bérenger/ Saint Georges sur Erve
  • Les 2 postes de TR créés seront implantés à Thévalles (Laval) et Oisseau
  • Le ½ T2R de Hambers va à Assé le Bérenger

Le tableau actualisé des décisions prises par le DASEN à télécharger (ouvertures/fermetures)

Les représentants FO ont pu intervenir notamment sur : 

  • Les dotations qui ne répondent pas aux besoins relatifs à l’augmentation des décharges de direction (toujours insuffisantes en particulier pour les écoles de moins de 4 classes)
  • ULIS : la délégation FO a de nouveau rappelé au DASEN la réglementation qui oblige la comptabilisation dans les effectifs de l’école des élèves des ULIS.
  • FO a demandé et obtenu la prise en compte du temps de trajet entre deux écoles la même journée pour les T2R, comme un temps de travail.
  • La scolarisation des moins de 3 ans : le DASEN se félicite que les moins de 3 ans soient scolarisés partout. Les représentants FO ont pu faire remonter le fait que bien des écoles ne scolarisent pas les moins de 3 ans, car les effectifs chargés ne le permettaient pas. 
  • FO a de nouveau alerté sur la situation des écoles de Cossé le Vivien et de Quelaines, pour lesquelles la fermeture aura des conséquences directes et importantes sur les conditions de travail des collègues, imposant parfois des répartitions difficilement tenables avec des effectifs importants et de nombreux élèves à besoins éducatifs particuliers.

Dans un contexte éruptif d’inflation, de perte abyssale de pouvoir d’achat, de conditions dégradées, de réforme des retraites, le DASEN applique la feuille de route du gouvernement :
20 fermetures de classes, 5 fusions d’écoles, certainement 2 fermetures d’écoles et pas suffisamment de postes de remplaçants. Vous ne créez aucun poste RASED alors que les besoins sont criants, aucun poste d’enseignants spécialisés, alors que l’inclusion à tout prix a parfois des conséquences lourdes pour les personnels comme pour les élèves, aucun poste d’enseignant référent, alors que les situations à suivre se multiplient et que nos collègues ERSEH sont submergés.

En cohérence, les représentants FO ont voté CONTRE les décisions prises par le DASEN.

Votes carte scolaire
CONTRE : FO (3), FSU (3), CGT (2), UNSA (1)
ABSTENTION : FCPE

La FNEC-FP FO a soumis au vote du CDEN, 2 avis : 

Le CDEN de la Mayenne, réuni le 6 mars 2023 se prononce pour le retrait de la « réforme » du collège et pour le maintien de technologie en classe de 6ème.
Votes :  POUR : FO (3), FSU (3), CGT (2), UNSA (1)

Le CDEN de la Mayenne réuni le 6 mars 2023 se prononce pour l’abandon du pacte Ndiaye et pour l’augmentation indiciaire immédiate des personnels de l’Education Nationale, sans contrepartie, et avec la prise en compte des inflations successives.
Votes : POUR : POUR : FO (3), FSU (3), CGT (2), UNSA (1)

Dernière minute : nous apprenons aujourd’hui que la CGT et une intersyndicale (CFDT, UNSA, FSU, SUD…) quittaient les pseudo-concertations du Pacte Ndiaye et rejoignaient ainsi FO. Nous nous en félicitons.

Le SNUDI-FO 53, dans le cadre de la carte scolaire 2023 et de la défense des écoles publiques a relayé, organisé, soutenu et défendu toutes les situations qui lui ont été confiées. 

Les représentants FNEC-FO FO 53 pour le 1er degré au CDEN
Fabien Orain, Hélène Colnot, Stève Gaudin

GT mouvement du 27.02.23

GT mouvement du 27.02.23

Groupe de travail mouvement intra-départemental – 27 février 2023

Un groupe de travail s’est réuni sur la question du mouvement départemental 2023.

Il s’effectuera selon les mêmes « lignes directrices de gestion académiques » que l’an passé– (annexe 1 LDG académique mouvement 1er degré)

Participaient à ce groupe de travail 5 représentants des personnels : deux représentants du SNUDI-FO, deux du SNUIPP-FSU et un de l’UNSA.

Une présentation est réalisée par madame Bellanger (cheffe de division de la PRAHG), monsieur Vauléon (Secrétaire général) et M. Vinot (chef service gestion collective)

Comme l’an passé, il y aura toujours deux cas de figure : les participants obligatoires et les participants facultatifs.

Les participants facultatifs pourront faire des vœux précis et/ou des vœux « groupe ».

Les participants obligatoires pourront faire des vœux précis s’ils le souhaitent mais seront obligés de faire un certain nombre de vœux MOB (équivalent vœux larges) définis dans les LDG.

Le barème reste l’élément principal de départage.

L’algorithme, pour attribuer les postes, regarde d’abord les priorités, puis le barème, puis le rang de vœu, puis le sous-rang de vœu (vœu MOB), puis un critère de départage est défini par département. (pour la Mayenne, l’AGS à la demande du SNUDI-FO en 2022)

Le SNUDI-FO 53 a, à nouveau, dénoncé l’abandon de l’Ancienneté Générale de Service dans le calcul du barème du mouvement au profit de l’échelon, ce qui lèse de nombreux collègues et remet en cause un élément unifiant les fonctionnaires de l’État par-delà le corps auquel ils appartiennent…

Si l’AGS reste le premier critère de départage, cela est insuffisant puisqu’il doit constituer, pour le SNUDI-FO, la base du barème. Le SNUDI-FO l’a donc à nouveau rappelé.

Les deux représentants du SNUDI-FO 53 sont intervenus à propos des postes à profil et à compétence particulière, rappelant la revendication du syndicat : abandon des postes à profil, attribution des postes au barème. (Le SNUi-pp et l’UNSA sont venus également soutenir cette revendication.)

Nouveautés proposées au Mouvement 2023 (en attente de validation par le DASEN)

  • Possibilité d’éditer la liste des vœux ordonnés par groupe en document pdf. pour vérification.
  • Une alerte pour les enseignants qui se sont trompés et ont postulé sur leur propre poste.
  • Réactivation automatique de l’aptitude aux fonctions de directeur pour les collègues qui ont été sur liste d’aptitude avant 2021 et qui ont exercé 3 ans leur fonction de directeur. Ces collègues devront donc bien vérifier qu’ils bénéficient de la priorité 10 au mouvement.
  • Quand il y a suppression d’un poste, il y a possibilité d’accord de transfert des 600 points entre adjoints d’un même groupe scolaire ou RPI ( Concentré ou Déconcentré).
  • En REP +, peu importe que la suppression de classe ait lieu ou non sur une classe dédoublée, c’est le dernier arrivé qui doit partir, mais il a toujours possibilité de s’arranger avec un collègue de la même équipe qui souhaite partir.
  • La bonification octroyée aux collègues ayant déjà subi une mesure de carte scolaire dans les trois précédentes années et qui en subissent une à nouveau cette année est supprimée.
  • La liste des postes réservés aux PES sera affichée. (demande de tous les représentants des personnels présents)

La circulaire mouvement sera envoyée dans les écoles et publiée sur le site de la DSDEN et insérée dans la lettre du jeudi 16 mars. 

Les “premières dates”  à retenir

  • Publication de la circulaire mouvement 2023 : 16 mars 
  • Ouverture de la phase de saisie des voeux sur MVT1-D : 3 avril 
  • Clôture de la phase saisie des voeux : 28 avril 
  • Résultats du mouvement : 16 juin (A noter, l’an passé, les résultats du mouvement étaient publiés le 21 juin.)

Comme chaque année, le SNUDI-FO 53 organisera plusieurs RIS mouvement ouvertes à tous les PE, renseignera et accompagnera tous les collègues qui solliciteront le syndicat.


Rappel des revendications du SNUDI-FO 53 

  • Le maintien du contrôle a priori et a posteriori du mouvement par les représentants du personnel, seule garantie de la transparence et d’égalité de traitement des personnels;
  • Le retour des prérogatives des CAPD;
  • Un mouvement au barème avec l’Ancienneté Générale de Service comme élément essentiel pour tous les postes;
  • La suppression des POP et de tous les postes à profil;
  • Le retour aux différentes phases du mouvement (2nd mouvement, phase d’ajustement…);
  • L’affectation sur des postes précis et non sur des zones;
  • Le respect du caractère non obligatoire des vœux géographiques;
  • Le refus des vœux groupes (MOB) et des affectations aléatoires sur un poste précis non choisi
  • Aucune affectation non voulue à titre définitif ;
  • L’abrogation de PPCR et de la loi de transformation de la fonction publique (loi Dussopt) et de ses lignes directrices de gestion (LDG).

Rappel motion des 46 PE réunis en RIS avec le SNUDI-FO 53

Sandra Rèche, Frédéric Gayssot, pour le SNUDI-FO de la Mayenne

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