25 janvier : ensemble à Paris !

25 janvier : ensemble à Paris !

Le président Macron veut imposer l’Acte 2 de l’Inclusion Scolaire, en démantelant l’enseignement spécialisé, en liquidant les établissements sociaux et médicaux sociaux…

Dans nos écoles la situation n’est plus tenable. Pas un jour où le syndicat n’est pas saisi par un collègue en souffrance, placé dans des conditions intenables liées au défaut de soin pour un ou plusieurs élèves. Cela vient s’ajouter à la situation catastrophique du remplacement, directement liée au manque de postes et de personnels. Comment cela pourrait-il s’arranger avec le choc des suppressions de postes du ministre Attal ? 2500 suppressions de postes prévus au départ dont plus de 1700 pour les écoles : mais finalement sous la pression, le ministre démine le terrain et supprime 650 postes dans le 1er degré dont 92 pour notre académie ! (lire à ce sujet)

Nous demandons le respect des besoins de nos élèves, le respect de nos conditions de travail.
STOP à la maltraitance et à la culpabilisation
Répondons par la Grève le 25 janvier 2024

Déjà plus d’une trentaine de mayennais (Profs, AESH, personnels soignants, parents, personnels médico-social) inscrits pour le premier car ! (S’INSCRIRE)

FO prend en charge la montée à Paris que tu sois adhérent ou non. Les participations financières et les sur-cotisations sont les bienvenues. Déjà des centaines de collègues se sont inscrits dans les départements pour monter au Ministère ce 25 janvier et des centaines de réunions sont programmées partout en France pour la réussite de cette journée. Le président Macron et ses soutiens veulent faire disparaitre les établissements sociaux et médico-sociaux au nom d’une inclusion scolaire érigée en dogme : mettons un terme à l’acte 2 de l’école inclusive !

Le médico-social et la santé sont aussi pleinement mobilisés pour ce 25 janvier 2024 (lire l’appel de la FNAS-FO)

Devant la dégradation des prises en charge des élèves les plus fragiles et les nouvelles attaques contre les conditions de travail des personnels et d’apprentissages des élèves, le SNUDI-FO 53 a réuni des dizaines et des dizaines de collègues depuis septembre, est passé dans TOUTES les écoles du département, et avait décidé d’une enquête sur l’inclusion scolaire en Mayenne.

Le 6 novembre, 34 personnes (Profs, AESH, personnels santé et parents) adoptent un appel : lire l’appel

Les résultats de l’enquête avec les témoignages des collègues mayennais

En amont du CDEN du 16 novembre, FO cherche et trouve l’unité avec FSU, CGT et les parents d’élèves avec ce voeu adopté.

Vendredi 17 novembre, une délégation de 3 enseignants Mayennais, mandatée par les 34 personnes réunies avec FO le 6 novembre dernier, s’est rendue à Paris pour participer à la conférence nationale inclusion scolaire, et pour porter les revendications et les perspectives discutées en Mayenne.

Plus de 230 délégués (Enseignants, AESH, parents d’élèves, personnels administratifs, personnels soignants, personnels du médico-social…), venus de toute la France se sont donc retrouvés pour dresser un constat partagé des conséquences dramatiques d’une inclusion systématique, érigée désormais en dogme. Partout les AESH sont malmenés, partout des centaines d’élèves en attente d’une place en établissement spécialisé, partout souffrance et culpabilisation… et une conclusion unanime : ça ne peut plus durer ! Télécharger l’appel adopté par les 230 délégués à Paris le 17 novembre

En Mayenne, FO s’est adressée à tous les syndicats représentatifs (lire la proposition FO) pour leur proposer de préparer ensemble cette montée à Paris le 25 janvier, sur la base des revendications déclinées dans le voeu adopté en CDEN :

POUR DÉFENDRE
L’enseignement spécialisé et adapté
Le droit de chaque enfant à disposer d’un enseignement et de soins adaptés à ses besoins
POUR OBTENIR
Un vrai statut, un vrai salaire pour les AESH
Le maintien et la création des places nécessaires dans les établissements sociaux et médico-sociaux et la création de postes pour répondre à toutes les notifications de la MDA
Le retrait de l’acte 2 de l’Ecole inclusive et de l’article 53 du projet de loi de finance créant les PAS

Interview L’autre Radio

Interview Oxygene Radio

Réunion inclusion

Réunion inclusion

Réunion ouverte à tous : LUNDI 6 NOVEMBRE
Laval (locaux FO) 6 rue Souchu Servinière
Ou en visio
18h00

Acte 2 de l’école inclusive, échanges sur les situations connues dans les établissements, AESH, conférence nationale du 17 novembre, défense de l’enseignement et des structures spécialisés

Affiche à télécharger

Enquête inclusion

Cette réunion, ainsi qu’une enquête qui l’accompagne, est organisée dans le cadre de la préparation d’une conférence nationale qui se tiendra le 17 novembre, à Paris.

Elle est ouverte à tous les professionnels de l’Education Nationale mais également aux représentants de parents d’élèves, aux associations, et plus largement à tous les professionnels qui travaillent avec des enfants ou des jeunes en situation de handicap.

Notre organisation est depuis des années, pleinement engagée dans la défense du droit de tout élève en situation de handicap à bénéficier d’une scolarité respectant les notifications MDA.

Notre position peut se résumer ainsi :
Oui à la scolarisation adaptée aux besoins des élèves, en milieu ordinaire chaque fois que c’est possible, en établissement spécialisé chaque fois que nécessaire.
Non à l’inclusion systématique et indifférenciée.

Face à l’inacceptable remise en cause des conditions de scolarisation des élèves en situation de handicap et à la dégradation des conditions de travail des personnels, nous vous invitons à venir en discuter lors de cette réunion du 6 novembre.

RIS

RIS

PROCHAINES REUNIONS :

Mardi 7 octobre, 17h30 : Ecole Rosa Parks (salle 10) Mayenne
Mardi 14 octobre, 18h00 : Ecole du Chemin Vert Changé
Mardi 4 novembre, 18h30 : Ecole Constance Lainé Craon
Mercredi 5 novembre, 9h : Mutations Visio (inscription)
Mardi 18 novembre, 17h30 : LADE direction d’école Visio

INSCRIPTION
(Les inscriptions aux RIS sont désormais obligatoires)

Important : Toutes les RIS (présentielles ou visio), sont régies par le décret 82-447 du 28 mai 1982, modifié par le décret 2012-224 du 16 février 2012, en application de l’exercice du droit syndical dans la Fonction publique. À ce titre, elles ont été déclarées auprès du DASEN afin que les collègues qui y participeront puissent les déduire de leurs heures annualisées obligatoires (48h de concertation en équipe, 18h de formation/animation/conférence pédagogique ou 6h de conseil d’école prévues par le décret n°2017-444 du 29 mars 2017). Pour cela, ne pas oublier d’informer votre IEN de votre participation à une RIS avec le courriel type.


Vous avez droit de déduire 9h de vos obligations :
Soit 3 heures prises sur le temps d’enseignement et 6 heures prises sur le temps de réunions ou de formation
Soit 9 heures prises sur le temps de réunions ou de formation
Vous pouvez par exemple déduire 9h de RIS de vos heures d’animation pédagogique que vous choisirez (départementales ou optionnelles)

A VOS AGENDAS 2025-2026:

Mardi 7 octobre, 17h30 : Ecole Rosa Parks (salle 10) Mayenne
Mardi 14 octobre, 18h00 : Ecole du Chemin Vert Changé
Mardi 4 novembre, 18h30 : Ecole Constance Lainé Craon
Mercredi 5 novembre, 9h : Mutations Visio (inscription)
Mardi 18 novembre, 17h30 : LADE direction d’école Visio

Autres dates à venir

*Union Départementale FO de Laval (Bourse du Travail – 6 rue Souchu Servinière – Laval )
**Union Locale FO de Evron (8 route de Neau) – parking gratuit
*** Union Locale FO de Château-Gontier
**** Union Locale FO de Mayenne

Informez votre IEN avant la RIS avec le courriel type que nous proposons. (à envoyer par courriel adressé au secrétariat de circonscription, en utilisant une adresse académique, mettre une copie au syndicat. Aucun formulaire d’autorisation d’absence ne peut être demandé)

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Un droit ne s’use que si l’on ne s’en sert pas ! Participez aux RIS !

Le SNUDI-FO 53 dépose tous les ans et régulièrement un calendrier de réunions qui vous permet de participer et de déduire ces heures de votre temps de travail. Pour y participer , une simple information à votre IEN. Afin d’organiser au mieux les conditions de votre accueil, merci de compléter le formulaire d’inscription.

Je viens m’informer avec le SNUDI-FO !
(réunions ouvertes à tous!)

Adresses courriel des IEN:
Laval adjoint (Ville)  / ce.lavaladj@ac-nantes.fr
Mayenne Sud-Est  / ce.laval2@ac-nantes.fr
Mayenne Nord-Est  / ce.laval4@ac-nantes.fr
Mayenne Nord-Ouest  / ce.laval3@ac-nantes.fr
Mayenne Sud-Ouest  / ce.laval6@ac-nantes.fr
Mayenne ASH  / ce.laval5@ac-nantes.fr
Laval agglomération / ce.laval1@ac-nantes.fr

Si vous souhaitez la tenue d’une réunion dans votre école, sur un sujet particulier, contactez le syndicat.


Mardi 2 septembre : réunion de rentrée et perspectives face aux attaques Macron/Bayrou (visio)
Mardi 7 octobre, 17h30 : Ecole Rosa Parks (salle 10) Mayenne
Mardi 14 octobre, 18h00 : Ecole du Chemin Vert Changé
Mardi 4 novembre, 18h30 : Ecole Constance Lainé Craon

  • Mardi 3 juin – 18h30 – Mayenne école Louise Michel
  • Mardi 3 juin – 18h30 – Visio nationale – Rythmes scolaires
  • Mardi 11 mars 17h / RASED (visio)
  • Mardi 18 mars : 18h / Craon école Constance Lainé
  • Mardi 18 mars : 18h / Mayenne école Louise Michel
  • Mardi 25 mars : mouvement (visio)
  • Mercredi 2 avril : mouvement (Laval et visio)
  • Mardi 19 novembre 18h30 / ApéroRIS école Constance Lainé à Craon
  • Mardi 19 novembre 17h30 / UD-FO Laval ou visio : préparation LADE
  • Jeudi 21 novembre 17h30 / Ecole Jean-Monnet de Evron
  • Mardi 3 décembre 18h30 / Ecole Pierre et Marie Curie de Mayenne
  • Mardi 3 décembre 17h00 / Ecole Hilard de Laval
  • Mardi 3 décembre 17h30 / Union Locale FO de Château-Gontier
  • RIS rythmes scolaires, connaître ses droits et actualités – Laval / Mardi 21 mai, 17h00 : UD-FO Laval, Bourse du Travail rue Souchu Servinière
  • Apéro-RIS Craon / Mardi 25 juin, 18h00 : école Constance Lainé
  • RIS mouvement intra: Mercredi 27 mars, 14h00 : Laval et visio
  • RIS mouvement intra: Mardi 2 avril, 18h30 : Visio RIS mouvement
  • RIS rythmes scolaires, connaître ses droits et actualités / Mardi 9 avril, 16h45 : Château-Gontier, école Jean de La Fontaine
  • RIS spéciale remplaçants / Mercredi 10 avril, 9h00 : Laval et visio
  • Lundi 8 janvier 18h école élémentaire Saint Denis d’Anjou Apéro-RIS
  • Mardi 9 janvier 18h école Constance Lainé de Craon Apéro-RIS
  • Mercredi 10 janvier 14h école Alain de Laval
  • Mardi 16 janvier 17h30 Union Locale FO de Mayenne
  • LUNDI 6 NOVEMBRE : Réunion spéciale inclusion scolaire / 18h00 en présentiel (Laval) ou en visio
  • MARDI 7 NOVEMBRE : Réunion spéciale changement de département / 18h30 en visio
  • MERCREDI 27 SEPTEMBRE : RIS de rentrée (point sur l’actualité, pacte, retraites, évaluations d’école, direction d’école, inclusion…) / 14h00 Château-Gontier / Union Locale FO (porte vitrée rue Boulet Lacroix)
  • MERCREDI 27 SEPTEMBRE : RIS de rentrée (point sur l’actualité, pacte, retraites, évaluations d’école, direction d’école, inclusion…) / 14h00 Laval / école Alain (27 Rue de l’Abbé Angot)

Réunions 2022-2023

  • 23 mai : Pacte Ndiaye et Acte 2 école inclusive
    17h30 Château-Gontier / Union Locale FO (porte vitrée rue Boulet Lacroix)
    18h00 en Visio
  • VisioRIS mouvement : mardi 4 avril à 18h00
  • Laval : RIS mouvement mercredi 5 avril à 14h (UD FO, parking salle polyvalente, 10 rue du docteur Ferron)
  • Mardi 31 janvier – visio (Spéciale Retraites)
  • Mardi 24 janvier – visio (retraites)
  • Jeudi 24 novembre 17h30  – Union Locale FO (Evron**)
  • Mardi 22 novembre 17h30 – école Constance Lainé (Craon)
  • Lundi 21 novembre 17h30 – école élémentaire F.Vadis (Ernée)
  • Mardi 15 novembre 17h00 – école Louise Michel (Mayenne)
  • Mardi 15 novembre 17h15 – école élémentaire chant d’oiseau Azé (Château-Gontier)
  • Mardi 11 octobre 17h30 – visio (Spéciale Remplaçants)
  • Mercredi 5 octobre 14h00 – Meeting FO Fonction Publique (Laval)
  • Lundi 5 septembre 18h00 – conditions de rentrée (visio)
  • Craon : mardi 28 février à 18h00 (Ecole Constance Lainé)
  • Laval : mercredi 1er mars à 14h00 (UD FO, parking salle polyvalente, 10 rue du docteur Ferron)
  • Mayenne : lundi 6 mars à 13h00 (Lycée Lavoisier)
  • Mayenne : lundi 6 mars à 15h30 (Collège Sévigné
  • ANNULÉE Mayenne : lundi 6 mars à 17h30 (Union Locale FO) ANNULÉE

Réunions 2021-2022

  • MERCREDI 13 OCTOBRE 2021 / 9h – 12h à Laval, UD-FO* 53LUNDI 15 NOVEMBRE (Visio) 17h30 (spéciale changement de département)
  • MARDI 16 NOVEMBRE (Visio) 17h30 (spéciale Loi Rilhac)
  • JEUDI 25 NOVEMBRE 17h00 école élémentaire Azé
  • MARDI 7 DÉCEMBRE 17h30 (Visio) (spéciale AESH)
  • MARDI 8 DÉCEMBRE 13H30 Laval (spéciale inclusion scolaire)
  • MARDI 4 JANVIER 17h30 (Visio) (spéciale AESH)
  • MARDI 11 JANVIER 18h (Visio)
  • MARDI 18 JANVIER (Visio) 18h
  • Mardi 5 avril 18h00 en visio (mouvement)
  • Mercredi 27 avril 14h00 à Laval à l’UD-FO, 10 rue du Docteur Ferron (mouvement)

Réunions 2020-2021

  • Mardi 13 avril à 17h (visio) spéciale mouvement
  • Mercredi 7 avril à 14h (visio) spéciale mouvement
  • Mercredi 31 mars à 14h (visio) spéciale direction d’école
  • Mercredi 10 février à 14h30 (visio)
  • Lundi 9 février à 17h (Craon école Erik Satie)
  • Mardi 19 janvier à 17h30 (Visio)
  • Mercredi 16 décembre à 14h30 (AESH)
  • Jeudi 3 décembre à 17h
  • Mardi 24 novembre à 17h (spéciale mutations)
  • Mardi 3 novembre à 17h (à l’UD FO de Laval et en visio)

Réunions 2019-2020

  • Mercredi 17 juin à 14h (RIS -Visio)
  • Mardi 16 juin 17h (Visio RIS Hors classe)
  • Jeudi 28 mai 17h (Visio RIS)
  • Mercredi 13 mai 14h (Visio RIS)
  • Mercredi 6 mai 14h (Visio RIS)
  • Mercredi 22 avril 9h (Visio RIS mouvement)
  • Lundi 10 février à Saint Brice, Ecole, à 17h00
  • Lundi 20 janvier à Grez-en-Bouère, Ecole Levrot, à 17h15
  • Lundi 20 janvier à Mayenne, Union Locale FO à 17h30
  • Mardi 21 janvier à Craon, école Erik Satie à 17h30
  • Jeudi 16 janvier, à Azé, école élémentaire à 17h30
  • Mardi 7 janvier, à Laval, UD FO, à partir de 14h00
  • Mercredi 8 janvier, à Laval, UD FO, à partir de 14h00
  • Jeudi 14 novembre, à Craon, école Erik Satie, à partir de 17h15
  • Mardi 19 novembre, à Château-Gontier, école Pierre Martinet, à partir de 17h00
  • Mercredi 20 novembre, à Laval, UD FO, à partir de 14h00
  • Jeudi 21 novembre à Ernée, Ecole élémentaire Fernand Vadis, à partir de 17h00

Réunions 2018 – 2019

  • Jeudi 11 octobre 2018, à partir de 16h45 à l’école Louise Michel (Mayenne)
  • Mardi 16 octobre 2018, à partir de 16h00 à l’école Badinter maternelle (Laval) Réunion spéciale école maternelle (+ actualités)
  • Jeudi 18 octobre 2018, à partir de 17h00, à l’école élémentaire (Pré-en-Pail)
  • Jeudi 15 novembre 2018, à partir de 17h00, à l’école primaire (Fromentières)
  • Mardi 20 novembre 2018, à partir de 17h30, école Boris Vian (Craon)
  • Jeudi 22 novembre 2018, à partir de 17h00, école élémentaire (Saint Denis d’Anjou)
  • Jeudi 29 novembre 2018, à partir de 17h00, Union Locale** FO (Mayenne) Réunion spéciale ASH
  • Mercredi 23 janvier 2019, à partir de 13h30 à l’UD FO* (Laval) AG enseignants
  • Mardi 5 février 2019, à partir de 13h30 à l’UD FO* (Laval) AG enseignants
  • Jeudi 28 février 2019, à partir de 20h00 (palindrome – Laval) réunion “Retraites”
  • Mercredi 13 mars 2019, à partir de 13h30, RIS intersyndicale SNUDI-FO – CGT – SUD (Laval – UD FO) mouvement
  • Mardi 23 avril, à partir de 17h00, école Erik Satie (Craon) mouvement, Ecole de la confiance + actualités
  • Mercredi 24 avril, à partir de 9h,  (Laval – UD FOmouvement, Ecole de la confiance + actualités
  • Jeudi 25 avril, à partir de 17h00, école élémentaire F.Vadis (Ernée) mouvement, Ecole de la confiance + actualités
  • Mercredi 12 juin, à partir de 13h30,  (Laval – UD FO) ex-instits, hors-classe

Réunions 2017-2018

  • Jeudi 19 octobre 2017, à partir de 16h30, école Jacques Prévert (Château-Gontier)
  • Jeudi 9 novembre 2017, à partir de 16h30 à l’école Paul Eluard élémentaire (Mayenne)
  • Mardi 14 novembre 2017, à partir de 17h00, école Boris Vian (Craon)
  • Jeudi 7 décembre 2017, à partir de 17h00, école maternelle la Valaisière (Evron)
  • Mardi 23 janvier 2018, à partir de 17h00, école élémentaire F.Vadis (Ernée)
  • Mercredi 24 janvier 2018, 14h00, à l’UD FO (Laval) : spéciale “inclusion scolaire” animé par César LANDRON, Secrétaire national du SNUDI-FO en charge de l’enseignement spécialisé.
  • Mardi 6 février 2018, à partir de 17h00, école élémentaire (Pré-en-Pail)
  • Mercredi 14 mars 2018, à partir de 14h, à l’UD FO: spéciale “mouvement départemental” (fonctionnement et principes généraux, calcul du barème, bonifications, Quelles communes, écoles, postes de direction, poste spécialisé, de remplaçant, ordre des vœux, suivi personnel…)
  • Mercredi 4 avril 2018, de 9h à 12h, à l’UD FO* (Laval): spéciale “direction d’école” (droits et obligations, PPMS, DUERP, protocole de simplification des tâches, aide administrative et décharges…)
  • Mercredi 4 avril 2018, de 14h à 17h, à l’UD FO (Laval): inclusion scolaire / les nouvelles réformes dans la fonction publique (PPCR, CAP 2022…) / mouvement / questions diverses

Réunions 2016-2017

  • Jeudi 17 novembre 2016, à partir de 16h30 à l’Union Locale FO de Mayenne (12, Rue Guimond des Riveries)
  • Jeudi 24 novembre 2016, à partir de 16h30 à l’Union Départementale FO de Laval (10 rue du Dr Ferron – face à la bibliothèque municipale et à la salle polyvalente – parking gratuit)
  • Jeudi 1er décembre 2016 à partir de 17h00 à l’école Boris Vian de Craon
  • Jeudi 8 décembre 2016 à partir de 17h00 à l’école élémentaire de Pré-en-Pail
  • Jeudi 5 janvier 2017 à partir de 17h00 à l’école Pierre et Marie Curie de Mayenne
  • Jeudi 19 janvier 2017, à partir de 17h00 à l’école élémentaire d’Ernée
  • Jeudi 26 janvier2017, à partir de 17h00 à l’école Jacques Prévert de Château-Gontier
  • Lundi 30 janvier 2017, à partir de 16h30 à l’école Boris Vian de Craon (cartes scolaire)
  • Mercredi 15 mars 2017, à partir de 14h30 à l’Union Départementale FO de Laval (10 rue du Dr Ferron – face à la bibliothèque municipale et à la salle polyvalente – parking gratuit)
  • Jeudi 4 mai 2017, à partir de 16h30 à l’école Paul Eluard Elémentaire de Mayenne (sectorisation)

Réunions 2015-2016

  • Le 27 janvier 2016, 14h, à Mayenne (Union Locale FO, 12, Rue Guimond des Riveries)
  • Le 3 février 2016, 14h, à Craon (école Boris Vian, 32 grande rue)
  • Le 2 mars 2016, 14h, à Laval (UD-FO, 10 rue du Dr Ferron – face à la bibliothèque municipale et à la salle polyvalente)

AVS – AESH -contrats aidés

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Réduction des contrats aidés :

Le gouvernement Macron s’attaque aux salariés les plus précaires

Inquiets des nombreuses suppressions de postes en contrats aidés et soucieux des conditions de travail des personnels en CUI ou en contrat AESH, le SNUDI-FO a interpelé le DASEN. Le syndicat sera reçu jeudi 19 octobre prochain par les autorités administratives. Faites nous remonter les situations problématiques dans vos écoles (conditions de travail des AVS, notifications MDA non pourvues…) (formulaire en ligne)

Le SNUDI-FO s’oppose à la décision gouvernementale visant à réduire de manière considérable le nombre de contrats aidés (CUI). Ainsi :

  • des milliers de salariés n’iront pas jusqu’au terme de leur contrat de travail et se retrouveront sans emploi ;
  • aucun dispositif ne vient remplacer les missions assurées par ces salariés, que ce soit sur temps de classe (aide à la direction d’école, aide à la scolarisation des enfants handicapés) ou en dehors (cantine, entretien des locaux…)
  • cette décision va accroître les difficultés dans les écoles : des directeurs ne bénéficieront plus de l’aide d’un personnel complémentaire, des enseignants se retrouveront seuls dans leur classe pour assurer la scolarisation des enfants handicapés…

Le SNUDI-FO revendique :

le maintien et le renouvellement de tous les postes en contrats aidés dans les écoles (AAD, AVS) ;

la transformation de ces contrats en emplois statutaires de la Fonction publique.

FORCE OUVRIERE a toujours dénoncé le caractère précaire de ces contrats de travail et considère que la seule évolution positive pour ces salariés, c’est leur transformation en emplois statutaires dans la Fonction Publique ou en CDI dans le privé, et non leur suppression !

Lire à ce propos la lettre adressée au ministre


Faites remonter vos informations

Le SNUDI-FO 53 s’inquiète de l’impact du gel des contrats aidés sur le recrutement des AVS pour l’accompagnement des élèves handicapés dans les classes. Déjà, la situation dans notre département est dégradée.

Le DASEN, lors du dernier CTSD nous a assurés que l’accompagnement du handicap était une priorité nationale et que le département ne serait pas impacté en ce qui concerne l’accompagnement des élèves en situation de handicap.

Pourtant des élèves avec notification MDA et sans AVS existent en cette rentrée en Mayenne.

Afin que nous intervenions rapidement auprès du DASEN, contactez le SNUDI-FO 53 si vous êtes concernés par cette situation inacceptable !

Complétez le formulaire dédié.

Le SNUDI-FO rappelle que depuis la mise en œuvre de la Loi Montchamp, nous sommes saisis dans les réunions d’informations syndicales par les collègues de situations dramatiques voire dangereuses dues à l’inclusion devenues systématiques de certains élèves en situation de handicap ou en grande difficulté scolaire et/ou comportementale dont la notification MDA tarde à venir, qui, parfois, n’ont pas de place en établissement spécialisé ou dont les parents ne donnent pas leur accord pour une orientation. Ces élèves se retrouvent en souffrance dans des classes ordinaires ce qui les conduit souvent à adopter des comportements dangereux. Tout le monde est perdant : en premier lieu ces élèves, ensuite les enseignants qui ne peuvent plus enseigner et qui sont souvent culpabilisés. Enfin les autres élèves dont les conditions d’apprentissage sont aggravées.

PSC pour les AESH

PSC pour les AESH

Dès le début, la FNEC FP-FO a dénoncé ce marché.
FO est la seule organisation syndicale à avoir refusé de signer l’accord ministériel.

Pour la fédération, une PSC obligatoire, non seulement met fin à la liberté de choix des agents mais elle s’attaque de front à la sécurité sociale et aux valeurs mutualistes avec la volonté affichée d’en faire une composante de la rémunération ou du « paquet salarial ». Sans compter le coût de cette PSC qui risque bien d’être plus élevé pour certains agents, les plus précaires notamment, ou encore les retraités qui seront les grands perdants de ce choix.

De plus, elle acte le découplage santé et prévoyance, prévoyance qui jusque-là était incluse dans les contrats de la plupart des mutuelles. Celle-ci devient l’objet d’un marché propre à une ou plusieurs options qui grèveront davantage le coût final de la protection sociale globale, avec des tarifs bien supérieurs à ceux que nous connaissons, selon nos informations.


Actuellement, un AESH peut bénéficier d’un forfait mensuel de 15 € brut de l’employeur pour sa mutuelle / complémentaire santé.

Mais à partir du 1er mai 2026, que vous soyez en CDD ou en CDI, vous serez peut-être concerné par l’obligation d’affiliation à la nouvelle mutuelle obligatoire gérée par la MGEN.

Vous devrez justifier chaque année de votre exemption. Dans tous les autres cas, votre affiliation est obligatoire.

Le dispositif “d’obligation d’adhésion” au nouveau régime collectif PSC pour tous (y compris les AESH) à partir de mai 2026 réduit la liberté de choisir sa mutuelle ou de rester dans son ancienne complémentaire à des conditions avantageuses. 

L’affiliation obligatoire donne droit à un socle de remboursement, le même pour tous. Vous pouvez « améliorer » ce socle avec une cotisation facultative supplémentaire. Il y aura :

-un niveau A avec une prise en charge un peu améliorée, notamment des dépassements d’honoraires des médecins spécialistes.

-Un niveau B avec des remboursements supérieurs pour les soins dentaires et optiques.

Pour le minimum de base, la cotisation qui restera à votre charge comprendra une somme de 15 € + un pourcentage de votre salaire brut total.

Pour les options, prise  en charge 50 % du montant … mais dans la limite de 5 € !

Attention : vous êtes obligé de prendre les mêmes garanties pour vous et les autres bénéficiaires.

Exemples de cotisations (socle/option A/option B), déduction faite de la prise en charge de l’État :

  • pour une femme seule avec 2 enfants : 95,26 € / 104,19 € / 145 €
  • pour un couple avec 3 enfants : 181,13 € / 216,62 € / 261,21 €

Quelques exemples de remboursements en fonction de l’option souscrite :

Prestations Reste à payer socleReste à payer option AReste à payer option B
Lunettes verres simplesvaleur 360€190 €190 €150 €
Semestre orthodontievaleur 700€225 €225 €126 €
Chambre particulière hôpital valeur 80€ 30 €20 €20 €

Plus d’exemples sur le site de la MGEN : https://www.simuler-mes-remboursements-psc-sante.mgen.fr

Il s’agit d’une mutuelle prise en charge par l’État sous condition de ressources, soit gratuitement, soit avec une participation modérée de l’agent.

Attention : tous les revenus du foyer sont pris en compte, exception faite des allocations handicap, allocation de proche aidant et allocations ponctuelles comme la prime de rentrée.

Vous pouvez vérifier votre éligibilité et faire une demande sur cette page : https://www.complementaire-sante-solidaire.gouv.fr

Plafonds de ressources pour pouvoir en bénéficier 

(* Les moyennes mensuelles sont indicatives, ce qui compte est le montant annuel)

Si vous dépassez les plafonds de la gratuité, ce que vous devez payer dépend de l’âge !

Exemple d’une femme seule de 35 ans avec 2 enfants : 30 € par mois (mais pas d’aide de 15 € comme actuellement ni prise en charge à 50%). Par comparaison, la PSC obligatoire 2026 pour une femme seule avec 2 enfants revient à 95,26 €, déduction faite des 50 % pris en charge. Par contre, les remboursements peuvent être moindre, surtout pour les lunettes si vous choisissez des montures et/ou des verres autres que celles du 100 % santé. Plus de renseignements sur cette page : https://www.complementaire-sante-solidaire.gouv.fr/presentation-du-droit

La prévoyance est la prise en charge d’une partie de votre salaire, en cas d’arrêt maladie ou d’incapacité de travail par exemple. Elle n’est pas inclus dans la PSC obligatoire. Il y aura possibilité de souscrire à des contrats à part, dont le montant n’est actuellement pas connu. La prise en charge de l’État sera limitée à 7€.

FO est le seul syndicat à ne pas avoir signé l’accord actant cette séparation de la partie maladie et de la prévoyance. Nous dénonçons également le caractère obligatoire, le coût de cette mutuelle en proportion des salaires des AESH, ainsi que la poursuite de la politique de destruction de notre Sécurité sociale.

Plus de détails sur nos positions et sur le calendrier

Le budget Macron-Lecornu doit tomber !

Le budget Macron-Lecornu doit tomber !

Ce budget 2026, discuté en ce moment à l’Assemblée Nationale, est une véritable déclaration de guerre contre l’Ecole publique :

  • Troisième année blanche pour la valeur du point d’indice
  • Des milliers de suppressions de postes à l’Education nationale
  • Des AESH toujours sans statut et payées sous le seuil de pauvreté
  • Coupe de 235 millions d’euros dans le budget du ministère de la Culture
  • Suppression 515 postes à l’AFPA, soit une perte de 10% des emplois
  • Désindexation des pensions sur l’inflation
  • Multiplication des sanctions contre les agents malades…

Certains en rajoutent dans la surenchère de mesures réactionnaires. Dans son rapport du 23 octobre le rapporteur général du budget propose de nouvelles pistes d’économies budgétaires. Parmi celles-ci, figure notamment le non-remplacement d’un fonctionnaire sur trois partant en retraite, soit 17 000 suppressions de postes dès 2026 !

Toujours plus loin dans la provocation, il propose le gel des avancements automatiques d’échelons et de grades. Cela consisterait « en un report de ces revalorisations automatiques par un blocage temporaire de la constitution d’ancienneté durant une période blanche (…). » On veut clairement faire les poches des fonctionnaires d’État ! Si cette mesure voyait le jour, elle viendrait s’ajouter à toutes celles déjà prévues contre l’école et contre les services publics : des milliers de suppressions de postes, le gel de la valeur du point d’indice, 0 perspective salariale…

Et, pendant ce temps, de centaines de milliards d’euros de fonds publics viennent alimenter les dividendes et l’industrie d’armement. Pour la première fois, le budget de l’armée augmente de 7 milliards d’euros et dépasse celui de l’Éducation nationale.

FO ne cautionnera pas les tractations politiciennes visant à imposer ce budget de guerre. Personne n’ignore que le décalage de la réforme non seulement valide la loi sur les retraites de 2023, mais s’accompagne de nouvelles mesures austéritaires, en particulier sur le dos des retraités. Personne n’ignore non plus que le gouvernement veut remettre sur la table la retraite par points ou par capitalisation.

FO invite les personnels à se réunir, à participer massivement aux réunions syndicales et stages FO pour discuter des initiatives immédiates à prendre pour bloquer cette folie destructrice et pour obtenir satisfaction sur les revendications :

  • Retrait du budget Macron-Lecornu : aucun budget d’austérité n’est acceptable !
  • Augmentation des salaires !
  • Création de tous les postes nécessaires !
  • Abrogation de la réforme des retraites Macron-Borne !
  • Pas de retraite par points ou par capitalisation !

Lettre ouverte contre le fonctionnement du mouvement

Lettre ouverte contre le fonctionnement du mouvement

Le SNUDI-FO 53, comme les autres syndicats départementaux, a été sollicité pour soutenir, relayer une initiative des collègues de l’école de Changé.
Nous faisons suivre notre réponse aux collègues, et nous vous invitons à signer cette lettre ouverte en renvoyant votre accord avec votre nom et prénom en vous adressant directement à cette adresse : mouvement.mayenne@gmail.com

Au 29 juin, plus de 100 PE mayennais ont signé cette lettre.
Au 9 novembre, plus de 200 PE mayennais ont signé !

Le SNUDI-FO 53 appelle les collègues PE qui ne l’auraient pas encore signée, à le faire dès que possible. Un simple mail avec la mention : “Je signe la lettre ouverte contre les conditions actuelles du mouvement” est suffisant, avec le nom et l’école.
A envoyer à : mouvement.mayenne@gmail.com

A l’initiative des enseignants de l’école de Changé :

Lettre ouverte au Directeur académique, aux Inspecteurs et Inspectrices des circonscriptions de la Mayenne, et aux organisations syndicales du département

Nous, professeurs des écoles signataires de cette lettre ouverte, sommes en colère et voulons dénoncer les conditions du fonctionnement du mouvement départemental.

Pour beaucoup d’entre nous, les résultats de cette année ont de nouveau constitué une amère déception, soit parce que nous n’avons rien obtenu, soit parce que le poste qui nous a été attribué était un choix par défaut ou un vœu obligatoire.

Ceux d’entre nous qui n’ont pas participé tiennent à apporter leur plus total soutien à leurs collègues, par solidarité et parce que nous pouvons à notre tour nous retrouver dans cette situation.

Nous constatons en effet que :

même avec beaucoup de points d’ancienneté et de stabilité, il est désormais devenu extrêmement difficile d’obtenir un poste qui corresponde au souhait qu’on est en droit de faire en milieu, voire en fin de carrière, tant en termes de localisation que de niveau ou de spécialité.

le mouvement est devenu totalement opaque depuis que les organisations syndicales n’ont plus de possibilité de vérifier en CAPD le traitement des demandes sur la base d’un barème clair afin qu’il n’y ait aucune injustice ni erreur.

cette opacité est accentuée par la multiplication des postes à profil, dont l’attribution semble souvent s’apparenter à des passe-droits, tellement elle suscite l’incompréhension. Personne ne sait qui doit avoir un entretien, quels critères sont utilisés, quand au final, pour un parcours semblable, c’est l’enseignant avec le moins d’ancienneté qui obtient le poste.

cette opacité est accentuée par le fait que le barème n’est clairement plus le seul élément pris en compte. Au bout du compte, la multiplication des priorités attribuées sans que les règles soient connues, aboutit à des collègues qui se jalousent, qui se soupçonnent d’avoir bénéficié de privilèges indus, alors que ce sont nos conditions de travail de plus en plus dégradées qui provoquent le mal-être réel de beaucoup et les incitent à demander ces priorités pour avoir une chance de changer de poste.

le fait que les postes susceptibles d’être vacants ne soient plus publiés constitue une entrave supplémentaire au bon fonctionnement. Si tous les postes sont susceptibles d’être vacants, cela revient à mettre au hasard un trop grand nombre d’écoles, sans savoir si des postes sont réellement au mouvement et sans pouvoir faire des choix efficaces.

Pour toutes ces raisons, nous demandons :

Le retour des prérogatives des CAPD pour le contrôle du mouvement ;
L’attribution des postes uniquement en fonction du barème, avec l’ancienneté de service comme élément principal de celui-ci ;
Moins d’écart entre les points donnés par cette ancienneté et ceux donnés par les autres éléments;
L’abandon du profilage des postes ;
L’abandon de tous les vœux groupes obligatoires et des nominations à titre définitif sur des vœux non choisis;
La publication dès la 1ère phase du mouvement des postes réellement susceptibles d’être vacants;
Le rétablissement d’un second mouvement pour les collègues qui sont à titre
provisoire.

Réponse des syndicats

Le 25/06/2025 à 14:56, mouvement.mayenne a écrit :

Bonjour,

Nous sommes les enseignants de l’école de Changé, rejoints ensuite par plusieurs collègues d’autres écoles. Exaspérés par le fonctionnement du mouvement départemental, nous avons souhaité exprimer notre colère au moyen de cette lettre ouverte. Parmi nous, certains sont syndiqués, d’autres non. Certains ont participé au mouvement, et y participent souvent depuis plusieurs années, sans pouvoir obtenir les postes qu’ils demandent. Les autres sont solidaires et savent qu’ils peuvent également être les victimes de ce système. C’est donc ensemble que nous dénonçons toute l’opacité à laquelle nous sommes parvenus.

Notre but est tout d’abord de faire connaître à nos autorités hiérarchiques la grande insatisfaction de tous les collègues qui seront signataires de cette lettre ouverte,  et nous nous adressons donc à vous aujourd’hui pour savoir si vous souhaitez nous aider à diffuser ce courrier.   

Mais nous savons aussi que les choses n’évolueront pas sans redonner aux organisations syndicales leur rôle de contrôle des règles du mouvement et de contre-pouvoir face à l’arbitraire des décisions de l’administration. C’est pourquoi nous souhaitons également, si vous le jugez utile, que vous puissiez utiliser cette action de protestation afin que nos demandes soient relayées et appuyées, dans les instances comme dans les actions que vous menez quotidiennement.

En PJ, vous trouverez le courrier avec les premiers signataires pour diffusion. Les collègues qui le souhaitent peuvent soit indiquer leur nom, signer la lettre et nous la renvoyer scannée, soit nous envoyer un mail en indiquant leur nom et leur accord pour la signature, à cette adresse : mouvement.mayenne@gmail.com

Si vous le souhaitez, nous vous enverrons des mises à jour régulières des signatures reçues.

En vous remerciant pour votre lecture et dans l’attente de votre réponse, 

Les enseignants du groupe scolaire de Changé

Les premiers signataires :
1 Sophie Bourcier (Changé) , 2 Salomé Buchard (Changé), 3 Delphine Bertron (Changé), 4 Samuel Devrand (Changé), 5 Laurence Frignac (Changé), 6 Evelyne Le Fellic (Changé), 7 Kévin Tricot (Changé), 8 Alice Nolière (Changé), 9 Mélissa Verrière (Changé), 10 Sandrine Robineau (Changé), 11 Valérie Rouxel (Changé), 12 Laëtitia Tanné (Changé), 13 Saadia Rouina (Changé), 14 Christopher Marcille (T.R), 15 Lucie Bordey (Laval, Badinter), 16 Claire Bigot (Le Genest), 17 Manon Bouvry (St Mars la Futaie), 18 Stéphanie Chabiron-Lagadec (Le Genest), 19 Magali Chénel, 20 Hélène Colnot (T.R.S), 21 Anaïs Dreux (Laval, Badinter), 22 Marlène Dreux (Chailland), 23 Solène Dubourg (Laval Badinter), 24 Camille Filoche (Laval, Louis Pergaud), 25 Chloé Fonteneau (St Mars la Futaie), 26 Stéphanie Fortin (Le Genest), 27 Stève Gaudin (T.R, Cossé), 28 Frédéric Gayssot (St Denis d’A.), 29 Claire Goulet (Alexain), 30 Véronique Gracin-Péniguel (Le Genest), 31 Jennifer Guihal (T.R), 32 Camille Asli (Laval, E. Hairy), 33 Nelly Guittard (La Bazoge-Montpinçon), 34 Mathieu Guimard (La Ch. Anthenaise), 35 Elodie Hamon (T.R), 36 Mathilde Hyron (Ernée, Coll R.Cassin), 37 Aurélien Huet (ens FLS,T.R G. Tillion), 38 Florence Jouaux (Le Genest), 39 Etienne Jourde (TRS, Louverné), 40 Morgane Kerbrat (St Denis d’A.), 41 Philippe Kerfers-Duclos (Laval, Badinter), 42 Clémentine Kuznicki (St Germain le G.), 43 Mélissa Lepage (Le Genest), 44 Vincent Le Bourhis (Laval, J. Verne), 45 Gaëtan Le Godais (Forcé), 46 Nicolas Martin (T.R, Badinter), 47 Hélène Monnier (T.R), 48 Christine Nadau (Bonchamp), 49 Cloé Nicol (Mayenne, Paul Eluard), 50 Cécile Pichon (T.R Oisseau), 51 Romain Augusto, 52 Stéphanie Prime-Jagorel (Laval, Badinter), 53 Sabine Renucci (Le Genest), 54 Maud Rieffel (Laval, G. Tillion), 55 Catherine Roy (Laval, Badinter), 56 Julien Tanniou (Laval, Badinter), 57 Sébastien Touzé (Laval, Michelet), 58 Vanessa Racine (Laval, J. Prévert), 59 Dominique Schneider (Laval,Badinter), 60 Flora Gasnier (Ch. Gontier, Bout du Monde), 61 Christelle Prodhomme (Ch. Gontier, Jean Guéhenno), 62. Anaïs Charloux, 63 Eline Lolivret (T.R), 64. Marine Boutin (Charchigné), 65 Cécilia Cochet (Hilard), 66 Hélène Tulleau (Bouessay), 67 Solène Thomas (T.R), 68 Morgane Danjou (St Mars la F.), 69 Véronique Houdin (Vaiges), 70 Leslie Aubry (Loiron), 71 Charlotte Housseau (Voutré), 72 Magali Bohec (T.R), 73 Claire Riaudel (T.R), 74 Emilie Angot (Vimartin sur O.), 75 Sandra Rèche (Argentré), 76 Nathalie Legai (Marcillé), 77 Yoann Denuault (St denis d’A), 78 Cécile Robert (Ch. Gontier, Y. Duteil/J. de la Fontaine), 79 Aurélie Chandemerle (Averton), 80 Isabelle Guédon (Meslay du Maine), 81 Laurine Dexet (Gesvres) 82 Aurélie Orain (Martigné sur M.), 83 Fabien Orain (IME Montaudin), 84 Jordan Carré (T.R), 85 Céline Pottier (Eugène Hairy), 86 Antoine Blanchet (T.R), 87 Candice Métayer (St Cénéré), 88 Elizabeth Bouget, 89 Catherine Jamoteau (Mayenne, L. Michel), 90 Emilie Douard (T.R), 91 Emeline Martin (La Brûlatte), 92 Nathalie Gervot (Mayenne, ERSEH collège J. Ferry), 93 Catherine Destoop (Mayenne, L.Michel), 94 Claude Kerleau-Béchu (T.R), 95 Martine Jouault (Ch. Gontier, J. Guéhenno) 96 Marie-Cécile Mauillon (Congrier), 97 Chloé Picchiottino (Ch. Gontier, Y. Duteil/J. de la Fontaine) 98 Marion Rouxel (La Selle Craonnaise), 99 Bastien Cortais (Champfremont), 100 Martine Ganne (Laval, Michelet), 101 Amélie Ricard (Bais), 102 Elodie Gilles (Ernée), 103 Lily Clamart (Ernée, Coll R Cassin), 104 Chantal Lemarchand (Mayenne, L. Michel), 105 Frédéric Lebouffan (Forcé), 106 Sandrine Granier (Loupfougères), 107 Gaëlle Despinasse (Laval, La Senelle), 108 Matthieu Martin (St Denis de Gastines), 109 Laura Théard (St-Aignan-sur-Roë) 110 Géraldine Testard (La Baconnière), 111 Magali Corley (La Baconnière), 112 Lucile Chassé (La Baconnière), 113 Angelina Blanchard (La Baconnière), 114 Hélène Deniel (La Baconnière), 115 Hélène Ragot (La Baconnière), 116 Nolwenn Demé (La Baconnière), 117 Thierry Orève (Ravigny) 118 France Deroux (TR, Moulay), 119 Anita Echivard (Bais), 120 Lucie Goupil (Montigné le Brillant), 121 Cindy Martinez (Averton), 122 Elisabeth Lauzier (Oisseau) 123 Samuel Hellard (Laval, Le Petit Prince), 124 Séverine Navinel (Montigné le Brillant), 125 Hélène Caron (Laval, Charles Perrault), 126 Anaïs Blin (Laval, Victor Hugo), 127 Morgane Houel (Laval, Victor Hugo), 128 Laurent Blanvillain (Coll. F. Puech), 129 Aurore Chrétien (Laval, J. Prévert), 130 Hélène Landais (Laval, J. Prévert), 131 Anne-Sophie Noury (Brée), 132 Florence Bouvart (Brée), 133 Lise Letourneau (Laval, Le Petit Prince), 134 Marine Fauret (Laval, Hilard), 135 Julie Le Roux (Laval, Jules Verne), 136 Cécile Dubois (Laval, Jules Verne), 137 Özlem Karal (Laval, Jules Verne), 138 Laurence Landemaine (Laval, Jules Verne), 139 Alan Hamon (Laval, Jules Verne), 140 Maria Assicot (Laval, Jules Verne), 141 Rodolphe Blond (Laval, Jules Verne), 142 Alice Valdes (Laval, Jacques Prévert), 143 Alicia Dubout (TRS Loiron) 144 Isabelle Rousseau (Ahuillé) 145 Corinne Chaudet (Louverné) 146 Magali Banderier (Congrier), 147 Céline Mazeron (Congrier), 148 Alice Noury (Entrammes), 149 Emmanuèle Chesnais (Entrammes), 150 Laurence Berger (Entrammes), 151 Amélie Davoust (Entrammes), 152 Laurence Poulain (Entrammes), 153 Ségolène Cousin (Entrammes), 154 Rachel Tesniere (Bonchamp), 155 Gaëlle Ollivier (Bonchamp), 156 Gaëlle Gillet (Bonchamp), 157 Elen Manac’h (Bonchamp), 158 Morgane Quéré (Bonchamp), 159 Béatrice Davenel (Bonchamp), 160 Pauline Ahiave (Bonchamp), 161 Hélène Calu (Bonchamp), 162 Isabelle Planchenault (Bonchamp), 163 Camille Carcel (Bonchamp), 164 Béatrice Guitter (Bonchamp), 165 Romain Cachery (J. Verne), 166 Amandine Gauthier (St Aignan de Couptrain), 167 Stéphanie Courtain (St Calais du Désert), 168 David Sablé (Le Ribay), 169 Isabelle Charon (Pré en Pail), 170 Anne-Laure Tessier (Châtillon sur Colmont), 171 Anne-Cécile Gomi (Marcillé la Ville), 172 Marine Ernoult (Marcillé la Ville), 173 Jean Sébastien Doreau (Cossé le Vivien), 174 Angélique Pineau (Cossé le Vivien), 175 Clarisse Béasse (Cossé le Vivien), 176 Estelle Guesdon (Cossé le Vivien), 177 Clémence Beauclair (Trans), 178 Stéphane Renucci (St Germain le Guillaume), 179 Floriane Legoff (T.R), 180 François Guillas (Laval, J. Prévert), 181 Laurence Leroyer (Port Brillet), 182 Aurélie DESIRE dit GOSSET (Laval, Badinter), 183 Marion Maujeul (Changé), 184 Lucie Dalibard (La Chapelle au Riboul), 185 Delphine Allard (Ballots), 186 Laëtitia Clavier, 187 Magali Leterrier (Cossé-le-Vivien), 188 Isabelle Brouck (Ballots), 189 Pauline Froc (Ballots), 190 Estelle Rousseau (Ballots), 191 Magali Gelu (Ballots), 192 Nolwenn Guilmin (Parné/Roc), 193 Christine Laplanche (Parné/Roc), 194 Gaëlle Lallemand, 195 Marion Ledauphin (Laval, Hilard), 196 Aurélien Brunet (St Denis d’Anjou), 197 Carole Fourreau (Lassay-les-Châteaux,T.R) 198 Audrey Courtin (Sacé), 199 Emmanuelle Eveillaux (Sacé), 200 Eva Morby (St Denis d’Anjou), 201 Mathilde Châtaignier (Montaudin)

Inclusion scolaire : le SNUDI-FO 53 s’oppose aux mensonges d’État

Inclusion scolaire : le SNUDI-FO 53 s’oppose aux mensonges d’État

Chers collègues,

Forts du constat que nous faisons chaque année, en formation, en RIS, en tournées d’écoles…, il est désormais patent que l’inclusion scolaire telle que présentée par l’institution relève de la malhonnêteté et du désengagement de l’État.

Au-delà des éléments de langage et du discours de façade sur l’inclusion, il s’agit de réduire les coûts de scolarisation. Un élève scolarisé dans des structures spécialisées coûte environ 7 fois plus cher à l’État qu’un élève scolarisé dans une classe ordinaire.

Cet argument budgétaire qui avance à bas bruit explique tous les dysfonctionnements auxquels sont confrontés enfants, parents et personnels.

Voici à disposition et à télécharger :

La FAQ du SNUDI-FO53 sur l’Inclusion Systématique

Le journal spécial inclusion scolaire du SNUDI-FO 53 (mars 2025)


Mutualisation des moyens avec la mise en place des PIAL (Pôles Inclusifs d’Accompagnement Localisés) …
et bientôt la généralisation des PAS (Pôle d’appui à la scolarité) ?


Derrière ces joyeux acronymes se cachent :

  • Le manque criant d’AESH, organisé par la volonté de les précariser en leur refusant un vrai statut et un vrai salaire. Les AESH ne veulent plus être traitées comme des pions ! (Selon la DGESCO, avant les congés d’automne, 48000 élèves notifiés sont sans AESH en France, et près de 200 élèves sont concernés en Mayenne – en savoir plus)
  • Une prise en charge des élèves par notifications mutualisées qui demande aux AESH d’accompagner jusqu’à parfois 5 élèves en même temps ! Ils sont regroupés dans la même classe pour obtenir la présence d’au moins une AESH. Imaginez la classe avec 5 élèves à besoins particuliers et un seul accompagnant !
  • Des notifications en dépit du bon sens. L’institution remet régulièrement en cause le nombre d’heures de notification. Pire, elle prétend les réexaminer pour les réduire bien évidemment. D’où la mise en place de l’arnaque des PAS (Ce serait l’Éducation Nationale qui déterminerait les besoins des élèves en situation de handicap en fonction de ses maigres moyens alors qu’actuellement c’est la MDA qui notifie en fonction des besoins.).

On ferme les établissements spécialisés pour faire des économies sur notre dos avec pour conséquence la réduction des compensations auxquelles a droit un enfant handicapé. On remet en cause le droit des enfants à une prise charge pluridisciplinaire (médicale, paramédicale, éducative, pédagogique et sociale dans un environnement adapté et protégé.)

Nous savons que les établissements du secteur médico-éducatif (IME) sont indispensables comme établissements d’enseignement. Ils assurent la scolarisation et la compensation du handicap par un accompagnement médical ou médico-social. Pourquoi les fermer dans ce cas ?

Malgré les entourloupes du gouvernement, tout le monde sait qu’aussi bien formés soient-ils, aucun enseignant, aucun AESH ne pourra remplacer un médecin, un psychologue ou un soignant spécialisé.

Donc en lieu et place de préparer la guerre ou de donner des cadeaux fiscaux aux plus riches, exigeons un cadre scolaire qui ne génère pas la souffrance subie aujourd’hui par élèves, enseignants et AESH. Exigeons la réouverture des établissements spécialisés avec les moyens nécessaires pour les faire fonctionner.

Devant la surdité criminelle des différents gouvernements, le SNUDI-FO 53 dénonce ce désengagement de l’État qui dégrade les conditions de travail des personnels et les conditions d’apprentissages de tous les élèves.

Le SNUDI-FO 53 continuera son action syndicale en défense de l’enseignement spécialisé et adapté, et appelle tous les personnels des écoles, à participer aux RIS et aux stages organisés par le syndicat.

Le prochain stage « inclusion scolaire » est prévu le 13 janvier prochain à Laval (en savoir plusinscription)

Le bureau départemental du SNUDI-FO 53

Direction d’école et pilotage pédagogique : STOP !

Direction d’école et pilotage pédagogique : STOP !

Alors que le gouvernement actuel cherche à imposer un budget de guerre et d’austérité sans précédent pour les travailleurs, prévoyant la suppression de 1891 postes dans le 1er degré, la situation dans les écoles devient parfois intenable, notamment pour les directrices et directeurs d’école dont les conditions de travail se dégradent sous le poids des tâches supplémentaires imposées et de la désorganisation dans les écoles conséquences des suppressions de postes ainsi que des contre-réformes successives.

En effet, les IA-DASEN, sous couvert du « pilotage pédagogique » introduit par la loi Rilhac, tentent d’imposer aux directrices et directeurs d’école des tâches qui ne relèvent pas de leur fonction alors qu’ils sont déjà débordés, qu’ils doivent se débrouiller avec la pénurie d’AESH et des emplois du temps parfois impossibles à élaborer, ou encore avec le manque d’enseignants remplaçants les contraignants à répartir les élèves…

En Mayenne, sous l’impusion des GDDE, cautionnés par certaines organisations syndicales, et sous couvert de “simplification”, ce sont en réalités, de nouvelles tâches qui apparaissent.

Par exemple, il leur est demandé aux directeurs, de former ou de sensibiliser leurs collègues au plan « filles et maths » ou d’assurer l’appropriation des nouveaux programmes !

Or, si la réglementation, depuis la loi Rilhac (que le SNUDI-FO n’a pas cautionnée) précise que « le directeur d’école propose à l’inspecteur de l’éducation nationale, après consultation du conseil des maîtres, des actions de formation spécifiques à son école » (loi du 21 décembre 2021) et qu’il « anime et coordonne l’équipe pédagogique » (décret du 14 août 2023), il n’entre absolument pas dans les attributions des directrices et directeurs d’assurer des formations auprès de leurs collègues adjoints. Ils ne sont pas conseillers pédagogiques !

Par ailleurs les pressions s’acroissent pour caporaliser les directrices et les directeurs d’école. Dans un département, ils ont reçu la consigne de leur IEN de faire remonter le nom des collègues qui seraient réticents à suivre leurs propositions pédagogiques, auquel cas ceux-ci se verraient imposer un accompagnement par les CPC de la circonscription !

Parfois, les évaluations de directeurs donnent lieu à des pressions et des menaces de retrait de leur poste s’ils ne suivent pas les consignes ministérielles et départementales. Inacceptable !

Et que dire du non-respect de leurs obligations réglementaires de services avec des convocations de l’administration pour des réunions multiples, dans le cadre des conseils école/collège, des réunions thématiques adressées aux chefs d’établissement, des invitations insistantes pour des réunions pour lesquelles la présence des directeurs serait “vivement souhaitée” ?

Le SNUDI-FO n’accepte pas la dégradation continuelle des conditions de travail des directrices et directeurs d’école, les tâches toujours plus nombreuses que les DASEN leur imposent, les tentatives de les transformer en contremaîtres chargés d’appliquer coûte que coûte toutes les lubies ministérielles.

Les directeurs d’école, avec le SNUDI-FO 53 refusent la loi Rilhac et les GDDE, qui sous couvert de simplification viennent en réalité dégrader les conditions de travail.

Le SNUDI-FO revendique :

  • L’abrogation de de la loi Rilhac et de ses textes d’application !
  • L’arrêt des tâches supplémentaires imposées aux directrices et directeurs d’école !
  • Le respect de la liberté pédagogique des enseignants
  • La satisfaction des revendications concernant la direction d’école : augmentation des décharges, aide administrative statutaire dans chaque école, 100 points d’indice pour toutes les directrices et les directeurs…
  • L’arrêt des suppressions de postes et les créations de postes nécessaires d’enseignants comme d’AESH !

Le SNUDI-FO 53 invite tous les personnels à participer aux RIS organisées par le syndicat, et appelle les directeurs et directrices d’école à rejoindre le syndicat qui se bat réellement contre la loi Rilhac et les GDDE.

Calendrier scolaire 2026-2027

Calendrier scolaire 2026-2027

Le calendrier des vacances 2026-2027 vient de paraître

Le SNUDI-FO 53 revendique :

  • Le rétablissement d’un calendrier scolaire national unique.
  • L’arrêt de la territorialisation de l’organisation du temps scolaire (et des rythmes scolaire) – refus des déclinaisons locales qui se font contre l’égalité de traitement des usagers comme des personnels.
  • Le rétablissement d’une semaine de 4 jours sur 36 semaines pour tous les élèves.
  • Le maintien des deux mois de congés d’été pour les enseignants.
  • Une rentrée des enseignants fixée au 1er septembre et fin d’année scolaire au 30 juin, toujours dans la logique des 36 semaines d’enseignement.
  • La stricte séparation entre le scolaire et le périscolaire
  • Des obligations de service fixées en heures d’enseignement uniquement (et non l’imposition de tâches hors-service sans aucune reconnaissance).

Le calendrier :

  • Lundi 31 août 2026 – Pré-rentrée des enseignants
  • Mardi 1/09/2026 – Rentrée des élèves
  • Du samedi 17/10/26 au lun 02/11/26 – Vacances d’automne
  • Du samedi 19/12/26 au lun 04/01/27 – Vacances de décembre
  • Du samedi 20/02/27 au lundi 08/03/27 – Vacances d’hiver
  • Du samedi 17/04/27 au lundi 03/05/27 – Vacances de printemps
  • Samedi 03/07/27 – Vacances d’été

Des dizaines de milliers d’élèves privés d’AESH et d’une scolarisation adaptée

Des dizaines de milliers d’élèves privés d’AESH et d’une scolarisation adaptée

Près de 50000 élèves en situation de handicap n’ont pas l’accompagnement (AESH) auquel ils ont droit !
25000 élèves en situation de handicap n’ont pas accès à l’établissement du médico-social auquel ils ont droit !
Source : MEN et DGESCO

En Mayenne, toujours selon la DGESCO, près de 200 élèves notifiés pour un accompagnement n’auraient pas d’AESH, et nous savons que près de 200 élèves attendent une place dans un établissement médico-social.

Source : Le Monde

Avec les PIAL et désormais les PAS la mutualisation de l’accompagnement des élèves se fait à marche forcée dégradant considérablement les conditions de travail des AESH qui s’occupent parfois de nombreux élèves sur plusieurs établissements.

L’acte 2 de l’école inclusive c’est le démantèlement des établissements spécialisés et la dilution permanente de l’accompagnement des élèves en situation de handicap.

Le SNUDI-FO 53 rappelle ses revendications

  • STOP à l’inclusion scolaire systématique et indifférenciée
  • OUI au respect des besoins de nos élèves en situation de handicap, qu’il s’agisse de soins ou de compensation (accompagnement, orientation, matériel…)
  • STOP à la maltraitance et à la culpabilisation
  • Un vrai statut, un vrai salaire pour les AESH
  • Défense de l’enseignement spécialisé et des établissements spécialisés

Rétroactivité de l’indemnité REP+ : le Ministre confirme à FO la rédaction d’un décret déclinant la décision du Conseil d’Etat

Rétroactivité de l’indemnité REP+ : le Ministre confirme à FO la rédaction d’un décret déclinant la décision du Conseil d’Etat

La FNEC FP-FO a été reçue hier en bilatérale par le nouveau Ministre de l’Education Nationale, Edouard Geffray. Elle est intervenue notamment sur la décision récente du Conseil d’Etat actant la reconnaissance depuis 2015 du versement de l’indemnité REP+ à tous les personnels AESH qui y étaient éligibles. Cette décision avait fait l’objet d’un courrier de la FNEC FP-FO en date du 28 août adressé à la Ministre revendiquant l’application de ce droit à l’ensemble des AESH qui pouvaient y prétendre, sans que ces derniers n’aient à en faire la demande. Elle avait été également été portée ces derniers mois auprès des Recteurs et des DASEN par les syndicats départementaux.

Pour la FNEC FP-FO, il s’agit d’une victoire à mettre sur le compte des mobilisations des AESH qui n’ont pas accepté la discrimination dont ils faisaient l’objet sur la question de la prime REP, mobilisations que notre fédération a accompagnées notamment dans le cadre des démarches contentieuses.

La FNEC FP-FO reste vigilante quant au contenu de ce décret et mobilisée pour dénoncer une indemnité inférieure à celle des autres personnels.

La FNEC FP-FO invite l’ensemble des personnels à participer nombreux aux réunions initiées par ses syndicats départementaux afin de décider de toutes les initiatives de mobilisation pour faire valoir les revendications :
• Mise en place pour les AESH d’un statut de fonctionnaire avec un vrai salaire à temps plein pour 24h d’accompagnement
• Recrutement d’AESH à hauteur des besoins
• Abandon des PIAL et des PAS
• Ouverture de places dans les établissements sociaux et médico-sociaux à hauteur des besoins
• Paiement immédiat des l’indemnités REP+ dues depuis 2015

Un ministre de l’Éducation nationale qui tourne le dos à l’école publique : une nouvelle attaque contre la laïcité

Un ministre de l’Éducation nationale qui tourne le dos à l’école publique : une nouvelle attaque contre la laïcité

Lors d’une interview sur BFM TV jeudi 30 octobre, Edouard Geffray, embarrassé, a affirmé que plusieurs de ses enfants étaient inscrits dans un établissement scolaire privé. 

Dans toute démocratie attachée à son école publique et à la laïcité, un tel choix personnel de la part du premier responsable de l’Éducation nationale créerait l’indignation. En France, sous l’ère Macron, cela semble désormais devenir la norme : tous les ministres de l’Éducation depuis 2017 ont scolarisé leurs enfants dans l’enseignement privé catholique.

Dans le même temps, ces responsables politiques répètent que l’école privée confessionnelle serait « équivalente » à l’école publique.

Le SNUDI-FO 53 dénonce cette affirmation : c’est faux, et c’est un écran de fumée destiné à banaliser la remise en cause de la laïcité.

L’école publique n’est ni un service marchand ni un choix parmi d’autres. Elle constitue le socle de la République sociale, le lieu où l’on instruit toutes et tous sans distinction, où se construit l’égalité réelle.

En choisissant le privé confessionnel, le ministre adresse un message clair : Pour lui, l’école publique serait bonne… mais pour les autres...

L’école privée catholique n’est pas née pour promouvoir l’idéal républicain, mais pour servir une finalité propre, fondée sur une vision religieuse et morale. Rappelons que l’un des objectifs poursuivi par l’école privée est l’évangélisation.

Pendant que les familles, les élèves et les personnels subissent les fermetures de classes, les suppressions de postes, les fusions d’écoles, le manque d’enseignants, d’AESH et la pénurie de moyens, le ministre choisit une voie réservée à ceux qui en ont les moyens. Il envoie un signal clair.

Cela constitue une rupture du principe d’égalité et une nouvelle trahison de l’école de la République.

Dans un contexte d’austérité avec 4000 suppressions de postes prévues par ce même ministre, le SNUDI-FO 53 rappelle que la défense de l’école passe par la satisfaction des revendications.

Concernant la laïcité, nos revendications restent inchangées :
Respect intégral de la laïcité et de la loi de 1905
Abrogation de la loi Debré
Des fonds publics exclusivement pour l’école publique
Refus de la « territorialisation » de la laïcité et des dérives locales

Le SNUDI-FO 53 revendique l’annulation des 4000 suppressions de postes prévues par le ministre, et la création de postes à hauteur des besoins urgents pour l’école Publique.

Le SNUDI-FO 53 réaffirme qu’on ne peut pas être ministre de l’Éducation nationale en tournant le dos à l’école de la République.

Laval, le 1er septembre 2025

Formation des enseignants : une catastrophe… organisée !

Formation des enseignants : une catastrophe… organisée !

Dernier avatar d’une « masterisation » qui a détourné les étudiants des concours d’enseignement, la réforme de la formation des enseignants et des concours a été passée en force au printemps 2025 par Élisabeth Borne, avec une copie strictement identique à celle de Nicole Belloubet l’année précédente.

Rappel

En conséquence, FO a réitéré sa revendication de moratoire de cette réforme.

Au niveau licence, les collègues des INSPÉ ont été contraints de concevoir dans la plus grande précipitation de nouvelles maquettes, pour les futurs PE exemptés d’épreuves écrites, pour les préparationnaires du concours PE « normal ».

Au niveau master, ils ont dû aménager des « parcours » pour les actuels étudiants de master souhaitant passer le concours en L3 et en prévoir pour les étudiants de licence qui réussiraient le concours en L3.
Les étudiants (en particulier ceux entrant en L3) ont été avertis au dernier moment, avec très peu d’informations sur les épreuves de concours comme sur le cursus post-concours.

Tous les départements universitaires concernés et les INSPÉ ont « bidouillé » pour s’adapter aux nouveaux concours tout en reformatant les masters MEEF, maintenus en théorie pour deux années encore.

Mais les dotations horaires pour ce faire sont rarement au rendez-vous, en raison de budgets universitaires déjà exsangues. Les nombreuses « mutualisations » entre parcours amputent et les horaires des préparations aux concours et les formations dispensées post-concours. Et les situations se sont différenciées à la mesure des diversités dans la pénurie ou des « politiques de site ».

Résultat : de fortes inégalités territoriales devant les concours.

Les concours en L3 nécessitent de débloquer des postes en plus de ceux prévus pour les concours au niveau master 2.

Ces 7147 postes destinés à accompagner la réforme des concours, ce sont autant d’enseignants en moins dans les classes des premier et second degrés dès maintenant. C’est aussi moins d’enseignants demain, puisque des étudiants de master vont réussir les deux concours et qu’il y aura donc moins de lauréats. Beaucoup de postes mis au concours ne seront donc pas pourvus.

Autres conséquences négatives en chaîne : les rectorats ont « calibré » ou réparti les postes entre les concours M2 et L3 en fonction des réussites qu’ils estiment prévisibles aux concours. La « calibration » a manifestement été faite « au doigt mouillé » et de manière très diverse selon les académies.

Mais ses effets destructeurs sur le maillage de formation des enseignants sont déjà très concrets. Ainsi sont agendées pour l’année prochaine des mises en sursis ou même des disparitions de sites INSPÉ. Dans l’académie de Rennes, par exemple, Quimper est menacé et Vannes est voué à la disparition dès l’année prochaine. En ce dernier cas, le site et la formation pour les PE seraient même concédés… à l’enseignement catholique !

Quant aux collègues qui enseignaient jusqu’à présent dans ces sites INSPÉ, ils sont libres d’aller trouver du travail à près d’une centaine de kilomètres (les sites INSPÉ de l’académie de Rennes dépendant de l’université de Brest…).

Au passage, le gouvernement fait quelques dégâts supplémentaires en sourdine, comme la suppression cette année de concours du second degré, ainsi du CAPES et de l’agrégation de portugais…

Que feront les actuels étudiants de M1 qui n’auraient pas réussi le concours L3 ? La possibilité de passer le concours en fin de M2 en 2027 leur est en théorie ouverte. Encore faut-il pour cela que des heures soient débloquées pour cette préparation. Compte tenu de la situation de détresse budgétaire de nombre d’universités, rien n’est moins sûr.

De même, dans beaucoup d’universités, rien n’est prévu au niveau master pour les étudiants de L3 qui ne réussiraient pas le concours (PE ou CAPES). À Saint-Étienne, à Toulouse, il n’est pas question pour les universités de débloquer les heures nécessaires à un « parcours » de master pour les L3 non lauréats.
Étudiants de Master ou de L3 échouant au nouveau concours L3 sont ainsi poussés vers la sortie. La conclusion est évidente : ils seront embauchés par l’Éducation nationale en tant que contractuels sous-payés.

  • Le maintien de tous les sites de formation, le maintien de tous les personnels en place : aucune mobilité forcée, aucune suppression de postes dans le supérieur.
  • Les dotations budgétaires supplémentaires nécessaires pour que personne ne soit laissé au bord du chemin, que partout en 2026-27 les étudiants de M1 aient la possibilité de passer les concours en M2 en 202, les étudiants de L3 non lauréats de poursuivre en master.
  • Retour à des épreuves disciplinaires pour les concours, avec en amont des licences disciplinaires.
  • Aucune inégalité devant le concours, les mêmes épreuves pour toutes et tous.
  • Abandon de la « masterisation », concours au niveau licence avec une formation rémunérée à plein temps sous statut, et reconnue comme valant grade de master.

Enfin, en plaçant les universités dans l’impossibilité budgétaire de répondre positivement aux demandes des étudiants, le budget Macron-Lecornu-Geffray-Baptiste confère à cette réforme toute sa potentialité destructrice. Ce budget de guerre, imposé aux travailleurs par d’indignes tractations politiciennes, doit être purement et simplement abandonné. De l’argent pour l’École, pas pour la guerre !

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