50 millions d’euros de cadeaux aux écoles maternelles privées !

50 millions d’euros de cadeaux aux écoles maternelles privées !

50 millions d’euros de cadeaux aux écoles maternelles privées sous contrat !

Un décret publié le 31 décembre 2019 au Journal officiel détaille les modalités d’attribution des ressources dues aux communes au titre de l’abaissement de l’âge de l’instruction obligatoire. Le versement du forfait communal pour les classes préélémentaires privées sous contrat scolarisant des enfants à partir de trois ans ne sera plus conditionné à l’accord donné par la commune au contrat d’association. L’État doit attribuer des ressources aux communes qui justifieront, du fait de l’abaissement de l’âge de l’instruction obligatoire à 3 ans, d’une augmentation de leurs dépenses.

Dans une réponse aux sénateurs publiée au JO Sénat du 10 décembre 2019, le ministre de l’Éducation nationale indique :
« L’article 17 de la loi du 26 juillet 2019 pour une école de la confiance prévoit que l’État attribuera des ressources aux communes qui enregistreraient, durant l’année scolaire 2019-2020 (…) une augmentation de leurs dépenses obligatoires par rapport à celles qu’elles ont engagées au titre de l’année scolaire 2018-2019.
Les dépenses qui résultent de l’extension de l’instruction obligatoire seront de nature à ouvrir un droit à accompagnement financier.
Une enveloppe de crédits, estimée à hauteur de 40 à 50 M€ pour les écoles privées sous contrat d’association, sera inscrite au budget de l’État en PLF 2021 en vue d’accompagner les communes dans la durée.
Seules les communes qui ne versaient pas de forfait communal pour une école maternelle privée sous contrat d’association au motif qu’elles n’avaient pas donné leur accord à la mise sous contrat seront éligibles à cet accompagnement financier. Pour celles qui avaient déjà donné leur accord, les modalités de financement restent inchangées, puisqu’elles avaient déjà choisi, dans le cadre de leur libre administration, de faire de cette dépense une dépense obligatoire.»

C’est donc un cadeau de près de 50 millions d’euros fait chaque année à l’enseignement privé confessionnel, sans compter les communes des maires qui avaient déjà eux-mêmes décidé de les financer. À noter d’ailleurs qu’en cas de changement de maire, le financement perdure, sans compensation de l’État, puisqu’il existait déjà en 2018-2019.

«Grande avancée» que cette obligation de scolarisation puisqu’avant la loi 98,9 % «seulement» des enfants de 3 ans étaient scolarisés ! De qui se moque-t-on ?

La loi Blanquer dite «pour une école de la confiance» montre ainsi son vrai visage : renforcer les lois anti-laïques de financement des écoles privées sous contrat en l’étendant aux écoles maternelles qui leur échappaient jusqu’à présent !

Ces mesures sont à mettre en relation avec la reconnaissance, inscrite dans la loi et ses décrets, du droit aux structures privées payantes hors éducation nationale dite «jardins d’enfants» d’assurer la scolarité obligatoire sans enseignant, hors de prix et sans mixité !

Ce sont autant de dispositions qui visent à attaquer et asphyxier l’école maternelle publique, gratuite, laïque et son enseignement délivré par des professeurs des écoles dans le cadre de programmes nationaux.

La FNEC FP-FO rappelle la revendication constante des partisans de la laïcité et du serment de Vincennes de 1960 : les fonds publics doivent être réservés à la seule école publique. En ce sens, FO exige l’abrogation de la loi Debré – Guermeur et toutes les lois anti-laïques et réaffirme son attachement inaliénable à l’existence de la loi de 1905 et à son application effective.

La FNEC FP-FO défend l’école maternelle et revendique l’abrogation de la loi dite «pour une école de la confiance».

La FNEC FP-FO est pleinement engagée dans la grève pour l’abandon du projet de retraite par points et appelle les personnels à se réunir en assemblées générales pour décider la grève jusqu’à son retrait. Faire reculer le gouvernement sur sa réforme des retraites, c’est créer les conditions pour obtenir satisfaction sur toutes nos revendications, en particulier celles concernant la défense de l’école maternelle.

Atelier sur les parcours professionnels dans le cadre de la revalorisation des enseignants du 1er degré :

Atelier sur les parcours professionnels dans le cadre de la revalorisation des enseignants du 1er degré :

Le gouvernement ne propose aucune mesure concrète !

Dans le cadre du projet de réforme de retraites par points, le gouvernement, par la voix de JM Blanquer, a entamé un « chantier », avec plusieurs réunions, sur la revalorisation des enseignants du 1er degré notamment.

Le gouvernement tente de faire « passer la pilule » de cette réforme des retraites, dont les enseignants seront les grands perdants, en faisant miroiter une enveloppe budgétaire de 500 millions d’euros.

Le SNUDI FO a exigé que la question de la revalorisation soit déconnectée de la question du projet de réforme des retraites.

Le SNUDI FO a rappelé que l’avis du Conseil d’Etat et son rapport d’impact mettait à mal l’application de cette réforme MACRON/PHILIPPE/BERGER.

Les représentants ont rappelé que le gouvernement ne partageait pas cet avis et, de ce fait, ne changerait pas d’un iota leur position, restant sourd aux 57 jours de grèves et de mobilisation des différents corps de métier et des 61% des travailleurs français favorables au retrait de ce projet !

Le SNUDI FO a rappelé son opposition au projet de réforme de la retraite.

La réunion du 28 janvier avait pour thème « les parcours professionnels des enseignants du 1er degré ».

Le Ministère a indiqué que pour appliquer la revalorisation de 500 millions d’euros, il faudrait l’expliquer auprès des français car cette enveloppe supplémentaire « provient des contribuables qui doivent savoir en quoi cela consiste ». Sous-entendu : pas de revalorisation sans contrepartie !

Toutefois, le Ministère avait fourni des séries de questions regroupées selon 4 thèmes :

– Les différentes phases de la carrière
– La prise en compte des parcours dans la progression de carrière
– Les fins de carrière
– Les modalités de gestion individualisée.

Dans ces 4 thèmes, le Ministère n’a eu de cesse de chercher à améliorer la mobilité des enseignants et à favoriser les réorientations. Le SNUDI FO considère que cette orientation vise à mettre en place des mesures pour favoriser les départs des fonctionnaires titulaires pour, à terme, être remplacés par des contractuels comme l’autorise la loi Dussopt.

Pour le SNUDI FO, avant de se préoccuper de comment mieux partir de l’Education Nationale, il faudrait d’abord mieux y rester !

Le SNUDI FO a rappelé que toutes les réformes depuis plusieurs années ont amené les collègues à réfléchir à des réorientations ou des démissions, phénomène qui était à la marge il y a environ 10 ans … C’est la dégradation des conditions de travail qui amène les collègues à vouloir changer de poste.

Ainsi, comment parler de mobilité quand les mutations interdépartementales (ce point n’était même pas dans les questions du DGRH) sont bloquées par des calibrages académiques contraints ?

Comment peut-on parler de choisir son poste par mutation quand la loi DUSSOPT interdit aux organisations syndicales de permettre une transparence des opérations de mouvement ainsi que de l’assurance, pour les collègues, que leurs vœux ont été bien respectés ?

Comment peut-on parler de prendre en compte les fins de carrière quand la médecine de prévention n’existe pas ou peu dans les Académies, ou quand les DASEN refusent d’appliquer les préconisations des médecins de prévention sur une adaptation du poste du collègue concerné ou demande de temps partiel ?

Comment peut-on parler de « progression de carrière » quand l’évaluation PPCR est opaque, subjective et au mérite, sans assurance que d’un rendez-vous de carrière à l’autre, il y ait une progressivité ?

Pour le SNUDI FO, le Ministère ne répond pas aux revendications des collègues pour améliorer leurs conditions de travail.

Pire, le Ministère met en place le poste de « RH de proximité » qui est ni plus ni moins le moyen de conseiller les PE en difficulté de changer de poste, de métier ou de démissionner via la rupture conventionnelle.

Ce « RH de proximité » est la pierre angulaire de la loi de la Transformation de la Fonction Publique qui vise, à la fin du quinquennat Macron, à supprimer 120 000 postes de fonctionnaires !

Le SNUDI FO n’est pas dupe de la volonté du gouvernement de mettre en place un plan massif de départ des fonctionnaires de l’Education Nationale et s’opposera, à tous les niveaux, à l’application de la loi DUSSOPT.

Le SNUDI FO exige :

– le retrait du projet de réforme de la retraite par points ;
– l’abrogation des contre-réformes (loi DUSSOPT, PPCR, Rythmes scolaires, …) ;
– l’amélioration des conditions de travail et l’application des droits des personnels.

 

 

Direction d’école : le ministère ne répond pas !

Direction d’école : le ministère ne répond pas !

Le ministère ne répond absolument pas aux revendications urgentes des personnels…

Le mardi 28 janvier, le SNUDI-FO a participé au groupe de travail sur le « direction d’école » au ministère, faisant suite au bilan du questionnaire envoyé aux directeurs d’école au mois de novembre dernier.

En préambule de cette réunion, le SNUDI-FO est intervenu pour dénoncer « l’utilisation par le gouvernement de l’émoi suscité par le suicide de notre collègue Christine Renon dans le but de remettre en place le projet d’un statut de directeur ».

Le SNUDI-FO a tenu à rappeler les revendications urgentes des collègues qui devraient être la préoccupation du ministère, à savoir :

  • l’augmentation du temps de décharge,
  • la création d’une aide administrative,
  • une réelle revalorisation indiciaire,
  • une très grande diminution, et non une « simplification » de leurs tâches. »

Le SNUDI-FO a réaffirmé son opposition totale à un statut particulier de directeur supérieur hiérarchique, qui n’aura recueilli que 11 % des réponses des 29 000 directeurs (soit 64 %) ayant rempli le questionnaire.

Pour le SNUDI-FO, le directeur ou la directrice est avant tout un enseignant qui exerce une « fonction » de direction comme l’indique l’article 1 du décret de 1989 qui encadre les missions des directeurs d’école.

Le SNUDI-FO en demande le respect entier et rappelle que la circulaire n°2014-163 du 1/12/2014 sur le « référentiel métier des directeurs d’école » ne peut prévaloir sur le décret de 1989

En lieu et place des réponses immédiates, le ministère a proposé de discuter de la question de responsabilité des directeurs qui sera suivi d’une série de groupe de travail avec les organisations syndicales sur différents thèmes comme l’« aspect indemnitaire », l’« évolution du statut » et la « décharge statutaire ».

Dans un premier temps, le SNUDI-FO a indiqué que pour augmenter les décharges statutaires, il faudrait créer des postes supplémentaires. Or, le Comité technique ministériel a déjà entériné les dotations : 1885 créations de postes de moins que l’année dernière ! 14 académies qui perdent des postes ! Comment dans ce cadre augmenter le temps de décharge des directeurs ?

Concernant le régime indemnitaire, le SNUDI-FO a expliqué que le budget de l’État pour 2020 était voté et qu’il n’était aucunement question d’enveloppe budgétaire pour augmenter l’indemnité des directeurs !

Dans un second temps, le SNUDI-FO a dénoncé l’alourdissement des tâches administratives, qui ne pouvait pas être résolu par une simplification informatique, causée par les contre-réformes successives depuis plusieurs années !

En effet, par exemple, la loi Blanquer a mis en place l’obligation scolaire en maternelle, ce qui a entraîné un alourdissement des tâches des directeurs d’école qui doivent faire parvenir aux parents puis aux IEN les demandes pour l’aménagement du temps scolaire des élèves de PS.

De même, on pourrait aussi citer la mise en place des PIAL et la gestion des AESH, le LSU quand un collègue est absent, AFFELNET,…

Face à l’urgence de la situation, le SNUDI-FO a demandé des mesures réelles pour les collègues qui sont en attente :
– Quid des décharges de direction des écoles de 1 à 3 classes dont les directeurs ne peuvent même pas bénéficier dans de nombreux départements, au mépris de la circulaire n° 2014-115 du 3-9-2014 ?
– Quid du PPMS laissé à l’appréciation des directeurs d’école et qui engage leur responsabilité, alors qu’il devrait incomber à l’administration ?
– Quid de ONDE ? Des catégories socioprofessionnelles à renseigner ? De l’inscription des élèves qui ne devrait être que du ressort des mairies ? Quid de la multiplication des réunions avec les mairies et des problèmes entre le scolaire et le périscolaire dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires ?

Le SNUDI-FO exigera, à tous les niveaux, que les revendications des personnels soient entendues et satisfaites.

Le SNUDI-FO continue de rappeler à la hiérarchie sa responsabilité en matière de santé, de sécurité et de conditions de travail.

C’est en ce sens, que Force Ouvrière a proposé aux autres organisations représentatives en Mayenne, un CHSCT exceptionnel dédié à la direction d’école.

C’est en ce sens, que Force Ouvrière a boycotté le GDSC sur la direction d’école (lire le communiqué du SNUDI-FO 53)

Mur de manuels scolaires à la DSDEN

Mur de manuels scolaires à la DSDEN

Mercredi 29 janvier, jour de CTSD, les organisations FNEC-FP FO 53, FSU 53 et CGT éduc’action 53 décident de boycotter le CTSD prévu à 9h.

Lire la déclaration (FO-CGT-FSU) lue au DASEN

Dans le même temps, une centaine de personnels de l’éducation nationale se sont rassemblés devant les grilles de l’IA pour exprimer leur colère face au mépris du ministère et de ses représentants, et toujours dans le cadre de la bataille pour le retrait du projet de réforme des retraites.

Cette action fût une réussite !

Article Le GlobJournal : le mur comme symbole d’une certaine surdité du gouvernement
Article Ouest France
Article le Courrier de la Mayenne

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Réforme des retraites : désaveu du conseil d’Etat

Réforme des retraites : désaveu du conseil d’Etat

Le Conseil d’Etat étrille la réforme Macron-Philippe et balaie l’enfumage de la « revalorisation »

Alors que la mobilisation dure depuis 54 jours, que les manifestations du 24 janvier ont été, dans toute la France, puissantes et déterminées, alors que le rejet de la réforme des retraites est partagé par plus de 60% de la population, le projet vient de subir un nouveau désaveu, et pas des moindres : celui du Conseil d’Etat.

La « revalorisation » des enseignants : un miroir aux alouettes démoli par le Conseil d’Etat

Les dispositions liées à la revalorisation des enseignants et des enseignants chercheurs « sauf à être regardées, par leur imprécision, comme dépourvues de toute valeur normative, (…) constituent une injonction au Gouvernement de déposer un projet de loi et sont ainsi contraires à la Constitution ». Quand le cabinet de la ministre Vidal répond que ce n’est pas « normatif » mais « politique », c’est un aveu. Les promesses du gouvernement ne sont pas un engagement mais une manoeuvre grotesque pour tenter de désamorcer le mouvement.

Le conseil d’Etat le confirme : le système Macron-Philippe, c’est un avenir sombre et incertain

Les analyses de FO sont confirmées : le système « retire aux assurés une forme de visibilité sur le taux de remplacement prévisible qui leur sera appliqué, dans la mesure où la pension n’est plus exprimée à raison d’un taux rapporté à un revenu de référence mais à une valeur de service du point définie de manière à garantir l’équilibre financier global du système. » En clair la valeur de service du point ne sera pas connue à l’avance et pourra fluctuer selon le bon vouloir des futurs gouvernements.

L’institution démonte enfin la propagande de « l’universalité » des droits et l’artifice de communication du « un euro donnera les mêmes droits », soulignant la complexité et la diversité des règles de cotisation et d’ouverture des droits.

Un véritable basculement de société

« Les projets de loi procèdent à une réforme du système de retraite inédite depuis 1945 et destinée à transformer pour les décennies à venir un système social qui constitue l’une des composantes majeures du contrat social. » En effet, le gouvernement veut tirer un trait définitif sur la Sécurité sociale de 1945 et toutes les conquêtes sociales.

Le Conseil d’État critique également le choix de recourir à 29 ordonnances. Cela « fait perdre la visibilité d’ensemble qui est nécessaire à l’appréciation des conséquences de la réforme et, partant, de sa constitutionnalité et de sa conventionnalité. »

Le gouvernement est isolé et affaibli

Cet avis est inédit et met en évidence la crise jusqu’aux sommets de l’Etat. Qui peut encore défendre le projet de réforme des retraites Macron-Philippe ?

Ajoutons à cela qu’il ne s’est trouvé aucune organisation syndicale (CFDT compris) ni patronale pour voter pour le projet de loi lors de sa présentation devant les conseils d’administration de la Sécurité Sociale. Même le Conseil Supérieur de la Fonction Militaire, composé de hauts gradés, conteste la réforme.

Rien n’est joué. La FNEC FP-FO invite les personnels à poursuivre la tenue des AG et des heures d’informations syndicales pour décider de poursuivre la mobilisation pour obtenir le retrait !

CAPD du 23.01.20

CAPD du 23.01.20

La déclaration du SNUDI-FO 53

Télécharger le compte-rendu

Secrétaire adjoint de séance : SNUDI-FO
Présents pour l’administration : Madame Cailleau (IEN Sud-Est), Monsieur Mercier (IEN, Laval Agglo), Monsieur Drault (IEN adjoint au DASEN), Monsieur Mauger (secrétaire général de la DSDEN) et Monsieur Waleckx (DASEN),
Invités par l’administration : Madame Bellanger (chef de division DIPPAG) Monsieur Vinot (DIPPAG)
Présents pour le SNUDI-FO : Stève Gaudin, Hélène Colnot
Pour nous contacter : 06 52 32 30 45 / FB : @snudifomayenne / contact@snudifo-53.fr

Recours Rendez-vous de carrière PPCR

L’année dernière, 4 recours ont été formulé pour une révision de l’avis final, suite à un rendez-vous de carrière PPCR. Ces 4 recours n’ont pas été suivis d’une saisine de la CAPD.

Cette année, ce sont 6 recours qui ont été formulés et qui ont tous été refusé. Comme nous l’avions indiqué dans nos publications et informations à ce propos, la réglementation prévoit un mois pour saisir la CAPD, après le refus ou la non réponse opposé au recours.  

2 collègues avaient donc saisi la CAPD à ce propos dans les délais. Néanmoins, 2 autres collègues ont envoyé leur saisine hors délai. Si le DASEN était prêt à accepter l’étude de ces 2 saisines tardives et non conformes à la réglementation, le SNUDI-FO est intervenu pour rappeler que les délais non-respectés, allaient générer une situation d’inégalité de traitement. Le SNUDI-FO a donc proposé aux membres de la CAPD que tous les recours puissent être examinés (et pas seulement les deux recours hors-délai réglementaire) Le DASEN a accepté cette proposition.

Nous contacter pour les évolutions de certains avis.

L’arbitraire, encore l’arbitraire !

Nombre de recours formulés :   6

     0 ont eu une issue favorable (0% des recours)

     6 ont eu une issue défavorable (soit 100%)

Nombre de saisines déposées en CAPD : 6 (4 PE qui avaient abandonné leur démarche de contestation ont donc pu profiter de cette réévaluation)

2 saisines déposées par des enseignants à l’échelon 9
4 saisines étudiées par des enseignants à l’échelon 8

Nombre de saisines ayant eu une issue favorable : 3   

Le SNUDI FO remarque que les refus sont toujours peu ou pas argumentés.

Aucun critère précis et objectif n’a été exposé, l’arbitraire et l’opacité continue de régner avec ce protocole qui rappelons-le n’a pas été signé par FO !

Le DASEN ne semble pas avoir perçu la mesure du rejet des collègues pour cette forme d’évaluation !

Cette année, 6 enseignants évalués ont contesté les conclusions.

Pour le SNUDI-FO, les enseignants doivent être évalués à hauteur de leur niveau et non en fonction des « places disponibles » pour très satisfaisant ou excellent !

DASEN : « Quand j’étudie un recours, je pense aussi à tous ceux qui n’ont pas formulé de recours. », « Je maintiens l’avis final, mais ce collègue a toute ma confiance et ma reconnaissance » « PPCR est plus responsabilisant, moins infantilisant, vous (Snuipp et UNSA) avez été porteurs de cette logique »

Le SNUDI-FO est intervenu pour rappeler que les avis PPCR conditionnent le déroulement de carrière et que par ailleurs la reconnaissance du travail passe aussi par la fiche de paie.

Le SNUDI-FO reste opposé au protocole PPCR. Nous avons toutefois salué à nouveau le geste du DASEN, qui l’année dernière suite à notre proposition en CAPD avait accepté de modifier l’avis final porté à l’issue du RDV de carrière 9ème échelon et qui conditionne l’accès à la hors-classe (CAPD du 26 mars 2019). Si vous êtes dans cette situation, contacter le syndicat.

Présentation de la circulaire temps partiels 2020

La circulaire temps partiel est identique à celle de l’an passé.

Une modification toutefois concernant les congés parentaux. Il faudra prévenir l’administration 2 mois avant le début du congé, au lieu de 1 mois.

Pour le SNUDI-FO, toutes les demandes de temps partiel devraient pouvoir être honorées, puisque selon nous il s’agit d’un droit qui ne devrait être remis en question, ou encore conditionné. La création de postes de fonctionnaires, et l’ouverture de la liste complémentaire à hauteur des besoins devraient suffire à satisfaire toutes les demandes.

Pour information, l’administration a mis à disposition un calculateur pour estimer la sur-cotisation « pension civile » (retraite) dans une situation de temps partiel. (Disponible ici)

Questions diverses

Les groupes de travail et les CAPD concernant les mouvements inter et intra départemental c’est bel et bien fini dès 2020 ! Le calendrier des instances vient de nous être communiqué : pas de CAPD mouvement !

En application de la Loi de transformation de la Fonction Publique, plus aucun groupe de travail ni aucune CAPD concernant le mouvement des PE ne seront organisés. Les syndicats représentatifs ne pourront donc plus apporter d’informations aux enseignants concernant les règles du mouvement ni exercer de contrôle sur le respect des barèmes pour l’attribution des postes. Selon le DASEN c’est même plus lisible ! Il confirme que nous n’aurons plus aucun moyen de contrôle. Le seul moyen possible sera le recours individuel, avec mandatement du syndicat. C’est l’individualisation qui se généralise à tous les niveaux.

Les « lignes directrices de gestion » ont été fixées lors du CTA (comité technique académique) le 21 janvier.

Traduction : règles académiques de gestion des mutations intra-départementales

Rappelons que cette instance (CTA) réunie les organisations syndicales du 1er et du 2nd degré des départements de l’académie de Nantes (53 – 44 – 72 – 49 – 85) !

Le 30 mars, est prévu un CTSD est prévu avec à l’ordre du jour : les lignes directrices de gestion académique du         mouvement 

Comment pourra-t-on sérieusement élaborer des règles de mouvement identiques pour tous les enseignants de l’académie ?

Le calendrier des CAPD concernant les opérations de promotions (qui disparaîtront en 2021) est le suivant :

CAPD avancements accélérés PPCR : jeudi 5 mars 2020

CAPD hors classe et classe exceptionnel : mardi 30 juin

Direction d’école :

Un GDSC (groupe départemental de suivi et de concertation) s’est tenu le 7 janvier. (lire notre article à ce propos)

Le SNUDI-FO est intervenu à nouveau pour rappeler que la logique de ce gouvernement était bien de contourner les organisations syndicales pour mettre en place, des ateliers, ou des groupes de travail, qui n’ont aucune valeur, et permettent à l’employeur de se désengager de ses responsabilités. Le SNUDI-FO a donc demandé à nouveau la convocation d’un CHSCT exceptionnel dédié à la direction d’école et qui se tiendra prochainement.

Le SnuiPP a demandé à ce que deux directeurs d’écoles REP+ puissent bénéficier de journées supplémentaires de décharges de direction, notamment avec les jours fériés du mois de mai. (Vendredis fériés)

Le DASEN reconnait la légitimité de la demande. L’administration précise que 37 collègues directeurs sur le département sont dans la même situation le vendredi, et que cela pourrait générer une situation d’inégalité de traitement.

Le SNUDI-FO, a déjà appuyé des demandes similaires et obtenu parfois la possibilité de journée de décharge supplémentaire pour les directeurs ;

En effet, le DASEN s’engage à y réfléchir, et à répartir les moyens de manière équitable.

Respect des notifications MDA :

Le DASEN assume pleinement la mutualisation et l’intérêt qu’il porte aux PIAL. (lire notre publication à ce propos) Il assume le fait d’être « éligible à un recours au tribunal administratif » et dit « assumer ».

Le SNUDI-FO a rapporté les résultats de son enquête « notification » déjà remontés au Recteur (lire notre compte-rendu d’audience Recteur)

Le DASEN reconnait que l’inclusion scolaire a ses limites, et que certaines notifications individuelles restent à prioriser. Il reconnait également la grande précarité des personnels AESH. Il a même demandé aux élus du personnel de l’aider à recruter !

Le SNUDI-FO encourage les collègues dans des situations problématiques d’accompagnement, à lui faire remonter ces informations pour une intervention auprès du DASEN.

Carte scolaire 2020

Carte scolaire 2020

Pétition : Non à la fermeture d’une classe à Hilard !

Courrier au préfet CGT-FO-FSU

Décisions ouvertures fermetures à l’issue du CTSD du 10 avril

Compte rendu CTSD du 10 avril

Déclaration FO au CTSD du 10 avril

GROUPE DE TRAVAIL DU 25.03 : les mesures envisagées par le DASEN


Vous craignez une fermeture ou estimez qu’il est nécessaire d’ouvrir à la rentrée prochaine ? Contactez le SNUDI-FO 53 qui défendra toujours avec détermination votre dossier, en CTSD mais aussi, et surtout en amont !

Pour le suivi et la défense de votre situation, transmettez au syndicat votre prévision, au choix, par email (ctsd@snudifo-53.fr), téléphone (0674377352 Fabien Orain ou 0652323045 portable du syndicat)

Enquête carte scolaire 2020 (prévisions d’effectifs…) :
Formulaire en ligne

Le recteur a pour projet de retirer 10 postes à notre département. Cela ne sera enteriné qu’au prochain CTA (Compte tenu de la grève, FO boycotte le CTA prévu le 15 janvier)

Nouvelle provocation du ministre : 1885 créations de postes de moins que l’an dernier dans le 1er degré !

Direction d’école : groupe départemental de suivi et de concertation (GDSC) Le SNUDI-FO 53 boycotte la réunion !

Direction d’école : groupe départemental de suivi et de concertation (GDSC) Le SNUDI-FO 53 boycotte la réunion !

Télécharger le communiqué du SNUDI-FO 53

Invités par l’administration à participer à un GDSC sur la direction d’école, le SNUDI-FO 53 s’est adressé aux organisations syndicales représentatives (Snuipp, SE-Unsa et CGT éduc’action) pour leur proposer de refuser ensemble de participer à une réunion informelle, à l’heure où les CHSCT sont supprimés. Nous nous sommes retrouvés seuls sur cette position. Dans la droite ligne des groupes de travail sur la « simplification des tâches du métier de directeur » qui n’ont strictement rien apporté en matière d’allègement des tâches, cette initiative ministérielle fait suite au suicide de notre collègue Christine Renon. De plus, à notre initiative, la demande d’un CHSCT exceptionnel dédié à la direction a été formulée avant les congés. Ce groupe de travail (GDSC) s’est tenu mardi 7 janvier.

Ces réunions conduisent de fait à limiter la problématique de la direction d’école aux seuls directeurs, alors qu’elle concerne tous les enseignants. Par ailleurs, le SNUDI-FO continue d’exiger la tenue d’instances (CHSCT) en Mayenne comme ailleurs, pour que les syndicats puissent défendre les conditions de travail, les revendications et les moyens mis en œuvre pour la direction.

Les retours que nous avons de cette réunion sont éloquents. La question du statut de directeur a été évoquée dès le début de la réunion, mais rien sur l’augmentation des décharges, aucun mot sur la reconnaissance par l’augmentation indiciaire, rien sur l’aide administrative, rien sur la politique préventive à mettre en place pour les directeurs d’école, responsabilité incombant à notre employeur.

Les directeurs ne veulent pas d’un statut, ils veulent plus de temps de décharge, une aide administrative, une amélioration financière et un réel allègement des tâches !

C’est par ailleurs le sens vers lequel vont les réponses à l’enquête ministérielle. Sans surprise, les directeurs ont réaffirmé leurs revendications, celles que nous portons avec eux et dont l’administration a déjà connaissance, à savoir :

– 36% d’entre eux exigent l’augmentation de leur temps de décharge
– 33% réclament une aide administrative ou une secrétaire
– 27% demandent une simplification des tâches
– 19% d’entre eux donnent la priorité à une revalorisation salariale

Quant à la question « Avez-vous des pistes concrètes d’amélioration de vos tâches de direction à proposer ? », seuls 11% des directeurs répondent « Avoir un véritable statut de directeur, chef d’établissement ».

Nos responsables administratifs doivent répondre. Le ministère doit clairement enterrer l’idée de la mise en place d’un statut de directeur ou de chef d’établissement du 1er degré !

Le SNUDI-FO 53 invite tous les directeurs d’école du département à s’inscrire pour participer au stage syndical dédié à la direction d’école et prévu le 20 mars prochain à Laval (programme de la journée). Les inscriptions se font par email (contact@snudifo-53.fr) ou via le formulaire dédié en ligne.

A Laval, le 08/01/20

Direction d’école: retour sur le questionnaire du ministère

Direction d’école: retour sur le questionnaire du ministère

Les directeurs ne veulent pas d’un statut, ils veulent plus de temps de décharge, une aide administrative, une amélioration financière et un réel allègement des tâches !

Le SNUDI-FO a pris connaissance des réponses des directeurs d’école au questionnaire qui leur avait été envoyé par le ministère en novembre. Le SNUDI-FO n’était pas demandeur d’un tel questionnaire mais au contraire de la satisfaction immédiate des revendications sur la direction d’école, qui sont connues depuis de nombreuses années. D’autre part, ce procédé conduisait à limiter la problématique de la direction d’école aux seuls directeurs, alors qu’elle concerne tous les enseignants. Par ailleurs, le SNUDI-FO continue d’exiger la tenue d’instances (CTSD et CHSCT) en Mayenne comme ailleurs, pour que les syndicats puissent défendre les conditions de travail, les revendications et les moyens mis en œuvre pour la direction.

Néanmoins, les réponses du questionnaire sont un cruel désaveu pour le ministre Blanquer ou la députée Rilhac (auteure du rapport parlementaire missions flash sur la direction d’école), qui tentent d’imposer un statut de directeur ou de chef d’établissements du 1er degré, des regroupements d’école de type EPEP ou EPSF.

A la question « Avez-vous des pistes concrètes d’amélioration de vos tâches de direction à proposer ? », seuls 11% des directeurs répondent « Avoir un véritable statut de directeur, chef d’établissement ».

A la question « Y a-t-il une question qui n’a pas été posée précédemment et qui aurait dû l’être ? », seuls 10% des directeurs répondent « La question du statut du directeur ».

A contrario, les directeurs ont réaffirmé leurs revendications :
– 36% d’entre eux exigent l’augmentation de leur temps de décharge
– 33% réclament une aide administrative ou une secrétaire
– 27% demandent une simplification des tâches
– 19% d’entre eux donnent la priorité à une revalorisation salariale

Le ministre doit maintenant répondre. Il doit clairement indiquer que la mise en place d’un statut de directeur ou de chef d’établissement du 1er degré est définitivement enterrée.

Il doit accéder immédiatement aux revendications exprimées en :
– Augmentant significativement le temps de décharge des directeurs
– Accordant une aide administrative statutaire à chaque école
– Attribuant une amélioration indiciaire conséquente à tous les directeurs : 100 points d’indice pour tous !
– Procédant à un réel aménagement des tâches, comme par exemple arrêter d’imposer aux directeurs de rédiger les PPMS alors qu’ils n’ont aucune compétence en matière de sécurité

Les créations de postes prévues pour la rentrée 2020 sont pour le moment très insuffisantes ( 1885 de moins que cette année!) pour répondre à ces revendications notamment en termes de décharges. Aucun rétablissement des aides administratives n’est actuellement budgété. Pour le SNUDI-FO, il est urgent que le ministre prenne la mesure des besoins nécessaires !

Le SNUDI-FO 53 est pleinement engagé dans la grève pour l’abandon du projet de retraite par points et appelle les personnels à se réunir en assemblées générales pour décider la grève jusqu’à son retrait. Faire reculer le gouvernement sur sa réforme des retraites, c’est créer les conditions pour obtenir satisfaction sur toutes nos revendications, en particulier celles sur la direction d’école.

Le SNUDI-FO 53 invite tous les directeurs d’école du département à s’inscrire pour participer au stage syndical dédié à la direction d’école et prévu le 20 mars prochain à Laval (programme de la journée). Les inscriptions se font par email (contact@snudifo-53.fr) ou via le formulaire dédié en ligne.

Résultats de l’enquête ministérielle

Rupture conventionnelle

Rupture conventionnelle

Rupture conventionnelle ou comment déguiser les licenciements de fonctionnaires !

Le décret 2019-1593 relatif à la procédure de rupture conventionnelle dans la fonction publique est paru le 31 décembre 2019.

Une procédure extrêmement rapide et définitive

L’article 2 de ce décret prévoit que «La rupture conventionnelle peut être conclue à l’initiative du fonctionnaire ou de l’administration, de l’autorité territoriale ou de l’établissement dont il relève. ».

Ainsi, l’agent concerné reçoit alors, par lettre recommandée, la demande de l’employeur d’une rupture conventionnelle. L’agent est convoqué à un entretien préalable. La signature de la convention peut intervenir au moins 15 jours francs après l’entretien. Dès lors, le fonctionnaire ne disposera plus que d’un délai de quinze jours francs pour exercer son droit de rétractation.
Une fois tous ces délais entérinés, l’agent est radié des cadres et perd sa qualité de fonctionnaire.

Dès lors, il ne pourra pas être recruté en tant qu’agent public dans la fonction publique dans les 6 ans qui suivent sauf à devoir rembourser intégralement l’indemnité perçue dans le cadre de sa rupture conventionnelle !

Une indemnité qui se révèle inférieure à celle des dispositifs existants comme l’actuelle indemnité de départ volontaire

C’est le décret n°2019-1596 qui s’applique. Le montant acté lors de la rupture dépendra de l’indice auquel l’agent partira et de son ancienneté dans la limite de 24 ans.

Par exemple :
Un PE au 4ème échelon, indice majoré de 458, avec 6 ans d’ancienneté pouvait percevoir dans le cadre de l’IDVd’une indemnité maximale de 12 877 euros. Le même PE percevra, dans le cadre d’une rupture conventionnelle, entre 3219 euros et 12 877 euros.

Ainsi, derrière la rupture conventionnelle, c’est bien la volonté du gouvernement de se débarrasser des fonctionnaires et à moindre coût.

La porte ouverte à toutes les pressions de l’employeur

Il est indiqué dans les textes que cette procédure ne peut pas être imposée à l’une ou l’autre des parties et qu’elle doit résulter d’un accord. Cependant, on est très loin d’une situation dans laquelle les agents publics et leur autorité hiérarchique seraient sur un pied d’égalité pour discuter d’une rupture conventionnelle ! Aucun garde-fou réglementaire n’est prévu pour éviter les pressions et les déstabilisations pour pousser les fonctionnaires à quitter la fonction publique.

Alors qu’au quotidien, les personnels sont confrontés à des conditions de travail et à des pressions hiérarchiques insupportables, il est évident que cette rupture conventionnelle sera utilisée par les employeurs pour déstabiliser les agents et les pousser à quitter la Fonction publique !

La fédération générale des fonctionnaires FO a voté contre ce projet et revendique le retrait de la loi de transformation de la fonction publique qui en est à l’origine. (A noter que l’UNSA et la CFDT ne se sont pas opposés en s’abstenant)

La FNEC-FP FO est pleinement engagée dans la grève pour l’abandon de la réforme des retraites. Faire reculer le gouvernement sur sa réforme des retraites, c’est créer les conditions pour imposer le retrait des autres contre-réformes et défendre notre statut de fonctionnaire d’Etat.

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