Grenelle : le ministre veut maintenir les AESH sous le seuil de pauvreté !

Grenelle : le ministre veut maintenir les AESH sous le seuil de pauvreté !

Grenelle : le ministre veut maintenir les AESH sous le seuil de pauvreté !

De qui se moque le ministre ?

Le ministre Blanquer a rendu 200 millions d’euros au ministère de l’économie cette année. En 2021, il attribuerait, seulement 40 à 60 millions d’euros pour les AESH dont le salaire est inférieur au seuil de pauvreté (1086€ de revenus mensuels). Cela revient à environ 28 à 42€ bruts (23 à 34€ nets) par mois par personne puisque le ministère annonce aujourd’hui 118 000 AESH recrutés par l’Education nationale, à supposer une répartition égale entre les personnels. Rien n’est pour le moment précisé sur les modalités selon lesquelles cette enveloppe sera répartie mais il a été question de « modification de l’espace indiciaire ».

Le ministre ne répond pas aux revendications des personnels qui demandent un temps complet à 24h payé 100%.

Toujours plus de déréglementation

Toute honte bue, le ministre propose aux AESH de compléter leurs temps incomplets imposés par un emploi au service des collectivités territoriales, notamment suite à l’arrêt du Conseil d’Etat du 20 novembre 2020 qui prévoit que les heures de travail correspondant aux repas des élèves soient prises en charge par les collectivités territoriales. Il propose aussi que les AESH occupent des emplois au titre de Jeunesse et Sports. Tout cela se fait au mépris des missions des AESH, des statuts et des missions des personnels de Jeunesse et Sports et des collectivités territoriales.

Les AESH ne demandent pas à accumuler des tâches supplémentaires sans rapport avec leur formation et leurs missions, ni à cumuler les « petits boulots ». Avec les PIAL, cela aboutirait, ni plus ni moins à une nouvelle dégradation de leurs conditions de travail et une aggravation de la maltraitance institutionnelle tant pour les personnels que pour les élèves. Ces combines et ajustements budgétaires montrent, s’il était nécessaire, le peu de cas que font le ministre et le gouvernement de la scolarisation des élèves en situation handicap.

Le ministre a répondu par le mépris à la mobilisation des personnels avec leurs organisations.
La FNEC appelle les personnels à poursuivre les réunions et amplifier le rapport de force, dans l’action commune la plus large, y compris avec les parents d’élèves pour contraindre le ministre à satisfaire les revendications : l’abandon des PIAL ; créations de postes et de places dans les établissements spécialisés ; recrutement d’AESH à la hauteur des besoins ; un vrai statut de la fonction publique et un vrai salaire ; la refonte et le déplafonnement de la grille des AESH ; 24h comptées comme un temps complet, payées 100% pour les AESH ; l’ouverture de véritables négociations salariales et l’augmentation immédiate de 183€ indiciaire pour tous, comme les personnels de la fonction publique hospitalière ; le versement des primes REP, REP+, informatique pour les AESH.

La FNEC-FP FO soutient l’appel du comité départemental de liaison des AESH de Haute-Loire à une convention nationale AESH en visioconférence le mercredi 30 juin à 14h30 afin de préparer une montée nationale au ministère.

Lien pour se connecter à la visioconférence de mercredi 30/06 à 14h30 : https://us02web.zoom.us/j/85321960895

Journée de pré-rentrée 2021

Journée de pré-rentrée 2021

Pré-rentrée 2021 : un seul jour de pré-rentrée, le mercredi 1er septembre 2021 !

Rappel sur le cadre règlementaire de la « pré rentrée » :

La Note de Service n°83274 du 12 /07/83 – (RLR 510-1) précise :
«  La journée de prérentrée a un usage traditionnel où le conseil des maitres parachève l’organisation du service et de l’enseignement pour l’année »
Ce n’est donc pas une obligation de service.

Dans sa réponse au recours gracieux déposé par la FNEC-FP FO et le SNUDI FO le directeur de l’enseignement scolaire écrit le 13 avril 2004 :
« L’arrêté du 15 janvier 1991… implique bien que les obligations de services ainsi définies ne le sont pas de manière exhaustive. » et précise : « Il est clair (…) que les activités hors enseignement dont la répartition horaire est précisée par l’arrêté du 15 janvier 91 ne recouvrent pas le champ des obligations de ces personnels, que ce soit en termes de formation, de concertation et naturellement de préparation des cours pour laquelle aucun horaire n’est indiqué. »

Or, la prérentrée est bien une activité hors enseignement, qui relève, comme l’indique le représentant du ministre, des tâches de préparation dont aucun texte ne précise ni la durée ni les horaires.
Son organisation relève donc bien de la liberté pédagogique de chaque enseignant qui planifie et maitrise son emploi du temps comme il lui convient afin de préparer sa classe pour le jour de la rentrée des élèves.

Seul le recteur peut modifier (sous certaines conditions) le calendrier.

Le calendrier scolaire 2020-2021, fixé par l’arrêté du 15-12-2020, publié au JO du 16-12-20 disponible sur le site du ministère (cliquez ici) n’envisage aucune dérogation, ni aucune interprétation de la part d’un IEN, d’un chef d’établissement d’un IA ou de tout autre représentant de l’administration à propos de la date de la pré-rentrée du mercredi 1er septembre 2021.

Les dates fixées par le calendrier scolaire national peuvent, sous certaines conditions, être modifiées localement par le recteur. Ce qui n’est pas le cas à cette étape dans l’académie de Nantes.

La prérentrée des enseignants est donc bien fixée au mercredi 1er septembre 2021. Rien ne permet donc d’en programmer une 2ème avant.
Si certains IEN et chefs d’établissements proposent des réunions avant le 1er septembre 2021 ce n’est pas règlementaire.

Le renvoi de bas de page de l’annexe de l’arrêté du 15 décembre 2020 précise :

« Pour les enseignants, deux demi-journées (ou un horaire équivalent), prises en dehors des heures de cours, pourront être dégagées, durant l’année scolaire, afin de permettre des temps de réflexion et de formation sur des sujets proposés par les autorités académiques. »
Notons que « pourront » ne signifie pas « devront ». Ce n’est donc pas une obligation, mais une simple préconisation.

Si les collègues se réunissent avant le 1er septembre, c’est dans le cadre des 108 heures

Règlementairement, « les temps de réflexion et de formation » s’inscrivent nécessairement dans les obligations de service des PE définies par le décret statutaire n° 2017-444 du 29 mars 2017. Ce décret définit, dans le cadre des 108 heures, 48 heures consacrées entre autres aux travaux en équipes pédagogiques, heures de concertation règlementaires qui correspondent parfaitement à la demande exprimée par le renvoi de bas de page de l’annexe de l’arrêté du 15/12/2020. Si c’est de la formation, ça rentre dans les 18 heures règlementaires du décret n° 2017-444 du 29 mars 2017.

Il n’y a donc pas de 2ème demi-journée « à récupérer » que ce soit un mercredi ou tout autre jour en plus des 108 heures.

En cas de problème : contacter le SNUDI-FO 53
Courriel : contact@snudifo-53.fr
Tel : 06 52 32 30 45

Nous vous invitons à lire notre communiqué sur l’année scolaire : Stop à l’allongement sans fin de l’année scolaire !

Grenelle, PPCR et RIFSEEP

Grenelle, PPCR et RIFSEEP

Le « Grenelle » : une accélération de l’individualisation des carrières, dans le prolongement du décret PPCR et du RIFSEEP

L’austérité salariale et les attaques contre les statuts engagées par le ministre Blanquer à travers son « Grenelle » s’inscrivent pleinement dans la continuité des mesures mises en place sous les mandatures précédentes avec le décret PPCR et le RIFSEEP. Qu’on en juge :

Salaires : l’austérité inscrite dans le marbre de PPCR

« Une négociation annuelle permettra de dresser un bilan d’étape de la mise en oeuvre des mesures triennales et définira, le cas échéant, les mesures d’ajustement à y apporter. Elle permettra d’examiner d’éventuelles mesures d’ajustement au regard des principaux indicateurs macro-économiques (taux d’inflation ; croissance du PIB, évolution des salaires…) » (Extrait des accord PPCR)

En clair, l’augmentation du point d’indice et des rémunérations est soumise à la conjoncture économique. C’est ce sur quoi s’appuie le gouvernement Macron-Blanquer en gelant à nouveau le point d’indice.

Loi de transformation de la Fonction publique : l’extension de PPCR

Le décret PPCR a supprimé la note chiffrée, élément constitutif du barème pour les promotions, qui s’effectuent désormais sur la base des rendez-vous de carrière et d‘appréciations subjectives. Cela a ouvert la voie à la remise en cause du contrôle des barèmes exercé au compte des personnels par leurs représentants lors des commissions paritaires, et s’étend à présent également aux mutations.

Statuts : « l’accompagnement » de PPCR comme levier principal

Le « Grenelle » prépare un basculement statutaire. La carrière des agents serait « managée » par des personnels aux fonctions déréglementées : « RH de proximité », enseignants-inspecteurs, directeurs d’école… habilités par « lettre de mission » à évaluer leurs collègues, en lieu et place des corps d’inspection (IEN et IA-IPR) dont le ministre prépare la fusion et le « recentrage » des missions autour du « pilotage pédagogique » autrement dit le pilotage par l’évaluation, mise en place de « collectifs pédagogiques » avec les enseignants-inspecteurs et autour des inspecteurs pour renforcer l’accompagnement. Missions élargies des conseillers pédagogiques de circonscription et des PEMF dans le premier degré, n’ayant rien à voir avec la formation des enseignants. Ce basculement est directement institutionnalisé avec le « conseil de l’évaluation » issu de la loi Blanquer et en REP+ à travers une évaluation annuelle de l’établissement pour décider de la part variable qui serait attribuée aux personnels.

Cette logique de flicage, d’évaluation permanente des personnels s’appuie sur le décret PPCR qui introduit la notion « d’accompagnement » : « Tout enseignant bénéficie d’un accompagnement continu dans son parcours professionnel. Individuel ou collectif, cet accompagnement répond à une demande des personnels ou à une initiative de l’administration. » (Extrait du décret PPCR du 5 mai 2017)

Que deviendraient alors les enseignants jugés « déficients » ? Seraient-ils soumis à des mobilités forcées comme le préconise la loi de transformation de la Fonction publique ? Se verraient-ils proposer des ruptures conventionnelles ?

Tous ces dispositifs s’articulent et ouvrent la voie aux licenciements pour insuffisance professionnelle…
La FNEC FP-FO n’accepte pas ces attaques du « Grenelle » et n’a pas participé à ses « ateliers ». Elle s’est opposée au décret PPCR* du 5 mai 2017 et au RIFSEEP (régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel).

Elle alerte les personnels et leur propose de se mobiliser pour la satisfaction des revendications :
Abandon des mesures du Grenelle et de toutes les contre-réformes Blanquer ! Pas touche à nos statuts !
Abrogation du décret PPCR*, du RIFSEEP, de la loi de transformation de la fonction publique !
Augmentation générale des salaires !

(*) : Au comité technique ministériel du 7 décembre 2016, la FNEC FP-FO a voté contre le décret PPCR avec la CGT et la FGAF, tandis que la FSU, l’UNSA et la CFDT ont voté pour.

RDV de carrière PPCR : comptes-rendus et appréciations littérales disponibles

RDV de carrière PPCR : comptes-rendus et appréciations littérales disponibles

PPCR : les comptes-rendus et appréciations littérales des rendez-vous de carrière 2020-2021 sont disponibles
Le SNUDI-FO vous informe !

FO continue de revendiquer l’abandon de PPCR aujourd’hui symbole de l’arbitraire !

Les rendez-vous de carrière des personnels enseignants des CPE et des PsyEN ont été institués par le décret 2017-786 du 5 mai 2017, en application des dispositions imposées par le ministère de la Fonction Publique dans le cadre de PPCR (Parcours Professionnels, Carrière et Rémunération) contre lequel FO s’est toujours battu.

Comment consulter son compte-rendu de rdv de carrière ?

Que faire maintenant ?

A la suite du rendez-vous de carrière, le compte-rendu d’évaluation professionnelle de l’enseignant est communiqué à l’intéressé(e), par l’IEN pour les personnels du 1er degré. Aucune condition de délai n’est mentionnée dans les textes. Par contre, l’enseignant qui souhaite formuler des observations (en 10 lignes maximum dans la partie réservée à cet effet) doit le faire dans les trois semaines suivant la réception du compte rendu. (Article 5 de l’arrêté du 5 mai 2017).

Le recours est un droit réglementaire, et désormais le seul rempart contre l’arbitraire PPCR !

Les appréciations littérales PPCR suite aux rendez-vous de carrière de l’année scolaire viennent d’être publiées.

Comme tous les ans depuis l’introduction de PPCR, des collègues nous saisissent, atterrés, parfois choqués, par leur compte-rendu et/ou évaluation.

Fidèle à son indépendance, le SNUDI-FO ne se permet jamais de juger la pédagogie des collègues et les aide dans toutes leurs démarches.

Tous les ans, grâce à cette indépendance, notre expérience et notre détermination, nous obtenons des modifications pour plusieurs collègues.

Encore une fois, nous rappelons que, dans le contexte d’évaluation-suivi permanent découlant de PPCR et de réflexion ministérielle sur un éventuel 4ème rendez-vous de carrière PPCR et d’évaluation par les pairs, il est préférable de ne pas laisser passer un quelconque élément que vous souhaitez contester.

En cas de désaccord avec des éléments du compte-rendu nous vous conseillons de solliciter l’aide et l’expertise des représentants du SNUDI-FO.

Le SNUDI-FO vous informe également qu’un entretien auprès de l’IEN, en compagnie d’un délégué FO, peut être sollicité pour demander une révision du rapport avant la date limite pour déposer des observations (15 jours après réception).

Si aucune modification n’est acceptée suite à l’entretien (une nouvelle version du rapport peut être envoyée), le SNUDI-FO 53 aide les collègues à contester par exemple les points par écrit via l’application SIAE, avant la date limite (15 jours après réception) 

Suite à l’envoi des observations, l’IA-DASEN attribuera une appréciation finale avant le 15 septembre 2021.

Le collègue disposera alors de 30 jours pour déposer un recours auprès de l’IA-DASEN.

ATTENTION, N’OUBLIEZ PAS, POUR L’ADMINISTRATION : qui ne dit mot consent !

Comment consulter son compte-rendu de rdv de carrière ?

Pour bien comprendre PPCR : notre journal spécial

Pour contacter le syndicat : contact@snudifo-53.fr ou 06 52 32 30 45

Abandon de l’application de gestion des remplaçants « ANDJARO » !

Abandon de l’application de gestion des remplaçants « ANDJARO » !

Stop à la privatisation de l’Education Nationale !
Abandon de l’application de gestion des remplaçants « ANDJARO » !

Oui, l’Education Nationale est un marché juteux !

Depuis le 31 mai, dans la Somme, puis dans le Lot, les remplaçants ne sont plus gérés par les secrétaires de circonscription ou les services de la DSDEN mais par une start-up privée dénommée « la solution ANDJARO ».

Désormais, cette entreprise privée envoie les ordres de mission aux remplaçants, par mail, sur leur messagerie professionnelle, où sont indiqués l’école où ils doivent effectuer leur remplacement ainsi que le temps de trajet pour accéder à l’école en voiture ou en transport en commun ! Dans une logique issue du privé, le directeur de l’école est nommé « manager » et le remplaçant « collaborateur » !

A aucun moment, les personnels n’ont donné leur accord pour recevoir les messages d’une entreprise privée dans le cadre de leurs missions.

Avec la FNEC FP-FO, le SNUDI-FO considère que ce dispositif conduira non seulement à la destruction des emplois des personnels administratifs, mais il entraînera aussi une dégradation des conditions de travail des titulaires remplaçants, déjà mises à mal par le manque de personnels pour assurer une gestion efficace du remplacement.

Pour le SNUDI-FO, cette logique ouvre la voie à l’externalisation et la privatisation de toutes les missions exercées par des personnels administratifs fonctionnaires d’État.

Cette nouvelle expérimentation est promue par le ministre Blanquer qui, au travers de son Grenelle, continue son travail de destruction de l’Education nationale : casse des statuts, mise en concurrence des personnels et des établissements, application des logiques du privé dans la gestion RH de l’Éducation nationale, recours accru aux contractuels, désengagement financier de l’État…

A tous les niveaux Force Ouvrière organise la mobilisation pour l’abandon de ce dispositif.

Dans la Somme, une pétition intersyndicale SNUDI-FO, SNUipp-FSU, CGT Educ’action exige :
– l’abandon de l’expérimentation Andjaro ;
– le respect de la loi du 6.01.78 relatif à la constitution et à la diffusion de fichiers et de données personnelles ;
– le maintien des emplois et le recrutement de personnels administratifs supplémentaires ;
– le recrutement de personnels statutaires pour mettre un coup d’arrêt à la pénurie de remplaçants ;
– le respect du statut de la Fonction publique et l’amélioration des conditions de travail pour tous les agents.

De plus, suite à la pétition « Stop à la privatisation des services de l’Education Nationale ! Abandon immédiat de « la Solution ANDJARO » qu’elle a initiée, la FNEC FP-FO a soumis au vote, lors du CTA de l’académie d’Amiens du 8 juin, un vœu exigeant l’abandon du dispositif ANDJARO et le « recrutement urgent et massif des postes de personnels nécessaires (enseignants, administratifs…), pour répondre aux besoins en termes de remplacement et hors remplacements. »

Ce que veulent les personnels, c’est la création des postes nécessaires pour améliorer leurs conditions de travail et non l’accentuation de la privatisation de l’administration de l’Education nationale par la mise en place de robots à la place des personnels administratifs.

Le SNUDI-FO invite l’ensemble des personnels du 1er degré à contresigner cette pétition. Aujourd’hui, ce sont les départements de la Somme et du Lot qui sont touchés. Et demain ?
Le ministère doit reculer sur ce dispositif scandaleux !
Signez la pétition pour l’abandon de la « solution ANDJARO » !

STOP à l’allongement sans fin de l’année scolaire

STOP à l’allongement sans fin de l’année scolaire

Stop à l’allongement sans fin de l’année scolaire !

L’année scolaire 2020-2021, qui a débuté lundi 31 août 2020 pour les enseignants et qui aura duré 36 semaines et demi, se terminera mardi 6 juillet 2021. L’année 2021-2022, quant à elle, se terminera elle le jeudi 7 juillet 2022.
D’année en année, le ministre prolonge donc la durée de l’année scolaire, qui s’étend de plus en plus sur le mois de juillet !

Au calendrier ministériel, le SNUDI-FO oppose les revendications exprimées lors de son Congrès de Clermont-Ferrand (octobre 2019) : « Le congrès refuse toute modification de l’organisation des congés scolaires, exige le maintien de l’organisation de l’année scolaire en cinq périodes de classes et quatre périodes de congés ainsi que le retour à des congés d’été de deux mois, sans rentrée ou prérentrée en août. »

Au lieu de réduire les congés d’été, le ministre ferait mieux de prendre enfin des mesures permettant d’améliorer les conditions de travail des enseignants et les conditions d’apprentissage des élèves !

Il ferait mieux de recruter immédiatement des enseignants titulaires en nombre suffisant afin que les élèves ne soient plus chassés de l’Ecole publique quand leur enseignant est absent !

Il ferait mieux de créer les postes nécessaires pour annuler les fermetures de classes prévues pour la prochaine rentrée, d’ouvrir des postes d’enseignants spécialisés, de RASED, de remplaçants !

Il ferait mieux de recruter des AESH en nombre suffisant et de leur attribuer un véritable statut de la fonction publique et un véritable salaire !

Il ferait mieux d’abandonner les mesures de son Grenelle qui remettent en cause les statuts et détruisent l’Ecole Publique !

Le SNUDI-FO réaffirme ses revendications :
– Pour une année scolaire de 36 semaines et pas un jour de plus !
– Respect des deux mois de congés d’été !
– Pour un calendrier respectant le rythme 7 semaines de classes / 2 semaines de congés !
– Pour la création immédiate des postes nécessaires !
– Pour l’abandon des mesures du Grenelle !

PsyEN EDA : enquête FO CHSCT

PsyEN EDA : enquête FO CHSCT

FO a demandé l’inscription à l’ordre des CHSCT du 24 juin et du 23 novembre 2021, un point relatif à la situation des PsyEN EDA du département

Compte-rendu du CHSCT du 24 juin 2021

Afin de faire remonter un maximum d’élément lié à l’exercice de vos missions, nous vous demandons de compléter cette courte enquête en ligne réservée aux PsyEN EDA. Vous pouvez également nous contacter par email ou par téléphone si vous préférez (chsct@snudifo-53 ou 06 52 32 30 45)

Les résultats de cette enquête seront totalement anonymes et nous vous les ferons suivre, ainsi que le compte-rendu de la réunion du CHSCT. Merci pour vos retours.


Grenelle et « Esprit d’équipe », Compte-rendu du GT au Ministère

Grenelle et « Esprit d’équipe », Compte-rendu du GT au Ministère

Grenelle et « Esprit d’équipe », Compte-rendu d’une réunion au Ministère

Le groupe de travail 2 « Esprit d’équipe » s’est tenu le 11 juin. La FNEC FP-FO y a participé en présentiel. L’administration a annoncé en introduction de ce GT qu’il concernera l’esprit d’équipe, le renforcement de la cohésion des collectifs pédagogiques, la personnalisation de l’accompagnement des professeurs.

Les enseignants-inspecteurs : c’est non !

Dès sa première intervention, la FNEC FO-FO a donné son point du vue sur la notion d’ « esprit d’équipe » du Ministre et sur sa proposition de création d’enseignants-inspecteurs.

L’intitulé du GT « Esprit d’équipe » laisse entendre que le Ministre veut modeler les esprits voire les formater. Dans les établissements, les professeurs travaillent déjà avec leurs collègues, en fonction des affinités, des projets et des goûts de chacun, dans le respect de leur liberté pédagogique individuelle. Le ministère, qui prétend renforcer l’esprit d’équipe, n’a cessé d’accumuler des tâches nouvelles : missions liées, deuxième HSA imposables… entraînant une surcharge de travail pour les collègues. Il ne parle que d’individualisation des parcours, des carrières, des rémunérations.

Ses « réformes », loin de favoriser l’esprit d’équipe, mettent en concurrence, établissements, disciplines et professeurs, visent à instrumentaliser, infantiliser, caporaliser les enseignants fonctionnaires de catégorie A pour les transformer en simple exécutants des politiques gouvernementales.

La fonction de professeurs n’est pas celle d’inspecteur. Le ministère affirme qu’il veut mettre en place des enseignants-inspecteurs parce qu’il manque d’inspecteurs et que ces derniers ont été accaparés par PPCR. Vouloir mélanger enseignants et inspecteurs dans une hiérarchie intermédiaire ne manquera pas de créer des conflits d’intérêt.

Pourquoi ne pas s’appuyer sur le dispositif qui existe déjà ? Pourquoi baisser la rémunération des professeurs tuteurs ? Dans le calendrier, l’administration dit qu’il faudrait répondre à des nouveaux besoins. Ce seraient de nouvelles missions ? Des obligations de service nouvelles ?

S’il n’y a pas assez d’inspecteurs, que l’Education nationale en recrute ! S’il manque des inspecteurs c’est bien à cause de PPCR ! Depuis plusieurs années, l’inspecteur a vu ses missions dévoyées, le ministère le réduisant au rôle de faire appliquer les réformes rejetées par les personnels. La création d’enseignants-inspecteurs est voulue par le ministre pour les obliger à appliquer les contre-réformes. Les enseignants n’acceptent pas que des collègues constituent une nouvelle hiérarchie intermédiaire, mise en place pour les surveiller, leur imposer des choix pédagogiques. Nous rappelons l’article 6 de la loi Le Pors : la liberté d’opinion est garantie aux fonctionnaires. La FNEC FP-FO est opposée à la création d’enseignants-inspecteurs et revendique l’abandon de PPCR.

Le Ministre voudrait instaurer des lettres de mission pour les enseignants-inspecteurs. Les lettres de mission, c’est un cheval de Troie utilisé pour détruire la Fonction publique de carrière et entrer dans la Fonction publique d’emploi, « spoil system » à l’américaine.

La protection sociale complémentaire ? Aucun rapport avec « l’esprit d’équipe » !

Dans son Grenelle, le ministre place la protection complémentaire dans les discussions sur « l’esprit d’équipe ». Ce n’est pas anodin. Il sait très bien ce qu’il fait en mélangeant action sociale, protection complémentaire et cohésion d’équipe. La FNEC FP-FO rappelle que l’action sociale, tout comme la protection sociale complémentaire concernent la vie de l’agent hors temps de travail et n’ont rien à voir avec l’esprit d’équipe !

Renforcement de la cohésion des collectifs pédagogiques ? Le miroir aux alouettes !

Le représentant du Ministre a affirmé dans ce GT que la « cohésion autour des collectifs pédagogiques » ne répond pas à une logique hiérarchique, ni de hiérarchie intermédiaire.

Selon lui, l’administration part de la verbalisation des collègues du besoin de renforcement des collectifs pédagogiques dans le contexte de pandémie. L’évolution de l’institution scolaire nécessiterait selon lui de travailler ensemble sur l’égalité des chances, sur les cités éducatives, les sujets devoirs faits, l’école inclusive, l’évaluation des élèves.

Analyse de la FNEC FP-FO :

Selon le Ministre, il n’y aurait ni logique hiérarchique, ni hiérarchie intermédiaire ? Le ministre se moque de nous ! Il veut mettre en place chez les enseignants des candidats zélés au corps d’inspection, qui feront tout ce qui est en leur possible pour se faire bien voir de leur hiérarchie, pour obliger les enseignants à accepter et à appliquer les contre-réformes qu’ils rejettent.

Lorsqu’il parle des cités éducatives, il ne tient évidemment pas compte de la levée de bouclier des collègues. A Givors, les enseignants ont manifesté pour conserver leur REP+, pas pour la construction d’une cité éducative. Au lieu de vouloir mettre en place des cité éducatives pour déréglementer encore plus, le ministre ferait mieux de conserver les REP+ et d’attribuer la prime REP+ aux AED et aux AESH !

Le ministre veut que les élèves soient évalués ? Qu’il commence par rétablir le Bac, examen terminal et anonyme, premier grade universitaire !

Le ministre veut travailler sur l’école inclusive ? Qu’il commence par supprimer les PIAL, recruter les AESH au statut fonction publique d’Etat, rétablir les places en IME, IMP Pro, ITEP !

Le ministre veut travailler sur l’égalité des chances ? Qu’il commence par recruter des enseignants et des AESH au statut de fonctionnaire, baisser les effectifs par classes, augmenter la valeur du point d’indice de 20 % et augmenter immédiatement les salaires de 183 euros par mois en point d’indice !

Le Ministre veut passer en force !

Dans ce GT, la FNEC FP-FO a affirmé son opposition de création de la hiérarchie intermédiaire des professeurs-inspecteurs. Des organisations syndicales ont aussi exprimé leur opposition.
Malgré cela, le représentant du ministre a proposé de discuter dans le prochain GT sur la distinction des tâches et fonctions de chacun sans qu’il y ait de césure, donc sur la mise en place des enseignants-inspecteurs. C’est bien la preuve que le ministre veut passer en force !

La FNEC FP-FO n’accompagnera pas la tentative du Ministre de détruire nos statuts, nos droits, la Fonction publique et invite les collègues à se réunir dans les écoles, les collèges, les lycées pour, comme l’ont fait les AESH en AG le 3 juin, discuter d’aller porter les revendications devant le ministre !

Les enseignants-inspecteurs, nous n’en voulons pas !
Les « collectifs pédagogiques », nous n’en voulons pas !
183 € pour tous, maintenant et sans contrepartie !
Augmentation de la valeur du point d’indice de 20 % maintenant et sans contrepartie !
Abandon de la loi Rilhac !
Abrogation de la réforme du lycée !
Rétablissement du Bac, examen terminal et anonyme dès 2022 !

Dispositif expérimental : les CLA

Dispositif expérimental : les CLA

Dispositif expérimental : les CLA

Dispositif expérimental d’éclatement du cadre national

Les CLA sont des expérimentations qui découlent directement des lois Blanquer de 2019.

Le décret sur les expérimentations a été présenté le 3 octobre 2019 : Pour rappel il s’agit d’un décret d’application de la loi Ecole de la Confiance, permettant d’aller plus loin encore dans la possibilité de déroger localement aux normes, programmes et horaires nationaux, et obligations réglementaires de services. Cela va aggraver l’autonomie des établissements et encourager la multiplication des postes à profil (dans une situation où les CAP perdent leurs compétences en matière de mutation). FO avait déjà alerté en 2019 sur le piège tendu par ce décret.

Votes décret sur les expérimentations :
POUR : SNUIPP-FSU, SE-UNSA, CFDT
CONTRE : FO et CGT

Dans le département, FO a indiqué au DASEN à plusieurs reprises dans les instances départementales sa position de principe contre des expérimentations de territorialisation de l’Education Nationale qui plus est annoncées d’entrée comme devant être « élargies et généralisées ». Ainsi, celle des « Contrats Locaux d’Accompagnement » annoncée comme devant être « élargie et généralisée » dès la rentrée 2022 comme l’indique le document du ministère qui ajoute « si [ce dispositif] démontre son efficacité »ce qui est un artifice évident car ce n’est pas en un an qu’on peut vérifier l’efficacité d’un dispositif quel qu’il soit !

Pour le SNUDI-FO, l’expérimentation des « Contrats Locaux d’Accompagnement », avec cette « contractualisation » sur la base d’objectifs à atteindre par chaque établissement, serait un pas de plus vers la destruction de l’Ecole publique et du Statut national de ses personnels. C’est aussi la mise en concurrence des établissements avec, pour une poignée d’entre eux, quelques maigres moyens de plus… pour 1 an ! Pour la réussite scolaire de tous les élèves, le ministre doit cesser de renvoyer la responsabilité sur les personnels au travers d’une logique de résultats. Il doit répondre aux revendications de moyens pérennes en postes et en personnels sous statut et d’augmentations de salaire pour tous en points d’indice. FO réaffirme son indéfectible attachement au cadre national et laïque de l’Ecole publique et au statut national de Fonctionnaire d’Etat. En conséquence le SNUDI-FO estime que cette expérimentation ne répond pas aux besoins ni aux attente des personnels et que sur la forme, cette expérimentation est dangereuse. Le SNUDI-FO s’oppose à toute forme de contractualisation au sein de l’Ecole publique.

Et en Mayenne ?

Les écoles Hilard et Tillion à Laval ont été choisies par le DASEN et le Recteur afin d’expérimenter le nouveau dispositif Contrat Local d’ accompagnement (CLA)

Ces expérimentations débuteront dès la rentrée 2021 dans trois académies : Aix-Marseille, Lille et Nantes, pour une durée de trois ans. 

Le SNUDI-FO 53 a déjà livré sa propre analyse et proposé quelques pistes de réflexion aux collègues des écoles concernées. 

Depuis plusieurs mois, le ministre Blanquer ne cache pas sa volonté avec sa secrétaire d’Etat, Madame Elimas, d’ouvrir une nouvelle voie par le biais d’expérimentations locales : les contrats locaux d’accompagnement (CLA). Il s’agit en fait de cibler des établissements scolaires pour leur allouer des moyens de manière progressive en fonction des besoins et des projets

Ainsi pour le SNUDI-FO 53, les CLA c’est d’un côté la carotte :
– des moyens en matière de postes ou de dispositifs fléchés – des “mesures RH” permises avec PPCR (accéder au vivier 1 de la classe exceptionnelle par exemple, ou encore des avancements accélérés) ;
mais d’un autre côté la déréglementation :
– des formation spécifiques;
– des partenariats avec les collectivités sous la forme de contrats accélérant ainsi une territorialisation de l’école de la République;
– des “indicateurs” utilisés par le rectorat (sur quelle base ?)
– remise en cause de la liberté pédagogique
– projets imposés

Le CLA semble donc bien préparer la fin de labellisation REP/REP+ au lieu de les étendre, en particulier pour des écoles telles que les vôtres puisque les conditions pourraient répondre à de nombreux critères de cette labellisation REP/REP+ !

Aux questions précises posées par FO concernant les conditions d’exercice liées à la labellisation REP/REP+, en particulier les effectifs et le régime indemnitaire, les réponses du ministère sont peu rassurantes : il n’y aura pas pour cette expérimentation « tout un lot de mesure univoque, mais une réponse aux besoins éprouvés par le territoire, avec un intérêt particulier pour la gestion de la carrière des personnels, renforcer les besoins de formation notamment. »

C’est ainsi la fin d’un régime indemnitaire universel lié à une labellisation REP et la mise en place d’un système individualisé lié au territoire, ayant une incidence directe sur l’évolution de carrière des collègues concernés.

Ainsi pour le gouvernement, c’est un moyen d’exclure toute nouvelle labellisation REP/REP+et ainsi de s’économiser de nouvelles indemnités. 

A l’avenir, il pourrait même récupérer toutes les indemnités des zones REP en place, si celles-ci  étaient amenées à disparaître au profit du dispositif CLA.

En CTSD, les représentants FO ont indiqué que ces propositions d’expérimentation ne répondaient pas aux demandes des personnels et aux besoins dans les établissements. Le DASEN nous avait indiqué qu’il n’y aura, pour le moment, pas d’évolution de la carte des zones prioritaires. Les critères de sélection restent pour le moment liés aux résultats CE1 aux CSP (Critères socioprofessionnelles des parents)

Le DASEN a par ailleurs confirmé aux représentants FO que ce dispositif expérimental (CLA) reposait sur le strict respect du volontariat. Il nous confirme également les mêmes propos tenus par le recteur d’Académie.

Il appartient donc au conseil des maîtres de se prononcer sur l’acceptation ou non du dispositif. Sollicitez le syndicat qui sera à vos côtés pour vous accompagner et défendre vos droits.

FO rappelle ses revendications :
– Aucun recul en termes de conditions de travail et de régime indemnitaire pour les personnels : ce qui signifie aucune sortie pour les écoles et collèges actuellement en REP et REP + et maintien du paiement de la prime ZEP pour les lycées ;
– Ouverture de négociation pour que de nouvelles écoles, de nouveaux collèges, de nouveaux lycées puissent être labellisés ;
– Refus d’une part variable pour les indemnités REP et REP + ;
– Indemnités pour tous les personnels, quelle que soit leur catégorie en particulier AESH, AED…
– Maintien de tous les dispositifs pour que les personnels puissent faire valoir leur ancienneté en Éducation prioritaire, notamment pour les mutations et l’avancement de grade.

Mobilisation des PsyEN le 10 juin

Mobilisation des PsyEN le 10 juin

Les psychologues et les PsyEN mobilisés à Laval le 10 juin devant la préfecture. Le SNUDI-FO 53 présent à leur côté au rassemblement pour exiger : le retrait de l’arrêté du 10 mars et le libre choix du matériel et des méthodes, pour refuser la création d’un ordre des psychologues.

Le SNUDI-FO était également présent à la manifestation parisienne ce 10 juin.

Le communiqué départemental FO à télécharger

PsyEN : non à la mise sous tutelle !
La FNEC-FP FO 53, avec le SNUDI-FO 53 et le SNFOLC 53 soutient la mobilisation des PsyEN le jeudi 10 juin

Nos organisations FO apportent leur soutien plein et total aux psychologues de l’Education nationale et appellent tous les personnels de l’Education Nationale à la mobilisation le jeudi 10 juin. 

Rassemblement devant la préfecture de Laval
13h30 Jeudi 10 juin

Le ministre Blanquer et le gouvernement veulent empêcher les PsyEN de faire leur métier auprès des élèves et des familles

Comme tous les psychologues, les PsyEN sont attaqués frontalement par l’arrêté du 10 mars 2021 et la proposition de loi de création d’un ordre des psychologues. 

Avec ce nouveau coup de force autoritaire, le gouvernement souhaiterait que les psychologues renoncent à leur raison d’être basée sur leurs enseignements et leurs connaissances propres.  Il souhaiterait un contrôle sur les pratiques des PsyEN et pour FO cela porte atteinte au code de déontologie des PsyEN, à leur liberté dans le choix des méthodes.

Pour le gouvernement, il faudrait que les PsyEN renoncent aussi à permettre les meilleures prises en charge nécessaires pour les élèves et les familles. Le projet de loi considère les psychologues comme personnels de santé, en les forçant à intégrer le parcours de soin, et en mettant en place un ordre qui va donner des avis sur les pratiques et les modèles à suivre. C’est une remise en cause profonde de leur liberté de recourir aux méthodes et au matériel de leur choix. C’est la mise au pas des psychologues scolaires que nous n’acceptons pas.

Le ministre continue d’appauvrir la santé scolaire !
Il n’a pas créé un seul poste de plus de PsyEN dans le premier comme dans le second degré !
Il a rendu des centaines de millions d’euros du budget de l’Education nationale !

En Mayenne, comme ailleurs, les PsyEN ont une charge de travail de plus en plus lourde qui ne fait qu’augmenter depuis des années et à laquelle s’ajoutent des demandes extérieures : demandes de bilans de la part des partenaires privés ou des services publics d’aide à l’enfance, demandes de compensation au titre du handicap par la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDA), notamment pour des accompagnements par des AESH… Concernant les élèves en difficulté, les troubles des apprentissages et du comportement, notamment, font apparaître une grande diversité de problématiques.

Avec la création en 2018 d’un conseil scientifique de l’Education nationale voulu par le ministre Blanquer prévaut maintenant une vision réductrice qui ne permet plus d’appréhender l’enfant dans sa globalité complexe.

La FNEC FP-FO 53, avec le SNUDI-FO 53 et le SNFOLC 53 revendiquent :
– Le retrait du projet de loi visant la création d’un ordre des psychologues ;
– La retrait de l’arrêté du 10 mars 2021 pour son non-respect de la pluralité des approches psychologiques qui instaure une vision unique de l’évaluation des enfants présentant certains troubles du développement ;
– Le respect des statuts particuliers des psychologues et notamment le respect de la pluralité des méthodes, outils et orientations théoriques des psychologues ;
– L’accès direct aux psychologues, sans paramédicalisation : les psychologues exigent le respect de la loi de 1985 et le respect de leur autonomie ;
– La revalorisation des grilles indiciaires de rémunération avec une augmentation de 20% du point d’indice et de 183 € pour tous, comme pour les personnels hospitaliers ;
– Le maintien des Psy EN comme fonctionnaires d’Etat du ministère de l’E.N, ainsi que des créations de postes en nombre suffisant et en urgence

 à Laval le 7 juin 2021

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