Implantation de l’université catholique sur le campus de Laval

Implantation de l’université catholique sur le campus de Laval

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L’Union Départementale des syndicats CGT-FORCE OUVRIERE de la Mayenne a pris connaissance du projet de l’Université Catholique de l’Ouest (UCO) d’implanter à Laval, sur le campus, un bâtiment pouvant abriter entre 500 et 700 étudiants, et proposant des cursus universitaires absents localement dans l’enseignement public.

Ce projet serait financé pour une part très importante (au-delà de 50 % au total) par le Conseil Régional, le Conseil Départemental et la communauté d’agglomération Laval Agglo.

L’UD-FO 53 rappelle son attachement inconditionnel à la neutralité et à laïcité de l’Etat, et donc des collectivités territoriales, ainsi qu’au principe républicain qui figure dans les résolutions de chacun de ses congrès depuis 1948 qui considère que seule l’école publique doit recevoir des financements publics.

Si chaque citoyen est libre de choisir pour lui-même ou pour ses enfants le type et le lieu d’enseignement et de formation qui lui conviennent, l’argent public ne peut être dévolu qu’à des établissements publics gratuits, laïques, et ouverts à tous, quelle que soit l’origine sociale, car présentant un caractère de neutralité politique, philosophique ou confessionnelle.

D’autre part, toute formation professionnelle et universitaire, selon FO, doit d’abord être proposée dans l’enseignement public. L’implantation de la « catho d’Angers » sur le campus lavallois rentre en concurrence directe avec l’Université du Maine basée au Mans et qui propose déjà certains cursus à Laval. Si l’évolution du campus universitaire de Laval est souhaitable et nécessaire, afin de répondre aux besoins des étudiants mayennais, il ne peut se faire que par l’affirmation de la présence de l’Université du Maine.

Ce projet n’est donc pas admissible pour Force Ouvrière !

C’est pourquoi elle invite l’ensemble des organisations syndicales et associations attachées à la laïcité et à l’enseignement public à opposer un front commun afin d’y faire obstacle.

Pour FO, la laïcité ne peut être à géométrie variable.

Laval, le 18 décembre 2020

Carte scolaire 2021

Carte scolaire 2021

Préparation CTSD ajustements de rentrée : pour être représenté et défendu par le syndicat, complétez le formulaire ci-dessous. Pour rappel, le CTSD de rentrée est prévu le vendredi 3 septembre à 14h.

Enquête ajustements de rentrée


CDEN du 9 mars : le compte rendu détaillé

Les décisions carte scolaire

La déclaration FO

Communiqué FNEC-FP FO 53

Comme un goût d’austérité

Nous constatons qu’il n’y a eu aucun changement depuis les décisions prises en CTSD. Cela démontre avant tout que le Directeur Académique n’a pas pris en compte les arguments présentés par les différentes organisations syndicales lors des différentes instances. Cela démontre également ne s’applique pas les règles les plus élémentaires de “dialogue social” si cher à ses yeux, refusant de recevoir une délégation de parents d’élèves, élus et enseignants, ou de répondre, aux sollicitations écrites de collègues de parents ou d’élus. Le DASEN crée d’ailleurs un précédent et une situation inédite dans le département en actant dans le même temps fusion et fermeture de classe à Craon et à Lassay les Châteaux.

A nouveau, cette carte scolaire ne permettra pas de pallier toutes les difficultés conjoncturelles, notamment celles qui découlent de la mauvaise gestion de la crise sanitaire par notre ministère.

Même si le taux d’encadrement annoncé par le directeur académique « pourrait paraître correct », il s’agit bien d’un leurre comptable car il ne faut pas oublier tous les enjeux conjoncturels et structurels !

En effet, après avoir été privés de classe lors du premier confinement, le nombre d’élèves en grande difficulté scolaire a explosé cette année. Cette situation catastrophique n’est pas le fruit du hasard mais la conséquence directe de l’incurie du gouvernement à faire face à cette crise et du refus du Ministre d’accorder des moyens supplémentaires pour faire face à la pandémie en ne répondant pas à notre exigence d’un recrutement massif d’enseignants, d’AESH, d’infirmières, de psychologues et de médecins scolaires qui font tant défaut.

Le “quoi qu’il en coûte” si cher à notre Président ne se sera finalement jamais appliqué à l’Education Nationale.


CTSD du 10 février : une école sur 10 en Mayenne impactée par une fermeture de classe !
L’UNSA vote POUR les décisions du DASEN !
Lire le compte-rendu


Enquête carte scolaire 2021 (effectifs)


27 janvier :
Compte rendu du groupe de travail (GT) carte scolaire: un aperçu sur le travail dans les instances du “monde d‘après”


4 février :
1er recul du gouvernement, le ministère annonce qu’il n’y aura pas de fermeture dans les communes de moins de 5000 habitants


8 février :
Le SNUDI-FO avec la FNEC-FP FO écrit à tous les maires du département


CTM du 16 décembre : lire la déclaration FO

Enquête SNUDI-FO 53 : prévisions d’effectifs rentrée 2021

+59 postes pour les 5 départements de l’académie de Nantes

Le ministère annonce 2489 créations de postes dans le 1er degré. Ces créations sont à relativiser au regard de la suppression de 1800 postes dans le 2nd degré. Il s’agit bien pour le ministre Blanquer de déshabiller Pierre pour habiller Paul.

✔️Comment combler le manque de RASED, le manque de remplaçants, le manque de décharge de direction, le manque d’enseignants référents ?
✔️Comment assurer le maintien des conditions acceptables d’enseignement dans des classes à moins de 25 élèves ?
✔️Comment prévoir les ouvertures nécessaires et maintenir les écoles rurales ouvertes ?
✔️Comment rattraper des années d’austérité ?

D’autre part, rappelons qu’à la rentrée 2021 :
– 600 postes seront consacrés à une amélioration (d’ailleurs insignifiante) des quotités de décharge de directeurs ;
– 900 postes seront consacrés à assurer les journées de décharge des directeurs d’écoles de 1 à 3 classes, qui dans de nombreux départements, n’existent que sur le papier

Rappelons que l’enveloppe ministérielle doit aussi permettre de dédoubler les classes de grande section en REP+.

Que restera-t-il pour faire baisser les effectifs dans toutes les classes de manière significative, pour assurer le remplacement des personnels en congés, pour renforcer les postes d’enseignants spécialisés au moment où l’inclusion scolaire systématique et à marche forcée continue ses ravages ?

Rappelons que depuis 3 ans, le ministre supprime des places au concours de recrutement de professeurs des écoles. Plus de postes donc, mais moins d’enseignants fonctionnaires…

Car le ministre, dans le cadre de la loi de transformation de la Fonction Publique, entend bien multiplier le nombre de contractuels dans les écoles et accélérer l’ubérisation de l’Education Nationale ! (lire le courrier du SNUDI-FO au ministre du 17/12/20)

Le ministre présente donc une carte scolaire 2021 qui ne permettra pas d’améliorer les conditions de travail des personnels !

👉A suivre donc pour la répartition de ces 59 postes entre les 5 départements de l’Académie de Nantes (prochain CTA)



Résultats du mouvement intra 2021

Résultats du mouvement intra 2021

Mouvement : vous serez informés des résultats de votre participation au mouvement le 16 juin 2021.

Permanence du syndicat toute la soirée jusqu’à minuit à contact@snudifo-53.fr ou au 06 52 32 30 45 !Le SNUDI-FO 53 aide tous les collègues non satisfaits à déposer un recours !
IMPORTANT : Communiquez-nous votre résultat en complétant le formulaire ci-dessous

Formation des enseignants: des économies sur le dos de l’école publique !

Formation des enseignants: des économies sur le dos de l’école publique !

Le 1er décembre au ministère lors d’un groupe de travail sur les étudiants contractuels en master MEEF (métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation), les craintes du SNUDI-FO et de la FNEC FP-FO ont été confirmées.

Des contractuels étudiants dans les écoles payés 30% de moins que des contractuels remplaçants !

Le ministère a annoncé le déplacement du concours à la fin de la deuxième année de master (M2), retardant d’un an l’accès de nos futurs collègues au statut. Durant les deux années de formation en M1 et M2, le ministère mettrait en place l’alternance pour les étudiants en master MEEF. Ceux-ci, au lieu de préparer le concours, deviendraient enseignants contractuels !
Ils auraient en charge une classe sur des contrats d’un an, à cheval sur les deux années de master, avec des horaires hebdomadaires pouvant aller jusqu’à 13h par semaine. Ils seraient rémunérés moins de 700€ nets par mois, soit un traitement 30 % inférieur à celui d’un contractuel remplaçant ou d’un titulaire débutant ! Quant au coût de l’heure de travail, il tomberait pour ces étudiants contractuels en dessous de 10 €, moins que le SMIC !

Le ministre entend donc se créer une main d’oeuvre précarisée à bon marché et poursuit son entreprise d’uberisation de l’Education Nationale !
Par ailleurs, ces heures effectuées en tant que contractuels impliqueraient pour les candidats au concours une baisse du nombre d’heures dévolues à la formation… mais ce n’est visiblement pas le souci du ministre !

Les professeurs stagiaires à temps plein dans les écoles : 9 000 postes économisés !

Pire, une fois le concours réussi, les lauréats deviendraient professeurs des écoles stagiaires et seraient placés à temps plein face aux élèves (alors que les PES ne sont actuellement en classe qu’à mi-temps) … puisqu’ils auront été « professionnalisés » en amont ! En plaçant les professeurs stagiaires à plein temps en classe, le ministre économise ainsi environ 9 000 postes !
Le ministère ne leur accorderait gracieusement qu’une quinzaine de jours de formation pendant leur première année… en plus de leur plein temps hebdomadaire. Puisque les PE stagiaires devraient suivre leur formation en dehors de leur temps de classe, celle-ci aurait-elle lieu le mercredi, pendant les vacances scolaires ?

Quant aux tuteurs des stagiaires dans les écoles, ils recevraient une indemnité de 600 € (rappelons qu’elle était de 2000 € en 2010). Pour cette rémunération, qui voudra s’occuper de ces nouveaux stagiaires ?

Les directeurs d’école responsables de l’accompagnement de ces PE stagiaires ?

Par ailleurs, avec la loi Rilhac, la délégation de compétences de l’IEN vers les directeurs pourrait s’incarner par le fait que ceux-ci deviennent responsables de l’accueil et de l’accompagnement des stagiaires et des néo-titulaires dans leur école.
Charge à eux donc de gérer ces personnels, de leur apporter l’accompagnement nécessaire à la gestion des élèves et des parents, la mise en place des apprentissages. Et charge à eux aussi de justifier auprès de l’administration de la mise en place de toutes les réformes ministérielles par les personnels dont ils auront la responsabilité !

Le SNUDI-FO continuera avec sa fédération à porter ses revendications :
– Abandon de la mastérisation !
– Abandon du projet de loi Rilhac !
– Recrutement massif et immédiat de personnels sous statut !
– Stagiarisation ou titularisation de tous les contractuels qui le souhaitent !


Un puzzle décisionnel pour mieux exploiter étudiants MEEF et enseignants stagiaires

Il a fallu attendre que se tienne le 1er décembre au ministère, d’un « groupe de travail » réuni dans le cadre de l’ « agenda social », sur les étudiants contractuels de master MEEF, pour que soient confirmées toutes les analyses de la FNEC-FP FO et clarifié les objectifs du ministère.

Celui-ci a en effet composé un puzzle dont l’assemblage n’a pas été évident pour tous les interlocuteurs.

1e pièce du puzzle

Le concours est déplacé en fin de M2. C’est une simple déclaration de J.-M. Blanquer qui a fixé ce nouveau paramètre. Dès lors, chacun était enjoint de le prendre en compte dans les discussions. La FNEC-FP FO s’y est refusée et a contesté cet oukaze : déplacer le concours au second semestre de M2, c’est faire perdre une année dans l’accès au statut ainsi que pour les droits à la retraite.

2e pièce du puzzle

Le concours est vidé de l’essentiel de son contenu disciplinaire. Réduits à deux épreuves par la précédente réforme, dont une seulement centrée sur la maîtrise de la ou des disciplines, les oraux d’admission étaient déjà singulièrement affaiblis. Tandis que l’épreuve centrée sur la pédagogie demeure, l’épreuve strictement disciplinaire est remplacée par un oral de recrutement, avec des jurys étrangers au champ disciplinaire. Elle est de plus explicitement subjective, puisque destinée à tester la « motivation » du candidat. Comme l’a montré la FNEC-FP FO, c’est la remise en cause de concours qui, trop centrés sur les disciplines, ne permettent pas la « polyvalence » attendue par le ministère, c’est aussi une volonté de déqualification des enseignants et de mise en cause de cursus disciplinaires en amont du concours. En outre, c’est instituer une sorte de voie d’accès exclusive aux concours : réussir le CAPES après un master « recherche » deviendra presque impossible, tant la vérification de l’adéquation à l’institution primera sur celle de la maîtrise des connaissances.

3e pièce du puzzle

Disposer de directeurs d’INSPÉ à la main du ministère. Pour éviter que d’éventuelles oppositions se manifestent jusque dans les rangs directoriaux, le ministère change les modalités de désignation des directeurs d’INSPÉ, dont la désignation relève désormais principalement du ministère via les rectorats.

4e pièce du puzzle

La réforme des maquettes de master MEEF et la déstructuration des équipes de formation. Il faut « professionnaliser », ordonne le ministère aux équipes qui dans les INSPÉ sont chargées de mettre en place les nouveaux masters. Pour ceci, il faut que le tiers du volume de formation soit dévolu à des collègues qui continuent d’être la majeure partie du temps « dans les classes ». Concrètement, comme l’a montré la FNEC-FP FO, ceci met en cause les services des enseignants de statut premier ou second degré comme des enseignants-chercheurs affectés en INSPÉ, donc aboutit à réduire le nombre de postes en INSPÉ. Certains disent qu’il est impossible d’arriver à attribuer un tiers du volume de la formation à des enseignants externes aux INSPÉ (pas assez de volontaires, pas assez de collègues qualifiés pour ce faire). Or le volume horaire des masters n’est fixé par aucune réglementation et par ailleurs tout dépend de la disponibilité des étudiants MEEF pour suivre ces formations.

5e pièce du puzzle

La mise en place de l’« alternance » pour les étudiants MEEF, c’est-à-dire leur contractualisation. Au lieu de préparer leurs concours, ceux-ci seront contractuels sur des contrats d’un an, à cheval sur les deux années de master, avec des horaires hebdomadaires variables (jusqu’à deux-tiers de l’ORS hebdomadaire d’un titulaire, jusqu’à 100 % pour les futurs CPE), sur la base d’un calcul annualisé de de leur service. Rémunération : moins de 700 € nets par mois. Comme l’a montré la FNEC-FP FO, le coût de l’heure d’enseignement est de 30 % inférieur à celle d’un contractuel remplaçant ou d’un titulaire débutant (34 euros contre 48 euros) ; quant au coût de l’heure de travail, il tombe en dessous de 10 €, moins que le SMIC. Cependant les étudiants MEEF devront aussi suivre les cours à l’université, à l’INSPÉ, rendre les divers mémoires qui leur sont demandés. Gageons que peu pourront se présenter de manière sereine et avec de vraies chances de succès aux concours.

6e pièce du puzzle

La fin des décharges de service pour les enseignants fonctionnaires stagiaires. La justification tient au fait qu’ils auront été « professionnalisés » en amont. Au lieu de services à mi-temps hebdomadaires, ils disposeront d’une quinzaine de jours de formation en moyenne pendant leur première année… en plus de leur plein temps hebdomadaire. Ceci représente une « économie » de 9000 postes sur l’ensemble des 1er et 2nd degrés. Quant aux tuteurs des stagiaires en établissement, ils recevront une indemnité de 600 € (rappelons qu’elle était de 2000 euros en 2010). Pour ce tarif, qui voudra s’occuper de ces nouveaux stagiaires ? Sans doute de moins en moins de collègues, mais ceci devrait s’adapter à la baisse du nombre de lauréats des concours, déjà entamée et que la réforme rendrait inéluctable.

7e pièce du puzzle

La destruction de l’enseignement disciplinaire en amont du master, c’est-à-dire en licence. Cette 7e pièce n’a encore guère été dévoilée mais elle est en voie d’assemblage, dans des « groupes de travail », pour les professeurs des écoles en premier lieu mais pour ceux du second degré aussi. Produire « l’enseignant de demain », « professionnalisé », c’est-à-dire polyvalent et bouche-trous, ne requiert pas en effet d’exigeante formation disciplinaire préalable, qui risque de plus de doter le futur enseignant d’un outillage intellectuel et critique peu conforme aux attentes de la hiérarchie.

8e pièce du puzzle

La dislocation de tout cadre national. Cette pièce est transversale à toutes les autres. Au nom de la nécessaire « adaptation » (aux horaires changeants des contractuels étudiants, aux disponibilités en main d’oeuvre qui varieraient selon les INSPÉ ou les universités), il n’y aura plus aucune formation initiale (qu’elle soit professionnelle ou académique) comparable d’un endroit à l’autre du territoire, ni même entre filières d’un même territoire.

Reconstruisons le puzzle

➢ La réforme de la formation des enseignants et des concours a pour objectifs immédiats et principaux :

  • l’utilisation, pour un coût défiant toute concurrence (inférieur au SMIC), des étudiants MEEF comme contractuels bouche-trous dans les établissements, leur acclimatation aussi à la condition de contractuel ;
  • l’économie d’environ 9000 postes ;
  • des économies sur les postes et services en INSPÉ.

➢ Et elle a pour conséquences :

  • l’extinction progressive de l’emploi statutaire, avec la mise en cause du caractère disciplinaire des concours, la déqualification des aspirants enseignants, la dislocation de la formation dans l’ « adaptation », la disparition à terme des concours nationaux ;
  • la mise en cause de la cohérence de la formation avant le concours, articulant recherche, enseignement disciplinaire, formation pédagogique ;
  • la disparition de la formation professionnelle post-concours.

À tous points de vue, il est donc urgent d’arrêter cette réforme.

La FNEC-FP FO appelle tous les collègues à se réunir, dans les INSPÉ, dans les universités, dans les jurys de concours,… pour prendre position nettement pour l’abandon de l’ensemble de la réforme.

AESH : un guide départemental complet

AESH : un guide départemental complet

Cher(e) collègue AESH,
Tu as entre les mains l’édition 2020-2021 du guide AESH de la FNEC-FP FO 53. Tu y trouveras des informations pratiques à propos de tes droits, des retours sur les initiatives et des actions des syndicats FO en défense des AESH, ainsi que d’autres informations concrètes.
Les syndicats de la FNEC-FP FO n’existent qu’avec les cotisations de ses adhérents. Pour un AESH du 1er degré, le coût réel d’une adhésion pour un an, après déduction fiscale n’est que de 6,80 par an. Ce choix, nous l’assumons, il permet chaque année à de plus en plus d’AESH en Mayenne, d’être représentés, défendus et d’avoir leur voix portée auprès de l’administration.
Bien syndicalement, La Commission AESH

Groupe Facebook privé FO d’échanges entre AESH de la Mayenne
AESH FO 53
Demander l’accès :
https://www.facebook.com/groups/aeshfo53

Décharges et indemnités de direction : circulez y’a rien à voir !

Décharges et indemnités de direction : circulez y’a rien à voir !

Lors du groupe de travail du 7 décembre, les représentants du ministre ont annoncé les décisions arrêtées concernant l’évolution des quotités de décharge et des indemnités des directeurs d’école pour la rentrée prochaine.

Seuls 5,14% des directeurs pourraient voir leur décharge hebdomadaire augmenter l’an prochain !

Rappelons que le ministre n’a accordé que 600 équivalents temps plein (ETP) pour améliorer les régimes de décharge de direction. Ces 600 ETP seront répartis de la manière suivante :
-Les décharges de direction des écoles de classe unique passeront de 4 à 6 jours par an ;
-Les décharges de direction des écoles de deux et trois classes passeront de 10 à 12 jours par an ;
-Les écoles élémentaires et primaires de 9 classes passeront d’un tiers de décharge à une demi-décharge ;
-Les écoles élémentaires et primaires de 13 classes passeront d’une demi-décharge à trois quarts de décharge.

« Amélioration » des quotités de décharge de direction à la rentrée 2021 :
Mais de qui se moque le ministre ?

Pour le SNUDI-FO, le compte n’y est pas, mais comment pourrait-il en être autrement avec une enveloppe budgétaire aussi restreinte ?

Les représentants du ministre avaient affiché leur volonté d’améliorer les quotités de décharges des écoles de 1 à 3 classes : celles-ci ne se voient attribuer que deux jours de décharge de plus… par an, bien loin du quart de décharge hebdomadaire revendiqué par le SNUDI-FO !

Si les directeurs d’écoles élémentaires et primaires de 9 ou 13 classes obtiennent une amélioration de leur décharge hebdomadaire… ils ne représentent que 5,14% des directeurs !

Les représentants du ministre ont beau annoncer que les quotités de décharges continueront d’augmenter dans l’avenir (les promesses n’engagent que ceux qui y croient), les mesures annoncées en termes de décharge sont dérisoires et ne répondent en rien aux revendications de tous les directeurs d’école !

« Revalorisation » des directeurs : 37,5€ brut par mois…

Concernant les indemnités, le ministre a décidé de pérenniser l’indemnité de 450€ que doivent percevoir les directeurs cette année (et dont la plupart n’ont d’ailleurs pas encore vu la couleur).

Ainsi, chaque année scolaire, les directeurs d’école percevront une indemnité d’un montant de 450€ brut qui sera versée soit en une fois, soit mensuellement. Ces 450€ bruts représentent 37,5€ brut par mois… voici ce qui pour le ministre s’appelle « revaloriser » les directeurs !

Avec son Grenelle, le ministre se moque des personnels !
Et dans le même temps, il prépare le transfert des missions des IEN vers les directeurs !

Les représentants du ministre ont annoncé que d’autres groupes de travail seront réunis, notamment pour évoquer les missions des directeurs en lien avec l’avenir des IEN.

En effet, le ministre, toujours dans le cadre de son Grenelle, entend fusionner les différents corps d’inspection – et donc supprimer le corps des IEN – et recentrer les missions de ces inspecteurs sur la pédagogie.

Par le plus grand des hasards, le projet de loi Rilhac prévoit justement … un transfert de compétences des autorités académiques – donc des IEN – vers les directeurs d’école !

Les choses sont désormais limpide : le ministre entend organiser le transfert des missions des IEN vers les directeurs d’école, en leur rajoutant des tâches mais en tentant surtout de modifier leur place et leur rôle au sein de l’école, pour en faire les relais des contre-réformes en cours !

C’est en ce sens que les DSDEN réunissent des GDDE (groupes départementaux direction d’école) : pour poser les jâlons de la loi Rilhac ! (lire notre compte-rendu GDDE 53)
C’est pour cela que le SNUDI-FO 53 ne cautionnera plus ces GDDE et n’y participera plus !

Face au Grenelle, réunissons-nous pour faire valoir nos revendications !
Les organisations syndicales FNEC FP-FO, FSU, CGT Educ’action, SUD Education, SNCL-FAEN ont bien raison d’indiquer que « Le Grenelle du ministre est inacceptable, d’autant plus qu’il vise à modifier en profondeur le fonctionnement de l’école, les missions et les statuts des enseignants »

Le SNUDI-FO porte ses revendications :
– Abandon du projet de loi Rilhac ! Non au transfert de compétences des IEN vers les directeurs !
– Augmentation des quotités de décharge pour toutes les écoles ! Pas d’école sans décharge hebdomadaire !
– Recrutement massif et immédiat de personnels sous statut pour permettre ces augmentations !
– Une réelle amélioration financière : 100 points d’indice pour tous les directeurs !
– Versement de la prime à tous les directeurs y compris ceux en poste en 2019-2020 !
– Une aide administrative statutaire – et pas des services civiques – dans toutes les écoles !
– Un allègement significatif des tâches, avec le respect du décret de 89 sur la direction d’école !
– Augmentation de 20% de la valeur du point d’indice et attribution immédiate de 49 points d’indices net supplémentaires pour tous les personnels, soit 183€ net par mois, comme l’ont obtenu les hospitaliers !

Le SNUDI-FO invite les directeurs et directrices du département à participer au stage sur la direction d’école organisé le mardi 2 février 2021.

Plus d’informations ?

Fusion des corps d’inspection

Fusion des corps d’inspection

Compte rendu FNEC-FP FO du groupe de travail (GT) corps d’inspection du 30 novembre 2020

Ce GT était présidé par l’Inspection générale (IG). La DGRH et la DGSCO étaient représentées.

IG : Ce GT se déroule dans le cadre imposé de fusion des corps d’inspection [Fusion des IEN (inspecteurs polyvalents du premier degré et des inspecteurs chargés de deux disciplines des lycées professionnels) et des IA-IPR (inspecteur chargé d’une discipline dans les collèges et lycées)]. Nous avons déjà eu des échanges généraux sur cette décision. Il s’agit maintenant d’inscrire notre réflexion dans les éléments les plus positifs possibles, déterminer ce qu’on ne souhaite pas perdre et trouver les avantages de ce nouveau corps fusionné. Nous avons déjà échangé et il y a un consensus sur le nécessaire recentrage des missions des inspecteurs sur la pédagogie. Il faut aussi déterminer le bon rattachement territorial en fonction des spécificités des territoires notamment compte tenu des régions académiques.

Les syndicats d’inspecteurs s’expriment : le SIEN UNSA (syndicat des IEN qui syndiquent les inspecteurs du premier degré et des lycées professionnels), le SIA-IPR UNSA (syndicat UNSA qui syndique les IA-IPR du second degré), le SNPI FSU (syndicat FSU qui syndique les deux corps d’inspection) ; Le SGEN CFDT et le SNALC s’expriment également.

Le SIEN UNSA, le SNPI FSU et le SGEN-CFDT indiquent qu’ils sont favorables à la fusion des deux corps. Le SIA IPR indique son opposition à la fusion. Tous indiquent leur accord avec le recentrage des missions d’inspecteur sur la dimension pédagogique. Le SNALC indiquent son opposition au projet.

La FNEC FP-FO s’étonne du cadrage introductif qui présente la fusion comme actée. Elle rappelle qu’excepté le dernier GT inspection du 22 octobre dernier, cette question n’avait jamais été abordée dans aucune instance. Aucun projet de décret, de texte n’a fait l’objet d’avis des fédérations représentatives. Pour la FNEC FP-FO, rien n’est donc acté. La FNEC FP-FO rappelle que compte tenu des missions de pilotage exercées par les corps d’inspection, une fusion ou modification de leurs missions impactera tous les personnels de l’Education nationale.

La FNEC FP-FO lit la déclaration liminaire suivante :
“Lors du dernier GT corps d’inspection du 22 octobre, vous nous avez informé de l’intention du ministre de fusionner les différents corps d’inspection dès le 1er janvier 2022.
La FNEC FP-FO réaffirme aujourd’hui son opposition à cette fusion tant du point de vue des personnels concernés que du point de vue des conséquences que cela pourrait avoir pour l’ensemble des personnels de l’Education nationale.
La FNEC FP-FO a à coeur de défendre les personnels d’encadrement, comme c’est le cas pour les personnels de direction largement représentés par notre syndicat ID-FO.
La FNEC FP-FO est attachée aux différents corps d’inspection. L’existence de ces corps est intrinsèquement liée à la structure traditionnelle de l’Ecole de la république qui perdure depuis plus
d’un siècle. Le corps des IEN, en particulier, est indissociable de l’existence des circonscriptions et de ses écoles avec des directeurs qui ne sont pas supérieurs hiérarchiques de leurs collègues. La loi Rilhac qui introduit une délégation de compétences des IEN vers les directeurs et la mise en place des « DRH de l’Education nationale » appelés « RH de proximité » faisait déjà craindre la disparition des IEN. Cette annonce de fusion des corps d’inspection est une étape supplémentaire en ce sens. Elle permettrait une plus grande flexibilité dans la gestion des effectifs facilitant les potentielles suppressions de postes.
Rappelons également que la député Rilhac, la même qui propose aujourd’hui sa loi sur la direction d’école, avait introduit dans la loi dite « pour une Ecole de la confiance » son amendement sur les Etablissements Publics de Socles fondamentaux (EPSF) qui visait à fusionner les écoles et les collèges. La mobilisation unie des personnels et des parents d’élève avait contraint le ministre à reculer et retirer cet amendement, jugeant « qu’il était prématuré » mais ne renonçant en rien à sa philosophie.
Avec ce projet de fusion des corps d’inspection, le ministre utilise une autre entrée pour avancer vers la fusion 1er degré/2nd degré et vers un corps unique pour les enseignants. En effet, les inspecteurs ont vocation à évaluer des enseignants appartenant à des corps différents, avec des missions différentes sur le plan pédagogique (polyvalence pour les professeurs des écoles, enseignement disciplinaire monovalent pour les certifiés et agrégés, enseignement disciplinaire bivalent pour les professeurs de lycées professionnels). Comment croire un instant que fusionner les uns (donc les rendre interchangeables) n’aurait à terme aucun impact sur les autres ?
Rien ne justifie que l’augmentation légitime de tous les corps d’inspection et la revalorisation des grilles indiciaire aient pour préalable une fusion des corps d’inspection qui menace le statut des personnels et toute la structure de l’Ecole !
La FNEC FP-FO revendique 49 points d’indice supplémentaires pour tous dès maintenant et sans contrepartie (183 € net d’augmentation comme l’ont obtenu tous les personnels hospitaliers) et l’ouverture de négociation pour une augmentation indiciaire de 20 % pour rattraper la perte du pouvoir d’achat depuis 20 ans.”

IG : Pour répondre aux interrogations portées par FO, nous rappelons que l’unité d’un corps n’est pas synonyme d’unicité des missions. Il peut y avoir un fléchage dans le recrutement (c’est déjà le cas pour les IEN). On ne souhaite pas renoncer à la didactique, les aspects disciplinaires seront maintenus.

En réponse aux autres interventions, nous rappelons néanmoins qu’il ne s’agit pas de juxtaposer l’existant. On doit se projeter dans le futur et construire un corps nouveau, y compris en respectant le cadre interministériel et qui puisse satisfaire le guichet unique. Il s’agit donc de se mettre d’accord sur les missions de ce corps.

FO : Il y a quand même un souci dans la différence entre le premier degré et le second degré : dans le second degré, il y a des chefs d’établissements. Dans le premier degré, les directeurs d’école ne sont pas supérieurs hiérarchiques. Notre fédération s’oppose au statut de directeur d’école supérieur hiérarchique. Cette position est partagée majoritairement par les organisations syndicales qui représentent une majorité des personnels. Même la loi Rilhac, que nous combattons car elle renforce la territorialisation et impose un transfert des responsabilités de l’IEN vers le directeur, ne met pas en place un statut de directeur supérieur hiérarchique. Les missions des IEN du premier degré et des inspecteurs du second degré sont donc bien différentes.

IG : Dans le cadre de l’agenda social, les GT 3 sur la direction d’école et GT 11 sur le déroulement de carrière et gestion de proximité sont en lien avec notre GT sur les corps d’inspection. Nous devons en effet être en totale cohérence.

SIEN UNSA : C’est effectivement une question centrale. Tant que les IEN auront une fonction de « direction » des écoles dans le premier degré, cela ne pourra pas fonctionner. Les aspects organisationnels qu’il faut gérer ont notamment été particulièrement lourd avec la crise sanitaire. Les IEN doivent se recentrer sur leurs tâches de pilotage pédagogique.

IG : La circulaire de 2015 que nous allons réactualiser recentre sur ce pilotage. Des créations de postes ont été décidées même si nous reconnaissons des problèmes d’attractivité. Nous devons amortir cette charge de travail. Nous pouvons envisager des équipes de formateur autour des IA-IPR par exemple. Voire des enseignants formateurs déchargés à 50 % par exemple chargés de missions d’inspections pour faciliter la mise en place de l’ensemble de ces travaux.

FO : On retrouve à tous les niveaux la volonté de faire effectuer toujours plus de tâches avec toujours moins d’agents. On peut faire le parallèle avec les médecins : on ne veut pas en recruter donc on transferts les missions sur les infirmières (les visites médicales par exemple) alors que cela ne relève pas de leurs missions. Au vrai problème de surcharge de travail des personnels d’encadrement qui pose le problème de la rémunération et des effectifs, on répond par un transfert des missions sur d’autres personnels comme dans le premier degré avec les directeurs. Cela ne fonctionnera pas car ces mesures sont rejetées par les personnels.
Pour alléger la charge de travail des inspecteurs, il suffirait de mettre un coup d’arrêt aux contre-réformes ministérielles inutiles et destructrices que les cadres intermédiaires sont contraints d’imposer aux personnels qui les refusent. On pourrait citer les différentes réformes (collège, lycées, BAC, parcoursup) mises en place à marche forcée, les évaluations PPCR chronophages avec son volet « accompagnement » qui s’intensifie, le pilotage par l’évaluation avec les évaluations d’établissement, les formations entre pairs (constellation dans le premier degré) …
Pour FO, le statut doit être respecté. Les directeurs n’ont pas à effectuer les missions qui relèvent actuellement des IEN. Les inspections n’ont pas à être effectuées par des enseignants. Votre proposition en ce sens nous parait très dangereuse.

IG : Nous devons définir la lettre de mission du nouveau corps et nous avons déjà avancé sur quelques éléments clés. Nous devons avancer sur des éléments concrets pour déterminer le pilotage et la place des inspecteurs dans la gouvernance. Vous pouvez nous envoyer des éléments écrits pour nourrir la réflexion.

Lire le communiqué adressé par la FNEC-FP FO 53 aux IEN de Mayenne

CHSCT du 3.12.20 (Part 2)

CHSCT du 3.12.20 (Part 2)

Les comptes-rendus CHSCT de la FNEC-FP FO sont tous accessibles à cette adresse : https://snudifo-53.fr/chsct/

Ce CHSCT fait suite à la réunion du 19 novembre (lire le compte-rendu), pour laquelle l’ordre du jour n’avait pas pu être épuisé compte tenu des conditions chaotiques de la visio conférence. Là encore, nous avons assisté à plusieurs monologues du DASEN.   

AESH : organisation des PIAL et conséquences sur les conditions de travail des AESH mais aussi des personnels enseignants (demande FO)

Toutes les organisations syndicales déplorent le manque criant d’AESH et de places dans les structures de soin et les situations complexes qu’il engendre dans les écoles. Un nombre important d’écoles connaissent des situations explosives qui impactent énormément la santé des collègues. Le DASEN reconnaît effectivement “ Nous sommes en difficulté par rapport aux moyens”.  Mais que dire de toutes ces notifications en IME, en ITEP qui ne sont pas effectives faute de place ? De ces délais d’attente de plusieurs années pour une place en ITEP ?

Pourtant rien à l’horizon en termes de postes. 600 postes d’AESH seraient créés…. pour toute la France . (45000 écoles …et il faut y ajouter les collèges et lycées) , c’est insuffisant ! Il en faudrait dix fois plus !

Et au niveau des structures de soin dépendant de l’ARS (ITEP, IME) c’est plutôt la réduction des moyens qui est à l’œuvre… La délégation a fait remonter cette situation et a rappelé son exigence de créations de places dans les structures de soin en adéquation avec les notifications prononcées ! 

Pour ce qui est des conditions de travail des AESH, le directeur académique précise que tous les AESH avec qui il a pu échanger sont “contents de leur métier”. 

La FSU est intervenue en expliquant qu’étant donné la précarité de leur emploi, les AESH n’osent pas peut-être pas faire part de leurs difficultés. Force Ouvrière partage ce point de vue, confirmé par les dizaines de remontées d’enquête AESH qui nous sont remontées.

(enquête AESH FO)

La délégation FO est également intervenue en insistant sur le fait que s’il n’y avait que des remontées positives de la part des AESH, cela ne pouvait que démontrer un problème de communication au regard du nombre de fiches RSST qui étaient remontées en CHSCT.

Nous sommes intervenus pour demander s’il existait un “référent départemental AESH”. Il n’y en a pas en Mayenne. 

La délégation FNEC-FP FO est également intervenue pour demander à l’administration pourquoi les AESH étaient exclues de la prime “équipement informatique” alors que toutes les communications avec l’administration s’effectuent par mail et qu’elles ont également des formations en distanciel. Le DASEN le déplore et reconnait ne pas avoir la réponse. il en va de même de la prime COVID. FO demande qu’il faudrait en tenir compte. Réponse de l’administration : “Il faut y réfléchir.”

Questions diverses : 

Affiche à destination des établissement et services du département (demande FO) :

FO a demandé a proposé au DASEN la diffusion d’une affiche rappelant aux parents leurs obligations de respect vis-à-vis des enseignants qui pourrait être disposée à l’entrée de chaque école qui en éprouverait le besoin. L’IA a approuvé cette proposition qui, nous le pensons, peut avoir son utilité dans les écoles, établissements et services. Elle sera diffusée par la DSDEN prochainement.

Pratiques singulières en conseil de classe en collège, visant parfois à remettre en cause l’intégrité professionnelle d’enseignants devant la communauté éducative (demande FO)

FO a rapporté que dans certains conseils de classe en collège, l’utilisation de fiches “de préparation” pouvaient conduire à remettre en cause l’intégrité professionnelle d’enseignants devant la communauté éducative. Pour rappel, l’article R.421-51 du code de l’éducation rappelle qu’en aucun cas, un conseil de classe ne permet de juger le travail d’un professeur. Suite à notre intervention, le DASEN a reconnu qu’il fallait être attentif à “certains” usages qui pouvaient être fait de ces fiches et ne pas hésiter à l’alerter.

Dossiers médicaux qui sont consultables par l’administration d’un EPLE, alors que bien des éléments relèvent du secret médical et peuvent influer sur l’évaluation des personnels (demande FO)

FO a alerté sur le fait que des dossiers médicaux pouvaient être consultés par l’administration alors que certains éléments pouvaient relever du secret médical. Nous avons même rapporté que, selon une note de service adressée aux personnels de direction pour l’année 2020-201 par le Secrétariat général, Direction des ressources humaines de Nantes, les absences répétées, justifiées par un certificat médical, pouvaient être un indicateur de difficulté professionnelle. Nous avons enfin rapporté certains témoignages selon lesquels lors d’inspections, il aurait été reproché à certains enseignants d’avoir trop été en arrêt maladie. Monsieur Waleckx a rappelé qu’il fallait être attentif à chaque situation en les resituant dans leur contexte…


Un nouveau CHSCT bâclé par le DASEN !

Les fiches RSST n’ont pu être examinées dans leur ensemble. Le Directeur académique propose que les plus urgentes soient envoyées par le secrétaire du CHSCT au Secrétaire Général qui leur apportera une réponse écrite ! 

Pour Force Ouvrière, c’est inacceptable ! Nous sommes intervenus pour rappeler que l’examen des fiches RSST devaient réglementairement s’effectuer dans le cadre du CHSCT, d’autant que bien des situations sont suivies par les représentants FO à la demande des collègues.

FO est intervenue auprès de l’administration pour qu’une nouvelle réunion soit instamment réunie et puisse permettre aux représentants du personnels de défendre la santé et la sécurité de celles et ceux qui ont fait le choix de Force Ouvrière pour les y représenter et les y défendre ! 

Avis à l’initiative de la FNEC-FP FO 53 :

La recherche de l’unité syndicale nous a amené à proposer aux autres organisations syndicales en amont de ce CHSCTD  12 avis. Après discussion et prise en compte des points de vue des uns et des autres, ils ont été présentés à ce CHSCT et adoptés à l’unanimité. Un treizième avis a été proposé par FO en rapport avec le recours à des contractuels : il a été également adopté malgré l’abstention des représentants de l’UNSA que nous ne pouvons que regretter. 

Avis 1 : Le CHSCT-D de la Mayenne demande le recrutement immédiat de tous les candidats au concours inscrits sur les listes complémentaires et le ré-abondement de celles-ci, dès maintenant et à hauteur des besoins. Le CHSCT-D de la Mayenne demande au directeur académique d’intervenir en urgence auprès de Monsieur le Recteur en ce sens. (Adopté à l’unanimité)

Avis 2 : Le CHSCT-D de la Mayenne demande à ce que les remplacements dans le 1er degré soient effectués par des titulaires remplaçants, et que les missions des personnels des RASED et des CPC soient respectées. (Adopté à l’unanimité)

Avis 3 : Le CHSCT-D de la Mayenne demande qu’une enveloppe budgétaire suffisante soit débloquée immédiatement pour assurer le recrutement des AESH à hauteur des besoins recensés, et pour que l’ensemble des notifications de la MDA soient respectées. (Adopté à l’unanimité)

Avis 4 : Le contexte sanitaire actuel et les protocoles sanitaires qui se suivent demandent des aménagements immédiats, et souvent impossibles à réaliser. Cela a encore alourdi la charge de travail des directeurs d’école. Le CHSCT-D de la Mayenne demande que soit réuni rapidement un CHSCT dédié à la direction d’école en conformité avec l’article 69 du décret 82-453 et la demande unanime des représentants des personnels au CHSCT-D formulé le 28 octobre 2019. (Adopté à l’unanimité)

AVIS 5 : Le CHSCT-D 53 demande que tous les directeurs d’écoles puissent obtenir les jours de décharges réglementaires et supplémentaires pour leur permettre de faire le travail qui leur incombe avec plus de sérénité, afin d’éviter l’épuisement qui est en augmentation constante. En premier lieu, les directeurs doivent pouvoir être déchargés totalement de leurs heures d’APC et d’animation pédagogique. (Adopté à l’unanimité)

Avis 6: Le CHSCT-D de la Mayenne demande au Directeur Académique de solliciter les responsables des services compétents de Police-Gendarmerie, Pompiers, Sécurité civile ainsi que les Collectivités Territoriales afin qu’ils assurent tout ce qui relève de leur expertise en matière de sécurité et protection dans la rédaction des PPMS. (Adopté à l’unanimité)

Il attire tout particulièrement l’attention sur la nécessité de financer très rapidement des travaux de mise en sécurité de nombre d’établissements dont l’accès est encore à ce jour ouvert à tous. (Adopté à l’unanimité)

Avis 7 : Le CHSCT-D de la Mayenne demande au Directeur Académique que soit adressé un courrier électronique à tous les personnels afin de préciser qu’ils peuvent se signaler auprès du Dr.Mory, médecin de prévention, avec ses coordonnées, pour qu’elle effectue un suivi de leur santé en cas de COVID-19 avérée ou de suspicion, présente ou passée.(Adopté à l’unanimité)

Avis 8 : Par ailleurs, le CHSCT-D de la Mayenne demande des précisions sur la communication du nombre de personnels et d’élèves touchés par la COVID-19, au regard des chiffres transmis par Santé Publique France. (Adopté à l’unanimité)

Avis 9 : Le CHSCT-D de la Mayenne demande au directeur académique d’alerter immédiatement le ministère des risques psychosociaux qui pèsent sur les personnels de l’Education Nationale et de l’état dégradé des relations humaines. (Adopté à l’unanimité)

Avis 10: Le CHSCT-D 53 demande une communication  aux enseignants de consignes claires et durables afin d’éviter la mise en danger des personnels par une interprétation pour que les conditions de travail des personnels soient plus sereines. (Adopté à l’unanimité)

Avis 11 :Le CHSCT-D 53 demande qu’aucun enseignant ne soit mis en cause en raison de l’impossibilité d’appliquer scrupuleusement le protocole renforcé concernant l’EPS. (Adopté à l’unanimité)

Avis 12 : Le CHSCT-D 53 demande au directeur académique de suspendre l’APS Natation parce qu’il est impossible pour les enseignants de respecter le protocole sanitaire dans ces conditions. (Adopté à l’unanimité)

Avis 13 : le CHSCT-D 53 s’oppose au recrutement de contractuels pour pallier le manque de personnels. La situation sanitaire actuelle ne saurait justifier une précarisation du métier d’enseignant. Le CHSCT-D 53 demande le recrutement sur liste complémentaire du concours, comme fonctionnaires stagiaires, dans le cadre d’un plan exceptionnel de recrutement pour faire face à la situation sanitaire qui impose des conditions de travail insupportables dans les écoles.
POUR : FO (2) – FSU (2) – CGT (1)
Abstention : UNSA (2)

Des outils à disposition :
Utiliser le RSST (registre santé sécurité au travail)    
Fiche RSST départementale 1er degré
Fiche RSST départementale collège/lycée 
Fiche RDGI (registre danger grave et imminent) : avec vos représentants FO
Droit de retrait
Flyer RSST

Nous invitons les personnels du département de la Mayenne à venir renforcer les syndicats de la FNEC-FP FO en se syndiquant pour donner les moyens aux syndicats d’agir quotidiennement pour la défense des droits des personnels.

Construisons une dynamique de mobilisation !

Construisons une dynamique de mobilisation !

Les organisations syndicales FNEC FP-FO, FSU, CGT Educ’action, SUD Education et SNCL-FAEN appellent les collègues à se mobiliser dès maintenant face à un Grenelle inacceptable pour exiger des postes, le recrutement de personnels sous statut, une augmentation de la valeur du point d’indice et une autre politique éducative, contre les réformes actuelles qui aggravent les conditions de travail.

Une journée de grève est déjà annoncée mardi 26 janvier.

Lire le communiqué intersyndical

GDDE (groupe départemental direction d’école)

GDDE (groupe départemental direction d’école)

Ce groupe de travail s’est réuni le 1er décembre 2020

Un groupe de travail qui confirme toutes nos craintes: les pièces du puzzle s’assemblent !

Quelle est la finalité de ce Groupe de Travail ?

Sachant qu’il y a eu de nombreuses tables rondes à l’automne 2019, suite au suicide de Christine Renon, que les revendications des directeurs sont claires et qu’ils  ont été consultés à de nombreuses reprises. (allègement des tâches, respect des missions du décret de 89, revalorisation salariale…)

Pour le SNUDI-FO il est certain que les conclusions de ces GT sont, comme pour la proposition de loi Rilhac, déjà écrites. En effet, il s’agit bien d’une instrumentalisation visant à cautionner les orientations du ministère…

La création de ces  groupes de travail a été stipulée par la circulaire du 25 août 2020. Elle émane donc du ministère. 

Pour cette deuxième réunion en visioconférence, outre des directeurs d’école « invités » par leur Inspecteur de circonscription, étaient présents des IEN, M. Waleckx (DASEN), M. Drault (IEN adjoint à l’IA), M. Vauléon (secrétaire général),  Mme Bellanger (pour les ressources humaines) et Mme Hubert, conseillère pédagogique. 

A la demande du Snuipp, un représentant de chacune des 4 organisations syndicales siégeant au CTSD avait également été invité par l’administration. Il y avait donc un représentant pour : SNUDI-FO, SNUipp, SE-Unsa, et CGT.

Le directeur académique a ouvert la réunion et présenté les finalités de ce groupe de travail en reprenant les orientations qu l’on peut lire dans la circulaire du 25 août : « L’enquête menée auprès des directeurs d’école a montré qu’ils exprimaient massivement le besoin d’un meilleur accompagnement, outre la nécessité de gagner en temps et en simplification des procédures » , il s’agit de co-construire des solutions pour améliorer les conditions des directeurs,  « d’évoquer les problèmes communs et de trouver les solutions applicables ». Il a été aussi question d’auto-évalution dans cette introduction… Ce qui n’apparaît pas vraiment dans les préoccupations des directeurs ! 

M. Drault a ensuite animé la réunion en précisant tout de suite : « il n’y aura rien ici qui concerne le statut ».

Présentation du Référent(e) directeur d’école départemental(e)

Ce « rôle » est dévolu à Mme Sandrine Hubert, conseillère pédagogique EPS, qui a été directrice de l’école de Loiron, il y a 10 ans.

Voilà ce que dit la circulaire : « Enfin, sera expérimentée, dans l’attente de la proposition de loi sur les directeurs d’école, auprès des directions des services départementaux de l’éducation nationale (DSDEN), une fonction de référent pour les directeurs d’école, afin d’accompagner l’ensemble des collègues dans l’exercice de leurs missions. »

Pour le SNUDI-FO les choses sont claires : on est bien dans la préparation de la mise en œuvre de la loi Rilhac, alors que celle-ci n’a pas été adoptée : il faut préparer les directeurs à effectuer leurs nouvelles missions dont nous connaissons déjà la teneur (lire à ce propos les pistes envisagées par le ministère.)

Attribution des décharges exceptionnelles :

En ce début d’année des remplaçants non appelés ont permis à des directeurs de petites écoles de bénéficier de jours de décharge supplémentaires. Cela a mobilisé chaque semaine 5 Équivalents Temps Plein (ETP). Cela a été apprécié des collègues directeurs. Le DASEN n’a fait que mettre en œuvre cette circulaire d’août 2020 : « Les directeurs académiques des services de l’éducation nationale (Dasen) pourront, en fonction des moyens de remplacement disponibles, accorder des décharges ponctuelles complémentaires aux directeurs d’école. »

Des remarques ont été faites : les directeurs de « grosses structures » se sont retrouvés privés de ces remplaçants qui leur étaient bien utiles les années précédentes, certains directeurs n’en ont pas bénéficié… Si le DASEN indique que des améliorations seront faites, pour le SNUDI-FO c’est la reconnaissance du manque de décharge pour TOUS les directeurs, et en particulier pour les écoles de moins de 4 classes. Le SNUDI-FO pointe également les inégalités de traitement d’un directeur à l’autre en fonction des remplaçants disponibles sur son secteur.

Cette expérimentation est à mettre en parallèle avec ce qui a été évoqué au « Grenelle » de l’Education :  600 équivalents Temps Plein (ETP) seraient consacrés à l’amélioration des quotités de décharge : ça veut dire 2400 jours de décharge hebdomadaire à répartir dans toute la France…(autour de 45 000 écoles publiques). Une goutte d’eau… il en faudrait au moins dix fois plus !

Gestion Covid, réunion des directeurs en visioconférence et compensation

L’Inspection Académique accorde 3 heures à déduire des 18 heures de formation pour les directeurs qui participeront aux réunions périodiques organisées par les IEN.Ce pourrait être porté à 6 heures à la rentrée prochaine. Le DASEN répond en fait à une demande de déduction de ces temps de réunion sur les heures d’APC ou des 18 heures, formulée par le SNUDI-FO lors de l’entrevue du 4 novembre avec le DASEN (lire le compte rendu). Néanmoins, c’est largement insuffisant compte tenu du temps passé par les directeurs dans le cadre de la gestion de la crise sanitaire. Par ailleurs l‘administration émet des réserves pour la déduction des heures de formations en constellation.

Le SNUDI-FO a indiqué ne pas accepter ces réserves puisque les 18h sont intégrées dans ce temps de formation ! Il faut laisser le choix à chaque directeur et augmenter ce temps de manière significative. Pour rappel, les directeurs bénéficiaient de 9h  consacrées aux réunions sur les 18 heures de formation obligatoire. Comment croire à la réelle volonté d’allègement des tâches alors que ce temps de 9h pris sur les 18 heures n’est même pas rétabli ? 

Contenu des 2 jours de formation instaurés par la circulaire :

Si les propositions de directeurs présents ont été entendues et notées (remise à niveau concernant les gestes de premiers secours, formation aux fonctionnalités de l’application Onde), l’administration avait déjà préparé les thématiques qui seront bien utiles aux futurs managers du projet de loi Rilhac : mener une réunion, connaissance des textes, relations avec les familles, accueil et de l’accompagnement des stagiaires et des néo-titulaires, coordination des PIAL dans le cadre de l’école inclusive, articulation des temps de l’enfant au travers des PEdT, parcours « intercycles » des élèves, à savoir la liaison maternelle/élémentaire et élémentaire/collège…

Allègement des tâches :

Une réflexion est engagée sur la dématérialisation des élections de parents d’élèves… Il est demandé aux directeurs présents de les lister précisément et concrètement. 

Un « outil » est présenté il s’agit d’un document qui doit servir à l’auto-évaluaiton des pratiques… La représentante du SNUipp fait remarquer que si l’administration envoie ce document de 5 pages dans les écoles, elle risque de dégoûter les collègues ! Comment ne pas partager ce constat pour ces auto-évaluations (évaluation d’école ou accompagnement collectif) qui sont issues de PPCR et que FO a toujours combattues ! Nous nous félicitons que le SNUipp rejoigne nos positions à ce propos.

Enfin le représentant SE-Unsa avec l’administration regrettent que les directeurs présents aient peu participé… Comment pourrait-il en être autrement quand le cadre est si contraint ?

Toutes les organisations syndicales ont unanimement rappelé que ces GDDE ne pouvaient remplacer la tenue d’un CHSCT spécial direction d’école dont elles demandent la tenue depuis plus d’un an et que le DASEN refuse obstinément !

Il est clair qu’avec ces  groupes départementaux sur la direction d’école (GDDE), qu’avec cette circulaire du 25 août, qu’avec son Grenelle, qu’avec la proposition de loi Rilhac, le ministre Blanquer n’a rien entendu, n’a rien compris de la colère qui monte depuis longtemps, qui est exacerbée depuis la rentrée du 2 novembre, chez les directeurs d’école.

Par contre, il pousse ses pions pour transférer une partie des compétences des IEN (ceux-ci étant voués à disparaître) vers les directeurs d’école et avance vers un statut de directeur, dans des écoles devenues autonomes et soumises à toutes les pressions locales. (la délégation de compétence est inscrite dans le projet de loi)

Le SNUDI-FO n’entend pas apporter sa caution à ces GDDE qui donneraient l’illusion d’un dialogue social. Il n’y a rien à en espérer ! 

C’est en ce sens que le SNUDI-FO s’est adressé dès mardi soir aux autres organisations syndicales (SNUipp, UNSA et CGT) pour leur proposer d’interpeller le DASEN et de refuser ensemble de participer à cette nouvelle mascarade. Seule la CGT a répondu, en déclinant notre proposition.

Lire le courrier du SNUDI-FO au DASEN suite à ce GDDE

En tout état de cause, le SNUDI-FO prend ses responsabilités : il invite les directeurs et directrices du département à ne pas participer à ces GDDE (hors temps de travail), prétexte à un prétendu dialogue social et surtout à la mise en œuvre d’une loi Rilhac pas encore adoptée. A noter que plusieurs directeurs déjà invités à un premier GDDE n’étaient pas présents à cette deuxième réunion.

Prenons un peu de recul :

Cela fait 30 ans que, de groupes de travail en groupes de travail, les ministères successifs, toutes tendances politiques confondues, minimisent les difficultés de nos collègues directeurs d’écoles tout en chargeant chaque année un peu plus la barque des charges dont on les accable.
30 ans que les ministres successifs se saisissent de la moindre revendication pour ériger le statut des directeurs d’école en solution à tous les problèmes.
30 ans que nos collègues résistent, 30 ans que nous les organisons pour résister.

Et nous devrions aujourd’hui, après le suicide de Christine Renon, drame qui risque malheureusement de ne pas être le dernier, nous asseoir docilement autour d’une table avec une administration coupable et responsable de la situation, pour accompagner la mise en oeuvre d’une réforme qui va à l’opposé des revendications liées à la direction d’école ?

Outre le fait qu’il n’est pas les habitudes de Force Ouvrière « d’accompagner » les décisions ministérielles, qui peut croire, quand on a en mémoire les propos de Christine Renon dans son ultime lettre, que l’urgence est de créer de nouvelles commissions pour connaître les raisons du malaise des directeurs d’écoles ?

Les raisons, nous les connaissons : ce sont les réformes qu’on enfile comme des perles année après année, qui déstabilisent les écoles et qui alourdissent les tâches des directeurs, ce sont les « rythmes scolaires » qui éclatent l’école et fatiguent les élèves, ce sont les inspecteurs qui « gèrent » leurs subordonnées comme des DRH…
Les militants du SNUDI-FO sont des syndicalistes, et sont là pour porter les revendications de nos collègues, pas pour « accompagner » des décisions ministérielles qui sont au mieux des subterfuges pour échapper aux responsabilités, au pire l’occasion de tenter à nouveau d’imposer un statut qui non seulement ne réglerait rien mais aggraverait encore les choses.

Nous continuerons donc à porter les revendications en négociant avec l’administration parfois, et en faisant valoir le Droit, notamment au sein du CHSCT. Nous continuerons d’agir dans la recherche de l’unité syndicale la plus large, même si elle n’est parfois pas possible à réaliser.

Notons que FO après la saisine de la DIRECCTE (inspection du travail) a obtenu l’intervention de l’ISST du rectorat (inspectrice santé et sécurité au travail) auprès du DASEN pour la convocation d’un CHSCT exceptionnel, dédié à la direction d’école, conformément à la réglementation, et à la demande unanime de l’ensemble des représentants du personnel au CHSCT départemental (FO-FSU-UNSA-CGT)

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