Retrait total de la loi sécurité globale !Retrait des décrets de fichage de l’opinion !

Retrait total de la loi sécurité globale !Retrait des décrets de fichage de l’opinion !

Loi de sécurité globale, loi sur les séparatismes, décrets sur la « prévention des atteintes à la sécurité publique »: les libertés syndicales et l’existence même des organisations syndicales sont menacées.

Ces mesures font système avec la loi de transformation de la fonction publique qui vise à marginaliser les syndicats. Elles font système avec la volonté de faire taire toute contestation et toute revendication.

Dans le même temps, le gouvernement n’a pas confiné sa politique de destruction des acquis sociaux, des droits et garanties collectives et des services publics.

Les étudiants en Histoire à la Sorbonne arrêtés le 7 janvier dernier parce qu’ils manifestaient contre les conditions inadmissibles d’examen après des mois de fermetures d’université ; les lycéens réprimés au mois de novembre pour avoir demandé l’amélioration de leurs conditions d’apprentissage ; les professeurs poursuivis pour avoir combattu les E3C l’année dernière ; tous ceux qui revendiquent sont au coeur de la cible.

Le SNUDI-FO 53 appelle à manifester pour la défense des droits

Au moment où le gouvernement met en place cet arsenal répressif, il poursuit sa politique de démantèlement de la fonction publique. Au ministère de l’Education nationale, c’est une avalanche de mesures qui donne le vertige : RH de proximité et management type “France Telecom”, augmentation des recrutements précaires et contractuels, hybridation des enseignements, remise en cause du droit à la formation, évaluation par les pairs avec les constellations PPCR, remise en cause du baccalauréat…

Le SNUDI-FO 53 appelle les PE, AESH et PsyEN du 1er degré à participer à la RIS du mardi 19 janvier en visio (17h30) et à préparer la grève à partir du 26 janvier dans les écoles pour l’augmentation des salaires, pour le recrutement massif et urgent de PE titulaires avec l’ouverture et l’abondement de la liste complémentaire, pour nos conditions de travail avec la défense des statuts.

Avec sa fédération et sa confédération CGT-FO, le SNUDI-FO 53 demande le retrait de la loi de sécurité globale et l’abrogation des décrets de fichage.

Le SNUDI-FO de la Mayenne appelle ses adhérents à participer au rassemblement organisé à Laval à 10h30 ce samedi 16 janvier, place du 11 novembre, pour le retrait de la loi de sécurité globale, pour la défense de nos libertés fondamentales à commencer par celles de manifester et de revendiquer.

Menace sur le droit de se syndiquer

Toutes les libertés fondamentales sont visées, au premier chef celle d’être protégé et défendu par l’organisation syndicale de son choix. Les décrets du 2 décembre dernier autorisent le fichage généralisé des personnes en fonction de leurs opinions, de leur appartenance syndicale et de leur état de santé s’il est estimé que cela constituerait une menace pour la « sûreté de l’État » et « l’ordre public ».

Menace sur le droit de revendiquer

Dans la loi de sécurité globale, il y avait l’article 24, retoqué par le conseil constitutionnel mais il y aussi l’article 21 qui permettrait d’exploiter en temps réel les images des caméras piétons des policiers et l’article 22 qui légaliserait l’utilisation de drones pour filmer et permettre une surveillance étendue et particulièrement intrusive. Cette utilisation permettrait la collecte massive de données personnelles, susceptibles d’intimider et de dissuader les gens de manifester.

Réforme des masters MEEF et des concours : questions / réponses

Réforme des masters MEEF et des concours : questions / réponses

Réforme des masters MEEF et des concours : sous la « professionalisation », la destruction du statut !

MEEF : Master de l’enseignement, de l’éducation et de la formation

Pour bien comprendre cette réforme, lire: Formation des enseignants: des économies sur le dos de l’école publique !

Depuis plus d’un an le ministère dévoile les diverses « briques » de la réforme d’ensemble des masters MEEF et des concours. Il vante la « professionnalisation » de la formation des futurs enseignants. Certains pourraient s’en réjouir, tel n’est pas le cas de la FNEC FP-FO. Quelle est la réalité de cette réforme ? La série de « questions-réponses » ci-après y répond.

1) Combien seront payés les étudiants de Master MEEF embauchés comme« contractuels » ?

Moins de 700 € nets par mois. Chaque heure de travail réelle sera payée moins que le SMIC horaire !

2)Les étudiants contractuels MEEF dits « alternants » serviront-ils de moyens de remplacement ?

OUI. Rien ne l’interdit dans la réglementation relative aux étudiants contractuels en MEEF (arrêté de 2013 fixant le cadre national des formations en MEEF, modifications de 2019 et 2020 incluses ; note de service du 27 novembre 2020 adressée aux recteurs, publiée au BOEN du 24 décembre). C’est donc possible et ceci a été explicitement avancé par les représentants du ministère dans les discussions.

3)Les étudiants MEEF lauréats des concours fonctionnaires stagiaires continueront-ils de bénéficier d’une réduction de leurs obligations réglementaires de service ?

NON. Actuellement les fonctionnaires stagiaires bénéficient d’une réduction de 50 % de leur ORS. Gain pour le ministère de ce passage à 100 % : environ 9000 postes (la moitié des postes mis aux concours dans le 1er et le second degré).

4)Le recrutement en fin de M2 (au lieu du M1) entraînera-t-il une revalorisation de la rémunération ?

NON. Aucune revalorisation liée à la réforme des MEEF et concours n’est prévue.

5)Les étudiants « contractuels » MEEF auront-ils tous les mêmes emplois du temps ?

NON. Certains seront astreints à dispenser un plein service hebdomadaire d’enseignement (organisation « massée »), d’autres auront entre 6 et 12H (1er degré) ou entre 3 et 9H (2nd degré) de service d’enseignement hebdomadaire (organisation « filée »)… Comme de plus les contrats annuels seront le plus souvent à cheval sur les années de M1 et M2, l’articulation des emplois du temps dans les masters MEEF sera extrêmement difficile, les conditions d’études en master seront dégradées et le volume horaire global de la formation ne pourra donc que baisser.

6)Quelles conséquences a l’obligation d’attribuer un tiers du volume d’enseignement en MEEF à des enseignants « praticiens » en poste dans le premier ou le second degré ?

Entre autres : – Pour atteindre les 30 %, les volumes horaires globaux de formation devront être revus à la baisse. – Les postes de 1er et 2nd degré affectés dans les INSPÉ vont progressivement disparaître.

7) La réforme a-t-elle aussi des implications en Licence ?

OUI. Il est prévu de mettre en place des licences spécifiques en amont des nouveaux Masters MEEF, au moins dans un premier temps pour les étudiants se destinant à la filière PE.

8) La réforme affaiblit-elle la maîtrise des disciplines ?

OUI. L’oral disciplinaire ou pluri-disciplinaire qui restait est transformé en un entretien de « motivation » mené par des jurys hiérarchiques, non disciplinaires.


La réforme des MEEF et concours, c’est la destruction de la formation professionnelle initiale des enseignants, la mise en place d’une filière de contractuels Smicards, une attaque directe contre les concours et contre le statut.

Il y a urgence à lui barrer la route.

La FNEC FP-FO appelle tous les collègues impliqués dans la formation des futurs enseignants, dans les INSPÉ comme dans les universités, à se réunir par tous les moyens possibles et à prendre position pour l’abandon de cette réforme.

Elle les appelle à rejoindre la grève du 26 janvier à l’appel de la FNEC FP-FO, de la FSU, de la CGT Educ’action, de Sud-Éducation, pour y porter l’ensemble de leurs revendications.

En grève dès le 26 janvier : salaires, postes statutaires, conditions de travail

En grève dès le 26 janvier : salaires, postes statutaires, conditions de travail

État de la mobilisation dans les écoles mayennaises

Afin d’avoir un état des lieux précis de la mobilisation dans les écoles mayennaises merci de prendre 2 minutes pour compléter ce questionnaire en ligne.


Pour participer à la grève du mardi 26 janvier, vous devez renvoyer votre déclaration d’intention de grève avant samedi 23 janvier 23h59



Déclaration d’intention : ce qu’il faut savoir

Nous vous conseillons de remplir dès à présent votre déclaration d’intention de grève . (à envoyer à votre IEN via votre adresse ac-nantes) – Une déclaration d’intention, y compris pour plusieurs jours n’impose absolument pas d’être en grève : le/la collègue qui aurait fait connaître son intention de participer au mouvement de grève peut librement y renoncer et le faire savoir a postériori (déclaration de service fait demandé par l’administration). Le serveur sur le site de l’administration n’étant pas actualisé au 11 janvier, le SNUDI-FO a interpellé le secrétaire général à ce propos. Si le formulaire en ligne n’est pas accessible, envoyez le modèle fourni par le syndicat (ci-dessus).

Pour participer à la grève du mardi 26 janvier, vous devez renvoyer votre déclaration d’intention de grève avant samedi 23 janvier 23h59

Ce qu’il faut savoir sur la déclaration d’intention de grève :

En application de la loi n°2008-790 du 20 août 2008 et de la circulaire n°2008-111 du 26 août 2008 relative à la mise en œuvre de la loi du 20/08/2008 créant un droit d’accueil au profit des élèves des écoles maternelles et élémentaires (B.O. du 04.09.2008), il appartient à chaque enseignant, à chaque mouvement de grève, d’adresser à l’inspecteur de l’éducation nationale de la circonscription une déclaration d’intention de participer à la grève 48 heures avant le jour de la grève.

Il est illégal que les municipalités affichent sur les écoles ou publient sur leurs sites internet la liste des enseignants grévistes et/ou le nom des classes concernées, le nombre d’enseignants d’une école ayant envoyé une déclaration d’intention de grève, ou encore le nombre d’enseignants grévistes dans une école

Rappelons que la circulaire de mise en œuvre du SMA précise que « les déclarations sont couvertes par le secret professionnel et ne peuvent être utilisées que pour l’organisation du service d’accueil » et que « pour permettre aux communes de mettre en place le service d’accueil lorsqu’elles y sont tenues, il appartient à l’Inspecteur d’académie de recenser précisément les écoles dans lesquelles le taux prévisionnel de grévistes est égal ou supérieur à 25 %.

Les IEN doivent seulement transmettre aux municipalités la liste des écoles dans lesquelles il y a plus de 25% d’intentions de grève (sans préciser le nombre d’intentions ni les noms et niveau de classe des grévistes)

Précisions sur le Service Minimum d’Accueil (circulaire n° 2008-111 du 26-8-2008) Par le biais des intentions envoyées par les agents à la hiérarchie (DASEN ou IEN), l’administration comptabilise le nombre d’agents potentiellement grévistes et transmet ce chiffre aux municipalités afin qu’elles organisent ou pas le SMA.

  • Si 25% ou plus du nombre des personnes qui y exercent des fonctions d’enseignement ont déclaré leur intention de faire grève (les directeurs en décharge de fonction d’enseignement les jours de grève ne sont pas comptabilisés, seuls les remplaçants le sont), c’est la commune qui assure et organise le SMA.
  • Cas des enseignants non-grévistes : ils ne sont pas tenus d’accueillir les élèves des collègues grévistes.
  • Si la mairie, ne l’organise pas : les PE n’ont pas à s’y substituer.
  • Si moins de 25% d’intention de grève, c’est l’Etat qui assure le SMA.
  • Cas des enseignants non-grévistes : ils sont tenus d’accueillir les élèves des collègues grévistes.

IMPORTANT : Le droit de grève est un droit constitutionnel et aucun texte n’oblige les collègues à se déclarer grévistes individuellement. C’est à l’employeur de recenser les personnels en grève, un collègue gréviste n’a donc pas l’obligation de se signaler sur un état de situation.

Communication

  • Les agents ne sont pas tenus d’informer les parents d’élèves ou la mairie de leur intention de faire grève.
  • Les documents visant à expliquer aux parents d’élèves les raisons de la grève ne doivent pas être transmis aux élèves. Ils doivent être distribués ou mis à disposition des parents en dehors des heures de service et des locaux de l’école.
  • Le directeur n’a pas à recenser les grévistes potentiels ni à répondre aux enquêtes de gendarmerie le jour de la grève. Les directeurs d’écoles n’ont pas à indiquer par téléphone qui est gréviste et qui ne l’est pas dans son école. Les directeurs ne sont ni chefs d’établissement, ni supérieurs hiérarchiques. Ils ne représentent pas l’employeur auprès de leurs collègues.

Délai de prévenance

  • La déclaration préalable doit parvenir à (la DSDEN ou IEN) 48 heures à l’avance au moins, comprenant au minimum un jour ouvré. Attention aux congés, la définition du jour ouvré du ministère sous-entend une journée travaillée.
  • Grève débutant un lundi réception de l’intention jeudi minuit dernier délai
  • Grève débutant un mardi samedi minuit
  • Grève débutant un mercredi dimanche minuit
  • Grève débutant un jeudi lundi minuit
  • Grève débutant un vendredi mardi minuit

Modalités d’envoi

  • La seule obligation est l’envoi de la déclaration d’intention à l’autorité hiérarchique (IEN)
  • Par courrier électronique depuis sa boite professionnelle (@ac-nantes.fr)
  • Par courrier postal (attention au délai d’acheminement, c’est la date de réception qui fait foi et non l’oblitération)
  • Par télécopie
  • Dépôt dans la boite aux lettres ou en main propre au secrétariat de circonscription à la DSDEN 53.
  • Via le formulaire en ligne mis à disposition par l’administration (attention, celui-ci ne respecte pas les délais réglementaires)

La déclaration d’intention n’impose pas d’être en grève : le/la collègue qui aurait fait connaître son intention de participer au mouvement de grève peut librement y renoncer.

AESH : l’augmentation du SMIC doit aboutir à une refonte de la rémunération !

AESH : l’augmentation du SMIC doit aboutir à une refonte de la rémunération !

Tous au 26 janvier pour l’augmentation générale des salaires !

A vos fiches de paye !

Chaque année, le SMIC est automatiquement augmenté. Cette année, cela représente15€ bruts en plus (+ 0,99%) au 1er janvier 2021. L’employeur public ne peut rémunérer des agents à un niveau inférieur au SMIC. Le décret n°91-769 du 2 août 1991 instaure une indemnité différentielle (au pro rata du temps de travail si l’agent est à temps incomplet) pour que le traitement brut des agents concernés (niveau de rémunération inférieur au SMIC) soit égal au montant brut du SMIC.

Tous les agents de la Fonction publique titulaires ou non qui touchent moins de 10,25€ brut horaire ou moins de 1554,58€ bruts mensuels pour un temps complet sont concernés. Tous les agents titulaires ou non dont la rémunération indiciaire est inférieure à l’indice majoré 332 sont concernés.
Pour un temps plein, l’indemnité différentielle sera de 12,88 bruts par mois.
En 2020, dans de trop nombreuses académies, l’intervention syndicale a été nécessaire pour imposer le paiement de l’indemnité différentielle.

-Dès fin janvier, vérifiez que cette indemnité différentielle apparaît bien sur votre fiche de paye(ligne 200415 IND DIFFERENTIELLE SMIC). En cas de problème ou de question, ne restez pasisolés, contactez FO.

-La FNEC FP-FO demande que l’indice plancher des AESH soit, dès maintenant, remonté pourtenir compte de l’évolution du SMIC et passe, pour l’ensemble des personnels, à l’indice majoré 333.

-La FNEC FP-FO demande que la grille d’ancienneté soit également remontée pour quel’ancienneté des AESH soit reconnue.

La FNEC FP-FO invite les personnels à agir collectivement pour exiger l’augmentation générale des salaires !

La stagnation des salaires est un véritable camouflet pour les AESH ! D’un côté, c’est la généralisation des PIAL avec la dégradation des conditions de travail et de vie et l’alourdissement de la charge de travail ; de l’autre, c’est un salaire indigent.

Depuis des mois, la FNEC FP-FO intervient en direction du ministre pour exiger l’ouverture de négociations salariales pour les AESH.

La FNEC FP-FO invite les personnels à se réunir en heure d’information syndicale et en AG dès la rentrée pour préparer collectivement et dans l’action commune, la grève pour obtenir l’augmentation générale des salaires. Elle appelle les personnels à répondre à l’appel de la FNEC FP-FO, la CGT, Sud-Solidaires à la grève du 26 janvier et discuter de ses suites pour gagner.

Elle invite les personnels à dresser la liste de leurs revendications :
-Un vrai statut, un vrai salaire pour les AESH !
-Un temps complet à 24h toutes tâches comprises !
-Augmentation immédiate des salaires à hauteur de 183€, maintenant tout de suite, commepour les personnels de la Fonction publique hospitalière
-Abandon des PIAL !

Implantation de l’université catholique sur le campus de Laval

Implantation de l’université catholique sur le campus de Laval

Télécharger le communiqué

L’Union Départementale des syndicats CGT-FORCE OUVRIERE de la Mayenne a pris connaissance du projet de l’Université Catholique de l’Ouest (UCO) d’implanter à Laval, sur le campus, un bâtiment pouvant abriter entre 500 et 700 étudiants, et proposant des cursus universitaires absents localement dans l’enseignement public.

Ce projet serait financé pour une part très importante (au-delà de 50 % au total) par le Conseil Régional, le Conseil Départemental et la communauté d’agglomération Laval Agglo.

L’UD-FO 53 rappelle son attachement inconditionnel à la neutralité et à laïcité de l’Etat, et donc des collectivités territoriales, ainsi qu’au principe républicain qui figure dans les résolutions de chacun de ses congrès depuis 1948 qui considère que seule l’école publique doit recevoir des financements publics.

Si chaque citoyen est libre de choisir pour lui-même ou pour ses enfants le type et le lieu d’enseignement et de formation qui lui conviennent, l’argent public ne peut être dévolu qu’à des établissements publics gratuits, laïques, et ouverts à tous, quelle que soit l’origine sociale, car présentant un caractère de neutralité politique, philosophique ou confessionnelle.

D’autre part, toute formation professionnelle et universitaire, selon FO, doit d’abord être proposée dans l’enseignement public. L’implantation de la « catho d’Angers » sur le campus lavallois rentre en concurrence directe avec l’Université du Maine basée au Mans et qui propose déjà certains cursus à Laval. Si l’évolution du campus universitaire de Laval est souhaitable et nécessaire, afin de répondre aux besoins des étudiants mayennais, il ne peut se faire que par l’affirmation de la présence de l’Université du Maine.

Ce projet n’est donc pas admissible pour Force Ouvrière !

C’est pourquoi elle invite l’ensemble des organisations syndicales et associations attachées à la laïcité et à l’enseignement public à opposer un front commun afin d’y faire obstacle.

Pour FO, la laïcité ne peut être à géométrie variable.

Laval, le 18 décembre 2020

Carte scolaire 2021

Carte scolaire 2021

Préparation CTSD ajustements de rentrée : pour être représenté et défendu par le syndicat, complétez le formulaire ci-dessous. Pour rappel, le CTSD de rentrée est prévu le vendredi 3 septembre à 14h.

Enquête ajustements de rentrée


CDEN du 9 mars : le compte rendu détaillé

Les décisions carte scolaire

La déclaration FO

Communiqué FNEC-FP FO 53

Comme un goût d’austérité

Nous constatons qu’il n’y a eu aucun changement depuis les décisions prises en CTSD. Cela démontre avant tout que le Directeur Académique n’a pas pris en compte les arguments présentés par les différentes organisations syndicales lors des différentes instances. Cela démontre également ne s’applique pas les règles les plus élémentaires de “dialogue social” si cher à ses yeux, refusant de recevoir une délégation de parents d’élèves, élus et enseignants, ou de répondre, aux sollicitations écrites de collègues de parents ou d’élus. Le DASEN crée d’ailleurs un précédent et une situation inédite dans le département en actant dans le même temps fusion et fermeture de classe à Craon et à Lassay les Châteaux.

A nouveau, cette carte scolaire ne permettra pas de pallier toutes les difficultés conjoncturelles, notamment celles qui découlent de la mauvaise gestion de la crise sanitaire par notre ministère.

Même si le taux d’encadrement annoncé par le directeur académique « pourrait paraître correct », il s’agit bien d’un leurre comptable car il ne faut pas oublier tous les enjeux conjoncturels et structurels !

En effet, après avoir été privés de classe lors du premier confinement, le nombre d’élèves en grande difficulté scolaire a explosé cette année. Cette situation catastrophique n’est pas le fruit du hasard mais la conséquence directe de l’incurie du gouvernement à faire face à cette crise et du refus du Ministre d’accorder des moyens supplémentaires pour faire face à la pandémie en ne répondant pas à notre exigence d’un recrutement massif d’enseignants, d’AESH, d’infirmières, de psychologues et de médecins scolaires qui font tant défaut.

Le “quoi qu’il en coûte” si cher à notre Président ne se sera finalement jamais appliqué à l’Education Nationale.


CTSD du 10 février : une école sur 10 en Mayenne impactée par une fermeture de classe !
L’UNSA vote POUR les décisions du DASEN !
Lire le compte-rendu


Enquête carte scolaire 2021 (effectifs)


27 janvier :
Compte rendu du groupe de travail (GT) carte scolaire: un aperçu sur le travail dans les instances du “monde d‘après”


4 février :
1er recul du gouvernement, le ministère annonce qu’il n’y aura pas de fermeture dans les communes de moins de 5000 habitants


8 février :
Le SNUDI-FO avec la FNEC-FP FO écrit à tous les maires du département


CTM du 16 décembre : lire la déclaration FO

Enquête SNUDI-FO 53 : prévisions d’effectifs rentrée 2021

+59 postes pour les 5 départements de l’académie de Nantes

Le ministère annonce 2489 créations de postes dans le 1er degré. Ces créations sont à relativiser au regard de la suppression de 1800 postes dans le 2nd degré. Il s’agit bien pour le ministre Blanquer de déshabiller Pierre pour habiller Paul.

✔️Comment combler le manque de RASED, le manque de remplaçants, le manque de décharge de direction, le manque d’enseignants référents ?
✔️Comment assurer le maintien des conditions acceptables d’enseignement dans des classes à moins de 25 élèves ?
✔️Comment prévoir les ouvertures nécessaires et maintenir les écoles rurales ouvertes ?
✔️Comment rattraper des années d’austérité ?

D’autre part, rappelons qu’à la rentrée 2021 :
– 600 postes seront consacrés à une amélioration (d’ailleurs insignifiante) des quotités de décharge de directeurs ;
– 900 postes seront consacrés à assurer les journées de décharge des directeurs d’écoles de 1 à 3 classes, qui dans de nombreux départements, n’existent que sur le papier

Rappelons que l’enveloppe ministérielle doit aussi permettre de dédoubler les classes de grande section en REP+.

Que restera-t-il pour faire baisser les effectifs dans toutes les classes de manière significative, pour assurer le remplacement des personnels en congés, pour renforcer les postes d’enseignants spécialisés au moment où l’inclusion scolaire systématique et à marche forcée continue ses ravages ?

Rappelons que depuis 3 ans, le ministre supprime des places au concours de recrutement de professeurs des écoles. Plus de postes donc, mais moins d’enseignants fonctionnaires…

Car le ministre, dans le cadre de la loi de transformation de la Fonction Publique, entend bien multiplier le nombre de contractuels dans les écoles et accélérer l’ubérisation de l’Education Nationale ! (lire le courrier du SNUDI-FO au ministre du 17/12/20)

Le ministre présente donc une carte scolaire 2021 qui ne permettra pas d’améliorer les conditions de travail des personnels !

👉A suivre donc pour la répartition de ces 59 postes entre les 5 départements de l’Académie de Nantes (prochain CTA)



Résultats du mouvement intra 2021

Résultats du mouvement intra 2021

Mouvement : vous serez informés des résultats de votre participation au mouvement le 16 juin 2021.

Permanence du syndicat toute la soirée jusqu’à minuit à contact@snudifo-53.fr ou au 06 52 32 30 45 !Le SNUDI-FO 53 aide tous les collègues non satisfaits à déposer un recours !
IMPORTANT : Communiquez-nous votre résultat en complétant le formulaire ci-dessous

Formation des enseignants: des économies sur le dos de l’école publique !

Formation des enseignants: des économies sur le dos de l’école publique !

Le 1er décembre au ministère lors d’un groupe de travail sur les étudiants contractuels en master MEEF (métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation), les craintes du SNUDI-FO et de la FNEC FP-FO ont été confirmées.

Des contractuels étudiants dans les écoles payés 30% de moins que des contractuels remplaçants !

Le ministère a annoncé le déplacement du concours à la fin de la deuxième année de master (M2), retardant d’un an l’accès de nos futurs collègues au statut. Durant les deux années de formation en M1 et M2, le ministère mettrait en place l’alternance pour les étudiants en master MEEF. Ceux-ci, au lieu de préparer le concours, deviendraient enseignants contractuels !
Ils auraient en charge une classe sur des contrats d’un an, à cheval sur les deux années de master, avec des horaires hebdomadaires pouvant aller jusqu’à 13h par semaine. Ils seraient rémunérés moins de 700€ nets par mois, soit un traitement 30 % inférieur à celui d’un contractuel remplaçant ou d’un titulaire débutant ! Quant au coût de l’heure de travail, il tomberait pour ces étudiants contractuels en dessous de 10 €, moins que le SMIC !

Le ministre entend donc se créer une main d’oeuvre précarisée à bon marché et poursuit son entreprise d’uberisation de l’Education Nationale !
Par ailleurs, ces heures effectuées en tant que contractuels impliqueraient pour les candidats au concours une baisse du nombre d’heures dévolues à la formation… mais ce n’est visiblement pas le souci du ministre !

Les professeurs stagiaires à temps plein dans les écoles : 9 000 postes économisés !

Pire, une fois le concours réussi, les lauréats deviendraient professeurs des écoles stagiaires et seraient placés à temps plein face aux élèves (alors que les PES ne sont actuellement en classe qu’à mi-temps) … puisqu’ils auront été « professionnalisés » en amont ! En plaçant les professeurs stagiaires à plein temps en classe, le ministre économise ainsi environ 9 000 postes !
Le ministère ne leur accorderait gracieusement qu’une quinzaine de jours de formation pendant leur première année… en plus de leur plein temps hebdomadaire. Puisque les PE stagiaires devraient suivre leur formation en dehors de leur temps de classe, celle-ci aurait-elle lieu le mercredi, pendant les vacances scolaires ?

Quant aux tuteurs des stagiaires dans les écoles, ils recevraient une indemnité de 600 € (rappelons qu’elle était de 2000 € en 2010). Pour cette rémunération, qui voudra s’occuper de ces nouveaux stagiaires ?

Les directeurs d’école responsables de l’accompagnement de ces PE stagiaires ?

Par ailleurs, avec la loi Rilhac, la délégation de compétences de l’IEN vers les directeurs pourrait s’incarner par le fait que ceux-ci deviennent responsables de l’accueil et de l’accompagnement des stagiaires et des néo-titulaires dans leur école.
Charge à eux donc de gérer ces personnels, de leur apporter l’accompagnement nécessaire à la gestion des élèves et des parents, la mise en place des apprentissages. Et charge à eux aussi de justifier auprès de l’administration de la mise en place de toutes les réformes ministérielles par les personnels dont ils auront la responsabilité !

Le SNUDI-FO continuera avec sa fédération à porter ses revendications :
– Abandon de la mastérisation !
– Abandon du projet de loi Rilhac !
– Recrutement massif et immédiat de personnels sous statut !
– Stagiarisation ou titularisation de tous les contractuels qui le souhaitent !


Un puzzle décisionnel pour mieux exploiter étudiants MEEF et enseignants stagiaires

Il a fallu attendre que se tienne le 1er décembre au ministère, d’un « groupe de travail » réuni dans le cadre de l’ « agenda social », sur les étudiants contractuels de master MEEF, pour que soient confirmées toutes les analyses de la FNEC-FP FO et clarifié les objectifs du ministère.

Celui-ci a en effet composé un puzzle dont l’assemblage n’a pas été évident pour tous les interlocuteurs.

1e pièce du puzzle

Le concours est déplacé en fin de M2. C’est une simple déclaration de J.-M. Blanquer qui a fixé ce nouveau paramètre. Dès lors, chacun était enjoint de le prendre en compte dans les discussions. La FNEC-FP FO s’y est refusée et a contesté cet oukaze : déplacer le concours au second semestre de M2, c’est faire perdre une année dans l’accès au statut ainsi que pour les droits à la retraite.

2e pièce du puzzle

Le concours est vidé de l’essentiel de son contenu disciplinaire. Réduits à deux épreuves par la précédente réforme, dont une seulement centrée sur la maîtrise de la ou des disciplines, les oraux d’admission étaient déjà singulièrement affaiblis. Tandis que l’épreuve centrée sur la pédagogie demeure, l’épreuve strictement disciplinaire est remplacée par un oral de recrutement, avec des jurys étrangers au champ disciplinaire. Elle est de plus explicitement subjective, puisque destinée à tester la « motivation » du candidat. Comme l’a montré la FNEC-FP FO, c’est la remise en cause de concours qui, trop centrés sur les disciplines, ne permettent pas la « polyvalence » attendue par le ministère, c’est aussi une volonté de déqualification des enseignants et de mise en cause de cursus disciplinaires en amont du concours. En outre, c’est instituer une sorte de voie d’accès exclusive aux concours : réussir le CAPES après un master « recherche » deviendra presque impossible, tant la vérification de l’adéquation à l’institution primera sur celle de la maîtrise des connaissances.

3e pièce du puzzle

Disposer de directeurs d’INSPÉ à la main du ministère. Pour éviter que d’éventuelles oppositions se manifestent jusque dans les rangs directoriaux, le ministère change les modalités de désignation des directeurs d’INSPÉ, dont la désignation relève désormais principalement du ministère via les rectorats.

4e pièce du puzzle

La réforme des maquettes de master MEEF et la déstructuration des équipes de formation. Il faut « professionnaliser », ordonne le ministère aux équipes qui dans les INSPÉ sont chargées de mettre en place les nouveaux masters. Pour ceci, il faut que le tiers du volume de formation soit dévolu à des collègues qui continuent d’être la majeure partie du temps « dans les classes ». Concrètement, comme l’a montré la FNEC-FP FO, ceci met en cause les services des enseignants de statut premier ou second degré comme des enseignants-chercheurs affectés en INSPÉ, donc aboutit à réduire le nombre de postes en INSPÉ. Certains disent qu’il est impossible d’arriver à attribuer un tiers du volume de la formation à des enseignants externes aux INSPÉ (pas assez de volontaires, pas assez de collègues qualifiés pour ce faire). Or le volume horaire des masters n’est fixé par aucune réglementation et par ailleurs tout dépend de la disponibilité des étudiants MEEF pour suivre ces formations.

5e pièce du puzzle

La mise en place de l’« alternance » pour les étudiants MEEF, c’est-à-dire leur contractualisation. Au lieu de préparer leurs concours, ceux-ci seront contractuels sur des contrats d’un an, à cheval sur les deux années de master, avec des horaires hebdomadaires variables (jusqu’à deux-tiers de l’ORS hebdomadaire d’un titulaire, jusqu’à 100 % pour les futurs CPE), sur la base d’un calcul annualisé de de leur service. Rémunération : moins de 700 € nets par mois. Comme l’a montré la FNEC-FP FO, le coût de l’heure d’enseignement est de 30 % inférieur à celle d’un contractuel remplaçant ou d’un titulaire débutant (34 euros contre 48 euros) ; quant au coût de l’heure de travail, il tombe en dessous de 10 €, moins que le SMIC. Cependant les étudiants MEEF devront aussi suivre les cours à l’université, à l’INSPÉ, rendre les divers mémoires qui leur sont demandés. Gageons que peu pourront se présenter de manière sereine et avec de vraies chances de succès aux concours.

6e pièce du puzzle

La fin des décharges de service pour les enseignants fonctionnaires stagiaires. La justification tient au fait qu’ils auront été « professionnalisés » en amont. Au lieu de services à mi-temps hebdomadaires, ils disposeront d’une quinzaine de jours de formation en moyenne pendant leur première année… en plus de leur plein temps hebdomadaire. Ceci représente une « économie » de 9000 postes sur l’ensemble des 1er et 2nd degrés. Quant aux tuteurs des stagiaires en établissement, ils recevront une indemnité de 600 € (rappelons qu’elle était de 2000 euros en 2010). Pour ce tarif, qui voudra s’occuper de ces nouveaux stagiaires ? Sans doute de moins en moins de collègues, mais ceci devrait s’adapter à la baisse du nombre de lauréats des concours, déjà entamée et que la réforme rendrait inéluctable.

7e pièce du puzzle

La destruction de l’enseignement disciplinaire en amont du master, c’est-à-dire en licence. Cette 7e pièce n’a encore guère été dévoilée mais elle est en voie d’assemblage, dans des « groupes de travail », pour les professeurs des écoles en premier lieu mais pour ceux du second degré aussi. Produire « l’enseignant de demain », « professionnalisé », c’est-à-dire polyvalent et bouche-trous, ne requiert pas en effet d’exigeante formation disciplinaire préalable, qui risque de plus de doter le futur enseignant d’un outillage intellectuel et critique peu conforme aux attentes de la hiérarchie.

8e pièce du puzzle

La dislocation de tout cadre national. Cette pièce est transversale à toutes les autres. Au nom de la nécessaire « adaptation » (aux horaires changeants des contractuels étudiants, aux disponibilités en main d’oeuvre qui varieraient selon les INSPÉ ou les universités), il n’y aura plus aucune formation initiale (qu’elle soit professionnelle ou académique) comparable d’un endroit à l’autre du territoire, ni même entre filières d’un même territoire.

Reconstruisons le puzzle

➢ La réforme de la formation des enseignants et des concours a pour objectifs immédiats et principaux :

  • l’utilisation, pour un coût défiant toute concurrence (inférieur au SMIC), des étudiants MEEF comme contractuels bouche-trous dans les établissements, leur acclimatation aussi à la condition de contractuel ;
  • l’économie d’environ 9000 postes ;
  • des économies sur les postes et services en INSPÉ.

➢ Et elle a pour conséquences :

  • l’extinction progressive de l’emploi statutaire, avec la mise en cause du caractère disciplinaire des concours, la déqualification des aspirants enseignants, la dislocation de la formation dans l’ « adaptation », la disparition à terme des concours nationaux ;
  • la mise en cause de la cohérence de la formation avant le concours, articulant recherche, enseignement disciplinaire, formation pédagogique ;
  • la disparition de la formation professionnelle post-concours.

À tous points de vue, il est donc urgent d’arrêter cette réforme.

La FNEC-FP FO appelle tous les collègues à se réunir, dans les INSPÉ, dans les universités, dans les jurys de concours,… pour prendre position nettement pour l’abandon de l’ensemble de la réforme.

AESH : un guide départemental complet

AESH : un guide départemental complet

Cher(e) collègue AESH,
Tu as entre les mains l’édition 2020-2021 du guide AESH de la FNEC-FP FO 53. Tu y trouveras des informations pratiques à propos de tes droits, des retours sur les initiatives et des actions des syndicats FO en défense des AESH, ainsi que d’autres informations concrètes.
Les syndicats de la FNEC-FP FO n’existent qu’avec les cotisations de ses adhérents. Pour un AESH du 1er degré, le coût réel d’une adhésion pour un an, après déduction fiscale n’est que de 6,80 par an. Ce choix, nous l’assumons, il permet chaque année à de plus en plus d’AESH en Mayenne, d’être représentés, défendus et d’avoir leur voix portée auprès de l’administration.
Bien syndicalement, La Commission AESH

Groupe Facebook privé FO d’échanges entre AESH de la Mayenne
AESH FO 53
Demander l’accès :
https://www.facebook.com/groups/aeshfo53

Décharges et indemnités de direction : circulez y’a rien à voir !

Décharges et indemnités de direction : circulez y’a rien à voir !

Lors du groupe de travail du 7 décembre, les représentants du ministre ont annoncé les décisions arrêtées concernant l’évolution des quotités de décharge et des indemnités des directeurs d’école pour la rentrée prochaine.

Seuls 5,14% des directeurs pourraient voir leur décharge hebdomadaire augmenter l’an prochain !

Rappelons que le ministre n’a accordé que 600 équivalents temps plein (ETP) pour améliorer les régimes de décharge de direction. Ces 600 ETP seront répartis de la manière suivante :
-Les décharges de direction des écoles de classe unique passeront de 4 à 6 jours par an ;
-Les décharges de direction des écoles de deux et trois classes passeront de 10 à 12 jours par an ;
-Les écoles élémentaires et primaires de 9 classes passeront d’un tiers de décharge à une demi-décharge ;
-Les écoles élémentaires et primaires de 13 classes passeront d’une demi-décharge à trois quarts de décharge.

« Amélioration » des quotités de décharge de direction à la rentrée 2021 :
Mais de qui se moque le ministre ?

Pour le SNUDI-FO, le compte n’y est pas, mais comment pourrait-il en être autrement avec une enveloppe budgétaire aussi restreinte ?

Les représentants du ministre avaient affiché leur volonté d’améliorer les quotités de décharges des écoles de 1 à 3 classes : celles-ci ne se voient attribuer que deux jours de décharge de plus… par an, bien loin du quart de décharge hebdomadaire revendiqué par le SNUDI-FO !

Si les directeurs d’écoles élémentaires et primaires de 9 ou 13 classes obtiennent une amélioration de leur décharge hebdomadaire… ils ne représentent que 5,14% des directeurs !

Les représentants du ministre ont beau annoncer que les quotités de décharges continueront d’augmenter dans l’avenir (les promesses n’engagent que ceux qui y croient), les mesures annoncées en termes de décharge sont dérisoires et ne répondent en rien aux revendications de tous les directeurs d’école !

« Revalorisation » des directeurs : 37,5€ brut par mois…

Concernant les indemnités, le ministre a décidé de pérenniser l’indemnité de 450€ que doivent percevoir les directeurs cette année (et dont la plupart n’ont d’ailleurs pas encore vu la couleur).

Ainsi, chaque année scolaire, les directeurs d’école percevront une indemnité d’un montant de 450€ brut qui sera versée soit en une fois, soit mensuellement. Ces 450€ bruts représentent 37,5€ brut par mois… voici ce qui pour le ministre s’appelle « revaloriser » les directeurs !

Avec son Grenelle, le ministre se moque des personnels !
Et dans le même temps, il prépare le transfert des missions des IEN vers les directeurs !

Les représentants du ministre ont annoncé que d’autres groupes de travail seront réunis, notamment pour évoquer les missions des directeurs en lien avec l’avenir des IEN.

En effet, le ministre, toujours dans le cadre de son Grenelle, entend fusionner les différents corps d’inspection – et donc supprimer le corps des IEN – et recentrer les missions de ces inspecteurs sur la pédagogie.

Par le plus grand des hasards, le projet de loi Rilhac prévoit justement … un transfert de compétences des autorités académiques – donc des IEN – vers les directeurs d’école !

Les choses sont désormais limpide : le ministre entend organiser le transfert des missions des IEN vers les directeurs d’école, en leur rajoutant des tâches mais en tentant surtout de modifier leur place et leur rôle au sein de l’école, pour en faire les relais des contre-réformes en cours !

C’est en ce sens que les DSDEN réunissent des GDDE (groupes départementaux direction d’école) : pour poser les jâlons de la loi Rilhac ! (lire notre compte-rendu GDDE 53)
C’est pour cela que le SNUDI-FO 53 ne cautionnera plus ces GDDE et n’y participera plus !

Face au Grenelle, réunissons-nous pour faire valoir nos revendications !
Les organisations syndicales FNEC FP-FO, FSU, CGT Educ’action, SUD Education, SNCL-FAEN ont bien raison d’indiquer que « Le Grenelle du ministre est inacceptable, d’autant plus qu’il vise à modifier en profondeur le fonctionnement de l’école, les missions et les statuts des enseignants »

Le SNUDI-FO porte ses revendications :
– Abandon du projet de loi Rilhac ! Non au transfert de compétences des IEN vers les directeurs !
– Augmentation des quotités de décharge pour toutes les écoles ! Pas d’école sans décharge hebdomadaire !
– Recrutement massif et immédiat de personnels sous statut pour permettre ces augmentations !
– Une réelle amélioration financière : 100 points d’indice pour tous les directeurs !
– Versement de la prime à tous les directeurs y compris ceux en poste en 2019-2020 !
– Une aide administrative statutaire – et pas des services civiques – dans toutes les écoles !
– Un allègement significatif des tâches, avec le respect du décret de 89 sur la direction d’école !
– Augmentation de 20% de la valeur du point d’indice et attribution immédiate de 49 points d’indices net supplémentaires pour tous les personnels, soit 183€ net par mois, comme l’ont obtenu les hospitaliers !

Le SNUDI-FO invite les directeurs et directrices du département à participer au stage sur la direction d’école organisé le mardi 2 février 2021.

Plus d’informations ?

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