25 janvier : ensemble à Paris !

25 janvier : ensemble à Paris !

Le président Macron veut imposer l’Acte 2 de l’Inclusion Scolaire, en démantelant l’enseignement spécialisé, en liquidant les établissements sociaux et médicaux sociaux…

Dans nos écoles la situation n’est plus tenable. Pas un jour où le syndicat n’est pas saisi par un collègue en souffrance, placé dans des conditions intenables liées au défaut de soin pour un ou plusieurs élèves. Cela vient s’ajouter à la situation catastrophique du remplacement, directement liée au manque de postes et de personnels. Comment cela pourrait-il s’arranger avec le choc des suppressions de postes du ministre Attal ? 2500 suppressions de postes prévus au départ dont plus de 1700 pour les écoles : mais finalement sous la pression, le ministre démine le terrain et supprime 650 postes dans le 1er degré dont 92 pour notre académie ! (lire à ce sujet)

Nous demandons le respect des besoins de nos élèves, le respect de nos conditions de travail.
STOP à la maltraitance et à la culpabilisation
Répondons par la Grève le 25 janvier 2024

Déjà plus d’une trentaine de mayennais (Profs, AESH, personnels soignants, parents, personnels médico-social) inscrits pour le premier car ! (S’INSCRIRE)

FO prend en charge la montée à Paris que tu sois adhérent ou non. Les participations financières et les sur-cotisations sont les bienvenues. Déjà des centaines de collègues se sont inscrits dans les départements pour monter au Ministère ce 25 janvier et des centaines de réunions sont programmées partout en France pour la réussite de cette journée. Le président Macron et ses soutiens veulent faire disparaitre les établissements sociaux et médico-sociaux au nom d’une inclusion scolaire érigée en dogme : mettons un terme à l’acte 2 de l’école inclusive !

Le médico-social et la santé sont aussi pleinement mobilisés pour ce 25 janvier 2024 (lire l’appel de la FNAS-FO)

Devant la dégradation des prises en charge des élèves les plus fragiles et les nouvelles attaques contre les conditions de travail des personnels et d’apprentissages des élèves, le SNUDI-FO 53 a réuni des dizaines et des dizaines de collègues depuis septembre, est passé dans TOUTES les écoles du département, et avait décidé d’une enquête sur l’inclusion scolaire en Mayenne.

Le 6 novembre, 34 personnes (Profs, AESH, personnels santé et parents) adoptent un appel : lire l’appel

Les résultats de l’enquête avec les témoignages des collègues mayennais

En amont du CDEN du 16 novembre, FO cherche et trouve l’unité avec FSU, CGT et les parents d’élèves avec ce voeu adopté.

Vendredi 17 novembre, une délégation de 3 enseignants Mayennais, mandatée par les 34 personnes réunies avec FO le 6 novembre dernier, s’est rendue à Paris pour participer à la conférence nationale inclusion scolaire, et pour porter les revendications et les perspectives discutées en Mayenne.

Plus de 230 délégués (Enseignants, AESH, parents d’élèves, personnels administratifs, personnels soignants, personnels du médico-social…), venus de toute la France se sont donc retrouvés pour dresser un constat partagé des conséquences dramatiques d’une inclusion systématique, érigée désormais en dogme. Partout les AESH sont malmenés, partout des centaines d’élèves en attente d’une place en établissement spécialisé, partout souffrance et culpabilisation… et une conclusion unanime : ça ne peut plus durer ! Télécharger l’appel adopté par les 230 délégués à Paris le 17 novembre

En Mayenne, FO s’est adressée à tous les syndicats représentatifs (lire la proposition FO) pour leur proposer de préparer ensemble cette montée à Paris le 25 janvier, sur la base des revendications déclinées dans le voeu adopté en CDEN :

POUR DÉFENDRE
L’enseignement spécialisé et adapté
Le droit de chaque enfant à disposer d’un enseignement et de soins adaptés à ses besoins
POUR OBTENIR
Un vrai statut, un vrai salaire pour les AESH
Le maintien et la création des places nécessaires dans les établissements sociaux et médico-sociaux et la création de postes pour répondre à toutes les notifications de la MDA
Le retrait de l’acte 2 de l’Ecole inclusive et de l’article 53 du projet de loi de finance créant les PAS

Interview L’autre Radio

Interview Oxygene Radio

Réunion inclusion

Réunion inclusion

Réunion ouverte à tous : LUNDI 6 NOVEMBRE
Laval (locaux FO) 6 rue Souchu Servinière
Ou en visio
18h00

Acte 2 de l’école inclusive, échanges sur les situations connues dans les établissements, AESH, conférence nationale du 17 novembre, défense de l’enseignement et des structures spécialisés

Affiche à télécharger

Enquête inclusion

Cette réunion, ainsi qu’une enquête qui l’accompagne, est organisée dans le cadre de la préparation d’une conférence nationale qui se tiendra le 17 novembre, à Paris.

Elle est ouverte à tous les professionnels de l’Education Nationale mais également aux représentants de parents d’élèves, aux associations, et plus largement à tous les professionnels qui travaillent avec des enfants ou des jeunes en situation de handicap.

Notre organisation est depuis des années, pleinement engagée dans la défense du droit de tout élève en situation de handicap à bénéficier d’une scolarité respectant les notifications MDA.

Notre position peut se résumer ainsi :
Oui à la scolarisation adaptée aux besoins des élèves, en milieu ordinaire chaque fois que c’est possible, en établissement spécialisé chaque fois que nécessaire.
Non à l’inclusion systématique et indifférenciée.

Face à l’inacceptable remise en cause des conditions de scolarisation des élèves en situation de handicap et à la dégradation des conditions de travail des personnels, nous vous invitons à venir en discuter lors de cette réunion du 6 novembre.

RIS

RIS

PROCHAINES REUNIONS :

Mardi 19 novembre 18h30
ApéroRIS école Constance Lainé à Craon

Mardi 19 novembre 17h30
UD-FO Laval ou visio : préparation LADE

Jeudi 21 novembre 17h30
Ecole Jean-Monnet de Evron

Mardi 3 décembre 18h30
Ecole Pierre et Marie Curie de Mayenne

Mardi 3 décembre 17h00
Ecole Hilard de Laval

Mardi 3 décembre 17h30
Union Locale FO de Château-Gontier

INSCRIPTION
(Indispensable pour assurer les meilleures conditions d’accueil)

Important : Toutes les RIS (présentielles ou visio), sont régies par le décret 82-447 du 28 mai 1982, modifié par le décret 2012-224 du 16 février 2012, en application de l’exercice du droit syndical dans la Fonction publique. À ce titre, elles ont été déclarées auprès du DASEN afin que les collègues qui y participeront puissent les déduire de leurs heures annualisées obligatoires (48h de concertation en équipe, 18h de formation/animation/conférence pédagogique ou 6h de conseil d’école prévues par le décret n°2017-444 du 29 mars 2017). Pour cela, ne pas oublier d’informer votre IEN de votre participation à une RIS avec le courriel type.


Vous avez droit de déduire 9h de vos obligations :
Soit 3 heures prises sur le temps d’enseignement et 6 heures prises sur le temps de réunions ou de formation
Soit 9 heures prises sur le temps de réunions ou de formation
Vous pouvez par exemple déduire 9h de RIS de vos heures d’animation pédagogique que vous choisirez (départementales ou optionnelles)

A VOS AGENDAS 2024-2025:

Mardi 19 novembre, 18h30 : ApéroRIS école Constance Lainé à Craon

Autres dates à venir

*Union Départementale FO de Laval (Bourse du Travail – 6 rue Souchu Servinière – Laval )
**Union Locale FO de Evron (8 route de Neau) – parking gratuit
*** Union Locale FO de Château-Gontier
**** Union Locale FO de Mayenne

Informez votre IEN avant la RIS avec le courriel type que nous proposons. (à envoyer par courriel adressé au secrétariat de circonscription, en utilisant une adresse académique, mettre une copie au syndicat. Aucun formulaire d’autorisation d’absence ne peut être demandé)

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Un droit ne s’use que si l’on ne s’en sert pas ! Participez aux RIS !

Le SNUDI-FO 53 dépose tous les ans et régulièrement un calendrier de réunions qui vous permet de participer et de déduire ces heures de votre temps de travail. Pour y participer , une simple information à votre IEN. Afin d’organiser au mieux les conditions de votre accueil, merci de compléter le formulaire ci-dessus.

Je viens m’informer avec le SNUDI-FO !
(réunions ouvertes à tous!)

Adresses courriel des IEN:

Laval adjoint (Ville)  / ce.lavaladj@ac-nantes.fr

Mayenne Sud-Est  / ce.laval2@ac-nantes.fr

Mayenne Nord-Est  / ce.laval4@ac-nantes.fr

Mayenne Nord-Ouest  / ce.laval3@ac-nantes.fr

Mayenne Sud-Ouest  / ce.laval6@ac-nantes.fr

Mayenne ASH  / ce.laval5@ac-nantes.fr

Laval agglomération / ce.laval1@ac-nantes.fr

Si vous souhaitez la tenue d’une réunion dans votre école, sur un sujet particulier, contactez le syndicat.


  • RIS rythmes scolaires, connaître ses droits et actualités – Laval / Mardi 21 mai, 17h00 : UD-FO Laval, Bourse du Travail rue Souchu Servinière
  • Apéro-RIS Craon / Mardi 25 juin, 18h00 : école Constance Lainé
  • RIS mouvement intra: Mercredi 27 mars, 14h00 : Laval et visio
  • RIS mouvement intra: Mardi 2 avril, 18h30 : Visio RIS mouvement
  • RIS rythmes scolaires, connaître ses droits et actualités / Mardi 9 avril, 16h45 : Château-Gontier, école Jean de La Fontaine
  • RIS spéciale remplaçants / Mercredi 10 avril, 9h00 : Laval et visio
  • Lundi 8 janvier 18h école élémentaire Saint Denis d’Anjou Apéro-RIS
  • Mardi 9 janvier 18h école Constance Lainé de Craon Apéro-RIS
  • Mercredi 10 janvier 14h école Alain de Laval
  • Mardi 16 janvier 17h30 Union Locale FO de Mayenne
  • LUNDI 6 NOVEMBRE : Réunion spéciale inclusion scolaire / 18h00 en présentiel (Laval) ou en visio
  • MARDI 7 NOVEMBRE : Réunion spéciale changement de département / 18h30 en visio
  • MERCREDI 27 SEPTEMBRE : RIS de rentrée (point sur l’actualité, pacte, retraites, évaluations d’école, direction d’école, inclusion…) / 14h00 Château-Gontier / Union Locale FO (porte vitrée rue Boulet Lacroix)
  • MERCREDI 27 SEPTEMBRE : RIS de rentrée (point sur l’actualité, pacte, retraites, évaluations d’école, direction d’école, inclusion…) / 14h00 Laval / école Alain (27 Rue de l’Abbé Angot)

Réunions 2022-2023

  • 23 mai : Pacte Ndiaye et Acte 2 école inclusive
    17h30 Château-Gontier / Union Locale FO (porte vitrée rue Boulet Lacroix)
    18h00 en Visio
  • VisioRIS mouvement : mardi 4 avril à 18h00
  • Laval : RIS mouvement mercredi 5 avril à 14h (UD FO, parking salle polyvalente, 10 rue du docteur Ferron)
  • Mardi 31 janvier – visio (Spéciale Retraites)
  • Mardi 24 janvier – visio (retraites)
  • Jeudi 24 novembre 17h30  – Union Locale FO (Evron**)
  • Mardi 22 novembre 17h30 – école Constance Lainé (Craon)
  • Lundi 21 novembre 17h30 – école élémentaire F.Vadis (Ernée)
  • Mardi 15 novembre 17h00 – école Louise Michel (Mayenne)
  • Mardi 15 novembre 17h15 – école élémentaire chant d’oiseau Azé (Château-Gontier)
  • Mardi 11 octobre 17h30 – visio (Spéciale Remplaçants)
  • Mercredi 5 octobre 14h00 – Meeting FO Fonction Publique (Laval)
  • Lundi 5 septembre 18h00 – conditions de rentrée (visio)
  • Craon : mardi 28 février à 18h00 (Ecole Constance Lainé)
  • Laval : mercredi 1er mars à 14h00 (UD FO, parking salle polyvalente, 10 rue du docteur Ferron)
  • Mayenne : lundi 6 mars à 13h00 (Lycée Lavoisier)
  • Mayenne : lundi 6 mars à 15h30 (Collège Sévigné
  • ANNULÉE Mayenne : lundi 6 mars à 17h30 (Union Locale FO) ANNULÉE

Réunions 2021-2022

  • MERCREDI 13 OCTOBRE 2021 / 9h – 12h à Laval, UD-FO* 53LUNDI 15 NOVEMBRE (Visio) 17h30 (spéciale changement de département)
  • MARDI 16 NOVEMBRE (Visio) 17h30 (spéciale Loi Rilhac)
  • JEUDI 25 NOVEMBRE 17h00 école élémentaire Azé
  • MARDI 7 DÉCEMBRE 17h30 (Visio) (spéciale AESH)
  • MARDI 8 DÉCEMBRE 13H30 Laval (spéciale inclusion scolaire)
  • MARDI 4 JANVIER 17h30 (Visio) (spéciale AESH)
  • MARDI 11 JANVIER 18h (Visio)
  • MARDI 18 JANVIER (Visio) 18h
  • Mardi 5 avril 18h00 en visio (mouvement)
  • Mercredi 27 avril 14h00 à Laval à l’UD-FO, 10 rue du Docteur Ferron (mouvement)

Réunions 2020-2021

  • Mardi 13 avril à 17h (visio) spéciale mouvement
  • Mercredi 7 avril à 14h (visio) spéciale mouvement
  • Mercredi 31 mars à 14h (visio) spéciale direction d’école
  • Mercredi 10 février à 14h30 (visio)
  • Lundi 9 février à 17h (Craon école Erik Satie)
  • Mardi 19 janvier à 17h30 (Visio)
  • Mercredi 16 décembre à 14h30 (AESH)
  • Jeudi 3 décembre à 17h
  • Mardi 24 novembre à 17h (spéciale mutations)
  • Mardi 3 novembre à 17h (à l’UD FO de Laval et en visio)

Réunions 2019-2020

  • Mercredi 17 juin à 14h (RIS -Visio)
  • Mardi 16 juin 17h (Visio RIS Hors classe)
  • Jeudi 28 mai 17h (Visio RIS)
  • Mercredi 13 mai 14h (Visio RIS)
  • Mercredi 6 mai 14h (Visio RIS)
  • Mercredi 22 avril 9h (Visio RIS mouvement)
  • Lundi 10 février à Saint Brice, Ecole, à 17h00
  • Lundi 20 janvier à Grez-en-Bouère, Ecole Levrot, à 17h15
  • Lundi 20 janvier à Mayenne, Union Locale FO à 17h30
  • Mardi 21 janvier à Craon, école Erik Satie à 17h30
  • Jeudi 16 janvier, à Azé, école élémentaire à 17h30
  • Mardi 7 janvier, à Laval, UD FO, à partir de 14h00
  • Mercredi 8 janvier, à Laval, UD FO, à partir de 14h00
  • Jeudi 14 novembre, à Craon, école Erik Satie, à partir de 17h15
  • Mardi 19 novembre, à Château-Gontier, école Pierre Martinet, à partir de 17h00
  • Mercredi 20 novembre, à Laval, UD FO, à partir de 14h00
  • Jeudi 21 novembre à Ernée, Ecole élémentaire Fernand Vadis, à partir de 17h00

Réunions 2018 – 2019

  • Jeudi 11 octobre 2018, à partir de 16h45 à l’école Louise Michel (Mayenne)
  • Mardi 16 octobre 2018, à partir de 16h00 à l’école Badinter maternelle (Laval) Réunion spéciale école maternelle (+ actualités)
  • Jeudi 18 octobre 2018, à partir de 17h00, à l’école élémentaire (Pré-en-Pail)
  • Jeudi 15 novembre 2018, à partir de 17h00, à l’école primaire (Fromentières)
  • Mardi 20 novembre 2018, à partir de 17h30, école Boris Vian (Craon)
  • Jeudi 22 novembre 2018, à partir de 17h00, école élémentaire (Saint Denis d’Anjou)
  • Jeudi 29 novembre 2018, à partir de 17h00, Union Locale** FO (Mayenne) Réunion spéciale ASH
  • Mercredi 23 janvier 2019, à partir de 13h30 à l’UD FO* (Laval) AG enseignants
  • Mardi 5 février 2019, à partir de 13h30 à l’UD FO* (Laval) AG enseignants
  • Jeudi 28 février 2019, à partir de 20h00 (palindrome – Laval) réunion “Retraites”
  • Mercredi 13 mars 2019, à partir de 13h30, RIS intersyndicale SNUDI-FO – CGT – SUD (Laval – UD FO) mouvement
  • Mardi 23 avril, à partir de 17h00, école Erik Satie (Craon) mouvement, Ecole de la confiance + actualités
  • Mercredi 24 avril, à partir de 9h,  (Laval – UD FOmouvement, Ecole de la confiance + actualités
  • Jeudi 25 avril, à partir de 17h00, école élémentaire F.Vadis (Ernée) mouvement, Ecole de la confiance + actualités
  • Mercredi 12 juin, à partir de 13h30,  (Laval – UD FO) ex-instits, hors-classe

Réunions 2017-2018

  • Jeudi 19 octobre 2017, à partir de 16h30, école Jacques Prévert (Château-Gontier)
  • Jeudi 9 novembre 2017, à partir de 16h30 à l’école Paul Eluard élémentaire (Mayenne)
  • Mardi 14 novembre 2017, à partir de 17h00, école Boris Vian (Craon)
  • Jeudi 7 décembre 2017, à partir de 17h00, école maternelle la Valaisière (Evron)
  • Mardi 23 janvier 2018, à partir de 17h00, école élémentaire F.Vadis (Ernée)
  • Mercredi 24 janvier 2018, 14h00, à l’UD FO (Laval) : spéciale “inclusion scolaire” animé par César LANDRON, Secrétaire national du SNUDI-FO en charge de l’enseignement spécialisé.
  • Mardi 6 février 2018, à partir de 17h00, école élémentaire (Pré-en-Pail)
  • Mercredi 14 mars 2018, à partir de 14h, à l’UD FO: spéciale “mouvement départemental” (fonctionnement et principes généraux, calcul du barème, bonifications, Quelles communes, écoles, postes de direction, poste spécialisé, de remplaçant, ordre des vœux, suivi personnel…)
  • Mercredi 4 avril 2018, de 9h à 12h, à l’UD FO* (Laval): spéciale “direction d’école” (droits et obligations, PPMS, DUERP, protocole de simplification des tâches, aide administrative et décharges…)
  • Mercredi 4 avril 2018, de 14h à 17h, à l’UD FO (Laval): inclusion scolaire / les nouvelles réformes dans la fonction publique (PPCR, CAP 2022…) / mouvement / questions diverses

Réunions 2016-2017

  • Jeudi 17 novembre 2016, à partir de 16h30 à l’Union Locale FO de Mayenne (12, Rue Guimond des Riveries)
  • Jeudi 24 novembre 2016, à partir de 16h30 à l’Union Départementale FO de Laval (10 rue du Dr Ferron – face à la bibliothèque municipale et à la salle polyvalente – parking gratuit)
  • Jeudi 1er décembre 2016 à partir de 17h00 à l’école Boris Vian de Craon
  • Jeudi 8 décembre 2016 à partir de 17h00 à l’école élémentaire de Pré-en-Pail
  • Jeudi 5 janvier 2017 à partir de 17h00 à l’école Pierre et Marie Curie de Mayenne
  • Jeudi 19 janvier 2017, à partir de 17h00 à l’école élémentaire d’Ernée
  • Jeudi 26 janvier2017, à partir de 17h00 à l’école Jacques Prévert de Château-Gontier
  • Lundi 30 janvier 2017, à partir de 16h30 à l’école Boris Vian de Craon (cartes scolaire)
  • Mercredi 15 mars 2017, à partir de 14h30 à l’Union Départementale FO de Laval (10 rue du Dr Ferron – face à la bibliothèque municipale et à la salle polyvalente – parking gratuit)
  • Jeudi 4 mai 2017, à partir de 16h30 à l’école Paul Eluard Elémentaire de Mayenne (sectorisation)

Réunions 2015-2016

  • Le 27 janvier 2016, 14h, à Mayenne (Union Locale FO, 12, Rue Guimond des Riveries)
  • Le 3 février 2016, 14h, à Craon (école Boris Vian, 32 grande rue)
  • Le 2 mars 2016, 14h, à Laval (UD-FO, 10 rue du Dr Ferron – face à la bibliothèque municipale et à la salle polyvalente)

AVS – AESH -contrats aidés

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Réduction des contrats aidés :

Le gouvernement Macron s’attaque aux salariés les plus précaires

Inquiets des nombreuses suppressions de postes en contrats aidés et soucieux des conditions de travail des personnels en CUI ou en contrat AESH, le SNUDI-FO a interpelé le DASEN. Le syndicat sera reçu jeudi 19 octobre prochain par les autorités administratives. Faites nous remonter les situations problématiques dans vos écoles (conditions de travail des AVS, notifications MDA non pourvues…) (formulaire en ligne)

Le SNUDI-FO s’oppose à la décision gouvernementale visant à réduire de manière considérable le nombre de contrats aidés (CUI). Ainsi :

  • des milliers de salariés n’iront pas jusqu’au terme de leur contrat de travail et se retrouveront sans emploi ;
  • aucun dispositif ne vient remplacer les missions assurées par ces salariés, que ce soit sur temps de classe (aide à la direction d’école, aide à la scolarisation des enfants handicapés) ou en dehors (cantine, entretien des locaux…)
  • cette décision va accroître les difficultés dans les écoles : des directeurs ne bénéficieront plus de l’aide d’un personnel complémentaire, des enseignants se retrouveront seuls dans leur classe pour assurer la scolarisation des enfants handicapés…

Le SNUDI-FO revendique :

le maintien et le renouvellement de tous les postes en contrats aidés dans les écoles (AAD, AVS) ;

la transformation de ces contrats en emplois statutaires de la Fonction publique.

FORCE OUVRIERE a toujours dénoncé le caractère précaire de ces contrats de travail et considère que la seule évolution positive pour ces salariés, c’est leur transformation en emplois statutaires dans la Fonction Publique ou en CDI dans le privé, et non leur suppression !

Lire à ce propos la lettre adressée au ministre


Faites remonter vos informations

Le SNUDI-FO 53 s’inquiète de l’impact du gel des contrats aidés sur le recrutement des AVS pour l’accompagnement des élèves handicapés dans les classes. Déjà, la situation dans notre département est dégradée.

Le DASEN, lors du dernier CTSD nous a assurés que l’accompagnement du handicap était une priorité nationale et que le département ne serait pas impacté en ce qui concerne l’accompagnement des élèves en situation de handicap.

Pourtant des élèves avec notification MDA et sans AVS existent en cette rentrée en Mayenne.

Afin que nous intervenions rapidement auprès du DASEN, contactez le SNUDI-FO 53 si vous êtes concernés par cette situation inacceptable !

Complétez le formulaire dédié.

Le SNUDI-FO rappelle que depuis la mise en œuvre de la Loi Montchamp, nous sommes saisis dans les réunions d’informations syndicales par les collègues de situations dramatiques voire dangereuses dues à l’inclusion devenues systématiques de certains élèves en situation de handicap ou en grande difficulté scolaire et/ou comportementale dont la notification MDA tarde à venir, qui, parfois, n’ont pas de place en établissement spécialisé ou dont les parents ne donnent pas leur accord pour une orientation. Ces élèves se retrouvent en souffrance dans des classes ordinaires ce qui les conduit souvent à adopter des comportements dangereux. Tout le monde est perdant : en premier lieu ces élèves, ensuite les enseignants qui ne peuvent plus enseigner et qui sont souvent culpabilisés. Enfin les autres élèves dont les conditions d’apprentissage sont aggravées.

Guide départemental AESH 2025

Guide départemental AESH 2025

 Chère collègue AESH…

Tu as entre les mains l’édition 2025 du guide AESH de la FNEC FP FO 53. Tu y trouveras des informations pratiques à propos de tes droits, des retours sur nos initiatives et des actions régulières des syndicats FO en défense des AESH, ainsi que d’autres informations concrètes. Les syndicats de la FNEC-FP FO n’existent qu’avec les cotisations de ses adhérents. Pour une AESH du 1er degré, le coût réel d’une adhésion pour un an, après déduction fiscale, n’est que de 13.6 euros par an (soit 1,17 euros par mois). Ce choix, nous l’assumons, il permet chaque année à de plus en plus d’AESH en Mayenne, d’être représentées, défendues et d’avoir leur voix portées auprès de l’administration.

Bien syndicalement, La Commission AESH – FNEC-FP FO 53

Soutien aux collègues de Mayotte

Soutien aux collègues de Mayotte

Le SNUDI-FO 53 apporte son soutien total aux collègues de Mayotte.

Samedi 14 décembre, l’archipel de Mayotte a été dévasté par le cyclone Chido, d’une violence inouïe, jamais vue depuis près d’un siècle.

Les dégâts sont considérables et nous sommes saisis d’effroi. Le président de l’association des maires de Mayotte déclarait le soir même du désastre : « Avec tous ces bidonvilles à Mayotte, tout a été rasé du côté de Mamoudzou et même les toitures en tôle des bâtiments administratifs sont parties. ».

Le centre hospitalier a été inondé et manque du matériel et des médicaments nécessaires pour soigner les blessés qui affluent par centaines. La plus grande partie de la population n’a plus accès à l’eau, à l’électricité et se trouve livrée à elle-même.

Le Préfet et le ministère de l’Intérieur ont d’ores et déjà déclaré s’attendre à un bilan humain dramatique
de « certainement plusieurs centaines de morts » à « quelques milliers ». À cette heure, nous sommes sans nouvelles de plusieurs collègues.

L’ampleur de la catastrophe qui vient de frapper le 101e département, le plus pauvre de France avec 77 % des 320 000 habitants vivant sous le seuil de pauvreté, et un tiers d’entre eux habitant des bidonvilles, est pour une large part la conséquence de la « faillite généralisée des administrations publiques, notamment de l’État », révélées par un rapport rédigé en janvier 2022 par l’inspection générale de six ministères (Intérieur, Justice, Affaires sociales, Finances, Éducation nationale et Affaires étrangères) et rendu public par Médiapart en mars 2023.

Avant même que le cyclone ne ravage l’archipel, l’école publique, comme l’hôpital, y était confrontée à une situation de crise et de pénurie permanentes, exposant l’ensemble des personnels, et des élèves, à des conditions d’exercice et d’accès à l’enseignement extrêmement dégradées. Tous constatent que du fait du manque de classes (le déficit s’élèverait à 1 200 classes), les écoles et établissements scolaires sont saturés.

Plus de la moitié des élèves sont concernés par un système d’enseignement en rotation et ne disposent que de deux jours d’enseignement par semaine, tandis que plusieurs milliers ne sont pas scolarisés.

Depuis des mois, les personnels alertent les autorités sur cette situation de pénurie pouvant mettre en cause leur sécurité et celle des élèves. La FNEC-FP FO nationale (dont des représentants nationaux qui étaient sur place il y a un mois) a sollicité à plusieurs reprises une audience auprès de la Préfecture, sans obtenir de réponse.

À la veille de la catastrophe, les équipes éducatives (enseignants, vie scolaire, personnels de direction…) n’ont pu que constater l’état d’impréparation dans lequel l’État les avait laissés, alors qu’il était demandé de transformer les établissements en centres d’hébergement pour abriter la population.

Dans une telle situation, le SNUDI-FO 53 exprime son soutien à ses collègues sur place, et à l’ensemble des personnels des services publics de Mayotte s’efforçant de remplir leurs missions au mieux dans des conditions chaotiques. Le syndicat fera tout ce qui lui est possible de faire pour aider les collègues qui sont sur place.

Pour le SNUDI-FO 53, cette situation prouve, s’il le fallait encore, que l’urgence n’est pas de réduire et encore moins de détruire les services publics au nom de l’austérité budgétaire et de l’économie de guerre, mais au contraire de mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pour protéger et répondre aux besoins vitaux de la population. Face à la catastrophe, l’État devra répondre de son incurie !

A Laval le 16 décembre 2024

Carte scolaire 2025

Carte scolaire 2025

Retour sur la carte scolaire 2024

17 décembre 2024 : Lettre ouverte aux élus du département et aux parents d’élèves



A l’heure où nous écrivons ces lignes, nous ne connaissons pas les dotations pour 2025. Ce qui est certain, c’est que le gouvernement prévoit 4000 suppressions de postes d’enseignants pour 2025, dont 3155 pour les écoles publiques (budget passé via le 49.3 ce lundi). Si ce plan voit le jour, ce sera une véritable hécatombe dans les écoles publiques, d’autant plus dans ce contexte marqué par une inclusion systématique parfois maltraitante, le manque de remplaçants, de RASED, d’enseignants référents… Le SNUDI-FO 53 a pu avoir une entrevue téléphonique avec la directrice académique, accompagnée du Secrétaire général de la DSDEN et l’IEN adjoint à la DASEN (Laurent Drault), un compte-rendu a été adressé aux adhérents.

Rappelons qu’en 2024, les 650 suppressions de postes avaient entrainé la fermeture de 21 classes et de 2 écoles. Avec 3155 suppressions de postes cela pourrait donc mécaniquement entrainer la fermeture de près d’une centaine de classes ! Inenvisageable pour le SNUDI-FO 53.

Si ce n’est pas encore fait, le SNUDI-FO 53 vous invite à compléter rapidement la fiche de suivi du syndicat. Si vous préférerez, vous pouvez également simplement envoyer un courriel au syndicat (contact@snudifo-53.fr) ou à nous appeler directement (0652323045)

Chaque année, le SNUDI-FO 53 agit en amont des instances, organise la défense des écoles avec les collègues, les parents et les élus. Nous sommes d’ores et déjà en relation avec plusieurs d’entre vous, des parents d’élèves et élus qui s’organisent déjà pour défendre leurs écoles, et pour faire face aux interventions parfois abusives de notre DASEN, que ce soit lors des réunions de directeurs ou des réunions publiques qui se sont déjà tenues, alors qu’aucun budget à ce jour n’est adopté. Toutes les écoles sont légitimes à être défendues, et aucun argument démographique n’est recevable s’il en va de nos conditions de travail et par conséquent des conditions d’accueil de nos élèves. En toutes circonstances, nous serons à nouveau à vos côtés, peu importe l’évolution de la situation actuelle.

Bonne journée,

Vos représentants carte scolaire SNUDI-FO 53

Stève Gaudin, Hélène Colnot, Frédéric Gayssot, Cécile Pichon, Fabien Orain, Evelyne Le Fellic, Sébastien Touzé, Emilie Angot, Jennifer Guihal, Samuel Hellard

Les Podcasts du SNUDI-FO 53

Les Podcasts du SNUDI-FO 53

Que sont les podcasts ?

Il s’agit de la baladodiffusion. Vous pouvez écouter nos articles, en balade, en voiture, chez vous… où vous voulez, quand vous voulez ! Les podcasts permettent en effet de télécharger, ou simplement d’écouter les publications du SNUDI-FO 53 au format mp3, sur votre ordinateur, votre tablette, votre téléphone ou votre baladeur audio.

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Différents lecteurs de podcasts sont disponibles selon le système que vous utilisez. Certains peuvent être déjà présents sur votre appareil (téléphone, tablette, ordinateur…), d’autres nécessitent que vous les installiez. Veuillez ensuite vous reporter à la procédure correspondant au logiciel choisi dans le point suivant de ce mode d’emploi.

Sous Windows / Exemples : VLC  ou gPodder 

Sous Mac / iTunes ou gPodder ou encore VLC  

Sous Linux / Sous Linux, les logiciels doivent être installé via le catalogue d’applications, déjà présent sur votre système : Rhythmbox (installé par défaut sous Ubuntu et la plupart des distributions sous Gnome), Amarok (installé par défaut sur la plupart des distributions fonctionnant sous KDE), VLC.

Sous Android (téléphones, tablettes Android) / Ouvrir l’application “Play Store” puis rechercher le logiciel désiré via la barre de recherche. Nous conseillons AntennaPod (libre et gratuit).

Sous IOS (iPhone, iPad) / Sous IOS, les applications s’installent via l’”App Store”. Rechercher ensuite le logiciel souhaité via la barre de recherche. Podcasts (logiciel fourni par Apple, déjà installé).

La Sécu elle est à nous ! Lettre aux assurés

La Sécu elle est à nous ! Lettre aux assurés

Qui pourrait aujourd’hui se passer de la Sécurité Sociale ? Reposant sur le principe « Chacun cotise selon ses moyens, et reçoit selon ses besoins », elle est le formidable outil de solidarité conquis par les travailleurs en 1945, et que le monde entier nous envie. Sans elle, seuls ceux qui en ont les moyens financiers pourraient se soigner et faire face aux évènements et autres aléas de l’existence. Elle nous appartient !

Attaquée constamment depuis sa création par le pouvoir en place (quelle que soit sa tendance), elle fait aujourd’hui l’objet d’une offensive sans précédent de la part des gouvernements successifs du président Macron visant à la détruire purement et simplement. Ils s’en prennent simultanément aux fondements de la Sécurité Sociale, au fonctionnement de ses organismes, aux personnels que nous sommes, et à vos droits.

Le 4 décembre dernier, le Premier ministre Barnier a vu son gouvernement tomber après l’usage du 49.3 pour faire passer son projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale. Celui-ci prévoyait d’économiser 15 milliards d’euros sur les comptes de la Sécu à travers toute une batterie de mesures contre les assurés alors même que 80 milliards d’exonérations de cotisations patronales sont pratiqués chaque année !
Certes, l’échec de ce projet de loi est une bonne nouvelle, mais les orientations visant à détruire la Sécurité Sociale sont toujours à l’oeuvre et nécessitent d’organiser la résistance pour la sauver.

Si nous ne l’arrêtons pas, le « Plan de Transformation de l’Assurance Maladie » doit être appliqué au printemps. Celui-ci s’attaque en particulier au Service du Contrôle Médical qui rend les décisions en matière de prolongation d’Indemnités Journalières (IJ), de prise en charge au titre des Affections Longue Durée (ALD) ou encore d’attribution de pensions d’invalidité. Ces décisions sont aujourd’hui prises de façon indépendante par les Médecins Conseils et uniquement sur des critères de santé des assurés. En intégrant ce service aux Caisses Primaires d’Assurance Maladie (CPAM), cette indépendance n’existera plus et ces décisions seront prises en fonction de critères financiers, soumis à des contraintes budgétaires d’austérité.

C’est bien le tri des malades qui est à l’oeuvre, ouvrant la voie à ce qu’on refuse depuis toujours. Ainsi, demain un assuré atteint d’un cancer pourrait se voir refuser une prise en charge à 100 % sous prétexte qu’il aura eu de « mauvaises habitudes » de vie.

Remettre en cause les droits aux Indemnités Journalières, c’était bien l’intention de Michel Barnier via leur plafonnement de 1,8 à 1,4 fois le SMIC ou encore à travers la volonté d’instaurer trois jours de carence dans la Fonction Publique, ce qui s’appliquerait immanquablement à tous les salariés du privé qui bénéficient actuellement d’un maintien de salaire.

Remettre en cause les ALD, c’est aussi l’objectif du rapport de l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) et de l’Inspection Générale des Finances (IGF) dont l’application exclurait 4 millions d’assurés de la prise en charge à 100 % !

Tout cela est encore à l’ordre du jour !

Alors que Michel Barnier entendait imposer de nouveaux déremboursements de médicaments et des consultations médicales, l’Assurance Maladie programme aujourd’hui la fermeture des centres de santé qui dépendent d’elle et qui constituent un formidable outil de prévention et de soins au service des assurés.

Centres de soins dentaires, de radiologie, services d’ophtalmologie, kinésithérapie, dermatologie, endocrinologie, gastro-entérologie… Tout doit y passer, avec à la clé quantité de licenciements à la Sécurité Sociale !

Le chaos est aujourd’hui organisé dans toutes les branches de la Sécurité Sociale à coup de suppressions massives de postes, d’utilisation d’outils informatiques défectueux, d’utilisation de robots en lieu et place des collègues, de fermetures d’accueils, de permanences et de centres de Sécurité Sociale…

Le résultat ? Des délais de plus en plus longs pour le paiement des prestations, voire leur blocage. C’est le cas avec le nouveau logiciel de paiement expérimenté en Assurance Maladie qui prive aujourd’hui des milliers d’assurés de leurs Indemnités Journalières. Et qu’en sera-t-il demain dans la branche Famille avec la mise en place de la Solidarité à la Source, alors même que la réforme des Aides au Logement en 2021 a complètement désorganisé le fonctionnement des CAF sur plusieurs années ?

Désormais, le lien entre les agents de Sécu que nous sommes et vous est perpétuellement entravé, vous contraignant par exemple à passer par Internet, à ne pas avoir la réponse que vous recherchez, à ne pas aboutir sur la démarche que vous effectuez.

Tout cela met plus que jamais à l’ordre du jour l’arrêt de toutes les suppressions de postes, l’embauche de tous les personnels de Sécurité Sociale nécessaires et la réouverture de tous les accueils physiques !

C’est la raison pour laquelle, dans quantité d’organismes de Sécurité Sociale, les agents se sont mis en grève à partir du 10 décembre pour leurs revendications (salaires, conditions de travail) et pour défendre la Sécurité Sociale, y compris en lien avec des appels à la grève dans d’autres secteurs professionnels.

Mais défendre la Sécurité Sociale n’est pas la seule affaire de ses salariés, elle est notre affaire à tous. Partout, discutons-en pour organiser la résistance et conserver ce qui demeure le bien le plus précieux des travailleurs : La Sécu, elle est à nous, On s’est battu pour la gagner, battons-nous ensemble pour la garder !

Groupe de travail amiante du 3.12.24

Groupe de travail amiante du 3.12.24

Membre de l’administration présents : Marc Vauléon (secrétaire général)
Membre présent de droit : Madame Huhardeaux (ISST)
Invités : Mme Bellanger (Chef de division PRHAG), Mme Subileau (AEMS), Mme Cailleau (Cheffe de bureau GRH), Mme Tironneau (Conseillère de prévention académique), Mme Roulin et Mr Leclerc (conseillers pédagogiques, assistants prévention de circonscription), Mme Grue-Laviolette et Mr Testy-Levain (service immobilier, Conseil départemental) 
La délégation FNEC-FP-FO : Frédéric Gayssot (PE directeur), Evelyne Le Fellic (PE), Sandra Aligon (Certifiée)
Les représentants du personnel : FNEC-FP FO (3) – FSU (3) – UNSA (2) – CGT (1)

Le compte rendu à télécharger en PDF

Le mardi 3 décembre 2024, à la demande de FO et dans le cadre des travaux de la F3SCT, s’est tenu un groupe de travail sur l’importante question de la présence d’amiante dans les bâtiments scolaires.  C’est la FNEC-FP FO 53 qui a fait inscrire en 2022 l’amiante dans les orientations générales des travaux de la F3SCT départementale. Rappelons que ce matériau a été très largement utilisé dans toutes les constructions, notamment dans les années 1960-1970 et qu’il a été interdit seulement en juillet 1997. 

L’identification des bâtiments scolaires concernés par cette présence, l’information et le suivi médical des personnels de l’Éducation nationale qui travaillent ou ont travaillé dans ces lieux sont des priorités de la FNEC-FP FO depuis de nombreuses années. Nos abondantes interventions en CHSCT-D puis en F3SCT-D ont permis la reconnaissance par notre employeur de sa responsabilité dans l’identification de la présence d’amiante dans le bâti scolaire alors que l’administration préférerait se dédouaner et rejeter cette recherche sur les seules collectivités locales. En 2016, le DASEN expliquait ainsi que « les DTA (Diagnostic Technique Amiante) ne sont pas de la responsabilité de l’employeur mais du propriétaire. » FO, seule a fait valoir la réglementation en matière de responsabilité de l’employeur concernant le bâti scolaire. En effet, si les collectivités locales ont évidemment une responsabilité en tant que propriétaire des bâtiments, c’est bien à l’employeur de s’assurer que les salariés ne travaillent pas dans des bâtiments insalubres.

De ce point de vue, ce groupe de travail a permis de mesurer le chemin parcouru. Nous revenons de loin, et les efforts continus de FO sur ce sujet depuis 2016 ont permis des avancées : l’administration se dit maintenant pleinement consciente de ses responsabilités dans ce domaine et a commencé l’élaboration d’un tableau permettant de recenser la présence d’amiante dans l’ensemble des établissements scolaires de la Mayenne. Ce tableau de suivi sera régulièrement mis à jour et communiqué aux membres de la F3SCT. Ce processus n’en est cependant qu’à ses débuts, l’Inspection académique étant pour le moment toujours en attente des résultats d’une enquête nationale réalisée auprès de l’ensemble des établissements scolaires. Cette enquête a reçu environ 50 % de réponses, mais toutes ne seront pas utilisables, en particulier celles des écoles car beaucoup de directeurs n’ont pas accès au DTA, et n’en font pas forcément la demande. Dans le département, FO a aidé plusieurs directrices et directeurs pour l’obtention des DTA, et conseillé également pour que les mairies, pas forcément informées, puissent faire les démarches. En revanche, l’information concernant les collèges semble être plus avancée.  Deux représentants du conseil départemental ont ainsi pu présenter un document recensant la présence d’amiante dans un certain nombre de collèges de la Mayenne. Nous nous félicitons qu’à notre demande, nos représentants administratifs aient demandé à toutes les collectivités ces données. Les 27 collèges du département sont amiantés. Dans ces établissements, l’amiante ne serait présente que dans la colle des dalles vinyles et dans l’isolation des canalisations.  Cependant, il faut noter que ces informations sont issues des DTA, et que ceux-ci impliquent seulement un contrôle visuel sans prélèvement pour un certain nombre de matériaux, en particulier pour les peintures. En effet, en dehors de l’isolation et des faux plafonds, des analyses ne sont effectuées que lors des repérages avant travaux pour tous les cas où l’amiante est mélangée à d’autres matériaux. Le Conseil départemental indique être allé au-delà de cette réglementation en effectuant une analyse des dalles vinyle. Parmi ces 27 collèges, 3 vont faire l’objet de travaux pour un coût total de 450000 € sur 3 ans : 

  • Le collège Volney, à Craon :  changement du sol de logements de fonction en février 2025 et colmatage provisoire de fissures présentes dans un couloir, ce sol devant être également changé pendant l’été 2026. (1er étage du bâtiment A)
  • Le collège de Martonne, à Laval : les travaux concerneront à l’été 2025 des couloirs ainsi que certaines salles d’un bâtiment. (Bâtiments B couloirs 1er et 2e étage)
  • Le collège Francis Lalard, à Gorron :  le rez-de-chaussée du bâtiment A sera rénové durant l’été 2026 et le premier étage à l’été 2027.

Pour tous les autres établissements, une surveillance visuelle sera effectuée régulièrement. Le Conseil départemental indique avoir informé l’ensemble de ses agents pour les précautions à prendre par rapport au nettoyage de ces surfaces et par rapport au repérage d’éventuelles dégradations. Le Conseil Départemental a également rappelé le coût du désamiantage (avec la remise en état) : 415€/ m2.

Pour la FNEC-FP FO, on ne peut opposer des questions budgétaires à l’insalubrité de certains établissements scolaires, et à la santé des personnels, comme celle des élèves qui travaillent ainsi dans des bâtiments dont on connait la dangerosité directe sur la santé.

Les discussions de ce groupe de travail seront complétées par d’autres travaux réalisés en F3SCT. La délégation FO n’a pas manqué d’intervenir : en effet, d’abord pour souligner le manque d’information des personnels de l’éducation nationale. Celle-ci, pourtant prévue par le plan de 2007, n’est pas faite, et ce n’est pas faute de l’exiger depuis des années. Il existe pourtant une brochure informative : nous avons à nouveau demandé à ce qu’elle soit transmise aux personnels, proposition qui n’a pas eu d’écho ! 

FO a rappelé qu’il y a également et bien évidemment toutes les questions relatives au suivi médical, soit préventif soit suite à l’identification de présence d’amiante dans les bâtiments dans lesquels auraient pu travailler les agents. À ce sujet, la seule action actuellement menée est l’envoi annuel d’un questionnaire en fonction de l’année de naissance des personnels mais les résultats de ces questionnaires ne redescendent pas au niveau local. Ceci est bien sûr tout à fait insuffisant.  Nous sommes également revenus sur le cas du lycée Rousseau pour lequel FO a effectué un signalement Danger Grave et Imminent en mai 2024. En effet, dans cet établissement, des travaux de rénovation de grande ampleur sont actuellement menés, et le manque d’information ainsi que la non-tenue des registres réglementaires ont légitimement provoqué une grande inquiétude et même la colère des personnels. Le secrétaire général, monsieur Vauléon, a affirmé que suite à ce signalement, des mesures d’information suffisantes avaient été prises, ce que nous avons par ailleurs contesté. Il n’y a ainsi eu qu’un seul panneau prévenant du danger d’apposer pour tout l’établissement et le DUERP est seulement en cours d’élaboration.

Enfin, au cours de ce groupe de travail, la parole a été donnée au docteure Mory, seule médecin de prévention du département. Elle a confirmé les dangers considérables pour la santé qu’entraîne une exposition à l’amiante et a rappelé que les signes cliniques peuvent ne survenir que 30 ans après celle-ci. L’année dernière dans notre département, un agent retraité est décédé en raison de cette exposition. Le docteur Mory fera un rapport plus détaillé lors de la prochaine session de la F3SCT. Il est évident que dans le cas de l’amiante comme pour tout ce qui concerne la santé des agents, une médecine préventive digne de ce nom est une question primordiale à améliorer, ce que nous rappelons très régulièrement. Les dangers pour la santé sont tels que la découverte de la présence d’amiante ou la constatation de dégradations importantes des matériaux permettent un droit de retrait des personnels. Contactez vos représentants à la F3SCT dans ce cas qui sauront intervenir immédiatement.

Lors des prochaines séances de la F3SCT, nous continuerons de porter toutes les revendications, puisque malgré les avancées certaines, notre employeur et nos collectivités de rattachement sont trop souvent loin d’être à la hauteur des enjeux de santé des personnels de l’Education Nationale.

Si notre ministère semble ne plus faire l’autruche comme il le fait depuis trop longtemps, la bagarre à mener est encore bien réelle. Nous invitons en premier lieu, tous les personnels à prendre connaissance du DTA de leur établissement et/ou de l’exiger s’il n’est pas disponible. FO a toujours à disposition tous les éléments pour ces démarches. Contactez vos représentants FO

La FNEC-FP FO a rappelé ses revendications constantes en la matière :

  • Un état des lieux exhaustif de l’amiante dans les établissements scolaires et services de l’Education Nationale dans le département (demande déjà formulée par FO depuis juin 2016) 
  • La communication d’un état des lieux précis de l’amiante dans les établissements et services du département 
  • Le nombre de demandes en reconnaissance de maladie professionnelle
  • Le suivi régulier par la F3SCT des situations connues
  • L’information régulière des représentants du personnel avec le compte-rendu des dispositions mises en œuvre par l’employeur pour l’ensemble des bâtiments 
  • Le suivi médical des collègues exposés à l’amiante
  • Qu’une fiche d’exposition à l’amiante soit annexée au dossier médical professionnel des collègues concernés
  • Une visite médicale pour l’ensemble des personnels des établissements concernés
  • La vérification et l’actualisation si nécessaire des DUERP
  • La prise de contact de l’autorité administrative avec les agents ayant exercé au dans des établissements amiantés (retraités ou changement d’affectation)

L’amiante, matériau naturel fibreux, a été intégré dans la composition de nombreux matériaux utilisés notamment pour la construction. Les maladies liées à l’amiante sont provoquées par l’inhalation des fibres. Toutes les variétés d’amiante sont classées comme substances cancérogènes avérées pour l’homme. Elles sont à l’origine de cancers qui peuvent atteindre soit la plèvre qui entoure les poumons (mésothéliomes), soit les bronches et/ou les poumons (cancers bronchopulmonaires). Ces lésions surviennent longtemps après le début de l’exposition à l’amiante : 20 à 40 années sont des délais fréquemment observés. D’autres pathologies, non cancéreuses, peuvent également survenir en lien avec une exposition à l’amiante. Il s’agit exceptionnellement d’épanchements pleuraux (liquide dans la plèvre) qui peuvent être récidivants, de plaques pleurales (qui épaississent la plèvre). Dans le cas d’empoussièrement important, habituellement d’origine professionnelle, l’amiante peut provoquer une sclérose (asbestose) qui réduit la capacité respiratoire et peut dans les cas les plus graves produire une insuffisance respiratoire parfois mortelle.

En raison de son caractère cancérogène, les usages de l’amiante en France ont été restreints progressivement à partir de 1978, pour aboutir à une interdiction générale en 1997.

Le risque survient quand il y a libération des fibres d’amiante dans l’air que l’on respire. Ce sont ces fibres qui sont responsables des problèmes respiratoires graves, car elles sont souvent invisibles à l’ œil nu et peuvent se déposer partout et pénétrer au plus profond des poumons. La présence de fibres d’amiante dans l’air d’un bâtiment dépend de deux conditions qui doivent être simultanément réunies :

• la présence de matériau contenant de l’amiante,
• une circonstance particulière, favorisant la libération des fibres (travaux, dégradation, usure, etc…)

Réglementation :
Code de la santé publique :
Articles R. 1334-14 à R. 1334-29, et articles R. 1337-2 à R. 1337-5 : Dispositions relatives à la protection de la population contre les risques liés à une exposition à l’amiante dans les immeubles bâtis.
Code du travail, articles R. 231-59. à R. 231-59-18 (décret n°2006-761 du 30 juin 2006) : Dispositions relatives à la protection des travailleurs exposés aux poussières d’amiante.
Décret n°96-1133 du 24 décembre 1996 modifié : Dispositions relatives à l’interdiction de l’amiante.

FO rappelle l’existence du rapport de 2016 de l’ONS. On notera que dans les conclusions de ce rapport la commission propose :

– D’Informer en priorité les chefs de service de leurs responsabilités et obligations dans ce domaine (Circulaire du 28 juillet 2015 relative aux dispositions applicables en matière de prévention du risque d’exposition à l’amiante dans la fonction publique NOR : RDFF1503959C).

– De rappeler que la présence et l’actualisation du dossier technique amiante (DTA) sont obligatoires pour permettre aux personnels de bénéficier des dispositifs du plan amiante.

Pour rappel, la FNEC-FP FO a déjà demandé la communication d’un état des lieux précis de l’amiante dans les établissements où les agents de l’EN exercent. En juin 2016 dernier, nous avions redemandé à l’administration de se charger de l’obtention de tous les DTA des bâtiments scolaires du département. Même si c’est au propriétaire des locaux (la plupart du temps la collectivité de rattachement) qu’incombe la réalisation des DTA, c’est à l’employeur de s’assurer que les salariés ne travaillent pas dans des bâtiments insalubres. Cette responsabilité est clairement identifiée dans la réglementation : Décret n°82-453 du 28 mai 1982.

L’IA s’était déjà engagée à relancer les collectivités au mois de novembre. Cela n’a pas été suivi d’action. L’IA s’engage à nouveau. Il comptait s’adresser à l’AMF. Pourquoi l’IA ne s’adresse-t-elle pas directement à la préfecture ? Il nous indique que c’est plus facile avec le partenaire qu’est l’AMF. Finalement il décide de s’adresser à la préfecture pour les informer de leur démarche. Pour la FNEC-FP FO, l’AMF n’a pas vocation à représenter les maires du département.

Rappel interventions (CHSCT) FO en 2018 :

Les responsables administratifs ont pris contact avec l’AMF à propos des DTA et l’obligation faite aux mairies de les communiquer aux directeurs et chefs d’établissement. L’ARS (Agence régionale de santé) a également été sollicitée. L’AMF va rappeler aux maires leurs obligations à ce propos, et concernant les écoles. Pour les collèges, il semble que le conseil départemental (CD) ait envoyé un courrier aux principaux en avril 2005. A cette date tous les DTA semblent être à disposition des chefs d’établissement.

Rappels interventions (F3SCT) FO en 2023 et 2024 (et points mis à l’ordre du jour par FO) : F3SCT du 14/06/23, F3SCT du 4/07/23, F3SCT du 21/03/24, F3SCT du 18/06/24,

Depuis près de 10, FO obtient les DTA des établissements scolaires, leur réalisation lorsqu’ils sont inexistants, leurs mises à jour lorsqu’elle s’impose.

Un dossier technique amiante doit être mis en place pour tous les établissements. Le DTA doit comporter :

  • La localisation précise des matériaux et produits contenant de l’amiante ;
    • L’enregistrement de leur état de conservation ;
    • L’enregistrement des travaux de retrait ou de confinement ;
    • Les consignes générales de sécurité notamment les procédures d’intervention de gestion et d’élimination des déchets.

Ce DTA doit être tenu à la disposition du directeur d’école et des représentants du personnel FO. Si vous n’avez pas connaissance du DTA, vous ne savez probablement pas si vous travaillez dans un environnement amianté, et dans quelle mesure.  La FNEC-FP FO 53 vous invite à en faire la demande.

Avis Amiante déposé par FO : La F3SCT-D 53 réunie le 4 juillet 2023, demande au directeur académique de prendre contact avec toutes les collectivités territoriales propriétaires de bâtiments scolaires dans le département, afin que l’information sur les bâtiments exposés au risque amiante soit communiquée aux personnels, et que les DTA soient mis à disposition de tous les agents.
POUR : FO (3), FSU (3), UNSA (2), CGT (2) 

Obtenir le DTA de son établissement ? contacter vos représentants FO, ou lire la démarche dans notre dossier spécial à télécharger.

Amiante : stop à l’omerta sur la présence d’amiante dans les établissements scolaires !

Amiante : stop à l’omerta sur la présence d’amiante dans les établissements scolaires !

Après le dossier publié dans le quotidien Libération en juin 2019 dont nous avions publié des extraits, l’émission « Vert de rage », diffusée le 4 mars 2024 par France 5 qui alerte sur les scandales environnementaux, traite de la question de l’amiante dans les établissements scolaire. Le constat est alarmant : un tiers des établissements pour lesquels les journalistes ont eu des informations contiennent de l’amiante … et la Mayenne ne fait pas exception !

La vidéo qui brise l’omerta sur l’amiante, dans les établissements scolaires : “Amiante, nos écoles malades”

Depuis de nombreuses années, la Fédération Force Ouvrière de l’Enseignement (FNEC-FP-FO) ne cesse d’alerter l’Administration concernant la présence d’amiante dans les établissements scolaires. Force Ouvrière suscite des démarches de protection par des signalements (RDGI et RSST) quand la présence d’amiante lui est signalée. FO revendique la mise en place d’un plan de désamiantage et que les personnels exposés à l’amiante, y compris ceux partis à la retraite, soient recensés et bénéficient d’un suivi médical sérieux.
        
A cette rentrée, les représentants FO à la Formation Spécialisée en Santé et Sécurité au Travail de la Mayenne, demandent à nouveau l’inscription à l’ordre du jour le dossier épineux de l’amiante. Depuis des années, FO en Mayenne demande la cartographie des établissements dans lesquels le danger est réel pour exiger que des travaux soient faits au plus tôt. Signalons que des DTA mentionnent la présence d’amiante dans certains établissements depuis 20 ans sans que rien n’ait été fait.

Prenez connaissance de notre dossier spécial amiante où vous pourrez notamment trouver des interventions de la FNEC-FP FO 53 contre l’amiante dans les instances qui traitent de la santé et de la sécurité au travail (les CHSCT et maintenant les F3SCT académique et départemental)

⚠️Le dossier spécial à télécharger

🚨Vous informer et comprendre en participant au stage du mardi 9 avril à Laval, santé et sécurité au travail. Inscription impérative avant samedi 9 mars

Pour s’inscrire : https://snudifo-53.fr/inscription-aux-stages/

Amiante Fiche toxicologique n° 145 éditée par l’INRS (l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles.
https://www.inrs.fr/publications/bdd/fichetox/fiche.html?refINRS=FICHETOX_145

1300 personnes à Laval le 5 décembre : transformons l’essai !

1300 personnes à Laval le 5 décembre : transformons l’essai !

L’ AG des personnels de l’éducation nationale à Laval le matin a pu discuter de la situation, et décider des suites à donner pour gagner.

La motion à télécharger

Une motion a été adoptée à l’unanimité : “Nous voulons une mobilisation à la hauteur des affronts faits à l’école publique et sommes persuadés que c’est par la reconduction de la grève dans l’unité des personnels et des organisations syndicales que nous pourrons obtenir satisfaction.
Nous prenons connaissance de plusieurs appels à la grève partout en France, la semaine prochaine.
Nous appelons tous nos collègues PE à envoyer dès à présent leur déclaration d’intention de se mettre en grève pour toute la période, pour faire sauter le verrou antigrève que constitue le SMA.
Nous appelons tous les personnels du département à se réunir en AG en RIS, en HIS dans leurs établissements.
Si les trains, les entreprises, les services publics et les établissements scolaires s’arrêtent, nous serons alors en capacité de bloquer le pays pour gagner sur nos revendications !
Parents, usagers, défenseurs de l’école Publique : nous sommes tous concernés. Rejoignez-nous ! “

Les syndicats de l’Education FO et FSU appellent à la grève et à la mobilisation dès mardi prochain et indiquent que les journées d’action ne suffiront pas. Ils appellent tous les personnels à prendre leurs dispositions pour la grève jusqu’à les faire céder et obtenir satisfaction sur nos revendications : intention de grève sur toute la période pour les PE, réunions et AG de personnels dans les écoles et établissements pour décider des moyens d’action, prises de position (motion…) à faire connaître, caisses de solidarité…

Mardi 10 décembre
Rassemblement et manifestation à 11h30 au théâtre de Laval
Jeudi 12 décembre
Manifestation 10h30 départ Hôpital de Laval en direction de l’ARS

Réunissons-nous et prenons position partout, construisons le rapport de force : préparons la grève pour gagner, jusqu’à les faire céder ! Parents, usagers, défenseurs de l’école Publique : nous sommes tous concernés. Rejoignez les personnels de l’Education Nationale


Une intersyndicale interprofessionnelle s’est réunie jeudi soir. FO a réitéré sa proposition d’action commune aux autres organisations.

Toutes les remontées des départements indiquent que la grève est puissante dans l’Education nationale. Des taux de grévistes de 70 % voire plus dans de nombreux endroits. Les manifestations sont aussi très fournies, combatives :

5 000 à Montpellier, 20 000 à Marseille, 3 500 à Clermont, 3 000 à Saint-Etienne, 2 500 à Nice, 1 000 à Angoulême, 1000 à Saint Nazaire… Les lycéens et les étudiants sont également très mobilisés, FO était à leur côté tôt le matin au lycée Rousseau de Laval.

La censure vient de faire tomber le gouvernement Barnier, suite au 49-3 pour passer en force son PLFSS (projet de loi de financement de la Sécurité sociale), ses trois jours de carence pour les fonctionnaires… C’est le résultat du refus de reconnaître le rejet majoritaire des politiques antisociales du président Macron. Raison de plus pour transformer l’essai en exigeant la satisfaction immédiate de toutes les revendications !

Par ailleurs, le vote de la motion de censure a des conséquences directes sur nos revendications ; en effet,
le vote de la motion de censure fait tomber automatiquement les projets de loi de finance et de la sécurité sociale 2025.
C’est la loi de finances de 2024 qui devient la référence pour engager les dépenses publiques de 2025
jusqu’à la nomination d’un nouveau gouvernement et une nouvelle discussion parlementaire. N’oublions pas que le budget 2024 prévoyait initialement plus de 1 700 suppressions de postes, passés ensuite à 650 sous la pression.
L’abandon des projets de loi de finances et projet de loi de financement de la sécurité sociale 2025 a aussi un impact direct sur 2 attaques fortes contre les fonctionnaires et agents publics :
-les suppressions de postes prévues au budget 2025 disparaissent (mais le budget à venir risque d’être tout autant austéritaire)
-le projet concernant les 3 jours de carence et la réduction de 10% de l’indemnisation des jours d’arrêt maladie est abandonné.

De plus, la reprise de la loi de finances 2024 doit permettre de rétablir la GIPA.

Le président Macron, dans la continuité de son investissement permanent pour la casse des droits sociaux, des services publics, refuse d’entendre la colère et les revendications, en imaginant repartir sur la base d’un budget 2024, tout autant inacceptable que celui qui était prévu pour 2025 , et en maintenant les contre-réformes, à commencer par la réforme Macron-Borne des retraites. Nous ne laisserons pas faire. Non à l’enfumage, non au verbiage technocratique, oui aux revendications !
Macron, minimise totalement la colère qui s’est encore exprimée massivement aujourd’hui. Il porte la responsabilité du chaos à l’école publique ou à l’hôpital public.

Journal spécial direction d’école 2024

Journal spécial direction d’école 2024

Le journal, réalisé par les militants du SNUDI-FO 53 et 35 directeurs d’école, à télécharger

Chers collègues,

Le leurre de la « simplification des tâches » que l’on nous sert depuis le suicide de notre collègue Christine Renon en 2019, ne trompe désormais plus personne. Nous ne voulons pas d’une vague « simplification » nous voulons un réel allègement de nos tâches !

Simplifier une tâche, pour notre ministère, c’est en ajouter toujours plus !

Le SNUDI-FO 53 intervient régulièrement et chaque année, auprès de nos responsables hiérarchiques locaux, pour rappeler que nos conditions de travail ne cessent de se dégrader avec des tâches chronophages (enquêtes, sorties scolaires, PPRE, REE, AFFLENET, ADAGE…) sans parler des nouvelles mesures dont ils portent l’entière responsabilité : protocole Phare, Pacte, sécurisation des écoles, inclusion scolaire systématique, de la gestion quotidienne du manque de remplaçants…

Le ministère doit répondre aux revendications. Ce n’est pas avec les GDDE ou avec l’évaluation des directeurs que la situation va s’améliorer, mais en augmentant les décharges de direction, en créant des postes statutaires d’aide administrative, en accordant une réelle revalorisation (100 points d’indice pour tous les directeurs) et en abrogeant la loi Rilhac tout en rétablissant le décret de 1989 sur la direction d’école.

Avec la loi du 21 décembre 2021 (soutenue par certaines organisations syndicales et présentée par la députée Rilhac comme une réponse aux problèmes que nous rencontrons) notre charge de travail ne cesse d’augmenter, et ce sera de pire en pire avec la délégation de compétences qui nous est désormais attribuée. Ainsi, par exemple, la gestion des élèves à besoins éducatifs et pédagogiques particuliers et la mise en place des mesures de sécurité dans l’école, font désormais partie de nos responsabilités.

Pire, avec la loi Rilhac, nous sommes désormais évalués en plus de nos rendez-vous de carrière.

Oui, nous serons dorénavant évalués au plus tard après trois ans d’exercice puis au moins une fois tous les cinq ans, hors temps scolaire, par notre IEN. Cette évaluation fera l’objet d’un compte rendu écrit et n’offrira absolument aucun bénéfice sur notre déroulement de carrière. Elle est calquée sur celle des chefs d’établissement de collèges et lycées et nous serons évalués sur nos « compétences »
– pédagogiques (animation, pilotage, coordination des projets et de l’équipe pédagogique) ;
– relationnelles avec les familles, les élus, les associations…
– organisationnelles relatives au fonctionnement de l’école.

Nous sommes donc désormais placés sur un siège éjectable !
Extrait du décret du 14 août 2023 (loi Rilhac): « Les instituteurs et professeurs des écoles nommés dans l’emploi de directeur d’école peuvent se voir retirer cet emploi par le directeur académique des services de l’éducation nationale dans l’intérêt du service. »

Alors que, comme tous les autres enseignants, nous sommes déjà évalués avec le rendez-vous de carrière PPCR, cette évaluation spécifique n’a d’autres objectifs que d’avancer vers un statut particulier pour les directeurs dont nous ne voulons pas, et de nous mettre au pas !

Adjoints et directeurs : tous concernés !

La bonification de 3 mois d’avancement accéléré pour les directeurs, prévue par la loi Rilhac n’est qu’un os à ronger, un leurre. Pourquoi ne pas la mettre en place pour la totalité des PE, et nous octroyer une augmentation indiciaire de 100 points ? Par ailleurs, avec un avancement spécifique, ne se dirige-t-on pas vers la création d’un statut particulier différent de celui qui existe actuellement où c’est un PE qui fait fonction de directeur d’école ?

Alors oui, nous sommes tous concernés. Selon nous, le directeur d’école doit effectivement rester un enseignant chargé de direction, rémunéré pour son travail et déchargé autant que nécessaire. Suivre une autre voie amène mécaniquement à une division entre les collègues, un accroissement des responsabilités et des charges de travail, et un éloignement du cœur de notre métier : l’enseignement. 

Nous sommes tous concernés, effectivement, adjoints et directeurs, car il en va de la défense de l’école Publique : nous ne voulons pas qu’elle se transforme en entreprise !

Vous trouverez dans ce numéro spécial des informations précises sur l’actualité relative à la direction d’école et sur les différentes interventions du syndicat.

Bonne lecture !

Les directrices et directeurs de la Mayenne :

Frédéric Gayssot (école élémentaire de Saint Denis d’Anjou), Sébastien Touzé (école Michelet de Laval), Catherine Destoop (école Louise Michel Mayenne), Nathalie Legai (école de Marcillé la Ville), Matthieu Valton (école Constance Lainé de Craon), Marlène Dreux (école de Chailland), Mathieu Guimard (école de la Chapelle Anthenaise), Clotilde Hunot (école Arc-en-Ciel Ruillé-Froid-Fonds), Thierry Orève (école de Ravigny), Marine Boutin (école de Charchigné), Flora Gasnier (école du Bout du Monde de Château-Gontier-sur-Mayenne), Bastien Cortais (école de Champfrémont), Stéphanie Bouliou (école Hilard de Laval), Vanessa Denuault (école de Villiers Charlemagne), Sandra Genet (école Jacques Prévert de Renazé), Magali Banderier (école de Congrier), Angélique Pineau (école Jean Jaurès élémentaire de Cossé le Vivien), Stéphane Renucci (école de Saint Germain le Guillaume), Karinne Olivier (école de Châtillon sur Colmont), Audrey Demange (école de la Bigottière, Christelle Prodhomme (école Jean Guéhenno maternelle de Château Gontier sur Mayenne), Audrey Courtin (école de Sacé), Marion Rouxel (école de la Selle Craonnaise), Bénédicte Croissant (école de Bouchamps-les-Craon), Antoine Laurent (école élémentaire de Louverné), Hélène Tulleau (école de Bouessay), Isaüra Hubert (école de Contest),  Amélie Ricard (école de Bais), Clément Delangle (école maternelle de Gorron), Laetitia Cadeau (école de Cherancé), Gaële Lallemand (école élémentaire René Cassin de Meslay du Maine), Lucie Dalibard (école de La Chapelle Au Riboul), Ewa Guesne (école maternelle Le Lac de Saint Berthevin)

Maintenant la grève !

Maintenant la grève !

Proposition de lettre aux parents d’élèves
Déclaration d’intention
AESH et la grève : vos droits
Affiches pour la salle des maitres, visuels pour les manifestations
Caisse de grève
Faire remonter l’état de la mobilisation dans son école
Le préavis de grève de la FNEC-FP FO 53


Le SNUDI-FO 53 s’inscrit pleinement les décisions prises par l’UIAFP-FO 53, conforme au mandat confié par ses adhérents. Avec son UD, et la FNEC-FP FO 53, le SNUDI-FO 53 se félicite de l’unité syndicale obtenue, pour un ultimatum dès le 5 décembre et les perspectives qui en découlent.

Pour sa part, FO appelle à se mobiliser massivement, par la grève le 5 décembre en guise d’avertissement, et les 10, 11 et 12 décembre, la reconduction de la grève va permettre le blocage du pays, seul moyen aujourd’hui pour se faire entendre et pour gagner sur les revendications :

  • Abandon des 3 jours de carence
  • Indemnisation à 100% des jours d’arrêt maladie
  • Abandon des 4000 suppressions de postes d’enseignants prévues pour 2025
  • L’augmentation des salaires

Le conseil syndical du SNUDI-FO 53 appelle tous les PE du département à envoyer dès maintenant leur déclaration d’intention pour tous les jours de la période à venir : un signal fort envoyé à notre ministère !


Le SNUDI-FO 53 met à disposition de ses adhérents une caisse de solidarité pour l’indemnisation des jours de grève. Les informations précise pour la démarche sont envoyées aux adhérents.


Plusieurs écoles nous indiquent déjà être fermées dès le 5 décembre. 12 collègues réunis à Craon déclarent répondre aux appels à la grève reconduite les 5, 10, 11 et 12. (la motion des PE et AESH de Craon)

Faites nous remonter rapidement l’état de la mobilisation dans vos écoles, nous publierons la carte interactive ensuite.


130 collègues du département déclarent être prêts à la grève reconductible en affirmant via une motion : “Nous savons que l’action efficace pour gagner ce n’est pas LA journée de mobilisation, ou les journées d’action qui laissent le gouvernement sourd aux revendications. Nous ne voulons plus de ces journées de grève isolées qui nous font perdre”


Évènements à venir