Organisation du service des remplaçants : le SNUDI-FO 53 obtient satisfaction !

Organisation du service des remplaçants : le SNUDI-FO 53 obtient satisfaction !

Denis Waleckx, DASEN du département avait édité une note de service à l’attention des TR à la rentrée 2017. Dans cette note le directeur académique indiquait : « Dans la mesure où le titulaire remplaçant est rattaché à une école dont le rythme est de 4 jours par semaine, ce dernier doit être disponible tous les mercredis matin au départ de son domicile. »

Le SNUDI-FO 53 était alors intervenu aussitôt (courrier du 5.10.17 / CR d’audience du 19.10.17) pour lever cette ambiguïté. L’année dernière, à plusieurs reprises le syndicat a alerté les services qui ont reconnu l’ambiguïté. En audience encore en novembre 2020, le SNUDI-FO avait interpellé le DASEN (CR d’audience)

Dans un courriel adressé au SNUDI-FO 53, le 5 février 2021, le secrétaire général de la DSDEN nous confirme que cette disposition a bien été retirée ! « Les TR rattachés à une école à 4 jours ne sont donc plus invités depuis cette date à rester disponibles les mercredis matin. »

3 ans auront été nécessaires pour que cette disposition soit retirée et que la réglementation soit appliquée !

Étonnamment aucune consigne ni note de service n’a été depuis éditée à ce propos.

Le SNUDI-FO 53 se félicite de cet infléchissement qui confirme notre analyse et le bien fondé de nos interventions.

Non, les TR ne peuvent être mis en situation d’astreinte. Les remplaçants effectuent leur temps de travail au regard du remplacement sur lequel ils ont été missionné. En aucun cas, ils n’ont à dépasser ce temps, ni à se mettre à disposition de l’inspection en dehors du temps de travail.

Les enseignants ne sont en aucun cas responsables de l’atomisation des horaires scolaires et de la territorialisation de l’école. C’est l’administration de l’Education Nationale qui a créé cette situation. C’est à elle de la gérer, et pas sur le dos des TR, ni de leurs collègues.

Pour rappel, les ORS (obligations réglementaires de service), pour les instits et PE  remplaçants ont été modifié en 2014 : c’est le décret n° 2014-942 du 20 août 2014 portant modification du décret n° 2008-775 du 30 juillet 2008 relatif aux obligations de service des personnels enseignants du premier degré qui remet en cause le décret de 1990… A cela s’ajoute le décret n° 2017-856 du 9 mai 2017 qui tend à remettre en cause l’ISSR sous bien des aspects (zone d’intervention, affectation sur un service…)

Ce décret est la conséquence directe de la réforme des rythmes scolaires. (Rappelons au passage que FO n’avait pas voté pour ce projet de décret d’annualisation des ORS des remplaçants)

Le SNUDI-FO 53 défend les titulaires remplaçants !
Le SNUDI-FO 53 invite les TR à se syndiquer au SNUDI-FO 53 !

Bulletin d’adhésion
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AESH : pour un vrai salaire et un vrai statut !

AESH : pour un vrai salaire et un vrai statut !

Le 26 janvier, les AESH, aux côtés des autres personnels de l’Éducation, se sont mobilisés pour leurs revendications. Dans les réunions FO les AESH parfois nombreux, expriment leur colère.

Les AESH sont en première ligne. Les AESH vivent dans la précarité, aggravée par les PIAL. Les AESH exercent de vraies missions, ils veulent un vrai statut et un vrai salaire. Comme les personnels de la fonction publique hospitalière, ils veulent immédiatement 183€ d’augmentation indiciaire !

Les AESH exercent une mission permanente

Plus de 95 000 AESH sont employés aujourd’hui. Certains exercent depuis plus de 10 ans. C’est donc une mission permanente. Or l’article 3 de la loi du 13 juillet 1983 est très clair : une mission permanente doit être exercée par un fonctionnaire. Être fonctionnaire, c’est avoir un statut national, c’est être titulaire de son poste et ne pas être déplaçable au gré des besoins. C’est aussi avoir droit à une carrière, une reconnaissance salariale de l’ancienneté.

La FNEC FP-FO demande la création d’un vrai statut de la Fonction publique pour tous les AESH qui le souhaitent.

Pour un vrai salaire !

En moyenne, les AESH travaillent 24h ce qui est compté comme une quotité horaire de 60 % par le ministère. Accompagner les élèves en situation de handicap demande du travail de préparation et de suivi.

– La FNEC FP-FO exige que 24h correspondent à un temps complet
– Elle revendique que les AESH puissent bénéficier des mêmes indemnités et primes que leurs collègues (indemnité REP/REP+, prime informatique…)
– 183 euros pour tous immédiatement et sans contrepartie !

Personne ne veut des PIAL !

La mise en place des PIAL ne permet pas d’améliorer la prise en charge des enfants en situation de handicap. Les PIAL, c’est un AESH pour 3 à 6 élèves. C’est aussi l’opacité sur les notifications MDPH. Comment justifier leur mise en place et leur maintien ? Là encore, c’est pour optimiser les coûts, sur le dos des élèves en situation de handicap et des personnels.

La FNEC FP-FO demande l’abandon des PIAL

La FNEC FP-FO demande en urgence, l’ouverture de négociations salariales. Elle appelle les AESH à se réunir avec les syndicats FO pour lister le cahier de revendications.

1er recul du gouvernement : le ministère décide de ne fermer aucune classe dans les communes de moins de 5000 habitants

1er recul du gouvernement : le ministère décide de ne fermer aucune classe dans les communes de moins de 5000 habitants

En Mayenne, des écoles parfois avec les parents et les élus s’organisent contre les fermetures de classe ou pour exiger les nécessaires ouvertures. Le DASEN a choisi une méthode inédite bafouant les règles de transparence qui doivent prévaloir dans les opérations de carte scolaire (lire notre communiqué et notre compte rendu de GT) et choisissant ainsi “d’affoler les territoires” et de dénigrer le rôle des représentants du personnel, tout en laissant planer une menace de fermeture près d’une cinquantaine d’écoles !


Le SNUDI-FO 53, avec la FNEC-FP FO 53 s’adresse à tous les maires du département


C’était sans compter sur l’infléchissement du ministère !

En effet, il y a un infléchissement du ministère, à mettre au compte de la mobilisation des collègues: l’intervention officielle de la secrétaire d’Etat à l’Education prioritaire Nathalie Elimas, qui s’exprimant au nom du ministre Blanquer, a répondu à un Sénateur mercredi 3 février lors des questions au Sénat : « Depuis la rentrée 2020, aucune fermeture de classes ne s’est faite dans les communes de moins de 5 000 habitants sans l’accord du maire. Il n’y a pas de raison que cela change. Le travail fin est en cours avec tous les élus en ce sens. »

Interrogée par un journaliste après la séance, elle confirme : “Nous ne fermons ni école ni classe dans les petites villes de moins de 5000 habitants sans accord du maire.”

Ces deux interventions sont disponibles sur la vidéo ci-dessous :
– La réponse au Sénateur sur les écoles rurales est à partir de 1h39
– La réponse au journaliste est à partir de 2h24

Souvenons-nous : en 2020, lorsque le ministre avait fait cette annonce, il avait acté en conséquence la création de 1248 postes supplémentaires. En 2021, de la même manière, il doit immédiatement annoncer la création de postes statutaires supplémentaires à la hauteur des besoins ! Cela tombe bien car en 2020, Blanquer a économisé plus de 212 millions d’€ sur le dos des personnels en ne consommant pas tout son budget… Il a donc de la marge ! 

Certes la nouvelle pirouette du ministre Blanquer n’est pas satisfaisante à bien des égards, et effectivement c’est le ministère qui devrait porter seul la responsabilité de cette disposition par la création massive de postes. Néanmoins, il s’agit là d’un nouveau recul qui permettra de sauver bien des écoles, un point d’appui pour combattre les projets de fermeture du DASEN.

Lire le courrier de la FNEC-FP FO au ministre JM Blanquer

Le SNUDI-FO 53 s’adresse dès aujourd’hui à l’ensemble des maires du département de la Mayenne (lire notre courrier)

Le SNUDI-FO 53 se félicite donc de l’annonce de la prolongation de cette disposition déjà prise l’année dernière qui a permis d’éviter la fermeture de nombreuses classes rurales !

Le SNUDI-FO 53 continue ses interventions pour empêcher les fermetures de classes, pour les ouvertures et créations de postes nécessaires et pour le recrutement immédiat sur liste complémentaire afin de reconstruire les brigades de remplaçants et les RASED décimés ces dernières années.

Le SNUDI-FO 53 demande au DASEN de prendre en compte l’annulation de toutes les fermetures qu’il aurait envisagées que ce soit dans les communes de moins de 5000 habitants ou plus

Le SNUDI-FO 53 demande au DASEN de clarifier ses intentions et de les communiquer aux représentants des personnels

Le SNUDI-FO 53 invite les collègues à se réunir dans leur école pour lister leurs besoins en postes et à faire appel au syndicat pour s’organiser, y compris avec les élus et les parents d’élèves.

Pourquoi autant d’écart entre les chiffres de Santé Publique France et ceux communiqués par l’Education Nationale ?

Pourquoi autant d’écart entre les chiffres de Santé Publique France et ceux communiqués par l’Education Nationale ?

A lire également l’article Libération : Il faut sauver le soldat Blanquer

Après les chiffres du ministère largement inférieurs à ceux de Santé Publique France, les chiffres du DASEN de la Mayenne seraient-ils aussi massivement sous-évalués ?

En novembre puis en décembre le SNUDI-FO a demandé des précisions au DASEN sur sa communication des chiffres COVID. Le 3 décembre, à l’initiative de FO un avis a été adopté en CHSCT : “Le CHSCT-D de la Mayenne demande des précisions sur la communication du nombre de personnels et d’élèves touchés par la COVID-19, au regard des chiffres transmis par Santé Publique France. (Adopté à l’unanimité FO-FSU-UNSA-CGT)”

A ce jour, aucune réponse n’a été apportée par nos autorités hiérarchiques. La réglementation impose d’ailleurs au DASEN de répondre aux avis CHSCT dans les 2 mois qui suivent leur adoption ! (article 77 du décret 82-453)

Alors quels sont les véritables chiffres ? La question a toute sa légitimité, et les protocoles de l’Education Nationale, qui n’ont de sanitaire que le nom, nous amènent à nous interroger sur la volonté des responsables du ministère. 

En effet, en Mayenne comme dans bien des départements, il est impossible de se faire tester. Si désormais 3 centres sont prévus au lycée de Vinci à Mayenne, au lycée Réaumur Buron à Laval et au lycée Victor Hugo à Château-Gontier-sur-Mayenne, le DASEN n’autoriserait pas les personnels à s’absenter pour se faire tester. Par ailleurs, lorsque nous l’interrogeons sur les tests de dépistage en Mayenne, et la possibilité donnée aux personnels de se faire tester, il n’a aucune réponse à apporter. De plus, les créneaux horaires correspondent aux heures de classe, et ne concernent que deux jours dans la semaine. Enfin, ce sont les infirmières scolaires et médecins scolaires volontaires qui sont amenés à tester, au détriment de leurs missions, dont les écoles ont bien besoin.

L’inspecteur d’académie reconnait lui-même que “ces 3 implantations accueilleront potentiellement les élèves et les personnels des établissements concernés et ceux des établissements voisins” : effectivement rien ne permet aujourd’hui aux personnels de s’absenter pour se faire tester, en particulier en raison du manque d’enseignants remplaçants.

Des protocoles bidons ?

Pour qu’une école soit fermée par précaution, il faudrait beaucoup de cas positifs ! Le nouveau protocole sanitaire du ministre Blanquer,  prévoit qu’une classe ferme à partir de 3 cas positifs, pas avant.  Par ailleurs les personnels de l’Education Nationale ne sont pas testés, et la campagne de test n’est qu’une vaste opération de communication.

Si nous appliquons le ratio de X10 compte tenu de l’écart constaté début janvier, pourrions-nous considérer que 500 élèves ont été testés positifs la semaine dernière ? Ou que 80 personnels de l’Education Nationale ont été testés positif cette même semaine ?

Les remontées que nous avons du terrain semble d’ailleurs ne pas coïncider avec les chiffres du directeur académique.

Nous ne pouvons imaginer que les responsables de l’Education Nationale puissent tronquer volontairement les chiffres de contaminations, ni que de fortes incitations auprès des directeurs et des chefs d’établissements à modérer les remontées de cas COVID soient à l’origine de ces écarts colossaux.  

Néanmoins, on peut aussi s’interroger sur le nombre réel de contaminations parmi les personnels de l’Education Nationale : les chiffres donnés par notre administration sont-ils aussi fiables pour le personnel que pour les élèves ?

Dans un climat anxiogène, où les multiples contradictions et mensonges successifs du gouvernement et du ministère de l’Education Nationale ont d’ores et déjà cassé la confiance, le SNUDI-FO 53 n’accepterait pas une nouvelle marque de mépris et une nouvelle entrave au combat contre la prolifération du virus.

Le SNUDI-FO 53 interpelle le directeur académique, pour que toute la lumière soit faite sur cette affaire, pour qu’il réponde aux avis du CHSCT et qu’il communique sur cet état de fait.

DateDonnées de Santé publique France
(0-19 ans)
Données de l’Éducation nationale
18/09/2020143815056
25/09/2020126545612
02/10/2020126974636
09/10/2020187255279
16/10/2020255878225
23/10/202032760
30/10/202042899
06/11/2020453863528
13/11/20202748012487
20/11/20201892713870
27/11/2020122817775
04/12/2020108685128
11/12/2020118554548
18/12/2020143555264
25/12/202010846
01/01/202113167
08/01/2021193231958
15/01/2021203967782
22/01/20212405910003

Nouvelles missions des inspecteurs : attaques contre les statuts particuliers de corps

Nouvelles missions des inspecteurs : attaques contre les statuts particuliers de corps

Le ministère a réuni un groupe de travail de l’Agenda social sur le thème des missions des inspecteurs. (lire notre retour à ce propos)

Considérant la fusion des différents corps d’inspection comme actée, il s’agissait pour les représentants du Ministre d’articuler les missions du futur corps fusionné, nommé « inspecteurs territoriaux », avec la future structure du système éducatif qui en résultera et les réformes discutées dans les autres groupes de travail.

Vers la fusion 1er et 2nd degré et un corps unique enseignant

Un des objectifs présentés pour justifier la fusion des corps d’inspecteurs serait de faciliter la logique de continuité école-collège, collège-lycée et lycée-université. Après les psy-EN, le nouveau corps d’inspecteurs territoriaux s’inscrirait dans la logique de fusion des corps, notamment 1er et 2nd degré et devient une autre entrée pour avancer vers la fusion 1er et 2nd degré et vers un corps unique d’enseignant qui ferait voler en éclat les statuts particuliers.

Pour le ministère « La place des inspecteurs est dans la classe » pour l’accompagnement permanent des collègues

Concernant les missions des inspecteurs, l’objectif ministériel est de les recentrer sur l’accompagnement de tous les personnels – « et la qualité des enseignements » – inscrit dans PPCR.

Les représentants du Ministre ont insisté sur le fait qu’il fallait dissocier les RDV de carrière et PPCR dont le 2ème volet, celui de l’accompagnement, se retrouve au coeur du Grenelle du Ministre.

Pour le Ministère, « la place des inspecteurs est dans la classe » pour évaluer en permanence !

Il s’agit désormais d’évaluer en permanence la pratique de classe et l’application de toutes les contre-réformes dans la logique du pilotage par l’évaluation contenue dans la loi Blanquer.

Les enseignants du 1er degré sont déjà concernés par ce type de management avec les formations par constellations imposées qu’ils rejettent massivement.

Des missions d’inspecteurs seraient déléguées à des pairs membres d’un pôle inspection et aux directeurs d’école

Afin qu’ils puissent être présents dans les classes, les inspecteurs territoriaux verraient une partie de leurs missions déléguées.
Ainsi, l’administration des écoles ferait partie des délégations de compétences de l’IA-DASEN aux directeurs d’école dans le cadre du projet de loi Rilhac.

Dans le 2nd degré, le Ministère propose la création d’une « équipe pédagogique » – pôle d’inspection – autour de l’inspecteur à l’instar des circonscriptions du 1er degré dans laquelle pourraient postuler les enseignants pour une partie de leur temps de service pendant 2 ou 3 ans. Ils auraient pour mission notamment les travaux de suivis d’examens, l’accompagnement et l’évaluation des enseignants afin de libérer du temps pour que les inspecteurs accompagnent également les collègues.

Les RDV de carrière pourraient être menés par les pairs de ces pôles, les inspecteurs se consacrant aux visites en classe.

Chaque collège ou lycée aurait un inspecteur référent, celui-ci pouvant ainsi participer à l’auto-évaluation d’établissement désormais imposée.

Se réunir pour organiser la riposte

Accompagnement, auto-évaluation des établissements, révision des carrières imposant un management à la France Telecom avec les RH de proximité : face au Grenelle du Ministre qui concentre des attaques sans précédent contre notre statut découlant de PPCR, la FNEC FP-FO invite les personnels à se réunir dès à présent avec ses syndicats pour organiser la résistance !

Nouveau GDDE (groupe départemental direction d’école) : édifiant !

Nouveau GDDE (groupe départemental direction d’école) : édifiant !

Un GDDE (groupe départemental direction d’école) s’est tenu mardi 3 février. Le SNUDI-FO 53 avait fait le choix de ne pas participer à cette parodie d’instance qui prépare déjà l’application du Grenelle et de la loi Rihlac (lire à ce propos notre article du 1er décembre et le courrier au DASEN)

Le Snuipp et la CGT ont participé à ce groupe de travail. L’UNSA était absent.

Des directeurs présents ont pu rendre compte au SNUDI-FO de la teneur des échanges, et ont d’ailleurs sans surprise confirmé notre analyse.

Comme base de travail, un document d’évaluation de 5 pages, qui montre, à quel point, l’allègement des tâches des directeurs est pris en compte par notre hiérarchie…
Le SNUDI-FO avait révélé la semaine dernière ce même document de travail à l’ensemble des collègues du département. L’IEN adjoint au DASEN s’est dit « très fier » de ce document.

Étonnamment, ce document de travail concorde parfaitement avec les conclusions du Grenelle ET le projet de loi Rilhac ! (lire-ci-dessous) Étonnamment, il concorde parfaitement avec la fusion programmée des corps d’inspection et la disparition des IEN au profit d’Inspecteurs territoriaux !

Autres informations émanant de ce GDDE

–          Pérennisation des 450 € de prime annuelle pour les directeurs (déjà annoncé par Blanquer, voir ci-dessous)
–          Des réunions sur le temps de formation continue avec des groupes d’une vingtaine de directeurs et directrices par circonscription autour des thèmes suivants : gestion des PIAL, gestion de l’inclusion scolaire, ONDE, pilotage pédagogique (en fonction des résultats de l’école avec les évaluations nationales…) Cela fait évidemment penser aux formations en constellations (PPCR) !
–          Échange entre pairs (sans IEN qui auront peut-être disparu !) avec un directeur “animateur” et un directeur “secrétaire de séance” (compte-rendu ou PV !) 

Le SNUDI-FO 53 s’adresse à nouveau à toutes les organisations syndicales représentatives, pour les inviter à ne pas cautionner cette mascarade et à porter avec nous les revendications relatives à la direction d’école, à commencer par l’abandon des conclusions du Grenelle et du projet de loi Rilhac !


Avec la synthèse du Grenelle, le ministre confirme ses intentions de créer un statut de directeur supérieur hiérarchique ! Avec les GDDE les DASEN prépare la mise en œuvre des projets ministériels

Le SNUDI-FO 53 alerte depuis des mois les collègues adjoints ET directeurs, sur le contenu de la proposition de loi Rilhac créant la fonction de directeur d’école qui, dans son article 1, indique : « Il (le directeur) bénéficie d’une délégation de compétences de l’autorité académique pour le bon fonctionnement de l’école qu’il dirige. »

Cette proposition de loi s’articule parfaitement avec le Grenelle dont les GDDE en sont l’émanation.

Ainsi, est annoncée une fusion des corps d’inspection du 1er  et du 2nd  degré, la disparition des IEN et des IA-IPR au profit « d’inspecteurs territoriaux »

Une partie des missions des ex-IEN transférée aux directeurs

La mission principale de ces « inspecteurs territoriaux » serait d’être dans les classes en permanence pour mettre en place « l’accompagnement » prévu par PPCR, accentuant ainsi ce dispositif de flicage des collègues, dénoncé depuis longtemps par Force Ouvrière, non signataire de PPCR.

Afin qu’ils puissent être présents dans les classes, ces inspecteurs verraient donc une partie de leurs missions déléguées. Ainsi, toutes les tâches dévolues aujourd’hui aux IEN concernant l’administration des écoles pourraient désormais incomber aux directeurs, en cohérence avec l’article 1 de la proposition de loi Rilhac.

De fait, les directeurs se retrouveraient avec de nombreuses tâches supplémentaires et, avec cette délégation de compétences deviendraient de fait supérieurs hiérarchiques des adjoints.

Les objectifs du ministre de son Grenelle et des GDDE : Faire du directeur un supérieur hiérarchique chargé d’évaluer et de recruter les enseignants

La synthèse des ateliers du Grenelle publié par le ministère va plus loin. Le Grenelle propose en effet de : « Donner aux directrices et directeurs d’école un véritable statut leur conférant une autorité décisionnelle et fonctionnelle »

Par ailleurs, « la directrice d’école ou le directeur d’école serait associé à l’évaluation dans le PPCR avec l’IEN sur les aspects administratifs, organisationnels et fonctionnels. »

Enfin, « Pour le premier degré, il serait possible de concilier le mouvement infra départemental avec quelques postes à profil en adéquation avec des projets d’école particuliers et associer le directeur d’école au recrutement. »

Il s’agit ni plus ni moins que de faire du directeur un supérieur hiérarchique chargé d’évaluer et de recruter les adjoints !

… et de faire appliquer les décisions voire le budget actés par le Conseil d’Ecole !

Par ailleurs, s’appuyant sur la proposition de loi Rilhac qui donne au conseil d’école un pouvoir décisionnaire, comme le conseil d’administration dans le 2nd degré, la synthèse du Grenelle publiée par le ministère prévoit de : « Renforcer le conseil d’école comme levier de l’expression du pilotage par l’équipe autour de la directrice, directeur d’école en donnant plus de pouvoir délibératif aux conseils d’écoles »

L’objectif est clair : « En attribuant un réel pouvoir délibératif au conseil d’école, cela permet de renforcer le pouvoir décisionnel et organisationnel de la directrice et du directeur et de donner plus d’autonomie au collectif de ce conseil. »

Enfin, « La gestion d’une enveloppe spécifique pourrait être confiée au conseil d’école, le directeur d’école se voyant ainsi chargé du respect des décisions prises par le conseil. »

Le directeur serait ainsi chargé d’appliquer les décisions du conseil d’école (où les enseignants sont minoritaires), y compris sur un plan budgétaire, et serait ainsi soumis à toutes sortes de pressions locales au sein d’une école devenue autonome !

Le ministre doit renoncer à ses projets et répondre aux revendications

Et pendant ce temps, qu’en est-il des revendications des directeurs ?

A la revendication d’augmentation des quotités de décharge de toutes les écoles et de mise en place d’une décharge hebdomadaire pour les écoles de 1 à 3 classes, le ministre se contente de répondre en augmentant la décharge hebdomadaire de seulement 5,14% des directeurs !

Refusant de répondre à l’exigence d’une réelle amélioration financière (100 points d’indice pour tous), il ne consent qu’à pérenniser la prime de 450€ brut par an, soit 37,50€ brut par mois !

Enfin, toujours aucune aide administrative statutaire gérée par l’Education Nationale n’est prévue dans les écoles !

Ayant pris connaissance de la synthèse de ces ateliers, du retour des directeurs présents au dernier GDDE en Mayenne, le SNUDI-FO 53 réaffirme toutes ses revendications :

– Retrait de la proposition de loi Rilhac et abandon des conclusions du Grenelle ! Ni délégation de compétences, ni statut pour les directeurs et directrices !
– Non à la fusion des corps d’inspection ! Maintien des IEN avec toutes leurs compétences !
– Augmentation des quotités de décharges pour toutes les écoles ! Mise en place d’une décharge hebdomadaire pour les écoles de 1 à 3 classes !
– Une réelle amélioration financière : 100 points d’indice pour tous les directeurs !
– Mise en place d’une aide administrative statutaire gérée par l’Education Nationale dans chaque école !
– Allègement des tâches avec le respect du décret de 1989 sur la direction d’école !

Le SNUDI-FO 53 défend les directeurs et directrices d’école et porte leurs revendications !
Le SNUDI-FO 53 invite les directeurs et directrices d’école à rejoindre le SNUDI-FO par leur adhésion !

Nouveau protocole sanitaire : encore une fois le ministère brasse du vent !

Nouveau protocole sanitaire : encore une fois le ministère brasse du vent !

Aérez un peu plus les salles de classe ! Voilà à quoi se résume l’énième protocole publié lundi 1er février. 

Analyse du protocole et de la FAQ :

  • Dès à présent, s’il s’agit du variant anglais, un seul cas positif (enseignant ou élève) suffit à ce que la classe ferme, tous les adultes et élèves de la classe sont considérés cas contact à risque. S’il y a suspicion d’un “variant”, chaque situation est gérée au cas par cas. Vu le faible nombre de tests, il y aura peu de variants anglais déclarés, d’autant qu’on n’a aucune idée de la recherche (séquençage) systématique ou non du variant lors des tests ! 
  • en maternelle : nouveauté, la présence d’un cas confirmé dans une école maternelle signifie que tous les élèves de l’école maternelle sont désormais cas contact. La classe est fermée ; les enfants sont placés en septaine.

Notons également que dans notre département, les enfants de moins de 6 ans ne sont pas testés !

En revanche, s’il y a trois cas positifs dans une seule classe, les adultes sont alors automatiquement considérés cas contacts.

  • en élémentaire : obligation de porter un masque grand public de catégorie 1 pour tous, élèves, enseignants et AESH. 

Dans le cas du virus COVID-19 “normal”, il faut toujours 3 élèves testés positifs au sein d’une même classe pour que celle-ci soit fermée, tous les adultes et élèves de la classe sont considérés cas contact. 

  • l’aération des classes doit être de 15 minutes avant et après le temps de classe ainsi que pendant les récréations et le temps du midi. De plus, toutes les heures, la classe doit être aérée quelques minutes. 
  • pour la distanciation physique, ce qui change c’est une distance de 2 mètres entre les élèves de différentes classes sur temps périscolaire. 
  • L’administration impose la continuité pédagogique dès la fermeture d’une classe ou d’une école (. 

Les adultes (enseignant, AESH, ATSEM) ne sont en revanche pas considérés cas contact à risque car notre employeur considère que le masque fourni est une protection suffisante. D’après le ministère, le port du masque nous protège en toutes circonstances ! 

On est prêt qu’ils disaient !

Rappelons que si un (bon) masque de type 1 protège efficacement LES AUTRES (de l’ordre de 90% dans le cas où les indications sont respectées), dans la mesure où il empêche les projections du porteur, éventuellement infectées par le virus, il n’offre AUCUNE GARANTIE ou quasiment (de l’ordre de 5 à 10%) pour celui qui le porte !  

En maternelle, le masque que nous portons protège donc les élèves, mais pas nous !

Rappelons également que seul le masque FFP2 protège efficacement le porteur, et qu’il n’y a en ce moment aucun problème d’approvisionnement de FFP2. C’est d’ailleurs le masque préféré de notre ministre.

Jean-Michel Blanquer et son masque FFP2

Quant au type de matériel de protection fourni par notre employeur : chacun appréciera la réelle volonté du ministre de nous protéger. 

Le démerdentiel encore une fois !

Enfin le manque de remplaçants impose un inévitable brassage des élèves !

Le ministère serait bien avisé de créer les postes nécessaires, dont le manque est mis en exergue avec la crise sanitaire. Il en a vraisemblablement les moyens compte tenu des 212 millions d’Euros du budget 2020 redonnés par le ministre Blanquer à Bercy !

Article le Haut Anjou du 29 janvier 2021

Dégringolade du pouvoir d’achat des fonctionnaires

Dégringolade du pouvoir d’achat des fonctionnaires

Dans le Statut général des Fonctionnaires, le traitement est calculé sur la base des points inscrits dans la grille (indice). La grille est construite de manière à reconnaître les qualifications et permettre une évolution de carrières.

Quant à la valeur du point d’indice, elle mesure le pouvoir d’achat des fonctionnaires par rapport à l’inflation.

Le salaire brut d’un fonctionnaire est calculé en multipliant l’indice de la grille par la valeur du point d’indice qui est actuellement de 4,69 € depuis le 1er février 2017. (exemple pour un PE à l’échelon 7 : 519 X 4,69 = 2434,11 euros brut)

Dès que la valeur du point d’indice n’augmente pas autant que l’inflation, les fonctionnaires perdent du pouvoir d’achat.

Entre le 1er janvier 2000 et le 31 décembre 2020, l’inflation en France est de 33,3 %.

Aujourd’hui, pour retrouver la valeur réelle du point d’indice de janvier 2000 (en euros constants), il faudrait augmenter la valeur du point à hauteur de 20,79 %.

Pour les fonctionnaires, la perte est énorme, comme le montre les exemples du tableau ci-dessous (Calculs réalisés par la Fédération Générale des Fonctionnaires FO -FGF-FO) :

Pour un professeur des écoles au 11 échelon à l’indice majoré 673, la perte subie en 20 ans est de 655,65 € brut mensuel !

Augmentation de la retenue pour pension : un racket supplémentaire pour les fonctionnaires

Entre janvier 2011 et janvier 2020, la retenue pour pension civile (pour les fonctionnaires de l’Etat), ou la cotisation CNRACL (pour les fonctionnaires territoriaux et hospitaliers) est passée de 7,85 à 11,10 %. Cela diminue d’autant le traitement net des fonctionnaires et s’ajoute à la baisse de la valeur réelle du traitement brut.

Un arsenal de mesures contre le pouvoir d’achat

Pour le gouvernement, tous les moyens sont bons pour faire baisser la masse salariale des fonctionnaires.

C’est la raison pour laquelle il cherche à ralentir le déroulement des carrières en diminuant les ratios promus/promouvables qui permettent de déterminer le nombre d’agents qui accèdent au grade supérieur.

Enfin, le régime indemnitaire (RIFSEEP) complète cet arsenal de mesures contre le pouvoir d’achat des agents publics. Fondé sur le principe d’une rémunération au mérite, ce régime indemnitaire ne prévoit de réévaluation que tous les quatre ans ou en cas de changement de grade ou de fonctions.

C’est donc le blocage du montant des indemnités.

Non au paquet salarial !

Lors du dernier rendez-vous salarial, le secrétaire d’Etat chargé de la Fonction publique, Olivier Dussopt, tout en refusant toute augmentation du point d’indice, a mis en avant l’augmentation de l’indemnité pour frais de déplacement et l’indemnité vélo !

Aujourd’hui, la ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Amélie de Montchalin, n’envisage toujours pas d’augmentation du point d’indice, mais elle évoque la participation des employeurs publics à la protection sociale complémentaire des agents publics.

C’est l’arbre qui cache la forêt !

Pour FO, les fonctionnaires doivent d’abord percevoir un traitement décent, ce qui suppose le rattrapage de la perte de pouvoir d’achat subie pendant les trop nombreuses années d’austérité qui viennent de s’écouler.

C’est la raison pour laquelle FO Fonction Publique exige 20 % d’augmentation immédiate de la valeur du point d’indice !

C’est la raison pour laquelle, le SNUDI-FO avec sa fédération, la FNEC-FP FO, exige 49 points d’indice supplémentaires (correspondant à 183 euros sur la base de la valeur actuelle du point d’indice) pour tous les personnels de l’Éducation Nationale avec le rattrapage de 20% de la valeur du point d’indice.

Loi “sécurité globale” : Retrait

Loi “sécurité globale” : Retrait

Manifestations du 30 janvier contre les mesures liberticides Toujours déterminés à ne rien lâcher !

L’appel départemental

Le gouvernement ne nous empêchera ni de manifester, ni de revendiquer.

Le SNUDI-FO 53 avec sa fédération la FNEC FP-FO, avec sa confédération la CGT-FO, réaffirme sa détermination « à combattre toute remise en cause des droits et libertés fondamentales, dont les libertés syndicales, et de toutes dispositions allant dans ce sens qui doivent être retirées, contenues notamment dans la proposition de loi « sécurité globale » et les décrets sécurité intérieure. »

La véritable sécurité, c’est la satisfaction des revendications urgentes : la préservation des services publics et des statuts, l’augmentation des salaires, le rétablissement du Baccalauréat, le rétablissement des cours en présentiel à l’Université, c’est l’abandon définitif des contre-réformes gouvernementales.

Tout cela exige le retrait de toutes les lois et décrets liberticides du gouvernement.

Le SNUDI-FO 53 appelle ses adhérents à participer au rassemblement prévu à Laval ce samedi 30 janvier, à 14h30 place du 11 novembre, pour la défense de nos libertés fondamentales.

1ere synthèse du “Grenelle”

1ere synthèse du “Grenelle”

Synthèse du « Grenelle » de Blanquer en 3 mots :
territorialisation, autonomie, déréglementation


Le ministère de l’Education nationale a publié la synthèse des « ateliers du Grenelle de l’Education ». Lire la synthèse du ministère

La FNEC FP-FO a considéré dès le départ que le cadre fixé par le ministre dans ces ateliers (tables rondes d’« experts » auto-proclamés, présence de la « société civile »…) ne permettait pas de représenter les personnels dans des conditions acceptables.

C’est pourquoi la FNEC FP-FO avait décidé de ne pas participer à cette mascarade. D’autres organisations (CGT et FSU) sont arrivées à la même conclusion et ont quitté les ateliers du Grenelle.

La FNEC FP-FO a en revanche participé à des audiences et instances pour porter les revendications de notre fédération et a rendu compte régulièrement des discussions.

Cette synthèse des « ateliers » confirme totalement les orientations ministérielles que nous n’avons cessé de dénoncer et combattre. Les maîtres mots sont territorialisation, autonomie, déréglementation. L’ensemble des réformes mises en place par le ministre obéissent à cette même logique :

  • Réforme du lycée et casse du baccalauréat qui substitue un bac local en contrôle continu au bac national avec examen terminal, ponctuel et anonyme qui garantit la valeur nationale de ce premier grade universitaire ;
  • Réforme des concours enseignants qui introduit massivement une contractualisation imposée de fait aux candidats ;
  • Loi 4D de transfert de la santé scolaire (infirmières scolaires, médecins scolaires…) aux collectivité territoriales ;
  • Réforme de l’Education prioritaire qui vise à substituer des contrats locaux d’accompagnement à une labellisation créant des droits nationaux (indemnités, effectifs…)

Remettre en cause le statut et les garanties collectives nationales

Dès les premières de la synthèse, on peut lire : « L’importance du champ réglementaire et la verticalité de l’organisation ont longtemps été un obstacle à l’autonomie de l’établissement dans le système éducatif français. L’établissement est un lieu où l’on applique des règles mais il doit être aussi un lieu qui produit ses propres règles. »

Recrutement local et expérimentation

« L’article 34 de la loi de 2005 qui permet les pratiques dérogatoires au code de l’éducation mérite d’être complété. (…) Possibilité d’un recrutement hors mouvement dans la limite de 25 % des postes par le chef d’établissement pour les établissements en éducation prioritaire (Rep+). Pour des établissements hors Rep+, il faudrait s’appuyer sur l’article 34 ou sur des appels à projets spécifiques. »

La rémunération des chefs d’établissement « au mérite »

« Il importe aussi de revoir le mode de rémunération des chefs d’établissement, aujourd’hui fondé sur la taille des établissements, pour permettre à des dynamiques collectives de se développer et de s’enraciner autour du Projet d’autonomie et de réussite. »

Un statut pour les directeurs d’école qui évaluent leurs collègues

« Création d’un statut fonctionnel pour les directeurs d’école afin de favoriser l’autonomie et en tirer toute conséquence sur le statut juridique de l’actuelle école, les décharges et les rémunérations.
La directrice d’école ou le directeur d’école serait associé à l’évaluation dans le PPCR avec l’IEN sur les aspects administratifs, organisationnels et fonctionnels. »

Renforcer l’accompagnement PPCR comme outil de flicage permanent

« Réviser le PPCR (parcours professionnels, carrières et rémunérations) : Il ne valorise pas l’ensemble de toute la carrière, par son caractère rare et ponctuel. (…) Concilier l’évaluation dans le PPCR et l’accompagnement, car le PPCR est actuellement centré sur la promotion. »

Pilotage par l’évaluation et obligation de résultat

« Il est donc proposé de remplacer dès l’année scolaire 2021-2022 le projet d’établissement par le Projet (ou Plan) d’autonomie et de réussite d’établissement (PARE). Il doit être l’expression de la responsabilité de l’EPLE. D’une durée de 5 ans et calé sur le dispositif d’évaluation, il se déclinera annuellement sous la forme d’un Plan annuel et collectif d’action. Un Document d’Objectifs (DOCOB) d’une durée de 5 ans sera adressé par la tutelle (l’académie), et la collectivité le cas échéant, à l’établissement précisant la feuille de route à observer. Le PARE et le DOCOB constitueront donc les deux piliers du contrat académie-établissement. »

Vers un management local de type privé

La liste des attaques statutaires est trop longue pour être exhaustive. On pourrait citer encore la fusion des corps d’inspections en un corps unique d’« inspecteurs territoriaux », les dérogations permanentes aux statuts comme les propositions de lettres de missions pour que des enseignants assument des fonctions d’inspection ou de chefs d’établissement, la mise en place de « RH de proximité » véritable DRH comme dans le privé…
Toutes ces dispositifs s’articulent dans un seul but : atomiser le statut national et avancer de manière décisive vers un management local de type privé.

Se regrouper pour faire valoir nos revendications

Face à toutes ces attaques, alors que le ministre et le gouvernement utilisent largement la crise sanitaire pour tenter d’étouffer les revendications, les personnels se sont mobilisés le 26 janvier. L’ensemble des personnels est fatigué de la gestion de la crise sanitaire. Cette gestion chaotique s’ajoute aux tentatives permanentes de remise en question de leurs garanties individuelles et collectives. Les personnels sont en colère, fatigués, mais pas résignés !

Se regrouper dès maintenant avec le SNUDI-FO de la Mayenne, notre outil collectif, pour défendre notre outil de travail, notre service public d’Education

Le SNUDI-FO appelle les collègues PE, AESH et PsyEN du département à amplifier ce regroupement en participant largement aux réunions syndicales (RIS) et organiser ensemble toutes les initiatives pour faire valoir nos revendications :

  • Non au Grenelle et aux contre-réformes destructrices du ministre Blanquer, pour la défense de notre statut national garant de l’égalité de traitement de nos élèves !
  • Pour les créations immédiates des postes statutaires nécessaires !
  • Pour l’augmentation des salaires : ouverture de négociations pour l’augmentation de 20 % de la valeur du point d’indice ; 183 € net mensuel d’augmentation indiciaire pour tous immédiatement comme les personnels hospitaliers et sans contrepartie !
  • Pour l’amélioration de nos conditions de travail

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