Mouvement 2022

Mouvement 2022

A télécharger : la liste des 38 postes restés vacants (actualisation 29/06/22)
A nouveau cette année l’administration refuse de faire connaitre leur rang de classement aux intéressé(e)s. Le SNUDI-FO 53 intervient à nouveau auprès de l’administration.
Néanmoins, comme en 2021, le SNUDI-FO sera en capacité de le faire.

Pour cela, et si vous êtes concerné(e), complétez dès que possible le formulaire en ligne

Mouvement intra : résultats

Les résultats du mouvement seront consultables mardi prochain, 21 juin, dans l’après-midi sur I-PROF / les services / SIAM / mouvement intra départemental.


IMPORTANT ET ESSENTIEL :

Que vous ayez ou non obtenu satisfaction, communiquez-nous votre résultat en complétant le formulaire en ligne (10 secondes)

C’est ce qui nous permettra, comme l’année dernière, de publier les résultats partiels du mouvement.


Nous vous rappelons que la loi de Transformation de la Fonction publique (dite loi Dussopt), entérine, entre autres, la suppression des CAPD dédiées au mouvement… L’opposition unanime des fédérations de fonctionnaires est suffisamment rare pour être soulignée. Aussi, les opérations de mouvement intra départemental se déroulent désormais dans l’opacité la plus totale. Les organisations syndicales représentatives ne disposent plus des tableaux préparatoires aux opérations de mouvement (classement, barème, vœux formulés…), ni des résultats pour pouvoir exercer un contrôle des opérations et en vérifier la transparence.

Pour autant, les élus du SNUDI-FO 53, comme l’année dernière, seront disponibles tous les jours, pour répondre à toutes vos questions et vous aider à formuler un recours.

En effet, vous êtes en droit de formuler un recours si :

  • Vous n’avez obtenu aucun de vos vœux,
  • Vous êtes affecté sur un vœu non souhaité à titre provisoire,
  • Vous estimez que vous avez été victime d’une erreur de barème non corrigée,
  • Vous constatez qu’un de vos vœux a été attribué à un barème inférieur au vôtre …

Si vous avez obtenu un poste à titre définitif sur un vœu (surtout s’il s’agit d’un vœu groupe) qui ne vous satisfait pas, contactez-nous rapidement.

Comment faire un recours, comment le syndicat peut-il vous aider ?

– Dès que vous avez reçu votre résultat, compléter ce formulaire en ligne. Nous pourrons vous expliquer comment faire, quels arguments mettre en avant…

– Lors de la rédaction de votre recours, mandatez le SNUDI-FO 53 afin que nous puissions le défendre lors de réunions bilatérales avec la DSDEN ; comme l’année dernière.

Nous sommes là pour vous aider, pour défendre vos demandes.

La liste des postes restés vacants (à venir)

Le SNUDI-FO intervient auprès de l’administration pour que les collègues concernés puissent connaître leur rang de classement. Si vous êtes concerné(e), complétez le formulaire en ligne (à venir).


Permanences du syndicat à partir du 21 juin tous les jours (soir et weekends) : 06 52 32 30 45 et contact@snudifo-53.fr
Permanence du mardi : contact@snudifo-53.fr ou par téléphone au 06 52 32 30 45, 06 80 31 51 16, 06 61 80 12 85 ou 06 03 54 68 75
Permanence du mercredi : contact@snudifo-53.fr ou par téléphone au 06 52 32 30 45, 06 74 37 73 52, 06 80 31 51 16, 06 61 80 12 85 ou 06 03 54 68 75
Permanence du jeudi : contact@snudifo-53.fr ou par téléphone au 06 52 32 30 45 ou 06 20 41 86 74
Permanence du vendredi : contact@snudifo-53.fr ou par téléphone au 06 74 37 73 52
Permanence du weekend : contact@snudifo-53.fr ou par téléphone au 06 52 32 30 45, 06 74 37 73 52, 06 80 31 51 16, 06 61 80 12 85 ou 06 03 54 68 75


Fort de tous les suivis communiqués par les collègues du département (une centaine), le SNUDI-FO 53 pourra aider tous les collègues non satisfaits à déposer un recours !

Voici une base pour rédiger votre recours.

Attention, le recours est individuel, il n’y donc pas de modèle standard de courrier. Le syndicat vous accompagne individuellement dans la rédaction de celui-ci; la base que nous proposons ne sert que pour la structure de votre courrier.

L’année dernière, le SNUDI-FO 53 a été le seul syndicat à porter tous ses recours en entrevue à l’IA (compte-rendu audience du 7 juillet 2021) et à obtenir satisfaction pour bon nombre d’entre eux…

Après la réception des accusés de réception

Si vous avez participé au mouvement cette année, vous avez reçu votre accusé de réception dans l’application MVT1D.

Sur SIAM, cliquez sur « phase intra-départementale » puis dans MVT1D, « accusé de réception », « générer mon accusé de réception ».

Cet accusé de réception constitue la preuve de votre participation au mouvement intra-départemental.

L’accusé de réception comportera vos éléments du barème (base + bonifications éventuelles, pas toutes systématiquement)

Ce que vous devez faire :

1/ Faites vérifier tous les éléments

Faites vérifier vos vœux et barème par le syndicat qui apportera les corrections sur les éléments erronés ou manquants (bonification carte scolaire, bonification médicale, stabilité, points REP+, situation familiale…).

Si vous avez déjà complété la fiche de suivi en ligne du syndicat, renvoyez-nous simplement votre accusé de réception à cette adresse : contact@snudifo-53.fr

Si vous n’avez pas complété la fiche de suivi en ligne du syndicat, cela est toujours possible, vous joindrez votre accusé de réception en fin de formulaire.

2/ Vous pouvez vérifier les modalités d’obtention de chaque poste :

PRO = titre provisoire

TPD = titre définitif

3/ Vous pouvez vérifier l’ordre des priorités de vos vœux :

Lecture des codes priorités :

40 : priorité normale sans notion de titre

10 : priorité liée au titre détenu et au poste sollicité. (LA direction, CAPPEI pour poste spécialisé, ….)

11 : stagiaire CAPPEI sur poste spécialisé (ce sera le cas pour les enseignants qui font actuellement une demande de VAEP pour le CAPPEI).

90 : avis défavorable.

4/ Attendez le retour du syndicat. 

En cas de correction, vous devrez impérativement retourner cet accusé avant le mardi 7 juin à la DSDEN, via COLIBRIS ou par email à ce.dippag53@ac-nantes.fr avec comme objet « votre NOM-Contestation barème », accompagné des pièces justificatives si besoin. Mettez en copie le SNUDI-FO 53.

Comme l’année précédente, le SNUDI-FO 53 a demandé et a obtenu confirmation pour la possibilité de changer l’ordre des vœux, rajouter un vœu, supprimer un vœu, vous pouvez donc le faire directement sur votre accusé de réception.

Contactez le syndicat en cas de besoin !


La circulaire départementale 2022

 Enquête 2022 sur les postes susceptibles d’être vacants

La liste des postes vacants réalisée par le SNUDI-FO 53 (au 14/04/22 – avec numéros de postes)

La liste des postes (voeux groupes, voeux postes et voeux MOB)

La liste des postes susceptibles d’être vacants (retours enquête SNUDI-FO)

La liste des écoles à 4 jours

La liste des postes mis au mouvement classés par commune



Zones des voeux groupes

Fiches de postes “à profil”
Fiches de postes “à compétences particulières”
Fiche de déclaration individuelle (pdf formulaire)


Récapitulatif mouvement Mayenne réalisé par les militants du SNUDI-FO 53
Tutoriel pour la saisie des vœux en Mayenne réalisé par vos représentants SNUDI-FO 53


Saisie des vœux : du 4 avril au 30 avril.

Compte rendu GT mouvement du 2 février 2022

Participez aux RIS spéciales “mouvement” (réunions ouvertes à tous)
Mardi 5 avril 18h00 en visio
Mercredi 27 avril 14h00 à Laval à l’UD-FO, 10 rue du Docteur Ferron
(Inscription au RIS)

La seule façon fiable de préparer votre mouvement, c’est de nous contacter, participer à une réunion spéciale Mouvement, venir à l’une de nos permanences, et nous remplir votre fiche de suivi (à venir).

La fiche de suivi servira notamment à calculer puis vérifier votre barème au moment des opération de mouvement. Plus nous aurons de fiches de suivi, plus nous pourrons effectuer de vérifications, donc vous défendre lors d’un recours, en cas de désaccord ou d’incompréhension de votre résultat. L’année dernière, avec le suivi du SNUDI-FO 53, plusieurs collègues ont obtenu satisfaction à l’issue de leur recours.

Pour nous contacter :
Par courriel à l’adresse suivante : snudifo.53@gmail.com
Par téléphone au 06 52 32 30 45

Trouvez ensuite toutes les informations sur notre site ou sur le groupe privé FaceBook, qui permet à 250 PE du département de partager des informations.


Archives mouvement 2021

« Les sarments » brûlent d’impatience de s’installer à Bais… FO défend le service public !

« Les sarments » brûlent d’impatience de s’installer à Bais… FO défend le service public !

Télécharger le communiqué du SNUDI-FO 53

Inédit en Mayenne : une « école privée hors contrat » veut s’installer à Bais, paisible commune du nord-est mayennais.

Alors que la baisse démographique touche beaucoup de communes rurales, et donc les effectifs de leurs écoles publiques respectives, il apparaît singulier qu’une « institution privée non confessionnelle » payante veuille s’implanter dans cette partie du département.

Mais, à y regarder de plus près, tout sonne faux dans cette affaire.

École présentée comme « indépendante et non confessionnelle », elle revendique pourtant son « esprit chrétien » et sa promotion est assurée par des prêtres lors de la messe dans plusieurs communes alentour ;
Elle envisage d’utiliser des méthodes issues des premières écoles de la République mais est activement soutenue par la « communauté Saint Martin » d’Evron dont l’essence traditionaliste est connue de tous ;
La pédagogie qu’elle entend développer se veut « novatrice » mais revendique des méthodes des années 50, le port de l’uniforme pour tous ses élèves, et refuse les nouvelles technologies ;
L’école affiche vouloir amener « l’enfant à aimer et à s’aimer » (!!) mais prône la ségrégation en incitant les familles à refuser l’école publique ouverte à tous ;
L’établissement entend rechercher « l’excellence » mais embauche un enseignant Bac+2 (avec quelle formation ?) payé…au SMIC ! ;
L’institution prétend assumer seule le salaire de 2 salariés et la location (et la rénovation, et la mise aux normes ?) de locaux appartenant à la commune avec 20 000€ par an (10 élèves à 2000€ sur 10 mois).

Les locaux convoités, justement, sont ceux de l’ancienne école publique de Bais, transformés depuis qu’une nouvelle école a été bâtie, en « Centre socio-culturel Raoul Couzin » du nom de l’ancien directeur de l’école publique puis du collège de Bais (de 1944 à 1966), ardent défenseur de l’école laïque.

Voir une école privée payante et promue par des croyants traditionalistes, qui n’hésitent pas, au sein même de ces locaux, lors d’une réunion publique, à dénigrer l’enseignement public, est justement ressenti par beaucoup comme une véritable provocation.

De plus, l’école publique de Bais, comme beaucoup d’écoles du secteur subit de plein fouet la baisse démographique et a déjà vu fermer sa 5ème classe, malgré la qualité de l’enseignement qui y est dispensé.

Comment ne pas craindre que l’installation d’un établissement aux relents sectaires ne porte ombrage à l’école communale, et peut-être aussi à celles du secteur, la fuite de seulement quelques élèves provoquant parfois la fermeture d’une classe ou même d’une école !

La municipalité de Bais peut-elle prendre ce risque en favorisant l’implantation sur son territoire d’un tel établissement ?

Le SNUDI-FO 53, pour sa part, l’invite à s’en dispenser et se tourne vers le Directeur Académique de l’Éducation Nationale pour qu’il refuse l’agrément indispensable à l’ouverture en septembre prochain.

Enfin le SNUDI-FO 53, saisit dès à présent la Miviludes (Mission Interministérielle de Vigilance et de Lutte contre les Dérives Sectaires).

Laval, le 17 mars 2022

AESH : rappels utiles sur vos frais de déplacement

AESH : rappels utiles sur vos frais de déplacement

Frais de déplacement affectations multiples, missions, formations

Article 5 de l’arrêté du 20 décembre 2013 relatif à l’application du décret n°2006-781 du 3 juillet 2006


Informations publiées dans le Guide AESH FO Mayenne 2022


Vous pouvez être amené à exercer vos fonctions au sein d’une ou plusieurs écoles, d’un ou plusieurs établissements. Cette liste doit figurer sur votre contrat.
Lorsque l’agent est affecté sur plusieurs écoles ou établissements, il peut bénéficier des frais de déplacement entre ses différents lieux de travail.

Pour y avoir droit :

  • Il faut exercer sur au moins deux établissements ;
  • Le deuxième établissement doit se trouver en dehors de lacommune de rattachement et de la commune de résidence ;
  • Les deux communes ne doivent pas être limitrophes et desservies par des transports en commun permettant de se rendre sur son lieu de travail à des horaires acceptables.

Votre contrat précise la commune qui constitue votre résidence administrative pour permettre le remboursement de vos éventuels frais de déplacement. En effet, dès lors que vous êtes amené à intervenir en dehors de la commune de votre résidence personnelle ou administrative (précisée dans votre contrat), vous serez remboursés de vos frais de déplacement.

En l’absence de moyen de transport public adapté à votre déplacement (absence de desserte à proximité du lieu de mission) l’autorisation d’utiliser votre véhicule personnel doit vous être accordée. Vous serez alors indemnisé sur la base du tarif des indemnités kilométriques.

Si vous utilisez votre véhicule alors que vous disposez de moyens de transport public de voyageurs, notamment parce que les horaires habituels ne correspondent pas exactement à vos horaires de travail (par exemple, arrivée beaucoup plus tôt que le début de votre journée de travail), vous pouvez demander l’autorisation à l’administration l’indemnisation de vos frais de déplacement. Si cette autorisation vous est délivrée, l’indemnisation se fait sur la base du tarif de transport public de voyageurs le moins cher.

L’indemnisation est réalisée dans les conditions prévues pour les agents en mission.

ATTENTION !
L’administration rechigne souvent à informer les personnels de leurs droits.
Si vous rencontrez des difficultés pour vous faire rembourser vos frais de déplacement : contactez le syndicat. Suite aux interventions des syndicats FO en Mayenne, plusieurs AESH ont reçu le versement des indemnités de déplacement avec effet rétroactif !

Pour le remboursement des frais de déplacement, adressez un email, en fonction de votre employeur :

– Rectorat (SAE) :contact.AESH53@nantes.fr
– Lycée Le Mans SUD : smp.lms@ac-nantes.fr
– Lycée Douanier Rousseau LAVAL : aesh537285@ac-nantes.fr

Les représentants FO en Mayenne, vous aide à formuler votre demande. En cas de doute, n’hésitez pas à les solliciter.

Direction d’école : le ministre prépare l’application de ses contre-réformes !

Direction d’école : le ministre prépare l’application de ses contre-réformes !

Direction d’école : le ministre prépare l’application de ses contre-réformes !

Deux projets de décrets concernant la direction d’école étaient à l’ordre du jour du comité technique ministériel (CTM) du 16 mars.

Décharges de direction : quelques journées de plus en échange de la délégation de compétences de l’IA-DASEN !

Alors que la loi Rilhac va imposer aux directeurs la délégation de compétences de l’autorité académique et l’autorité fonctionnelle, modifiant ainsi en profondeur leur place dans l’école et les accablant de nouvelles tâches, le projet de décret augmente certaines quotités de décharges de direction : les écoles de 6 et 7 classes bénéficieront désormais d’un tiers de décharge (contre un quart de décharge aujourd’hui) et les écoles de 12 et 13 classes d’une décharge totale (contre une demi-décharge ou trois-quarts de décharge actuellement).

A noter que, suite à la demande formulée par la FNEC FP-FO lors du groupe de travail préparatoire au CTM, la formule indiquant que les décharges pouvaient être modifiées en fonction des particularités de l’école a été réécrite en précisant qu’elles pourraient uniquement être revues à la hausse, ce tableau des décharges fixant donc un minimum.

Pour autant, toutes les écoles loin de là ne sont pas concernées par cette augmentation, et notamment les écoles de moins de quatre classes, les plus nombreuses dans le pays, qui ne disposent toujours pas d’une décharge hebdomadaire !

Par ailleurs, les « moyens » nécessaires à l’augmentation de ces quotités de décharge de direction n’ont pas été attribués en plus des « moyens » nécessaires pour ouvrir les classes et les postes, ce qu’exigeait le SNUDI-FO dans le cadre d’une enveloppe exceptionnelle, mais font partie des dotations délivrées aux départements.

Ainsi, sur les 1965 « moyens » d’enseignement supplémentaires annoncés nationalement par le ministre pour la rentrée 2022 (« moyens » obtenus sans créer un poste mais en contraignant les PE stagiaires à un temps plein devant la classe au lieu d’un mi-temps actuellement), 1243 sont dévolus à l’augmentation des décharges de direction…

Ces augmentations de décharge de direction représentent donc 63% des « moyens » supplémentaires accordés aux écoles et sont réalisées au détriment des ouvertures de classes, des créations de postes de remplaçants, d’enseignants spécialisés.

Lors du CTM, la FNEC FP-FO a rappelé ses revendications :
– Augmentation des décharges de direction pour toutes les écoles ! Aucune école sans décharge hebdomadaire !
– Aucune fermeture de classe ! Ouverture de toutes les classes et les postes nécessaires !
– Abrogation de la loi Rilhac ! Non à la délégation de compétences et à l’augmentation de la charge de travail des directeurs !

La FNEC FP-FO, en cohérence, n’a pas participé au vote sur ce projet de décret qui a été approuvé par d’autres organisations.
Vote des organisations syndicales lors du CTM du 16 mars :
POUR : FSU (SNUipp), SE-UNSA, SGEN-CFDT, SNALC
Abstention : CGT
NPPV : FNEC FP-FO

« Référents direction d’école » : une première mise en application de la loi Rilhac et de la fusion des corps d’inspection !

Alors que le ministre prépare la fusion des corps d’inspection et la suppression du corps des IEN pour 2023, le décret concernant les « référents direction d’école » met en oeuvre l’article 4 de la loi Rilhac, loi dont le SNUDI-FO demande l’abrogation. Notons qu’en Mayenne, notre DASEN toujours à la pointe des innovations de la start-up école, a déjà installé un référent directeur dans le département.

Si la loi Rilhac restait floue sur la nature de cette fonction de « référent direction d’école », ce décret précise de manière bien inquiétante leurs « missions », et cela confirme nos craintes.

Suite à l’intervention de la FNEC FP-FO lors du groupe de travail préparatoire au CTM, la formule : « Le référent direction d’école peut se voir confier des missions spécifiques d’encadrement du 1er degré d’enseignement », qui plaçait clairement les référents de direction comme une hiérarchie intermédiaire a été supprimée.

Mais d’autres passages du décret ne laissent pas le moindre doute sur les intentions du ministre Blanquer :
– « Le référent assure l’accompagnement des directeurs d’école », ce qui lui confère donc le rôle de contremaître aux ordres de l’IA-DASEN chargé de fliquer ses collègues dans le cadre du décret PPCR…
– « Il promeut et mutualise les bonnes pratiques. » … « Bonnes pratiques » décidées par qui ? Avec quel pouvoir con-traignant à l’encontre des directeurs ?
– « Il facilite la fluidité et la transversalité des échanges entre les directeurs d’école » ce qui s’articule avec les mesures émanant du « Grenelle » dont la loi Rilhac qui impose la délégation de compétences de l’IA-DASEN aux directeurs qui, dans le cadre de la fusion des corps d’inspection et de la suppression du corps des IEN, se retrouveront seuls à gérer les écoles.
– « Une lettre de mission établie annuellement par le directeur des services départementaux de l’éducation nationale fixe les axes prioritaires d’action du référent direction d’école. » ce qui ouvre la voie à toutes les déclinaisons locales possibles, donc à toutes les dérives et confirme que le référent directeur d’école sera aux ordres de l’IA-DASEN.

Ces référents seraient de plus triés sur le volet sur la base de postes à profil. Il est même précisé que « Après examen des dossiers, la commission auditionne les candidats remplissant les conditions »

Bref… Blanquer veut créer des « supers-directeurs » choisis avec soin, chargés d’imposer les contre-réformes ministérielles et de mettre au pas les directeurs d’école. Inacceptable pour la FNEC FP-FO qui a, en cohérence, voté contre ce projet de décret au CTM.

Résultats du vote lors du CTM du 16 mars :
POUR : SGEN-CFDT, SNALC
Abstention : FSU, SE-UNSA
CONTRE : FNEC FP-FO, CGT

Le SNUDI-FO rappelle plus que jamais ses revendications sur la direction d’école :
– Abrogation de la loi Rilhac et de l’expérimentation Macron à Marseille !
– Non aux « référents direction d’école » !
– Non au « Grenelle – PPCR » du Ministre Blanquer !
– Augmentation des décharges de direction pour toutes les écoles ! Pas une école sans décharge hebdomadaire !
– Amélioration indiciaire pour les directeurs : 100 points d’indice pour tous !
– Aide administrative statutaire dans chaque école !
– Allègement des tâches et respect du décret de 1989 !

Manque de remplaçants : et ça continue encore et encore…

Manque de remplaçants : et ça continue encore et encore…

Manque de remplaçants : et ça continue encore et encore…

Le SNUDI-FO et sa fédération, la FNEC FP-FO, se sont adressés, nationalement, à de multiples reprises au ministre M. Blanquer, et localement aux DASEN et Recteur, pour leur signaler le manque de remplaçants dans les classes, et la nécessité d’un recrutement urgent, sous statut, en particulier avec le ré-abondement des listes complémentaires.

Chaque jour, depuis la rentrée, nous le constatons : la situation du remplacement ne s’améliore pas…

Le ministre nous répondait que la situation était due à la progression de l’épidémie de Covid19, à la multiplication d’enseignants testés positifs mais aujourd’hui, alors qu’à l’évidence le virus circule moins qu’au mois de janvier, cette problématique est loin d’être réglée…

Dans certains départements ce sont toujours des centaines d’enseignants absents qui ne sont pas remplacés chaque jour. En Mayenne, ce sont des dizaines de PE non remplacés chaque jour, des écoles à 2 classes se retrouvent parfois avec un seul PE sur l’établissement ce qui pose des problèmes importants de sécurité et de responsabilité.

Le manque de personnels, le manque de remplaçants, n’est donc pas un problème ponctuel conséquence d’une situation particulière (l’épidémie de Covid19) ; c’est bien un problème structurel qui s’aggrave d’année en année, Covid19 ou pas.

Cette situation pénalise les élèves dont le droit à l’instruction et à la scolarisation est remis en cause tout comme elle aggrave les conditions de travail des enseignants présents, dont les classes sont bien souvent surchargées avec l’accueil d’élèves scolarisés dans d’autres classes.

Sous pression, des IA-DASEN remettent en cause les droits des personnels…

Dans certains départements, ce manque de remplaçants conduit les IA-DASEN à prendre des mesures remettant en cause les droits des personnels.

En Mayenne, des PE sollicitant une ASA pour rendez vous médical, garde d’enfant malade, mariage, décès… ne sont pas remplacés alors que des brigades sont mobilisés pour les formations constellations PPCR ! Des directeurs nous alertent régulièrement de la perte de leur décharge de direction statutaire en raison du manque de remplaçant ! La culpabilité des collègues, ça suffit ! L’union sacrée sous couvert de Covid ça suffit !

Denis Waleckx (février 2021) : « Oui, la situation est tendue, mais il y a aussi des choses formidables. Ici ou là j’ai vu un directeur renoncer à sa décharge… »

Pire, dans l’Eure, l’IA-DASEN n’accordera plus les autorisations d’absences au mois de mars. (Les organisations syndicales SNUDI-FO, SNUipp-FSU et SE-UNSA de ce département ont ainsi déposé un préavis de grève pour le retrait de ces mesures.)
Dans d’autres départements, pour pallier le manque de remplaçants qui, au vu des dotations ministérielles, n’ira qu’en s’amplifiant lors de l’année 2022-2023, les IA-DASEN remettent en cause le droit au temps partiel de manière à gagner des moyens d’enseignement sur le dos des personnels !

Il n’est pas acceptable de nous faire payer l’incurie du gouvernement du fait du manque de moyens de remplacement. Rappelons que le DASEN de la Mayenne avait supprimé 9 postes de TR en 2020 ! Et ces postes n’ont pas été entièrement recrées lors des cartes scolaires 2021 et 2022. Le ministre Blanquer a de son côté rendu 75 millions d’euros au budget 2021, après avoir rendu, en 2020, 600 millions !

Enfin, les formations en constellations, dont le SNUDI-FO exige l’abandon, reprennent en Mayenne comme dans certains départements… et des titulaires remplaçants affectés sur des remplacements longs sont retirés de leurs classes pour suppléer des collègues « constellés » !

Le ministre doit créer les postes et recruter massivement, dès à présent !

Suite à la grève massive du 13 janvier, le ministre Blanquer et le premier ministre Castex ont certes été contraints d’annoncer le recrutement en tant que fonctionnaires de l’ensemble des candidats aux concours inscrits sur les listes complémentaires… mais le compte n’y est pas loin s’en faut !

D’autant plus que dans cette situation, et alors que les postes et les personnels pour les élèves allophones sont déjà insuffisants, l’arrivée de réfugiés ukrainiens va poser ce problème de manière plus aiguë encore. Depuis des mois, FO demande la création d’un poste UPE2A en Mayenne, comme lors du CHSCT du 23 novembre dernier, où FO avait fait inscrire ce point à l’ordre du jour.

Quels postes d’UPE2A le ministre entend-il créer immédiatement afin que les élèves allophones, d’où qu’ils viennent, puissent être scolarisés dans les meilleures conditions ?

La revendication portée par le SNUDI-FO et la FNEC FP-FO, à savoir le recrutement immédiat d’enseignants sous statut, notamment par la création immédiate de postes et le réabondement des listes complémentaires est plus que jamais d’actualité.

La FNEC FP-FO réaffirmera cette exigence lors d’une audience au ministère vendredi 18 mars.


RAPPEL :

Le CTSD, réuni le 10/02/2021 se prononce pour que le dispositif ministériel d’accompagnement issu de PPCR avec notamment les « formations par constellations » soit totalement abandonné dans le cadre des formations obligatoires afin, de préserver notamment les moyens de remplacement manquant cruellement dans les écoles.
POUR : FO et CGT
Ne prend pas part au vote : UNSA et FSU


Compte-tenu de la situation sanitaire et du manque criant de remplaçant le CTSD, réuni le 10/02/2021 se prononce pour le recrutement immédiat de personnels sous statut avec l’ouverture de la liste complémentaire. Le CTSD rappelle que la liste complémentaire n’est pas figée et qu’elle peut largement pallier le manque de personnel.
D’une part le jury peut totalement élargir cette liste et d’autre part, le décret n°90-680 du 1 août 1990 prévoit dans son article 8 : « Le jury établit une liste complémentaire de candidats afin de permettre éventuellement, de pourvoir des vacances d’emplois survenant dans l’intervalle de deux concours. (…) »
Le recrutement sur liste complémentaire peut donc se faire sans limite jusqu’au CRPE suivant pour pourvoir les emplois vacants et pallier le manque criant de moyens.
POUR : FO et CGT
Ne prend pas part au vote : UNSA et FSU

Le SNUDI-FO 53 invite tous les enseignants et AESH à signaler toute absence non-remplacée (formulaire en ligne

Signalez-nous tous les non-remplacements dans vos écoles afin de mettre au grand jour la réalité vécue par les enseignants et les usagers de l’école. Exigez du Ministre, du Recteur et du DASEN de la Mayenne, un recrutement sous statut et pérenne.

Je clique, je signale !

D’une manière plus générale, nous vous invitons à consulter notre note sur le non-remplacement que vous trouverez en téléchargement ici. Vous y trouverez des informations importantes notamment quant à la communication à l’adresse des parents.

ATTENTION : n’écrivez pas aux parents de garder leur enfant faute de remplaçant sans accord écrit de votre IEN. Trouvez la bonne formulation, et envoyez un email à votre IEN. Si l’accord de l’IEN est oral par téléphone, accusez réception par email des propos oraux de votre IEN. En cas de doute appelez un représentant FO (06 52 32 30 45)

Si vous estimez que la répartition des élèves présente des risques, nuit à la sécurité et à vos conditions de travail, remplissez le Registre Santé Sécurité au Travail (explications en lien)en rédigeant une fiche RSST (téléchargeable) et envoyez-nous une copie (chsct@snudifo-53.fr)


Exemple d’Email à envoyer à l’IEN :

Objet : non remplacement d’un collègue.

Madame l’Inspectrice, monsieur l’inspecteur,

Au nom de l’équipe enseignante de l’école de…., je me permets de vous alerter d’une situation mettant les élèves et les enseignants en condition d’insécurité.

Nous sommes conscients des difficultés rencontrées par le service de remplacement de la DSDEN 53, néanmoins nous ne pouvons accepter d’endosser la responsabilité des conséquences de cette situation sur la sécurité et la santé des usagers et des professionnels de l’école.

Notre collègue, ….  a prévenu le service des remplacements dès …. de son absence. A l’heure à laquelle nous vous adressons ce message, aucun remplacement n’est prévu.

L’une des solutions proposées par le service de la DSDEN, est qu’un collègue assure la surveillance de tous les élèves, sa salle de classe étant mitoyenne à celle de la collègue absente. Cette solution n’est absolument pas envisageable car elle implique que j’assume seul [que Mr/Mme …. assume seul(e)] la responsabilité de … élèves. Outre le fait que les enseignements dispensés en seraient particulièrement dégradés, cette situation nous semble particulièrement déraisonnable et irresponsable au vu de la crise sanitaire actuelle et du plan vigipirate renforcé.

Dans ces conditions, il m’est impossible [il est impossible à Mr/Mme …] de prendre en charge tous les élèves sans la présence d’un remplaçant.

Une autre solution serait de répartir les élèves de la classe de notre collègue absent(e) dans les autres classes… Compte tenu du contexte sanitaire actuel cette solution est contraire au “bon sens” et n’est donc pas satisfaisante à nos yeux. Par ailleurs cela pose de sérieux problèmes de responsabilité et de sécurité.

Pour toutes ces raisons, nous sollicitons de votre bienveillance une réponse satisfaisante pour tous, élèves, parents d’élèves et enseignants, avec la dépêche d’un remplaçant sur notre école.

…………..

Copie au SNUDI-FO 53


Rappel – interventions FO en CHSCT départemental sur les problèmes de remplacements 1er degré

Rappel : enquête du SNUDI-FO, je clique, je signale (en ligne)

FO : Situation qui s’est largement détériorée depuis la rentrée de janvier. Quotidiennement, bon nombre d’enseignants ne sont pas remplacés. Cela provoque brassages, stress, mécontentement des familles…ici c’est un AESH qui « garde » la classe ; là ce sont des portes qui restent ouvertes et un enseignant qui navigue, ailleurs, les élèves sont répartis dans d’autres classes… Parallèlement, les formations dites « constellations » sont toujours assurées… C’est difficilement compréhensible. Le maintien d’un service public d’éducation de qualité nous paraît plus important que celui de ces formations. Nous demandons donc de surseoir à ces formations pour permettre d’augmenter la capacité de remplacement en cette période. Nous demandons, comme avaient pu le faire des IEN du département, à ce que les PE soient autorisés par écrit à inviter les familles à garder leurs enfants lorsqu’un enseignant n’est pas remplacé.

FO a fait remonter au DASEN un florilège des collègues qui ont saisi le syndicat à propos des absences non-remplacées depuis janvier et a pu énumérer un bon nombre de témoignages, notre quotidien en ce moment sur le terrain (liste non exhaustive au regard du nombre important de remontées des écoles) :

« Laisser les élèves dans leur classe et les faire surveiller par AVS ou ATSEM, ou PE à 80 % qui est venue travailler, ou la directrice qui a pris sa classe sur son jour de décharge »
« Obligation pour les enseignants présents de surveiller plusieurs classes à la fois, d’occuper les enfants sans enseignants, de prendre du temps pour informer les parents…de réorganiser les entrées sorties… »
« La directrice en arrêt maladie a été sans arrêt dérangée par l’inspection ou la mairie… »
« Directrice positive COVID absente 6 jours ouvrés. Remplacée 2 jours par des remplaçants et 1 jour par le PE décharge de direction mais qui devait être sur une autre classe. C’est la collègue à 80% qui est venue pour surveiller sa classe à la demande de l’inspection et qui sera payée en heures supplémentaires ! »
« AESH qui garde les élèves… »
« Problèmes de responsabilité en cas de problème… »
« Moi et ma collègue qui sommes dans les autres classes (et qui avons déjà 3 niveaux à gérer) faisons les allers et retours pour soulager l’AESH qui s’occupe de la surveillance des élèves. »
« Cette situation dure depuis 15 jours et on me dit qu’il n’y aura personne jusqu’aux vacances, c’est inadmissible !!! »
« Les 3 élèves en situation de handicap ne peuvent plus bénéficier de toute l’attention de leur AESH. Toute l’organisation de l’école est impactée car évidemment il est difficile pour nous de gérer 5 niveaux même si nos effectifs sont très bas comme on a pu me le dire ! »
« Personne n’a appelé l’école pour savoir comment on s’organisait ou si on avait besoin d’aide comme si cette situation était “normale” ! »
« Depuis le début de l’année, j’ai déjà pris 2 jours de décharge pour faire classe car les collègues de l’école n’étaient pas remplacés lorsqu’ils sont absents. »
« La mairie a nommé une animatrice pour aider l’ATSEM à garder les enfants. »
« La volontaire en service civique surveille les élèves. »
« Il ne faut pas faire de brassages mais quand un enseignant est absent on peut : où est la cohérence ? »

IA : « Oui, la situation est tendue, mais il y a aussi des choses formidables. Ici ou là j’ai vu un directeur renoncer à sa décharge… »

FO a indiqué ne pas partager la notion de « choses formidables » avec le DASEN, et que des directeurs ou des directrices soient contraints de renoncer à leur décharge pour assurer un remplacement n’était pas acceptable. Le manque de postes est criant, et ce n’est pas faute de le rappeler. L’IA a invité les représentants FO à lui signaler les situations au cas par cas. Nous invitons donc les personnels du 1er degré à faire remonter au syndicat toute situation relative à l’absence de remplacement.

Point d’indice : on veut une hausse immédiate, pas une promesse électorale

Point d’indice : on veut une hausse immédiate, pas une promesse électorale

Une hausse immédiate, pas une promesse électorale !

La ministre de la Transformation et de la fonction publiques vient d’annoncer un projet de dégel de la valeur du point d’indice, mesure généra le indispensable notamment pour maintenir le pouvoir d’achat des fonctionnaires.

FO Fonction publique n’a eu de cesse d’exiger l’augmentation de la valeur du point d’indice et l’ouverture de négociations sur les rémunérations depuis le début du quinquennat. Mais force est de constater que cette proposition est bien tardive et reste aléatoire.

En effet, les « concertations » pour déterminer le montant de la revalorisation ne commenceront qu’après les élections présidentielles et l’application de cette mesure ne pourra être concrète qu’après une loi de finances rectificative votée par le nouveau Parlement donc après les élections législatives.

FO ne peut se satisfaire de cette méthode très particulière !

C’est maintenant que des mesures urgentes doivent être prises dans le cadre de réelles négociations. Les agents publics ont déjà subi des pertes de pouvoir d’achat énormes, attendre le résultat de scrutins électoraux pour prendre des décisions n’est pas acceptable !

Depuis des mois, FO Fonction publique alerte le gouvernement sur l’indispensable revalorisation du point d’indice pour compenser une inflation sans précédent en 2021 qui se poursuit en 2022.

A contrario, le gouvernement s’est contenté de relever le salaire des agents publics passés en dessous du SMIC. De fait, 99 % des agents subissent de plein fouet l’inflation et une baisse drastique de leur pouvoir d’achat.

Cette mesure ne nous fera pas oublier que ce quinquennat a été le premier où les salaires auront été gelés sur les cinq ans de la mandature.

Depuis 2000, les fonctionnaires ont perdu 22 % de pouvoir d’achat. Avec une inflation prévue de 4 % en 2022, la revalorisation annoncée avant l’été ne peut être inférieure à 4 %.

De plus, un plan pluriannuel de revalorisation du point d’indice doit être engagé afin de compenser les pertes subies, sans oublier une amélioration de la grille indiciaire pour redonner de l’attractivité à l’emploi public et du sens au principe de carrière.

FO Fonction publique continuera de porter ses revendications avant, pendant et après les échéances politiques, en toute indépendance.

Fait à Paris, le 15 mars 2022

Carburants : nous n’avons pas à payer pour travailler !

Carburants : nous n’avons pas à payer pour travailler !

Communiqué de l’UD FO de la Mayenne à lire et à télécharger

Les prix des carburants explosent : les personnels n’ont pas à payer pour travailler !

La FNEC FP-FO exige des mesures d’urgence !

Dans sa dernière allocution télévisée sur la question de la guerre en Ukraine, le président-candidat Macron annonce à la population des sacrifices à venir. Le ministre Le Maire évoque même une « guerre économique » contre la Russie…

D’ores et déjà les prix des carburants explosent et les prix n’en finissent plus de grimper.

Face à l’inflation galopante, la FNEC FP-FO refuse de taire ses revendications au nom de « l’union nationale » souhaitée par le président Macron et revendique :
Augmentation de 22,68 % de la valeur du point d’indice
– Augmentation immédiate de 183€ indiciaire net mensuels pour tous les personnels de l’Éducation nationale, comme l’ont obtenu les hospitaliers

Mais la brutale augmentation du prix des carburants a également des conséquences inacceptables pour les personnels itinérants, qui sont amenés à se déplacer d’école en école, d’établissement en établissement, comme par exemple les, remplaçants, les psychologues de l’ Éducation nationale, les membres des RASED, les infirmières et médecins scolaires, les AESH soumis aux PIAL …

Or, les remboursements de leurs frais, qui reposent sur des enveloppes fermées, étaient déjà largement insuffisants depuis des années… Aujourd’hui, une nouvelle étape est franchie et la situation devient insupportable pour ces personnels. Il y a urgence à prendre en charge l’intégralité des déplacements effectués. En outre, il faut revaloriser les taux des indemnités kilométriques prévues à l’article 10 du décret du 3 juillet 2006, comme le revendique la FGF-FO.

L’ISSR (indemnité de sujétion spéciale de remplacement) s’avère insuffisante pour les personnels remplaçants dans le 1er ou dans le 2nd degré alors que déjà, le 10 décembre dernier, dans une situation antérieure à la guerre en Ukraine, la FNEC FP-FO s’adressait au ministre Blanquer pour s’alarmer de la hausse des prix des hydrocarbures et revendiquer une augmentation significative de l’indemnité de sujétion spéciale de remplacement par la revalorisation du taux journalier moyen de l’ISSR et une revalorisation du paiement des frais de déplacement pour les personnels en postes fractionnés.
Ces exigences demeurent plus que jamais d’actualité.

Les personnels n’ont pas à faire les frais de la « guerre économique » de Macron !

Tout cela dans une situation où la valeur du point d’indice a été bloquée cinq ans de suite sous le quinquennat du président Macron (du jamais vu !), où les fonctionnaires ont perdu plus de 22% de pouvoir d’achat depuis 2000, où les AED et AESH sont maintenus sous le seuil de pauvreté par le gouvernement Macron-Blanquer… !

La FNEC FP-FO s’adresse en urgence au ministre Blanquer pour exiger :
– L’augmentation du taux journalier moyen de l’ISSR
– La revalorisation du paiement des frais de déplacement pour les personnels en postes fractionnés
– La prise en charge de la totalité des frais de déplacements pour les personnels itinérants, et la revalorisation des indemnités kilométriques.

COVID 19 : instances partenariales en lieu et place des CHSCT. Pour FO et la CGT c’est NON !

COVID 19 : instances partenariales en lieu et place des CHSCT. Pour FO et la CGT c’est NON !

Télécharger le courrier FNEC-FP FO 53 et CGT éduc’action 53 adressé au DASEN


Les responsables départementaux
FNEC-FP FO 53 et CGT Educ’action 53

à Monsieur le Directeur Académique
DSDEN Cité administrative
BP 23851 53030 – LAVAL cedex 9

A Laval, le 10 mars 2022

Objet : participation de nos organisations syndicales à l’instance partenariale sur la gestion de la crise sanitaire

Monsieur le directeur académique,

À l’heure où la loi dite de « transformation de la Fonction publique » remet en cause les prérogatives des instances paritaires, supprime les CHSCT et affaiblit le droit des personnels à être représentés par leurs organisations syndicales, Monsieur le Premier Ministre a mis en place, suite à la grève massive et historique du 13 janvier, une « instance partenariale nationale de concertation » sur la question de la « gestion de la crise sanitaire en milieu scolaire ».

Aujourd’hui, le 9 mars 2022, vous nous conviez à une nouvelle réunion organisée dans moins d’une semaine le 15 mars prochain, en visioconférence.
Il ne vous aura pas échappé qu’un point dédié est consacré à la situation sanitaire lors du prochain CHSCT prévu le 22 mars.

Cette pseudo-instance, que les personnels grévistes n’ont jamais demandée, ne répond pas à leurs revendications. En effet, lors de la première réunion du 2 février 2022, la FNEC-FP FO et la CGT éduc’action ont a porté les exigences des personnels, vos représentants n’ont, de fait, pu y répondre.

L’objectif de cette nouvelle « instance » apparaît donc pour ce qu’il est : une volonté de faire entériner par les organisations syndicales les décisions déjà prises par le gouvernement avec ses « autorités scientifiques », de faire partager l’auto satisfecit ministériel et gouvernemental au sujet de la gestion de la crise sanitaire tout en prétendant respecter le « dialogue social »

Or, le dernier protocole présenté le 11 février, s’il s’avère moins contraignant, ne s’accompagne pas des mesures d’urgence indispensables pour faire face à la situation. Après la vague épidémique, qui peut croire que tous les problèmes posés lors de la crise sanitaire seraient résolus ?

Pas plus qu’elle n’acceptait que les élèves soient renvoyés chez eux dans le plus grand chaos, nos organisations n’acceptent qu’ils s’entassent au fond des classes.

Tous les enseignants absents doivent être remplacés par des personnels sous statut, ce n’est toujours pas le cas, que ce soit dans les écoles, les collèges ou les lycées.

Le recrutement des candidats au concours inscrits sur les listes complémentaires est certes un signal positif mais semble totalement dérisoire au regard des besoins urgents. La question du ré-abondement des listes complémentaires dans tous les concours reste plus que jamais d’actualité.

Parce que nous ne saurions faire autre chose que ce pour quoi les personnels nous ont mandatés, et parce que nous n’avons pas vocation à servir de caution aux futurs protocoles dits « sanitaires », nous décidons de ne plus participer aux réunions de « l’instance partenariale » que vous convoquez.

Pour autant, nous serons présents dans les instances officielles pour porter les revendications des personnels et pour que vous y apportiez des réponses, en particulier les comités hygiène sécurité et conditions de travail, qui sont largement sollicités par les collègues et qui ont les prérogatives d’émettre des avis, sur les consignes et mesures de sécurité prises par l’employeur.

Les prérogatives du chef de service que vous êtes, vous autorisent à ne pas suivre ce cadre fixé par notre ministère et qui contournent les instances statutaires existantes.

Soyez assurés, Monsieur le directeur académique, de notre parfaite considération.

Fabien Orain Secrétaire départemental de la FNEC-FP FO 53
Véronique Heisserer Co-secrétaire départementale de la CGT Educ’action 53

Mutations interdépartementales : catastrophe !

Mutations interdépartementales : catastrophe !

Mouvement interdépartemental : seuls 20% des collègues obtiennent satisfaction !

Le ministre doit répondre aux revendications et créer les postes nécessaires !

Les résultats du mouvement interdépartemental ont été communiqués aux candidats mercredi 9 mars. Selon le ministère lui-même, seuls 3570 collègues (contre 3614 l’année dernière) ont obtenu satisfaction sur 17462, soit 20,44% ! Ce taux était de 21,03% en 2021… et de 42% il y a dix ans !

La pénurie de postes organisée par le ministère et les politiques d’austérité aboutissent donc plus que jamais à une remise en cause du droit à la mutation pour les personnels.

De plus, cette année, la mise en place de postes à profil (POP) interdépartementaux, recrutement « à la tête du client », a aussi remis en cause les perspectives de mutation pour les collègues qui font valoir une priorité légale de mutation (rapprochement de conjoints, handicap…). Par exemple, pour l’Ille et Vilaine (35), cette année, il faut presque 150 pts de plus que l’année dernière pour intégrer ce département !

Les chiffres sont éloquents :
– Dans les Landes, Paris ou l’Oise, moins de 10% des enseignants souhaitant quitter le département ont pu le faire !
– En Mayenne, 53 PE ont participé à cette 1ère phase et seuls 11 obtiennent leur mutation, soit 20% !
– Certains départements restent inaccessibles : moins de 3% des collègues souhaitant intégrer le Morbihan, le Finistère, les Landes ou les Côtes d’Armor ont obtenu satisfaction.

A l’issue de ces résultats, de nombreux personnels vont donc se retrouver dans des situations personnelles et/ou familiales extrêmement difficiles.

D’autant plus qu’avec la loi de transformation de la fonction publique, dont le SNUDI-FO revendique l’abrogation, l’ensemble des résultats n’est plus transmis aux organisations syndicales, et ceux-ci sont donc placés sous le sceau de l’opacité la plus totale !

Dans cette situation, le SNUDI-FO entend plus que jamais continuer à défendre la situation de tous les personnels ! Pour le SNUDI-FO, il est urgent de résoudre le problème des mutations non satisfaites qui perdure depuis des années !

Il invite les collègues n’ayant pas obtenu satisfaction à effectuer dès maintenant un recours auprès de leurs IA DASEN et du ministère. Dans le même temps, le syndicat invite les collègues non-statisfaits à préparer leur dossier d’INEAT-EXEAT avec l’aide du SNUDI-FO. Le syndicat pourra les accompagner tout au long de cette phase.

Toutes les informations, sur cette page, actualisée régulièrement

Le SNUDI-FO revendique :
– La création des postes nécessaires permettant notamment à tous les collègues qui le souhaitent de pouvoir changer de département !
– L’augmentation du nombre de places au concours et un recrutement massif de fonctionnaires stagiaires qui entraînerait une plus grande fluidité dans les mutations !
– L’abrogation de la loi de transformation de la fonction publique qui permet au ministère de gérer ce mouvement hors de tout contrôle syndical !

AESH : Pétition Nationale FO-FCPE

AESH : Pétition Nationale FO-FCPE

Pétition à signer en ligne ci-dessous ou à télécharger en pdf pour impression ou formulaire pdf numérique (à renvoyer par email)

Monsieur le Ministre,

Depuis un an, les mobilisations des personnels AESH ont été des succès incontestables, démontrant que la colère s’amplifie. Ces mobilisations, largement relayées dans les médias, rassemblent des cortèges imposants partout en France : la mobilisation ne faiblit pas.

Les AESH contribuent pleinement par leur professionnalisme à la réussite de la scolarisation des élèves en situation de handicap. Pourtant, le ministre Blanquer a maintenu son attitude méprisante envers ces collègues :
-la précarité et un salaire insuffisant avec des temps incomplets imposés qui les contraignent au cumul d’emploi, dans un contexte où le coût de la vie explose ;
-Les PIAL qui dégradent leurs conditions de travail. C’est une politique du chiffre au détriment de la santé mentale et physique qui aboutit à de nombreuses démissions ;
-L’absence de reconnaissance du métier qui conduit à la perte de sens de leur mission, notamment par le saupoudrage de l’accompagnement des élèves.

Monsieur le Ministre, il y a urgence à répondre à nos revendications. Il faut :

-augmenter les rémunérations de toutes et tous les AESH sur toute leur carrière, avec comme objectif l’alignement sur la grille de catégorie B ;
-prendre en charge tous les déplacements et revaloriser les indemnités kilométriques ;
-leur garantir la possibilité de travailler à temps complet pour vivre de leur travail ;
-abandonner les PIAL et la politique de mutualisation des moyens ;
-créer un véritable statut de la Fonction publique pour reconnaître le métier d’AESH ;
-donner l’accès à des formations qualifiantes à la hauteur des missions ;
-recruter les AESH qui manquent pour permettre à tous les élèves en situation de handicap de bénéficier d’un accompagnement qui correspond pleinement à leurs besoins.

Pétition AESH FO-FCPE

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