13 janvier en grève : trop c’est trop !

13 janvier en grève : trop c’est trop !

49ème protocole !
Ce n’est plus possible !
Les écoles sont au bord du chaos !
Les enseignants et les AESH sont à bout !
Les personnels sont en souffrance !

Le SNUDI-FO 53 revendique :

  • Des postes statutaires par l’ouverture immédiate des listes complémentaires
  • Des capteurs CO2 et des purificateurs d’air dans toutes les classes
  • Des masques FFP2 à disposition et en quantité
  • Des dépistages effectifs et systématiques des personnels comme des élèves
  • Une revalorisation salariale immédiate : 49 points d’indice (183 euros net mensuels) et le dégel de la valeur du point d’indice
  • Des consignes et des directives claires de notre administration

Trop c’est trop !
TOUS EN GRÈVE JEUDI 13 JANVIER !
Tous en AG pour discuter des suites !

La motion adoptée par les 29 collègues réunis en réunion mardi dernier

En effet, le mépris du ministre est à son comble en ce début d’année civile, la coupe est pleine ! La situation est ingérable dans de très nombreuses écoles du département. Il est plus que légitime de dire STOP !

Cette situation intenable du quotidien met en exergue la légitimité de toutes nos revendications non satisfaites jusqu’à présent, que ce soit sur les salaires, le manque de remplaçants, les postes.

Préparez vos déclarations d’intention* de grève dès aujourd’hui et avant lundi minuit !
(et pour toute la période: *une déclaration d’intention ne présage en rien de ma participation effective à la grève)

Un appel départemental intersyndical à la grève est en cours de rédaction et vous parviendra très rapidement

Nous savons que l’école est devenue un enjeu économique majeur pour ce gouvernement qui décide de la maintenir ouverte coûte que coûte, aux dépens de la sécurité des personnels comme des élèves : c’est le moment, nous pouvons peser et nous faire entendre ; mobilisons-nous dès maintenant !

Encore une FAQ le 6 janvier ! improvisation et gestion au doigt mouillé !

Courrier à l’attention des parents d’élèves

Le SNUDI-FO 53 a rédigé une lettre ouverte à l’attention des parents d’élèves. Vous pouvez la diffuser en passant par les représentants des parents d’élèves, l’afficher à l’extérieur de l’école ou la remettre pliée en deux et agrafée aux parents d’élèves devant le portail de votre école.

AESH : une mobilisation d’ampleur à Paris

AESH : une mobilisation d’ampleur à Paris

19 octobre 2021 : Des AESH de Mayenne et  toute la France chez le ministre !

Aujourd’hui, dans toute la France, des milliers d’AESH, d’enseignants et de parents d’élèves ont crié leur colère et clamé leurs revendications en direction du ministère Blanquer.

De nombreuses délégations d’AESH venant d’une trentaine de départements dont une de la Mayenne ont rallié Paris. A Laval, la FNEC-FP FO 53 participait également au rassemblement aux côtés des AESH, dans l’unité intersyndicale avec la CGT, la FSU et Sud.

Avec les syndicats mayennais de la FNEC-FP FO 53 des AESH de Mayenne ont fait le déplacement pour manifester à Paris, où plus de 3000 personnes étaient rassemblées à l’appel des organisations syndicales FO, FSU, CGT éduc’action, Sud éducation, SNALC et SNCL.

Le ministre pensait peut-être s’en tirer à bon compte en proposant une nouvelle grille de rémunération ? Nous ne sommes pas dupes ! N’est-il pas honteux de maintenir plus de 135 000 AESH sous le seuil de pauvreté ?

Alors disons-le clairement : les AESH ne lâcheront pas la proie pour l’ombre : les AESH veulent un vrai statut ! L’école inclusive est l’affaire de tous. La mise en oeuvre des PIAL est une catastrophe pour les AESH, les enseignants, les élèves et leurs familles. Nous l’illustrons quotidiennement dans notre département mayennais.

Une représentante de la Convention nationale des délégués AESH a également pris la parole et a conclu ainsi : « Nous continuerons à lutter tous ensemble, AESH, enseignants, parents. Ce refus de prendre en compte nos revendications témoigne d’un mépris de la part de tous : inspecteurs d’académie, recteurs, ministre, président. Nous proposons la tenue d’une nouvelle convention, dans l’unité syndicale, jusqu’à satisfaction des revendications ! »

La co-présidente de la FCPE a indiqué que ce combat rejoignait celui des parents d’élèves : « il est inacceptable que des milliers d’élèves se retrouvent de fait exclus de l’Ecole publique »

Une délégation a été reçue au ministère. Le camarade AESH représentant FO, membre de la Convention nationale AESH, a porté les revendications des AESH. Après une heure et demie de discussions, aucune réponse concrète sur le statut, sur les salaires, sur les PIAL. FO a expliqué que la nouvelle grille de rémunération ne réglait en rien la situation des 135000 AESH et que notre combat continuerait jusqu’à satisfaction.

C’est pourquoi, FO appelle l’ensemble des personnels de l’Education Nationale à faire bloc avec les AESH pour combattre cette inclusion scolaire à tout prix et sans moyen, qui s’accompagne de la liquidation des structures et des postes spécialisés, et qui précarise et fragilise les AESH.  

La FNEC FP-FO 53 participera et appuiera les initiatives décidées par la convention nationale, par les comités départementaux, pour la satisfaction des revendications : un vrai statut, un vrai salaire, pour l’abandon des PIAL !

Les syndicats FO de l’enseignement en Mayenne, le SNUDI-FO 53 et le SNFOLC 53 appellent les AESH à se regrouper en réunion et stages avec FO, à participer aux réunions syndicales dans les écoles, les collèges et les lycées, pour lister les revendications et discuter des moyens POUR GAGNER !

La mobilisation des AESH s’inscrit dans le même mouvement qui a engagé le syndicat FO de l’Hôpital de Mayenne qui avec une association d’usagers à appeler à une montée nationale de tous les hospitaliers et de toute la population, de toutes les organisations qui combattent les suppressions des lits et d’hôpitaux, le 4 décembre à Paris, chez le ministre Véran !

La résistance s’organise ! On peut gagner !

 Entre Paris et Laval, le 19 octobre 2021


Le SNUDI-FO 53 remercie l’UD FO 53 qui a participé au financement du déplacement des AESH de la Mayenne à Paris avec leur syndicat FO. Le syndicat remercie également tous les collègues enseignants qui ont participé tant à la caisse de solidarité du syndicat qui indemnisera les AESH grévistes et adhérents FO de cette journée de grève, qu’au financement du déplacement à Paris.



Déclaration de la FNEC-FP FO 53 au rassemblement AESH de Laval le 19 octobre 2021

Les enseignants, les parents sont réunis aujourd’hui avec les AESH, partout en France, et notamment à Paris où une délégation mayennaise d’AESH FO participe au rassemblement.

C’est dans l’unité syndicale CGT-FO-FSU-SUD que depuis des mois, nous sommes mobilisés : grève et rassemblement le 8 avril, le 3 juin puis à nouveau aujourd’hui. Face à l’inaction du ministère Blanquer, notre détermination est intacte.

Qui peut vivre aujourd’hui avec 700 euros par mois ? Qui peut accepter de rester précaire alors que AESH est un vrai métier ? Qui peut accepter ces conditions de travail dégradées, avec les PIAL ?

Mutualisation, pourquoi ? Personne n’est dupe !

Au lieu de concéder un vrai statut et un vrai salaire aux AESH, d’en recruter davantage pour répondre aux besoins des enfants, le gouvernement leur impose, avec les PIAL, une mobilité forcée et un nombre très important d’enfants à suivre (en diminuant pour tous leur temps d’accompagnement).

Une délégation FO a été reçue par la direction académique la semaine dernière. On nous confirme que plus d’une centaine d’élèves notifiés par la MDA n’ont pas l’accompagnement qui leur est dû ! Si une enveloppe a été débloquée pour le recrutement de 18 ETP (soit 30 AESH) c’est au bas mot une cinquantaine de personnes qu’il faudrait recruter ! Cette situation est insupportable, pour les enseignants, pour les élèves, les familles et bien évidemment les AESH qui subissent les conséquences des PIAL, véritables usines à gaz pour gérer la pénurie.

Pour nous, c’est NON ! Les PIAL doivent être abandonnés. Ils ont été créés par le ministre pour « mutualiser » les moyens. En Mayenne, après 3 ans de mise en place, les conséquences de ces PIAL sont terribles.

Les AESH sont en situation de maltraitance. Et oui, nos collègues AESH, en situation précaire, se voient au fur et à mesure accompagner de plus en plus d’élèves. Les conséquences ? Maintenant qu’ils sont rattachés à un PIAL, il n’y a plus besoin de PV d’installation, d’ordre de mission… Ils sont dans un secteur et « ballotés à droite, à gauche », souvent par simple coup de fil la veille au soir ! Lorsqu’ils avaient déjà 2 à 3 enfants à accompagner l’année dernière, ils en ont 4, 5, 6 au fur et à mesure que se mettent en place les PIAL ! Ils prennent quelques heures des enfants, sans connaître le profil, sans un travail au préalable avec une équipe enseignante qu’ils ne connaissent pas !

C’est dans ce contexte qu’une convention nationale d’AESH s’est créée fin juin. Ils se sont réunis trois fois depuis. Ce sont des délégués AESH de toute la France qui ont décidé de monter à Paris aujourd’hui pour manifester leur colère sous les fenêtres du ministre Blanquer. Une délégation mayennaise d’AESH, soutenue par FORCE OUVRIERE est d’ailleurs en ce moment à Paris, et l’on m’informe qu’à cette heure ce sont déjà des milliers d’AESH qui sont rassemblés !

Le métier d’AESH est essentiel pour le bon fonctionnement des écoles et établissements et pour l’accompagnement des élèves porteurs de handicap. 

Alors nous exigeons un vrai statut, un vrai salaire, l’abandon des PIAL et la création de tous les postes nécessaires !

Merci de votre écoute


19 octobre : JE SUIS AESH !

Une délégation mayennaise AESH FO se rendra au ministère le 19 octobre prochain pour porter les revendications à Paris, chez le ministre : un vrai statut, un vrai salaire, l’abandon des PIAL !

INSCRIPTION POUR MONTER A PARIS LE 19 OCTOBRE 2021
En savoir plus ?

La caisse de solidarité pour indemniser les AESH adhérents FO de cette journée de grève
La caisse de financement pour le déplacement à Paris

AESH adhérent FO : je sollicite la caisse de solidarité du syndicat

Appel intersyndical mayennais FO-CGT-FSU-SUD


La nécessité de se mobiliser : 23.09 dans la perspective d’une mobilisation d’ampleur le 5.10 !

La nécessité de se mobiliser : 23.09 dans la perspective d’une mobilisation d’ampleur le 5.10 !

En grève le 23 septembre ? le 5 octobre ? Prenez 30 secondes pour compléter l’enquête du SNUDI-FO

Déclaration d’intention pour les PE à envoyer avant lundi soir minuit

Le SNUDI-FO de la Mayenne appelle les collègues du 1er degré à se mettre en grève dès jeudi 23 septembre : résistons, agissons pour stopper la casse de l’école et reconquérir ce que nous avons perdu.

  • pour l’augmentation immédiate des salaires (183 euros tout de suite + rattrapage des pertes subies par l’inflation et le gel de la valeur du point d’indice) ;
  • pour nos conditions de travail (arrêt des suppressions et la création des postes statutaires nécessaires);
  • contre toutes les attaques statutaires: abandon du projet de loi Rilhac, retrait du Grenelle, retrait de PPCR;
  • pour le retrait immédiat du projet d’expérimentation Macron;
  • contre l’inclusion à tout prix : des moyens pour l’enseignement spécialisé;
  • un vrai statut, un vrai salaire pour les AESH, l’abandon des PIAL;

L’appel intersyndical mayennais dans l’Education CGT – FO – FSU – SUD

L’appel intersyndical mayennais interpro pour le 5 octobre CGT – FO – FSU – Solidaires

26 janvier : colère, ras-le-bol épuisement et détermination !

26 janvier : colère, ras-le-bol épuisement et détermination !

Ce mardi 26 janvier, près de 200 personnels de l’Éducation Nationale ont manifesté à Laval, à l’appel de la FNEC-FP FO 53, de la FSU, de la CGT et de SUD.

A l’issue de la manifestation une Assemblée Générale a réuni 30 collègues. La discussion a porté sur les conditions d’enseignement dans les établissements (inclusion scolaire, précarité des contractuels (enseignants, AESH, administratifs et AED), les réformes en cours (Grenelle Blanquer, loi de transformation de la Fonction Publique) qui détruisent nos statuts particuliers ouvrant la voie à la privatisation du service public d’Éducation…

[Best_Wordpress_Gallery id=”20″ gal_title=”26 janvier”]

L’AG a décidé de communiquer une motion à l’ensemble des personnels et aux parents d’élèves dans le département :

Motion adoptée à l’unanimité

Il y a urgence à réagir, à se mobiliser pour résister, revendiquer pour obtenir satisfaction : Salaires, conditions de travail, postes statutaires (et pas contractuels)

Participez aux réunions d’information organisées par le SNUDI-FO, demandez l’organisation d’une réunion dans votre école, dans votre secteur, les militants du syndicat se déplaceront.

Pourquoi je serai en grève mardi 26 janvier ?

Pourquoi je serai en grève mardi 26 janvier ?

Lors de son allocution télévisée le 14 janvier avec le premier ministre, Blanquer n’a pas dit un seul mot sur la question des recrutements statutaires qui seraient nécessaires dans les écoles dans la situation sanitaire actuelle.

Réunissant les organisations syndicales quelques jours plus tard, c’est le silence qui prévaut encore sur cette question.

Les élèves peuvent donc continuer à s’entasser dans les classes, les remplaçants, les enseignants spécialisés peuvent continuer à manquer, nous pouvons continuer à brasser… le ministre s’en moque !

Pour mon salaire !

Pendant que Blanquer déroule son Grenelle, offrant un plat de lentilles à quelques-uns, et rien pour les autres, le tout en échange de l’accentuation des logiques RH inhérentes à PPCR, certains voient leurs salaires revalorisés, et pas qu’un peu !

Bonification indiciaire attribuée aux cadres supérieurs du ministère (parution au JO mercredi 20 janvier) :
– secrétaire général, DGESCO, DGRH : 180 points
– chefs de service : 120 points
– sous-chefs : 110 points

Et oui, il s’agit bien d’une « revalorisation historique » pour reprendre les maux de notre cher ministre…

Faut-il rappeler que 180 points de revalorisation correspondent à 844 euros d’augmentation !

Faut-il rappeler que le ministre Blanquer, avec son Grenelle propose 0 euros pour 70% des enseignants et une pseudo-revalorisation indigente, sous forme de prime, réservée à une minorité de collègues ! Seuls les professeurs des écoles et PsyEN des échelons 2 à 7 de la classe normale sont concernés par cette « prime d’attractivité » !

Provocation indigeste, indécence, mépris !

Encore des fermetures de classe à venir !

En plus de l’institutionnalisation et de la généralisation du recours aux contractuels dans les écoles, c’est une rentrée 2021 inacceptable qui se prépare, qui plus est dans le contexte pandémique !

La vérité se fait jour : 0 postes pour la Mayenne … et pourtant les RASED sont décimés, nous manquons de remplaçant, il va falloir augmenter les décharges de direction (avec l’augmentation en trompe-l’œil du ministre), il va falloir dédoubler les grandes sections en éducation prioritaire…

D’ailleurs, les DASEN et recteurs indiquent que le dispositif visant à ne pas fermer de classes dans les communes de moins de 5.000 habitants sans l’accord du maire ne sera pas reconduit cette année, ce qui ne peut préparer qu’une saignée dans les écoles rurales !

COVID 19 : Le ministre continue de se moquer du monde !

Quant aux autres annonces du ministre, elles ne font que confirmer que celui-ci se moque du monde !

Il s’agirait désormais que les élèves de différentes classes ne soient plus brassés à la cantine, alors que lorsque des élèves d’une classe où l’enseignant absent n’est pas remplacé doivent être accueillis dans une autre classe, ce brassage ne pose aucun problème au ministre !

Ce non-brassage des élèves à la cantine ne peut qu’engendrer un nouveau casse-tête pour les personnels déjà au bord de la rupture : certaines communes font déjà pression pour étendre les heures de repas et donc décaler les heures de classes ! Un peu partout en France, des communes entendent organiser des repas dans des salles de classes que nos collègues seraient sommés de quitter. C’est inacceptable ! Pire, dans des départements, des IEN demandent l’aménagement des horaires de l’école !

Quant au dépistage des personnels organisé par le ministre (dépistage qu’il trouvait parfaitement inutile quelques mois plus tôt), sur lequel il se garde bien d’ailleurs de donner la moindre précision, chacun comprend qu’il s’agit là d’une opération de communication et non d’une volonté d’organiser la protection des personnels !

Pour preuve : en Mayenne les tests pour les personnels sont inaccessibles, et face à nos demandes de précisions (autorisations d’absences, extension des horaires, tests salivaires…) le DASEN n’a AUCUNE réponse à apporter.

La grève du 26 janvier n’est pas unitaire ?

Dans bien des départements le SE-UNSA, avec FO, la FSU, la CGT et Sud, appelle, dans l’unité, à la grève, sur les mêmes revendications ! Il s’agit bien d’une grève unitaire qui rassemble les principales revendications des personnels : reconnaissance et respect par l’augmentation des salaires, des moyens pour l’amélioration de nos conditions de travail et la création de postes statutaires.

Lire le communiqué intersyndical 53 – FO/FSU/CGT/SUD

Le SNUDI-FO 53 appellent l’ensemble des personnels PE, AESH, PsyEN à réagir et à se mobiliser dès mardi 26 janvier pour exiger la revalorisation substantielle de nos salaires par l’augmentation de tous les indices et l’augmentation de 20% de la valeur du point d’indice…

D’ores et déjà des écoles nous annoncent qu’elles seront fermées mardi. Envoyons un signal fort et mobilisons-nous !

Envoyez rapidement votre déclaration d’intention (avant samedi soir minuit) et compléter notre questionnaire en ligne pour qu’un état des lieux de la mobilisation soit communiqué.

En grève dès le 26 janvier : salaires, postes statutaires, conditions de travail

En grève dès le 26 janvier : salaires, postes statutaires, conditions de travail

État de la mobilisation dans les écoles mayennaises

Afin d’avoir un état des lieux précis de la mobilisation dans les écoles mayennaises merci de prendre 2 minutes pour compléter ce questionnaire en ligne.


Pour participer à la grève du mardi 26 janvier, vous devez renvoyer votre déclaration d’intention de grève avant samedi 23 janvier 23h59



Déclaration d’intention : ce qu’il faut savoir

Nous vous conseillons de remplir dès à présent votre déclaration d’intention de grève . (à envoyer à votre IEN via votre adresse ac-nantes) – Une déclaration d’intention, y compris pour plusieurs jours n’impose absolument pas d’être en grève : le/la collègue qui aurait fait connaître son intention de participer au mouvement de grève peut librement y renoncer et le faire savoir a postériori (déclaration de service fait demandé par l’administration). Le serveur sur le site de l’administration n’étant pas actualisé au 11 janvier, le SNUDI-FO a interpellé le secrétaire général à ce propos. Si le formulaire en ligne n’est pas accessible, envoyez le modèle fourni par le syndicat (ci-dessus).

Pour participer à la grève du mardi 26 janvier, vous devez renvoyer votre déclaration d’intention de grève avant samedi 23 janvier 23h59

Ce qu’il faut savoir sur la déclaration d’intention de grève :

En application de la loi n°2008-790 du 20 août 2008 et de la circulaire n°2008-111 du 26 août 2008 relative à la mise en œuvre de la loi du 20/08/2008 créant un droit d’accueil au profit des élèves des écoles maternelles et élémentaires (B.O. du 04.09.2008), il appartient à chaque enseignant, à chaque mouvement de grève, d’adresser à l’inspecteur de l’éducation nationale de la circonscription une déclaration d’intention de participer à la grève 48 heures avant le jour de la grève.

Il est illégal que les municipalités affichent sur les écoles ou publient sur leurs sites internet la liste des enseignants grévistes et/ou le nom des classes concernées, le nombre d’enseignants d’une école ayant envoyé une déclaration d’intention de grève, ou encore le nombre d’enseignants grévistes dans une école

Rappelons que la circulaire de mise en œuvre du SMA précise que « les déclarations sont couvertes par le secret professionnel et ne peuvent être utilisées que pour l’organisation du service d’accueil » et que « pour permettre aux communes de mettre en place le service d’accueil lorsqu’elles y sont tenues, il appartient à l’Inspecteur d’académie de recenser précisément les écoles dans lesquelles le taux prévisionnel de grévistes est égal ou supérieur à 25 %.

Les IEN doivent seulement transmettre aux municipalités la liste des écoles dans lesquelles il y a plus de 25% d’intentions de grève (sans préciser le nombre d’intentions ni les noms et niveau de classe des grévistes)

Précisions sur le Service Minimum d’Accueil (circulaire n° 2008-111 du 26-8-2008) Par le biais des intentions envoyées par les agents à la hiérarchie (DASEN ou IEN), l’administration comptabilise le nombre d’agents potentiellement grévistes et transmet ce chiffre aux municipalités afin qu’elles organisent ou pas le SMA.

  • Si 25% ou plus du nombre des personnes qui y exercent des fonctions d’enseignement ont déclaré leur intention de faire grève (les directeurs en décharge de fonction d’enseignement les jours de grève ne sont pas comptabilisés, seuls les remplaçants le sont), c’est la commune qui assure et organise le SMA.
  • Cas des enseignants non-grévistes : ils ne sont pas tenus d’accueillir les élèves des collègues grévistes.
  • Si la mairie, ne l’organise pas : les PE n’ont pas à s’y substituer.
  • Si moins de 25% d’intention de grève, c’est l’Etat qui assure le SMA.
  • Cas des enseignants non-grévistes : ils sont tenus d’accueillir les élèves des collègues grévistes.

IMPORTANT : Le droit de grève est un droit constitutionnel et aucun texte n’oblige les collègues à se déclarer grévistes individuellement. C’est à l’employeur de recenser les personnels en grève, un collègue gréviste n’a donc pas l’obligation de se signaler sur un état de situation.

Communication

  • Les agents ne sont pas tenus d’informer les parents d’élèves ou la mairie de leur intention de faire grève.
  • Les documents visant à expliquer aux parents d’élèves les raisons de la grève ne doivent pas être transmis aux élèves. Ils doivent être distribués ou mis à disposition des parents en dehors des heures de service et des locaux de l’école.
  • Le directeur n’a pas à recenser les grévistes potentiels ni à répondre aux enquêtes de gendarmerie le jour de la grève. Les directeurs d’écoles n’ont pas à indiquer par téléphone qui est gréviste et qui ne l’est pas dans son école. Les directeurs ne sont ni chefs d’établissement, ni supérieurs hiérarchiques. Ils ne représentent pas l’employeur auprès de leurs collègues.

Délai de prévenance

  • La déclaration préalable doit parvenir à (la DSDEN ou IEN) 48 heures à l’avance au moins, comprenant au minimum un jour ouvré. Attention aux congés, la définition du jour ouvré du ministère sous-entend une journée travaillée.
  • Grève débutant un lundi réception de l’intention jeudi minuit dernier délai
  • Grève débutant un mardi samedi minuit
  • Grève débutant un mercredi dimanche minuit
  • Grève débutant un jeudi lundi minuit
  • Grève débutant un vendredi mardi minuit

Modalités d’envoi

  • La seule obligation est l’envoi de la déclaration d’intention à l’autorité hiérarchique (IEN)
  • Par courrier électronique depuis sa boite professionnelle (@ac-nantes.fr)
  • Par courrier postal (attention au délai d’acheminement, c’est la date de réception qui fait foi et non l’oblitération)
  • Par télécopie
  • Dépôt dans la boite aux lettres ou en main propre au secrétariat de circonscription à la DSDEN 53.
  • Via le formulaire en ligne mis à disposition par l’administration (attention, celui-ci ne respecte pas les délais réglementaires)

La déclaration d’intention n’impose pas d’être en grève : le/la collègue qui aurait fait connaître son intention de participer au mouvement de grève peut librement y renoncer.

Construisons une dynamique de mobilisation !

Construisons une dynamique de mobilisation !

Les organisations syndicales FNEC FP-FO, FSU, CGT Educ’action, SUD Education et SNCL-FAEN appellent les collègues à se mobiliser dès maintenant face à un Grenelle inacceptable pour exiger des postes, le recrutement de personnels sous statut, une augmentation de la valeur du point d’indice et une autre politique éducative, contre les réformes actuelles qui aggravent les conditions de travail.

Une journée de grève est déjà annoncée mardi 26 janvier.

Lire le communiqué intersyndical

Mur de manuels scolaires à la DSDEN

Mur de manuels scolaires à la DSDEN

Mercredi 29 janvier, jour de CTSD, les organisations FNEC-FP FO 53, FSU 53 et CGT éduc’action 53 décident de boycotter le CTSD prévu à 9h.

Lire la déclaration (FO-CGT-FSU) lue au DASEN

Dans le même temps, une centaine de personnels de l’éducation nationale se sont rassemblés devant les grilles de l’IA pour exprimer leur colère face au mépris du ministère et de ses représentants, et toujours dans le cadre de la bataille pour le retrait du projet de réforme des retraites.

Cette action fût une réussite !

Article Le GlobJournal : le mur comme symbole d’une certaine surdité du gouvernement
Article Ouest France
Article le Courrier de la Mayenne

[Best_Wordpress_Gallery id=”15″ gal_title=”29 janvier 2020″]

Grève et déclaration d’intention

Grève et déclaration d’intention

Nous vous conseillons de remplir dès à présent votre déclaration d’intention de grève en précisant toutes les dates jusqu’au 20 janvier. (à envoyer à votre IEN via votre adresse ac-nantes)

Pour participer à la grève du jeudi 9 janvier, vous devez renvoyer votre déclaration d’intention de grève avant lundi 6 janvier 23h59

Ce qu’il faut savoir sur la déclaration d’intention de grève :

En application de la loi n°2008-790 du 20 août 2008 et de la circulaire n°2008-111 du 26 août 2008 relative à la mise en œuvre de la loi du 20/08/2008 créant un droit d’accueil au profit des élèves des écoles maternelles et élémentaires (B.O. du 04.09.2008), il appartient à chaque enseignant, à chaque mouvement de grève, d’adresser à l’inspecteur de l’éducation nationale de la circonscription une déclaration d’intention de participer à la grève 48 heures avant le jour de la grève.

Il est illégal que les municipalités affichent sur les écoles ou publient sur leurs sites internet la liste des enseignants grévistes et/ou le nom des classes concernées, le nombre d’enseignants d’une école ayant envoyé une déclaration d’intention de grève, ou encore le nombre d’enseignants grévistes dans une école

Rappelons que la circulaire de mise en œuvre du SMA précise que « les déclarations sont couvertes par le secret professionnel et ne peuvent être utilisées que pour l’organisation du service d’accueil » et que « pour permettre aux communes de mettre en place le service d’accueil lorsqu’elles y sont tenues, il appartient à l’Inspecteur d’académie de recenser précisément les écoles dans lesquelles le taux prévisionnel de grévistes est égal ou supérieur à 25 %.

Les IEN doivent seulement transmettre aux municipalités la liste des écoles dans lesquelles il y a plus de 25% d’intentions de grève (sans préciser le nombre d’intentions ni les noms et niveau de classe des grévistes)

Précisions sur le Service Minimum d’Accueil (circulaire n° 2008-111 du 26-8-2008) Par le biais des intentions envoyées par les agents à la hiérarchie (DASEN ou IEN), l’administration comptabilise le nombre d’agents potentiellement grévistes et transmet ce chiffre aux municipalités afin qu’elles organisent ou pas le SMA.

  • Si 25% ou plus du nombre des personnes qui y exercent des fonctions d’enseignement ont déclaré leur intention de faire grève (les directeurs en décharge de fonction d’enseignement les jours de grève ne sont pas comptabilisés, seuls les remplaçants le sont), c’est la commune qui assure et organise le SMA.
  • Cas des enseignants non-grévistes : ils ne sont pas tenus d’accueillir les élèves des collègues grévistes.
  • Si la mairie, ne l’organise pas : les PE n’ont pas à s’y substituer.
  • Si moins de 25% d’intention de grève, c’est l’Etat qui assure le SMA.
  • Cas des enseignants non-grévistes : ils sont tenus d’accueillir les élèves des collègues grévistes.

IMPORTANT : Le droit de grève est un droit constitutionnel et aucun texte n’oblige les collègues à se déclarer grévistes individuellement. C’est à l’employeur de recenser les personnels en grève, un collègue gréviste n’a donc pas l’obligation de se signaler sur un état de situation.

Communication

  • Les agents ne sont pas tenus d’informer les parents d’élèves ou la mairie de leur intention de faire grève.
  • Les documents visant à expliquer aux parents d’élèves les raisons de la grève ne doivent pas être transmis aux élèves. Ils doivent être distribués ou mis à disposition des parents en dehors des heures de service et des locaux de l’école.
  • Le directeur n’a pas à recenser les grévistes potentiels ni à répondre aux enquêtes de gendarmerie le jour de la grève. Les directeurs d’écoles n’ont pas à indiquer par téléphone qui est gréviste et qui ne l’est pas dans son école. Les directeurs ne sont ni chefs d’établissement, ni supérieurs hiérarchiques. Ils ne représentent pas l’employeur auprès de leurs collègues.

Délai de prévenance

  • La déclaration préalable doit parvenir à (la DSDEN ou IEN) 48 heures à l’avance au moins, comprenant au minimum un jour ouvré. Attention aux congés, la définition du jour ouvré du ministère sous-entend une journée travaillée.
  • Grève débutant un lundi réception de l’intention jeudi minuit dernier délai
  • Grève débutant un mardi samedi minuit
  • Grève débutant un mercredi dimanche minuit
  • Grève débutant un jeudi lundi minuit
  • Grève débutant un vendredi mardi minuit

Modalités d’envoi

  • La seule obligation est l’envoi de la déclaration d’intention à l’autorité hiérarchique (IEN)
  • Par courrier électronique depuis sa boite professionnelle (@ac-nantes.fr)
  • Par courrier postal (attention au délai d’acheminement, c’est la date de réception qui fait foi et non l’oblitération)
  • Par télécopie
  • Dépôt dans la boite aux lettres ou en main propre au secrétariat de circonscription à la DSDEN 53.
  • Via le formulaire en ligne mis à disposition par l’administration (attention, celui-ci ne respecte pas les délais réglementaires)

La déclaration d’intention n’impose pas d’être en grève : le/la collègue qui aurait fait connaître son intention de participer au mouvement de grève peut librement y renoncer.

Suite à nos interventions auprès du DASEN et du ministère avant les congés, l’administration reconnait que les collègues qui le souhaitent peuvent remplir la déclaration d’intention de grève en indiquant « à partir de… », se laissant la possibilité de se mettre en grève du jour au lendemain. Le SNUDI-FO 53 a donc indiqué aux responsables administratifs que le ministère confirmait par écrit le bien fondé de notre argumentation, déjà portée à la connaissance du DASEN. En effet, dans un courrier en date du 18 décembre faisant suite à la demande de notre syndicat, la DGRH du ministère indique « la réglementation impose la déclaration au moment de l’entrée en grève. La déclaration peut ainsi porter sur l’ensemble de la période couverte par le préavis. » Toute déclaration d’intention écrite avec la formulation « à partir de… » est donc valide, contrairement à ce qu’indiquait le secrétaire général de la DSDEN, par email, aux collègues qui avaient utilisé cette formulation.

Chaque journée de grève entraine une retenue sur traitement d’un 1/30ème. Il est indivisible, même dans le cas du mercredi matin. Dans le cadre des journées de grève encadrées par un week-end, jour férié ou toute journée non travaillée (mercredi, temps partiel), le texte de référence est l’arrêt du 7 juillet 1978, dit arrêt « Omont ». Cette décision de justice indique simplement que l’administration a la possibilité de prélever un trentième chaque journée durant laquelle un personnel n’a pas de service à accomplir entre deux jours durant lesquels il fait grève. Dans les faits cet arrêt n’est que très peu appliqué. Par ailleurs, c’est à l’administration de s’assurer du “service fait”, ce qui n’est pas encore le cas. A l’heure actuelle aucun prélèvement ne peut donc se faire sur les jours de grève.

En cas de doute, ou pour toute question, contacter le syndicat.

9 mai : fermons les écoles !

9 mai : fermons les écoles !

On était 600 à Laval ! Plus de 2000 à Angers, plus de 4000 à Nantes , 1500 au Mans … Bravo !

Loi Blanquer, transformation de la fonction publique, tout ces contre-réformes poursuivent une même logique :

– destruction des statuts
– individualisation des droits
– privatisation
– précarisation des emplois avec le recours aux contractuels

(…)
Les enseignants, largement représentés ce 9 mai, ont montré dans la rue avec l’ensemble des fonctionnaires qu’ils ne voulaient ni du projet de loi Blanquer, ni du projet de loi de transformation de la Fonction Publique.

Lors de l’AG qui a réuni une centaine de personnes le matin, les enseignants du SNUDI-FO ont clairement posé la question: ” Comment pouvons-nous gagner ? Quelles conditions faut-il réunir pour faire céder ce gouvernement ?

Le constat est partagé par tous, c’est bien dans la construction d’un rapport de force unitaire que nous y arriverons, et dans une grève reconductible car M. Macron et ses acolytes sont bien déterminés à casser l’école publique, à casser le statut, à casser notre fonction publique.

Restons mobilisés et résistons !

Pour le retrait du projet de loi Blanquer, pour la défense des services publics…

Assemblée Générale des personnels
9 h Maison de quartier Hilard à Laval

Rassemblement et manifestation
11 h 00 Square de Boston en direction de la DSDEN

Tous en grève le jeudi 9 mai !

Télécharger le communiqué national FO – CGT – SUD
Page spéciale “école de la confiance” (tracts, affiches, banderoles…)
Le communiqué intersyndical fonction publique

Faites remonter le nombre de grévistes dans votre école via ce lien

Allocution du Président de la République de jeudi 25/04 :“Est-ce que depuis 2 ans le gouvernement a fait fausse route?…Et bien non c’est tout le contraire!”… Puis il annonce la poursuite des contre-réformes… casse des services publics et des statuts des agents, casse de l’école publique, laïque et républicaine (Loi Blanquer), réforme des retraites…

Comme nous l’avons indiqué mardi 30 avril en CAPD: “Les personnels sont en colère, et ce ne sont pas des amendements à la marge sur tel ou tel article ou les annonces du ministre et même du président de la République qui calmeront cette colère.”

Le bureau départemental invite TOUS les collègues PE à déclarer leur intention de se mettre en grève (même si vous décidez au dernier moment d’assurer votre service) pour le 9 mai.

Vous pouvez vous déclarer gréviste dès aujourd’hui jusqu’au lundi 6 mai à minuit. Si le serveur de l’administration n’est pas ouvert, envoyez simplement un email à votre IEN à partir de ce modèle.

Attention: si vous prévenez les parents, vous ne pouvez pas utiliser le cahier de liaison pour indiquer les raisons de votre motivation ! Indiquer simplement que vous n’assurerez pas votre service ce jour. En revanche vous pouvez tout à fait informer les parents en donnant la lettre à la main, à la sortie (en dehors du temps de classe) de l’école, le midi ou en fin de journée. Voici le modèle que nous proposons à adapter si besoin.

C’est le moment ! décidons la grève pour faire reculer le ministre !
C’est maintenant que nous pouvons arracher le retrait de la loi Blanquer !

En France, depuis le 19 mars des AG de ville, de secteurs scolaires, d’établissements, se réunissent et demandent toutes le retrait du projet de loi Blanquer. A titre d’exemple prenons connaissance du relevé de décision de l’AG des personnels du Maine et Loire réunie ce mardi.

C’est maintenant que se joue l’avenir du statut de la Fonction publique car le projet de loi « transformation de la Fonction publique » du ministre Darmanin/Dussopt prévoit simplement l’explosion du statut : ruptures conventionnelles, suppression des CAP, mise en place de l’inversion de la hiérarchie des normes comme dans le privé avec les ordonnances Macron. Les salariés ont dit non pour le privé, ils disent non pour la Fonction publique.
L’ensemble des fédérations de fonctionnaires appelle à la grève le 9 mai contre le projet de loi Darmanin/Dussopt, y compris l’UNSA et la CFDT. En Mayenne, FO, la CGT éduc, Sud Education et la FSU appellent ensemble dans l’Education nationale à la grève pour le retrait du projet de loi Ecole de la confiance.

Ces deux projets ne sont ni amendables, ni négociables : mobilisation générale pour le retrait !

Évènements à venir