CSA-SD du 20.06.24

CSA-SD du 20.06.24

Pour l’administration : Mme Lacoste (IA-DASEN), M. Vauléon (secrétaire général), M. Drault (IEN adjoint au DASEN), M Letourneux (IEN ASH), Mme Bellanger (Cheffe de division PRHAG), M. Trocherie (Service de l’assiduité scolaire et de l’accompagnement humain)
Invités : Sandrine Hubert (CPC généraliste – Plan départemental de formation), Anne Muller (CPC – équipe numérique)
La délégation FO : Hélène Colnot, Stève Gaudin, Fabien Orain, Jean-Marc Cadio 
Autres organisations : FSU (3), CGT (2), UNSA (2)

La directrice académique a introduit l’instance en nous confirmant  que la période électorale allait contraindre les services à annuler certaines instances en cette fin d’année. Ainsi la phase d’ajustement de la carte scolaire sera vue début septembre, tout comme le CDEN (celui prévu en cette fin d’année scolaire est annulé).

Sur consigne ministérielle, la Directrice Académique de la Mayenne reporte toutes les opérations de carte scolaire après les élections législatives, après la « période de réserve électorale », puisque l’École serait un « sujet sensible ». Ne pas faire d’agitation pouvant mettre en difficulté le gouvernement Macron-Attal… dans une situation où ce même gouvernement a décidé de 650 suppressions de postes à la rentrée 2024 auquel s’ajoute un nouveau plan d’économies de 692 millions d’euros dans l’Éducation nationale !

Seule la délégation FO a réagit : la période électorale ne devait pas être un moyen de jouer avec le “pas de vagues”, ni d’agiter un hypothétique devoir de réserve qui bâillonnerait les revendications légitimes des collègues… FO a rappelé que cette période particulière est la conséquence des mesures d’austérité des gouvernements successifs. Il faut plus que jamais revendiquer les ouvertures dans toutes les écoles qui le demandent, l’annulation de certaines fermetures de classe, des RASED complets, des TR en nombre suffisant…

C’est en ce sens que nous appelons tous les collègues, à se rassembler devant la DSDEN de Laval, mercredi prochain à 14h pour exiger le recrutement immédiat de toutes les listes complémentaires, leur ré-abondement pour des créations de postes qui permettront de répondre à tous les besoins (remplacement, ouverture de classe, annulation de fermeture…Etc)

Déclaration FO

Le plan de formation 2024-2025

Nous avons rappelé que, comme tous les ans, la notion d’animation pédagogique obligatoire n’existe toujours pas, pas plus que la formation “contrainte” ou désormais la formation “institutionnelle” ! Nous n’avons pas été contredit à ce propos.

Pourtant, la DASEN voudrait à nouveau passer aux forceps pour imposer les formations dites “institutionnelles” : constellations PPCR, volets évaluations d’école, École inclusive, valeurs de la République… Désormais avec le volet accompagnement de PPCR (que FO n’a pas signé), les collègues subissent un plan de formation directement issu de la feuille de route du gouvernement Macron. Le SNUDI-FO 53 est et sera à vos côtés pour faire respecter votre statut, et vous rappelle que chaque PE peut déduire 9 heures de ses heures de formation (peu importe, contrainte ou non) en participant aux nombreuses Réunions d’Information Syndicale (RIS) organisées chaque année par le syndicat majoritaire du département.

La délégation FO a rappelé les revendications des collègues :
– Le libre choix des 18h d’animations pédagogiques ;
– Le libre choix des stages de formation ;
– Le caractère strictement facultatif de la co-observation, des visites des CPC, ou de la mise en oeuvre de séances, dans le cadre des constellations PPCR (obtenu par FO et confirmé à nouveau lors de ce CSA)
– Le respect de la liberté pédagogique ;
– Le respect de nos obligations réglementaires de service ;
– Le retrait de PPCR et l’abandon des constellations qui en découlent

VOTES SUR LE PLAN DE FORMATION 2024-2025:
ABSTENTION : UNSA (2) CGT (2)
CONTRE : FO (3) FSU (3) 

La délégation FO est intervenue au sujet des formations ASH. En effet, les enseignants spécialisés n’ont quasiment pas de formations spécifiques sur le PDF. L’IEN ASH propose à ces enseignants de s’inscrire aux Stages “MIN”, oubliant de préciser que le nombre de départs à ces stages est très limité et que par conséquent, tous les collègues enseignants spécialisés n’auront pas la possibilité d’y participer. Madame la directrice académique a reconnu que l’offre était assez “pauvre” et qu’elle y sera vigilante pour les années à venir.

En savoir plus sur les stages MIN 2024-2025 : la note du SNUDI-FO 53 (attention aux délais : avant le 26 juin !)

Départ CAPPEI : 2 départs en formation (1 en ULIS, 1 en UE) sur 9 demandes. 7 collègues ont demandé la certification par la validation des acquis (VAEP).

Pour information, les résultats des PES: 58 candidats ont passé le concours en Mayenne. 36 collègues PES ont été recrutés + 3 collègues sur liste complémentaire soit 67% de “réussite” au concours. Félicitations aux lauréats !

Suite à la réunion avec les listes complémentaires la veille du CSA, le SNUDI-FO 53 a transmis la motion des LC à la DASEN et nous l’avons informée du rassemblement de mercredi prochain devant la DSDEN. 

IMPORTANT : Répondant aux demandes de la délégation FO, en CSA la DASEN nous confirme que la Rectrice a demandé au ministère la possibilité de recruter l’intégralité des listes complémentaires !

Le SNUDI-FO se félicite de cette avancée importante, mais appelle à ne rien lâcher pour que le ministère donne suite immédiatement et surtout avant la fin de l’année scolaire. Il faut maintenir la pression pour que les listes complémentaires soient re-abondées au-delà des 80 prévus actuellement et qui ne suffiront pas à répondre aux besoins et aux revendications !


Dernière minute, vendredi 21 juin

Victoire syndicale du SNUDI-FO : les listes complémentaires vont toutes être recrutées sous statut !

Les responsables administratifs de la DSDEN de la Mayenne confirment vendredi 21 juin au SNUDI-FO 53 que l’intégralité des listes complémentaires de l’académie de Nantes va être contactée pour un recrutement sous statut. Cela devrait être fait en début de semaine.

Cette victoire est à mettre au compte de l’implication des listes complémentaires avec les SNUDI-FO qui n’ont pas ménagé leurs interventions à tous les niveaux pour le recrutement de fonctionnaires stagiaires et non des contractuels !

Dès mercredi, nous réunissions les listes complémentaires de l’académie qui décident d’un rassemblement devant les DSDEN (nous avons proposé cette initiative aux autres syndicats qui n’ont pas souhaité s’y associer) et adoptent une motion que nous avons transmise à la DASEN lors du CSA jeudi 20 juin. Interrogé par FO en CSA, la DASEN nous confirme que la Rectrice a demandé autorisation au ministère pour recruter les 2 listes complémentaires intégralement.
Le vendredi matin, interrogé par le SNUDI-FO à propos du recrutement des listes complémentaires, le ministère nous apporte la réponse suivante : « Nous avons bien donné l’autorisation aux académies d’appeler les LC CRPE. »
Et enfin vendredi après midi la DSDEN 53 informe le SNUDI-FO du recrutement intégral des 80 lauréats inscrits sur listes complémentaires, la ministre ayant donné son autorisation.

Nous allons désormais œuvrer pour ré-abonder ces listes et pour que des postes soient créés à hauteur des besoins dans les écoles, mais nous pouvons nous féliciter de cette victoire pour l’Ecole Publique et pour le recrutement de PE fonctionnaires !

(Ré-abondement ? C’est quoi ? recruter plus que les 80 lauréats inscrits sur les deux listes complémentaires du CRPE) Il faut donc bien faire la différence entre ouvrir les listes complémentaires, fixer leur nombre, les recruter, et les ré-abonder. C’est pour cela que le SNUDI-FO est clair dans ses revendications :
1• Le recrutement immédiat de l’intégralité des 80 lauréats inscrits sur listes complémentaires
2• Le ré-abondement des listes complémentaires pour répondre aux besoins urgents dans les écoles

AVIS déposé par FO: POUR à l’unanimité des organisations syndicales
« Le CSA-SD réuni le jeudi 20 juin 2024 demande le recrutement effectif de toutes les personnes inscrites sur les listes complémentaires ainsi que le ré-abondement des listes complémentaires, pour permettre le recrutement immédiat de fonctionnaires stagiaires à hauteur des besoins urgents, en particulier pour : la création de postes de remplaçants pour couvrir toutes les absences, l’ouverture des classes réclamées par les équipes enseignantes, l’annulation des fermetures de classes, la création de postes RASED, de postes d’enseignants référents, l’augmentation des décharges de direction, des places en ESMS. Le CSA-SD demande à la directrice académique de saisir à nouveau la rectrice en ce sens. »

Avis déposé par la FSU: La suppression de 32 postes en 2 ans (dotations nationales en 2023 et 2024 pour la Mayenne) entraîne un grand nombre de fermetures de classes et trop peu d’ouvertures. Celle-ci ne permet pas :
-de proposer la formation suffisante et nécessaire
-de remplacer tous les enseignants absents
-de remédier à la difficulté scolaire
-de scolariser des élèves allophones
-de disposer d’un RASED suffisant
-d’accueillir tous les élèves dans des dispositifs adaptés
Les membres du CSA-SD 53 demandent à ce que la liste complémentaire au CRPE 2024 puisse être ouverte pour couvrir les besoins en postes du département.
VOTES :
POUR : FSU (3), UNSA (2), CGT (2)
ABSTENTION : FO (3)

Comme à chaque fois, FO a justifié son vote. Intervention de la délégation FO : La rédaction en l’état de cet avis ne nous permettra pas de le voter. La dotation de -32, n’est pas une dotation nationale, mais une répartition académique.  Au-delà de la formulation générale, demander « une formation suffisante et nécessaire » qui plus est en haut de la liste nous interroge, à l’heure où le gouvernement veut imposer des formations “formatages”, et où les constellations sont parfois mal vécues par nos collègues. Idem pour le point “remédiation difficulté scolaire” qui prête à confusion.
Enfin, nous savons que la Rectrice a déjà demandé au ministère l’ouverture des listes complémentaires, et nous estimons que les 80 lauréats actuels inscrits sur les listes complémentaires pourraient, non seulement, être recrutées au-delà de la vacance des postes (comme l’année dernière en juin), mais ne suffiront pas à répondre à tous les besoins. Rien que pour la Mayenne, nous estimons qu’il faudrait a minima 50 créations de postes. C’est d’ailleurs le sens de l’avis que nous proposons. Pour toutes ces raisons, nous nous abstiendrons sur la “motion” proposée par la FSU, car elle est en deçà des revendications que nous portons.

La FSU a estimé que leur avis était identique au nôtre. 

Deux communes (Chailland et Lassay les Châteaux) ont fait parvenir leur demande de changement de rythme de 4,5 à 4 jours par semaine.
Il y avait, dans les deux cas, consensus entre le conseil d’école et le conseil municipal. 

Les organisations syndicales ont unanimement voté POUR, y compris l’UNSA qui s’était abstenu sur le retour à 4 jours au Bourgneuf la Forêt, ou qui avait voté contre l’avis de la F3SCT du 18 juin.

Considérant que la semaine scolaire de 4 jours est largement majoritaire, que le fonctionnement sur 5 jours engendre des inégalités de traitement entre les personnels (transport supplémentaire, temps de service supplémentaire…), dégrade leurs conditions de travail, et entretient une confusion scolaire/périscolaire, la F3SCT de la Mayenne, réunie le 18 juin 2024 demande que toutes les écoles fonctionnent sur une semaine de 4 jours.
POUR : FO (3)
ABSTENTION : FSU (3), CGT (2)
CONTRE : UNSA (2) 

La délégation de la FNEC FP FO 53 a rappelé que 96% des communes en France a demandé a dérogé à la loi et elle a donc représenté ses positions: un cadre national pour les rythmes scolaires, en l’occurrence 4 jours pour tous et partout, la fin de la territorialisation de l’école publique.

Pour en savoir plus: lisez notre article sur notre site

Trois modifications de postes:

  • Une collègue RASED de Laval agglo a vu la nature de son poste modifiée, passant de RASED- Maître G (0,75 %) et chargé de mission école inclusive (0,25%) à “Chargé de missions complexes” à 100%.

La délégation a rappelé que les missions premières de nos collègues RASED étaient l’aide aux élèves en difficulté, pas le coaching des autres enseignants !

Pour l’IEN adjoint à la DASEN, les nouvelles missions des RASED et les pôles ressources de 2012 sont un progrès !

La délégation lui a répondu que c’était le rapport de 2021 de l’IGSER que nous avions condamné à l’époque qui définissait un vrai tournant dans les missions des RASED (lire à ce sujet) et que les pôles ressources avaient déjà été les prémices de ces nouvelles dispositions et avaient dégradé les conditions de travail des maîtres E et G (et des psychologues toujours PE à l’époque).

FO alerte sur la modification du champ d’action des membres du RASED en “chargés de missions complexes”. FO rappelle que les préconisations de ce type de poste s’inscrivent dans le cadre de la politique ministérielle d’accompagnement des personnels à tous les niveaux avec la mise en place de personnels ressources mobiles – véritables pompiers volants – dans plusieurs départements et également dans le cadre des PIAL renforcés qui démantèlent les établissements médico-sociaux. 

La prise en charge des élèves ne devrait plus être la mission prioritaire des RASED ! « La démarche utilisée par l’enseignant spécialisé ainsi que les outils utilisés doivent être explicités à l’enseignant de la classe, la prise en charge doit pouvoir se dérouler dans la mesure du possible au sein de la classe à ses côtés et permettre au premier responsable de l’élève d’ajuster sa pratique. » Lire la suite : ICI

  • Création d’un poste de conseiller pédagogique pour Laval agglo (1 ETP) financé par des  “rompus” de temps partiels et par la ponction du support de conseiller pédagogique MSE à 50%.
  • Une décharge de direction de 0,25% supplémentaire pour la direction de l’école nouvellement fusionnée à Ernée (voir ci dessous).

Autres mesures

  • la fusion des deux écoles maternelle et élémentaire d’Ernée (ce qui provoque une augmentation de décharge de direction; voir ci-dessus)
  • La création d’un RPI concentré sur La Selle Craonnaise entre cette commune et celle de Niafles.

Concernant les fusions d’école, notre organisation rappelle que, même si elles sont déjà effectives dans le traitement de la carte scolaire depuis plusieurs années déjà, ces fusions d’écoles entérine la globalisation des effectifs et ouvre donc la voie à des fermetures de classes supplémentaires. Elles gomment également la spécificité du fonctionnement des écoles maternelles. 

FO continue de contester la politique de fermeture de classes, et les logiques de fusions d’écoles encore nombreuses cette année et a revendiqué l’annulation des fermetures actées en février, et les ouvertures demandées par les équipes. FO alerte les collègues, la DASEN assure en CSA et lors des réunions de directeurs qu’il faudrait “nous préparer à des fermetures de classes (en raison de la baisse démographie) et à plus de fusions (essentielles selon elle pour davantage de décharges pour les directeurs, et pour fermer les petites écoles !). FO rappelle que la DASEN ne peut pas imposer une fusion d’école (note sur les fusions)

FO maintient le cap des revendications et refusera toute mesure de fermeture qui pourrait être prise à la rentrée, et appelle les écoles qui revendiquent une ouverture ou refusent une fermeture, ainsi que tous les personnels à se mobiliser pour la défense de l’école Publique, pour les créations de postes et pour le recrutement de toutes les listes complémentaires avec leur ré-abondement immédiat, mercredi 26 juin à 14h, devant la DSDEN !

Autres points précis

  • Nous avons interpellé la directrice académique sur des hausses d’effectifs constatés par certaines écoles qui nous ont sollicités qui n’a pas manqué de nous confirmer le suivi tout particulier pour ces écoles; (Elles ont toutes eu un retour du syndicat ensuite)
  • Nous avons alerté sur le problème des inscriptions des élèves par la mairie de Laval dans certaines écoles déjà “saturées” . Comme il n’y a pas de sectorisation clairement définie, cela crée chaque année, une organisation compliquée et un climat délétère pour les collègues concernés.

La délégation FO a également pu signaler à la Directrice Académique qu’elle se réjouissait du courrier de la ministre adressé aux Recteurs d’académie concernant les ULIS. En effet, depuis plusieurs années déjà,  FO demande à  l’administration l’application de la loi de 2019 qui somme les directeurs académiques de compter les effectifs des ULIS dans l’effectif total de l’école lors du traitement de la carte scolaire. L’instruction de la ministre donne donc, de fait, raison à la FNEC FP FO qui veillera à l’application de la loi dès les ajustements de rentrée de septembre. Toutefois, là encore, l’application de la loi ne peut se faire sans les moyens qui permettent sa mise en oeuvre.

La délégation de la FNEC FP FO 53 a déposé des questions diverses auxquelles l’administration répondra par écrit ultérieurement. 

1- La FNEC-FP FO demande un nouvel état des lieux du nombre d’élèves en attente d’une place en structure spécialisée dans le public (IME, ITEP, SEGPA, ULIS…) avec distinction 1er et 2nd degré. De la même façon, pourrions-nous avoir un état des lieux des attentes pour les structures UEMA, UEEA, polyhandicap, etc.?

2- Combien de MAT (Maître d’accueil temporaire) sont prévus pour la rentrée 2024 et où ?

3- Madame la Rectrice octroie 80 places sur listes complémentaires ? Combien sont prévues pour notre département ? La FNEC-FP FO 53 demande son recrutement intégral et son ré-abondement à hauteur des besoins.

4- Combien de départs prévus en CAFIPEMF ?

5- Combien de départs prévus en CAPPEI ?

GT formation continue du 23.05.24

GT formation continue du 23.05.24

La délégation FO (4) : Stève Gaudin (Élu CAPD), Hélène Colnot (représentante CSA et F3SCT), Evelyne Le Fellic, Laura Leblanc (Représentante FO des PES)
Les autres syndicats: SnuiPP-FSU (2), CGT (2), SE-UNSA (2)

Invités: Directeur de l’INSPE monsieur Lemaile, et Romuald Kerdranvat, formateur à l’INSPE, PsyEN-EDA madame Avenant, Directeur de l’école Alain Julien Peylet, la conseillère pédagogique et responsable du Plan départemental de formation, Sandrine Hubert, la conseillère pédagogique départementale “numérique”, Anne Muller

Pour l’administration: La DASEN, madame Lacoste,  l’IEN adjoint à la DASEN Monsieur Drault, la cheffe des services PRHAG Madame Bellanger, et l’IEN ASH monsieur Letourneux.

Les documents de travail fournis par l’administration : 


En introduction, la DASEN insiste sur les formations inter-degrés qui selon elle, seraient “indispensables au progrès des élèves”. S’il s’agit d’anticiper le tri des élèves pour la mise en oeuvre du choc des savoirs, ou de préparer la fusion des corps, évidemment le signal est de mauvais augure (lire plus bas…)

En préambule et pour sa première intervention, FO a rappelé ses revendications :
– Le libre choix des 18h d’animations pédagogiques ;
– Le libre choix des stages de formation ;
– Le caractère strictement facultatif de la co-observation, des visites des CPC, ou de la mise en oeuvre de séances, dans le cadre des constellations PPCR (OBTENU)
– Le respect de la liberté pédagogique ;
– Le respect de nos obligations réglementaires de service ;
– Le retrait de PPCR et l’abandon des constellations qui en découlent

Notes : FO avait voté en CSA  contre le schéma directeur de la formation continue 2022-2025, puisque nous revendiquons une formation continue choisie qui réponde aux demandes et besoins des personnels. Or, dans le schéma proposé par le ministère, les formations proposant des contenus disciplinaires sont quasi inexistantes au profit de formations institutionnelles à public désigné qui pourraient être proposées, voire imposées dans le cadre de l’accompagnement PPCR. Cela fait écho aux évaluations d’école et à la logique managériale mise en place à travers les mesures du “Grenelle” ou encore PPCR. 

La notion d’animation pédagogique obligatoire n’existe pas, pas plus que la formation “contrainte” ! Pourtant, le DASEN en 2023 avait introduit le terme “formation contrainte” pour imposer les constellations PPCR, les volets évaluations d’école, formation École inclusive ou valeurs de la République… Désormais avec le volet accompagnement de PPCR (que FO n’a pas signé), les collègues subissent un plan de formation directement issu de la feuille de route du gouvernement Macron.

En  2023, seule FO demandait le retrait du qualificatif “contrainte”, qui sous-entendait de fait, l’obligation de participer à une formation. Le SNUDI-FO 53 a été entendu. Le terme “formation contrainte” au profit de “formation institutionnelle” ! Pour autant sur le fond, nos responsables tenteront toujours d’imposer un calendrier. En cas de contrainte, saisissez le syndicat.

Pour rappel : Le SNUDI-FO défend depuis toujours le droit à la formation pour tous, et plus précisément un droit au choix de sa formation.

Manque de moyens, encore et encore…

Les formations remplacées ont dû être stoppées à la période 4 par manque de remplaçants. Sandrine Hubert explique que pour mettre en place le plan de formation, il faut en moyenne 15 remplaçants. Ce nombre n’étant pas atteint, elle a été contrainte pour l’année prochaine de construire un  plan pour une moyenne de 12. L’administration reconnaît donc elle-même que le manque de remplaçants empêche la formation de se dérouler dans de bonnes conditions ! Le SNUDI-FO dénonce de longue date les conséquences des réductions budgétaires et de la diminution des postes ouverts. Nul doute qu’avec les “économies” annoncées pour 2024-2026, la situation s’aggrave considérablement.

– Formation préalable à l’inscription sur la liste direction d’école (LADE)

Jusqu’à présent, un directeur en poste était réputé inscrit sur LADE. Sur injonction du ministère, les directeurs d’école dont la liste d’aptitude date de plus de trois ans et qui ne sont plus sur un poste de direction doivent donc demander à être réinscrits sur LADE. 

Article 2 de la loi Rilhac : « Ne peuvent être inscrits sur cette liste d’aptitude que les instituteurs et les professeurs des écoles qui, d’une part, justifient de trois années d’enseignement ou d’une année au moins d’exercice de la fonction de directeur d’école et, d’autre part, ont suivi une formation à la fonction de directeur d’école.”

Ces nouvelles dispositions ne permettent-elles pas aux DASEN d’écarter des directeurs de leur poste, et  à faire peser une pression permanente sur les épaules des directeurs ?

– Formation initiale des directeurs:

13 enseignants ont bénéficié de 2 semaines de formation en octobre 2023 et 7 de 3 semaines en février 2024

– Formation continue des directeurs:

Elle consiste en 4 regroupements d’1h30 avec l’inspecteur de circonscription, comptabilisés dans les 18 h d’obligation réglementaire de services et d’une journée remplacée avec choix d’un module thématique. 123 directeurs ont participé à une formation sur le temps scolaire. 

Le SNUDI-FO 53 avait déjà interpellé le ministre (courrier du 5 janvier 2023) et le DASEN lors de la CAPD du 10 janvier 2023, afin de veiller à ce que la formation des directeurs soit bien proposée seulement sur temps scolaire.

Circulaire 25 août 2020 :”les autorités académiques veilleront à ce que tout directeur d’école bénéficie au minimum de deux jours de formation au cours de l’année”. 

Le SNUDI-FO 53 est aussi intervenu pour interroger l’administration à ce sujet. En effet, la DASEN limite cette formation à une journée sur temps scolaire. 

L’IEN Adjoint (Laurent Drault) répond que la deuxième journée de formation correspond à l’ensemble des réunions directeurs-IEN organisées sur l’année ! Cette réponse est erronée, puisque ces réunions sont défalquées des heures d’animation pédagogique !

Le SNUDI-FO rappelle à nouveau que ces réunions avec les IEN ne sont pas obligatoires.

Pour la rentrée 2024 : 

Dans la même lignée de la loi Rilhac, l’arrêté du 21 mars 2024 rajoute des thèmes dans la formation des directeurs :

  • « l’accessibilité de l’école pour les élèves à besoins éducatifs et pédagogiques particuliers » au moment où 23 000 élèves à besoin particuliers sont privés d’une place en établissement social ou médico-social à laquelle ils ont pourtant droit ;
  • « en lien avec les autorités administratives compétentes, la prise de décision visant à assurer la sécurité des personnes et des biens, l’hygiène et la salubrité de l’école sur le temps scolaire » afin de rendre, par délégation de compétences, le directeur responsable des mesures de sécurité dans l’école !

En savoir +

– La formation des directeurs “faisant-fonction” et chargés d’école : 

Ils ont 2 jours de formation en début d’année et un module de la formation continue (1 journée remplacée) ainsi que 4h x 1h30 de regroupement en circonscription (qui peuvent être déduites de leur 18h d’obligations réglementaires de service).

16 participants en 2023-24

2023/2024 : 3 CAPPEI + 2 candidats libres + 4 VAEP (validation des acquis de l’expérience professionnelle). Le calendrier a été modifié et les délais allongés pour permettre notamment aux candidats de préparer leurs dossiers (nous aurons connaissance de la date de validation du CAPPEI mi-juin)

Cette modification du calendrier des épreuves du CAPPEI n’est pas sans nous poser de question concernant la participation au mouvement. Le SNUDI-FO 53 s’adresse en ce sens à l’administration afin d’obtenir des précisions, et garantir égalité et équité dans le cadre de règles établies.

Pour 2024-25 : il y a 9 candidats pour partir en formation mais le choix et le nombre de candidatures retenues n’est pas encore communiqué et devrait l’être vers la mi-juin.
M. Drault précise que, comme pour le CAFIPEMF, le renouvellement des candidatures est un des critères de choix, tout comme « les besoins » de l’administration.

2024/2025 : 18 ½ journée par enseignant. (37 enseignants concernés, sur les écoles Badinter et J. Verne de Laval, REP+)

L’inspectrice d’académie, Madame Lacoste, souhaite renforcer le lien CM2-6ème et ajoute une formation à l’ensemble des enseignants du cycle 3 avec un roulement sur 3 ans.

Le SNUDI-FO 53 alerte et n’ignore pas la volonté gouvernementale d’imposer le choc des savoirs et le tri des élèves, par tous les moyens, y compris par le biais d’une formation allant dans ce sens. Dans certains départements, il est déjà demandé aux PE de CM2 de participer à la constitution des groupes de niveaux !

Le SNUDI-FO et sa fédération, la FNEC FP-FO, refusent toutes les pressions pour que les professeurs des écoles, adjoints ou directeurs, soient responsables de trier les élèves afin de préparer leur affectation dans un des trois groupes de niveau du collège. 

En savoir plus

Pour rappel, un décret permet l’organisation de temps de formation sur les vacances contre rémunération. 

Cette année, les 186 demandes ont été acceptées. Un nombre en forte hausse, ce qui illustre bien le fait que les collègues souhaitent être acteurs et choisir leurs parcours de formation sans être infantilisés.

20 collègues, PES compris, ont bénéficié de ce dispositif.

NB : Les stagiaires mi-temps DIU peuvent aller observer hors dispositif APP (car il n’y a pas besoin de remplacement) avec accord IEN et du directeur d’accueil.

Proposée systématiquement lors de l’ouverture d’un dispositif.

En 2023-24 :

Ecole Hilard pour l’implantation d’une ULIS

Accompagnement des dispositifs: UUEA, UEMA

Formation analyse de pratiques

Formation TSA: 16 PE (1 jour) et TCC (8 sur 2 jours)

Une formation TCC pour les RASED de 4 x 3 heures.

Accompagnement de 28 PE débutants en maternelle (enfin que les PES/T1 et T2…)

Rappel 2023 : Selon l’administration les remontées seraient satisfaisantes.

Intervention FO : ce n’est pas le discours entendu, et les remontées dont nous disposons ne vont pas en ce sens. En effet, le cadre imposé n’est pas légitime, et ne doit pas être présenté comme obligatoire, car ce n’est pas le cas.

Le décret n° 2017-44 du 29 mars 2017 définit toujours nos obligations de service. Il précise que nous devons «18h consacrées à des actions de formation continue, pour au moins la moitié d’entre elles, et à de l’animation pédagogique ». Ne figure dans ce texte aucune notion d’animation ou de formation obligatoire ou à caractère départemental. Les PE sont donc (toujours) libres de choisir comment ils effectuent ces 18 h

FO est intervenu dans ce GT pour rappeler que les visites de CPC en classe pour des observations ou mise en œuvre de séances ne sont pas obligatoires et les responsables administratifs ont acquiescé en ce sens. Dans le cadre de ces constellations, le SNUDI-FO 53 a demandé et obtenu pour que les visites de CPC, la co-observation, ou encore les mise en œuvre de séances imposées, restent strictement facultatives. En cas de besoin, contactez le syndicat.

Pour rappel, l’avis des syndicats en Mayenne :
“Le CTSD de la Mayenne demande l’abandon du dispositif des constellations mis en place dans la logique de l’accompagnement PPCR et le retour du libre choix des personnels pour leur formation.”
POUR : FO et CGT
CONTRE: UNSA
ABSTENTION: SnuiPP-FSU

Pas de nouvelle école en 2023-24. La formation des collègues de Jacques prévert élémentaire (Laval) et Pierre et Marie Curie (Mayenne) est prévue en 2024-2025

74 écoles concernées

29 PE formés

Le SNUDI-FO 53 a été, est et sera à vos côtés pour faire respecter votre statut, et vous rappelle que chaque PE peut déduire 9 heures de ses heures de formation (peu importe, institutionnelle ou non) en participant aux nombreuses Réunions d’Information Syndicale (RIS) organisées chaque année par le syndicat majoritaire du département.

Le SNUDI-FO 53 alerte encore l’ensemble des PE au sujet de la mise en œuvre de PPCR (protocole signé par la CFDT, l’UNSA et la FSU) qui passe en vitesse de croisière pour ce qui concerne l’accompagnement. Cela se traduit par encore plus de formations qu’ils tentent d’imposer (Valeurs de la République, Accompagnement de l’école inclusive…) qui s’ajoutent aux constellations PPCR (plans Français-Maths) et encore plus d’évaluations d’écoles.

Les 18 heures sont toujours séparées en 2 blocs. Suite aux interventions du SNUDI-FO, la dénomination des formations du bloc n°1 a été “rétrogradée” de contraintes à institutionnelles. Mais, au-delà de ce changement de terme, certes très symbolique, il n’y a aucune modification de la structure de la formation : il faut toujours choisir dans le bloc N°1 « valeurs de la république » OU « école inclusive » OU pHARe (ajout de cette année) SINON Savoirs fondamentaux mathématiques OU Savoirs fondamentaux français.

L’IEN adjoint précise que tous les enseignants devront être formés à la lutte contre le harcèlement d’ici 3-4 ans.

FO a toujours été opposé aux évaluations d’écoles et d’établissements qui n’amènent que confusion des statuts, des corps et des missions, en imposant une logique totalement managériale.

Comme l’année dernière, le plan de formation 2024-25 envisage 6 h en “option particulière” du bloc n°1 pour la production du rapport d’autoévaluation et 6 heures pour le bilan de l’évaluation en N+1.

Au-delà d’une mesure pouvant apparaître comme une opération de séduction, elle est clairement inégalitaire puisque d’une école à l’autre, ce temps de préparation sera variable.

De plus, en 2024-25 l’administration compte manifestement sur les directeurs pour convaincre les équipes réticentes puisque, dans les modules de formation de ceux-ci, l’un est destiné “aux directeurs engagés dans une EE en 2024-25” et un autre “aux directeurs souhaitant comprendre la démarche d’EE avant de s‘engager dans le processus en 2025”. Selon M. Drault, il s’agit de “déconstruire les représentations sur les évaluations d’école” !

Le SNUDI-FO refuse ce cadre et réaffirme sa revendication du droit à une formation continue, de qualité, sur des contenus choisis par les personnels, qui sont les mieux à même de connaître leurs besoins. FO combat ces contre-réformes « managériales » qui ont pour seul objectif de mettre au pas les personnels qui refusent la dégradation de leurs conditions de travail.

Le SNUDI-FO 53 rappelle que près d’une quarantaine d’écoles ont déjà pris position contre les évaluations d’école en Mayenne, et invite les écoles qui ne l’auraient pas encore fait, à se saisir de ce levier intersyndical.

Signer l’appel départemental SNUDI-FO – SNUIPP-FSU – CGT

Rappel : 2022/2023 : PES 19 TP, 8 ½ temps, 15 étudiants contractuels alternants du 1er avril au 31 mars 2024

2023/2024 : PES : 22 TP, 8 ½ temps. 4 démissions et 2 PES en arrêt long. 6 étudiants contractuels alternants supplémentaires en septembre 2024.

Les PES à mi-temps, sont parfois en reconversion professionnelle, sans master MEEF, parfois éloignés du système Education Nationale.

Les besoins exprimés par les PES et formulée par la représentante (PES) FO :

– observer des collègues en classe dès la première période (compagnonnage) les 2 jours prévus étaient bénéfiques mais insuffisants.

– être formés et informés sur les outils numériques dès la rentrée afin d’être efficace dans les préparations de classe, les temps d’enseignements et les tâches administratives( la digitale, openboard, e-primo, tableur, LSU, …)

– disposer d’outils, de clés pour la gestion de classe ( élèves avec comportements difficiles, multi-niveaux)

– déléguer à l’administration le soin d’informer les binômes de chaque PES du statut particulier de leur complément, afin d’éviter des tensions dès la prérentrée et éclaircir le rôle de chacun dans ce duo (comment établir les progressions ? qui rencontre les parents ? …)

– bénéficier de plus d’heures de didactique (français, mathématiques et LVE en particulier)

– se voir attribuer une classe avec 2 niveaux maximum, dans un même cycle. En effet, une PES qui  a démissionné était sur une classe unique et à 4 niveaux. 

Les points positifs remontés : 

– la classe en responsabilité à mi-temps permet, en fin de semaine à l’INSPE, d’analyser sa pratique, de disposer de points de vue de professionnels et de rectifier la semaine suivante sa posture ou ses contenus.

Sandrine Hubert rappelle que les PES à plein temps ont 10 à 20 jours de formation. 2 jours ont lieu en début d’année, avec remplacement. En 2024-25, cette formation sera augmentée d’1 journée remplacée (vers novembre). Ils bénéficient également des 18 h de formation continue des ORS et des formations ayant lieu sur leur école (constellations, liaison école-collège…). + une participation à la formation Néo-titulaires (6 h) et 6 jours en juin (lecture, maths, EPS, Ecole inclusive).

L’IEN adjoint au DASEN pointe qu’il ne faut pas mésestimer le fait que les écoles sont un lieu de formation et que les PES peuvent s’appuyer sur les collègues.

Rappel : SNUDI-FO avait demandé dès 2022* que les jours de formation des PES ne soient plus placés pendant les vacances et nous avions déjà été entendus l’année dernière, puisque nos responsables administratifs avaient, suite à nos interventions permis, la récupération de ces 2 journées en juin. Déjà lors du GT 2023, Le SNUDI-FO 53 avait demandé à ce que cela ne se reproduise plus les années suivantes, ce qui est le cas.

*Les SNUDI-FO de l’académie de Nantes avaient écrit à la rectrice pour dénoncer cette organisation (Lire le courrier du 30.11.22) et le SNUDI-FO 53 avait interpellé en amont le DASEN en audience à ce sujet.

Concernant les démissions de 4 PES, M. Drault soutient que les conditions de travail dégradées n’y sont pour rien, qu’il s’agit de problématiques personnelles et que l’administration a tout fait pour soutenir ces jeunes collègues. Le directeur de l’INSPE ajoute qu’il s’agit de cas où le concours a été passé sans connaissance du terrain et que ces collègues n’avaient pas anticipé qu’ils n’auraient plus de vie privée ! Mais ne pas “connaitre le terrain”, quand on passe le concours, n’est-ce pas souvent le cas ? C’est plutôt à notre employeur de faire que notre entrée dans la profession soit progressive et ne se fasse pas dans des conditions qui dégoûtent nos collègues du métier dès la 1ère année. 

Le directeur de l’INSPE alerte sur le manque d’informations dont il dispose à quelques mois de la rentrée. On ne sait notamment toujours pas si le concours sera réservé aux titulaires d’une licence ou s’il sera ouvert aux L3. Et qui assurera la formation, les universités ou les futures ENSPE, les INSPE actuelles n’étant pas pour le moment habilitées à des formations en-deçà du Master ? Cette question est directement liée au maintien ou non du site de formation de Laval. M. Lemaile rappelle pourtant les bons résultats au concours de l’Inspe de Laval, permis par une formation proche des étudiants. Il s’inquiète aussi du maintien des postes de formateurs, les textes évoquant des formations par des enseignants expérimentés.

Il devrait y avoir 2 années de transition avec 2 systèmes parallèles, pour les étudiants qui seront en M1-M2 l’année prochaine. Mais on ne sait toujours pas quel sera le statut des lauréats du concours niveau licence. Le directeur de l’INSPE précise qu’actuellement, on ne peut pas avoir le statut de stagiaire 2 années consécutives et que, d’autre part, il n’est pas légal qu’un master ne soit pas ouvert à tous. Conclusion de M. Drault : “L’année prochaine sera un peu chargée.” !!

Le SNUDI-FO est intervenu pour exprimer également son inquiétude devant cette impréparation totale. Nous avons également rappelé notre refus de longue date de la masterisation, qui est une des causes du déficit actuel des concours. Cependant, nous rejetons entièrement le projet actuel. Il ne s’agit d’ailleurs absolument pas d’un retour sur la masterisation puisque l’obtention du master sera toujours nécessaire, en plus de la réussite au concours. De plus, la favorisation d’une filière licence « PPPE » (parcours préparatoire au professorat des écoles), avec dispense du passage des épreuves d’admissibilité, entraînerait une baisse aggravée des exigences dans le recrutement des maîtres et l’instauration officielle de l’inégalité d’accès au concours 

Pour en savoir plus sur cette réforme 

La représentante des PsyEN EDA demande des temps d’analyse de pratiques pour le personnel des RASED. Ce temps existe dans le second degré mais il n’y a rien pour le 1er degré. M. Drault répond qu’il s’agit d’un plan académique, que certains psy ont pu bénéficier de quelques heures de formation sur la violence scolaire, ne répondant ainsi absolument pas au problème posé par notre collègue. Pire, il termine son intervention en lui indiquant que les psyEN pourraient avoir pour tâches supplémentaires la prise en charge psychologique des AESH face aux difficultés de l’inclusion ! Le SNUDI-FO 53 est intervenu pour insister sur le fait que cette demande légitime de nos collègues psy EDA devait être remontée et qu’une solution devait leur être proposée.

Si Gaïa ne veut pas de toi …

Le SNUDI-FO 53 a également rappelé que  la consultation du Plan de formation était complexe et chronophage. La délégation a rappelé que nous étions confrontées à une multiplication d’interfaces toutes les plus imbuvables que les autres (Iprof, Colibri, ETNA, Gaïa, MVT 1D…etc) Sandrine Hubert nous répond qu’il y a un document fourni chaque année pour expliquer la démarche mais qu’il faut effectivement ouvrir chaque fiche de formation pour avoir les détails de contenus, cycles concernés et dates. L’IEN adjoint affirme que ce document est envoyé à tous les directeurs, affirmant que ceux-ci étaient désormais responsables de “piloter la formation”. Le SNUDI-FO 53 est intervenu en indiquant que si la loi Rilhac plaçait les directeurs dans cette délicate position, rien n’empêchait à ce que ce document soit envoyé à tous les PE via la lettre du jeudi, en récapitulant tous les intitulés des formations ainsi que les codes pour faciliter le choix. La DASEN a répondu favorablement à notre demande.

Pour le SNUDI-FO 53, Hélène Colnot, Evelyne Lefellic, Stève Gaudin, Laura Leblanc

Formation pendant les congés : victoire du SNUDI-FO 53 !

Formation pendant les congés : victoire du SNUDI-FO 53 !

Formation pendant les congés, c’est NON !

Suite à notre courrier et à notre entrevue avec le secrétaire général lundi, l’IA confirme que les formations prévues sur le temps des vacances ne peuvent se faire que sur la base du volontariat !

C’est une victoire pour les collègues qui étaient convoqués avec ordre de mission !

Pour faire valoir ses droits, pour être représenté, informé et défendu lorsqu’il y a besoin : syndiquez vous !


Le directeur académique a des difficultés à mettre en place plusieurs formations, visiblement à cause du manque de remplaçants ! 

Saisit par plusieurs collègues, le SNUDI-FO 53 a interpellé le directeur académique : Lire notre courrier

Résultat, c’est pendant les vacances que les enseignants devraient se former, alors qu’auparavant les enseignants avaient le choix de formations diverses, de qualité. Ils pouvaient être 3 semaines en formation sur le temps de travail tout en étant remplacés !

Mais d’où vient cette nouvelle attaque statutaire ? Comment est-ce possible ?

Ce n’est pas, contrairement à ce qu’on peut lire ou entendre, le ministre Attal qui sort cela de son chapeau. C’est le décret 2019-935 du 6 septembre 2019 (ainsi qu’un arrêté) qui mettent en place une allocation pour rémunérer les enseignants effectuant une formation pendant « les vacances des classes » « à l’initiative de l’autorité compétente ou après [leur] accord ». Il est donc indiqué explicitement que les personnels pourront être convoqués en formation pendant les vacances, même sans leur accord, pour une durée de 5 jours par an.

A terme, ce décret pourrait même remettre en cause les congés de formation rémunérés et leur indemnisation à 85% puisque la rémunération forfaitaire de la formation à 60€ bruts la demi-journée, est donc à moindre coût pour notre administration.

Les organisations syndicales représentatives avaient voté unanimement contre ce projet de décret en CTA ministériel. Les congés et notre statut de fonctionnaire d’Etat sont battus en brèche !

Des formations « volontaires » ? vraiment ?

Mais est-ce que ce sera vraiment du volontariat ? Poser la question c’est y répondre !

Par exemple, si un collègue inscrit au CAFIPEMF ne participe pas à ces formations volontaires ? Si le jury a un « doute », un regard sera porté sur sa participation ou non à cette formation.

Par ailleurs, on voit déjà se profiler à l’occasion de RDV de carrière PPCR* des préconisations d’IEN pour participer à ces formations « volontaires ».

Pour FO, c’est inacceptable ! Il s’agit là d’un moyen de pression pour obliger les collègues à participer à ces formations sur leurs congés.

*PPCR : voté, défendu et promu par l’UNSA, la FSU et la CFDT

Un « pacte » pour la formation ?

Comment ne pas faire le lien avec le Pacte Ndiaye ? Comment ne pas faire le lien avec la logique du contrat de louage individuel détériorant notre statut, nos conditions de travail… ?

Voici donc les journées de formation rémunérées (120 euros buts la journée) … mais pendant les congés !

FO n’accepte pas la destruction méthodique de notre statut d’enseignant fonctionnaire d’Etat !

Le SNUDI-FO 53 exige que la formation continue soit maintenue dans le cadre réglementaire actuellement en vigueur, c’est‐à‐dire sur le temps de travail. Elle exige l’abrogation du décret du 6 septembre 2019 et le rétablissement d’une véritable formation continue choisie, organisée sur le temps de travail !

Elle exige la satisfaction des revendications urgentes sur les salaires, les postes et les conditions de travail pour que les moyens de remplacement puissent être retrouvés et systématiquement assurés.

C’est en ce sens, que le SNUDI-FO 53, saisit par plusieurs collègues a interpellé le DASEN. (Lire notre courrier)

Formation continue 2023-2024

Formation continue 2023-2024

Formation continue 2023-2024

La plateforme GAIA sera ouverte du 25 août au 20 septembre (et jusqu’au 30 septembre pour les directeurs) pour les inscriptions au PDF. 

Pour y accéder : espace interne -> Gestion des personnels -> Iprof -> Les services -> GAIA

POUR RAPPEL, VOTES SUR LE PLAN DE FORMATION 53 CETTE ANNÉE :
✖️ABSTENTION : UNSA (2)
CONTRE : FO (3) FSU (3) et CGT (2)

Que disent les textes réglementaires ?

Le décret n° 2017-44 du 29 mars 2017 définit les obligations de service des PE. Il précise et que les PE doivent effectuer «18 h consacrées à des actions de formation continue, pour au moins la moitié d’entre elles, et à de l’animation pédagogique ». Ne figure dans ce texte aucune notion d’animation ou de formation obligatoire ou à caractère départemental ou encore de formation contrainte. 

Les PE sont donc libres de choisir comment ils effectuent ces 18 h ! Inscrivez vous aux formations de votre choix !


Le SNUDI-FO rappelle les obligations de service des PE

Actuellement, chaque enseignant du 1er degré doit :

  • 24 heures hebdomadaires d’enseignement devant ses élèves sur 36 semaines
  • 3 heures hebdomadaires en moyenne annuelle = 108 heures annualisées

Un enseignant à temps partiel n’effectue ses ORS qu’au prorata de son temps de travail rémunéré (ex: si vous travaillez à 75%, vous ferez 75% des 24h d’enseignement hebdomadaire et 75% de vos 108h annualisées)

Les 108 heures sont réparties ainsi :

  • 36h d’activités pédagogiques complémentaires (APC)
  • 48h consacrées aux travaux en équipe
  • 18h d’animation et de formation pédagogiques
  • 6h de conseil d’école

Toute activité en dehors des obligations de service relève du strict volontariat individuel.


Que faire si je suis inscrit d’office ?

Dans cette situation (inscription d’office constellation ou formation dite « contrainte », inscrivez vous sur la formation que vous souhaitez et disponible sur le PDF. Informez simplement votre IEN en prenant appui sur les modèles de courriel proposés par le syndicat.

Si vous êtes inscrit d’office à une formation constellation PPCR (plan Math, plan français) envoyez un courriel à votre IEN sur la base de ce modèle.
Si vous êtes inscrit d’office à une formation dite « contrainte », envoyez un courriel à votre IEN sur la base de ce modèle.

Le SNUDI-FO rappelle aussi que, si les enseignants sont tenus de participer à 18h d’animations pédagogiques, il est de la responsabilité de l’Institution d’organiser un plan de formation avec des animations pédagogiques que les PE peuvent librement choisir en fonction du contenu

Le syndicat rappelle également qu’aucun texte réglementaire ne permet d’imposer à un enseignant la visite d’un de ses collègues, qui n’a aucun statut particulier pour cela. De même, le fait de convoquer un enseignant et le sortir de sa classe pour participer à l’observation de la classe d’un autre collègue ne peut être considéré comme un stage de formation continue et être imposé.

Enfin le syndicat rappelle que chaque PE peut déduire 9 h de ces 18 h en participant aux réunions d’information syndicale (RIS) organisées toute l’année dans le département par le SNUDI-FO 53. (A déduire des animations de votre choix, constellées, imposées ou non, y compris si cela tombe le même jour : c’est un droit qui ne peut être remis en cause)

ATTENTION : La participation aux formations constellations relève du volet accompagnement de PPCR* que nous avons toujours dénoncé, et que nous subissons désormais de plein fouet. Le DASEN a déjà répondu en audience avec le SNUDI-FO, que dans le cadre de PPCR, le refus de participer à ces formations pourrait avoir un impact sur l’évolution de carrière. Pour le SNUDI-FO 53, il s’agit ni plus ni moins d’une forme d’autoritarisme, rendue possible avec PPCR.  
PPCR, c’est bien la carotte et le bâton !
Le décret PPCR* du 5 mai 2017 prévoit que tout personnel « bénéficie d’un accompagnement continu dans son parcours professionnel. Individuel ou collectif, cet accompagnement répond à une demande des personnels ou à une initiative de l’administration. » Cet accompagnement vise à transformer les fonctionnaires en « stagiaires à vie » pour mieux les infantiliser et les mettre au pas.
Le protocole PPCR, qui concerne toute la Fonction publique, a été signé par la CFDT, l’UNSA et la FSU. Au comité technique ministériel du 07/12/2016, la FNEC FP-FO a voté contre ce décret tandis que la FSU, l’UNSA et la CFDT ont voté pour.


Le plan de formation 2023-2024


Avis des syndicats en Mayenne :
“Le CTSD de la Mayenne demande l’abandon du dispositif des constellations mis en place dans la logique de l’accompagnement PPCR et le retour du libre choix des personnels pour leur formation.”
POUR : FO et CGT
CONTRE: UNSA
✖️ABSTENTION: SnuiPP-FSU

Le SNUDI-FO 53 revendique :
-Une formation maintenue dans le cadre règlementaire en vigueur, c’est à dire sur le temps de travail, sur 36 semaines.
-Des formations choisies par les collègues, dans un catalogue de formations, qui ne se résument pas à la mise en œuvre de réformes politiques.
-Le libre choix des 18h d’animations pédagogiques ;

Le libre choix des stages de formation ;
-Le caractère strictement facultatif de la co-observation, des visites des CPC que ce soit dans le cadre des deux jours de stage imposés ou dans le cadre de la préparation de la constellation ;
-Le respect de la liberté pédagogique ;
-Le respect de nos obligations réglementaires de service ;
-Le retrait de PPCR et l’abandon des constellations qui en découlent


Extrait du compte-rendu du CSA Formation continue de juin 2023

La notion d’animation pédagogique obligatoire n’existe pas, pas plus que la formation “contrainte” ! Pourtant, le DASEN veut passer en force, à l’instar de ce gouvernement ! Le DASEN passe aux forceps pour imposer ses formations contraintes : constellations PPCR, volets évaluations d’école, Ecole inclusive, valeurs de la République… Désormais avec le volet accompagnement de PPCR (que FO n’a pas signé), les collègues subissent un plan de formation directement issu de la feuille de route du gouvernement Macron. Le SNUDI-FO 53 est et sera à vos côtés pour faire respecter votre statut, et vous rappelle que chaque PE peut déduire 9 heures de ses heures de formation (peu importe, contrainte ou non) en participant aux nombreuses Réunions d’Information Syndicale (RIS) organisées chaque année par le syndicat majoritaire du département.

Nouveauté 2023-2024 : la formation “contrainte” !

Après avoir tenté d’imposer des animations pédagogiques qualifiées d’”obligatoires”, (qualificatif retiré suite aux interventions du SNUDI-FO 53, et modifié en “à caractère départemental”), constatant le peu d’engouement pour les formations ministérielles (école inclusive, valeurs de la république…), nos responsables, à l’instar de ce gouvernement, veulent désormais contraindre les PE à suivre le parcours de formation imposée par le ministre. Pour FO c’est non !

Seule la délégation FO a demandé le retrait de ce qualificatif, qui sous-entend l’obligation de participer à une formation.

La délégation a rappelé que le décret n° 2017-44 du 29 mars 2017 définissait toujours nos obligations de service précise et qu’à ce titre les PE devaient effectuer «18 h consacrées à des actions de formation continue, pour au moins la moitié d’entre elles, et à de l’animation pédagogique ». Ne figure dans ce texte aucune notion d’animation ou de formation obligatoire ou à caractère départemental ou encore de formation contrainte. 

En Mayenne, cela s’était déjà traduit par l’inscription d’office des collègues à des mercredis entiers ET possibilités de s’inscrire à des animations pédagogiques “facultatives” en plus des 18h ! FO a toujours expliqué et défendu que la notion d’animation “obligatoire” n’existait pas, qu’elle n’avait aucune valeur réglementaire, pas plus aujourd’hui que la formation “contrainte”. Chaque année, les responsables administratifs et nos supérieurs hiérarchiques reconnaissent donc la justesse de notre position tout en la « regrettant ». Mais cette année, nos responsables administratifs veulent passer en force, à l’instar de ce gouvernement.

Florilège : 
IEN adjoint à l’IA : “Nous ne sommes pas malheureux d’appliquer les politiques ministérielles actuelles” – “Nous sommes tous au service d’une politique éducative, je m’en félicite”… “Un fonctionnaire ne choisit pas, il doit s’inscrire dans des orientations politiques…”

La délégation FO est intervenue seule pour condamner plusieurs de ces propos, et a rappelé que nos obligations de service étaient encore régies par des textes réglementaires et non par des consignes de ministre ou encore des lubies gouvernementales. La délégation FO a rappelé que le fonctionnaire d’Etat n’était pas au service d’un gouvernement mais au service de l’Etat, garanti dans ses droits et non considéré comme un rouage au service de la mise en oeuvre d’une feuille de route politique, qui plus est lorsqu’elle venait démanteler l’ensemble des services publics dont l’école.

Le secrétaire général a proposé de changer le qualificatif “contraint” par “obligatoire” ou encore “prescrit”. FO a rappelé que cela ne changeait rien et refuse d’entrer dans une co-gestion.de façade.

Le SNUDI-FO 53 alerte à nouveau l’ensemble des PE au sujet de la mise en œuvre de PPCR (protocole signé par la CFDT, l’UNSA et la FSU) qui passe en vitesse de croisière pour ce qui concerne l’accompagnement. Cela se traduit par encore plus de formations qu’ils tentent d’imposer (Valeurs de la République, Accompagnement de l’école inclusive…) qui s’ajoutent aux constellations PPCR (plans Français-Maths) et encore plus d’évaluations d’écoles.

Nous aussi on passera en force !

Dans ces conditions, le SNUDI-FO 53 interpelle dès à présent le DASEN et fait remonter au ministère les égarements de notre administration mayennaise.

A propos des formations ASH, la délégation FO est intervenue sur plusieurs points.

En effet, il n’ y a presque aucune formation de proposée pour les enseignants spécialisés:
– Seulement quelques départs en CAPPEI (et pas suffisamment);
– Des formations sur temps de classe essentiellement pour des publics désignés ou ciblés (école, …)
– Les formations “accompagnement de l’école inclusive” qui sont presque toutes à destination du milieu ordinaire, et destinées à la mise en œuvre d’une école inclusive à marche forcée, carnet de commande ministériel.
– Aucune autre formation

Autre intervention FO au sujet des stages MIN : attention, derniers délais pour s’inscrire auprès de la circonscription la semaine prochaine. 

Respect de notre statut, respect de nos obligations de service, halte au management PPCR !

Pour le SNUDI-FO 53, les enseignants sont les mieux à même de savoir de quelles formations ils ont besoin. Le SNUDI-FO 53 rappelle que chaque PE peut participer à 9 heures de réunions d’information syndicale (RIS) par année scolaire, et les déduire des formations qu’elles soient “contraintes” ou non !

Compte-rendu du CSA-SD du 20.06.23 : formation continue, listes complémentaires, inclusion scolaire

Compte-rendu du CSA-SD du 20.06.23 : formation continue, listes complémentaires, inclusion scolaire

Compte-rendu du CSA-SD du 20.06.23

Pour l’administration : M. Vauléon (secrétaire général), M. Drault (IEN adjoint au DASEN), Mme Tonnoir (IEN Laval 6), Mme Cailleaux (IEN Laval 2), M. Chailloux (IEN Laval 4), M. Letourneux (IEN ASH), Sandrine Hubert (CPC), Mme Bellanger (Cheffe de division PRHAG)
La délégation FO : Hélène Colnot, Stève Gaudin, Estelle Le Falher

A lire, la déclaration FO

Plan de formation 

Le plan de formation 2023-2024

La notion d’animation pédagogique obligatoire n’existe pas, pas plus que la formation “contrainte” ! Pourtant, le DASEN veut passer en force, à l’instar de ce gouvernement ! Le DASEN passe aux forceps pour imposer ses formations contraintes : constellations PPCR, volets évaluations d’école, Ecole inclusive, valeurs de la République… Désormais avec le volet accompagnement de PPCR (que FO n’a pas signé), les collègues subissent un plan de formation directement issu de la feuille de route du gouvernement Macron. Le SNUDI-FO 53 est et sera à vos côtés pour faire respecter votre statut, et vous rappelle que chaque PE peut déduire 9 heures de ses heures de formation (peu importe, contrainte ou non) en participant aux nombreuses Réunions d’Information Syndicale (RIS) organisées chaque année par le syndicat majoritaire du département.

Nouveauté 2023-2024 : la formation “contrainte” !

Après avoir tenté d’imposer des animations pédagogiques qualifiées d’”obligatoires”, (qualificatif retiré suite aux interventions du SNUDI-FO 53, et modifié en “à caractère départemental”), constatant le peu d’engouement pour les formations ministérielles (école inclusive, valeurs de la république…), nos responsables, à l’instar de ce gouvernement, veulent désormais contraindre les PE à suivre le parcours de formation imposée par le ministre. Pour FO c’est non !

Seule la délégation FO a demandé le retrait de ce qualificatif, qui sous-entend l’obligation de participer à une formation.

La délégation a rappelé que le décret n° 2017-44 du 29 mars 2017 définissait toujours nos obligations de service précise et qu’à ce titre les PE devaient effectuer «18 h consacrées à des actions de formation continue, pour au moins la moitié d’entre elles, et à de l’animation pédagogique ». Ne figure dans ce texte aucune notion d’animation ou de formation obligatoire ou à caractère départemental ou encore de formation contrainte. 

En Mayenne, cela s’était déjà traduit par l’inscription d’office des collègues à des mercredis entiers ET possibilités de s’inscrire à des animations pédagogiques “facultatives” en plus des 18h ! FO a toujours expliqué et défendu que la notion d’animation “obligatoire” n’existait pas, qu’elle n’avait aucune valeur réglementaire, pas plus aujourd’hui que la formation “contrainte”. Chaque année, les responsables administratifs et nos supérieurs hiérarchiques reconnaissent donc la justesse de notre position tout en la « regrettant ». Mais cette année, nos responsables administratifs veulent passer en force, à l’instar de ce gouvernement.

Florilège : 
IEN adjoint à l’IA : “Nous ne sommes pas malheureux d’appliquer les politiques ministérielles actuelles” – “Nous sommes tous au service d’une politique éducative, je m’en félicite”… “Un fonctionnaire ne choisit pas, il doit s’inscrire dans des orientations politiques…”

La délégation FO est intervenue seule pour condamner plusieurs de ces propos, et a rappelé que nos obligations de service étaient encore régies par des textes réglementaires et non par des consignes de ministre ou encore des lubies gouvernementales. La délégation FO a rappelé que le fonctionnaire d’Etat n’était pas au service d’un gouvernement mais au service de l’Etat, garanti dans ses droits et non considéré comme un rouage au service de la mise en oeuvre d’une feuille de route politique, qui plus est lorsqu’elle venait démanteler l’ensemble des services publics dont l’école.

Le secrétaire général a proposé de changer le qualificatif “contraint” par “obligatoire” ou encore “prescrit”. FO a rappelé que cela ne changeait rien et refuse d’entrer dans une co-gestion.de façade.

Le SNUDI-FO 53 alerte à nouveau l’ensemble des PE au sujet de la mise en œuvre de PPCR (protocole signé par la CFDT, l’UNSA et la FSU) qui passe en vitesse de croisière pour ce qui concerne l’accompagnement. Cela se traduit par encore plus de formations qu’ils tentent d’imposer (Valeurs de la République, Accompagnement de l’école inclusive…) qui s’ajoutent aux constellations PPCR (plans Français-Maths) et encore plus d’évaluations d’écoles.

Nous aussi on passera en force !

Dans ces conditions, le SNUDI-FO 53 interpelle dès à présent le DASEN et fait remonter au ministère les égarements de notre administration mayennaise.

A propos des formations ASH, la délégation FO est intervenue sur plusieurs points.

En effet, il n’ y a presque aucune formation de proposée pour les enseignants spécialisés:
– Seulement quelques départs en CAPPEI (et pas suffisamment);
– Des formations sur temps de classe essentiellement pour des publics désignés ou ciblés (école, …)
– Les formations “accompagnement de l’école inclusive” qui sont presque toutes à destination du milieu ordinaire, et destinées à la mise en œuvre d’une école inclusive à marche forcée, carnet de commande ministériel.
– Aucune autre formation

Autre intervention FO au sujet des stages MIN : attention, derniers délais pour s’inscrire auprès de la circonscription la semaine prochaine. 

Informations diverses données en séance par l’administration

La plateforme GAIA sera ouverte du 25 août au 20 septembre (et jusqu’au 30 septembre pour les directeurs) pour les inscriptions au PDF. 

VOTES SUR LE PLAN DE FORMATION :
ABSTENTION : UNSA (2)
CONTRE : FO (3) FSU (3) et CGT (2)

Respect de notre statut, respect de nos obligations de service, halte au management PPCR !

Pour le SNUDI-FO 53, les enseignants sont les mieux à même de savoir de quelles formations ils ont besoin. Le SNUDI-FO 53 rappelle que chaque PE peut participer à 9 heures de réunions d’information syndicale (RIS) par année scolaire, et les déduire des formations qu’elles soient “contraintes” ou non !

Questions diverses (plusieurs questions FO et une question UNSA)

Questions diverses FO 

– Combien de MAT (Maître d’accueil temporaire) sont prévus pour l’accompagnement et où ?

Le nombre n’est pas encore fixé. Il y a eu 181 PE contactés pour être MAT. A priori, il y aura plus de 100 MAT. Le SNUDI-FO se bat pour la revalorisation des indemnités des stages SOPA (à lire pour rappel). L’administration nous indique ne pas être en mesure d’augmenter ces indemnités. Le SNUDI-FO interviendra donc à un autre niveau pour faire valoir cette revendication. (Rappel : 150 euros pour un stage M1, 300 euros pour un stage M2)

– Combien de places sur liste complémentaire Madame la Rectrice octroie-t-elle ?

Entre l’envoi de nos questions et la tenue de cette réunion, nous avions déjà appris que 89 candidats de la liste complémentaire du CRPE externe public 2023 de Nantes, et 9 candidats du concours 3ème fois étaient inscrits sur les listes complémentaires. FO a rappelé qu’ils voulaient devenir PE stagiaires et pas « contractuels à l’année » !

FO a soumis cet avis au vote : 

Avis FO CSA du 20/06/23 :
Le CSA-SD réuni le mardi 20 juin 2023 demande le recrutement de toutes les personnes inscrites sur les listes complémentaires CRPE pour permettre le recrutement immédiat de fonctionnaires stagiaires à hauteur des besoins urgents et en particulier pour : la création de postes de remplaçants pour couvrir toutes les absences, l’ouverture des classes réclamées par les équipes enseignantes, l’annulation des fermetures de classes, la création de postes RASED, de postes d’enseignants référents, l’augmentation des décharges de direction. Le CSA-SD demande au directeur académique de saisir la rectrice en ce sens.

VOTES SUR L’AVIS FO :
POUR :
FO (3), FSU (3), CGT (2)
ABSTENTION : UNSA (2)

Dernière minute : Pendant la réunion du CSA académique ce jour, par téléphone, le ministère a donné autorisation pour le recrutement de l’intégralité des listes complémentaires CRPE externe et 3ème voie (89+8). C’est une sacrée victoire, à mettre au compte de l’action syndicale ! Sans relâche le SNUDI-FO intervient pour le recrutement sous statut de professeurs des écoles. 

Le ministère et la Rectrice répondent à l’avis FO comme à nos nombreuses interventions systématiques pour le recrutement des listes complémentaires. FO est aux côtés des collègues sur listes complémentaires qui vont être contactés sous peu, et sera vigilant quant aux équilibres et répartitions par département en fonction des besoins que le SNUDI-FO 53 a fait remonter à nos responsables.
Bienvenue aux nouveaux collègues PES, recrutés sous statut !

Nota Bene : 
La FSU (SNUIPP) a souhaité soumettre une motion au vote : “La suppression de 15 postes, dotation nationale pour la Mayenne, entraîne un grand nombre de fermetures de classes et trop peu d’ouvertures. Celle-ci ne permet pas la prise en compte des difficultés de remplacement, de la difficulté scolaire, de la scolarisation des élèves allophones, des difficultés rencontrées par certaines écoles.Par ailleurs, les conditions d’apprentissages des élèves pourraient améliorées par la limitation à 24 élèves dans toutes les classes. Les membres du CSAsd demandent à ce qu’un correctif budgétaire soit envisagé pour le département et donc que la dotation nationale pour la Mayenne soit réévaluée à la hausse.”
VOTES :
POUR : FSU (3) UNSA (2) CGT (2)
ABSTENTION : 3 (FNEC-FP-FO)

Intervention de la délégation FO à propos de cette motion FSU : La rédaction en l’état de cette motion ne nous permettra pas de la voter. Sur la forme, une motion n’est pas prévue par la réglementation CSA, même si au final ce n’est pas cela qui nous empêcherait de la voter.
La dotation de -15, n’est pas une dotation nationale, mais une répartition académique, actée en janvier dernier. Nous avons déjà fait passer des avis conformément formulés et de multiples interventions ont déjà été faites à ce sujet au moment des opérations de carte scolaire de février-mars.
La limitation à 24 élèves par classe nous pose problème à plusieurs égards, et pour cause. Cette disposition pourrait avoir l’effet inverse et venir augmenter des effectifs qui sont déjà inférieurs à 24 (c’est ce qui déjà vérifié avec certains seuils appliqués ici ou là, c’est ce qui s’est vérifié également lors des dernières opérations de carte scolaire en Mayenne, où depuis deux ans, c’est le seuil fixé par le DASEN pour l’éligibilité à une ouverture ou à une fermeture). Par ailleurs, plusieurs écoles ont des classes dont les effectifs sont inférieurs à 24. Comment les collègues pourraient-ils comprendre une telle prise de position.
Enfin, nous pensons que les listes complémentaires pourraient largement être recrutées au-delà de la vacance des postes (comme l’année dernière). C’est le sens de l’avis que nous proposons.
Pour toutes ces raisons, nous nous abstiendrons sur la “motion” proposée par la FSU.

– Nous souhaitons attirer votre attention sur l’école de Bierné, en effet en conséquence de la fermeture de l’école privée, les prévisions sont totalement caduques.

L’IEN de circonscription et l’IEN adjoint nous assurent être très vigilants. Une ouverture n’est pas exclue à la rentrée de septembre.

– La FNEC-FP FO demande un état des lieux précis du nombre d’élèves en attente d’une place en structure spécialisée dans le public (IME, ITEP, SEGPA, ULIS…) avec distinction 1er et 2nd degré. De la même façon, pourrions-nous avoir un état des lieux des attentes pour les structures UEMA, UEEA, polyhandicap, etc.?

Il y a 103 élèves en attente d’ITEP ou d’IME sur le département.

Pour l’ITEP:  49 élèves pour le 1er degré et 21 élèves dans le second degré.

Pour l’IME : Une trentaine d’élèves pour le 1er degré et une quinzaine d’élèves pour le second degré.

Détails : pour les élèves en attente d’une place en ITEP ou IME: 17 en maternelle, 54 en élémentaire, 29 en collège, 2 élèves en lycée et 1 en MFR.

Il y a 163 élèves en attente d’un accompagnement SESSAD (tout type de SESSAD confondu)

L’IEN ASH se félicite que tous les élèves orientés ULIS sont scolarisés en ULIS : si c’est pour des ULIS avec des effectifs chargés en tout état de cause à plus de 10 élèves, c’est un peu facile !

A noter : il reste 3 postes ULIS 2nd degré à pourvoir au mouvement : Collège de ViIlaines la Juhel, Lycée Sévigné à Mayenne, Collège de Renazé.

UEEA: Moins de 5 élèves sont en attente d’une place.

Polyhandicap : pas d’attente 

La FNEC-FP FO 53, avec la FSU 53, l’UNSA éducation 53 et CGT éduc’action 53 revendiquent le maintien des structures d’enseignement spécialisé et la création de postes pour répondre à toutes les notifications de la MDA. Comme nous l’écrivons dans l’appel FO-FSU-UNSA-CGT : Le cap a été donné avec cet acte 2 de l’école inclusive. Il est désormais prévu de liquider toutes les structures et classes spécialisées restantes au nom d’une inclusion à marche forcée et de demander aux collègues d’adapter la pédagogie censée se substituer aux soins manquants aux élèves. En bref, la solution du ministère à la situation intenable repose toujours sur des moyens insuffisants et désormais uniquement sur des adaptations pédagogiques ou sur la formation des enseignants. (…) Nos organisations syndicales estiment que les considérations budgétaires ne peuvent imposer la poursuite de la maltraitance institutionnelle des élèves et des personnels et l’achèvement du démantèlement des structures spécialisées, au nom d’une école inclusive à tout prix et sans moyen.”

Question diverse UNSA

Combien de parts fonctionnelles du Pacte Ndiaye dans le département ?

Il y a en tout 696 parts. (information déjà communiquée en CAPD le 12 juin dernier suite aux questions diverses FO !!!)

FO a demandé si les 32% de missions attribuées au 1er degré et 68% au 2nd degré étaient transposées dans le département. Les responsables administratifs nous répondent qu’ils ont la main uniquement pour le 1er degré.

FO est intervenu sur la fongibilité : par exemple, il y a possibilité de réallouer une mission vers une autre mission pour nécessité de service en cours d’année… Par exemple, si le quota d’heures d’une brique de pacte n’est pas fait, il est possible de basculer vers une autre brique. Est ce que cela se fera avec l’accord du collègue ?

Comme au niveau ministériel, les réponses restent imprécises et ne donneront pas lieu à un cadrage. Notons que le ministre ne souhaite même pas soumettre au vote les textes d’application en CSA ministériel ! Ce qui est inquiétant. Ces réponses ne font que confirmer la catastrophe en cours et l’absolue nécessité du retrait du « pacte ». La FNEC FP-FO appelle tous les personnels à se réunir et à exprimer collectivement le refus du « Pacte » et leur exigence de retrait en signant la motion intersyndicale départementale.

En savoir plus sur le Pacte Ndiaye

Pour rappel avis FNEC-FP FO 53 au CDEN du 6 mars 2023 : 
Le CDEN de la Mayenne réuni le 6 mars 2023 se prononce pour l’abandon du pacte Ndiaye et pour l’augmentation indiciaire immédiate des personnels de l’Education Nationale, sans contrepartie, et avec la prise en compte des inflations successives. 
POUR : FO (3) – FSU (2) – UNSA (1) – CGT (2)

GT formation continue du 11.05.23

GT formation continue du 11.05.23

Compte Rendu FO du Groupe de travail « Formation continue » du 11 mai 2023

La délégation FO : Emilie Angot (Elue CAPD), Céline Bizeul-Gossant, Julie Seigneur, Honorine Carlier (Représentante FO des PES)

Rappel des revendications FO :
Le libre choix des 18h d’animations pédagogiques ;
Le libre choix des stages de formation ;
Le caractère strictement facultatif de la co-observation, des visites des CPC que ce soit dans le cadre des deux jours de stage imposés ou dans le cadre de la préparation de la constellation ;
Le respect de la liberté pédagogique ;
Le respect de nos obligations réglementaires de service ;
Le retrait de PPCR et l’abandon des constellations qui en découlent


FO avait voté contre le schéma directeur de la formation continue 2022-2025, puisque nous revendiquons une formation continue choisie qui réponde aux demandes et besoins des personnels.

Or, dans le schéma proposé par le ministère, les formations proposant des contenus disciplinaires sont quasi inexistantes au profit de formations institutionnelles à public désigné qui pourraient être proposées, voire imposées dans le cadre de l’accompagnement PPCR. Cela fait écho aux évaluations d’école et à la logique managériale mise en place à travers les mesures du « Grenelle » ou encore PPCR.

Pour rappel : Le SNUDI-FO défend depuis toujours le droit à la formation pour tous, et plus précisément un droit au choix de sa formation.

BILAN DU PDF 2022/2023

FORMATIONS AVEC REMPLACEMENT

Formation directeur 

Le SNUDI-FO 53 avait déjà interpellé le ministre (courrier du 5 janvier 2023) et le DASEN lors de la CAPD du 10 janvier dernier

Afin de veiller à ce que la formation soit bien proposée sur temps scolaire contrairement à ce que pouvait laisser sous-entendre la note ministérielle du 13 octobre 2022 aux recteurs et DASEN en application de la loi Rilhac : « Cette formation ne pourra ainsi plus être dispensée entre la nomination et la prise de fonctions et devra donc obligatoirement intervenir avant toute inscription sur la liste d’aptitude ».

2022/2023 : 9 directeurs formés et 13 PE « faisant fonction » accompagnés.

Nouvelle mouture à partir de la rentrée 2023 :

  • Entre septembre et octobre : Formation de 2h pour se préparer à l’entretien avant inscription sur la Liste d’Aptitude (LADE) 
  • Octobre : inscription sur le LADE
  • Janvier à mars : 3 semaines non consécutives de formation sur temps de classe.
  • Avril : participation au mouvement
  • Septembre N+1 : si obtention d’un poste de directeur 15 jours de formation remplacés et 3 jours perlés.

Les PE faisant fonction pourront bénéficier de cette formation dès la 1ère année.

CAPPEI 

2022/2023 : pas de départ en formation

2023/2024 : 3 départs en formation envisagés (TSA ou Ulis) + un DDEAS (directeur segpa)

Education prioritaire 

18 ½ journée par enseignant sur les fondamentaux.

Liaisons Ecole-Collège

Objectif national : Renforcer le travail de lien au sein du C3.

L’IEN adjoint à l’IA prend l’exemple de la fluence (en 6ème : objectif 120 mots/minute, n’est atteint que par 53% des élèves d’après les résultats des évaluation nationales) 

Recentration des acquis (L’IEN adjoint au DASEN voudrait d’ores et déjà mettre en application le pacte Ndiaye alors que rien n’est à ce jour acté, indiquant en séance que « ces lacunes montrent qu’il est indispensable de se recentrer sur les fondamentaux d’où cette heure de soutien en 6ème qui se met en place en septembre prochain pour les enseignants volontaires ! »

Intervention FO : Pour FO, il faut donner des moyens aux PE de C1, C2,C3 de faire ce travail dans des conditions correctes plutôt que d’inventer “l’heure magique en 6ème”. Il faut arrêter de surcharger les EDT des élèves, donner les moyens aux PE sur temps de classe.


Offre de Formation Collective OFC 

L’IEN adjoint au DASEN rappelle qu’un décret permet maintenant l’organisation de temps de formation sur les vacances contre rémunération.

Environ 30 demandes avant la COVID, et 9 cette année, mais l’administration ne précise pas s’il y a eu des demandes déposées par les équipes mais refusées par les IEN, et combien !

Possibilité peu connue des PE, lien dans la lettre du jeudi présentant le PDF (fin juin). Sur Gaïa, Onglet stage avec remplacement avec les fiches navettes de tous ces temps à l’initiative des enseignants.

Proposition surprenante du SE-UNSA qui demande à définir avec l’administration les critères d’acceptation des demandes !

Le SNUDI-FO 53 demande à ce que toutes les demandes soient acceptées.


APP

39 APP (dont 27 pour les PES, donc seulement 12 PE titulaires).

Les stagiaires mi-temps DIU peuvent aller observer hors dispositif APP (car il n’y a pas besoin de remplacement) avec accord IEN et du directeur d’accueil.


Formation école inclusive sur temps de classe

Proposée systématiquement lors de l’ouverture d’un dispositif, public ciblé PE ou PLC qui seront amenés à travailler avec les élèves accueillis.

2022/2023 : 24 PE ! (16 pour 1 journée TSA, 8 pour 2 journées TCC)


Ecole maternelle 

Accompagnement de PE débutants en maternelle (enfin que les PES/T1 et T2…)

2022/2023 : 13 PES et 16 T1/T2

Information donnée en séance : un CPC départemental maternel prendra ses fonctions à la rentrée 2023


Plans maths et français (constellations PPCR)

Selon l’administration les remontées seraient satisfaisantes.

Intervention FO : ce n’est pas le discours entendu, et les remontées dont nous disposons ne vont pas en ce sens. En effet, le cadre imposé n’est pas légitime, et ne doit pas être présenté comme obligatoire, car ce n’est pas le cas.

Information donnée en séance : Création de constellations spéciales titulaires remplaçants formation continue avec possibilité d’associer des remplaçants en remplacement long (congé, maternité, maladie…) sur les constellations d’équipe.

Intervention FO : Intervention sur la forme inadaptée par rapport aux réalités du terrain et sur le nécessaire respect du libre choix qui en plus résoudrait ces incohérences. 

L’administration pointe la difficile gestion de 1163 PE. Pour FO, les politiques d’austérité menées ces dernières années, les suppressions de postes, et le peu de moyens dédiés à la formation continue sont la cause principale de cette situation. Les personnels n’ont pas à porter la responsabilité des logiques budgétaires.

Le décret n° 2017-44 du 29 mars 2017 définit toujours nos obligations de service. Il précise que nous devons «18h consacrées à des actions de formation continue, pour au moins la moitié d’entre elles, et à de l’animation pédagogique ». Ne figure dans ce texte aucune notion d’animation ou de formation obligatoire ou à caractère départemental. Les PE sont donc (toujours) libres de choisir comment ils effectuent ces 18 h, ce que personne n’a pu contredire.


Ecole bilingue

Présentation de la démarche EMILE et temps d’APP.


E primo

110 écoles formées


SRAV

220 collègues du département déjà formés.

Formation initiale

2022/2023 : PES 19 TP, 8 ½ temps, 15 étudiants contractuels alternants du 1er avril au 31 mars 2024

2023/2024 : Estimation PES : 15 TP, 10 ½ temps

Intervention des représentantes PES  (DIU) : elles ont apprécié leur année mais rappellent qu’elles ne sont heureusement qu’à mi-temps. Nos collègues trouvent pertinentes les heures d’analyse de pratique, se demandent pourquoi ça n’existe plus après et pourquoi cela est très peu proposé au PES à temps plein (3*3h)

Le directeur de l’INSPE ainsi qu’un formateur partagent l’analyse.

L’IEN adjoint au DASEN pointe qu’il ne faut pas mésestimer le fait que les écoles sont un lieu de formation et que les PES peuvent s’appuyer sur les collègues.

S. Hubert dit que cela est entendu, que cela a déjà été prévu pour l’an prochain grâce à la cohorte des étudiants contractuels, les PES à temps plein se verront proposer fin septembre, 2 journées remplacées dédiées à l’analyse de pratique avec PEMF.

PES temps plein (ayant déjà validé leur Master MEEF) : Pour rappel, nouveauté 2022 Offre de formation à adapter en fonction des profils : 10 jours de formation s’ils ont déjà une expérience de contractuel ou liste complémentaire, pour les autres parcours de 10 à 20 jours. Au niveau départemental, il est décidé de leur donner au moins 15 journées.

Cette année, 2 journées de formation ont eu lieu sur le temps des vacances et les représentants de l’INSPE reconnaissent avoir eu affaire à des PES épuisés.

Le SNUDI-FO obtient satisfaction !
Pour rappel, les SNUDI-FO de l’académie de Nantes avaient écrit à la rectrice pour dénoncer cette organisation (Lire le courrier du 30.11.22) et le SNUDI-FO 53 avait interpellé le DASEN en audience à ce sujet.
Lors de ce groupe de travail, les responsables administratifs nous donnent finalement raison et permettent la récupération de ces 2 journées en juin. 
Le SNUDI-FO 53 a demandé à ce que cela ne se reproduise plus les années suivantes.

Etudiants contractuels : recrutés en mars sur leur 2nd semestre de M1, rémunérés pour 1 an de mars à mars, doivent en retour 48 j à l’institution (renforcement des capacités de remplacement, le vendredi d’avril à décembre)

L’ensemble des OS appelle à intervenir au Ministère pour qu’il n’y ait que des stagiaires à mi-temps, quel que soit leur profil, afin de leur permettre une entrée dans le métier dans des conditions favorables.

L’administration intervient sur le problème d’attractivité du métier. Le SNUDI-FO 53 rappelle que les dégradations constantes des conditions de travail des PE, les conditions salariales, sont principalement responsables de cette situation catastrophique.

Selon l’IEN adjoint au DASEN, nous aurions « une co-responsabilité sur le discours porté et la « chute d’attractivité” et il ajoute “que toute entrée dans le métier est difficile”. Chacun appréciera !

FORMATIONS 18H HORS TEMPS DE CLASSE 

Blocs Ecole inclusive et VERP (valeur de la République) 

L’administration prévoyait un passage de tous les collègues sur les 3 blocs en 3 ans. Objectif inatteignable, prolongé pour atteindre 4 à 6 ans.

L’administration annonce également la création de constellations spécifiques pour les « remplaçants stage » et compte intégrer un ou deux remplaçants « congés maladie » dans les constellations écoles.

L’IEN adjoint au DASEN annonce que les collègues sont satisfaits des formations proposées.

Le SNUDI-FO 53 a rappelé que dans les faits rien ne se passe comme annoncé car ces modalités sont complètement déconnectées des réalités ; de nombreux collègues sont déçus des contenus ; ils constatent une charge de travail alourdie ou ne participent que partiellement à ces temps pour diverses raisons ce qui interfère avec la mise en place de projet.

Nous rappelons le nécessaire respect du libre choix des collègues, en respect du décret n°2017-44 du 29 mars 2017 qui définit nos obligations de service, ce qui n’est pas remis en question par nos responsables administratifs.

Évaluations d’école 

FO a toujours été opposé aux évaluations d’écoles et d’établissements qui n’amènent que confusion des statuts, des corps et des missions, en imposant une logique totalement managériale.

L’administration dit prendre en compte les remontées du terrain et reconnaître la charge de travail liée à ces évaluations d’école. Elle propose aux équipes de bénéficier :

  • En amont d’un temps de préparation du rapport d’auto évaluation, intégré dans le plan de formation 2023/2024. Il s’agira d’un bloc de 9h à déduire des 108h ou d’une journée OFC (6h) si l’école est déjà en constellation.
  • Puis d’un temps « initiative école »en N+1 pour travailler sur les pistes issues de l’évaluation école.

La carotte pour mieux faire passer la pilule !

Au-delà d’une mesure pouvant apparaître comme une opération de séduction, elle est clairement inégalitaire puisque d’une école à l’autre, ce temps de préparation sera variable.

Le SNUDI-FO refuse ce cadre et réaffirme sa revendication du droit à une formation continue, de qualité, sur des contenus choisis par les personnels, qui sont les mieux à même de connaître leurs besoins. FO combat ces contre-réformes « managériales » qui ont pour seul objectif de mettre au pas les personnels qui refusent la dégradation de leurs conditions de travail.

Le SNUDI-FO 53 rappelle que plus d’une trentaine d’écoles ont déjà pris position contre les évaluations d’école en Mayenne, et invite les écoles qui ne l’auraient pas encore fait, à se saisir de ce levier intersyndical.

CSA-SD carte scolaire 31.01.23

CSA-SD carte scolaire 31.01.23

Résultats du CSA SD du 30 janvier
Tous les syndicats ont voté « contre » la carte scolaire !
Il nous reste 10 jours pour :
Contester les décisions du DASEN (non à une fermeture, pour une ouverture, non à la fusion…)
Préparons audiences et mobilisations… !
CSA Carte scolaire de repli le 9 février !

A la suite des déclarations liminaires des syndicats représentatifs au CSA-SD 53, (lire la déclaration FO) le DASEN s’est exprimé sur la situation de notre département. Pour l’Administration, nous aurions 486 élèves en moins, donc « le bon sens doit l’emporter ».

Le DASEN se réjouit du fait que « la situation aurait pu être pire… »  Il y a effectivement une distorsion en les chiffres qui imposent de rogner vaille que vaille avec des fermetures ici et là, et la réalité du terrain (effectifs, remplacement, RASED, enseignants référents…) Dans la série « tout va très bien madame la marquise » on ne peut pas mieux faire. Chacun appréciera.

Peu de changements entre le GT et ce CSA, sauf l’annulation de la fermeture de classe à Averton pour laquelle FO a accompagné les collègues. Pour autant les représentants ont défendu bec et ongles toutes les situations pour lesquelles ils étaient mandatées.

 Carte scolaire 2023
Les décisions du DASEN

20 fermetures envisagées pour 3 ouvertures de classe seulement.  Au moins une école va fermer ! (St Pierre sur Erve)

Pour rappel: -78 postes pour notre académie et -15 postes pour la Mayenne !

Votes sur les décisions prises par le DASEN :
CONTRE : FO (3), FSU (3), UNSA (2), CGT (2)

Le tableau des décisions prises par le DASEN à télécharger
(ouvertures/fermetures)


Le SNUDI-FO 53, dans le cadre de la carte scolaire 2023 et de la défense des écoles publiques relaie et soutient les différentes mobilisations en cours :

– RPI Mée-Pommerieux : le SNUDI-FO est aux côtés des personnels qui veulent défendre leur outil de travail et qui revendiquent le maintien des 4 classes sur le RPI et l’abandon du projet de fermeture de l’école de Mée. Le SNUDI-FO 53 était présent dimanche 29 janvier au rassemblement devant l’école de Mée qu’il a aidé à organiser. Le communiqué des parents d’élèves.

– Cossé le Vivien élémentaire : le SNUDI-FO est aux côtés des collègues qui refusent le projet de fermeture de classe à l’école Jean Jaurès. Le syndicat relaie la pétition des parents d’élève, à signer en ligne ici et à partager. (+ de 3000 signatures !)

– Saint Georges sur Erve : rassemblement devant l’école vendredi 27 janvier pour le maintien des 3 classes sur le RPI. Le communiqué des parents d’élèves à télécharger

Dans la presse :

Les représentants du SNUDI-FO 53 restent disponibles pour répondre à vos questions :
Fabien Orain : 06 74 37 73 52
Hélène Colnot : 06 20 41 86 74
Stève Gaudin : 06 52 32 30 45

Les représentants FO sont disponibles à tout moment pour vous aider à organiser la résistance.

Bilan Formation Continue

L’administration a présenté son bilan (le document de l’administration)

Les représentants FO sont revenus sur les 2 jours de formations des PES à 100% pris sur les vacances scolaires. FO a rappelé son courrier à la Rectrice (signé par l’ensemble des SNUDI-FO de l’académie). Nos responsables estiment normal et réglementaire de placer ces journées de formation sur les congés ! Le SNUDI-FO 53 reste pleinement mobilisé pour que cette situation ne se reproduise plus et que les journées de formation des PES à 100% se fassent sur temps de classe.

Le SNUDI-FO 53 revendique :
– Une formation maintenue dans le cadre règlementaire en vigueur, c’est à dire sur le temps de travail, sur 36 semaines.
– Des formations choisies par les collègues, dans un catalogue de formations, qui ne se résument pas à la mise en œuvre de réformes politiques.
– Le libre choix des 18h d’animations pédagogiques ;
– Le libre choix des stages de formation ;
– Le caractère strictement facultatif de la co-observation, des visites des CPC que ce soit dans le cadre des deux jours de stage imposés ou dans le cadre des constellations PPCR ;
– Le respect de la liberté pédagogique ;
– Le respect de nos obligations réglementaires de service ;
– Le retrait de PPCR

Concernant les formations en constellations PPCR

Pour plus d’informations

C’est le décret n° 2017-44 du 29 mars 2017 qui définit toujours nos obligations de service. Ce texte précise que nous devons 18 heures consacrées à des actions de formation continue, pour au moins la moitié d’entre elles, et à de l’animation pédagogique. Il ne figure dans ce texte aucune notion d’animation ou de formation obligatoire ou à caractère départemental. Les PE sont donc libres de choisir la manière dont ils veulent effectuer ces 18 heures, ce que le DASEN ne peut à ce jour pas contester. 

Cohérents avec sa position constante, FO renouvelle son exigence d’abandon définitif du dispositif des constellations PPCR.

Vos représentants FO au CSA :
Fabien Orain, Hélène Colnot, Stève Gaudin

CTSD formation continue du 23.06.22

CTSD formation continue du 23.06.22

CTSD formation continue du 23.06.22

Déclaration FO à télécharger

Un Comité Technique Spécial Départemental concernant l’offre de formation continue s’est tenu jeudi 23 juin 2022. Il faisait suite à un Conseil Départemental de Formation Continue organisé le 28 mai 2022.

La colère monte dans de nombreux départements, y compris en Mayenne, avec un rejet des formations constellations-PPCR. A tous les niveaux, le SNUDI-FO défend les collègues et tente d’obtenir l’abandon de ce dispositif qui est le cheval de Troie du nouveau management à la France Telecom. C’est en ce sens que nous avons proposé aux autres organisations syndicales un avis lors de ce CTSD.

“Le CTSD de la Mayenne demande l’abandon du dispositif des constellations mis en place dans la logique de l’accompagnement PPCR et le retour du libre choix des personnels pour leur formation.”
✅POUR: FO et CGT (4)
❌CONTRE: UNSA (3)
✖️ABSTENTION: SnuiPP-FSU (3)

Malgré des tensions en termes de remplacement (voir notre publication), Monsieur Waleckx tire satisfaction d’avoir pu assurer un maximum de formations en “constellations”… Rappelons que cet acharnement à maintenir ces formations en pleine crise sanitaire a fortement impacté l’accueil d’élèves dans des classes touchées par la COVID et a favorisé, de fait, un brassage de ces derniers, mettant en danger sanitaire et en insécurité l’ensemble des usagers et des acteurs de ces écoles. Depuis début avril, avec le retour des formations en constellations, des conseils écoles-collèges et autres formations managériales, la situation du remplacement des enseignants ne s’est guère améliorée !

Présentation du Plan de Formation:

L’année prochaine, comme cette année, il y aura quatre “types” de formation :

  • les formations de type “stage” sur temps de travail avec remplacement si besoin;
  • Les formations longues, type “constellation français et maths”, avec une partie sur temps de classe et une partie hors temps de classe (18h)
  • les formations 18h (de type animations pédagogiques; hors temps de classe)
  • le volet complémentaire hors 18h (selon la disponibilité des intervenants; donc possibilité du mercredi, du samedi/dimanche, des vacances scolaires!)

Attention!, une nouveauté pour l’année prochaine: des équipes d’écoles complètes devraient suivre la même formation: “Valeurs de la République” (VDRep) ou “Accompagnement École Inclusive » (AEI) de  9 heures. FO rappelle que ces formations ne peuvent pas être imposées.
Pour rappel: les formations  “constellations” sont censées être étalées sur des cycles de 6 ans, alternant le français et les maths tous les 3 ans. (ex: Français, an 1; Maths, an 4) Jusqu’à cette année, les PE avait le “choix” de leurs animations pédagogiques les autres années du cycle de formation (à savoir années 2, 3, 5 et 6) Avec cette nouveauté, les PE devraient consacrer 9h (sur les 18) sur une des deux formations imposées VDRep ou AEI. Or cela ne peut être imposé, puisque la réglementation n’a pas changé ! 

Le décret n° 2017-44 du 29 mars 2017 définit toujours nos obligations de service. Il précise que nous devons «18h consacrées à des actions de formation continue, pour au moins la moitié d’entre elles, et à de l’animation pédagogique ». Ne figure dans ce texte aucune notion d’animation ou de formation obligatoire ou à caractère départemental. Les PE sont donc libres de choisir comment ils effectuent ces 18 h !

Le SNUDI-FO rappelle aussi que, si les enseignants sont tenus de participer à 18h d’animations pédagogiques, il est de la responsabilité de l’Institution d’organiser un plan de formation avec des animations pédagogiques que les PE peuvent librement choisir en fonction du contenu

Le syndicat rappelle également qu’aucun texte réglementaire ne permet d’imposer à un enseignant la visite d’un de ses collègues, qui n’a aucun statut particulier pour cela. De même, le fait de convoquer un enseignant et le sortir de sa classe pour participer à l’observation de la classe d’un autre collègue ne peut être considéré comme un stage de formation continue et être imposé.

Le SNUDI-FO a donc dénoncé ce nouveau dispositif (qui ne se base sur aucun texte réglementaire) et qui met à mal le choix des collègues dans leur offre de formation. Il est écrit que ce dispositif devra être piloté par l’IEN de circonscription et le directeur d’école…

FO a interpellé le directeur académique à propos de ces formations VDRep ou AEI: En effet, il n’est pas possible statutairement d’imposer à un directeur de “piloter” une formation ? 

Le directeur académique reconnait que le terme « piloter » n’est pas adéquat. Il s’agit plutôt selon lui, de « répondre aux sollicitations de l’IEN ». Pour FO, aucun directeur ne peut être contraint de piloter une formation quelconque. Si le DASEN fait référence à nos obligations de service relatives à la formation, il ne remet pas en question notre analyse, et nous donne finalement raison. En effet, rien, ni dans le statut des PE, ni dans le décret de 89 ne permet d’imposer ces missions à des directeurs qui ne seraient pas volontaires ! 

Les formations sur temps de classe:

Les offres de formation collective (OFC) et les analyses de pratiques entre pairs (APP) sont reconduites.

Toutes les demandes sont étudiées et en général mises en œuvre ( hors contexte covid) lorsqu’elles ont été validées par l’IEN de circonscription.

FO : Pourquoi cette demande de formation (APP) est-elle soumise à l’approbation du directeur d’école ? Madame Hubert explique que la phrase est mal formulée, le directeur est simplement informé.

NB : Les formations sur temps de classe concernent aussi les formations inter degrés (liaison école-collèges) et les formations statutaires (éducation prioritaire, formation des directeurs, ASH, CAFIPEMF)

Formation statutaire ASH :

Le Directeur Académique nous informe que, faute de budget, il n’y a pas de départ en CAPPEI prévu pour l’an prochain.

FO rappelle que les besoins sont tels qu’il est nécessaire d’envoyer tous les demandeurs en formation CAPPEI. D’autant plus que tous les ans, des collègues qui ne le souhaitent pas sont envoyés sur des postes spécialisés lors des opérations de mouvement.

Concernant les formations en constellations PPCR:

Pour rappel, ces formations divisées en “plan mathématiques” et “plan français” sont organisées de façon pluriannuelle sur un cycle de 6 ans en alternance avec les 18h d’animations pédagogiques. Le SNUDI-FO en demande clairement l’abandon.

Pour plus d’informations

Ces formations longues s’organisent en 30 heures de formation (5 jours) : 12 heures sur temps de classe avec remplacement et 18 heures hors temps de classe (comme pour des animations pédagogiques)

1/3 des enseignants formés par an sont répartis sur les deux plans. (⅙ en maths; ⅙ en français)

FO rappelle à nouveau que c’est le décret n° 2017-44 du 29 mars 2017 qui définit toujours nos obligations de service. Ce texte précise que nous devons 18 heures consacrées à des actions de formation continue, pour au moins la moitié d’entre elles, et à de l’animation pédagogique. Il ne figure dans ce texte aucune notion d’animation ou de formation obligatoire ou à caractère départemental. Les PE sont donc libres de choisir la manière dont ils veulent effectuer ces 18 heures, ce que le DASEN n’a pu contester. 

FO a demandé ce qui allait se passer pour des collègues qui changeraient d’école et qui se retrouveraient à nouveau dans un cadre de formation similaire ? Ce sera le choix du PE. C’est une logique d’équipe recherchée…

Cohérents avec sa position constante, FO renouvelle son exigence d’abandon définitif du dispositif des constellations PPCR.

FO a soumis un avis au vote du CTSD :“Le CTSD de la Mayenne demande l’abandon du dispositif des constellations mis en place dans la logique de l’accompagnement PPCR et le retour du libre choix des personnels pour leur formation.”
✅POUR: FO et CGT (4)
❌CONTRE: UNSA (3)
✖️ABSTENTION: SnuiPP-FSU (3)

Pour rappel, lors du CTSD du 10/02/2021, la FNEC-FP FO 53 avait soumis cet avis : « Le CTSD, réuni le 10/02/2021 se prononce pour que le dispositif ministériel d’accompagnement issu de PPCR avec notamment les « formations par constellations » soit totalement abandonné dans le cadre des formations obligatoires afin de préserver notamment les moyens de remplacement manquant cruellement dans les écoles.« 
✅POUR : FO et CGT
✖️Ne prend pas part au vote : UNSA et FSU

Avis proposé par le SNUIPP
« Le CTSD de la Mayenne s’oppose  aux formations centrées  sur les seuls « fondamentaux » et demande le retour au libre choix . La formation continue doit répondre aux attentes individuelles et collectives, s’organiser sur temps de classe et ne pas se confondre avec les temps d’animation pédagogique ».
✅POUR: CGT-SNUIPP-UNSA
✖️ABSTENTION: FO 2

FO explique ses votes systématiquement à ses mandants : Il y a des volets d’animations pédagogiques qui sont centrés sur les fondamentaux (Par exemple, une animation pédagogique « résolution de problème ») et qui rentrent dans le cadre statutaire. En revanche, nous nous opposons aux constellations PPCR et éclatent les ORS avec 12h en plus des 18h. La seconde phrase est ambiguë et sujette à interprétation. La définition de nos ORS comprend une part réglementaire de formation continue dans le cadre des animations pédagogiques, et donc hors temps de classe, ce qui rend cette dernière phrase peu lisible. Enfin demander le retour au libre choix laisse entendre que les collègues n’ont plus le choix de leur formation. Au contraire, FO demande le respect du libre choix, comme prévu par la réglementation toujours en vigueur.

Les formations hors temps de classe (18h)

Déjà bien atteinte par la mise en place des formations longues de type “constellation PPCR”, la liberté pédagogique réside dans le choix des formations, déjà limitées, est encore plus réduite avec l’apparition d’un programme d’accompagnement à l’école inclusive (AEI) et Valeurs de la République (VDRep). Tous les enseignants sont invités à les suivre dans les 3 ans à venir. Ces 9 heures devraient être pilotées par l’IEN de circonscription et le directeur de l’école et concerneraient l’équipe d’école complète. Ainsi sur une période de 6 ans, trois années seront consacrées à des formations dites “obligatoires”… C’est l’illustration parfaite, en ajoutant une formation à l’obligation déguisée, que le choix de formation se délite d’année en année.

Programme d’accompagnement à l’école inclusive

Le tronc commun généraliste délivrera les infos essentielles: GEVASCO, les démarches à suivre pour faire connaître un handicap, quels sont les plans possibles pour prendre en compte les besoins particuliers d’élèves…

Les modules au choix pourront concerner :
-la gestion des comportements difficiles
-TSA
-TSLA 
– les élèves à besoins spécifiques (Allophones + enfants malades)
– etc…

Le regroupement en présentiel, avec les pilotes de PIAL se fera en fonction de problématiques locales (sous forme de conférence par exemple) [A noter que les pilotes de PIAL peuvent proposer des formations complémentaires…]


En ce qui concerne la formation continue, nous continuons de revendiquer :

– Une formation maintenue dans le cadre règlementaire en vigueur, c’est à dire sur le temps de travail, sur 36 semaines.

– Des formations choisies par les collègues, dans un catalogue de formations, qui ne se résument pas à la mise en œuvre de réformes politiques.

– Le libre choix des 18h d’animations pédagogiques ;

– Le libre choix des stages de formation ;

– Le caractère strictement facultatif de la co-observation, des visites des CPC que ce soit dans le cadre des deux jours de stage imposés ou dans le cadre des constellations PPCR ;

– Le respect de la liberté pédagogique ;

– Le respect de nos obligations réglementaires de service ;

– Le retrait de PPCR

Vote des organisations syndicales (Plan De Formation) :
6 CONTRE (FO-FSU-CGT)
3 POUR (UNSA)

Explications de vote : FO a voté contre le plan de formation continue intégrant les constellations et les évaluations d’école. 


Ce CTSD a parfaitement illustré l’orientation du ministère, à savoir adapter la formation continue prévue par le statut aux réformes managériales et instituer un formatage des personnels.

FO refuse ce cadre et réaffirme sa revendication du droit à une formation continue, de qualité, sur des contenus choisis par les personnels, qui sont les mieux à même de connaître leurs besoins.

FO demande le respect de la réglementation toujours en vigueur

FO combat ces contre-réformes « managériales » qui ont pour seul objectif de mettre au pas les personnels qui refusent la dégradation de leurs conditions de travail.


Questions diverses FO :

  1. Des collègues PES nous ont fait remonter le fait que les emplois du temps de l’INSPE changent au dernier moment. Les stagiaires sont fortement conviés à consulter leur emploi du temps en ligne tous les vendredis soirs pour la semaine suivante. Cette gestion est très compliquée pour les PES qui ont d’autres obligations (enfants, réunions, etc.) Nous avons demandé à ce que les emplois du temps soient travaillés et publiés en amont pour permettre aux PES de travailler sereinement.

Madame Martin, la directrice de l’INSPEE nous dit être très surprise et va en discuter avec les délégués PES, qui représentent l’ensemble des stagiaires…

  1. Des informations contradictoires circulent au sujet des critères de départage dans le cadre des opérations de mouvement. A notre connaissance, et sauf si nous avions manqué une information, les critères retenus sont AGS, ancienneté fonction EN, ancienneté fonction PE, et enfin ancienneté dans l’échelon. Est-ce bien toujours le cas ?

Pour nos collègues PES, avez-vous retenu un 5ème critère ? tirage au sort ?

Le directeur académique confirme que ce sera le rang au concours pour départager deux collègues PES.      

  1. Fusion Ste Suzanne et Chammes: La classe située à Chammes doit rejoindre l’école de Ste Suzanne pour la rentrée 2022, mais la fusion administrative n’est prévue que pour la rentrée 2023. 

*Quid du poste de chargée d’école de Chammes? Le poste aurait dû fermer cette année et apparaître au mouvement, la collègue aurait dû pouvoir bénéficier de 600 points si elle l’avait souhaité…Va-t-elle continuer à assurer la direction de sa classe avec clé OTP et bénéficiera-elle de la prime de chargée d’école? 

*Quid de la direction d’école en 2022/2023? La directrice de Ste Suzanne se retrouve-t-elle, de fait, directrice du regroupement?  Décision de fusion, administrativement les deux directrices sont assurées, 2 clés, mais une seule gestion.

Réponse de l’IA : fusion dans les faits; administrativement les deux structures existent encore. Une seule gestion l’année prochaine.

La réponse du DASEN n’est pas conforme à la réglementation. En effet, si deux structures sont administrativement maintenues, deux directions doivent exister. Le SNUDI-FO intervient pour demander une clarification. (envoi mail DASEN)

  1. Combien de demandes de départ en formation CAPPEI ? dans quels parcours (RASED, ULIS, UE, SEGPA ?) Y-a-t-il eu l’obtention du CAPPEI en validation des acquis de l’expérience cette année ?

Le Directeur Académique nous informe que, faute de budget, il n’y a pas de départ en CAPPEI prévu pour l’an prochain.

  1. CAPPEI par validation d’acquis

Cette année, 10 candidats (8 public / 2 privé) L’IEN ASH rappelle que les candidatures doivent être envoyées avant les vacances de la Toussaint (Livret 1) 

Cette année il y a eu la mise en place d’un accompagnement académique de 12h de formation. (3x4h) pour la rédaction du livret 2 (chaque département était responsable d’un parcours: RASED, SEGPA, Etc.) L’an prochain, l’IEN ASH espère la mise en place d’un accompagnement plus conséquent.

  1. Combien de départs prévus en CAFIPEMF ?

Il y avait 5 candidats dont 4 qui ont été retenus: Le directeur académique ajoute qu’il s’agit d’une formation lourde qui nécessite d’être remplacée. Il y aura 2 CAFIPEMF aménagés.

  1. Évaluations d’école : quelles sont les écoles ciblées pour des évaluations d’école pour l’année scolaire 2022-2023 ? 

Pas encore de liste. Le directeur académique entend vouloir “créer le désir d’y participer”, et qu’il faudra certainement desserrer le calendrier qui est prévu sur 3 ans…

Important : le DASEN confirme le bien fondé de notre analyse en ne nous contredisant pas sur l’aspect strictement facultatif de ces évaluations d’école. En effet, aucun texte réglementaire ne peut les imposer aux écoles qui ne seraient pas volontaires.

  1. Quel est le nombre de candidats sur  liste complémentaire qui a été retenu pour l’académie ? Par voie interne, voie externe et troisième voie ? 

Le directeur académique explique ne pas avoir encore d’information mais assure d’essayer d’aller plus loin dans le recrutement sur la liste complémentaire.

Conseil départemental de formation du 28.04.22

Conseil départemental de formation du 28.04.22

Conseil de formation du 28 avril 2022

Ordre du jour :
BILAN du plan de formation 2021/2022
Plan de formation 2022-2023
Questions diverses

Présents :
Pour l’administration : M. Waleckx DASEN, Messieurs Drault (IEN adjoint à l’IA), Vauléon (Secrétaire général), Peschard (personne ressource SST du DASEN), Caro (CPC) et Mme Hubert
Pour l’INSPE : Mmes Martin (responsable site Inspé), Chevreuil et Allaire, M. Dellogé
Emilie Vannier représentait le SNUDI-FO 53 / autres organisations : SNUIPP-FSU et SE-UNSA

Présentation du schéma directeur du PDF 2022 – 2025

4 items à retenir :

*Chacun doit être co constructeur de sa formation

*individualisation des PDF

*prise en compte de la dimension collective

*faciliter l’accès à la formation

La création d’EAFC (Ecoles Académiques de Formation Continue) est également en cours ainsi qu’un travail de réflexion sur la manière de reconnaître/certifier les compétences acquises. 

M. DRAULT répond en argumentant par exemple que « les collègues peuvent se saisir des offres faites ». Alors que quelques minutes plus tôt il était question de s’appuyer sur un recueil des demandes/besoins des collègues…

Selon le DASEN « il y a des objectifs mais il y a aussi la difficulté à les atteindre ». « Nous savons ce qui est utile » « sur les constellations vous nous renvoyez de bons retours » ( ?)

Il explique qu’au sein du cadre obligatoire les collègues concernés par une constellation ont la liberté de choisir le point à travailler, et donc de répondre à un de leurs besoins.

Le SNUDI-FO a indiqué que s’il pouvait comprendre ces lignes directrices, particulièrement celle qui insiste sur le respect des demandes des collègues et du libre choix de leur formation, le syndicat attendait clairement le PDF et en particulier sa mise en œuvre 

Le SNUDI-FO a rappelé en instance que ce n’était pas forcément le retour des collègues, et qu’il est compliqué de considérer que les constellations peuvent convenir au vu, par exemple des spécificités des écoles mayennaises.

Le SNUDI-FO rappelle les formations-constellations sont directement issues de PPCR, que FO n’a ni signé, ni demandé. Ces formations prévoient que chaque enseignant soit accompagné dans les 6 ans à la fois dans le cadre du plan français et du plan mathématiques.

Tous, stagiaires à vie… : désormais des enseignants se retrouvent inscrits à ces constellations bien souvent sans avoir été sollicités.

Désignés par les IEN, les enseignants « constellés » sont contraints de participer à une formation sur une thématique imposée. Les autres enseignants de l’école doivent également participer à des animations pédagogiques en commun. C’est nier le libre choix des enseignants à une formation individuelle.

Ce dispositif infantilisant, dont le SNUDI-FO demande l’abandon, vise à remettre en cause la liberté pédagogique et à exercer une pression permanente sur les enseignants dans le cadre des décrets sur l’évaluation de 2017.

Rappel avis CTSD Mayenne : Le CTSD, réuni le 10/02/2021 se prononce pour que le dispositif ministériel d’accompagnement issu de PPCR avec notamment les « formations par constellations » soit totalement abandonné dans le cadre des formations obligatoires afin, de préserver notamment les moyens de remplacement manquant cruellement dans les écoles.
POUR : FO et CGT
Ne prend pas part au vote : UNSA et FSU

Point sur le PDF 2021/2022

Le DASEN indique qu’il y a 2 périodes de suspension/annulation ou report des formations cette année : fin 2021 et juste avant les vacances de printemps. Les décisions ont été prises au cas par cas en fonction des besoins mais également, selon lui, pour ne pas « blesser » les intervenants et les personnes inscrites « un fondu enchainé plutôt qu’un cut »

Point par Mme Hubert :

Les Liaisons Ecole Collèges (LEC) ont majoritairement été annulées ou reportées : 12 ont eu lieu.

Peu d’OFC et APP (du fait des conditions sanitaires) : 1 réalisée et 4 programmées en P5

Toutes les formations hors temps scolaire ont eu lieu

Formations initiales directeur : tout a eu lieu

Formation continue directeur : 186 directeurs se sont inscrits, 6 modules ont été réalisés, beaucoup sont reportés en mai juin. Selon l’administration, certains ont eu beaucoup de succès (risques psycho socio) d’autres pas du tout (égalité fille garçons, accueil d’enfants allophones). 

Mme HUBERT déplore le fait que malgré une communication des dates dès la diffusion de l’offre de formation, certains directeurs inscrits appellent au dernier moment pour prévenir de leur absence pour raisons de sortie scolaire ou autre. Les places auraient pu être attribuées à d’autres.

Le SNUDI-FO a demandé pourquoi les PE adjoints n’avaient pas accès à cette offre de formation ? certaines correspondent à des besoins immédiats, bien plus que de travailler sur « la résolution de problème ».

Le DASEN a pris bonne note de notre demande.

A propos des conseils école-collège, le SNUDI-FO 53 rappelle que les professeurs des écoles qui participent au Conseil Ecole Collège sont, selon les textes, « désignés par le conseil des maîtres ». Ainsi, si, dans une école, il s’avère que le conseil des maîtres ne propose personne parce qu’aucun enseignant ne se serait porté volontaire pour y participer, nul ne pourrait y être contraint. Cela signifie que, statutairement, personne ne peut être désigné volontaire et/ou personne ne peut être « volontaire malgré lui ».

En effet, les Obligations Règlementaires de Service des enseignants (ORS) sont déterminées par le décret du 30 juillet 2008. Ne figurent absolument pas dans ces obligations de service, la participation à des réunions dans le cadre du Conseil École-Collège ou encore de réunions « devant construire une progression à l’échelle d’une circonscription ».

Point par M. Caro :

30 journées Eprimo + 2 modules « directeurs ». En juin des journées de formation « préalables » pour des écoles qui seront équipées en septembre. Il y a maintenant 82 écoles concernées, environ 330 classes. En septembre 50% du territoire.

Point par M. Peschard:

Savoir rouler à vélo : 44 PE formés « grâce à une politique départementale de formation remplacée » « qui n’existe pas dans les autres départements » (répété 3x). 963 attestions élèves délivrées et 500 encore d’ici la fin de l’année scolaire (objectif de 1000 dépassé). Cela répond à une vraie attente car la pratique du vélo est déjà dans les habitudes. Les formations sont ouvertes aux partenaires et au personnel municipal.

Suite par Mme HUBERT :

*4 départs en CAPPEÏ (12 semaines)

Les collègues qui partent en formation CAPPEI sont tout simplement choisis par le DASEN en fonction des besoins !

*5 stages MINE (50h en complément de formation pour les titulaires du CAPPEÏ « LSF » «professeur ressource » « approche cognitive des élèves à besoin éducatif particulier »)

*5 candidats CAFIPEMF (3 sur l’ancienne mouture, 2 sur la nouvelle). La nouvelle version du CAFIPEMF prévoit beaucoup d’heures de formation sur temps de classe, donc le nombre de candidats envoyé en formation dépendra de la capacité de remplacement.

*2 formations « français langue seconde »

*24 PE remplacés pour des formations académiques, congés formation, congé de réorientation professionnelle…

*2 jours de formation remplacée pour les PE des écoles qui rentrent dans le dispositif « école bilingue »

*155 PE concernés par les parcours « école inclusive », parcours hybrides entrant en partie dans le cadre des 18h.

Plan de formation 2022-2023

BLOC 1 (9h)*constellations français/maths1/3 des PEAu choix des PE (sic !!)
*valeurs de la république1/3 des PE
*Accompagner l’école Inclusive1/3 des PE
BLOC 2 (9h)*Distanciel math ou français *Sciences et techno *Missions/CPDEAC/EMI/RUN/EPS/LV/sem.MaternelleDSDE/CAFIPEMF/MAT/Formateurs/PSC1 *formation didactique histoire*conférence CANOPé « l’autorité par la confiance (01/2023) tous cycles6h 3h/6h/9h ou OFC remplacée si demande 3 ou  6h

3h
Au choix des PE (re sic !!)

Un vademecum sciences et technologie sera distribué en septembre pour servir de base base de ressources aux enseignants.

Notons que sur le bloc 1, il s’agit purement et simplement de formations formatages, soit via les constellations PPCR (plan Français math) soit via l’école inclusive à tout prix, pour expliquer aux collègues qu’il n’y a plus de places dans les ITEP, les IME, les SEGPA ou les ULIS, que les AESH, quand il y en a, sont mutualisées avec les PIAL, ou soit pour la promotion des “valeurs de la République” (lesquelles ? celles du gouvernement actuel ?) qui sont à mettre en lien avec la campagne sur la laïcité de Blanquer !

FO : avec chaque année au moins 9h imposées, voire 18h une année sur 3, vous comprendrez que ce n’est pas un choix de formation ! Sans parler des PE à temps partiel…

DASEN : « c’est vrai. En faisant une moyenne cela fait quand même 6h de formation choisie par an. »

Le SNUDI-FO 53 a toujours expliqué et défendu que la notion d’animation « obligatoire » n’existait pas, qu’elle n’avait aucune valeur réglementaire. C’est par ailleurs ce qu’avaient reconnus nos responsables administratifs, et la terminologie avait évolué passant de « obligatoire » à « à caractère départemental » suite à nos interventions en Mayenne !

Le décret n° 2017-44 du 29 mars 2017 définit toujours nos obligations de service. Il précise que nous devons «18 h consacrées à des actions de formation continue, pour au moins la moitié d’entre elles, et à de l’animation pédagogique ». Ne figure dans ce texte aucune notion d’animation ou de formation obligatoire ou à caractère départemental. Les PE sont libres de choisir comment ils effectuent ces 18 h.

Le SNUDI-FO rappelle ainsi que, si les enseignants sont tenus de participer à 18h d’animations pédagogiques, il est de la responsabilité de l’institution d’organiser un plan de formation avec des animations pédagogiques que les PE peuvent librement choisir en fonction du contenu. 

Il rappelle également qu’aucun texte réglementaire ne permet d’imposer à un enseignant la visite d’un de ses collègues, qui n’a aucun statut particulier pour cela. De même, le fait de convoquer un enseignant et le sortir de sa classe pour participer à l’observation de la classe d’un autre collègue ne peut être considéré comme un stage de formation continue et être imposé.

C’est pourquoi le SNUDI-FO demande l’abandon de ce dispositif qui ne saurait se substituer aux 18h d’animations pédagogiques telles que définies dans nos obligations réglementaires de service et intervient pour qu’il ne soit en aucun cas imposé aux collègues.

Pour le SNUDI-FO 53, les enseignants sont les mieux à même de savoir de quelles formations ils ont besoin : peut-être en français, peut-être en mathématiques mais pas uniquement !

Formation continue

Mme Martin présente la nouvelle mouture de la formation initiale.

Il y aura maintenant 3 « types » de PES :

*Les PES titulaires d’un Master MEEF qui auront déjà réalisé des stages en responsabilité > 100% en classe et 10j de formation

*Les PES titulaires d’un Master MEEF qui n’ont pas réalisé de stage en responsabilité > 100% en classe et 20j de formation

*Les PES non titulaires d’un Master MEEF > 50% classe, 50% INSPE

Le SNUDI-FO a demandé des précisions sur le nombre de PES :

Si M. Drault se montre prudent, il annonce :

16 PES titulaires du MEEF + les 2 LC recrutées cette année. 12 Stagiaires Inspé.

Le DASEN réfléchit à l’embauche de 15 contractuels enseignants recrutés cette année en M1 qui continueront leur formation en étant chaque lundi disponibles pour du remplacement.

Mme Martin précise que pour le moment ils ne savent pas (hormis pour les 2 LC) combien de PES auront 10j ou 20j à faire. De même que le contenu et la forme de ces journées n’est pas encore fixé (concertation Inspé DSDEN) et ne le sera que quand le profil des PES sera connu (journées groupées ou pas ? tous ensemble ou pas etc…)

Mme Hubert : précise qu’effectivement, « grâce à ces contractuels alternants » (?!) le pool des remplaçant passe de 16 à 31 le lundi. Mais qu’ils réfléchissent aussi à des temps de formation sans remplacement.

M. Drault finit par reconnaitre ces formations pourraient avoir lieu hors temps de classe ou pendant les vacances !

Pour le SNUDI-FO c’est inacceptable. Avec le tiers-enseignant, le contractuel alternant MEEF, C’est l’inégalité officialisée dans la formation professionnelle, une véritable usine à gaz … pour exploiter les étudiants ; tout simplement…

En effet, ils auront à faire un tiers-temps de service en responsabilité. Mais ce tiers-temps est annualisé, il peut donc être décliné sous une forme hebdomadaire (8H+1H dans le premier degré, 6H dans le second degré) ou sous une forme « massée », avec des services hebdomadaires de 50 %, 75 %, voire 100 %… En certains cas, comme dans l’académie de Lyon, il est même imaginé un mixte filé/massé !

Concrètement les « alternants » vont servir de moyens de remplacements bouche-trous.

Comment leurs emplois du temps seront-ils organisés pour faire en sorte qu’ils puissent tous suivre les cours ou formations prévus en université ou à l’INSPÉ ? C’est presque mission impossible !

Aucune garantie n’est par ailleurs donnée que les alternants puissent ne pas avoir à se déplacer dans une même journée entre leur lieu de travail et leurs lieux de formation.

Et tout ceci pour 664 € nets par mois !

Pour les collègues dans les établissements : surcharge de travail, désorganisation des emplois du temps, pressions sur les temps partiels, blocage du mouvement

Il va falloir encadrer ces « alternants ». Il est prévu pour les tuteurs 600 € de rémunération annuelle (contre 1500 € pour les anciens fonctionnaires stagiaires) ! À ce tarif, il n’est pas du tout sûr que tous les contractuels aient un tuteur.

Des formations-formatages pour imposer les contre-réformes !

Des formations-formatages pour imposer les contre-réformes !

Des formations-formatages pour imposer les contre-réformes !
FO s’y oppose et réaffirme ses revendications

Plusieurs groupes de travail se sont réunis pour présenter le contenu du plan national de formation.

Pour rappel, la FNEC FP-FO a voté contre le schéma directeur de la formation continue 2022-2025 (*). En effet, la FNEC FP-FO revendique une formation continue choisie qui réponde aux demandes et besoins des personnels.

Or, dans le schéma proposé, les formations proposant des contenus disciplinaires sont presque inexistantes au profit de formations institutionnelles à public désigné qui pourraient être proposées, voire imposées dans le cadre de l’accompagnement PPCR.

Cela fait écho aux évaluations d’école et d’établissement et à la logique managériale mise en place par le ministre à travers les mesures du « Grenelle ».

Le contenu des formations présenté lors de ces groupes de travail ne fait que confirmer cette analyse.

Quelques exemples
– Inclusion scolaire : Il s’agit pour le ministère de former des cadres pour porter la bonne parole, alors que l’école inclusive du ministère, c’est expliquer aux collègues qu’il n’y a plus de places dans les ITEP, les IME, les SEGPA ou les ULIS, que les AESH, quand il y en a, sont mutualisées avec les PIAL…
La FNEC FP-FO défend les départs en formation spécialisée, les ouvertures de postes, de classes spécialisées pour faire face aux besoins, un Vrai Statut, un Vrai Salaire pour les AESH et l’abandon des PIAL.
– Laïcité : après sa formidable campagne publicitaire de promotion de la « laïcité », le ministre entend mettre en place des « cellules valeurs de la République » avec les formations-formatages qui vont avec. C’est à mettre en lien avec la généralisation du Service National Universel (SNU) qui supprime des heures de cours et mobilise des personnes de l’Éducation nationale et de Jeunesse et Sport.
La FNEC FP-FO a rappelé que la laïcité, ce n’est pas la promotion d’une doxa politique quelle qu’elle soit. C’est garantir une instruction de qualité respectant le principe de neutralité. C’est utiliser tous les fonds publics pour la seule École publique.
– RH de proximité/« management » : il s’agit de former les « encadrants » aux techniques de « management » comme dans le privé (animation de collectifs, d’équipes, « qualité de vie au travail ») en multipliant les strates hiérarchiques intermédiaires sans statut (RH de proximité, enseignants-inspecteurs, référents directeur…). Alors que, dans le même temps, les instances statutaires permettant aux agents de défendre leur carrière et leurs conditions de travail (CAP, CHSCT…) sont remises en cause.
– Référents direction : il s’agit de former les « référents départementaux direction d’école ». La FNEC FP-FO a rappelé son vote contre la mise en place de ce dispositif issu de la loi Rilhac.
– Évaluation d’École : il s’agit de mettre en place un « parcours d’auto-formation en ligne » et de former « les évaluateurs externes » des établissements et écoles : 1000 participants composés d’Inspecteurs, de personnels de direction, de cadres administratifs, de directeurs d’écoles, d’enseignants…réunis en formation commune.
La FNEC FP-FO a rappelé son opposition aux évaluations d’écoles et d’établissements et a pointé la ligne ministérielle de fusion/confusion des statuts, corps et missions.


Ces quelques exemples illustrent l’orientation du ministre : adapter la formation continue prévue par le statut aux réformes managériales et instituer un formatage des personnels.

La FNEC FP-FO refuse ce cadre et réaffirme sa revendication du droit à une formation continue, de qualité, sur des contenus choisis par les personnels, qui sont les mieux à même de connaître leurs besoins.
La FNEC FP-FO combat ces contre-réformes « managériales » qui ont pour seul objectif de mettre au pas les personnels qui refusent la dégradation de leurs conditions de travail.
La FNEC FP-FO appelle les personnels à se réunir pour la satisfaction de leurs revendications : postes, salaires, défense du Statut !

(*) : Votes sur le schéma directeur de la formation continue 2022-2025 lors du CTM du 26 janvier 2022
POUR : UNSA, CFDT
CONTRE : FO, SNALC, CGT, et
FSU

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