Feuille de route RH de l’académie de Nantes ou comment mettre en œuvre la politique d’austérité du gouvernement Macron en ignorant totalement les revendications des personnels FO refuse de cautionner cette mascarade !
Lundi 20 janvier, la Rectrice de l’académie de Nantes a organisé un groupe de travail (GT) pour présenter une « feuille de route RH ». Au travers de 26 pages, on nous explique à travers une multitude d’axes et d’objectifs comment « attirer les talents ou fidéliser les agents ».
La FNEC-FP FO a participé à ce GT, et a dénoncé le contenu de ces orientations : les 26 pages présentées ne répondent en rien aux revendications et aux demandes des personnels. Pire, elles sont parfois à l’opposé, et n’ont dans certains cas aucun sens. La FNEC-FP FO 53 rappelle qu’à la rentrée 2025, ce sont des avalanches de fermetures qui sont décidées dans les écoles, collèges et lycées du département, rien pour nos collègues personnels administratifs, rien pour les CPE.
Alors que le ministère supprime à tout va et refuse de créer les postes statutaires nécessaires, que la valeur du point d’indice continue à être gelée, que la médecine de prévention est inexistante, que la mobilité des personnels est remise en question année après année, le Rectorat décline une série de mesures qui accompagnent la politique de destruction des statuts et du service public d’éducation et voudrait associer les organisations syndicales à leur mise en œuvre. Au fil de la présentation des actions et engagements proposés par le rectorat, les salaires, les postes, les problèmes liés aux contre-réformes sont totalement absents du débat.
Pour illustration, à l’item « développer les conditions de travail propices », les questions des effectifs ou des problèmes liés à l’inclusion découlant de l’acte 2 de l’école Inclusive de Macron sont – volontairement – oubliées.
Sur l’axe « Attirer les talents », rien sur les salaires….
A la question de la mobilité des personnels, ce sont des « webinaires » et des « ateliers collectifs » ou des « conférences » qui sont proposés. Rien sur le fait que le mouvement que ce soit au niveau départemental, académique ou national soit laissé à l’arbitraire et à la discrétion de nos responsables avec un barème uniquement indicatif en application de la loi Dussopt.
Sur l’axe « protéger les agents », il n’est absolument pas question de recruter des médecins de prévention. Pour FO, la mise en œuvre de la protection des agents et de la prévention passe par le recrutement de médecins, tout en s’engageant à respecter la réglementation stipulant qu’un agent bénéficie d’une visite tous les 5 ans. Bien entendu cela coûte cher, aucune information n’est donnée sur ce problème dans cette feuille de route… La Rectrice envisage même de renforcer le partenariat avec la MGEN. Un pas supplémentaire vers l’externalisation des services. La FNEC FP FO 53 rappelle que c’est bien à l’employeur de s’assurer de la protection et de la prévention des agents sous sa responsabilité. Il n’y a rien non plus sur l’application réglementaire de la protection fonctionnelle, et surtout sur sa mise en œuvre lorsqu’elle est sollicitée.
Pour la FNEC-FP FO 53, ces documents dans leur globalité ne sont que le mode d’emploi de la mise en œuvre des politiques d’austérité. Ils accentuent la dématérialisation des actes administratifs. Ils définissent le cadre pour appliquer les contre réformes organisées pour mettre fin à l’Ecole publique de la République avec des agents et personnels sous statut. Il va aggraver les conditions d’exercice de tous les agents et participer du démantèlement de l’école Publique.
Notre seule feuille de route : les revendications !
La Rectrice avait prévu un CSA, lundi 24 février, pour faire valider sa feuille de route par les organisations syndicales. FO a refusé d’y participer, et avait proposé ce boycott aux autres organisations avant les congés. La feuille de route FO ce sont les revendications des personnels, et pour la FNEC-FP FO 53 il est urgent d’y répondre :
Annulation de toutes les fermetures de postes dans les écoles et les EPLE et création de postes à hauteur des besoins (enseignants, CPE, médecin de prévention, médecin scolaire, administratif…) Augmentation indiciaire des salaires et sans contrepartie Création de place dans les ESMS à hauteur des besoins et pour répondre à toutes les notifications de la MDA Un vrai statut, un vrai salaire pour les AESH Abandon des contre-réformes qui cassent l’école publique (acte 2 de l’école inclusive, choc des savoirs, rythmes scolaires, loi Rilhac, Pacte, PPCR, lois Blanquer…)
Aux collègues Directrices, Directeurs, Adjointes et Adjoints, RASED, AESH
Objet : AMIANTE – Information et alerte sur la réglementation relative au dossier technique amiante (DTA), un document qui vous renseigne sur la présence d’amiante dans votre école
Chère collègue, cher collègue,
Si votre école a été construite après 1997, elle n’est pas concernée par la question de l’amiante. Dans le cas contraire, la mairie, propriétaire des locaux, doit respecter certaines obligations en matière de sécurité des personnels et élèves vis-à-vis de la présence possible d’amiante.
L’amiante a été très largement utilisé dans la construction de bâtiments publics jusqu’en 1997. Avec le temps et l’usure, ce matériau se dégrade et des fibres d’amiante peuvent se propager dans l’air, être inhalées ou ingérées, et se loger dans l’organisme, entraînant plusieurs types de cancer. Les dangers de l’amiante ont été reconnus et une réglementation stricte concernant son utilisation a été mise en place. Cependant, le risque demeure pour les personnes qui y ont été exposées dans le passé, ou qui continuent à l’être, le plus souvent bien sûr sans s’en rendre compte, par exemple en travaillant ou en se rendant dans des locaux vétustes ou dégradés (dalles de sol décollées, cloisons abîmées, plaques de faux plafond dégradées…).
Dans les Établissements Recevant du Public (ERP) construits avant 1997, un dossier technique amiante (DTA) doit être constitué, tenu à jour, et mis à votre disposition par la mairie (propriétaire de l’établissement).
Si le dossier technique amiante a été réalisé avant le 1er janvier 2013, un repérage complémentaire doit être effectué puisque de nouvelles zones (les toitures, par exemple) ont été ajoutées à la liste des éléments de construction à vérifier. La date butoir pour la mise à jour du DTA était fixée au 31 janvier 2021. Si le propriétaire des locaux n’a pas encore effectué cette mise à jour, il s’expose à des poursuites.
Le DTA doit réunir les informations et documents suivants : – le rapport de repérage des matériaux et produits des listes A et B contenant de l’amiante. – la date, la nature, la localisation et les résultats des évaluations périodiques de l’état de conservation, des mesures d’empoussièrement, des travaux de retrait ou de confinement des matériaux et produits des listes A et B. – les recommandations générales de sécurité à l’égard des matériaux et produits, notamment procédures d’intervention (gestion et élimination des déchets lorsque l’état de certains matériaux ou produits contenant de l’amiante est dégradé ou présente un risque de dégradation rapide). – une fiche récapitulative dont les informations minimales sont définies réglementairement*
Depuis de nombreuses années, la Fédération Force Ouvrière de l’Enseignement (FNEC FP-FO) ne cesse d’alerter l’Administration concernant la présence d’amiante dans les établissements scolaires, et intervient à tous les niveaux, notamment pour que les collègues obtiennent les DTA, ou que pour les travaux de désamiantage soient effectués. Force Ouvrière revendique la mise en place d’un plan de désamiantage et que les personnels exposés à l’amiante, y compris ceux partis à la retraite, puissent bénéficier d’un suivi médical sérieux.
Rappelons qu’en 2019, une étude de Santé Publique France (rattachée au ministère de la Santé) a mis en avant des chiffres inquiétants : chaque année en France en moyenne 20 personnels de l’enseignement – professeurs et agents d’entretien confondus – contractent un mésothéliome pleural(le cancer de la plèvre) que l’on appelle communément le cancer de l’amiante car c’est la pathologie spécifiquement imputable à ce matériau, et une fois cette maladie déclarée, l’espérance de vie est d’un an. D’autres cancers (du poumon, du larynx, de l’ovaire…) peuvent être provoqués par l’amiante dont toutes les variétés sont cancérigènes.
Notre syndicat et notre Fédération de l’Enseignement sont intervenus à plusieurs reprises dans notre département pour dénoncer par des signalements de Danger Grave et Imminent une présence d’amiante mettant en danger les personnels. Nous avons obtenu par des enquêtes ou, en exhumant des DTA signalant de l’amiante, la mise en place de mesures de protection et de désamiantage.
Le ministère nous a transmis un document d’enquête de la cellule « bâti scolaire », avec 56,4% des écoles et établissements qui ont répondu :
85% des écoles et établissements scolaires construits avant 1997, date de l’interdiction de l’amiante en France, sont concernés par ce risque.
82.2% des écoles et établissements ont été construits avant 1997
68% des établissements comportent des matériaux susceptibles de contenir de l’amiante (établissements construits après les années 2000 ou bien ayant fait l’objet d’un désamiantage).
Seule la moitié des écoles et établissements disposent d’un DTA ou d’une fiche récapitulative
C’est pourquoi nous vous alertons sur la nécessité de disposer dans chaque école d’un DTA à jour pour protéger votre santé et celle des élèves. Les directeurs dégageront ainsi leur responsabilité pour le cas où des pathologies, susceptibles de résulter de l’amiante, se déclencheraient plus tard. Nous mettons à votre disposition un modèle de courrier à adresser au Maire (ci-après).
N’hésitez pas à nous contacter si votre DTA mentionne la présence d’amiante, si votre mairie ne répond pas à votre demande de DTA, si vous n’obtenez pas la mise à jour du DTA, si vous avez des inquiétudes concernant une présence possible d’amiante. Avec notre expertise,nous vous conseillerons et vous aiderons dans vos démarches.
Vous trouverez ici à télécharger notre journal départemental spéciale amiante.
Résultats du mouvement : à partir du 12 juin que dois-je faire ?
Il reste environ 20 postes à pouvoir, + les postes ASH restés vacants et qui font l’objet d’un appel à candidature jusqu’au 19 juin. Les postes ASH non pourvus après le 19 juin seront intégrés dans la liste des postes à pourvoir. Il y a 30 collègues sans affectation à l’issue de cette 1ère phase. Le tableau des postes restés vacants, ne sera envoyé que après le 19 juin, c’est à dire dans la semaine du 23 au 27 juin.
IMPORTANT ET ESSENTIEL : Que vous ayez ou non obtenu satisfaction, communiquez-nous votre résultat en complétant le formulaire en ligne (10 secondes)ou directement par SMS au 0652323045 Comme chaque année, cela permettra au SNUDI-FO 53, seul syndicat à le faire depuis 2020, de reconstituer une liste des résultats accessibles à aux PE du département.
Les résultats du mouvement par commune seront ensuite envoyés à nos contacts et adhérents (recevoir nos informations ?) et publiés sur le groupe Facebook privé. Ce travail de fourmi n’est possible qu’avec la disponibilité bénévole et engagée des militants du SNUDI-FO 53 qui ne comptent pas leur temps 7 jours/7 pour aider les collègues du département. Dans les logiques PPCR, la loi de transformation de la Fonction Publique a totalement dessaisi les CAPD de leurs prérogatives en matière de mutation et de promotion. Pour faire face à ces nouvelles règles, le syndicat s’organise pour fournir un minimum de transparence, rendue possible uniquement par les remontées des collègues.
Si vous n’avez pas encore complété le formulaire pour les résultats, faites le rapidement. Si vous constatez une erreur vous concernant, contactez-nous. Désormais, le seul rempart contre l’arbitraire, c’est l’intervention du SNUDI-FO via les recours, que nous vous invitons à nous renvoyer. Des permanences sont assurées tous les jours, y compris le weekend, n’hésitez pas à nous solliciter. Enfin, nous vous invitons à venir renforcer l’outil collectif syndical par votre adhésion.
Nous vous rappelons que la loi de Transformation de la Fonction publique (dite loi Dussopt), entérine, entre autres, la suppression des CAPD dédiées au mouvement… L’opposition unanime des fédérations de fonctionnaires est suffisamment rare pour être soulignée. Aussi, les opérations de mouvement intra départemental se déroulent désormais dans l’opacité la plus totale. Les organisations syndicales représentatives ne disposent plus des tableaux préparatoires aux opérations de mouvement (classement, barème, vœux formulés…), ni des résultats pour pouvoir exercer un contrôle des opérations et en vérifier la transparence.
Pour autant, les élus du SNUDI-FO 53, comme l’année dernière, seront disponibles tous les jours, pour répondre à toutes vos questions et vous aider à formuler un recours.
En effet, vous êtes en droit de formuler un recours si :
Vous n’avez obtenu aucun de vos vœux,
Vous êtes affecté sur un vœu non souhaité à titre provisoire,
Vous estimez que vous avez été victime d’une erreur de barème non corrigée,
Vous constatez qu’un de vos vœux a été attribué à un barème inférieur au vôtre …
Si vous avez obtenu un poste à titre définitif sur un vœu (surtout s’il s’agit d’un vœu groupe) qui ne vous satisfait pas, contactez-nous rapidement.
ATTENTION : contrairement à ce qu’on peut lire, le recours est à adresser au directeur académique par voie hiérarchique, donc via votre IEN. En aucun cas vous ne pouvez vous adresser directement au DASEN sur l’adresse fonctionnelle (ce.ia53@ac-nantes).
Comment faire un recours, comment le SNUDI-FO peut-il vous aider ?
– Dès que vous avez reçu votre résultat, compléter ce formulaire en ligne. Nous pourrons vous expliquer comment faire, quels arguments mettre en avant…
– Lors de la rédaction de votre recours, mandatez le SNUDI-FO 53 afin que nous puissions le défendre lors de réunions bilatérales avec la DSDEN ; comme chaque année.
– Envoyez-nous systématiquement votre projet de recours pour relecture.
Nous sommes là pour vous aider, pour défendre vos demandes.
La liste des postes restés vacants (à venir)
Les postes ASH (candidatures à envoyer pour le 19 juin au plus tard à ce.dippag53@ac-nantes.fr avec copie à contact@snudifo-53.fr) – demander conseil au syndicat 1 – Coordonnateur en ULIS collège – Collège Jean Rostand Château Gontier sur Mayenne. 2 – Coordonnateur en ULIS collège – Collège Pierre Dubois à Laval 3 – Coordonnateur en ULIS collège – Collège Alfred Jarry à Renazé 4 – Coordonnateur en ULIS école – école Paul Eluard à Mayenne 5 – Coordonnateur en ULIS école – école Pierre et Marie Curie à Mayenne 6 – Coordonnateur en Lycée Professionnel – Pierre et Marie Curie LP Château-Gontier 7 – Enseignant en unité d’enseignement externalisé pour enfants polyhandicapés d’âge élémentaire – école Françoise Dolto à Laval (voir fiche de poste) 8 – Enseignant en Segpa : collège Volney à Craon
Le SNUDI-FO vous informe : – Les postes ULIS 2nd degré, sont aussi ouverts aux candidatures des collègues certifiés. – Si vous êtes déjà titulaire d’un poste, y compris à l’issue de ce mouvement, vous pouvez postuler sur un de ces postes, vous garderez le bénéfice de votre affectation à titre définitif (TD). L’affectation sur le poste ASH sera ainsi à titre provisoire. Vous gardez également la stabilité sur votre poste à TD.
Le SNUDI-FO est à nouveau intervenu cette année auprès de l’administration pour que les collègues concernés puissent connaître leur rang de classement. Si vous êtes concerné(e), complétez le formulaire en ligne (à venir)
Permanences du syndicat à partir du 12 juin 2025 tous les jours (soirs et weekends) : 06 52 32 30 45 (Stève) et contact@snudifo-53.fr Permanence du lundi : contact@snudifo-53.fr ou par téléphone au 06 52 32 30 45 (Stève) Permanence du mardi : contact@snudifo-53.fr ou par téléphone : 06 52 32 30 45 (Stève) 06 80 31 51 16 (Frédéric) 06 87 30 32 55 (Cécile) 07 65 52 16 23 (Evelyne) 06 81 51 38 41 (Jennifer) 06 03 54 68 75 (Emilie) Permanence du mercredi : contact@snudifo-53.fr ou par téléphone 06 52 32 30 45 Stève) 06 20 41 86 74 (Hélène) 06 74 37 73 52 (Fabien) 06 80 31 51 16 (Frédéric) 06 61 80 12 85 (Sébastien) 07 65 52 16 23 (Evelyne) 06 87 30 32 55 (Cécile) 06 81 51 38 41 (Jennifer) 06 03 54 68 75 (Emilie) 06 62 28 46 81 (Samuel) Permanence du jeudi : contact@snudifo-53.fr ou par téléphone : 06 52 32 30 45 (Stève) 06 20 41 86 74 (Hélène) Permanence du vendredi : contact@snudifo-53.fr ou par téléphone : 06 74 37 73 52 (Fabien) 06 61 80 12 85 (Sébastien) 06 62 28 46 81 (Samuel) Permanence du weekend : contact@snudifo-53.fr ou par téléphone : 06 52 32 30 45 (Stève) 06 20 41 86 74 (Hélène) 06 74 37 73 52 (Fabien) 06 80 31 51 16 (Frédéric) 06 61 80 12 85 (Sébastien) 07 65 52 16 23 (Evelyne) 06 87 30 32 55 (Cécile) 06 81 51 38 41 (Jennifer) 06 03 54 68 75 (Emilie) 06 62 28 46 81 (Samuel)
Fort de tous les suivis communiqués par les collègues du département, le SNUDI-FO 53 pourra aider tous les collègues non satisfaits à déposer un recours !
Attention, le recours est individuel, il n’y donc pas de modèle standard de courrier. Le syndicat vous accompagne individuellement dans la rédaction de celui-ci; la base que nous proposons ne sert que pour la structure de votre courrier.
Les 5 dernières années, le SNUDI-FO 53 a été le seul syndicat à porter tous ses recours en audience à l’IA et à obtenir satisfaction pour bon nombre d’entre eux…Qu’on se le dise…
A partir du 14 mai
Accusé de réception mouvement : sois attentif à ton barème, à tes vœux, et au calendrier ! Le SNUDI-FO est à tes côtés !
Si tu as participé au mouvement, tu as reçu ton accusé de réception mercredi 14 mai. Contrairement à ce que tu peux lire ailleurs, il ne s’agit pas de l’accusé de réception définitif, mais bien d’un accusé qui peut être modifié, et qui doit être renvoyé le 21 mai au plus tard. L’accusé de réception définitif, lui, vous parviendra le 30 mai.
Tu n’as que jusqu’au mercredi 21 mai pour le modifier et le renvoyer. Fais le vérifier par le SNUDI-FO et si ce n’est pas déjà fait, complète notre fiche de suivi en ligne.
Comme chaque année, le SNUDI-FO 53 est intervenu auprès de l’administration pour que retirer des vœux ou encore modifier l’ordre de tes vœux soit possible encore cette année. L’administration nous le confirme à nouveau. Le SNUDI-FO 53 s’en félicite. En cas de doute, ou pour toute demande de précisions, contacte-nous.
Ton accusé de réception doit être renvoyé signé même si tu n’y apportes aucune modification. C’est la preuve de ta participation au mouvement. (Tutoriel envoi accusé de réception signé)
Les résultats du mouvement seront ensuite connus le 12 juin.
1/ Faites vérifier tous les éléments de votre accusé de réception avec barème initial, auprès du SNUDI-FO 53
Faites vérifier vos vœux et barème par le syndicat qui apportera les corrections sur les éléments erronés ou manquants (bonification carte scolaire, bonification médicale, stabilité, points REP+, situation familiale…).
Si vous n’avez pas complété la fiche de suivi en ligne du syndicat, cela est toujours possible, vous joindrez votre accusé de réception en fin de formulaire.
2/ Vous pouvez vérifier les modalités d’obtention de chaque poste :
PRO = titre provisoire TPD = titre définitif
3/ Vous pouvez vérifier l’ordre des priorités de vos vœux :
Lecture des codes priorités : 40 : priorité normale sans notion de titre 10 : priorité liée au titre détenu et au poste sollicité. (LA direction, CAPPEI pour poste spécialisé, ….) 11 : stagiaire CAPPEI sur poste spécialisé (ce sera le cas pour les enseignants qui font actuellement une demande de VAEP pour le CAPPEI). 90 : avis défavorable.
NB: pour les situations sociales, médicales ou RQTH les demandes sont prises en compte. Une commission administrative se réunit le 16 mai pour étudier toutes les situations. Le SNUDI-FO 53 vous invite toutefois à le signaler sur votre accusé de réception. En cas de besoin, contactez nous.
4/ Attendez le retour du syndicat.
En cas de correction, vous devrez impérativement retourner cet accusé avant le 21 mai (délais de rigueur) à la DSDEN, via COLIBRIS ou par email à ce.dippag53@ac-nantes.fr avec comme objet « votre NOM-Contestation barème », accompagné des pièces justificatives si besoin. Mettez en copie le SNUDI-FO 53.
A noter : Le SNUDI-FO a fait remonter les dysfonctionnements sur Colibri pour le mouvement, en particulier pour les postes profilés en prenant exemple des écoles bilingues. FO a fait remarquer que Colibri ne permet pas de déposer des pièces justificatives autres que celle des lignes de gestion pour le mouvement. A notre demande, les postulants sur ces écoles peuvent adresser leur pièces justificatives en complément par email à la PRHAG (ce.dippag53@ac-nantes.fr ou ce.gestioncoll53@ac-nantes.fr)
Participez aux RIS spéciales « mouvement » (réunions ouvertes à tous) Mardi 25 mars à 18h en visio Mercredi 2 avril à 14h à Laval ou en visio (Inscription aux RIS)
La seule façon fiable de préparer votre mouvement, c’est de nous contacter, participer à une réunion spéciale Mouvement, venir à l’une de nos permanences, et nous remplir votre fiche de suivi.
La fiche de suivi servira notamment à calculer puis vérifier votre barème au moment des opérations de mouvement. Plus nous aurons de fiches de suivi, plus nous pourrons effectuer de vérifications, donc vous défendre lors d’un recours, en cas de désaccord ou d’incompréhension de votre résultat. L’année dernière, avec le suivi du SNUDI-FO 53, plusieurs collègues ont obtenu satisfaction à l’issue de leur recours.
Pour nous contacter : Par courriel à l’adresse suivante : snudifo.53@gmail.com Par téléphone au 06 52 32 30 45
Dès sa création, le Comité a tenu à inviter l’ensemble des syndicats à se joindre à son action. A ce jour, seul le SNUDI-FO a décidé de soutenir la démarche de ce comité, et de relayer ces actions départementales.
Le comité a mis en place une pétition pour demander aux maires de Laval, Ernée, Château-Gontier, Saint Berthevin, l’Huisserie, Mayenne, le retour à la semaine de 4 jours avec la coupure du mercredi.
Le comité a étudié l’étude de la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance sur les rythmes scolaires
Les organisations du temps scolaire à l’école issues de la réforme de 2013 : quels effets observés ?
En 2015, une demande d’évaluation de la réforme des rythmes scolaires engagée en 2013 est faite à la DEPP (Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance ) par la ministre de l’Éducation nationale. À cette date, l’ensemble des écoles publiques étaient passées à la nouvelle organisation des temps scolaires.
Le travail engagé par la DEPP a donc porté sur une évaluation des différentes organisations du temps scolaire (OTS) en place en 2015, du point de vue des acquis des élèves, des pratiques d’enseignement et du ressenti des familles. Afin de mener ces études, la DEPP s’est notamment appuyée sur un échantillon de 15 200élèves scolarisés en 2016 dans 4 000 écoles.
Le comité pour le retour à la semaine de 4 jours a commencé par étudier dans le détail ce dossier, le seul commandé par le ministère, afin d’en extraire les conclusions et de les exposer au grand public. Nous en reprenons ici les principaux éléments.
D’une manière générale, l’étude portant sur les apprentissages des élèves, celle portant sur les pratiques d’enseignement et celle portant sur le ressenti des familles ne permettent pas d’établir des écarts importants selon le type d’organisation mise en place. Les arguments « d’efficacité pédagogique » des rythmes scolaires avec un après-midi libéré sont ainsi remis en question. Extraits* :
« On observe des résultatstrès proches »
Page 8 de l’étude : “pour les élèves de CP étudiés, les résultats sont très proches quelle que soit l’organisation du temps scolaire adoptée, même si ceux suivant un rythme de 9 demi-journées mais avec le samedi matin au lieu du mercredi matin progressent légèrement moins vite.”
Page 16 : “Les seuls effets observés à partir des données du panel indiquent des scores un peu plus faibles en moyenne pour les élèves des organisations du temps scolaire 2 et 3
Page 7 de l’étude : “Pour les élèves de CM2 étudiés, de légères différences de résultats semblent apparaître au détriment des organisations du temps libérant un après-midi, mais qui doivent être considérées avec prudence. Ces légères différences touchent cependant plus les élèves de milieu défavorisés qui bénéficieraient donc davantage d’une organisation du temps scolaire régulière.”
La DEPP a notamment conclu “qu’en tout état de cause, les écarts entre les OTS sur le niveau des élèves, lorsqu’il y en a, sont d’une ampleur très limitée, » et qu’ »il se pourrait que l’impact négatif touche particulièrement les élèves les plus en difficulté ».
Si le ministère lui-même ne reconnait aucun bienfait particulier à ces rythmes scolaires, pourquoi s’entêter à les imposer localement à nos élèves au risque de les fatiguer inutilement ?
Le SNUDI-FO 53 soutient totalement toutes ces initiatives et mettra tout en œuvre pour le retour à 4 jours dans toutes les écoles !
Implantation du dispositif UEEA à la place d’une ULIS TSA
La FNEC-FP FO 53 a déjà pointé les irrégularités de la carte scolaire, avec un arrêté non conforme aux décisions prises en CDEN le 6 février dernier. (Lire notre courrier à la préfète)
Nous avons eu une audience avec le secrétaire général, DASEN par intérim le 11/03, qui a reconnu que le vote du CDEN portait sur l’ULIS et non sur l’UEEA, dont nos collègues de Mayenne ont appris l’existence par voie de presse et par les élus de la ville de Mayenne !
FO garant du respect de la réglementation, ne laissera pas cette irrégularité sans suite !
Sans porter d’appréciation sur l’opportunité de l’implantation d’une telle structure, nous pensons que le choix d’une UEEA en lieu et place de l’ULIS pose des problèmes d’ordre administratif. En effet, l’arrêté publié et issu de ces opérations de carte scolaire, en date du 10 février, mentionne clairement l’installation d’une UEEA à l’école Jules Ferry alors que ce sujet n’a jamais été discuté et a fortiori n’a pas été soumis aux votes des différentes instances, en particulier en CDEN, instance qui clôt les opérations de consultation sur la carte scolaire. Nous avons exprimé notre refus à participer à un vote qui -même s’il n’est que consultatif- n’a aucune valeur règlementaire. Que dire du respect des personnels et des familles ?
En CSA, FO a rappelé que sur la forme, l’article 4 du règlement intérieur des CSA-SD n’était pas respecté. Nous avons reçu l’ajout de deux points seulement deux jours avant ce CSA-SD. Normalement, la convocation, l’ordre du jour et les documents doivent être adressés 15 jours avant la date de la commission, elle peut être ramenée à 8 jours en cas d’urgence.
Pour toutes ces raisons, la délégation FO a refusé qu’il y ait un vote sur l’implantation de l’UEEA et se félicite que la quasi totalité des organisations syndicales aient suivi sa position en refusant de voter. (La CGT a voté POUR)
Rappel de l’avis des OS sur l’externalisation : La F3SCT de la Mayenne, réunie le 18 juin 2024, considérant le risque de fermeture qui pèse sur les ESMS, demande le retrait du projet de décret relatif aux modalités de fonctionnement en dispositif intégré des établissements et services médico-sociaux (ESMS) qui aurait pour objet de généraliser l’externalisation des classes de ces établissements dans les écoles et les établissements. POUR : FO (3), CGT (2) ABSTENTION : FSU (3), UNSA (2)
Regroupement des écoles sur la ville de Mayenne
Le secrétaire général nous fait un point sur l’avancée du regroupement des écoles de Mayenne, et l’accompagnement des collègues qui vont de fait-devoir supporter un changement d’affectation. Il a rapidement balayé le fait que ce choix avait fait l’objet d’une concertation générale, et que toutes les démarches préalables avaient été réalisées (notamment la délibération des conseils d’école)
FO est intervenu pour préciser que plusieurs conseils d’école n’avaient pas délibéré sur ce point, et qu’à l’époque, les collègues avaient été mis devant le fait accompli par la mairie, et que plusieurs d’entre eux, avec les parents s’étaient mobilisés contre la fusion des écoles Louise Michel, Jacques Prévert, et PM Curie.
Nous rappelons que selon la circulaire du 3 juillet 2003 : Les conseils d’école respectifs doivent être informés et consultés préalablement, en vertu de l’article D411-2 : « Le conseil d’école, sur proposition du directeur de l’école : […] 3° Dans le cadre de l’élaboration du projet d’école à laquelle il est associé, donne tous avis et présente toutes suggestions sur le fonctionnement de l’école et sur toutes les questions intéressant la vie de l’école. »
La délégation FO a considéré que les responsables administratifs ne respectent pas les procédures de consultation prévues réglementairement.
En amont des consultations d’instances réglementaires, les inspecteurs d’académie, avec le concours des inspecteurs responsables des circonscriptions du premier degré, doivent réunir en tant que de besoin les partenaires des écoles concernées, plus particulièrement les représentants des municipalités ou des établissements publics de coopération intercommunale, des parents d’élèves et des enseignants, aux moments principaux de la préparation de la rentrée scolaire.
Nous avons eu la confirmation que tous les collègues de P et M Curie s’ils le souhaitaient allaient être réaffectés de manière « automatique » dans la nouvelle école. S’ils le souhaitent, ils peuvent participer au mouvement et obtenir la bonification de 600 points relative à la fermeture de leur poste. P et M Curie étant « bilingue », cela ajoute de la difficulté pour les collègues à s’inscrire dans ce projet sans garantie de formation effective.
Le SNUDI-FO rappelle que les fusions résultent de motivations bien précises : récupérer des postes, pallier la carence de recrutement de directeurs d’écoles en supprimant un poste sur deux ; faciliter la fermeture d’une classe en fusionnant les effectifs des élèves.
Questions diverses FO
1/ Lettres modernes : Evron – Landivy-
Château-Gontier et Andouillé : affectation de collègues pour la fin d’année
Un tableau récapitulatif va être envoyé aux OS
2/ Démission ASH 2024-2025
16 démissions
5 non-renouvellement de contrat à l’initiative de l’agent
4 ruptures de contrat à l’initiative de l’agent
4 abandons de postes
Pas de rupture conventionnelle
Lorsqu’il y a une démission, il y aurait recrutement par la suite pour remplacer la collègue. FO constate au contraire que le recrutement n’est parfois pas effectif.
3/ PAS
Les responsables administratifs ont émis le souhait de pouvoir expérimenter un PAS à la rentrée prochaine.
L’ARS a validé de son côté le financement de 2 ETP.
Nos responsables attendent le feu vert de la rectrice.
FO : Non seulement les PAS ont pour objectif de remettre en cause les droits des élèves à besoins particuliers, mais en plus leur mise en place est pour le moins chaotique et source de dysfonctionnements majeurs dans la plupart des expérimentations.
Lors de son « Adresse aux français », le Président de la République a voulu alerter la population sur les bouleversements géopolitiques au niveau international et les menaces qui pèsent sur la sécurité de notre pays et sur la paix.
FO veut rappeler son attachement indéfectible à la paix et à l’expression «Pour le pain, la paix, la liberté » qui rappelle l’engagement historique de FO, incarné dès ses origines par son fondateur Léon Jouhaux, prix Nobel de la paix en 1951.
Ce discours alarmiste et inquiétant, à plus d’un titre, voudrait nous inviter à reconsidérer l’ensemble de nos politiques publiques et met l’accent sur un effort budgétaire sans précédent à réaliser donnant la priorité à la défense et au réarmement.
Pour FO, les nouvelles priorités budgétaires ne doivent en aucun cas conduire à plus d’austérité pour des politiques aussi essentielles que l’enseignement, la santé, la sécurité sociale (qui fête ses 80 ans cette année), la solidarité ou les droits sociaux. FO souligne que les politiques économiques menées depuis de trop nombreuses années ont conduit à affaiblir notre tissu productif et industriel, notre appareil de formation et nos services publics.
FO ne saurait accepter que les salariés soient contraints à des efforts et des sacrifices alors que des moyens budgétaires peuvent être mobilisés dans la manne des aides publiques versées aux entreprises, sans contrôle ni conditions, dans la lutte contre l’évasion fiscale ou dans la taxation des dividendes, dont le montant atteint des niveaux records, de près de 100 milliards d’euros en 2024.
Sans être indifférente à la sécurité de la nation, FO ne veut participer ni à l’instrumentalisation, ni à l’intégration des organisations syndicales de salariés dans une économie de guerre, synonyme de renoncement et d’abandon des revendications des travailleurs.
FO dénonce les postures va-t’en guerre et toute escalade guerrière, d’où qu’elles viennent, et continue d’appeler à une résolution pacifique de tous les conflits dans le respect du droit international avec un engagement des autorités françaises en ce sens.
Indemnisation des arrêts maladie Une stigmatisation inacceptable !
Après l’article 189 de la loi de finances 2025 qui indiquait : L’article L. 822-3 du code général de la fonction publique est ainsi modifié : « Au 1°, les mots : « l’intégralité » sont remplacés par le taux : 90 % » et le décret n° 2025-197 du 27 février 2025 relatif aux règles de rémunération de certains agents publics placés en congé de maladie ordinaire ou en congé de maladie, les fonctionnaires et agents publics perdent 10 % de leur rémunération en cas de congé pour maladie ordinaire.
De fait, les congés longue maladie et longue durée ne sont pas concernés par cet abattement. Si la loi de finances dans son article 189 parle de réduire à 90 % le traitement indiciaire, il s’avère que c’est bien l’ensemble de la rémunération traitement et primes qui est impacté par une réduction de 10 %. En effet, l’article 1 du décret n° 2010-997 du 26 août 2010 relatif au régime de maintien des primes et indemnités des agents publics de l’État et des magistrats de l’ordre judiciaire dans certaines situations de congés indique que les primes sont maintenues dans les mêmes proportions que le traitement.
La NBI, nouvelle bonification indiciaire est également réduite de 10 %. Seuls, le supplément familial de traitement et l’indemnité de résidence continuent d’être versés à hauteur de 100 %.
Pour la FGF-FO, cette baisse de 10 % de rémunération en cas de congé pour maladie ordinaire ne luttera en rien contre le soi-disant absentéisme plus élevé dans la fonction publique que dans le secteur privé.
Ces chiffres sur l’absentéisme ont servi de prétexte à l’éphémère ministre de la Fonction publique G. KASBARIAN, mais ont été vite contredits par le rapport annuel de la DGAFP dès novembre 2024. En réalité, le nombre de jours d’arrêt maladie en 2023 dans le privé est 10,3 par salarié contre 8,9 jours dans la fonction publique de l’État. Si on prend l’ensemble de la fonction publique (État, territoriale et hospitalière), c’est 12 jours par an. Il est donc évident que cette mesure du Gouvernement BAYROU n’est qu’une énième mesure budgétaire pour accroître une politique d’austérité de plus en plus agressive avec le gel du point d’indice, la smicardisation des grilles indiciaires et la suppression de la GIPA.
Cette nouvelle mesure est à nouveau une décision politique de considérer les agents de la fonction publique comme simple variable d’ajustement budgétaire. Celle-ci va continuer à réduire le pouvoir d’achat des agents de la fonction publique, participer à la détérioration de leurs conditions de vie et continuer à les paupériser.
Pour le ministère de l’Education Nationale, les retenues sur salaire ne se feront que sur les payes de juillet rétroactivement à partir du 1er mars pour des « difficultés informatiques ». La FNEC FP-FO a rappelé, avec la FGF-FO, son exigence d’abrogation de cette réforme et a dénoncé qu’avec l’effet rétroactif un personnel actuellement en CMO pourrait se retrouver en juillet amputé de 40 % de son salaire ce qui est inacceptable. Le ministère a répondu que des échelonnements était à l’étude.
A la suite de l’allocution du président de la République, la FGF-FO s’inscrit dans la déclaration suivante de notre confédération : « FO ne veut participer ni à l’instrumentalisation ni à l’intégration des organisations syndicales de salariés dans une économie de guerre synonyme de renoncement et d’abandon des revendications des travailleurs ». C’est pourquoi, la FGF-FO n’acceptera jamais que les services publics et les agents soient les premières victimes d’une politique qui se retournera immanquablement contre les travailleurs.
L’heure est à la préparation de la nécessaire riposte pour faire valoir nos droits et améliorer notre pouvoir d’achat.
Le 8 mars 2025, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, est l’occasion de rappeler que l’Egalité entre les femmes et les hommes est un principe constitutionnel.
L’UD FO 53 rappelle que cette journée du 8 mars n’est pas une fête. La lutte pour l’égalité professionnelle et contre les discriminations, violences sexistes et sexuelles, est quotidienne.
Force est de constater que les législations successives n’ont pas permis l’égalité entre les femmes et les hommes. Il n’existe qu’une volonté de façade de faire appliquer ces lois par les gouvernements successifs.
Les faits sont têtus :
L’écart de salaire est de 23.5 % entre les femmes et les hommes dans le secteur privé. Il faut rappeler que l’égalité salariale rapportait 5.5 milliards de cotisations. Une nouvelle piste pour le financement des retraites ?
La réforme des retraites Borne-Macron a accentué les inégalités en faisant travailler plus longtemps les femmes. La retraite des femmes est en moyenne inférieure de 40 % à celle des hommes.
70 % des précaires sont des femmes.
80 % des temps partiels sont occupés par des femmes (en grande partie imposés ou contraints). Le poids de la parentalité, incluant souvent une double journée, la charge mentale et le manque de structures publiques de la petite enfance pénalisent quasi-exclusivement la carrière des mères.
Les femmes représentent 58 % des salariés payés au SMIC et 70 % des « bénéficiaires » des banques alimentaires.
Les dernières déclarations de Macron sur le « réarmement démographique » doivent nous alerter. Les politiques natalistes appelées par certains se font toujours au détriment des droits des femmes en particulier des droits du travail. Il s’agit d’une vision rétrograde de la femme que nous devons combattre.
Il est donc urgent de prendre des mesures concrètes pour améliorer les conditions des femmes.
L’Union Départementale Force Ouvrière de la Mayennene cessera de mener un combat acharné, le 8 mars et tous les autres jours de l’année, pour obtenir (enfin !)l’égalité des droits pour toutes les femmes. Le chemin passera par la satisfaction des revendications :
L’égalité professionnelle et salariale maintenant
La revalorisation des métiers à prédominance féminine
Des moyens pour lutter contre toute forme de discrimination
Le renforcement des services publics de la petite enfance et du grand âge
L’abrogation de la réforme Macron des retraites et des contre-réformes qui pénalisent les chômeuses et les bénéficiaires du RSA
Amitiés syndicales.
Sébastien Lardeux, secrétaire général de l’UD FO 53
L’égalité femme/homme : réelle ambition française ou désir d’invisibilisation ?
Le marché du travail se féminise, de plus en plus de femmes accèdent à l’enseignement supérieur et arrivent sur le marché du travail avec des diplômes et pourtant…en matière d’égalité, il reste un long chemin à parcourir pour les femmes françaises.
Au sortir de la seconde guerre mondiale, l’avenir pour les femmes était prometteur, ne serait-ce que par l’obtention (enfin !) du droit de vote, donc la permission de pouvoir s’exprimer sur la place publique et de faire entendre leur voix en politique. Hélas…si des droits leur ont bien été reconnus dans la société, il faudra attendre 1965 pour qu’elles disposent d’une certaine autonomie financière (possibilité d’ouvrir un compte bancaire à leur nom), à travailler sans le consentement de leur mari, et 1975 pour que leur droit à la liberté d’avorter (et donc le droit à « disposer » de leurs corps) soit officiel.
Puis l’égalité professionnelle fut traduite par la loi du 22 décembre 1972 en égalité de rémunération entre les femmes et les hommes : « pour un même travail ou un travail de valeur égale », le principe de l’égalité de rémunération est posé.
Poussée par la Directive européenne du 9 février 1976, la loi du 13 juillet 1983 ajoute le principe de non-discrimination en fonction du sexe, en entreprise comme dans la Fonction publique. Il faut attendre 2011 et la loi du 27 janvier pour que les entreprises soient contraintes d’avoir une représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des conseils d’administration et de surveillance.
Plus récemment, la loi du 5 septembre 2018 a créé l’index de l’égalité professionnelle dans le secteur privé, transposée seulement en décembre 2023 (soit 5 ans plus tard) dans la Fonction publique.
80 ans plus tard, en 2025, les outils servant à mesurer les inégalités sont largement insuffisants. L’INSEE fournit très peu de statistiques genrées.
En 2025, on ne tient toujours pas compte de la pénalisation parentale des mères travailleuses : sujet de la conciliation vie personnelle/vie professionnelle, sujet du temps partiel contraint, sujet du poids de la maternité, sujet de l’éducation des enfants qui vient ralentir, voir même parfois stopper les progressions de carrière.
En 2025, personne ne s’émeut que depuis 2001, les maladies professionnelles progressent deux fois plus rapidement pour les femmes que pour les hommes !
En 2025, personne ne s’est emparé du sujet particulier des femmes et du télétravail, ni du sujet de celles qui n’ont pas accès au télétravail du fait de la nature même de leur métier (secteur de l’enseignement, secteur du médico-social…). Certains pensent que grâce au télétravail, la femme peut plus facilement concilier tâches ménagères (non rémunérées) et travail ! Double journée en une !
En 2025, personne ne fait le lien entre violences domestiques et télétravail ! Dans la Fonction publique, les femmes représentent 63% des effectifs contre 46% dans le privé. Dans le secteur médico-social et l’enseignement, les femmes sont sur-représentées et c’est dans ces secteurs que les rémunérations sont les plus faibles, aussi la mixité professionnelle est un préalable à l’égalité salariale…
Le point d’indice qui n’augmente pas, le recul de l’âge de départ en retraite, l’instauration du jour de carence (non compensé ni par l’employeur, ni par un organisme complémentaire) et plus récemment l’abaissement à 90% du traitement en cas de congé maladie sont autant d’attaques portées aux agents publics mais surtout aux femmes de la Fonction publique !
Tant qu’on ne changera pas de méthode, tant qu’on continuera à minimiser les inégalités réelles à l’école, dans le monde du travail, à la retraite, tant que rien ne sera fait pour bouger le regard de la société sur la condition des femmes, les politiques publiques telles que « Toutes et tous égaux » seront vouées à l’échec.
Il est grand temps de passer d’une production normative à l’action.
Mardi 4 mars, une quarantaine de personnes ont participé à la réunion publique organisée par FO et la FCPE à Laval.
Un succès par la richesse et la diversité des interventions !
Pendant près de 2 heures, les interventions se sont succédées dans la salle : parents, AESH, enseignants, enseignants spécialisés, éducateurs, médecins, infirmiers en pédopsychiatrie, CMP, IME, UUMA, UEA, SATED, CAMS…
Tous affirment que l’inclusion scolaire ne peut se faire que dans le respect des besoins de chaque enfant. Tous ont condamné l’inclusion maltraitante, indifférenciée et systématique qui place tous les acteurs dans des situations insupportables, maltraités ici, maltraitants là, ou se retrouvant à générer la pénurie de moyens là-bas.
La situation en Mayenne est alarmante
RUPTURE d’égalité de droits : en Mayenne, 400 élèves sont en attente d’une place en IME, ITEP, UEMA, UEEA, SATED, CMP, SESSAD, ULIS ou SEGPA. Ces élèves sont soit scolarisés en « milieu ordinaire » sans respect de leur besoin ou de leur compensation, soit totalement déscolarisés. 200 enfants ont une orientation dans le médico-social (IME, ITEP, ou SATED) et sont en attente d’une place. Cette rupture d’égalité des droits impacte tous les autres élèves et leurs familles, les autres personnels des établissements et services (Education, santé, médico-social).
DÉFAUT de soin : La pédagogie en milieu dit « ordinaire » ne peut se substituer aux soins, ni à l’attention spécialisée nécessaires à certains enfants en situation de handicap. Dans la santé et dans le médico-social – secteurs pour lesquels parfois le suivi d’orientation vers un médecin notamment est impossible – on ne peut apporter une réponse aux enfants et aux familles faute de moyens. A l’USISEA de Laval, il y a seulement 3 lits d’hospitalisation, et il y a à peine la moitié des effectifs médicaux dans toute la pédopsychiatrie (CMP…)
Les interventions ont porté sur les situations de maltraitance et de culpabilisation dans lesquelles sont placés les personnels et les familles (EN professeurs ou AESH, médico-social, santé) en raison d’une inclusion systématique et indifférenciée et des conditions de travail de plus en plus difficiles, en raison des fermetures de classes, d’écoles, de la gestion de la pénurie et du manque de place, dans la santé et le médico-social.
Pour les parents, c’est le parcours du combattant : entre la désillusion et le leurre de l’inclusion scolaire systématique, les démarches sont non seulement lourdes, que cela soit pour la reconnaissance du handicap, et ensuite pour que les compensations soient effectives. Au final, la notification n’est pas respectée, ici il manque un AESH, là l’enfant attendra 4 ans avant de pouvoir rejoindre un IME.
Plusieurs AESH ont aussi pris la parole. Leur situation de grande précarité les place parfois dans des situations intenables. Personnels d’accompagnement, professionnels et essentiels, ils n’ont à ce jour aucune perspective en matière de statut de la Fonction Publique et donc de carrière, de salaire ou de réelle formation.
Les participants sont effarés de l’acte 2 de l’école inclusive qui va notamment donner plus de place à l’Education Nationale dans la prescription (orientation et/ou accompagnement) en ne jugeant uniquement les situations par le prisme budgétaire, via des dispositifs d’accompagnement (autorégulation, protocoles…) rendant toujours un peu plus responsables de la situation les personnels au lieu de répondre aux besoins au cas par cas des enfants.
En Mayenne, pour FO et la FCPE il faut de toute urgence :
La création des places en IME/ITEP à hauteur des besoins
Le recrutement de tous les enseignants spécialisés et PsyEN-EDA pour restaurer des RASED complets
Un vrai statut, un vrai salaire pour les AESH,
L’abandon des PIAL et de l’acte 2 de l’école inclusive
Le respect de toutes les notifications de la MDA
Le recrutement de soignants et de médecins à la hauteur des besoins en pédopsychiatrie (CMP, USISEA…), l’ouverture de lits d’hospitalisation, notamment pour les adolescents en souffrance
FO et la FCPE remercient toutes les personnes qui ont participé à cette réunion publique. A la demande de nombreux participants une nouvelle réunion sera certainement programmée dans les mois à venir. A Laval, le 5 mars 2025
Témoignages issus des échanges CMP :« On passe notre temps à gérer des attentes, avec des SAS, et c’est pareil dans les autres structures ITEP, SESSAD… on ne fait pas ce métier pour ça ! »
Enseignante référente : « On demande aux familles d’accueil de s’occuper d’un enfant déscolarisé, et l’ASE n’a déjà plus aucun moyen »
AESH :« j’ai accompagné un enfant pendant trois ans, sur l’école, c’était extrêmement difficile parce qu’il n’y avait pas de soin, j’ai souffert et lui aussi. »
Enseignant spécialisé : « Des familles doivent déjà accepter le handicap très tôt pour leur enfant. Au terme de l’UEMA, c’est l’orientation, parfois en milieu ordinaire parfois en ULIS, en IME, en SATED… et là c’est la douche froide : il n’y a pas de place pour leur enfant ! »
Médecin du CAMS et PCO : « Les difficultés se sont vraiment accentuées depuis 2 ans, on doit anticiper en permanence les orientations. Il y a des attentes très longues partout, du coup c’est très violent pour les familles, et on sait que ce sera très difficile. On sait qu’il n’y aura pas d’entrée au CMP. On laisse beaucoup d’enfants, parce qu’on les accompagne, et puis après, il ne se passe probablement rien pendant plus de deux ans du fait du manque de places. En PCO on a fermé au bout d’un an et demi, on nous demandé de faire avec les moyens qui n’étaient pas du tout proportionnés aux besoins. C’est une tranche d’âge pour laquelle il n’y pas suffisamment de structures notamment du fait de l’absence de médecine libérale et de moyens en pédopsychiatrie. Concernant les besoins en soin on est aussi sur la question du manque de moyen, comme du côté de l’Education nationale. »
AESH :« Nous n’avons aucune formation, aucune vraie formation. J’ai fait mon propre matériel, je me suis débrouillée, j’ai toujours trouvé énormément de partage avec les enseignants. J’ai accompagné un élève autiste au collège, qui menaçait de se suicider. Je lui courais après dans les couloirs. C’était hyper dur et je n’ai eu aucun soutien. Pour cet élève rien n’était adapté. Son coin refuge c’était sous des escaliers non chauffé. J’ai fini à l’hôpital avec une pneumonie. Pendant mon arrêt, on m’a déplacée, sans me prévenir. Ensuite je suis allée dans une école avec un élève qui ne pouvait pas tenir en place, il ne pouvait pas rester dans la classe : il criait, il chantait, il crachait, il tapait, il frappait… au bout d’un moment, j’ai passé mes journées à faire des ateliers avec lui dans une salle à part. Et là je me suis dit : je ne suis pas éducateur spécialisé, je n’ai pas la paye qui va avec ! mais je le fais quand même et à un moment j’ai craqué. J’ai aussi accompagné un élève TDAH. Je sortais de la classe avec lui pour jouer au ballon car il ne pouvait pas tenir dans la classe. Un jour je suis tombée, j’ai eu une fracture du sacrum. Pour la reconnaissance de l’accident du travail c’était le parcours du combattant qu’il soit reconnu. Aujourd’hui, je ne suis toujours pas soignée, une chose est sûre, je ne retournerai pas au travail pour souffrir et pour avoir mal. »
Enseignante :« On prend des coups, on se fait cracher dessus, on se fait insulter, et on prend sur nos épaules. On culpabilise parce qu’on sait qu’il n’y aura pas de place en établissement spécialisé. On souffre, on a mal. Mais il y a aussi les autres élèves qui subissent, l’élève lui-même qui est en crise, les parents… On est dans des situations de maltraitance. »
Parent :« En janvier, mon enfant est inscrit sur liste d’attente au CMP, il passe des tests psychométriques en libéral. La neuropsychologue demande alors des bilans complémentaires d’orthophoniste, de psychomotricité, d’orthoptie, et d’ergothérapie pour un potentiel trouble du spectre de l’autisme. Bilans après bilans, divers troubles sont diagnostiqués. 3 suivis paramédicaux à raison d’une fois par semaine se mettent en place. Nous sommes en début de CM1, tous les efforts qu’on lui demandait aussi bien à l’école qu’à la maison étaient impossibles à réaliser pour lui. Sa lenteur à l’écriture, n’était pas de la mauvaise volonté mais une réelle souffrance. Premier dossier MDA rejeté, obligé de formuler un recours pour réussir à avoir un ordinateur à l’école, une AESH et une aide financière pour ses suivis. Nous sommes en fin de CM1. Mise en place des aménagements en début de CM2, puis très vite, se pose la question d’une orientation en 6ème SEGPA, il ne répondrait pas à des critères, et je n’y suis pas favorable dans la mesure où les aménagements mis en place n’ont pas encore montré si ça l’aidait. Milieu de CM2, le CMP le prend enfin en charge pour un bilan du trouble du spectre autistique qui révèle bien un TSA. Nouveau dossier MDA en catastrophe pour avoir des aménagements complémentaires et notamment une AESH individuelle pour sa rentrée en 6ème. Malgré le dépôt en temps et en heure, la notification n’arrivera que fin octobre. Aujourd’hui, et vu son début de parcours de collégien, on peut dire qu’il a les aménagements nécessaires. Il retourne enfin à l’école avec plaisir. Il aura fallu 3 années pour avoir un diagnostic définitif et des aménagements qui répondaient à ses besoins spécifiques, 3 années et 4 dossiers MDA. »
Force Ouvrière était conviée au comité de suivi de l’Ecole inclusive, qui ne s’était pas réuni depuis un an.
Pendant deux heures, sous la houlette d’E. Borne et de Charlotte Parmentier-Lecocq, ministre déléguée chargée des Personnes handicapées, les intervenants se sont livrés à un satisfecit des politiques menées jusqu’à présent et ont détaillé les mesures à venir pour mettre en oeuvre l’acte 2 de l’Ecole inclusive, résumé ainsi par E. Macron lors de la conférence national sur le handicap d’avril 2023 : « Il faut en finir avec les établissements fermés dans lesquels les élèves vivent à part… » Voici quelques extraits des propos tenus :
Pour les Etablissements sociaux et médico-sociaux (ESMS), nous n’allons pas trouver de nouvelles « places » – c’est une terminologie discriminante que nous récusons.
Nous voulons une offre plus inclusive du médico-social, plus centrée sur l’étayage à destination de l’ensemble de l’Education nationale.
[Commentaire de la FNEC FP-FO : alors que, selon leur propre aveu, 24 000 élèves au moins ont une notification d’orientation en ESMS et ne s’y trouvent pas faute de place justement !]
Nous allons mettre toutes les compétences des personnels des ESMS au service des Pôles d’appui à la scolarité (PAS). 100 PAS ont déjà été déployés dans les départements. On en veut au moins 300 pour la rentrée 2025 et on travaille à ce qu’il y en ait encore plus, pour une généralisation totale en 2027.
[Commentaire de la FNEC FP-FO : les PIAL étaient déjà un outil de mutualisation à outrance des AESH. Les PAS font encore pire, en contournant les notifications de la MDPH, niant ainsi le handicap de l’élève, et en donnant la main à l’Education nationale pour décider, en fonction de ses moyens contraints, de la prise en charge ou non d’un élève. Et bien sûr, pas un mot concernant les AESH, la faiblesse de leur salaire et le refus de leur octroyer un Statut…]
Grâce au décret passé en juillet 2025, nous pouvons enfin externaliser tous les ESMS (IME, IEM, ITEP…) dans le cadre de dispositifs intégrés aux écoles ou établissements. Cette externalisation ne doit pas aboutir à une nouvelle « enclave ». Il faut une véritable inclusion dans les classes avec l’appui et les conseils fournis aux équipes par les personnels ressources des ESMS.
Nous voulons un temps de scolarité plus important pour les élèves ayant des troubles du neuro-développement (TND). Pour cela, nous allons développer les Dispositifs d’Auto-régulation (DAR) qui ne sont pas des dispositifs spécialisés puisqu’ils permettent la scolarisation quasi-totale en milieu ordinaire. Nous allons mettre en place 200 DAR. Nous ne sommes plus dans une logique du nombre de place mais dans une offre qualitative avec de la formation des enseignants, de la supervision et de l’évaluation…
Mais les personnels, avec la FNEC FP-FO, n’acceptent pas !
Les personnels connaissent les conséquences de ces politiques qui n’ont d’autre objectif que de faire des économies sur le dos des élèves les plus fragiles. A. Portier, ministre délégué du gouvernement Barnier chargé de la réussite scolaire, a lui-même concédé en audience avec FO en novembre 2024 : « Le nombre de place dans les ESMS a été limité artificiellement au nom de la promesse, ou plutôt du dogme, selon lequel tous les élèves pouvaient aller en école ordinaire. Une place en ESMS coûte 40 000 € par an tandis qu’une place en classe ordinaire ne coûte que 9 000 € par an… »
La ministre Parmentier-Lecocq avait reçu une délégation FO lors de sa venue en Mayenne, nous indiquait que ce gouvernement était “résolument engagé dans l’école inclusive” ; on en voit aujourd’hui la couleur avec la disparition annoncée des IME et des ITEP, ce que demandent d’ailleurs Macron et ses soutiens aux relents parfois sectaires.
Ainsi, les personnels ne sont pas dupes et se mobilisent, comme par exemple au Havre (76) où une fusion d’un IME avec le groupe scolaire Paul Bert est programmée pour la rentrée 2025. 75 élèves de l’IME seraient inclus dans ce groupe scolaire !
Comment penser que la prise en charge et le suivi des élèves à besoin particulier de l‘IME pourront continuer à être assurés correctement ? Comment penser que l’ensemble des moyens de fonctionnement actuellement dévolus à l’IME, avec ses personnels spécialisés, son plateau technique, perdureront à terme avec la fusion ? Comment penser que cela n’aura aucune conséquence pour les conditions d’apprentissage des 470 élèves et les conditions de travail des personnels du groupe scolaire Paul Bert ?
Lundi 24 février, les enseignants du groupe scolaire Paul Bert étaient massivement en grève, avec une opération « école morte » très majoritairement suivie par les parents d’élève. La mobilisation est reconduite mardi pour obtenir l’abandon du projet de fusion. Les personnels ont été reçus par les inspectrices de l’Education nationale. Une nouvelle audience conjointe avec la mairie du Havre et l’Inspection académique a été demandée.
Le SNUDI-FO 53 refuse le dogme de l’inclusion systématique et forcée et défend résolument le droit pour tous les élèves à pouvoir bénéficier d’un enseignement adapté. FO l’enseignement spécialisé, ses postes, ses classes et ses établissements sociaux et médico-sociaux.
Le syndicat appelle tous les collègues à participer à la réunion publique prévue le 8 mars prochain à Laval, à 18h, maison de quartier Hilard.