Conseil national de la « Refondation » à l’Ecole : FO ne participera aux concertations !

Conseil national de la « Refondation » à l’Ecole : FO ne participera aux concertations !

Conseil national de la « Refondation » à l’Ecole : FO ne participera aux concertations !

Le ministre P. Ndiaye veut lancer une série de concertations « post-CNR » avec les syndicats, les associations d’élus, de parents d’élèves, le « monde de l’entreprise »… La FNEC FP-FO lui a répondu qu’elle n’y participerait pas.

Cela s’inscrit dans la suite du conseil national de la refondation installé par le Président Macron le 8 septembre. Cette nouvelle instance est censée lui permettre de poursuivre ses contre-réformes.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce grand rassemblement n’a pas fait le plein… De nombreuses formations politiques mais également FO, CGT, CFE-CGC, FSU ont refusé de participer.

Dans un courrier adressé au Président de la République, la confédération FO a exprimé sa position :

« FO considère qu’elle n’a pas sa place dans une instance qui en réunissant des composantes aussi disparates que forces politiques, économiques, sociales, associatives, des élus des territoires et des citoyens tirés au sort… Force Ouvrière ne saurait se trouver associée à un travail d’élaboration d’un diagnostic partagé et/ou de co-construction de réformes législatives… »

La FNEC FP-FO partage totalement cette analyse et ne participera à aucune déclinaison du CNR à l’Education nationale.

Assises, concertations, Grenelle… La méthode est usée jusqu’à la corde et a fait la preuve qu’il n’y avait rien à en attendre de positif pour les salariés.

En effet, le président Macron a indiqué le 8 septembre lors du CNR : « on va changer l’Ecole, la santé, grâce à ses déclinaisons territoriales, … C’est la méthode inaugurée à Marseille : bâtissez le projet et on finance. »

Il confirme son projet d’instaurer un cadre territorialisé et déréglementé, attentatoire au Statut des personnels. C’est précisément ce contre quoi des centaines d’écoles de Marseille se sont dressées avec l’aide de la FNEC FP-FO.

Cela fait plus de 5 ans que le Président E. Macron et ses ministres refusent toute négociation et qu’ils tournent le dos aux revendications urgentes des salariés.

Et il faudrait maintenant participer à ces comités de suivi des décisions prises unilatéralement par le gouvernement ? Ce n’est pas la place du syndicat.

Salaires, retraites, postes, statut… Les revendications ressurgissent avec force en cette rentrée.

La FNEC FP-FO invite les personnels à se regrouper dans les réunions syndicales et à décider des initiatives pour gagner sur les revendications et mettre en échec les réformes qui disloquent l’École de la République.

Montreuil, le 9 septembre 2022

Urgence AESH : Un vrai statut, un vrai salaire !

Urgence AESH : Un vrai statut, un vrai salaire !

Urgence AESH 
Un vrai statut, un vrai salaire !

Inflation à 7% en septembre, près de 10% en fin d’année

Les pseudo dispositions prises par le Ministère concernant la revalorisation des AESH durant l’année scolaire 2021-2022, ne répondaient en rien à nos revendications : « Un Vrai Salaire, Un Vrai Statut ! Abandon des PIAL ».
Les annonces du nouveau Ministre de l’Education Nationale, malheureusement, confirment la poursuite des politiques précédentes.
 
Ainsi, N’Diaye indique dans sa lettre de rentrée « entendre poursuivre la revalorisation des AESH et donner la possibilité effective pour celles et ceux qui le souhaitent de travailler à temps complet, sur temps scolaire ou périscolaire »

Une revalorisation ? Mais quelle revalorisation ?

Le 1er échelon de notre grille indiciaire a été relevé 3 fois et le 2ème échelon 2 fois depuis septembre 2021 pour que nous ne soyons pas payés en dessous du SMIC horaire.

Il faut avoir 9 ans d’ancienneté pour obtenir une augmentation de 7,16 €/mois pour un 62%.

Et ce n’est pas l’augmentation de 3,5% de la valeur du point d’indice en Juillet qui va compenser la hausse vertigineuse des prix.

L’urgence c’est toujours l’augmentation des salaires !

La FNEC-FP FO 53 avec la confédération CGT-FO revendique le SMIC à 1500 €, l’augmentation immédiate de 10% de la valeur du point d’indice et l’ouverture de négociation salariale pour rattraper la perte de pouvoir d’achat depuis 10 ans.

Travailler à temps plein ?

Avec nos salaires de misère, nous sommes nombreux et nombreuses à ne pas avoir attendu Monsieur Ndiaye pour travailler plus, entre midi et deux, les soirs, les mercredis et parfois les week-ends ! De plus, avec la mise en place des PIAL, plusieurs AESH ont subi ou vont subir des changements d’affectations perdant ainsi leur emploi dans les collectivités. Nous ne voulons pas avoir « la possibilité effective de travailler à plein temps », nous voulons que notre travail soit reconnu et payé en conséquence. 

Nous voulons un vrai statut et un vrai salaire.
Avec FO, nous revendiquons un temps plein pour 24 heures d’accompagnement.

Le directeur académique annonce être pour « l’amélioration du statut » et précise qu’on « ne peut pas rester à un statut qui se précarise ». Le DASEN de la Mayenne a raison : oui, les AESH doivent être intégrées dans un corps de la Fonction Publique et avoir un vrai statut, un vrai salaire !

Et les PIAL ? Et le recrutement ?

Alors que dans le département, comme chaque année, des dizaines d’élèves notifiés ne bénéficient pas de leur accompagnement réglementaire, la valse des AESH se poursuit. Dans le cadre des PIAL, le ministère fait porter directement sur les personnels le manque de personnels et de moyens en nommant nos collègues pour 5, 6, parfois 10 élèves sur 2 voire 3 établissements.

Pour FO la solution c’est : l’abandon des PIAL, l’affectation des AESH sur un poste à l’année, la création immédiate de tous les postes d’AESH nécessaires et la création d’une brigade de remplaçants d’AESH.

FO accompagne tous les AESH qui refuseraient leurs nouvelles affectations et toutes les écoles qui n’ont pas le nombre d’AESH nécessaire pour l’accueil des élèves notifiés. Pour tout problème, saisissez vos représentants FO, qui passent dans les écoles et les établissements et portent nos revendications.

Dans ces conditions, pour les AESH de la commission de la FNEC-FP FO 53, la satisfaction de nos revendications, l’amélioration de nos conditions de travail et les conditions d’accompagnement des élèves en situation de handicap ne passeront que par l’organisation du rapport de force avec les autres personnels de l’Education Nationale et les parents.

Alors FO regroupons nous, réunissons-nous et décidons de l’action efficace à mener pour obtenir satisfaction.

C’est pourquoi la commission AESH de la FNEC-FP FO 53 appelle les AESH de la Mayenne
A rejoindre FO
A adhérer et faire adhérer au SNUDI-FO 53 (écoles) et au SNFOLC 53 (collèges et lycées)

A voter et faire voter FO aux élections professionnelles du 1er au 8 décembre 2022 pour faire de FO, le premier syndicat des AESH de l’Académie de Nantes

A Laval, le 5 septembre 2022

FNEC-FP FO 53, syndicats FORCE OUVRIERE de l’enseignement, de la culture et de la formation professionnelle
10, rue du Dr. Ferron – BP 1037 – 53010 Laval Cedex
Tel. : 0243534226 – @ : fnec.fp.53@laposte.net

Evaluations d’école : dispositif ébranlé

Evaluations d’école : dispositif ébranlé

« Nous ne ferons pas d’évaluations d’école au 1er trimestre. On verra plus tard. »

C’est la réponse que le ministre M. Ndiaye a donnée à la FNEC FP-FO qui l’interrogeait sur la question des évaluations d’école lors d’une audience lundi 5 septembre.

Lire le compte rendu d’audience avec le ministre Ndiaye

Lire ci-dessous le communiqué du SNUDI-FO national (à télécharger ici)

Le dispositif est totalement ébranlé, et c’est à mettre au compte de la mobilisation des personnels avec le SNUDI-FO qui depuis le début de la mise en place de leur expérimentation, se bat bec et ongle pour leur abandon, et est à l’initiative des actions revendicatives. Le SNUDI-FO de la Mayenne vient de s’adresser au SnuiPP-FSU 53 et à la CGT éduc’action pour s’adresser ensemble au DASEN.

Près d’une trentaine d’école ont renvoyé leur appel au SNUDI-FO 53.

C’est le moment, signez et faites signer l’appel intersyndical départemental, refusez collectivement de mettre en place ces évaluations d’école, qui ne figurent absolument pas dans nos obligations de service.

SIGNER L’APPEL EN LIGNE

Juvigné, Michelet Laval, Pommerieux, Craon, Chérancé, Bouchamps les Craon, Marcillé La Ville, Martigné sur Mayenne, Ruillé Froid-Fond, Villiers Charlemagne, Châtillon sur Colmont, Saint Denis d’Anjou élémentaire, Changé, La Selle Craonnaise, Saint Loup du Dorat, Saint Denis de Gastines, Cossé en Champagne, Mézangers, école Alain Laval, Montourtier, Bais, Ballots, Moulay, La Croixille, La Brûlate, Cossé le Vivien Maternelle…


Communiqué du SNUDI-FO national

« Nous ne ferons pas d’évaluations d’école au 1er trimestre. On verra plus tard. »

C’est la réponse que le ministre M. Ndiaye a donnée à la FNEC FP-FO qui l’interrogeait sur la question des évaluations d’école lors d’une audience lundi 5 septembre.

La délégation a rappelé que celles-ci étaient rejetées par les personnels à travers de nombreuses motions et prises de position dans les départements. Elle a rappelé sa position d’abandon de ce dispositif, revendication formulée en commun nationalement par le SNUDI-FO, le SNUipp-FSU, la CGT Educ’action, SUD Education et le SNALC et par de multiples intersyndicales départementales.

Encore, le 1er septembre, les organisations syndicales de Gironde SNUDI-FO, SNUipp-FSU, SE-UNSA, SGEN-CFDT, CGT Educ’action demandaient à être reçues par l’IA-DASEN pour que les 23 écoles du département ayant refusé de mettre en place une évaluation d’école obtiennent gain de cause.

La délégation de la FNEC FP-FO a expliqué au ministre que les collègues n’acceptaient ni l’auto-évaluation (menée par les enseignants, les parents, les élèves, les élus…) et l’évaluation externe, véritable audit conduit par des personnalités extérieures. Elle a exigé qu’à minima, une consigne soit donnée aux IA-DASEN pour que les écoles non volontaires ne soient pas contraintes de mettre en oeuvre ce dispositif.

Le ministre s’est dit surpris que des enseignants soient évalués par des élèves et des parents, ce qu’a confirmé le SNUDI-FO. Selon lui, ce n’est pas le cadre prévu par ces évaluations… Le dossier édité par le Conseil d’évaluation de l’Ecole stipule pourtant que « les usagers » et les « partenaires » participent à l’auto-évaluation de l’école !

Quoi qu’il en soit, répondant aux sollicitations de la FNEC FP-FO, le ministre a donc été amené à indiquer « Nous ne ferons pas d’évaluations d’école au 1er trimestre. On verra plus tard. »

Pour le SNUDI-FO, cette suspension annoncée est un point d’appui, conséquence de la mobilisation qui se développe et s’amplifie depuis des mois dans les écoles, qui témoigne de la volonté des personnels à défendre leur statut, à refuser l’instauration de méthodes managériales dans l’Education nationale et la mise en concurrence entre les écoles.

Plus que jamais, la question de l’abandon définitif des évaluations d’école est à l’ordre du jour.

Le SNUDI-FO invite les personnels à refuser collectivement de mettre en place ces évaluations d’école, qui ne figurent pas dans nos obligations de service.
Le SNUDI-FO invite les syndicats départementaux à prendre toutes les initiatives, dans l’unité syndicale à chaque fois que c’est possible, pour exiger l’arrêt définitif et immédiat de ces évaluations d’école.

Nationalement, le SNUDI-FO propose une nouvelle fois aux organisations syndicales SNUipp-FSU, CGT Educ’action, SUD Education et SNALC, avec qui il revendique l’abandon des évaluations d’école, de demander audience en commun au ministre.

Montreuil, le 6 septembre 2022

SNUDI-FO, syndicat national unifié des directeurs, instituteurs, professeurs des écoles, PsyEN & AESH du 1er degré Force Ouvrière
6-8 rue Gaston Lauriau 93513 Montreuil, http://fo-snudi.fr, 0156932266, snudi@fo-fnecfp.fr

CTSD du 2.09.22

CTSD du 2.09.22

La déclaration FO

Vote des PV de CTSD

La réglementation prévoit que les PV soient envoyés dans un délai d’un mois aux membres du comité technique. 2 PV datés de janvier et février 2021 !

FO s’est de nouveau abstenue sur ces PV en raison du délai entre la tenue des réunions et le vote. FO a demande le respect de la réglementation et exigé que le PV de cette réunion soit rédigé dans les délais réglementaires.

Carte scolaire : ajustements de rentrée

Ce vendredi 2 septembre se tenait un Comité Technique Spéciale Départemental sur les ajustements de rentrée de la carte scolaire.

En effet, si la quasi-totalité des décisions est prise durant l’année scolaire précédente, le Directeur Académique garde de (menus) moyens pour le mois de septembre; en l’occurrence un peu plus d’un poste seulement (1,11 ETP).

Dans sa déclaration liminaire , la FNEC-FP FO est très largement revenue sur le manque cruel d’enseignants à cette rentrée; situation héritée des politiques d’austérité des gouvernements successifs. L’attaque en règle du statut des professeurs, le constat partagé par tous d’une rémunération insuffisante et le manque de considération décriée par toute la profession, font que notre métier attire de moins en moins.

La FNEC-FP FO a pu intervenir sur tous les dossiers qui lui ont été confiés.

Les mesures prises par le DASEN:

  • Création d’un poste à Le Ribay. 

La FNEC-FP FO est aussi intervenue sur des situations que le directeur académique s’est engagé à suivre : 

  • Ecole le Petit Prince à Laval (école avec unité UEMA): Le DASEN a pris en compte nos remarques. Il réfléchit à l’éventualité de placer le TRZU affecté à la Senelle sur 3 demi-journées à l’école le Petit Prince. Il s’engage à travailler avec l’unité autisme et l’équipe enseignante du Petit Prince pour savoir comment inclure les élèves de l’unité de manière favorable.
  • Thévalles : FO a porté l’exigence d’une ouverture à l’école de Thévalles. Le DASEN ne donne pas suite à notre demande. Nous invitons les collègues à se rapprocher du syndicat pour faire valoir cette ouverture de classe.

Autre information : Pour l’école de l’huisserie, le directeur académique s’engage à étudier la situation. Il y aura certainement une réouverture l’année prochaine. 


Le DASEN aura donc, cette année encore, évité de fermer des classes à cette rentrée. Toutefois, si nous pouvons nous en réjouir, nous ne pouvons que constater que les moyens manquent.

Pour FO des mesures s’imposent pour éviter une année scolaire catastrophique, pour assurer le remplacement de tous les enseignants absents, pour annuler les fermetures de classes, pour ouvrir toutes les classes nécessaires, pour compléter les RASED. Pour toutes ces raisons, FO a voté contre.

Vote :  
Contre : FNEC-FP FO (2); FSU (2); CGT (2) 
Abstention :  UNSA (3) 
Pour : 0

La FNEC-FP FO 53 a porté les revendications urgentes : 

– Le recrutement de toutes les listes complémentaires et leur ré-abondement à hauteur des besoins.

– L’organisation immédiate de concours exceptionnels de recrutement de professeurs des écoles à Bac+3 pour faire face à la pénurie de candidats aux concours conséquence des mesures ministérielles.

– L’intégration de tous les enseignants titulaires en attente de mutation.

Questions diverses FO

Seule la FNEC-FP FO a soumis en amont de ce CTSD des questions diverses; les voici ci-dessous :

  • Balance des postes:

Suite à la demande de la FNEC-FP FO , les services de la DSDEN nous ont informés que le ratio Poste/Personnel était à l’équilibre; 1,1 (note: habituellement la Mayenne est en sureffectif de 5 à 7 postes) 

A noter qu’il reste un poste d’enseignant référent à pourvoir sur le secteur Pierre Dubois.

Notons également que le secrétaire général déclarait il y a quelques jours que 5 ou 6 postes non pourvus étaient occupés par des titulaires remplaçants; ce qui de fait démontre un manque de moyen.

  • Nombre de PES recrutés sur liste complémentaire en Mayenne ?

Seuls 4 PES recrutés sur liste complémentaire ont été affectés en Mayenne.

Pour rappel : pétition intersyndicale départementale (SNUDI-FO, SE-UNSA, CGT, SnuiPP-FSU) et pétition nationale à signer et à faire signer

  • INEAT-EXEAT

Le mouvement complémentaire fait état d’une balance positive de 4 postes. 

Trois personnes ont pu bénéficier d’un Exeat pour sept personnes qui sont arrivées en Mayenne avec un INEAT.

  • Nombre et affectations des PES:

8 PES à mi-temps dans la classe et à mi-temps à l’INSPE
24 temps plein (qui pourront bénéficier d’une formation complémentaire jusqu’à 10 jours)

Le secrétaire général ne souhaite pas nous communiquer l’affectation des PES, avançant qu’il s’agit d’une prérogative du Rectorat. Organisation représentative, la FNEC-FP FO doit pouvoir disposer de ces informations. FO interpelle à l’issue de ce CTSD le DASEN.

Le DASEN nous a également assuré que les postes de professeurs des écoles stagiaires étaient tous pourvus. 

  • État des lieux des PE contractuels recrutés en Mayenne à cette rentrée ? 

A l ‘exception du recrutement de M. Nézartamini, recruté pour exercer au sein du “dispositif d’accompagnement linguistique à destination des parents et des élèves ukrainiens”, pour cette rentrée, le DASEN nous indique ne pas avoir eu besoin de recourir à un recrutement de contractuel.

En revanche, elle “ne se l’interdit pas” et les services de gestion sont d’ailleurs en train de créer un fichier de contractuels à contacter le cas échéant.

Cela ne manque pas de nous étonner, puisqu’en 1ère page du site de la DSDEN, nous y trouvons les offres d’emploi pour exercer en qualité de PE contractuel.

  • Est ce que tous les postes de CPC sont pourvus

Lors des opérations de carte scolaire du printemps, le Directeur Académique avait créé 4 ETP de postes de conseillers pédagogiques déclinés de la façon suivante:

  • création d’un poste à temps plein de CPC ASH
  • création de postes de CPC à mi-temps dans chacune des circonscriptions.
  • un mi-temps de coordination REP+, liaison premier degré / second degré.
  • Organisation du service remplacement de la DIPPAG

Madame Léon Adeline remplace désormais madame Blanchot.

  • Affectation des IEN dans les circonscriptions

Laval 1 (Laval Agglo) : Monsieur Galou
Laval 2 (MSE) : Madame Cailleaux
Laval 3 (MNO) : Madame Le Meur
Laval 4 (MNE) : Monsieur Chailloux
Laval 5 (ASH) : Monsieur Letourneux
Laval 6 (MSO) : Madame Tonnoir

Enquête carte scolaire ajustements de rentrée

Rentrée 2022 : Un désastre pourtant annoncé !

Rentrée 2022 : Un désastre pourtant annoncé !

 Communiqué

Rentrée 2022 : Un désastre pourtant annoncé !

A la veille d’une rentrée qui annonce une nouvelle année scolaire difficile pour les professeurs des écoles, les AESH et les psychologues scolaires, le président Macron feint de découvrir l’état de délabrement de l’école publique. Mais qui est responsable de cette situation ?

Fait inédit, ce n’est pas le ministre de l’Education, mais le président Macron lui-même qui a ouvert la réunion de rentrée des recteurs et des DASEN ce jeudi 25 août.

L’école n’est pas à la hauteur, leur a expliqué le chef de l’Etat : « Nous avons trop d’élèves malheureux, trop de parents anxieux, de professeurs désabusés ou qui ont le sentiment de ne pas être reconnus et trop d’entreprises qui ne trouvent pas de jeunes formés. »

Mais ce constat est déjà fait depuis des années par les personnels. C’est le résultat des contre-réformes et des politiques de réductions budgétaires imposées par Macron, Blanquer et leurs prédécesseurs. Ce sont eux les responsables.

Bas salaires (un PE en début de carrière, gagne à peine au-dessus du SMIC, un AESH vit sous le seuil de pauvreté), conditions de travail dégradées, absence de considération… voilà les raisons qui amènent de plus en plus de professeurs et d’AESH à quitter la profession.

Oui, comme pour l’hôpital, nous allons manquer de personnel, et le fonctionnement de l’école en sera impacté.

Indécence, cynisme et mépris

Et c’est dans ce contexte que le ministre Pap N’Diaye approuve et acquiesce en souriant, devant un Recteur qui annonce publiquement à la télévision qu’il privilégie les emplois précaires pour nos élèves en lieu et place de professeurs sous statut !

Et c’est dans ce contexte, alors que l’inflation ne cesse de grimper, que le président Macron évoque la fin de «l’abondance». Mais l’abondance n’est visiblement pas la même pour tous… le SNUDI-FO 53 rappelle que :

  • la France est la première en versement de dividendes
  • l’ex-ministre Blanquer a rendu plus de 600 millions d’euros à Bercy en 2020 et 2021
  • les enseignants subissent 25 % de perte de pouvoir d’achat depuis 2000
  • les enseignants subissent 8 % de perte de pouvoir d’achat entre juin 2017 et juin 2022, depuis l’élection du président Macron !

Pour le SNUDI-FO 53, ce n’est pas aux salariés de payer la facture ! Le SNUDI-FO 53 revendique une augmentation immédiate du point d’indice au moins égale à l’inflation réelle au 1er juillet et une revalorisation de 25 %.

Par ailleurs, le Président Macron maintient le cap de dislocation de l’école publique, et ne prévoit qu’une augmentation de salaire pour quelques-uns, et renvoyée aux calendes grecques. Son discours à la Sorbonne devant les recteurs est un signal fort envoyé à tous les personnels.

Il voudrait, à travers ses débats dans les écoles et son Conseil National de la Refondation, associer les personnels et leurs syndicats au dynamitage du cadre national de l’Ecole, à la poursuite de ses projets :
– achever toutes les mesures de territorialisation et de privatisation de l’École généralisant l’expérimentation marseillaise,
– continuer à remplacer les enseignants fonctionnaires par des contractuels précaires et non-formés,
– individualiser les rémunérations en les conditionnant à toujours plus de tâches.

La question des projets d’établissement sera directement liée à celle de la nomination des enseignants. Selon Macron, chaque école/établissement devrait recruter sur la base de son projet. Le projet d’établissement de Macron va venir « justifier » un recrutement localisé qui conduira inéluctablement à la destruction des statuts et à la privatisation de l’école publique.

Depuis des mois, le SNUDI-FO 53 est mobilisé aux côtés des collègues inscrits sur liste complémentaire. FO seréjouit de leur mobilisation (pétition nationale, départementale) pour le recrutement de toutes les listes complémentaires. Le ministre recule, les listes complémentaires commencent à être recrutées (4 pour notre département) : on continue, on ne lâche rien !

La rentrée scolaire, en Mayenne, comme ailleurs, ne se passera pas dans de bonnes conditions. Il ne suffit pas d’un adulte devant nos élèves, nous voulons des enseignants sous statut, et par conséquent, qualifiés et formés. Nous voulons des remplaçants pour qu’aucun élève ne perde une journée de classe, nous voulons des enseignants spécialisés pour que tous les élèves en situation de handicap puissent être scolarisés, nous voulons des RASED complets, nous voulons des AESH dans le respect des notifications de la MDA et des besoins des élèves. Nous ne voulons pas de poudre de perlinpinpin: il manque plus d’une quarantaine de postes en Mayenne, pour que l’école publique puisse fonctionner dans de bonnes conditions.

C’est pour des raisons similaires que les ATSEM des écoles sont appelées à la grève le 1er septembre, jour de rentrée, le SNUDI-FO 53 relaie et soutient cet appel. 

La situation ne peut plus durer ainsi. La fédération FO de l’enseignement de la Mayenne (FNEC-FP FO 53) a déposé un préavis de grève à compter du 1er septembre, jour de la rentrée.

A Laval le 27 août 2022

La note de rentrée du SNUDI-FO 53

La note de rentrée du SNUDI-FO 53

La note de rentrée du SNUDI-FO 53 :
Journée de prérentrée (enseignants, AESH),  formations en constellations, journée de solidarité, évaluations d’écoles…
Connaissez vos obligations de service… avec le SNUDI-FO, faites respecter vos droits ! 

En cette rentrée 2022, le SNUDI-FO 53 vous informe de vos droits à propos :  

  • des formations en constellation (plan maths et français),    
  • la journée de prérentrée pour les enseignants 
  • la journée de prérentrée et les AESH 
  • la deuxième journée de prérentrée
  • la journée dite de solidarité (le lundi de Pentecôte à l’origine, qui peut se dérouler sur un autre jour férié prévu par le calendrier professionnel (sauf le 1er mai), sur un jour de repos, ou bien être réparti sur plusieurs jours sous forme d’heures supplémentaires tout au long de l’année). 
  • le rendez-vous de carrière
  • les évaluations d’école

Formations en constellation (plan maths et français) :  NON OBLIGATOIRES ! 

Si vous avez été inscrits aux formations dites en constellations pour l’année scolaire 2022-2023, voilà ce que vous devez savoir :

Formation –constellation, de quoi s’agit-il ?

Pour rappel, il s’agit d’une formation de 18 + 12h qui se résumerait à observer et être observé par un groupe d’autres collègues et d’un CPC dans nos classes, dans le cadre de PPCR* !

Cette formation serait proposée en mathématiques et en français tous les 6 ans. Les enseignants désignés d’office en « constellation » ne pourraient pas s’inscrire sur les animations pédagogiques au choix comme les années précédentes.

Participer aux constellations est-il obligatoire ? NON !  

Le décret n° 2017-44 du 29 mars 2017 définit toujours nos obligations de service. Il précise que nous devons « 18h consacrées à des actions de formation continue, pour au moins la moitié d’entre elles, et à de l’animation pédagogique ». Ne figure dans ce texte aucune notion d’animation ou de formation obligatoire ou à caractère départemental. Les PE sont donc libres de choisir comment ils effectuent ces 18 h ! 

Le SNUDI-FO rappelle aussi que, si les enseignants sont tenus de participer à 18h d’animations pédagogiques, il est de la responsabilité de l’Institution d’organiser un plan de formation avec des animations pédagogiques que les PE peuvent librement choisir en fonction du contenu.  Il rappelle également qu’aucun texte réglementaire ne permet d’imposer à un enseignant la visite d’un de ses collègues, qui n’a aucun statut particulier pour cela. De même, le fait de convoquer un enseignant et le sortir de sa classe pour participer à l’observation de la classe d’un autre collègue ne peut être considéré comme un stage de formation continue et être imposé.   

C’est pourquoi le SNUDI-FO demande l’abandon de ce dispositif qui remet en cause la liberté pédagogique individuelle et qui consiste au final à de l’auto-formation ou à du formatage qui ne saurait se substituer aux 18h d’animations pédagogiques telles que définies dans nos obligations réglementaires de service et intervient pour qu’il ne soit en aucun cas imposé aux collègues. Pour le SNUDI-FO, les enseignants sont les mieux à même de savoir de quelles formations ils ont besoin.  

Formation en « constellation » : Liberté de choix !

Si vous êtes inscrits d’office dans une constellation : Nous vous invitons à prendre connaissance de la motion proposée par le SNUDI-FO 53 aux écoles afin de faire remonter le maintien de la liberté pédagogique, de la liberté de choisir ses animations pédagogiques et refuser d’être stagiaire à vie comme l’impose le cadre de PPCR. Nous vous invitons à la signer et à nous la renvoyer.

Modèle de lettre de refus ou Motion conseil des maîtres (à adapter comme bon vous semble)

Rappelons que chaque PE peut participer à 9 heures de réunions d’informations syndicales (RIS) et les déduire des animations pédagogiques qu’il choisit, y compris s’il s’agit d’une formation en « constellation » (décret 447 du 28/08/82 et circulaire n°2014-120 du 16.09.2014). Chaque année le SNUDI-FO 53 organise de nombreuses RIS pour permettre aux collègues de se réunir sur leur temps de travail.

… Alors n’hésitez pas à utiliser votre droit syndical !

La journée de pré-rentrée :  une seule journée obligatoire ! 

La journée de prérentrée 2022 est fixée au mercredi 31 août par l’arrêté du 7 juillet 2021, publié au JO du 11-07-21, définissant le calendrier scolaire 2022-2023.  

Il ne peut y avoir aucune dérogation, ni aucune interprétation de la part d’un IEN, d’un chef d’établissement, d’un Inspecteur d’Académie ou de tout autre représentant de l’Administration à propos de la date de la pré-rentrée du mercredi 31 août 2022.   

Aucun texte réglementaire ne permet de programmer la pré-rentrée AVANT cette date ! (les collègues ne seraient d’ailleurs pas couverts en cas d’accident puisque considérés en congé). 

En outre, rappelons que les affectations dans les écoles, les différentes positions administratives des collègues et l’année scolaire débutent le 1er septembre. 

L’arrêté du 7 juillet 2021 précise : « Deux demi-journées (ou un horaire équivalent), prises en dehors des heures de cours, pourront être dégagées, durant l’année scolaire, afin de permettre des temps de réflexion et de formation sur des sujets proposés par les autorités académiques. » 

A ce propos, le SNUDI-FO rappelle que :       « pourront » ne signifie pas « devront » !  

  • Les « deux demi-journées (ou un horaire équivalent) prises en dehors des heures de cours » s’inscrivent nécessairement dans les obligations de service des professeurs des écoles définies par le décret n°2017-444 du 29 mars 2017. Si elles sont effectuées, ces six heures doivent donc être déduites de l’enveloppe des 108 heures annuelles. Le travail gratuit et le bénévolat ne figurent ni dans notre statut ni dans les décrets définissant nos obligations de service ! 
  • La formation continue relève des 18 heures prévues dans nos ORS par le décret de 2017. 
  • Le cadre réglementaire de l’unique journée de prérentrée du 31 août est défini par la note de service du 12.07.1983 qui précise : « La journée de prérentrée a un usage traditionnel où le conseil des maîtres parachève l’organisation du service et de l’enseignement pour l’année ».  

 La prérentrée et les AESH 

Les AESH ne sont pas soumis à la même réglementation que les enseignants.  

Ce sont les articles 3.1 et 3.4 de la circulaire n°2019-090 du 5 juin 2019 qui s’appliquent pour cette catégorie de personnels et, de fait, leur contrat de travail. Celui-ci mentionne un nombre total d’heures à faire sur 41 semaines dont le nombre d’heures exact d’accompagnement élèves.   Dès lors, le reste des heures à faire, dites « heures invisibles », correspond aux heures passées en réunions et aux temps de préparation relatifs à l’accompagnement. Ainsi, il peut être demandé aux AESH par les IEN à n’importe quel moment du temps hors scolaire de se réunir dans le cadre de l’accompagnement des élèves dans la limite du nombre d’heures invisibles. 

Concernant la prérentrée, il n’y a donc pas d’obligation pour les AESH d’être présents sur leur(s) école(s) si aucune consigne des IEN n’a été donnée en ce sens. 

Dans le cas contraire, il appartient aux AESH de bien noter le nombre d’heures effectuées et de les déduire du quota « heures invisibles ». 

2ème journée de prérentrée :

Ni réglementaire, ni statutaire !

Dans plusieurs départements, les pressions sont exercées pour imposer aux personnels une « deuxième journée de pré-rentrée ».

Le SNUDI-FO rappelle qu’aucun texte règlementaire ne prévoit l’organisation d’une « deuxième journée de prérentrée ».

Ainsi, le calendrier scolaire 2021-2022, déterminé par l’arrêté du 15 décembre 2020 fixe la pré-rentrée des enseignants au mercredi 1er septembre 2021 et n’envisage aucune dérogation ni interprétation de la part d’un IEN, d’un chef d’établissement, d’un IA-DASEN ou de tout autre représentant de l’administration.

La prérentrée des enseignants est donc bien fixée au mercredi 1er septembre 2021, le mardi 31 août 2021 étant le dernier jour des congés d’été pour les enseignants. Rien ne permet donc à un IA-DASEN ou à un IEN de contraindre les personnels à se réunir avant le 1er septembre 2021.

CONSIGNE SYNDICALE : le travail gratuit, ça n’existe pas !!!

Si les collègues décident de se réunir avant le 1er septembre ou après, c’est dans le cadre des 108h annualisées !

Règlementairement, « les temps de réflexion et de formation » s’inscrivent nécessairement dans les obligations de service des PE définies par le décret statutaire n° 2017-444 du 29 mars 2017. Ce décret définit, dans le cadre des 108 heures, 48 heures consacrées entre autres aux travaux en équipes pédagogiques, heures de concertation règlementaires qui correspondent parfaitement à la demande exprimée par le renvoi de bas de page de l’annexe de l’arrêté du 15/12/2020.

Il n’y a donc pas de 2ème demi-journée « à récupérer » que ce soit le mardi 31 août ou un mercredi ou tout autre jour en plus des 108 heures !

Si vous décidez finalement de vous réunir, il faut décompter ces 6 heures de l’enveloppe des 108h annualisées !

La journée dite de solidarité 

La loi n°2004-626 du 30 juin 2004 a institué une journée de travail supplémentaire hors temps de présence devant élèves : la « journée de solidarité ». Notre syndicat s’est toujours opposé à cette journée de travail gratuit à laquelle sont astreints les seuls fonctionnaires et salariés dont le salaire de ce jour-là est versé à la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie (les employeurs n’y sont pas astreints, conservant dans le privé tout le bénéfice du travail effectué ce jour-là par leurs employés). 

La déclinaison de la journée dite « de solidarité », dans l’Éducation nationale, est précisée par la note de service du 7 novembre 2005 (BOEN n° 43 du 24 novembre 2005). Elle précise que « Pour les enseignants du premier degré, la date de cette journée (le cas échéant fractionnée en deux demi-journées) sera déterminée par l’Inspecteur de l’Éducation Nationale après consultation du conseil des maîtres ».  

Réglementairement, si la date est fixée par l’IEN, il doit donc avoir consulté le Conseil des maîtres, d’autant plus que la note de service précise : « Le dispositif prendra en compte le choix des équipes et des agents formulés au niveau des établissements et des services. » 

Précisons également que la note de service indique « Les dates auxquelles les agents seront appelés à effectuer le service lié à la journée de solidarité doivent être fixées avant la fin du 1er trimestre de l’année scolaire en cours ».  

Un IEN ne peut donc pas réglementairement fixer la date de la journée dite « de solidarité » (ou des deux demi-journées dites « de solidarité ») après le 1er janvier. 

Quant au contenu de cette journée, la note de service précise que « Ce dispositif sera consacré, hors temps scolaire, à une activité concourant directement à la conduite de la politique éducative de l’école ou de l’établissement scolaire. Il doit permettre d’entreprendre, de reconduire et d’étendre toutes les actions dont les indicateurs montrent qu’elles contribuent à̀ une plus grande réussite des élèves, notamment ceux en difficulté. Il prendra la forme d’une concertation supplémentaire sur le projet d’école ou d’établissement, sur le projet de contrat d’objectif ou sur des actions en faveur de l’orientation et de l’insertion professionnelle des jeunes. »  

Aucune thématique ne peut être imposée par l’IEN. Les thématiques proposées par les IEN ne peuvent être considérées que comme des propositions. Ce qui laisse toute latitude de décider du ou des thèmes de travail. 

Aucune synthèse, aucun compte-rendu n’a à être envoyé à l’IEN suite à la réalisation de la journée de solidarité. Les fêtes d’école, qui font partie des relations avec les familles, rentrent tout à fait dans la réalisation de la journée de solidarité. 

Suis-je éligible à un RDV de carrière cette année ?

PPCR instaure un nouveau mode d’évaluation professionnelle avec 3 RDV de carrière :

1er RDV : pour les collègues qui sont dans la 2ème année du 6ème échelon en 2022-2023, c’est-à-dire ceux qui sont passés au 6ème échelon entre le 01/09/2021 et le 31/08/2022

2ème RDV : pour les collègues qui ont en 2022-2023 une ancienneté comprise entre 6 et 18 mois dans le 8ème échelon, c’est-à-dire ceux qui sont passés au 8ème échelon entre le 01/03/2021 et le 28/02/2022

3ème RDV : pour les collègues qui sont en 2022-2023 dans la 2ème année du 9ème échelon, c’est-à-dire ceux qui sont passés au 9ème échelon entre le 01/09/2021 et le 31/08/2022

Comment être sûr d’être éligible cette année ?

Vous devez vous rendre sur Iprof/ Gestion des personnels/Iprof enseignants, partie « les services » puis cliquez sur « Utilisez SIAE pour gérer vos RDV de carrière » / Choisissez alors l’Académie Nantes.

L’application vous indiquera si vous êtes éligible cette année.

Si c’est le cas, c’est à travers cette application que vous serez averti(e) par votre IEN de votre date de visite, au plus tard quinze jours calendaires (hors période de vacance de classe) avant la date de celui-ci : date de l’inspection et de l’entretien.

Pour tout renseignement complémentaire, contactez-nous !

Évaluations d’école : aucune obligation !

Les IEN de circonscription cherchent des écoles volontaires pour participer aux dispositifs d’évaluations d’école, ou auto-évaluation. Il s’agit en fait de l’accompagnement collectif prévu par PPCR.

Dans une  circonscription, l’IEN indique par écrit, à propos des évaluations d’école, dans un courriel adressé à des directeurs et directrices: “je voulais vous indiquer que vos écoles participeront aux évaluations d’écoles, l’année scolaire 2022/2023”. Dans une autre circonscription l’IEN indique qu’elle “désignera d’office les écoles !

Le SNUDI-FO de la Mayenne tient à préciser plusieurs points :

  • Soit ce dispositif d’auto-évaluation entre dans le cadre de l’accompagnement collectif PPCR encadré par le décret du 5 mai 2017, et si cette disposition est désormais statutaire, il ne peut s’agir que d’une proposition
  • Soit ce dispositif est une injonction, en dehors de tout cadre statutaire et réglementaire, et en tout état de cause, il n’entre pas dans nos obligations réglementaires de service.

Par ailleurs, notre syndicat considère que ce type de formulation à l’égard des directeurs et directrices équivaut à un non-sens puisqu’on ne peut pas, par définition, désigner un volontaire !

En aucun cas ces auto-évaluations ne font partie de nos obligations de service : elles sont strictement facultatives.


De nombreuses écoles du département ont déjà signé un appel pour refuser ce dispositif. (lire l’appel des écoles soutenues par le SNUDI-FO, le SnuiPP-FSU et la CGT)


Le SNUDI-FO 53 vous rappelle que ces évaluations d’école ne sont qu’une préconisation du Conseil d’évaluation de l’Ecole et qu’aucun texte réglementaire ne peut contraindre les personnels à les mettre en œuvre. C’est d’ailleurs ce que nous a confirmé Laurent Drault, IEN adjoint au DASEN, en CHSCT jeudi 30 juin. En effet, en cours de réunion et suite à notre insistance, l’administration est contrainte de reconnaître que les évaluations d’école ne sont pas obligatoires. Elles ne peuvent pas être imposées. Aucune école ne peut être désignée si elle n’était pas volontaire. Les maladresses et les pressions de quelques IEN ont été corrigées ; rappel et consignes leur ont été données. Un premier recul à mettre au compte de la pugnacité et du sérieux du SNUDI-FO 53 !

En ce sens, aucune de vos écoles ne peut être désignée d’office. Nous vous invitons à écrire tout simplement à votre IEN (comme l’ont déjà fait de nombreuses écoles du département) en prenant appui sur cette base :

Madame l’inspectrice,
Le conseil des maîtres s’est réuni le…. (a pris connaissance de votre proposition d’évaluation d’école.) Notre école n’est pas volontaire pour une évaluation d’école, et ne souhaite pas s’inscrire dans ce dispositif.
Vous remerciant pour votre compréhension….
…..
Copie au SNUDI-FO

*Des formations issues du protocole PPCR ? 
Ce dispositif formation-accompagnement a été mis en place par l’ex-Ministre Blanquer qui réaffirmait lui-même qu’il découlait de PPCR, dans son projet de « Lignes Directrices de Gestion relatives aux promotions et à la valorisation des parcours professionnels » qui ont cadré les promotions depuis janvier 2021. « Les personnels doivent, selon leurs fonctions : (…) faire évoluer leurs pratiques professionnelles (…) et partager leurs expériences entre pairs ». 

Depuis la mise en place du protocole Parcours Professionnels, Carrières et Rémunérations (protocole non signé par FO mais accepté par la FSU, le SE-UNSA et la CFDT), le SNUDI-FO a toujours alerté sur le deuxième volet de ce protocole, à savoir un dispositif d’accompagnement individuel ou collectif visant à remettre en cause l’indépendance professionnelle et la liberté pédagogique pour imposer les contre-réformes ministérielles. Le SNUDI-FO revendique l’abandon du PPCR. 

PE stagiaires : vos droits

PE stagiaires : vos droits

Le mot des co-secrétaires départementaux du SNUDI-FO 53:
Cher(e) collègue,
Félicitations pour l’obtention de ton concours et bienvenue dans le département de la Mayenne.
Le SNUDI-FO 53, est le syndicat FO des enseignants et AESH des écoles publiques du département.
Tu rencontreras régulièrement nos représentants que ce soit dans les écoles ou à l’INSPE.
A quoi sert le syndicat ?
Faire respecter tes droits
Personne ne peut défendre ses droits s’il ne les connaît pas. Les droits et les garanties statutaires ne sont pas des lourdeurs archaïques comme certains le prétendent mais, tout au contraire, ils sont une protection pour les conditions de travail des personnels.
Ton année de stage est ponctuée d’échéances importantes de la pré-rentrée à la titularisation, en passant par le reclassement et les périodes de mutation (mouvement) : le syndicat sera à tes côtés pour informer, aider, et organiser ta défense si besoin.
Pour résister, revendiquer et reconquérir nos droits !
Le syndicat, c’est aussi l’intervention permanente des militants FO à tous les niveaux (ministère, département, académie, INSPE…) pour résister face au rouleau compresseur de la déréglementation.
C’est pourquoi je t’invite à te syndiquer dès aujourd’hui. Se syndiquer, c’est s’organiser pour faire défendre les garanties collectives des personnels. L’adhésion pour tous les stagiaires n’est que de 80 euros pour 12 mois.
Le SNUDI-FO 53 est à tes côtés. N’hésite pas à faire appel à nous pour toute question : cette année est déterminante, il ne faut surtout pas rester isolé.
Bonne rentrée scolaire !
Emilie, Angot, Frédéric Gayssot, Stève Gaudin, co-secrétaires départementaux du SNUDI-FO 53

Présent dès le 25 août auprès des collègues PES, le SNUDI-FO 53 met à disposition un guide spécial pour mieux connaitre ses droits. Demandez le à vos représentants FO dans le département.

Au sommaire du guide stagiaire 2022-2023 :
Page 4 ……………………………………….. Editorial
Page 5 ……………………………………….. Réforme des concours
Page 6 ……………………………………….. L’année de stage
Page 7 ………………………………………… Formation – titularisation
Page 8 ……………………………………….. La paye
Page 9 ……………………………………….. Les congés de droit et les autorisations d’absence
Page 10 ……………………………………….. Les obligations de service
Page 11 ……………………………………….. Questions réponses
Page 12 ………………………………………. FO vous aide à calculer votre reclassement

AESH et cumul d’activité pendant les congés

AESH et cumul d’activité pendant les congés

Un AESH peut exercer, pendant ses congés, un autre emploi (activité accessoire) sous conditions.

Les activités accessoires cumulables avec un emploi public sont définies par la réglementation. La situation est différente selon la quotitié de travail de l’AESH. à (Source).

La réglementation ne fixe pas précisément le nombre d’heures ou la rémunération que l’activité ne doit pas dépasser, pour être considérée comme étant « accessoire ».

Pour résumer, il doit s’agir d’une activité occasionnelle, ou régulière, mais elle doit être impérativement limitée dans le temps.

Cet emploi doit être compatible avec les fonctions de l’AESH et sans effet sur le fonctionnement du service public. Cela est soumis à l’appréciation de l’administration.

L’administration peut s’opposer à tout moment à la poursuite d’une activité accessoire qu’elle a autorisée

  • si elle estime que l’intérêt du service le justifie,
  • si les informations communiquées par l’AESH sont erronées,
  • si l’activité n’est pas considérée comme « accessoire ».

En tout état de cause, il faut solliciter une autorisation préalable auprès de votre employeur (Rectorat, lycée le Mans Sud, ou lycée Douanier Rousseau)

Rappels sur le cumul d’activité :

Selon le décret 2017-105 du 27 janvier 2017, les AESH peuvent être autorisés à exercer. Ils doivent en demander l’autorisation si leur contrat de travail est supérieur à 70%. Pour les AESH ayant un contrat égal ou inférieur à 70 %, le cumul n’est pas subordonné à une autorisation. Toutefois, l’intéressé doit informer préalablement l’autorité dont il relève du cumul envisagé :
• le SAE pour les AESH employés par le Recteur ;
• le SMPA2E pour les AESH employés par le proviseur du lycée Douanier Rousseau à Laval
• le SMP LMS pour les AESH employés par la proviseure du lycée Le Mans Sud au Mans.
• S’il s’agit de plusieurs activités publiques, il doit informer chacune des autorités dont il relève.

Le syndicat peut vous conseiller, vous aider à formuler votre demande, et intervenir si besoin et en cas de refus.

AESH, syndiquez-vous au SNUDI-FO pour être informé, représenté et faire valoir vos droits !

CHSCT du 30.06.22

CHSCT du 30.06.22

Les comptes-rendus FO sont tous accessibles à cette adresse : https://snudifo-53.fr/chsct/

Membre de l’administration présents : Marc Vauléon (secrétaire général)
Invités : Mme Bellanger (Chef de division DIPPAG), Mme Pigné (AEMS), Yann Peschard (personne ressource SST du DASEN), Mme Guéranger (assistante sociale des personnels), Laurent Drault (IEN adjoint à l’IA), Dr Arnault (médecin scolaire)
La délégation FO : Muriel Lageiste (AESH), Stève Gaudin (PE)
Les représentants du personnel : FNEC-FP FO (2) – FSU (2) – UNSA (1) – CGT (1)

Les représentants FO au CHSCT ne sont pas des « spécialistes » : ils mettent en œuvre des exigences s’appuyant avant tout sur les revendications (collectives ou individuelles) des personnels, sur le respect des législations existantes, et sur la responsabilité de notre employeur. C’est en ce sens que nous intervenons en CHSCT et que nous les faisons exister. Au CHSCT les représentants FNEC-FP FO représentent TOUS les personnels de l’Education Nationale (PE, Certifiés, Agrégés, PLP, AESH, administratifs, infirmières, assistante sociale, médecin scolaire, IEN… Contrairement à ce que nous pouvons parfois lire ou entendre, les représentants au CHSCT ne sont pas élus mais désignés par leur organisation syndicale. Le CHSCT n’est pas une instance paritaire.

Télécharger le compte rendu complet en PDF


Un avis adopté ce 30 juin : Le CHSCT de la Mayenne demande au directeur académique d’autoriser toutes les demandes de visite médicale formulées par les personnels du département, dans le respect de l’article 22 du décret 82-453 du 28 mai 1982 qui précise que : « Les administrations sont tenues d’organiser un examen médical annuel pour les agents qui souhaitent en bénéficier. »
POUR : FNEC-FP FO (2) – CGT (1)
✖️ ABSTENTION : FSU (2) – UNSA (1)


La déclaration FNEC-FP FO 53

La FNEC-FP FO 53 est la seule organisation à faire une déclaration liminaire.

Approbation des procès-verbaux des séances des 14 janvier et 22 mars 2022

La réglementation prévoit que les PV soient envoyés dans un délai d’un mois aux membres du CHSCT.

FO s’est de nouveau abstenue sur les PV en raison du délai entre la tenue des réunions et le vote. Nous avons précisé également que les réponses aux avis arrivent bien trop tardivement. La délégation FO a donc demandé, seule, le respect de la réglementation et exigé que le PV de cette réunion soit rédigé dans les délais réglementaires.

PV du 22 mars 2022 :
✖️Abstention : FO (2)
✅POUR : FSU (2) UNSA (1) CGT (1)

PV du 14 janvier 2022 :
✖️Abstention : FO (2)
✅POUR : FSU (2) UNSA (1) CGT (1)

Approbation du compte rendu du GT fiches RSST du 6 juin

✖️Abstention : FO (2)
✅POUR : FSU (2) UNSA (1) CGT (1)

La délégation s’est abstenue pour plusieurs raisons. D’une part, si c’est la FNEC-FP FO qui a proposé il y a plusieurs années l’organisation de groupes de travail pour permettre l’étude de l’ensemble des fiches RSST, ceux-ci ne doivent en aucun cas justifier le fait d’éluder des situations. D’autre part, bien des situations SST n’ont absolument pas été résolues au sens d’amélioration des conditions de travail ou de mesures de prévention prises comme nous le demandions ou encore de faire cesser un danger auquel sont exposés parfois les collègues. C’est donc en toute cohérence, que la délégation s’est abstenue.

Fiches RSST

FO a rappelé que le registre d’hygiène et de sécurité doit pouvoir être consulté à tout moment par les membres du CHSCT et par l’inspecteur santé et sécurité au travail.

La délégation est intervenue sur les situations pour lesquelles elle était mandatée. Grâce aux différentes interventions du syndicat en amont du CHSCT, toutes les situations suivies par FO sont tout ou en partie satisfaites.

La FSU a proposé la dématérialisation des Registres Santé et Sécurité au Travail. Cela satisfait une demande forte du ministère qui a déjà invité les Recteurs à dématérialiser tous les registres (RSST, DUERP…)

La délégation FO s’est opposée à la proposition de la FSU. En effet, la dématérialisation des registres freine l’accès des représentants du personnel aux registres, alors qu’ils doivent pouvoir y accéder facilement dans les établissements et services. Par ailleurs, les collègues utilisent déjà une version dématérialisée quelque-part, puisque la quasi-totalité des fiches RSST sont envoyées scannées au supérieur hiérarchique et au syndicat. Certains souhaitent visiblement que cela soit plus encadré dans un protocole plus formel. Enfin, prenant appui sur la réglementation, FO a rappelé que le “traitement des fiches”, n’impose pas le visa d’un directeur ou d’un chef d’établissement, et qu’une fiche peut totalement transiter par un représentant au CHSCT, ce que tout le monde ne semblait pas savoir. FO a précisé que s’il y avait une dématérialisation des RSST, il faudrait que ces registres puissent toujours être présents physiquement. En effet, cette dématérialisation pourrait limiter l’accès aux registres aux personnels. Le maintien en parallèle de la version papier est donc indispensable afin de garantir la possibilité de consulter sans aucune limitation, tous les RSST des établissements.

Point sur la situation sanitaire

Le SG indique qu’il y a une reprise des contaminations. Il précise un taux d’incidence à 477, et un taux de positivité à 32,4.

+46% du nombre de cas en 1 semaine.

Taux d’incidence plus important sur Laval, Château-Gontier et Ernée (+ de 500)

L’augmentation est plus marquée chez les 15-45 ans. 

Les hospitalisations augmentent à nouveau.

Taux de remplacement à 92% en juin. (65% en janvier)

Capteurs CO2 : progression suite à l’aide gouvernementale (subvention aux collectivités); plus de 50% des écoles sont désormais équipées en capteurs (109 écoles publiques) – avec a minima 1 par école. La fin de la campagne de subvention s’achève en juillet.

Collèges et lycées : tous les collèges et lycées sont équipés

Pas de nouvelle consigne à ce jour, pas de nouveau protocole prévu à ce jour. 

Un autre sujet prégnant est l’état déplorable du remplacement dans notre département, non pas en raison de la gestion des remplacements par les services de la DSDEN, qui n’a jamais été remise en question, mais en raison du manque de moyens, du manque de personnels. Là encore les fiches RSST ainsi que les témoignages recueillis lors de nos visites d’établissements en font la démonstration. Cette absence de remplaçants en nombre suffisant et le refus d’en recruter sous statut ont fortement contribué à la dégradation des conditions de travail de nos collègues, en particulier ces deux dernières années. A cet égard, Force Ouvrière estime malheureux une communication de chiffres erronés aux personnels, via les tableaux hebdomadaires. Les services de la DSDEN ont été contactés les 9, 10 et 11 mai par FO qui s’étonnait déjà de chiffres d’absences non-remplacés particulièrement hauts. Le 11 mai, devant notre étonnement réitéré par mail, on nous confirmait que les tableaux étaient fiables et sans erreur, malgré notre insistance.

Force Ouvrière prend acte des rectifications rendues publiques par le directeur académique dans la presse mais refuse qu’il fasse endosser la responsabilité de cette erreur par des syndicats qui alertent et dénoncent la dégradation constante de la situation dans les écoles, en raison du manque de personnels.

Point sur la formation en santé et sécurité des directrices et des directeurs d’école 

FO est intervenu sur l’actualisation des DUERP et responsabilité de l’employeur.

Télécharger notre flyer DUERP

FO rappelle que des stages de formation syndicale existent déjà. Par ailleurs, les syndicats FO organisent tous les ans des RIS et des visites d’établissements et de service, et informent régulièrement les collègues.

FO rappelle que ce ne sont pas seulement les directeurs d’école qui ont besoin d’être formés en santé et en sécurité, mais tous les personnels d’un établissement ! Les directeurs ne sont pas des managers ou des supérieurs hiérarchiques !

En revanche, et FO l’avait déjà abordé il y a plusieurs années, les IEN ont parfois besoin d’être formés en matière de prévention, et de réponse à apporter aux collègues. Suite aux multiples interventions de FO sur le département, on peut constater que des IEN orientent comme il se doit des collègues parfois en souffrance : accident de service, RSST, médecin de prévention, protection fonctionnelle… Nous nous en félicitons.

L’administration invite les collègues directeurs à se rapprocher des assistants de prévention de circonscription. La délégation FO est intervenue pour rappeler que ces assistants de prévention sont en fait des CPC, et qu’initialement cela ne rentre pas dans le cadre de leur mission. Par ailleurs, FO a fait remarquer l’alourdissement constant des tâches des CPC et a fait remonter que tous les CPC ne souhaitent pas forcément être investis de ces missions de prévention, ou étaient parfois en délicatesse pour refuser la proposition. Laurent Drault répond que tous les CPC EPS sont volontaires pour ces missions et les ont acceptées.

Pour Laurent Drault il y a des retours très positifs des GDDE. La délégation FO a répondu que son analyse était différente, les GDDE étant à l’origine par exemple des documents d’auto-positionnement support d’auto-évaluation dans le cadre des évaluations d’écoles. Cela confirme que nous avons eu raison de claquer la porte de ces parodies d’instances, et de ne pas cautionner la mise en œuvre anticipée de la loi Rilhac et du Grenelle Blanquer. (rappel GDDE)

Retour sur la visite de l’ISST académique à l’école Eugène HAIRY de Laval

Ce point à l’ordre du jour fait directement suite à la procédure d’alerte lancée par FO et aux interventions diverses du SNUDI-FO, mandaté par l’ensemble des collègues de cette école, exposée à des problématiques lourdes de qualité de l’air. La situation impacte la santé de plusieurs personnels, et l’inaction de nos responsables et surtout de la collectivité (ville de Laval) a imposé au syndicat le lancement de cette procédure d’alerte.

La conséquence, a été le déplacement de l’ISST (Inspectrice Santé et Sécurité au Travail) à l’école, en présence d’un représentant FO, de l’IEN, et d’un représentant de la mairie.

Un rapport de l’ISST, très complet, a pu être établi, et impose l’accélération de la procédure pour améliorer la qualité de l’air dans l’établissement, qui pour FO, devra passer par des travaux dans les meilleurs délais. La FNEC-FP FO remercie Madame Huardeaux pour sa visite et son rapport acte plusieurs préconisations qui vont totalement dans le sens de l’intérêt des personnels. Les représentants FO prendront leurs responsabilités si des travaux n’étaient pas engagés cet été dans l’école.

Visites de services et d’établissements

Pour rappel, la FNEC-FP FO avait proposé aux autres organisations syndicales fin 2017, qu’un point soit systématiquement fait sur les préconisations émises dans les rapports de visite, afin de vérifier quelles suites étaient données. Nous nous étions alors accordés ensemble pour que l’administration s’assure du suivi de ces préconisations, un an après chaque visite. Les représentants FNEC-FP FO s’assurent donc que ce suivi est bien effectif. Il semble se mettre progressivement en place au regard des différentes remontées des établissements concernés.

FO demande depuis des mois la réunion d’un groupe de travail relatif au suivi des préconisations émises. Force est de constater que le DASEN n’a toujours rien organisé. FO a de nouveau formulé cette demande en CHSCT, d’autant que la durée de la réunion n’aura pas permis aux représentants FO de revenir sur des points importants de ces préconisations.

Depuis 3 ans, FO insiste, seul, pour un suivi effectif de ces préconisations. Pourquoi aussi peu d’engouement de la part de l’administration ?

Sur proposition de la FSU, les rapports de visite sont désormais rédigés conjointement avec l’administration !!! Avant, nous discutions entre organisations syndicales, nous nous mettions d’accord avant d’envoyer une version des représentants des personnels à l’administration.

Le secrétaire général a proposé un tableau de suivi des préconisations. N’ayant pas mandat pour faire adopter ce tableau, nous attendrons réception de ce tableau dont nous avons demandé communication.

Exemples de préconisations déjà émises dans les rapports de visite lorsqu’ils étaient rédigés en amont par les OS :
– Un revêtement de sol supplémentaire permettrait aux salles équipées de parquets bruyants d’être plus propices à de bonnes conditions d’enseignement.
– Une étude sur les conditions acoustiques dans la salle de motricité mais également dans la salle de restauration serait souhaitable.
– Les conditions de travail : la souffrance au travail a beaucoup été évoquée. Même si les moyens en médecine de prévention sont insuffisants, le CHSCT-D conseille vivement aux salariés qui ressentent un mal-être au travail de prendre contact avec le docteur Mory
– Le CHSCT-D s’interroge également sur le surcroît des charges de travail ressenti par l’ensemble des équipes (adjoints et directeurs). La réforme des rythmes scolaires et les demandes institutionnelles fortes sont, vraisemblablement et pour partie, à l’origine de ces dégradations des conditions de travail.
– Il serait légitime que chaque enseignant ait la possibilité de prendre son déjeuner dans un espace plus approprié que sa classe
– Il est nécessaire que Madame la directrice d’école puisse disposer du Diagnostic Technique Amiante (DTA) ainsi que du compte rendu de la dernière visite de la commission sécurité.
– La mise en place d’un dispositif de contrôle d’accès à l’entrée, à priori prévu, est souhaitable rapidement.
– Une élévation de la clôture au niveau du portail donnant accès sur la cour serait logique dans le cadre de la lutte contre le risque attentat-intrusion.
– Une réflexion (avec la réalisation d’une étude de la qualité de l’air) et une remédiation doivent s’opérer dans le domaine du renouvellement de l’air dans les salles de classe du premier étage.
– Le changement de la chaudière avant l’hiver prochain semble nécessaire.
– Le stockage des produits d’entretien est à revoir pour une meilleure protection des produits inflammables et toxiques (prendre l’attache de la municipalité).
– Il semble urgent que les dalles amiantées abîmées puissent faire l’objet d’un traitement. Il est impératif qu’un calendrier prévisionnel soit rapidement établi. Les représentants du personnel du CHSCT-D de la Mayenne comptent sur la diligence de la direction des services départementaux de l’éducation nationale pour intervenir en ce sens auprès de la municipalité.
– La mairie doit pouvoir s’assurer de l’articulation du PPMS de l’établissement avec le PCS de la commune. Faire remonter tous les dysfonctionnements lors des exercices PPMS aux autorités académiques, via l’Inspecteur de circonscription
– S’assurer auprès de la préfecture de la cohérence de l’ensemble avec les PPI des établissements classés « SEVESO »
– S’assurer auprès de la préfecture de la cohérence du PCS avec le plan ORSEC.
– Demander à ce que les mesures de qualité de l’air visiblement prévues par la DREAL au niveau de la commune soient réalisées dans l’école.
– S’assurer auprès de la mairie de la bonne coordination des alarmes sur la commune.
– Respecter les préconisations émises par l’agent de sûreté dans son rapport du 22 janvier 2017 : rehausser les portails et clôtures, prévoir un barreaudage aux fenêtres côté bureau de direction, remplacer les portes fragilisées, changer les rideaux dans les salles de classe tout en respectant les normes incendie, prévoir l’installation d’interrupteurs pour les signaux d’alerte, installer un visiophone avec écran.
– Revoir les zones de détection de l’alarme intrusion.
– Le gymnase est insalubre, des travaux sont absolument nécessaires.
– Des travaux de rénovation de la BCD ainsi que de la salle des ATSEM sont souhaitables ; il faudrait également remédier à l’apparition des moisissures.
Il semble important à la délégation que la mairie envisage :
– de revoir l’entretien de l’escalier extérieur et d’aménager une protection contre les intempéries ;
– d’équiper la pièce stockage de rangements appropriés ;
– de résoudre la problématique thermique (froids l’hiver et chaud l’été).
– de trouver un moyen pour faciliter le transport des dossiers dans les escaliers ;
– de changer le support du photocopieur ;
– qu’une réflexion soit menée quant à la mise en place d’une politique attractive en faveur de la médecine scolaire en Mayenne ;
Enfin, il est obligatoire qu’un protocole spécifique, en cas de problème de la secrétaire lorsqu’elle se trouve seule dans les locaux, soit étudié.

Prochaine visite d’une délégation du CHSCT : la CGT a proposé la visite du lycée Victor Hugo de Château Gontier. FO a soutenu cette demande.

Diffusion de l’affiche “incivilités” – quel message d’accompagnement ?

FO : Quand va-t-elle parvenir dans les établissements et services ? Cela fera bientôt 2 ans que nous l’avons validée !

A nouveau, l’administration nous informe que l’affiche allait être envoyée dans les établissements et services. Ils attendaient un texte pour accompagner l’envoie. 

FO a donc proposé cette formulation en séance : « Les personnels de l’Education Nationale effectuent une mission de service public. Le CHSCT-D de la Mayenne propose l’affichage de cette affiche à l’entrée de l’établissement ou du service, afin de rappeler la réglementation à toutes les personnes amenées à fréquenter les lieux, et de prévenir toute forme de violence ou d’incivilité. »

La proposition a été retenue.

Pour rappel la proposition d’affiche faite par FO :

Point sur l’accompagnement des élèves en situation de handicap

Il y a 1889 élèves notifiés pour un accompagnement AESH, dont 1786 dans l’Education Nationale (public et privé confondu). Ces élèves représentent 69,5% des élèves en situation de handicap.

Le SG nous informe que 155 sont sans accompagnant, et semble vouloir se féliciter de ce chiffre (« même s’il ne faut pas le négliger »), puisque faible au regard des 1500 élèves notifiés sans accompagnant dans l’académie !

La délégation FO a interrogé l’administration sur la question des postulants : si les moyens étaient respectés, y aurait-il assez d’AESH pour faire ce métier ? Effectivement, au regard des conditions de précarité dans lesquelles sont placées ces personnels, l’administration ne peut être que dubitative !

Pour faire suite à notre entrevue du 3 juin 2022, FO a interrogé nos responsables sur le non-renouvellement des contrats AESH, et en particulier des AESH en position de CDisation après 6 années AESH. Sur 350 renouvellements, il y 4 intentions de non-renouvellement et aucun ne concerne une possibilité de CDI. Nous en prenons acte.

En moyenne, dans notre département, il y a 1 AESH pour 3,5 élèves (1 AESH pour 5,5 élèves en Loire Atlantique). Notons que les absences non remplacées des AESH correspondent à 40 ETP sur 1 an !

Nos responsables se félicitent de la mise en place des PIAL qui permettent de « mieux mutualiser » et d’être plus souple dans l’accompagnement ! Les PIAL permettraient une prise charge plus qualitative.

Réponse de la délégation FO : La mutualisation des moyens, c’est en fait, moins d’accompagnement pour les élèves. Les PIAL permettent désormais de réduire drastique­ment la prise en charge des élèves en situation de handicap ; et pour cause : il n’est plus question de partir des besoins des élèves mais de partir d’un nombre d’heures globa­lisées attribuées au PIAL ! C’est ce que nous connaissons en Mayenne depuis 3 ans.

Résultats : des centaines d’enfants se voient aujourd’hui privés de l’accompagnement dont ils ont besoin.

Dans certains PIAL, il manque des dizaines d’heures d’accompagnement des élèves. A charge aux équipes enseignantes et aux AESH de s’adapter à cette pénurie de moyens.

Les PIAL ce n’est pas la souplesse, mais de l’ultra flexibilité. Effectivement, les PIAL imposent la flexibilisation des conditions de travail des AESH qui sont désormais affectés au sein d’un de ces pôles dans lesquels ils peuvent être appelés à se déplacer en fonction des besoins.

Une dotation d’AESH est attribuée à chaque PIAL que le coordon­nateur est chargé de répartir en fonction des besoins.

On se retrouve ainsi avec des AESH déplacés d’une école à l’autre en fonction des urgences, du jour au lendemain sans prendre en compte les conséquences au niveau professionnel et personnel…

Laurent Drault souhaite répondre à un passage de la déclaration FO qui faisant référence à la plupart des fiches RSST qui concernent les conséquences d’une inclusion scolaire systématique et érigée en dogme. Selon l’IEN adjoint, l’école inclusive, c’est la loi, et c’est aussi une fierté.

La délégation FO s’est inscrit en faux, demandant à l’IEN-A :

  • Si c’était une fierté de voir tous ces élèves en souffrance et sans accompagnant ?
  • Si c’était une fierté de voir tous ces élèves dont l’orientation en structure spécialisée n’était pas respectée et toujours en attente ?
  • Si c’était une fierté de constater autant de collègues en souffrance et portant la responsabilité d’une inclusion systématique sur leurs épaules alors que c’est bien l’institution qui défaille ?
  • Si c’était une fierté de cautionner l’extrême précarité dans laquelle sont placées les AESH ?

Non, depuis des années l’école inclusive montre son vrai visage : celui d’une politique d’austérité budgétaire radicale, renvoyant aux personnels de l’école la responsabilité de prendre en charge tous les handicaps, toutes les difficultés, tous les troubles, tout en continuant à gérer des classes aux effectifs toujours aussi chargés. Ceux qui se faisaient les chantres de l’école inclusive en dénonçant simplement “le manque de formation”, font aujourd’hui parfois semblant de découvrir cette brutale réalité.

Le SNUDI-FO 53 réaffirme sa position constante :

Oui à la scolarisation adaptée aux besoins des élèves, en milieu ordinaire chaque fois que c’est possible, en établissement spécialisé chaque fois que nécessaire

Non à l’inclusion systématique et indifférenciée 

Dénonciation des situations ingérables et/ou dangereuses

Défense des conditions de travail, de la sécurité des personnels et des élèves (notamment via les CHSCT)

Questions diverses (FO)

·        Évaluations d’école

Déjà plusieurs écoles du département refusent les évaluations d’école. Ces écoles sont soutenues par le SNUDI-FO, le SnuiPP-FSU et la CGT. (Lire/signer l’appel).

Dans des circonscriptions, la recherche d’école volontaire dépasse parfois le cadre réglementaire avec des tentatives de désignation d’office. (Exemple Laval 3, lire le courriel du SNUDI-FO à l’IEN)

Ces évaluations d’école imposent une charge de travail supplémentaire et conséquente, en particulier dans le cadre du dispositif d’auto-évaluation issu des GDDE. 

La délégation FO a demandé le respect du volontariat. Si aucune école n’est volontaire, en aucun cas ces évaluations d’écoles ne peuvent être imposées.

FO a insisté pour demander confirmation. FO a rappelé que ces évaluations d’école ne sont qu’une préconisation du Conseil d’évaluation de l’Ecole et qu’aucun texte réglementaire ne peut contraindre les personnels à les mettre en œuvre

Face à notre insistance, l’administration est contrainte de reconnaitre que les évaluations d’école ne sont pas obligatoires. Elles ne peuvent pas être imposées. Aucune école ne peut être désignée volontaire, c’est confirmé. Les maladresses et les pressions de quelques IEN ont été corrigées ; rappel et consignes leur ont été données. Un premier recul à mettre au compte de la pugnacité et du sérieux du SNUDI-FO 53 !

·         LPI : point sur l’expérimentation, remontées des agents, mise en œuvre et obligations statutaires

La délégation FO demande que le CHSCT-D 53 soit consulté de toutes modifications des conditions de travail des personnels, conformément à l’article 57 du décret 82-453. L’administration se base sur une note de la DGESCO pour imposer le LPI.

Lors du dernier CHSCT, cette l’application était encore totalement instable. Problème de compatibilité avec AGESH, l’application utilisée par les enseignants référents. Par ailleurs, FO a évoqué les documents conséquents pour la mise en œuvre du LPI, à la veille des vacances scolaires ! (Courrier du DASEN, tutoriels…)

Pour FO, le LPI doit être abandonné. Au-delà de la charge de travail supplémentaire, il s’agit encore d’un dispositif pour l’école inclusive à tout prix. C’est un frein à la prise en charge des besoins des élèves, et cette application devient désormais nécessaire pour les orientations SEGPA, pour les GEVASCO, les PPRE…etc

Pis, double besogne pour les documents déjà réalisés…à retaper entièrement dans l’application !!! FO se demande par ailleurs pourquoi ce n’est pas la MDA qui se charge du LPI !!!

Pour rappel, le LPI (Livret du Parcours Inclusif de l’élève), est une plate-forme numérique mise en place à la demande de la MDA qui devrait leur permettre de collecter tous les éléments d’un dossier MDA (GEVA-sco, PAI, PPS…) 

Pour FO, le LPI est une usine à gaz ! Pourquoi ce sont les directeurs pour le primaire et les chefs d’établissement du secondaire qui devraient endosser la responsabilité de sa mise en œuvre ? Pour notre ministère, l’intérêt de l’élève en situation de handicap résiderait-il dans la création de plateforme numérique plutôt que de structures de soins ?

Rappel avis CHSCT : Le CHSCT de la Mayenne alerte sur la mise en œuvre du Livret Parcours Inclusif et les risques liés à l’augmentation de la charge de travail des équipes enseignantes des premier et second degrés. Par ailleurs, aucun CHSCT n’a été consulté avant le déploiement de ce LPI, en contradiction avec l’article 57 du décret 82-453. Par conséquent, le CHSCT de la Mayenne demande l’abandon de cette expérimentation.
✅FO (2) : POUR
❌UNSA (1) : CONTRE
✖️FSU (2) et CGT (1) : ABSTENTION

FO invite les personnels à faire remonter tous les dysfonctionnements du LPI, à faire remonter les conséquences sur leur charge de travail, et sur le temps supplémentaire à y consacrer, en particulier en faisant remonter des fiches RSST à leurs représentants FO au CHSCT.

·        Médecine de prévention : état des lieux, demandes de visites médicales formulées cette année (demande FO)

89 demandes ont été adressées en copie au syndicat. La délégation FNEC-FP FO a demandé au SG s’il entendait donner suite à ces demandes. 

Nos responsables administratifs nous répondent que ces demandes ne pourront être satisfaites au regard du manque de moyens ! FO a interrogé l’administration sur une potentielle sous-traitance auprès de la médecine libérale ou de la médecine préventive du conseil département ou du conseil régional : pas possible pour notre employeur !

Dans un contexte marqué par une des conditions de travail dégradées et où nous rencontrons des collègues en souffrance quotidiennement, le peu de moyens consacrés à la médecine de prévention dans notre académie contribue à augmenter la souffrance au travail. La loi, et notamment l’article 24 du décret 82-453 modifié relatif à l’hygiène et à la sécurité au travail ainsi qu’à la prévention médicale dans la fonction publique, font pourtant obligation au rectorat et au ministère de garantir à chaque agent cette médecine de prévention. Les collègues qui ont justement besoin d’aide sont confrontés à une multitude d’obstacles, malgré le travail important des personnels de la DSDEN 53 qui subissent eux aussi le manque de moyens.

FO ne saurait accepter que des arguments d’ordre financier soient opposés à la protection de la santé des collègues. FO a proposé l’avis ci-dessous au vote, dont les résultats n’ont pas manqué de nous surprendre.

Avis: Le CHSCT de la Mayenne demande au directeur académique d’autoriser toutes les demandes de visite médicale formulées par les personnels du département, dans le respect de l’article 22 du décret 82-453 du 28 mai 1982 qui précise que : « Les administrations sont tenues d’organiser un examen médical annuel pour les agents qui souhaitent en bénéficier. »
POUR : FNEC-FP FO (2) – CGT (1)
✖️ ABSTENTION : FSU (2) – UNSA (1)

Pour rappel avis adopté en mars 2018 : Le CHSCT-D 53 considère que la médecine de prévention est un droit pour tous les personnels.
L’article 22 du décret 82-453 du 28 mai 1982 indique : « Les administrations sont tenues d’organiser un examen médical annuel pour les agents qui souhaitent en bénéficier. »
L’article 24-1 du même décret précise que les agents qui n’auraient pas bénéficié de l’examen médical prévu à l’article 22 « font l’objet d’une visite médicale auprès d’un médecin de prévention tous les cinq ans. »
Considérant que le manque de moyens ne saurait justifier une quelconque dérogation à la réglementation.
Considérant que les collègues faisant une demande de visite médicale sont en droit de pouvoir en bénéficier.
Considérant, que la visite médicale est une obligation qui incombe à l’employeur.
Considérant, que toutes les missions de prévention ne peuvent être assurées dans ces conditions.
Le CHSCT-D 53 demande au directeur académique :
-d’autoriser toutes les demandes de visite médicale formulées par les agents,
-d’appuyer l’exigence du recrutement d’un médecin de prévention pour le département de la Mayenne, auprès du recteur d’académie.

POUR : FO-FSU-UNSA-SUD

Des outils à disposition

Utiliser le RSST (registre santé sécurité au travail)     Fiche RSST départementale 1er degré

Fiche RSST départementale collège/lycée                   Fiche RDGI (registre danger grave et imminent)

Syndiquez-vous !

Affectation des AESH

Affectation des AESH

Affectation des AESH pour la rentrée prochaine

Certains AESH ont reçu des appels téléphoniques ou des messages électroniques pour leur indiquer leur nouvelle affectation pour la rentrée prochaine. D’autres ne seront informées que fin août en fonction des besoins des PIAL ce qui n’est pas acceptable.

  • Visiblement, si l’administration décide de vous laissez sur la même affectation que cette année, vous ne recevrez aucune information.
  • Si l’administration décide de vous affecter sur une autre école ou sur un autre établissement de votre PIAL, elle n’a pas besoin de faire d’avenant à votre contrat de travail. Elle peut vous affecter sur n’importe quels établissements ou écoles du PIAL par un simple appel du coordonnateur du PIAL ou par un simple mail à vous ou à votre directeur ou chef d’établissement.

Complétez la fiche de suivi affectation du syndicat

ATTENTION ! 
Si vous ne souhaitez pas accepter votre nouvelle affectation, vous ne devez pas la refuser dans un premier temps! (l’Administration pourrait se saisir de votre refus pour vous licencier). Indiquez simplement que vous en prenez acte et que vous allez réfléchir et contacter les syndicats de la FNEC-FP FO. Nous vous accompagnerons pour tenter d’obtenir une nouvelle affectation. 
Si l’administration décide de vous changer de PIAL alors la signature d’un avenant est dans ce cas obligatoire.
Si vous n’acceptez pas ce changement de PIAL, vous disposez alors d’un mois à partir de la date de réception de l’avenant pour accepter ou non votre nouvelle affectation. 

ATTENTION ! 
La nomination sur un établissement ne veut pas dire que vous travaillerez sur cet établissement toute l’année ! 
Avec la logique des PIAL, l’Administration pourra changer d’établissement au sein du PIAL du jour au lendemain !


L’administration doit informer tous les AESH !

FO dénonce la disparité de gestion des affectations en fonction des PIAL et l’inégalité de traitement des AESH. 

Pour FO, tous les AESH du département, quel que soit leur PIAL, doivent être informés dans les plus brefs délais de leur affectation pour la rentrée prochaine que celle-ci change ou non par rapport à cette année.

Enfin FO rappelle que si le ministre satisfaisait les revendications d’abandon des PIAL et d’affectation des AESH à l’année sur un poste précis à partir de vœux réellement pris en compte dans le cadre d’un mouvement départemental, la pagaille actuelle n’existerait pas !

POUR FO, LES PIAL C’EST NON !
POUR UNE AFFECTATION SUR UN POSTE PRÉCIS
NON AUX MUTATIONS ARBITRAIRES !
OUI A UN VRAI MOUVEMENT AVEC VŒUX POUR LES AESH !

POUR UNE AFFECTATION À L’ANNÉE SUR UN POSTE PRÉCIS A PARTIR DE VŒUX RÉELLEMENT PRIS EN COMPTE DANS LE CADRE D’UN MOUVEMENT DEPARTEMENTAL
UN VRAI STATUT et UN VRAI SALAIRE

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