Cadre de gestion des AESH :Toujours pas de statut, ni de vrai salaire !

Cadre de gestion des AESH :Toujours pas de statut, ni de vrai salaire !

Fin avril, la FNEC FP-FO a de nouveau porté les revendications des AESH lors d’une audience au ministère. Cela a été l’occasion d’aborder des dossiers précis remontés des académies et des questions urgentes comme le problème des jours de fractionnement, les indemnités de déplacement, les CDIsations forcées, celles qui ne respectent pas l’ancienneté ou les droits à congés acquis. Il nous a été par ailleurs confirmé la mise en place de la subrogation dans toutes les académies début 2025 et la tenue d’un GT sur le cadre de gestion.

Pour ce qui est des jours de fractionnement, la FNEC FP-FO a dénoncé le fait que la réglementation qui octroie ces jours de congé ne soit pas respectée partout et de la même manière. Tantôt les services imposent aux personnels AESH le lissage de ces deux journées sur les 1607 heures sans discussion, parfois même décomptées des heures connexes ou prises sur le temps des vacances scolaires.

En Mayenne, et dans l’académie de Nantes, FO obtient les jours de fractionnement refusés aux AESH. En cas de besoin, contactez un représentant AESH FO en Mayenne !

Le ministère a renvoyé la question à un prochain groupe de travail et indiqué qu’une note devrait paraître pour harmoniser leur octroi dans les académies. Rappelons que selon la circulaire de 2019 prévoit que ces deux journées puissent être décomptées des 1607 heures ou prises sous la forme de deux jours de congé.

Le ministère a également confirmé qu’elles ne peuvent pas être décomptées des heures connexes ni prises sur le temps des vacances scolaires. La FNEC FP-FO a condamné cette injustice : les personnels AESH doivent pouvoir bénéficier de ces deux journées de congés s’ils le souhaitent, ne serait-ce qu’au regard de leur salaire et de leurs conditions de travail. Selon le ministère, la plupart des académies les octroient déjà, ce n’est pourtant pas ce que font remonter les départements à la fédération.

La FNEC-FP FO a également interrogé le ministère sur les problèmes des indemnités de déplacement des personnels AESH qui sont un droit et a rappelé son exigence d’un rattachement administratif dans une école ou un EPLE en place et lieu du PIAL.

Considérer les PIAL comme une résidence administrative n’est pas acceptable puisqu’ils peuvent parfois s’étendre pour certains sur tout un département. Dans ce cas, comme pour les TZR, la FNEC FP-FO demande à ce que soit créée une indemnité de frais de déplacement du type ISSR. Il est clair que sans cela, imposer le PIAL comme résidence administrative reste un moyen de faire des économies sur leur dos de ces personnels. Le ministère a renvoyé cela au groupe de travail, tout en disant que le PIAL dispose d’un RNE. C’est inacceptable.

Pour ce qui est des problèmes de contrat lors de la CDIsation, le ministère a confirmé qu’il y a bien un changement de mode de gestion qui concerne tous les personnels AESH : d’ici la fin de l’année 2024, il n’y aura plus que des contrats AESH Titre 2, c’est-à-dire rémunérés et gérés par les rectorats ou les DSDEN et des rectorats. Le transfert s’est déroulé de façon chaotique. L’administration dit qu’elle va procéder à des rectificatifs.

En revanche, le ministère confirme qu’il y a bien une modification d’une clause substantielle du contrat puisqu’il s’agit d’un changement d’employeur, tout en admettant que c’est au sein d’un même département ministériel. La question sera également étudiée en GT mais il y a bien une continuité du contrat et le droit commun des contractuels de la Fonction publique (décret 86-83 en particulier) s’applique en cas de refus de signature. De ce fait, les AESH ont un mois pour signer et s’il y a refus de signature, la procédure commune de licenciement avec préavis doit être mise en place. Les droits à congé de maladie sont maintenus, il n’est pas réglementaire de les faire partir de zéro à nouveau. De la même manière, l’ancienneté doit être conservée, notamment pour les AESH qui ont dépassé les trois ans.

L’avancement au prochain échelon doit en tenir compte. Enfin, aucune nouvelle période d’essai ne peut être demandée dès lors que les fonctions sont identiques.

Un groupe de travail s’est tenu la semaine dernière au ministère avec à l’étude la nouvelle circulaire vouée à remplacer celle du 5 juin 2019. Nous avons commencé, et nous sommes les seuls, par rappeler les revendications des AESH :
• Un statut de la Fonction publique, un véritable salaire ainsi qu’un temps plein pour 24h d’accompagnement
• L’abandon des PIAL et la fin de la mutualisation des moyens
• La mise en place d’une brigade de remplacement
• Une affectation sur des postes précis et choisis
• Une véritable formation professionnelle sur leur temps de travail
• Le recrutement d’AESH à hauteur des moyens
• La possibilité de prendre nos 2 jours de fractionnement quand l’AESH le désire

Nous avons insisté sur la valeur et la portée de cette circulaire qui doit s’imposer aux services de gestion quels qu’ils soient afin d’éviter les erreurs, les différences de traitement voire le chaos dont les AESH sont trop souvent victimes. Le chantier reste en cours, puisque les échanges se sont arrêtés alors même que l’article 4 n’a pas été discuté. Nous vous tiendrons informés de la publication et des modifications apportées par la circulaire.

La FNEC FP-FO continuera de se battre à tous les niveaux afin de faire respecter les droits des AESH et gagner sur leurs revendications.

Kits « pédagogiques » JO

Kits « pédagogiques » JO

Dans le cadre des 10 milliards d’€ d’économies annoncés par le gouvernement, une saignée inédite est programmée dans les écoles publiques avec de nouvelles suppressions de postes à hauteur de 138 millions d’€. Celles-ci vont se rajouter aux 650 postes déjà supprimés pour la rentrée scolaire 2024 et aux multiples fermetures de classes ayant eu lieu dans les départements en dépit de la résistance des personnels et des parents d’élèves.

D’autre part, le ministre de la Transformation et de la Fonction publique Guérini a confirmé que la valeur du point d’indice serait gelée en 2024 condamnant les fonctionnaires à une nouvelle chute de leur pouvoir d’achat, qui est évaluée à 28,5% depuis 2000.

C’est dans ce contexte d’attaques sans précédent contre l’Ecole publique et les personnels que le gouvernement a décidé d’expédier à tous les élèves scolarisés du CP au CM2 un « kit » relatif aux prochains Jeux Olympiques contenant notamment :

  • un livret d’un intérêt pédagogique très relatif puisqu’il comprend des écrits du président Macron, de la ministre des sports Oudéa-Castera et de l’ex-ministre de l’Education nationale Attal, ainsi que des mots croisés et des charades…
  • une pièce commémorative de 2€…

Coût de cette lamentable opération de communication : 16 millions d’€ !

Au-delà de la gabegie que représente cette opération, elle pose le problème de fond du respect de la laïcité à géométrie apparemment variable pour ce gouvernement. L’intérêt pédagogique est nul, mais la propagande politique est bien présente et tombe « bien” ou “mal” selon où l’on se place, en pleine campagne électorale !

De plus, la manipulation d’argent par les jeunes élèves, proscrite en milieu scolaire, peut rapidement poser problème. Le ministère assigne une tâche supplémentaire aux directrices et directeurs en leur demandant de veiller sur ce « magot » en le stockant dans une pièce sécurisée, en attendant la communication officielle avant de le distribuer !

Aucune provocation ne sera décidément épargnée aux personnels, qui voient leurs conditions de travail et les conditions d’apprentissage de leurs élèves se dégrader constamment du fait des mesures de ce gouvernement !

Les enseignants sont là pour enseigner, pas pour relayer la propagande gouvernementale !

Le SNUDI-FO rappelle que, dans le cadre de leur liberté pédagogique, les personnels ne sont pas tenus de distribuer ces kits prétendument pédagogiques à leurs élèves. Nous appelons les collègues qui choisissent de ne pas les distribuer, à retourner ce matériel à la DSDEN.

Le SNUDI-FO exige du gouvernement qu’il renonce à ses 10 milliards de coupes budgétaires, qu’il réponde aux revendications des personnels plutôt que d’imposer sa propagande :

  • Annulations de toutes les suppressions de postes prévues pour la rentrée 2024 et création de tous les postes nécessaires !
  • Abandon de toutes les contre-réformes, de la loi Rilhac aux évaluations d’école et passant par les mesures du « chocs des savoirs » !
  • Augmentation immédiate de 10% de la valeur du point d’indice et ouverture de négociation pour le rattrapage de la perte de 28,5% de pouvoir d’achat depuis 2000 !

PREAU et la casse de l’action sociale

PREAU et la casse de l’action sociale

Le compte rendu complet de la CNAS* du 27 mai
*Commission Nationale de l’Action Sociale

En réponse à la déclaration FO, la représentante de la ministre, à la CNAS du 27 mai 2024, a indiqué : « Le contexte budgétaire et très tendu. On se bat depuis plusieurs mois pour conserver nos crédits. On ne peut pas nier les besoins des personnels, mais le contexte budgétaire est ce qu’il est. Toutes les mesures indemnitaires ont été conservées. On se bat pour sauver tout ce que l’on peut. Sur l’action sociale, on a pu garder l’intégralité de l’enveloppe 2024 sur le logement. Nous sommes conscients des risques pour les ASIA. On essaiera d’aider au mieux les académies. »

La réponse de la représentante de la ministre est inacceptable !

Pour la FNEC FP-FO, le meilleur moyen d’aider les académies, c’est l’augmentation des budgets d’action sociale ! Cette augmentation est de la responsabilité du ministre. Les dotations budgétaires ministérielles sont en baisse par rapport à 2023, la ministre se contente d’affirmer qu’elle essaiera « d’aider les académies au mieux », donc de compléter les dotations académiques ministérielles initiales par des rallonges budgétaires au coup par coup ? Aider les académies au mieux, c’est augmenter tout de suite les dotations budgétaires et rendre l’argent utilisé pour le financement de Préau au budget de l’action sociale pour financer les prestations statutaires !

PREAU ? Il s’agit d’une association qui permet désormais (depuis 2021), le transfert des prestations sociales du public vers le privé par l’intermédiaire d’une association loi 1901. Cette nouvelle organisation s’attaque frontalement aux prestations sociales gérées par les instances ministérielles et interministérielles d’action sociale. Son objectif est clair : amorcer un processus de privatisation du service public de l’action sociale, basée sur la gestion du salaire différé, vers un organisme du secteur privé et donc de sa logique de profit ! (En savoir plus ?)

A l’ordre du jour de cette CNAS : Participation de la CNAS à Préau et bilan de l’activité de Préau.
FO défend l’action sociale

La représentante de la ministre a rappelé que les statuts de l’association Préau prévoient un représentant de la CNAS à l’assemblée générale de l’association Préau. Elle à aussi rappelé qu’à la demande du secrétaire de la CNAS (FSU), ce point est mis à l’ordre du jour de cette séance. Le secrétaire de la CNAS, la FSU, l’UNSA, la CFDT ont indiqué que les statuts de Préau ne leur conviennent pas et ont demandé que les organisations syndicales qui siègent à la CNAS et qui le souhaitent puissent participer à l’assemblée générale de Préau. La représentante du ministre a affirmé qu’elle relaiera cette demande au président de l’association Préau.

Intervention de la FNEC FP-FO : Vous connaissez notre position sur Préau. Nous l’avons donnée depuis que le ministre Blanquer a proposé sa création et redite dans notre déclaration préalable. Préau, c’est le contraire de l’action sociale. C’est la mise en oeuvre de la destruction des instances statutaires et des prestation statutaires d’action sociale, à l’initiative de la ministre, et dans le cadre d’une économie de guerre qu’elle veut nous imposer. Entrer dans Préau, c’est participer à cette destruction. Nous sommes opposés à ce que la CNAS soit représentée à Préau. Faites remonter à la ministre.

La FNEC FP-FO ne s’associe pas à cette demande d’entrée dans Préau. Nous n’accompagnerons pas la ministre dans cette destruction des droits des agents à l’action sociale. Pour la FNEC FP-FO, l’association Préau doit être abandonnée et les sommes versées à Préau depuis sa création doivent être restituées au budget de l’action sociale. S’il devait au cours de cette séance y avoir un vote sur l’entrée d’un représentant de la CNAS à l’association Préau, la FNEC FP-FO votera contre. Si le représentant de la CNAS devait émettre des votes ou des avis à l’assemblée générale de Préau, nous refusons que cela soit au nom de la FNEC FP-FO. Si le représentant de la CNAS devait émettre des votes ou des avis à l’assemblée générale de Préau, nous demandons à ce qu’ils nous soient transmis.

Bilan de l’activité de Préau

La représentante de la ministre a indiqué que Préau a été créée en décembre 2021 pour créer des prestations complémentaires à l’action sociale, l’objet est de fournir des prestations culturelles et sportives, touristiques et de loisirs aux personnels. Selon la représentante de la ministre, Préau s’est engagé à ce que son activité concerne l’ensemble des territoires et des collègues, jusqu’aux retraités. Fin décembre 2022, le ministère a conclus une convention d’objectifs jusqu’en 2024. Le ministère a versé en 2021 une subvention de 1,5 millions d’euros à Préau, en 2022 une subvention de 1,555 millions d’euros, en 2023 une subvention de 3 millions d’euros ! La représentante de la ministre a indiqué qu’elle ne pouvait pas pour l’instant indiquer quel sera le montant de la subvention versée par le ministère à l’association Préau. Elle a affirmé que cette subvention a pour objectifs de développer des prestations offertes à ses adhérents, et que si Préau arrive à générer une trésorerie, le but de la subvention est de constituer un effet de levier pour constituer des prestations, puis elle ajoute : « Ce n’est pas de l’action sociale » (!)

Sur le bilan 2023 de cette association. Le ministère a indiqué lors de cette CNAS que Préau propose des prestations culturelles, plateforme de streaming musical (19 000 adhérents à Préau bénéficient de cette offre), kioske de presse, chèques culture (!) ; des prestations de loisirs (activités de loisirs) , un accès à une plateforme qui « offre » des parcours de formation (cours d’Anglais, de langue des signes…), 27 appartements à la location pour les vacances ; des coupons de réduction (Carrefour, Leclerc…). La représentante de la ministre a affirmé que l’association Préau prévoit un développement des activités liées au tourisme et accessibles via un billetterie qui est à présent gérée par l’association et non plus par un prestataire : ballades, voyages organisés. Sur les objectifs 2024, la représentante de la ministre a indiqué que Préau s’est fixé un objectif de 375 000 adhérents, souhaite créer un portail internet propre à cette association. Elle a ajouté : « On a toujours souhaité que Préau travaille en lien avec le associations dans les académies. Le président de Préau souhaite travailler avec les associations locales. » Selon elle, l’association Préau vient en complément de l’action sociale, le ministère n’est pas en train de décentraliser l’action sociale. Elle a ajouté que les crédits sont versés à Préau sur l’enveloppe qui concerne les dépenses de fonctionnement, et non les dépenses de personnels (enveloppe qui sert au financement des PIM et des ASIA), selon le principe de la fongibilité asymétrique, les crédits de fonctionnement ne peuvent abonder les crédits utilisés pour les dépenses de personnels.

La MGEN, dans son intervention, a indiqué que Préau propose la création de comptes bancaires, de prêts immobiliers, fait la promotion d’offres assurancielles, et de ce fait, promeut des organismes d’assurances. Elle a ajouté que selon le rapport de la cour des comptes, l’association Préau a mis en réserve 1, 5 millions d’euros.

Intervention de la FNEC FP-FO : Nous vous demandons de nous communiquer le bilan de l’association Préau. Préau offre des prestations vacances, des chèques culture, des voyages et des ballades. Elle concurrence directement les actions SRIAS et les prestations sociales ministérielles. Et il faudrait entrer à l’Assemblée Générale de Préau ? Nous sommes atterrés par ce que nous apprenons. L’association Préau propose la création de comptes bancaires, des prêts immobiliers, fait la promotion d’offres assurancielles. Et il faudrait entrer à l’Assemblée Générale de Préau ? Pour l’année 2024, la ministre a baissé les dotations budgétaires de l’action sociale de plus 2 millions d’euros. Elle a crédité l’association préau de 3 millions d’euros en 2023. Ce que propose la ministre c’est bien la destruction des prestations statutaires d’action sociale et le financement, sur le budget de l’action sociale de « prestations » qui n’ont rien à voir avec l’action sociale. La FNEC FP-FO l’a dit et nous le redisons encore. Nous sommes opposés à la participation de la CNAS à l’assemblée générale de l’association Préau. La ministre doit abandonner l’association Préau et restituer au budget de l’action sociale toutes les sommes qui ont financé cette association depuis sa création.

Analyse de la FNEC FP-FO : La représentante de la ministre se contredit : d’une part, elle affirme que Préau a pour vocation d’apporter des offres « complémentaires » à l’action sociale ministérielle et interministérielle et d’autre part que…Préau, ce n’est pas de l’action sociale ! Cette CNAS confirme les analyses de la FNEC FP-FO. Avec le dispositif Préau dont les objectifs sont clairs : « Développer et gérer des prestations culturelles, de loisirs, sociales, sportives et touristiques à destination des agents du Ministère de l’Education nationale de la Jeunesse et des Sports » (engagements n° 5 du grenelle de l’éducation auquel la FNEC FP-FO a refusé de participer), le Ministère décide d’organiser le transfert des prestations sociales du public vers le privé par l’intermédiaire d’une association loi 1901. C’est un processus de privatisation du service public de l’action sociale, basée sur la gestion du salaire différé, vers un organisme du secteur privé et donc de sa logique de profit. Au lieu de financer l’association Préau (3 millions d’euros en 2023 !), la ministre ferait mieux de développer le conventionnement de restaurants scolaires dans les écoles, collèges et lycées afin que la PIM restauration (financée sur l’enveloppe budgétaire que les ministres successifs de l’éducation nationale utilisent pour financer Préau) soient servie à hauteur des besoins aux personnels éligibles à cette prestation sociale ! Elle ferait mieux d’abonder immédiatement les budgets de l’action sociale afin que les prestations statutaires ASIA et PIM soient servies à hauteur des besoins aux personnels !

Congrès départemental du SNUDI-FO 53

Congrès départemental du SNUDI-FO 53

Mardi 28 mai, le congrès du SNUDI-FO 53 a réuni une quarantaine de PE et AESH à Laval, en présence de Frédéric Volle, secrétaire général du SNUDI-FO (national) et Sébastien Lardeux, secrétaire général de l’UD FO 53. 

Les rapports d’activité et de trésorerie ont été adoptés à l’unanimité.

Les discussions ont été riches, et les interventions nombreuses, avec au centre la situation internationale, l’état de délabrement des services publics, et de notre École Publique. Dans les débats : la question des salaires, du manque de postes (manque de remplaçants, fermetures de classes, manque de RASED…), et sur toutes les lèvres, les conséquences de l’inclusion au forceps, contre les besoins de nos élèves, et qui nous place parfois dans des situations de maltraitance et de culpabilisation insupportables.

Un mandat clair a été fixé pour les deux années à venir, avec une résolution adoptée à l’unanimité (moins 1 abstention).

Le premier syndicat des Écoles Publiques de la Mayenne sort encore renforcé de ce congrès, avec des instances renouvelées qui intègrent davantage d’AESH. 

35 correspondants de secteur sont répartis sur l’ensemble du département, un conseil syndical de 28 membres et un bureau départemental de 8 collègues constituent la nouvelle équipe du SNUDI-FO 53.

Pour résister, agir et reprendre ce que nous avons déjà trop perdu, pour mettre en échec les contre-réformes à venir (Choc des savoirs, projet Guérini, Acte 2 de l’école inclusive, loi Rilhac 2…), pour défendre vos droits, le syndicat est, et restera aux côtés des personnels de l’Education Nationale.

Rejoignez le syndicat libre et indépendant, syndiquez-vous !


La résolution adoptée


NomPrénomPosteEtablissementVille
ANGOTEMILIEAdjointeEcole primaire publiqueVimartin-sur-Orthe
BELLANANAISRemplaçanteCollège Jules RenardLaval
BIZEUL GOSSANTCELINETRSEcole élémentaire publiqueChâteau-Gontier-sur-Mayenne
BONNANDCATHERINEAdjointeEcole Beaulieu sur OudonBeaulieu sur Oudon
BOHECMAGALIRemplaçanteEcole Constance LainéCraon
COLNOTHELENETRSEcole primaire publiqueBallots
DENUAULTYOANNAdjointEcole élémentaire publiqueSaint-Denis-d’Anjou
DESERTMarieAESHEcole Constance LainéCraon
DESTOOPCATHERINEDirectionEcole élémentaire publique Louise MichelMayenne
GANNEMARTINEAdjointeEcole maternelle  MicheletLaval
GAUDINStèveRemplaçantEcole J. Jaurès élémentaireCossé le Vivien
GAYSSOTFREDERICDirectionEcole élémentaire publiqueSaint-Denis-d’Anjou
GERVOTNathalieERSESHMayenne – Ambrières
GUIHALJENNIFERAdjointeEcole élémentaire publiqueChâteau-Gontier-sur-Mayenne
HASCOETNathalieAdjointeEcole de la GravelleLa Gravelle
HELLARDSAMUELAdjointUEMA le Petit PrinceLaval
HUNOTCLOTILDEDirectionEcole élémentaire publiqueRuillé-Froid-Fonds
KERBRATMORGANEDirectionEcole maternelle publiqueSaint-Denis-d’Anjou
LAGEISTEMurielAESHEcole élémentaire publique Jules FerrySaint-Pierre-la-Cour
LE FELLICEVELYNEAdjointeEcole primaire publiqueChangé
LEBLANCLAURAPESEcole maternelle Louis PergaudLaval
LEDAUPHINMARIONAdjointeEcole primaire publique HilardLaval
LEGAINATHALIEAdjointeEcole primaire publique Henri MatisseMarcillé-la-Ville
MARTINEMELINEAdjointeEcole maternelle publiqueGorron
MENDOCABRIGITTEAESHBadinterLaval
MOQUETJean-PierreRetraitéMayenne
NACHITAUROREAESHBadinterLaval
ORAINFABIENASH IME Leon-DoudardMontaudin
OREVETHIERRYDirectionEcole élémentaire publiqueRavigny
PICCHIOTTINOCHLOEDirectionEcole élémentaire publique eugène hairyLaval
PICHONCECILEAdjointeEcole primaire publiqueBais
RECHESANDRAAdjointeEcole élémentaire publique Cousteau Jacques-YvesArgentré
SEIGNEURJULIEAdjointeEcole primaire publique bilingue Henri ChantrelSaint-Ouën-des-Toits
TOUZESEBASTIENDirectionEcole maternelle  MicheletLaval
VALTONMATTHIEUDirectionEcole Constance LainéCraon
BOUTINMARINEDirectionEcole Marlène JobertCharchigné
DUBOURGSOLENEAdjointeEcole élémentaire BadinterLaval
NomPrénomFonctionNom EcoleVille Ecole
ANGOTEMILIEAdjointeEcole primaire publiqueVimartin-sur-Orthe
BELLANANAISRemplaçanteCollège Jules RenardLaval
BIZEUL GOSSANTCELINETRSEcole élémentaire publiqueChâteau-Gontier-sur-Mayenne
BOHECMAGALIRemplaçantEcole Constance LainéCraon
COLNOTHELENETRSEcole primaire publiqueBallots
DENUAULTYOANNAdjointEcole élémentaire publiqueSaint-Denis-d’Anjou
DESERTMarieAESHEcole Constance LainéCraon
DESTOOPCATHERINEDirectionEcole élémentaire publique Louise MichelMayenne
GANNEMARTINEAdjointeEcole maternelle  MicheletLaval
GAUDINStèveRemplaçantEcole J. Jaurès élémentaireCossé le Vivien
GAYSSOTFREDERICDirectionEcole élémentaire publiqueSaint-Denis-d’Anjou
GUIHALJENNIFERAdjointEcole élémentaire publiqueChâteau-Gontier-sur-Mayenne
HELLARDSAMUELAdjointUEMA Le petit princeLaval
LAGEISTEMurielAESHEcole élémentaire publique Jules FerrySaint-Pierre-la-Cour
LE FELLICEVELYNEAdjointeEcole primaire publiqueChangé
MARTINEMELINEAdjointeEcole maternelle publiqueGorron
MENDOCABRIGITTEAESHEcole élémentaire BadinterLaval
MOQUETJean-PierreRetraité
ORAINFABIENASHLeon-DoudardMontaudin
PICHONCECILEAdjointeEcole primaire publiqueBais
RECHESANDRAAdjointeEcole élémentaire publique Cousteau Jacques-YvesArgentré
SEIGNEURJULIEAdjointeEcole primaire publique bilingue Henri ChantrelSaint-Ouën-des-Toits
TOUZESEBASTIENDirectionEcole maternelle  MicheletLaval
BLANCHETANTOINERemplaçantEcole Louise MicheletMayenne
BOULIOUSTEPHANIEDirectionEcole primaire publique HilardLaval
GERVOTNATHALIEERESHMayenne – Ambrières
GRANDETPascalRetraité
TESSIERANNE LAUREAdjointeEcole primaire publique Denise RaymontChâtillon-sur-Colmont
NomPrénomFonctionNom EcoleVille Ecole
COLNOTHELENETRSEcole primaire publiqueBallots
GAUDINStèveRemplaçantEcole J. Jaurès élémentaireCossé le Vivien
GAYSSOTFREDERICDirectionEcole élémentaire publiqueSaint-Denis-d’Anjou
LE FELLICEVELYNEAdjointeEcole primaire publiqueChangé
MOQUETJean-PierreRetraité
ORAINFABIENASHLeon-DoudardMontaudin
PICHONCECILEAdjointeEcole primaire publiqueBais
TOUZESEBASTIENDirectionEcole maternelle  MicheletLaval

Secrétaire départemental : Stève Gaudin
Secrétaires adjoints : Hélène Colnot, Frédéric Gayssot
Trésorier : Jean-Pierre Moquet
Trésorier adjoint : Fabien Orain
Archiviste : Sébastien Touzé

GT formation continue du 23.05.24

GT formation continue du 23.05.24

La délégation FO (4) : Stève Gaudin (Élu CAPD), Hélène Colnot (représentante CSA et F3SCT), Evelyne Le Fellic, Laura Leblanc (Représentante FO des PES)
Les autres syndicats: SnuiPP-FSU (2), CGT (2), SE-UNSA (2)

Invités: Directeur de l’INSPE monsieur Lemaile, et Romuald Kerdranvat, formateur à l’INSPE, PsyEN-EDA madame Avenant, Directeur de l’école Alain Julien Peylet, la conseillère pédagogique et responsable du Plan départemental de formation, Sandrine Hubert, la conseillère pédagogique départementale “numérique”, Anne Muller

Pour l’administration: La DASEN, madame Lacoste,  l’IEN adjoint à la DASEN Monsieur Drault, la cheffe des services PRHAG Madame Bellanger, et l’IEN ASH monsieur Letourneux.

Les documents de travail fournis par l’administration : 


En introduction, la DASEN insiste sur les formations inter-degrés qui selon elle, seraient “indispensables au progrès des élèves”. S’il s’agit d’anticiper le tri des élèves pour la mise en oeuvre du choc des savoirs, ou de préparer la fusion des corps, évidemment le signal est de mauvais augure (lire plus bas…)

En préambule et pour sa première intervention, FO a rappelé ses revendications :
– Le libre choix des 18h d’animations pédagogiques ;
– Le libre choix des stages de formation ;
– Le caractère strictement facultatif de la co-observation, des visites des CPC, ou de la mise en oeuvre de séances, dans le cadre des constellations PPCR (OBTENU)
– Le respect de la liberté pédagogique ;
– Le respect de nos obligations réglementaires de service ;
– Le retrait de PPCR et l’abandon des constellations qui en découlent

Notes : FO avait voté en CSA  contre le schéma directeur de la formation continue 2022-2025, puisque nous revendiquons une formation continue choisie qui réponde aux demandes et besoins des personnels. Or, dans le schéma proposé par le ministère, les formations proposant des contenus disciplinaires sont quasi inexistantes au profit de formations institutionnelles à public désigné qui pourraient être proposées, voire imposées dans le cadre de l’accompagnement PPCR. Cela fait écho aux évaluations d’école et à la logique managériale mise en place à travers les mesures du “Grenelle” ou encore PPCR. 

La notion d’animation pédagogique obligatoire n’existe pas, pas plus que la formation “contrainte” ! Pourtant, le DASEN en 2023 avait introduit le terme “formation contrainte” pour imposer les constellations PPCR, les volets évaluations d’école, formation École inclusive ou valeurs de la République… Désormais avec le volet accompagnement de PPCR (que FO n’a pas signé), les collègues subissent un plan de formation directement issu de la feuille de route du gouvernement Macron.

En  2023, seule FO demandait le retrait du qualificatif “contrainte”, qui sous-entendait de fait, l’obligation de participer à une formation. Le SNUDI-FO 53 a été entendu. Le terme “formation contrainte” au profit de “formation institutionnelle” ! Pour autant sur le fond, nos responsables tenteront toujours d’imposer un calendrier. En cas de contrainte, saisissez le syndicat.

Pour rappel : Le SNUDI-FO défend depuis toujours le droit à la formation pour tous, et plus précisément un droit au choix de sa formation.

Manque de moyens, encore et encore…

Les formations remplacées ont dû être stoppées à la période 4 par manque de remplaçants. Sandrine Hubert explique que pour mettre en place le plan de formation, il faut en moyenne 15 remplaçants. Ce nombre n’étant pas atteint, elle a été contrainte pour l’année prochaine de construire un  plan pour une moyenne de 12. L’administration reconnaît donc elle-même que le manque de remplaçants empêche la formation de se dérouler dans de bonnes conditions ! Le SNUDI-FO dénonce de longue date les conséquences des réductions budgétaires et de la diminution des postes ouverts. Nul doute qu’avec les “économies” annoncées pour 2024-2026, la situation s’aggrave considérablement.

– Formation préalable à l’inscription sur la liste direction d’école (LADE)

Jusqu’à présent, un directeur en poste était réputé inscrit sur LADE. Sur injonction du ministère, les directeurs d’école dont la liste d’aptitude date de plus de trois ans et qui ne sont plus sur un poste de direction doivent donc demander à être réinscrits sur LADE. 

Article 2 de la loi Rilhac : « Ne peuvent être inscrits sur cette liste d’aptitude que les instituteurs et les professeurs des écoles qui, d’une part, justifient de trois années d’enseignement ou d’une année au moins d’exercice de la fonction de directeur d’école et, d’autre part, ont suivi une formation à la fonction de directeur d’école.”

Ces nouvelles dispositions ne permettent-elles pas aux DASEN d’écarter des directeurs de leur poste, et  à faire peser une pression permanente sur les épaules des directeurs ?

– Formation initiale des directeurs:

13 enseignants ont bénéficié de 2 semaines de formation en octobre 2023 et 7 de 3 semaines en février 2024

– Formation continue des directeurs:

Elle consiste en 4 regroupements d’1h30 avec l’inspecteur de circonscription, comptabilisés dans les 18 h d’obligation réglementaire de services et d’une journée remplacée avec choix d’un module thématique. 123 directeurs ont participé à une formation sur le temps scolaire. 

Le SNUDI-FO 53 avait déjà interpellé le ministre (courrier du 5 janvier 2023) et le DASEN lors de la CAPD du 10 janvier 2023, afin de veiller à ce que la formation des directeurs soit bien proposée seulement sur temps scolaire.

Circulaire 25 août 2020 :”les autorités académiques veilleront à ce que tout directeur d’école bénéficie au minimum de deux jours de formation au cours de l’année”. 

Le SNUDI-FO 53 est aussi intervenu pour interroger l’administration à ce sujet. En effet, la DASEN limite cette formation à une journée sur temps scolaire. 

L’IEN Adjoint (Laurent Drault) répond que la deuxième journée de formation correspond à l’ensemble des réunions directeurs-IEN organisées sur l’année ! Cette réponse est erronée, puisque ces réunions sont défalquées des heures d’animation pédagogique !

Le SNUDI-FO rappelle à nouveau que ces réunions avec les IEN ne sont pas obligatoires.

Pour la rentrée 2024 : 

Dans la même lignée de la loi Rilhac, l’arrêté du 21 mars 2024 rajoute des thèmes dans la formation des directeurs :

  • « l’accessibilité de l’école pour les élèves à besoins éducatifs et pédagogiques particuliers » au moment où 23 000 élèves à besoin particuliers sont privés d’une place en établissement social ou médico-social à laquelle ils ont pourtant droit ;
  • « en lien avec les autorités administratives compétentes, la prise de décision visant à assurer la sécurité des personnes et des biens, l’hygiène et la salubrité de l’école sur le temps scolaire » afin de rendre, par délégation de compétences, le directeur responsable des mesures de sécurité dans l’école !

En savoir +

– La formation des directeurs “faisant-fonction” et chargés d’école : 

Ils ont 2 jours de formation en début d’année et un module de la formation continue (1 journée remplacée) ainsi que 4h x 1h30 de regroupement en circonscription (qui peuvent être déduites de leur 18h d’obligations réglementaires de service).

16 participants en 2023-24

2023/2024 : 3 CAPPEI + 2 candidats libres + 4 VAEP (validation des acquis de l’expérience professionnelle). Le calendrier a été modifié et les délais allongés pour permettre notamment aux candidats de préparer leurs dossiers (nous aurons connaissance de la date de validation du CAPPEI mi-juin)

Cette modification du calendrier des épreuves du CAPPEI n’est pas sans nous poser de question concernant la participation au mouvement. Le SNUDI-FO 53 s’adresse en ce sens à l’administration afin d’obtenir des précisions, et garantir égalité et équité dans le cadre de règles établies.

Pour 2024-25 : il y a 9 candidats pour partir en formation mais le choix et le nombre de candidatures retenues n’est pas encore communiqué et devrait l’être vers la mi-juin.
M. Drault précise que, comme pour le CAFIPEMF, le renouvellement des candidatures est un des critères de choix, tout comme « les besoins » de l’administration.

2024/2025 : 18 ½ journée par enseignant. (37 enseignants concernés, sur les écoles Badinter et J. Verne de Laval, REP+)

L’inspectrice d’académie, Madame Lacoste, souhaite renforcer le lien CM2-6ème et ajoute une formation à l’ensemble des enseignants du cycle 3 avec un roulement sur 3 ans.

Le SNUDI-FO 53 alerte et n’ignore pas la volonté gouvernementale d’imposer le choc des savoirs et le tri des élèves, par tous les moyens, y compris par le biais d’une formation allant dans ce sens. Dans certains départements, il est déjà demandé aux PE de CM2 de participer à la constitution des groupes de niveaux !

Le SNUDI-FO et sa fédération, la FNEC FP-FO, refusent toutes les pressions pour que les professeurs des écoles, adjoints ou directeurs, soient responsables de trier les élèves afin de préparer leur affectation dans un des trois groupes de niveau du collège. 

En savoir plus

Pour rappel, un décret permet l’organisation de temps de formation sur les vacances contre rémunération. 

Cette année, les 186 demandes ont été acceptées. Un nombre en forte hausse, ce qui illustre bien le fait que les collègues souhaitent être acteurs et choisir leurs parcours de formation sans être infantilisés.

20 collègues, PES compris, ont bénéficié de ce dispositif.

NB : Les stagiaires mi-temps DIU peuvent aller observer hors dispositif APP (car il n’y a pas besoin de remplacement) avec accord IEN et du directeur d’accueil.

Proposée systématiquement lors de l’ouverture d’un dispositif.

En 2023-24 :

Ecole Hilard pour l’implantation d’une ULIS

Accompagnement des dispositifs: UUEA, UEMA

Formation analyse de pratiques

Formation TSA: 16 PE (1 jour) et TCC (8 sur 2 jours)

Une formation TCC pour les RASED de 4 x 3 heures.

Accompagnement de 28 PE débutants en maternelle (enfin que les PES/T1 et T2…)

Rappel 2023 : Selon l’administration les remontées seraient satisfaisantes.

Intervention FO : ce n’est pas le discours entendu, et les remontées dont nous disposons ne vont pas en ce sens. En effet, le cadre imposé n’est pas légitime, et ne doit pas être présenté comme obligatoire, car ce n’est pas le cas.

Le décret n° 2017-44 du 29 mars 2017 définit toujours nos obligations de service. Il précise que nous devons «18h consacrées à des actions de formation continue, pour au moins la moitié d’entre elles, et à de l’animation pédagogique ». Ne figure dans ce texte aucune notion d’animation ou de formation obligatoire ou à caractère départemental. Les PE sont donc (toujours) libres de choisir comment ils effectuent ces 18 h

FO est intervenu dans ce GT pour rappeler que les visites de CPC en classe pour des observations ou mise en œuvre de séances ne sont pas obligatoires et les responsables administratifs ont acquiescé en ce sens. Dans le cadre de ces constellations, le SNUDI-FO 53 a demandé et obtenu pour que les visites de CPC, la co-observation, ou encore les mise en œuvre de séances imposées, restent strictement facultatives. En cas de besoin, contactez le syndicat.

Pour rappel, l’avis des syndicats en Mayenne :
“Le CTSD de la Mayenne demande l’abandon du dispositif des constellations mis en place dans la logique de l’accompagnement PPCR et le retour du libre choix des personnels pour leur formation.”
POUR : FO et CGT
CONTRE: UNSA
ABSTENTION: SnuiPP-FSU

Pas de nouvelle école en 2023-24. La formation des collègues de Jacques prévert élémentaire (Laval) et Pierre et Marie Curie (Mayenne) est prévue en 2024-2025

74 écoles concernées

29 PE formés

Le SNUDI-FO 53 a été, est et sera à vos côtés pour faire respecter votre statut, et vous rappelle que chaque PE peut déduire 9 heures de ses heures de formation (peu importe, institutionnelle ou non) en participant aux nombreuses Réunions d’Information Syndicale (RIS) organisées chaque année par le syndicat majoritaire du département.

Le SNUDI-FO 53 alerte encore l’ensemble des PE au sujet de la mise en œuvre de PPCR (protocole signé par la CFDT, l’UNSA et la FSU) qui passe en vitesse de croisière pour ce qui concerne l’accompagnement. Cela se traduit par encore plus de formations qu’ils tentent d’imposer (Valeurs de la République, Accompagnement de l’école inclusive…) qui s’ajoutent aux constellations PPCR (plans Français-Maths) et encore plus d’évaluations d’écoles.

Les 18 heures sont toujours séparées en 2 blocs. Suite aux interventions du SNUDI-FO, la dénomination des formations du bloc n°1 a été “rétrogradée” de contraintes à institutionnelles. Mais, au-delà de ce changement de terme, certes très symbolique, il n’y a aucune modification de la structure de la formation : il faut toujours choisir dans le bloc N°1 « valeurs de la république » OU « école inclusive » OU pHARe (ajout de cette année) SINON Savoirs fondamentaux mathématiques OU Savoirs fondamentaux français.

L’IEN adjoint précise que tous les enseignants devront être formés à la lutte contre le harcèlement d’ici 3-4 ans.

FO a toujours été opposé aux évaluations d’écoles et d’établissements qui n’amènent que confusion des statuts, des corps et des missions, en imposant une logique totalement managériale.

Comme l’année dernière, le plan de formation 2024-25 envisage 6 h en “option particulière” du bloc n°1 pour la production du rapport d’autoévaluation et 6 heures pour le bilan de l’évaluation en N+1.

Au-delà d’une mesure pouvant apparaître comme une opération de séduction, elle est clairement inégalitaire puisque d’une école à l’autre, ce temps de préparation sera variable.

De plus, en 2024-25 l’administration compte manifestement sur les directeurs pour convaincre les équipes réticentes puisque, dans les modules de formation de ceux-ci, l’un est destiné “aux directeurs engagés dans une EE en 2024-25” et un autre “aux directeurs souhaitant comprendre la démarche d’EE avant de s‘engager dans le processus en 2025”. Selon M. Drault, il s’agit de “déconstruire les représentations sur les évaluations d’école” !

Le SNUDI-FO refuse ce cadre et réaffirme sa revendication du droit à une formation continue, de qualité, sur des contenus choisis par les personnels, qui sont les mieux à même de connaître leurs besoins. FO combat ces contre-réformes « managériales » qui ont pour seul objectif de mettre au pas les personnels qui refusent la dégradation de leurs conditions de travail.

Le SNUDI-FO 53 rappelle que près d’une quarantaine d’écoles ont déjà pris position contre les évaluations d’école en Mayenne, et invite les écoles qui ne l’auraient pas encore fait, à se saisir de ce levier intersyndical.

Signer l’appel départemental SNUDI-FO – SNUIPP-FSU – CGT

Rappel : 2022/2023 : PES 19 TP, 8 ½ temps, 15 étudiants contractuels alternants du 1er avril au 31 mars 2024

2023/2024 : PES : 22 TP, 8 ½ temps. 4 démissions et 2 PES en arrêt long. 6 étudiants contractuels alternants supplémentaires en septembre 2024.

Les PES à mi-temps, sont parfois en reconversion professionnelle, sans master MEEF, parfois éloignés du système Education Nationale.

Les besoins exprimés par les PES et formulée par la représentante (PES) FO :

– observer des collègues en classe dès la première période (compagnonnage) les 2 jours prévus étaient bénéfiques mais insuffisants.

– être formés et informés sur les outils numériques dès la rentrée afin d’être efficace dans les préparations de classe, les temps d’enseignements et les tâches administratives( la digitale, openboard, e-primo, tableur, LSU, …)

– disposer d’outils, de clés pour la gestion de classe ( élèves avec comportements difficiles, multi-niveaux)

– déléguer à l’administration le soin d’informer les binômes de chaque PES du statut particulier de leur complément, afin d’éviter des tensions dès la prérentrée et éclaircir le rôle de chacun dans ce duo (comment établir les progressions ? qui rencontre les parents ? …)

– bénéficier de plus d’heures de didactique (français, mathématiques et LVE en particulier)

– se voir attribuer une classe avec 2 niveaux maximum, dans un même cycle. En effet, une PES qui  a démissionné était sur une classe unique et à 4 niveaux. 

Les points positifs remontés : 

– la classe en responsabilité à mi-temps permet, en fin de semaine à l’INSPE, d’analyser sa pratique, de disposer de points de vue de professionnels et de rectifier la semaine suivante sa posture ou ses contenus.

Sandrine Hubert rappelle que les PES à plein temps ont 10 à 20 jours de formation. 2 jours ont lieu en début d’année, avec remplacement. En 2024-25, cette formation sera augmentée d’1 journée remplacée (vers novembre). Ils bénéficient également des 18 h de formation continue des ORS et des formations ayant lieu sur leur école (constellations, liaison école-collège…). + une participation à la formation Néo-titulaires (6 h) et 6 jours en juin (lecture, maths, EPS, Ecole inclusive).

L’IEN adjoint au DASEN pointe qu’il ne faut pas mésestimer le fait que les écoles sont un lieu de formation et que les PES peuvent s’appuyer sur les collègues.

Rappel : SNUDI-FO avait demandé dès 2022* que les jours de formation des PES ne soient plus placés pendant les vacances et nous avions déjà été entendus l’année dernière, puisque nos responsables administratifs avaient, suite à nos interventions permis, la récupération de ces 2 journées en juin. Déjà lors du GT 2023, Le SNUDI-FO 53 avait demandé à ce que cela ne se reproduise plus les années suivantes, ce qui est le cas.

*Les SNUDI-FO de l’académie de Nantes avaient écrit à la rectrice pour dénoncer cette organisation (Lire le courrier du 30.11.22) et le SNUDI-FO 53 avait interpellé en amont le DASEN en audience à ce sujet.

Concernant les démissions de 4 PES, M. Drault soutient que les conditions de travail dégradées n’y sont pour rien, qu’il s’agit de problématiques personnelles et que l’administration a tout fait pour soutenir ces jeunes collègues. Le directeur de l’INSPE ajoute qu’il s’agit de cas où le concours a été passé sans connaissance du terrain et que ces collègues n’avaient pas anticipé qu’ils n’auraient plus de vie privée ! Mais ne pas “connaitre le terrain”, quand on passe le concours, n’est-ce pas souvent le cas ? C’est plutôt à notre employeur de faire que notre entrée dans la profession soit progressive et ne se fasse pas dans des conditions qui dégoûtent nos collègues du métier dès la 1ère année. 

Le directeur de l’INSPE alerte sur le manque d’informations dont il dispose à quelques mois de la rentrée. On ne sait notamment toujours pas si le concours sera réservé aux titulaires d’une licence ou s’il sera ouvert aux L3. Et qui assurera la formation, les universités ou les futures ENSPE, les INSPE actuelles n’étant pas pour le moment habilitées à des formations en-deçà du Master ? Cette question est directement liée au maintien ou non du site de formation de Laval. M. Lemaile rappelle pourtant les bons résultats au concours de l’Inspe de Laval, permis par une formation proche des étudiants. Il s’inquiète aussi du maintien des postes de formateurs, les textes évoquant des formations par des enseignants expérimentés.

Il devrait y avoir 2 années de transition avec 2 systèmes parallèles, pour les étudiants qui seront en M1-M2 l’année prochaine. Mais on ne sait toujours pas quel sera le statut des lauréats du concours niveau licence. Le directeur de l’INSPE précise qu’actuellement, on ne peut pas avoir le statut de stagiaire 2 années consécutives et que, d’autre part, il n’est pas légal qu’un master ne soit pas ouvert à tous. Conclusion de M. Drault : “L’année prochaine sera un peu chargée.” !!

Le SNUDI-FO est intervenu pour exprimer également son inquiétude devant cette impréparation totale. Nous avons également rappelé notre refus de longue date de la masterisation, qui est une des causes du déficit actuel des concours. Cependant, nous rejetons entièrement le projet actuel. Il ne s’agit d’ailleurs absolument pas d’un retour sur la masterisation puisque l’obtention du master sera toujours nécessaire, en plus de la réussite au concours. De plus, la favorisation d’une filière licence « PPPE » (parcours préparatoire au professorat des écoles), avec dispense du passage des épreuves d’admissibilité, entraînerait une baisse aggravée des exigences dans le recrutement des maîtres et l’instauration officielle de l’inégalité d’accès au concours 

Pour en savoir plus sur cette réforme 

La représentante des PsyEN EDA demande des temps d’analyse de pratiques pour le personnel des RASED. Ce temps existe dans le second degré mais il n’y a rien pour le 1er degré. M. Drault répond qu’il s’agit d’un plan académique, que certains psy ont pu bénéficier de quelques heures de formation sur la violence scolaire, ne répondant ainsi absolument pas au problème posé par notre collègue. Pire, il termine son intervention en lui indiquant que les psyEN pourraient avoir pour tâches supplémentaires la prise en charge psychologique des AESH face aux difficultés de l’inclusion ! Le SNUDI-FO 53 est intervenu pour insister sur le fait que cette demande légitime de nos collègues psy EDA devait être remontée et qu’une solution devait leur être proposée.

Si Gaïa ne veut pas de toi …

Le SNUDI-FO 53 a également rappelé que  la consultation du Plan de formation était complexe et chronophage. La délégation a rappelé que nous étions confrontées à une multiplication d’interfaces toutes les plus imbuvables que les autres (Iprof, Colibri, ETNA, Gaïa, MVT 1D…etc) Sandrine Hubert nous répond qu’il y a un document fourni chaque année pour expliquer la démarche mais qu’il faut effectivement ouvrir chaque fiche de formation pour avoir les détails de contenus, cycles concernés et dates. L’IEN adjoint affirme que ce document est envoyé à tous les directeurs, affirmant que ceux-ci étaient désormais responsables de “piloter la formation”. Le SNUDI-FO 53 est intervenu en indiquant que si la loi Rilhac plaçait les directeurs dans cette délicate position, rien n’empêchait à ce que ce document soit envoyé à tous les PE via la lettre du jeudi, en récapitulant tous les intitulés des formations ainsi que les codes pour faciliter le choix. La DASEN a répondu favorablement à notre demande.

Pour le SNUDI-FO 53, Hélène Colnot, Evelyne Lefellic, Stève Gaudin, Laura Leblanc

Classe exceptionnelle 2024

Classe exceptionnelle 2024

*La classe exceptionnelle a été introduite par PPCR, un protocole qui a été signé et promu par la CFDT, l’UNSA et la FSU. Au comité technique ministériel (EN) du 07/12/2016, FO et CGT ont voté contre le décret PPCR tandis que la FSU (SNUipp), l’UNSA et la CFDT ont voté pour.

Une modification importante concerne l’accès à la classe exceptionnelle. Cela fait suite à un décret dit de « défonctionnalisation » présenté lors du CSA du 13 mai 2023. Ce décret prévoyait une modification dès la campagne 2024 des règles d’accès à la classe exceptionnelle avec suppression de l’accès fonctionnel (les viviers 1 et 2) qui serait remplacée par un accès de type promouvable/promu dès le 5ème échelon de la Hors Classe.

FO n’était pas favorable au contingentement et à l’accès majoritairement fonctionnel pour le passage à la classe exceptionnelle inscrit dans PPCR (que FO n’a pas signé contrairement à l’UNSA et à la FSU). La FNEC-FP FO a néanmoins refusé de prendre part au vote lors du CSA du 13 juin (*) car le décret ne précisait pas les règles qui allaient supplanter le système des viviers. De plus, la modification des règles en cours de route allait léser les collègues ayant rempli les conditions nécessaires leur permettant d’accéder au vivier 1 mais qui n’ont pas encore été promus.

(*) : Rappel des votes sur le décret de « défonctionnalisation » (suppression des viviers 1 et 2 et nouvelles règles pour l’accès à la classe exceptionnelle) : Pour : FSU, UNSA, SNALC, SUD ; Abstention : CFDT, CGT ; NPPV : FO.

Ce nouveau texte sur les LDG carrière présenté lors du CSA du 7 novembre 2023 aggrave encore l’arbitraire inhérent à PPCR. Si le précédent « barème » pour l’accès à la classe exceptionnelle était jusqu’à présent une vaste blague puisque tout le poids du barème était porté sur l’appréciation, il n’y a maintenant plus aucun barème. Tout repose sur l’avis (« très favorable », « favorable », « défavorable ») de l’IEN, l’ancienneté dans le corps n’intervenant qu’à avis égal.  FO a contesté ces nouvelles règles qui président à l’accès à la classe exceptionnelle. En effet, la suppression des viviers et l’abaissement de l’échelon de la hors classe nécessaire pour être promouvable va augmenter le nombre de personnels promouvables ce qui va rendre le poids de l’appréciation portée par la hiérarchie pour être promu (dont le nombre n’augmentera pas nécessairement) encore plus important. Vue l’absence de barème, l’arbitraire en sort encore renforcé !

La FNEC-FP FO a déposé un amendement pour exiger que tous les avis soient motivés (l’avis favorable ne fait pas l’objet d’une motivation). Cet avis, bien que soutenu par toutes les organisations syndicales, n’a pas été retenu par le ministère.

La FNEC-FP FO a également contesté le préjudice subi par certains personnels avec la suppression du vivier 1, décidée unilatéralement sans délais ni avertissement préalable. Cela concerne notamment tous les personnels qui remplissent d’ores et déjà les conditions d’éligibilité au vivier 1. Certains ne sont pas encore promouvables et vont perdre de nombreuses années avant de pouvoir le devenir, ce qui constitue sans aucun doute une injustice pour ces personnels. D’autres étaient promouvables au grade de la classe exceptionnelle au tableau d’avancement de l’année 2023 et risquent de ne plus être promouvables au grade de la classe exceptionnelle au tableau d’avancement de l’année 2024. Cette perte de promouvabilité constituerait un fait sans précédent.  La FNEC-FP FO a donc proposé un amendement visant, a minima, à empêcher cette dernière injustice : « Les personnels qui étaient promouvables au grade de la classe exceptionnelle au tableau d’avancement de l’année 2023 doivent rester promouvables au grade de la classe exceptionnelle au tableau d’avancement des années suivantes. » Le ministère n’a pas intégré cet amendement qui, lui-aussi, n’a pas été soutenu par certaines autres organisations :

Pour : FO, UNSA, CFDT ; Contre : FSU ; Abstention : SNALC, SUD, CGT

La FNEC-FP FO a voté contre ces LDG ! Toutes les autres OS aussi, y compris celles favorables à PPCR et/ou qui avaient voté le décret de « défonctionnalisation ».

Chaque année, l’inspecteur de l’éducation nationale compétent porte un avis sur la promotion de chaque agent promouvable relevant de sa responsabilité.

Cet avis peut prendre trois formes :

  • Très favorable ;
  • Favorable ;
  • Défavorable.

« Cet avis est rendu sur la base d’une appréciation de la valeur professionnelle de l’agent promouvable en tenant compte de l’ensemble de sa carrière. L’implication en faveur de la réussite des élèves, l’engagement dans la vie de l’école ou de l’établissement, la richesse et la diversité du parcours professionnel font notamment partie des critères d’examen. Pour cela, l’inspecteur de l’éducation nationale s’appuie notamment sur le CV I-Prof. »

Pour les agents exerçant dans l’enseignement supérieur ou se trouvant dans une position statutaire de détachement ou en position de mise à disposition, l’avis s’y référant est émis par l’autorité auprès de laquelle l’agent exerce ses fonctions.

Les avis très favorables et défavorables doivent être motivés (donc pas l’avis favorable). Des sanctions disciplinaires, des procédures disciplinaires en cours peuvent par exemple être de nature à justifier un avis défavorable.

Les avis très favorables sont reconduits annuellement, sauf exception motivée. Les avis sont portés à la connaissance des agents concernés. Ils ne sont pas susceptibles de recours. La non-inscription sur le tableau d’avancement peut néanmoins être contestée par le biais d’un recours gracieux, comme toute décision administrative.

Dans un second temps, la DASEN recueille l’ensemble des avis. Elle effectue une première sélection, après avoir notamment examiné l’ensemble des avis très favorables.

Pour arrêter le tableau d’avancement, la DASEN applique, pour cet effectif, à valeur professionnelle égale, les critères de départage suivants :

  • l’ancienneté dans le corps ;
  • l’ancienneté dans le grade ;
  • l’échelon ;
  • l’ancienneté dans l’échelon.

Ces critères de départage sont le cas échéant appliqués aux situations des agents ayant fait l’objet d’un avis favorable.

La répartition des promotions doit correspondre à la part respective des femmes et des hommes parmi les promouvables.

La DASEN publie la liste des promus par ordre d’inscription au tableau d’avancement dans la limite du contingent alloué sur la base d’un taux de promotion défini réglementairement.

L’effectif du corps dans le grade de la classe exceptionnelle était de 10,50 % en 2023. À partir de 2024, un taux de promus/promouvables viendra remplacer la règle du contingentement. Le ministère prétend que cela augmentera le nombre de promus mais ce taux n’est pas encore fixé.

Les professeurs nommés à la classe exceptionnelle sont classés à l’échelon comportant un indice égal ou, à défaut, immédiatement supérieur à celui qu’ils détenaient dans la classe normale.

Lorsque l’augmentation de traitement consécutive à leur nomination est inférieure à celle que leur aurait procurée un avancement d’échelon dans la hors-classe, les professeurs concernés conservent l’ancienneté d’échelon acquise dans ce grade dans la limite de l’ancienneté exigée pour une promotion à l’échelon supérieur dans la classe exceptionnelle.

Avant promotion (Hors-classe)Après promotion (Classe exceptionnelle)
Échelon acquis au 1/09/2024Ancienneté dans l’échelon actuelIndice majoré Échelon de reclassementIndice majoré Conservation de l’ancienneté dans le nouvel échelon
3Moins de 2 ans6681695oui
32 ans ou plus6682735non
4Moins de 2 ans7152735oui
42 ans ou plus7153775non
5Moins de 2 ans et 6 mois7633775oui
52 ans et 6 mois ou plus7634830non
6 8064830 
7 8214830 

L’échelon spécial de la classe exceptionnelle a été supprimé et transformé en un nouvel échelon accessible par tous à l’ancienneté. (Au bout de 3 ans dans le 4ème échelon).

Le SNUDI-FO réaffirme ses revendications :  
– Abandon des nouvelles modalités d’évaluation des enseignants et du protocole PPCR qui en est à l’origine ; 
– Un barème essentiellement basé sur l’ancienneté pour le déroulement de carrière de chaque personnel ; 
– Déroulement de carrière pour tous les collègues sur tous les grades
– Augmentation de 28 % de la valeur du point d’indice, et augmentation indiciaire substantielle pour tous et sans contrepartie

Hors-classe 2024

Hors-classe 2024

Les passages à la Hors-Classe ne sont plus traités en CAPD, dans la continuité de PPCR et dans le cadre de l’application de la loi de Transformation de la Fonction Publique.

C’est pourquoi le suivi syndicat via la fiche de suivi est très important.

Ces nouvelles dispositions n’empêchent pas le SNUDI-FO 53 d’intervenir pour que tous les collègues retraitables à partir du 1er septembre 2024 puissent être promus. Il réitérera également sa demande que l’Ancienneté Générale des Services soit le premier élément du barème afin de réparer l’injustice que subissent tous les enseignants dont les années de services dans le corps des instituteurs ne sont absolument pas prises en compte, conséquence de la mise en œuvre de PPCR !

Le SNUDI-FO 53 continue de dénoncer le caractère subjectif et totalement arbitraire de l’appréciation portée par le DASEN pour les promotions hors-classe. Une preuve de plus que PPCR, c’est le fait du prince ! Rappelons que la FSU, l’UNSA et la CFDT ont voté POUR le décret d’application PPCR alors que FO, la CGT ont voté contre.

Toutes les précédentes campagnes de promotion Hors-classe ont démontré le caractère strictement arbitraire de PPCR* qui, avec la loi Dussopt et le dessaisissement des CAP, est passé en vitesse de croisière !

Pas de transparence, pas d’égalité de traitement : c’est le fait du prince et les promotions au mérite individuel !

*Le protocole PPCR, qui concerne toute la Fonction publique, a été signé par la CFDT, l’UNSA et la FSU. Il a été rejeté par FO, la CGT et Solidaires représentant plus de 50 % des agents. Le gouvernement Valls a pourtant décidé de l’appliquer. Au comité technique ministériel (EN) du 07/12/2016, la FNEC FP‐FO, la CGT et la FGAF ont voté contre ce décret tandis que la FSU (SNUipp), l’UNSA et la CFDT ont voté pour.


Comme depuis 2019, plusieurs collègues qui ont demandé la révision de leur appréciation et accompagné par le SNUDI-FO ont obtenu satisfaction !

Avec le caractère strictement arbitraire de PPCR* et la loi Dussopt la DASEN décide des promotions sans avoir à rendre de compte et vos élus du personnel n’ont plus accès aux données relatives aux promotions.

*Le protocole PPCR, qui concerne toute la Fonction publique, a été signé par la CFDT, l’UNSA et la FSU. Il a été rejeté par FO, la CGT et Solidaires représentant plus de 50 % des agents. Le gouvernement Valls a pourtant décidé de l’appliquer. Au comité technique ministériel (EN) du 07/12/2016, la FNEC FP‐FO, la CGT et la FGAF ont voté contre ce décret tandis que la FSU (SNUipp), l’UNSA et la CFDT ont voté pour.


Les professeurs des écoles en activité, en détachement ou mis à disposition qui comptent au moins 2 ans d’ancienneté dans le 9ème échelon au 31/08/2024 et les collègues qui sont au 10ème et 11ème échelon au 31/08/2024 sont promouvables.

Le taux de promotion annoncé par le ministère est de 22% pour 2024 (21% en 2023)

Les collègues promouvables ont tous une appréciation du DASEN, appréciation que tous les collègues sont censés connaître. (Affichée dans iprof)

Consulter son bilan PPCR
Tutoriel pour connaitre l’avis de son IEN
Exemple de courrier pour contester l’avis de son IEN et/ou demander des précisions

Le suivi du syndicat

Chaque année, plus d’une centaine de collègues promouvables complètent notre fiche de suivi. Ils ont ainsi pu être informé individuellement :

A compléter : fiche de suivi Hors-classe (formulaire en ligne)

Dès son entrée en CAPD en 2019, le SNUDI-FO a demandé et obtenu la possibilité de révision des avis émis par le directeur académique. Les collègues peuvent solliciter le syndicat pour être accompagnés dans leur démarche de demande de révision d’appréciation. Attention : si vous avez obtenu la révision de votre appréciation, vous n’aurez pas la réactualisation de votre Iprof. Suite à notre demande, l’administration devrait vous envoyer par email, la confirmation de la prise en compte du nouvel avis de la DASEN. En cas de doute, contactez le syndicat.


Ce que le SNUDI-FO a obtenu en 2019 :
-La possibilité de révision des avis émis par le directeur académique
-La prise en compte de l’AGS pour départager les collègues à barème équivalent
Ces avancées, même si elles sont insuffisantes, ont pu être obtenues grâce à l’action syndicale et à la mobilisation des ex-instituteurs de la Mayenne.
A noter : Lors de la CAPD du 26 mars 2019, le SNUDI-FO 53 a obtenu la possibilité de révision des avis comme le confirme le PV officiel de cette CAPD établi par l’administration et le SE-UNSA.
Le SNUDI-FO se félicite que les autres organisations revendiquent elles aussi, d’avoir obtenu cette avancée ; il ne restera plus qu’à exiger ensemble le retrait du non-protocole PPCR !

Contingents 2023 pour rappel 
En 2023, dans le département, 79 collègues sont promus à la Hors-classe.
Le barème de la dernière femme promue est de 130 avec une AGS de 23 ans 1 mois et 17 jours
Le barème du dernier homme promu est de 140 avec une ancienneté de 20 ans
Plusieurs collègues qui avaient demandé la révision de leur appréciation et accompagné par le SNUDI-FO ont obtenu satisfaction, et ainsi été promus !


A consulter : La circulaire départementale

Les critères discriminants du barème sont :

1–  la « valeur professionnelle » : pour établir cette appréciation, le DASEN s’appuie le plus souvent sur l’avis formulé par l’IEN (à consolider, satisfaisant, très satisfaisant, l’avis excellent étant à la discrétion de la DASEN). Les collègues évalués durant l’année scolaire 2021-2022 peuvent consulter l’appréciation de leur IEN sur I-Prof dans l’onglet carrière, puis notation (ATTENTION faites une copie d’écran, car cette appréciation disparait)

Comment seront départagés les collègues ?

À l’image de la classe exceptionnelle, le barème de la hors classe prend en compte deux critères :

–  L’appréciation de la  » valeur professionnelle  » de l’enseignant attribuée par la DASEN :

AppréciationExcellentTrès satisfaisantSatisfaisantÀ consolider
Points de barème120 points100 points80 points60 points

Pour établir cette appréciation, la DASEN s’appuiera sur l’avis formulé par l’IEN.

 2–  La durée dans la plage d’appel : de 0 à 120 points selon l’ancienneté.

Échelon + ancienneté dans l’échelon au 31 août 20249ème + 29ème + 310ème + 010ème + 110me + 210ème + 311ème + 011ème + 111ème + 211ème + 311ème + 411ème + 5
Ancienneté dans la plage d’appel0 an1 an2 ans3 ans4 ans5 ans6 ans7 ans8 ans9 ans10 ans11 ans et +
Points de barème01020304050708090100110120

Il est à noter l’injustice dont les ex-instituteurs font l’objet puisque le barème pour le passage à la HC ne prend pas en compte l’AGS comme élément de base du barème, mais l’ancienneté dans l’échelon acquise dans le corps de PE ! Le SNUDI-FO continue de se battre pour ces collègues victimes des méfaits de PPCR. Nous invitons ces collègues à prendre contact avec le syndicat, et à rejoindre le SNUDI-FO.

Page Facebook du “collectif des oubliés”

Les professeurs nommés à la hors-classe sont classés à l’échelon comportant un indice égal ou, à défaut, immédiatement supérieur à celui qu’ils détenaient dans la classe normale.

Lorsque l’augmentation de traitement consécutive à leur nomination est inférieure à celle que leur aurait procurée un avancement d’échelon dans la classe normale, les professeurs concernés conservent l’ancienneté d’échelon acquise dans ce grade dans la limite de l’ancienneté exigée pour une promotion à l’échelon supérieur dans la hors-classe.

Avant promotion (Classe normale)Après promotion (Hors-Classe)
Échelon acquis au 1/09/2024Ancienneté dans l’échelon actuelIndice majoré Échelon de reclassementIndice majoré Conservation de l’ancienneté dans le nouvel échelon
9entre 2 ans et 4 ans5902624oui (ancienneté acquise au-delà de 2 ans)
10moins de 2 ans et 6 mois6293668Oui
10entre 2 ans et 6 mois et 4 ans6294715non
11moins de 2 ans et 6 mois6734715oui
11plus de 2 ans et 6 mois6735763non
Reclassement grade HC

Rythmes scolaires : Nous ne voulons pas que le maire décide de l’organisation de l’école et de nos conditions de travail !

Rythmes scolaires : Nous ne voulons pas que le maire décide de l’organisation de l’école et de nos conditions de travail !

Mardi 14 mai 2024, une soixantaine de personnes se sont rassemblées devant la mairie de Château-Gontier sur Mayenne, pour revendiquer un cadre national de l’organisation de la semaine scolaire et le retour à 4 jours. Cette mobilisation a été très largement relayée par les médias.

C’est un fait : une immense majorité d’enseignants, d’AESH, de parents, de personnels territoriaux ne veut plus des 4 jours ! Ils ne veulent plus que le maire décide de l’organisation de l’école et s’érige en expert pédagogique !

Les enseignants le disent : « Nous ne voulons pas d’une école organisée commune par commune », « Nous voulons le retour à 4 jours, et l’égalité avec nos autres collègues » « Ce n’est pas au maire de décider »…

Les parents le disent : « Pourquoi les écoles privées sont à 4 jours ? Si on ne repasse pas à 4 jours, je mets mes enfants dans le privé ! » « On veut l’égalité pour nos enfants » !

Tout ce que nous avons porté ce jour-là, a été entendu. Les tentatives de pression du maire démontrent qu’il n’est pas serein. Cette mobilisation a été très largement relayée par les médias ! 

Le maire, Philippe Henry, a reçu une délégation composée d’enseignants, de parents, et de représentants des ATSEM et des animateurs, pendant le rassemblement pour porter les revendications et demander l’ouverture de négociations.  

Monsieur le maire considère qu’il est mieux placé que les enseignants pour savoir quel rythme est le moins fatigant pour les enfants. Il souhaiterait même pouvoir revenir sur l’organisation des vacances scolaires (La délégation lui a rappelé qu’il n’était pas ministre). Il indique : « Que la mairie mette le pied dans l’école, c’est un point très positif de ces réformes ! ». Le matin, en difficulté sur les ondes radiophoniques il indiquait « Avec 4 jours c’est moins d’école ! », « 4 jours c’est 8 heures d’enseignement (par jour) »De telles errances sont irrespectueuses des parents et des enseignants.

La délégation a rappelé que si les personnels souhaitent que la mairie reste un partenaire, ils ne veulent pas que le maire décide pour eux, que leur employeur est toujours le ministère de l’Education Nationale. La délégation a rappelé que l’enfant était au cœur du métier d’enseignant. Qu’ils étaient les professionnels les mieux placés, et que la fatigue de nos élèves se ressentait largement avec les 4 jours et demi.

Le maire, à bout d’arguments, écoute, mais refuse d’entendre les enseignants et les parents. Il refuse de lancer un sondage auprès des familles puisqu’il est certain du résultat, et selon lui, la majorité sera favorable à un retour à 4 jours ! Chacun appréciera. Il refuse d’inscrire à l’ordre du jour du conseil municipal cette question pourtant sur toutes les lèvres aujourd’hui !

Quand 96% des communes ont un rythme scolaire de 4 jours, la prise d’otage des écoles par 4% des communes restantes doit cesser. Il est de la responsabilité de l’Etat d’entendre les revendications, il doit abroger les décrets Peillon, Hamon, Blanquer.

Nous avons tout à gagner, soyons prêts et dans l’unité avec les autres communes de France pour revendiquer et obtenir

  • Le retour à la semaine de 4 jours sur 36 semaines dans toutes les communes et toutes les écoles
  • L’arrêt de la territorialisation de l’Ecole Publique, la stricte séparation du scolaire et du périscolaire 
  • L’abrogation des décrets Peillon, Hamon et Blanquer : ce n’est pas aux communes de décider des rythmes scolaires.

A Château-Gontier sur Mayenne, le 15 avril 2024

Pour le SNUDI-FO 53 la mobilisation doit se poursuivre pour défendre nos conditions de travail et l’école Publique ! Le syndicat appelle tous les personnels des écoles de Château-Gontier sur Mayenne, enseignants, AESH et ATSEM, à se réunir en assemblée générale, mardi 21 mai à 17h30 à Château-Gontier sur Mayenne.

La fusion des AESH et des AED est abandonnée

La fusion des AESH et des AED est abandonnée

Un groupe de travail concernant l’ « Ecole pour tous » s’est réuni lundi 13 mai. Les représentants du ministère reconnaissent que la question de l’Ecole inclusive systématique est sensible : « On ne cherche pas à minimiser. On est d’accord qu’il y a des insatisfactions, des insuffisances. » C’est un euphémisme !

La FNEC FP-FO a réuni des milliers de collègues lors de réunions syndicales. Le constat est le même partout. La politique d’inclusion systématique et forcée conduit à des situations catastrophiques ! Suite à la conférence nationale du 17 novembre 2023, plus de 5000 personnels ont participé à la manifestation nationale à Paris le 25 janvier 2024.

Le gouvernement avait annoncé vouloir fusionner deux fonctions totalement différentes (AED et AESH qui seraient devenus les ARE). Il prétendait ainsi lutter contre la précarité des personnels, en particulier AESH, pour effectuer en plus de leur fonction des fonctions d’AED. Cette annonce avait suscité la colère des personnels. Le gouvernement a décidé d’abandonner ce projet. La mobilisation des personnels, AESH en particulier, n’y est pas pour rien !

La FNEC FP-FO y a pris toute sa place ! Pour autant, les revendications des personnels AESH demeurent : un statut de fonctionnaire, un vrai salaire !

Pour le reste, le gouvernement veut avancer coûte que coûte vers l’acte 2 de l’Ecole inclusive. Des annonces devraient avoir lieu jeudi 16 mai prochain. Le gouvernement veut mettre en place les PAS qui aggravera la mutualisation impulsée par les PIAL et permettra à l’Education nationale de « reprendre la main » pour contourner les notifications de la MDA. Le ministère définit sa nouvelle stratégie nationale d’ici 2027 : des créations de dispositifs de type DAR (dispositif d’auto régulation), intervention des professionnels à l’école, formation des enseignants…

Des dispositifs, des coachs… Mais des postes en nombres insuffisants, aucune place supplémentaire dans les établissements sociaux et médico-sociaux (ESMS). Bien au contraire puisque le décret d’externalisation des ESMS, bien que rejeté par FO, FSU, CGT, FCPE (UNSA et SUD se sont abstenus), doit être mis en oeuvre.
Et pourtant, selon les propres chiffres du ministère…

  • 23 000 élèves ne bénéficient pas de place dans les ESMS malgré une notification de la MDPH !
  • Seulement 17 % des élèves en attente de place en ESMS sont scolarisés avec « l’appui » d’une ULIS : ce qui signifie que 83 % sont en classe ordinaire sans aucun soutien ou sont déscolarisés !
  • 15 % d’élèves ne sont toujours pas accompagnés par une AESH (même mutualisée) malgré une notification de la MDPH !

Ça suffit ! La FNEC FP-FO invite les personnels à se réunir pour faire valoir les revendications :
– Pour la défense de l’enseignement spécialisé et contre l’inclusion systématique et forcée ! Retrait de l’Acte 2 de l’Ecole inclusive !
– Pour la création des places nécessaires dans les ESMS et l’abrogation du décret programmant leur externalisation !
– Pour l’abrogation des PIAL et l’abandon des PAS !
– Pour un statut de fonctionnaire et un vrai salaire pour les AESH !

Groupe de travail sur la « simplification »des tâches des directeurs d’école

Groupe de travail sur la « simplification »des tâches des directeurs d’école

Jeudi 2 mai, un énième groupe de travail s’est tenu au ministère quant à la « simplification des tâches des directeurs d’école ».

En préambule, le SNUDI-FO est intervenu pour rappeler que les directrices et directeurs d’école ne voulaient pas d’une vague « simplification » mais bien d’un allègement des tâches ! Simplifier une tâche, c’est donner la possibilité à l’administration d’en ajouter toujours plus !

Le SNUDI-FO a également rappelé qu’actuellement les directrices et directeurs d’école voyaient leurs conditions de travail se dégrader du fait de l’inclusion scolaire systématique et forcée, de la gestion quotidienne du manque de remplaçant, des tâches chronophages (enquêtes, sorties scolaires, PPRE, REE, AFFLENET…) sans parler des nouvelles mesures dont ils portent l’entière responsabilité : protocole Phare, Pacte, sécurisation des écoles…

Pour le SNUDI-FO, le ministère doit répondre aux revendications légitimes des collègues en augmentant les décharges de direction, en créant des postes statutaires d’aide administrative, en accordant une réelle revalorisation (100 points d’indice pour tous) et en abrogeant la loi Rilhac tout en rétablissant le décret de 1989 sur la direction d’école.

Refusant de répondre à la moindre revendication, le ministère a indiqué souhaiter mettre en place un nouveau cycle de discussions et de groupes de travail pour faire le point sur la question des tâches administratives…

Il propose même que des IEN ou des inspecteurs généraux passent plusieurs jours en immersion dans les écoles, pour apprécier le quotidien des directeurs d’école, déterminer les tâches utiles ou non ! Le ministère entend donc lancer une nouvelle opération de communication, une sorte de « vis ma vie » de directeur d’école, méprisant ainsi les organisations syndicales qui représentent les personnels !

A l’occasion de ce groupe de travail, le SNUDI-FO a rappelé qu’avec la loi du 21 décembre 2021 (soutenue par certaines organisations syndicales et présentée par la députée Rilhac comme une réponse aux problèmes rencontrés par ces personnels) les tâches des directrices et directeurs ne cessent d’augmenter, notamment via la délégation de compétences qui leur est désormais attribuée.

Ainsi, par exemple, la gestion des élèves à besoins éducatifs et pédagogiques particuliers, la mise en place des mesures de sécurité dans l’école, sont désormais incluses dans la formation des directeurs pour qu’ils en soient responsables !

Plus que jamais, le SNUDI-FO exige l’abrogation de la loi Rilhac et de ses textes d’application. Il est urgent de revenir sur toutes les contre-réformes qui dégradent les conditions de travail des directrices et des directeurs d’école et de satisfaire leurs revendications.

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