Le CAPPEI par VAEP

Le CAPPEI par VAEP

Pour l’obtention du CAPPEI par la voie de la validation des acquis de l’expérience professionnelle (VAEP), les candidats doivent renvoyer le livret pour le vendredi 19 décembre 2025 au plus tard.

Pour rappel, depuis la rentrée 2021, les enseignants avec au moins 5 ans d’ancienneté qui exercent sur des postes de l’enseignement adapté ou spécialisé depuis au moins 3 ans peuvent obtenir le Certificat d’aptitude professionnelle aux pratiques de l’éducation inclusive (CAPPEI) par la VAEP (Validation des acquis par l’expérience professionnelle.)

L’obtention du certificat d’aptitude professionnelle aux pratiques de l’éducation inclusive (CAPPEI) par la voie de la VAEP comporte deux étapes:

  • Le livret 1 : le candidat à la VAEP doit renseigner et transmettre un dossier de recevabilité. La validité de la recevabilité est de 3 ans.
  • Le livret 2 : si la candidature est recevable, la seconde étape consiste à compléter un dossier de validation des acquis de l’expérience professionnelle d’un enseignement inclusif qui est présenté devant une commission désignée par le jury académique (présentation de 15 minutes suivie d’un entretien d’une durée de 45 minutes).

Pour la session 2026:

⇒ Les candidats doivent compléter et renvoyer le livret 1 par voie dématérialisée sur Démarches Simplifiées pour le vendredi 19 décembre 2025 au plus tard.

⇒ Pour le premier degré et le second degré, en cas d’éligibilité, le livret 2 sera à compléter et à renvoyer en 3 exemplaires au service ASH de la DSDEN du département du candidat pour le mardi 2 juin 2026 au plus tard (le cachet de la poste faisant foi) et à déposer par voie dématérialisée sur Démarches Simplifiées pour le mardi 2 juin 2026 au plus tard.

Livrets pour l’obtention du CAPPEI par la VAEP :

CAPPEI – livret 1

CAPPEI – livret 2 – 1er degré – Format Doc

CAPPEI – livret 2 – 2nd degré – Format Doc

FO a toujours revendiqué la prise en compte de la nécessaire reconnaissance de l’expérience professionnelle et des compétences des enseignants en poste et en charge, depuis de nombreuses années, des élèves relevant de l’enseignement adapté ou spécialisé.

Il leur est désormais possible de constituer un dossier de VAE, et une inscription aux 100h de MIN si leurs compétences sont reconnues. De ce point de vue, la VAE est une avancée pour les collègues.

Toutefois, puisqu’il faut désormais ne pratiquer que 3 ans dans le spécialisé pour être éligible, autant dire que rapidement de nombreux collègues forts de leur expérience vont se tourner vers cette possibilité faute du peu de places en formation CAPPEI.

La VAE n’est qu’un dispositif de validation supplémentaire et ne doit en aucun cas se substituer à la formation au CAPPEI pour ceux qui le souhaitent

FO exprime de plus une inquiétude : la VAE crée un précédent dangereux pour valider cette certification. Après le CAPPEI, d’autres certifications pourraient être concernées… et la crainte est de voir la fin des formations, et le recrutement sur seul entretien professionnel.

La FNEC-FP FO revendique une augmentation des départs en formation CAPPEI à hauteur des besoins.

Convention citoyenne : l’intérêt de nos élèves, c’est celui de l’école publique et de ses personnels

Convention citoyenne : l’intérêt de nos élèves, c’est celui de l’école publique et de ses personnels

Communiqué du SNUDI-FO 53

La « convention citoyenne » de Macron vient de publier un rapport. FO a refusé de participer à cette convention pour ne pas lui apporter la moindre caution.

Ce rapport prévoit plusieurs propositions relatives aux rythmes scolaires dont l’organisation de la semaine sur 5 journées.

Le SNUDI-FO 53 a toujours estimé que cette convention Macron ne servait qu’à détourner l’attention de la situation catastrophique actuelle dans les écoles publiques et permettait de nouvelles expérimentations pour aller plus loin dans la casse du statut des enseignants.

En effet, ce rapport tombe au moment où se prépare un budget 2026 qui prévoit des milliers de suppressions de postes dans les écoles.

Classes chargées, fermeture de classes, manque de remplaçants, RASED exsangues, manque de structures et d’enseignants spécialisés, inclusions par défaut d’enfants à qui l’accès aux établissements médico-sociaux est refusé faute de places, manque d’AESH, réunionite qui alourdit la charge de travail, absence de médecine du travail et insuffisance de médecine scolaire, incivilités, agressions…  des salaires toujours gelés !

Cette situation de délabrement des conditions de travail des personnels et des élèves s’est encore aggravée avec le budget d’austérité 2025, alors que le budget 2026 s’annonce pire encore. 

L’école publique manque de tout et il faudrait que ses personnels viennent travailler une journée supplémentaire ? Hors de question pour le SNUDI-FO 53 !

Alors que l’Etat a supprimé les aides péri-éducatives pour les communes à 5 jours à la rentrée 2025, alors que 96% des communes en France qui sont revenues à la semaine de 4 jours grâce aux mobilisations organisées par FO, alors que plus de 70% des écoles publiques fonctionnent sur 4 jours, alors que les décrets Peillon-Hamon-Blanquer sur les rythmes scolaires sèment la confusion et la division entre les collègues, le président Macron voudrait lui aussi berner les personnels et les parents d’élèves avec des belles promesses pour « adapter l’Ecole au rythme des enfants »

Le SNUDI-FO 53 ne cautionne pas le rapport de la « convention » Macron qui est une diversion pour ne pas répondre à la colère et à l’épuisement des collègues et un cheval de Troie pour poursuivre les attaques contre notre Statut et alourdir nos obligations de service. 

Le SNUDI-FO 53 n’accepte pas l’immixtion toujours plus importante des associations ou des collectivités locales dans le fonctionnement de l’Ecole publique laïque et républicaine !

A la veille des élections municipales, le SNUDI-FO 53 est pleinement mobilisé pour le retour à 4 jours dans les écoles de Laval, Mayenne, Château-Gontier, Saint Berthevin ou Ernée…

Avec l’immense majorité des personnels, le SNUDI-FO 53 réaffirme ses revendications :

  • Un cadre national de l’organisation de la semaine scolaire !
  • 4 jours pour tous sur 36 semaines !
  • Abrogation des décrets Peillon-Hamon-Blanquer !

A Laval, le 23 novembre 2025


Communiqué du SNUDI-FO national

La semaine de 5 jours,
Les projets éducatifs de territoire c’est NON !

Le SNUDI-FO revendique partout la semaine de 4 jours, sur 36 semaines dans l’année !

La situation est aujourd’hui intenable dans les écoles du fait des suppressions de postes (encore 1 891 prévues à la rentrée prochaine) qui génèrent des fermetures de classes et des problèmes de remplacement toujours plus aigus, du fait aussi des conséquences de l’inclusion scolaire systématique, du manque de places dans les établissements sociaux et médico-sociaux, du manque d’AESH…

C’est dans ce contexte, et pour détourner l’attention sur les véritables problèmes que rencontre l’Ecole – et dont il est le premier responsable – que le président Macron avait décidé en mai dernier de la convocation d’une « Convention citoyenne sur les temps de l’enfant ». Notre fédération avait refusé d’y participer : « La FNEC FPFO ne cautionnera en aucun cas une opération préparant une attaque frontale contre le statut et les conditions de travail des personnels. »

Le rapport de cette Convention, réunissant 130 personnes dont 20 élèves et lycéens, rendu public dimanche 23 novembre, confirme les craintes exprimées par la FNEC FP-FO.

Celui-ci, à travers 20 propositions, préconise en effet notamment la mise en place de la semaine de 5 jours prétexte à une aggravation de la territorialisation accentuée de l’Ecole publique.

Proposition n°9 :
Passer la semaine à 5 jours du lundi au vendredi, dans le cadre scolaire, pour permettre une stabilité dans le rythme des enfants
« Nous souhaitons garantir la semaine de 5 jours pleins obligatoires pour tous les élèves de l’école élémentaire au lycée. (…) Le matin est consacré aux apprentissages théoriques, et l’aprèsmidi aux apprentissages pratiques : projets, ateliers de la vie pratique, pratique artistique, culturelle et sportive.
Le mercredi aprèsmidi, les apprentissages pratiques visent uniquement à diversifier les apprentissages et à développer de nouvelles compétences. C’est seulement le mercredi aprèsmidi qu’il n’y a pas de continuité avec les acquis théoriques du matin. Il sera dédié à l’ouverture à des structures associatives qui proposent aujourd’hui des activités sur le temps extrascolaire.
Le reste de la semaine, certains projets de l’après-midi s’inscrivent en continuité avec les apprentissages théoriques (travaux pratiques en sciences de la vie et de la terre par exemple). »

Proposition n°13 :
Rendre obligatoire l’élaboration de Projets éducatifs de territoire « nouvelle génération » sur l’ensemble du territoire national
Aujourd’hui, les Projets éducatifs de territoire (PEdT) doivent permettre d’assurer une continuité entre les temps scolaires, périscolaires et extrascolaires, en réunissant autour d’un même projet les enseignants, les communes, les associations et les familles. Dans les faits, leur mise en oeuvre reste très inégale (…) De plus, ce dispositif n’est pas obligatoire et repose sur la bonne volonté des acteurs locaux (…)
Ainsi, nous proposons d’inscrire dans la loi l’obligation pour chaque territoire d’élaborer un nouveau PEdT selon le cadre défini par l’État. L’échelle territoriale est à déterminer en fonction des contextes locaux.

Le SNUDI-FO rappelle que la mise en oeuvre de la semaine de 4,5 jours par le ministre Peillon s’était avéré être une catastrophe entraînant une ingérence toujours plus grande des collectivités locales au sein de l’Ecole publique, une confusion permanente entre le scolaire et le périscolaire, une aggravation des conditions de travail des personnels et une plus grande fatigue des élèves.

Nationalement, le SNUDI-FO n’a eu de cesse d’exiger l’abrogation des décrets Peillon, Hamon et Blanquer qui instaurent la règle de la semaine de 4,5 jours en laissant à chaque commune la possibilité de déterminer sa propre organisation de la semaine scolaire, soumettant de fait les enseignants fonctionnaires d’Etat et les élèves à toutes les pressions locales.

Il n’a eu de cesse de revendiquer auprès des ministres successifs une norme nationale d’une organisation de la semaine scolaire sur 4 jours sur 36 semaines dans l’année scolaire.

Il a été au coeur de la résistance dans les départements et a contribué au fait qu’aujourd’hui, 93% des communes sont revenues à la semaine de 4 jours.

Il poursuivra inlassablement ses interventions en ce sens !

L’année dernière encore, par la grève, lors de rassemblements, par des pétitions, les personnels, souvent appuyés par les parents d’élèves, ont exigé le retour de la semaine à 4 jours dans leur commune en Gironde, en Ille-et-Vilaine, en Loire-Atlantique, dans le Vaucluse, en Mayenne, dans les Pyrénées-Atlantiques…

Avec sa fédération, le SNUDI-FO exige du gouvernement qu’il ne prenne pas en compte les conclusions de ce rapport.

Le SNUDI-FO revendique :

  • L’abandon des suppressions de postes et les créations de postes nécessaires dans les écoles et les établissements sociaux et médico-sociaux !
  • La semaine de 4 jours sur 36 semaines dans toutes les écoles et donc l’abrogation des décrets Peillon, Hamon et Blanquer !
  • L’arrêt de la territorialisation de l’école, une stricte séparation scolaire / périscolaire et l’abandon des PEdT !

Montreuil, le 24 novembre 2025


Communiqué de la FNEC-FP FO (national)

Rapport de la Convention citoyenne sur les temps de l’enfant :
Non à la territorialisation de l’Ecole publique !
Oui à la satisfaction des revendications !

En mai dernier, le président Macron a confié au Conseil économique, social et environnemental l’organisation d’une Convention citoyenne sur les temps de l’enfant : « Comment mieux structurer les différents temps de la vie quotidienne des enfants afin qu’ils soient plus favorables à leurs apprentissages, à leur développement et à leur santé ? »

Le président Macron a lancé cette opération de communication dans un contexte où les mesures prises par ses gouvernements successifs visant à détruire l’Ecole publique ne passent ni auprès des personnels ni auprès des parents d’élèves.

Personne n’accepte l’avalanche de suppressions de postes décidées ces dernières années et en particulier les 4 000 annoncées par le gouvernement Lecornu-Geffray pour la prochaine rentrée, qui ne manqueront pas d’aggraver à nouveau les conditions de travail des personnels et les conditions d’apprentissage des élèves.

Personne n’accepte la situation révoltante que subissent les élèves en situation de handicap qui se voient privés de leur droit à bénéficier de conditions de scolarisation adaptées. Il manque au moins 24 000 places dans les établissements sociaux et médico-sociaux pour y accueillir les élèves qui en ont besoin. Il manque des milliers de postes d’AESH. Partout ça craque !

Personne n’accepte les contre-réformes successives qui, du « choc des savoirs » aux évaluations d’établissement remettent en cause le statut des personnels et le fonctionnement de l’Ecole publique.
Des projets Educatifs de territoire « nouvelle génération » rendus obligatoires !

De ces mesures qui rendent l’Ecole publique exsangue et l’instruction des élèves de plus en plus difficile, le rapport de la Convention citoyenne sur les temps de l’enfant, publié ce dimanche 23 novembre ne dit pas un mot.

Par contre, sous couvert d’amélioration des temps de l’enfant, il propose d’aller encore plus loin dans la remise en cause de l’Ecole publique laïque et républicaine en accélérant tous les processus de territorialisation déjà en place.

Il s’agit notamment de créer « un ministère de l’enfance » et de « rendre obligatoire l’élaboration de Projets éducatifs de territoire nouvelle génération sur l’ensemble du territoire national »

Le rapport indique « Aujourd’hui, les Projets éducatifs de territoire (PEdT) doivent permettre d’assurer une continuité entre les temps scolaires, périscolaires et extrascolaires, en réunissant autour d’un même projet les enseignants, les communes, les associations et les familles. Dans les faits, leur mise en oeuvre reste très inégale (…) De plus, ce dispositif n’est pas obligatoire et repose sur la bonne volonté des acteurs locaux (…) Ainsi, nous proposons d’inscrire dans la loi l’obligation pour chaque territoire d’élaborer un nouveau PEdT selon le cadre défini par l’État. L’échelle territoriale est à déterminer en fonction des contextes locaux. »

C’est à cette aune qu’il faut apprécier les propositions du rapport :
1- Passer la semaine à 5 jours du lundi au vendredi
2- Établir un socle commun d’apprentissages obligatoires comprenant des apprentissages théoriques, placés le matin, et des apprentissages pratiques, placés l’après-midi avec des projets interdisciplinaires,
3- Rendre obligatoire l’organisation par les établissements scolaires, en partenariat, de plusieurs temps de rupture dans l’année : au moins un séjour/voyage par an
4- Ouvrir les établissements scolaires pour proposer de nouvelles activités

Pour la semaine de 4 jours dans toutes les écoles !
Abandon des décrets Peillon, Hamon et Blanquer !

La FNEC FP-FO n’accepte pas cette aggravation de la territorialisation de l’Ecole publique, la confusion toujours plus grande entre le scolaire et le péri ou l’extra-scolaire. L’Ecole doit rester l’Ecole, la même partout avec des apprentissages dispensés par des enseignants fonctionnaires d’Etat, protégés de toutes les pressions locales par leur statut !

La FNEC FP-FO n’accepte pas l’immixtion toujours plus importante des associations ou des collectivités locales dans le fonctionnement de l’Ecole publique laïque et républicaine !

Avec l’immense majorité des personnels, elle revendique un rythme solaire national unique dans les écoles : la semaine de 4 jours sur 36 semaines et donc l’abrogation des décrets Peillon, Hamon et Blanquer.

La FNEC FP-FO exige ainsi du gouvernement qu’il ne retienne pas les propositions du rapport sur la Convention citoyenne des temps de l’enfant, Convention à laquelle elle a refusé de participer pour ne pas lui donner la moindre caution.

Pour la FNEC FP-FO, l’amélioration des conditions d’apprentissage des élèves passe par la satisfaction des revendications des personnels. Elle exige ainsi en particulier l’annulation des suppressions de postes et les créations de postes nécessaires dans les écoles, collèges, lycées, établissements sociaux et médico-sociaux et services, ainsi qu’un statut de fonctionnaire avec un temps plein de 24h pour les AESH. Elle revendique également l’abrogation des contre-réformes qui remettent en cause les statuts et missions des personnels, et le droit égal d’accès à l’instruction des élèves : réforme Blanquer du lycée et du baccalauréat, Parcoursup, acte 2 de l’école inclusive, « choc des savoirs »…

Elle invite les personnels à se réunir et à décider de toutes les initiatives pour faire valoir leurs revendications, et notamment l’abandon des propositions du rapport de la Convention citoyenne. Elle a déposé un préavis de grève qui court jusqu’aux vacances d’hiver.

Montreuil le 23 novembre 2025

Lettre ouverte contre le fonctionnement du mouvement

Lettre ouverte contre le fonctionnement du mouvement

Le SNUDI-FO 53, comme les autres syndicats départementaux, a été sollicité pour soutenir, relayer une initiative des collègues de l’école de Changé.
Le SNUDI-FO 53 a dès le début soutenu le “collectif mouvement” et relayé sa lettre ouverte, dans les newsletters, sur les réseaux sociaux, dans les visites d’école et dans le journale départemental.

Les collègues qui souhaitent encore signer cette lettre ouverte peuvent renvoyer leur accord avec nom et prénom en s’adressant directement à cette adresse : mouvement.mayenne@gmail.com

A l’initiative des enseignants de l’école de Changé :

Lettre ouverte au Directeur académique, aux Inspecteurs et Inspectrices des circonscriptions de la Mayenne, et aux organisations syndicales du département

Nous, professeurs des écoles signataires de cette lettre ouverte, sommes en colère et voulons dénoncer les conditions du fonctionnement du mouvement départemental.

Pour beaucoup d’entre nous, les résultats de cette année ont de nouveau constitué une amère déception, soit parce que nous n’avons rien obtenu, soit parce que le poste qui nous a été attribué était un choix par défaut ou un vœu obligatoire.

Ceux d’entre nous qui n’ont pas participé tiennent à apporter leur plus total soutien à leurs collègues, par solidarité et parce que nous pouvons à notre tour nous retrouver dans cette situation.

Nous constatons en effet que :

même avec beaucoup de points d’ancienneté et de stabilité, il est désormais devenu extrêmement difficile d’obtenir un poste qui corresponde au souhait qu’on est en droit de faire en milieu, voire en fin de carrière, tant en termes de localisation que de niveau ou de spécialité.

le mouvement est devenu totalement opaque depuis que les organisations syndicales n’ont plus de possibilité de vérifier en CAPD le traitement des demandes sur la base d’un barème clair afin qu’il n’y ait aucune injustice ni erreur.

cette opacité est accentuée par la multiplication des postes à profil, dont l’attribution semble souvent s’apparenter à des passe-droits, tellement elle suscite l’incompréhension. Personne ne sait qui doit avoir un entretien, quels critères sont utilisés, quand au final, pour un parcours semblable, c’est l’enseignant avec le moins d’ancienneté qui obtient le poste.

cette opacité est accentuée par le fait que le barème n’est clairement plus le seul élément pris en compte. Au bout du compte, la multiplication des priorités attribuées sans que les règles soient connues, aboutit à des collègues qui se jalousent, qui se soupçonnent d’avoir bénéficié de privilèges indus, alors que ce sont nos conditions de travail de plus en plus dégradées qui provoquent le mal-être réel de beaucoup et les incitent à demander ces priorités pour avoir une chance de changer de poste.

le fait que les postes susceptibles d’être vacants ne soient plus publiés constitue une entrave supplémentaire au bon fonctionnement. Si tous les postes sont susceptibles d’être vacants, cela revient à mettre au hasard un trop grand nombre d’écoles, sans savoir si des postes sont réellement au mouvement et sans pouvoir faire des choix efficaces.

Pour toutes ces raisons, nous demandons :

Le retour des prérogatives des CAPD pour le contrôle du mouvement ;
L’attribution des postes uniquement en fonction du barème, avec l’ancienneté de service comme élément principal de celui-ci ;
Moins d’écart entre les points donnés par cette ancienneté et ceux donnés par les autres éléments;
L’abandon du profilage des postes ;
L’abandon de tous les vœux groupes obligatoires et des nominations à titre définitif sur des vœux non choisis;
La publication dès la 1ère phase du mouvement des postes réellement susceptibles d’être vacants;
Le rétablissement d’un second mouvement pour les collègues qui sont à titre
provisoire.

Toutes les réponses des syndicats

Le 25/06/2025 à 14:56, mouvement.mayenne a écrit :

Bonjour,

Nous sommes les enseignants de l’école de Changé, rejoints ensuite par plusieurs collègues d’autres écoles. Exaspérés par le fonctionnement du mouvement départemental, nous avons souhaité exprimer notre colère au moyen de cette lettre ouverte. Parmi nous, certains sont syndiqués, d’autres non. Certains ont participé au mouvement, et y participent souvent depuis plusieurs années, sans pouvoir obtenir les postes qu’ils demandent. Les autres sont solidaires et savent qu’ils peuvent également être les victimes de ce système. C’est donc ensemble que nous dénonçons toute l’opacité à laquelle nous sommes parvenus.

Notre but est tout d’abord de faire connaître à nos autorités hiérarchiques la grande insatisfaction de tous les collègues qui seront signataires de cette lettre ouverte,  et nous nous adressons donc à vous aujourd’hui pour savoir si vous souhaitez nous aider à diffuser ce courrier.   

Mais nous savons aussi que les choses n’évolueront pas sans redonner aux organisations syndicales leur rôle de contrôle des règles du mouvement et de contre-pouvoir face à l’arbitraire des décisions de l’administration. C’est pourquoi nous souhaitons également, si vous le jugez utile, que vous puissiez utiliser cette action de protestation afin que nos demandes soient relayées et appuyées, dans les instances comme dans les actions que vous menez quotidiennement.

En PJ, vous trouverez le courrier avec les premiers signataires pour diffusion. Les collègues qui le souhaitent peuvent soit indiquer leur nom, signer la lettre et nous la renvoyer scannée, soit nous envoyer un mail en indiquant leur nom et leur accord pour la signature, à cette adresse : mouvement.mayenne@gmail.com

Si vous le souhaitez, nous vous enverrons des mises à jour régulières des signatures reçues.

En vous remerciant pour votre lecture et dans l’attente de votre réponse, 

Les enseignants du groupe scolaire de Changé

Les signataires :
1 Sophie Bourcier (Changé) , 2 Salomé Buchard (Changé), 3 Delphine Bertron (Changé), 4 Samuel Devrand (Changé), 5 Laurence Frignac (Changé), 6 Evelyne Le Fellic (Changé), 7 Kévin Tricot (Changé), 8 Alice Nolière (Changé), 9 Mélissa Verrière (Changé), 10 Sandrine Robineau (Changé), 11 Valérie Rouxel (Changé), 12 Laëtitia Tanné (Changé), 13 Saadia Rouina (Changé), 14 Christopher Marcille (T.R), 15 Lucie Bordey (Laval, Badinter), 16 Claire Bigot (Le Genest), 17 Manon Bouvry (St Mars la Futaie), 18 Stéphanie Chabiron-Lagadec (Le Genest), 19 Magali Chénel, 20 Hélène Colnot (T.R.S), 21 Anaïs Dreux (Laval, Badinter), 22 Marlène Dreux (Chailland), 23 Solène Dubourg (Laval Badinter), 24 Camille Filoche (Laval, Louis Pergaud), 25 Chloé Fonteneau (St Mars la Futaie), 26 Stéphanie Fortin (Le Genest), 27 Stève Gaudin (T.R, Cossé), 28 Frédéric Gayssot (St Denis d’A.), 29 Claire Goulet (Alexain), 30 Véronique Gracin-Péniguel (Le Genest), 31 Jennifer Guihal (T.R), 32 Camille Asli (Laval, E. Hairy), 33 Nelly Guittard (La Bazoge-Montpinçon), 34 Mathieu Guimard (La Ch. Anthenaise), 35 Elodie Hamon (T.R), 36 Mathilde Hyron (Ernée, Coll R.Cassin), 37 Aurélien Huet (ens FLS,T.R G. Tillion), 38 Florence Jouaux (Le Genest), 39 Etienne Jourde (TRS, Louverné), 40 Morgane Kerbrat (St Denis d’A.), 41 Philippe Kerfers-Duclos (Laval, Badinter), 42 Clémentine Kuznicki (St Germain le G.), 43 Mélissa Lepage (Le Genest), 44 Vincent Le Bourhis (Laval, J. Verne), 45 Gaëtan Le Godais (Forcé), 46 Nicolas Martin (T.R, Badinter), 47 Hélène Monnier (T.R), 48 Christine Nadau (Bonchamp), 49 Cloé Nicol (Mayenne, Paul Eluard), 50 Cécile Pichon (T.R Oisseau), 51 Romain Augusto, 52 Stéphanie Prime-Jagorel (Laval, Badinter), 53 Sabine Renucci (Le Genest), 54 Maud Rieffel (Laval, G. Tillion), 55 Catherine Roy (Laval, Badinter), 56 Julien Tanniou (Laval, Badinter), 57 Sébastien Touzé (Laval, Michelet), 58 Vanessa Racine (Laval, J. Prévert), 59 Dominique Schneider (Laval,Badinter), 60 Flora Gasnier (Ch. Gontier, Bout du Monde), 61 Christelle Prodhomme (Ch. Gontier, Jean Guéhenno), 62. Anaïs Charloux, 63 Eline Lolivret (T.R), 64. Marine Boutin (Charchigné), 65 Cécilia Cochet (Hilard), 66 Hélène Tulleau (Bouessay), 67 Solène Thomas (T.R), 68 Morgane Danjou (St Mars la F.), 69 Véronique Houdin (Vaiges), 70 Leslie Aubry (Loiron), 71 Charlotte Housseau (Voutré), 72 Magali Bohec (T.R), 73 Claire Riaudel (T.R), 74 Emilie Angot (Vimartin sur O.), 75 Sandra Rèche (Argentré), 76 Nathalie Legai (Marcillé), 77 Yoann Denuault (St denis d’A), 78 Cécile Robert (Ch. Gontier, Y. Duteil/J. de la Fontaine), 79 Aurélie Chandemerle (Averton), 80 Isabelle Guédon (Meslay du Maine), 81 Laurine Dexet (Gesvres) 82 Aurélie Orain (Martigné sur M.), 83 Fabien Orain (IME Montaudin), 84 Jordan Carré (T.R), 85 Céline Pottier (Eugène Hairy), 86 Antoine Blanchet (T.R), 87 Candice Métayer (St Cénéré), 88 Elizabeth Bouget, 89 Catherine Jamoteau (Mayenne, L. Michel), 90 Emilie Douard (T.R), 91 Emeline Martin (La Brûlatte), 92 Nathalie Gervot (Mayenne, ERSEH collège J. Ferry), 93 Catherine Destoop (Mayenne, L.Michel), 94 Claude Kerleau-Béchu (T.R), 95 Martine Jouault (Ch. Gontier, J. Guéhenno) 96 Marie-Cécile Mauillon (Congrier), 97 Chloé Picchiottino (Ch. Gontier, Y. Duteil/J. de la Fontaine) 98 Marion Rouxel (La Selle Craonnaise), 99 Bastien Cortais (Champfremont), 100 Martine Ganne (Laval, Michelet), 101 Amélie Ricard (Bais), 102 Elodie Gilles (Ernée), 103 Lily Clamart (Ernée, Coll R Cassin), 104 Chantal Lemarchand (Mayenne, L. Michel), 105 Frédéric Lebouffan (Forcé), 106 Sandrine Granier (Loupfougères), 107 Gaëlle Despinasse (Laval, La Senelle), 108 Matthieu Martin (St Denis de Gastines), 109 Laura Théard (St-Aignan-sur-Roë) 110 Géraldine Testard (La Baconnière), 111 Magali Corley (La Baconnière), 112 Lucile Chassé (La Baconnière), 113 Angelina Blanchard (La Baconnière), 114 Hélène Deniel (La Baconnière), 115 Hélène Ragot (La Baconnière), 116 Nolwenn Demé (La Baconnière), 117 Thierry Orève (Ravigny) 118 France Deroux (TR, Moulay), 119 Anita Echivard (Bais), 120 Lucie Goupil (Montigné le Brillant), 121 Cindy Martinez (Averton), 122 Elisabeth Lauzier (Oisseau) 123 Samuel Hellard (Laval, Le Petit Prince), 124 Séverine Navinel (Montigné le Brillant), 125 Hélène Caron (Laval, Charles Perrault), 126 Anaïs Blin (Laval, Victor Hugo), 127 Morgane Houel (Laval, Victor Hugo), 128 Laurent Blanvillain (Coll. F. Puech), 129 Aurore Chrétien (Laval, J. Prévert), 130 Hélène Landais (Laval, J. Prévert), 131 Anne-Sophie Noury (Brée), 132 Florence Bouvart (Brée), 133 Lise Letourneau (Laval, Le Petit Prince), 134 Marine Fauret (Laval, Hilard), 135 Julie Le Roux (Laval, Jules Verne), 136 Cécile Dubois (Laval, Jules Verne), 137 Özlem Karal (Laval, Jules Verne), 138 Laurence Landemaine (Laval, Jules Verne), 139 Alan Hamon (Laval, Jules Verne), 140 Maria Assicot (Laval, Jules Verne), 141 Rodolphe Blond (Laval, Jules Verne), 142 Alice Valdes (Laval, Jacques Prévert), 143 Alicia Dubout (TRS Loiron) 144 Isabelle Rousseau (Ahuillé) 145 Corinne Chaudet (Louverné) 146 Magali Banderier (Congrier), 147 Céline Mazeron (Congrier), 148 Alice Noury (Entrammes), 149 Emmanuèle Chesnais (Entrammes), 150 Laurence Berger (Entrammes), 151 Amélie Davoust (Entrammes), 152 Laurence Poulain (Entrammes), 153 Ségolène Cousin (Entrammes), 154 Rachel Tesniere (Bonchamp), 155 Gaëlle Ollivier (Bonchamp), 156 Gaëlle Gillet (Bonchamp), 157 Elen Manac’h (Bonchamp), 158 Morgane Quéré (Bonchamp), 159 Béatrice Davenel (Bonchamp), 160 Pauline Ahiave (Bonchamp), 161 Hélène Calu (Bonchamp), 162 Isabelle Planchenault (Bonchamp), 163 Camille Carcel (Bonchamp), 164 Béatrice Guitter (Bonchamp), 165 Romain Cachery (J. Verne), 166 Amandine Gauthier (St Aignan de Couptrain), 167 Stéphanie Courtain (St Calais du Désert), 168 David Sablé (Le Ribay), 169 Isabelle Charon (Pré en Pail), 170 Anne-Laure Tessier (Châtillon sur Colmont), 171 Anne-Cécile Gomi (Marcillé la Ville), 172 Marine Ernoult (Marcillé la Ville), 173 Jean Sébastien Doreau (Cossé le Vivien), 174 Angélique Pineau (Cossé le Vivien), 175 Clarisse Béasse (Cossé le Vivien), 176 Estelle Guesdon (Cossé le Vivien), 177 Clémence Beauclair (Trans), 178 Stéphane Renucci (St Germain le Guillaume), 179 Floriane Legoff (T.R), 180 François Guillas (Laval, J. Prévert), 181 Laurence Leroyer (Port Brillet), 182 Aurélie DESIRE dit GOSSET (Laval, Badinter), 183 Marion Maujeul (Changé), 184 Lucie Dalibard (La Chapelle au Riboul), 185 Delphine Allard (Ballots), 186 Laëtitia Clavier, 187 Magali Leterrier (Cossé-le-Vivien), 188 Isabelle Brouck (Ballots), 189 Pauline Froc (Ballots), 190 Estelle Rousseau (Ballots), 191 Magali Gelu (Ballots), 192 Nolwenn Guilmin (Parné/Roc), 193 Christine Laplanche (Parné/Roc), 194 Gaëlle Lallemand, 195 Marion Ledauphin (Laval, Hilard), 196 Aurélien Brunet (St Denis d’Anjou), 197 Carole Fourreau (Lassay-les-Châteaux,T.R) 198 Audrey Courtin (Sacé), 199 Emmanuelle Eveillaux (Sacé), 200 Eva Morby (St Denis d’Anjou), 201 Mathilde Châtaignier (Montaudin), 202 Manuela Pannier (Val-du-Maine), 203 Valérie Montembault (Parné sur Roc), 204 Pauline Bouvier (Landivy), 205 Marion Clouvet (Parné/Roc) 206 Stéphane Braud (Parné/Roc) 207 Claire Siron (Laval, Hilard) 208 Johann Soulard (Villiers-Charlemagne) 209 Catherine Bréchet (Château-Gontier, Jacques Prévert), 210 Lise Texier (Val-du-Maine), 211 Isaüra Hubert (Contest), 212 Nathalie Hascoet (La Gravelle) 213 Vanessa Buard (Belgeard), 214 Patricia Bondis Moricet (Changé), 215 Benoit Auguste (Belgeard), 216 Isabelle Mauget (Belgeard), 217 Anne-Laure Cadieu (Chateau-Gontier, Jacques Prévert, TR), 218 Manon Transon (Gorron), 219 Sonia Gobé (Fougerolles du Plessis) 220 Géraldine Lory (Fougerolles du Plessis), 221 Anaïs Chapon (Fougerolles du Plessis), 222 Anaëlle Gérault (Landivy)

25ème congrès de l’UD FO 53

25ème congrès de l’UD FO 53

Jeudi 20 novembre, se tenait le 25ème congrès de l’Union Départementale FO à Laval au Palidrome.

Des enseignants et AESH composaient la délégation du SNUDI-FO 53.

Après de riches discussions, et les interventions des délégués, une résolution de combat a été élaborée, en commission puis adoptée à l’unanimité en plénière.

Résolution à télécharger

Stève Gaudin, du SNUDI-FO 53, a été élu secrétaire général adjoint de l’Union Départementale

Le 25ème congrès mandate la CE et le Bureau de l’UD-FO 53 pour se mettre à disposition de tous ses syndicats, tous ses délégués syndicaux, tous ses représentants, pour les soutenir dans leur action syndicale en les aidant à déposer partout les revendications et pour contribuer à la mise en œuvre des moyens pour obtenir satisfaction.
Le 25ème congrès appelle dans le même temps tous les syndicats FO en Mayenne, tous les délégués syndicaux, tous les délégués du personnel, tous les élus et représentants FO dans toutes les instances, à renforcer les implantations des syndicats FO tant dans les entreprises privées que dans les services publics.
Le 25ème congrès invite l’ensemble de ses délégués à rester en lien étroit et permanent avec leur Union Départementale pour construire l’effort et la lutte interprofessionnelle en faveur de tous les salariés du département.
Le 25ème congrès appelle tous les salariés, actifs, chômeurs, retraités à rejoindre les rangs de la CGT-Force Ouvrière, notamment dans la période qui s’annonce, pour préparer les luttes syndicales pour gagner sur toutes les revendications.
Le congrès de l’Union Départementale des syndicats Force Ouvrière de la Mayenne appelle à l’unité d’action des organisations syndicales, à l’unité des travailleurs du public et du privé, des jeunes, des retraités, pour préparer sans tarder, toutes et tous ensemble, la grève générale, contre la politique va en guerre , pour l’augmentation des salaires, l’arrêt des budgets d’austérité, pour le retrait de la loi Macron-Borne sur les retraites, pour la défense des services publics, pour la défense de notre modèle social.L’heure à la mobilisation : Résister, Revendiquer et agir pour reconquérir nos droits !


PSC pour les AESH

PSC pour les AESH

Dès le début, la FNEC FP-FO a dénoncé ce marché.
FO est la seule organisation syndicale à avoir refusé de signer l’accord ministériel.

Pour la fédération, une PSC obligatoire, non seulement met fin à la liberté de choix des agents mais elle s’attaque de front à la sécurité sociale et aux valeurs mutualistes avec la volonté affichée d’en faire une composante de la rémunération ou du « paquet salarial ». Sans compter le coût de cette PSC qui risque bien d’être plus élevé pour certains agents, les plus précaires notamment, ou encore les retraités qui seront les grands perdants de ce choix.

De plus, elle acte le découplage santé et prévoyance, prévoyance qui jusque-là était incluse dans les contrats de la plupart des mutuelles. Celle-ci devient l’objet d’un marché propre à une ou plusieurs options qui grèveront davantage le coût final de la protection sociale globale, avec des tarifs bien supérieurs à ceux que nous connaissons, selon nos informations.


Actuellement, un AESH peut bénéficier d’un forfait mensuel de 15 € brut de l’employeur pour sa mutuelle / complémentaire santé.

Mais à partir du 1er mai 2026, que vous soyez en CDD ou en CDI, vous serez peut-être concerné par l’obligation d’affiliation à la nouvelle mutuelle obligatoire gérée par la MGEN.

Vous devrez justifier chaque année de votre exemption. Dans tous les autres cas, votre affiliation est obligatoire.

Le dispositif “d’obligation d’adhésion” au nouveau régime collectif PSC pour tous (y compris les AESH) à partir de mai 2026 réduit la liberté de choisir sa mutuelle ou de rester dans son ancienne complémentaire à des conditions avantageuses. 

L’affiliation obligatoire donne droit à un socle de remboursement, le même pour tous. Vous pouvez « améliorer » ce socle avec une cotisation facultative supplémentaire. Il y aura :

-un niveau A avec une prise en charge un peu améliorée, notamment des dépassements d’honoraires des médecins spécialistes.

-Un niveau B avec des remboursements supérieurs pour les soins dentaires et optiques.

Pour le minimum de base, la cotisation qui restera à votre charge comprendra une somme de 15 € + un pourcentage de votre salaire brut total.

Pour les options, prise  en charge 50 % du montant … mais dans la limite de 5 € !

Attention : vous êtes obligé de prendre les mêmes garanties pour vous et les autres bénéficiaires.

Exemples de cotisations (socle/option A/option B), déduction faite de la prise en charge de l’État :

  • pour une femme seule avec 2 enfants : 95,26 € / 104,19 € / 145 €
  • pour un couple avec 3 enfants : 181,13 € / 216,62 € / 261,21 €

Quelques exemples de remboursements en fonction de l’option souscrite :

Prestations Reste à payer socleReste à payer option AReste à payer option B
Lunettes verres simplesvaleur 360€190 €190 €150 €
Semestre orthodontievaleur 700€225 €225 €126 €
Chambre particulière hôpital valeur 80€ 30 €20 €20 €

Plus d’exemples sur le site de la MGEN : https://www.simuler-mes-remboursements-psc-sante.mgen.fr

Il s’agit d’une mutuelle prise en charge par l’État sous condition de ressources, soit gratuitement, soit avec une participation modérée de l’agent.

Attention : tous les revenus du foyer sont pris en compte, exception faite des allocations handicap, allocation de proche aidant et allocations ponctuelles comme la prime de rentrée.

Vous pouvez vérifier votre éligibilité et faire une demande sur cette page : https://www.complementaire-sante-solidaire.gouv.fr

Plafonds de ressources pour pouvoir en bénéficier 

(* Les moyennes mensuelles sont indicatives, ce qui compte est le montant annuel)

Si vous dépassez les plafonds de la gratuité, ce que vous devez payer dépend de l’âge !

Exemple d’une femme seule de 35 ans avec 2 enfants : 30 € par mois (mais pas d’aide de 15 € comme actuellement ni prise en charge à 50%). Par comparaison, la PSC obligatoire 2026 pour une femme seule avec 2 enfants revient à 95,26 €, déduction faite des 50 % pris en charge. Par contre, les remboursements peuvent être moindre, surtout pour les lunettes si vous choisissez des montures et/ou des verres autres que celles du 100 % santé. Plus de renseignements sur cette page : https://www.complementaire-sante-solidaire.gouv.fr/presentation-du-droit

La prévoyance est la prise en charge d’une partie de votre salaire, en cas d’arrêt maladie ou d’incapacité de travail par exemple. Elle n’est pas inclus dans la PSC obligatoire. Il y aura possibilité de souscrire à des contrats à part, dont le montant n’est actuellement pas connu. La prise en charge de l’État sera limitée à 7€.

FO est le seul syndicat à ne pas avoir signé l’accord actant cette séparation de la partie maladie et de la prévoyance. Nous dénonçons également le caractère obligatoire, le coût de cette mutuelle en proportion des salaires des AESH, ainsi que la poursuite de la politique de destruction de notre Sécurité sociale.

Plus de détails sur nos positions et sur le calendrier

Le budget Macron-Lecornu doit tomber !

Le budget Macron-Lecornu doit tomber !

Ce budget 2026, discuté en ce moment à l’Assemblée Nationale, est une véritable déclaration de guerre contre l’Ecole publique :

  • Troisième année blanche pour la valeur du point d’indice
  • Des milliers de suppressions de postes à l’Education nationale
  • Des AESH toujours sans statut et payées sous le seuil de pauvreté
  • Coupe de 235 millions d’euros dans le budget du ministère de la Culture
  • Suppression 515 postes à l’AFPA, soit une perte de 10% des emplois
  • Désindexation des pensions sur l’inflation
  • Multiplication des sanctions contre les agents malades…

Certains en rajoutent dans la surenchère de mesures réactionnaires. Dans son rapport du 23 octobre le rapporteur général du budget propose de nouvelles pistes d’économies budgétaires. Parmi celles-ci, figure notamment le non-remplacement d’un fonctionnaire sur trois partant en retraite, soit 17 000 suppressions de postes dès 2026 !

Toujours plus loin dans la provocation, il propose le gel des avancements automatiques d’échelons et de grades. Cela consisterait « en un report de ces revalorisations automatiques par un blocage temporaire de la constitution d’ancienneté durant une période blanche (…). » On veut clairement faire les poches des fonctionnaires d’État ! Si cette mesure voyait le jour, elle viendrait s’ajouter à toutes celles déjà prévues contre l’école et contre les services publics : des milliers de suppressions de postes, le gel de la valeur du point d’indice, 0 perspective salariale…

Et, pendant ce temps, de centaines de milliards d’euros de fonds publics viennent alimenter les dividendes et l’industrie d’armement. Pour la première fois, le budget de l’armée augmente de 7 milliards d’euros et dépasse celui de l’Éducation nationale.

FO ne cautionnera pas les tractations politiciennes visant à imposer ce budget de guerre. Personne n’ignore que le décalage de la réforme non seulement valide la loi sur les retraites de 2023, mais s’accompagne de nouvelles mesures austéritaires, en particulier sur le dos des retraités. Personne n’ignore non plus que le gouvernement veut remettre sur la table la retraite par points ou par capitalisation.

FO invite les personnels à se réunir, à participer massivement aux réunions syndicales et stages FO pour discuter des initiatives immédiates à prendre pour bloquer cette folie destructrice et pour obtenir satisfaction sur les revendications :

  • Retrait du budget Macron-Lecornu : aucun budget d’austérité n’est acceptable !
  • Augmentation des salaires !
  • Création de tous les postes nécessaires !
  • Abrogation de la réforme des retraites Macron-Borne !
  • Pas de retraite par points ou par capitalisation !

Inclusion scolaire : le SNUDI-FO 53 s’oppose aux mensonges d’État

Inclusion scolaire : le SNUDI-FO 53 s’oppose aux mensonges d’État

Chers collègues,

Forts du constat que nous faisons chaque année, en formation, en RIS, en tournées d’écoles…, il est désormais patent que l’inclusion scolaire telle que présentée par l’institution relève de la malhonnêteté et du désengagement de l’État.

Au-delà des éléments de langage et du discours de façade sur l’inclusion, il s’agit de réduire les coûts de scolarisation. Un élève scolarisé dans des structures spécialisées coûte environ 7 fois plus cher à l’État qu’un élève scolarisé dans une classe ordinaire.

Cet argument budgétaire qui avance à bas bruit explique tous les dysfonctionnements auxquels sont confrontés enfants, parents et personnels.

Voici à disposition et à télécharger :

La FAQ du SNUDI-FO53 sur l’Inclusion Systématique

Le journal spécial inclusion scolaire du SNUDI-FO 53 (mars 2025)


Mutualisation des moyens avec la mise en place des PIAL (Pôles Inclusifs d’Accompagnement Localisés) …
et bientôt la généralisation des PAS (Pôle d’appui à la scolarité) ?


Derrière ces joyeux acronymes se cachent :

  • Le manque criant d’AESH, organisé par la volonté de les précariser en leur refusant un vrai statut et un vrai salaire. Les AESH ne veulent plus être traitées comme des pions ! (Selon la DGESCO, avant les congés d’automne, 48000 élèves notifiés sont sans AESH en France, et près de 200 élèves sont concernés en Mayenne – en savoir plus)
  • Une prise en charge des élèves par notifications mutualisées qui demande aux AESH d’accompagner jusqu’à parfois 5 élèves en même temps ! Ils sont regroupés dans la même classe pour obtenir la présence d’au moins une AESH. Imaginez la classe avec 5 élèves à besoins particuliers et un seul accompagnant !
  • Des notifications en dépit du bon sens. L’institution remet régulièrement en cause le nombre d’heures de notification. Pire, elle prétend les réexaminer pour les réduire bien évidemment. D’où la mise en place de l’arnaque des PAS (Ce serait l’Éducation Nationale qui déterminerait les besoins des élèves en situation de handicap en fonction de ses maigres moyens alors qu’actuellement c’est la MDA qui notifie en fonction des besoins.).

On ferme les établissements spécialisés pour faire des économies sur notre dos avec pour conséquence la réduction des compensations auxquelles a droit un enfant handicapé. On remet en cause le droit des enfants à une prise charge pluridisciplinaire (médicale, paramédicale, éducative, pédagogique et sociale dans un environnement adapté et protégé.)

Nous savons que les établissements du secteur médico-éducatif (IME) sont indispensables comme établissements d’enseignement. Ils assurent la scolarisation et la compensation du handicap par un accompagnement médical ou médico-social. Pourquoi les fermer dans ce cas ?

Malgré les entourloupes du gouvernement, tout le monde sait qu’aussi bien formés soient-ils, aucun enseignant, aucun AESH ne pourra remplacer un médecin, un psychologue ou un soignant spécialisé.

Donc en lieu et place de préparer la guerre ou de donner des cadeaux fiscaux aux plus riches, exigeons un cadre scolaire qui ne génère pas la souffrance subie aujourd’hui par élèves, enseignants et AESH. Exigeons la réouverture des établissements spécialisés avec les moyens nécessaires pour les faire fonctionner.

Devant la surdité criminelle des différents gouvernements, le SNUDI-FO 53 dénonce ce désengagement de l’État qui dégrade les conditions de travail des personnels et les conditions d’apprentissages de tous les élèves.

Le SNUDI-FO 53 continuera son action syndicale en défense de l’enseignement spécialisé et adapté, et appelle tous les personnels des écoles, à participer aux RIS et aux stages organisés par le syndicat.

Le prochain stage « inclusion scolaire » est prévu le 13 janvier prochain à Laval (en savoir plusinscription)

Le bureau départemental du SNUDI-FO 53

Direction d’école et pilotage pédagogique : STOP !

Direction d’école et pilotage pédagogique : STOP !

Alors que le gouvernement actuel cherche à imposer un budget de guerre et d’austérité sans précédent pour les travailleurs, prévoyant la suppression de 1891 postes dans le 1er degré, la situation dans les écoles devient parfois intenable, notamment pour les directrices et directeurs d’école dont les conditions de travail se dégradent sous le poids des tâches supplémentaires imposées et de la désorganisation dans les écoles conséquences des suppressions de postes ainsi que des contre-réformes successives.

En effet, les IA-DASEN, sous couvert du « pilotage pédagogique » introduit par la loi Rilhac, tentent d’imposer aux directrices et directeurs d’école des tâches qui ne relèvent pas de leur fonction alors qu’ils sont déjà débordés, qu’ils doivent se débrouiller avec la pénurie d’AESH et des emplois du temps parfois impossibles à élaborer, ou encore avec le manque d’enseignants remplaçants les contraignants à répartir les élèves…

En Mayenne, sous l’impusion des GDDE, cautionnés par certaines organisations syndicales, et sous couvert de “simplification”, ce sont en réalités, de nouvelles tâches qui apparaissent.

Par exemple, il leur est demandé aux directeurs, de former ou de sensibiliser leurs collègues au plan « filles et maths » ou d’assurer l’appropriation des nouveaux programmes !

Or, si la réglementation, depuis la loi Rilhac (que le SNUDI-FO n’a pas cautionnée) précise que « le directeur d’école propose à l’inspecteur de l’éducation nationale, après consultation du conseil des maîtres, des actions de formation spécifiques à son école » (loi du 21 décembre 2021) et qu’il « anime et coordonne l’équipe pédagogique » (décret du 14 août 2023), il n’entre absolument pas dans les attributions des directrices et directeurs d’assurer des formations auprès de leurs collègues adjoints. Ils ne sont pas conseillers pédagogiques !

Par ailleurs les pressions s’acroissent pour caporaliser les directrices et les directeurs d’école. Dans un département, ils ont reçu la consigne de leur IEN de faire remonter le nom des collègues qui seraient réticents à suivre leurs propositions pédagogiques, auquel cas ceux-ci se verraient imposer un accompagnement par les CPC de la circonscription !

Parfois, les évaluations de directeurs donnent lieu à des pressions et des menaces de retrait de leur poste s’ils ne suivent pas les consignes ministérielles et départementales. Inacceptable !

Et que dire du non-respect de leurs obligations réglementaires de services avec des convocations de l’administration pour des réunions multiples, dans le cadre des conseils école/collège, des réunions thématiques adressées aux chefs d’établissement, des invitations insistantes pour des réunions pour lesquelles la présence des directeurs serait “vivement souhaitée” ?

Le SNUDI-FO n’accepte pas la dégradation continuelle des conditions de travail des directrices et directeurs d’école, les tâches toujours plus nombreuses que les DASEN leur imposent, les tentatives de les transformer en contremaîtres chargés d’appliquer coûte que coûte toutes les lubies ministérielles.

Les directeurs d’école, avec le SNUDI-FO 53 refusent la loi Rilhac et les GDDE, qui sous couvert de simplification viennent en réalité dégrader les conditions de travail.

Le SNUDI-FO revendique :

  • L’abrogation de de la loi Rilhac et de ses textes d’application !
  • L’arrêt des tâches supplémentaires imposées aux directrices et directeurs d’école !
  • Le respect de la liberté pédagogique des enseignants
  • La satisfaction des revendications concernant la direction d’école : augmentation des décharges, aide administrative statutaire dans chaque école, 100 points d’indice pour toutes les directrices et les directeurs…
  • L’arrêt des suppressions de postes et les créations de postes nécessaires d’enseignants comme d’AESH !

Le SNUDI-FO 53 invite tous les personnels à participer aux RIS organisées par le syndicat, et appelle les directeurs et directrices d’école à rejoindre le syndicat qui se bat réellement contre la loi Rilhac et les GDDE.

Calendrier scolaire 2026-2027

Calendrier scolaire 2026-2027

Le calendrier des vacances 2026-2027 vient de paraître

Le SNUDI-FO 53 revendique :

  • Le rétablissement d’un calendrier scolaire national unique.
  • L’arrêt de la territorialisation de l’organisation du temps scolaire (et des rythmes scolaire) – refus des déclinaisons locales qui se font contre l’égalité de traitement des usagers comme des personnels.
  • Le rétablissement d’une semaine de 4 jours sur 36 semaines pour tous les élèves.
  • Le maintien des deux mois de congés d’été pour les enseignants.
  • Une rentrée des enseignants fixée au 1er septembre et fin d’année scolaire au 30 juin, toujours dans la logique des 36 semaines d’enseignement.
  • La stricte séparation entre le scolaire et le périscolaire
  • Des obligations de service fixées en heures d’enseignement uniquement (et non l’imposition de tâches hors-service sans aucune reconnaissance).

Le calendrier :

  • Lundi 31 août 2026 – Pré-rentrée des enseignants
  • Mardi 1/09/2026 – Rentrée des élèves
  • Du samedi 17/10/26 au lun 02/11/26 – Vacances d’automne
  • Du samedi 19/12/26 au lun 04/01/27 – Vacances de décembre
  • Du samedi 20/02/27 au lundi 08/03/27 – Vacances d’hiver
  • Du samedi 17/04/27 au lundi 03/05/27 – Vacances de printemps
  • Samedi 03/07/27 – Vacances d’été

Des dizaines de milliers d’élèves privés d’AESH et d’une scolarisation adaptée

Des dizaines de milliers d’élèves privés d’AESH et d’une scolarisation adaptée

Près de 50000 élèves en situation de handicap n’ont pas l’accompagnement (AESH) auquel ils ont droit !
25000 élèves en situation de handicap n’ont pas accès à l’établissement du médico-social auquel ils ont droit !
Source : MEN et DGESCO

En Mayenne, toujours selon la DGESCO, près de 200 élèves notifiés pour un accompagnement n’auraient pas d’AESH, et nous savons que près de 200 élèves attendent une place dans un établissement médico-social.

Source : Le Monde

Avec les PIAL et désormais les PAS la mutualisation de l’accompagnement des élèves se fait à marche forcée dégradant considérablement les conditions de travail des AESH qui s’occupent parfois de nombreux élèves sur plusieurs établissements.

L’acte 2 de l’école inclusive c’est le démantèlement des établissements spécialisés et la dilution permanente de l’accompagnement des élèves en situation de handicap.

Le SNUDI-FO 53 rappelle ses revendications

  • STOP à l’inclusion scolaire systématique et indifférenciée
  • OUI au respect des besoins de nos élèves en situation de handicap, qu’il s’agisse de soins ou de compensation (accompagnement, orientation, matériel…)
  • STOP à la maltraitance et à la culpabilisation
  • Un vrai statut, un vrai salaire pour les AESH
  • Défense de l’enseignement spécialisé et des établissements spécialisés

Évènements à venir