GT harcèlement des professeurs

GT harcèlement des professeurs

Groupe de travail ministériel “Harcèlement des professeurs”

Introduction

Le Directeur Général des Ressources Humaines (DGRH) a réuni un groupe de travail ouvert à toutes les organisations syndicales (FSU, UNSA, FO, CFDT, CGT, et SNALC) sur le sujet du harcèlement. En effet un décret n°2020-256 du13 mars 2020 prévoit la mise en place de dispositifs de signalements des actes de violence, de discrimination, de harcèlement et d’agissements sexistes. Ce décret prévoyait la mise en place de ces dispositifs pour mai 2021. Evidemment, le ministère de l’Education nationale n’a pris aucune disposition en ce sens et l’arrêté n’a pas été pris.

Le DGRH a situé l’action de ce GT dans le cadre du « GRENELLE » et de l’engagement 4 qui crée un « carré régalien » (Valeurs de la république, Radicalisation, Harcèlement et Violence). Pour rappel, FO n’a pas participé aux ateliers du Grenelle, rejointe ensuite par la CGT puis la FSU.

Intervention de FO

=> Sur les CHSCT : FO a indiqué que le thème relevait du champ de compétences des CHSCT et que la forme de ce GT était inadaptée.

=> Sur le « Grenelle » : FO a indiqué qu’elle ne situe pas son action dans le cadre du « Grenelle » et n’a pas participé aux ateliers du Grenelle tout comme d’autres organisations syndicales d’ailleurs. (Ceci explique sans doute l’élargissement du GT aux organisations syndicales représentée au Comité Technique Ministériel).

=> Sur le harcèlement :
Ce qui est surprenant dans le document envoyé par le DGRH, c’est que le constat est biaisé. Pour le ministère, le harcèlement a trois origines : les élèves, les parents et les pairs. Le ministère veut escamoter la réalité.

Oui, les collègues sont parfois victimes des parents et des élèves et la protection fonctionnelle doit leur être accordée. Oui, parfois il arrive des conflits entre collègues, il faut les résoudre.

Mais ce que nous constatons c’est que l’employeur, la hiérarchie, les rapports que vous instituez dans l’institution en particulier, en promouvant le managériat, sont écartés de votre diagnostic alors qu’ils sont la cause de nombre de situations.

Le harcèlement est défini comme suit : « le harcèlement moral se manifeste par des agissements répétés susceptibles d’entraîner pour la personne qui le subit une dégradation de ses conditions de travail ». En matière de prévention professionnelle, on distingue la prévention primaire destinée à éviter les situations, la secondaire qui traite la situation, et la tertiaire qui est curative.

En clair, votre responsabilité première est de vous interroger sur ce qui génère aujourd’hui le harcèlement et plus généralement la violence sur les personnels.

Pour FO, mais aussi pour ceux qui travaillent sur cette question du harcèlement au travail, le harcèlement est le plus souvent lié à l’organisation du travail elle-même. C’est elle qui génère le harcèlement.

Par exemple quand vous décider de transformer les directeurs d’école en « managers » dans le cadre de la loi Rilhac, vous créez les conditions qui amèneront le harcèlement.

Le harcèlement est aussi le résultat de l’incapacité donné notamment au cadre intermédiaire d’effectuer correctement leurs tâches ou encore de la pression dont ils sont eux-mêmes victimes.

Quand vous faites reposer sur les hiérarchies intermédiaires les mêmes principes de « management », vous générez les situations.

Quelques exemples :
Lorsque les cadres envoient à tout moment du jour, de la nuit ou de la semaine des messages sur les boîtes professionnelles des collègues, est-ce acceptable ? L’institution peut elle comprendre ce qu’elle génère ?
Les ordres et contre-ordres qui ont prévalu pendant toute la période que nous venons de vivre sont caractéristiques de situation de harcèlement ou du moins vécues comme telles par nombre de personnels.
Quand, à plusieurs reprises, les IA s’adressent aux directeurs ou aux personnels de direction le dimanche soir pour répondre à une enquête sur les capteurs de CO2, ils créent de manière institutionnelle une situation de harcèlement. Nous pourrions multiplier les exemples.

Pour la FNEC FP-FO, ce que vous mettez en place aujourd’hui à travers ce GT ne correspond pas à la situation. C’est un énième dispositif d’accompagnement de dégâts causés par l’institution elle-même. Comme vous le faites pour les enfants à comportements perturbateurs ou sur les incivilités dont sont victimes les collègues, vous n’envisagez la situation que du point de vue de mesures secondaires et surtout tertiaires.

Le décret de 2020 institue une procédure de recueil et d’information des agents. Ce qui intéresse les agents ce sont les mesures que vous entendez prendre.

Poursuit-on la politique actuelle qui génère ou y met-on un coup d’arrêt ?

Pour FO, il faut :
– Que le thème de la violence et du harcèlement soit traité dans les CHSCT. Il faut que les CHSCT enquêtent sur les AT/MP reconnus et définissent l’arbre des causes et les mesures de prévention.
– Il faut retravailler le dossier de la protection fonctionnelle et supprimer les obstacles qui y sont mis.
– Il faut une véritable médecine du travail qui assure le suivi des agents et non des cellulesd’écoute ou la RH de proximité.

Quelques éléments dans les interventions

Le directeur de Cabinet du recteur de Créteil a confirmé que peu de harcèlement relève des familles et des élèves. Ce sont plus des problèmes de violence. Il a confirmé que l’essentiel des cas concerne les encadrants et les pairs.

La sous-directrice de la DAJ a confirmé que des problèmes subsistent dans l’application de la protection fonctionnelle même si de gros progrès auraient été faits.

Le DGRH a conclu la réunion en indiquant qu’un calendrier de réunions allait nous être adressé jusqu’à l’été en vue d’écrire un arrêté d’application du décret de 2020.

Peu ou pas de réponse aux problématiques soulevées par FO.


Le budget des armées explose, les classes ferment, les salaires restent bloqués

Le budget des armées explose, les classes ferment, les salaires restent bloqués

Le budget des armées explose, les classes et les postes ferment, les salaires restent bloqués : inacceptable !

Lors de son allocution télévisée du 2 mars, le président Macron a annoncé que le budget des armées allait fortement augmenter. Rappelons que celui-ci a progressé de 1,7 milliards d’€ chaque année depuis 2017 et qu’à compter de 2023 cette augmentation devrait atteindre 3 milliards d’€ par an.

Et pendant ce temps, le président Macron a supprimé près de 18 000 lits d’hôpitaux depuis le début de son quinquennat.

Et pendant ce temps, le ministre Blanquer a rendu 675 millions d’€ sur son budget ces deux dernières années ; pour la rentrée 2022, il supprime 410 équivalents temps plein d’enseignants dans le 2nd degré (alors que 1 883 postes ont déjà été supprimés en 2021) ainsi que 30 postes chez les personnels administratifs.

Au moment où les dépenses militaires explosent, ces sont des milliers de classes et de postes qui sont fermés dans les écoles, les établissements et les services suite aux comités techniques dans les départements et les académies.

Ces mesures provoquent d’ailleurs la résistance des personnels. Les rassemblements, les grèves se multiplient. La FNEC FP-FO les soutient. Que ce soit au nom de la pandémie ou au nom de la guerre, il ne saurait être question, pour la FNEC FP-FO, de suspendre les revendications.

Par ailleurs, les menaces de « guerre économique » affirmées par le gouvernement ne manqueront pas d’engendrer toujours plus d’austérité pour les salariés, comme en témoignent déjà les hausses alarmantes des prix, en particulier du carburant, alors que, durant ce quinquennat – et c’est une première – le point d’indice aura été complètement gelé, portant ainsi à 22,68 % la perte de pouvoir d’achat des fonctionnaires, et donc des personnels de l’Education nationale depuis 2000.

Dans cette situation, la FNEC FP-FO revendique plus que jamais :
– Le recrutement immédiat de personnels sous statut à hauteur des besoins !
– Aucune fermeture de classes ou de postes à la rentrée ! Création de tous les postes nécessaires !
– Augmentation de 22,68% de la valeur du point d’indice !
– Augmentation immédiate indiciaire de 183€ net par mois pour les personnels de l’Education nationale, comme l’ont obtenue les hospitaliers !

La FNEC FP-FO réaffirme son soutien à la population ukrainienne, comme à toutes les populations victimes de la guerre, et en particulier à tous les travailleurs et à leurs syndicats. Elle salue les courageuses prises de position contre la guerre au sein du peuple russe. Elle appelle à l’arrêt immédiat des opérations militaires, d’où qu’elles viennent.

Montreuil, le 5 mars 2022

« Prime d’attractivité »: nouveaux montants

« Prime d’attractivité »: nouveaux montants

Nouveaux montants de la « prime d’attractivité »
(Arrêté du 14 décembre 2021)

Alors que le gouvernement et le ministre refusent d’accéder aux légitimes revendications des personnels (augmentation de 22,8% de la valeur du point d’indice, augmentation immédiate indiciaire mensuelle de 183€ net pour tous), Blanquer a institué avec son Grenelle la « prime d’attractivité », notamment pour les PE, les PsyEN et certains enseignants contractuels.

Rappel : Un premier arrêté, publié le 12 mars 2021 définissait le montant de la prime d’attractivité versée mensuellement à compter de mai 2021 :

Echelon PE ou PsyENMontant annuel brutMontant mensuel brut
Classe normale 2ème échelon1 400 €116,67 €
Classe normale 3ème échelon1 250 €104,17 €
Classe normale 4ème échelon900 €75 €
Classe normale 5ème échelon700 €58,33 €
Classe normale 6ème échelon500 €41,67 €
Classe normale 7ème échelon500 €41,67 €

Un nouvel arrêté, publié le 14 décembre 2021, fixe de nouveaux montants pour la prime d’attractivité, qui sont valables à compter de février 2022 :

Echelon PE ou PsyENMontant annuel brutMontant mensuel brut
Classe normale 2ème échelon2 200 €183,33 €
Classe normale 3ème échelon2 050 €170,83 €
Classe normale 4ème échelon1 500 €125 €
Classe normale 5ème échelon1 100 €91,67 €
Classe normale 6ème échelon900 €75 €
Classe normale 7ème échelon900 €75 €
Classe normale 8ème échelon400 €33,33 €
Classe normale 9ème échelon400 €33,33 €

Pour le SNUDI-FO, le compte n’y est pas !

La prime d’attractivité est d’un montant dérisoire pour beaucoup de personnels qui la touchent. Par ailleurs, une grande partie des collègues en sont exclus ! Toujours rien pour les AESH !

Le SNUDI-FO rappelle ses revendications :

  • Augmentation de 22,8% de la valeur du point d’indice pour compenser la perte du pouvoir d’achat depuis 2000 !
  • Augmentation immédiate de 183€ indiciaires nets mensuels pour tous, comme l’ont obtenu les hospitaliers !
  • Un vrai statut de fonctionnaire avec un vrai salaire pour les AESH !

Évaluations nationales : abandon définitif !

Évaluations nationales : abandon définitif !

Évaluations nationales : abandon définitif !

Télécharger le communiqué

Le courrier du SNUDI-FO 53 au DASEN (copie aux IEN)

Le communiqué départemental SNUDI-FO, SNUipp-FSU, UNSA, CGT, Sud


Depuis des semaines, les personnels font face à une situation intenable dans les écoles du fait des protocoles inapplicables du ministre Blanquer et du manque de personnel. C’est dans cette situation que la colère des personnels a explosé le 13 janvier avec une grève massive dans les écoles qui a contraint le ministre d’annoncer le recrutement immédiat de la totalité des candidats aux concours inscrits sur les listes complémentaires. C’est une première victoire même si le SNUDI-FO continue de revendiquer le recrutement immédiat d’enseignants sous statut à hauteur des besoins pour assurer le remplacement des enseignants absents. Rappelons qu’en Mayenne, il y avait jusqu’à plus de 70 PE non remplacés par jour fin janvier !

Suite à la grève du 13 janvier, le ministre a également décidé de reporter les évaluations CP. Lors d’un groupe de travail le 15 février, il a annoncé qu’elles auront finalement lieu à cette rentrée.

Dans un courrier au ministre le 14 janvier 2019, les organisations syndicales SNUDI-FO, SNUipp-FSU, SE-UNSA, SGEN-CFDT, CGT Educ’action et SUD Education affirmaient unanimement : « Monsieur le Ministre, nous demandons l’abandon de ce protocole d’évaluation. »Au vu de la situation actuelle, cette exigence est encore plus légitime.

Aujourd’hui, des syndicats d’IEN appellent les IEN à n’exercer aucune pression sur les enseignants de CP ou de leurs directeurs d’école pour les contraindre à réaliser ces évaluations.

Ils ont raison ! L’urgence n’est pas de contraindre les personnels à effectuer coûte que coûte ces évaluations CP ! L’urgence est de rétablir des conditions de travail acceptables pour les collègues de CP, comme pour tous les autres, avec :

  • Le respect de la liberté pédagogique des personnels et en stoppant cette culture de l’évaluation permanente chère au management Blanquer !
  • Le recrutement immédiatement des enseignants sous statut à hauteur des besoins pour que tous les enseignants absents soient remplacés !
  • L’annulation des fermetures de classes prononcées en CTSD et CDEN et en ouvrant toutes les classes et tous les postes nécessaires !
  • Le recrutement des AESH à hauteur des besoins pour que les élèves en situation de handicap bénéficient de toutes leurs heures d’accompagnement !

Le SNUDI-FO 53 exige qu’aucune pression, qu’aucune sanction ne soit mise en œuvre vis-à-vis des personnels qui feraient le choix de ne pas faire passer ces évaluations et intervient en ce sens auprès du DASEN.

Laval, le 22 février 2022

Point “sanitaire” départemental du 2.02.22

Point “sanitaire” départemental du 2.02.22

Point “sanitaire” du 2 février 2022

Nous sommes intervenus en préambule pour expliciter notre point de vue sur cette nouvelle “instance partenariale de concertation sur la question de la gestion de la crise sanitaire en milieu scolaire” dont la création est une conséquence de la mobilisation du 13 janvier. 

Voici notre intervention :

Notre organisation syndicale n’était pas demandeuse de cette nouvelle “instance partenariale”. 

Tout d’abord parce que FO n’a pas vocation à être un “partenaire social”, au sens où certains l’entendent, mais reste le représentant de ses seuls mandants, à savoir les personnels, dont nous défendons les intérêts particuliers.

Nous nous interrogeons donc sur la mise en place de cette nouvelle instance et, si le cas devait se présenter, nous refuserons d’être associés à des aménagements de protocoles inapplicables et qui de toute façon, cela a été démontré, n’ont pas d’intérêt à protéger les personnels, et qui dans les faits n’ont généré que chaos et désorganisation dans les établissements scolaires.

Nous rappelons ici qu’il existe des instances, à savoir les comités techniques et les comités hygiène sécurité et conditions de travail, qui sont  largement sollicités par les collègues et qui ont les prérogatives d’émettre des avis, sur les consignes et mesures de sécurité prises par l’employeur. 

Nous profitons donc de ce GT pour demander la réunion d’un nouveau CHSCT dans les meilleurs délais, et nous vous remercions de bien vouloir acter cette demande.

Pour notre organisation syndicale, la réponse prioritaire aux problèmes évoqués par les personnels lors de la grève du 13 janvier ne réside pas dans le fait de multiplier les protocoles, mais dans la création de postes et le recrutement de personnels à hauteur des besoins qu’ils soient enseignants, de vie scolaire, administratifs, psychologues, médecins, infirmières scolaires et assistantes sociales, et donc, pour commencer, par l’ouverture et le ré-abondement de toutes les listes complémentaires.


A l’issue de la réunion, FO s’est adressé aux syndicats départementaux (CGT, FSU et UNSA) pour demander ensemble des CHSCT en lieu et place de ces “instances partenariales”. Seule la FNEC-FP FO a finalement formulé cette demande (lire le courrier au DASEN du 14.02.22)


Lire les comptes-rendus FO des derniers CHSCT


Questions diverses posées par FO

1- Absences des enseignants : Un état des lieux complet des absences non remplacées depuis septembre existe-t-il ? S’il n’existe pas, serait-ce possible de l’établir ?

Face à l’insistance du SNUDI-FO 53 qui demande depuis des mois d’avoir un état des lieux régulier des absences non-remplacées, grâce à vos remontées régulières (pas de remplaçant je signale au SNUDI-FO), l’administration accepte enfin de communiquer la réalité, qui confirme notre analyse et les données dont nous disposons déjà : chaque jour des dizaines de PE ne sont pas remplacés depuis des semaines. Comme nous l’écrivons dans notre compte-rendu du CTSD du 1er février, il y avait 71 PE non remplacés le 28 janvier !!!

2- Contractuels :

Vous avez annoncé le recrutement de 7 contractuels dans le 1er degré : pourriez-vous nous préciser sur quel type de contrat et leur temps de travail ?

4 personnes contractuels / 7 sont recrutés à ce jour, jusqu’à la fin de l’année.

12 étudiants recrutés en première année de master MEEF qui feront ⅓ ETP soit 4 ETP. Un vendredi (1 j /semaine en filé) puis en période massée. Ce qui équivaut à un temps de travail à hauteur de 33%. Ils seront positionnés sur des remplacements « formation ».

3- Renfort administratif : enveloppe de 9 ETP

Un recrutement de 9 contractuels est en cours, pour « aider » les collègues dans la gestion COVID dans les écoles. Même si cette idée est louable sur le fond, elle n’est pas suffisante. (Cela représenterait deux aides par circonscription)

Ce dispositif est ponctuel (pour cette année) et permet de déployer en début de journée une aide ponctuelle en école en réaction à une situation liée au contexte sanitaire tendu. Ce dispositif est piloté par la cellule COVID et les circonscriptions.

Les retours du terrain nous ont permis de préciser la vision des collègues directeurs et leurs inquiétudes sur cette aide administrative.

Pour certains directeurs, l’arrivée d’une personne « étrangère » au fonctionnement de l’école va entraîner un surcroît de travail du fait d’un tuilage inévitable. Même si une aide au recueil des autorisations pour les dépistages, et à la remontée d’informations à la cellule COVID et à la sécurisation des données est nécessaire, il aurait été souhaitable que ces « aides » soient des PE. Ceux-ci seraient ainsi en capacité de remplacer le directeur dans sa classe, pour pouvoir s’occuper sereinement de la gestion administrative additionnelle liée au COVID.

FO revendique le retour des aides administratives par école.

4- Télétravail :

Pouvons-nous avoir un état des lieux des personnels placés en télétravail ? (Catégories, Affectation, Nombres de jours télé-travaillés, Équipements fournis, Respect de la réversibilité)

Pour les personnels administratifs: Organisation d’un télétravail sur 2 jours avec une indemnité de télétravail.

Concernant les personnels enseignants: pas de chiffre. Pas d’indemnisation prévue à sa connaissance en dehors de la prime informatique du mois de janvier.

Considérant les conséquences constatées du télétravail sur les personnels contraints d’y avoir recours tant dans le cadre de la continuité administrative que pédagogique, la FNEC-FP FO 53 avait déjà demandé la confirmation de la bonne prise en charge de tous les frais et équipements. Pourriez-vous nous le confirmer ?

Pas d’information complémentaire. Monsieur Vauléon explique qu’il pourrait envoyer une enquête aux directeurs à ce sujet.

Pour rappel, la FNEC-FP FO 53 demande également que des mesures soient prises sur tous les risques professionnels liés à l’exercice du télétravail : troubles musculo-squelettiques, troubles RPS. (Avec par exemple la diffusion d’informations, mise en place de formation conformément aux articles L.4141-1 et suivants du code du travail).

La FNEC-FP FO 53 demande qu’un travail spécifique sur le sujet soit mis en œuvre dans le cadre du CHSCT. Concernant la prise en compte des risques professionnels liés au télétravail, Mr Vauléon nous répond pouvoir prévoir de l’aborder en CHSCT.

5- Protocoles :

– Quid des tests salivaires dans les écoles ?

Ils vont être repris après les vacances, en fonction du nouveau protocole.

-Règle des 25% ? (si 25% d’élèves de la même classe sont positifs, la classe est censée fermer)

 Pourquoi n’est -elle pas appliquée de manière impartiale ? comme cela a été le cas dans certaines écoles.

Pour le directeur académique, à partir de 25% d’élèves positifs, ce chiffre devient un point de vigilance, ce n’est pas “une règle précise”. Selon lui, cela n’a jamais été une règle. La décision incombe au directeur académique et ses équipes (madame Arnaud et la cellule COVID) qui étudie le nombre de cas sur 2, 3, 4 jours qui se “positivait”; pour envisager ou non une fermeture.

Nous lui avons rappelé que cette gestion « au doigt mouillé » générait confusion et agacement de la part des parents, et mettait nos collègues directeurs en réelle difficulté; le SNUDI-FO a été saisi par plusieurs directeurs du département mis en porte-à-faux face à cette cacophonie.

6-Personnels vulnérables :

Pourriez-vous nous préciser combien de personnels sont placés en ASA en raison de leur vulnérabilité au sens de la circulaire du 09/09/21, et quelles sont leur catégories ? Deux PE en ASA. Pas de chiffre communiqué pour les PLC/PLP.

7-Livraison des masques :

– Quand seront livrés les masques chirurgicaux et FFP2 ; quels sont les modèles de masques livrés ? Quelles sont les modalités de livraison dans les écoles ?

Les masques FFP2 (que FO revendique depuis 2 ans !)

 Ils sont livrés à la DSDEN et sont en train d’être acheminés dans les collèges du secteur. Ils sont attribuables en priorité aux personnels et ATSEM d’écoles maternelles et des écoles élémentaires qui le souhaitent. Attribution de 8 masques par semaine par agent.

Les masques chirurgicaux de type IIR

Ils sont en train d’être acheminés dans les collèges de secteur pour les PE et dans les EPLE pour le second degré. Ils sont destinés au personnels rémunérés par l’Etat en contact avec des élèves (personnels enseignants, administratifs, santé/social, AESH, service civique, AED… La dotation est assurée par deux masques par jour et par agent. Chaque agent recevra une boîte de 50 masques /mois.

Les masques inclusifs :

A destination des enseignants de maternelle et de CP à raison de 8 masques par agent.

– Tests : des collègues nous informent que les

pharmacies n’ont pas toujours suffisamment d’auto-tests en stock.

Ce type d’instance partenariale de concertation sur la situation sanitaire devrait être réunie tous les 15 jours, FO s’adresse aux autres organisations syndicales pour demander un CHSCT en lieu et place de ces réunions.

Groupe de travail mouvement du 2.02.22

Groupe de travail mouvement du 2.02.22

Groupe de travail LDG – 2 février 2022

(Lignes Directrices de Gestion)

Un groupe de travail s’est réuni au sujet des LDG (lignes directrices de gestion) et plus particulièrement sur la question du mouvement départemental 2022.

Le DASEN avait présenté « ces lignes directrices de gestion académique » en CTSD. (Elles avaient déjà été présentées au CTA comité technique académique le 17 janvier dernier) – (annexe 1 LDG académique mouvement 1er degré)

FO a toujours condamné cette gestion académique, induite par PPCR et la loi n°2019-828 du 6 août 2019 de transformation de la fonction publique et revendique un retour à la gestion départementale, avec l’abandon de PPCR et le retrait de la loi Dussopt.
PPCR et la loi Dussopt ont vidé les CAP (commissions administratives paritaires) de leur sens. Avec la loi Dussopt, il est prévu la fusion des CT (comités techniques) et des CHSCT (comités hygiène sécurité et conditions de travail) en 2022, afin de limiter le droit pour les fonctionnaires d’être représentés et défendus par des organisations syndicales.
 (Rappel des votes en CTM sur les décrets PPCR en 2017 : UNSA-FSU POUR / FO-CGT : CONTRE)

Une présentation est réalisée par madame Bellanger (cheffe de division des personnels du premier degré) et monsieur Vauléon (Secrétaire général)

Si le SNUDI-FO disposait déjà de toutes les informations techniques quant au fonctionnement de la nouvelle version du logiciel MVT1D (plateforme mouvement), les représentants savaient aussi sur quelles configurations départementales le DASEN pouvait décider d’intervenir. C’est ce qui a guidé nos interventions.

Un changement notoire concernant une nouvelle typologie de vœux lors de leurs saisies:

La grande nouveauté réside dans le fait qu’il n’y aura plus deux écrans mais un seul écran. Le « vœu large » et le « MUG » (2e écran) n’existent plus et sont remplacés par le Voeu MOB: mobilité obligatoire).

Il y aura toujours deux cas de figure : les participants obligatoires et les participants facultatifs.

Les participants facultatifs pourront faire des vœux précis et/ou des vœux « groupe ».

Les participants obligatoires pourront faire des vœux précis s’ils le souhaitent mais seront obligés de faire un certain nombre de vœux MOB définis dans les LDG.

Le « vœu large » devient « vœu MOB »
Le « vœu géographique » devient « vœu groupe »

Les participants obligatoires devront faire des vœux précis et des vœux « MOB » avec un nombre à faire défini au niveau du département dans l’ordre qu’ils souhaitent.

Le barème reste l’élément principal de départage.

L’algorithme, pour attribuer les postes, regarde d’abord les priorités, puis le barème, puis le rang de vœu, puis le sous-rang de vœu (vœu MOB), puis un critère de départage est défini par département.  Le critère de départage lié à l’âge disparaît car il n’est plus réglementaire. Ces critères de départage ne sont pas obligatoires dans les LDG, mais ils sont en réflexion au sein de la DSDEN. L’administration a voulu intégrer les organisations syndicales à cette réflexion proposant plusieurs critères, parfois farfelus : tirage au sort, ancienneté dans l’échelon, ancienneté de fonction, rang au concours, échelon…)

Le SNUDI-FO a dénoncé seul, l’abandon de l’Ancienneté Générale de Service dans le barème du mouvement au profit de l’échelon, ce qui lèse de nombreux collègues et remet en cause un élément unifiant les fonctionnaires de l’État par-delà le corps auquel ils appartiennent…

L’AGS reste le premier critère de départage, ce qui est insuffisant puisqu’il doit constituer, pour le SNUDI-FO, la base du barème. Le SNUDI-FO a par ailleurs rappelé sa vigilance pour l’égalité de traitement entre les instits et les ex-instits, déjà lésés dans les promotions PPCR avec l’ancienneté dans l’échelon.

Cette année, les départements pourront proposer entre 30 et 60 vœux. Le SNUDI-FO a demandé à ce que le nombre de vœux proposés puisse être augmenté à son maximum, sans pour autant imposer aux collègues un nombre de vœux minimum.

Les deux représentants du SNUDI-FO 53 sont intervenus à propos des postes à profil et à compétence particulière, rappelant la revendication du syndicat : abandon des postes à profil. Le SNUi-pp et l’UNSA sont venus également soutenir cette revendication.

Dans la continuité de ce groupe de travail, le SNUDI-FO 53 s’est adressé au DASEN pour l’abandon de ces postes. (A lire notre courrier)

Comme tous les ans, le SNUDI-FO 53 organisera plusieurs RIS mouvement ouvertes à tous les PE, renseignera et accompagnera tous les collègues qui solliciteront le syndicat.


Le SNUDI-FO 53 revendique :
– l’abandon de la loi Dussopt
– l’abandon de PPCR
– le retour de toutes les prérogatives CAPD (mutation, promotions…)
– la transparence et l’équité de traitement des personnels

CTSD carte scolaire du 01.02.22

CTSD carte scolaire du 01.02.22

Ce CTSD de repli fait suite au vote unanime CONTRE le projet de carte scolaire présenté par le DASEN lors du CTSD du 24 janvier, et qui l’a contraint à réunir ce nouveau CTSD.

Entre ces deux réunions, le SNUDI-FO 53 était aux côtés des enseignants, des parents et des élus qui souhaitaient défendre leur école, en particulier, Montigné le Brillant, Grez-en-Bouère et la Baconnière.

La belle mobilisation de l’école de Montigné le Brillant, avec les parents d’élèves, et le SNUDI-FO 53 qui était à leurs côtés et a organisé la résistance, permet d’obtenir l’ouverture d’une cinquième classe ! Cette victoire, n’efface cependant pas les revendications non satisfaites comme la fermeture à la Baconnière ou à Grez en Bouère ou la situation sur le RPI le Ham/Loupfougères.

17 fermetures de classes pour seulement 5 ouvertures !

La déclaration FO

Le tableau des décisions prises par le DASEN


Malgré de petits ajustements à la marge, le DASEN n’a encore pas satisfait les revendications portées par FO ; l’ensemble des organisations syndicales a de nouveau voté unanimement CONTRE ces décisions.

C’est confirmé (s’il en était besoin) : Les postes T2R et TRZU servent uniquement de variables d’ajustement, et sont déployés au gré des fermetures décidées ici ou là. (lire à ce propos nos analyses en 2019).

Des revendications précises : Le SNUDI-FO 53 a fait remonter les revendications chiffrées et précises issu du terrain :  Pour la Mayenne, pour que nous puissions travailler dans de bonnes conditions, pour assurer le suivi de tous nos élèves, pour être remplacé lorsque nous sommes en formation ou en congé maladie, il faudrait une dotation de 41 postes pour cette rentrée 2022 ! On est bien loin du compte.

A NOTER : A propos des dédoublements de classes de GS-CP-CE1 ou des « mesures à 24 » pour des classes de GS, CP, CE1, il faut avoir à l’esprit quetous les ans, les effectifs seront étudiés à la loupe pour ces niveaux-là ! Les écoles n’ont pas fini de subir les effets « yoyo » sans compter les collègues qui ne risquent de changer régulièrement d’école.

POINT DE VIGILANCE : Les chiffres remontés par les directions d’écoles montrent un écart avec les chiffres du ministère.  En réalité pour la Mayenne, il faut compter 100 élèves de plus ! Le DASEN reconnaît aujourd’hui l’estimation ministérielle erronée. Cette erreur a malheureusement des conséquences directes et concrètes sur les conditions de travail de certains de nos collègues. Il ne nous semble pas acceptable que le DASEN ait des décisions à prendre, en se basant sur des chiffres erronés ; décisions qui ont des conséquences directes sur les ouvertures et les fermetures de classes.

La délégation FO est ainsi intervenue dans ce CTSD pour demander les postes manquants. 

Le DASEN répond à FO qu’il faudra attendre la dotation 2023 pour voir cet écart compensé par une dotation supplémentaire. Le SNUDI-FO n’en restera pas là et interviendra à tous les niveaux pour qu’une dotation supplémentaire soit effective.

Des dispositifs et de l’accompagnement en veux-tu en voilà : De plus la priorité sur les dispositifs ministériels (dédoublements REP+…), sur l’accompagnement PPCR avec la création de 3,5 postes de CPC, et sur les dispositifs inclusion scolaire, ne répond pas aux besoins urgents de « classes ».


Questions diverses envoyées par FO:

Liste complémentaire : 

Nous demandons à ce que la liste soit ré-abondée à hauteur des besoins et a minima pour atteindre les 25 prévus initialement sur l’académie.

Nous avons la confirmation que deux PES sont recrutés sur liste complémentaire et sont affectés en Mayenne.

Rappel avis présenté par FO le 24 janvier 2022:
Le CTSD réuni le lundi 24 janvier 2022 constate que le nombre d’inscrits sur liste complémentaire dans l’académie ne permet pas de pallier le manque de moyens.
En ce sens, le CTSD demande le ré-abondement de la liste complémentaire pour permettre le recrutement de fonctionnaires stagiaires à hauteur des besoins urgents pour :
-qu’aucune fermeture de poste ne soit décidée;
-l’ouverture de toutes les classes réclamées par les équipes enseignantes
-la création immédiate de postes RASED pour le renforcement des réseaux d’aides dans toutes les circonscriptions du département
-la création de postes de remplaçants à hauteur des besoins
POUR : FO et CGT
REFUS DE PRENDRE PART AU VOTE : FSU et UNSA 

Contractuels : un recrutement de 47 personnes (effectifs académiques) jusqu’à la fin de l’année scolaire est-il confirmé ? Quel sera le type de contrat ? Quel sera leur temps de travail ? Où pourront-ils être affectés ?

  • 7 contractuels pour la Mayenne (3 de plus qu’annoncé en CTSD du 24 janvier). Droit de tirage ? Contractuel enseignants
  • Les services administratifs recrutent des contractuels “administratifs” pour une aide à la direction, dont le but est de sécuriser les données sensibles liées au COVID. Nous sommes par ailleurs informés par les collègues dans les circonscriptions de ce recrutement. 

Pour le SNUDI-FO, certes, le recrutement d’aides administratives est une revendication, cependant, le recours aux contractuels ne permet pour l’instant qu’un maigre saupoudrage, entraînant en réalité davantage de travail de tuilage pour les directeurs que d’allègement… puisque seulement une (ou deux) aides est prévue par circonscription…

Remplacements : Peut-on avoir un état des lieux des absences non remplacées depuis le début de l’année ?  Pas de réponse

A noter : le SNUDI-FO a appris hier que 71 absences sur le département n’étaient pas remplacées pour la seule journée du 28 janvier.

Personnels vulnérables : Pourriez-vous nous préciser combien de personnels sont placés en ASA en raison de leur vulnérabilité au sens de la circulaire du 09/09/21, et quelles sont leur catégorie ? Pas de réponse

Nous devrions obtenir davantage de réponses lors du point « sanitaire » organisé demain, à l’issue d’un groupe de travail « lignes directrices mouvement ».


Le SNUDI-FO 53 n’en restera pas là et interviendra à tous les niveaux (DASEN, recteur, ministre) pour faire en sorte que nous revenions à une situation normale de recrutement d’enseignants sous statut, fonctionnaires d’Etat !

Il reste le CDEN de jeudi 3 février pour que cette carte scolaire soit entérinée.

Listes complémentaires : Victoire !

Listes complémentaires : Victoire !

Le ministère confirme le recrutement de la totalité des candidats aux concours inscrits sur les listes complémentaires en tant que fonctionnaires stagiaires !

Il a fallu se battre pendant des mois, intervenir à tous les niveaux (DASEN, Recteur, ministre) être massivement en grève le 13 janvier pour que le ministre réponde enfin à la revendication : recrutement des enseignants sous statut !

Répondant à la FNEC FP-FO le ministère indique au CTM qu’il vient d’envoyer un courrier aux secrétaires généraux et DRH des académies pour rappeler que tous candidats au CRPE inscrits sur les listes complémentaires doivent être recrutés en tant que fonctionnaires stagiaires, soit à 50% rémunérés 100%, soit à 100% rémunérés 100%, en fonction de leur choix. Non ce ne sont pas des contractuels que nous voulons pour enseigner aux enfants, ni des retraités ! 4 contractuels sont recrutés en CDD dans notre département, aucun retraité sollicité n’a accepté.

Exigeons dès maintenant le ré-abondement des listes complémentaires car ce ne sont pas les 25 personnes (maximum) pour toute l’académie qui vont suffire pour qu’aucune classe ne ferme, que toutes les ouvertures demandées soient actées, pour que la création de postes de TR, RASED, enseignants référents, PsyEN soit effective. Il ne faut pas attendre l’année prochaine, mais c’est bien dès maintenant que nous devons agir !

Le SNUDI-FO 53 a chiffré les besoins pour le département pour que nous puissions travailler dans de bonnes conditions il faudrait une dotation de 41 postes au bas mot (estimation faites à partir des remontées du terrain).
– Pas de fermetures de classe
– Ouvertures de classe là où les collègues le demandent (+10)
– RASED (E et G) complet pour 800 élèves (+8)
– Nombre de TR pour qu’aucun absent ne soit pas remplacé (20)
– Enseignants référents (3)

Depuis des années, inlassablement, le SNUDI-FO et la FNEC FP-FO, seuls ou en intersyndicale, n’ont cessé de marteler l’urgence de recruter l’ensemble des candidats aux concours inscrits sur les listes complémentaires, n’ont cessé de rappeler que le premier des gestes barrières était le recrutement en urgence de personnels sous statut.

Le SNUDI-FO 53 le demande systématiquement à chaque CTSD, mais aussi en audience, en CHSCT faisant le lien avec les conditions de travail.

Le SNUDI-FO a même été reçu au ministère sur cette question le 11 octobre 2021 et rappelait, face aux dénégations de celui-ci, les termes de l’article 20 de la loi 84-16 du 11 janvier 1984 qui précise : « La validité de la liste complémentaire cesse automatiquement à la date du début des épreuves du concours suivant ».

Le recrutement en tant que fonctionnaires stagiaires de tous les candidats aux concours inscrits sur les listes complémentaires est une victoire à mettre au compte de la grève puissante du 13 janvier, à mettre au compte de la ténacité du SNUDI-FO.

Rappel des avis postes et listes complémentaires en Mayenne :

Le CTSD réuni le lundi 24 janvier 2022 constate que le nombre d’inscrits sur liste complémentaire dans l’académie ne permet pas de pallier le manque de moyens. En ce sens, le CTSD demande le ré-abondement de la liste complémentaire pour permettre le recrutement de fonctionnaires stagiaires à hauteur des besoins urgents pour :-qu’aucune fermeture de poste ne soit décidée;-l’ouverture de toutes les classes réclamées par les équipes enseignantes-la création immédiate de postes RASED pour le renforcement des réseaux d’aides dans toutes les circonscriptions du département-la création de postes de remplaçants à hauteur des besoins.
POUR : FO et CGT
REFUS DE PRENDRE PART AU VOTE : FSU et UNSA

Le CHSCT-D 53 s’oppose au recrutement de contractuels pour pallier le manque de personnels. La situation sanitaire actuelle ne saurait justifier une précarisation du métier d’enseignant. Le CHSCT-D 53 demande le recrutement sur liste complémentaire du concours, comme fonctionnaires stagiaires, dans le cadre d’un plan exceptionnel de recrutement pour faire face à la situation sanitaire qui impose des conditions de travail insupportables dans les écoles.
POUR : FO, FSU et CGT
ABSTENTION : UNSA

Compte tenu de la situation exceptionnelle le CTSD réuni le vendredi 10 avril demande :-qu’aucune fermeture de poste ne soit décidée-l’ouverture de toutes les classes réclamées par les équipes enseignantes-le maintien de toutes les décharges de direction-la création immédiate de postes RASED pour le renforcement des réseaux d’aides dans toutes les circonscriptions du département.
POUR : FO, et CGT
ABSTENTION : UNSA et FSU

CTSD carte scolaire 24.01.22

CTSD carte scolaire 24.01.22

Compte-rendu du CTSD carte scolaire du 24/01/2022

La déclaration FNEC-FP FO 53 – SNUDI-FO 53

Les représentants FO, Fabien Orain et Hélène Colnot, ont participé à ce CTSD qui examinait les mesures d’ouvertures et de fermetures de classe pour la prochaine rentrée scolaire de septembre 2022.

Carte scolaire 2022

Télécharger notre tableau détaillé des ouvertures/fermetures

Une réunion en visioconférence pour une carte scolaire qui ne répond pas aux revendications ni à l’urgence de la situation.

Le DASEN a insisté sur la baisse démographique dans le département de l’ordre de 448 élèves, chiffres provenant du ministère. 

Le SNUDI-FO 53 conteste la politique de fermeture de classes dans le département. Nous n’avons pas à être tributaire d’une politique d’austérité qui ne permet pas à l’école de fonctionner dans de bonnes conditions. Nous voulons des enseignants dans les classes, des effectifs raisonnables, des RASED complets, la prise en charge de nos élèves en situation de handicap, des AESH à hauteur des besoins, des remplaçants pour remplacer…

Oui, en ces temps de pandémie virale, nous avons besoin de tous les collègues, nous avons besoin d’une baisse réelle des effectifs en classe. L’entassement des élèves dans les salles est un problème sanitaire mais aussi un nombre important d’élèves en classe ne permet pas d’aider tous ceux qui en ont besoin.

Près de 8% des écoles mayennaises subissent une fermeture de classe !

FO, comme toutes les autres organisations (FSU, CGT, UNSA)  a bien évidemment voté CONTRE ces mesures de carte scolaire déconnectées de la réalité du terrain et des besoins dans les écoles !

Cette année encore, le DASEN met la priorité sur les dispositifs ministériels (dédoublements…), sur l’accompagnement PPCR avec la création de 4 postes de CPC, et sur les dispositifs inclusion scolaire.

Les postes T2R et TRZU servent uniquement de variables d’ajustement, et sont déployés au gré des fermetures décidées ici ou là : INACCEPTABLE ! L’analyse que nous portions sur ces postes ultra-flexibles il y a quelques années est toujours pleinement d’actualité (lire à ce propos nos analyses en 2019). On peut se réjouir que les représentants FSU partagent nos positions notamment sur la nécessité de recruter des postes pérennes et non de saupoudrer des T2R et TRZU de ci de là.

Les représentants FO sont intervenus sur toutes les situations qui lui ont été confiées. Les écoles concernées par une mesure de carte scolaire ont été contactées par nos représentants. N’hésitez pas à appeler si vous souhaitez plus de détails, ou pour organiser la défense de votre école : 

Permanence syndicale : 0652323045
Fabien Orain : 0674377352
Hélène Colnot : 0620418674

Suite au vote unanime “CONTRE” des représentants du personnel, le Directeur Académique est contraint de convoquer un nouveau CTSD, mardi 1er février. Les décisions seront ensuite entérinées lors du CDEN (Comité Départemental de l’Education Nationale) le jeudi 3 février.

Il reste donc encore du temps pour organiser la défense de vos écoles.

Des leviers existent et comme tous les ans, le syndicat aide à l’organisation de cette résistance (réunion parents, délégation parents/élus/personnels à la DSDEN, pétition, rassemblements, audience IA…)

En effet, pour le SNUDI-FO 53, le rôle du syndicat n’est, selon nous, pas seulement de développer et de porter des arguments construits auprès du Directeur Académique, tant sur des situations particulières d’écoles que sur des sujets plus larges, (lors du GT ou lors de ce CTSD) grâce à notre connaissance du terrain et à un solide travail de préparation en amont. Le rôle du syndicat consiste également à proposer un outil de défense aux collègues entre les instances.

Nous avons interrogé le directeur académique sur plusieurs points, et rappelé les revendications et positions FO.

FO : La délégation a interpellé le directeur académique à propos de la liste complémentaire en Mayenne. En effet, le SNUDI-FO a réuni en visio les collègues inscrits sur liste complémentaire, et a fait remonter les disponibilités de deux personnes pour le département de la Mayenne.

Le directeur académique explique que les annonces ministérielles sont en train d’être traitées. Pour le moment, il n’a pas d’information officielle qui tendrait à confirmer le recrutement sur la liste complémentaire en Mayenne. Nous lui avons rappelé que FO notamment sur le plan académique mais aussi départemental était en relation avec le rectorat à ce sujet (lire le courrier FO au Recteur), et que nous avions le nom de deux collègues sur listes complémentaires volontaires pour la Mayenne ! Le directeur académique semblait ne pas être au courant de la situation. A l’issue du CTSD nous lui avons adressé ce courrier, et nous avons saisi le syndicat national pour une intervention au ministère.

Dernière minute : La DSDEN 53 a confirmé aux collègues sur liste complémentaire qu’ils allaient être contactés. La pugnacité finira t-elle par payer ?

FO : La délégation a interpellé le DASEN à propos des contractuels alternants

Le DASEN nous confirme que le recrutement de “contractuels alternants” est envisagé pour notre département à la rentrée prochain sans plus de précisions. (Plus d’informations)

FO : La délégation FO a interpellé le DASEN à propos de l’affectation des contractuels

Réponse IA : 4 contractuels sont recrutés sur le département jusqu’à la fin de l’année scolaire : un à la Senelle (Laval), un autre à St Berthevin, un autre à Pergaud (Laval). Le 4ème disponible à compter du 1er février sera affecté à St Exupéry (Laval).

FO: La délégation FO a posé la question de la balance des postes: celle-ci va forcément être impactée par le recrutement de PE sur liste complémentaire ?

Le directeur académique a instruit sa carte scolaire sans envisager de recrutement sur liste complémentaire, puisque celui-ci n’est pas encore acté au niveau du rectorat. Il lui reste à l’issu de ce CTSD un peu plus d’un poste ETP (équivalent temps-plein). Son tour de passe-passe consiste à récupérer des décharges de direction avec les fermetures de classes dans les écoles à 4 classes (4 pertes de décharge hebdomadaire soit 1 ETP) et à redéployer les T2R et TRZU.

FO : La délégation FO a fait remonter les nécessités de recrutement à la hauteur des besoins pour les RASED, TR, et enseignants référents.

Nous avons rappelé la situation et nos revendications en matière de besoins en postes. 

Commentaire FO : Pour pouvoir fonctionner correctement il faudrait pour nos écoles mayennaises la dotation de 41 postes au bas mot (estimation faites à partir des remontées du terrain).
– Ouvertures de classe là où les collègues le demandent (+10)
– RASED (E et G) complet pour 800 élèves (+8)
– Nombre de TR pour qu’aucun absent ne soit pas remplacé (20)
– Enseignants référents (3)

Même si le directeur académique est tributaire de moyens alloués, largement insuffisants, nous ne pouvons cautionner ces décisions, comme nous ne pouvons cautionner la politique actuelle menée par le ministre Blanquer. Le projet de carte scolaire n’est pas acceptable pour plusieurs raisons et en particulier parce qu’aucune fermeture de classe n’est acceptable dans ce contexte sanitaire encore prégnant !

Nous refusons qu’une affectation d’un T2R ou TRZU soit considéré comme équivalent à la création d’un poste pérenne, comme le laisse entendre le directeur académique. Ces postes ne sont pas un poste classe; il n’est pas acceptable de fermer une classe pour “saupoudrer” avec des T2R ou TRZU. Au niveau de la gestion administrative c’est un poste qui n’apparaît pas dans la liste du nombre de postes sur l’école et, dans de nombreux cas, à même des conséquences directes sur les quotité de décharge de direction (par ex.: la fermeture à Grez-en-Bouère, suppléée par l’attribution d’un T2R à mi-temps, entraîne la perte d’une décharge hebdomadaire de direction en plus d’une perte d’un demi-poste)

Nous avons rappelé la nécessité d’un recrutement à la hauteur des besoins notamment concernant les remplaçants et des équipes RASED au complet sur tout le territoire mayennais.

Avis présenté par FO :
Le CTSD réuni le lundi 24 janvier 2022 constate que le nombre d’inscrits sur liste complémentaire dans l’académie ne permet pas de pallier le manque de moyens.
En ce sens, le CTSD demande le ré-abondement de la liste complémentaire pour permettre le recrutement de fonctionnaires stagiaires à hauteur des besoins urgents pour :
-qu’aucune fermeture de poste ne soit décidée;
-l’ouverture de toutes les classes réclamées par les équipes enseignantes
-la création immédiate de postes RASED pour le renforcement des réseaux d’aides dans toutes les circonscriptions du département
-la création de postes de remplaçants à hauteur des besoins
POUR : FO et CGT
REFUS DE PRENDRE PART AU VOTE : FSU et UNSA 

LDG : lignes directrices de gestion

Le DASEN a présenté le document « des lignes directrices de gestion » réactualisé. (déjà présenté au CTA comité technique académique le 17 janvier dernier)

Nous regrettons, cette gestion académique, induite par PPCR et la loi n° 2019-828 du 6 août 2019 de transformation de la fonction publique et revendiquons un retour à la gestion départementale, avec l’abandon de PPCR et le retrait de la loi Dussopt.

PPCR et la loi Dussopt ont vidé les CAP (commissions administratives paritaires) de leur sens. Avec la loi Dussopt, il est prévu la fusion des CT (comités techniques) et des CHSCT (comités hygiène sécurité et conditions de travail) en 2022, afin de limiter le droit pour les fonctionnaires d’être représentés et défendus par des organisations syndicales.

Cette loi vient parachever les dispositions PPCR et désormais toutes les opérations de mutations ET de promotions échappent totalement au contrôle des CAPD et des représentants syndicaux élus !

(Rappel des votes en CTM sur les décrets PPCR en 2017 : UNSA-FSU POUR / FO-CGT : CONTRE)

Un groupe de travail relatif aux LDG demandé par le SNUipp se réunira mercredi 2 février à 9h, notamment pour définir les zones géographiques. Une délégation FO y participera.

Bilan Formation Continue

Pas de nouveauté cette année. Certaines formations ont été annulées ou décalées du fait de la situation sanitaire et du manque de remplaçants sur le terrain.

Compte-rendu de la réunion avec le cabinet du ministre le 19 janvier (suite à la grève du 13)

Compte-rendu de la réunion avec le cabinet du ministre le 19 janvier (suite à la grève du 13)


Un « point sanitaire » a été organisé par le cabinet du Ministre Blanquer. Il s’agissait de décliner les annonces du Premier Ministre Castex au soir de la grève du 13 janvier.

Postes : le ministère annonce le recrutement de la totalité des candidats aux concours inscrits sur la liste complémentaire dans le 1er degré

Le représentant du ministre a indiqué que, concernant le 1er degré, le ministère allait solliciter l’ensemble des 812 personnes qui sont inscrites sur les listes complémentaires des concours de recrutement de professeurs des écoles afin qu’elles soient recrutées sous statut (25 pour l’académie de Nantes). Les listes complémentaires déjà recrutés en tant que contractuels auront également vocation à être intégrés dans la Fonction publique.

Le ministère, contrairement à ce qu’il argumentait jusqu’à présent, confirme ainsi l’analyse de de la FNEC FP-FO qui a toujours maintenu, sur la base des textes règlementaires, que les candidats aux concours pouvaient être recrutés jusqu’à la date du concours suivant.

Lire le courrier FO au ministre, du 20 janvier 2022

Depuis deux, ans, la FNEC FP-FO ne cesse de marteler à tous les niveaux, seule ou de manière intersyndicale, la nécessité de recruter l’ensemble des candidats aux concours inscrits sur les listes complémentaires. Il aura fallu la puissance de la grève du 13 janvier pour contraindre le ministère à effectuer cette annonce !

Pour autant tout n’est pas réglé et cette annonce est loin d’être suffisante :

• Les listes complémentaires sont limitées voire inexistantes dans certaines académies : malgré les questions de la FNEC FP-FO, le ministre n’annonce ni réabondement, ni concours extraordinaire !
• Aucun recrutement supplémentaire n’est annoncé dans le 2nd degré alors que les collèges et les lycées sont exsangues !
• Les mesures de fermetures de classes ou de postes se poursuivent actuellement dans les CTSD et les CTA !
• Le recours aux contractuels précaires et sous-payés sera parallèlement amplifié jusqu’à la fin de l’année scolaire !

Plus que jamais, l’heure est à la réunion des personnels lister les besoins, refuser les suppressions de postes qui sont annoncées, et discuter des moyens efficaces pour gagner sur toutes les revendications. La FNEC FP-FO appelle à préparer une grève massive jeudi 27 janvier !

Tous les personnels absents doivent être remplacés par des enseignants sous statut ! Aucune fermeture de poste ou de classe ne doit avoir lieu lors des opérations de carte scolaire ! Toutes les ouvertures nécessaires doivent être prononcées !

Salaires : RIEN !

Durant la réunion, la FNEC FP-FO ont interpelé les représentants du ministère en exigeant l’augmentation des salaires pour les personnels, par l’amélioration de la valeur du point d’indice (+22,6%), par une augmentation indiciaire nette de 183€ par mois, comme l’ont obtenue la totalité des personnels hospitaliers.

A quelques jours d’une grève interprofessionnelle appelée justement sur la question des salaires, aucune réponse du ministère… Inacceptable !

Toujours aucun mot non plus concernant les AESH et les AED, leur salaire, leur statut !

Une instance « partenariale » pour élaborer les prochains protocoles

Le directeur de cabinet a annoncé la création d’une instance « partenariale » qui serait composée de l’administration de deux représentants par organisations syndicales du CT, mais à laquelle pourrait participer les associations d’élus ou de médecins du haut conseil de la santé public. En clair, ils tentent d’associer les syndicats à l’élaboration des protocoles rejetés par les personnels. Cette instance serait déclinée au plan académique en associant les ARS.

La FNEC FP-FO a rappelé qu’il existe des CT et des CHSCT qui ont les prérogatives d’émettre des avis sur les consignes et mesures de sécurité prises par l’employeur. Elle a indiqué que la création de cette instance ne faisait pas partie des revendications qui ont surgi de la grève du 13 septembre et que FO n’en est pas demandeuse.

Equipements et protocoles

Le directeur de cabinet s’est contenté d’indiquer les efforts du ministère pour fournir les 55 millions de masques chirurgicaux et les 5 millions de masques FFP2 servis en priorité dans les écoles maternelles.

La FNEC FP-FO a rappelé que les protocoles inapplicables étaient l’élément déclencheur de la grève du 13 janvier. Les protocoles sont intenables. Ils sont une source de conflits entre les personnels et les parents d’élèves : que fait-on avec les élèves déposés par les parents le matin devant l’école et qui n’ont pas de déclaration sur l’honneur ? Comment gérer l’arrivée des élèves au compte-gouttes, tout au long de la journée, en fonction des résultats de leurs tests ? Concrètement les collègues ne peuvent plus faire classe. C’est insupportable pour les directeurs, du point de vue de la responsabilité, des nouvelles tâches que cela implique : il faudra vérifier les déclarations, les dates, pour accepter le retour en classe de chaque élève ?

Le directeur de cabinet a confirmé le maintien du protocole Blanquer, qui sera donc sans doute bientôt suivi d’une 51ème puis d’une 52ème version tout aussi inapplicable que les précédentes.
Les 1500 médiateurs COVID ne constituent pas une réponse adaptée. Pour la FNEC FP-FO, la campagne de test doit être organisée par les autorités sanitaires compétentes et non par les personnels de l’Éducation nationale dont ce n’est pas la mission.

Evaluations et examens

La FNEC FP-FO demande l’abandon pur et simple des évaluations mi-CP et non leur simple report.

Concernant le baccalauréat, elle fait part au Directeur de Cabinet de la pétition intersyndicale FO, SNES, SNEP, CGT, SUD et SNALC pour le report des épreuves de spécialités prévues en mars et leur transformation en épreuves finales et le rétablissement des épreuves nationales, terminales et anonymes dès la session 2022. La FNEC FP-FO portera ces revendications lors de la réunion organisée par le ministère le 21 janvier. Elle appelle les personnels à signer massivement la pétition et à adopter des motions, si possible dans l’unité.

Évènements à venir