Evaluations d’école

Evaluations d’école

Evaluations d’école : une étape clef du Grenelle pour imposer le pilotage par l’évaluation à tous les niveaux

Les évaluations d’école, versant collectif de l’accompagnement obligatoire PPCR : une pièce maitresse parmi les réformes Blanquer

Dans un document très coloré (l’évaluation des établissements en 12 schémas), le Conseil d’évaluation de l’Ecole (CEE directement issu de la loi Blanquer « pour une école de la confiance » de 2019) affiche la finalité de l’évaluation : « amélioration de la qualité du service public d’éducation et de la vie dans l’établissement ». Le Conseil d’évaluation de l’Ecole préconise une « autoévaluation » et une « évaluation externe ».

La feuille de route est clairement fixée : « Des axes stratégiques, un plan d’actions, un plan de formation… qui aboutissent à… un projet d’établissement des perspectives sur cinq ans au bénéfice de tous… qui alimentent… le contrat d’objectifs avec l’autorité académique (éventuellement la collectivité)… qui consolide… une démarche évaluative par et pour tous les acteurs ».Tout un programme… tellement alléchant que seuls 12% d’établissements du second degré (au lieu des 20% prévus) y ont participé durant l’année scolaire 2020-2021 (selon les chiffres donnés par la présidente du CEE en mai 2021), les autres boycottant, reportant ou refusant collectivement !

La FNEC FP-FO a été reçue par le CEE le 8 mars 2021 et a rappelé son opposition à la loi Blanquer de 2019 et qu’elle n’était en aucun cas demandeuse de ces évaluations !

La présidente du CEE précisait alors que les évaluations des écoles démarreraient dès la rentrée 2021, avec des modalités analogues à celles du second degré : autoévaluation et évaluation externe. « Les écoles seraient également évaluées tous les 5 ans, 20 % par an, dans leur globalité (le bien être, les apprentissages…) Compte tenu du nombre des écoles (50 000), 20 % tous les ans signifie 10 000 écoles à évaluer par an. »

L’auto-évaluation ou l’autoflagellation : Comme le rêvait déjà le Ministre Allègre, « faire de l’école son propre recours »…

Pour le CEE, il s’agit d’une autoévaluation qui « définit des priorités stratégiques et des objectifs ». Pourquoi privilégier l’auto-évaluation et pour quels objectifs ?

Pour le SNUDI-FO, la réponse est simple : faire porter la responsabilité des dysfonctionnements aux personnels et ne surtout pas exiger des moyens, des postes et des recrutements nécessaires pour améliorer les conditions de travail.
Alors que les conditions de travail se dégradent dans toutes les écoles notamment avec des inclusions impossibles d’élèves qui ne sont pas scolarisés en structure spécialisée avec du personnel qualifié, les personnels devraient trouver « en eux-mêmes » leurs « propres ressources » et solutions. Dans le même temps, la généralisation des PIAL vise à faire accepter la baisse des heures d’accompagnement d’AESH à destination des élèves en situation de handicap toujours plus nombreux sans accompagnement !

Les « usagers » (parents…) et les « partenaires » (collectivité, associations, entreprises…) participent à cette « auto-évaluation » (cf l’évaluation des établissements en 12 schémas p.6). L’établissement est comparé à des « établissements similaires » (p.7). Le rapport d’auto-évaluation est « présenté au Conseil d’administration (ou conseil d’école dans le 1er degré), intégré au dossier destiné aux évaluateurs externes, transmis aux autorités de rattachement » (p.8).

En Gironde par exemple, le DASEN confirme dès à présent ce schéma avec le directeur en première ligne pour présenter et « défendre » ce rapport d’auto-évaluation !

En Mayenne, le DASEN via les GDDE veut imposer un document d’auto-positionnement, plaçant les directrices et directeur en position d’évaluateurs de leurs collègues ! (en savoir plus ?)

Alors que la période de crise sanitaire a mis en exergue les classes surchargées, le manque de personnels, l’absence de remplaçants dans les écoles et développé parfois des situations conflictuelles avec les parents d’élèves, l’école devrait être son propre recours ! Inacceptable !

L’évaluation externe ou la mise au pas des personnels

Les évaluateurs externes annoncés par le CEE à la FNEC FP-FO seraient « un inspecteur qui n’est pas de la circonscription, un directeur d’école d’une autre école, un conseiller pédagogique. Peut-être des enseignants. Dans tous les cas, ils seront formés et devront signer la charte de déontologie. Cette formation donnera lieu à une validation de compétence. » Dans certains départements, ils pourront être des « personnalités extérieures ».
Après avoir identifié « les points d’appui et les marges de progrès » il s’agirait, pour les évaluateurs externes, de proposer un plan d’action et de formation, un autre levier pour imposer des accompagnements obligatoires PPCR !

Toujours en Gironde, le DASEN précise qu’un pré-rapport serait présenté en conseil d’école avant validation par les autorités académiques qui communiqueraient alors le rapport définitif au directeur, conseil d’école et collectivité locale !

A l’opposé de l’objectif de ces évaluations d’école, le SNUDI-FO 53 appelle l’ensemble des personnels à se réunir pour mettre au centre des discussions la question des postes, des ouvertures de classes, des recrutements d’AESH… et des moyens de faire aboutir les revendications !

Face à l’accélération des attaques contre l’Ecole et notre statut en cette rentrée scolaire (annonces Macron à Marseille, loi Rilhac sur le point d’être votée, généralisation de l’accompagnement de tous les personnels via notamment les plans maths et français en « constellations »…), le SNUDI-FO de la Mayenne appelle les personnels des écoles à se saisir de l’appel à la grève interprofessionnelle du 5 octobre : rendez-vous à 11h30 devant la préfecture de Laval.

Le ministre veut créer des “quasi-inspecteurs” pour mettre au pas les personnels et aggraver “l’accompagnement” PPCR

Le ministre veut créer des “quasi-inspecteurs” pour mettre au pas les personnels et aggraver “l’accompagnement” PPCR

Le ministre veut créer des “quasi-inspecteurs” pour mettre au pas les personnels et aggraver “l’accompagnement” PPCR

Un « accompagnement » PPCR généralisé et renforcé

Dans le cadre d’un groupe de travail « esprit d’équipe » du « Grenelle », le ministère a fait part de ses projets pour « renforcer l’accompagnement des professeurs » qui transformeraient les missions des personnels et introduiraient de nouvelles strates hiérarchiques dans une logique de caporalisation.

Ces mesures s’inscrivent dans le cadre de la réforme PPCR, que FO a toujours combattue, où les personnels sont sans cesse remis en cause et transformés en « stagiaires à vie. »

Nouvelle hiérarchie intermédiaire

Ainsi, dans le premier degré, le ministère envisage de renforcer l’ « accompagnement » des titulaires en utilisant les maîtres formateurs (PEMF) dont les missions se portent actuellement sur la formation des stagiaires. On a bien dit « stagiaires à vie » ? Il serait également proposé aux conseillers pédagogiques de circonscription « d’être davantage impliqués dans le pilotage pédagogique, aux côtés des IEN, en vue de s’engager dans des fonctions d’encadrement » donc de devenir des quasi-inspecteurs sans le statut et la rémunération.

Même principe dans le second degré où le ministre veut mettre en place une fonction « accessible à tous les agents » de « chargé de mission auprès des corps d’inspection (CMCI) » qui pourrait exercer « l’ensemble des missions dévolues aux inspecteurs (IPR, IEN ET/EG) » : « formation, accompagnement d’enseignants, mener des rendez-vous de carrière, évaluateurs externes d’établissements. »

Les statuts et missions des CPC, des PEMF, des enseignants, des IEN et des IA-IPR seraient bafoués pour mettre en place une nouvelle hiérarchie intermédiaire et imposer les réformes ministérielles.

Des attaques statutaires pour mettre au pas les personnels

Le ministère a indiqué qu’il envisageait de modifier les statuts particuliers pour les adapter à ces projets. Les différentes lettres de mission pourraient donc placer ces personnels hors de leur statut particulier de corps. C’est d’ailleurs le cas avec le projet pour les directeurs qui prévoit de déconnecter ces personnels du statut de professeur des écoles.

L’ensemble de ces dispositions constituent une attaque statutaire sans précédent, en lien direct avec les autres mesures du « Grenelle » : la fusion des corps d’inspection (IEN/IA-IPR) aux missions recentrées sur le pilotage, le statut de directeur supérieur hiérarchique de la loi Rilhac qu’E. Macron veut aggraver à travers l’expérimentation « marseillaise », les évaluations d’établissement qui se multiplient, le plan maths-français (« constellations » dans le premier degré) et le plan local d’évaluation au lycée. Mettre un coup d’arrêt à la casse de l’Ecole publique et des statuts

La FNEC FP-FO n’accepte pas ces contre-réformes et reste inconditionnellement attachée au Statut, à l’indépendance et à la liberté pédagogique dans le cadre des programmes nationaux.

Elle invite les personnels à se réunir, avec leurs syndicats, pour prendre position contre ces projets.

Le décret PPCR du 5 mai 2017 précise : « Tout professeur bénéficie d’un accompagnement continu dans son parcours professionnel. Individuel ou collectif, il répond à une demande des personnels ou à une proposition de l’institution. » La FNEC FP‐FO, la CGT et la FGAF ont voté contre ce décret tandis que la FSU, l’UNSA et la CFDT ont voté pour.

RDV de carrière PPCR 2020-2021 : appréciation du DASEN !

RDV de carrière PPCR 2020-2021 :  appréciation du DASEN !

RDV de carrière PPCR 2020-2021 : appréciation du DASEN !

Le SNUDI-FO 53 accompagne ses adhérents et tous les collègues qui le souhaitent.

Après la publication des appréciations des IEN (plus d’informations sur les appréciations littérales des IEN), les enseignants ayant eu un rendez-vous de carrière en 2020-2021 prennent connaissance de l’avis final du Directeur Académique. Les appréciations finales de la valeur professionnelle figurant sur le compte rendu des agents qui ont eu un rendez-vous de carrière au titre de l’année scolaire 2020-2021 sont notifiées sur Iprof.

Certains collègues nous indiquent qu’ils ont d’ores et déjà pu prendre connaissance de cette appréciation. A réception, les enseignants concernés disposent de 30 jours pour adresser un recours contestant l’avis final s’ils souhaitent contester cet avis.

L’appréciation finale a une incidence sur l’avancement, puisqu’elle détermine le délai de passage du 6e échelon au 7ème, du 8ème au 9ème échelon, et pour la hors classe (RDV de carrière au 9e échelon).

Le dernier rendez-vous de carrière est très important puisque l’appréciation donnée par l’inspecteur reste “gravée dans le marbre” jusqu’à obtention de la hors classe !

Autrement dit, si vous n’êtes pas satisfait(e) de votre avis final, nous vous conseillons de le contester par l’intermédiaire d’un recours gracieux. Le SNUDI-FO 53 vous accompagne dans la rédaction de celui-ci.

A noter que, suite à l’envoi des recours, l’administration disposera de 30 jours pour réviser l’appréciation. L’absence de réponse équivaut à un refus de révision.

Les enseignants qui souhaitent poursuivre leur recours disposeront alors de 30 jours pour saisir la CAPD.

ATTENTION, N’OUBLIEZ PAS, POUR L’ADMINISTRATION : qui ne dit mot consent !

Comment consulter son compte-rendu de rdv de carrière ?

Pour bien comprendre PPCR : notre journal spécial

Pour contacter le syndicat : contact@snudifo-53.fr ou 06 52 32 30 45

Constellations : passer à la vitesse supérieure

Constellations : passer à la vitesse supérieure

Formations par constellations : le ministre souhaite passer à la vitesse supérieure !

A l’image du gouvernement qui enchaîne les mesures et les lois liberticides, le ministre Blanquer continue son offensive contre la liberté pédagogique et le libre choix de la formation continue, et ce contre l’avis de la majorité des personnels ! Il présente les formations par constellations (étendues au 2nd degré sous forme de laboratoires de mathématiques) comme la priorité !

Ainsi, le 2 juillet, dans un courrier adressé aux recteurs et aux IA-DASEN, le ministre les enjoint d’accélérer leur mise en place en leur imposant des objectifs quantitatifs avec notamment des indicateurs de suivi à lui communiquer dès le premier trimestre.

Une pression sur les recteurs et IA-DASEN qui va se répercuter sur les collègues

Le ministre demande l’ « anticipation (identification des PE et constitution des constellations), (la) planification de la formation de tous les PE de chaque circonscription sur 6 années, (l’)articulation et (la) complémentarité des plans entre eux et des temps de formation – formations renforcées et animations pédagogiques ».
Il entend donc imposer à tous les PE deux années sur six (une fois en français, une fois en mathématiques sur six ans) de formation en « constellations » pour une durée annuelle de 30h (contre 18h normalement prévues pour la formation dans nos obligations réglementaires de service). Il est demandé aux IA-DASEN de planifier ce calendrier sur 6 ans dès l’année 2021/2022.

Mobiliser les remplaçants sur les constellations au détriment des collègues absents

Alors que dans des académies, il est déjà annoncé que les élèves seront de nouveau renvoyés chez eux au moindre cas positif, le ministre se permet de préciser que les formations par constellations sont « une priorité en matière de remplacement des professeurs devant les élèves. » Inacceptable quand on sait le nombre de collègues qui sont non remplacés chaque jour !

Le cheval de Troie pour faire aboutir le nouveau management émanant du Grenelle et de PPCR

Alors que la rentrée s’annonce encore une fois chaotique notamment en raison du manque de personnels, comment expliquer cette priorité donnée aux constellations ?

Le ministre explique lui-même que « Les plans mathématiques et français répondent aux enjeux soulevés par les participants au Grenelle de l’Education, en faveur d’une formation de proximité, dans la durée, entre pairs et répondent à des besoins contextualisés ».

Anticipant la fusion des corps d’inspection et avançant davantage vers celle des corps enseignants, il décide que chaque plan sera piloté par un binôme 1er et 2nd degré (IEN et IA IPR), que les « laboratoires mathématiques (du 2nd degré) peuvent accueillir les constellations (…) et favorisent ainsi la mise en place d’une formation inter-degré efficace ».

Rappelons que le ministre prévoit que l’évaluation des enseignants se fasse par des pairs (conseillers pédagogiques, directeurs d’école, formateurs…), recentrant les missions des inspecteurs sur le « pilotage ».
Il utilise donc ces formations par constellations pour aboutir à son nouveau management, à la France Télécom, basé sur l’accompagnement perpétuel PPCR.

Le SNUDI-FO avec la FNEC FP-FO continue d’intervenir à tous les niveaux pour faire échec aux contre-réformes du Grenelle dont font partie les formations par constellations. Il invite les personnels à saisir le syndicat pour faire valoir leurs revendications.


Le communiqué FNEC-FP FO du 3 septembre :
Plan français et maths : un dispositif issu de PPCR, Pour aller vers le nouveau management du « Grenelle »

Le ministre a envoyé pendant les congés une circulaire intitulée « Consolidation des plans français et mathématiques » aux recteurs et IA-DASEN. Elle concerne les formations dites « en constellation » mise en place dans le premier degré et les « laboratoires de mathématiques » du second degré. Rappelons que ces dispositifs sont largement rejetés par les personnels là où ils ont été imposés.

Le ministre met la pression sur les directions académiques pour amplifier ce dispositif et indique « des indicateurs de suivi des plans français et mathématiques seront demandés aux académies au cours du premier trimestre 2021-2022 et leur analyse fera l’objet d’un échange au moment du dialogue stratégique de gestion et de performance des académies avec le ministère. »

Dans le premier degré, il précise même qu’il s’agit « d’un objectif de formation essentiel et d’une priorité en matière de remplacement » ! Alors que les postes manquent partout et que, dès la rentrée, des classes sont sans enseignant : les personnels apprécieront !

Pourquoi un tel acharnement à imposer ce plan, en particulier compte tenu des conditions actuelles de rentrée ?

Pour comprendre, il faut partir de l’origine (le protocole PPCR sur l’évaluation des enseignants et son volet « accompagnement ») pour aller vers l’objectif du ministre (le « Grenelle » qui vise à totalement individualiser les carrières en instaurant une logique RH comme dans le privé).

Un accompagnement qui découle de PPCR, inscrit dans les lignes directrices de gestion promotions

Le plan maths-français ne vient pas de nulle part : le ministre réaffirme lui-même que cela découle de PPCR dans son projet de « Lignes Directrices de Gestion relatives aux promotions et à la valorisation des parcours professionnels ». Dans le chapitre « Un accompagnement des personnels tout au long de leur carrière », il est précisé que les DRH académiques contribuent « à l’accompagnement professionnel des personnels par la mise en place et la coordination de dispositifs d’aide, de soutien et de conseil ainsi que de formation en lien avec le service académique de la formation continue de tous les personnels. (…) Les personnels doivent, selon leurs fonctions : (…) faire évoluer leurs pratiques professionnelles (…) et partager leurs expériences entre pairs ».

La FNEC FP-FO, depuis la mise en place de PPCR qu’il n’a pas signé, a toujours alerté sur le dispositif d’accompagnement PPCR, individuel ou collectif, visant à remettre en cause l’indépendance professionnelle et la liberté pédagogique pour imposer les contre-réformes ministérielles.

Accentuer encore cet « accompagnement » permanent

La circulaire préconise de « consolider les dynamiques en cours ».
Dans le premier degré, le ministre demande l’« anticipation (identification des PE et constitution des constellations), (la) planification de la formation de tous les PE de chaque circonscription sur 6 années, (l’)articulation et (la) complémentarité des plans entre eux et des temps de formation – formations renforcées et animations pédagogiques ».

Le ministre entend donc imposer à tous les PE au moins deux années sur six de formation en « constellation » (une fois en français, une fois en mathématiques sur six ans) pour une durée annuelle de 30H (contre 18H normalement prévus pour la formation dans les obligations réglementaires de service des PE). Il est demandé aux IA de planifier ce calendrier sur 6 ans dès l’année 2021/2022.

Dans le second degré, c’est « 150 laboratoires par an sur les deux prochaines années » en collège avec l’objectif de « 600 laboratoires mathématiques à l’horizon 2023 ». « 4 demi-journées visant à renforcer les mathématiques au collège » sont prévues sans qu’il soit précisé sur quel temps ces journées seraient prises. Dans le cadre de la réforme du Lycée, les laboratoires contribuent à « l’innovation pédagogique au coeur des enseignements, notamment pour les options mathématiques complémentaires et expertes ». « Des lettres de mission pour les professeurs coordonnateurs des laboratoires » seront rédigées.

Vers le nouveau management du « Grenelle »

Le ministre explique lui-même que « les plans français et mathématiques répondent aux enjeux soulevés par les participants au Grenelle de l’Education, en faveur d’une formation de proximité, dans la durée, entre pairs et répondent à des besoins contextualisés ».
Anticipant la fusion des corps d’inspection et avançant davantage vers celle des corps enseignants, il décide que chaque plan sera piloté par un binôme 1er et 2nd degré (IEN et IA IPR), que les « laboratoires mathématiques (du 2nd degré) peuvent accueillir les constellations (…) et favorisent ainsi la mise en place d’une formation inter-degré efficace ».

Rappelons que le ministre prévoit que l’évaluation des enseignants se fasse par des pairs (conseillers pédagogiques, directeurs d’école, enseignants désignés par lettre de mission…) tout en recentrant les missions des inspecteurs sur le « pilotage », c’est-à-dire le suivi des contre-réformes ministériels.

Ces mesures s’articulent avec la généralisation de l’évaluation des établissements (permanent en REP+ avec la mise en place de la part variable), le statut des directeurs d’école, la mise en place de « RH de proximité » …
Assurer le « geste professionnel et la chaîne de pilotage »

Pour finir, il le ministre entend à travers ce plan engager « la transformation de la formation continue » pour aller vers « la fixation et l’atteinte d’objectifs quantitatifs et qualitatifs (…) Il s’agit d’assurer le geste professionnel des professeurs (…) et la chaîne de pilotage, du recteur aux professeurs. »

Tout est dit…

La FNEC FP-FO continue ses interventions à tous les niveaux pour faire échec aux contre-réformes du « Grenelle » dont le plan français et mathématiques est un élément saillant. Elle invite les personnels à se réunir pour discuter des revendications et des moyens de les faire aboutir.

Grenelle, PPCR et RIFSEEP

Grenelle, PPCR et RIFSEEP

Le « Grenelle » : une accélération de l’individualisation des carrières, dans le prolongement du décret PPCR et du RIFSEEP

L’austérité salariale et les attaques contre les statuts engagées par le ministre Blanquer à travers son « Grenelle » s’inscrivent pleinement dans la continuité des mesures mises en place sous les mandatures précédentes avec le décret PPCR et le RIFSEEP. Qu’on en juge :

Salaires : l’austérité inscrite dans le marbre de PPCR

« Une négociation annuelle permettra de dresser un bilan d’étape de la mise en oeuvre des mesures triennales et définira, le cas échéant, les mesures d’ajustement à y apporter. Elle permettra d’examiner d’éventuelles mesures d’ajustement au regard des principaux indicateurs macro-économiques (taux d’inflation ; croissance du PIB, évolution des salaires…) » (Extrait des accord PPCR)

En clair, l’augmentation du point d’indice et des rémunérations est soumise à la conjoncture économique. C’est ce sur quoi s’appuie le gouvernement Macron-Blanquer en gelant à nouveau le point d’indice.

Loi de transformation de la Fonction publique : l’extension de PPCR

Le décret PPCR a supprimé la note chiffrée, élément constitutif du barème pour les promotions, qui s’effectuent désormais sur la base des rendez-vous de carrière et d‘appréciations subjectives. Cela a ouvert la voie à la remise en cause du contrôle des barèmes exercé au compte des personnels par leurs représentants lors des commissions paritaires, et s’étend à présent également aux mutations.

Statuts : « l’accompagnement » de PPCR comme levier principal

Le « Grenelle » prépare un basculement statutaire. La carrière des agents serait « managée » par des personnels aux fonctions déréglementées : « RH de proximité », enseignants-inspecteurs, directeurs d’école… habilités par « lettre de mission » à évaluer leurs collègues, en lieu et place des corps d’inspection (IEN et IA-IPR) dont le ministre prépare la fusion et le « recentrage » des missions autour du « pilotage pédagogique » autrement dit le pilotage par l’évaluation, mise en place de « collectifs pédagogiques » avec les enseignants-inspecteurs et autour des inspecteurs pour renforcer l’accompagnement. Missions élargies des conseillers pédagogiques de circonscription et des PEMF dans le premier degré, n’ayant rien à voir avec la formation des enseignants. Ce basculement est directement institutionnalisé avec le « conseil de l’évaluation » issu de la loi Blanquer et en REP+ à travers une évaluation annuelle de l’établissement pour décider de la part variable qui serait attribuée aux personnels.

Cette logique de flicage, d’évaluation permanente des personnels s’appuie sur le décret PPCR qui introduit la notion « d’accompagnement » : « Tout enseignant bénéficie d’un accompagnement continu dans son parcours professionnel. Individuel ou collectif, cet accompagnement répond à une demande des personnels ou à une initiative de l’administration. » (Extrait du décret PPCR du 5 mai 2017)

Que deviendraient alors les enseignants jugés « déficients » ? Seraient-ils soumis à des mobilités forcées comme le préconise la loi de transformation de la Fonction publique ? Se verraient-ils proposer des ruptures conventionnelles ?

Tous ces dispositifs s’articulent et ouvrent la voie aux licenciements pour insuffisance professionnelle…
La FNEC FP-FO n’accepte pas ces attaques du « Grenelle » et n’a pas participé à ses « ateliers ». Elle s’est opposée au décret PPCR* du 5 mai 2017 et au RIFSEEP (régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel).

Elle alerte les personnels et leur propose de se mobiliser pour la satisfaction des revendications :
Abandon des mesures du Grenelle et de toutes les contre-réformes Blanquer ! Pas touche à nos statuts !
Abrogation du décret PPCR*, du RIFSEEP, de la loi de transformation de la fonction publique !
Augmentation générale des salaires !

(*) : Au comité technique ministériel du 7 décembre 2016, la FNEC FP-FO a voté contre le décret PPCR avec la CGT et la FGAF, tandis que la FSU, l’UNSA et la CFDT ont voté pour.

RDV de carrière PPCR : comptes-rendus et appréciations littérales disponibles

RDV de carrière PPCR : comptes-rendus et appréciations littérales disponibles

PPCR : les comptes-rendus et appréciations littérales des rendez-vous de carrière 2020-2021 sont disponibles
Le SNUDI-FO vous informe !

FO continue de revendiquer l’abandon de PPCR aujourd’hui symbole de l’arbitraire !

Les rendez-vous de carrière des personnels enseignants des CPE et des PsyEN ont été institués par le décret 2017-786 du 5 mai 2017, en application des dispositions imposées par le ministère de la Fonction Publique dans le cadre de PPCR (Parcours Professionnels, Carrière et Rémunération) contre lequel FO s’est toujours battu.

Comment consulter son compte-rendu de rdv de carrière ?

Que faire maintenant ?

A la suite du rendez-vous de carrière, le compte-rendu d’évaluation professionnelle de l’enseignant est communiqué à l’intéressé(e), par l’IEN pour les personnels du 1er degré. Aucune condition de délai n’est mentionnée dans les textes. Par contre, l’enseignant qui souhaite formuler des observations (en 10 lignes maximum dans la partie réservée à cet effet) doit le faire dans les trois semaines suivant la réception du compte rendu. (Article 5 de l’arrêté du 5 mai 2017).

Le recours est un droit réglementaire, et désormais le seul rempart contre l’arbitraire PPCR !

Les appréciations littérales PPCR suite aux rendez-vous de carrière de l’année scolaire viennent d’être publiées.

Comme tous les ans depuis l’introduction de PPCR, des collègues nous saisissent, atterrés, parfois choqués, par leur compte-rendu et/ou évaluation.

Fidèle à son indépendance, le SNUDI-FO ne se permet jamais de juger la pédagogie des collègues et les aide dans toutes leurs démarches.

Tous les ans, grâce à cette indépendance, notre expérience et notre détermination, nous obtenons des modifications pour plusieurs collègues.

Encore une fois, nous rappelons que, dans le contexte d’évaluation-suivi permanent découlant de PPCR et de réflexion ministérielle sur un éventuel 4ème rendez-vous de carrière PPCR et d’évaluation par les pairs, il est préférable de ne pas laisser passer un quelconque élément que vous souhaitez contester.

En cas de désaccord avec des éléments du compte-rendu nous vous conseillons de solliciter l’aide et l’expertise des représentants du SNUDI-FO.

Le SNUDI-FO vous informe également qu’un entretien auprès de l’IEN, en compagnie d’un délégué FO, peut être sollicité pour demander une révision du rapport avant la date limite pour déposer des observations (15 jours après réception).

Si aucune modification n’est acceptée suite à l’entretien (une nouvelle version du rapport peut être envoyée), le SNUDI-FO 53 aide les collègues à contester par exemple les points par écrit via l’application SIAE, avant la date limite (15 jours après réception) 

Suite à l’envoi des observations, l’IA-DASEN attribuera une appréciation finale avant le 15 septembre 2021.

Le collègue disposera alors de 30 jours pour déposer un recours auprès de l’IA-DASEN.

ATTENTION, N’OUBLIEZ PAS, POUR L’ADMINISTRATION : qui ne dit mot consent !

Comment consulter son compte-rendu de rdv de carrière ?

Pour bien comprendre PPCR : notre journal spécial

Pour contacter le syndicat : contact@snudifo-53.fr ou 06 52 32 30 45

Grenelle et « Esprit d’équipe », Compte-rendu du GT au Ministère

Grenelle et « Esprit d’équipe », Compte-rendu du GT au Ministère

Grenelle et « Esprit d’équipe », Compte-rendu d’une réunion au Ministère

Le groupe de travail 2 « Esprit d’équipe » s’est tenu le 11 juin. La FNEC FP-FO y a participé en présentiel. L’administration a annoncé en introduction de ce GT qu’il concernera l’esprit d’équipe, le renforcement de la cohésion des collectifs pédagogiques, la personnalisation de l’accompagnement des professeurs.

Les enseignants-inspecteurs : c’est non !

Dès sa première intervention, la FNEC FO-FO a donné son point du vue sur la notion d’ « esprit d’équipe » du Ministre et sur sa proposition de création d’enseignants-inspecteurs.

L’intitulé du GT « Esprit d’équipe » laisse entendre que le Ministre veut modeler les esprits voire les formater. Dans les établissements, les professeurs travaillent déjà avec leurs collègues, en fonction des affinités, des projets et des goûts de chacun, dans le respect de leur liberté pédagogique individuelle. Le ministère, qui prétend renforcer l’esprit d’équipe, n’a cessé d’accumuler des tâches nouvelles : missions liées, deuxième HSA imposables… entraînant une surcharge de travail pour les collègues. Il ne parle que d’individualisation des parcours, des carrières, des rémunérations.

Ses « réformes », loin de favoriser l’esprit d’équipe, mettent en concurrence, établissements, disciplines et professeurs, visent à instrumentaliser, infantiliser, caporaliser les enseignants fonctionnaires de catégorie A pour les transformer en simple exécutants des politiques gouvernementales.

La fonction de professeurs n’est pas celle d’inspecteur. Le ministère affirme qu’il veut mettre en place des enseignants-inspecteurs parce qu’il manque d’inspecteurs et que ces derniers ont été accaparés par PPCR. Vouloir mélanger enseignants et inspecteurs dans une hiérarchie intermédiaire ne manquera pas de créer des conflits d’intérêt.

Pourquoi ne pas s’appuyer sur le dispositif qui existe déjà ? Pourquoi baisser la rémunération des professeurs tuteurs ? Dans le calendrier, l’administration dit qu’il faudrait répondre à des nouveaux besoins. Ce seraient de nouvelles missions ? Des obligations de service nouvelles ?

S’il n’y a pas assez d’inspecteurs, que l’Education nationale en recrute ! S’il manque des inspecteurs c’est bien à cause de PPCR ! Depuis plusieurs années, l’inspecteur a vu ses missions dévoyées, le ministère le réduisant au rôle de faire appliquer les réformes rejetées par les personnels. La création d’enseignants-inspecteurs est voulue par le ministre pour les obliger à appliquer les contre-réformes. Les enseignants n’acceptent pas que des collègues constituent une nouvelle hiérarchie intermédiaire, mise en place pour les surveiller, leur imposer des choix pédagogiques. Nous rappelons l’article 6 de la loi Le Pors : la liberté d’opinion est garantie aux fonctionnaires. La FNEC FP-FO est opposée à la création d’enseignants-inspecteurs et revendique l’abandon de PPCR.

Le Ministre voudrait instaurer des lettres de mission pour les enseignants-inspecteurs. Les lettres de mission, c’est un cheval de Troie utilisé pour détruire la Fonction publique de carrière et entrer dans la Fonction publique d’emploi, « spoil system » à l’américaine.

La protection sociale complémentaire ? Aucun rapport avec « l’esprit d’équipe » !

Dans son Grenelle, le ministre place la protection complémentaire dans les discussions sur « l’esprit d’équipe ». Ce n’est pas anodin. Il sait très bien ce qu’il fait en mélangeant action sociale, protection complémentaire et cohésion d’équipe. La FNEC FP-FO rappelle que l’action sociale, tout comme la protection sociale complémentaire concernent la vie de l’agent hors temps de travail et n’ont rien à voir avec l’esprit d’équipe !

Renforcement de la cohésion des collectifs pédagogiques ? Le miroir aux alouettes !

Le représentant du Ministre a affirmé dans ce GT que la « cohésion autour des collectifs pédagogiques » ne répond pas à une logique hiérarchique, ni de hiérarchie intermédiaire.

Selon lui, l’administration part de la verbalisation des collègues du besoin de renforcement des collectifs pédagogiques dans le contexte de pandémie. L’évolution de l’institution scolaire nécessiterait selon lui de travailler ensemble sur l’égalité des chances, sur les cités éducatives, les sujets devoirs faits, l’école inclusive, l’évaluation des élèves.

Analyse de la FNEC FP-FO :

Selon le Ministre, il n’y aurait ni logique hiérarchique, ni hiérarchie intermédiaire ? Le ministre se moque de nous ! Il veut mettre en place chez les enseignants des candidats zélés au corps d’inspection, qui feront tout ce qui est en leur possible pour se faire bien voir de leur hiérarchie, pour obliger les enseignants à accepter et à appliquer les contre-réformes qu’ils rejettent.

Lorsqu’il parle des cités éducatives, il ne tient évidemment pas compte de la levée de bouclier des collègues. A Givors, les enseignants ont manifesté pour conserver leur REP+, pas pour la construction d’une cité éducative. Au lieu de vouloir mettre en place des cité éducatives pour déréglementer encore plus, le ministre ferait mieux de conserver les REP+ et d’attribuer la prime REP+ aux AED et aux AESH !

Le ministre veut que les élèves soient évalués ? Qu’il commence par rétablir le Bac, examen terminal et anonyme, premier grade universitaire !

Le ministre veut travailler sur l’école inclusive ? Qu’il commence par supprimer les PIAL, recruter les AESH au statut fonction publique d’Etat, rétablir les places en IME, IMP Pro, ITEP !

Le ministre veut travailler sur l’égalité des chances ? Qu’il commence par recruter des enseignants et des AESH au statut de fonctionnaire, baisser les effectifs par classes, augmenter la valeur du point d’indice de 20 % et augmenter immédiatement les salaires de 183 euros par mois en point d’indice !

Le Ministre veut passer en force !

Dans ce GT, la FNEC FP-FO a affirmé son opposition de création de la hiérarchie intermédiaire des professeurs-inspecteurs. Des organisations syndicales ont aussi exprimé leur opposition.
Malgré cela, le représentant du ministre a proposé de discuter dans le prochain GT sur la distinction des tâches et fonctions de chacun sans qu’il y ait de césure, donc sur la mise en place des enseignants-inspecteurs. C’est bien la preuve que le ministre veut passer en force !

La FNEC FP-FO n’accompagnera pas la tentative du Ministre de détruire nos statuts, nos droits, la Fonction publique et invite les collègues à se réunir dans les écoles, les collèges, les lycées pour, comme l’ont fait les AESH en AG le 3 juin, discuter d’aller porter les revendications devant le ministre !

Les enseignants-inspecteurs, nous n’en voulons pas !
Les « collectifs pédagogiques », nous n’en voulons pas !
183 € pour tous, maintenant et sans contrepartie !
Augmentation de la valeur du point d’indice de 20 % maintenant et sans contrepartie !
Abandon de la loi Rilhac !
Abrogation de la réforme du lycée !
Rétablissement du Bac, examen terminal et anonyme dès 2022 !

Grenelle de la honte : réaction du SNUDI-FO 53

Grenelle de la honte : réaction du SNUDI-FO 53

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 Grenelle : 1ère réaction du SNUDI-FO 53 

Des miettes pour quelques-uns contre la poursuite de l’individualisation des droits et le management dans la lignée de PPCR ! Rien pour les AESH !

Mercredi 6 mai, Jean-Michel Blanquer a médiatisé les conclusions de son Grenelle. (en savoir plus sur le Grenelle, notre analyse de décembre 2020) Il a annoncé une enveloppe de 700 millions d’euros pour 2022 afin de revaloriser les salaires des enseignants… contre les 400 millions initialement prévus.

Nouvel écran de fumée et énième mascarade du ministre !

Les 700 millions annoncés par le ministre, se limitent à du saupoudrage et à une prime informatique destinée à faire travailler plus les enseignants, par le moyen du « distanciel », en déréglementant les horaires, et permettant à peine l’achat d’une imprimante !

Au regard du nombre de personnels, cette enveloppe est largement insuffisante, 70% des personnels ne sont pas concernés, et il est prévu des primes au mérite, dans la logique PPCR.

Le ministre a-t-il oublié les 600 millions rendus à Bercy et amputé sur le budget 2020 ?
Le ministre a-t-il oublié que FO (rejoint par la FSU et la CGT) a claqué la porte des ateliers du Grenelle dès le début
Le ministre a-t-il oublié les nombreuses suppressions de classes cette année ?
Le ministre a-t-il oublié sa gestion chaotique de la crise sanitaire dans l’Education Nationale et l’état d’exaspération et de colère des personnels ?

Les enseignants perçoivent en moyenne 27,49 % de moins que les autres agents catégorie A de la fonction publique de l’État !

Selon l’OCDE, le salaire statutaire des enseignants français du primaire et du secondaire est inférieur de 18% à la moyenne des pays OCDE. Les annonces du ministre sont donc largement insuffisantes pour compenser la perte de pouvoir d’achat de ces dernières années et pour rattraper les salaires des autres fonctionnaires d’état de catégorie A. En effet, selon la DGFIP (Direction Générale des Finances Publiques) « les fonctionnaires de catégorie A enseignants perçoivent 2 739 euros, tandis que les autres fonctionnaires de catégorie A perçoivent 3 777 euros nets mensuels »*

Le ministre annonce également des mesures relatives à la personnalisation des carrières, au statut des directeurs et à la protection des professeurs. Jean-Michel Blanquer met en avant la notion de personnalisation des parcours qui s’articule parfaitement avec PPCR ! C’est la même logique, et cette mécanique extrêmement bien huilée annonce, de fait, la fin de l’égalité de traitement des fonctionnaires de l’Éducation nationale. Elle fait sens également avec la loi Dussopt.

Une autorité hiérarchique pour les directeurs ? La proposition de loi portée par la députée Cécile Rilhac (LREM) propose de conférer un véritable statut aux directeurs, qui pourrait aller jusqu’à l’évaluation de leurs collègues, ce que la grande majorité des collègues, refusent ! Le SNUDI-FO 53 avec le SNUIPP-FSU 53 et la CGT 53 exigent l’abandon de ce projet de loi. (à lire : la Communale de mai 2020)

Face à la fumisterie du Grenelle, le SNUDI-FO 53 revendique :
-L’abandon du Grenelle
-L’Augmentation immédiate des salaires : 183€ comme les personnels hospitaliers pour tous maintenant sans contrepartie et ouverture immédiate de négociations pour rattraper nos 20 % de pouvoir d’achat perdu en 20 ans
-Le dégel du point d’indice
-La création de tous les postes statutaires nécessaires pour faire face à la situation
-L’abrogation du décret PPCR, de la loi Blanquer, de la loi Dussopt
-L’abandon de la proposition de loi Rilhac sur la direction d’école 

Laval, le 27 mai 2021                                                                                                                         

*Source : https://www.insee.fr/fr/statistiques/4634885                                                            

CTSD formation continue du 18.05.21

CTSD formation continue du 18.05.21

CTSD “Formation Continue” du 18 mai 2021

Un Comité Technique Spécial Départemental concernant l’offre de formation continue s’est tenu ce mardi 18 mai 2021.

Il faisait suite à un Conseil Départemental de Formation Continue organisé le 6 avril 2021 (lire notre compte rendu)

Déclaration liminaire de la FNEC-FP FO 53

Malgré des tensions en termes de remplacement en lien avec crise sanitaire, Monsieur Waleckxs s’enorgueillit d’avoir pu assurer un maximum de formations en “constellations”… Rappelons que cet acharnement à maintenir ces formations en pleine crise sanitaire ont fortement impacté l’accueil d’élèves dans des classes touchées par la COVID et ont favorisé, de fait, un brassage de ces derniers, et mettant en danger sanitaire et en insécurité l’ensemble des usagers et des acteurs de ces écoles. A nouveau, ce fut à nous, professeurs, acteurs du terrain de pallier les manques et de gérer tant bien que mal, dans l’improvisation constante, des situations de plus en plus préoccupantes.

Depuis de longs mois, FO a sans cesse demandé au directeur académique de suspendre ces constellations PPCR pour pallier au manque de remplaçants. La FNEC-FP FO a enfin été écoutée puisqu’aujourd’hui, toutes les constellations sont suspendues dans le département.

La FNEC-FP-FO est intervenue pour dénoncer la mise en œuvre des constellations cette année. FO a rappelé au directeur académique que certains collègues vivaient cette gestion comme infantilisante. Suite à l’annulation de ces constellations, et pour “remplacer” ces temps, certains collègues se sont vu attribuer des temps de formation M@gistère sans lien avec le thème de la formation initialement choisie…

Présentation du plan de formation

L’année prochaine, comme cette année, il y aura quatre “types” de formation:

  • les formations de type “stage” sur temps de travail avec remplacement si besoin;
  • les formations “18h” (de type animations pédagogiques; hors temps de classe)
  • le volet complémentaire hors 18h (selon la disponibilité des intervenants; donc possibilité du mercredi, du samedi/dimanche, des vacances scolaires!)
  • Les formations longues, type “constellation français et maths”, avec une partie sur temps de classe et une partie hors temps de classe (18h)

Consulter le plan de formation départemental (provisoire)

Les formations sur temps de classe

Les offres de formation collective (OFC) et les analyses de pratiques entre pairs (APP) sont reconduites.

Pour information, APP:

2019-2020 38 demandes mises en œuvre.

2020-2021 : 20 demandes APP réalisées. 

Toutes les demandes sont étudiées et en général mises en œuvre ( hors contexte covid) lorsqu’elles ont été validées par l’IEN de circonscription.

Les formations sur temps de classe concernent aussi les formations inter degrés (liaison école-collèges) et les formations statutaires (éducation prioritaire, formation des directeurs, ASH, CAFIPEMF)

Formation statutaire ASH :

La direction académique nous confirme qu’il y a bien 17 demandes de départ en formation CAPPEI, dans tous les parcours (RASED, ULIS, UE, SEGPA, …)

Malheureusement, il y aura seulement 4 départs en formation. Le choix des parcours pour ces départs ne semble pas acté mais ils seront “complémentaires aux spécialités parties les années précédentes.” Il s’agit “d’une démarche pluriannuelle.”

Malgré tout, il semblerait qu’il y ait au moins des départs pour les enseignants référents, un enseignant en UEMA et un RASED (à dominante pédagogique)

FO rappelle que les besoins sont tels qu’il est nécessaire d’envoyer tous les demandeurs en formation CAPPEI. D’autant plus que tous les ans, des collègues qui ne le souhaitent pas sont envoyés sur des postes spécialisés lors des opérations de mouvement. 

A partir de l’an prochain, les PE pourront tenter de valider le CAPPEI en validation des acquis de l’expérience. (Voir notre article à ce propos)

A noter qu’il y a une demande de départ en formation CAPPEI par une enseignante du second degré et une autre dans le cadre de la VAE.

Rappelons que plusieurs postes ULIS collèges ont été réservés pour des enseignants du second degré afin de permettre le départ en formation d’enseignants des collèges. Si ces postes ne sont pas pourvus, un appel à candidature pourra être effectué auprès des professeurs des écoles. Malheureusement, si personne ne répond à ces appels, il y un fort risque que ces postes apparaissent pour la dernière phase du mouvement et ainsi échoir à des néo-titulaires.

Il n’y a eu aucun candidat à un départ en formation DDEEAS (directeur SEGPA)

CAFIPEMF:

Il n’y a pas de candidat cette année.

Les quatre candidats de cette année ont été admis.

En raison du faible nombre de stagiaires, tous les PEMF ne seront pas reconduits l’année prochaine.

La FNEC-FP FO a fait part de son inquiétude pour la pérennité du site mayennais de l’INSPE; aucun M2 n’étant inscrit pour l’année prochaine. S’il n’a pas pu nous renseigner sur le nombre de M1, le Directeur adjoint, Mr Drault a voulu nous rassurer sur l’avenir de l’INSPE. Le SNUDI-FO alerte les collègues, avec la réforme de la formation initiale, du concours et l’application de la loi Dussopt, un très mauvais coup se prépare pour l’école publique…

Dernière minute : l’administration nous informe par téléphone le 20 mai, après que nous ayons levé le lièvre en CAPD puis en CTSD, qu’il y aura bien des M2 à la prochaine rentrée, mais qu’aucun ne sera contractuel à tiers-temps. Ces changements de dernière minute, suite à nos interventions, n’augurent néanmoins rien de bon.

Divers:

D’autres formations entrent dans le cadre de ces formations sur temps de classe: formations des formateurs, formation des PES, formation ASH pour public désigné, mais aussi des formations départementales: maternelle, éducation aux médias et à l’information et une nouveauté : le programme “savoir rouler à vélo”

Cette formation sera articulée autour de 3 blocs: maîtrise du vélo, sécurité et circulation en autonomie sur voie publique.

Les formations longues

Les formations longues concernent la formation continue des directeurs, les formations longues de type plan maths ou français (constellations) et une nouveauté: le plan “écoles bilingues”

Cette nouvelle formation s’adresse aux seules écoles inscrites dans le dispositif “école bilingue” (cette année Pierre et Marie Curie à Mayenne et l’école de St Georges Buttavent) et sera organisée sur le modèle des formations en “constellation”.

Concernant les formations en constellations PPCR

Pour rappel, ces formations divisées en “plan mathématiques” et “plan français” sont organisées de façon pluriannuelle sur un cycle de 6 ans en alternance avec les 18h d’animations pédagogiques.

Ces formations longues s’organisent en 30 heures de formation (5 jours) : 12 heures sur temps de classe avec remplacement et 18 heures hors temps de classe (comme pour des animations pédagogiques)

1/3 des enseignants formés par an sont répartis sur les deux plans. (⅙ en maths; ⅙ en français)

La FNEC-FP FO rappelle à nouveau que c’est le décret n° 2017-44 du 29 mars 2017 qui définit toujours nos obligations de service. Ce texte précise que nous devons 18 heures consacrées à des actions de formation continue, pour au moins la moitié d’entre elles, et à de l’animation pédagogique. Il ne figure dans ce texte aucune notion d’animation ou de formation obligatoire ou à caractère départemental. Les PE sont donc libres de choisir la manière dont ils veulent effectuer ces 18 heures, ce que le DASEN n’a pu contester.
Voir notre déclaration (plus haut)
Pour rappel, lors du CTSD du 10/02/2021, la FNEC-FP FO 53 avait soumis cet avis :
Le CTSD, réuni le 10/02/2021 se prononce pour que le dispositif ministériel d’accompagnement issu de PPCR avec notamment les « formations par constellations » soit totalement abandonné dans le cadre des formations obligatoires afin de préserver notamment les moyens de remplacement manquant cruellement dans les écoles.
POUR : FO et CGT
Ne prend pas part au vote : UNSA et FSU

Concernant la formation continue des directeurs

Elle consistera en 2 jours minimum: un module départemental et un module de circonscription.

A cela s’ajouteront 4 classes virtuelles par an avec l’IEN de circonscription; ces réunions ont été mises en place pendant la crise de la COVID et seront donc reconduites. Ces 6h de réunions seront déduites des 18h de formation hors-classe.

Pour la FNEC-FP-FO, ces “soi-disant” temps de formation n’en sont pas, il s’agit plutôt d’un temps pour l’IEN de relayer ses directives de manière plus frontale aux directeurs. L’IEN se rapproche de plus en plus d’un RH de proximité, qui tente de combler le manque de formation des directeurs.

Deux autres formations seront proposées pour les” faisant fonctions” et pour le logiciel ONDE.

Les formations hors temps de classe (18h)

Déjà bien atteinte par la mise en place des formations longues de type “constellation PPCR”, la liberté pédagogique résident dans le choix des formations, déjà limitées, est encore plus réduite avec l’apparition d’un programme d’accompagnement à l’école inclusive. Tous les enseignants sont invités à le suivre dans les 3 ans à venir. Ainsi sur une période de 6 ans, trois années seront consacrées à des formations dites “obligatoires”… C’est l’illustration parfaite,en ajoutant une formation à l’obligation déguisée, que le choix de formation se délite d’année en année.

Pour la FNEC-FO-FO, cette nouvelle atteinte à la liberté pédagogique est inacceptable !
Toute la logique de la formation, qu’elle soit initiale ou continue, se resserre autour de deux seuls champs disciplinaires : le français et les mathématiques. Pourtant, qui mieux que les enseignants pour parler de leurs besoins en formation ? L’offre de formation devrait concerner l’ensemble des programmes et doit être fondée avant tout sur les besoins exprimés par la profession. Or depuis des années, l’administration remet en cause le principe de formation choisie et tente d’imposer ses choix.
Extrait de la déclaration de la FNEC-FP FO

Programme d’accompagnement à l’école inclusive

Cette formation de 6h s’articulera en deux parcours m@gistère (2h tronc commun et 2h de modules au choix) et un regroupement en présentiel au sein du PIAL

Le tronc commun généraliste délivrera les infos essentielles: GEVASCO, les démarches à suivre pour faire connaître un handicap, quels sont les plans possibles pour prendre en compte les besoins particuliers d’élèves…

Les modules au choix pourront concerner:
-la gestion des comportements difficiles
-TSA
-TSLA 
-les élèves à besoins spécifiques (Allophones + enfants malades)
– etc…

Le regroupement en présentiel, avec les pilotes de PIAL se fera en fonction de problématiques locales (sous forme de conférence par exemple) [A noter que les pilotes de PIAL peuvent proposer des formations complémentaires…]

Cette formation illustre, s’il le fallait, que l’offre de formation est victime d’un manque cruel de moyens dans l’Education Nationale. Ainsi l’école se retrouve bien souvent à pallier les insuffisances du ministère et à créer des formations comme des “pansements sur des jambes de bois”.

En ce qui concerne la formation continue, nous continuons de revendiquer :
– Une formation maintenue dans le cadre règlementaire en vigueur, c’est à dire sur le temps de travail, sur 36 semaines.
– Des formations choisies par les collègues, dans un catalogue de formations, qui ne se résument pas à la mise en oeuvre de réformes politiques.
– Le libre choix des 18h d’animations pédagogiques ;
– Le libre choix des stages de formation ;
– Le caractère strictement facultatif de la co-observation, des visites des CPC que ce soit dans le cadre des deux jours de stage imposés ou dans le cadre des constellations PPCR ;
– Le respect de la liberté pédagogique ;
– Le respect de nos obligations réglementaires de service ;
– Le retrait de PPCR

VOTE sur le plan de formation:
CONTRE : 7 voix (CGT Educ’action, FNEC-FP FO, FSU)
POUR: 3 voix (UNSA Education)

Hors-classe 2021

Hors-classe 2021

Hors-classe 2021

Suite à notre intervention (voir courriel ci-dessous), les tableaux d’avancement des collègues promus ont été publiés sur le site de la DSDEN. Néanmoins, ils sont datés du 14 octobre, alors qu’ils n’ont été publiés que la semaine dernière ! Conséquences : les délais pour formuler des recours sont réduits puisqu’il faut compter 2 mois à compter de la publication. Le SNUDI-FO 53 intervient à nouveau auprès du DASEN pour que les délais pour les recours soient respectés. D’ores et déjà les collègues non-promus peuvent solliciter le syndicat pour demander le réexamen de leur situation avec un recours.

Le tableau d’avancement publié par l’administration

Le courrier du SNUDI-FO au DASEN suite à la publication des tableaux et au raccourcissement des délais de recours

Le tableau avec classement

Prenez contact avec le syndicat, par email (contact@snudifo-53.fr) ou par téléphone (0652323045)

Les résultats

Le SNUDI-FO 53 a communiqué le tableau d’avancement (liste des promus) à tous les collègues du département qui avaient complété la fiche de suivi du syndicat. Ce tableau établi (pour la première année) par l’administration seule (sans contrôle des élus du personnel), n’a été communiqué qu’aux seuls promus. Cela étant contraire à la réglementation, et le tableau devant être communiqué à l’ensemble des PE, le syndicat a interpellé le DASEN (lire notre courriel ci-dessous).

Il y a 71 PE promus à la hors-classe cette année. Le premier collègue promu a un barème de 150 points et la dernière a un barème de 130 points.

49 collègues ont confié leur suivi au SNUDI-FO 53. Nous avons pu leur communiquer votre barème. Nous avons même pu reconstituer un tableau qui tend à démontrer que l’administration n’a pas tenu compte de tous les barèmes réels. Nous ne pouvons réglementairement pas le rendre public nominativement, sans l’accord des 49 collègues.

Plusieurs collègues qui avaient demandé la révision de leur appréciation et accompagné par le SNUDI-FO ont obtenu satisfaction, et ainsi été promus !

S’il en était besoin, cette campagne confirme le caractère strictement arbitraire de PPCR* qui, avec la loi Dussopt et le dessaisissement des CAP, passe en vitesse de croisière !

Plus de transparence, plus d’égalité de traitement : c’est le fait du prince !

*Le protocole PPCR, qui concerne toute la Fonction publique, a été signé par la CFDT, l’UNSA et la FSU. Il a été rejeté par FO, la CGT et Solidaires représentant plus de 50 % des agents. Le gouvernement Valls a pourtant décidé de l’appliquer. Au comité technique ministériel (EN) du 07/12/2016, la FNEC FP‐FO, la CGT et la FGAF ont voté contre ce décret tandis que la FSU (SNUipp), l’UNSA et la CFDT ont voté pour.

Tableau d’avancement : l’administration encore dans l’illégalité !

——– Message transféré ——–

Sujet :Publication du tableau d’avancement promotions PE
Date :Mon, 15 Nov 2021 08:28:17 +0100
De :█ SNUDI-FO 53 █ <contact@snudifo-53.fr>
Pour :DASEN <ce.ia53@ac-nantes.fr>

Monsieur le directeur académique,

Dans le cadre de la campagne de promotion au grade hors classe des professeurs des écoles, les promus ont été informés via Iprof, de leur promotion effective. Le tableau d’avancement avec noms et prénoms leur a également été communiqué.

Les lignes directrices de gestion relatives aux promotions, conformément au BO du 5 novembre 2020, précisent :

« Les notes de service ministérielles annuelles, publiées au BOEN, précisent les calendriers des différentes campagnes d’avancement de grade et de corps, notamment les périodes prévisionnelles de publication des tableaux d’avancement et des listes d’aptitude et, le cas échéant, les dossiers à constituer. »

(…) « Les tableaux d’avancement et les listes d’aptitude peuvent faire l’objet d’un recours dans les conditions de droit commun. »

A notre connaissance aucun tableau d’avancement n’a été porté à connaissance des PE du département.

En ce sens, le syndicat vous demande, dans les meilleurs délais possibles, la publication des tableaux d’avancement relatifs au changement de grade des PE, afin notamment que les collègues qui souhaiteraient former un recours puissent le faire conformément à la législation.

Dans cette attente, je vous prie d’agréer Monsieur le directeur académique, l’expression de mes salutations respectueuses.

Stève Gaudin, secrétaire départemental

Pour le SNUDI-FO de la Mayenne

Qui est promouvable cette année ?

Les professeurs des écoles en activité, en détachement ou mis à disposition qui comptent au moins 2 ans d’ancienneté dans le 9ème échelon au 31/08/2021 et les collègues qui sont au 10ème et 11ème échelon au 31/08/2021 sont promouvables. Le taux de promotion devrait passer à 18% contre 17% l’an passé.

Comment cela va-t-il se passer ?

Les collègues promouvables ont tous une appréciation du DASEN, appréciation que tous les collègues sont censés connaître. (Affichée dans iprof)

Consulter son bilan PPCR
Tutoriel pour connaitre l’avis de son IEN
Courrier type pour contester l’avis de son IEN et/ou demander des précisions

Suivi du syndicat

L’année dernière plus d’une centaine de collègues promouvables avaient complété notre fiche de suivi, et ont été informé individuellement :

A compléter : fiche de suivi Hors-classe (formulaire en ligne)

En 2019, le SNUDI-FO a demandé et obtenu la possibilité de révision des avis émis par le directeur académique. Les collègues peuvent solliciter le syndicat pour être accompagnés dans leur démarche de demande de révision d’appréciation.

Attention : si vous avez obtenu la révision de votre appréciation, vous n’aurez pas la réactualisation de votre Iprof. Suite à notre demande, l’administration devrait vous envoyer par email, la confirmation de la prise en compte du nouvel avis du DASEN. En cas de doute, contactez le syndicat.


RAPPELS : Hors-classe 2020

Ce que le SNUDI-FO a obtenu en 2019 :
-La possibilité de révision des avis émis par le directeur académique
-La prise en compte de l’AGS pour départager les collègues à barème équivalent
Ces avancées, même si elles sont insuffisantes, ont pu être obtenues grâce à l’action syndicale et à la mobilisation des ex-instituteurs de la Mayenne.
A noter : Lors de la CAPD du 26 mars 2019, le SNUDI-FO 53 a obtenu la possibilité de révision des avis comme le confirme le PV officiel de cette CAPD établi par l’administration et le SE-UNSA.
Le SNUDI-FO se félicite que les autres organisations revendiquent elles aussi, d’avoir obtenu cette avancée ; il ne restera plus qu’à exiger ensemble le retrait du non-protocole PPCR !
Pour la première année donc, et grâce à nos interventions, 2 PE ont un avis qui passerait de « très satisfaisant » à « excellent », 17 PE ont un avis qui passerait de « satisfaisant » à « très satisfaisant » et 2 PE ont un avis qui passerait de « à consolider » à « satisfaisant ». Cela ne concerne malheureusement que trop peu d’ex-instituteurs lésés par PPCR.

Contingents 2020 pour rappel :

Au niveau national :

  • Promouvables : 110092
  • Promotions (contingent) : 18716
  • Ratio : 17%

Au niveau académique :

  • Promotions (contingent) : 830

Au niveau départemental :

  • 63 promotions sur 401 promouvables (soit moins de 16 % ! et en dessous des 17% prévus)
  • En 2019 : 49 promotions possibles sur 340 promouvables (soit moins de 15% prévus).

A consulter

LDG académiques 2021

Le “barème”

Les critères discriminants du barème sont :

–  la « valeur professionnelle » : pour établir cette appréciation, le DASEN s’appuie le plus souvent sur l’avis formulé par l’IEN (à consolider, satisfaisant, très satisfaisant, l’avis excellent étant à la discrétion de la DASEN). Les collègues évalués durant l’année scolaire 2019-2020 peuvent consulter l’appréciation de leur IEN sur I-Prof dans l’onglet carrière, puis notation (ATTENTION faites une copie d’écran, car cette appréciation disparait)

Comment seront départagés les collègues ?

À l’image de la classe exceptionnelle, le barème de la hors classe prend en compte deux critères :

–  L’appréciation de la  » valeur professionnelle  » de l’enseignant attribuée par la DASEN :

AppréciationExcellentTrès satisfaisantSatisfaisantÀ consolider
Points de barème120 points100 points80 points60 points

Pour établir cette appréciation, la DASEN s’appuiera sur l’avis formulé par l’IEN.

 –  La durée dans la plage d’appel : de 0 à 120 points selon l’ancienneté.

Échelon + ancienneté dans l’échelon au 31 août 20219ème + 29ème + 310ème + 010ème + 110me + 210ème + 311ème + 011ème + 111ème + 211ème + 311ème + 411ème + 5
Ancienneté dans la plage d’appel0 an1 an2 ans3 ans4 ans5 ans6 ans7 ans8 ans9 ans10 ans11 ans et +
Points de barème01020304050708090100110120

Les passages à la Hors-Classe ne sont désormais plus traités en CAPD, dans la continuité de PPCR et dans le cadre de l’application de la loi de Transformation de la Fonction Publique.

C’est pourquoi le suivi syndicat via la fiche de suivi est très important.

Ces nouvelles dispositions n’empêcheront pas le SNUDI-FO 53 d’intervenir pour que tous les collègues retraitables au 1er septembre 2021 puissent être promus. Il réitérera également sa demande que l’Ancienneté Générale des Services soit le premier discriminant afin de réparer l’injustice que subissent tous les enseignants dont les années de services dans le corps des instituteurs ne sont absolument pas prises en compte, conséquence de la mise en œuvre de PPCR !

Le SNUDI-FO continue de dénoncer le caractère subjectif et totalement arbitraire de l’appréciation portée par le DASEN pour les promotions hors-classe. Une preuve de plus que PPCR, c’est le fait du prince ! Rappelons que la FSU, l’UNSA et la CFDT ont voté POUR le décret d’application PPCR alors que FO, la CGT ont voté contre.

Il est à noter l’injustice dont les ex-instituteurs font l’objet puisque le barème pour le passage à la HC ne prend pas en compte l’AGS, mais l’ancienneté dans l’échelon acquise dans le corps de PE ! Le SNUDI-FO continue de se battre pour ces collègues victimes des méfaits de PPCR. Nous invitons ces collègues à prendre contact avec le syndicat, et à rejoindre le SNUDI-FO.

Page Facebook du “collectif des oubliés”

Comment est reclassé un collègue promu à la hors-classe ?

Les professeurs nommés à la hors-classe sont classés à l’échelon comportant un indice égal ou, à défaut, immédiatement supérieur à celui qu’ils détenaient dans la classe normale.

Lorsque l’augmentation de traitement consécutive à leur nomination est inférieure à celle que leur aurait procurée un avancement d’échelon dans la classe normale, les professeurs concernés conservent l’ancienneté d’échelon acquise dans ce grade dans la limite de l’ancienneté exigée pour une promotion à l’échelon supérieur dans la hors-classe.

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