AESH : Portes ouvertes, fêtes d’école… A Quoi servent nos heures connexes ?
Nous avons été saisi par plusieurs collègues AESH, concernant nos heures connexes en particulier: L’utilisation de ces heures peut-elle être imposée par l’administration ? Doivent-elles être intégrées dans l’emploi du temps ?
Nos heures connexes, en vigueur depuis la rentrée 2019 sont régulièrement utilisées à mauvais escient : sorties scolaires, travail administratif, stage de réussite, fête de l’école…
La FNEC-FP FO 53rappelle la libre utilisation de nos heures, en formation ou en préparation des temps devant élèves.
Par définition, elles ne font pas partie des heures dues aux élèves pris en charge mais s’apparentent plus à un forfait d’heures à utiliser sur l’année scolaire.
Par ailleurs, comme l’indique d’ailleurs la FAQ du Ministère lui-même, ces heures connexes n’ont pas à être intégrées dans notre emploi du temps : « Les activités connexes à l’accompagnement réalisées par l’AESH correspondent soit à la participation à des réunions, soit à des actes préparatoires ou de formation (y compris auto-formation). Le forfait horaire retenu pour quantifier ces activités connexes reflète le volume horaire réellement dédié par les AESH à ces différentes activités. Compte tenu de la nature de ces activités connexes, les heures liées à la préparation de l’accompagnement ou à l’autoformation n’ont pas à être inscrites à l’emploi du temps ou donner lieu à un suivi heure par heure. »
En aucune manière ne peuvent être imposés les « 10 mns d’accueil matin et après-midi » que l’on voit fleurir dans nos emplois du temps.
Ces heures hors élèves restent de notre la libre organisation !
Les heures connexes peuvent nous servir à :
· La préparation de séances · La participation à des actions de formation en dehors du temps scolaire · La prise d’information sur le handicap (Cap Ecole Inclusive, …) · La participation à des réunions, équipes éducatives, … · La discussion en dehors de la classe avec les collègues concernant nos élèves…
Les heures connexes, ce ne sont pas :
· Les sorties scolaires avec nuitées, · les journées École ouverte, · les stages de réussite, · les fêtes de l’école et autres lotos (se font uniquement sur la base du volontariat) · du travail administratif ou autres corvées qui ne sont pas en lien avec notre métier
À noter que dans l’Académie de Nantes, les heures supplémentaires sont récupérées mais jamais payées.
Attention soyez vigilantes ! Vous devez effectuer le nombre d’heures indiqué sur votre contrat de travail, pas une minute de plus !
Cela signifie que votre emploi du temps arrêté par le directeur d’école ou le chef d’établissement doit correspondre au nombre d’heures indiqué sur votre contrat. Mais aussi que vous devez bien tenir le compte des heures effectuées hors temps de prise en charge : ESS le midi ou le soir, les adaptations de documents, les sorties scolaires qui dépassent les heures de sortie…
N’hésitez pas à nous contacter, les représentantes AESH FO en Mayenne en cas de pressions subies au sujet de ces heures connexes.
FO défend nos conditions de travail, tant salariales que dans notre quotidien terriblement difficile d’exercice nos missions ! Le Ministère fait peser, en particulier sur nos épaules, l’application inacceptable d’une « École Inclusive » à tout prix, sans aucune préoccupation des différents handicaps des élèves que nous accompagnons !
Personne n’est dupe. Dans les consultations menées par le gouvernement sur le prochain budget et notamment sur la question des retraites, il n’y a rien qui puisse répondre aux revendications des salariés.
Ce gouvernement, qui prévoit 50 milliards d’euros d’économies, continuera de s’en prendre aux services publics, à nos salaires et nos pensions. Et surtout : pas question pour lui d’abroger la réforme des retraites !
Cependant, chacun y va de sa partition. Des organisations politiques participant à ces conciliabules proposent une « suspension » de la réforme Macron-Borne, afin de « trouver des solutions » sur le financement. La secrétaire générale de la CGT demande « à organiser une conférence de financement avec tout le monde autour de la table. » Le MEDEF se dit favorable à une discussion pour « aménager » la réforme des retraites, et « poser le sujet du financement de la protection sociale ».
Le patronat propose le transfert d’une partie des cotisations sociales, qui représentent un salaire différé, vers la CSG, la TVA sociale, qui sont des impôts. Le président de la CFTC indique : « On souhaite repartir vers une réforme par points et une réforme systémique » : objectif partagé par la CFDT…
La FNEC FP-FO rappelle qu’en 2023, des millions de salariés ont fait grève à de nombreuses reprises, ont manifesté avec les jeunes, les retraités, à l’appel de la totalité des organisations syndicales pour le retrait de la réforme des retraites Macron-Borne qui repoussait l’âge de départ légal à 64 ans et qui augmentait le nombre de trimestres nécessaires pour bénéficier d’une retraite à taux plein pour bon nombre de travailleurs.
La première ministre Borne l’avait imposée via le 49-3 lors d’un énième déni de démocratie dont le président Macron et ses gouvernements sont coutumiers.
Le SNUDI-FO 53, avec sa fédération et sa confédéraiton exige l’abrogation de la réforme Macron-Borne !
La FNEC FP-FO n’est donc pas demandeuse d’une conférence de financement, ni de la moindre « négociation collective » visant à poursuivre les exonérations de cotisations sociales en faveur des entreprises (75 milliards par an)
Il n’y a pas de problème de financement des retraites. Il n’y a que des prédateurs qui veulent faire main basse sur l’argent de la protection sociale qui est notre salaire différé.
Par ailleurs, la FNEC FP-FO refuse toute discussion autour d’un système de retraite universelle par points, qui avait été mis en échec par plusieurs semaines de grève massive en 2019. Cette mesure signifierait la liquidation de tous les régimes existants et du Code des pensions civiles et militaires qui garantit notamment aux fonctionnaires d’Etat une pension calculée sur la base de 75% du montant du traitement des 6 derniers mois de carrière.
Rappelons à ce sujet ce que l’ancien Premier ministre Fillon déclarait en 2016 devant des chefs d’entreprise : « Le système de retraites par points j’y suis favorable, mais il ne faut pas faire croire aux Français que ça va régler le problème des retraites. Le système par points, en réalité, ça permet une chose, qu’aucun politique n’avoue : ça permet de baisser chaque année le montant de points, la valeur des points, et donc de diminuer le niveau des pensions. »
Non à la conférence de financement ! Non à la retraite par points ! Abrogation de la réforme Macron-Borne !
Le SNUDI-FO n’acceptera aucune suppression de poste ! L’Ecole publique a besoin de postes et de personnels !
Le budget Barnier, pour l’instant annulé suite à la censure dont il a fait l’objet, prévoyait 4000 suppressions de postes d’enseignants (dont 3155 dans le 1er degré) dans le cadre des 60 milliards d’€ d’économies annoncés.
Déjà, à la rentrée 2024, sous la houlette du ministre Attal, ce sont 650 postes qui avaient été supprimés dans le 1er degré se traduisant par une multitude de fermetures de classes dans les départements, 21 en Mayenne.
C’est aujourd’hui un plan comprenant 50 milliards d’€ de restrictions budgétaires qui est annoncé par le gouvernement Bayrou. Difficile donc dans ce cadre d’accorder le moindre crédit à la ministre Borne qui prétend « se battre » contre les suppressions de postes ! Comment croire une seule seconde au vu de la violence inédite de ces annonces que l’Ecole publique serait épargnée ?
Le SNUDI-FO n’oublie pas qu’un rapport réalisé par l’inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGESR), commandé par Matignon, préconise la fermeture de près de 2 000 écoles afin de récupérer pratiquement 5 000 postes d’enseignants !
La situation est pourtant déjà intenable aujourd’hui dans bien des écoles : des effectifs ici ou là trop chargés, des remplaçants et les enseignants spécialisés qui manquent partout. Et que dire des 24000 élèves en France qui ne trouvent pas de places dans les établissements sociaux et médico-sociaux malgré leur notification ?
En Mayenne, plus de 400 élèves sont en attente d’une place en IME, en ITEP, en SESSAD, en UEMA, en UEEA ou en SEGPA ! Ces élèves sont scolarisés « par défaut » en milieu ordinaire sans respect de leur besoin ou de leur compensation. Dans notre département, 179 enfants ont une orientation IME ou ITEP (établissement médico-social) et sont en attente d’une place !
Dans cette situation, le SNUDI-FO 53 n’acceptera pas la moindre suppression de poste, décidée qui plus est par un gouvernement tout aussi illégitime que le précédent.
Impossible d’accepter une nouvelle avalanche de fermetures de classes !
Impossible d’accepter la moindre baisse des moyens de remplacement !
Impossible d’accepter une nouvelle dégradation des conditions de scolarité des élèves en difficulté ou en situation de handicap !
Au contraire, l’Ecole publique a besoin de postes et de personnels !
Sans attendre les annonces des ministres Bayrou et Borne, le SNUDI-FO invite les personnels à lister dans leur école les besoins en postes, en classes, à faire remonter toutes les informations au SNUDI-FO 53, et à préparer la mobilisation en direction des représentants de la ministre, en lien avec les parents et les élus locaux pour la satisfaction de toutes les revendications ! Nous sommes dès cette semaine de rentrée à votre rencontre dans les écoles, et plusieurs RIS vont très prochainement être organisées. Un préavis de grève court jusqu’au 31 mars.
Jamais nous n’accepterons la destruction de l’Ecole publique ! Nous ne laisserons pas les mains libres au président Macron et aux ministres Bayrou et Borne !
A l’opposé des journées d’action isolées, le SNUDI-FO entend bien construire avec les personnels la grève pour gagner, la grève jusqu’à satisfaction des revendications !
Et concernant la carte scolaire en Mayenne ?
Actuellement, un certain nombre de maires et/ou d’inspecteurs font passer des messages d’annonces plus ou moins explicites de fermetures de classes.
Le SNUDI-FO 53 tient donc à rappeler une nouvelle fois que les mesures de carte scolaire ne peuvent être décidées que par la DASEN et n’ont de toute façon pas à être annoncées en dehors des instances officielles (CSA et CDEN).
De plus, cette année est particulière. Le nouveau gouvernement est déjà fébrile, et grâce aux récentes mobilisations, les 4000 suppressions de postes d’enseignants prévues au précédent budget ont été annulées. A ce jour, nous ne connaissons toujours pas le budget 2025. Le CSA ministériel prévu ce mardi a été annulé et reporté sine die. Par conséquent, les instances académiques et départementales (CSA) risquent également d’être reportées.
Il est donc très important de garder à l’esprit que rien n’est encore décidé.
Cependant, si la situation de votre école le justifie, il ne faut bien évidemment pas attendre des annonces de décision, quel que soit le sens dans lequel la situation va évoluer. N’oublions pas que le gouvernement Macron-Bayrou aura une feuille de route austéritaire.
Continuez à faire remonter vos effectifs et à envisager avec nous des moyens de défense et de réactions.
Dans tous les cas, le premier de ces moyens est de vous syndiquer au SNUDI-FO 53 car vous permettez ainsi au syndicat d’avoir du poids dans les instances, mais aussi en amont de la tenue de celles-ci dans le cadre de la défense de vos écoles.
Depuis la rentrée, le constat est sans appel, il manque des AESH partout. Les AESH et les enseignants sont confrontés à des situations impossibles et culpabilisés. Les signalements aux registres santé et sécurité explosent. La dégradation des conditions de travail n’a jamais été aussi forte.
Pourtant, le ministère continue, à travers l’acte 2 de l’Ecole inclusive, sa politique dogmatique d’inclusion systématique et forcée, de mutualisation des moyens, de destruction de l’enseignement spécialisé et des Etablissements Sociaux et Médico-Sociaux.
Des PIAL au PAS
Les PIAL, vecteurs de mutualisation à outrance restent en place. Pire, l’acte 2 prévoit la généralisation des PAS, actuellement expérimentés dans 4 départements (Aisne, Côte‑d’Or, Eure- et-Loir, Var). Un document ministériel explique que le PAS permet à l’Education nationale de reprendre la main sur une partie des réponses à apporter pour les élèves à besoins particuliers avant sollicitation de la MDPH. Selon le même document, le PIAL est un service de gestion quantitative des emplois du temps des AESH, tributaire de la ressource humaine disponible.
Autrement dit, s’il n’y a pas assez de ressource humaine disponible, contournons les notifications donc les besoins !
Cela rejoint un récent rapport de la Cour des comptes qui déplore que « l’AESH est devenu la première solution des MDPH et de l’Ecole pour répondre aux besoins des élèves » et préconise qu’il faut « revoir la situation actuelle qui est marquée par un recours prépondérant à l’accompagnement ».
L’objectif des PAS est le même partout : faire sortir un maximum d’élèves du champ du handicap et donc de baisser le nombre d’élèves notifiés par la MDA. Dans l’Aisne, la DASEN explique même que les troubles DYS n’étant pas des troubles qui perdurent, ils ne feront plus partie du champ du handicap. L’Education nationale se substitue donc à la MDA pour décider des besoins et les adapter au manque de personnel.
Un Statut, un vrai salaire pour les AESH !
Pour les AESH, le temps incomplet et les salaires de misère sont toujours imposés. La récupération par l’Etat du temps méridien, annoncée comme la solution à tous les maux, s’est avérée un jeu de bonneteau pour réduire le temps d’accompagnement ou la pause repas.
Les mesures du ministre Kasbarian ont certes été mises pour l’instant à l’arrêt. Mais si elle revenait par la fenêtre, une AESH en arrêt maladie pendant 5 jours perdrait plus de 10% de son salaire brut alors qu’elle est déjà en dessous du seuil de pauvreté.
Quant à la soi-disant création de 2000 postes d’AESH, c’est une gageure. Chacun sait qu’un poste d’AESH créé n’équivaut pas à un personnel recruté, faute de candidats tant les salaires sont bas et les conditions de travail dégradées.
Plus que jamais, seul un Statut et un vrai salaire pour les AESH permettrait de subvenir aux besoins. Le gouvernement cherche uniquement à faire croire qu’il se soucie de la prise en charge des élèves en situation de handicap, tandis qu’il prépare le destructeur acte 2 de l’Ecole inclusive.
Dans ces conditions, comment changer la donne ?
Malgré quelques avancées parcellaires depuis la création de la fonction d’Assistant de Vie Scolaire qui ont abouti aux contrats AESH actuels, le problème de fond demeure : AESH est un emploi pérenne indispensable. Ces personnels doivent pouvoir bénéficier d’un vrai salaire et d’un statut de fonctionnaire.
Pour le SNUDI-FO 53, il faut poser la question d’une nouvelle montée au ministère pour obtenir satisfaction. Par ailleurs, pour les SNUDI-FO 53, les revendications d’un Statut, d’un vrai salaire pour les AESH, d’abandon des PIAL et des PAS concernent tous les personnels ! Ces revendications sont directement liée au combat pour la défense de l’enseignement spécialisé, pour le droit de tous les élèves à pouvoir bénéficier d’un enseignement adapté, que ce soit en inclusion en classe ordinaire lorsque c’est possible avec un AESH ou pris en charge dans une classe ou une structure spécialisée lorsque c’est nécessaire.
C’est pour cela que la FNEC FP-FO avait initié avec d’autres fédérations FO une montée nationale à Paris au ministère le 25 janvier 2024 en défense de l’enseignement spécialisé qui a réuni plus de 5000 militants parmi lesquels les AESH ont pris toute leur place. La FNEC FP-FO continue de proposer aux autres organisations syndicales une initiative intersyndicale de ce type.
Il est urgent d’exiger que le Ministère s’engage dès à présent pour les AESH en satisfaisant leurs revendications. Nous avons pris connaissance d’un appel national à une journée de mobilisation et de grève le jeudi 16 janvier 2025. Après consultation des adhérents AESH, le SNUDI-FO 53 a décidé de s’y inscrire.
Nous revendiquons : – la création d’un corps de fonctionnaire dans la Fonction publique d’État, pour reconnaître le métier d’AESH ; – une augmentation significative des rémunérations sur toute la carrière ; la reconnaissance d’un temps complet sur la base d’un accompagnement élève de 24 heures, sans ajouter de nouvelles missions sur le temps périscolaire ; – l’abandon des PIAL, des PAS et de la politique de mutualisation des moyens ; – un recrutement d’AESH à hauteur des besoins. – le respect des notifications MDA – la défense de l’enseignement spécialisé – l’abandon de l’acte 2 de l’école inclusive – le maintien et la création des places dans les établissements sociaux et médico-sociaux – la reconnaissance, sécurisation et revalorisation de tous les professionnels en lien avec la scolarisation des élèves en situation de handicap.
Ainsi, le SNUDI-FO 53 appelle à cette journée de mobilisation et de grève du 16 janvier, pour exiger du ministère de prendre des mesures immédiates pour les AESH. En Mayenne, FO a proposé l’action commune avec les autres syndicats. Un rassemblement sera organisé jeudi 16 janvier à Laval, devant la préfecture.
Tu as entre les mains l’édition 2025 du guide AESH de la FNEC FP FO 53. Tu y trouveras des informations pratiques à propos de tes droits, des retours sur nos initiatives et des actions régulières des syndicats FO en défense des AESH, ainsi que d’autres informations concrètes. Les syndicats de la FNEC-FP FO n’existent qu’avec les cotisations de ses adhérents. Pour une AESH du 1er degré, le coût réel d’une adhésion pour un an, après déduction fiscale, n’est que de 13.6 euros par an (soit 1,17 euros par mois). Ce choix, nous l’assumons, il permet chaque année à de plus en plus d’AESH en Mayenne, d’être représentées, défendues et d’avoir leur voix portées auprès de l’administration.
Bien syndicalement, La Commission AESH – FNEC-FP FO 53
Le SNUDI-FO 53 apporte son soutien total aux collègues de Mayotte.
Samedi 14 décembre, l’archipel de Mayotte a été dévasté par le cyclone Chido, d’une violence inouïe, jamais vue depuis près d’un siècle.
Les dégâts sont considérables et nous sommes saisis d’effroi. Le président de l’association des maires de Mayotte déclarait le soir même du désastre : « Avec tous ces bidonvilles à Mayotte, tout a été rasé du côté de Mamoudzou et même les toitures en tôle des bâtiments administratifs sont parties. ».
Le centre hospitalier a été inondé et manque du matériel et des médicaments nécessaires pour soigner les blessés qui affluent par centaines. La plus grande partie de la population n’a plus accès à l’eau, à l’électricité et se trouve livrée à elle-même.
Le Préfet et le ministère de l’Intérieur ont d’ores et déjà déclaré s’attendre à un bilan humain dramatique de « certainement plusieurs centaines de morts » à « quelques milliers ». À cette heure, nous sommes sans nouvelles de plusieurs collègues.
L’ampleur de la catastrophe qui vient de frapper le 101e département, le plus pauvre de France avec 77 % des 320 000 habitants vivant sous le seuil de pauvreté, et un tiers d’entre eux habitant des bidonvilles, est pour une large part la conséquence de la « faillite généralisée des administrations publiques, notamment de l’État », révélées par un rapport rédigé en janvier 2022 par l’inspection générale de six ministères (Intérieur, Justice, Affaires sociales, Finances, Éducation nationale et Affaires étrangères) et rendu public par Médiapart en mars 2023.
Avant même que le cyclone ne ravage l’archipel, l’école publique, comme l’hôpital, y était confrontée à une situation de crise et de pénurie permanentes, exposant l’ensemble des personnels, et des élèves, à des conditions d’exercice et d’accès à l’enseignement extrêmement dégradées. Tous constatent que du fait du manque de classes (le déficit s’élèverait à 1 200 classes), les écoles et établissements scolaires sont saturés.
Plus de la moitié des élèves sont concernés par un système d’enseignement en rotation et ne disposent que de deux jours d’enseignement par semaine, tandis que plusieurs milliers ne sont pas scolarisés.
Depuis des mois, les personnels alertent les autorités sur cette situation de pénurie pouvant mettre en cause leur sécurité et celle des élèves. La FNEC-FP FO nationale (dont des représentants nationaux qui étaient sur place il y a un mois) a sollicité à plusieurs reprises une audience auprès de la Préfecture, sans obtenir de réponse.
À la veille de la catastrophe, les équipes éducatives (enseignants, vie scolaire, personnels de direction…) n’ont pu que constater l’état d’impréparation dans lequel l’État les avait laissés, alors qu’il était demandé de transformer les établissements en centres d’hébergement pour abriter la population.
Dans une telle situation, le SNUDI-FO 53 exprime son soutien à ses collègues sur place, et à l’ensemble des personnels des services publics de Mayotte s’efforçant de remplir leurs missions au mieux dans des conditions chaotiques. Le syndicat fera tout ce qui lui est possible de faire pour aider les collègues qui sont sur place.
Pour le SNUDI-FO 53, cette situation prouve, s’il le fallait encore, que l’urgence n’est pas de réduire et encore moins de détruire les services publics au nom de l’austérité budgétaire et de l’économie de guerre, mais au contraire de mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pour protéger et répondre aux besoins vitaux de la population. Face à la catastrophe, l’État devra répondre de son incurie !
En groupe de travail (GT) ce mardi 21 janvier, le secrétaire général, qui assure l’intérim de la direction académique, a présenté plusieurs situations à l’étude dans le cadre de la carte scolaire. Si à ce jour, nous n’avons que peu de lisibilité concernant un projet de carte scolaire (ouvertures/fermetures), nous disposons toutefois de situations évoquées dans le cadre d’une éventuelle fermeture à la rentrée 2025. Le projet de carte scolaire qui sera présenté au CSA spécial Départemental 53 convoqué le mardi 28 janvier, devrait nous être communiqué jeudi soir, vendredi matin au plus tard.
Présents pour l’administration : L’IEN adjoint à l’IA, le secrétaire général, la cheffe de division PRHAG, le chef de division D3E, l’ensemble des IEN, excepté Monsieur Michel, IEN ASH excusé, Monsieur Trocherie chef de pôle des élèves des écoles et des établissements Pour les organisations syndicales : FO (3), FSU (3), UNSA (2), CGT (2)
Intervention FO : En préambule de ce GT les représentants FO ont déclaré que nous étions dans une situation pour le moins cocasse. Un nouveau gouvernement, un budget Barnier retoqué, avec ses 4000 suppressions de postes d’enseignants, une DASEN démissionnaire qui a rejoint le cabinet de la ministre Borne, cette même ministre qui soutenait ces suppressions quand le gouvernement Barnier existait, qui annonce l’annulation de toutes les fermetures de postes d’enseignants, mais qui en catimini supprime 470 postes, et voudrait reprendre des dizaines de millions de crédit. Kafkaïen. A cela s’ajoute, un travail de carte scolaire, alors que le CSA académique ne s’est pas encore réuni. FO fait remarquer au SG qu’à ce jour, aucune dotation officielle, lui permet effectivement de présenter un projet de carte scolaire. Concernant la volonté affichée d’une priorité sur l’inclusion, FO rappelle que la totalité des ULIS 2nd degré ont des effectifs qui dépassent les 10 élèves requis, et que pour les ULIS 1er degré, c’est également le cas pour plusieurs ULIS qui actuellement dépassent les 12 requis, ou sont déjà au maximum, comme à Pergault et Jules Verne Laval, à Paul Eluard et Pierre et Marie Curie, Germaine Tillion, Port Brillet, Ernée, Bonchamps, Jules Verne Laval, et que l’année prochaine plusieurs seront à 13 comme à Saint Berthevin le Lac, Jules Verne Laval… Le SNUDI-FO 53 constate que la mobilisation des personnels et des agents de la Fonction Publique en décembre a permis d’infléchir la politique austéritaire du précédent gouvernement, et l’annulation des 4000 suppressions de postes initialement prévues. Dont acte.
Pour la rentrée prochaine, plusieurs fermetures de classes sont d’ores et déjà à l’étude, sous réserve de l’application de l’enveloppe, des directives ministérielles et de la tenue des instances CSA !
Le SNUDI-FO 53 constate que l’annulation des 4000 suppressions de postes d’enseignants, à mettre sur le compte de la mobilisation des personnels en décembre, ne répondent que partiellement aux revendications, puisque ces annulations ne permettent pas de satisfaire les besoins urgents. Le SNUDI-FO 53 estime que 3 suppressions de postes* pour notre département, ce sont 3 suppressions de trop ! Le syndicat reste mobilisé pour l’annulation de toutes les suppressions de postes et les créations nécessaires !
*dont 1 création d’ULIS TSA dont le lieu d’implantation n’est pas encore décidé + intégration déficients visuels sur l’ULIS TFM de Thévalles avec objectif d’une création ULIS déficient visuel (2 enseignants seraient sur l’ULIS dont un collègue en formation)
Vu les conséquences des non-remplacements, des conditions inacceptables de scolarisation et de beaucoup d’élèves en situation de handicap, non seulement aucune fermeture ne devrait être envisagée, mais ce sont des dizaines de classes et de postes qu’il faudrait ouvrir pour rétablir des conditions d’instruction dans les écoles.
Le SNUDI FO 53 estime à (au moins) 50 les besoins en postes pour notre département (effectifs décents dans les classes, remplacement des absences non-remplacées, RASED complets pour un bassin de 800 élèves maximum, postes d’enseignants référents, postes d’enseignants spécialisés…)
Ne perdez pas de temps et faites appel au SNUDI-FO pour défendre la situation de votre école et prendre toutes les initiatives indispensables (demande d’audience, assemblée avec les parents, pétition, grève …)
Le syndicat est intervenu sur les très nombreuses situations qui lui avaient été confiées.
LES DEMANDES FORMULÉES PAR FO
Demandes d’ouvertures de classe formulées par le SNUDI-FO 53 :
Ecole Hilard (Laval) + maintien des deux ½ moyens CLA
Ecole Badinter élémentaire (Laval)
Beaulieu sur Oudon
Demande de créations de postes de remplaçants : Au vu des absences non remplacées et pour permettre le remplacement effectif de TOUTES les absences il faudrait la création d’au moins 15 postes de TR, et pour que les TR ne soient plus missionnés sur des remplacements à l’année sur des postes ouverts à titre provisoire, ou sur des renforts « pompiers volants » sur des situations d’inclusion.
Demande de création de postes RASED : consolidation des RASED avec la création d’au moins 5 postes (maîtres E et G)
Autres demandes FO :
Respect des effectifs ULIS : 12 max pour les écoles, 10 max pour les EPLE
Création de 3 postes d’enseignants référents et que tous les collègues ERSESH à temps partiels soient complétés
Demande de précision sur les PAS : en réponse à FO, le secrétaire général précise qu’aucune expérimentation n’est prévue dans l’académie l’année prochaine.
FO avait demandé et obtenu en 2024 la création d’une UPE2A, avec la mise à disposition d’un ½ poste (soit 1,5 ETP en moyen). Ce dispositif sera certainement renforcé pour la rentrée 2025.
Le SNUiPP-FSU et l’UNSA ont demandé l’augmentation des décharges de direction des écoles de 11 classes (de 50% à 75%). Le SNUDI-FO 53 est intervenu pour indiquer que toutes les décharges de direction devraient pouvoir être augmentées, en donnant l’école d’une directrice école 3 classes qui n’a pas de décharge hebdomadaire. Ce combat continue d’être mené à tous les niveaux, et en particulier nationalement par le SNUDI-FO.
Le SNUipp-FSU a demandé que les TR non missionnés puissent aller décharger les directeurs des écoles 1 à 3 classes : c’est déjà le cas depuis quelques années. Par ailleurs, le SNUDI-FO 53 ne s’est pas opposé à la proposition de l’administration de réaffecter des TR sur d’autres écoles de rattachement. En effet, plusieurs affectations de TR seront également revues, toujours à l’étude, mais ne feront pas l’objet d’une mesure de carte scolaire.
Le CSA-SD 53 est, pour le moment, convoqué le mardi 28 janvier prochain ; Des évolutions sont de toutes façons possibles d’ici là, par la mobilisation pour la défense de notre outil de travail, avec les parents, les élus. Sollicitez les représentants FO.
En tout état de cause, nous disposerons d’un projet de carte scolaire en amont du CSA, vraisemblablement jeudi soir, vendredi matin au plus tard.
Lors de ce groupe de travail, le SNUDI-FO 53 est intervenu sur toutes les situations qui lui ont été confiées, tant pour une demande d’ouverture, que pour empêcher une fermeture, ou pour faire remonter les chiffres transmis par les collègues des écoles, argumenter en fonction du contexte local… Comme nous avons pu le faire en amont de ce GT, en audience à la DSDEN notamment (lire le compte rendu), ou lors d’aides apportés aux élus, aux parents d’élèves et aux collègues. Les collègues concernés ont tous été contactés individuellement.
Si vous n’avez pas encore envoyé vos chiffres au SNUDI-FO, il est encore temps de le faire, pour la défense de votre école : Voicile lien pour compléter la fiche de suivi
La liste des écoles pointées par le secrétaire général de la DSDEN 53 pour une éventuelle fermeture (24) : Saint loup du Dorat, La Chapelle au Riboul, La Bazoge Montpinçon, Châtres la Forêt, Châlon du Maine, Cuillé, Saint Denis d’Anjou élémentaire, Commer, Forcé, Saint Ouen des Toits , Saint Pierre la Cour, Andouillé maternelle, Landivy, Quelaines Saint Gault élémentaire, Pré-en-Pail, Loiron Jean Moulin, Martigné sur Mayenne, Germaine Tillion Laval, Saint Berthevin le Lac Maternelle, Ambrières les Vallées, Changé, Angellerie-Jules Ferry Mayenne, Bonchamp maternelle, Arquenay
Retrait des moyens supplémentaires : Beaulieu sur Oudon (retrait du moyen supplémentaire), Evron (retrait du moyen supplémentaire), Averton (retrait du ½ moyen supplémentaire), Gennes Longuefuye (perte du moyen supplémentaire),
Maintien des moyens supplémentaires : Blandouet St Jean (½), Pellerine (½), Saint Cénéré (½), Chailland (½), Gorron (½), PMC Mayenne (½), Paul Eluard Mayenne (½), La Senelle (½), Badinter maternelle (1/2)
A noter, l’implantation d’un CMS à l’école d’Ernée, à la rentrée de septembre 2025.
Vos représentants FO carte scolaire 1er degré au CSA-SD
Fabien Orain, Hélène Colnot, Stève Gaudin
A l’heure où nous écrivons ces lignes, nous ne connaissons pas les dotations pour 2025. Ce qui est certain, c’est que le gouvernement prévoit 4000 suppressions de postes d’enseignants pour 2025, dont 3155 pour les écoles publiques (budget passé via le 49.3 ce lundi). Si ce plan voit le jour, ce sera une véritable hécatombe dans les écoles publiques, d’autant plus dans ce contexte marqué par une inclusion systématique parfois maltraitante, le manque de remplaçants, de RASED, d’enseignants référents… Le SNUDI-FO 53 a pu avoir une entrevue téléphonique avec la directrice académique, accompagnée du Secrétaire général de la DSDEN et l’IEN adjoint à la DASEN (Laurent Drault), un compte-rendu a été adressé aux adhérents.
Rappelons qu’en 2024, les 650 suppressions de postes avaient entrainé la fermeture de 21 classes et de 2 écoles. Avec 3155 suppressions de postes cela pourrait donc mécaniquement entrainer la fermeture de près d’une centaine de classes ! Inenvisageable pour le SNUDI-FO 53.
Si ce n’est pas encore fait, le SNUDI-FO 53 vous invite à compléter rapidement la fiche de suivi du syndicat. Si vous préférerez, vous pouvez également simplement envoyer un courriel au syndicat (contact@snudifo-53.fr) ou à nous appeler directement (0652323045)
Chaque année, le SNUDI-FO 53 agit en amont des instances, organise la défense des écoles avec les collègues, les parents et les élus. Nous sommes d’ores et déjà en relation avec plusieurs d’entre vous, des parents d’élèves et élus qui s’organisent déjà pour défendre leurs écoles, et pour faire face aux interventions parfois abusives de notre DASEN, que ce soit lors des réunions de directeurs ou des réunions publiques qui se sont déjà tenues, alors qu’aucun budget à ce jour n’est adopté. Toutes les écoles sont légitimes à être défendues, et aucun argument démographique n’est recevable s’il en va de nos conditions de travail et par conséquent des conditions d’accueil de nos élèves. En toutes circonstances, nous serons à nouveau à vos côtés, peu importe l’évolution de la situation actuelle.
Bonne journée,
Vos représentants carte scolaire SNUDI-FO 53
Stève Gaudin, Hélène Colnot, Frédéric Gayssot, Cécile Pichon, Fabien Orain, Evelyne Le Fellic, Sébastien Touzé, Emilie Angot, Jennifer Guihal, Samuel Hellard
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Lettre aux assurés, allocataires, cotisants et pensionnés : la Sécurité Sociale est a nous, tous ensemble empêchons sa destruction !
Qui pourrait aujourd’hui se passer de la Sécurité Sociale ? Reposant sur le principe « Chacun cotise selon ses moyens, et reçoit selon ses besoins », elle est le formidable outil de solidarité conquis par les travailleurs en 1945, et que le monde entier nous envie. Sans elle, seuls ceux qui en ont les moyens financiers pourraient se soigner et faire face aux évènements et autres aléas de l’existence. Elle nous appartient !
Attaquée constamment depuis sa création par le pouvoir en place (quelle que soit sa tendance), elle fait aujourd’hui l’objet d’une offensive sans précédent de la part des gouvernements successifs du président Macron visant à la détruire purement et simplement. Ils s’en prennent simultanément aux fondements de la Sécurité Sociale, au fonctionnement de ses organismes, aux personnels que nous sommes, et à vos droits.
Le 4 décembre dernier, le Premier ministre Barnier a vu son gouvernement tomber après l’usage du 49.3 pour faire passer son projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale. Celui-ci prévoyait d’économiser 15 milliards d’euros sur les comptes de la Sécu à travers toute une batterie de mesures contre les assurés alors même que 80 milliards d’exonérations de cotisations patronales sont pratiqués chaque année ! Certes, l’échec de ce projet de loi est une bonne nouvelle, mais les orientations visant à détruire la Sécurité Sociale sont toujours à l’oeuvre et nécessitent d’organiser la résistance pour la sauver.
Ils veulent en finir avec les indemnités journalières et les affections longue durée !
Si nous ne l’arrêtons pas, le « Plan de Transformation de l’Assurance Maladie » doit être appliqué au printemps. Celui-ci s’attaque en particulier au Service du Contrôle Médical qui rend les décisions en matière de prolongation d’Indemnités Journalières (IJ), de prise en charge au titre des Affections Longue Durée (ALD) ou encore d’attribution de pensions d’invalidité. Ces décisions sont aujourd’hui prises de façon indépendante par les Médecins Conseils et uniquement sur des critères de santé des assurés. En intégrant ce service aux Caisses Primaires d’Assurance Maladie (CPAM), cette indépendance n’existera plus et ces décisions seront prises en fonction de critères financiers, soumis à des contraintes budgétaires d’austérité.
C’est bien le tri des malades qui est à l’oeuvre, ouvrant la voie à ce qu’on refuse depuis toujours. Ainsi, demain un assuré atteint d’un cancer pourrait se voir refuser une prise en charge à 100 % sous prétexte qu’il aura eu de « mauvaises habitudes » de vie.
Remettre en cause les droits aux Indemnités Journalières, c’était bien l’intention de Michel Barnier via leur plafonnement de 1,8 à 1,4 fois le SMIC ou encore à travers la volonté d’instaurer trois jours de carence dans la Fonction Publique, ce qui s’appliquerait immanquablement à tous les salariés du privé qui bénéficient actuellement d’un maintien de salaire.
Remettre en cause les ALD, c’est aussi l’objectif du rapport de l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) et de l’Inspection Générale des Finances (IGF) dont l’application exclurait 4 millions d’assurés de la prise en charge à 100 % !
Tout cela est encore à l’ordre du jour !
Alors que Michel Barnier entendait imposer de nouveaux déremboursements de médicaments et des consultations médicales, l’Assurance Maladie programme aujourd’hui la fermeture des centres de santé qui dépendent d’elle et qui constituent un formidable outil de prévention et de soins au service des assurés.
Centres de soins dentaires, de radiologie, services d’ophtalmologie, kinésithérapie, dermatologie, endocrinologie, gastro-entérologie… Tout doit y passer, avec à la clé quantité de licenciements à la Sécurité Sociale !
Ils veulent en finir avec tout le fonctionnement de la Sécurité Sociale !
Le chaos est aujourd’hui organisé dans toutes les branches de la Sécurité Sociale à coup de suppressions massives de postes, d’utilisation d’outils informatiques défectueux, d’utilisation de robots en lieu et place des collègues, de fermetures d’accueils, de permanences et de centres de Sécurité Sociale…
Le résultat ? Des délais de plus en plus longs pour le paiement des prestations, voire leur blocage. C’est le cas avec le nouveau logiciel de paiement expérimenté en Assurance Maladie qui prive aujourd’hui des milliers d’assurés de leurs Indemnités Journalières. Et qu’en sera-t-il demain dans la branche Famille avec la mise en place de la Solidarité à la Source, alors même que la réforme des Aides au Logement en 2021 a complètement désorganisé le fonctionnement des CAF sur plusieurs années ?
Désormais, le lien entre les agents de Sécu que nous sommes et vous est perpétuellement entravé, vous contraignant par exemple à passer par Internet, à ne pas avoir la réponse que vous recherchez, à ne pas aboutir sur la démarche que vous effectuez.
Tout cela met plus que jamais à l’ordre du jour l’arrêt de toutes les suppressions de postes, l’embauche de tous les personnels de Sécurité Sociale nécessaires et la réouverture de tous les accueils physiques !
Ils veulent en finir avec la Sécurité Sociale ! Nous ne l’acceptons pas !
C’est la raison pour laquelle, dans quantité d’organismes de Sécurité Sociale, les agents se sont mis en grève à partir du 10 décembre pour leurs revendications (salaires, conditions de travail) et pour défendre la Sécurité Sociale, y compris en lien avec des appels à la grève dans d’autres secteurs professionnels.
Mais défendre la Sécurité Sociale n’est pas la seule affaire de ses salariés, elle est notre affaire à tous. Partout, discutons-en pour organiser la résistance et conserver ce qui demeure le bien le plus précieux des travailleurs : La Sécu, elle est à nous, On s’est battu pour la gagner, battons-nous ensemble pour la garder !
C’est la carte qui permet un accès gratuit à plus de 160 musées et monuments nationaux.
Le Pass Éducation valable 3 ans sur les années civiles 2022, 2023 et 2024, doit être à nouveau visé pour les années 2025, 2026 et 2027. Le tampon de l’établissement doit être apposé sur la partie (2025-2027).
Qui peut en bénéficier ?
L’ensemble des équipes éducatives en activité des écoles et des établissements scolaires publics bénéficie du Pass Éducation : les PE, les AESH, les CPC, les contractuels, les personnels administratifs, les infirmières scolaires, les assistants sociaux, les accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH), …
Les enseignants à mi-temps, stagiaires et remplaçants peuvent en bénéficier.
Comment en faire la demande ?
La distribution du nouveau Pass Éducation a été faite en2022. Il a été distribué par les directeurs d’école et les chefs d’établissement dans les écoles, collèges et lycées publics et privés sous contrat. Le tampon de l’établissement est apposé sur cette carte.
Une version dématérialisée existe. Si elle fonctionne bien, il s’agit d’un partenariat entre une association et des musées, il faut savoir qu’elle ne remplace pas la carte fournie par notre employeur Ministère de l’Education Nationale.
Si vous n’avez pas reçu votre carte, contactez votre secrétariat de circonscription.