Nouveau protocole sanitaire : encore une fois le ministère brasse du vent !

Nouveau protocole sanitaire : encore une fois le ministère brasse du vent !

Aérez un peu plus les salles de classe ! Voilà à quoi se résume l’énième protocole publié lundi 1er février. 

Analyse du protocole et de la FAQ :

  • Dès à présent, s’il s’agit du variant anglais, un seul cas positif (enseignant ou élève) suffit à ce que la classe ferme, tous les adultes et élèves de la classe sont considérés cas contact à risque. S’il y a suspicion d’un “variant”, chaque situation est gérée au cas par cas. Vu le faible nombre de tests, il y aura peu de variants anglais déclarés, d’autant qu’on n’a aucune idée de la recherche (séquençage) systématique ou non du variant lors des tests ! 
  • en maternelle : nouveauté, la présence d’un cas confirmé dans une école maternelle signifie que tous les élèves de l’école maternelle sont désormais cas contact. La classe est fermée ; les enfants sont placés en septaine.

Notons également que dans notre département, les enfants de moins de 6 ans ne sont pas testés !

En revanche, s’il y a trois cas positifs dans une seule classe, les adultes sont alors automatiquement considérés cas contacts.

  • en élémentaire : obligation de porter un masque grand public de catégorie 1 pour tous, élèves, enseignants et AESH. 

Dans le cas du virus COVID-19 “normal”, il faut toujours 3 élèves testés positifs au sein d’une même classe pour que celle-ci soit fermée, tous les adultes et élèves de la classe sont considérés cas contact. 

  • l’aération des classes doit être de 15 minutes avant et après le temps de classe ainsi que pendant les récréations et le temps du midi. De plus, toutes les heures, la classe doit être aérée quelques minutes. 
  • pour la distanciation physique, ce qui change c’est une distance de 2 mètres entre les élèves de différentes classes sur temps périscolaire. 
  • L’administration impose la continuité pédagogique dès la fermeture d’une classe ou d’une école (. 

Les adultes (enseignant, AESH, ATSEM) ne sont en revanche pas considérés cas contact à risque car notre employeur considère que le masque fourni est une protection suffisante. D’après le ministère, le port du masque nous protège en toutes circonstances ! 

On est prêt qu’ils disaient !

Rappelons que si un (bon) masque de type 1 protège efficacement LES AUTRES (de l’ordre de 90% dans le cas où les indications sont respectées), dans la mesure où il empêche les projections du porteur, éventuellement infectées par le virus, il n’offre AUCUNE GARANTIE ou quasiment (de l’ordre de 5 à 10%) pour celui qui le porte !  

En maternelle, le masque que nous portons protège donc les élèves, mais pas nous !

Rappelons également que seul le masque FFP2 protège efficacement le porteur, et qu’il n’y a en ce moment aucun problème d’approvisionnement de FFP2. C’est d’ailleurs le masque préféré de notre ministre.

Jean-Michel Blanquer et son masque FFP2

Quant au type de matériel de protection fourni par notre employeur : chacun appréciera la réelle volonté du ministre de nous protéger. 

Le démerdentiel encore une fois !

Enfin le manque de remplaçants impose un inévitable brassage des élèves !

Le ministère serait bien avisé de créer les postes nécessaires, dont le manque est mis en exergue avec la crise sanitaire. Il en a vraisemblablement les moyens compte tenu des 212 millions d’Euros du budget 2020 redonnés par le ministre Blanquer à Bercy !

Article le Haut Anjou du 29 janvier 2021

Dégringolade du pouvoir d’achat des fonctionnaires

Dégringolade du pouvoir d’achat des fonctionnaires

Dans le Statut général des Fonctionnaires, le traitement est calculé sur la base des points inscrits dans la grille (indice). La grille est construite de manière à reconnaître les qualifications et permettre une évolution de carrières.

Quant à la valeur du point d’indice, elle mesure le pouvoir d’achat des fonctionnaires par rapport à l’inflation.

Le salaire brut d’un fonctionnaire est calculé en multipliant l’indice de la grille par la valeur du point d’indice qui est actuellement de 4,69 € depuis le 1er février 2017. (exemple pour un PE à l’échelon 7 : 519 X 4,69 = 2434,11 euros brut)

Dès que la valeur du point d’indice n’augmente pas autant que l’inflation, les fonctionnaires perdent du pouvoir d’achat.

Entre le 1er janvier 2000 et le 31 décembre 2020, l’inflation en France est de 33,3 %.

Aujourd’hui, pour retrouver la valeur réelle du point d’indice de janvier 2000 (en euros constants), il faudrait augmenter la valeur du point à hauteur de 20,79 %.

Pour les fonctionnaires, la perte est énorme, comme le montre les exemples du tableau ci-dessous (Calculs réalisés par la Fédération Générale des Fonctionnaires FO -FGF-FO) :

Pour un professeur des écoles au 11 échelon à l’indice majoré 673, la perte subie en 20 ans est de 655,65 € brut mensuel !

Augmentation de la retenue pour pension : un racket supplémentaire pour les fonctionnaires

Entre janvier 2011 et janvier 2020, la retenue pour pension civile (pour les fonctionnaires de l’Etat), ou la cotisation CNRACL (pour les fonctionnaires territoriaux et hospitaliers) est passée de 7,85 à 11,10 %. Cela diminue d’autant le traitement net des fonctionnaires et s’ajoute à la baisse de la valeur réelle du traitement brut.

Un arsenal de mesures contre le pouvoir d’achat

Pour le gouvernement, tous les moyens sont bons pour faire baisser la masse salariale des fonctionnaires.

C’est la raison pour laquelle il cherche à ralentir le déroulement des carrières en diminuant les ratios promus/promouvables qui permettent de déterminer le nombre d’agents qui accèdent au grade supérieur.

Enfin, le régime indemnitaire (RIFSEEP) complète cet arsenal de mesures contre le pouvoir d’achat des agents publics. Fondé sur le principe d’une rémunération au mérite, ce régime indemnitaire ne prévoit de réévaluation que tous les quatre ans ou en cas de changement de grade ou de fonctions.

C’est donc le blocage du montant des indemnités.

Non au paquet salarial !

Lors du dernier rendez-vous salarial, le secrétaire d’Etat chargé de la Fonction publique, Olivier Dussopt, tout en refusant toute augmentation du point d’indice, a mis en avant l’augmentation de l’indemnité pour frais de déplacement et l’indemnité vélo !

Aujourd’hui, la ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Amélie de Montchalin, n’envisage toujours pas d’augmentation du point d’indice, mais elle évoque la participation des employeurs publics à la protection sociale complémentaire des agents publics.

C’est l’arbre qui cache la forêt !

Pour FO, les fonctionnaires doivent d’abord percevoir un traitement décent, ce qui suppose le rattrapage de la perte de pouvoir d’achat subie pendant les trop nombreuses années d’austérité qui viennent de s’écouler.

C’est la raison pour laquelle FO Fonction Publique exige 20 % d’augmentation immédiate de la valeur du point d’indice !

C’est la raison pour laquelle, le SNUDI-FO avec sa fédération, la FNEC-FP FO, exige 49 points d’indice supplémentaires (correspondant à 183 euros sur la base de la valeur actuelle du point d’indice) pour tous les personnels de l’Éducation Nationale avec le rattrapage de 20% de la valeur du point d’indice.

Loi “sécurité globale” : Retrait

Loi “sécurité globale” : Retrait

Manifestations du 30 janvier contre les mesures liberticides Toujours déterminés à ne rien lâcher !

L’appel départemental

Le gouvernement ne nous empêchera ni de manifester, ni de revendiquer.

Le SNUDI-FO 53 avec sa fédération la FNEC FP-FO, avec sa confédération la CGT-FO, réaffirme sa détermination « à combattre toute remise en cause des droits et libertés fondamentales, dont les libertés syndicales, et de toutes dispositions allant dans ce sens qui doivent être retirées, contenues notamment dans la proposition de loi « sécurité globale » et les décrets sécurité intérieure. »

La véritable sécurité, c’est la satisfaction des revendications urgentes : la préservation des services publics et des statuts, l’augmentation des salaires, le rétablissement du Baccalauréat, le rétablissement des cours en présentiel à l’Université, c’est l’abandon définitif des contre-réformes gouvernementales.

Tout cela exige le retrait de toutes les lois et décrets liberticides du gouvernement.

Le SNUDI-FO 53 appelle ses adhérents à participer au rassemblement prévu à Laval ce samedi 30 janvier, à 14h30 place du 11 novembre, pour la défense de nos libertés fondamentales.

1ere synthèse du “Grenelle”

1ere synthèse du “Grenelle”

Synthèse du « Grenelle » de Blanquer en 3 mots :
territorialisation, autonomie, déréglementation


Le ministère de l’Education nationale a publié la synthèse des « ateliers du Grenelle de l’Education ». Lire la synthèse du ministère

La FNEC FP-FO a considéré dès le départ que le cadre fixé par le ministre dans ces ateliers (tables rondes d’« experts » auto-proclamés, présence de la « société civile »…) ne permettait pas de représenter les personnels dans des conditions acceptables.

C’est pourquoi la FNEC FP-FO avait décidé de ne pas participer à cette mascarade. D’autres organisations (CGT et FSU) sont arrivées à la même conclusion et ont quitté les ateliers du Grenelle.

La FNEC FP-FO a en revanche participé à des audiences et instances pour porter les revendications de notre fédération et a rendu compte régulièrement des discussions.

Cette synthèse des « ateliers » confirme totalement les orientations ministérielles que nous n’avons cessé de dénoncer et combattre. Les maîtres mots sont territorialisation, autonomie, déréglementation. L’ensemble des réformes mises en place par le ministre obéissent à cette même logique :

  • Réforme du lycée et casse du baccalauréat qui substitue un bac local en contrôle continu au bac national avec examen terminal, ponctuel et anonyme qui garantit la valeur nationale de ce premier grade universitaire ;
  • Réforme des concours enseignants qui introduit massivement une contractualisation imposée de fait aux candidats ;
  • Loi 4D de transfert de la santé scolaire (infirmières scolaires, médecins scolaires…) aux collectivité territoriales ;
  • Réforme de l’Education prioritaire qui vise à substituer des contrats locaux d’accompagnement à une labellisation créant des droits nationaux (indemnités, effectifs…)

Remettre en cause le statut et les garanties collectives nationales

Dès les premières de la synthèse, on peut lire : « L’importance du champ réglementaire et la verticalité de l’organisation ont longtemps été un obstacle à l’autonomie de l’établissement dans le système éducatif français. L’établissement est un lieu où l’on applique des règles mais il doit être aussi un lieu qui produit ses propres règles. »

Recrutement local et expérimentation

« L’article 34 de la loi de 2005 qui permet les pratiques dérogatoires au code de l’éducation mérite d’être complété. (…) Possibilité d’un recrutement hors mouvement dans la limite de 25 % des postes par le chef d’établissement pour les établissements en éducation prioritaire (Rep+). Pour des établissements hors Rep+, il faudrait s’appuyer sur l’article 34 ou sur des appels à projets spécifiques. »

La rémunération des chefs d’établissement « au mérite »

« Il importe aussi de revoir le mode de rémunération des chefs d’établissement, aujourd’hui fondé sur la taille des établissements, pour permettre à des dynamiques collectives de se développer et de s’enraciner autour du Projet d’autonomie et de réussite. »

Un statut pour les directeurs d’école qui évaluent leurs collègues

« Création d’un statut fonctionnel pour les directeurs d’école afin de favoriser l’autonomie et en tirer toute conséquence sur le statut juridique de l’actuelle école, les décharges et les rémunérations.
La directrice d’école ou le directeur d’école serait associé à l’évaluation dans le PPCR avec l’IEN sur les aspects administratifs, organisationnels et fonctionnels. »

Renforcer l’accompagnement PPCR comme outil de flicage permanent

« Réviser le PPCR (parcours professionnels, carrières et rémunérations) : Il ne valorise pas l’ensemble de toute la carrière, par son caractère rare et ponctuel. (…) Concilier l’évaluation dans le PPCR et l’accompagnement, car le PPCR est actuellement centré sur la promotion. »

Pilotage par l’évaluation et obligation de résultat

« Il est donc proposé de remplacer dès l’année scolaire 2021-2022 le projet d’établissement par le Projet (ou Plan) d’autonomie et de réussite d’établissement (PARE). Il doit être l’expression de la responsabilité de l’EPLE. D’une durée de 5 ans et calé sur le dispositif d’évaluation, il se déclinera annuellement sous la forme d’un Plan annuel et collectif d’action. Un Document d’Objectifs (DOCOB) d’une durée de 5 ans sera adressé par la tutelle (l’académie), et la collectivité le cas échéant, à l’établissement précisant la feuille de route à observer. Le PARE et le DOCOB constitueront donc les deux piliers du contrat académie-établissement. »

Vers un management local de type privé

La liste des attaques statutaires est trop longue pour être exhaustive. On pourrait citer encore la fusion des corps d’inspections en un corps unique d’« inspecteurs territoriaux », les dérogations permanentes aux statuts comme les propositions de lettres de missions pour que des enseignants assument des fonctions d’inspection ou de chefs d’établissement, la mise en place de « RH de proximité » véritable DRH comme dans le privé…
Toutes ces dispositifs s’articulent dans un seul but : atomiser le statut national et avancer de manière décisive vers un management local de type privé.

Se regrouper pour faire valoir nos revendications

Face à toutes ces attaques, alors que le ministre et le gouvernement utilisent largement la crise sanitaire pour tenter d’étouffer les revendications, les personnels se sont mobilisés le 26 janvier. L’ensemble des personnels est fatigué de la gestion de la crise sanitaire. Cette gestion chaotique s’ajoute aux tentatives permanentes de remise en question de leurs garanties individuelles et collectives. Les personnels sont en colère, fatigués, mais pas résignés !

Se regrouper dès maintenant avec le SNUDI-FO de la Mayenne, notre outil collectif, pour défendre notre outil de travail, notre service public d’Education

Le SNUDI-FO appelle les collègues PE, AESH et PsyEN du département à amplifier ce regroupement en participant largement aux réunions syndicales (RIS) et organiser ensemble toutes les initiatives pour faire valoir nos revendications :

  • Non au Grenelle et aux contre-réformes destructrices du ministre Blanquer, pour la défense de notre statut national garant de l’égalité de traitement de nos élèves !
  • Pour les créations immédiates des postes statutaires nécessaires !
  • Pour l’augmentation des salaires : ouverture de négociations pour l’augmentation de 20 % de la valeur du point d’indice ; 183 € net mensuel d’augmentation indiciaire pour tous immédiatement comme les personnels hospitaliers et sans contrepartie !
  • Pour l’amélioration de nos conditions de travail

GT carte scolaire, ou un aperçu sur le travail dans les instances du “monde d‘après”

GT carte scolaire, ou un aperçu sur le travail dans les instances du “monde d‘après”

Groupe de travail de préparation de la carte scolaire 2021
ou un aperçu sur le travail dans les instances du “monde d‘après” 

Le groupe de travail de préparation de la carte scolaire de la rentrée 2021 s’est déroulé ce mercredi matin 27 janvier 2021, en visioconférence. Il précède le Comité Technique Spécial Départemental ( CTSD) qui est programmé le mercredi 11 février 2021 et fait suite au Comité Technique Académique qui distribue la dotation du ministère dans les départements de la Région. (nous rappelons que la Mayenne reçoit une dotation “zéro” pour l’année à venir)

Notons que le DASEN choisit ses interlocuteurs puisque la la composition de ce GT ne correspond pas à la représentativité des organisations syndicales au Comité Technique, conséquence du résultat des élections professionnelles de 2018, pour lesquelles les personnels ont élu
démocratiquement leurs représentants. Sont favorisés par les invitations du DASEN, l’UNSA et le SNUipp.

Le groupe de travail est traditionnellement l’occasion pour le directeur académique de présenter ses intentions de suivi d’écoles éligibles à une fermeture ou à une ouverture de classe, mais également d’autres moyens (enseignement spécialisé, remplacements etc.) Lors de ces groupes de travail, le DASEN présentait un premier projet de carte scolaire.

Ces groupes de travail étaient aussi, l’occasion pour les représentants du personnel que nous sommes, de communiquer les situations à l’étude aux collègues sur le terrain afin de pouvoir défendre toutes les écoles tant à l’ouverture qu’à la fermeture.

Seulement ça, c’était avant !

Car cette année le directeur académique change de méthode. En effet, le DASEN a décidé de ne pas nous révéler ses intentions mais de nous soumettre une version de son document de travail passé au filtre des radars !

De fait, toute école, dans l’hypothèse d’une fermeture de classe, qui afficherait tout de même une moyenne d’élèves par classe inférieure à 24,5 est considérée comme éligible à une étude de fermeture.

[calcul du taux : effectif de l’école divisé par le nombre de classe actuel, moins une pour simuler une fermeture]

De même, toute école qui affiche un taux supérieur à 25,5 est placée dans les discussions possibles pour une ouverture.

Sous couvert de paramétrer son détecteur de situations potentiellement problématiques, le DASEN ne serait-il pas en train de réintroduire les seuils d’ouverture et de fermeture ?

Dans  les faits, en appliquant cette méthode purement comptable, le directeur demande aux représentants du personnels de se prononcer sur 45 situations d’écoles passées au filtre des situations éligibles à une fermeture pour seulement 4 situations à l’ouverture (sans compter les REP+)

Paradoxalement, depuis plusieurs semaines, les IEN anticipent largement les intentions du DASEN pour cette carte scolaire, s’avançant même auprès des collègues comme des élus sur la fermeture d’une classe dans leur école, alors même que les instances ne se sont pas tenues et que les organisations représentants les personnels n’ont pas été consultés ! C’est ce que le représentant FO a fait remarquer au DASEN.

Le projet global de carte scolaire est donc cette année parfaitement illisible pour tout le monde tant pour les représentants du personnels que pour nos collègues.

Nous ne pouvons renseigner que partiellement les écoles qui nous ont sollicités et pour lesquelles nous sommes intervenus en groupe de travail. En revanche, nous ne disposons que de très peu d’informations sur la “stratégie” décidée par le DASEN quant aux postes de remplaçants, quant au redéploiement des T2R et TRZU qu’il envisage, quant à la création de postes dans l’enseignement spécialisé (RASED, ULIS, enseignant référent…), hormis une “éventuelle” ouverture d’ULIS, d’une “éventuelle” création d’Unité d’Enseignement Elémentaire Autiste, d’une” éventuelle” deuxième UEMA…

Nous invitons les écoles à prendre contact dès à présent avec le syndicat pour organiser la défense de leur outil de travail, que ce soit pour refuser une fermeture ou revendiquer une ouverture de classe.

Face à tant d’incertitudes, de nombreuses écoles, de nombreux collègues, vont rester dans le flou et parfois dans l’angoisse quant à leur avenir et ce, au moins jusqu’au prochain CTSD. Cette menace potentielle, s’ajoute à la fatigue palpable des collègues fatigués par la gestion cette crise sanitaire.

FO déplore ce manque de transparence, et cette méthode uniquement comptable, dans les logiques de gestion qui règnent désormais à l’Education Nationale. En ce sens, nous nous adressons dès aujourd’hui à toutes les organisations syndicales représentatives du département pour une intervention commune auprès du directeur académique.

Avec sa méthode purement comptable, en pleine crise sanitaire, le Directeur académique a décidé de prendre le risque “d’affoler les territoires”


Dans les faits, l’application d’une telle méthode de détection des situations concernerait 45 écoles éligibles à une fermeture:
St Loup du Dorat; Chailland; L’Angellerie Mayenne; St Georges le Fléchard; Sacé; RPI Maisoncelles/Le Bignon du Maine; RPI Saulges/Chéméré/St Pierre/Thorigné; Grez en B.; Bazougers; RPI Mée/Pommerieux; Voutré; RPI La Brulatte/La Gravelle; Landivy; J. Prévert Ch. Gontier; Loiron; La Ch. Anthenaise; Juvigné; RPI Bouëre/St Brice; La Bazoge M.; St Ex/Le petit prince Laval; RPI La Rouaudière/St Aignan; Entrammes; Aron; St Georges B.; St Denis d’A.; Villaines la J.; Lassay; Commer; J. Prévert Mayenne; P. Eluard Mayenne; F. Dolto Laval; Quelaines; La Baconnière; Cossé le V.; Renazé; J. Ferry Mayenne; Craon; Ambrières; Ernée; Evron; J. Guéhenno Ch. Gontier; Louverné; Bonchamp)
pour seulement 4 éligibles à une ouverture (J. Moulin Loiron/Ruillé; Châlons du M.; St Mars/Futaie, Martinet Ch. Gontier) 

Lors de ce groupe de travail, FO a porté la défense des écoles, et des collègues qui ont pris contact avec le syndicat.

Principales interventions de FO et éléments communiqués par le DASEN (liste non exhaustive car FO est intervenu sur tous les dossiers qui lui ont été confiés et dont la situation a été évoquée)

  • FO a demandé au DASEN de confirmer la comptabilisation des élèves scolarisés en ULIS dans les effectifs globaux de l’école : Le DASEN nous le confirme.
  • Considérant cette disposition (ULIS) FO a demandé de ne pas envisager de fermeture à Jacques Prévert, Château-Gontier.
  • Intervention FO et FSU sur RPI Ruillé-Froid-Fonds/Villiers Charlemagne. 
  • Interventions diverses FO suite aux demandes des collègues : La Baconnière, Jules Ferry Mayenne, Sacé…
  • FO a demandé au DASEN quelles étaient ses intentions pour la création de postes hors création de classe (TR, RASED…) : nous n’avons pas eu de réponse !
  • Le DASEN annonce la fin du RPI à St Germain de Coulamer. 
  • Notons que le DASEN ne s’interdit plus d’envisager les classes uniques dans le département.
  • Le DASEN annonce la fin du RPI Montourtier/Deux-Evailles (commune nouvelle).
  • Saint Mars sur la Futaie: FO a demandé l’ouverture d’une classe en lieu et place du T2R déjà sur place.
  • Création d’une UEEA (Unité Enseignement Élémentaire Autisme)  serait placée plutôt sur Laval, vraisemblablement à Saint Exupéry, à proximité de l’école du Petit Prince.
  • Création d’une UEMA (Unité Enseignement Maternelle Autisme) envisagée à l’école maternelle de la Senelle à Laval.
  • Fusion des écoles de Lassay Les Châteaux actée.
  • Le DASEN étudie la possibilité d’implanter une ULIS à Pré en Pail.
  • Cossé le Vivien : Du fait que les collègues refusent la fusion de leurs écoles, le DASEN laisse planer la menace d’une fermeture. 
  • Hilard, Laval : notons que le DASEN avait fermé une classe en avril 2020 malgré la mobilisation des collègues et des parents. Désormais, il envisagerait de réouvrir cette classe ! (rappel 2020)
  • Craon: La fusion est actée. La mairie de Craon a entamé des travaux pour la construction d’une nouvelle école. Seulement ces travaux ne seront pas terminés avant la rentrée 2021 et la prise de possession des locaux ne pourra se faire, au mieux, qu’à l’issue des vacances d’hiver 2022. FO a demandé la suspension de toute décision de fermeture en attendant l’aménagement dans la nouvelle école. 
  • Cette carte scolaire doit également prendre en compte les dédoublements GS dans les écoles REP+ du département et probablement un poste CP dédoublé à Badinter (pour ne pas excéder les 12 élèves)
  • Cette carte scolaire doit également prendre en compte l’amélioration du régime de décharge des directeurs (même si cela est dérisoire). Le DASEN nous répond être en attente de consignes ministérielles.

Fabien Orain pour la FNEC-FP FO 53

Temps partiel et disponibilité 2021

Temps partiel et disponibilité 2021

Temps partiel

Nouveau : Envoyez aux élus FO à la CAPD votre fiche de suivi en ligne


Les demandes peuvent être formulées de Droit ou sur autorisation, il est fixé à 50%, 75% et 80%.

Le Temps partiel de Droit est attribué :

– lors de la naissance ou l’adoption d’un enfant,
– pour des soins à donner à son conjoint (marié, pacsé, concubin), à un enfant à charge (moins de 20 ans) ou à un ascendant atteint d’un handicap.

Toute demande de temps partiel de droit en cours d’année scolaire doit être faite auprès de la DSDEN 53, au moins 1 mois avant le début du temps partiel.

Le Temps partiel sur autorisation :

Il est accordé pour une année scolaire entière. « A la suite d’un entretien préalable, ce temps partiel peut être refusé sur les motifs liés aux nécessités de service. »

Vous pouvez transmettre toutes les pièces que vous jugerez utiles à l’examen de votre demande. Demandez conseil au syndicat.

Attention, les demandes pour l’année scolaire 2021/2022 sont à transmettre à la DSDEN 53 avant le 15 mars 2021 ! (Date impérative, le cachet faisant foi)

Contactez vos représentants SNUDI-FO, pour un accompagnement dans cette démarche, pour toute demande d’information, de conseils et d’aide dans la formulation de votre demande.

La circulaire temps partiel 2021-2022

Les imprimés

NB: Le congé parental : peut être accordé à l’issue du congé maternité pour une durée de 2 mois ou de 6 mois renouvelable jusqu’aux 3 ans de l’enfant. *La demande doit être adressée à la division DIPPAG par courrier au moins 2 mois avant le début du congé sollicité. Tout enseignant qui renouvelle son congé parental (durée supérieure à 12 mois) perdra son affectation à titre définitif.


Disponibilité

Conditions d’obtention

La circulaire disponibilité 2021-2022

Les imprimés :

Attention, une nouvelle demande devra parvenir à l’IEN de circonscription, par voie postale cachet de la poste faisant foi le vendredi 12 mars 2021 au plus tard (l’IEN transmettra au fur et à mesure au service DIPPAG pour le lundi 15 mars 2021 délai de rigueur).

Pour une demande de renouvellement, de réintégration ou de démission, la demande est à adresser par voie postale, cachet de la poste faisant foi pour le vendredi 12 mars 2021 au plus tard, à DSDEN de la Mayenne Service DIPPAG.

Contactez vos représentants SNUDI-FO, pour un accompagnement dans cette démarche, pour toute demande d’information, de conseils et d’aide dans la formulation de votre demande.


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le syndicat qui n’a qu’une seule loi : la défense de vos droits !
(66% du montant est déductible des impôts ou donne lieu à un crédit d’impôt)
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Bulletin 2021

26 janvier : colère, ras-le-bol épuisement et détermination !

26 janvier : colère, ras-le-bol épuisement et détermination !

Ce mardi 26 janvier, près de 200 personnels de l’Éducation Nationale ont manifesté à Laval, à l’appel de la FNEC-FP FO 53, de la FSU, de la CGT et de SUD.

A l’issue de la manifestation une Assemblée Générale a réuni 30 collègues. La discussion a porté sur les conditions d’enseignement dans les établissements (inclusion scolaire, précarité des contractuels (enseignants, AESH, administratifs et AED), les réformes en cours (Grenelle Blanquer, loi de transformation de la Fonction Publique) qui détruisent nos statuts particuliers ouvrant la voie à la privatisation du service public d’Éducation…

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L’AG a décidé de communiquer une motion à l’ensemble des personnels et aux parents d’élèves dans le département :

Motion adoptée à l’unanimité

Il y a urgence à réagir, à se mobiliser pour résister, revendiquer pour obtenir satisfaction : Salaires, conditions de travail, postes statutaires (et pas contractuels)

Participez aux réunions d’information organisées par le SNUDI-FO, demandez l’organisation d’une réunion dans votre école, dans votre secteur, les militants du syndicat se déplaceront.

Pourquoi je serai en grève mardi 26 janvier ?

Pourquoi je serai en grève mardi 26 janvier ?

Lors de son allocution télévisée le 14 janvier avec le premier ministre, Blanquer n’a pas dit un seul mot sur la question des recrutements statutaires qui seraient nécessaires dans les écoles dans la situation sanitaire actuelle.

Réunissant les organisations syndicales quelques jours plus tard, c’est le silence qui prévaut encore sur cette question.

Les élèves peuvent donc continuer à s’entasser dans les classes, les remplaçants, les enseignants spécialisés peuvent continuer à manquer, nous pouvons continuer à brasser… le ministre s’en moque !

Pour mon salaire !

Pendant que Blanquer déroule son Grenelle, offrant un plat de lentilles à quelques-uns, et rien pour les autres, le tout en échange de l’accentuation des logiques RH inhérentes à PPCR, certains voient leurs salaires revalorisés, et pas qu’un peu !

Bonification indiciaire attribuée aux cadres supérieurs du ministère (parution au JO mercredi 20 janvier) :
– secrétaire général, DGESCO, DGRH : 180 points
– chefs de service : 120 points
– sous-chefs : 110 points

Et oui, il s’agit bien d’une « revalorisation historique » pour reprendre les maux de notre cher ministre…

Faut-il rappeler que 180 points de revalorisation correspondent à 844 euros d’augmentation !

Faut-il rappeler que le ministre Blanquer, avec son Grenelle propose 0 euros pour 70% des enseignants et une pseudo-revalorisation indigente, sous forme de prime, réservée à une minorité de collègues ! Seuls les professeurs des écoles et PsyEN des échelons 2 à 7 de la classe normale sont concernés par cette « prime d’attractivité » !

Provocation indigeste, indécence, mépris !

Encore des fermetures de classe à venir !

En plus de l’institutionnalisation et de la généralisation du recours aux contractuels dans les écoles, c’est une rentrée 2021 inacceptable qui se prépare, qui plus est dans le contexte pandémique !

La vérité se fait jour : 0 postes pour la Mayenne … et pourtant les RASED sont décimés, nous manquons de remplaçant, il va falloir augmenter les décharges de direction (avec l’augmentation en trompe-l’œil du ministre), il va falloir dédoubler les grandes sections en éducation prioritaire…

D’ailleurs, les DASEN et recteurs indiquent que le dispositif visant à ne pas fermer de classes dans les communes de moins de 5.000 habitants sans l’accord du maire ne sera pas reconduit cette année, ce qui ne peut préparer qu’une saignée dans les écoles rurales !

COVID 19 : Le ministre continue de se moquer du monde !

Quant aux autres annonces du ministre, elles ne font que confirmer que celui-ci se moque du monde !

Il s’agirait désormais que les élèves de différentes classes ne soient plus brassés à la cantine, alors que lorsque des élèves d’une classe où l’enseignant absent n’est pas remplacé doivent être accueillis dans une autre classe, ce brassage ne pose aucun problème au ministre !

Ce non-brassage des élèves à la cantine ne peut qu’engendrer un nouveau casse-tête pour les personnels déjà au bord de la rupture : certaines communes font déjà pression pour étendre les heures de repas et donc décaler les heures de classes ! Un peu partout en France, des communes entendent organiser des repas dans des salles de classes que nos collègues seraient sommés de quitter. C’est inacceptable ! Pire, dans des départements, des IEN demandent l’aménagement des horaires de l’école !

Quant au dépistage des personnels organisé par le ministre (dépistage qu’il trouvait parfaitement inutile quelques mois plus tôt), sur lequel il se garde bien d’ailleurs de donner la moindre précision, chacun comprend qu’il s’agit là d’une opération de communication et non d’une volonté d’organiser la protection des personnels !

Pour preuve : en Mayenne les tests pour les personnels sont inaccessibles, et face à nos demandes de précisions (autorisations d’absences, extension des horaires, tests salivaires…) le DASEN n’a AUCUNE réponse à apporter.

La grève du 26 janvier n’est pas unitaire ?

Dans bien des départements le SE-UNSA, avec FO, la FSU, la CGT et Sud, appelle, dans l’unité, à la grève, sur les mêmes revendications ! Il s’agit bien d’une grève unitaire qui rassemble les principales revendications des personnels : reconnaissance et respect par l’augmentation des salaires, des moyens pour l’amélioration de nos conditions de travail et la création de postes statutaires.

Lire le communiqué intersyndical 53 – FO/FSU/CGT/SUD

Le SNUDI-FO 53 appellent l’ensemble des personnels PE, AESH, PsyEN à réagir et à se mobiliser dès mardi 26 janvier pour exiger la revalorisation substantielle de nos salaires par l’augmentation de tous les indices et l’augmentation de 20% de la valeur du point d’indice…

D’ores et déjà des écoles nous annoncent qu’elles seront fermées mardi. Envoyons un signal fort et mobilisons-nous !

Envoyez rapidement votre déclaration d’intention (avant samedi soir minuit) et compléter notre questionnaire en ligne pour qu’un état des lieux de la mobilisation soit communiqué.

FO obtient la réunion d’un CHSCT dédié à la direction d’école

FO obtient la réunion d’un CHSCT dédié à la direction d’école

Rappel :
-En octobre 2019, sur proposition de FO, la FNEC-FP FO avec la FSU, la CGT et l’UNSA ont demandé la réunion d’un CHSCT exceptionnel dédié à la direction d’école. Le DASEN, comme le Recteur ont toujours refusé cette demande faisant ainsi fi de la réglementation ! (article 69 du décret 82-453 : les membres du CHSCT se réunissent “dans le délai maximum de deux mois, sur demande écrite de la moitié des représentants titulaires du personnel…”) 
(lire la demande au DASEN / la demande au Recteur)
-Mai 2020 : avec FO, 99 directeurs et directrices saisissent le CHSCT (lire article café pédagogique)
-Le 20 mai 2020, la FNEC-FP FO lance une procédure d’alerte départementale relative à la situation des directeurs et directrices d’écoles en Mayenne (lire la procédure d’alerte

Les représentants FNEC-FP FO ont par conséquent saisi l’ISST (inspectrice santé et sécurité au travail) du Rectorat en novembre 2020, à la fois sur cette entrave à la réglementation et sur les suites données à la procédure d’alerte engagée par FO. 

Face à l’absence de réponse satisfaisante, les représentants FO au CHSCT ont saisi une inspectrice du travail de la DIRECCTE, comme prévu par la réglementation. Celle-ci nous a donné raison sur le fond comme sur la forme et a contraint le DASEN à convoquer le CHSCT dédié à la direction d’école, demandé conformément depuis plus d’un an. Celui-ci se tiendra le 20 avril 2021.

Le DASEN comptait bien se satisfaire des GDDE (Groupe de travail direction d’école) impulsés par Blanquer pour poser les jalons de la loi Rilhac. FO n’entend pas apporter sa caution à ces groupes de travail, mais entend porter les revendications des directeurs et directrices d’école, dans des instances officielles qui existent encore !

Preuve supplémentaire de la supercherie : le prochain GDDE est prévu par le DASEN le 2 février. Un document a été envoyé aux directeurs et directrices choisis par le DASEN pour y participer. Il s’agit d’un document “d’auto-positionnement” considéré comme un outil pour le directeur… Comment cautionner cela ? Il s’agit purement et simplement d’un document d’évaluation des adjoints et de l’école ! Les objectifs de ces GDDE ? Jugez par vous-même : Document d’auto-positionnement fourni par le DASEN 

Lire le compte rendu du GDDE du 1er décembre

Lire le courrier du SNUDI-FO au DASEN suite au GDDE du 1er décembre

En tout état de cause, le SNUDI-FO a pris ses responsabilités et ne participera pas au prochain GDDE du 2 février : il invite les directeurs et directrices du département invités par leur IEN, à ne pas participer à ces GDDE (hors temps de travail), prétexte à la mise en œuvre d’une loi Rilhac pas encore adoptée. 

C’est en ce sens que le SNUDI-FO s’était adressé aux autres organisations syndicales (SNUipp, UNSA et CGT) pour leur proposer d’interpeller le DASEN et de refuser ensemble de participer à cette nouvelle mascarade.

FO invite les directeurs et directrices à faire remonter toute situation impactant leur santé, leur sécurité, leurs conditions de travail en utilisant les RSST et en saisissant le syndicat.

Rejoignez le SNUDI-FO 53, le syndicat libre et indépendant, et renforcez votre outil collectif de résistance, de solidarité, par votre adhésion

Compte-rendu du GT CHSCT : étude fiches RSST du 19.01.21

Compte-rendu du GT CHSCT : étude fiches RSST du 19.01.21

Lors du dernier CHSCT-D, de nombreuses fiches RSST n’avaient pu être examinées, faute de temps  : le directeur académique avait alors proposé  qu’une réponse écrite leur soit apportée, ce que les représentants FO avaient refusé (pour rappel notre compte-rendu du CHSCT du 3 décembre 2020

Le CHSCT est et doit rester l’instance réglementaire d’examen des fiches RSST en présence des représentants du personnel. 

Par ailleurs, dès le 3 décembre à l’issue du CHSCT, la FNEC-FP FO avait interpellé le DASEN pour qu’une nouvelle réunion soit instamment réunie. La réponse de l’administration a donc été la convocation de ce groupe de travail CHSCT, réuni plus d’un mois après la réunion du 3 décembre !

Ont participé à ce GT : 
Pour l’administration : Le secrétaire général, la cheffe de bureau GRH et l’AEMS (agent d’équipe mobile de sécurité)
Pour les représentants du personnel : Frédéric Gayssot pour la FNEC-FP FO, une représentante FSU et une représentante CGT (UNSA absent)

32 fiches RSST ont été examinées lors de ce GT : Le représentant FNEC-FP FO a défendu et porté toutes les situations pour lesquelles il avait été sollicité, et rendu compte auprès des mandants. 

Fiches RSST inclusion scolaires : de nombreuses fiches RSST témoignent de situation relatives à l’inclusion à marche forcée et des conséquences de celle-ci sur les conditions de travail, la santé et parfois la sécurité des personnels enseignants et AESH.
Agir à chaque étape avec FO : des avancées avec l’appui du syndicat sont obtenues sur les dossiers :
●Respect des notifications MDA et accélération des procédures
●nomination d’un AESH en urgence
●obliger notre hiérarchie (IEN, DASEN) à recevoir les parents (les convaincre de constituer un dossier MDA, de demander l’accompagnement d’un AESH, d’envisager une orientation adaptée…) et/ou de piloter une Réunion d’Équipe éducative ou de suivi au complet
●scolariser l’élève dans une structure ou classe spécialisée : ULIS, SEGPA, ITEP, IME… 
●déscolarisation partielle.

Fiches RSST remplacement : 
La FNEC-FP FO a renouvelé sa demande, appuyée par la FSU, à savoir autoriser par écrit les directeurs d’école à pouvoir proposer aux parents qui le peuvent de garder leur enfant à la maison en cas d’absence d’enseignant et de non remplacement. 
Refus de l’administration ! Pourtant cette autorisation pourrait être qualifiée de mesure de bon sens dans la conjoncture actuelle ! Mais non ! Pourtant FO a déjà obtenu cette autorisation de la part de certains IEN ! Malgré les annonces de renforcement du protocole, de non-brassage des élèves … rallonger le temps de cantine, ça s’est possible ! modifier les horaires de l’école pour éviter le brassage, ça, c’est possible ! Quelle cohérence !

Réunions et formations en présentiel : FO était intervenu à ce propos par courrier auprès du DASEN qui avait ensuite autorisé le présentiel ou le distanciel pour les formations, réunions. La FSU a également reformulé cette demande lors de ce GT. L’administration demeure évasive, rappelle que le présentiel est “quand même” plus profitable sur le plan des échanges et que même si le risque zéro ne peut être écarté, les conditions de ces réunions respectent scrupuleusement le protocole…Néanmoins nous avons insisté pour que les collègues qui ne sentent pas à l’aise puissent y assister en distanciel ou ne pas y pas participer. Pas de réponse claire de l’administration…

Situation COVID : Notons que l’administration, contactée par FO il y a une semaine sur l’organisation des tests pour les personnels et les élèves sur le département, n’a toujours aucune réponse à apporter. Comment font les personnels pour se déplacer à Evron ou Château-Gontier s’ils ne sont pas autorisés à s’absenter sur leur temps de travail, compte-tenu des horaires proposés ? Là encore le DASEN, justifie la communication du ministre qui fanfaronne à tout va sur le déploiement des tests dans l’Education Nationale.

Notons également, que les collègues, conseillés par FO, ont pu obtenir une boîte neuve de masques chirurgicaux sur demande auprès de l’administration. (lire à ce propos notre communiqué du 5 janvier / Livraison des masques chirurgicaux dans les établissements scolaires : Une enveloppe en papier… et rien d’autre !)

Le prochain CHSCT se réunira le 11 février. La FNEC-FP FO a demandé l’inscription d’un point à l’ordre du jour, relatif à la situation sanitaire. Nous vous invitons à prendre contact avec le syndicat et à utiliser les Registres Santé et Sécurité au Travail pour saisir le CHSCT de toute situation portant atteinte à votre santé, votre sécurité et vos conditions de travail. 

Les CHSCT existent encore : faisons les vivre !

Merci de transmettre cette information autour de vous; tous les personnels de l’Education Nationale titulaire ou contractuels sont concernés.

Pour rappel, notre page dédiée (CR, outils, RSST, RDGI, déclarations, avis…) : https://snudifo-53.fr/chsct/

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