AESH : mobilisés pour les revendications !

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AESH : mobilisés pour les revendications
Un vrai travail, un vrai statut, un vrai salaire !
Abandon des PIAL !
Non à l’acte 2 de l’école inclusive !

Ce mardi 3 octobre 2023, à l’appel de FO, FSU, CGT et SUD les personnels de l’Education Nationale étaient appelés à la grève et à la mobilisation pour les revendications AESH, pour la défense de l’enseignement spécialisé.

A Laval, près de 150 personnes étaient rassemblées devant la préfecture.

Lire l’appel départemental

A 14h00 une délégation intersyndicale (2 FO, 1 FSU, 2 CGT, 2 SUD) était reçue à la DSDEN pour porter les revendications. Une seule AESH présente pour FO. Frédéric Gayssot (PE) et Sandrine Poirier (AESH) composaient la délégation FO.

Le constat est sans appel :

Nos responsables administratifs reconnaissent bien les limites de l’école inclusive, en admettant être dépassés la situation. Les conséquences du sous-effectif sur la sécurité et les conditions de travail des personnels sont parfois dramatiques : pas de remplacement des AESH, pas de solution pour les personnels sans accompagnement pour leurs élèves, manque considérable d’AESH pour répondre aux notifications de la MDA…

Sans parler de la précarité du métier, qui génère misère et détresse, et a pour conséquence un nombre considérable de démissions.

Les absences non remplacées des AESH représentent au moins 40 ETP par an. Rien que pour le remplacement, FO estime qu’il faudrait recruter plus de 60 AESH.

Avec le tour de passe-passe des PIAL et une mutualisation outrancière (des AESH accompagnent parfois jusqu’à 14 élèves !), nos responsables administratifs locaux regrettent que toutes les notifications MDA ne sont pas honorées. Selon l’administration, 50 élèves seraient sans aucun accompagnement malgré la notification MDA. FO rappelle qu’il faut aussi ajouter tous les accompagnements incomplets et totalement mutualisés.

Il y a en Mayenne près de 870 AESH.

Acte 2 de l’école inclusive : toutes nos craintes sont confirmées !

Fusion des AESH et des AED, changement des PIAL en PAS (pôle d’appui à la scolarité), liquidation des structures spécialisées (IME, ITEP…), pour FO c’est clair, l’acte 2 de l’école inclusive est une étape supplémentaire vers une inclusion scolaire indifférenciée et systématique.

FO invite tous les personnels de l’Education Nationale, à participer à la réunion inclusion scolaire du 6 novembre pour préparer la conférence nationale inclusion, qui aura lieu à Paris le 17 novembre.

Lien inscription réunion

Lien enquête inclusion


Dans le même temps, La Fédération des Services Publics et de Santé Force Ouvrière appelait les ATSEM à la grève. Elles étaient présentes à ce rassemblement et portaient ces revendications :
‒ L’amélioration des conditions de travail
‒ Un(e) ATSEM à temps complet par classe
‒ Leur remplacement sur temps de formation
‒ Une augmentation de 25 % de la valeur du point d’indice pour compenser les pertes du pouvoir d’achat depuis 2000

Ecoutez l’interview d’une représentante des ATSEM FO sur France Bleu Mayenne

Où est donc passée la revalorisation « historique » ?

Où est donc passée la revalorisation « historique » ?

Où est donc passée la revalorisation « historique » ?

Dès juin dernier et encore en cette rentrée scolaire, les ministres qui se sont succédé ainsi que le président Macron n’ont eu de cesse d’annoncer à grand renforts médiatiques une revalorisation «historique» des personnels de l’Education nationale. Le ministre Attal continue d’affirmer que ce seraient « entre 125 et 250 € net de plus qu’à la rentrée précédente » que les personnels enseignants devraient toucher

Les bulletins de paie du mois de septembre démontrent que les propos du ministre sont un nouveau mensonge, comme l’était d’ailleurs l’annonce d’une augmentation de 10% pour tous les enseignants annoncée par le président Macron durant la dernière campagne des élections présidentielles.

Les changements à cette rentrée

Les indemnités

L’ISAE (Indemnité de suivi et d’accompagnement des élèves) passe de 1200 euros brut annuel à 2550 euros (soit + 1350 euros)

Pour les PsyEN (1er degré), l’indemnité de fonction passe de 2044 euros brut annuel à 3338 euros (soit + 1294 euros)

Pour les CPC, l’indemnité de fonction passe de 2500 euros brut annuel à 3850 euros (soit + 1350 euros)

Pour les PEMF, l’indemnité de fonction passe de 1250 euros brut annuel à 1925 euros (soit + 675 euros)

La prime d’attractivité (prime grenelle)

Échelon
Classe normale
Augmentation brute annuelleAugmentation mensuelle nette approchée
1+ 930 euros+66 euros
2+ 780 euros+56 euros
3+ 1320 euros+94 euros
4+ 1680 euros+120 euros
5+ 1780 euros+127 euros
6+ 1600 euros+114 euros
7+ 600 euros+43 euros

Quelques miettes indemnitaires en guise de revalorisation « historique » !

La réalité c’est que la grande majorité des personnels enseignants ne bénéficieront que du doublement de l’indemnité de suivi et d’accompagnement ou d’orientation des élèves (ISAE ou ISOE) soit moins de 100 € par mois. Une minorité d’enseignants, ceux qui sont dans les 7 premiers échelons de la classe normale, disposeront en outre d’une augmentation de la prime d’attractivité.

Et enfin, une prime sera versée aux enseignants qui accepteront des tâches supplémentaires dans le cadre du « Pacte », ce qui ne constitue donc pas une revalorisation.

Quant aux autres personnels, RIEN ! Si ce n’est la décision d’augmenter de 1,5% la valeur du point – c’est-à-dire bien en deçà de l’inflation ! Et quelques mesurettes « Fonction publique « : prime pouvoir d’achat, GIPA, mesures « bas de grille » pour les trois grades de la catégorie C et les deux premiers grades de la catégorie B qui les maintient à peine au-dessus du SMIC, 5 points en plus sur toute la grille de toutes les catégories, soit environ 25 € brut par mois à compter du 1er janvier 2024.

« Prime exceptionnelle de pouvoir d’achat » (PEPA) : une nouvelle tromperie du ministre

Jeudi 28 septembre, le ministre Attal a annoncé avec tambours et trompettes le versement d’une « prime exceptionnelle de pouvoir d’achat » à certains personnels de l’Education nationale… sauf que cette prime concerne tous les fonctionnaires et que cette information avait déjà été décidée par le ministre Guérini en juin dernier !

Rien de neuf donc… sauf que les personnels comptaient sur cette prime (versée une seule fois) dès le mois de septembre et qu’elle ne sera versée qu’au mois d’octobre, prime qui d’après le décret est comprise entre 300 € et 800 € pour les personnels qui toucheraient moins de 39 000 € bruts annuels toutes rémunérations confondues (traitement, primes, indemnités…)

Ainsi on aurait pu croire, par exemple, que les AESH, personnels situés sous le seuil de pauvreté, toucheraient le maximum de cette prime… Mais c’est sans compter sur une petite ligne qui spécifie que les 800 € seront proratisés sur la base de la quotité travaillée ! Les AESH percevront donc 500 € au lieu de 800 €… Pour le gouvernement, il n’y a pas de petites économies !

Dès la rentrée, déjà des problèmes de paie pour certains personnels !

Le 27 septembre, jour de la paie, qu’ont constaté de nombreux personnels de l’Education nationale ? La grande majorité d’entre eux sont bien loin de toucher 125€ de plus que lors de la rentrée précédente comme le ministre Attal le claironne !

Pire, des AESH se sont vus verser un acompte en lieu et place d’un salaire. Ainsi, par exemple, dans les Hauts-de-Seine, trois jours avant le versement de leur paye, des dizaines d’AESH ont reçu un courriel les informant qu’ils ne toucheraient que 80% de leur salaire en guise d’acompte et que, dans ce cadre-là, ils n’auraient pas de bulletin de salaire pour le mois de septembre.

Dans le Rhône, des enseignants contractuels non encore réembauchés n’ont toujours pas reçu l’attestation Education nationale leur permettant de bénéficier des allocations Pôle Emploi et se retrouvent sans revenu !

A Mayotte, il y a autant de problèmes de paye que d’établissements et de personnels : des remboursements de frais de déplacement en attente depuis deux ans, des heures supplémentaires non payées pour les professeurs et les AED voire des diminutions d’indices !

Assez des mensonges ministériels ! Tous aux réunions et assemblées FO !

Pour FO, la situation n’est plus tenable ! Assez des mensonges ministériels !

Dans une situation où l’inflation explose (alimentation +11,2% ; énergie +6,8% ; électricité + 18% sur un an ; gaz +7,6% ; essence +7%…), ce dont ont besoin les personnels, ce n’est pas de quelques miettes indemnitaires, mais d’une augmentation immédiate a minima de 10% de la valeur du point d’indice comme l’exige la Confédération CGT-FO !

Le SNUDI-FO 53 appelle les personnels à se réunir avec le syndicat pour réaffirmer les revendications et les moyens de les faire aboutir !
Elles les invite à participer à toutes les réunions et tous les stages que le syndicat organise dans les semaines qui viennent.

Autorisations d’absence liées aux enfants

Autorisations d’absence liées aux enfants

Congés et autorisations d’absence liées aux enfants

Congé de maternité

Avant toute naissance, informer dès que possible votre inspection de circonscription en faisant parvenir :
• un certificat médical mentionnant la date de début du congé maternité (hors congé pathologique)une demande d’autorisation d’absence en cochant la case « congé maternité » demandant la mise en congé maternité
déclarer votre grossesse (Déclaration de grossesse remise lors de la 1ère visite chez le médecin ou la sage femme) avant la fin de la 14ème semaine à la CAF et à la MGEN. Différentes aides peuvent être proposées. Durant le congé de maternité, l’enseignante est payée à plein traitement (même si elle était à mi-temps avant le congé ).

Aménagement de la durée du congé

Sur présentation d’un certificat médical, une partie de votre congé prénatal, dans la limite de 3 semaines maximum, peut être reportée sur la période postnatale. En cas d’arrêt pendant la période reportée, celle-ci est annulée. Le congé maternité débute alors au 1er jour de l’arrêt.

La durée du congé maternité est de 16 semaines : 6 semaines avant la naissance et 10 semaines après la naissance. A partir du 3ème enfant : la durée des congés est portée à 26 semaines (8 + 18) ou (10 + 16). En cas de Naissances multiples, il faut rajouter deux semaines à la période postnatale.

Des congés supplémentaires sont accordés sur demande accompagnée d’un certificat (dans un délai de 2 jours ouvrables), en cas d’état pathologique lié à la grossesse ou à l’accouchement. Ces congés supplémentaires relèvent du régime des congés maternité

Les autorisations d’absence

En tant que maman, vous bénéficiez d’une autorisation d’absence de droit pour vous rendre aux 7 examens médicaux obligatoires. Dans le cadre de la préparation à l’accouchement, vous pouvez vous voir accorder des autorisations d’absence facultatives soumises à nécessité de service ou des facilités horaires après avis du médecin du travail.

Dans le cadre d’une PMA (Procréation Médicalement Assistée) des autorisations d’absences peuvent être accordées, sous réserve des nécessités de service, pour les actes médicaux. La personne qui vit avec la femme qui reçoit une assistance médicale est autorisée à s’absenter pour prendre part, au plus, à 3 des actes médicaux nécessaires à chaque protocole.

La rémunération

Si vous êtes fonctionnaire, vous conservez votre plein traitement, même si vous travailliez préalablement à temps partiel. Certaines indemnités sont versées en totalité, d’autres peuvent être modulées ou suspendues en cas de remplacement.

En cas d’arrêt maladie ordinaire intervenant après votre déclaration de grossesse, aucun jour de carence ne vous sera appliqué.

Si vous êtes contractuelle, AED ou AESH, vous conservez votre rémunération quelle que soit votre ancienneté de services.

La situation administrative

Le congé maternité est considéré comme période d’activité pour les droits à avancement et la retraite. Pour un agent contractuel, il est pris en compte pour le calcul des avantages liés à l’ancienneté et ne modifie pas les droits à congés annuels. Il prolonge, sous certaines conditions, la durée du stage des fonctionnaires stagiaires sans modifier la date d’effet de la titularisation.

Congé pour naissance et congé de paternité

Le congé de naissance est accordé de droit (certificat de naissance) au père avec plein traitement.
Durée : trois jours ouvrables (consécutifs ou non) inclus dans les 15 jours avant et après la naissance.

Le congé de paternité est de 25 jours consécutifs pris dans les 4 mois qui suivent la naissance (dimanche et jours fériés compris). Ces jours s’ajoutent aux trois jours pour naissance.

Contactez-nous pour plus d’information via notre mail snudifo.53@gmail.com , via le formulaire de notre site internet ou au 06 52 32 30 45 .

Congé d’adoption

Ce droit est ouvert à la personne :

  • à qui un service départemental d’aide sociale à l’enfance, un organisme français autorisé pour l’adoption ou l’agence française de l’adoption confie un enfant en vue de son adoption ;
  • titulaire de l’agrément mentionné aux articles L. 225-2 et L. 225-17 du code de l’action sociale et des familles délivré par arrêté du président du conseil général lorsqu’elle adopte ou accueille un enfant en vue de son adoption par décision de l’autorité étrangère compétente, à condition que l’enfant ait été autorisé, à ce titre, à entrer sur le territoire français.

Le congé débute à compter de la date d’arrivée de l’enfant au foyer ou dans les sept jours qui précèdent cette arrivée.

La durée du congé dépend du nombre d’enfants adoptés et du nombre d’enfants à charge.

Lorsque les deux conjoints travaillent, qu’ils soient tous deux fonctionnaires ou non, soit l’un des deux renonce à son droit, soit le congé est réparti entre eux. Dans ce dernier cas, la durée du congé est augmentée de onze jours ou de dix huit jours en cas d’adoptions multiples et ne peut être fractionné en plus de deux parties, dont la plus courte est au moins égale à onze jours. Les deux périodes peuvent être prises simultanément.

1 ou 2 enfants à charge du fait de l’adoption

  • Congé non partagé : 10 semaines
  • Congé partagé : 10 semaines + 11 jours

3 enfants au moins à charge du fait de l’adoption

  • Congé non partagé : 18 semaines
  • Congé partagé : 18 semaines + 11 jours

Multiples

  • Congé non partagé : 22 semaines
  • Congé partagé : 22 semaines + 18 jours
     

En cas de non partage du congé d’adoption, l’intéressé doit faire une demande accompagnée d’une déclaration sur l’honneur de son conjoint attestant qu’il ne bénéficie pas d’un congé pour adoption pendant cette période.

Le conjoint qui renonce au congé d’adoption peut bénéficier du congé supplémentaire de trois jours ouvrables accordé à cette occasion (article L. 215-2 du code de l’action sociale et des familles et instruction n° 7 du 23 mars 1950).

Le traitement est conservé.

Le congé est assimilé à une période d’activité pour les droits à pension civile et pour l’avancement.

A l’expiration du congé pour adoption, l’agent est en principe réaffecté dans son ancien emploi.

Toutefois, si celui-ci ne peut lui être proposé, il est affecté dans un emploi le plus proche de son dernier lieu de travail. Il peut également demander à être affecté dans un emploi le plus proche de son domicile sous réserve du respect des règles relatives au mouvement.

Congé parental

En cas de naissance ou d’adoption d’enfant de moins de trois ans. Accordé de droit par périodes de deux à six mois renouvelables (faire la demande un mois avant) jusqu’au 3e anniversaire de l’enfant.
Accordé au père ou à la mère ou à l’un puis à l’autre mais à un seul à la fois.
Congé sans traitement (mais possibilité de percevoir l’APE ou l’APJE*).

* Pour connaître les montants et les conditions des autres prestations versées par la CAF, comme notamment l’Allocation pour jeune enfant (APJE), la prestation d’accueil du jeune enfant (PAJE), l’allocation parentale d’éducation (APE), l’allocation de soutien familial, ainsi que les prestations d’action sociale interministérielle, veuillez contacter votre section départementale.

Congé pour garde d’enfants

Accordé au père ou à la mère à plein traitement.
Durée : (durée hebdomadaire de service + 1j). Maximum par an : 6 jours par année civile.
Durée doublée pour famille monoparentale ou si le conjoint ne bénéficie d’aucune autorisation (12 jours par an).
Référence : https://www.legifrance.gouv.fr/download/pdf/circ?id=41931

Décompte par année civile!

Contactez-nous pour plus d’information via notre mail snudifo.53@gmail.com , via le formulaire de notre site internet ou au 06 52 32 30 45 .

Inclusion scolaire : un constat partagé partout

Inclusion scolaire : un constat partagé partout

Inclusion scolaire : un constat partagé partout et par tous
ça ne peut plus durer !

Lien enquête départementale inclusion scolaire

Lien inscription réunion inclusion du lundi 6 novembre 18h00 (à Laval ou en visio)


Devant la dégradation des prises en charge des élèves les plus fragiles et les nouvelles attaques contre les conditions de travail des personnels et d’apprentissages des élèves, le SNUDI-FO 53 a décidé de lancer une enquête sur l’inclusion scolaire en Mayenne (Lien enquête) et d’organiser une RIS spéciale le lundi 6 novembre à 18h, à Laval ou en visio (réunion hybride). Les inscriptions sont indispensables (lien pour s’inscrire).

Une conférence nationale à Paris le 17 novembre

Ces initiatives visent à envoyer une délégation pour participer à une grande conférence sur l’inclusion systématique organisée par notre fédération nationale le 17 novembre à Paris. Il s’agit pour nous d’apporter un éclairage sur la situation des enseignants et des élèves sur la base de ce qui est réellement vécu en classe. Nul besoin d’être devin pour voir ce que chacun subit silencieusement chaque jour, mais il s’agit maintenant d’en donner l’écho et la visibilité la plus large possible, pour faire connaitre les situations intenables, les situations de souffrance et obtenir gain de cause sur les revendications.

En effet, les éléments de langage trompeurs de notre gouvernement sur l’inclusion peinent à cacher des considérations budgétaires pour imposer la poursuite de la maltraitance institutionnelle des élèves et des personnels et l’achèvement de la destruction des structures spécialisées.

L’acte 2 de l’École inclusive prévoit notamment : la fermeture des établissements médico-sociaux qui seraient dissous dans les établissements scolaires, la remise en cause du nombre d’AESH qui serait trop élevé (sic), la culpabilisation des enseignants qui devraient être formés, La fusion des missions des AESH et AED,… C’est par ailleurs ce que confirme le ministre lors du groupe de travail du lundi 18 septembre 2023 ! (voir compte-rendu ci-dessous).

Aussi nous vous remercions de bien vouloir prendre quelques minutes, éventuellement avec vos collègues s’ils le souhaitent, pour répondre à nos questions. Les réponses seront anonymées, l’administration ne pourra exercer aucune mesure de rétorsion.

Votre contribution sera un appui significatif aux revendications relatives à l’inclusion scolaire pour mettre toute la lumière sur les mensonges du gouvernement.

Nous vous invitons à relire notre journal départemental spécial inclusion scolaire de 2021, qui dresse déjà un état des lieux cinglant.


Lien enquête départementale inclusion scolaire

Lien inscription réunion inclusion du lundi 6 novembre 18h00 (à Laval ou en visio)

Le SNUDI-FO 53 rappelle ses revendications constantes :
– Non à une nouvelle dégradation de la prise en charge des élèves les plus fragiles !
– Non à une nouvelle charge contre les conditions de travail des personnels et d’apprentissage des élèves !
– Oui à la scolarisation adaptée aux besoins des élèves, en milieu ordinaire chaque fois que c’est possible, en établissement spécialisé chaque fois que nécessaire
– Non à l’inclusion systématique et indifférenciée
– Défense de l’enseignement spécialisé
– Création des places nécessaires dans les établissements sociaux et médico-sociaux
– Un statut et un vrai salaire pour les AESH
– Retrait de l’acte 2 de l’École inclusive.

Vidéo de novembre 2022 à propos de l’inclusion scolaire

Compte rendu FO du groupe de travail “école inclusive” au ministère le 18 septembre

Face aux conséquences désastreuses de l’Ecole inclusive et au ministre qui veut passer en force sur son Acte 2, RÉUNISSONS-NOUS POUR PRÉPARER LA CONFÉRENCE NATIONALE DU 17 NOVEMBRE !

Le ministre Attal a convoqué ce lundi 18 septembre un groupe de travail concernant l’Ecole Inclusive. Il était en fait question de faire le bilan des « attentes » des organisations syndicales dans le cadre des décisions du président Macron lors de la Conférence Nationale sur le Handicap. Aucune nouvelle annonce n’a donc été faite si ce n’est la confirmation de la mise en oeuvre l’Acte 2 de l’Ecole Inclusive avec application progressive à la rentrée 2024 : fermeture des établissements médico-sociaux qui seraient dissous dans les établissements scolaires, remise en cause du nombre d’AESH qui serait trop élevé, fusion des missions des AESH et AED dans un nouveau cadre d’emploi ARE, transformation des PIAL en Pôles d’Accompagnement à la Scolarisation avec culpabilisation des enseignants qui devraient être formés,…

Le constat que fait FO depuis des années avec l’application de la loi 2005 et le concept d’Ecole inclusive introduit par les réformes Peillon, c’est le chaos règne dans de nombreuses écoles avec des personnels et élèves en souffrance voire en danger. Ce constat est désormais été partagé par les autres organisations syndicales, y compris celles qui n’ont jamais remis en cause l’inclusion systématique.

Le constat est le suivant : Ça ne plus durer !

La conseillère sociale du Ministre qui présidait la réunion du 18 septembre a dû faire face à une fronde unanime contre le projet de création du cadre d’emploi d’ARE (Accompagnant à la Réussite Educative) qui de fait aboutirait à une fusion des AESH et des AED, les contrats ARE étant sur des temps « plus complets » et donc « plus intéressants », selon l’administration…

Alors que l’Acte 1 de l’Ecole inclusive a engendré les ravages que nous connaissons dans de très nombreux établissements scolaires, la FNEC FP-FO a rappelé sa ferme opposition à l’Acte 2 de l’Ecole inclusive et qu’elle ne s’inscrirait pas dans le cadre imposé par les décisions présidentielles.

Elle a opposé ses revendications :
– création à hauteur des besoins de postes d’enseignants spécialisés
– pour une réelle formation d’enseignants spécialisés qui garantisse la prise en charge des élèves
– départs en formation à hauteur des besoins pour tous les personnels qui le souhaitent
– maintien et création des places nécessaires dans les établissements sociaux et médico-sociaux
– un statut et un vrai salaire pour les AESH et leur recrutement à hauteur des besoins
– retrait de l’acte 2 de l’Ecole inclusive

FO continuera d’être aux côtés des personnels confrontés aux situations catastrophiques liées à l’inclusion systématique, portera ses revendications à tous les niveaux et mettra tout en oeuvre pour obtenir satisfaction. Face à ces projets d’une violence inouïe, la FNEC FP-FO invite les personnels à participer massivement aux réunions de préparation de la Conférence Nationale de délégués du 17 novembre, au siège de la Confédération FO, afin de discuter et d’une initiative d’ampleur nationale pour la satisfaction des revendications.

Déclaration de la FNEC FP-FO à la réunion sur « l’Ecole inclusive » du 18 septembre 2023
Alors que la situation est intenable dans de plus en plus d’établissements scolaires en raison de l’inclusion scolaire systématique (nos syndicats sont très fortement sollicités pour des situations mettant en danger les élèves et les personnels), le Président Macron a annoncé la mise en place de l’Acte 2 de l’Ecole Inclusive lors de la Conférence National Handicap du 26 avril 2023 : fermeture des établissements médico-sociaux qui seraient dissous dans les établissements scolaires, remise en cause du nombre d’AESH qui serait trop élevé, culpabilisation des enseignants qui devraient être formés, fusion des missions des AESH et AED, … Pendant ce temps, plus de 1200 élèves attendent une place en IME ou ITEP (ou SESSAD IME ou ITEP) en Indre-et-Loire, 400 dans le Tarn, 400 dans l’Hérault… des dizaines attendent une place en ULIS dans de nombreux départements…
La FNEC FP-FO a, à de multiples reprises, sollicité l’attention du Ministre sur les conséquences catastrophiques des mesures gouvernementales découlant de la loi de 2005 sur le handicap.
A l’opposé des décisions du président Macron, nous réaffirmons nos revendications :
-création à hauteur des besoins de postes d’enseignants spécialisés
-pour une réelle formation d’enseignants spécialisés qui garantisse la prise en charge des élèves
-départs en formation à hauteur des besoins pour tous les personnels qui le souhaitent
-maintien et création des places nécessaires dans les établissements sociaux et médico-sociaux,
-un statut de fonctionnaire et un vrai salaire pour les AESH et leur recrutement à hauteur des
besoins
-retrait de l’acte 2 de l’Ecole inclusive
La FNEC FP-FO sera aux côtés des personnels confrontés aux situations catastrophiques liées à l’inclusion systématique et portera ses revendications à tous les niveaux et mettra tout en oeuvre pour obtenir satisfaction.

AESH : en grève le 3 octobre ! à la conférence nationale inclusion le 17 novembre !

AESH : en grève le 3 octobre ! à la conférence nationale inclusion le 17 novembre !

MOTION ADOPTEE PAR 100 AESH EN SEINE-SAINT-DENIS

Nous AESH du 93, réunies à plus de 100 le 18 septembre 2023 avec le Snudi FO 93, déclarons que nous en avons marre de la maltraitance.

Nous sommes baladées d’une école à l’autre dans nos PIALs sans pouvoir faire nos cantines qui sont vitales pour nous. Au- cune considération pour nos conditions de vie.

Nous sommes sous-payées pour un travail extrêmement pénible et essentiel pour le bon fonctionnement de l’école. Il manque d’ailleurs un grand nombre d’AESH par rapport aux notifications ce qui montre bien que nous sommes méprisés. On nous promet une prime que nous ne percevons pas de façon équitable, à la tête du client.

On nous force à faire du travail gratuit, sans reconnaitre les heures supplémentaires que nous faisons, et on nous force à travailler plus.

On nous force aussi à surveiller la cour de récréation et à changer seuls la couche d’élèves en inclusion systématique qui sont accueillis dans des conditions inacceptables !

On nous vire de notre métier sans motif, sans explications, sans que l’on puisse se défendre. On nous jette avec mépris quand on s’est déjà bien servis de nous.

On nous change d’élève sans explications, on méprise notre travail envers ces élèves, ils sont parfois en pleurs lorsque nous partons. Halte à la maltraitance des élèves et des collègues !

Nous n’avons pas de médecine du travail alors que notre métier nous cause des pathologies parfois graves, nous devons nous débrouiller toutes seules. Les travailleurs RQTH parmi nous n’obtiennent pas d’aménagements du temps de travail ni de mi-temps thérapeutique.

On nous fait signer un CDI avec une durée de travail différente de notre CDD. Doit-on accepter une baisse de salaire après plusieurs années d’ancienneté ?

Nous avons des contrats qui ne nous assurent aucune sécurité. Nous sommes méprisées par l’administration, menacées de ne pas être renouvelées si nous ne sommes pas d’accord, si nous osons juste dire que nous n’en pouvons plus. Qui peut travailler dans ces conditions ?

Nous n’en pouvons plus d’être traitées de la sorte, nous refusons le destin que l’on veut nous imposer ! Nous voulons de meilleures conditions de travail pour un meilleur accueil des élèves. C’est pour cela que nous appelons toutes les AESH et tous les personnels à la grève du 3 octobre et nous demandons au délégué de faire remonter nos revendications lors de la conférence nationale FO sur l’inclusion scolaire.

Face à la maltraitance et au mépris, opposons les revendications :
Un vrai statut, un vrai salaire, stop à la précarité et à l’esclavage moderne !
Une vraie formation par des professionnels de santé !
Abandon des PIALs qui sont une honte pour les élèves et les personnels !
Pour une inclusion au cas par cas avec les moyens et tous les postes nécessaires.
Toutes et tous en grève le 3 octobre pour faire entendre nos voix !

Motion adoptée à l’unanimité

Face aux conséquences désastreuses de l’Ecole inclusive et au ministre qui veut passer en force sur son Acte 2, RÉUNISSONS-NOUS POUR PRÉPARER LA CONFÉRENCE DE DÉLÉGUÉS DU 17 NOVEMBRE ! PRÉPARONS LA GREVE DU 3 OCTOBRE !

Le ministre Attal a convoqué ce lundi 18 septembre un groupe de travail concernant l’Ecole Inclusive. Il était en fait question de faire le bilan des « attentes » des organisations syndicales dans le cadre des décisions du président Macron lors de la Conférence Nationale sur le Handicap. Aucune nouvelle annonce n’a donc été faite si ce n’est la confirmation de la mise en oeuvre l’Acte 2 de l’Ecole Inclusive avec application progressive à la rentrée 2024 : fermeture des établissements médico-sociaux qui seraient dissous dans les établissements scolaires, remise en cause du nombre d’AESH qui serait trop élevé, fusion des missions des AESH et AED dans un nouveau cadre d’emploi ARE, transformation des PIAL en Pôles d’Accompagnement à la Scolarisation avec culpabilisation des enseignants qui devraient être formés,…
Le constat que fait la FNEC FP-FO depuis des années avec l’application de la loi 2005 et du concept d’Ecole inclusive, à savoir que le chaos règne dans de nombreuses écoles avec des personnels et élèves en souffrance voire en danger, a été partagé par les autres organisations syndicales, y compris celles qui n’ont jamais remis en cause l’inclusion systématique. Ça ne plus durer !
La conseillère sociale du Ministre qui présidait la réunion a dû faire face à une fronde unanime contre le projet de création du cadre d’emploi d’ARE (Accompagnant à la Réussite Educative) qui de fait aboutirait à une fusion des AESH et des AED, les contrats ARE étant sur des temps « plus complets » et donc « plus intéressants », selon l’administration…
Alors que l’Acte 1 de l’Ecole inclusive a engendré les ravages que nous connaissons dans de très nombreux établissements scolaires, la FNEC FP-FO a rappelé sa ferme opposition à l’Acte 2 de l’Ecole inclusive et qu’elle ne s’inscrirait pas dans le cadre imposé par les décisions présidentielles. Elle a opposé ses revendications :

– création à hauteur des besoins de postes d’enseignants spécialisés,
– pour une réelle formation d’enseignants spécialisés qui garantisse la prise en charge des élèves,
– départs en formation à hauteur des besoins pour tous les personnels qui le souhaitent,
– maintien et création des places nécessaires dans les établissements sociaux et médico-sociaux,
– un statut et un vrai salaire pour les AESH et leur recrutement à hauteur des besoins,
– retrait de l’acte 2 de l’Ecole inclusive

La FNEC FP-FO continuera d’être aux côtés des personnels confrontés aux situations catastrophiques liées à l’inclusion systématique, portera ses revendications à tous les niveaux et mettra tout en oeuvre pour obtenir satisfaction. Face à ces projets d’une violence inouïe, la FNEC FP-FO invite les personnels à participer massivement aux réunions de préparation de la Conférence Nationale de délégués du 17 novembre, au siège de la Confédération FO, afin de discuter et d’une initiative d’ampleur nationale pour la satisfaction des revendications.

    MAT et accueil de stagiaires : que disent les textes ?

    MAT et accueil de stagiaires : que disent les textes ?

    Le SNUDI-FO 53 intervient à tous les niveaux pour la revalorisation des indemnités des MAT.

    Extrait du compte-rendu de notre audience DSDEN du 17 janvier 2023 :
    Le SNUDI-FO 53 est revenu sur une revendication portée depuis le début de l’année, à savoir l’augmentation de l’indemnité versée aux MAT. Le SNUDI-FO 53 a encore rappelé que les missions attribuées au MAT ont augmenté puisque de fait la durée des stages des M1 et M2 a augmenté. Le SNUDI-FO a donc à nouveau demandé l’augmentation de l’indemnisation des MAT, qui, rappelons-le, n’a subi aucune revalorisation depuis 2014 ! 
    Lire à ce sujet : 
    Audience du 24.10.22
    Courrier du 1er novembre 2022
    Nos responsables bottent en touche ! Si l’administration se range à notre avis en reconnaissant effectivement qu’il y a bien une augmentation de la charge de travail des MAT qui justifierait une augmentation de l’indemnisation, elle indique respecter un cadre réglementaire dont nous n’avons pas la même lecture. 
    Pour autant, l’IEN adjoint, sans s’engager, affirme à la délégation FO : “On peut raisonnablement penser que l’indemnité sera augmentée”
    Le SNUDI-FO 53 va faire en sorte que le ministère soit saisi de cette question.
    Le SNUDI-FO 53 invite tous les MAT du département à se rapprocher du syndicat pour exprimer leurs revendications, et à se syndiquer au SNUDI-FO.


    La rémunération des MAT (maîtres d’accueil temporaires) relève des dispositions de plusieurs textes:
    – le décret n°2010-235 du 5 mars 2010
    – l’arrêté du 7 mai 2012 (activités de formation)
    – la note ministérielle du 10 octobre 2014
    – l’arrêté du 24 juillet 2020

    La rémunération des MAT relative aux SOPA (stage d’observation et de pratique accompagnée) doit être, minimum, de 150 euros par stagiaire M1 et 300 euros par stagiaire M2 …

    L’arrêté du 24 juillet 2020 fixe la nouvelle durée des SOPS : 12 semaines pour un M2, 6 semaines pour un M1.

    C’est ce qui est écrit dans la note ministérielle de 2014 :
    « L’arrêté du 7 mai 2012 prévoit une fourchette comprise entre 100 et 800 euros pour la rémunération des actions de tutorat. Le taux de rémunération du tutorat d’un SOPA est fixé dans ce cadre à 150 euros par étudiant. »
    « S’agissant des stages qui pourraient être accomplis par des étudiants en seconde année de Master et qui ne sont pas lauréats d’un concours, conformément aux dispositions de l’article 16 de l’arrêté du 27 août 2013 fixant le cadre national des formations au sein des master MEEF, vous attribuerez un montant de 300€ aux tuteurs de ces étudiants, dans les mêmes conditions que pour les tuteurs des étudiants en SOPA »

    Le SNUDI-FO 53 vous précise que :

    – si un tuteur assure simultanément le tutorat de plusieurs étudiants en SOPA : autant d’indemnités que d’étudiants stagiaires suivis seront versées ;

    – plusieurs tuteurs se partagent le tutorat d’un étudiant en SOPA : l’attribution de l’indemnité étant subordonnée à l’exercice effectif des fonctions, l’indemnité est répartie entre les tuteurs au prorata de la durée de chaque tutorat ;

    – le tuteur est absent et remplacé dans l’exercice de sa mission : l’indemnité est répartie entre les deux agents ; la part versée au remplaçant est calculée au regard de la durée du remplacement.

    L’indemnité versée est donc liée à la situation du stagiaire, au nombre de stagiaires et de tuteurs en assurant le suivi !


    Plusieurs MAT ont saisi le SNUDI-FO 53 pour des indemnités versées partiellement ou non versées. Le SNUDI-FO a fait régulariser plusieurs situations.

    Nous invitons donc les collègues MAT qui n’auraient pas touché le paiement relatif à l’accueil de stagiaires dans le cadre des SOPA à saisir le syndicat pour un versement intégral de leur indemnité, conformément à la réglementation en vigueur.

    Le SNUDI-FO 53 a été reçu en audience à plusieurs reprises au sujet des MAT


    … et les missions des MAT augmentant, il est légitime de demander son augmentation !

    L’arrêté du 7 mai 2012 indique, à l’article 3, dans un tableau, que les indemnités liées aux activités d’accompagnement pédagogique (accompagnement individualisé, dont tutorat, et encadrement de stage) doivent être comprises entre 100 euros et 800 euros. L’article 4 de ce même arrêté précise que « Le montant de la rémunération des activités de formation est déterminé par le service ou l’établissement responsable de leur organisation, dans la limite du budget prévu à cet effet. Il est établi en fonction du niveau d’expertise des intervenants ou du public destinataire, de la charge et de la difficulté du travail, notamment au vu du nombre de stagiaires et du nombre de jours de la formation, et des sujétions liées à la mise en œuvre du projet pédagogique »

    En 2014, le ministère a estimé qu’un tutorat SOPA correspondait à 150 euros pour un M1 et 300 euros pour un M2. Depuis, les missions des MAT ont augmenté, tout comme la durée des stages SOPA… Pour le SNUDI-FO 53 il doit en être de même pour cette indemnité !

    Le SNUDI-FO 53 invite les collègues concernés :
    – à nous faire remonter leurs dossiers si le paiement de leur indemnité ne correspond pas aux textes ci-dessus ;
    – à discuter de l’augmentation de leur indemnité SOPA et à nous faire remonter leurs revendications.

    Le SNUDI-FO intervient à tous les niveaux (DASEN, Rectrice, Ministre) pour porter la revendication d’augmentation de l’indemnité.

    Le SNUDI-FO 53 se tient à la disposition des collègues MAT pour organiser une Réunion d’Informations Syndicales à ce sujet
    (à déduire de votre quota d’ animations pédagogiques qu’elles soient obligatoires ou pas)

    N’hésitez pas à nous solliciter ! 

    Concertation avec le ministre sur «l’attractivité du métier enseignant»

    Concertation avec le ministre sur «l’attractivité du métier enseignant»

    Concertation sur «l’attractivité du métier enseignant»
    FO réaffirme ses revendications

    Alors que les personnels font face à une rentrée particulièrement chaotique, notamment marquée par le manque criant de postes et une dégradation sans précédent de leurs conditions de travail, le ministre Attal a réuni les organisations syndicales mercredi 13 septembre pour une concertation qui avait un air de déjà-vu…

    Après avoir indiqué qu’il s’inscrivait dans la continuité des réformes de ses prédécesseurs, le ministre prétend rendre attractif le « métier » enseignant avec trois chantiers : l’évolution de carrière, les conditions de travail, la formation initiale.

    Retrait du Pacte ! 10% d’augmentation du point d’indice pour tous sans contrepartie !

    Alors que toutes les organisations syndicales présentes ont réaffirmé dans une déclaration commune « leur refus du Pacte » et l’exigence « d’une augmentation significative du point d’indice en ce contexte de forte inflation », la FNEC FP-FO a rappelé que tous les personnels voient leur pouvoir d’achat s’effondrer.

    Les engagements du candidat E. Macron d’augmenter de 10 % tous les enseignants étaient de l’enfumage, puisque c’est pour une majorité seulement 92€ d’indemnitaire en plus pour solde de tout compte.

    FO revendique 10% d’augmentation de la valeur du point d’indice tout de suite sans contrepartie et l’ouverture de négociations pour rattraper la perte de pouvoir d’achat, ainsi que le retrait du Pacte, massivement rejeté par les personnels.

    28% c’est la perte de pouvoir d’achat subie depuis 2000 au regard des inflations successives !

    Arrêt des contre-réformes ! Défense du Statut ! Création des postes nécessaires !

    Sur le sujet des conditions de travail, la liste des revendications est longue tant les attaques portées ces dernières années sont nombreuses : réforme des retraites qui impose 2 ans ferme à tous, suppression de 2000 postes à la rentrée, inclusion systématique et forcée qui remet en cause les postes spécialisés et le droit pour tous les élèves à un enseignement adapté, évaluation permanente, formation pendant les vacances, Loi Rilhac, réforme du Baccalauréat et Parcoursup… La FNEC FP-FO a exigé le retrait de toutes ces mesures.

    Sur le Baccalauréat, le ministre a indiqué avoir pris en compte une demande des personnels avec le report des épreuves de spécialités en juin, ce qui est bien loin de résoudre les problèmes pour la FNEC FP-FO.

    Concernant l’inclusion, le ministre a reconnu que c’était un enjeu majeur et une préoccupation et « qu’il n’était pas normal que les élèves trop compliqués pour être accueillis dans les établissements médico-sociaux se retrouvent scolarisés en classe banale ». La FNEC FP-FO revendique l’abandon de l’acte 2 de l’Ecole inclusive, l’arrêt du dogme de l’inclusion systématique et forcée, la défense de l’enseignement spécialisé et la création de tous les postes nécessaires.

    Formation initiale : pour le retour à un recrutement au niveau licence sous Statut

    Le ministre est revenu sur son annonce de retour aux écoles normales tout en précisant qu’il ne remettrait pas en cause la masterisation… Il reconnait que le concours à BAC +5 a réduit le nombre de candidats et que la charge de travail demandée aux stagiaires est excessive. Il faut selon lui garantir la qualité de l’enseignement, que ce soit par voie de concours ou d’autres voies. Il a indiqué que le ministère assumerait les implications budgétaires de ces décisions. La FNEC FP-FO a indiqué qu’elle revendique le recrutement au niveau licence mais qu’il ne pouvait y avoir d’autre voie acceptable que le concours et le recrutement sous statut. Elle revendique le recrutement de la totalité des listes complémentaires, dans tous les corps, et leur extension. Elle a demandé au ministre d’intervenir pour stopper les formations organisées pendant les vacances pour les stagiaires à temps plein et exiger que ces formations statutaires se tiennent sur les obligations réglementaires de service.

    L’heure est à la préparation de la mobilisation

    La totalité des fédérations syndicales est opposée au Pacte et revendique « de véritables augmentations salariales en particulier par une augmentation significative du point d’indice pour tous les personnels dans ce contexte de forte inflation »

    FO appelle les personnels à se réunir en réunions d’information syndicale pour réaffirmer ces revendications et discuter des moyens de les faire aboutir :

    • Augmentation des salaires pour tous, tout de suite !
    • Abandon du Pacte !
    • Arrêt des contre-réformes !

    A noter : En obtenant jusqu’à 15 % d’augmentation de salaire par la grève dure, les agents de sécurité d’aéroport au Royaume- Uni, les enseignants écossais et les cheminots allemands ne montrent-ils pas la voie qu’il faut suivre ?

    Formation continue 2023-2024

    Formation continue 2023-2024

    Formation continue 2023-2024

    La plateforme GAIA sera ouverte du 25 août au 20 septembre (et jusqu’au 30 septembre pour les directeurs) pour les inscriptions au PDF. 

    Pour y accéder : espace interne -> Gestion des personnels -> Iprof -> Les services -> GAIA

    POUR RAPPEL, VOTES SUR LE PLAN DE FORMATION 53 CETTE ANNÉE :
    ✖️ABSTENTION : UNSA (2)
    CONTRE : FO (3) FSU (3) et CGT (2)

    Que disent les textes réglementaires ?

    Le décret n° 2017-44 du 29 mars 2017 définit les obligations de service des PE. Il précise et que les PE doivent effectuer «18 h consacrées à des actions de formation continue, pour au moins la moitié d’entre elles, et à de l’animation pédagogique ». Ne figure dans ce texte aucune notion d’animation ou de formation obligatoire ou à caractère départemental ou encore de formation contrainte. 

    Les PE sont donc libres de choisir comment ils effectuent ces 18 h ! Inscrivez vous aux formations de votre choix !


    Le SNUDI-FO rappelle les obligations de service des PE

    Actuellement, chaque enseignant du 1er degré doit :

    • 24 heures hebdomadaires d’enseignement devant ses élèves sur 36 semaines
    • 3 heures hebdomadaires en moyenne annuelle = 108 heures annualisées

    Un enseignant à temps partiel n’effectue ses ORS qu’au prorata de son temps de travail rémunéré (ex: si vous travaillez à 75%, vous ferez 75% des 24h d’enseignement hebdomadaire et 75% de vos 108h annualisées)

    Les 108 heures sont réparties ainsi :

    • 36h d’activités pédagogiques complémentaires (APC)
    • 48h consacrées aux travaux en équipe
    • 18h d’animation et de formation pédagogiques
    • 6h de conseil d’école

    Toute activité en dehors des obligations de service relève du strict volontariat individuel.


    Que faire si je suis inscrit d’office ?

    Dans cette situation (inscription d’office constellation ou formation dite “contrainte”, inscrivez vous sur la formation que vous souhaitez et disponible sur le PDF. Informez simplement votre IEN en prenant appui sur les modèles de courriel proposés par le syndicat.

    Si vous êtes inscrit d’office à une formation constellation PPCR (plan Math, plan français) envoyez un courriel à votre IEN sur la base de ce modèle.
    Si vous êtes inscrit d’office à une formation dite “contrainte”, envoyez un courriel à votre IEN sur la base de ce modèle.

    Le SNUDI-FO rappelle aussi que, si les enseignants sont tenus de participer à 18h d’animations pédagogiques, il est de la responsabilité de l’Institution d’organiser un plan de formation avec des animations pédagogiques que les PE peuvent librement choisir en fonction du contenu

    Le syndicat rappelle également qu’aucun texte réglementaire ne permet d’imposer à un enseignant la visite d’un de ses collègues, qui n’a aucun statut particulier pour cela. De même, le fait de convoquer un enseignant et le sortir de sa classe pour participer à l’observation de la classe d’un autre collègue ne peut être considéré comme un stage de formation continue et être imposé.

    Enfin le syndicat rappelle que chaque PE peut déduire 9 h de ces 18 h en participant aux réunions d’information syndicale (RIS) organisées toute l’année dans le département par le SNUDI-FO 53. (A déduire des animations de votre choix, constellées, imposées ou non, y compris si cela tombe le même jour : c’est un droit qui ne peut être remis en cause)

    ATTENTION : La participation aux formations constellations relève du volet accompagnement de PPCR* que nous avons toujours dénoncé, et que nous subissons désormais de plein fouet. Le DASEN a déjà répondu en audience avec le SNUDI-FO, que dans le cadre de PPCR, le refus de participer à ces formations pourrait avoir un impact sur l’évolution de carrière. Pour le SNUDI-FO 53, il s’agit ni plus ni moins d’une forme d’autoritarisme, rendue possible avec PPCR.  
    PPCR, c’est bien la carotte et le bâton !
    Le décret PPCR* du 5 mai 2017 prévoit que tout personnel « bénéficie d’un accompagnement continu dans son parcours professionnel. Individuel ou collectif, cet accompagnement répond à une demande des personnels ou à une initiative de l’administration. » Cet accompagnement vise à transformer les fonctionnaires en « stagiaires à vie » pour mieux les infantiliser et les mettre au pas.
    Le protocole PPCR, qui concerne toute la Fonction publique, a été signé par la CFDT, l’UNSA et la FSU. Au comité technique ministériel du 07/12/2016, la FNEC FP-FO a voté contre ce décret tandis que la FSU, l’UNSA et la CFDT ont voté pour.


    Le plan de formation 2023-2024


    Avis des syndicats en Mayenne :
    “Le CTSD de la Mayenne demande l’abandon du dispositif des constellations mis en place dans la logique de l’accompagnement PPCR et le retour du libre choix des personnels pour leur formation.”
    POUR : FO et CGT
    CONTRE: UNSA
    ✖️ABSTENTION: SnuiPP-FSU

    Le SNUDI-FO 53 revendique :
    -Une formation maintenue dans le cadre règlementaire en vigueur, c’est à dire sur le temps de travail, sur 36 semaines.
    -Des formations choisies par les collègues, dans un catalogue de formations, qui ne se résument pas à la mise en œuvre de réformes politiques.
    -Le libre choix des 18h d’animations pédagogiques ;

    Le libre choix des stages de formation ;
    -Le caractère strictement facultatif de la co-observation, des visites des CPC que ce soit dans le cadre des deux jours de stage imposés ou dans le cadre de la préparation de la constellation ;
    -Le respect de la liberté pédagogique ;
    -Le respect de nos obligations réglementaires de service ;
    -Le retrait de PPCR et l’abandon des constellations qui en découlent


    Extrait du compte-rendu du CSA Formation continue de juin 2023

    La notion d’animation pédagogique obligatoire n’existe pas, pas plus que la formation “contrainte” ! Pourtant, le DASEN veut passer en force, à l’instar de ce gouvernement ! Le DASEN passe aux forceps pour imposer ses formations contraintes : constellations PPCR, volets évaluations d’école, Ecole inclusive, valeurs de la République… Désormais avec le volet accompagnement de PPCR (que FO n’a pas signé), les collègues subissent un plan de formation directement issu de la feuille de route du gouvernement Macron. Le SNUDI-FO 53 est et sera à vos côtés pour faire respecter votre statut, et vous rappelle que chaque PE peut déduire 9 heures de ses heures de formation (peu importe, contrainte ou non) en participant aux nombreuses Réunions d’Information Syndicale (RIS) organisées chaque année par le syndicat majoritaire du département.

    Nouveauté 2023-2024 : la formation “contrainte” !

    Après avoir tenté d’imposer des animations pédagogiques qualifiées d’”obligatoires”, (qualificatif retiré suite aux interventions du SNUDI-FO 53, et modifié en “à caractère départemental”), constatant le peu d’engouement pour les formations ministérielles (école inclusive, valeurs de la république…), nos responsables, à l’instar de ce gouvernement, veulent désormais contraindre les PE à suivre le parcours de formation imposée par le ministre. Pour FO c’est non !

    Seule la délégation FO a demandé le retrait de ce qualificatif, qui sous-entend l’obligation de participer à une formation.

    La délégation a rappelé que le décret n° 2017-44 du 29 mars 2017 définissait toujours nos obligations de service précise et qu’à ce titre les PE devaient effectuer «18 h consacrées à des actions de formation continue, pour au moins la moitié d’entre elles, et à de l’animation pédagogique ». Ne figure dans ce texte aucune notion d’animation ou de formation obligatoire ou à caractère départemental ou encore de formation contrainte. 

    En Mayenne, cela s’était déjà traduit par l’inscription d’office des collègues à des mercredis entiers ET possibilités de s’inscrire à des animations pédagogiques “facultatives” en plus des 18h ! FO a toujours expliqué et défendu que la notion d’animation “obligatoire” n’existait pas, qu’elle n’avait aucune valeur réglementaire, pas plus aujourd’hui que la formation “contrainte”. Chaque année, les responsables administratifs et nos supérieurs hiérarchiques reconnaissent donc la justesse de notre position tout en la « regrettant ». Mais cette année, nos responsables administratifs veulent passer en force, à l’instar de ce gouvernement.

    Florilège : 
    IEN adjoint à l’IA : “Nous ne sommes pas malheureux d’appliquer les politiques ministérielles actuelles” – “Nous sommes tous au service d’une politique éducative, je m’en félicite”… “Un fonctionnaire ne choisit pas, il doit s’inscrire dans des orientations politiques…”

    La délégation FO est intervenue seule pour condamner plusieurs de ces propos, et a rappelé que nos obligations de service étaient encore régies par des textes réglementaires et non par des consignes de ministre ou encore des lubies gouvernementales. La délégation FO a rappelé que le fonctionnaire d’Etat n’était pas au service d’un gouvernement mais au service de l’Etat, garanti dans ses droits et non considéré comme un rouage au service de la mise en oeuvre d’une feuille de route politique, qui plus est lorsqu’elle venait démanteler l’ensemble des services publics dont l’école.

    Le secrétaire général a proposé de changer le qualificatif “contraint” par “obligatoire” ou encore “prescrit”. FO a rappelé que cela ne changeait rien et refuse d’entrer dans une co-gestion.de façade.

    Le SNUDI-FO 53 alerte à nouveau l’ensemble des PE au sujet de la mise en œuvre de PPCR (protocole signé par la CFDT, l’UNSA et la FSU) qui passe en vitesse de croisière pour ce qui concerne l’accompagnement. Cela se traduit par encore plus de formations qu’ils tentent d’imposer (Valeurs de la République, Accompagnement de l’école inclusive…) qui s’ajoutent aux constellations PPCR (plans Français-Maths) et encore plus d’évaluations d’écoles.

    Nous aussi on passera en force !

    Dans ces conditions, le SNUDI-FO 53 interpelle dès à présent le DASEN et fait remonter au ministère les égarements de notre administration mayennaise.

    A propos des formations ASH, la délégation FO est intervenue sur plusieurs points.

    En effet, il n’ y a presque aucune formation de proposée pour les enseignants spécialisés:
    – Seulement quelques départs en CAPPEI (et pas suffisamment);
    – Des formations sur temps de classe essentiellement pour des publics désignés ou ciblés (école, …)
    – Les formations “accompagnement de l’école inclusive” qui sont presque toutes à destination du milieu ordinaire, et destinées à la mise en œuvre d’une école inclusive à marche forcée, carnet de commande ministériel.
    – Aucune autre formation

    Autre intervention FO au sujet des stages MIN : attention, derniers délais pour s’inscrire auprès de la circonscription la semaine prochaine. 

    Respect de notre statut, respect de nos obligations de service, halte au management PPCR !

    Pour le SNUDI-FO 53, les enseignants sont les mieux à même de savoir de quelles formations ils ont besoin. Le SNUDI-FO 53 rappelle que chaque PE peut participer à 9 heures de réunions d’information syndicale (RIS) par année scolaire, et les déduire des formations qu’elles soient “contraintes” ou non !

    Revue médiatique de rentrée

    Revue médiatique de rentrée

    Revue médiatique de rentrée

    La presse en parle…

    Ouest France – 7/09/23


    Le courrier de la Mayenne – 7/09/23


    LeGlob-Journal – 7/09/23

    La radio aussi…

    France bleu Mayenne en direct le 5/09/23


    Oxygene Radio – 6/09/23

    Les personnels n’ont pas pour mission de relayer la propagande ministérielle !

    Les personnels n’ont pas pour mission de relayer la propagande ministérielle !

    Les personnels n’ont pas pour mission de relayer la propagande ministérielle !

    Le ministère a demandé aux directeurs d’école et chefs d’établissement de distribuer aux personnels et aux parents d’élèves des flyers pour promouvoir ses contre-réformes.

    Les différents flyers tentent de mettre en avant le pacte, les réformes du collège, du lycée et de la voie professionnelle, alors qu’ils ont en commun d’être massivement rejetés par les personnels.

    Les personnels ne sont pas là pour transmettre la propagande du gouvernement. Le SNUDI-FO 53 vous rappelle que nous ne sommes pas au service du gouvernement, nous ne sommes pas ses agents politiques ! Le SNUDI-FO 53 vous rappelle non seulement qu’il n’y a aucune obligation à diffuser cette propagande, mais vous appelle à ne pas distribuer ces documents et à les mettre directement à la poubelle.

    Saisissez le syndicat en cas de pression pour diffuser ce flyer.

    Devant la résistance des personnels face au « Pacte », le gouvernement s’en remet à une propagande insupportable, voire mensongère.

    En essayant de promouvoir les missions du « Pacte », et alors que tous les salariés de ce pays sont pris à la gorge par l’inflation, le ministre Attal tente un coup de force qui oppose les parents d’élèves et les personnels, notamment en insistant sur la « revalorisation » des enseignants, qui est pourtant loin de compenser l’inflation. Personne n’est dupe.

    Les personnels ont compris le danger du « pacte ». Ils le refusent massivement et réclament 10% de revalorisation indiciaire immédiate, pour tous, sans contrepartie.

    En cette rentrée, partout en France, le constat est le même : manque de moyens, postes vacants, effectifs qui explosent…

    Le SNUDI-FO 53 exige l’arrêt des suppressions de postes et l’ouverture des postes nécessaires, l’annulation de toutes les fermetures, l’augmentation immédiate des salaires.

    Évènements à venir