Classe exceptionnelle

Classe exceptionnelle

Un grade réservé à une minorité, une sélection arbitraire.

Rappelons d’abord que c’est en application de PPCR que ce nouveau grade a été institué. Ses modalités d’accès sont précisés par le décret n° 2017-786 du 5 mai 2017 et par deux arrêtés du 10 mai 2017 qui fixent pour l’un, la liste des conditions d’exercice et des fonctions particulières permettant d’y prétendre et pour l’autre, les contingentements annuels*.

La grande majorité des personnels écartés de la classe exceptionnelle

Pour les PE, il s’élèvera à 1,43 % des effectifs du corps en 2017 et progressera d’année en année pour atteindre 10 % en 2023. À cette date et au-delà, au meilleur du dispositif, tout comme il n’y a aucune garantie pour les personnels de dérouler leur carrière sur les deux premiers grades (classe normale et hors classe), celle d’accéder à la classe exceptionnelle sera encore plus restrictive.

Accès à la classe exceptionnelle : une parodie de barème

Un « barème national » est institué. Il comprend deux éléments : la valeur professionnelle et l’ancienneté dans la plage d’appel.

Lire la note de service n° 2017-178 du 24-11-2017

a) La valeur professionnelle

Pour les PE, c’est l’IA-DASEN qui détermine la valeur professionnelle des promouvables à partir du « parcours professionnel » des personnels. Il classe les promouvables en 4 groupes qui donnent à chacun des points de barème selon les critères suivants :
Excellent: 140 points
Très satisfaisant: 90 points
Satisfaisant: 40 points
Insatisfaisant: 0 point

Les chefs de service ont des taux à respecter pour les deux premières appréciations : entre 20 et 25 % pour chacun d’eux.

b) L’ancienneté dans la plage d’appel

Des points sont également attribués de manière progressive selon l’échelon et l’ancienneté dans l’échelon calculé au 31 août de l’année de la campagne en cours. Ils varient entre 3 points pour un PE au 3e échelon HC sans ancienneté et 48 points pour un PE au 6e échelon HC avec une ancienneté égale ou supérieure à 3 ans.

L’élément essentiel à noter avec ce barème est qu’un enseignant apprécié « excellent » aura toujours un barème supérieur à un autre évalué « très satisfaisant ». En effet, le barème pour un enseignant « très satisfaisant » ne peut dépasser 138 points (90 + 48) alors qu’un enseignant « excellent » aura au minimum 143 points (140 + 3)

L’arbitraire le plus total

Ainsi, c’est exclusivement l’appréciation du chef de service qui détermine ou pas la promotion. Cette appréciation est fondée sur le « parcours professionnel » du candidat selon les dires du ministère. En réalité, c’est l’arbitraire le plus total. L’IA détient désormais un pouvoir absolu dans les promotions de grade à la classe exceptionnelle.
Cette logique, c’est la logique de PPCR et la sélection arbitraire la plus totale prévue pour cette promotion de grade pourrait préfigurer ce qui arrivera pour les autres promotions (hors classe, avancement accéléré au 6e et 8e échelon) à partir de 2018.

Pour le SNUDI-FO, une seule exigence : abroger les dispositions issues de PPCR

Les précisions apportées par le ministère sur la classe exceptionnelle confirment la destruction des droits que représentent toutes les décisions prises en application de PPCR : rendez-vous de carrière, grille nationale d’évaluation, accompagnement des enseignants, nouvelles modalités de carrière accélérée à la classe normale, nouvelles modalités de passage à venir à la hors classe.

  • Non à l’individualisation dans les promotions d’échelon et de grade instaurés par PPCR,
  • pour une carrière qui garantisse à tous l’accès au grade et à l’échelon maximal de la grille indiciaire ;
  • Abrogation du décret PPCR 2017-786 du 5 mai 2017 ;
  • Augmentation immédiate de 16 % de la valeur du point d’indice.

*Le SNUDI-FO a édité un document d’explication des modalités de mise en oeuvre de la classe exceptionnelle. Il est disponible sur simple demande auprès des responsables du SNUDI-FO.

Carte scolaire 2018

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CTSD du 4 septembre 2018

Les représentants FO ont défendu tous les dossiers qui lui ont été confiés. Si le DASEN n’a acté aucune fermeture de classe, nous regrettons le manque de création de postes dans les écoles dont certaines classes sont trop chargées, et pour les RASED. Cette année, le département se voit doter exceptionnellement de 5 postes supplémentaires. (convention ruralité)

8,25 ouvertures + 2 Titulaires Remplaçants

Les décisions prises par le DASEN:

OUVERTURES:

Mézangers 1 -> 2 (fermeture prononcée en février 2018 et dissolution RPI avec St Gemmes. Le poste de St Gemmes bascule à Mézangers)

Courcité 2 -> 3

Montenay 3 -> 4

Ballots 4 -> 5

Ecole Alain (Laval) 4 -> 5

Fromentières 4 -> 5 (fermeture prononcée en février 2018)

Louverné Maternelle 4 -> 5 (fermeture prononcée en février 2018)

L’Huisserie 12 -> 13

RPI St Brice-Bouère 5 -> 6 (ouverture à Bouère, classe fermée en février 2018)

Autres mesures

Landivy: ZIL

Javron les Chapelles: 50% dédié à une compensation de décharge “PLAN MATH”, 33% décharge PEMF, le reste ZIL

Laval: 50% dédié à une compensation de décharge “PLAN MATH”, 50% ZIL

Postes gelés: PDMQDC à Villaines la Juhel et à Marcel Pagnol Laval, + 1 maître E à Mayenne

PDMQDC Saint-Aignan-Congrier recentré sur La Selle Craonnaise-Congrier

Aucune fermeture n’a été actée par le DASEN

Le PDMQDC de P et M Curie est redéployé à 1/2 temps sur Curie et  à 1/2 temps P. Eluard.

VOTES:

0 Contre / 6 Abstentions (FO, SUD, CGT, FSU) / 3 Pour (SE-UNSA)
(CFDT absent)

FO s’est abstenu car aucune fermeture n’a été actée. Cependant nous ne pouvons nous satisfaire des conditions toujours difficile pour certains collègues, c’est pourquoi nous ne pouvions voter POUR.


CDEN du 20 février 2018

Le SNUDI-FO s’est prononcé dans toutes les instances officielles contre la carte scolaire du DASEN et du Ministre !

Aujourd’hui, FO continue de défendre les revendications des écoles !
NON aux fermetures et créations des classes et postes nécessaires !

A l’appel de FO, une soixantaine de personnes étaient rassemblées devant la préfecture pendant le CDEN pour refuser les fermetures et/ou exiger les ouvertures de classes nécessaires. Cela n’a pas empêché le DASEN de maintenir son projet, mais la mobilisation témoigne du refus de ces politiques d’austérité.

 

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Lire la déclaration FO au CDEN

Lire le communiqué FO carte scolaire

Vote carte scolaire: 18 CONTRE (dont FO, FSU, UNSA…) 5 POUR (dont les élus du conseil départemental) 0 ABSTENTION

Le DASEN ne se « désolidarise pas » des choix politiques du recteur et du ministre. La baisse démographique dans le département aurait pu permettre d’améliorer les conditions de travail : cela n’a pas été le cas. Le DASEN va même jusqu’à s’auto-congratuler de la méthode employée dans les opérations de carte scolaire; il a d’ailleurs été félicité à plusieurs reprises ces derniers jours pendant les instances par le SE-UNSA qui relève « la qualité du dialogue social » avec un DASEN qui « explique sa politique » longuement.

Convention ruralité, convention d’austérité !

Mensonges et tromperies ? Le DASEN évoque lors des instances des fusions d’écoles prenant la forme des conventions type RPI. En réunions publiques, des IEN parlent de conventions qui ne seraient pas des RPI ! A titre d’exemple, entre Saint-Aignan-sur-Roë et la Rouaudière, c’est bien une convention locale (et pas une convention type RPI) qui est en train d’être élaborée. Ces projets de convention demandent d’anticiper les fermetures de postes en regroupant d’ores et déjà les écoles, en mutualisant les effectifs et les moyens. C’est la fin progressive et programmée des petites écoles communales publiques, au centre des liens sociaux et de la vie des petites communes. C’est un transfert des compétences de l’Etat (Education Nationale) vers les collectivités locales et nous le condamnons.

Le DASEN souhaite d’ailleurs remettre sur la table une convention ruralité départementale. Il souhaite y associer les organisations syndicales. FO a d’ores et déjà fait savoir qu’il ne participerait pas à son élaboration dont l’objectif avoué est de « rationaliser les moyens ». Le SE-UNSA indique qu’il est prêt à s’y associer, tout comme le SNUipp qui s’inscrit dans cette convention ruralité « s’il y a débat. »

Extrait de notre déclaration: « Enfin, Monsieur le directeur académique, vous souhaitez remettre sur la table la convention ruralité. Vous proposez une co-gestion avec les organisations syndicales pour élaborer cette convention. Sur ce dossier, comme sur les autres, Force Ouvrière gardera son indépendance et n’accompagnera pas des dispositions, qui là où elles sont mises en oeuvre, détruisent un peu plus les écoles publiques rurales. Le seul objectif avoué de ces conventions, c’est la « rationalisation des moyens ». Nous continuerons, non pas à « affoler les territoires », mais bien à alerter nos collègues, les élus et les usagers sur les conséquences de ce type de convention. »

Derrière les bonnes intentions affichées et les précautions oratoires, c’est une modification radicale de l’architecture du service public d’enseignement en milieu rural qui est recherchée. Sous le couvert d’une offre de concertation, l’administration de l’Education Nationale souhaite la fusion d’écoles rurales autour du « bassin de recrutement » du collège de secteur.


CTSD du 20 février 2018

Suite au vote unanimement défavorable exprimé au CTSD du 12 février 2018, le DASEN s’est vu contraint de convoquer une nouvelle réunion. Elle s’est tenue ce matin à la DSDEN. Toutes les organisations syndicales ont à nouveau voté CONTRE ce projet.

Mesures prises par le DASEN

Un seul changement par rapport au projet initial: annulation du projet de fermeture sur le RPI Montourtiers-Deux-Evailles

Le DASEN envisage de revoir en septembre plusieurs situations, notamment: Ballots, Fromentières, Paul Eluard (Mayenne), RPI Bouère/St Brice… Pour le SNUDI-FO le DASEN botte en touche sans considérer les conditions dans ces écoles.

Avec cette dotation négative, il n’y a aucune amélioration des conditions de travail en perspective ! Le SNUDI-FO appelle à la mobilisation pour les créations de postes nécessaires dans toutes les écoles !

Ce soir, rassemblons nous: enseignants, parents et élus du département envisagent d’être présents à partir de 17h, à l’appel de FO, devant la préfecture de Laval.


Le SNUDI-FO a déposé un préavis de grève et a organisé le rassemblement devant la préfecture le 20 février pendant le CDEN. Nous avons pris cette initiative pour permettre à tous les collègues qui le souhaitent de se mettre en grève, et de participer aux rassemblements. Nous avons sollicité dès le 5 février (après le GT carte scolaire) les autres organisations syndicales du département, pour un appel commun. Même si nous n’avons jusque là, reçu aucune réponse, il est encore temps de se manifester pour un appel commun.

Quoiqu’il en soit, le SNUDI-FO maintient son appel au rassemblement, le mardi 20/02 à 17 heures devant la préfecture.
Venez nombreux, pour votre école, pour l’école publique, pour les écoles rurales, pour exprimer votre désaccord avec ces politiques d’éducation. Venez avec les parents, les élus, les défenseurs de l’école publique.

Continuez de nous tenir informés de vos initiatives.


CTSD du 12 février 2018

Le CTSD “carte scolaire” s’est tenu le lundi 12 février à Laval. Lors de cette réunion, le DASEN a présenté son projet de carte scolaire. FO a défendu tous les dossiers qui lui ont été confiés. Tout ce que craignais le SNUDI-FO depuis des mois se confirme: le projet de l’IA est une véritable saignée ! FO a voté contre le projet de M. Waleckx tout comme les autres organisations présentes en CTSD: c’est donc un véritable désaveu pour le DASEN qui ne peut compter aujourd’hui sur ses soutiens habituels. Il se voit donc contraint de convoquer un nouveau CTSD qui se tiendra mardi 20 février à 9h.

Voici le projet de carte scolaire du DASEN

Dans cette situation une exigence s’impose à tous :
RETRAIT DU PROJET DE CARTE SCOLAIRE DU DASEN !
Annulation des projets de fermetures !

Le 12 février une cinquantaine de personnes (enseignants, élus, parents et élèves) étaient présents avec le SNUDI-FO devant l’IA.

Pour cela, nous avons déposé un préavis de grève qui couvre toute la période du 7 au 23 février. Nous avons également déclaré les rassemblements à l’IA et devant la préfecture les jours de CTSD et CDEN. Nous avons pris cette initiative pour permettre à tous les collègues qui le souhaitent de se mettre en grève, et de participer aux rassemblements.

(Modèle de courriel à envoyer à votre IEN si vous souhaitez vous mettre en grève) ATTENTION: à envoyer samedi soir minuit pour le 20/02 (48h dont 1 jour ouvré)

Rassemblement devant la préfecture de Laval, le mardi 20 février, pendant le CDEN, à 17h

Les autres organisations syndicales du département n’ont pas répondu à notre invitation à préparer ce rassemblement, sur la base d’un appel unitaire.

Communiqué FO

Contactez le SNUDI-FO pour préparer les AG dans les écoles avec les parents et les élus. Les représentants FO se déplacent dans ces réunions, comme ils l’ont fait à plusieurs reprises dans les communes du département.

En tout état de cause, tenez-nous informés des initiatives.

   24 fermetures de classes prévues et seulement 10 ouvertures

Nous considérons que Monsieur Waleckx est très loin des réalités du terrain, proposant, sous couvert de rationalisation des moyens, des organisations complètement ubuesques. Quelques exemples:

– Fermeture d’un poste à La Rouaudière (école 2 classes) pour un rapprochement avec Saint Aignan sur Roë, et dans le même temps ouverture à Saint Aignan sur Roë ! L’IA propose même une classe 7 niveaux (si, si ! TPS – CE2) à La Rouaudière pour que les CM aillent sur Saint-Aignan sur Roë. L’IA indique dans sa manoeuvre que l’ouverture à Saint Aignan est dépendante du RPI et du flux d’élèves. Il confirme qu’elle n’est pas sûre à 100% et qu’elle est donc conditionnée. Le DASEN  précise que le “RPI sera spécifique : pas de flux d’élèves mais une répartition”. A noter que publiquement, Laurent Drault avait indiqué que pour La Rouaudière, il ne s’agirait pas d’une convention type RPI, mais d’une convention locale qui ne serait pas un RPI. Lors de notre entrevue du 8/02 à l’IA et lors de ce CT, Monsieur Drault affirme désormais qu’il s’agit purement et simplement d’un RPI.

– Sur le RPI Deux Evailles-Montourtier, l’IEN propose, pour palier à un problème de superficie une organisation pédagogique sur 5 niveaux de classe ! (…)

  • A Landivy : 1 remplaçant viendra régulièrement en moyen supplémentaire. Sauf, comme le collègue est déjà missionné sur des remplacements, cette mesure (qui n’en n’est pas vraiment une) ne répond pas aux attentes des collègues, et ne compensera pas la nécessaire ouverture.

  • A Craon, la fusion des écoles se fera probablement en 2020 au plus tard. Pour les écoles maternelles, elles seront fusionnées dès 2018. Le SNUDI-FO, avait réuni les enseignants de la ville à le 9 janvier dernier pour évoquer cette organisation. Le SNUDI-FO avait accompagné les enseignants à leur demande, lors de la réunion en mairie le 18 janvier, cela afin de faire respecter leurs attentes et leurs demandes. (rappel carte scolaire 2017 et situation à Craon, lire page 8)

Le DASEN a également remis sur la table la convention ruralité. Il propose une co-gestion avec les OS pour élaborer une convention (GT). Le SNUDI-FO gardera son indépendance et n’accompagnera pas des dispositions, qui là où elles sont mises en œuvre, détruisent un peu plus les écoles publiques rurales. Le seul objectif avoué de ces conventions, c’est la “rationalisation des moyens”.

Le SNUDI-FO continue de revendiquer l’annulation des fermetures de classe à Fromentières, à la Selle Craonnaise, à Torcé-Vivier-en-Charnie, à Vaiges, à Deux Evailles-Montourtier, sur le RPI BouChaRa, à La Rouaudière, sur le RPI St Brice-Bouère

Le SNUDI-FO continue de revendiquer  une ouverture de classe à Ballots et à Paul Eluard élementaire, un poste plein d’enseignant référent


Audience à l’IA le jeudi 8 février :

Le SNUDI-FO 53 a été reçu jeudi dernier pendant près de 2 heures par le DASEN, le secrétaire général et l’IEN adjoint à l’IA, pour porter les dossiers qui lui étaient confiés et pour revendiquer :

  • Des taux d’encadrement satisfaisants dans toutes les écoles du département et sur tous les niveaux : 25 par classe en maternelle et élémentaire en zone banale, 20 en maternelle et élémentaire en REP et 15 pour les PS et TPS.
  • L’augmentation des décharges de direction et la création des postes d’aide administrative dans les écoles
  • Le rétablissement des postes d’enseignants spécialisés, notamment des maîtres E et G permettant aux élèves de bénéficier de l’aide spécialisée adaptée à leurs difficultés et la création de places en classes, structures ou établissement spécialisés afin de répondre aux notifications prononcées par la MDA et le départ en stage CAPPEI à hauteur des besoins et dans toutes les options.
  • La création d’un poste d’enseignant référent pour le 1er degré
  • La demande au rectorat et au ministère d’une dotation exceptionnelle en postes pour atteindre tous ces objectifs.

Les écoles qui avaient confiés leur dossier au SNUDI-FO ont déjà été contactées le 8 février.

Ensemble, préparons la mobilisation générale pour défendre l’école publique qui est clairement menacée par ce projet.

A NOTER: Nous avons appris vendredi que les postes mis au concours 2018 sur l’Académie passeraient de 356 à 198,  soit une chute de près de 50 % !!!

C’est dans ce contexte que se prépare la journée de mobilisation fonction publique du 22 mars 2018, avec la CGT, FSU, Solidaires, CFTC, CGC, FAFP

Lire le communiqué intersyndical


Groupe de travail du 5 février 2018

Austérité oblige !

Un groupe de travail “carte scolaire” s’est tenu ce matin à Laval. Lors de cette réunion, le DASEN a présenté les mesures qu’il envisage pour la rentrée 2018 en terme de fermetures et d’ouvertures de poste. FO a défendu tous les dossiers qui lui ont été confiés. Nous connaissons le contexte austère dans lequel se déroulent les opérations de carte scolaire, et le projet de l’IA est une véritable saignée !

Voici les mesures envisagées par le DASEN (ouvertures/fermetures)

Dans cette situation une exigence s’impose à tous :
RETRAIT DU PROJET DE CARTE SCOLAIRE DU DASEN !
Annulation des projets de fermetures !
Pour cela, la coordination académique de la FNEC-FP FO a déposé un préavis de grève qui couvre toute la période du 7 au 23 février. Nous avons également déclaré les rassemblements à l’IA et devant la préfecture les jours de CTSD et CDEN. Cela permet à tous les collègues qui le souhaitent de se mettre en grève, et de participer aux rassemblements.
(modèle de courriel à envoyer à votre IEN si vous souhaitez vous mettre en grève) ATTENTION: à envoyer jeudi soir minuit pour le 12/02, samedi soir minuit pour le 20/02

Rassemblement devant l’Inspection académique de Laval le lundi 12 février, pendant le CTSD, à 10h.

Rassemblement devant la préfecture de Laval, le mardi 20 février, pendant le CDEN, à 17h

Nous nous adressons aujourd’hui aux autres organisations syndicales pour préparer ce rassemblement, sur la base d’un appel unitaire.
Contactez le SNUDI-FO pour préparer les AG dans les écoles avec les parents et les élus. Les représentants FO se déplacent dans ces réunions, comme ils l’ont déjà fait dans les communes du département depuis plusieurs semaines.
En tout état de cause, tenez-nous informés de votre participation au(x) rassemblement(s) et des action(s) que vous envisagez.
A la lecture des mesures prévues par le DASEN c’est l’incompréhension et la colère qui dominent :
  • 31 fermetures de classes prévues et 12 ouvertures (dont seulement 7 poste/classe)
  • Suppression de 2 postes PDMQDC (plus de maîtres que de classes).
Cette coupe drastique est notamment gouvernée par la décision du ministre Blanquer de mettre en œuvre le dispositif « CP-CE1 100% réussite » en éducation prioritaire, à postes quasiment constants au niveau national. Dans le même temps, le gouvernement réaffirme sa volonté de supprimer 120 000 postes de fonctionnaires dont 50 000 dans la fonction publique d’état !
Le SNUDI-FO 53 s’adresse donc à toutes organisations syndicales pour un appel unitaire sur la base de ces revendications :
  • Des taux d’encadrement satisfaisants dans toutes les écoles du département et sur tous les niveaux : 25 par classe en maternelle et élémentaire en zone banale, 20 en maternelle et élémentaire en REP et 15 pour les PS et TPS.
  • L’augmentation des décharges de direction et la création des postes d’aide administrative dans les écoles
  • Le maintien de l’intégralité des postes de PDMQDC
  • Le rétablissement des postes d’enseignants spécialisés, notamment des maîtres E et G permettant aux élèves de bénéficier de l’aide spécialisée adaptée à leurs difficultés et la création de places en classes, structures ou établissement spécialisés afin de répondre aux notifications prononcées par la MDA et le départ en stage CAPPEI à hauteur des besoins et dans toutes les options.
  • Le recrutement immédiat d’AVS dans le respect des notifications de la MDA. Les conditions de scolarisation et d’inclusion doivent respecter le droit de tout enfant à une scolarité adaptée à son état de santé.
  • La demande au rectorat et au ministère d’une dotation exceptionnelle en postes pour atteindre tous ces objectifs.
Partout, dans chaque école, établissons les revendications précises préparons les rassemblements.
Organisons des assemblées pour informer les parents des conséquences concrètes pour leurs enfants de cette carte scolaire : « Aidez-nous à sauver l’école de vos enfants ! »
Préparons la mobilisation générale pour défendre l’école publique qui est clairement menacée par ces projets.
Adressons nous aux parents ! Préparons la grève !

Vous craignez une fermeture ou estimez qu’il est nécessaire d’ouvrir à la rentrée prochaine ? Contactez le SNUDI-FO 53 qui défendra bec et ongle votre dossier, en CTSD mais aussi, et surtout en amont !

Complétez le formulaire ci-dessous afin de nous donner le plus d’éléments possibles. Il est préférable de nous appeler pour préparer ensemble la défense de votre dossier.

Dotation académique: + 34 ETP* / Mayenne: – 9 ETP

Représentants FO carte scolaire: Fabien Orain, Camille Le Mauff, Jean-François Triquet, Hélène Colnot, Stève Gaudin

*ETP: équivalent temps plein

Calendrier:

►  Vendredi 12 janvier : Comité technique académique en présence du Recteur qui entérine le projet de répartition des moyens alloués au niveau de chaque département.

 Lundi 5 février : Groupe de travail où le DASEN présentera ses intentions de fermetures/ouvertures

►  Lundi 12 février : CTSD « carte scolaire » où le DASEN soumet pour avis son projet de carte scolaire aux organisations syndicales

►  Mardi 20 février : CDEN « carte scolaire » où le DASEN soumet pour avis son projet de carte scolaire aux représentants des parents, aux représentants des collectivités locales (élus politiques), aux représentants syndicaux, aux représentants des associations complémentaires de l’Enseignement public et aux personnalités compétentes

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PE STAGIAIRES

PE STAGIAIRES

Professeur des écoles stagiaires de Mayenne: Connaissez vos droits !

Droit de grève, arrêt maladie, Réunion d’info. Syndicale, obligation de réserve…



A TELECHARGER


Obligations de service des PE stagiaires à mi-temps:

12 heures hebdomadaires d’enseignement
54 heures annualisées ainsi réparties :

1) 18 heures consacrées à des activités pédagogiques complémentaires organisées dans le cadre du projet d’école, par groupes restreints d’élèves, pour l’aide aux élèves rencontrant des difficultés dans leurs apprentissages, pour une aide au travail personnel ou pour une activité prévue par le projet d’école ;

2) 24 heures forfaitaires consacrées :
– à l’identification des besoins des élèves ;
– à l’organisation des activités pédagogiques complémentaires
– à la mise en œuvre et au suivi des projets personnalisés de scolarisation pour les élèves en situation de handicap ;
– aux relations avec les parents ainsi qu’aux travaux en équipes pédagogiques ;
– à la participation aux réunions du conseil des maîtres de l’école et du conseil de cycle.

3) 9 heures consacrées à des actions de formation continue et à de l’animation pédagogique. Le suivi d’actions de
formation continue représente au moins la moitié des 18 heures ;

4) 3 heures de participation aux conseils d’école obligatoires. (parfois cela ne représente qu’un seul conseil d’école)


02.03.17

Démissions de professeurs, licenciements de stagiaires, concours désertés :

Le rôle de FO c’est de rétablir les faits

Déni de réalité

Les articles de presse se multiplient sur les démissions de professeurs suite à la publication d’un rapport sénatorial. La ministre minimise en parlant de démissions «extrêmement faibles». Pour d’autres, il est normal que le nombre de démissions soit multiplié par trois dans le 1er degré et par deux dans le 2nd degré entre 2012 et 2016, en raison du nombre de postes ouverts aux concours de l’éducation nationale : il fallait oser ! Ouvrir des postes aux concours conduirait à la démission ? Rétablissons les faits.

Rétablir la réalité des conditions de stage, de travail, c’est le rôle de FO

FO n’a jamais cautionné le master comme condition d’entrée et mène ce combat depuis 2009. Afin que les reçus aux concours restent dans l’éducation nationale, selon nous, il faut rétablir des conditions de travail, de formation, de rémunération et d’accès au concours qui soient normales et faisables. La Ministre n’a toujours pas compris que les reçus aux concours sont des fonctionnaires stagiaires et non des étudiants en formation dans les classes.

C’est du statut de la fonction publique d’Etat dont elle s’émancipe. Sont imposés aux stagiaires un master, des cours à l’ESPE, des mémoires, des frais de déplacement, un demi-service seul devant élèves avec une pression croissante. Et pour demain, la ministre prévoit la sélection à l’entrée des masters ! En 2012-2013, 65 stagiaires démissionnaient. En 2016, il y en a 434. A cela s’ajoute des pourcentages à deux chiffres en matière de licenciements et renouvellements de stage en 2015 et 2016. Après une telle année pour percevoir un traitement de 10% au-dessus du SMIC, il n’est pas étonnant que les stagiaires démissionnent.

Des milliers de postes non pourvus

La ministre annonce une «belle rentrée» avec 54 000 postes «en plus depuis 2012», mais les personnels dans les écoles, les collèges et les lycées n’en voient pas les effets. Et pour cause : dans le 2nd degré, un quart des postes ne sont pas pourvus au CAPES en 2012 et 2013, 30% en 2014, 20% en 2015 et 2016. Dans le 1er degré, en 2016, 665 recrutements n’ont pas été effectués.

Le rôle des contre-réformes

En 2013, 900 enseignants titulaires démissionnaient. En 2016, ils sont 1 985. Ce n’est pas le nombre de postes aux concours qui conduit à la démission, ni l’égarement vers ce métier de jeunes au chômage. Ce sont des titulaires qui décident aussi de partir car contre-réforme après contre-réforme, l’autorité des enseignants, la liberté pédagogique individuelle, le coeur du métier ont été volontairement détruits. La mise en place de l’évaluation, où toute antériorité de carrière disparaît pour donner place à un entretien professionnel où seules seraient considérées des compétences autres que celles de l’enseignement, est un danger majeur et ne va pas dans le sens de l’attractivité pour devenir professeur. La ministre n’invente rien : ce sont les mêmes méthodes qui ont poussé vers la sortie les 22 000 fonctionnaires de France Télécom. D’ailleurs, l’embauche massive de contractuels a déjà commencé.


20.01.17

Inspection des T2: le SNUDI-FO interpelle le ministère


18.11.16

Inspection des T2

Ou comment un syndicat devance les intentions du ministère !

Le SNUIpp-FSU, hier à l’avant garde de la réforme des rythmes scolaires, se fait aujourd’hui le chantre du protocole PPCR (Parcours Professionnels, Carrières, rémunérations) et du projet de réforme de l’évaluation des enseignants.

Face à la campagne d’information de FO, le SNUipp-FSU commence à reconnaître, ici et là que dans les futures modalités d’évaluation des points pourraient être problématiques.
“Problématiques”, c’est le moins que l’on puisse dire… mais pour autant, comme pour les rythmes scolaires, le SNUipp-FSU persiste à soutenir cette nouvelle contre-réforme, dans la logique de son approbation de la loi de Refondation.

Ainsi, alors même que les projets de décrets n’ont pas encore été soumis pour avis aux syndicats puisque la réunion du Comité Technique Ministériel est prévu le 5 décembre, le SNUipp-FSU « a fait valoir que dans le projet de réforme, le premier rendez-vous de carrière (nouvelle terminologie pour désigner l’inspection) intervenait au 6ème échelon et que par conséquent un accompagnement devait être mis en place pour les collègues débutants. »

Le ministère s’est bien sûr fait un plaisir de répondre que « l’inspection disparaîtrait dès cette année au profit d’un accompagnement renforcé », s’autorisant, de par l’attitude du SNUIpp-FSU, à contourner les textes existants qui organisent l’inspection des fonctionnaires pour y substituer, par anticipation, l’application des projets de textes qui instaureraient l’évaluation des enseignants. Et sans attendre, le ministère décide de mettre en œuvre des projets de décrets non encore promulgués et qui n’ont d’ailleurs pas été discutés au Comité Technique Ministériel.

Pour nos collègues T2 immédiatement visés par ces dispositions, il s’agit d’une régression qui les ramène au rang de stagiaires perpétuels.

Ainsi en lieu et place de la 1ère inspection qui les installe dans la profession d’enseignant, nos collègues connaîtront à nouveau les mécanismes de l’évaluation baptisée pour l’occasion « accompagnement renforcé ». Ainsi, c’est dans le cadre d’une pression continue avec multiplication de visites, contre visites, rapports … que ces enseignants vont devoir accomplir leurs missions alors qu’ils ont pourtant le statut de fonctionnaires titulaires. Ces consignes ministérielles, si elles s’appliquent, ne peuvent que conduire à fragiliser nos jeunes collègues.

L’exemple des T2 est illustratif de ce qui se prépare pour l’ensemble des enseignants si les décrets sur l’évaluation des enseignants voyaient le jour.

Le SNUDI-FO invite donc les personnels :

  • à prendre connaissance de la lettre adressée aux personnels conjointement par la FNEC FP-FO, la CGT Educ’action et SUD Education pour revendiquer l’abandon des projets de décrets sur l’évaluation ;
  • à signer la pétition nationale pour exiger l’abandon des projets de décrets sur l’évaluation.

signe_petition


Prime de 1000 euro (IFF – indemnité forfaitaire de formation) ou application du décret de 2006 sur les frais de déplacement ?

Les étudiants stagiaires (à mi-temps classe et mi-temps ESPE) peuvent prétendre à :

  • une indemnité forfaitaire de formation allouée aux personnels enseignants et d’éducation stagiaires (décret 2014-1021 du 8 septembre 2014)
  • au remboursement des frais de déplacement (décret 2006-781 du 3 juillet 2006)

Pour les grandes villes et communautés urbaines bénéficiant de transports en commun, il faut que la commune (d’habitation et de l’école) et celle de l’ESPE ne soient pas limitrophes.

Si l’indemnité forfaitaire est versée automatiquement (100 euro par mois de novembre 2016 à août 2017), le remboursement doit faire l’objet d’une demande, saisir des données et attendre le paiement. Il y a donc un décalage (qui varie d’un département à l’autre) dans son versement, donnée à prendre en compte pour prendre une décision.

C’est d’ailleurs la raison invoquée par le ministère : la simplification et l’accélération de la procédure.

Ne nous leurrons pas

pdf-iconeLA SUITE

le-grand-saut-coul



28.09.16

STAGIAIRES LICENCIES

Depuis plus d’un an la FNEC FP-FO s’est adressée à plusieurs reprises à la Ministre sur la situation des stagiaires et a régulièrement exprimé ses craintes sur les conditions et l’issue du stage. Les syndicats départementaux sont intervenus à tous les niveaux, dans les ESPE, auprès des Recteurs et des DASEN pour défendre des centaines de collègues mis en difficultés par les conditions mêmes de leur stage : surcharge de travail, humiliation, incompréhension face aux demandes pléthoriques, in-cohérentes, locales de l’institution…

pdf-iconeLIRE LE COMMUNIQUE NATIONAL FNEC-FP FO



PES 2016-2017

Les fonctionnaires stagiaires ont des droits: Les faire valoir avec FO, est aujourd’hui essentiel !

Demandez le guide spécial “stagiaires 2016-2017” à vos représentants du SNUDI-FO 53.

stagiaires2016.2017


10.09.15

La lettre adressée par notre fédération à la ministre, le 1er septembre.
pdf-icon
Le dossier spécial “Stagiaires 2015”
img_guide_stage_2015



14.11.2014

Remboursement des frais de déplacement des stagiaire: Prime de 1000 euros ou application du décret de 2006 ?

La FNEC-FP FO fait le point

Les stagiaires qui doivent se rendre à l’ESPE peuvent prétendre (normalement les services du DSDEN ou du rectorat doivent vous laisser le choix) :

  • Soit à l’indemnité forfaitaire de formation allouée aux personnels enseignants et d’éducation stagiaires (décret 2014-1021 du 8 septembre 2014).
  • Soit au remboursement des frais de déplacement (décret 2006-781 du 3 juillet 2006).

Ces remboursements de frais de déplacement ne sont versés QUE lorsque vous vous rendez à l’ESPE. Pour les grandes villes et communautés urbaines bénéficiant de trans ports en commun, il faut que la commune (d’habitation et de l’établissement d’exercice – école, collège, lycée, lycée professionnel) et celle de l’ESPE ne soient pas limitrophes.

Si l’indemnité forfaitaire est versée automatiquement (100 euros par mois de novembre 2014 à août 2015), le remboursement des frais est une mécanique plus complexe car il faut en faire la demande, saisir des données et attendre le paiement.

C’est d’ailleurs la raison invoquée par le ministère : la simplification et l’accélération de la procé dure.

Ne nous leurrons pas. Sous prétexte que les services des DSDEN et des rectorats n’ont pas assez de personnels administratifs et ne peuvent donc pas gérer correctement le remboursement prévu par le décret de 2006, le ministère a instauré une indemnité qui demande moins de personnels et va plus vite dans la gestion du remboursement mais est parfois beaucoup moins intéressante.

Pour les collègues qui effectuent 10 km aller par jour, la question ne se pose pas, l’indemnité forfaitaire est plus intéressante ou égale (à 26 € près !). En revanche, pour les autres collègues, chacun peut, en fonction de ses priorités (toucher plus rapidement les sommes, toucher une somme correspondant à ses déplacements…) opter pour l’un ou l’autre (si vous voulez l’indemnité forfaitaire, rien à faire ; si vous souhaitez opter pour le remboursement des frais, il faut le signaler aux services). Afin de vous aider, vous trouverez ci-dessous un tableau indiquant les montants auxquels vous pouvez prétendre.

N’hésitez pas à contacter votre syndicat départemental pour tout renseignement complémentaire.

km aller

prix de l’aller

prix de l’aller

retour

prix total pour 90

jours de stage

repas pour 72

jours (7,625 €

par repas)*

Total

5

1,7059

3,4118

307,062

549

856,06

10

2,6534

5,3068

477,612

1026,61

15

3,6009

7,2018

648,162

1197,16

20

4,464

8,928

803,52

1352,52

25

5,519

11,038

993,42

1542,42

30

6,574

13,148

1183,32

1732,32

40

8,2461

16,4922

1484,298

2033,30

50

9,8031

19,6062

1764,558

2313,56

60

11,3601

22,7202

2044,818

2593,82

70

12,9729

25,9458

2335,122

2884,12

* Le décret de juillet 2006 prévoit, en plus d’un remboursement des frais de déplacement, un remboursement de frais de repas de 7,625 euros / repas. Nous avons pris une base de 2 jours par semaine, car le mercredi n’étant travaillé que sur une demi-journée, il n’y a pas de remboursement pourfrais de repas ce jour-là.

14.11.2014

PUBLICATION NATIONALE

Numéro spécial stagiaires rentrée 2014


à lire – article paru sur le blog abonnés du Monde
“EXPERTISONS LES EXPERTS !”

Les Espé et la générale Alcazar : « Caramba, encore raté! »

La logique du pire est une vis sans fin. La situation des Espé est donc encore pire, en cette rentrée, que je ne l’annonçais dans dernier billet. Rappelons que c’est seulement en 2014-2015 que les Espé commenceront vraiment à fonctionner puisqu’elles accueillent ces jours-ci leurs premiers stagiaires. Les promoteurs de ces nouvelles paillotes de la pédagogie ont donc enfin entre les mains ce qu’ils demandaient avec acharnement depuis quinze ans : des « facultés d’éducation » délivrant des masters professionnels. Et le résultat ne s’est pas fait attendre. C’est déjà la zizanie, la cacophonie, la gabegie et le charivari. Ça chahute et ça tintamarre, ça branle et ça discorde, ça confusionne et ça dissone et ça part à vau l’eau. Qu’en sera-t-il dans 4 ou 5 ans quand tous les effets pervers de ce dispositif absurde auront eu le temps de se développer ?

la suite ICI



 

LES IUFM REMPLACES PAR LES ESPE

Écoles Supérieures de Professorat et de l’éducation :machines à redéployer les personnels ?

Alors que les projets de loi Fioraso et Peillon ne sont pas votés, les deux ministres multiplient textes et circulaires sur la création des ESPE.

Ils veulent aller très vite pour une mise en place dès septembre 2013.

C’est sans états d’âme que les personnels des IUFM sont « remerciés » et priés d’aller voir ailleurs ! Déjà à Rouen, il est mis fin aux fonctions de deux formateurs CPE pour cette rentrée 2013.

En Bretagne, les personnels de l’IUFM ont les plus grandes inquiétudes sur leur avenir puisqu’on annonce que le futur ESPE de Bretagne serait rattaché à l’Université Européenne de Bretagne…

A Lyon, les personnels de l’IUFM de la Soie, à Villeurbanne, sont dans l’attente des décisions des uns et des autres pour savoir si leur site continue d’exister ou s’ils seront redéployés !

Pour la FNEC FP-FO, la création des ESPE est avant tout une mesure structurelle d’économies de personnels : la durée des stages imposés aux étudiants dans les « métiers de l’enseignement, de l’éducation, de la formation » serait telle qu’il n’y aurait pas besoin de personnels enseignants pour aider, encadrer, former les étudiants puisque tout se passe dans les établissements scolaires et les écoles. Le cadre maintenu de la masterisation le permet.

La FNEC FP-FO condamne toutes les mutations forcées des personnels enseignants et administratifs découlant de la mise en place des ESPE. Elle demandera au ministre des engagements précis pour le devenir des personnels concernés.

Nul de doit faire les frais d’une réforme rejetée et contraire aux attentes des personnels.

Montreuil, le 21 mai 2013



21.05.2013

Vincent Peillon invente le professeur discount !

Le ministre vient de confirmer son choix dans sa lettre aux recteurs en date du 16 mai.

Désormais, l’admissible aux concours 2014 avancés devient contractuel en septembre 2013 en attendant de passer son oral de concours en juin 2014.

Il enseignera 6 heures (certifiés, PLP) ou 9 heures (professeur des écoles) pour 854 € bruts.

Le ministre Peillon décide donc « pour rendre les concours attractifs » de rémunérer 1,5 le montant du RSA (483 € nets) les futurs stagiaires enseignants et CPE…

Quelle ambition pour l’école quand ses maîtres gagnent moins que le SMIC (1430, 32 €), moins que le minimum fonction publique en catégorie C (1430,76 €) alors qu’ils ont tous au moins bac +4 , voir pour une grande partie, bac+5 !

FO s’est exprimé contre ce texte lors du Comité Technique Ministériel du 16 avril (communiqué FNEC FP-FO du 18 avril 2013).

On ne nous fera pas croire qu’il était obligatoire d’inventer un concours 2014 « avancé» pour avoir des professeurs à la rentrée 2013 ! Ces concours se soldent par une embauche massive de 18 000 contractuels à 6 ou 9 heures !

Pour FO, il suffisait d’augmenter le nombre de places aux concours 2013. C’était possible avec la loi de finances 2013. Rappelons que le budget du ministère –soi disant prioritaire- n’augmente que de 0,66% en 2013. Un choix a été fait : multiplier les petits contrats en lieu et place de la création de vrais postes statutaires.

Le contrat devient la règle, le statut, l’exception…

Pour FO, le ministre invente le professeur et le CPE discount : avant 2010, un reçu concours devenait fonctionnaire stagiaire (bac +3), il n’exerçait qu’un tiers de ses obligations de service et recevait un traitement de 1607€ comptabilisé dans le calcul de sa future pension.

Pour FO, ce précédent est historique et lourd de conséquences : il tire la rémunération de tous les professeurs, titulaires ou non, vers le bas ; il légalise l’emploi massif de précaires.

Pour la FNEC FP-FO, le ministre Peillon « s’est mis dans la seringue de l’austérité» (Jean Claude Mailly, AFP, 13 mai 2013) dans toutes les réformes proposées.

FO s’adresse au ministre pour le retrait de ce dispositif et l’ouverture de négociations pour rétablir un véritable pré-recrutement de fonctionnaires stagiaires.

16 novembre 2017

16 novembre 2017

STOP AUX RÉGRESSIONS SOCIALES
Le SNUDI-FO 53 avec son union départementale exige le retrait des ordonnances Macron, le retrait de la loi El-Khomri, le retrait de PPCR !

Face à des attaques rarement osées contre l’ensemble des salariés du public comme du privé, la résignation ne peut être de mise. L’heure est à la mobilisation !

Compte tenu de la gravité de la situation, les organisations syndicales de la Mayenne FO, CGT, FSU, SOLIDAIRES décident de faire du 16 Novembre 2017 une journée de mobilisation interprofessionnelle, étudiante et lycéenne, par des grèves et manifestations.

RDV à 10h30 place de la Trémoille à Laval.

Pour les organisations syndicales un constat s’impose, celui d’une politique libérale du gouvernement visant à accroître les inégalités au profit d’une minorité.

Qu’il s’agisse :
– des ordonnances qui remettent en cause les droits des salariés ;
– des risques qui pèsent sur les droits des salariés et demandeurs d’emploi en matière d’assurance chômage ou de formation professionnelle ;
– de mesures précarisant toujours un peu plus l’emploi et l’insertion des jeunes sur le marché du travail ;
– de la remise en cause des droits à l’avenir des jeunes par l’instauration d’une sélection à l’entrée de l’enseignement supérieur ;
– de la modération salariale et de l’augmentation de la CSG ;
– des atteintes au service public et à la protection sociale.

Le SNUDI-FO 53 relaye l’appel intersyndical mayennais (télécharger le tract) et appelle l’ensemble des personnels enseignants du 1er degré, les AVS, à se mettre en grève et à se mobiliser le jeudi 16 novembre prochain.

Le SNUDI-FO 53 appelle les enseignants du 1er degré à participer aux réunions d’information syndicale et à discuter de la poursuite du mouvement afin de construire le rapport de force nécessaire à la satisfaction des revendications.

Dispositif anti-grève oblige, il vous faut informer votre IEN de votre intention de participer à cette journée de grève. Utilisez notre modèle de courriel, et envoyez le avant lundi 13 novembre minuit.

PPCR = REVALORISATION ?

PPCR = REVALORISATION ?

PPCR: Vous avez dit « revalorisation ? »

Le 16 octobre, FO Fonction publique et l’ensemble des fédérations syndicales de fonctionnaires étaient reçues par le Ministre Gérald Darmanin, pour un rendez-vous salarial reporté par la grève et la mobilisation réussies des fonctionnaires et agents publics du 10 octobre.

La mise en oeuvre des éléments programmées en 2018 de PPCR est repoussée d’une année au 1er janvier 2019. Comme le craignait FO qui avait refusé de signer PPCR, les engagements du précédent gouvernement étaient forcément fragiles et ne garantissaient en rien les maigres compensations du protocole: les faits nous donnent raison.
Cependant, toutes les mesures négatives de PPCR se poursuivent (allongement des carrières, suppressions des réductions de temps de service, nouvelle évaluation des enseignants, avancement au mérite…) et les revalorisations, même très faibles, sont reportées. De surcroit, la baisse du pouvoir d’achat des fonctionnaires sera accentuée par l’augmentation des retenues pour pension.

Lire le communiqué FO (fonction publique)

D’ailleurs, comme l’indique la résolution du bureau national du SNUDI-FO, “dans le cadre de PPCR, le ministère entend remettre en cause les barèmes. D’ores et déjà, ils pourraient ne plus être utilisés pour les accélérations de carrière aux 6ème et 8ème échelons de la classe normale dès cette année alors que les rendez-vous de carrière n’ont pas encore eu lieu.”

A propos de ces accélérations de carrière, nous disons:
Non à l’arbitraire ;
Abandon de l’évaluation ;
Rétablissement d’un barème chiffré basé essentiellement sur l’AGS.

Les signataires de PPCR (UNSA, SNUipp-FSU) s’échinent à présenter le protocole comme une avancée notoire du point de vue de la revalorisation indiciaire et à de l’augmentation du nombre de points d’indice par échelon. Cependant la méthode Coué ne parviendra pas à duper les personnels: ceux-ci savent lire le bas de leur fiche de paye !

Depuis bientôt 3 ans le SNUDI-FO 53 vous alerte sur les conséquences de PPCR sur notre métier, et plus largement sur toute la fonction publique. Aujourd’hui les organisations syndicales signataires de PPCR admettent que le compte n’y est pas, seulement il est trop tard ! Aujourd’hui seul FO demande clairement le retrait de PPCR.

Pour y voir plus clair, le SNUDI-FO a édité un document de 8 pages, complet sur PPCR. Nous l’envoyons aux adhérents et le déposons lors de nos visites d’école. Demandez le aux militants du SNUDI-FO.

Décryptage

La soi-disant« revalorisation» PPCR s’étale jusqu’en 2019 et s’effondre en 2020.

L’augmentation du traitement des PE porte sur le traitement brut et non sur le traitement net. Ainsi l’augmentation du taux de cotisation pension civile a entraîné une diminution du traitement net des personnels depuis 2010 que ni la revalorisation du point d’indice de 1,2% en 2016/2017, ni la revalorisation indiciaire ne suffisent et suffiront à compenser !

Les revalorisations indiciaires proviennent en grande partie du transfert d’une partie de l’ISAE en point d’indice. C’est au total, environ 506 € brut annuel qui proviendront de l’ISAE (4 points d’indice en 2017 et 5 en 2018), l’indemnité ISAE sera réduite d’autant. En 2018, c’est cette transformation qui, à elle seule, induira une revalorisation qui reste dérisoire.

Dans la plupart des cas, à échelon identique, le niveau des salaires nets sera donc inférieur à celui de 2010 et ceci sans compter l’augmentation de 1, 7% de la CSG en janvier 2018 dont le gouvernement n’a annoncé aucune mesure compensatoire.

Les stagiaires et les nouveaux titulaires payent le prix fort en étant bien moins rémunérés qu’en 2010.

PPCR est donc un outil pour le ministère pour réaliser des économies sur le dos des personnels qui lui permettront de financer quelques améliorations, pour quelques-uns, très rares, qui accéderont, à « la tête du client», à la classe exceptionnelle.

PPCR : un même rythme pour tous ?

C’est en partie vrai, mais il faut relativiser et regarder les choses dans le détail. Dans l’ancien système, pour accéder au 11ème échelon de la classe normale, les écarts  entre collègues pouvaient théoriquement aller de 20 ans pour un avancement uniquement au grand choix à 30 ans pour un avancement uniquement à l’ancienneté. Dans la réalité, cela n’existait pas et les écarts étaient beaucoup plus réduits.

Dans le nouveau système, l’écart sera de 24 à 26 ans en classe normale. C’est effectivement plus homogène. Il y aura 4 groupes de collègues : ceux qui ne gagneront pas de réduction d’ancienneté parce que leurs évaluations n’auront pas été suffisantes, ceux qui gagneront un an pour le passage au 7ème échelon, ceux qui gagneront un an pour le passage au 9ème échelon, ceux qui gagneront 2 ans. Mais la durée moyenne sera équivalente.

Le SNUDI FO a toujours revendiqué un rythme unique, le plus rapide pour tous ! On est loin du compte.

Rappelons que dans l’ancien système pour chaque passage d’échelon, 30% des collègues étaient promus au grand choix, 50% au choix et 20% à l’ancienneté : le corps est donc globalement perdant.

Exemple d’une collègue promue au 7ème échelon au 01.03.2016 : Quel sera l’impact de son reclassement sur son déroulé de carrière?

Avec la nouvelle grille PPCR

7ème échelon au 1.09.2017 ancienneté 1an et 6 mois conservée 8ème échelon au 1.03.2019

Avec l’ancienne grille à trois cadences

Grand choix 8ème échelon au 1.09.2018 perte de 6 mois de traitement au 8ème échelon

=

1 012,18 euros brut annuel

30% promouvables
Choix 8ème échelon au

1.03.2019

ni perte, ni gain de traitement environ 50% des promouvables
Ancienneté 8ème échelon au 1.09.2019 perte de 6 mois de traitement au 8ème échelon

=

1 012,18euros brut annuel

environ 20% des promouvables

Et c’est ainsi pour quasiment tous les échelons. Le reclassement PPCR ne changera rien pour 50% des personnels, bénéficiera à 20% et sera défavorable pour 30% des collègues. Le solde est donc négatif et les enseignants sont globalement perdants.

*En application de PPCR au 01.09.2017, tous les enseignants sont reclassés dans la nouvelle grille indiciaire, qui à la classe normale, ne comprend plus qu’une cadence, sauf au 6ème et au 8ème échelon où une possibilité d’accélération de carrière d’un an pour atteindre l’échelon suivant est prévue pour 30 % des promouvables justifiant d’une évaluation « excellente ».

Et le reclassement des PE Hors Classe ?

Les PE Hors Classe sont reclassés automatiquement dans l’échelon inférieur en gardant leur ancienneté dans l’échelon.

On pourra apprécier le tour de passe-passe du ministère dont l’affichage pourrait laisser entendre qu’un PE Hors Classe gagnera beaucoup plus, dès septembre 2017, ce qui serait le cas à échelon égal. Or la rétrogradation d’échelon ne lui apportera que quelques points d’indice supplémentaires.

Les PE promus intégreront l’échelon de la hors classe dont l’indice est égal ou immédiatement supérieur à celui détenu dans la classe normale.

A ceci s’ajoute le hold-up sur la Hors Classe et la nouvelle Evaluation des enseignants.

Oui, mais l’avancement est désormais déconnecté de l’évaluation !

Absolument pas !

Si sur les 5 premiers échelons, tout le monde avance au même rythme (mais il est allongé : 8 ans 6 mois au lieu de 6 ans 6 mois à 8 ans), à partir du 6ème échelon, le rythme est calculé sur le choix du précédent système, mais avec deux possibilités pour une minorité de collègues de gagner 1 an. Du 6ème au 9ème échelon, il faudra désormais 7 ans 6 mois à 9 ans 6 mois, contre 7 ans 6 mois à 11 ans 6 mois précédemment.

A partir du 9ème échelon, et de l’accès à la hors classe, les choses ne sont pas arrêtées, et c’est là que des écarts pourraient potentiellement se creuser, entre des collègues qui accèderaient relativement tôt à la hors classe et les autres. Pour l’instant, nous ne savons pas précisément quels seront les critères d’accès à la hors classe. Ce que nous savons, c’est qu’il y a un entretien de carrière et une évaluation prévue pour cela, au bout de deux ans dans le 9ème échelon. La question qui se pose est : quelle sera la part de l’évaluation par rapport à l’ancienneté ? C’est d’autant plus déterminant, que cet entretien de carrière est le dernier, et ne peut donc être “rattrapé” en cas d’évaluation négative ou seulement moyenne.

Oui, mais tout le monde accède à la hors classe !

On a tenté de nous le faire croire, mais le précédent gouvernement lui-même (qui a donc mené la négociation) s’est chargé de le démentir. PPCR en prévoit “la possibilité”, mais ne le garantit en aucun cas. Les conditions actuelles garantissent mêmes exactement l’inverse.

Et la revalorisation indiciaire ?

Certes, les grilles ont été remaniées, avec des indices plus élevés, sur un calendrier étalé au moment de la négociation jusqu’en 2020. Le problème, c’est que d’une part cette revalorisation ne suffit pas, loin s’en faut, à compenser les pertes de pouvoirs d’achat depuis 2010 (gel du point d’indice et augmentation chaque année, jusqu’en 2020 de la retenue pour pension civile), tout en intégrant le transfert de l’ISAE dans le traitement indiciaire. D’autre part, elle n’engageait que le gouvernement précédent, qui n’a offert aucune garantie tant sur le calendrier que sur la revalorisation. L’actuel gouvernement envisage d’ores et déjà de ne pas mettre en œuvre ce calendrier, annonce le gel du point d’indice (rappelons que dans PPCR, la revalorisation de la valeur du point d’indice est conditionnée aux indicateurs macro-économiques, c’est-à-dire pour faire court aux exigences de réduction de la dette). Bref, on est loin du compte et pour nombre d’échelons, le traitement net en 2020 sera inférieur au traitement net en 2010.

Oui, mais l’évaluation est plus formative et moins infantilisante !

Trois entretiens de carrière, précédés chacun d’une inspection, donneront lieu à des compte-rendu d’évaluation dont dépendront les réductions d’ancienneté pour 30% des collègues pour le passage au 7ème échelon, au 9ème échelon, et l’accès à la hors classe (suivant des modalités qui ne sont pas encore précisément définies).

La note est supprimée et remplacée par une appréciation (“à consolider, satisfaisant, très satisfaisant, excellent”). Moins “infantilisant”, qu’ils disaient !

L’évaluation ne porte plus seulement sur ce qui est observable en classe, mais également sur des questions beaucoup plus larges et échappant assez largement à la maîtrise des collègues, notamment la compétence “Contribuer à l’action de la communauté éducative et coopérer avec les partenaires de l’école”, ou “coopérer avec les parents d’élèves”.

Un accompagnement peut être mis en place, en théorie à la demande de l’enseignant, ou à l’initiative de l’institution. Dans le premier cas, cela supposerait un abondement des moyens de formation continue considérable. Dans l’autre cas, on imagine la galère que deviendrait la vie d’un collègue qui ne consentirait pas à l’accompagnement “proposé”.

Enfin, la dernière évaluation sera définitive, et non susceptible d’être “rattrapée”. Comme l’accès à la hors classe en dépendra largement, elle donnera certainement lieu à de nombreuses contestations. Mais comment contester une grille avec des croix ? Ce n’était déjà pas simple avec un rapport littéral détaillé, argumenté…

Bref, pour le SNUDI FO, cette nouvelle évaluation ne sera en aucun cas moins “infantilisante”, mais sera au contraire plus subjective et arbitraire, renforcera la territorialisation de l’école, imposera des accompagnements non consentis à des collègues, dans un cadre où les moyens de la formation continue demeurent dérisoires.

Pour FO, l’exigence demeure : abrogation de PPCR !

Notre tableau de reclassement

Les informations administratives au 01/09/2017 (traitement, avancement…)

 

 

INDEMNITÉS ASH

INDEMNITÉS ASH

Nouveau régime indemnitaire des enseignants dans le spécialisé:
Une baisse de salaire dès la rentrée pour les collègues de SEGPA / EREA / ULIS collège !

FO demande le maintien des HSE ! (l’article 6 du nouveau décret empêche le paiement des HSE)

Malgré les protestations de FO dans les groupes de travail qui se sont tenus ces dernières années et sa revendication, « pas une minute de plus, pas un euro de moins », quelques jours avant de partir, l’ex ministre Vallaud Belkacem a publié les décrets concernant le nouveau régime indemnitaire des enseignants dans l’ASH. A ce jour, le nouveau gouvernement et le nouveau ministre Blanquer ont maintenu ces décrets.

Le décret 2017-964 du 10 mai 2017 instituant la nouvelle indemnité de 1765 € brut précise bien que celle-ci est exclusive des HSE qui étaient actuellement versées pour les heures de coordination et de synthèse. Même si l’ISAE (1200 € brut annuels) sera désormais versée aux PE exerçant en SEPGA / EREA / ULIS collège, il n’en reste pas moins que ces collègues subiront une perte minimum de 350 € par an dès cette rentrée. Par ailleurs, l’ISAE ne permettra-t-elle pas aux principaux de contraindre les collègues à venir aux conseils de classes
et aux “portes ouvertes” sans HSE ?

Les collègues PLC et PLP enseignant en SEGPA / EREA / ULIS collège percevront également l’indemnité de 1765 € mais perdront le bénéfice des HSE (2700 € minimum) !
Concernant les collègues en établissements spécialisés (IME, ITEP…), ils percevront également l’indemnité mais seront désormais soumis aux 108 heures annualisées en plus de leurs 24h hebdomadaires.

Force Ouvrière a été reçue par la conseillère sociale du nouveau ministre.

La délégation a signalé la situation de milliers d’enseignants en SEGPA, ULIS et EREA, enseignants référents, enseignants en IME, ITEP… qui du fait de la parution d’un arrêté établissant de nouveaux tableaux d’indemnités, devraient se retrouver avec des pertes de revenus allant jusqu’à 1200 €, avec de nouvelles contraintes de services.
La logique de ce décret indemnitaire est : « faîtes plus d’heures, vous serez payés moins ». Cela laisse, également, la possibilité aux chefs d’établissements d’essayer de flexibiliser l’emploi du temps des enseignants et, ainsi, de tenter de les rendre malléable (conseils de classe, suivi des élèves, heures de coordination et de synthèse non payées, 108 heures annualisées…).

FO continue à défendre la revendication que les collègues concernés ne doivent pas faire une minute de plus et percevoir un €uro de moins, ce qui n’est pas le cas.
Des collègues outrés et vexés par cette baisse de rémunération nous saisissent pour faire remonter leur refus de l’arrêt du paiement de ces HSE.

FO redemande audience au ministère afin d’obtenir satisfaction sur :
Pas une minute de plus, pas un euro de moins !
Maintien du versement de toutes les heures de coordination et de synthèse en HSE.

Évènements à venir