Médecine de prévention : FO amplifie son action syndicale !

Médecine de prévention : FO amplifie son action syndicale !

VISITE MÉDICALE

Je formule ma demande directement en ligne via le syndicat

La note de la FNEC-FP FO 53 pour diffusion et affichage

La FNEC-FP FO de la Mayenne, avec le SNFOLC et le SNUDI-FO 53, va tout mettre en œuvre afin d’obtenir une médecine de prévention pour tous les personnels de l’EN en Mayenne.

DEMANDEZ LA VISITE MÉDICALE, un droit statutaire qui doit être respecté !

Dans les faits, le ministère de l’Education Nationale s’est totalement émancipé de ses obligations fondées à la fois sur le Code du travail et les textes réglementaires de la Fonction publique. Plus aucun collègue ne bénéficie de visite médicale sur temps de travail en Mayenne. Il n’y a qu’un seul médecin de prévention pour la Mayenne et le Maine et Loire, et seulement 2 postes et demi pourvu pour toute l’académie, alors qu’il faudrait a minima 10 médecins ! A l’échelle nationale, ce sont en tout et pour tout 63 médecins de prévention en équivalent temps plein qui sont censés assurer les obligations du ministère de l’éducation nationale en matière de médecine de prévention pour plus d’un million de personnels !

En 2016, le SNUDI-FO avait recueilli 120 demandes de visites médicales, toutes refusées par le DASEN. Nous n’avons pas gagné au tribunal administratif : si le juge a reconnu le bien fondé de la requête sur le fond, c’est sur la forme que nous avons été déboutés ! (Rien ne démontrait formellement que nous avions déposés toutes les demandes auprès du DASEN)

 La médecine de prévention est un droit pour tous les personnels
FO a gagné dans plusieurs tribunaux : nous gagnerons devant le TA de Nantes.

Il s’agit bien d’une action collective qui a pour objectif le recrutement de médecin(s) de prévention sur le département. La visite médicale est obligatoire tous les 5 ans !      

Voici la démarche que nous proposons aux collègues du département de la Mayenne (PE, AESH, PsyEN, professeurs 2nd degré, personnel administratif)

Comment faire ?

  1. Remplissez simplement, sans la dater, la demande de visite médicale qui sera adressée au directeur académique :

Modèle « papier » à compléter numériquement ou à imprimer à nous renvoyez par email / ou voie postale (ne pas dater votre demande)

Modèle 1er degré – Modèle 2nd degré – Modèle AESH

ou directement

Le formulaire en ligne

Plus les demandes seront nombreuses et plus nous exercerons de pression sur l’administration : incitez vos collègues à entreprendre la même démarche !

Les représentants de la FNEC FP-FO 53 au CHSCT (Comité Hygiène, Sécurité et Conditions de Travail) exigeront d’avoir la position du DASEN.

2- Nous nous chargeons de regrouper les demandes et de les transmettre au DASEN et au Recteur, à une même date.

3- Si l’administration oppose un refus, le SNUDI-FO 53 et le SNFOLC 53 formeront un recours au TA (contrairement à l’action syndicale de 2016, les recours au TA ne seront pas individuels, mais il s’agira d’un recours du syndicat en « reconnaissance de droit »)


Nos droits

Qui sont les médecins de prévention ?

Ce sont des docteurs en médecine (le plus souvent contractuels) titulaires du certificat, ou du diplôme, d’études spécialisées en médecine du travail.

Dans quels domaines mènent-ils leurs actions en milieu professionnel et leurs missions générales de prévention ?

droits– le domaine de l’hygiène des locaux

– le domaine de l’adaptation des postes de travail

– le domaine du repérage et du suivi des risques professionnels

Quel est leur rôle dans le suivi des agents ?

Le décret du 9 mai 1995 modifié pose :

– le principe du caractère obligatoire de la surveillance médicale

– la fréquence de la surveillance déterminée par le risque

> surveillance annuelle (art. 22 du décret)

Afficher l'image d'origine… les agents handicapés, les femmes enceintes, les congés de longue maladie

… les risques professionnels particuliers (professeurs L.P., ouvriers d’entretien et d’accueil, ouvriers professionnels, EMOP, agents de cuisine, imprimeurs, agents de laboratoire, professeurs d’EPS, professeurs de biologie, professeurs de physique-chimie, personnels travaillant sur écran)

… pathologies particulières

> tous les 5 ans (article 24 du décret) : pour tous les autres personnels

– en plus, chaque agent peut bénéficier, à sa demande, d’une visite médicale devant le médecin de prévention. La demande est à faire par écrit au recteur.

Une autorisation d’absence, liée à la convocation pour visite médicale, vous sera remise afin de vous rendre à la consultation sur votre temps de travail.

Quelle est leur intervention dans le cadre de la médecine « statutaire » ? (Décret du 14 mars 1986)

Le médecin de prévention a un rôle consultatif sous forme d’avis ou d’observations écrites dans le cadre de:

– commission de réforme

– comité médical

– évaluation d’un handicap (MDA)

Combien de médecins de prévention doivent composer le service de prévention ?

La circulaire n°95-1353 du 24/01/1996 précise :

« Le nombre de médecins que doit compter un service de prévention est fonction de l’effectif des personnels dont ce service doit assurer la surveillance médicale. »

« Le temps minimal que le médecin de prévention doit consacrer à ses missions est fixé à une heure par mois pour : 20 fonctionnaires ou agents non titulaires, 15 ouvriers, 10 ouvriers ou agents soumis à une surveillance particulière. »

La FNEC-FP FO 53 demande le recrutement d’un nombre suffisant de médecins de prévention afin de bénéficier de la surveillance médicale qui nous est acquise de droit.

La visite médicale est obligatoire tous les 5 ans !

24ème congrès de l’UD FO 53

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La résolution générale (adoptée à l’unanimité)

230 personnes, simples adhérents ou militants FO du département de la Mayenne étaient rassemblées en congrès, vendredi 19 novembre 2021.

Un congrès riche en discussions, revendicatif et combatif à l’image de sa résolution. Stève Gaudin est intervenu pour l’Education, et a porté le mandat des adhérents du SNUDI-FO 53 confié par le conseil syndical, et voté POUR le rapport d’activité.

Sébastien Lardeux a été réélu secrétaire général pour un mandat de 4 ans.

Extraits de la résolution adoptée :

Réuni le 19 novembre 2021, sous la Présidence de Béatrice Clicq, secrétaire confédérale, le congrès souscrit aux orientations développées dans la résolution du CCN des 3 et 4 novembre 2021.
Le congrès se félicite que la manifestation du 4 décembre de reconquête de l’hôpital public, à l’initiative mayennaise, ait été au centre des interventions des délégués. Les inscriptions pour les cars doivent être la préoccupation principale dans la quinzaine qui nous sépare de cette échéance.


Le congrès se félicite de l’implantation de FORCE OUVRIERE dans de nouveaux secteurs et de la progression du nombre d’adhérents au cours du dernier mandat, progression qui reste un baromètre infaillible quant à la santé de notre Union Départementale.


Le congrès rappelle notre indépendance totale vis-à-vis de l’Etat, du patronat, des partis politiques et des religions.
Par conséquent, conformément à la Charte d’Amiens, le congrès ne donnera pas de consigne de vote.


(…)


Le congrès condamne la fermeture des services publics, la liquidation des trésoreries et des services des impôts. Il persiste à considérer que les maisons de « service au public » ne sont que des ersatz ne remplissant que des missions partielles et ponctuelles et destinées en fait à faire accepter par les citoyens la disparition des véritables services publics. Non, le numérique ne peut et ne doit pas remplacer l’humain.
Le congrès revendique le rétablissement d’un véritable service public de proximité avec un accueil physique spécifique à chaque administration ou organisme de Sécurité Sociale avec des agents ayant les compétences pour répondre aux demandes des citoyens, allocataires, assurés sociaux.


Le congrès réaffirme sa volonté de défendre les garanties statutaires des fonctionnaires. Le congrès revendique l’abrogation de la loi sur la transformation de la Fonction Publique qui permet l’entrée massive de contractuels en remplacement de postes statutaires menant à la privatisation de la fonction publique.


Le congrès réaffirme son attachement au recrutement par concours dans la fonction publique, fondement de l’égalité d’accès des citoyens aux emplois publics et garant de la laïcité comme de l’indépendance et de la neutralité de la fonction publique et de ses agents.


Le congrès condamne la réforme territoriale qui engendre suppressions d’emplois, aggravation des conditions de travail, remise en cause du temps de travail.


Le congrès soutient ses syndicats de l’enseignement dans leur lutte contre la territorialisation de l’école au travers des rythmes scolaires et de la loi Rihac sur la direction d’école, contre l’autonomie des établissements, contre la réforme des collèges, du lycée et celle du baccalauréat, contre Parcoursup qui empêche l’accès véritable aux études choisies, voire pour certains aux études supérieures.


Le congrès dénonce l’actuelle situation des Accompagnants d’Élèves en Situation d’Handicap et soutient leurs revendications : un véritable statut de la fonction publique, un salaire à temps complet avec alignement sur la grille de catégorie B (base de 24h par semaine) et l’accès à des formations qualifiantes.
Le congrès dénonce la remise en cause des diplômes nationaux. Le congrès s’inquiète de la prolifération de formations supérieures privées directement liées aux grosses entreprises mayennaises financées par des fonds publics. Au prétexte de proposer de nouvelles formations aux jeunes en Mayenne, elles mettent en place des formations « maison », parfois non qualifiantes remettant en cause les classifications et non négociables sur le marché du travail. C’est le retour à l’école du patron du XIXème siècle !


Le congrès réaffirme son opposition au financement de l’UCO (dite « Université » Catholique de l’Ouest) et de toutes les filières d’enseignement supérieur privé par des fonds publics pour leur implantation en Mayenne. L’UD CGT-FO de la Mayenne continuera à se mobiliser au sein du CODUL (Comité d’Organisations pour le Développement de l’Université à Laval) pour réclamer des moyens financiers afin d’installer et de développer l’enseignement supérieur public sur le campus de Laval-Changé, grâce à la délocalisation de filières des Universités du Mans et d’Angers.


Le congrès réaffirme son attachement aux principes fondateurs de la Sécurité Sociale de 1945, notamment celui-ci : « cotiser selon ses moyens et en bénéficier selon ses besoins ». Il condamne tous les projets visant à remettre en cause le salaire différé, les exonérations qui fabriquent le « trou de la Sécu ».

Inclusion scolaire : réunion publique le 8 décembre à Laval

Inclusion scolaire : réunion publique le 8 décembre à Laval

Le SNUDI-FO 53 (1er degré) et le SNFOLC 53 (2nd degré) vous invite à une

Réunion Publique
Inclusion scolaire

LAVAL – 8 décembre 2021 à 13h30
UD-FO 53  –  10 rue du Dr Ferron

Réunion ouverte à tous, PE, AESH, PsyEN, parent, ATSEM… Partagez cette information autour de vous
Pour les PE, cette réunion publique est aussi déclarée en RIS, vous pouvez donc déduire votre temps de participation de vos 108 heures (animations pédagogiques…). Il suffit pour cela d’envoyer avant la réunion un courriel d’information à votre IEN.
Plus d’informations RIS, modèle de mail à l’IEN

Affiche pour diffusion/affichage

En présence de :
 Clément Poullet, secrétaire général de la FNEC-FP FO (national)
Fabien Orain, secrétaire départemental FNEC-FP FO
Muriel Lageiste, AESH, représentante CHSCT
Frédéric Gayssot, PE directeur d’école, représentant CHSCT
Marie Pelaingre, secrétaire départementale SNFOLC, collège, représentante CHSCT
Stève Gaudin, secrétaire départemental SNUDI- FO, PE, représentant CHSCT

 Les enseignants, les AESH, les élèves et leurs familles n’ont pas à porter la responsabilité d’une défaillance de l’Etat dans la scolarisation des élèves en situation de handicap. L’inclusion scolaire, érigée en principe se fait au détriment de la prise en compte des besoins des élèves.
Oui à la scolarisation adaptée aux besoins des élèves, en milieu ordinaire chaque fois que c’est possible, en établissement spécialisé chaque fois que nécessaire ! Non à l’inclusion systématique et indifférenciée !

Force Ouvrière a toujours revendiqué une orientation et une compensation adaptées au handicap et/ou à la difficulté pour les élèves à besoins particuliers et la création de tous les postes et structures spécialisés à hauteur des besoins. Or l’inclusion scolaire, faisant suite à la loi de 2005 et « rendue nécessaire » par la Loi de Refondation Peillon dégrade les conditions de travail des enseignants et des AESH, ne tient pas compte des besoins particuliers des élèves en situation de handicap, met en porte-à-faux les familles, et remet en cause l’existence même des classes spécialisées et des structures spécialisées : ULIS, IME, ITEP, SEGPA, RASED, EREA… Aujourd’hui le ministre Blanquer va plus loin dans cette logique, dans le cadre de la loi pour une école de la confiance avec l’instauration des PIAL, la restructuration des pôles ressources et l’instauration de nouveaux services de l’inclusion scolaire.

Pour tous, enseignants des classes, directions d’écoles, élèves, ATSEM, AESH… les inclusions scolaires systématiques, conduisent à parfois à l’insécurité et à des conditions de travail intenables aussi bien pour les personnels que pour les élèves ! Le nombre de notifications MDA non respectées ne cesse de s’accroître et la situation se dégrade. Aujourd’hui, en Mayenne, plus de 100 élèves n’ont pas l’accompagnement auquel ils ont droit et des dizaines d’élèves sont partiellement scolarisés ou déscolarisés faute de place en IME ou en ITEP.

Enseignants, Parents, AESH, ATSEM, participez à cette réunion publique pour témoigner des situations que vous connaissez. Un état des lieux départemental vous sera présenté, ainsi que des retours et témoignages d’enquêtes, d’alertes auprès de la hiérarchie Education Nationale et de saisines du CHSCT Education Nationale.

Expérimentation Macron à Marseille : Blanquer persiste et signe

Expérimentation Macron à Marseille : Blanquer persiste et signe

Expérimentation Macron à Marseille : Blanquer persiste et signe

Les annonces de l’expérimentation Macron-Blanquer à Marseille (*) suscitent le rejet chez les collègues. Plus de 100 écoles de Marseille ont ainsi refusé de rentrer dans ce dispositif qui explose le cadre de l’Ecole républicaine.

Conscients que cette expérimentation serait amenée à être généralisée, les personnels, partout en France, prennent position dans les écoles, dans les réunions d’information syndicale, pour l’abandon de l’expérimentation Macron et de la proposition de loi Rilhac. Ils soutiennent les écoles marseillaises qui refusent ce dispositif.

Il faudrait être sourd ou aveugle pour ne pas faire le lien entre ses expérimentation, le Grenelle et la loi Rilhac sur la direction d’école.

C’est dans cette situation que le maire de Marseille a déclaré ces derniers jours dans les médias locaux : « Ça ne sera fera pas », « Je pense que c’est une mauvaise idée. Je le lui ai dit », « Je pense que cette idée est oubliée ». La FNEC FP-FO s’est alors immédiatement adressée au ministre Blanquer pour lui demander confirmation de l’abandon de l’expérimentation Macron.

Mais le ministre persiste et signe !

Il indique dans sur France Info le 8 novembre : « Le maire de Marseille est sorti de ses compétences. C’est l’Education nationale, jusqu’à nouvel ordre, qui gère ces questions-là. Et donc, ce qu’il a dit n’est pas exact. Vous savez, en général, quand le président de la République dit quelque chose, nous le faisons derrière. »

Le recteur de l’académie d’Aix-Marseille soutient que le projet n’est pas abandonné et que les directeurs feront partie, au même titre que les IEN, des commissions chargées de recruter les enseignants dans ces écoles. Ainsi, malgré des déclarations contradictoires qui témoignent sans doute d’une certaine fébrilité, cette expérimentation visant à bouleverser le fonctionnement de l’Ecole publique et à liquider le statut des personnels, est confirmée.

Plus que jamais, le SNUDI-FO réaffirme les termes de l’appel du bureau national adopté le 22 octobre : « le BN du SNUDI-FO considère que l’heure est à l’organisation de réunions de personnels, à la multiplication des motions d’école, à la préparation d’assemblées générales avec des délégués d’école, de secteurs, pour établir et réaffirmer les revendications, en premier lieu l’abandon de la loi Rilhac et de l’expérimentation Macron, et décider des initiatives pour les faire aboutir. Les élaborations de motions dans les réunions syndicales, de motions d’école sont autant de points d’appui pour construire le rapport de force, si possible intersyndical. La question de la grève, de la grève pour gagner, est posée. »

*Pour rappel : le président Macron a annoncé début septembre à Marseille la mise en place d’un dispositif dans 50 écoles marseillaises, où les directeurs pourraient recruter les autres enseignants de l’école, où les fonctionnements et les rythmes scolaires des écoles pourraient être adaptés en lien avec les acteurs extrascolaires. Dans les Bouches du Rhône, les organisations syndicales SNUDI-FO, SNUipp-FSU, SE-UNSA, CGT Educ’action et SUD Education revendiquent l’abandon de cette expérimentation, revendication exprimée lors du rassemblement organisé par les fédérations FNEC FP-FO, FSU, CGT Educ’action et SUD Education lors du retour du président Macron à Marseille le 16 octobre et dans la grève interprofessionnelle le 5 octobre dans le cadre de l’appel des Unions Départementales FO, CGT, FSU et Solidaires.

Mouvement inter-académique des PsyEN EDA

Mouvement inter-académique des PsyEN EDA

La fiche de suivi du syndicat à compléter en ligne


Les PsyEN EDA intégrés ne peuvent participer qu’au seul mouvement interacadémique national organisé dans leur spécialité « éducation, développement et apprentissage ».

Par dérogation aux dispositions de droit commun en vigueur, les PsyEN EDA détachés ont la possibilité de choisir entre une participation au mouvement interacadémique des psychologues de l’éducation nationale spécialité « éducation,
développement et apprentissage » ou une participation au mouvement interdépartemental des personnels du premier degré, renonçant ainsi à leur détachement dans le nouveau corps des PsyEN.

Toute double participation entraînera automatiquement l’annulation de la demande de mutation au mouvement
interdépartemental organisé pour les personnels du premier degré.

Pour rappel, la gestion du corps des psychologues de l’éducation nationale relève exclusivement du 2nd degré, y compris pour ceux d’entre eux exerçant dans la spécialité “éducation, développement et apprentissage” (EDA) et exerçant dans un établissement du 1er degré.

NOUVEAUTES MOUVEMENT 2022

  • Cette année, la date limite du PACS sera à nouveau le 31 août 2021. La disposition de l’année dernière, de repousser cette date au 31 octobre n’a pas été reconduite.
  • Suppression de la bonification parents isolés.
  • Suppression de la bonification sportifs de haut niveau.

PARENTS ISOLES

Le ministère supprime la bonification pour parents isolés au prétexte d’une décision du conseil d’Etat, réduisant encore la possibilité de muter pour de nombreux collègues dans des situations personnelles difficiles. C’est le retrait d’une disposition favorable, très importante pour le droit à élever ses enfants dans les meilleures conditions. La FNEC FP FO a demandé le maintien de cette bonification qui pouvait être maintenue.

La réponse du ministère consiste à orienter les collègues concernés vers les recours. Le SNUDI FO aidera et défendra tous les recours des collègues parents isolés qui n’obtiendront pas leur mutation, en particulier ceux dont les 150 points accordés l’an dernier auraient permis de muter.

LE MOUVEMENT

Vous saisissez vos voeux (31 voeux possibles) sur le serveur SIAMIprof du 9 novembre au 30 novembre 2021 (12h).
Les voeux des candidats sont étudiés en fonction du barème, composé de plusieurs éléments : l’ancienneté, les bonifications familiales, les points accordés au titre du handicap… et les bonifications spécifiques aux stagiaires. Il faut les demander sur SIAMIprof au moment de la saisie des voeux et fournir les bonnes pièces justificatives pour obtenir ces bonifications.

Le barème est logiquement garant de l’égalité de traitement des candidats, mais aucune CAP ne sera consultée à ce sujet.

Il est impossible de demander des bonifications pour le mouvement intra-académique si elles n’ont pas été
demandées au mouvement inter. Cette phase est donc particulièrement importante.

Contactez-nous pour connaître et faire respecter vos droits. FO vous accompagnera à toutes les étapes de vérification.
La barre d’entrée de chaque académie correspond au barème du dernier candidat qui a obtenu sa mutation dans cette académie l’année précédente. Les barres permettent de donner des indications mais sont susceptibles de varier considérablement d’une année à l’autre : elles dépendent des capacités d’accueil, des créations de postes, des
voeux des candidats, de leur barème…

Si aucun des voeux formulés ne peut être satisfait avec votre barème, l’administration vous affecte « par extension » dans une académie que vous n’avez pas demandée, selon un ordre pré établi. Même s’il est généralement conseillé d’éviter l’extension, dans certaines situations, il est préférable de ne pas formuler trop de voeux. Contactez FO afin d’être conseillé.

Les résultats vous sont envoyés par SMS le 3 mars 2022. Vous avez alors deux mois pour formuler un recours à l’aide de FO.

Point de vigilance : Les stagiaires qui avaient, préalablement à leur réussite au concours PsyEN, la qualité d’enseignants titulaires d’un corps enseignant (1er et 2nd degré) de l’éducation nationale ne participent pas à la phase interacadémique mais seulement à la phase intra-académique. En d’autres termes, ils seront automatiquement titularisés dans l’académie dans laquelle ils exercent actuellement, et devront, par leur participation à la phase intraacadémique, obtenir un poste au sein de cette académie.

Le SNUDI-FO vous accompagne et vous aide dans le calcul de votre barème via la fiche de suivi.

VÉRIFICATION DES BARÈMES

Le 13 janvier au plus tard, les barèmes calculés par les services académiques sont affichés sur Iprof.
S’ouvre alors une période de 15 jours minimum où vous pouvez demander par écrit la rectification de votre barème. Vous avez la possibilité d’ajouter des pièces justificatives manquantes.
Contactez le syndicat pour vous aider à rédiger votre recours et faire valoir vos droits.

LE BARÈME (récapitulatif – pour détails voir avec le syndicat)

Inclusion scolaire : le revers de la médaille

Inclusion scolaire : le revers de la médaille

Le SNUDI-FO 53 met à disposition libre un article du journal en ligne LEGLOB JOURNAL, avec son aimable autorisation.

Télécharger l’article

Ecole – Le revers de la médaille de l’ « inclusion en milieu ordinaire »
Avec l’autorisation de leglob-journal.fr 2 novembre 2021
Réalité

Des prises de paroles. Des remontées écrites d’enseignants d’écoles mayennaises faites à leur hiérarchie dont les copies ont été accordées au SNUDI-FO, un syndicat d’enseignants en Mayenne. Il s’agit bien souvent de saisines du CHSCT (Comité hygiène, sécurité et conditions de travail). Leglob-journal les publie car il est indispensable qu’elles ne soient pas passées sous silence, et sagement rangées dans un fichier d’ordinateur. D’ailleurs le syndicat devrait, nous a t-il dit, réaliser prochainement « un dossier très complet sur cette problématique de l’inclusion en milieu ordinaire » dont le Dasen lui-même expliquait dans un récent entretien au Glob-journal qu’elle était perfectible.

Des témoignages recensés depuis 2016
Par des enseignants en Mayenne

Donner à voir, à lire et à comprendre, c’est aller dans le sens de la nécessaire transparence.
En Mayenne, pour cette rentrée scolaire de septembre 2021, et selon l’Inspection d’académie, « 2546 élèves sont reconnus en situation de handicap dans le département. » Ils sont « 1422 » selon la Direction académique des services de l’Education nationale en Mayenne (Dasen) à être « scolarisés en classe ordinaire … Enfants ou adolescents handicapés peuvent, sous certaines conditions, être scolarisés soit dans une classe ordinaire, soit dans une « classe d’intégration scolaire » (CLIS). Les CLIS* se substituent aux classes spéciales et sont de quatre types : pour handicapés mentaux, auditifs, visuels ou moteurs.

Ces mesures ont été prises afin d’éviter la ségrégation dont les élèves handicapés pourraient être victimes, et pour favoriser leur intégration. En effet, l’expérience a prouvé que l’intégration des élèves handicapés en milieu scolaire est un enrichissement pour toute la communauté éducative. »

Selon le Snudi-FO qui nous a communiqué ces témoignages que vous allez lire ci-dessous et qui méritent, encore une fois, d’être publiés, l’inclusion en milieu ordinaire a toute sa place dans le cadre de l’Education nationale « depuis la parution de la loi de 2005. Pas question donc de revenir en arrière, mais il s’agit bien de faire évoluer le dispositif« .
Pour sa part, le Dasen Denis Waleckx n’a-t-il pas reconnu qu’il y avait des pistes d’amélioration dans un entretien qu’il a donné récemment au Glob-Journal.

Même avis pour le syndicat d’enseignants du Premier degré, le Snu-Ipp a écrit au ministre Jean-Michel Blanquer pour réclamer en matière d’inclusion en milieu ordinaire, au delà du « quantitatif« , plus de « qualitatif« , en estimant qu’ »à l’heure de l’inclusion, les classes chargées en primaire sont un empêchement à bien faire son travail notamment en direction des élèves à besoins spécifiques. Démunis, isolés, [les enseignants] portent à bout de bras l’objectif positif de parcours de scolarisation pour tous. Nous pensons que l’école doit se doter de plateau technique avec infirmières, médecins, RASED, etc. »

Depuis plus de 10 ans, [le snudi-FO 53, mais il n’est pas seul syndicat à le faire] alerte sur les conséquences prévisibles en matière de fermeture de structures spécialisées ainsi que sur les conditions difficiles de mise en oeuvre de la loi de 2005 sans moyens supplémentaires et sans analyse spécifique des situations de handicap« .
Selon le syndicat, « La réduction drastique des dépenses publiques exigées par les politiques européennes serait la conséquence de cette réduction des dépenses […] avec un déni des droits universels. Et si dans l’enseignement, l’impact est lourd, ce n’est guère mieux pour la protection sociale, la santé, les soins en psychiatrie, l’action sociale, la protection de l’enfance et de la famille, l’aide médico-sociale… »

Observateur comme les autres syndicats d’enseignants en Mayenne, , le Snudi-FO 53 constate que « dans les écoles du département : la prise en compte des besoins individuels et des spécificités des handicaps est trop souvent ignorée. » (Ecoutez le podcast ici).

Voici donc des témoignages d’enseignants du Premier degré, bien souvent issus de saisines du CHSCT. Le Snudi-FO en a recueillis « beaucoup » . Les noms ont été anonymisés, mais les situations hélas sont bien réelles…
Leglob-journal les publie tels quels, pour que chacun puisse se faire une idée de ce que signifie, aussi, l’expression consacrée dans le monde éducatif : « inclusion en milieu ordinaire » .

Les problèmes de comportement d’un élève, pourtant scolarisé à mi-temps dans l’école depuis le XX/XX/XXXX empêchent le bon fonctionnement de la classe. Cela génère beaucoup de mal-être au travail. Les violences répétées envers les élèves, moi-même et les autres adultes de l’école (violences verbales et physiques) nuisent gravement au climat de la classe. Cela remet en question la sécurité des élèves et des adultes, d’autant plus que cet élève est incontrôlable et imprévisible. NB : l’élève devrait être accueilli en ITEP [Institut Thérapeutique Éducatif et Pédagogique, établissement médico-social, NDLR] mais il n’y a plus de place.

Situation très préoccupante d’un élève XXXX. Cet élève me donne des coups (coups de pied…) et profère des insultes et a gestes très déplacés, envers les autres.
Après de nombreuses tentatives d’aménagements pédagogiques, je suis totalement épuisée et démunie face à la dégradation constante des conditions de travail dans lesquelles j’exerce. Le climat scolaire est catastrophique et les conditions d’apprentissages ne sont plus réunies.

La sécurité des enfants n’est pas assurée dans l’école (classe, cour de récréation) du fait du comportement violent d’un enfant. Il tape, mord, pince ses camarades, lance des objets. Il étrangle également les élèves. Il agit de même avec tous les adultes de l’école. Les enfants sont témoins de scène de violence dans leur classe au quotidien. L’organisation des enseignements est impossible à assurer dans ce climat de violence et de stress.

De retour de la cantine, XXXX est agité. Il frappe une élève de CP, en lui mettant un coup de poing dans les lunettes. Je vais voir XXXX, lui explique qu’il est interdit d’être violent avec les autres. XXXX reconnaît son geste ; je le prends par la main et lui dit de rester près de moi, près du portail cinq minutes, le temps qu’il se calme. XXXX n’est pas d’accord, il veut continuer à jouer. Il s’énerve, refuse d’avancer vers le portail puis finalement avance. Ensuite, il s’énerve à nouveau. Il me tord le poignet, et me met un coup de pied dans le tibia puis un coup de poing dans le bras. Je comprends qu’XXXX me répond : « C’est pas toi qui décide, ce sont les hommes qui décident ». XXXX s’échappe alors un peu plus loin en affirmant « moi je suis rapide ». Je le menace d’une punition plus longue et compte jusqu’à trois. XXXX revient et s’assoit.

Alors qu’il semblait plus calme, XXXX s’énerve à nouveau. Il se tape la tête contre la baie vitrée du préau à plusieurs reprises puis se griffe le visage avec ses deux mains jusqu’à mon intervention. XXXX ne se maitrise plus. (…). Cela demande donc une surveillance constante et renforcée des adultes. Le comportement d’XXXX en classe (il se lève sans arrêt, interrompt sans cesse l’adulte, fait tomber volontairement les affaires de ses camarades … ) nuit à l’ambiance de classe et aux apprentissages des autres élèves de la classe. XXXX a également été exclu des services périscolaires en lien avec son comportement le midi à la cantine (doigts d’honneur, menace les autres élèves avec un couteau … ).

Depuis plusieurs semaines, un enfant scolarisé en Grande section entre régulièrement en crise à l’école. Il lance alors des objets (chaises, livres ateliers en bois …) et plus généralement, tout ce qui est à sa portée à travers la classe. Depuis quelque temps, il vise aussi ses camarades ou les adultes. Cet élève frappe également ses camarades en leur donnant des coups de pied ou en les pinçant. Il pince régulièrement les parties génitales de ses camarades. Quand nous intervenons pour le calmer pour le protéger et protéger les autres, il se met à nous frapper aussi. Il nous mord, nous pince, nous griffe, nous donne des coups de pieds, des coups de coude ou de poing.

Il entre parfois dans un tel état de colère que nous sommes obligées de le contenir physiquement, parfois à plusieurs adultes. Dans ce cas, se pose un autre problème, celui de la surveillance de nos élèves. En effet, nous le sortons de la classe, pour que les autres élèves ne soient pas témoin de cette violence mais dans ce cas nous ne pouvons plus faire classe, car c’est soit une ATSEM, soit la cuisinière qui surveille notre classe pendant que nous tentons de gérer la crise.
Le discours avec les parents est fermé, ils s’énervent quand nous abordons le problème, rejettent la faute sur l’ancienne école et sur nous, qui selon eux, ne mettons pas assez de règles ou qui ne sommes pas assez ferme avec lui. Les autres parents d’élèves commencent à s’inquiéter et à s’énerver contre cette famille. L’ambiance est très tendue. Nous sommes toutes, enseignantes, ATSEM, personnels des Temps d’activités périscolaires (TAP), éprouvées tant physiquement que moralement et nous sommes inquiètes de ce qui peut arriver (accidents graves, altercations avec les parents, violence entre parents, violence de la famille envers l’école).

En XXXX, XXXX est devenu totalement ingérable (crise de hurlements, lancé de matériel et de mobilier scolaire, frappe d’adultes et d’enfants, tentative de s’échapper de la classe et de l’école, destruction de mobilier et des objets à sa portée etc. Les adultes sont obligés de le maintenir physiquement au sol). Plusieurs élèves de la classe présentent des difficultés de comportement similaires, il devient alors impossible de faire classe. Le XX/XX/XXXX l’enseignante de la classe (alors seule à l’école, la deuxième classe étant en sortie scolaire est obligée de faire appel aux pompiers pour pouvoir gérer cet élève. (…) Suite à la prise de ces mesures et après une période de mise en place et d’observation, la situation ne s’améliore pas.

Depuis la rentrée des congés d’hiver, les crises de l’élève sont de plus en plus violentes. Les crises sont quotidiennes voire pluriquotidiennes, pouvant durer de dix minutes à 2h30, ce qui impute également les apprentissages de l’élève.
L’AVS est alors obligé de tenter de canaliser physiquement l’élève et est victime d’un déferlement violence : crachats, coups à la tête, coups de pieds ayant entrainé de nombreux bleus, insultes et menaces : « je vais te tuer ; je vais te défoncer». A plusieurs reprises l’élève a tenté de fuir de l’école en passant par l’accès situé à l’arrière de l’école non clos. L’élève doit alors être isolé dans une pièce fermée à clé, en présence de l’AVS… »

Toutes ces ombres qui noircissent le tableau de l’inclusion ne doivent pas faire oublier, tout de même, qu’il existe ici ou là des cas réussis en milieu ordinaire. Le projet d’une école inclusive demeure « une nécessité démocratique » qui manifestement, appelle beaucoup de moyens.

*Clis appelée actuellement Ulis


La BD ci-dessous, de notre collègue Jac Risso, illustre une situation que beaucoup d’entre nous connaissent. Elle n’a pas pour objet de stigmatiser l’autisme qui comme chacun le sait est une réalité multiforme.

PSC : protection sociale complémentaires, c’est quoi ces 15 euros ?

PSC : protection sociale complémentaires, c’est quoi ces 15 euros ?

Notre dossier spécial PSC (SNUDI-FO et SNFOLC de la Mayenne)
Dossier spécial PSC (FNEC-FP FO)

Note du 19/11/2021 suite à l’email reçu du secrétariat général du Rectorat

Complémentaire Santé : 15€ pour flinguer la Sécurité sociale et notre statut !

Vous avez reçu un courriel du secrétariat général du Rectorat à propos de la protection sociale complémentaire (PSC).
Pour tout comprendre à la PSC, projet très dangereux pour notre sécurité sociale, et notre statut.

Lire notre dossier spécial PSC

Pour appâter, le Ministère lâche 15€ de participation de l’employeur à votre mutuelle jusqu’en 2024 date à laquelle vous devriez adhérer obligatoirement à un organisme choisi par le Ministère (mutuelle ou assurance). FO négocie pour que l’adhésion à cette assurance ne soit pas obligatoire, et que les pensionnés (les retraités) soient inclus

15€ et un chemin de croix !

15€ ce doit être encore trop pour ce gouvernement qui bloque toute augmentation générale des salaires et la valeur du point d’indice depuis plus de 10 ans. La Fédération FO des Fonctionnaires a claqué la porte du simulacre de négociations du ministère. (lire le communiqué FGF-FO)

Alors ils mettent en place une procédure complexe (lire le tutoriel de l’administration). Pour avoir les 15€, il vous faudra en faire la demande !

Pour percevoir cette aide, il faut fournir à votre service gestionnaire une attestation de votre mutuelle.

Colibris
(Accédez au portail Colibris avec vos codes habituels)
lien pour accéder à la plateforme COLIBRI
Ouverture de la plateforme à partir de mardi 23 novembre

Attention, deux situations se présentent :

Soit vos cotisations sont directement prélevées sur le salaire, vous êtes un agent précompté , vous n’avez pas de justification d’affiliation à votre mutuelle à fournir, une simple déclaration sur l’honneur suffit.

Soit vos cotisations ne sont pas prélevées sur le salaire, vous êtes un agent non précompté, vous devrez fournir une attestation de votre mutuelle précisant que le contrat qui vous donne droit à ce forfait est un contrat « responsable et solidaire » et que vous serez couvert par ce contrat après le 1er janvier 2022. Si vous êtes ayant droit et non pas titulaire du contrat, votre attestation doit également préciser qu’en tant qu’ayant droit, vous ne bénéficiez pas d’un financement de l’employeur du titulaire du contrat. 

Munissez-vous de votre fiche de paie, car vous en aurez besoin pour remplir la partie administrative (code département, numéro de dossier, numéro INSEE, code ministère et code administration). Pour en bénéficier dès janvier, il faut faire la démarche avant le 3 décembre.

Attention, les personnels AESH et les AED employés par un établissement mutualisateur (Le Mans Sud ou Douanier Rousseau) auront un formulaire spécifique sur cette même plateforme COLIBRIS…

Contactez le syndicat pour toute question

Ma mutuelle m’a envoyé un courrier disant que le ministère va me verser 15 € par mois, c’est vrai ?

Oui c’est vrai, à partir de janvier 2022 tu pourras avoir 15€ de prise en charge par l’employeur (= le ministère) sur ta complémentaire santé, ta mutuelle.

Et si je n’ai pas de complémentaire santé ?

Alors tu n’auras rien, ces 15€ sont uniquement au titre de la prise en charge de la protection sociale complémentaire. La protection sociale complémentaire — en abrégé PSC — représente la complémentaire santé, les dispositifs auxquels on souscrit pour avoir des remboursements en plus de la sécurité sociale (mutuelle, institut de prévoyance, assurance).

Comment je fais pour avoir mes 15€ de remboursement, qu’est ce que je fais du courrier que j’ai reçu ?

Pour l’instant tu gardes ton courrier, et tu attends les instructions du rectorat.

Je bénéficie de la mutuelle de mon conjoint au titre d’un contrat collectif de son entreprise, est ce que j’ai droit au remboursement de 15€ ?

Seulement si le conjoint ne bénéficie pas déjà d’un financement de son employeur.

Toutes les réponses à vos questions et l’analyse du SNUDI-FO 53 et du SNFOLC 53 dans ce document à télécharger :

AESH : une mobilisation d’ampleur à Paris

AESH : une mobilisation d’ampleur à Paris

19 octobre 2021 : Des AESH de Mayenne et  toute la France chez le ministre !

Aujourd’hui, dans toute la France, des milliers d’AESH, d’enseignants et de parents d’élèves ont crié leur colère et clamé leurs revendications en direction du ministère Blanquer.

De nombreuses délégations d’AESH venant d’une trentaine de départements dont une de la Mayenne ont rallié Paris. A Laval, la FNEC-FP FO 53 participait également au rassemblement aux côtés des AESH, dans l’unité intersyndicale avec la CGT, la FSU et Sud.

Avec les syndicats mayennais de la FNEC-FP FO 53 des AESH de Mayenne ont fait le déplacement pour manifester à Paris, où plus de 3000 personnes étaient rassemblées à l’appel des organisations syndicales FO, FSU, CGT éduc’action, Sud éducation, SNALC et SNCL.

Le ministre pensait peut-être s’en tirer à bon compte en proposant une nouvelle grille de rémunération ? Nous ne sommes pas dupes ! N’est-il pas honteux de maintenir plus de 135 000 AESH sous le seuil de pauvreté ?

Alors disons-le clairement : les AESH ne lâcheront pas la proie pour l’ombre : les AESH veulent un vrai statut ! L’école inclusive est l’affaire de tous. La mise en oeuvre des PIAL est une catastrophe pour les AESH, les enseignants, les élèves et leurs familles. Nous l’illustrons quotidiennement dans notre département mayennais.

Une représentante de la Convention nationale des délégués AESH a également pris la parole et a conclu ainsi : « Nous continuerons à lutter tous ensemble, AESH, enseignants, parents. Ce refus de prendre en compte nos revendications témoigne d’un mépris de la part de tous : inspecteurs d’académie, recteurs, ministre, président. Nous proposons la tenue d’une nouvelle convention, dans l’unité syndicale, jusqu’à satisfaction des revendications ! »

La co-présidente de la FCPE a indiqué que ce combat rejoignait celui des parents d’élèves : « il est inacceptable que des milliers d’élèves se retrouvent de fait exclus de l’Ecole publique »

Une délégation a été reçue au ministère. Le camarade AESH représentant FO, membre de la Convention nationale AESH, a porté les revendications des AESH. Après une heure et demie de discussions, aucune réponse concrète sur le statut, sur les salaires, sur les PIAL. FO a expliqué que la nouvelle grille de rémunération ne réglait en rien la situation des 135000 AESH et que notre combat continuerait jusqu’à satisfaction.

C’est pourquoi, FO appelle l’ensemble des personnels de l’Education Nationale à faire bloc avec les AESH pour combattre cette inclusion scolaire à tout prix et sans moyen, qui s’accompagne de la liquidation des structures et des postes spécialisés, et qui précarise et fragilise les AESH.  

La FNEC FP-FO 53 participera et appuiera les initiatives décidées par la convention nationale, par les comités départementaux, pour la satisfaction des revendications : un vrai statut, un vrai salaire, pour l’abandon des PIAL !

Les syndicats FO de l’enseignement en Mayenne, le SNUDI-FO 53 et le SNFOLC 53 appellent les AESH à se regrouper en réunion et stages avec FO, à participer aux réunions syndicales dans les écoles, les collèges et les lycées, pour lister les revendications et discuter des moyens POUR GAGNER !

La mobilisation des AESH s’inscrit dans le même mouvement qui a engagé le syndicat FO de l’Hôpital de Mayenne qui avec une association d’usagers à appeler à une montée nationale de tous les hospitaliers et de toute la population, de toutes les organisations qui combattent les suppressions des lits et d’hôpitaux, le 4 décembre à Paris, chez le ministre Véran !

La résistance s’organise ! On peut gagner !

 Entre Paris et Laval, le 19 octobre 2021


Le SNUDI-FO 53 remercie l’UD FO 53 qui a participé au financement du déplacement des AESH de la Mayenne à Paris avec leur syndicat FO. Le syndicat remercie également tous les collègues enseignants qui ont participé tant à la caisse de solidarité du syndicat qui indemnisera les AESH grévistes et adhérents FO de cette journée de grève, qu’au financement du déplacement à Paris.



Déclaration de la FNEC-FP FO 53 au rassemblement AESH de Laval le 19 octobre 2021

Les enseignants, les parents sont réunis aujourd’hui avec les AESH, partout en France, et notamment à Paris où une délégation mayennaise d’AESH FO participe au rassemblement.

C’est dans l’unité syndicale CGT-FO-FSU-SUD que depuis des mois, nous sommes mobilisés : grève et rassemblement le 8 avril, le 3 juin puis à nouveau aujourd’hui. Face à l’inaction du ministère Blanquer, notre détermination est intacte.

Qui peut vivre aujourd’hui avec 700 euros par mois ? Qui peut accepter de rester précaire alors que AESH est un vrai métier ? Qui peut accepter ces conditions de travail dégradées, avec les PIAL ?

Mutualisation, pourquoi ? Personne n’est dupe !

Au lieu de concéder un vrai statut et un vrai salaire aux AESH, d’en recruter davantage pour répondre aux besoins des enfants, le gouvernement leur impose, avec les PIAL, une mobilité forcée et un nombre très important d’enfants à suivre (en diminuant pour tous leur temps d’accompagnement).

Une délégation FO a été reçue par la direction académique la semaine dernière. On nous confirme que plus d’une centaine d’élèves notifiés par la MDA n’ont pas l’accompagnement qui leur est dû ! Si une enveloppe a été débloquée pour le recrutement de 18 ETP (soit 30 AESH) c’est au bas mot une cinquantaine de personnes qu’il faudrait recruter ! Cette situation est insupportable, pour les enseignants, pour les élèves, les familles et bien évidemment les AESH qui subissent les conséquences des PIAL, véritables usines à gaz pour gérer la pénurie.

Pour nous, c’est NON ! Les PIAL doivent être abandonnés. Ils ont été créés par le ministre pour « mutualiser » les moyens. En Mayenne, après 3 ans de mise en place, les conséquences de ces PIAL sont terribles.

Les AESH sont en situation de maltraitance. Et oui, nos collègues AESH, en situation précaire, se voient au fur et à mesure accompagner de plus en plus d’élèves. Les conséquences ? Maintenant qu’ils sont rattachés à un PIAL, il n’y a plus besoin de PV d’installation, d’ordre de mission… Ils sont dans un secteur et « ballotés à droite, à gauche », souvent par simple coup de fil la veille au soir ! Lorsqu’ils avaient déjà 2 à 3 enfants à accompagner l’année dernière, ils en ont 4, 5, 6 au fur et à mesure que se mettent en place les PIAL ! Ils prennent quelques heures des enfants, sans connaître le profil, sans un travail au préalable avec une équipe enseignante qu’ils ne connaissent pas !

C’est dans ce contexte qu’une convention nationale d’AESH s’est créée fin juin. Ils se sont réunis trois fois depuis. Ce sont des délégués AESH de toute la France qui ont décidé de monter à Paris aujourd’hui pour manifester leur colère sous les fenêtres du ministre Blanquer. Une délégation mayennaise d’AESH, soutenue par FORCE OUVRIERE est d’ailleurs en ce moment à Paris, et l’on m’informe qu’à cette heure ce sont déjà des milliers d’AESH qui sont rassemblés !

Le métier d’AESH est essentiel pour le bon fonctionnement des écoles et établissements et pour l’accompagnement des élèves porteurs de handicap. 

Alors nous exigeons un vrai statut, un vrai salaire, l’abandon des PIAL et la création de tous les postes nécessaires !

Merci de votre écoute


19 octobre : JE SUIS AESH !

Une délégation mayennaise AESH FO se rendra au ministère le 19 octobre prochain pour porter les revendications à Paris, chez le ministre : un vrai statut, un vrai salaire, l’abandon des PIAL !

INSCRIPTION POUR MONTER A PARIS LE 19 OCTOBRE 2021
En savoir plus ?

La caisse de solidarité pour indemniser les AESH adhérents FO de cette journée de grève
La caisse de financement pour le déplacement à Paris

AESH adhérent FO : je sollicite la caisse de solidarité du syndicat

Appel intersyndical mayennais FO-CGT-FSU-SUD


Un an après l’assassinat de Samuel Paty :où en est-on ?

Un an après l’assassinat de Samuel Paty :où en est-on ?

Un an après l’assassinat de Samuel Paty : où en est-on ?

Le ministre de l’Education Nationale a adressé une note aux recteurs d’académie afin d’organiser un « moment de recueillement » et un « temps d’échange » dans les établissements scolaires le vendredi 15 octobre 2021.

Le 16 octobre 2020, l’assassinat de notre collègue Samuel Paty a suscité un émoi très vif et légitime. Dès le 19 octobre, et comme le prévoit la réglementation, la FNEC FP-FO des Yvelines – département dans lequel exerçait notre collègue – a demandé la saisie du Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de travail (CHSCT). Ce comité, dans lequel siègent notamment les organisations syndicales dites représentatives, et dont la loi de transformation de la Fonction publique programme la disparition à partir de 2022, est en effet la seule instance permettant d’établir « l’arbre des causes » et de préconiser des mesures de prévention.

Ouverture d’une enquête administrative : un combat syndical de plusieurs mois

Rappelons-le, cette demande s’est heurtée à tous les obstacles, en particulier le refus de l’administration qui jugeait qu’elle ne devait pas se faire « à chaud ». C’est pourtant bien « à chaud » que, trois jours après l’assassinat de notre collègue, le ministre ordonnait l’ouverture d’une mission de l’Inspection Générale donnant lieu à la publication d’un rapport – à grands renforts de communication – en décembre dernier. En parallèle, le rectorat de Versailles a refusé d’ouvrir l’enquête du CHSCT faute de « feu vert » du ministre de l’Education Nationale !

Finalement, après des interventions multiples de la FNEC FP-FO au plan départemental, académique, et aussi en direction de l’inspection du travail avec l’Union départementale FO des Yvelines, et directement auprès du ministre (courriers, interventions au Comité technique et au CHSCT ministériels), l’aval du ministre a été donné à la Rectrice de l’académie de Versailles pour ouvrir l’enquête… huit mois après l’assassinat de notre collègue ! En l’absence d’enquête, les personnels auraient-ils dû se satisfaire de la communication officielle du ministre et de ses représentants locaux ?

En juin dernier, l’académie de Versailles a désigné le cabinet d’expertise chargé de diligenter les entretiens et d’établir le compte-rendu finalisé de l’enquête du CHSCT. La FNEC FP-FO a exprimé les plus vives réserves quant au dit cabinet, au regard de sa proximité avec l’exécutif et de questionnements sur le plan éthique.
De ces réserves, il n’a pas été tenu compte…

Un an après, personne n’a oublié Samuel Paty

L’immense majorité des personnels – dès le 2 novembre 2020 – s’était réunie pour discuter, échanger, contre les décisions du ministre qui limitaient de facto l’expression des revendications dans les écoles, les collèges et lycées. Les personnels, de plus en plus fragilisés par les conditions de travail imposées, veulent être entendus, protégés. Ce n’est pas en imposant des contre-réformes rejetées, et en remettant en cause la laïcité de l’Ecole comme continue de le faire le ministre que la colère des personnels s’apaisera !
C’est pourquoi, avec tous les personnels dans les écoles, les établissements scolaires et les services, la FNEC FP-FO continuera d’agir sur le terrain qui est le sien – celui de l’indépendance syndicale vis-à-vis de tout gouvernement, du patronat, des Eglises – pour la satisfaction de toutes les revendications.

Montreuil, le 9 octobre 2021

Reclassement AESH : fiche de suivi

Reclassement AESH : fiche de suivi

Un nouveau cadre de rémunération des AESH est instauré au 1er septembre 2021. Les nouveaux textes prévoient un avancement des AESH tous les 3 ans, avec une augmentation indiciaire pour chaque niveau, le reclassement des AESH en fonction de leur ancienneté. C’est à mettre au compte de la mobilisation des AESH, avec leurs organisations syndicales, qui n’a cessé de s’amplifier. Pour autant, le compte n’y est pas, et le ministre décide de maintenir les AESH sous le seuil de pauvreté, fixé par l’INSEE à 1080 € par mois.

Vous souhaitez connaître précisément le montant de salaire que vous allez toucher suite à l’instauration de la nouvelle grille ? Remplissez la fiche de suivi en ligne (ci-dessous)

Attention, les textes réglementaires viennent d’être publiés et sont en vigueur au 1er septembre. Le ministère s’est engagé à une mise en paiement en novembre.

  • Votre employeur devra vous payer rétroactivement le manque à gagner.
    Exemple : Je suis AESH et en CDI au 1er septembre 2021. Je suis actuellement payée à l’indice 332 et ma quotité horaire est de 62%. Je gagne 775,23 € nets par mois. A partir du 1er septembre, mon employeur doit me payer à l’indice 355, soit 828,95 € nets par mois. Si la prise en compte de mon nouvel indice n’est pas effective dès le salaire de septembre, l’employeur me devra 53 € nets par mois de retard.
  • L’intervention syndicale est bien souvent nécessaire pour obtenir les sommes dues. Contactez votre syndicat FO en Mayenne !

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