PE stagiaires : vos droits

PE stagiaires : vos droits

Le mot des co-secrétaires départementaux du SNUDI-FO 53:
Cher(e) collègue,
Félicitations pour l’obtention de ton concours et bienvenue dans le département de la Mayenne.
Le SNUDI-FO 53, est le syndicat FO des enseignants et AESH des écoles publiques du département.
Tu rencontreras régulièrement nos représentants que ce soit dans les écoles ou à l’INSPE.
A quoi sert le syndicat ?
Faire respecter tes droits
Personne ne peut défendre ses droits s’il ne les connaît pas. Les droits et les garanties statutaires ne sont pas des lourdeurs archaïques comme certains le prétendent mais, tout au contraire, ils sont une protection pour les conditions de travail des personnels.
Ton année de stage est ponctuée d’échéances importantes de la pré-rentrée à la titularisation, en passant par le reclassement et les périodes de mutation (mouvement) : le syndicat sera à tes côtés pour informer, aider, et organiser ta défense si besoin.
Pour résister, revendiquer et reconquérir nos droits !
Le syndicat, c’est aussi l’intervention permanente des militants FO à tous les niveaux (ministère, département, académie, INSPE…) pour résister face au rouleau compresseur de la déréglementation.
C’est pourquoi je t’invite à te syndiquer dès aujourd’hui. Se syndiquer, c’est s’organiser pour faire défendre les garanties collectives des personnels. L’adhésion pour tous les stagiaires n’est que de 80 euros pour 12 mois.
Le SNUDI-FO 53 est à tes côtés. N’hésite pas à faire appel à nous pour toute question : cette année est déterminante, il ne faut surtout pas rester isolé.
Bonne rentrée scolaire !
Emilie, Angot, Frédéric Gayssot, Stève Gaudin, co-secrétaires départementaux du SNUDI-FO 53

Présent dès le 25 août auprès des collègues PES, le SNUDI-FO 53 met à disposition un guide spécial pour mieux connaitre ses droits. Demandez le à vos représentants FO dans le département.

Au sommaire du guide stagiaire 2022-2023 :
Page 4 ……………………………………….. Editorial
Page 5 ……………………………………….. Réforme des concours
Page 6 ……………………………………….. L’année de stage
Page 7 ………………………………………… Formation – titularisation
Page 8 ……………………………………….. La paye
Page 9 ……………………………………….. Les congés de droit et les autorisations d’absence
Page 10 ……………………………………….. Les obligations de service
Page 11 ……………………………………….. Questions réponses
Page 12 ………………………………………. FO vous aide à calculer votre reclassement

AESH et cumul d’activité pendant les congés

AESH et cumul d’activité pendant les congés

Un AESH peut exercer, pendant ses congés, un autre emploi (activité accessoire) sous conditions.

Les activités accessoires cumulables avec un emploi public sont définies par la réglementation. La situation est différente selon la quotitié de travail de l’AESH. à (Source).

La réglementation ne fixe pas précisément le nombre d’heures ou la rémunération que l’activité ne doit pas dépasser, pour être considérée comme étant « accessoire ».

Pour résumer, il doit s’agir d’une activité occasionnelle, ou régulière, mais elle doit être impérativement limitée dans le temps.

Cet emploi doit être compatible avec les fonctions de l’AESH et sans effet sur le fonctionnement du service public. Cela est soumis à l’appréciation de l’administration.

L’administration peut s’opposer à tout moment à la poursuite d’une activité accessoire qu’elle a autorisée

  • si elle estime que l’intérêt du service le justifie,
  • si les informations communiquées par l’AESH sont erronées,
  • si l’activité n’est pas considérée comme « accessoire ».

En tout état de cause, il faut solliciter une autorisation préalable auprès de votre employeur (Rectorat, lycée le Mans Sud, ou lycée Douanier Rousseau)

Rappels sur le cumul d’activité :

Selon le décret 2017-105 du 27 janvier 2017, les AESH peuvent être autorisés à exercer. Ils doivent en demander l’autorisation si leur contrat de travail est supérieur à 70%. Pour les AESH ayant un contrat égal ou inférieur à 70 %, le cumul n’est pas subordonné à une autorisation. Toutefois, l’intéressé doit informer préalablement l’autorité dont il relève du cumul envisagé :
• le SAE pour les AESH employés par le Recteur ;
• le SMPA2E pour les AESH employés par le proviseur du lycée Douanier Rousseau à Laval
• le SMP LMS pour les AESH employés par la proviseure du lycée Le Mans Sud au Mans.
• S’il s’agit de plusieurs activités publiques, il doit informer chacune des autorités dont il relève.

Le syndicat peut vous conseiller, vous aider à formuler votre demande, et intervenir si besoin et en cas de refus.

AESH, syndiquez-vous au SNUDI-FO pour être informé, représenté et faire valoir vos droits !

CHSCT du 30.06.22

CHSCT du 30.06.22

Les comptes-rendus FO sont tous accessibles à cette adresse : https://snudifo-53.fr/chsct/

Membre de l’administration présents : Marc Vauléon (secrétaire général)
Invités : Mme Bellanger (Chef de division DIPPAG), Mme Pigné (AEMS), Yann Peschard (personne ressource SST du DASEN), Mme Guéranger (assistante sociale des personnels), Laurent Drault (IEN adjoint à l’IA), Dr Arnault (médecin scolaire)
La délégation FO : Muriel Lageiste (AESH), Stève Gaudin (PE)
Les représentants du personnel : FNEC-FP FO (2) – FSU (2) – UNSA (1) – CGT (1)

Les représentants FO au CHSCT ne sont pas des « spécialistes » : ils mettent en œuvre des exigences s’appuyant avant tout sur les revendications (collectives ou individuelles) des personnels, sur le respect des législations existantes, et sur la responsabilité de notre employeur. C’est en ce sens que nous intervenons en CHSCT et que nous les faisons exister. Au CHSCT les représentants FNEC-FP FO représentent TOUS les personnels de l’Education Nationale (PE, Certifiés, Agrégés, PLP, AESH, administratifs, infirmières, assistante sociale, médecin scolaire, IEN… Contrairement à ce que nous pouvons parfois lire ou entendre, les représentants au CHSCT ne sont pas élus mais désignés par leur organisation syndicale. Le CHSCT n’est pas une instance paritaire.

Télécharger le compte rendu complet en PDF


Un avis adopté ce 30 juin : Le CHSCT de la Mayenne demande au directeur académique d’autoriser toutes les demandes de visite médicale formulées par les personnels du département, dans le respect de l’article 22 du décret 82-453 du 28 mai 1982 qui précise que : « Les administrations sont tenues d’organiser un examen médical annuel pour les agents qui souhaitent en bénéficier. »
POUR : FNEC-FP FO (2) – CGT (1)
✖️ ABSTENTION : FSU (2) – UNSA (1)


La déclaration FNEC-FP FO 53

La FNEC-FP FO 53 est la seule organisation à faire une déclaration liminaire.

Approbation des procès-verbaux des séances des 14 janvier et 22 mars 2022

La réglementation prévoit que les PV soient envoyés dans un délai d’un mois aux membres du CHSCT.

FO s’est de nouveau abstenue sur les PV en raison du délai entre la tenue des réunions et le vote. Nous avons précisé également que les réponses aux avis arrivent bien trop tardivement. La délégation FO a donc demandé, seule, le respect de la réglementation et exigé que le PV de cette réunion soit rédigé dans les délais réglementaires.

PV du 22 mars 2022 :
✖️Abstention : FO (2)
✅POUR : FSU (2) UNSA (1) CGT (1)

PV du 14 janvier 2022 :
✖️Abstention : FO (2)
✅POUR : FSU (2) UNSA (1) CGT (1)

Approbation du compte rendu du GT fiches RSST du 6 juin

✖️Abstention : FO (2)
✅POUR : FSU (2) UNSA (1) CGT (1)

La délégation s’est abstenue pour plusieurs raisons. D’une part, si c’est la FNEC-FP FO qui a proposé il y a plusieurs années l’organisation de groupes de travail pour permettre l’étude de l’ensemble des fiches RSST, ceux-ci ne doivent en aucun cas justifier le fait d’éluder des situations. D’autre part, bien des situations SST n’ont absolument pas été résolues au sens d’amélioration des conditions de travail ou de mesures de prévention prises comme nous le demandions ou encore de faire cesser un danger auquel sont exposés parfois les collègues. C’est donc en toute cohérence, que la délégation s’est abstenue.

Fiches RSST

FO a rappelé que le registre d’hygiène et de sécurité doit pouvoir être consulté à tout moment par les membres du CHSCT et par l’inspecteur santé et sécurité au travail.

La délégation est intervenue sur les situations pour lesquelles elle était mandatée. Grâce aux différentes interventions du syndicat en amont du CHSCT, toutes les situations suivies par FO sont tout ou en partie satisfaites.

La FSU a proposé la dématérialisation des Registres Santé et Sécurité au Travail. Cela satisfait une demande forte du ministère qui a déjà invité les Recteurs à dématérialiser tous les registres (RSST, DUERP…)

La délégation FO s’est opposée à la proposition de la FSU. En effet, la dématérialisation des registres freine l’accès des représentants du personnel aux registres, alors qu’ils doivent pouvoir y accéder facilement dans les établissements et services. Par ailleurs, les collègues utilisent déjà une version dématérialisée quelque-part, puisque la quasi-totalité des fiches RSST sont envoyées scannées au supérieur hiérarchique et au syndicat. Certains souhaitent visiblement que cela soit plus encadré dans un protocole plus formel. Enfin, prenant appui sur la réglementation, FO a rappelé que le “traitement des fiches”, n’impose pas le visa d’un directeur ou d’un chef d’établissement, et qu’une fiche peut totalement transiter par un représentant au CHSCT, ce que tout le monde ne semblait pas savoir. FO a précisé que s’il y avait une dématérialisation des RSST, il faudrait que ces registres puissent toujours être présents physiquement. En effet, cette dématérialisation pourrait limiter l’accès aux registres aux personnels. Le maintien en parallèle de la version papier est donc indispensable afin de garantir la possibilité de consulter sans aucune limitation, tous les RSST des établissements.

Point sur la situation sanitaire

Le SG indique qu’il y a une reprise des contaminations. Il précise un taux d’incidence à 477, et un taux de positivité à 32,4.

+46% du nombre de cas en 1 semaine.

Taux d’incidence plus important sur Laval, Château-Gontier et Ernée (+ de 500)

L’augmentation est plus marquée chez les 15-45 ans. 

Les hospitalisations augmentent à nouveau.

Taux de remplacement à 92% en juin. (65% en janvier)

Capteurs CO2 : progression suite à l’aide gouvernementale (subvention aux collectivités); plus de 50% des écoles sont désormais équipées en capteurs (109 écoles publiques) – avec a minima 1 par école. La fin de la campagne de subvention s’achève en juillet.

Collèges et lycées : tous les collèges et lycées sont équipés

Pas de nouvelle consigne à ce jour, pas de nouveau protocole prévu à ce jour. 

Un autre sujet prégnant est l’état déplorable du remplacement dans notre département, non pas en raison de la gestion des remplacements par les services de la DSDEN, qui n’a jamais été remise en question, mais en raison du manque de moyens, du manque de personnels. Là encore les fiches RSST ainsi que les témoignages recueillis lors de nos visites d’établissements en font la démonstration. Cette absence de remplaçants en nombre suffisant et le refus d’en recruter sous statut ont fortement contribué à la dégradation des conditions de travail de nos collègues, en particulier ces deux dernières années. A cet égard, Force Ouvrière estime malheureux une communication de chiffres erronés aux personnels, via les tableaux hebdomadaires. Les services de la DSDEN ont été contactés les 9, 10 et 11 mai par FO qui s’étonnait déjà de chiffres d’absences non-remplacés particulièrement hauts. Le 11 mai, devant notre étonnement réitéré par mail, on nous confirmait que les tableaux étaient fiables et sans erreur, malgré notre insistance.

Force Ouvrière prend acte des rectifications rendues publiques par le directeur académique dans la presse mais refuse qu’il fasse endosser la responsabilité de cette erreur par des syndicats qui alertent et dénoncent la dégradation constante de la situation dans les écoles, en raison du manque de personnels.

Point sur la formation en santé et sécurité des directrices et des directeurs d’école 

FO est intervenu sur l’actualisation des DUERP et responsabilité de l’employeur.

Télécharger notre flyer DUERP

FO rappelle que des stages de formation syndicale existent déjà. Par ailleurs, les syndicats FO organisent tous les ans des RIS et des visites d’établissements et de service, et informent régulièrement les collègues.

FO rappelle que ce ne sont pas seulement les directeurs d’école qui ont besoin d’être formés en santé et en sécurité, mais tous les personnels d’un établissement ! Les directeurs ne sont pas des managers ou des supérieurs hiérarchiques !

En revanche, et FO l’avait déjà abordé il y a plusieurs années, les IEN ont parfois besoin d’être formés en matière de prévention, et de réponse à apporter aux collègues. Suite aux multiples interventions de FO sur le département, on peut constater que des IEN orientent comme il se doit des collègues parfois en souffrance : accident de service, RSST, médecin de prévention, protection fonctionnelle… Nous nous en félicitons.

L’administration invite les collègues directeurs à se rapprocher des assistants de prévention de circonscription. La délégation FO est intervenue pour rappeler que ces assistants de prévention sont en fait des CPC, et qu’initialement cela ne rentre pas dans le cadre de leur mission. Par ailleurs, FO a fait remarquer l’alourdissement constant des tâches des CPC et a fait remonter que tous les CPC ne souhaitent pas forcément être investis de ces missions de prévention, ou étaient parfois en délicatesse pour refuser la proposition. Laurent Drault répond que tous les CPC EPS sont volontaires pour ces missions et les ont acceptées.

Pour Laurent Drault il y a des retours très positifs des GDDE. La délégation FO a répondu que son analyse était différente, les GDDE étant à l’origine par exemple des documents d’auto-positionnement support d’auto-évaluation dans le cadre des évaluations d’écoles. Cela confirme que nous avons eu raison de claquer la porte de ces parodies d’instances, et de ne pas cautionner la mise en œuvre anticipée de la loi Rilhac et du Grenelle Blanquer. (rappel GDDE)

Retour sur la visite de l’ISST académique à l’école Eugène HAIRY de Laval

Ce point à l’ordre du jour fait directement suite à la procédure d’alerte lancée par FO et aux interventions diverses du SNUDI-FO, mandaté par l’ensemble des collègues de cette école, exposée à des problématiques lourdes de qualité de l’air. La situation impacte la santé de plusieurs personnels, et l’inaction de nos responsables et surtout de la collectivité (ville de Laval) a imposé au syndicat le lancement de cette procédure d’alerte.

La conséquence, a été le déplacement de l’ISST (Inspectrice Santé et Sécurité au Travail) à l’école, en présence d’un représentant FO, de l’IEN, et d’un représentant de la mairie.

Un rapport de l’ISST, très complet, a pu être établi, et impose l’accélération de la procédure pour améliorer la qualité de l’air dans l’établissement, qui pour FO, devra passer par des travaux dans les meilleurs délais. La FNEC-FP FO remercie Madame Huardeaux pour sa visite et son rapport acte plusieurs préconisations qui vont totalement dans le sens de l’intérêt des personnels. Les représentants FO prendront leurs responsabilités si des travaux n’étaient pas engagés cet été dans l’école.

Visites de services et d’établissements

Pour rappel, la FNEC-FP FO avait proposé aux autres organisations syndicales fin 2017, qu’un point soit systématiquement fait sur les préconisations émises dans les rapports de visite, afin de vérifier quelles suites étaient données. Nous nous étions alors accordés ensemble pour que l’administration s’assure du suivi de ces préconisations, un an après chaque visite. Les représentants FNEC-FP FO s’assurent donc que ce suivi est bien effectif. Il semble se mettre progressivement en place au regard des différentes remontées des établissements concernés.

FO demande depuis des mois la réunion d’un groupe de travail relatif au suivi des préconisations émises. Force est de constater que le DASEN n’a toujours rien organisé. FO a de nouveau formulé cette demande en CHSCT, d’autant que la durée de la réunion n’aura pas permis aux représentants FO de revenir sur des points importants de ces préconisations.

Depuis 3 ans, FO insiste, seul, pour un suivi effectif de ces préconisations. Pourquoi aussi peu d’engouement de la part de l’administration ?

Sur proposition de la FSU, les rapports de visite sont désormais rédigés conjointement avec l’administration !!! Avant, nous discutions entre organisations syndicales, nous nous mettions d’accord avant d’envoyer une version des représentants des personnels à l’administration.

Le secrétaire général a proposé un tableau de suivi des préconisations. N’ayant pas mandat pour faire adopter ce tableau, nous attendrons réception de ce tableau dont nous avons demandé communication.

Exemples de préconisations déjà émises dans les rapports de visite lorsqu’ils étaient rédigés en amont par les OS :
– Un revêtement de sol supplémentaire permettrait aux salles équipées de parquets bruyants d’être plus propices à de bonnes conditions d’enseignement.
– Une étude sur les conditions acoustiques dans la salle de motricité mais également dans la salle de restauration serait souhaitable.
– Les conditions de travail : la souffrance au travail a beaucoup été évoquée. Même si les moyens en médecine de prévention sont insuffisants, le CHSCT-D conseille vivement aux salariés qui ressentent un mal-être au travail de prendre contact avec le docteur Mory
– Le CHSCT-D s’interroge également sur le surcroît des charges de travail ressenti par l’ensemble des équipes (adjoints et directeurs). La réforme des rythmes scolaires et les demandes institutionnelles fortes sont, vraisemblablement et pour partie, à l’origine de ces dégradations des conditions de travail.
– Il serait légitime que chaque enseignant ait la possibilité de prendre son déjeuner dans un espace plus approprié que sa classe
– Il est nécessaire que Madame la directrice d’école puisse disposer du Diagnostic Technique Amiante (DTA) ainsi que du compte rendu de la dernière visite de la commission sécurité.
– La mise en place d’un dispositif de contrôle d’accès à l’entrée, à priori prévu, est souhaitable rapidement.
– Une élévation de la clôture au niveau du portail donnant accès sur la cour serait logique dans le cadre de la lutte contre le risque attentat-intrusion.
– Une réflexion (avec la réalisation d’une étude de la qualité de l’air) et une remédiation doivent s’opérer dans le domaine du renouvellement de l’air dans les salles de classe du premier étage.
– Le changement de la chaudière avant l’hiver prochain semble nécessaire.
– Le stockage des produits d’entretien est à revoir pour une meilleure protection des produits inflammables et toxiques (prendre l’attache de la municipalité).
– Il semble urgent que les dalles amiantées abîmées puissent faire l’objet d’un traitement. Il est impératif qu’un calendrier prévisionnel soit rapidement établi. Les représentants du personnel du CHSCT-D de la Mayenne comptent sur la diligence de la direction des services départementaux de l’éducation nationale pour intervenir en ce sens auprès de la municipalité.
– La mairie doit pouvoir s’assurer de l’articulation du PPMS de l’établissement avec le PCS de la commune. Faire remonter tous les dysfonctionnements lors des exercices PPMS aux autorités académiques, via l’Inspecteur de circonscription
– S’assurer auprès de la préfecture de la cohérence de l’ensemble avec les PPI des établissements classés « SEVESO »
– S’assurer auprès de la préfecture de la cohérence du PCS avec le plan ORSEC.
– Demander à ce que les mesures de qualité de l’air visiblement prévues par la DREAL au niveau de la commune soient réalisées dans l’école.
– S’assurer auprès de la mairie de la bonne coordination des alarmes sur la commune.
– Respecter les préconisations émises par l’agent de sûreté dans son rapport du 22 janvier 2017 : rehausser les portails et clôtures, prévoir un barreaudage aux fenêtres côté bureau de direction, remplacer les portes fragilisées, changer les rideaux dans les salles de classe tout en respectant les normes incendie, prévoir l’installation d’interrupteurs pour les signaux d’alerte, installer un visiophone avec écran.
– Revoir les zones de détection de l’alarme intrusion.
– Le gymnase est insalubre, des travaux sont absolument nécessaires.
– Des travaux de rénovation de la BCD ainsi que de la salle des ATSEM sont souhaitables ; il faudrait également remédier à l’apparition des moisissures.
Il semble important à la délégation que la mairie envisage :
– de revoir l’entretien de l’escalier extérieur et d’aménager une protection contre les intempéries ;
– d’équiper la pièce stockage de rangements appropriés ;
– de résoudre la problématique thermique (froids l’hiver et chaud l’été).
– de trouver un moyen pour faciliter le transport des dossiers dans les escaliers ;
– de changer le support du photocopieur ;
– qu’une réflexion soit menée quant à la mise en place d’une politique attractive en faveur de la médecine scolaire en Mayenne ;
Enfin, il est obligatoire qu’un protocole spécifique, en cas de problème de la secrétaire lorsqu’elle se trouve seule dans les locaux, soit étudié.

Prochaine visite d’une délégation du CHSCT : la CGT a proposé la visite du lycée Victor Hugo de Château Gontier. FO a soutenu cette demande.

Diffusion de l’affiche “incivilités” – quel message d’accompagnement ?

FO : Quand va-t-elle parvenir dans les établissements et services ? Cela fera bientôt 2 ans que nous l’avons validée !

A nouveau, l’administration nous informe que l’affiche allait être envoyée dans les établissements et services. Ils attendaient un texte pour accompagner l’envoie. 

FO a donc proposé cette formulation en séance : « Les personnels de l’Education Nationale effectuent une mission de service public. Le CHSCT-D de la Mayenne propose l’affichage de cette affiche à l’entrée de l’établissement ou du service, afin de rappeler la réglementation à toutes les personnes amenées à fréquenter les lieux, et de prévenir toute forme de violence ou d’incivilité. »

La proposition a été retenue.

Pour rappel la proposition d’affiche faite par FO :

Point sur l’accompagnement des élèves en situation de handicap

Il y a 1889 élèves notifiés pour un accompagnement AESH, dont 1786 dans l’Education Nationale (public et privé confondu). Ces élèves représentent 69,5% des élèves en situation de handicap.

Le SG nous informe que 155 sont sans accompagnant, et semble vouloir se féliciter de ce chiffre (« même s’il ne faut pas le négliger »), puisque faible au regard des 1500 élèves notifiés sans accompagnant dans l’académie !

La délégation FO a interrogé l’administration sur la question des postulants : si les moyens étaient respectés, y aurait-il assez d’AESH pour faire ce métier ? Effectivement, au regard des conditions de précarité dans lesquelles sont placées ces personnels, l’administration ne peut être que dubitative !

Pour faire suite à notre entrevue du 3 juin 2022, FO a interrogé nos responsables sur le non-renouvellement des contrats AESH, et en particulier des AESH en position de CDisation après 6 années AESH. Sur 350 renouvellements, il y 4 intentions de non-renouvellement et aucun ne concerne une possibilité de CDI. Nous en prenons acte.

En moyenne, dans notre département, il y a 1 AESH pour 3,5 élèves (1 AESH pour 5,5 élèves en Loire Atlantique). Notons que les absences non remplacées des AESH correspondent à 40 ETP sur 1 an !

Nos responsables se félicitent de la mise en place des PIAL qui permettent de « mieux mutualiser » et d’être plus souple dans l’accompagnement ! Les PIAL permettraient une prise charge plus qualitative.

Réponse de la délégation FO : La mutualisation des moyens, c’est en fait, moins d’accompagnement pour les élèves. Les PIAL permettent désormais de réduire drastique­ment la prise en charge des élèves en situation de handicap ; et pour cause : il n’est plus question de partir des besoins des élèves mais de partir d’un nombre d’heures globa­lisées attribuées au PIAL ! C’est ce que nous connaissons en Mayenne depuis 3 ans.

Résultats : des centaines d’enfants se voient aujourd’hui privés de l’accompagnement dont ils ont besoin.

Dans certains PIAL, il manque des dizaines d’heures d’accompagnement des élèves. A charge aux équipes enseignantes et aux AESH de s’adapter à cette pénurie de moyens.

Les PIAL ce n’est pas la souplesse, mais de l’ultra flexibilité. Effectivement, les PIAL imposent la flexibilisation des conditions de travail des AESH qui sont désormais affectés au sein d’un de ces pôles dans lesquels ils peuvent être appelés à se déplacer en fonction des besoins.

Une dotation d’AESH est attribuée à chaque PIAL que le coordon­nateur est chargé de répartir en fonction des besoins.

On se retrouve ainsi avec des AESH déplacés d’une école à l’autre en fonction des urgences, du jour au lendemain sans prendre en compte les conséquences au niveau professionnel et personnel…

Laurent Drault souhaite répondre à un passage de la déclaration FO qui faisant référence à la plupart des fiches RSST qui concernent les conséquences d’une inclusion scolaire systématique et érigée en dogme. Selon l’IEN adjoint, l’école inclusive, c’est la loi, et c’est aussi une fierté.

La délégation FO s’est inscrit en faux, demandant à l’IEN-A :

  • Si c’était une fierté de voir tous ces élèves en souffrance et sans accompagnant ?
  • Si c’était une fierté de voir tous ces élèves dont l’orientation en structure spécialisée n’était pas respectée et toujours en attente ?
  • Si c’était une fierté de constater autant de collègues en souffrance et portant la responsabilité d’une inclusion systématique sur leurs épaules alors que c’est bien l’institution qui défaille ?
  • Si c’était une fierté de cautionner l’extrême précarité dans laquelle sont placées les AESH ?

Non, depuis des années l’école inclusive montre son vrai visage : celui d’une politique d’austérité budgétaire radicale, renvoyant aux personnels de l’école la responsabilité de prendre en charge tous les handicaps, toutes les difficultés, tous les troubles, tout en continuant à gérer des classes aux effectifs toujours aussi chargés. Ceux qui se faisaient les chantres de l’école inclusive en dénonçant simplement “le manque de formation”, font aujourd’hui parfois semblant de découvrir cette brutale réalité.

Le SNUDI-FO 53 réaffirme sa position constante :

Oui à la scolarisation adaptée aux besoins des élèves, en milieu ordinaire chaque fois que c’est possible, en établissement spécialisé chaque fois que nécessaire

Non à l’inclusion systématique et indifférenciée 

Dénonciation des situations ingérables et/ou dangereuses

Défense des conditions de travail, de la sécurité des personnels et des élèves (notamment via les CHSCT)

Questions diverses (FO)

·        Évaluations d’école

Déjà plusieurs écoles du département refusent les évaluations d’école. Ces écoles sont soutenues par le SNUDI-FO, le SnuiPP-FSU et la CGT. (Lire/signer l’appel).

Dans des circonscriptions, la recherche d’école volontaire dépasse parfois le cadre réglementaire avec des tentatives de désignation d’office. (Exemple Laval 3, lire le courriel du SNUDI-FO à l’IEN)

Ces évaluations d’école imposent une charge de travail supplémentaire et conséquente, en particulier dans le cadre du dispositif d’auto-évaluation issu des GDDE. 

La délégation FO a demandé le respect du volontariat. Si aucune école n’est volontaire, en aucun cas ces évaluations d’écoles ne peuvent être imposées.

FO a insisté pour demander confirmation. FO a rappelé que ces évaluations d’école ne sont qu’une préconisation du Conseil d’évaluation de l’Ecole et qu’aucun texte réglementaire ne peut contraindre les personnels à les mettre en œuvre

Face à notre insistance, l’administration est contrainte de reconnaitre que les évaluations d’école ne sont pas obligatoires. Elles ne peuvent pas être imposées. Aucune école ne peut être désignée volontaire, c’est confirmé. Les maladresses et les pressions de quelques IEN ont été corrigées ; rappel et consignes leur ont été données. Un premier recul à mettre au compte de la pugnacité et du sérieux du SNUDI-FO 53 !

·         LPI : point sur l’expérimentation, remontées des agents, mise en œuvre et obligations statutaires

La délégation FO demande que le CHSCT-D 53 soit consulté de toutes modifications des conditions de travail des personnels, conformément à l’article 57 du décret 82-453. L’administration se base sur une note de la DGESCO pour imposer le LPI.

Lors du dernier CHSCT, cette l’application était encore totalement instable. Problème de compatibilité avec AGESH, l’application utilisée par les enseignants référents. Par ailleurs, FO a évoqué les documents conséquents pour la mise en œuvre du LPI, à la veille des vacances scolaires ! (Courrier du DASEN, tutoriels…)

Pour FO, le LPI doit être abandonné. Au-delà de la charge de travail supplémentaire, il s’agit encore d’un dispositif pour l’école inclusive à tout prix. C’est un frein à la prise en charge des besoins des élèves, et cette application devient désormais nécessaire pour les orientations SEGPA, pour les GEVASCO, les PPRE…etc

Pis, double besogne pour les documents déjà réalisés…à retaper entièrement dans l’application !!! FO se demande par ailleurs pourquoi ce n’est pas la MDA qui se charge du LPI !!!

Pour rappel, le LPI (Livret du Parcours Inclusif de l’élève), est une plate-forme numérique mise en place à la demande de la MDA qui devrait leur permettre de collecter tous les éléments d’un dossier MDA (GEVA-sco, PAI, PPS…) 

Pour FO, le LPI est une usine à gaz ! Pourquoi ce sont les directeurs pour le primaire et les chefs d’établissement du secondaire qui devraient endosser la responsabilité de sa mise en œuvre ? Pour notre ministère, l’intérêt de l’élève en situation de handicap résiderait-il dans la création de plateforme numérique plutôt que de structures de soins ?

Rappel avis CHSCT : Le CHSCT de la Mayenne alerte sur la mise en œuvre du Livret Parcours Inclusif et les risques liés à l’augmentation de la charge de travail des équipes enseignantes des premier et second degrés. Par ailleurs, aucun CHSCT n’a été consulté avant le déploiement de ce LPI, en contradiction avec l’article 57 du décret 82-453. Par conséquent, le CHSCT de la Mayenne demande l’abandon de cette expérimentation.
✅FO (2) : POUR
❌UNSA (1) : CONTRE
✖️FSU (2) et CGT (1) : ABSTENTION

FO invite les personnels à faire remonter tous les dysfonctionnements du LPI, à faire remonter les conséquences sur leur charge de travail, et sur le temps supplémentaire à y consacrer, en particulier en faisant remonter des fiches RSST à leurs représentants FO au CHSCT.

·        Médecine de prévention : état des lieux, demandes de visites médicales formulées cette année (demande FO)

89 demandes ont été adressées en copie au syndicat. La délégation FNEC-FP FO a demandé au SG s’il entendait donner suite à ces demandes. 

Nos responsables administratifs nous répondent que ces demandes ne pourront être satisfaites au regard du manque de moyens ! FO a interrogé l’administration sur une potentielle sous-traitance auprès de la médecine libérale ou de la médecine préventive du conseil département ou du conseil régional : pas possible pour notre employeur !

Dans un contexte marqué par une des conditions de travail dégradées et où nous rencontrons des collègues en souffrance quotidiennement, le peu de moyens consacrés à la médecine de prévention dans notre académie contribue à augmenter la souffrance au travail. La loi, et notamment l’article 24 du décret 82-453 modifié relatif à l’hygiène et à la sécurité au travail ainsi qu’à la prévention médicale dans la fonction publique, font pourtant obligation au rectorat et au ministère de garantir à chaque agent cette médecine de prévention. Les collègues qui ont justement besoin d’aide sont confrontés à une multitude d’obstacles, malgré le travail important des personnels de la DSDEN 53 qui subissent eux aussi le manque de moyens.

FO ne saurait accepter que des arguments d’ordre financier soient opposés à la protection de la santé des collègues. FO a proposé l’avis ci-dessous au vote, dont les résultats n’ont pas manqué de nous surprendre.

Avis: Le CHSCT de la Mayenne demande au directeur académique d’autoriser toutes les demandes de visite médicale formulées par les personnels du département, dans le respect de l’article 22 du décret 82-453 du 28 mai 1982 qui précise que : « Les administrations sont tenues d’organiser un examen médical annuel pour les agents qui souhaitent en bénéficier. »
POUR : FNEC-FP FO (2) – CGT (1)
✖️ ABSTENTION : FSU (2) – UNSA (1)

Pour rappel avis adopté en mars 2018 : Le CHSCT-D 53 considère que la médecine de prévention est un droit pour tous les personnels.
L’article 22 du décret 82-453 du 28 mai 1982 indique : « Les administrations sont tenues d’organiser un examen médical annuel pour les agents qui souhaitent en bénéficier. »
L’article 24-1 du même décret précise que les agents qui n’auraient pas bénéficié de l’examen médical prévu à l’article 22 « font l’objet d’une visite médicale auprès d’un médecin de prévention tous les cinq ans. »
Considérant que le manque de moyens ne saurait justifier une quelconque dérogation à la réglementation.
Considérant que les collègues faisant une demande de visite médicale sont en droit de pouvoir en bénéficier.
Considérant, que la visite médicale est une obligation qui incombe à l’employeur.
Considérant, que toutes les missions de prévention ne peuvent être assurées dans ces conditions.
Le CHSCT-D 53 demande au directeur académique :
-d’autoriser toutes les demandes de visite médicale formulées par les agents,
-d’appuyer l’exigence du recrutement d’un médecin de prévention pour le département de la Mayenne, auprès du recteur d’académie.

POUR : FO-FSU-UNSA-SUD

Des outils à disposition

Utiliser le RSST (registre santé sécurité au travail)     Fiche RSST départementale 1er degré

Fiche RSST départementale collège/lycée                   Fiche RDGI (registre danger grave et imminent)

Syndiquez-vous !

Affectation des AESH

Affectation des AESH

Affectation des AESH pour la rentrée prochaine

Certains AESH ont reçu des appels téléphoniques ou des messages électroniques pour leur indiquer leur nouvelle affectation pour la rentrée prochaine. D’autres ne seront informées que fin août en fonction des besoins des PIAL ce qui n’est pas acceptable.

  • Visiblement, si l’administration décide de vous laissez sur la même affectation que cette année, vous ne recevrez aucune information.
  • Si l’administration décide de vous affecter sur une autre école ou sur un autre établissement de votre PIAL, elle n’a pas besoin de faire d’avenant à votre contrat de travail. Elle peut vous affecter sur n’importe quels établissements ou écoles du PIAL par un simple appel du coordonnateur du PIAL ou par un simple mail à vous ou à votre directeur ou chef d’établissement.

Complétez la fiche de suivi affectation du syndicat

ATTENTION ! 
Si vous ne souhaitez pas accepter votre nouvelle affectation, vous ne devez pas la refuser dans un premier temps! (l’Administration pourrait se saisir de votre refus pour vous licencier). Indiquez simplement que vous en prenez acte et que vous allez réfléchir et contacter les syndicats de la FNEC-FP FO. Nous vous accompagnerons pour tenter d’obtenir une nouvelle affectation. 
Si l’administration décide de vous changer de PIAL alors la signature d’un avenant est dans ce cas obligatoire.
Si vous n’acceptez pas ce changement de PIAL, vous disposez alors d’un mois à partir de la date de réception de l’avenant pour accepter ou non votre nouvelle affectation. 

ATTENTION ! 
La nomination sur un établissement ne veut pas dire que vous travaillerez sur cet établissement toute l’année ! 
Avec la logique des PIAL, l’Administration pourra changer d’établissement au sein du PIAL du jour au lendemain !


L’administration doit informer tous les AESH !

FO dénonce la disparité de gestion des affectations en fonction des PIAL et l’inégalité de traitement des AESH. 

Pour FO, tous les AESH du département, quel que soit leur PIAL, doivent être informés dans les plus brefs délais de leur affectation pour la rentrée prochaine que celle-ci change ou non par rapport à cette année.

Enfin FO rappelle que si le ministre satisfaisait les revendications d’abandon des PIAL et d’affectation des AESH à l’année sur un poste précis à partir de vœux réellement pris en compte dans le cadre d’un mouvement départemental, la pagaille actuelle n’existerait pas !

POUR FO, LES PIAL C’EST NON !
POUR UNE AFFECTATION SUR UN POSTE PRÉCIS
NON AUX MUTATIONS ARBITRAIRES !
OUI A UN VRAI MOUVEMENT AVEC VŒUX POUR LES AESH !

POUR UNE AFFECTATION À L’ANNÉE SUR UN POSTE PRÉCIS A PARTIR DE VŒUX RÉELLEMENT PRIS EN COMPTE DANS LE CADRE D’UN MOUVEMENT DEPARTEMENTAL
UN VRAI STATUT et UN VRAI SALAIRE

Adhérez et faites adhérer au SNUDI-FO

CTSD formation continue du 23.06.22

CTSD formation continue du 23.06.22

CTSD formation continue du 23.06.22

Déclaration FO à télécharger

Un Comité Technique Spécial Départemental concernant l’offre de formation continue s’est tenu jeudi 23 juin 2022. Il faisait suite à un Conseil Départemental de Formation Continue organisé le 28 mai 2022.

La colère monte dans de nombreux départements, y compris en Mayenne, avec un rejet des formations constellations-PPCR. A tous les niveaux, le SNUDI-FO défend les collègues et tente d’obtenir l’abandon de ce dispositif qui est le cheval de Troie du nouveau management à la France Telecom. C’est en ce sens que nous avons proposé aux autres organisations syndicales un avis lors de ce CTSD.

“Le CTSD de la Mayenne demande l’abandon du dispositif des constellations mis en place dans la logique de l’accompagnement PPCR et le retour du libre choix des personnels pour leur formation.”
✅POUR: FO et CGT (4)
❌CONTRE: UNSA (3)
✖️ABSTENTION: SnuiPP-FSU (3)

Malgré des tensions en termes de remplacement (voir notre publication), Monsieur Waleckx tire satisfaction d’avoir pu assurer un maximum de formations en “constellations”… Rappelons que cet acharnement à maintenir ces formations en pleine crise sanitaire a fortement impacté l’accueil d’élèves dans des classes touchées par la COVID et a favorisé, de fait, un brassage de ces derniers, mettant en danger sanitaire et en insécurité l’ensemble des usagers et des acteurs de ces écoles. Depuis début avril, avec le retour des formations en constellations, des conseils écoles-collèges et autres formations managériales, la situation du remplacement des enseignants ne s’est guère améliorée !

Présentation du Plan de Formation:

L’année prochaine, comme cette année, il y aura quatre “types” de formation :

  • les formations de type “stage” sur temps de travail avec remplacement si besoin;
  • Les formations longues, type “constellation français et maths”, avec une partie sur temps de classe et une partie hors temps de classe (18h)
  • les formations 18h (de type animations pédagogiques; hors temps de classe)
  • le volet complémentaire hors 18h (selon la disponibilité des intervenants; donc possibilité du mercredi, du samedi/dimanche, des vacances scolaires!)

Attention!, une nouveauté pour l’année prochaine: des équipes d’écoles complètes devraient suivre la même formation: “Valeurs de la République” (VDRep) ou “Accompagnement École Inclusive” (AEI) de  9 heures. FO rappelle que ces formations ne peuvent pas être imposées.
Pour rappel: les formations  “constellations” sont censées être étalées sur des cycles de 6 ans, alternant le français et les maths tous les 3 ans. (ex: Français, an 1; Maths, an 4) Jusqu’à cette année, les PE avait le “choix” de leurs animations pédagogiques les autres années du cycle de formation (à savoir années 2, 3, 5 et 6) Avec cette nouveauté, les PE devraient consacrer 9h (sur les 18) sur une des deux formations imposées VDRep ou AEI. Or cela ne peut être imposé, puisque la réglementation n’a pas changé ! 

Le décret n° 2017-44 du 29 mars 2017 définit toujours nos obligations de service. Il précise que nous devons «18h consacrées à des actions de formation continue, pour au moins la moitié d’entre elles, et à de l’animation pédagogique ». Ne figure dans ce texte aucune notion d’animation ou de formation obligatoire ou à caractère départemental. Les PE sont donc libres de choisir comment ils effectuent ces 18 h !

Le SNUDI-FO rappelle aussi que, si les enseignants sont tenus de participer à 18h d’animations pédagogiques, il est de la responsabilité de l’Institution d’organiser un plan de formation avec des animations pédagogiques que les PE peuvent librement choisir en fonction du contenu

Le syndicat rappelle également qu’aucun texte réglementaire ne permet d’imposer à un enseignant la visite d’un de ses collègues, qui n’a aucun statut particulier pour cela. De même, le fait de convoquer un enseignant et le sortir de sa classe pour participer à l’observation de la classe d’un autre collègue ne peut être considéré comme un stage de formation continue et être imposé.

Le SNUDI-FO a donc dénoncé ce nouveau dispositif (qui ne se base sur aucun texte réglementaire) et qui met à mal le choix des collègues dans leur offre de formation. Il est écrit que ce dispositif devra être piloté par l’IEN de circonscription et le directeur d’école…

FO a interpellé le directeur académique à propos de ces formations VDRep ou AEI: En effet, il n’est pas possible statutairement d’imposer à un directeur de “piloter” une formation ? 

Le directeur académique reconnait que le terme “piloter” n’est pas adéquat. Il s’agit plutôt selon lui, de “répondre aux sollicitations de l’IEN”. Pour FO, aucun directeur ne peut être contraint de piloter une formation quelconque. Si le DASEN fait référence à nos obligations de service relatives à la formation, il ne remet pas en question notre analyse, et nous donne finalement raison. En effet, rien, ni dans le statut des PE, ni dans le décret de 89 ne permet d’imposer ces missions à des directeurs qui ne seraient pas volontaires ! 

Les formations sur temps de classe:

Les offres de formation collective (OFC) et les analyses de pratiques entre pairs (APP) sont reconduites.

Toutes les demandes sont étudiées et en général mises en œuvre ( hors contexte covid) lorsqu’elles ont été validées par l’IEN de circonscription.

FO : Pourquoi cette demande de formation (APP) est-elle soumise à l’approbation du directeur d’école ? Madame Hubert explique que la phrase est mal formulée, le directeur est simplement informé.

NB : Les formations sur temps de classe concernent aussi les formations inter degrés (liaison école-collèges) et les formations statutaires (éducation prioritaire, formation des directeurs, ASH, CAFIPEMF)

Formation statutaire ASH :

Le Directeur Académique nous informe que, faute de budget, il n’y a pas de départ en CAPPEI prévu pour l’an prochain.

FO rappelle que les besoins sont tels qu’il est nécessaire d’envoyer tous les demandeurs en formation CAPPEI. D’autant plus que tous les ans, des collègues qui ne le souhaitent pas sont envoyés sur des postes spécialisés lors des opérations de mouvement.

Concernant les formations en constellations PPCR:

Pour rappel, ces formations divisées en “plan mathématiques” et “plan français” sont organisées de façon pluriannuelle sur un cycle de 6 ans en alternance avec les 18h d’animations pédagogiques. Le SNUDI-FO en demande clairement l’abandon.

Pour plus d’informations

Ces formations longues s’organisent en 30 heures de formation (5 jours) : 12 heures sur temps de classe avec remplacement et 18 heures hors temps de classe (comme pour des animations pédagogiques)

1/3 des enseignants formés par an sont répartis sur les deux plans. (⅙ en maths; ⅙ en français)

FO rappelle à nouveau que c’est le décret n° 2017-44 du 29 mars 2017 qui définit toujours nos obligations de service. Ce texte précise que nous devons 18 heures consacrées à des actions de formation continue, pour au moins la moitié d’entre elles, et à de l’animation pédagogique. Il ne figure dans ce texte aucune notion d’animation ou de formation obligatoire ou à caractère départemental. Les PE sont donc libres de choisir la manière dont ils veulent effectuer ces 18 heures, ce que le DASEN n’a pu contester. 

FO a demandé ce qui allait se passer pour des collègues qui changeraient d’école et qui se retrouveraient à nouveau dans un cadre de formation similaire ? Ce sera le choix du PE. C’est une logique d’équipe recherchée…

Cohérents avec sa position constante, FO renouvelle son exigence d’abandon définitif du dispositif des constellations PPCR.

FO a soumis un avis au vote du CTSD :“Le CTSD de la Mayenne demande l’abandon du dispositif des constellations mis en place dans la logique de l’accompagnement PPCR et le retour du libre choix des personnels pour leur formation.”
✅POUR: FO et CGT (4)
❌CONTRE: UNSA (3)
✖️ABSTENTION: SnuiPP-FSU (3)

Pour rappel, lors du CTSD du 10/02/2021, la FNEC-FP FO 53 avait soumis cet avis : “Le CTSD, réuni le 10/02/2021 se prononce pour que le dispositif ministériel d’accompagnement issu de PPCR avec notamment les « formations par constellations » soit totalement abandonné dans le cadre des formations obligatoires afin de préserver notamment les moyens de remplacement manquant cruellement dans les écoles.
✅POUR : FO et CGT
✖️Ne prend pas part au vote : UNSA et FSU

Avis proposé par le SNUIPP
“Le CTSD de la Mayenne s’oppose  aux formations centrées  sur les seuls « fondamentaux » et demande le retour au libre choix . La formation continue doit répondre aux attentes individuelles et collectives, s’organiser sur temps de classe et ne pas se confondre avec les temps d’animation pédagogique”.
✅POUR: CGT-SNUIPP-UNSA
✖️ABSTENTION: FO 2

FO explique ses votes systématiquement à ses mandants : Il y a des volets d’animations pédagogiques qui sont centrés sur les fondamentaux (Par exemple, une animation pédagogique “résolution de problème”) et qui rentrent dans le cadre statutaire. En revanche, nous nous opposons aux constellations PPCR et éclatent les ORS avec 12h en plus des 18h. La seconde phrase est ambiguë et sujette à interprétation. La définition de nos ORS comprend une part réglementaire de formation continue dans le cadre des animations pédagogiques, et donc hors temps de classe, ce qui rend cette dernière phrase peu lisible. Enfin demander le retour au libre choix laisse entendre que les collègues n’ont plus le choix de leur formation. Au contraire, FO demande le respect du libre choix, comme prévu par la réglementation toujours en vigueur.

Les formations hors temps de classe (18h)

Déjà bien atteinte par la mise en place des formations longues de type “constellation PPCR”, la liberté pédagogique réside dans le choix des formations, déjà limitées, est encore plus réduite avec l’apparition d’un programme d’accompagnement à l’école inclusive (AEI) et Valeurs de la République (VDRep). Tous les enseignants sont invités à les suivre dans les 3 ans à venir. Ces 9 heures devraient être pilotées par l’IEN de circonscription et le directeur de l’école et concerneraient l’équipe d’école complète. Ainsi sur une période de 6 ans, trois années seront consacrées à des formations dites “obligatoires”… C’est l’illustration parfaite, en ajoutant une formation à l’obligation déguisée, que le choix de formation se délite d’année en année.

Programme d’accompagnement à l’école inclusive

Le tronc commun généraliste délivrera les infos essentielles: GEVASCO, les démarches à suivre pour faire connaître un handicap, quels sont les plans possibles pour prendre en compte les besoins particuliers d’élèves…

Les modules au choix pourront concerner :
-la gestion des comportements difficiles
-TSA
-TSLA 
– les élèves à besoins spécifiques (Allophones + enfants malades)
– etc…

Le regroupement en présentiel, avec les pilotes de PIAL se fera en fonction de problématiques locales (sous forme de conférence par exemple) [A noter que les pilotes de PIAL peuvent proposer des formations complémentaires…]


En ce qui concerne la formation continue, nous continuons de revendiquer :

– Une formation maintenue dans le cadre règlementaire en vigueur, c’est à dire sur le temps de travail, sur 36 semaines.

– Des formations choisies par les collègues, dans un catalogue de formations, qui ne se résument pas à la mise en œuvre de réformes politiques.

– Le libre choix des 18h d’animations pédagogiques ;

– Le libre choix des stages de formation ;

– Le caractère strictement facultatif de la co-observation, des visites des CPC que ce soit dans le cadre des deux jours de stage imposés ou dans le cadre des constellations PPCR ;

– Le respect de la liberté pédagogique ;

– Le respect de nos obligations réglementaires de service ;

– Le retrait de PPCR

Vote des organisations syndicales (Plan De Formation) :
6 CONTRE (FO-FSU-CGT)
3 POUR (UNSA)

Explications de vote : FO a voté contre le plan de formation continue intégrant les constellations et les évaluations d’école. 


Ce CTSD a parfaitement illustré l’orientation du ministère, à savoir adapter la formation continue prévue par le statut aux réformes managériales et instituer un formatage des personnels.

FO refuse ce cadre et réaffirme sa revendication du droit à une formation continue, de qualité, sur des contenus choisis par les personnels, qui sont les mieux à même de connaître leurs besoins.

FO demande le respect de la réglementation toujours en vigueur

FO combat ces contre-réformes « managériales » qui ont pour seul objectif de mettre au pas les personnels qui refusent la dégradation de leurs conditions de travail.


Questions diverses FO :

  1. Des collègues PES nous ont fait remonter le fait que les emplois du temps de l’INSPE changent au dernier moment. Les stagiaires sont fortement conviés à consulter leur emploi du temps en ligne tous les vendredis soirs pour la semaine suivante. Cette gestion est très compliquée pour les PES qui ont d’autres obligations (enfants, réunions, etc.) Nous avons demandé à ce que les emplois du temps soient travaillés et publiés en amont pour permettre aux PES de travailler sereinement.

Madame Martin, la directrice de l’INSPEE nous dit être très surprise et va en discuter avec les délégués PES, qui représentent l’ensemble des stagiaires…

  1. Des informations contradictoires circulent au sujet des critères de départage dans le cadre des opérations de mouvement. A notre connaissance, et sauf si nous avions manqué une information, les critères retenus sont AGS, ancienneté fonction EN, ancienneté fonction PE, et enfin ancienneté dans l’échelon. Est-ce bien toujours le cas ?

Pour nos collègues PES, avez-vous retenu un 5ème critère ? tirage au sort ?

Le directeur académique confirme que ce sera le rang au concours pour départager deux collègues PES.      

  1. Fusion Ste Suzanne et Chammes: La classe située à Chammes doit rejoindre l’école de Ste Suzanne pour la rentrée 2022, mais la fusion administrative n’est prévue que pour la rentrée 2023. 

*Quid du poste de chargée d’école de Chammes? Le poste aurait dû fermer cette année et apparaître au mouvement, la collègue aurait dû pouvoir bénéficier de 600 points si elle l’avait souhaité…Va-t-elle continuer à assurer la direction de sa classe avec clé OTP et bénéficiera-elle de la prime de chargée d’école? 

*Quid de la direction d’école en 2022/2023? La directrice de Ste Suzanne se retrouve-t-elle, de fait, directrice du regroupement?  Décision de fusion, administrativement les deux directrices sont assurées, 2 clés, mais une seule gestion.

Réponse de l’IA : fusion dans les faits; administrativement les deux structures existent encore. Une seule gestion l’année prochaine.

La réponse du DASEN n’est pas conforme à la réglementation. En effet, si deux structures sont administrativement maintenues, deux directions doivent exister. Le SNUDI-FO intervient pour demander une clarification. (envoi mail DASEN)

  1. Combien de demandes de départ en formation CAPPEI ? dans quels parcours (RASED, ULIS, UE, SEGPA ?) Y-a-t-il eu l’obtention du CAPPEI en validation des acquis de l’expérience cette année ?

Le Directeur Académique nous informe que, faute de budget, il n’y a pas de départ en CAPPEI prévu pour l’an prochain.

  1. CAPPEI par validation d’acquis

Cette année, 10 candidats (8 public / 2 privé) L’IEN ASH rappelle que les candidatures doivent être envoyées avant les vacances de la Toussaint (Livret 1) 

Cette année il y a eu la mise en place d’un accompagnement académique de 12h de formation. (3x4h) pour la rédaction du livret 2 (chaque département était responsable d’un parcours: RASED, SEGPA, Etc.) L’an prochain, l’IEN ASH espère la mise en place d’un accompagnement plus conséquent.

  1. Combien de départs prévus en CAFIPEMF ?

Il y avait 5 candidats dont 4 qui ont été retenus: Le directeur académique ajoute qu’il s’agit d’une formation lourde qui nécessite d’être remplacée. Il y aura 2 CAFIPEMF aménagés.

  1. Évaluations d’école : quelles sont les écoles ciblées pour des évaluations d’école pour l’année scolaire 2022-2023 ? 

Pas encore de liste. Le directeur académique entend vouloir “créer le désir d’y participer”, et qu’il faudra certainement desserrer le calendrier qui est prévu sur 3 ans…

Important : le DASEN confirme le bien fondé de notre analyse en ne nous contredisant pas sur l’aspect strictement facultatif de ces évaluations d’école. En effet, aucun texte réglementaire ne peut les imposer aux écoles qui ne seraient pas volontaires.

  1. Quel est le nombre de candidats sur  liste complémentaire qui a été retenu pour l’académie ? Par voie interne, voie externe et troisième voie ? 

Le directeur académique explique ne pas avoir encore d’information mais assure d’essayer d’aller plus loin dans le recrutement sur la liste complémentaire.

+3,5% pour le point d’indice ? Sérieusement ?

+3,5% pour le point d’indice ? Sérieusement ?

L’urgence : augmenter les salaires !

et appliquer immédiatement aux AESH l’augmentation du SMIC du 1er mai 2022 !
Il est inadmissible pour FO que cette augmentation légale ne soit toujours pas entrée en vigueur !

Des cacahouètes !

Une hausse de 3,5% de la valeur du point d’indice vient d’être annoncée. Pour qui nous prend t-on ?

Pour rappel, l’inflation est de 5,5% sur seulement 1 an et estimée à 7% en fin d’année par l’INSEE

Alors qu’il faudrait 25%, pour compenser les pertes subies depuis 2000, ces annonces sont une nouvelle provocation…

− 25 % de perte de pouvoir d’achat !
− 8 % de perte de pouvoir d’achat entre juin 2017 et juin 2022, depuis l’élection du président Macron !
− 5,2 % d’inflation en année glissante de mai 2021 à mai 2022 !

A lire : le communiqué FGF-FO (ci-dessous et à télécharger)

Inacceptable !!!

FO revendique une augmentation immédiate du point d’indice au moins égale à l’inflation réelle au 1er juillet et une revalorisation de 25 %.

25 %, c’est ce que nous avons perdu depuis l’année 2000 en raison de la désindexation des salaires des fonctionnaires sur les prix puis du blocage des salaires à partir de 2010.

Après ces annonces inacceptables, l’heure est la préparation du rapport de force pour exiger notre dû : la compensation des pertes subies depuis 2000.

Depuis le protocole relatif aux Parcours Professionnels, Carrières et Rémunérations (PPCR)*, l’augmentation des salaires dans la Fonction publique s’envisage “au regard des principaux indicateurs macroéconomiques (taux d’inflation, croissance du PIB, évolution des salaires…)” ; les points de suspension dans les parenthèses permettent aux gouvernements d’ajouter à leur guise toutes les indicateurs macroéconomiques (endettement de l’État, nombre de chômeurs, situation de la Bourse…) leur permettant de justifier le blocage des salaires et ils ne s’en sont pas privés depuis 2016 !

L’indexation des salaires sur les prix est le seul moyen de ne pas perdre du pouvoir d’achat, FO revendique qu’elle soit être rétablie !

* Protocole PPCR : bien que les organisations FO, CGT et Solidaires, majoritaires dans la Fonction publique, n’aient pas signé ce protocole, le gouvernement Hollande-Valls l’a mis en oeuvre avec le soutien des organisations CFDT, FSU, UNSA, CFE-CGC et CFTC.

De l’argent, il y en a, il n’y en a même jamais eu autant !
Le journal patronal, Les Échos, annonçait le18 mars dernier :
« Les géants du CAC 40 ont dégagé des profits record de près de 160 milliards d’euros en 2021 »
La sortie de crise a été porteuse pour les champions français de la cote. Le CAC 40 a établi un nouveau record d’activité et de profits en 2021, dépassant de plus de 60 % son précédent pic de 2007. Luxe, industrie, matières premières ou encore médias : tous les moteurs de l’indice parisien ont contribué à ces résultats extraordinaires.
Historique. (…) les sociétés du CAC 40 ont réalisé en 2021 des profits record. Les champions français de la cote ont dégagé un résultat net part du groupe de près de 160 milliards d’euros, soit quatre fois plus qu’en 2020, année marquée par la pandémie de Coronavirus. (…) le millésime 2021 reste hors normes (…) Le précédent record, datant de 2007, est largement battu. A l’époque, le CAC 40 dans son ensemble avait réalisé près de 100 milliards d’euros de bénéfices. »

Fermeture programmée de 3 écoles publiques sur Mayenne

Fermeture programmée de 3 écoles publiques sur Mayenne

Fermeture programmée de 3 écoles publiques sur Mayenne

Télécharger le communiqué du SNUDI-FO 53

Le SNUDI-FO 53 a pris connaissance de la décision du conseil municipal de la ville de Mayenne, réuni le 23 juin 2022, de fermer les trois écoles publiques du centre-ville entre la rentrée 2023 et la rentrée 2026.

Cette décision, outre le fait qu’elle entérine la fermeture de 3 établissements publics d’enseignement historiques de la ville de Mayenne, ce qui ne sera pas sans troubler les « vieux mayennais » attachés à l’école communale de leur enfance, prive tout un pan de la ville d’école publique élémentaire et maternelle.

Pis, elle livre tout un secteur géographique aux seuls établissements privés confessionnels, les parents attachés à l’école publique laïque étant contraints de se déporter vers les quartiers périphériques.

Depuis 2016, le SNUDI-FO alerte la municipalité des conséquences d’une sectorisation ubuesque sur les postes et les écoles publiques de la ville dont certaines s’étaient vues amputées de quartiers entiers par la sectorisation, empêchant alors tout espoir de renouvellement d’effectifs.

Comme nous le craignions, le DASEN a su tirer partie de ces décisions et Mayenne a vu cinq fermetures de classe pour une seule ouverture ces cinq dernières années.

Le SNUDI-FO 53 a été reçu le 16 juin 2022, par l’équipe municipale, dont le maire de la ville. Il a eu l’occasion de développer ses arguments et propositions pour le maintien d’un service public d’enseignement en centre-ville. Aucun compte n’a été tenu de notre argumentation, par aucune des 2 municipalités qui se sont succédées.

Certes, la répartition des écoles à l’intérieur de la commune est une prérogative municipale, et le syndicat n’a pas pour rôle de s’occuper des affaires des collectivités, sauf lorsque des décisions prises impactent directement le fonctionnement des écoles et la dotation en postes , A ce titre, si le SNUDI-FO 53 ne peut que prendre note du fait que la décision du conseil municipal de la ville de Mayenne du 23 juin 2022, il considère qu’elle restera historique en ceci qu’elle entérine de fait le choix d’un nouveau recul du service public, après tout ce que l’on connaît déjà ou qui est à venir (poste, gare, impôts).

Le SNUDI-FO 53 s’inquiète effectivement des conséquences concrètes et à très court terme sur les postes d’enseignants du premier degré public, découlant immédiatement ou progressivement de la décision, comme de la déperdition inévitable d’élèves vers l’école privée, accélérant les effets de la chute démographique.

Il est à noter à ce propos que si Mayenne a indéniablement perdu des habitants, et donc des élèves, dans les 20 dernières années, la chute, notamment depuis la mise en place de la sectorisation de 2016, a été beaucoup plus forte pour le public que pour le privé (ex : -53% en maternelle publique et -7% dans le même temps en maternelle privée).

C’est un jour triste pour les « vieux habitants » de Mayenne qui ont usé leurs culottes sur les bancs des écoles communales de Mayenne-est, et de Mayenne-ouest, comme on disait alors. C’est un jour triste pour les habitants de Mayenne en général. C’est un jour triste pour l’école de la République à Mayenne.

Le SNUDI-FO 53 s’associera à toute initiative qui aura pour but de conserver des écoles publiques dans le centre-ville de Mayenne.

Le SNUDI-FO 53 n’a jamais confondu les genres : il ne lui appartient pas de décider à la place des élus ! En revanche, en défense des enseignants qui lui font confiance, il continuera à donner son avis et à porter les revendications des collègues.
Le SNUDI-FO 53 défend et défendra toutes les écoles publiques !

AESH : renouvellement, entretien, salaires

AESH : renouvellement, entretien, salaires

AESH : connaissez vos droits !
Message du 23 mai 2022, envoyé à notre liste de diffusion AESH

En cette fin d’année scolaire, FO vous informe des droits relatifs à l’entretien professionnel, au renouvellement de contrat et à votre affectation (vœux et souhaits).

En cas de besoin, vous pouvez toujours solliciter vos représentants AESH FO :
Muriel Lageiste (AESH Saint Pierre la Cour)
Marie Désert (AESH Chérancé)
Fabien Orain (Enseignant spécialisé IME Montaudin)
Frédéric Gayssot (directeur d’école à Saint Denis d’Anjou)
 snudifo.53@gmail.com
06 74 37 73 52
Adhésion au SNUDI-FO 53


Et toujours, le guide AESH FO (Mayenne) à télécharger pour connaitre tous vos droits
Pour recevoir la newsletter départementale et régulière dédiée aux AESH (inFO AESH 53) cliquez ici
Et enfin, le groupe Facebook privé :

FO_AESH_groupe_FB

Rejoignez le groupe facebook privée FO AESH de la Mayenne

Entretien professionnel

A quelle fréquence se déroule-t-il ?

Les AESH en Contrat à Durée Indéterminée (CDI) « bénéficient au moins tous les 3 ans d’un entretien professionnel. » 

Les AESH « engagés depuis plus d’une année par contrat à durée déterminée peuvent également bénéficier d’un entretien professionnel ». (article 9 du décret du 27 juin 2014).

Quand ?

L’autorité compétente* fixe la date, l’heure et le lieu de l’entretien et doit en informer l’AESH au moins huit jours avant. L’entretien doit se dérouler sur le lieu d’affectation de l’AESH. Le temps dédié à l’entretien professionnel est considéré comme un temps de travail.

*le supérieur hiérarchique est l’IEN dans le 1er degré et le chef d’établissement dans le 2nd degré.

Qui fait passer l’entretien ? 

L’entretien professionnel est conduit par le supérieur hiérarchique (IEN pour le 1er degré ou chef d’établissement pour le 2nd degré) pour apprécier la « valeur professionnelle » de l’AESH. L’évaluation se déroule sur la base d’un référentiel de compétences défini par l’annexe de l’arrêté du 27 juin 2014.

Quel est l’objectif ?

Après l’entretien professionnel, l’IEN ou le chef d’établissement rédige un compte-rendu avec une appréciation générale qui est ensuite communiqué à l’AESH qui peut le compléter de ses observations. 

Ce compte-rendu est ensuite visé par le recteur d’académie puis notifié à l’AESH qui le signe, avant de retourner au Rectorat (article 4 de l’arrêté du 27 juin 2014). 

Depuis l’instauration d’une grille d’avancement à l’ancienneté, l’évaluation professionnelle et l’évolution de la rémunération sont déconnectées. C’était une revendication FO. Pour autant, rien n’est réglé, car le mode d’évaluation (grille de compétences) et le référentiel de compétences s’apparentent à des outils de pression contre les personnels et ressemblent beaucoup à une procédure de « gestion » pour mettre à la porte des AESH. FO dénonce les modalités de cet entretien professionnel.

Que faire si je suis en désaccord avec le compte-rendu de l’entretien ? 

L’AESH peut effectuer un recours hiérarchique auprès du recteur (article 5 de l’arrêté du 27 juin 2014) selon les modalités fixées au III de l’article 1er-4 du décret 86-83 du 17 janvier 1986. Les représentants FO vous aident à formuler ce recours. Contactez les si vous êtes concerné.

Ce courrier de demande de révision du compte-rendu doit être fait dans les 15 jours à compter du moment de la prise de connaissance du document. 

Le rectorat a lui, 15 jours pour répondre à compter de la date de réception de la demande de révision. 

Si votre recours n’aboutit pas, vous pouvez également saisir les commissions consultatives paritaires (CCP). Sollicitez vos représentants FO dans le département.

Attention !

L’administration demande aux directeurs et directrices d’école, voire aux enseignants de remplir un formulaire d’évaluation des AESH. Ils ne sont pas vos supérieurs hiérarchiques, ils n’ont pas compétence à vous évaluer.

Calendrier de la campagne d’entretiens professionnels

La campagne des entretiens professionnels des personnels AESH est annuelle.

Au titre de l’année scolaire 2022-2023, les AESH concernés sont :

–  Les AESH en CDD qui auront une ancienneté de 3 ans au cours de l’année scolaire 2022-2023

–  Les AESH en CDD qui auront une ancienneté de 6 ans au cours de l’année scolaire 2022-2023 ;

–  Les AESH en CDI qui auront une ancienneté de 3, 6, 9, 12 ou 15 ans au plus tard le 31 août 2023.

Des entretiens seront menés d’ici la fin de l’année scolaire pour les collègues pouvant prétendre à un CDI au mois de septembre 2022.

Renouvellement de contrat 

Depuis juin 2014, le contrat doit être renouvelé en CDI à l’issue de 6 ans de CDD. 

Depuis juin 2019, le code de l’éducation prévoit dans son article L917-1 que les contrats des AESH soient établis pour trois ans, renouvelable une fois.

Les premiers CDD de trois ans ont été contractés au 1er septembre 2019. Ils arrivent donc à échéance le 31 août 2022. Beaucoup de collègues AESH vont donc être concernés.

Comment cela se passe-t-il ? FO vous aide à faire le point… Du côté de l’administration

L’employeur doit notifier son intention ou non de renouveler le contrat. Pour cela, il doit respecter un délai de préavis qui dépend de la durée du contrat (article 45 du décret n°86-83 du 17 janvier 1986)

8 jours avant le terme de l’engagement pour l’AESH recruté pour une durée inférieure à 6 mois ;

1 mois avant le terme de l’engagement pour l’AESH recruté pour une durée supérieure ou égale à 6 mois et inférieure à 2 ans ;

2 mois avant le terme de l’engagement pour l’agent recruté pour une durée supérieure ou égale à 2 ans ;

3 mois avant le terme de l’engagement pour l’agent dont le contrat est susceptible d’être renouvelé pour une durée indéterminée en application des dispositions législatives ou réglementaires applicables.

Le non-renouvellement n’est pas un licenciement, il ne donne donc pas droit à une indemnité de licenciement. Du côté de l’AESH

L’AESH dispose ensuite de 8 jours pour faire connaître sa volonté d’être renouvelé. Dépassé ce délai, l’administration va pouvoir considérer que l’AESH renonce volontairement à son poste et donc démissionne (avec une carence de 4 mois de droit au chômage).

Mobilité

Contrairement aux personnels titulaires qui ont statutairement droit à une mobilité selon des règles, les personnels non-titulaires ne bénéficient pas d’un droit à la mobilité. Il n’existe pas de réglementation nationale, mais uniquement une réglementation locale, différente d’une académie à une autre.

C’est une des raisons pour lesquelles FO demande que les AESH soient intégrés dans un corps de la fonction publique, afin qu’ils aient un véritable statut.

FO demande depuis plusieurs années, la possibilité pour les AESH d’émettre des vœux, des souhaits sur leur prochaine affectation.

Cette année, les AESH de l’académie de Nantes ne seront pas consultés par les services du rectorat quant à leurs souhaits de mobilité. 

Cependant, certains PIAL mayennais ont déjà lancé des démarches de consultation pour connaître les souhaits des agents. Ces informations seront traitées en fonction des nécessités de service. Étant demandées à titre indicatif, elles ne pourront donner lieu à contestation en cas de non satisfaction.

Les PIAL mayennais ont demandé un retour de cette fiche de vœux avant le 27 mai 2022. 

Une réunion de préparation aura lieu à la DSDEN le 30 mai 2022.

Le SNUDI-FO 53 sera reçu prochainement en entrevue pour aborder toutes ces questions avec l’administration.

Salaires

Propos publics du DASEN : réaction du SNUDI-FO

Propos publics du DASEN : réaction du SNUDI-FO

A télécharger en pdf :
L’article Ouest France
Notre réaction


Suite à la réponse publique de Denis Waleckx, Inspecteur d’académie, au communiqué intersyndical SNUDI-FO 53, CGT éduc’action 53 et Sud éducation 53, une mise au point s’impose.

Au préalable, le syndicat tient à signaler qu’à aucun moment la gestion du service des remplaçants n’a été remis en cause, contrairement à ce que laisse entendre le directeur académique. Les personnels de la DSDEN sont eux aussi soumis à diverses pressions et subissent les effets du manque de moyens.

Le SNUDI-FO 53 estime totalement irresponsable de reconnaître d’une part une communication de chiffres erronées pour ensuite se permettre un jugement totalement éloigné de la réalité. Mais qui communique aux personnels, via leurs représentants, des chiffres erronés ?

Notons qu’il aura fallu se battre pour obtenir des données chiffrées sur les absences non-remplacées via un tableau hebdomadaire, communiqué aux membres du CHSCT. Pourquoi avoir voulu pendant des mois, refuser de nous communiquer ces données ?

Les services de la DSDEN ont été contactés les 9 et 10 mai par le SNUDI-FO qui s’étonnait déjà de chiffres d’absences non-remplacés particulièrement hauts. Le 11 mai, devant notre étonnement réitéré par mail, on nous confirmait que les tableaux étaient fiables et sans erreur.

Le SNUDI-FO 53 prend note ce jour des rectifications rendues publiques par le directeur académique mais refuse qu’il fasse endosser la responsabilité de cette erreur par les syndicats signataires du communiqué.

Même une fois l’erreur de l’inspection académique rectifiée, ils font état d’une dégradation régulière de la situation dans les écoles.

En effet, depuis des mois et des mois, des collègues saisissent le syndicat quotidiennement pour des absences non remplacées. Des centaines et des centaines de journées de classe ont généré le chaos dans les écoles, privant bien souvent des élèves au droit fondamental à l’instruction.

Le problème du remplacement des professeurs des écoles absents, quel qu’en soit l’importance, n’est pas conjoncturel, mais bien structurel. Nous le rappelons systématiquement au directeur académique et revendiquons toujours l’élargissement des listes complémentaires.

Par ailleurs, dans les faits, le manque d’enseignants est aujourd’hui reconnu de tous, y compris par le DASEN lui-même qui vient de lancer une campagne de recrutement de professeurs des écoles contractuels. A quand le JobDating en Mayenne ?

Le SNUDI-FO tient à disposition l’ensemble des données chiffrées communiqué par le directeur académique ces derniers mois. Le syndicat maintient ses revendications seules à même de répondre à l’urgence de la situation :

L’arrêt des formations constellation-PPCR qui monopolisent des moyens de remplacements alors que les besoins ne sont déjà pas pourvus par la DSDEN.

Le recrutement immédiat de professeurs des écoles fonctionnaires à hauteur des besoins, pour le département de la Mayenne il faudra, a minima, une dotation de 42 moyens supplémentaires.

La création de tous les postes de remplaçants nécessaires au bon fonctionnement de l’École (au moins 20 postes supplémentaires de remplaçants sont nécessaires en Mayenne).

L’organisation immédiate de concours de recrutement exceptionnels à Bac+3 pour recruter des enseignants fonctionnaires d’Etat à hauteur des besoins !

Le recrutement immédiat d’AESH à hauteur des besoins, la création d’un véritable statut de la Fonction Publique et l’abandon des PIAL qui transforment les AESH en pions déplaçables sans aucun respect de leur travail ni des élèves accompagnés.

Journée de solidarité, pré-rentrée des enseignants : rappel de nos droits !

Journée de solidarité, pré-rentrée des enseignants : rappel de nos droits !

Dans certaines circonscriptions, des IEN évoquent six heures de travail supplémentaire, en utilisant diverses formes : journée dite « de solidarité », « deuxième journée de prérentrée », … Dans les réunions de directeurs à venir, il en sera peut-être question.

Le SNUDI-FO 53 rappelle ici, et à toutes fins utiles, le cadre réglementaire et les droits des collègues. En cas de pressions ou d’insistance, contactez le syndicat qui fera respecter vos droits ! 

LA JOURNEE DE SOLIDARITE

 La loi n°2004-626 du 30 juin 2004 a institué une journée de travail supplémentaire hors temps de présence devant élèves : la « journée de solidarité ». Notre syndicat s’est toujours opposé à cette journée de travail gratuite !

La déclinaison de la journée dite « de solidarité », dans l’Education nationale, est précisée par la note de service du 7 novembre 2005 (BOEN n° 43 du 24 novembre 2005). Elle précise que ” Pour les enseignants du premier degré, la date de cette journée (le cas échéant fractionnée en deux demi-journées) sera déterminée par l’Inspecteur de l’Éducation Nationale après consultation du conseil des maîtres “.

Réglementairement, si la date est fixée par l’IEN, il doit donc avoir consulté le conseil des maîtres, d’autant plus que la note de service précise : « Le dispositif prendra en compte le choix des équipes et des agents formulés au niveau des établissements et des services. »

Précisons également que la note de service indique « Les dates auxquelles les agents seront appelés à effectuer le service lié à la journée de solidarité doivent être fixées avant la fin du 1er trimestre de l’année scolaire en cours ».

Un IEN ne peut donc pas réglementairement fixer la date de la journée dite « de solidarité » (ou des deux demi-journées dites « de solidarité ») après le 1er janvier.

Quant au contenu de cette journée, la note de service précise que ” Ce dispositif sera consacré, hors temps scolaire, à une activité concourant directement à la conduite de la politique éducative de l’école ou de l’établissement scolaire. Il doit permettre d’entreprendre, de reconduire et d’étendre toutes les actions dont les indicateurs montrent qu’elles contribuent à̀ une plus grande réussite des élèves, notamment ceux en difficulté. Il prendra la forme d’une concertation supplémentaire sur le projet d’école ou d’établissement, sur le projet de contrat d’objectif ou sur des actions en faveur de l’orientation et de l’insertion professionnelle des jeunes. “

Aucune thématique ne peut être imposée par l’IEN. Les thématiques proposées par les IEN ne peuvent être considérées que comme des propositions. Ce qui laisse toute latitude de décider du ou des thèmes de travail.

Aucune synthèse, aucun compte-rendu n’a à être envoyé à l’IEN suite à la réalisation de la journée de solidarité.

Les fêtes d’école, qui font partie des relations avec les familles, rentrent tout à fait dans la réalisation de la journée de solidarité.

Enfin, il est tout à fait possible pour les enseignants qui ont ou vont participer à deux Réunions d’Information Syndicale (RIS) de récupérer la totalité de cette journée.

Si vous êtes sollicités par votre IEN, qui vous demande de rattraper la journée de solidarité au titre de l’année scolaire écoulée, saisissez immédiatement le syndicat, qui interviendra pour lui rappeler le cadre réglementaire. Il n’y a aucune journée de solidarité à rattraper, ni avant la fin de l’année scolaire, ni le 8 juillet, ni à aucun autre moment !!

Depuis des mois, les écoles de notre département subissent une situation totalement chaotique avec des collègues malades non remplacés, parfois pendant plusieurs semaines, en conséquence du refus du ministère de procéder aux recrutements indispensables des centaines d’enseignants nécessaires.

Les collègues ont effectué bien plus que leurs heures réglementaires. Rappelons que dans la cadre de la crise sanitaire, ils ont passé des heures, prises sur leur temps personnel, pour prévenir les parents au gré des annonces de modification du protocole du Ministre Blanquer, organiser une continuité pédagogique lorsque leur classe était fermée, maintenir un lien avec leurs élèves isolés… 

LA JOURNÉE DE PRÉ-RENTRÉE

La journée de prérentrée 2022 est fixée au mercredi 31 août par l’arrêtédu 7 juillet 2021, publié au JO du 11-07-21, définissant le calendrier scolaire 2022-2023.

Il ne peut y avoir aucune dérogation, ni aucune interprétation de la part d’un IEN, d’un chef d’établissement, d’un Inspecteur d’Académie ou de tout autre représentant de l’Administration à propos de la date de la pré-rentrée du mercredi 31 août 2022. Aucun texte réglementaire ne permet de programmer la pré-rentrée avant cette date ; les collègues ne seraient d’ailleurs pas couverts en cas d’accident puisque considérés en congés.

En outre, rappelons que les affectations dans les écoles, les différentes positions administratives des collègues et l’année scolaire débutent le 1er septembre.

L’arrêté du 7 juillet 2021 précise : « Deux demi-journées (ou un horaire équivalent), prises en dehors des heures de cours, pourront être dégagées, durant l’année scolaire, afin de permettre des temps de réflexion et de formation sur des sujets proposés par les autorités académiques. »

A ce propos, le SNUDI-FO 53 rappelle que :

·         « pourront » ne signifie pas « devront » !

·         les « deux demi-journées (ou un horaire équivalent) prises en dehors des heures de cours » s’inscrivent nécessairement dans les obligations de service des professeurs des écoles définies par le décret n°2017-444 du 29 mars 2017. Si elles sont effectuées, ces six heures doivent donc être déduites de l’enveloppe des 108 heures annuelles. Le travail gratuit et le bénévolat ne figurent ni dans notre statut ni dans les décrets définissant nos obligations de service !

·         la formation continue relève des 18 heures prévues dans nos ORS par le décret de 2017.

Enfin, le cadre réglementaire de l’unique journée de prérentrée du 31 août est défini par la note de service du 12/07/1983 qui précise : « La journée de prérentrée a un usage traditionnel où le conseil des maîtres parachève l’organisation du service et de l’enseignement pour l’année ».

La prérentrée n’est pas une obligation de service. La prérentrée est une activité hors enseignement, qui relève des tâches de préparation, dont aucun texte ne précise ni la durée ni les horaires. Son organisation relève de la liberté pédagogique de chaque enseignant, qui planifie et maîtrise son emploi du temps, et prépare sa classe pour le jour de la rentrée des élèves.

La pré-rentrée et les AESH

Les AESH ne sont pas soumis à la même réglementation que les enseignants. Ce sont les articles 3.1 et 3.4 de la circulaire n°2019-090 du 5 juin 2019 qui s’appliquent pour cette catégorie de personnels et, de fait, leur contrat de travail. Celui-ci mentionne un nombre total d’heures à faire sur 41 semaines dont le nombre d’heures exact d’accompagnement élèves. Dès lors, le reste des heures à faire, dites « heures invisibles », correspond aux heures passées en réunions et aux temps de préparation relatifs à l’accompagnement. Ainsi, il peut être demandé aux AESH par les IEN à n’importe quel moment du temps hors scolaire de se réunir dans le cadre de l’accompagnement des élèves dans la limite du nombre d’heures invisibles.

Concernant la prérentrée, il n’y a donc pas d’obligation pour les AESH d’être présents sur leur(s) école(s) si aucune consigne des IEN n’a été donnée en ce sens.

Dans le cas contraire, il appartient aux AESH de bien noter le nombre d’heures effectuées et de les déduire du quota « heures invisibles ». 

Évènements à venir