Changement de département 2023

Changement de département 2023

Suite aux publications des résultats du 7 mars

Pour information le barème du dernier sortant de la Mayenne via cette 1ere phase 2022 est de 22. En Mayenne, 49 PE ont participé à cette 1ère phase et seuls 15 obtiennent leur mutation !

162 PE ont cherché à entrer en Mayenne, seuls 10 ont pu y arriver via cette première phase, et fait inédit, le dernier entrant dans notre département avait un barème de 1202 !

Si vous avez obtenu satisfaction : Toutes nos félicitations !
Si vous arrivez en Mayenne, prenez contact avec le syndicat pour votre installation, et participez à une de nos Réunions d’Information Syndicale pour préparer le mouvement départemental.

Si vous n’avez pas obtenu satisfaction : Vous pouvez effectuer deux démarches (nous vous conseillons de faire les deux : Recours + INEAT-EXEAT)

Former un recours contre le refus de mutation.

Ce recours peut se faire auprès du DASEN et/ou du ministère (idem, nous vous conseillons de faire les deux). Contactez-nous rapidement afin que l’on puisse vous aider à faire le recours le plus juste possible. Le recours est le seul moyen d’obtenir une lisibilité de la phase des permutations. Il permettra surtout de mettre en avant votre situation personnelle (sociale et/ou médicale) en vue d’un INEAT-EXEAT (voir ci-dessous).

Pour permettre au syndicat de défendre votre dossier, il est donc absolument nécessaire de faire un recours par email, en vous adressant au directeur académique et/ou au ministère dans un délai de 2 mois à compter du 7 mars 2022. Il faudra absolument mettre cette phrase dans votre recours : « Je mandate le SNUDI-FO pour me représenter. »

Changer de département par INEAT-EXEAT

Document récapitulatif du SNUDI-FO 53 pour la constitution du dossier

Définition

L’EXEAT, c’est l’autorisation par le DASEN du 53 de quitter le département.
L’INEAT, c’est l’autorisation par le DASEN d’accueil d’intégrer son département.
Pour muter, il faut l’accord des DEUX DASEN. Il s’agit d’une seconde opportunité d’obtenir votre changement de département pour la rentrée scolaire 2023.

Les motifs de demande

La DSDEN étudiera principalement les dossiers dont les demandes concernent :
– situations d’ordre médicales, sociales ou familiales particulièrement difficiles
– situations de rapprochement de conjoints
– situations des personnels ayant une grande ancienneté générale des services.

Il faut obtenir les deux pour pouvoir muter. N’attendez pas le dernier moment pour nous contacter.

Que faire ? Comment faire ?

La circulaire 53 relative au mouvement complémentaire 2023 précise le calendrier et les modalités de demandes d’entrée et de sortie du département pour la rentrée 2023.

Date limite d’envoi des dossiers (Mayenne) : 14 avril 2023

Si vous souhaitez obtenir les circulaires et imprimés des départements visés, envoyez un email au syndicat nous vous les communiquerons. En effet, le formulaire INEAT doit correspondre à celui du département demandé.

Constitution des dossiers :

Si le SNUDI-FO 53 accompagne tous ses adhérents individuellement pour la constitution et la vérification de leur dossier, il conseillera TOUS les collègues qui le solliciteront.

Le formulaire INEAT 53

Le formulaire EXEAT 53

Nous invitons les collègues à envoyer une copie de la demande d’INEAT, accompagnée d’un courrier circonstancié détaillant les motivations de la demande (il peut s’agir du même courrier que la demande d’EXEAT en modifiant le destinataire), au directeur académique du département d’accueil.

Contactez-nous rapidement. Nous vous aiderons à former votre recours et à rédiger votre demande d’INEAT-EXEAT (rassurez-vous, les deux démarches vont se ressembler).

Pourquoi faire appel au SNUDI-FO ?

Parce que, durant la phase de recours, le SNUDI-FO pourra vous représenter, défendre votre dossier auprès de l’administration, parce que nous pouvons vous aider.

Parce que, concernant les INEAT-EXEAT, le SNUDI-FO aide à formuler votre demande et obtient satisfaction pour plusieurs collègues tous les ans.

Contactez-nous !

Différence entre recours et EXEAT ?

Le recours est une phase intermédiaire. La seule où le SNUDI-FO pourra « officiellement » intervenir (même sans « l’autorisation officielle », nous continuerons à vous défendre). Il s’agit d’une phase où nous pourrons évoquer vos difficultés, vos situations complexes qui ne rentrent pas forcément dans les majorations de barème (handicap, situation médicale – 100 pts, 800 points, CIMM – 600 pts…) avant que votre demande d’EXEAT ne soit examinée par les services de la DSDEN.

Avec la Loi de transformation de la Fonction publique, la vérification et la défense de vos situations lors des différentes phases du mouvement n’est plus possible, il n’y a plus de CAPD. Mais nous pouvons encore continuer à défendre vos demandes de mutation grâce au recours formulé individuellement par chaque collègue qui n’a pas obtenu satisfaction dans le cadre des permutations informatisées.

N’hésitez pas à nous contacter ou nous mettre en copie (contact@snudifo-53.fr) pour vous aider dans vos démarches. Faites vite, appelez le représentant qui vous suit, envoyez un email et faites une demande de suivi de dossier.

Coordonnées de vos représentants pour les mutations :
Emilie : 0603546875
Sébastien : 0661801285
Frédéric : 0680315116
Stève : 0652323045
Hélène : 0620418674
Fabien : 0674377352

Nous ne pouvons accepter autant d’opacité dans le traitement des permutations. Seul le rapport de force permettra de gagner en clarté dans le traitement des dossiers.

Bon courage dans ces démarches.

Les indispensables

Notre dossier spécial pour tout comprendre

Calendrier des opérations (à télécharger)

Fiche de suivi du SNUDI-FO 53

Les documents officiels

Lien vers le BO spécial

Lien vers les pièces justificatives

Lien pour une demande CIMM

Lien vers les barèmes des années précédentes (Ministère)

Les POP (postes à profil)

Tout comprendre aux POP

Se connecter à Colibri

La liste des postes à profil par département


A propos de l’application de la loi Dussopt de Transformation de la Fonction Publique :
Jusqu’à maintenant, les décisions de l’employeur concernant la carrière des fonctionnaires (mutations, avancement…) étaient contrôlées par les organisations syndicales siégeant dans les commissions administratives paritaires (CAP).
Mais la loi de Transformation de la Fonction publique, bouleverse tout cela.
Pour la deuxième année consécutive, Les CAPD n’ont plus cette compétence.
C’est le fait du prince, dans la logique PPCR !
La transparence et le respect de l’égalité de traitement, n’est aujourd’hui plus garantie !
Le syndicat ne peut intervenir que si le collègue fait un recours suite aux résultats des mutations. L’administration a toute latitude pour faire ce qu’elle veut dans le classement ! C’est pourquoi il est très important que nous disposions de tous les éléments dans le cas où un recours serait à envisager.


Archives mutations 2022

ATTENTION : le profilage des postes se généralise et concernera depuis l’année dernière les opérations de mutations interdépartementales ! (voir ci-dessous)

Les postes à profil

Depuis l’année dernière le MEN a introduit des postes à profil nationaux dans le mouvement inter départemental. Malgré le refus de la majorité des organisations dont FO, le ministère s’obstine, persiste et signe : il faut décliner le Grenelle et les logiques PPCR à tout prix !

Voici quelques informations qui se préciseront dans les jours à venir : Intégration de postes à profil nationaux dans le mouvement interdépartemental. Il faudra y postuler (dates à venir). Si les collègues obtiennent le poste, ils doivent y rester 3 ans (le ministère étudie encore la possibilité de réduire à 2 ans). Au bout de ces trois ans, les collègues restent dans le département obtenu. Cependant, s’ils le souhaitent, ils peuvent réintégrer leur département d’origine au bout de ces 3 ans (à ce jour, nous n’avons aucune précision des modalités qui seront laissées à l’appréciation des DASEN, dans l’esprit PPCR). Les types de poste qui pourraient être concernés : des postes peu attractifs souvent occupés par des contractuels et des postes particuliers (aucune précision). Nous ferons suivre des précisions prochainement.


Plus d’informations ? participe aux réunions d’information, prends contact avec tes représentants SNUDI-FO en Mayenne

Pour défendre mes droits et mes garanties statutaires
de fonctionnaire d’État :

Je me syndique au SNUDI-FO 53

Compte rendu du groupe de travail ministériel « bilan et perspectives de l’école inclusive »

Compte rendu du groupe de travail ministériel « bilan et perspectives de l’école inclusive »

Compte rendu du groupe de travail ministériel « bilan et perspectives de l’école inclusive » du 25 octobre 2022

Le ministère indique en préambule que la politique « d’école inclusive » est une véritable réussite.

430 000 élèves en situation de handicap sont scolarisés. Cela repose sur un investissement humain extrêmement important des personnels. Cela a été impulsé par la loi Boisseau-Montchamp de 2005 et s’est accéléré depuis avec environ chaque année 10 % d’élèves en situation de handicap scolarisés en plus. Un effort budgétaire a également été fourni à hauteur de 3,5 milliards. Il y a actuellement 132 000 AESH soit un AESH pour 8 enseignants.

L’acte 2 de l’école inclusive en préparation prévoit d’accueillir un maximum d’élèves en milieu ordinaire.

300 ULIS ont été créées dans les collèges par exemple. Ces dispositifs concernent les élèves en situation de handicap mais plus largement les élèves à besoins particuliers.

La parole est donnée aux organisations syndicales.

Déclaration de la FNEC FP-FO

Nous sommes aujourd’hui conviés à un groupe de travail ministériel « bilan et perspective sur l’école inclusive ».

Pour la FNEC FP-FO, le bilan est simple : cela ne peut plus durer !

Pas une réunion syndicale, pas une rencontre avec des collègues sans que cette question de « l’école inclusive » ne soit au cœur des préoccupations avec parfois des situations dramatiques de nature à remettre en cause l’intégrité physique et psychique des personnels, engageant statutairement la responsabilité de l’employeur.

Le bilan de « l’école inclusive », c’est par exemple 648 affectations en structure adaptée notifiées par la MDPH et non respectées pour le seul département du Rhône en 2021-2022.

Le bilan de « l’école inclusive », ce sont des milliers d’élèves à besoins particuliers placés par défaut en milieu ordinaire alors qu’ils devraient être pris en charge par des enseignants spécialisés.

Le bilan de « l’école inclusive », c’est la négation du droit pour tous les élèves à pouvoir bénéficier d’un enseignement adapté.

Et il y a de ce point de vue une continuité dans les politiques gouvernementales pour détruire l’enseignement spécialisé : Loi Boisseau-Montchamp sur le Handicap de 2005, décrets Darcos,loi Peillon, loi Blanquer… Depuis des décennies, avec des arguments démagogiques et prétextant l’égalité des droits, les gouvernements successifs s’attaquent aux élèves les plus fragiles, en visant, à terme, la fermeture des structures et postes spécialisés.

La FNEC FP-FO a toujours dénoncé les conséquences de la loi 2005 sur les élèves les plus fragiles qui sont placés par défaut dans leur école de secteur sans prise en charge adaptée. Via l’« École inclusive » de la loi de Refondation, le concept d’inclusion s’est substitué définitivement à celui d’intégration. Il ne s’agit plus désormais de scolariser les élèves en situation de handicap ou en grande difficulté dans les structures ou classes correspondant à leurs capacités mais il s’agit à l’École de s’adapter à tous les profils d’élèves, quels qu’ils soient, aboutissant à des situations catastrophiques.

La loi de Refondation s’est traduite par des attaques de toutes les classes et structures spécialisées : CLIS transformées en ULIS, SEGPA en dispositifs inclusifs… Le décret 2017-169 du 10 février 2017 a instauré le CAPPEI qui fusionne et fait disparaître les options A, B, C, D, E, F et G, qui diminue les horaires de formation.

Les personnels spécialisés sont petit à petit transformés en personnels ressources … puis en coachs… Le ministère a ainsi publié un rapport de l’IGSER sur les RASED en février 2021 qui démontrerait les résultats insuffisants des prises en charge des élèves et oriente vers une modification des missions des RASED tournées vers l’accompagnement des personnels, dans la même logique que les équipes mobiles d’appui à la scolarisation (EMAS) … La co-intervention, l’analyse des pratiques des personnels devraient désormais devenir le cœur des missions de ces collègues… C’est une attaque supplémentaire contre les RASED, déjà minés par les suppressions de postes.

Fin 2019, le ministère a également réuni plusieurs groupes de travail ministériels concernant « l’école Inclusive » (réforme du CAPPEI, Modules d’Initiative Nationale, Cahier des charges de la Formation Initiale…) Les intentions du ministère étaient claires : il faut « changer de paradigme ». L’enseignement spécialisé serait désormais l’affaire de tous ! Depuis la rentrée 2021, suite à l’arrêté du 25 novembre 2020 relatif aux contenus du cahier des charges de la formation initiale, tous les personnels bénéficient désormais d’un module de formation obligatoire de 25 heures minimum concernant « l’école inclusive » et la scolarisation des élèves à besoins éducatifs particuliers. Ainsi, chaque collègue entrant dans le métier aura été considéré comme « formé » à la pratique de « l’école inclusive »… La FNEC FP-FO s’est opposée à ces projets remettant définitivement en cause l’existence même postes et des structures spécialisés !

Dernièrement, des dispositifs en tous genres se multiplient : UMIS (Unités Mobiles pour l’Inclusion Scolaire), DAME (Dispositif d’Accompagnement Médico-Educatif), DICS (Dispositif Inclusion et Climat Scolaire), CAS (Conseiller d’aide à la scolarisation) … Puis, dans le cadre du Comité national de suivi de « l’École inclusive », décision a été prise de restructurer les établissements médico-sociaux en équipes mobiles d’appui à la scolarisation (EMAS) rattachées aux PIAL.

Tous ces dispositifs ont un point commun : plutôt que d’offrir les soins et l’enseignement spécialisé nécessaires aux élèves, le gouvernement transforme les personnels des établissements médico-sociaux en coachs ayant pour mission d’expliquer aux personnels en quoi ils sont responsables des situations auxquelles ils sont confrontés.

De ce point de vue, les dispositifs d’accompagnement PPCR, dans lesquels certains enseignants qui expriment leur impuissance face aux situations ingérables auxquelles ils sont confrontés peuvent se retrouver placés, les évaluations d’écoles et d’établissements, sont utilisés pour culpabiliser les personnels et les mettre sous pression. Lors du conseil de l’évaluation de l’Ecole, c’est précisément « l’école inclusive » qui a été choisie par madame la présidente comme exemple d’organisation locale qui pouvait être évaluée, dans la logique bien connue de l’Ecole est son propre recours.

L’instauration des PIAL (Pôle Inclusif d’Accompagnement Localisé), au cœur de la loi Blanquer, permet de flexibiliser aujourd’hui les conditions de travail des AESH et de diminuer le temps d’accompagnement des élèves. Les AESH, personnels extrêmement précaires et en grande majorité à temps partiels imposés, dont la rémunération se situe toujours sous le seuil de pauvreté, se retrouvent affectés au sein d’un PIAL dans lequel ils peuvent être appelés à se déplacer au détriment des élèves qu’ils suivent et de leurs conditions de travail.

Comment s’étonner dès lors des grandes difficultés de recrutement de ces personnels ? Comment s’étonner que certaines associations de parents d’élèves décident de faire appel à des AESH sous contrat privé ?

Aux côtés des AESH, la FNEC FP-FO revendique un vrai statut, un vrai salaire et l’abandon des PIAL !

En guise de perspectives, la FNEC FP-FO vous rappelle ses revendications :
– Rétablissement du droit à un enseignement spécialisé pour les élèves dont la situation l’exige, ce qui signifie le retour à une orientation au cas par cas des élèves selon la nature et le degré du handicap ;
– Rétablissement et création de tous les postes, structures et établissements à hauteur des besoins ;
– Abandon des lois Blanquer (dont les PIAL), Peillon, Montchamp ;
– Diminution des effectifs par classe ;
– Abandon du CAPPEI et retour à une véritable formation d’enseignant spécialisé pour ceux qui le souhaitent ;
– Orientation des élèves au cas par cas, décidée par des professionnels (médecins, éducateurs, enseignants) en fonction du degré du handicap ou de la difficulté scolaire ;
– Un vrai statut, un vrai salaire pour les AESH ! Recrutement à hauteur des besoins ;
– Abandon de la politique d’évaluation permanente et de culpabilisation (accompagnement PPCR – évaluation d’écoles et d’établissements).


Autres interventions :
Certaines organisations syndicales ont rappelé en préambule leur soutien au dogme de « l’école inclusive ». Et pour cause, puisque de nombreuses lois et mesures mettant en place « l’école inclusive » ont été validées par ces organisations, qui ont soit voté pour, soit se sont abstenues. (Cf. 4 pages n°3 de la FNEC FP-FO : « La FNEC FP-FO défend l’enseignement adapté et spécialisé »).


Toutes les organisations syndicales ont néanmoins dressé un constat de situation alarmante.


Réponse du ministère

Nous avons dans cette réunion surtout dressé un bilan mais ouvert peu de perspectives. Nous n’avons pas la prétention d’avoir des réponses aux questions posées mais aucune ne nous a surpris. Nous sommes conscients des difficultés.

Nous avons la nécessité de penser de manière à préparer les 5 ans à venir. Lors des 5 dernières années, il y a eu des transformations avec des effets bénéfiques, d’autre moins bénéfiques.

Il faut réfléchir à un dispositif soutenable financièrement et humainement en étudiant la situation des AESH, des enseignants.

Nous entendons les difficultés que vous nous avez fait remonter. Il y a un grand nombre qu’on peut partager.

Il faut partager avec les autres acteurs de « l’école inclusive » et inviter nos collègues du secrétariat d’Etat pour réfléchir au-delà des ministères au fonctionnement, à l’organisation et à la formation.

Il faut poursuivre le travail engagé sur le statut des AESH ainsi que sur les besoins des équipes pédagogiques pour mieux inclure.

Il nous faut également étudier le système d’évaluation des besoins et de notification MDPH ainsi que les relations avec le médico-social. Sur ce sujet, cela ne relève pas de notre compétence.

Nous avons entendu vos interventions qui ne sont pas toutes au même niveau et ne tire pas les mêmes conséquences mais nous allons étudier ce sujet de près car cela revient de toutes parts et nécessite qu’on puisse avancer pour que le ministre puisse en interministériel aboutir à des éléments de proposition.

Commentaire FO

Le fait que même le ministère reconnaisse que le problème remonte de toute part est la preuve que la situation devient intenable.

Néanmoins, les propos tenus, notamment quand le ministère cherche à se dédouaner de sa responsabilité concernant les prises en charge en établissements spécialisés qui relèvent du médico-social, ne sont pas acceptables. La politique de « l’école inclusive », c’est-à-dire le principe d’inclusion systématique et forcée, est bien impulsée par le ministère de l’Education nationale ! Avec la loi Boisseau-Montchamp de 2005, aggravée par les lois successives, les élèves sont bel et bien dans les classes, souvent sans aucune prise en charge, dans l’attente de places dans les établissements, et ce lorsque les démarches pour obtenir une telle affectation ont pu être effectuée et que les parents sont volontaires…

Cette politique, conduite dans un seul objectif budgétaire puisqu’un élève en milieu ordinaire est bien moins « coûteux » qu’un élève scolarisé dans une classe ou une structure spécialisée, aboutit à créer des situations ingérables pour les personnels et les élèves.

La FNEC FP-FO poursuit ses interventions, à tous les niveaux, pour défendre les conditions de travail des personnels et d’apprentissage des élèves qui, tous, doivent pouvoir bénéficier d’un enseignement adapté à leurs besoins !

Elle continue de revendiquer les postes spécialisés nécessaires, la défense des structures spécialisées et leur développement, un vrai statut, un vrai salaire pour les AESH et l’abandon des PIAL !

AESH : réclamez votre droit aux jours de fractionnement 

AESH : réclamez votre droit aux jours de fractionnement 

AESH : réclamez votre droit
aux jours de fractionnement pour cette année

Les jours de fractionnement sont UN DROIT auquel l’employeur ne peut déroger qu’à la condition que vous soyez d’accord.

Or, la plupart d’entre vous n’étaient même pas au courant de ce droit !

Ces jours de fractionnement peuvent se prendre sous deux formes : 

– en jours de congés que vous posez au cours de l’année ;

– en les prenant en compte dans le calcul de votre temps de travail et de votre quotité horaire.

Exemple : je suis AESH et j’accompagne sur la base de 984h des élèves sur un temps règlementaire de 1607h. Ma quotité travaillée est donc de 984/1607= 61,23%. 
Je peux choisir de prendre 2 jours de congé dans l’année. Ou bien je choisis de déduire ces 2 jours (14h) des 1607h réglementaires ce qui fait que je vais donc être payée à hauteur de 984/1593= 61,77%.

Dès lors, FO vous propose de vous aider à faire appliquer ce droit.

Les démarches 

Les personnels A.E.S.H. ou A.E.D. doivent faire une demande de modification d’emploi du temps – autorisation d’absence à leur établissement payeur. 

Selon le SAE, Service de l’Accompagnement Éducatif (Rectorat de  Nantes), les AESH peuvent demander ces jours si les heures hors élèves dépassent celles prévues dans le contrat.

Pour rappel, les AESH travaillent sur la base de 36 semaines en accompagnement multipliées par la quotité d’accompagnement (par ex. 20h ou 24h) et 5 semaines hors présence d’élève multipliées par la  même quotité.

Il est donc nécessaire de tenir un compte précis et rigoureux de ces heures!

Il faudra faire la demande de ces jours de congé supplémentaire à son établissement payeur (Rectorat de Nantes, Lycée Réaumur à Laval ou Lycée Le Mans Sud)

– Rectorat (SAE) : contact.AESH53@nantes.fr
– Lycée Le Mans SUD : smp.lms@ac-nantes.fr
– Lycée Douanier Rousseau LAVAL : aesh537285@ac-nantes.fr

Les représentants FO en Mayenne sont à disposition si vous rencontrez des difficultés pour écrire votre courrier de demande des deux jours de fractionnement, ou pour toute demande d’information ou de conseils. Envoyez nous un email, ou prenez directement contact par téléphone.

Le SNUDI-FO de la Mayenne vous invite à vous syndiquer à Force Ouvrière

N’oubliez pas de nous mettre en copie de vos demandes ! (fnec.fp.53@laposte.net)

VOS CONTACTS EN MAYENNE :
fnec.fp.53@laposte.net 
Muriel Lageiste : 06 86 42 29 38
Fabien Orain : 06 74 37 73 52
Frédéric Gayssot : 06 80 31 51 16
Marie Désert : 06 04 15 07 87

GIPA 2022

GIPA 2022

Indemnité dite de Garantie Individuelle de Pouvoir d’Achat (GIPA)

Mise à jour octobre 2022

La GIPA est versée aux fonctionnaires dont le traitement indiciaire brut a progressé moins vite que l’inflation.

Ce calculateur est mis à votre disposition pour vous aider à déterminer si vous êtes éligible à la GIPA au titre des années 2017 à 2021 et, le cas échéant, pour quel montant (il peut être nécessaire de le télécharger pour pouvoir l’utiliser). 

Pour cela, il vous suffit simplement d’indiquer l’indice majoré (indice figurant sur votre bulletin de salaire) que vous déteniez à la date du 31 décembre 2017 puis à celle du 31 décembre 2021. Le calcul est automatique. En cas de besoin, le SNUDI-FO peut vous aider.

Pour FO, la GIPA ne règle en rien la perte du pouvoir d’achat que tous les fonctionnaires et agents de la Fonction publique connaissent !

Non au gel des salaires ! Non au gel du point d’indice !
Le SNUDI-FO 53 revendique une vraie politique salariale par la hausse immédiate et pour tous de 25% de la valeur du point d’indice et une revalorisation indiciaire substancielle.

18 octobre : en grève !

18 octobre : en grève !

 Dans nos écoles : pour l’augmentation des salaires :
En grève dès le 18 octobre !

La grève dans les raffineries Total Energies et Esso-ExxonMobil s’étend malgré la réquisition décrétée par le gouvernement Macron, inacceptable remise en cause du droit de grève.

Lire à ce sujet la motion de soutien adoptée par le conseil syndical du SNUDI-FO 53 mercredi.

(le conseil syndical du SNUDI-FO)

Par ailleurs, les motions de soutien aux grévistes se multiplient et affluent de partout, de toute la France.

Les salariés des raffineries, en grève pour obtenir des augmentations de salaire au moins au niveau de l’inflation, ont raison, notamment au moment où Total Energies a réalisé plus de 30 milliards de dollars de bénéfice, alors que le PDG s’est augmenté de 50 % et qu’un dividende exceptionnel de 2,6 milliards dès 2022 a été attribué aux actionnaires ! Les salariés des raffineries ont raison ; ils nous montrent la voie.

La mobilisation est aussi engagée à l’Education nationale, où les professeurs de lycées professionnels se réunissent et décident la grève pour bloquer la réforme du lycée professionnel.

Lire à ce sujet la motion de soutien adoptée par le conseil syndical du SNUDI-FO 53 mercredi.

Avec les confédérations FO et CGT, la FSU, Solidaires et les organisations de jeunesse, le SNUDI-FO 53 appelle l’ensemble des personnels à se réunir pour décider la grève dans les écoles, dès mardi 18 octobre, afin d’exiger eux aussi une augmentation de salaire immédiate pour tous, a minima à la hauteur de l’inflation, à l’opposé de la pseudo-revalorisation annoncée par le ministre Ndiaye.

La grève des raffineries fragilise le gouvernement et ouvre une brèche. C’est le moment d’y aller tous ensemble, public-privé, pour l’augmentation des salaires, pour la satisfaction de l’ensemble des revendications, pour le retrait de toutes les contre-réformes, y compris la réforme des retraites que prépare le gouvernement.

Faut-il rappeler que les AESH sont toujours sous le seuil de pauvreté ?
Faut-il rappeler qu’il faudrait rattraper nos salaires de 25% au regard de l’inflation depuis 2000 ?

Le SNUDI-FO de la Mayenne, après discussion, appelle les professeurs des écoles, les AESH à se mettre en grève le 18 octobre. La FNEC-FP FO a déposé un préavis de grève pour couvrir l’ensemble des personnels toute la semaine prochaine.

Pour les professeurs des écoles, envoyez dès à présent votre déclaration d’intention à votre IEN (avant samedi soir minuit) par courriel (adresse ac-nantes) pour être couvert en fonction de ce que vous déciderez mardi. (mettez en copie le SNUDI-FO : contact@snudifo-53.fr)

Une caisse de grève du SNUDI-FO 53 pour les adhérents, AESH et PE se met en place.

Une intersyndicale interprofessionnelle FO et CGT avec la FSU et Solidaire, s’est réunie le 14/10 à Laval

RASSEMBLEMENT 12h00 PARVIS DES DROITS DE L’HOMME – LAVAL

Notre école, faisons la ensemble : déclinations du CNR dans l’Education Nationale

Notre école, faisons la ensemble : déclinations du CNR dans l’Education Nationale

Une énième concertation… pour FO c’est NON !

Le président Macron lance ses nouveaux « grands débats » via son CNR (Conseil National de la Refondation et a déclaré : «Aussi, dès le mois d’octobre, nous lancerons partout en France ce chantier de la refondation de l’école en proposant à chaque école, chaque collège, chaque lycée qui le souhaite de bâtir un projet qui lui est propre en mettant tout le monde autour de la table, les chefs d’établissements, les directeurs d’écoles, les enseignants et toute la communauté éducative, les parents d’élèves, les élèves, les partenaires associatifs ou économiques, et les élus des collectivités territoriales. C’est ce que nous avons fait à Marseille il y a un an : cela a déjà permis des résultats tangibles et des innovations vertueuses. »

Tout comme vous, nous découvrons dans nos boîtes professionnelles une nouvelle invitation à participer à une concertation qui porte le nom: “Une école, faisons-là ensemble”. C’est la déclinaison du CNR dans l’Education Nationale dont Madame La Rectrice et Monsieur le directeur académique souhaiteraient une mise en œuvre rapide.

Le courrier de la Rectrice

En lisant le document de présentation, très rapidement, on se rend compte qu’il s’agit d’un nouveau document qui ressemble à de l’auto–positionnement (à l’instar du document validé par les participants au GDDE) à réaliser au sein de son école qui ressemble plutôt, à un document d’auto-flagellation, dans la mesure où l’école est devenue son propre recours… 

Quelques exemples tirés du document
Comment analysons-nous l’organisation et le fonctionnement de l’école ?
Que considérons-nous avoir bien ou moins bien réussi ?
Pourquoi considérons-nous avoir réussi ?
Qu’est-ce qui a permis cette réussite ou qu’est-ce qui a manqué ?
De quels atouts l’école dispose-t-elle dans ce domaine ?
Quels sont ses points de vigilance ou perfectibles ?
Quelles sont ses contraintes ?
Quelles sont les questions qui se posent à nous ?
Quels potentiels, quels leviers identifions-nous dans l’école ?
Quelles préoccupations ou points de tension rencontrons-nous ?

A l’heure où les collègues sont usés par les multiples dispositifs qui leurs sont proposés ou contraints de réaliser, (constellations, évaluation d’école, projet d’école…) Ce temps de concertation est à déduire de 12 heures des 108h hors temps de formation… Or, chacun sait que nos 108 heures sont largement dépassées chaque année…

Une nouvelle concertation pour quel objectif ? 

Le document explique clairement qu’une compensation financière sera possible si l’équipe s’engage à respecter un certain nombre de critères (notamment en lien avec l’innovation pédagogique) !! Nous sommes déjà dans l’école du futur promise par Macron, à l’image des expérimentations dans les écoles de Marseille l’année dernière.

Au SNUDI-FO, nous refusons catégoriquement de s’inscrire dans ce type de pratique, car c’est bien la fin de l’égalité de traitement et la fin de l’école publique dont il s’agit !

 Territorialisation, privatisation et mise en concurrence !

C’est une attaque d’une ampleur inédite contre le statut et l’égalité de traitement des personnels et le droit à la même instruction pour les élèves dans tout le pays. C’est le contraire de l’Ecole publique, laïque et républicaine.

Le président Macron le confirme d’ailleurs : « Partout sur le territoire on veut définir en quelque sorte des grands objectifs, mettre des moyens mais donner la possibilité à nos enseignantes, nos enseignants et l’ensemble des parties prenantes qui font l’éducation, aussi les chefs d’établissement, les parents d’élèves, les associations périscolaires avec les élus de permettre à notre école de continuer d’avancer et tenir ses promesses »

Aujourd’hui, plus que jamais ce que veulent les collègues c’est
• D’être reconnu pour leur travail et donc par conséquent d’augmenter la valeur du point d’indice de manière à rattraper les 25% de pouvoir d’achat perdus depuis 2000 !
• d’abandonner l’expérimentation Macron à Marseille, la loi Rilhac et les évaluations d’école !
• de respecter le statut des personnels !
• de créer les postes à hauteur des besoins et d’organiser immédiatement des concours de recrutement de professeurs des écoles à Bac+3 pour que chaque classe ait un enseignant fonctionnaire d’Etat dès la rentrée !

Rappelons que cette concertation “Une école, faisons-là ensemble” tout comme les évaluations d’école sont totalement facultatives !

Des IEN sous-entendent que ce dispositif est une vraie chance pour pouvoir initier ou développer certains projets dans votre école… Le ton se veut même pressant.  Il serait pertinent que les écoles évaluées l’année dernière et celles qui ont accepté de l’être cette année puissent participer à ce temps de concertation ! En demandant une réponse pour… tenez vous bien… le lendemain !

Quel respect pour les équipes qui n’ont ni le temps d’en discuter sereinement en conseil des maîtres, ni le temps de la réflexion légitime…

Les personnels pourront compter sur Force Ouvrière pour aider à la mobilisation afin de mettre en échec ces projets néfastes et ce basculement vers la privatisation de l’Ecole !

Refusez de participer à ces expérimentations !

Le SNUDI-FO 53 refuse ce cadre territorialisé que l’on retrouve aussi dans les évaluations d’écoles et d’établissements. Nous sommes à l’opposé du cadre national de l’École garanti par le Statut de fonctionnaire d’État de ses personnels.

L’expérimentation marseillaise, dont le président Macron confirme la généralisation, ce sont des subventions accordées à quelques écoles en fonction de projets bâtis avec les collectivités locales et les associations, le directeur d’école participant au recrutement des adjoints afin de s’assurer qu’ils sont motivés par le projet. C’est la porte ouverte à toutes les pressions locales ; c’est la territorialisation de l’École publique ; c’est le contraire de l’École de la République, la même pour tous les élèves du pays ; c’est la remise en cause du statut des enseignants fonctionnaires d’État.

Avec le SNUDI-FO : refusez de participer à ces expérimentations !

Audience DASEN du 5.10.22

Audience DASEN du 5.10.22

Mercredi 5 octobre 2022, une délégation du SNUDI-FO 53 (Frédéric Gayssot et Sébastien Touzé) a été reçue par le directeur académique et l’inspecteur adjoint à la DSDEN pendant près de 3 heures. Il s’agissait de clarifier plusieurs points dont beaucoup concernent les obligations de service des Professeurs des Écoles. 

Obligations de services et formations : Constellations PPCR / Formations “Valeurs de la République” / “École inclusive”

Le DASEN évoque des nécessités de service liées à une demande institutionnelle pour justifier “l’obligation” revendiquée par certains IEN (décret du 15 octobre 2007 relatif à la formation professionnelle tout au long de la vie des fonctionnaires de l’État). 

Cependant, il faudrait que ces nécessités de service soient motivées officiellement et par écrit ce qui n’est pas le cas. Il est certain que pour le moment, aucune formation ne peut être rendue obligatoire et l’on peut demander à effectuer une autre formation.

ATTENTION : La participation à ces formations relève du volet accompagnement de PPCR* que nous avons toujours dénoncé, et que nous subissons désormais de plein fouet. Le DASEN laisse entendre, que dans le cadre de PPCR, le refus de participer à ces formations pourrait avoir un impact sur l’évolution de carrière. Pour le SNUDI-FO 53, il s’agit ni plus ni moins d’une forme d’autoritarisme, rendue possible avec PPCR.   

Le décret PPCR* du 5 mai 2017 prévoit que tout personnel « bénéficie d’un accompagnement continu dans son parcours professionnel. Individuel ou collectif, cet accompagnement répond à une demande des personnels ou à une initiative de l’administration. »
Cet accompagnement vise à transformer les fonctionnaires en « stagiaires à vie » pour mieux les infantiliser et les mettre au pas.
Le protocole PPCR, qui concerne toute la Fonction publique, a été signé par la CFDT, l’UNSA et la FSU. Au comité technique ministériel du 07/12/2016, la FNEC FP-FO a voté contre ce décret tandis que la FSU, l’UNSA et la CFDT ont voté pour.

Enfin, à notre demande, l’IA nous confirme que les directeurs peuvent déduire les 6 heures de réunions annuelles des heures de formation, y compris des constellations.

Et pour rappel, les collègues à temps partiel participent aux formations, quelles qu’elles soient, à hauteur de leur quotité de travail.

Le SNUDI-FO rappelle les obligations de service des PE

Actuellement, chaque enseignant du 1er degré doit :

  • 24 heures hebdomadaires d’enseignement devant ses élèves sur 36 semaines
  • 3 heures hebdomadaires en moyenne annuelle = 108 heures annualisées

Un enseignant à temps partiel n’effectue ses ORS qu’au prorata de son temps de travail rémunéré (ex: si vous travaillez à 75%, vous ferez 75% des 24h d’enseignement hebdomadaire et 75% de vos 108h annualisées)

Les 108 heures sont réparties ainsi :

  • 36h d’activités pédagogiques complémentaires (APC)
  • 48h consacrées aux travaux en équipe
  • 18h d’animation et de formation pédagogiques
  • 6h de conseil d’école

Toute activité en dehors des obligations de service relève du strict volontariat individuel.

Évaluations d’école

Le directeur académique confirme (encore !) à la délégation FO que ces évaluations d’école restent soumises au volontariat des équipes enseignantes. Le DASEN laisse entendre que la situation pourrait évoluer dès l’année prochaine ! (avec votre école, signez l’appel des écoles mayennaises)

Pour rappel : le ministre a indiqué “pas au premier trimestre” devant la délégation FNEC FP-FO reçue le 5 septembre 2022. Il a aussi plus récemment annoncé à divers recteurs ou DASEN (Gard, Puy de Dôme, Orléans-Tours) qu’elles ne se feraient que sur la base du volontariat à nouveau pour toute cette année scolaire. Il faudra désormais ajouter la Mayenne à cette liste.

Indemnisation des maîtres d’accueil temporaire (MAT)  

Saisi par plusieurs collègues du département au sujet du non-versement oudu versement partiel de cette indemnité, le SNUDI-FO a interpellé le DASEN. 

Pour information :

La rémunération des MAT relève des dispositions de plusieurs textes :

  • le décret n°2010-235 du 5 mars 2010 ;
  • l’arrêté du 7 mai 2012 (activités de formation) ;
  • la circulaire n°2015-0015 du 24 février 2015;
  • l’arrêté du 24 juillet 2020

Le SNUDI-FO 53 précise :

  • Etudiant M1 en SOPA (stage d’observation et de pratique accompagnée) : 150 euros pour l’intégralité du stage (6 semaines) prévu dans la première année du Master MEEF ;
  • Etudiant M2 en SOPA (stage d’observation et de pratique accompagnée) : 300 euros pour l’intégralité du stage (12 semaines) prévu en deuxième année de Master MEEF.

Par exemple, pour l’accueil de 2 étudiants M1 pendant 3 semaines, l’indemnisation sera de 2 x 75 € et pour l’accueil d’un binôme d’étudiants M2 pendant 6 semaines, elle sera de 2 x 150 € :   la moitié des indemnités dues.

Le SNUDI-FO 53 rappelle que la réglementation prévoit une indemnisation jusqu’à 800 euros par stagiaire et par stage !

C’est pourquoi, les missions des MAT et la durée des stages augmentant, Force Ouvrière revendique l’augmentation substantielle de l’indemnité ! 

C’est en ce sens que le SNUDI-FO a repris contact avec tous les MAT qui l’ont sollicité et demande à être reçu pour porter la revendication d’augmentation des indemnités MAT.

En savoir plus sur les MAT ?

Projet d’école 

Dans un courrier de juillet 2022, le DASEN a fait référence à 2 demi-journées pour effectuer le projet d’école. La délégation FO lui a rappelé les obligations de service des enseignants, indiquant que ces heures n’étaient pas des heures supplémentaires. L’inspecteur adjoint reconnait le bien fondé de notre analyse et nous confirme que ces heures font bien partie de nos 108 heures. 

L’institution peut demander à ce que 6 heures de réunions des équipes enseignantes soient consacrées à un thème précis MAIS ces heures sont à prendre sur les 108 heures, plus précisément sur les 48 heures de conseils de maîtres, de cycle… ou sur les heures d’APC. 

En cas de doute, contactez le SNUDI-FO 53

pHARe (prévention harcèlement écoles) 

La délégation FO a interrogé le DASEN sur le caractère obligatoire de pHARe, mis en avant par plusieurs IEN du département. 

Le DASEN nous a présenté ce nouveau dispositif comme étant une obligation découlant de la loi du 2 mars 2022 contre le harcèlement scolaire, loi qui crée un “délit de harcèlement”.

Pourtant, le service des PE est toujours encadré par notre statut particulier et par les décrets afférents. Par ailleurs, il n’existe aucun texte réglementaire qui mentionne cette soi-disant obligation.

Le SNUDI-FO 53 rappelle que c’est seulement le directeur qui a la prérogative pour fixer l’ordre du jour du conseil d’école. Ni l’IEN, ni le DASEN ne peuvent imposer quoi que ce soit au conseil d’école. Attention, avec la mise en application de la loi Rilhac, le DASEN pourrait demander cet ajout par délégation de compétence. Dans ce cas, il faudrait que cela soit stipulé par écrit.

Le SNUDI-FO 53 rappelle aux directeurs et directrices d’écoles, qu’ils ne doivent en aucun cas contractualiser ou signer telle ou telle convention dans le cadre de l’exercice de leur fonction.

FO a demandé l’ajout de ce point à l’ordre du jour du CHSCT du 13 octobre.

Notons que c’est le GDDE* (groupe départemental direction d’école) groupe de travail officieux et non représentatif, qui après avoir élaboré un document d’auto-positionnement pour les évaluations d’école, vient de valider un « protocole » pour la mise en place de pHARe… qu’on se le dise !

Le SNUDI-FO 53 exige le respect des obligations de service des PE, le respect du décret de 89 pour les directeurs, l’abandon de la loi Rilhac, l’abandon des GDDE et le volontariat pour l’utilisation du programme pHARe.

Les GDDE* regroupe des représentants de notre administration, des directeurs et directrices triés sur le volet, la référente directrice départementale (Loi Rilhac, Grenelle), le SnuiPP-FSU, le SE-UNSA et la CGT. Le SNUDI-FO après y avoir participé une première fois, a dénoncé cette mascarade, et claqué la porte de ces GDDE. (En savoir plus ?)

Pour le SNUDI-FO 53 Frédéric Gayssot et Sébastien Touzé pour le SNUDI-FO 53

Meeting Fonction Publique en Mayenne

Meeting Fonction Publique en Mayenne

Le 5 octobre, FO a organisé une grande journée Fonction Publique en Mayenne, avec la venue de deux secrétaires nationaux (Thierry Iva, trésorier général de la FGF-FO et Patricia Drevon secrétaire confédérale).

Le matin, une délégation FO a pu se rendre dans différents établissements pour aller à la rencontre des personnels et échanger sur la situation de leurs services publics. Ainsi, les militants FO ont pu échanger avec les personnels du SMUR, du SAMU, des urgences du CH Laval, ainsi qu’avec les personnels du collège Jacques Monod.

L’après-midi, le meeting organisé à l’Union Départemental FO a fait salle comble. Près de 100 personnes, essentiellement des militants, se sont rassemblées et les discussions ont été très riches et rythmées par les nombreuses interventions et témoignages.

Soignants, enseignants, AESH, personnels administratifs, agent des finances publiques, agent territorial… tous font remonter la souffrance des personnels avec des conditions de travail dégradées partout, le manque de moyens, de postes et de graves situations dans lesquelles des agents sont placés malgré eux en situation de maltraitance vis-à-vis des usagers. Les personnels n’accepteront aucun recul de l’âge légal de départ à la retraite ou toute augmentation des cotisations. Les personnels sont prêts à se mobiliser comme en 2019 !

Face à ce délabrement volontaire l’attractivité est aussi une question centrale : avec l’inflation qui tutoie aujourd’hui les étoiles et les maigres augmentations de la valeur du point d’indice, c’est aujourd’hui plus de 25% de pertes que subissent de plein fouet les agents de la fonction publique. FO exige un rattrapage de 25% de la valeur du point d’indice.

Les emplois contractuels se généralisent et de plus en plus de personnels sont davantage placés dans des situations précaires ce qui est honteux et inacceptable (AESH, ASH, professeurs…) pire, l’hôpital fait désormais appel à des intérimaires pour les missions de service public.

Le constat est brutal : le gouvernement actuel poursuit la voie tracée par ses prédécesseurs, et continue d’avancer vers la privatisation de pans entier de nos services publics, de démanteler avec acharnement la Fonction Publique

La Fonction Publique, les statuts, c’est la garantie de l’indépendance des fonctionnaires. Elle est normalement garante de l’égalité des droits des citoyens. En ce sens, pour Force Ouvrière, seuls les intérêts des agents publics priment, à commencer par l’augmentation des salaires, l’égalité de traitement dans le déroulement de carrière, une mobilité choisie et une organisation du travail n’impactant pas la santé des agents.

Dans le cadre des élections professionnelles dans la Fonction publique, conscients des enjeux pour résister à la casse de la Fonction Publique, les syndicats FO en Mayenne sont en ordre de bataille.
Résister, revendiquer et agir pour la reconquête des droits, pour l’égalité des droits 
!

La force de la CGT-FO, ce sont ses adhérents, toujours plus nombreux en Mayenne. C’est pour cela que FO est la première organisation syndicale en Mayenne dans la fonction publique d’Etat et hospitalière.

Cette position, nous la tenons de l’indépendance de la CGT-FO, vis-à-vis des gouvernements, du patronat, des partis, des églises et des pouvoirs publics, nous la tenons du sérieux, de l’engagement militant, de la pugnacité et ténacité des représentants FO dans le département de la Mayenne, nous la tenons aussi, et bien évidemment, de nos revendications claires.


Retrouvez en replay l’intégralité des interventions

Budget 2023 de l’Education Nationale

Budget 2023 de l’Education Nationale

Le budget 2023 de l’Éducation nationale a été présenté. Il augmente certes de 3,7 milliards, mais 1,7 milliard est la conséquence de l’augmentation de la valeur du point d’indice de 3,5% qui, alors que l’inflation pourrait atteindre les 8%, entérine un effondrement sans précédent du pouvoir d’achat des personnels.

2 000 suppressions de postes d’enseignants !

Quelques semaines après la rentrée 2022, le constat est implacable : les postes et les personnels manquent, les classes sont souvent surchargées, les premiers problèmes de remplacement surgissent, l’enseignement spécialisé est réduit à peau de chagrin…

Mais pour le ministre, bien déterminé à poursuivre l’entreprise de démolition de ces prédécesseurs,
cela ne suffit pas : 2000 nouveaux postes d’enseignants seront supprimés !
– 1 000 dans le premier degré public
– 500 dans le second degré public, qui se rajoutent aux 7900 postes supprimés depuis 5 ans
– 500 dans l’enseignement privé

Aucune création de postes dans les autres corps, alors que l’École manque de tout (personnels administratifs, infirmiers, médecins, assistants sociaux, personnels de direction…).

Le ministre a beau annoncer la création de 4000 postes d’AESH, il refuse de répondre aux revendications portées depuis des années par les personnels avec la FNEC FP-FO : un vrai statut et un vrai salaire, l’abandon des PIAL. Les postes existants déjà ne sont pas pourvus faute de candidat et d’attractivité. C’est donc une annonce à bon compte !

Pour la FNEC FP-FO, alors que les conditions de travail sont déjà intenables dans les écoles, les établissements et les services, ces annonces constituent une provocation.

L’enfumage de la revalorisation « historique »

Pour les enseignants, 935 millions d’euros seraient prévus par le gouvernement pour la « revalorisation » Macron-Ndiaye :
– 635 millions d’euros consacrés à la revalorisation inconditionnelle des enseignants ce qui est dérisoire
par rapport au nombre de 866 500 enseignants dans le pays…
– 300 millions d’euros consacrés aux enseignants qui accepteraient de nouvelles tâches dans le cadre
du Pacte « Travailler plus pour perdre moins » cher à Mrs. Macron et Ndiaye.

Le ministre a bien confirmé que seuls les enseignants en début de carrière percevraient la « revalorisation » dite « inconditionnelle ». La « revalorisation » du salaire de chaque enseignant de 10% est donc bien un mensonge de M. Macron… La plupart ne percevront rien !

Par ailleurs, le gouvernement confirme que ces augmentations ne seront mises en œuvre qu’à partir de septembre 2023… Le pouvoir d’achat des personnels va continuer à dégringoler, encore et encore…

Budget Macron / Ndiaye : nouvel effondrement du pouvoir d’achat, nouvelle aggravation des conditions de travail !

Préparons la grève pour les faire reculer !

Pour les personnels sociaux et de santé, les personnels administratifs et techniques, les personnels d’inspection et de direction, le ministre parle d’une « revalorisation » de 66 millions d’euros, ce qui est dérisoire au vu du nombre de ces personnels.

Rappelons également que de nombreux corps de catégories B et C voient leurs premiers échelons rester en dessous du SMIC…

Et toujours rien pour les AESH et les AED qui vivent toujours sous le seuil de pauvreté !

Enfin, le ministère annonce qu’une enveloppe de 300 millions d’euros sera consacrée au « fonds d’innovation pédagogique » d’ici 2025 afin d’atteindre 500 millions d’euros en 2027. Rappelons que ce « fonds d’innovation pédagogique » sera utilisé pour mettre les écoles et les établissements en concurrence, dans le cadre de la généralisation de l’expérimentation marseillaise, des évaluations d’écoles et d’établissements, au mépris du statut des personnels et du droit pour les élèves à la même instruction dans tout le pays.

Le budget Macron / Ndiaye c’est donc la confirmation de l’effondrement du pouvoir d’achat des personnels et une nouvelle aggravation des conditions de travail due aux suppressions de postes.

À cela s’ajoutent les annonces sur les retraites puisque E. Macron a confirmé son objectif de report de l’âge de départ à 65 ans. Un texte devrait être proposé avant la fin de l’hiver pour une entrée en vigueur à l’été 2023.

Pour la FNEC FP-FO, toutes ces annonces constituent une déclaration de guerre contre les salariés, contre l’École publique et ses personnels.

Il ne fait donc que renforcer la détermination de la FNEC FP-FO à préparer la grève pour gagner, la grève pour obtenir satisfaction :
– Augmentation immédiate des salaires pour tous les personnels sans contrepartie à minima à hauteur de l’inflation !
– Création des postes nécessaires dans les écoles, les établissements et les services !
– Aucun report de l’âge de départ à la retraite, aucun allongement de la durée de cotisation, maintien du code des pensions et des régimes existants !

La FNEC FP-FO fait sienne la résolution du comité confédéral national de la CGT-FO réuni les 21 et 22 septembre « Le CCN mandate le bureau confédéral pour proposer aux organisations syndicales l’organisation en commun d’une mobilisation interprofessionnelle, c’est‐à‐dire de la grève, comme en 2019, pour obtenir du gouvernement qu’il renonce à toutes ses contre‐réformes. Afin de préparer le rapport de force et la grève, le CCN propose à toutes les structures (fédérations, unions départementales, syndicats) une grande campagne de réunions et assemblées avec les syndiqués et les salariés. »

Absence non-remplacée : je signale !

Absence non-remplacée : je signale !

Inédit : dès ce début d’année scolaire,
de nombreuses absences de PE ne sont pas remplacées.

COVID ou pas, le problème est bien structurel, ce que le SNUDI-FO 53 s’obstine à rappeler au directeur académique depuis des mois et des mois.

Le SNUDI-FO 53 invite tous les enseignants et AESH à signaler toute absence non-remplacée (formulaire en ligne).
Signalez-nous tous les non-remplacements dans vos écoles afin de mettre au grand jour la réalité vécue par les enseignants et les usagers de l’école. Exigez du Ministre, du Recteur et du DASEN de la Mayenne, un recrutement sous statut et pérenne, avec le ré-abondement de la liste complémentaire.

Je clique, je signale !

Mobilisés avec le SNUDI-FO les collègues inscrits sur liste complémentaire dans l’académie de Nantes ont quasiment tous été appelés. Pour autant ce n’est pas suffisant, c’est ce que nous constatons dès ces premières semaines : nous manquons de monde !

Et Maintenant ? On recrute des contractuels ?
L’enseignant de demain serait-il ce « tiers-enseignant » ? Pour FO c’est non !

Il faut réabonder la liste complémentaire, à hauteur des besoins. Pour cela, rien de plus simple, la Rectrice peut convoquer le jury de concours pour étendre la liste complémentaire et recruter des enseignants sous statut, maintenant !

Notre analyse est fondée et juste : Oui, il manque des personnels dans les écoles, non la situation ne peut rester en l’état !

Déjà des remontées des écoles nous signalent des collègues non remplacés dans les écoles de la Mayenne, et dès les premières semaines !

L’efficacité du service des remplacements, bien souvent, et à juste titre, mis en avant par le directeur académique est aujourd’hui à la peine et se retrouve dans l’incapacité d’assurer les remplacements de trop nombreux collègues, mettant parfois en insécurité l’ensemble des usagers et des acteurs de ces écoles, et faisant porter une lourde responsabilité sur les PE, mais aussi les AESH et les ATSEM, prenant parfois en charge une classe. Allons nous faire appel aux collègues du pôle ressources, aux CPC ou encore aux retraités pour que nos élèves ne perdent pas de jours de classe ?

Encore une fois, c’est à nous, professeurs, acteurs du terrain de pallier les manques et de gérer tant bien que mal, dans l’improvisation constante, des situations de plus en plus préoccupantes. Le contexte actuel remontée épidémique ajoute à ces situations difficiles une angoisse de plus en plus palpable dans les écoles.

Nous invitons tous les collègues confrontés à ce problème à faire remonter les situations en complétant le formulaire FO, et à envoyer à votre IEN (avec copie au syndicat) un courriel du type de celui que vous trouverez ci-dessous (en lien avec le contexte actuel).

D’une manière plus générale, nous vous invitons à consulter notre note sur le non-remplacement que vous trouverez en téléchargement ici. Vous y trouverez des informations importantes notamment quant à la communication à l’adresse des parents.

Si vous estimez que la répartition des élèves présente des risques, nuit à la sécurité et à vos conditions de travail, remplissez le Registre Santé Sécurité au Travail (explications en lien) en rédigeant une fiche RSST (téléchargeable) et envoyez-nous une copie (chsct@snudifo-53.fr)

Exemple d’Email à envoyer :

Objet : non remplacement d’un collègue.

Madame l’Inspectrice, monsieur l’inspecteur,
Au nom de l’équipe enseignante de l’école de…., je me permets de vous alerter d’une situation mettant les élèves et les enseignants en condition d’insécurité. 
Nous sommes conscients des difficultés rencontrés par le service de remplacement de la DSDEN 53, néanmoins nous ne pouvons accepter d’endosser la responsabilité des conséquences de cette situation sur la sécurité et la santé des usagers et des des professionnels de l’école.
Notre collègue, ….  a prévenu le service des remplacements dès …. de son absence. A l’heure à laquelle nous vous adressons ce message, aucun remplacement n’est prévu.
L’une des solutions proposée par le service de la DSDEN, est qu’un collègue assure la surveillance de tous les élèves, sa salle de classe étant mitoyenne à celle de la collègue absente. Cette solution n’est absolument pas envisageable car elle implique que j’assume seul [que Mr/Mme …. assume seul(e)] la responsabilité de … élèves. Outre le fait que les enseignements dispensés en seraient particulièrement dégradés, cette situation nous semble particulièrement déraisonnable et irresponsable au vu de la crise sanitaire actuelle et du plan vigipirate renforcé.
Dans ces conditions, il m’est impossible [il est impossible à Mr/Mme …] de prendre en charge tous les élèves sans la présence d’un remplaçant.
Une autre solution serait de répartir les élèves de la classe de notre collègue absent(e) dans les autres classes… Compte tenu du contexte sanitaire actuel et de l’application du protocole qui rappelle « que la limitation du brassage entre groupe d’élèves est désormais requise », cette solution est contraire au “bon sens” et n’est donc pas satisfaisante à nos yeux.
Pour toutes ces raisons, nous sollicitons de votre bienveillance une réponse satisfaisante pour tous, élèves, parents d’élèves et enseignants, avec la dépêche d’un remplaçant sur notre école.
Respectueuses salutations,

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