Formation des enseignants et concours d’enseignement : Un premier recul qui en annonce d’autres !

Formation des enseignants et concours d’enseignement : Un premier recul qui en annonce d’autres !

Comme la FNEC FP-FO l’avait dénoncé lors des réunions de travail concernant la réforme de la formation des enseignants, il était inacceptable que des lauréats de concours se retrouvent en situation d’étudiants, « gratifiés » à 900 euros pour solde de tout compte, et expédiés à l’autre bout de la France, « masterisation » et continuité entre M1 et M2 y contraignant. C’est une atteinte inadmissible au statut et au concours.

À la veille du CSA ministériel qui se tenait le 27 juin concernant cette réforme, le ministère a annoncé que les lauréats de concours auraient finalement accès au statut, avec une position d’élèves fonctionnaires et une rémunération de 1400 euros nets par mois. La FNEC FP-FO se félicite de ce revirement de dernière minute. C’est le résultat de la mobilisation, c’est le résultat des dizaines de prises de position dénonçant cette réforme. C’est aussi le résultat des centaines de manifestations des travailleurs et de la jeunesse qui, depuis la dissolution, disent le refus de la politique du gouvernement et de l’extrême droite, adoubée par Macron.

Pour autant, le ministère ne répond pas à nos autres revendications. De plus, on peut légitimement se demander ce que vaut cette annonce compte tenu de la situation ? Vouloir passer en force les textes et les réformes dans ces conditions chaotiques constitue pour nous un déni de démocratie.

C’est pourquoi la FNEC FP-FO a quitté le CSA ministériel, après avoir réaffirmé ses revendications :

  • Recrutement par concours dès la Licence avec une véritable formation professionnelle après le concours sous statut de fonctionnaire à plein temps
  • Abrogation de la masterisation : suppression du barrage prévu entre M1 et M2 ; suppression de la condition de l’obtention d’un master pour être titularisé
  • Égalité devant le concours : la préparation du diplôme national de licence doit donner à tous accès aux mêmes épreuves de concours, quelle que soit la licence suivie
  • Prise en compte de l’année d’élève-fonctionnaire dans les droits à pension, mais aussi dans la carrière
  • Même formation pour tous ! Aucun recul salarial et reprise de l’ancienneté pour tous ceux, public-privé, ayant une expérience professionnelle avant le concours
  • Suppression de l’engagement de quatre ans post titularisation
  • Abondement des dotations supplémentaires nécessaires pour assurer les préparations aux concours avant la licence.

Ce revirement de dernière minute confirme que ce gouvernement n’a aucune légitimité pour poursuivre ses contre-réformes (assurance chômage, retraites, « Choc des savoirs », suppressions de postes, gel des salaires, acte 2 de l’Ecole inclusive…)

C’est un encouragement à rester mobilisés, pour gagner sur toutes les revendications !

CSA-SD du 20.06.24

CSA-SD du 20.06.24

Pour l’administration : Mme Lacoste (IA-DASEN), M. Vauléon (secrétaire général), M. Drault (IEN adjoint au DASEN), M Letourneux (IEN ASH), Mme Bellanger (Cheffe de division PRHAG), M. Trocherie (Service de l’assiduité scolaire et de l’accompagnement humain)
Invités : Sandrine Hubert (CPC généraliste – Plan départemental de formation), Anne Muller (CPC – équipe numérique)
La délégation FO : Hélène Colnot, Stève Gaudin, Fabien Orain, Jean-Marc Cadio 
Autres organisations : FSU (3), CGT (2), UNSA (2)

La directrice académique a introduit l’instance en nous confirmant  que la période électorale allait contraindre les services à annuler certaines instances en cette fin d’année. Ainsi la phase d’ajustement de la carte scolaire sera vue début septembre, tout comme le CDEN (celui prévu en cette fin d’année scolaire est annulé).

Sur consigne ministérielle, la Directrice Académique de la Mayenne reporte toutes les opérations de carte scolaire après les élections législatives, après la « période de réserve électorale », puisque l’École serait un « sujet sensible ». Ne pas faire d’agitation pouvant mettre en difficulté le gouvernement Macron-Attal… dans une situation où ce même gouvernement a décidé de 650 suppressions de postes à la rentrée 2024 auquel s’ajoute un nouveau plan d’économies de 692 millions d’euros dans l’Éducation nationale !

Seule la délégation FO a réagit : la période électorale ne devait pas être un moyen de jouer avec le “pas de vagues”, ni d’agiter un hypothétique devoir de réserve qui bâillonnerait les revendications légitimes des collègues… FO a rappelé que cette période particulière est la conséquence des mesures d’austérité des gouvernements successifs. Il faut plus que jamais revendiquer les ouvertures dans toutes les écoles qui le demandent, l’annulation de certaines fermetures de classe, des RASED complets, des TR en nombre suffisant…

C’est en ce sens que nous appelons tous les collègues, à se rassembler devant la DSDEN de Laval, mercredi prochain à 14h pour exiger le recrutement immédiat de toutes les listes complémentaires, leur ré-abondement pour des créations de postes qui permettront de répondre à tous les besoins (remplacement, ouverture de classe, annulation de fermeture…Etc)

Déclaration FO

Le plan de formation 2024-2025

Nous avons rappelé que, comme tous les ans, la notion d’animation pédagogique obligatoire n’existe toujours pas, pas plus que la formation “contrainte” ou désormais la formation “institutionnelle” ! Nous n’avons pas été contredit à ce propos.

Pourtant, la DASEN voudrait à nouveau passer aux forceps pour imposer les formations dites “institutionnelles” : constellations PPCR, volets évaluations d’école, École inclusive, valeurs de la République… Désormais avec le volet accompagnement de PPCR (que FO n’a pas signé), les collègues subissent un plan de formation directement issu de la feuille de route du gouvernement Macron. Le SNUDI-FO 53 est et sera à vos côtés pour faire respecter votre statut, et vous rappelle que chaque PE peut déduire 9 heures de ses heures de formation (peu importe, contrainte ou non) en participant aux nombreuses Réunions d’Information Syndicale (RIS) organisées chaque année par le syndicat majoritaire du département.

La délégation FO a rappelé les revendications des collègues :
– Le libre choix des 18h d’animations pédagogiques ;
– Le libre choix des stages de formation ;
– Le caractère strictement facultatif de la co-observation, des visites des CPC, ou de la mise en oeuvre de séances, dans le cadre des constellations PPCR (obtenu par FO et confirmé à nouveau lors de ce CSA)
– Le respect de la liberté pédagogique ;
– Le respect de nos obligations réglementaires de service ;
– Le retrait de PPCR et l’abandon des constellations qui en découlent

VOTES SUR LE PLAN DE FORMATION 2024-2025:
ABSTENTION : UNSA (2) CGT (2)
CONTRE : FO (3) FSU (3) 

La délégation FO est intervenue au sujet des formations ASH. En effet, les enseignants spécialisés n’ont quasiment pas de formations spécifiques sur le PDF. L’IEN ASH propose à ces enseignants de s’inscrire aux Stages “MIN”, oubliant de préciser que le nombre de départs à ces stages est très limité et que par conséquent, tous les collègues enseignants spécialisés n’auront pas la possibilité d’y participer. Madame la directrice académique a reconnu que l’offre était assez “pauvre” et qu’elle y sera vigilante pour les années à venir.

En savoir plus sur les stages MIN 2024-2025 : la note du SNUDI-FO 53 (attention aux délais : avant le 26 juin !)

Départ CAPPEI : 2 départs en formation (1 en ULIS, 1 en UE) sur 9 demandes. 7 collègues ont demandé la certification par la validation des acquis (VAEP).

Pour information, les résultats des PES: 58 candidats ont passé le concours en Mayenne. 36 collègues PES ont été recrutés + 3 collègues sur liste complémentaire soit 67% de “réussite” au concours. Félicitations aux lauréats !

Suite à la réunion avec les listes complémentaires la veille du CSA, le SNUDI-FO 53 a transmis la motion des LC à la DASEN et nous l’avons informée du rassemblement de mercredi prochain devant la DSDEN. 

IMPORTANT : Répondant aux demandes de la délégation FO, en CSA la DASEN nous confirme que la Rectrice a demandé au ministère la possibilité de recruter l’intégralité des listes complémentaires !

Le SNUDI-FO se félicite de cette avancée importante, mais appelle à ne rien lâcher pour que le ministère donne suite immédiatement et surtout avant la fin de l’année scolaire. Il faut maintenir la pression pour que les listes complémentaires soient re-abondées au-delà des 80 prévus actuellement et qui ne suffiront pas à répondre aux besoins et aux revendications !


Dernière minute, vendredi 21 juin

Victoire syndicale du SNUDI-FO : les listes complémentaires vont toutes être recrutées sous statut !

Les responsables administratifs de la DSDEN de la Mayenne confirment vendredi 21 juin au SNUDI-FO 53 que l’intégralité des listes complémentaires de l’académie de Nantes va être contactée pour un recrutement sous statut. Cela devrait être fait en début de semaine.

Cette victoire est à mettre au compte de l’implication des listes complémentaires avec les SNUDI-FO qui n’ont pas ménagé leurs interventions à tous les niveaux pour le recrutement de fonctionnaires stagiaires et non des contractuels !

Dès mercredi, nous réunissions les listes complémentaires de l’académie qui décident d’un rassemblement devant les DSDEN (nous avons proposé cette initiative aux autres syndicats qui n’ont pas souhaité s’y associer) et adoptent une motion que nous avons transmise à la DASEN lors du CSA jeudi 20 juin. Interrogé par FO en CSA, la DASEN nous confirme que la Rectrice a demandé autorisation au ministère pour recruter les 2 listes complémentaires intégralement.
Le vendredi matin, interrogé par le SNUDI-FO à propos du recrutement des listes complémentaires, le ministère nous apporte la réponse suivante : “Nous avons bien donné l’autorisation aux académies d’appeler les LC CRPE.”
Et enfin vendredi après midi la DSDEN 53 informe le SNUDI-FO du recrutement intégral des 80 lauréats inscrits sur listes complémentaires, la ministre ayant donné son autorisation.

Nous allons désormais œuvrer pour ré-abonder ces listes et pour que des postes soient créés à hauteur des besoins dans les écoles, mais nous pouvons nous féliciter de cette victoire pour l’Ecole Publique et pour le recrutement de PE fonctionnaires !

(Ré-abondement ? C’est quoi ? recruter plus que les 80 lauréats inscrits sur les deux listes complémentaires du CRPE) Il faut donc bien faire la différence entre ouvrir les listes complémentaires, fixer leur nombre, les recruter, et les ré-abonder. C’est pour cela que le SNUDI-FO est clair dans ses revendications :
1• Le recrutement immédiat de l’intégralité des 80 lauréats inscrits sur listes complémentaires
2• Le ré-abondement des listes complémentaires pour répondre aux besoins urgents dans les écoles

AVIS déposé par FO: POUR à l’unanimité des organisations syndicales
“Le CSA-SD réuni le jeudi 20 juin 2024 demande le recrutement effectif de toutes les personnes inscrites sur les listes complémentaires ainsi que le ré-abondement des listes complémentaires, pour permettre le recrutement immédiat de fonctionnaires stagiaires à hauteur des besoins urgents, en particulier pour : la création de postes de remplaçants pour couvrir toutes les absences, l’ouverture des classes réclamées par les équipes enseignantes, l’annulation des fermetures de classes, la création de postes RASED, de postes d’enseignants référents, l’augmentation des décharges de direction, des places en ESMS. Le CSA-SD demande à la directrice académique de saisir à nouveau la rectrice en ce sens.”

Avis déposé par la FSU: La suppression de 32 postes en 2 ans (dotations nationales en 2023 et 2024 pour la Mayenne) entraîne un grand nombre de fermetures de classes et trop peu d’ouvertures. Celle-ci ne permet pas :
-de proposer la formation suffisante et nécessaire
-de remplacer tous les enseignants absents
-de remédier à la difficulté scolaire
-de scolariser des élèves allophones
-de disposer d’un RASED suffisant
-d’accueillir tous les élèves dans des dispositifs adaptés
Les membres du CSA-SD 53 demandent à ce que la liste complémentaire au CRPE 2024 puisse être ouverte pour couvrir les besoins en postes du département.
VOTES :
POUR : FSU (3), UNSA (2), CGT (2)
ABSTENTION : FO (3)

Comme à chaque fois, FO a justifié son vote. Intervention de la délégation FO : La rédaction en l’état de cet avis ne nous permettra pas de le voter. La dotation de -32, n’est pas une dotation nationale, mais une répartition académique.  Au-delà de la formulation générale, demander “une formation suffisante et nécessaire” qui plus est en haut de la liste nous interroge, à l’heure où le gouvernement veut imposer des formations “formatages”, et où les constellations sont parfois mal vécues par nos collègues. Idem pour le point “remédiation difficulté scolaire” qui prête à confusion.
Enfin, nous savons que la Rectrice a déjà demandé au ministère l’ouverture des listes complémentaires, et nous estimons que les 80 lauréats actuels inscrits sur les listes complémentaires pourraient, non seulement, être recrutées au-delà de la vacance des postes (comme l’année dernière en juin), mais ne suffiront pas à répondre à tous les besoins. Rien que pour la Mayenne, nous estimons qu’il faudrait a minima 50 créations de postes. C’est d’ailleurs le sens de l’avis que nous proposons. Pour toutes ces raisons, nous nous abstiendrons sur la “motion” proposée par la FSU, car elle est en deçà des revendications que nous portons.

La FSU a estimé que leur avis était identique au nôtre. 

Deux communes (Chailland et Lassay les Châteaux) ont fait parvenir leur demande de changement de rythme de 4,5 à 4 jours par semaine.
Il y avait, dans les deux cas, consensus entre le conseil d’école et le conseil municipal. 

Les organisations syndicales ont unanimement voté POUR, y compris l’UNSA qui s’était abstenu sur le retour à 4 jours au Bourgneuf la Forêt, ou qui avait voté contre l’avis de la F3SCT du 18 juin.

Considérant que la semaine scolaire de 4 jours est largement majoritaire, que le fonctionnement sur 5 jours engendre des inégalités de traitement entre les personnels (transport supplémentaire, temps de service supplémentaire…), dégrade leurs conditions de travail, et entretient une confusion scolaire/périscolaire, la F3SCT de la Mayenne, réunie le 18 juin 2024 demande que toutes les écoles fonctionnent sur une semaine de 4 jours.
POUR : FO (3)
ABSTENTION : FSU (3), CGT (2)
CONTRE : UNSA (2) 

La délégation de la FNEC FP FO 53 a rappelé que 96% des communes en France a demandé a dérogé à la loi et elle a donc représenté ses positions: un cadre national pour les rythmes scolaires, en l’occurrence 4 jours pour tous et partout, la fin de la territorialisation de l’école publique.

Pour en savoir plus: lisez notre article sur notre site

Trois modifications de postes:

  • Une collègue RASED de Laval agglo a vu la nature de son poste modifiée, passant de RASED- Maître G (0,75 %) et chargé de mission école inclusive (0,25%) à “Chargé de missions complexes” à 100%.

La délégation a rappelé que les missions premières de nos collègues RASED étaient l’aide aux élèves en difficulté, pas le coaching des autres enseignants !

Pour l’IEN adjoint à la DASEN, les nouvelles missions des RASED et les pôles ressources de 2012 sont un progrès !

La délégation lui a répondu que c’était le rapport de 2021 de l’IGSER que nous avions condamné à l’époque qui définissait un vrai tournant dans les missions des RASED (lire à ce sujet) et que les pôles ressources avaient déjà été les prémices de ces nouvelles dispositions et avaient dégradé les conditions de travail des maîtres E et G (et des psychologues toujours PE à l’époque).

FO alerte sur la modification du champ d’action des membres du RASED en “chargés de missions complexes”. FO rappelle que les préconisations de ce type de poste s’inscrivent dans le cadre de la politique ministérielle d’accompagnement des personnels à tous les niveaux avec la mise en place de personnels ressources mobiles – véritables pompiers volants – dans plusieurs départements et également dans le cadre des PIAL renforcés qui démantèlent les établissements médico-sociaux. 

La prise en charge des élèves ne devrait plus être la mission prioritaire des RASED ! « La démarche utilisée par l’enseignant spécialisé ainsi que les outils utilisés doivent être explicités à l’enseignant de la classe, la prise en charge doit pouvoir se dérouler dans la mesure du possible au sein de la classe à ses côtés et permettre au premier responsable de l’élève d’ajuster sa pratique. » Lire la suite : ICI

  • Création d’un poste de conseiller pédagogique pour Laval agglo (1 ETP) financé par des  “rompus” de temps partiels et par la ponction du support de conseiller pédagogique MSE à 50%.
  • Une décharge de direction de 0,25% supplémentaire pour la direction de l’école nouvellement fusionnée à Ernée (voir ci dessous).

Autres mesures

  • la fusion des deux écoles maternelle et élémentaire d’Ernée (ce qui provoque une augmentation de décharge de direction; voir ci-dessus)
  • La création d’un RPI concentré sur La Selle Craonnaise entre cette commune et celle de Niafles.

Concernant les fusions d’école, notre organisation rappelle que, même si elles sont déjà effectives dans le traitement de la carte scolaire depuis plusieurs années déjà, ces fusions d’écoles entérine la globalisation des effectifs et ouvre donc la voie à des fermetures de classes supplémentaires. Elles gomment également la spécificité du fonctionnement des écoles maternelles. 

FO continue de contester la politique de fermeture de classes, et les logiques de fusions d’écoles encore nombreuses cette année et a revendiqué l’annulation des fermetures actées en février, et les ouvertures demandées par les équipes. FO alerte les collègues, la DASEN assure en CSA et lors des réunions de directeurs qu’il faudrait “nous préparer à des fermetures de classes (en raison de la baisse démographie) et à plus de fusions (essentielles selon elle pour davantage de décharges pour les directeurs, et pour fermer les petites écoles !). FO rappelle que la DASEN ne peut pas imposer une fusion d’école (note sur les fusions)

FO maintient le cap des revendications et refusera toute mesure de fermeture qui pourrait être prise à la rentrée, et appelle les écoles qui revendiquent une ouverture ou refusent une fermeture, ainsi que tous les personnels à se mobiliser pour la défense de l’école Publique, pour les créations de postes et pour le recrutement de toutes les listes complémentaires avec leur ré-abondement immédiat, mercredi 26 juin à 14h, devant la DSDEN !

Autres points précis

  • Nous avons interpellé la directrice académique sur des hausses d’effectifs constatés par certaines écoles qui nous ont sollicités qui n’a pas manqué de nous confirmer le suivi tout particulier pour ces écoles; (Elles ont toutes eu un retour du syndicat ensuite)
  • Nous avons alerté sur le problème des inscriptions des élèves par la mairie de Laval dans certaines écoles déjà “saturées” . Comme il n’y a pas de sectorisation clairement définie, cela crée chaque année, une organisation compliquée et un climat délétère pour les collègues concernés.

La délégation FO a également pu signaler à la Directrice Académique qu’elle se réjouissait du courrier de la ministre adressé aux Recteurs d’académie concernant les ULIS. En effet, depuis plusieurs années déjà,  FO demande à  l’administration l’application de la loi de 2019 qui somme les directeurs académiques de compter les effectifs des ULIS dans l’effectif total de l’école lors du traitement de la carte scolaire. L’instruction de la ministre donne donc, de fait, raison à la FNEC FP FO qui veillera à l’application de la loi dès les ajustements de rentrée de septembre. Toutefois, là encore, l’application de la loi ne peut se faire sans les moyens qui permettent sa mise en oeuvre.

La délégation de la FNEC FP FO 53 a déposé des questions diverses auxquelles l’administration répondra par écrit ultérieurement. 

1- La FNEC-FP FO demande un nouvel état des lieux du nombre d’élèves en attente d’une place en structure spécialisée dans le public (IME, ITEP, SEGPA, ULIS…) avec distinction 1er et 2nd degré. De la même façon, pourrions-nous avoir un état des lieux des attentes pour les structures UEMA, UEEA, polyhandicap, etc.?

2- Combien de MAT (Maître d’accueil temporaire) sont prévus pour la rentrée 2024 et où ?

3- Madame la Rectrice octroie 80 places sur listes complémentaires ? Combien sont prévues pour notre département ? La FNEC-FP FO 53 demande son recrutement intégral et son ré-abondement à hauteur des besoins.

4- Combien de départs prévus en CAFIPEMF ?

5- Combien de départs prévus en CAPPEI ?

Dissolution de l’Assemblée Nationale : notre indépendance ce sont les revendications !

Dissolution de l’Assemblée Nationale : notre indépendance ce sont les revendications !

Adhérent, adhérente du SNUDI-FO 53,

La situation actuelle ne laisse personne indifférent. C’est dans ce contexte, que je rappelle à tous que la Confédération Générale du Travail Force ouvrière s’est construite sur l’indépendance des gouvernements, des partis et des églises et sur le rejet de toute emprise et toute instrumentalisation politique.

Je rappelle également que FO, depuis son origine, refuse toute forme de racisme, ou de discriminations, qui sont des instruments pour diviser les travailleurs et pour les affaiblir.

Ton syndicat, le SNUDI-FO 53, avec son syndicat national, sa fédération (FNEC-FP FO) et son Union Départementale (UD-FO 53) restera uniquement sur le terrain social et syndical pour faire valoir les revendications, en indépendance toujours, et uniquement pour défendre les intérêts moraux et matériels des salariés.

Comme son Union Départementale, le SNUDI-FO 53 ne donnera aucune consigne de vote, car c’est de la responsabilité d’un syndicat indépendant. Un syndicat indépendant n’est pas directeur de conscience. Le SNUDI-FO 53 laisse chacun, comme citoyen éclairé, la liberté de participer ou non aux manifestations des prochains jours.

Le SNUDI-FO 53 fait sienne la motion de l’UD FO 53, élaborée et adoptée à l’unanimité par la commission exécutive de l’Union Départementale FO. Je vous invite à en prendre connaissance. Vous la trouverez ci-dessous.

Bien amicalement,

Stève Gaudin, secrétaire départemental

Motion à télécharger

Réunie le 10 juin 2024, la commission exécutive de l’Union Départementale cgt-FORCE OUVRIERE de la Mayenne prend acte de la décision du président de la République de dissoudre l’Assemblée Nationale. De nouvelles élections législatives sont organisées. 

Notre indépendance ce sont nos revendications !
L’indépendance contre l’union nationale !
L’indépendance syndicale est LA condition du combat revendicatif !

Libre et indépendante, l’UD-FO 53 ne donnera aucune consigne de vote, et continuera de porter ses revendications. Pour autant, indépendance ne signifie pas apolitisme. L’UD-FO 53 ne peut pas être indifférente à la situation sociale actuelle. Les politiques anti-sociales et de rejet de l’autre, menées depuis des mois sont démocratiquement suicidaires, nous n’avons cessé de le marteler.

Cette situation intenable, seul le gouvernement en porte la responsabilité. Elle est le fruit des contre-réformes et des bas salaires, la conséquence des obstinations de Macron et de son gouvernement qui restent sourds aux revendications légitimes des salariés, des sans-emplois et des exploités de ce pays. Dans ce contexte, la colère fait place parfois à la résignation, terreau idéal pour les idées réactionnaires et fascisantes. 

L’UD-FO 53 réaffirme son refus de toute forme de racisme, d’antisémitisme, et de toutes les discriminations, qui sont des instruments pour diviser les travailleurs et pour les affaiblir. 

Pour occulter sa propre responsabilité dans la situation actuelle et faire taire la colère qui s’exprime contre sa politique de destruction des conquêtes sociales, le gouvernement Macron va tenter d’imposer une « union nationale », au détriment de la reconnaissance des intérêts particuliers et collectifs de la classe ouvrière. Ce n’est pas la voie qu’empruntera Force Ouvrière. S’il nous faut aujourd’hui trouver une voie, celle-ci n’aura qu’un objectif : la satisfaction des revendications. C’est la seule voie possible pour des syndicalistes libres et indépendants. 

Face à la situation sociale intenable, regroupons-nous, agissons et organisons la nécessaire riposte interprofessionnelle dans l’unité la plus large, élections législatives ou non, jeux olympiques ou non. Il n’y aura pas de trêve pour les revendications.

Osons le combat, tous ensemble notamment pour :

▪    L’abrogation de la réforme Macron-Borne des retraites, retour à la retraite à 60 ans (et 37,5 annuités pour une retraite sans décote)
▪    L’augmentation générale des salaires, de la valeur du point d’indice, des minimas sociaux et des pensions
▪    L’abrogation de la loi immigration
▪    L’abandon du projet de réforme de l’assurance chômage
▪    L’abandon du projet de loi Fonction Publique Guérini.

PAIX, PAIN, LIBERTE : l’UD-FO 53 réaffirme son exigence de cessez-le-feu permanent en Palestine comme en Ukraine, ainsi que la fin de l’économie de guerre, la restitution des milliards d’économies faites sur le dos des travailleurs.  

L’UD-FO 53 combattra toujours les dérives autoritaires qui visent à faire taire la contestation syndicale et réaffirme son exigence du respect intégral des libertés publiques, des libertés syndicales, du droit de manifester, du droit de se réunir et de la liberté d’expression. 

 Adoptée à l’unanimité de la commission exécutive, à Laval, le 10 juin 2024

pHARe : le SNUDI-FO interpelle la DASEN

pHARe : le SNUDI-FO interpelle la DASEN

Saisis par de nombreux directeurs et directrices du département au sujet de pHARe, le SNUDI-FO 53 interpelle la DASEN (télécharger le courrier).

En effet, pHARe n’est ni plus ni moins qu’une usine à gaz, qui complexifie la gestion du harcèlement dans les écoles, alourdit encore la charge de travail des directeurs, et dédouane le gouvernement de sa responsabilité en la matière. Sa responsabilité ? Oui, car pour répondre aux enjeux du harcèlement scolaire, il faut répondre aux revendications. Oui pour répondre à ces enjeux nous avons besoin de médecins scolaires, de PsyEN, de RASED complets, et de postes d’enseignants, et pas de gadgets numériques qui ne servent que la statistique et la communication du gouvernement.

Depuis 2022, le SNUDI-FO 53 intervient à tous les niveaux pour le respect des personnels.

Le dispositif pHARe, est encore une occasion pour ajouter des tâches et missions nouvelles aux directeurs. (rappel nos interventions en 2022)

Le courrier au DASEN de novembre 2022

Madame la directrice académique,

A votre demande, les IEN de circonscription ont sollicité les directeurs et directrices d’école, pour les « inviter » à valider un ensemble d’éléments sur la plateforme numérique « pHARe ».

Dans le courriel envoyé à nos collègues directeurs, vous prenez appui sur la circulaire du 2 février 2024 (MENE2403161C), et demandez par délégation une « validation de la labellisation niveau 1 », avant le 31 juillet 2024. Vous précisez que « 100% des écoles doivent être labellisées NIVEAU 1, cette démarche étant obligatoire. »

Enfin, vous dressez une liste d’items à remplir sur la plateforme pHARe, notamment, la signature d’une charte et sa validation en conseil d’école.

Aucun texte officiel ne fait référence à une quelconque obligation de présenter pHARe au conseil d’école pas plus qu’il n’existe de texte réglementaire qui imposerait une convention à signer.

A propos des conseils d’école, nous rappelons que ce sont les directeurs et directrices d’école qui ont prérogative pour fixer leur ordre du jour.

Cette « obligation » de labellisation niveau 1 instituée par la circulaire du 2 février va donc à l’encontre de la note de service n° 86-137 du 14 mars 1986 qui définit le fonctionnement des conseils d’école. En conséquence, sauf modification de cette disposition, la labellisation niveau 1 ne peut être que facultative, et en tout état de cause ne peut relever de la responsabilité des directeurs et des directrices d’école.

En outre, la circulaire du 2 février 2024, ne peut entrer en contradiction avec les obligations statutaires des professeurs des écoles, ni avec le décret n° 2008-775 du 30 juillet 2008 qui les régissent.

Madame la directrice académique, les enseignants sont encore chargés de mission d’enseignement : la mise en œuvre des programmes d’E.M.C se fait dans le respect de leur liberté pédagogique. Ces programmes ne font d’ailleurs aucune mention du programme pHARe.

Le SNUDI-FO 53 n’est bien évidemment pas contre le principe de lutte contre le harcèlement scolaire, mais s’oppose à une obligation faite aux personnels des écoles de participer à ce programme. C’est plus spécifiquement cette obligation de labellisation, qui fait peser toute la responsabilité de cette lutte indispensable sur les épaules des professeurs des écoles. Parmi ceux-ci, les directeurs et directrices sont particulièrement impactés par toutes les mesures du plan interministériel de septembre 2023, qui les met en 1ère ligne et alourdit considérablement leur tâche. Les remontées des personnels sont d’ailleurs nombreuses quant à la difficulté d’utilisation de la plateforme pHARe et son caractère très chronophage, sans parler des problèmes techniques récurrents.

Enfin, l’application de la circulaire du 2 février 2024 et la gestion du harcèlement ne peuvent pas relever de la responsabilité des enseignants ou du directeur. La loi du 2 mars 2022, et les procédures « harcèlement » sont de la responsabilité des DASEN. Cette loi rappelle par ailleurs que le harcèlement a majoritairement des dimensions médico-sociales et psychologiques :

« Pour l’élaboration des lignes directrices et des procédures mentionnées au premier alinéa du présent article, les représentants de la communauté éducative associent les personnels médicaux, les infirmiers, les assistants de service social et les psychologues de l’éducation nationale intervenant au sein de l’école ou de l’établissement. ».

Effectivement, les personnels des écoles aimeraient pouvoir y associer ces professionnels. Mais comment le pourraient-ils, étant donné les manques criants de recrutement dans ces domaines ?  

Madame la directrice académique, pour lutter contre le harcèlement scolaire, nous avons besoin de moyens, de postes, et de personnels. Nous avons besoin : d’effectifs raisonnables dans les classes, de remplaçants pour qu’aucune absence ne soit pas remplacée, de RASED complets, de médecins scolaires, d’infirmières, de psychologues. Le gouvernement veut lutter efficacement contre le harcèlement scolaire ? Dont acte. Qu’il revienne ainsi sur les milliers de suppressions de postes que nous subissons ces dernières années, qu’il arrête de maltraiter l’école publique et ses personnels et réponde à leurs revendications.

Madame la directrice académique, le service des PE est toujours encadré par notre statut particulier et par les décrets afférents. Le SNUDI-FO 53 vous demande de faire respecter un strict volontariat quant à l’inscription au dispositif pHARe et de cesser toute pression sur les directions d’école pour inciter à une labellisation contrainte.

Stève Gaudin, secrétaire départemental

Rythmes scolaires : rassemblement à Laval le 12 juin, 18h00

Rythmes scolaires : rassemblement à Laval le 12 juin, 18h00

Tract à destination des PE et AESH
Tract à destination des parents
Appel à télécharger

Ce sont désormais 96% des communes en France qui sont revenues à la semaine de 4 jours grâce notamment à la mobilisation organisée par FO. En Mayenne, 85% des communes disposant au moins d’une école, et 70% des écoles publiques fonctionnent sur 4 jours. Davantage d’élèves des écoles publiques dans le département vont à l’école 4 jours par semaine. Quelques communes maintiennent pourtant contre vents et marées la semaine de 4,5 jours, ce qui suscite la résistance des personnels, à l’instar de la mobilisation des collègues de Château-Gontier.

Alors que l’Etat annonce la fin des aides péri-éducatives pour les communes à 4,5 jours à la rentrée 2025, le SNUDI-FO 53 revendique toujours l’abrogation des décrets Peillon, Hamon et Blanquer pour harmoniser les rythmes scolaires dans toutes les écoles. En effet, ce n’est pas aux communes de décider des rythmes scolaires ; Ce n’est pas aux communes de décider des conditions de travail des enseignants et AESH, personnels employés par l’Etat !

Nous appelons tous les collègues (enseignants, AESH, ATSEM et animateurs), les parents d’élèves, les défenseurs de l’école Publique à refuser qu’un maire décide de l’organisation de l’Ecole Publique, à revendiquer un fonctionnement national avec un retour à 4 jours, à participer au rassemblement devant l’Inspection Académique à Laval le mercredi 12 juin à 18h00. Nous appelons aussi les collègues des 20 communes* du département qui sont encore à 4,5 jours, à venir représenter leur école, à montrer qu’il s’agit d’une volonté partagée par les personnels dans tout le département !

Cette revendication du retour à la semaine de 4 jours sera partagée le même jour dans d’autres villes, avec le soutien d’intersyndicales, comme à Rennes, à Nantes, à Brest, à Pau, dans les Landes, en Gironde, dans la Vienne… où les collègues veulent aussi une harmonisation des rythmes scolaires afin que tous les personnels soient traités de manière juste et équitable !

Le SNUDI-FO 53, et le syndicat FO des agents territoriaux de la Mayenne revendiquent :

  • Un cadre national et le retour à la semaine de 4 jours (sur 36 semaines) dans toutes les communes, toutes les écoles
  • L’arrêt de la territorialisation de l’Ecole publique, la stricte séparation scolaire / périscolaire et l’abandon des projets éducatifs de territoire (PEdT)
  • L’abrogation des décrets Peillon, Hamon et Blanquer : ce n’est pas aux communes de décider des rythmes scolaires

*Liste des communes restées à 4,5 jours : Ambrières les Vallées, RPI Le Buret-Beaumont Pied de Bœuf, Bierné, Chailland, Château-Gontier, RPI Chéméré-Saulges-Thorigné, Commer, Coudray, Forcé, Fougerolles du Plessis, Houssay, La Chapelle Anthenaise, Loigné, Laval, L’Huisserie, Mayenne, Nuillé sur Vicoin, Saint Berthevin,

Cadre de gestion des AESH :Toujours pas de statut, ni de vrai salaire !

Cadre de gestion des AESH :Toujours pas de statut, ni de vrai salaire !

Fin avril, la FNEC FP-FO a de nouveau porté les revendications des AESH lors d’une audience au ministère. Cela a été l’occasion d’aborder des dossiers précis remontés des académies et des questions urgentes comme le problème des jours de fractionnement, les indemnités de déplacement, les CDIsations forcées, celles qui ne respectent pas l’ancienneté ou les droits à congés acquis. Il nous a été par ailleurs confirmé la mise en place de la subrogation dans toutes les académies début 2025 et la tenue d’un GT sur le cadre de gestion.

Pour ce qui est des jours de fractionnement, la FNEC FP-FO a dénoncé le fait que la réglementation qui octroie ces jours de congé ne soit pas respectée partout et de la même manière. Tantôt les services imposent aux personnels AESH le lissage de ces deux journées sur les 1607 heures sans discussion, parfois même décomptées des heures connexes ou prises sur le temps des vacances scolaires.

En Mayenne, et dans l’académie de Nantes, FO obtient les jours de fractionnement refusés aux AESH. En cas de besoin, contactez un représentant AESH FO en Mayenne !

Le ministère a renvoyé la question à un prochain groupe de travail et indiqué qu’une note devrait paraître pour harmoniser leur octroi dans les académies. Rappelons que selon la circulaire de 2019 prévoit que ces deux journées puissent être décomptées des 1607 heures ou prises sous la forme de deux jours de congé.

Le ministère a également confirmé qu’elles ne peuvent pas être décomptées des heures connexes ni prises sur le temps des vacances scolaires. La FNEC FP-FO a condamné cette injustice : les personnels AESH doivent pouvoir bénéficier de ces deux journées de congés s’ils le souhaitent, ne serait-ce qu’au regard de leur salaire et de leurs conditions de travail. Selon le ministère, la plupart des académies les octroient déjà, ce n’est pourtant pas ce que font remonter les départements à la fédération.

La FNEC-FP FO a également interrogé le ministère sur les problèmes des indemnités de déplacement des personnels AESH qui sont un droit et a rappelé son exigence d’un rattachement administratif dans une école ou un EPLE en place et lieu du PIAL.

Considérer les PIAL comme une résidence administrative n’est pas acceptable puisqu’ils peuvent parfois s’étendre pour certains sur tout un département. Dans ce cas, comme pour les TZR, la FNEC FP-FO demande à ce que soit créée une indemnité de frais de déplacement du type ISSR. Il est clair que sans cela, imposer le PIAL comme résidence administrative reste un moyen de faire des économies sur leur dos de ces personnels. Le ministère a renvoyé cela au groupe de travail, tout en disant que le PIAL dispose d’un RNE. C’est inacceptable.

Pour ce qui est des problèmes de contrat lors de la CDIsation, le ministère a confirmé qu’il y a bien un changement de mode de gestion qui concerne tous les personnels AESH : d’ici la fin de l’année 2024, il n’y aura plus que des contrats AESH Titre 2, c’est-à-dire rémunérés et gérés par les rectorats ou les DSDEN et des rectorats. Le transfert s’est déroulé de façon chaotique. L’administration dit qu’elle va procéder à des rectificatifs.

En revanche, le ministère confirme qu’il y a bien une modification d’une clause substantielle du contrat puisqu’il s’agit d’un changement d’employeur, tout en admettant que c’est au sein d’un même département ministériel. La question sera également étudiée en GT mais il y a bien une continuité du contrat et le droit commun des contractuels de la Fonction publique (décret 86-83 en particulier) s’applique en cas de refus de signature. De ce fait, les AESH ont un mois pour signer et s’il y a refus de signature, la procédure commune de licenciement avec préavis doit être mise en place. Les droits à congé de maladie sont maintenus, il n’est pas réglementaire de les faire partir de zéro à nouveau. De la même manière, l’ancienneté doit être conservée, notamment pour les AESH qui ont dépassé les trois ans.

L’avancement au prochain échelon doit en tenir compte. Enfin, aucune nouvelle période d’essai ne peut être demandée dès lors que les fonctions sont identiques.

Un groupe de travail s’est tenu la semaine dernière au ministère avec à l’étude la nouvelle circulaire vouée à remplacer celle du 5 juin 2019. Nous avons commencé, et nous sommes les seuls, par rappeler les revendications des AESH :
• Un statut de la Fonction publique, un véritable salaire ainsi qu’un temps plein pour 24h d’accompagnement
• L’abandon des PIAL et la fin de la mutualisation des moyens
• La mise en place d’une brigade de remplacement
• Une affectation sur des postes précis et choisis
• Une véritable formation professionnelle sur leur temps de travail
• Le recrutement d’AESH à hauteur des moyens
• La possibilité de prendre nos 2 jours de fractionnement quand l’AESH le désire

Nous avons insisté sur la valeur et la portée de cette circulaire qui doit s’imposer aux services de gestion quels qu’ils soient afin d’éviter les erreurs, les différences de traitement voire le chaos dont les AESH sont trop souvent victimes. Le chantier reste en cours, puisque les échanges se sont arrêtés alors même que l’article 4 n’a pas été discuté. Nous vous tiendrons informés de la publication et des modifications apportées par la circulaire.

La FNEC FP-FO continuera de se battre à tous les niveaux afin de faire respecter les droits des AESH et gagner sur leurs revendications.

Kits “pédagogiques” JO

Kits “pédagogiques” JO

Dans le cadre des 10 milliards d’€ d’économies annoncés par le gouvernement, une saignée inédite est programmée dans les écoles publiques avec de nouvelles suppressions de postes à hauteur de 138 millions d’€. Celles-ci vont se rajouter aux 650 postes déjà supprimés pour la rentrée scolaire 2024 et aux multiples fermetures de classes ayant eu lieu dans les départements en dépit de la résistance des personnels et des parents d’élèves.

D’autre part, le ministre de la Transformation et de la Fonction publique Guérini a confirmé que la valeur du point d’indice serait gelée en 2024 condamnant les fonctionnaires à une nouvelle chute de leur pouvoir d’achat, qui est évaluée à 28,5% depuis 2000.

C’est dans ce contexte d’attaques sans précédent contre l’Ecole publique et les personnels que le gouvernement a décidé d’expédier à tous les élèves scolarisés du CP au CM2 un « kit » relatif aux prochains Jeux Olympiques contenant notamment :

  • un livret d’un intérêt pédagogique très relatif puisqu’il comprend des écrits du président Macron, de la ministre des sports Oudéa-Castera et de l’ex-ministre de l’Education nationale Attal, ainsi que des mots croisés et des charades…
  • une pièce commémorative de 2€…

Coût de cette lamentable opération de communication : 16 millions d’€ !

Au-delà de la gabegie que représente cette opération, elle pose le problème de fond du respect de la laïcité à géométrie apparemment variable pour ce gouvernement. L’intérêt pédagogique est nul, mais la propagande politique est bien présente et tombe “bien” ou “mal” selon où l’on se place, en pleine campagne électorale !

De plus, la manipulation d’argent par les jeunes élèves, proscrite en milieu scolaire, peut rapidement poser problème. Le ministère assigne une tâche supplémentaire aux directrices et directeurs en leur demandant de veiller sur ce « magot » en le stockant dans une pièce sécurisée, en attendant la communication officielle avant de le distribuer !

Aucune provocation ne sera décidément épargnée aux personnels, qui voient leurs conditions de travail et les conditions d’apprentissage de leurs élèves se dégrader constamment du fait des mesures de ce gouvernement !

Les enseignants sont là pour enseigner, pas pour relayer la propagande gouvernementale !

Le SNUDI-FO rappelle que, dans le cadre de leur liberté pédagogique, les personnels ne sont pas tenus de distribuer ces kits prétendument pédagogiques à leurs élèves. Nous appelons les collègues qui choisissent de ne pas les distribuer, à retourner ce matériel à la DSDEN.

Le SNUDI-FO exige du gouvernement qu’il renonce à ses 10 milliards de coupes budgétaires, qu’il réponde aux revendications des personnels plutôt que d’imposer sa propagande :

  • Annulations de toutes les suppressions de postes prévues pour la rentrée 2024 et création de tous les postes nécessaires !
  • Abandon de toutes les contre-réformes, de la loi Rilhac aux évaluations d’école et passant par les mesures du « chocs des savoirs » !
  • Augmentation immédiate de 10% de la valeur du point d’indice et ouverture de négociation pour le rattrapage de la perte de 28,5% de pouvoir d’achat depuis 2000 !

PREAU et la casse de l’action sociale

PREAU et la casse de l’action sociale

Le compte rendu complet de la CNAS* du 27 mai
*Commission Nationale de l’Action Sociale

En réponse à la déclaration FO, la représentante de la ministre, à la CNAS du 27 mai 2024, a indiqué : « Le contexte budgétaire et très tendu. On se bat depuis plusieurs mois pour conserver nos crédits. On ne peut pas nier les besoins des personnels, mais le contexte budgétaire est ce qu’il est. Toutes les mesures indemnitaires ont été conservées. On se bat pour sauver tout ce que l’on peut. Sur l’action sociale, on a pu garder l’intégralité de l’enveloppe 2024 sur le logement. Nous sommes conscients des risques pour les ASIA. On essaiera d’aider au mieux les académies. »

La réponse de la représentante de la ministre est inacceptable !

Pour la FNEC FP-FO, le meilleur moyen d’aider les académies, c’est l’augmentation des budgets d’action sociale ! Cette augmentation est de la responsabilité du ministre. Les dotations budgétaires ministérielles sont en baisse par rapport à 2023, la ministre se contente d’affirmer qu’elle essaiera « d’aider les académies au mieux », donc de compléter les dotations académiques ministérielles initiales par des rallonges budgétaires au coup par coup ? Aider les académies au mieux, c’est augmenter tout de suite les dotations budgétaires et rendre l’argent utilisé pour le financement de Préau au budget de l’action sociale pour financer les prestations statutaires !

PREAU ? Il s’agit d’une association qui permet désormais (depuis 2021), le transfert des prestations sociales du public vers le privé par l’intermédiaire d’une association loi 1901. Cette nouvelle organisation s’attaque frontalement aux prestations sociales gérées par les instances ministérielles et interministérielles d’action sociale. Son objectif est clair : amorcer un processus de privatisation du service public de l’action sociale, basée sur la gestion du salaire différé, vers un organisme du secteur privé et donc de sa logique de profit ! (En savoir plus ?)

A l’ordre du jour de cette CNAS : Participation de la CNAS à Préau et bilan de l’activité de Préau.
FO défend l’action sociale

La représentante de la ministre a rappelé que les statuts de l’association Préau prévoient un représentant de la CNAS à l’assemblée générale de l’association Préau. Elle à aussi rappelé qu’à la demande du secrétaire de la CNAS (FSU), ce point est mis à l’ordre du jour de cette séance. Le secrétaire de la CNAS, la FSU, l’UNSA, la CFDT ont indiqué que les statuts de Préau ne leur conviennent pas et ont demandé que les organisations syndicales qui siègent à la CNAS et qui le souhaitent puissent participer à l’assemblée générale de Préau. La représentante du ministre a affirmé qu’elle relaiera cette demande au président de l’association Préau.

Intervention de la FNEC FP-FO : Vous connaissez notre position sur Préau. Nous l’avons donnée depuis que le ministre Blanquer a proposé sa création et redite dans notre déclaration préalable. Préau, c’est le contraire de l’action sociale. C’est la mise en oeuvre de la destruction des instances statutaires et des prestation statutaires d’action sociale, à l’initiative de la ministre, et dans le cadre d’une économie de guerre qu’elle veut nous imposer. Entrer dans Préau, c’est participer à cette destruction. Nous sommes opposés à ce que la CNAS soit représentée à Préau. Faites remonter à la ministre.

La FNEC FP-FO ne s’associe pas à cette demande d’entrée dans Préau. Nous n’accompagnerons pas la ministre dans cette destruction des droits des agents à l’action sociale. Pour la FNEC FP-FO, l’association Préau doit être abandonnée et les sommes versées à Préau depuis sa création doivent être restituées au budget de l’action sociale. S’il devait au cours de cette séance y avoir un vote sur l’entrée d’un représentant de la CNAS à l’association Préau, la FNEC FP-FO votera contre. Si le représentant de la CNAS devait émettre des votes ou des avis à l’assemblée générale de Préau, nous refusons que cela soit au nom de la FNEC FP-FO. Si le représentant de la CNAS devait émettre des votes ou des avis à l’assemblée générale de Préau, nous demandons à ce qu’ils nous soient transmis.

Bilan de l’activité de Préau

La représentante de la ministre a indiqué que Préau a été créée en décembre 2021 pour créer des prestations complémentaires à l’action sociale, l’objet est de fournir des prestations culturelles et sportives, touristiques et de loisirs aux personnels. Selon la représentante de la ministre, Préau s’est engagé à ce que son activité concerne l’ensemble des territoires et des collègues, jusqu’aux retraités. Fin décembre 2022, le ministère a conclus une convention d’objectifs jusqu’en 2024. Le ministère a versé en 2021 une subvention de 1,5 millions d’euros à Préau, en 2022 une subvention de 1,555 millions d’euros, en 2023 une subvention de 3 millions d’euros ! La représentante de la ministre a indiqué qu’elle ne pouvait pas pour l’instant indiquer quel sera le montant de la subvention versée par le ministère à l’association Préau. Elle a affirmé que cette subvention a pour objectifs de développer des prestations offertes à ses adhérents, et que si Préau arrive à générer une trésorerie, le but de la subvention est de constituer un effet de levier pour constituer des prestations, puis elle ajoute : « Ce n’est pas de l’action sociale » (!)

Sur le bilan 2023 de cette association. Le ministère a indiqué lors de cette CNAS que Préau propose des prestations culturelles, plateforme de streaming musical (19 000 adhérents à Préau bénéficient de cette offre), kioske de presse, chèques culture (!) ; des prestations de loisirs (activités de loisirs) , un accès à une plateforme qui « offre » des parcours de formation (cours d’Anglais, de langue des signes…), 27 appartements à la location pour les vacances ; des coupons de réduction (Carrefour, Leclerc…). La représentante de la ministre a affirmé que l’association Préau prévoit un développement des activités liées au tourisme et accessibles via un billetterie qui est à présent gérée par l’association et non plus par un prestataire : ballades, voyages organisés. Sur les objectifs 2024, la représentante de la ministre a indiqué que Préau s’est fixé un objectif de 375 000 adhérents, souhaite créer un portail internet propre à cette association. Elle a ajouté : « On a toujours souhaité que Préau travaille en lien avec le associations dans les académies. Le président de Préau souhaite travailler avec les associations locales. » Selon elle, l’association Préau vient en complément de l’action sociale, le ministère n’est pas en train de décentraliser l’action sociale. Elle a ajouté que les crédits sont versés à Préau sur l’enveloppe qui concerne les dépenses de fonctionnement, et non les dépenses de personnels (enveloppe qui sert au financement des PIM et des ASIA), selon le principe de la fongibilité asymétrique, les crédits de fonctionnement ne peuvent abonder les crédits utilisés pour les dépenses de personnels.

La MGEN, dans son intervention, a indiqué que Préau propose la création de comptes bancaires, de prêts immobiliers, fait la promotion d’offres assurancielles, et de ce fait, promeut des organismes d’assurances. Elle a ajouté que selon le rapport de la cour des comptes, l’association Préau a mis en réserve 1, 5 millions d’euros.

Intervention de la FNEC FP-FO : Nous vous demandons de nous communiquer le bilan de l’association Préau. Préau offre des prestations vacances, des chèques culture, des voyages et des ballades. Elle concurrence directement les actions SRIAS et les prestations sociales ministérielles. Et il faudrait entrer à l’Assemblée Générale de Préau ? Nous sommes atterrés par ce que nous apprenons. L’association Préau propose la création de comptes bancaires, des prêts immobiliers, fait la promotion d’offres assurancielles. Et il faudrait entrer à l’Assemblée Générale de Préau ? Pour l’année 2024, la ministre a baissé les dotations budgétaires de l’action sociale de plus 2 millions d’euros. Elle a crédité l’association préau de 3 millions d’euros en 2023. Ce que propose la ministre c’est bien la destruction des prestations statutaires d’action sociale et le financement, sur le budget de l’action sociale de « prestations » qui n’ont rien à voir avec l’action sociale. La FNEC FP-FO l’a dit et nous le redisons encore. Nous sommes opposés à la participation de la CNAS à l’assemblée générale de l’association Préau. La ministre doit abandonner l’association Préau et restituer au budget de l’action sociale toutes les sommes qui ont financé cette association depuis sa création.

Analyse de la FNEC FP-FO : La représentante de la ministre se contredit : d’une part, elle affirme que Préau a pour vocation d’apporter des offres « complémentaires » à l’action sociale ministérielle et interministérielle et d’autre part que…Préau, ce n’est pas de l’action sociale ! Cette CNAS confirme les analyses de la FNEC FP-FO. Avec le dispositif Préau dont les objectifs sont clairs : « Développer et gérer des prestations culturelles, de loisirs, sociales, sportives et touristiques à destination des agents du Ministère de l’Education nationale de la Jeunesse et des Sports » (engagements n° 5 du grenelle de l’éducation auquel la FNEC FP-FO a refusé de participer), le Ministère décide d’organiser le transfert des prestations sociales du public vers le privé par l’intermédiaire d’une association loi 1901. C’est un processus de privatisation du service public de l’action sociale, basée sur la gestion du salaire différé, vers un organisme du secteur privé et donc de sa logique de profit. Au lieu de financer l’association Préau (3 millions d’euros en 2023 !), la ministre ferait mieux de développer le conventionnement de restaurants scolaires dans les écoles, collèges et lycées afin que la PIM restauration (financée sur l’enveloppe budgétaire que les ministres successifs de l’éducation nationale utilisent pour financer Préau) soient servie à hauteur des besoins aux personnels éligibles à cette prestation sociale ! Elle ferait mieux d’abonder immédiatement les budgets de l’action sociale afin que les prestations statutaires ASIA et PIM soient servies à hauteur des besoins aux personnels !

Congrès départemental du SNUDI-FO 53

Congrès départemental du SNUDI-FO 53

Mardi 28 mai, le congrès du SNUDI-FO 53 a réuni une quarantaine de PE et AESH à Laval, en présence de Frédéric Volle, secrétaire général du SNUDI-FO (national) et Sébastien Lardeux, secrétaire général de l’UD FO 53. 

Les rapports d’activité et de trésorerie ont été adoptés à l’unanimité.

Les discussions ont été riches, et les interventions nombreuses, avec au centre la situation internationale, l’état de délabrement des services publics, et de notre École Publique. Dans les débats : la question des salaires, du manque de postes (manque de remplaçants, fermetures de classes, manque de RASED…), et sur toutes les lèvres, les conséquences de l’inclusion au forceps, contre les besoins de nos élèves, et qui nous place parfois dans des situations de maltraitance et de culpabilisation insupportables.

Un mandat clair a été fixé pour les deux années à venir, avec une résolution adoptée à l’unanimité (moins 1 abstention).

Le premier syndicat des Écoles Publiques de la Mayenne sort encore renforcé de ce congrès, avec des instances renouvelées qui intègrent davantage d’AESH. 

35 correspondants de secteur sont répartis sur l’ensemble du département, un conseil syndical de 28 membres et un bureau départemental de 8 collègues constituent la nouvelle équipe du SNUDI-FO 53.

Pour résister, agir et reprendre ce que nous avons déjà trop perdu, pour mettre en échec les contre-réformes à venir (Choc des savoirs, projet Guérini, Acte 2 de l’école inclusive, loi Rilhac 2…), pour défendre vos droits, le syndicat est, et restera aux côtés des personnels de l’Education Nationale.

Rejoignez le syndicat libre et indépendant, syndiquez-vous !


La résolution adoptée


NomPrénomPosteEtablissementVille
ANGOTEMILIEAdjointeEcole primaire publiqueVimartin-sur-Orthe
BELLANANAISRemplaçanteCollège Jules RenardLaval
BIZEUL GOSSANTCELINETRSEcole élémentaire publiqueChâteau-Gontier-sur-Mayenne
BONNANDCATHERINEAdjointeEcole Beaulieu sur OudonBeaulieu sur Oudon
BOHECMAGALIRemplaçanteEcole Constance LainéCraon
COLNOTHELENETRSEcole primaire publiqueBallots
DENUAULTYOANNAdjointEcole élémentaire publiqueSaint-Denis-d’Anjou
DESERTMarieAESHEcole Constance LainéCraon
DESTOOPCATHERINEDirectionEcole élémentaire publique Louise MichelMayenne
GANNEMARTINEAdjointeEcole maternelle  MicheletLaval
GAUDINStèveRemplaçantEcole J. Jaurès élémentaireCossé le Vivien
GAYSSOTFREDERICDirectionEcole élémentaire publiqueSaint-Denis-d’Anjou
GERVOTNathalieERSESHMayenne – Ambrières
GUIHALJENNIFERAdjointeEcole élémentaire publiqueChâteau-Gontier-sur-Mayenne
HASCOETNathalieAdjointeEcole de la GravelleLa Gravelle
HELLARDSAMUELAdjointUEMA le Petit PrinceLaval
HUNOTCLOTILDEDirectionEcole élémentaire publiqueRuillé-Froid-Fonds
KERBRATMORGANEDirectionEcole maternelle publiqueSaint-Denis-d’Anjou
LAGEISTEMurielAESHEcole élémentaire publique Jules FerrySaint-Pierre-la-Cour
LE FELLICEVELYNEAdjointeEcole primaire publiqueChangé
LEBLANCLAURAPESEcole maternelle Louis PergaudLaval
LEDAUPHINMARIONAdjointeEcole primaire publique HilardLaval
LEGAINATHALIEAdjointeEcole primaire publique Henri MatisseMarcillé-la-Ville
MARTINEMELINEAdjointeEcole maternelle publiqueGorron
MENDOCABRIGITTEAESHBadinterLaval
MOQUETJean-PierreRetraitéMayenne
NACHITAUROREAESHBadinterLaval
ORAINFABIENASH IME Leon-DoudardMontaudin
OREVETHIERRYDirectionEcole élémentaire publiqueRavigny
PICCHIOTTINOCHLOEDirectionEcole élémentaire publique eugène hairyLaval
PICHONCECILEAdjointeEcole primaire publiqueBais
RECHESANDRAAdjointeEcole élémentaire publique Cousteau Jacques-YvesArgentré
SEIGNEURJULIEAdjointeEcole primaire publique bilingue Henri ChantrelSaint-Ouën-des-Toits
TOUZESEBASTIENDirectionEcole maternelle  MicheletLaval
VALTONMATTHIEUDirectionEcole Constance LainéCraon
BOUTINMARINEDirectionEcole Marlène JobertCharchigné
DUBOURGSOLENEAdjointeEcole élémentaire BadinterLaval
NomPrénomFonctionNom EcoleVille Ecole
ANGOTEMILIEAdjointeEcole primaire publiqueVimartin-sur-Orthe
BELLANANAISRemplaçanteCollège Jules RenardLaval
BIZEUL GOSSANTCELINETRSEcole élémentaire publiqueChâteau-Gontier-sur-Mayenne
BOHECMAGALIRemplaçantEcole Constance LainéCraon
COLNOTHELENETRSEcole primaire publiqueBallots
DENUAULTYOANNAdjointEcole élémentaire publiqueSaint-Denis-d’Anjou
DESERTMarieAESHEcole Constance LainéCraon
DESTOOPCATHERINEDirectionEcole élémentaire publique Louise MichelMayenne
GANNEMARTINEAdjointeEcole maternelle  MicheletLaval
GAUDINStèveRemplaçantEcole J. Jaurès élémentaireCossé le Vivien
GAYSSOTFREDERICDirectionEcole élémentaire publiqueSaint-Denis-d’Anjou
GUIHALJENNIFERAdjointEcole élémentaire publiqueChâteau-Gontier-sur-Mayenne
HELLARDSAMUELAdjointUEMA Le petit princeLaval
LAGEISTEMurielAESHEcole élémentaire publique Jules FerrySaint-Pierre-la-Cour
LE FELLICEVELYNEAdjointeEcole primaire publiqueChangé
MARTINEMELINEAdjointeEcole maternelle publiqueGorron
MENDOCABRIGITTEAESHEcole élémentaire BadinterLaval
MOQUETJean-PierreRetraité
ORAINFABIENASHLeon-DoudardMontaudin
PICHONCECILEAdjointeEcole primaire publiqueBais
RECHESANDRAAdjointeEcole élémentaire publique Cousteau Jacques-YvesArgentré
SEIGNEURJULIEAdjointeEcole primaire publique bilingue Henri ChantrelSaint-Ouën-des-Toits
TOUZESEBASTIENDirectionEcole maternelle  MicheletLaval
BLANCHETANTOINERemplaçantEcole Louise MicheletMayenne
BOULIOUSTEPHANIEDirectionEcole primaire publique HilardLaval
GERVOTNATHALIEERESHMayenne – Ambrières
GRANDETPascalRetraité
TESSIERANNE LAUREAdjointeEcole primaire publique Denise RaymontChâtillon-sur-Colmont
NomPrénomFonctionNom EcoleVille Ecole
COLNOTHELENETRSEcole primaire publiqueBallots
GAUDINStèveRemplaçantEcole J. Jaurès élémentaireCossé le Vivien
GAYSSOTFREDERICDirectionEcole élémentaire publiqueSaint-Denis-d’Anjou
LE FELLICEVELYNEAdjointeEcole primaire publiqueChangé
MOQUETJean-PierreRetraité
ORAINFABIENASHLeon-DoudardMontaudin
PICHONCECILEAdjointeEcole primaire publiqueBais
TOUZESEBASTIENDirectionEcole maternelle  MicheletLaval

Secrétaire départemental : Stève Gaudin
Secrétaires adjoints : Hélène Colnot, Frédéric Gayssot
Trésorier : Jean-Pierre Moquet
Trésorier adjoint : Fabien Orain
Archiviste : Sébastien Touzé

GT formation continue du 23.05.24

GT formation continue du 23.05.24

La délégation FO (4) : Stève Gaudin (Élu CAPD), Hélène Colnot (représentante CSA et F3SCT), Evelyne Le Fellic, Laura Leblanc (Représentante FO des PES)
Les autres syndicats: SnuiPP-FSU (2), CGT (2), SE-UNSA (2)

Invités: Directeur de l’INSPE monsieur Lemaile, et Romuald Kerdranvat, formateur à l’INSPE, PsyEN-EDA madame Avenant, Directeur de l’école Alain Julien Peylet, la conseillère pédagogique et responsable du Plan départemental de formation, Sandrine Hubert, la conseillère pédagogique départementale “numérique”, Anne Muller

Pour l’administration: La DASEN, madame Lacoste,  l’IEN adjoint à la DASEN Monsieur Drault, la cheffe des services PRHAG Madame Bellanger, et l’IEN ASH monsieur Letourneux.

Les documents de travail fournis par l’administration : 


En introduction, la DASEN insiste sur les formations inter-degrés qui selon elle, seraient “indispensables au progrès des élèves”. S’il s’agit d’anticiper le tri des élèves pour la mise en oeuvre du choc des savoirs, ou de préparer la fusion des corps, évidemment le signal est de mauvais augure (lire plus bas…)

En préambule et pour sa première intervention, FO a rappelé ses revendications :
– Le libre choix des 18h d’animations pédagogiques ;
– Le libre choix des stages de formation ;
– Le caractère strictement facultatif de la co-observation, des visites des CPC, ou de la mise en oeuvre de séances, dans le cadre des constellations PPCR (OBTENU)
– Le respect de la liberté pédagogique ;
– Le respect de nos obligations réglementaires de service ;
– Le retrait de PPCR et l’abandon des constellations qui en découlent

Notes : FO avait voté en CSA  contre le schéma directeur de la formation continue 2022-2025, puisque nous revendiquons une formation continue choisie qui réponde aux demandes et besoins des personnels. Or, dans le schéma proposé par le ministère, les formations proposant des contenus disciplinaires sont quasi inexistantes au profit de formations institutionnelles à public désigné qui pourraient être proposées, voire imposées dans le cadre de l’accompagnement PPCR. Cela fait écho aux évaluations d’école et à la logique managériale mise en place à travers les mesures du “Grenelle” ou encore PPCR. 

La notion d’animation pédagogique obligatoire n’existe pas, pas plus que la formation “contrainte” ! Pourtant, le DASEN en 2023 avait introduit le terme “formation contrainte” pour imposer les constellations PPCR, les volets évaluations d’école, formation École inclusive ou valeurs de la République… Désormais avec le volet accompagnement de PPCR (que FO n’a pas signé), les collègues subissent un plan de formation directement issu de la feuille de route du gouvernement Macron.

En  2023, seule FO demandait le retrait du qualificatif “contrainte”, qui sous-entendait de fait, l’obligation de participer à une formation. Le SNUDI-FO 53 a été entendu. Le terme “formation contrainte” au profit de “formation institutionnelle” ! Pour autant sur le fond, nos responsables tenteront toujours d’imposer un calendrier. En cas de contrainte, saisissez le syndicat.

Pour rappel : Le SNUDI-FO défend depuis toujours le droit à la formation pour tous, et plus précisément un droit au choix de sa formation.

Manque de moyens, encore et encore…

Les formations remplacées ont dû être stoppées à la période 4 par manque de remplaçants. Sandrine Hubert explique que pour mettre en place le plan de formation, il faut en moyenne 15 remplaçants. Ce nombre n’étant pas atteint, elle a été contrainte pour l’année prochaine de construire un  plan pour une moyenne de 12. L’administration reconnaît donc elle-même que le manque de remplaçants empêche la formation de se dérouler dans de bonnes conditions ! Le SNUDI-FO dénonce de longue date les conséquences des réductions budgétaires et de la diminution des postes ouverts. Nul doute qu’avec les “économies” annoncées pour 2024-2026, la situation s’aggrave considérablement.

– Formation préalable à l’inscription sur la liste direction d’école (LADE)

Jusqu’à présent, un directeur en poste était réputé inscrit sur LADE. Sur injonction du ministère, les directeurs d’école dont la liste d’aptitude date de plus de trois ans et qui ne sont plus sur un poste de direction doivent donc demander à être réinscrits sur LADE. 

Article 2 de la loi Rilhac : « Ne peuvent être inscrits sur cette liste d’aptitude que les instituteurs et les professeurs des écoles qui, d’une part, justifient de trois années d’enseignement ou d’une année au moins d’exercice de la fonction de directeur d’école et, d’autre part, ont suivi une formation à la fonction de directeur d’école.”

Ces nouvelles dispositions ne permettent-elles pas aux DASEN d’écarter des directeurs de leur poste, et  à faire peser une pression permanente sur les épaules des directeurs ?

– Formation initiale des directeurs:

13 enseignants ont bénéficié de 2 semaines de formation en octobre 2023 et 7 de 3 semaines en février 2024

– Formation continue des directeurs:

Elle consiste en 4 regroupements d’1h30 avec l’inspecteur de circonscription, comptabilisés dans les 18 h d’obligation réglementaire de services et d’une journée remplacée avec choix d’un module thématique. 123 directeurs ont participé à une formation sur le temps scolaire. 

Le SNUDI-FO 53 avait déjà interpellé le ministre (courrier du 5 janvier 2023) et le DASEN lors de la CAPD du 10 janvier 2023, afin de veiller à ce que la formation des directeurs soit bien proposée seulement sur temps scolaire.

Circulaire 25 août 2020 :”les autorités académiques veilleront à ce que tout directeur d’école bénéficie au minimum de deux jours de formation au cours de l’année”. 

Le SNUDI-FO 53 est aussi intervenu pour interroger l’administration à ce sujet. En effet, la DASEN limite cette formation à une journée sur temps scolaire. 

L’IEN Adjoint (Laurent Drault) répond que la deuxième journée de formation correspond à l’ensemble des réunions directeurs-IEN organisées sur l’année ! Cette réponse est erronée, puisque ces réunions sont défalquées des heures d’animation pédagogique !

Le SNUDI-FO rappelle à nouveau que ces réunions avec les IEN ne sont pas obligatoires.

Pour la rentrée 2024 : 

Dans la même lignée de la loi Rilhac, l’arrêté du 21 mars 2024 rajoute des thèmes dans la formation des directeurs :

  • « l’accessibilité de l’école pour les élèves à besoins éducatifs et pédagogiques particuliers » au moment où 23 000 élèves à besoin particuliers sont privés d’une place en établissement social ou médico-social à laquelle ils ont pourtant droit ;
  • « en lien avec les autorités administratives compétentes, la prise de décision visant à assurer la sécurité des personnes et des biens, l’hygiène et la salubrité de l’école sur le temps scolaire » afin de rendre, par délégation de compétences, le directeur responsable des mesures de sécurité dans l’école !

En savoir +

– La formation des directeurs “faisant-fonction” et chargés d’école : 

Ils ont 2 jours de formation en début d’année et un module de la formation continue (1 journée remplacée) ainsi que 4h x 1h30 de regroupement en circonscription (qui peuvent être déduites de leur 18h d’obligations réglementaires de service).

16 participants en 2023-24

2023/2024 : 3 CAPPEI + 2 candidats libres + 4 VAEP (validation des acquis de l’expérience professionnelle). Le calendrier a été modifié et les délais allongés pour permettre notamment aux candidats de préparer leurs dossiers (nous aurons connaissance de la date de validation du CAPPEI mi-juin)

Cette modification du calendrier des épreuves du CAPPEI n’est pas sans nous poser de question concernant la participation au mouvement. Le SNUDI-FO 53 s’adresse en ce sens à l’administration afin d’obtenir des précisions, et garantir égalité et équité dans le cadre de règles établies.

Pour 2024-25 : il y a 9 candidats pour partir en formation mais le choix et le nombre de candidatures retenues n’est pas encore communiqué et devrait l’être vers la mi-juin.
M. Drault précise que, comme pour le CAFIPEMF, le renouvellement des candidatures est un des critères de choix, tout comme “les besoins” de l’administration.

2024/2025 : 18 ½ journée par enseignant. (37 enseignants concernés, sur les écoles Badinter et J. Verne de Laval, REP+)

L’inspectrice d’académie, Madame Lacoste, souhaite renforcer le lien CM2-6ème et ajoute une formation à l’ensemble des enseignants du cycle 3 avec un roulement sur 3 ans.

Le SNUDI-FO 53 alerte et n’ignore pas la volonté gouvernementale d’imposer le choc des savoirs et le tri des élèves, par tous les moyens, y compris par le biais d’une formation allant dans ce sens. Dans certains départements, il est déjà demandé aux PE de CM2 de participer à la constitution des groupes de niveaux !

Le SNUDI-FO et sa fédération, la FNEC FP-FO, refusent toutes les pressions pour que les professeurs des écoles, adjoints ou directeurs, soient responsables de trier les élèves afin de préparer leur affectation dans un des trois groupes de niveau du collège. 

En savoir plus

Pour rappel, un décret permet l’organisation de temps de formation sur les vacances contre rémunération. 

Cette année, les 186 demandes ont été acceptées. Un nombre en forte hausse, ce qui illustre bien le fait que les collègues souhaitent être acteurs et choisir leurs parcours de formation sans être infantilisés.

20 collègues, PES compris, ont bénéficié de ce dispositif.

NB : Les stagiaires mi-temps DIU peuvent aller observer hors dispositif APP (car il n’y a pas besoin de remplacement) avec accord IEN et du directeur d’accueil.

Proposée systématiquement lors de l’ouverture d’un dispositif.

En 2023-24 :

Ecole Hilard pour l’implantation d’une ULIS

Accompagnement des dispositifs: UUEA, UEMA

Formation analyse de pratiques

Formation TSA: 16 PE (1 jour) et TCC (8 sur 2 jours)

Une formation TCC pour les RASED de 4 x 3 heures.

Accompagnement de 28 PE débutants en maternelle (enfin que les PES/T1 et T2…)

Rappel 2023 : Selon l’administration les remontées seraient satisfaisantes.

Intervention FO : ce n’est pas le discours entendu, et les remontées dont nous disposons ne vont pas en ce sens. En effet, le cadre imposé n’est pas légitime, et ne doit pas être présenté comme obligatoire, car ce n’est pas le cas.

Le décret n° 2017-44 du 29 mars 2017 définit toujours nos obligations de service. Il précise que nous devons «18h consacrées à des actions de formation continue, pour au moins la moitié d’entre elles, et à de l’animation pédagogique ». Ne figure dans ce texte aucune notion d’animation ou de formation obligatoire ou à caractère départemental. Les PE sont donc (toujours) libres de choisir comment ils effectuent ces 18 h

FO est intervenu dans ce GT pour rappeler que les visites de CPC en classe pour des observations ou mise en œuvre de séances ne sont pas obligatoires et les responsables administratifs ont acquiescé en ce sens. Dans le cadre de ces constellations, le SNUDI-FO 53 a demandé et obtenu pour que les visites de CPC, la co-observation, ou encore les mise en œuvre de séances imposées, restent strictement facultatives. En cas de besoin, contactez le syndicat.

Pour rappel, l’avis des syndicats en Mayenne :
“Le CTSD de la Mayenne demande l’abandon du dispositif des constellations mis en place dans la logique de l’accompagnement PPCR et le retour du libre choix des personnels pour leur formation.”
POUR : FO et CGT
CONTRE: UNSA
ABSTENTION: SnuiPP-FSU

Pas de nouvelle école en 2023-24. La formation des collègues de Jacques prévert élémentaire (Laval) et Pierre et Marie Curie (Mayenne) est prévue en 2024-2025

74 écoles concernées

29 PE formés

Le SNUDI-FO 53 a été, est et sera à vos côtés pour faire respecter votre statut, et vous rappelle que chaque PE peut déduire 9 heures de ses heures de formation (peu importe, institutionnelle ou non) en participant aux nombreuses Réunions d’Information Syndicale (RIS) organisées chaque année par le syndicat majoritaire du département.

Le SNUDI-FO 53 alerte encore l’ensemble des PE au sujet de la mise en œuvre de PPCR (protocole signé par la CFDT, l’UNSA et la FSU) qui passe en vitesse de croisière pour ce qui concerne l’accompagnement. Cela se traduit par encore plus de formations qu’ils tentent d’imposer (Valeurs de la République, Accompagnement de l’école inclusive…) qui s’ajoutent aux constellations PPCR (plans Français-Maths) et encore plus d’évaluations d’écoles.

Les 18 heures sont toujours séparées en 2 blocs. Suite aux interventions du SNUDI-FO, la dénomination des formations du bloc n°1 a été “rétrogradée” de contraintes à institutionnelles. Mais, au-delà de ce changement de terme, certes très symbolique, il n’y a aucune modification de la structure de la formation : il faut toujours choisir dans le bloc N°1 “valeurs de la république” OU “école inclusive” OU pHARe (ajout de cette année) SINON Savoirs fondamentaux mathématiques OU Savoirs fondamentaux français.

L’IEN adjoint précise que tous les enseignants devront être formés à la lutte contre le harcèlement d’ici 3-4 ans.

FO a toujours été opposé aux évaluations d’écoles et d’établissements qui n’amènent que confusion des statuts, des corps et des missions, en imposant une logique totalement managériale.

Comme l’année dernière, le plan de formation 2024-25 envisage 6 h en “option particulière” du bloc n°1 pour la production du rapport d’autoévaluation et 6 heures pour le bilan de l’évaluation en N+1.

Au-delà d’une mesure pouvant apparaître comme une opération de séduction, elle est clairement inégalitaire puisque d’une école à l’autre, ce temps de préparation sera variable.

De plus, en 2024-25 l’administration compte manifestement sur les directeurs pour convaincre les équipes réticentes puisque, dans les modules de formation de ceux-ci, l’un est destiné “aux directeurs engagés dans une EE en 2024-25” et un autre “aux directeurs souhaitant comprendre la démarche d’EE avant de s‘engager dans le processus en 2025”. Selon M. Drault, il s’agit de “déconstruire les représentations sur les évaluations d’école” !

Le SNUDI-FO refuse ce cadre et réaffirme sa revendication du droit à une formation continue, de qualité, sur des contenus choisis par les personnels, qui sont les mieux à même de connaître leurs besoins. FO combat ces contre-réformes « managériales » qui ont pour seul objectif de mettre au pas les personnels qui refusent la dégradation de leurs conditions de travail.

Le SNUDI-FO 53 rappelle que près d’une quarantaine d’écoles ont déjà pris position contre les évaluations d’école en Mayenne, et invite les écoles qui ne l’auraient pas encore fait, à se saisir de ce levier intersyndical.

Signer l’appel départemental SNUDI-FO – SNUIPP-FSU – CGT

Rappel : 2022/2023 : PES 19 TP, 8 ½ temps, 15 étudiants contractuels alternants du 1er avril au 31 mars 2024

2023/2024 : PES : 22 TP, 8 ½ temps. 4 démissions et 2 PES en arrêt long. 6 étudiants contractuels alternants supplémentaires en septembre 2024.

Les PES à mi-temps, sont parfois en reconversion professionnelle, sans master MEEF, parfois éloignés du système Education Nationale.

Les besoins exprimés par les PES et formulée par la représentante (PES) FO :

– observer des collègues en classe dès la première période (compagnonnage) les 2 jours prévus étaient bénéfiques mais insuffisants.

– être formés et informés sur les outils numériques dès la rentrée afin d’être efficace dans les préparations de classe, les temps d’enseignements et les tâches administratives( la digitale, openboard, e-primo, tableur, LSU, …)

– disposer d’outils, de clés pour la gestion de classe ( élèves avec comportements difficiles, multi-niveaux)

– déléguer à l’administration le soin d’informer les binômes de chaque PES du statut particulier de leur complément, afin d’éviter des tensions dès la prérentrée et éclaircir le rôle de chacun dans ce duo (comment établir les progressions ? qui rencontre les parents ? …)

– bénéficier de plus d’heures de didactique (français, mathématiques et LVE en particulier)

– se voir attribuer une classe avec 2 niveaux maximum, dans un même cycle. En effet, une PES qui  a démissionné était sur une classe unique et à 4 niveaux. 

Les points positifs remontés : 

– la classe en responsabilité à mi-temps permet, en fin de semaine à l’INSPE, d’analyser sa pratique, de disposer de points de vue de professionnels et de rectifier la semaine suivante sa posture ou ses contenus.

Sandrine Hubert rappelle que les PES à plein temps ont 10 à 20 jours de formation. 2 jours ont lieu en début d’année, avec remplacement. En 2024-25, cette formation sera augmentée d’1 journée remplacée (vers novembre). Ils bénéficient également des 18 h de formation continue des ORS et des formations ayant lieu sur leur école (constellations, liaison école-collège…). + une participation à la formation Néo-titulaires (6 h) et 6 jours en juin (lecture, maths, EPS, Ecole inclusive).

L’IEN adjoint au DASEN pointe qu’il ne faut pas mésestimer le fait que les écoles sont un lieu de formation et que les PES peuvent s’appuyer sur les collègues.

Rappel : SNUDI-FO avait demandé dès 2022* que les jours de formation des PES ne soient plus placés pendant les vacances et nous avions déjà été entendus l’année dernière, puisque nos responsables administratifs avaient, suite à nos interventions permis, la récupération de ces 2 journées en juin. Déjà lors du GT 2023, Le SNUDI-FO 53 avait demandé à ce que cela ne se reproduise plus les années suivantes, ce qui est le cas.

*Les SNUDI-FO de l’académie de Nantes avaient écrit à la rectrice pour dénoncer cette organisation (Lire le courrier du 30.11.22) et le SNUDI-FO 53 avait interpellé en amont le DASEN en audience à ce sujet.

Concernant les démissions de 4 PES, M. Drault soutient que les conditions de travail dégradées n’y sont pour rien, qu’il s’agit de problématiques personnelles et que l’administration a tout fait pour soutenir ces jeunes collègues. Le directeur de l’INSPE ajoute qu’il s’agit de cas où le concours a été passé sans connaissance du terrain et que ces collègues n’avaient pas anticipé qu’ils n’auraient plus de vie privée ! Mais ne pas “connaitre le terrain”, quand on passe le concours, n’est-ce pas souvent le cas ? C’est plutôt à notre employeur de faire que notre entrée dans la profession soit progressive et ne se fasse pas dans des conditions qui dégoûtent nos collègues du métier dès la 1ère année. 

Le directeur de l’INSPE alerte sur le manque d’informations dont il dispose à quelques mois de la rentrée. On ne sait notamment toujours pas si le concours sera réservé aux titulaires d’une licence ou s’il sera ouvert aux L3. Et qui assurera la formation, les universités ou les futures ENSPE, les INSPE actuelles n’étant pas pour le moment habilitées à des formations en-deçà du Master ? Cette question est directement liée au maintien ou non du site de formation de Laval. M. Lemaile rappelle pourtant les bons résultats au concours de l’Inspe de Laval, permis par une formation proche des étudiants. Il s’inquiète aussi du maintien des postes de formateurs, les textes évoquant des formations par des enseignants expérimentés.

Il devrait y avoir 2 années de transition avec 2 systèmes parallèles, pour les étudiants qui seront en M1-M2 l’année prochaine. Mais on ne sait toujours pas quel sera le statut des lauréats du concours niveau licence. Le directeur de l’INSPE précise qu’actuellement, on ne peut pas avoir le statut de stagiaire 2 années consécutives et que, d’autre part, il n’est pas légal qu’un master ne soit pas ouvert à tous. Conclusion de M. Drault : “L’année prochaine sera un peu chargée.” !!

Le SNUDI-FO est intervenu pour exprimer également son inquiétude devant cette impréparation totale. Nous avons également rappelé notre refus de longue date de la masterisation, qui est une des causes du déficit actuel des concours. Cependant, nous rejetons entièrement le projet actuel. Il ne s’agit d’ailleurs absolument pas d’un retour sur la masterisation puisque l’obtention du master sera toujours nécessaire, en plus de la réussite au concours. De plus, la favorisation d’une filière licence « PPPE » (parcours préparatoire au professorat des écoles), avec dispense du passage des épreuves d’admissibilité, entraînerait une baisse aggravée des exigences dans le recrutement des maîtres et l’instauration officielle de l’inégalité d’accès au concours 

Pour en savoir plus sur cette réforme 

La représentante des PsyEN EDA demande des temps d’analyse de pratiques pour le personnel des RASED. Ce temps existe dans le second degré mais il n’y a rien pour le 1er degré. M. Drault répond qu’il s’agit d’un plan académique, que certains psy ont pu bénéficier de quelques heures de formation sur la violence scolaire, ne répondant ainsi absolument pas au problème posé par notre collègue. Pire, il termine son intervention en lui indiquant que les psyEN pourraient avoir pour tâches supplémentaires la prise en charge psychologique des AESH face aux difficultés de l’inclusion ! Le SNUDI-FO 53 est intervenu pour insister sur le fait que cette demande légitime de nos collègues psy EDA devait être remontée et qu’une solution devait leur être proposée.

Si Gaïa ne veut pas de toi …

Le SNUDI-FO 53 a également rappelé que  la consultation du Plan de formation était complexe et chronophage. La délégation a rappelé que nous étions confrontées à une multiplication d’interfaces toutes les plus imbuvables que les autres (Iprof, Colibri, ETNA, Gaïa, MVT 1D…etc) Sandrine Hubert nous répond qu’il y a un document fourni chaque année pour expliquer la démarche mais qu’il faut effectivement ouvrir chaque fiche de formation pour avoir les détails de contenus, cycles concernés et dates. L’IEN adjoint affirme que ce document est envoyé à tous les directeurs, affirmant que ceux-ci étaient désormais responsables de “piloter la formation”. Le SNUDI-FO 53 est intervenu en indiquant que si la loi Rilhac plaçait les directeurs dans cette délicate position, rien n’empêchait à ce que ce document soit envoyé à tous les PE via la lettre du jeudi, en récapitulant tous les intitulés des formations ainsi que les codes pour faciliter le choix. La DASEN a répondu favorablement à notre demande.

Pour le SNUDI-FO 53, Hélène Colnot, Evelyne Lefellic, Stève Gaudin, Laura Leblanc

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