Dès le 7 mars : mise à l’arrêt du pays, fermeture de toutes les écoles

Dès le 7 mars : mise à l’arrêt du pays, fermeture de toutes les écoles

Dès le 7 mars : mise à l’arrêt du pays, fermeture de toutes les écoles
Grève totale : bloquons le pays !

Les 19 et 31 janvier, les 7 et 16 février, des foules immenses de salariés, jeunes et retraités se sont dressés dans les rues pour revendiquer le retrait du projet Macron de réforme des retraites, pour refuser tout report de l’âge légal de départ et toute augmentation de la durée de cotisation.

Le 21 février l’intersyndicale interprofessionnelle a clairement lancé un ultimatum (lire le communiqué) se disant prête « à durcir le mouvement » si le projet n’était pas retiré et appelant « dès le 7 mars, à mettre un coup d’arrêt à ce projet de réforme des retraites inacceptable. »

C’est donc bien la question de la grève reconductible, sur plusieurs jours qui est sur la table. Des secteurs l’ont déjà décidé ainsi, dans les transports (SNCF, RATP…) dans les raffineries, ou encore dans l’Education dans plusieurs départements. C’est le sens de l’appel intersyndical interprofessionnel de la Mayenne, comme de l’appel intersyndical de l’Education National de la Mayenne.

L’intersyndicale Mayennaise (SNUDI-FO, SNUIPP-FSU, CGT Educ’action, SUD) appelle tous les PE à envoyer ce modèle de déclaration d’intention par email au secrétariat de circonscription pour être couvert tous les jours qui suivront le 7 mars.

Alors, ensemble, dès mardi 7 mars, fermons TOUTES nos écoles !

Le SNUDI-FO 53 vous invite à participer massivement aux réunions d’information (déductible de vos 108 heures hors APC) organisées dans le département :

  • Craon : mardi 28 février à 18h00 (Ecole Constance Lainé)Apéro RIS : apporter de quoi boire l’apéro et de quoi grignoter
  • Laval : mercredi 1er mars à 14h00 (UD FO, parking salle polyvalente, 10 rue du docteur Ferron)
  • Mayenne : lundi 6 mars à 13h00 (Lycée Lavoisier)
  • Mayenne : lundi 6 mars à 15h30 (Collège Sévigné)
  • ANNULÉE Mayenne : lundi 6 mars à 17h30 (Union Locale FO) ANNULÉE

Le SNUDI-FO 53 rappelle que chaque adhérent sera indemnisé à hauteur de 35-40 euros par jour de grève contre la réforme des retraites, grâce à la solidarité ouvrière, du fond confédéral, de l’UD FO 53 et de la caisse de solidarité du SNUDI-FO 53. (en savoir plus)

Ne vaut mieux t-il pas perdre quelques journées de grève que de se voir travailler jusqu’à 64 ans pour une retraite de misère, ou jusqu’à 67 ans pour une retraite à taux plein ? La grève est un bel investissement pour l’avenir, et nous pouvons gagner si nous y allons tous ensemble dès le 7 mars.

Si tu penses que tu ne peux pas faire grève parce que tu n’as pas les moyens et que les fins de mois sont difficiles… C’est justement qu’il est temps que tu fasses grève, pour toi, tes enfants, pour la solidarité intergénérationnelle.

Enfin, gagner sur les retraites, nous permettrait de tirer le fil des revendications, que ce soit sur les salaires ou sur nos conditions de travail à commencer par les postes.

Dès lundi 27 février, les militants du SNUDI-FO 53 viendront à votre rencontre dans les écoles du département.

La boîte à outils

7.02.23 : 8000 à Laval /(Encore) une mobilisation monstre

7.02.23 : 8000 à Laval /(Encore) une mobilisation monstre

Encore une mobilisation monstre à Laval ce 7 février !

🌞Même le soleil était de la partie… Macron n’a décidément aucun soutien !

💥8000 personnes, salariés du privé, du public, jeunes, retraités, privés d’emploi, dans l’unité des organisations syndicales, ont scandé « RETRAIT DU PROJET MACRON, NI AMENDABLE, NI NEGOCIABLE ».

🔥La détermination est là, la mobilisation ne faiblit pas, et la colère monte de partout. Le trio de choc Macron-Borne-Dussopt serait bien avisé de ne pas minimiser ce qui est en train de se passer dans le pays.

📌Les motions d’AG, de réunions d’informations sont adoptées et dans de très nombreux secteurs. Toutes vont dans le même sens : nous sommes prêts ! Prêts au blocage et à la grève générale pour que Macron retire son projet.

Lire la motion des 37 PE et AESH délégués de secteur du SNUDI-FO 53

👉Au plan national, la question d’un ultimatum au gouvernement se pose désormais franchement : ou il retire son projet de report de l’âge légal de départ à 64 ans ou nous organisons la grève générale. N’est-il pas temps pour les confédérations de lancer cet ultimatum ? Poser la question, c’est y répondre.

🫵En attendant, rendez-vous samedi, à Laval, 14h00 square de Boston.

❓Pour trouver un lieu de mobilisation près de votre lieu de vacances, tapez UD FO (numéro de département) dans votre moteur de recherche préféré.

Grève le 7 février : fermons TOUTES nos écoles

Grève le 7 février : fermons TOUTES nos écoles

Nous recensons déjà plusieurs écoles en grève mardi 7 février, et décidée depuis l’annonce de cette nouvelle date.

ATTENTION : contrairement aux informations erronées qui ont pu circuler, la déclaration d’intention peut être envoyée jusqu’à samedi soir minuit.

Les 37 PE et AESH délégués de secteur du SNUDI-FO 53 vous invitent à prendre position dans votre école et à faire remonter votre motion dès que possible au syndicat… C’est possible de le faire en ligne ici.

Prenez connaissance de la motion adoptée par les 37 PE et AESH du SNUDI-FO 53

Extrait : « Nous n’attendons rien du gouvernement, nous ne voulons pas de pédagogie, nous voulons le retrait de cette réforme, nous voulons le retour des 37,5 annuités et des 60 ans d’âge légal de départ à la retraite.

La retraite, c’est notre salaire différé, ce sont nos cotisations, c’est notre sécurité sociale : elle est à nous, des générations se sont battues pour la gagner et nous nous battrons pour la garder !

Nous estimons qu’il faut désormais lancer un ultimatum à ce gouvernement : si le projet n’est pas retiré, alors n’est-il pas temps pour les confédérations, d’appeler à une grève générale interprofessionnelle de 24 heures ?

N’attendons pas que le mouvement s’essouffle, ne nous inscrivons pas dans un calendrier de grèves perlées. Si le gouvernement s’entête, nous nous déclarons prêts au blocage du pays. »


Les liens utiles 

Toutes les informations sont actualisées quotidiennement sur notre site.

Les écoles en grève / faire remonter l’état de mobilisation dans son école, son secteur

L’appel intersyndical pour le 7 février

AESH (droits, obligations…)

SMA (service minimum d’accueil) : lire sur notre page

Déclaration d’intention (contrairement aux retours que certains collègues peuvent avoir de leur circonscription, un envoi de courriel vous couvre totalement, contrairement au formulaire en ligne dont des dysfonctionnements nous ont été signalés. Vous n’avez aucun accusé de réception de votre déclaration sur le serveur, contrairement à l’envoi d’un email qui vous couvre ; le SNUDI-FO 53 conseille de se déclarer gréviste pour tous les jours de la période, pour être couvert (en fonction de l’évolution de la grève dans les jours qui suivront) Se déclarer susceptible d’être gréviste n’engage à rien. C’est la feuille d’émargement (service fait) à l’issue de la grève qui fait foi. Se déclarer susceptible d’être gréviste sur toutes les dates de la période accentue la pression sur le gouvernement et perturbera le service dans le cadre de la grève.)  Formulaire sur le site de l’IA

Note précise sur le SMA

Modèle de mot pour informer les parents (A adapter, ne pas coller dans le cahier de liaison, à mettre sous enveloppe ou pliée et agrafée)

Caisse de solidarité (pour rappel, les adhérents FO seront indemnisés a minima de 35 euros par jour de grève, dès le 1er jour. Si vous le souhaitez, lors de votre adhésion au syndicat vous pouvez faire le choix de surcotiser, la sur-cotisation est déductible des impôts (ou reversée en crédit d’impôt) à 66%. Indiquez-le au dos du chèque, ou au moment du paiement CB. Cette sur-cotisation est reversée dans la caisse de grève du SNUDI-FO 53)

La pétition nationale et intersyndicale à signer

Nos militants et représentants sont disponibles pour venir animer une réunion d’information dans votre école, quand vous le souhaitez ; n’hésitez pas à nous solliciter.

31 janvier : 10 000 à Laval

31 janvier : 10 000 à Laval

31 janvier 2023 : 10000 personnes à Laval en Mayenne

Un coup de force extraordinaire !

Rien d’autre à démontrer : le président Macron est ultra minoritaire, sa réforme est rejetée partout !

Une foule immense s’est levée !

Plus le gouvernement fait de la pédagogie, plus il y a de monde dans la rue, et plus la colère gronde !

Le gouvernement vacille, la majorité présidentielle doute… C’est le moment : Arrachons le retrait de cette contre-réforme des retraites, maintenant, tous ensemble !

Une assemblée générale des personnels de l’Education Nationale grévistes a rassemblé 40 personnes, à l’appel de la FSU, FO, CGT et SUD. Les collègues réunis ont échangé sur la situation et discuté des suites à donner à ce souffle incroyable : nous devons gagner, nous allons obtenir ce retrait de contre-réforme.

Mieux vaut quelques journées de salaires, qu’une retraite de misère à 64 ans !

La motion adoptée par l’AG

Retour en images (Merci Sandra Rèche pour les photos !)

La revue de presse

Ouest France

Le courrier de la Mayenne

France Bleu Mayenne

Mobilisation historique qui oblige … au retrait !

Mobilisation historique qui oblige … au retrait !

H I S T O R I Q U E

Une foule impressionnante : près de 9000 personnes ont défilé dans les rues de Laval pour le retrait du projet de réforme Macron-Borne. Détermination, unité, et une très belle manifestation (3 cortèges FO rassemblant 2000 personnes dans le cortège principal)

20000 au Mans, 15000 à Angers, 50000 à Nantes, … 2,3 millions dans toute la France

2 millions de personnes qui ont dit : « NON, nous ne voulons pas prendre 2 ans ferme, nous ne voulons pas des 64, 65, 66 ou 67 ans, nous ne voulons pas de la retraite des morts… 62 c’est déjà trop !

Non, le gouvernement ne peut plus rester sourd, il ne peut pas s’obstiner ainsi. Il ne reste qu’une option : le R E T R A I T du projet Macron !

Entre 65 et 75% de grévistes dans les centrales nucléaires, 66% à Enedis, entre 70 et 100 % dans les raffineries, à la SNCF 80% des conducteurs ont cessé le travail. De nombreuses directions d’usine ont été contraintes d’arrêter les chaînes de production… A Airbus, au moins 5 000 salariés ont débrayé et ont rejoint la manifestation toulousaine.

75% de grévistes à l’Education nationale ! Des milliers d’écoles et d’établissements fermés !
55% de PE grévistes en Mayenne (Source DSDEN)

La détermination est là. La force de la grève et des manifestations du 19 janvier sont un puissant encouragement : on peut, et on doit faire reculer le gouvernement !

Et maintenant ?

Discutons des conditions pour obtenir le retrait, discutons de la reconduction de la grève dès maintenant ! Il faut battre le fer tant qu’il est chaud, et bloquer le pays pour gagner !

Le SNUDI-FO 53 appelle les PE, AESH et PsyEN à se réunir pour discuter de la poursuite de la mobilisation et faire que la date du 31 janvier soit encore plus forte que le 19 janvier.

C’est pour cela que vos représentants FO passeront dans vos écoles dès mardi prochain et qu’une nouvelle réunion départementale est organisée mardi 24 janvier à 18h en visio. Cette réunion est ouverte à tous les personnels du département. Faites représenter votre école.

Dans vos écoles et établissements : discutez des suites de la mobilisation et son amplification, y compris la grève et sa reconduction ; mandatez un ou des représentants d’établissement pour l’AG que nous avons proposée à nouveau aux autres syndicats de l’Education Nationale en Mayenne, et pour rapporter les prises de positions et pour décider et organiser la grève.

Comme l’intersyndicale nationale, le SNUDI-FO de la Mayenne considère que si le gouvernement s’entête, ce sera le blocage du pays. La grande majorité des salariés y est prête : ils savent que c’est ce qui fera plier le gouvernement.

Appel unitaire national Fonction Publique

Pour ce 19 janvier, FO avait proposé une AG interpro, puis une AG éducation nationale. C’est bien en assemblée générale que les grévistes, par secteur, peuvent décider de comment organiser la mobilisation pour mettre en échec ce projet de réforme.

La FNEC-FP FO 53 propose l’organisation d’une AG des personnels de l’Education Nationale le 31 janvier.

Le départ de la manifestation mardi 31 janvier se fera à 11h00 square de Boston à Laval


Retour en images sur la journée du 19 janvier

Non à la réforme des retraites !

Non à la réforme des retraites !

Non à la réforme des retraites !

La première ministre vient de confirmer le calendrier retenu pour la réforme des retraites : le texte sera présenté en Conseil des ministres début janvier, puis débattu au Parlement dans la foulée. Le gouvernement veut repousser l’âge de départ à 65 ans, et cela s’appliquerait dès l’été 2023. Il parle aussi de l’augmentation de la durée de cotisation. Il veut également discuter de l’avenir du Code des Pensions civiles et militaires, pendant ou à l’issue des discussions dans la Fonction publique sur les carrières et les rémunérations qui débuteront en 2023…

C’est INACCEPTABLE !

Le 3 octobre dernier, FO, CGT, CFDT, CFTC, CGC, FSU, UNSA, Solidaires ont déclaré ensemble dans un communiqué national : « Les organisations syndicales réaffirment ainsi qu’elles sont, comme la majorité de la population, fermement opposées à tout recul de l’âge de départ en retraite et à une augmentation de la durée de cotisation. »

Le gouvernement n’exclut pas de recourir au 49-3 pour sa réforme des retraites, comme il l’a déjà fait par six fois pour imposer ses budgets d’austérité contre les hôpitaux, contre l’Ecole… Pour rappel, le budget de l’Education prévoit à nouveau 2 000 suppressions de postes à la rentrée, alors qu’ils n’ont aucun mal à trouver des milliards pour alimenter la guerre en Ukraine. Aujourd’hui, au nom de la « sobriété énergétique », ils ferment des écoles, des lycées, des universités…

Le 5 décembre, l’ensemble des organisations syndicales, y compris l’UNSA et la CFDT se déclarent prêtes à la mobilisation si le gouvernement s’obstinait avec son projet de réforme.

Une proposition étonnante de la FSU

La FSU propose un « temps fort » le 17 janvier. Voici la réponse de la FNEC-FP FO à cette proposition.

Chers camarades,
Au lendemain des élections professionnelles, les camarades de la FSU nous proposent d’appeler les personnels de l’éducation à la grève le 17 janvier.

La proposition est assortie du commentaire suivant :
« Nous n’avons pas vraiment d’éclaircissements sur le calendrier retraites, à ceci près qu’il semble se dessiner un premier temps fort qui pourrait avoir lieu autour du 11 janvier, date du conseil des ministres. Cela confirme donc pour nous l’ouverture d’un espace pour un appel à une grève éduc la semaine suivante, le 17 janvier. Nous ne méconnaissons pas le risque que les collègues choisissent l’une ou l’autre de ces dates, mais nous pensons que la manière dont les discussions s’engagent sur les salaires en particulier ainsi que la question de la réforme de la voie pro, nécessite que nous assurions une visibilité forte aux revendications spécifiques éduc. »

En effet, chacun sait que l’intersyndicale (FO, CGT, CFDT, CFTC, CFE-CGC, avec l’Unsa, Solidaires, la FSU et les organisations de jeunesse) a adopté le principe d’une date de mobilisation interprofessionnelle avec grèves et manifestation en janvier, si le gouvernement s’entête à vouloir reculer de l’âge de départ en retraite et augmenter la durée de cotisation. Les Confédérations se réunissent le 15 décembre pour préparer la riposte.

Dès lors, appeler à une journée de grève « éducation » le 17 janvier, c’est prendre le risque, comme le dit la FSU, que les collègues choisissent l’une ou l’autre de ces dates », et donc d’affaiblir la mobilisation interprofessionnelle, que nous souhaitons la plus large possible pour faire reculer le gouvernement sur son projet.

Force Ouvrière ne participera pas à la stratégie de la défaite et de la division. Nous considérons que nous pouvons faire reculer Macron et son gouvernement sur la réforme des retraites, par l’action commune, comme en 2019-2020, et que cela sera un point d’appui pour la satisfaction de l’ensemble des revendications : pour de vraies augmentations de salaires dans la Fonction publique, a minima à hauteur de l’inflation, contre le pacte « Ndiaye » conduisant à individualiser les rémunérations et à faire travailler plus pour perdre moins, pour les créations de postes nécessaires, pour l’arrêt des contre-réformes (dont celle des lycées professionnels), pour la défense de nos retraites.

Nous restons disponibles pour organiser avec vos fédérations la grève interprofessionnelle et faire en sorte que les personnels de l’Education nationale y prennent part largement.

Recevez chers camarades nos salutations syndicalistes.

Clément Poullet, pour la FNEC FP-FO

Premières analyses de la réforme


Départ en retraite 2023

Départ en retraite 2023

Voici la circulaire académique du 4 avril 2022 à télécharger

Attention, les demandes d’admission à la retraite pour la rentrée 2023, sont à adresser au plus tard le 30 septembre 2022.

Pour faire valoir vos droits à pensions, il faut désormais passer par ENSAP. Connectez vous, et saisissez votre demande de retraite. Vous recevrez ensuite un document intitulé « demande de retraite de l’Etat-demande de radiation des cadres » que vous devrez signer et adresser à votre IEN avec copie à :
drh-pension1d53@ac-nantes.fr

Comme tous les ans, le SNUDI-FO vous accompagne dans la vérification des calculs ENSAP, et vous conseille dans vos démarches. (réservé aux adhérents du SNUDI-FO 53)

En cas de besoin, Pascal Grandet vous aiguillera. N’hésitez pas à nous solliciter (contact@snudifo-53.fr / 0652323045)

40% de retraite en moins en échange d’un plat de lentilles et l’augmentation du temps de travail en prime

40% de retraite en moins  en échange d’un plat de lentilles  et l’augmentation du temps de travail en prime

Ne pouvant plus nier que les rémunérations des enseignants étaient extrêmement basses et que la retraite par points diminuerait drastiquement le montant des pensions, le ministre Blanquer a annoncé une « revalorisation » pour tenter de mettre fin aux grèves et manifestations des enseignants et les désolidariser des autres salariés dans le combat commun pour le retrait de la retraite à points.
Le contenu de la « revalorisation » présenté le 7 février aux syndicats relève de la provocation tant au niveau misérable des sommes annoncées que des conditions de leur attribution… alors que notre perte de pouvoir d’achat depuis janvier 2000 est de 18 % et que la retraite à point diminuerait jusqu’à 40 % les pensions !

Télécharger le communiqué FNEC avec les 4 scénarii envisagés pour les PE

Les scenarii détaillés à télécharger

C’est en présence de la conseillère sociale de Jean-Michel Blanquer et du Directeur des Ressources Humaines que les organisations syndicales ont été réunies le 7 février. Il s’agissait de présenter les différentes « pistes » de
revalorisation censées compenser la suppression du Code des pensions civiles et militaires et la fin du calcul de la pension sur les 6 derniers mois, pour les enseignants. En effet, il faut rappeler que les personnels non-enseignants sont exclus de la prétendue « revalorisation », mais ils verront, comme tous les fonctionnaires, leur pension baisser.

Que proposent le gouvernement et son ministre de l’Education nationale ?

Une première « marche » de 500 millions d’euros. Une partie de cette somme servirait à verser une indemnité dégressive sur toute la classe normale pour les débuts et milieux de carrière allant, selon les différents scénarios, de 156 € à 15 € nets par mois. La FNEC FP-FO a opposé au régime indemnitaire l’augmentation du point d’indice (18%) pour compenser la perte du pouvoir d’achat.

Le Ministère va même plus loin pour décliner son indemnité qui serait différente entre les professeurs des écoles, les certifiés et les agrégés. Il s’agirait d’opposer les personnels entre eux, les jeunes contre les moins jeunes. La FNEC FP-FO refuse de cautionner cette mise en concurrence des personnels.
▪ Exemple 1 : 14 % des enseignants « revalorisés » : ils toucheraient, quel que soit le corps, une prime allant de 156 euros nets
mensuels (échelon 2) à 64 euros (au 5ème échelon) et rien pour les autres.
▪ Exemple 2 : 44 % des enseignants « revalorisés ». Le PE toucherait une prime de 114 euros nets mensuels (échelon 2) à 14
euros (échelon 8). Un certifié toucherait une prime allant de 106 euros nets mensuels (échelon 2) à 7 euros (8ème échelon).

L’agrégé toucherait une prime allant de 99 euros nets mensuels (échelon 2) à zéro euros (échelon 8).

Il ne s’agit donc pas d’une augmentation de salaire. Et c’est loin, très loin, de limiter la baisse drastique du montant des pensions, dans le cadre de la réforme Macron.

Le marché de dupes ne s’arrête pas là…

Une autre partie des 500 millions servirait à rémunérer la formation des personnels… sur le temps de vacances, et des heures supplémentaires à effectuer pour remplacer les professeurs absents dans le 2nd degré !
Et ce n’est pas l’augmentation annoncée de 2 points (15% à 17%) du nombre de promus à la Hors-Classe pour les professeurs des écoles qui va permettre de faire passer la pilule de la réforme des retraites !

Pour Blanquer, il faudra travailler plus pour gagner un tout petit peu plus et surtout en finir avec le Code des Pensions.

Les scénarios proposés seraient valables un an, les autres « marches » seraient négociées chaque année comme dans le privé. Le ministre propose aux personnels une indemnité en contrepartie d’une baisse du montant des
pensions à hauteur de plusieurs centaines d’euros par mois (jusqu’à moins 40 %) : une honte !

Le ministre est bien un menteur quand il dit que le montant des pensions ne baissera pas La FNEC FP-FO exige toujours avec les millions de salariés le retrait de la réforme de retraite par points et s’oppose au détricotage du statut de le Fonction Publique d’Etat auquel le Ministre veut associer les organisations syndicales.

Le dispositif prévu par le Ministre confirme les craintes des personnels et le rejet de la réforme Macron. C’est pourquoi, la FNEC FP-FO appelle l’ensemble des personnels à poursuivre la tenue des réunions et des Assemblées Générales et à prendre toutes les initiatives pour faire échouer la réforme Macron-Philippe.

à Montreuil, le 7 février 2020

Réforme des retraites : désaveu du conseil d’Etat

Réforme des retraites : désaveu du conseil d’Etat

Le Conseil d’Etat étrille la réforme Macron-Philippe et balaie l’enfumage de la « revalorisation »

Alors que la mobilisation dure depuis 54 jours, que les manifestations du 24 janvier ont été, dans toute la France, puissantes et déterminées, alors que le rejet de la réforme des retraites est partagé par plus de 60% de la population, le projet vient de subir un nouveau désaveu, et pas des moindres : celui du Conseil d’Etat.

La « revalorisation » des enseignants : un miroir aux alouettes démoli par le Conseil d’Etat

Les dispositions liées à la revalorisation des enseignants et des enseignants chercheurs « sauf à être regardées, par leur imprécision, comme dépourvues de toute valeur normative, (…) constituent une injonction au Gouvernement de déposer un projet de loi et sont ainsi contraires à la Constitution ». Quand le cabinet de la ministre Vidal répond que ce n’est pas « normatif » mais « politique », c’est un aveu. Les promesses du gouvernement ne sont pas un engagement mais une manoeuvre grotesque pour tenter de désamorcer le mouvement.

Le conseil d’Etat le confirme : le système Macron-Philippe, c’est un avenir sombre et incertain

Les analyses de FO sont confirmées : le système « retire aux assurés une forme de visibilité sur le taux de remplacement prévisible qui leur sera appliqué, dans la mesure où la pension n’est plus exprimée à raison d’un taux rapporté à un revenu de référence mais à une valeur de service du point définie de manière à garantir l’équilibre financier global du système. » En clair la valeur de service du point ne sera pas connue à l’avance et pourra fluctuer selon le bon vouloir des futurs gouvernements.

L’institution démonte enfin la propagande de « l’universalité » des droits et l’artifice de communication du « un euro donnera les mêmes droits », soulignant la complexité et la diversité des règles de cotisation et d’ouverture des droits.

Un véritable basculement de société

« Les projets de loi procèdent à une réforme du système de retraite inédite depuis 1945 et destinée à transformer pour les décennies à venir un système social qui constitue l’une des composantes majeures du contrat social. » En effet, le gouvernement veut tirer un trait définitif sur la Sécurité sociale de 1945 et toutes les conquêtes sociales.

Le Conseil d’État critique également le choix de recourir à 29 ordonnances. Cela « fait perdre la visibilité d’ensemble qui est nécessaire à l’appréciation des conséquences de la réforme et, partant, de sa constitutionnalité et de sa conventionnalité. »

Le gouvernement est isolé et affaibli

Cet avis est inédit et met en évidence la crise jusqu’aux sommets de l’Etat. Qui peut encore défendre le projet de réforme des retraites Macron-Philippe ?

Ajoutons à cela qu’il ne s’est trouvé aucune organisation syndicale (CFDT compris) ni patronale pour voter pour le projet de loi lors de sa présentation devant les conseils d’administration de la Sécurité Sociale. Même le Conseil Supérieur de la Fonction Militaire, composé de hauts gradés, conteste la réforme.

Rien n’est joué. La FNEC FP-FO invite les personnels à poursuivre la tenue des AG et des heures d’informations syndicales pour décider de poursuivre la mobilisation pour obtenir le retrait !

21 septembre : mobilisation réussie !

21 septembre : mobilisation réussie !

Une centaine de personnes du département de la Mayenne ont fait le déplacement pour dire « NON » à une réforme de retraite par point. 2 cars ont donc rejoint la capitale depuis Laval. Plus de 15000 personnes se sont rassemblées à Paris. Cette première mobilisation est un signal fort envoyé au gouvernement. Maintenant l’heure est à la construction de l’unité avec les autres organisations pour préparer la grève générale, faire céder et faire retirer le Rapport Delevoye.

 » Les journées de manifestations, aussi nombreuses soient elles, n’ont pas toujours suffi dans le passé. Nous le savons et c’est pour cela que nous sommes déterminés. FO œuvrera à l’unité d’action syndicale la plus large, car sur un tel enjeu elle est nécessaire. Nous l’avons dit : s’il faut aller à la grève, nous sommes prêts. Comme le 29 janvier 1995, pour la sécurité sociale, lorsque FO avait pris date. La grève n’est pas un gros mot. La grève est un droit, un droit constitutionnel républicain, lié à la liberté syndicale, à la liberté de négociation collective. A nous d’expliquer, d’expliquer encore, de convaincre. Camarades, vous allez rentrer, reprendre le travail, les réunions syndicales, les réunions d’informations, dans les entreprises, les services publics… Expliquez, convainquez. Les campagnes dans les entreprises dans les semaines à venir doivent être autant d’occasion de porter haut et fort nos analyses, positions et revendications. Si nous convainquons, nous serons nombreux, très nombreux et nous pourrons gagner, camarades. »

Le bras de fer est engagé. Alors, tous ensemble, construisons la grève générale jusqu’au retrait !

Le communiqué de la FGF-FO du 28 août

La page de l’UD FO 53

L’Union départementale FO organise un départ en cars de Laval à 8h15, avec arrêt à Vaiges à 9h00 (retour 19h)

Inscriptions ci-dessous (participation libre) :

21 Septembre : Tous à Paris !

Évènements à venir