Les personnels n’ont pas pour mission de relayer la propagande ministérielle !

Les personnels n’ont pas pour mission de relayer la propagande ministérielle !

Les personnels n’ont pas pour mission de relayer la propagande ministérielle !

Le ministère a demandé aux directeurs d’école et chefs d’établissement de distribuer aux personnels et aux parents d’élèves des flyers pour promouvoir ses contre-réformes.

Les différents flyers tentent de mettre en avant le pacte, les réformes du collège, du lycée et de la voie professionnelle, alors qu’ils ont en commun d’être massivement rejetés par les personnels.

Les personnels ne sont pas là pour transmettre la propagande du gouvernement. Le SNUDI-FO 53 vous rappelle que nous ne sommes pas au service du gouvernement, nous ne sommes pas ses agents politiques ! Le SNUDI-FO 53 vous rappelle non seulement qu’il n’y a aucune obligation à diffuser cette propagande, mais vous appelle à ne pas distribuer ces documents et à les mettre directement à la poubelle.

Saisissez le syndicat en cas de pression pour diffuser ce flyer.

Devant la résistance des personnels face au « Pacte », le gouvernement s’en remet à une propagande insupportable, voire mensongère.

En essayant de promouvoir les missions du « Pacte », et alors que tous les salariés de ce pays sont pris à la gorge par l’inflation, le ministre Attal tente un coup de force qui oppose les parents d’élèves et les personnels, notamment en insistant sur la « revalorisation » des enseignants, qui est pourtant loin de compenser l’inflation. Personne n’est dupe.

Les personnels ont compris le danger du « pacte ». Ils le refusent massivement et réclament 10% de revalorisation indiciaire immédiate, pour tous, sans contrepartie.

En cette rentrée, partout en France, le constat est le même : manque de moyens, postes vacants, effectifs qui explosent…

Le SNUDI-FO 53 exige l’arrêt des suppressions de postes et l’ouverture des postes nécessaires, l’annulation de toutes les fermetures, l’augmentation immédiate des salaires.

Direction d’école : décrets d’application de la loi Rilhac

Direction d’école : décrets d’application de la loi Rilhac

Direction d’école :
Le ministre Attal confirme et amplifie les projets destructeurs de ses prédécesseurs

L’été est décidément une période propice pour faire passer les mauvais coups contre les salariés, en témoigne la publication le 30 juillet par le gouvernement Macron-Borne des décrets d’application de la réforme des retraites, toujours massivement rejetée par les travailleurs et la population !

De la même manière, à quelques jours de la rentrée scolaire, le ministre Attal a choisi de faire paraître le décret n°2023-777 relatif aux directeurs d’école en application de la loi Rilhac, qui a mis en place pour les directeurs « une délégation de compétences de l’autorité académique » et une « autorité fonctionnelle ».

Ce décret avait été présenté au comité social d’administration ministériel du 16 mai 2023. La FNEC FP-FO ainsi que la FSU, la CGT, SUD et le SNALC avaient voté contre (11 voix) tandis que le SE-UNSA et le SGEN-CFDT votaient pour (4 voix).

Comme prévu : augmentation de la charge de travail des directeurs, autorité sur les PE adjoints, des directeurs révocables à tout moment…

Le suppression du décret de 1989 modifie profondément le rôle du directeur

Avec ce décret, qui supprime le décret de 1989 sur la direction d’école et s’y substitue, le ministre Attal entend mettre en oeuvre de manière significative la délégation de compétences des IEN vers les directeurs prévue par la loi Rilhac.

Le directeur « animait l’équipe pédagogique » ? Désormais, il « pilote le projet pédagogique » et « s’assure du suivi pédagogique et de la continuité des apprentissages de tous les élèves entre l’école maternelle et l’école élémentaire et entre l’école élémentaire et le collège. »

Il « suscitait au sein de l’équipe pédagogique toutes initiatives destinées à améliorer l’efficacité de l’enseignement » ? Le voilà maintenant responsable « d’engager des actions (…) permettant à l’équipe pédagogique d’améliorer l’efficacité de l’enseignement. »

Il « aidait au bon déroulement des enseignements » ? il est dorénavant responsable de « veiller au bon déroulement des enseignements. »

Autre nouveauté, le directeur est désormais responsable de « prendre toutes dispositions, en liaison avec les autorités administratives compétentes, pour assurer la sécurité des personnes et des biens, l’hygiène et la salubrité de l’école sur le temps scolaire. »

Et pour que les choses soient claires, le nouveau décret précise que : « Le directeur d’école (…) a autorité sur l’ensemble des personnes intervenant dans l’école pendant le temps scolaire. »

Ce décret consacre donc une modification profonde du rôle du directeur – dont les responsabilités s’apparentent désormais de plus en plus à celles d’un chef d’établissement – et par conséquent du fonctionnement de l’Ecole publique.

Ce n’est d’ailleurs pas un hasard s’il est publié au moment où (avec le « pacte », le dispositif « Notre école faisons-la ensemble », les évaluations d’école, l’expérimentation marseillaise…) le président Macron et le ministre Attal entendent accentuer la territorialisation de l’Education nationale et transformer l’Ecole de la République en une myriade d’écoles autonomes.

Une évaluation spécifique pour fliquer les directeurs !

Pour contraindre les directeurs à accepter le nouveau cadre qui leur est imposé, le décret prévoit une évaluation spécifique après trois ans d’exercice puis une fois tous les cinq ans, c’est-à-dire la périodicité prévue pour les évaluations d’école…

Or, les directeurs d’école sont des professeurs des écoles et sont déjà évalués comme l’ensemble de leurs collègues dans le cadre des rendez-vous de carrière. Cette évaluation spécifique est donc destinée à faire peser une pression permanente sur les épaules des directeurs et constitue un pas supplémentaire vers un statut particulier.

Le décret prévoit par ailleurs que les directeurs bénéficieront chaque année d’une bonification d’ancienneté de 3 mois pour leur prochain changement d’échelon. Ainsi, après leur avoir refusé pendant des années toute revalorisation, le ministère concède une accélération de la carrière des directeurs dans le cadre d’un décret bouleversant le fonctionnement de l’Ecole publique…

Cette bonification d’ancienneté ne rend pas le décret plus acceptable !
Nul besoin de transformer les directeurs en managers ou en chefs d’établissement pour les augmenter !

Un autre décret place les directeurs en première ligne en leur permettant d’exclure des élèves

Publié deux jours après le décret relatif aux directeurs d’école, le décret 2023-782 du 16 août 2023 relatif au respect des principes de la République et à la protection des élèves dans les établissements scolaires relevant du ministre chargé de l’Education nationale permet aux directeurs de suspendre l’accès de l’école à un élève et de saisir l’IA-DASEN de manière à le radier de l’école.

Ce décret, qui ne mentionne à aucun moment l’inspecteur de l’Education nationale, établit donc dans le cadre de la loi Rilhac une nouvelle délégation de compétences des autorités académiques vers le directeur, désormais en première ligne, à l’instar d’un chef d’établissement, pour supporter les tensions et les pressions qui ne manqueront pas de survenir de toutes parts en cas de situation problématique avec un élève.

Le SNUDI-FO propose aux collègues de se réunir dès la rentrée dans les écoles, en RIS et en stage

Le SNUDI-FO 53 invite les directeurs, les directrices, les adjoints, à participer au stage direction d’école prévu le 12 décembre prochain à Laval, ainsi qu’aux Réunions d’information syndicale qui seront organisées dès le début de l’année scolaire en Mayenne.

Avec la publication de ces décrets, le ministre Attal a donc décidé de franchir un pas significatif dans la remise en cause du fonctionnement de l’Ecole de la République.

Le SNUDI-FO oppose aux projets destructeurs du ministre ses revendications :

  • L’abrogation de la loi Rilhac et de ses décrets d’application !
  • Le maintien du décret de 1989 sur la direction d’école !
  • L’abandon de toutes les mesures visant à détruire l’Ecole publique : « pacte », expérimentation marseillaise, « Notre école faisons-la ensemble », évaluations d’école…
  • La satisfaction des revendications concernant la direction d’école : augmentation des décharges, aide administrative statutaire dans les écoles, 100 points d’indice pour tous les directeurs…
  • Une augmentation immédiate de 10% de la valeur du point d’indice et le rattrapage du pouvoir d’achat perdu depuis des années, correspondant désormais à près de 30% depuis 2000 !

Le SNUDI-FO invite les collègues à se réunir dans les écoles dès la rentrée pour faire valoir leurs revendications.

Recrutement des professeurs à Bac+3

Recrutement des professeurs à Bac+3

Recrutement des professeurs à Bac+3 : la FNEC FP-FO demande audience au ministre

La FNEC FP-FO a pris connaissance des propos de ministre Ndiaye interviewé par le journal « Le Monde » : « Je souhaite placer le concours de professeur des écoles à bac + 3 sans renoncer à la mastérisation. Nous proposerons, après le concours, deux ans de formation rénovée et rémunérée. Cela attirera davantage de candidats, notamment des étudiants défavorisés, nos futurs « hussards noirs de la République ». Ainsi, nous dissocions l’obtention du diplôme et le concours. Même si rien n’est encore tranché, nous espérons mettre cette réforme en oeuvre en 2025. »

Ainsi, il aura fallu plus de 10 ans aux différents gouvernements pour tirer le bilan du désastreux passage des concours de recrutement de professeurs des écoles de Bac+3 et Bac+5, conséquence de la mise en place de la masterisation à laquelle la FNEC FP-FO s’était opposée, qui a considérablement réduit le nombre de candidats.

Il aura fallu que dans plusieurs académies (Créteil, Guyane, Versailles), des centaines de places aux concours de recrutement de professeurs des écoles soient non pourvues pour que le ministère remette enfin en cause le concours à Bac+5.

La FNEC FP-FO s’interroge : pourquoi le ministre n’étend-il pas sa réflexion au 2nd degré alors que les résultats du CAPES, rendus publics le 30 juin, font apparaître un fiasco de 861 postes non pourvus, dont 250 en mathématiques (24%), 149 en lettres modernes (20%), 119 en langue vivante étrangère allemand (58%), 108 en physique-chimie (25%), 93 en lettres classiques (69%), 67 en langue vivante espagnol (21%), 56 en éducation musicale (42%) ?

Par ailleurs, comment comprendre les propos du ministre « Nous proposerons, après le concours, deux ans de formation rénovée et rémunérée. » Avec quel statut pour les lauréats du concours ? Fonctionnaires stagiaires avec une réelle formation rémunérée de deux ans avant la première prise de poste ? Ou contractuels affectés en classe pour se former sur le tas et permettre de masquer les suppressions de postes ?

Quoi qu’il en soit, la mise en place immédiate du concours de recrutement de professeurs des écoles à Bac+3 est une nécessité absolue qui s’est imposée au ministre.

Pour la FNEC FP-FO, l’augmentation immédiate de 10% de la valeur du point d’indice devrait également s’imposer à ce gouvernement pour permettre l’augmentation du nombre de candidats aux concours, tant l’effondrement du pouvoir d’achat des fonctionnaires, et particulièrement des personnels de l’Education nationale, n’est pas étranger au manque de candidats !

Et ce n’est pas avec son pacte « travailler plus pour perdre moins » – rejeté par les personnels en témoignent les centaines de motions et de pétitions rédigées dans les écoles, les établissements, les réunions syndicales – qu’il va susciter un afflux de candidatures aux concours !

La FNEC FP-FO demande audience au ministre Ndiaye sur la base des revendications suivantes :

  • l’abandon de la masterisation et particulièrement du master d’enseignement « MEEF » ;
  • l’abrogation de la loi Blanquer et l’arrêt du principe de contractualisation des étudiants dit « pré professionnalisation » ;
  • le retour au recrutement par concours après licence (Bac + 3/Bac + 4 pour les agrégés) avec une véritable formation sous statut et la reconnaissance d’une équivalence Bac+5 après titularisation ;
  • l’établissement de véritables listes complémentaires, dans tous les corps et dans toutes les académies pour pourvoir tout au long de l’année à la vacance des postes ;
  • la mise en place de concours exceptionnels partout où c’est nécessaire ;
  • le retrait du « pacte » et l’augmentation immédiate de 10% de la valeur du point d’indice.

Classe exceptionnelle 2023

Classe exceptionnelle 2023

L’administration nous confirme l’envoi du tableau de promotion « classe exceptionnelle » le 7 septembre. ATTENTION, la date à prendre en compte pour les recours sera celle de la publication de l’arrêté collectif sur le site de la DSDEN 53. Suite à notre intervention auprès des services, les tableaux d’avancement des collègues promus ont été publiés sur le site de la DSDEN. Néanmoins, ils sont datés du 7 septembre, alors qu’ils n’ont été publiés que le 6 octobre ! Conséquences : les délais pour formuler des recours sont réduits puisqu’il faut compter 2 mois à compter de la publication. Le SNUDI-FO 53 est donc à nouveau intervenu, pour que les délais pour les recours soient respectés (lire notre courriel), et l’IA nous a donné raison ; les délais de recours iront bien jusqu’au 6 décembre !

D’ores et déjà les collègues non-promus peuvent solliciter le syndicat pour demander le réexamen de leur situation avec un recours. (contact@snudifo-53.fr)

Le tableau d’avancement 2023 (promotions classe exceptionnelle)

Pour le vivier 1, le barème du dernier homme promu est de 114 (AGS: 30 ans, 11 mois et 29 jours) et celui de la dernière femme =promue est de 111 (AGS: 26 ans, 6 mois).
Pour le vivier 2, le barème du dernier homme promu est de 120 (AGS : 29 ans) et le barème de la dernière femme promue est de 70 (AGS : 38 ans, 11 mois).

Prenez contact avec le syndicat, par email (contact@snudifo-53.fr) ou par téléphone (0652323045)


L’année dernière, 43 collègues étaient promouvables au titre du vivier 1, et 4 au titre du vivier 2 
Il y a eu 5 collègues promus au titre du vivier 1 et 3 collègues au titre du vivier 2
Dernier collègue promu (vivier 1) = 155 points, AGS de 27 ans
Dernier collègue promu (vivier 2) = 79 points AGS de 42 ans 10 mois 10 jours

IMPORTANT : Les appréciations littérales des IEN pour les agents promouvables au grade de la Classe Exceptionnelle sont disponibles sur I-PROF mais ne seront pas toujours accessibles. Nous vous conseillons de faire une copie d’écran.

Attention, le ministère veut modifier les modalités de promotion classe exceptionnelle pour 2024. Lire à ce propos notre article en ligne.


Suivi syndical : formulaire à compléter en ligne

La circulaire départementale


Rappel et position du SNUDI-FO 

L’avancement était jusqu’à présent un droit, avec un déroulement de carrière garanti, et un examen égalitaire de tous les personnels. Avec le PPCR, c’est le fait du prince : l’appréciation portée par les DASEN remplace tous les éléments objectifs des critères d’avancement antérieurs (AGS, échelons).

Constatons qu’un enseignant jugé « très satisfaisant », même en ayant le maximum d’ancienneté dans le 7ème échelon Hors Classe, sera toujours classé après un enseignant jugé « excellent » ayant moins d’ancienneté, y compris dans un échelon inférieur.

Concernant l’« appréciation » que l’IA doit porter comment procède-t-il ?

Sur quels critères objectifs et mesurables un avis d’IEN est-il transformé en appréciation « excellent », « très satisfaisant » ou satisfaisant » ? Comment résumer l’ensemble d’une carrière par une appréciation concentrée en un seul mot, maximum deux ? Comment justifier que certains collègues spécialisés aient accès au premier vivier et pas d’autres (RASED) ? Pourquoi certains collègues pourraient être jugés « excellent » dès le 3ème échelon Hors Classe, alors que d’autres doivent attendre le 7ème échelon de la Hors-Classe ?

A toutes ces questions, notre DASEN n’a jamais été en capacité de formuler une réponse claire. Il nous a toujours répondu qu’il s’appuyait « sur l’expertise des IEN », tout en se réservant le droit de modifier les appréciations. C’est le fait du prince, essence de PPCR.

A titre d’exemple, les années précédentes, le DASEN a assumé de promouvoir certains collègues au regard de leur engagement syndical, explicitement formulé dans l’appréciation littérale ! Seul le SNUDI-FO avait dénoncé ces pratiques.

Il est incontestable que cette Classe Exceptionnelle divise les personnels selon leur fonction ou leur affectation. Il est tout aussi incontestable que l’immense majorité des collègues Hors Classe, ayant exercé dans une classe dite ordinaire en dehors de l’éducation prioritaire, n’aura jamais accès à cette nouvelle Classe Exceptionnelle.

FO revendique, conformément au statut général de la fonction publique que chaque collègue puisse dérouler une carrière complète sur tous les grades en partant à la retraite. Le SNUDI-FO revendique l’abrogation de PPCR.

Qui est promouvable cette année ?

Les collègues ayant atteint au moins le 3ème échelon de la hors-classe et justifiant de 6 ans* de fonctions accomplies telles qu’elles sont définies par arrêté (1er vivier) au 31 août 2023 et les collègues ayant atteint le 7ème échelon de la hors-classe (2ème vivier) au 31 août 2023 (et à titre transitoire pour 3 ans, les collègues au 6ème échelon de la hors-classe*), sont promouvables.

Le vivier 1 doit représenter 70%* des promus et le vivier 2 30%.

* Modifications 2023

Missions permettant d’accéder au vivier 1 :

Ces fonctions ou ces conditions sont définies dans l’arrêté du 10 mai 2017 :
– affectation dans une école ou un établissement relevant de l’éducation prioritaire
– affectation dans un établissement de l’enseignement supérieur
– fonctions de directeur d’école ou de chargé d’école
– fonctions de directeur adjoint chargé de SEGPA
– fonctions de directeur ou de directeur adjoint de service départemental ou régional de l’Union nationale du sport scolaire (UNSS)
– fonctions de directeur de centre d’information et d’orientation
– fonctions de conseiller pédagogique auprès des inspecteurs de l’éducation nationale
– fonctions de maître formateur
– fonction de formateur académique
– fonctions de référent auprès d’élèves en situation de handicap
– fonctions de tuteur des personnels stagiaires enseignants, d’éducation et PsyEN
– *Conseiller en formation continue conformément au décret n° 90-426 du 22 mai 1990 fixant les dispositions applicables aux conseillers en formation continue appartenant aux corps relevant du ministre chargé de l’éducation ;
– *Enseignants exerçant dans les établissements pénitentiaires et les centres éducatifs fermés ;
– *Enseignants exerçant dans les écoles et établissements bénéficiaires d’un “ contrat local d’accompagnement ”.

*Nouveauté 2022 suite à l’arrêté du 2 février 2022

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Contingent de promotion sur l’académie de Nantes : à venir

Les passages à la classe exceptionnelle ne sont désormais plus traités en CAPD, dans la continuité de PPCR et dans le cadre de l’application de la loi de Transformation de la Fonction Publique.

C’est pourquoi le suivi syndicat via la fiche de suivi est très important.

Ces nouvelles dispositions n’empêcheront pas le SNUDI-FO 53 d’intervenir pour faire valoir les droits des collègues. Le SNUDI-FO continue de dénoncer le caractère subjectif et totalement arbitraire de l’appréciation portée par le DASEN pour les promotions classe exceptionnelle. Arbitraire absolue, puisque le DASEN choisit les promus ! Une preuve de plus que PPCR, c’est le fait du prince ! Rappelons que la FSU, l’UNSA et la CFDT ont voté POUR le décret d’application PPCR alors que FO et la CGT ont voté contre.

Comment cela va-t-il se passer ?

L’appréciation de l’IA-DASEN peut varier d’une année sur l’autre.

L’appréciation est soit :
– insatisfaisant : 0 points
– satisfaisant : 40 points
– très satisfaisant : 90 points
– excellent : 140 points

► Les tableaux d’avancement :

Les collègues promouvables vont être classés selon leur barème.

Barème = valeur professionnelle + ancienneté dans la plage d’appel

Il est tenu compte de l’échelon au 31 août de l’année au titre de laquelle le tableau d’avancement est établi et de l’ancienneté conservée dans cet échelon à la même date.

Échelon et ancienneté au 31 août 2023Valorisation de l’ancienneté dans la plage d’appel (sauf avis insatisfaisant)
3e échelon HC sans ancienneté3
3e échelon HC ancienneté comprise entre 1 jour et 11 mois 29 jours6
3e échelon HC ancienneté comprise entre 1 an et 2 ans 5 mois 29 jours9
4e échelon HC sans ancienneté12
4e échelon HC ancienneté comprise entre 1 jour et 11 mois 29 jours15
4e échelon HC ancienneté comprise entre 1 an et 1 an 11 mois 29 jours18
5e échelon HC sans ancienneté21
5e échelon HC ancienneté comprise entre 1 jour et 11 mois 29 jours24
5e échelon HC ancienneté comprise entre 1an et 1 an 11 mois 29 jours27
6e échelon HC sans ancienneté30
6e échelon HC ancienneté comprise entre 1 jour et 11 mois 29 jours33
6e échelon HC ancienneté comprise entre 1 an et 1 an 11 mois 29 jours36
7e échelon HC sans ancienneté39
7e échelon HC ancienneté comprise entre 1 jour et 11 mois 29 jours42
7e échelon HC ancienneté comprise entre 1 an et 1 an 11 mois 29 jours45
7e échelon HC ancienneté égale ou supérieure à 3 ans48

L’ancienneté dans la plage d’appel d’un agent ayant une appréciation « insatisfaisant » n’est pas valorisée.

Promotions

Cette année, l’effectif du corps dans le grade de la classe exceptionnelle sera de 8,58 %.

(Arrêté du 10 mai 2017 fixant les contingentements pour l’accès à la classe exceptionnelle et à l’échelon spécial des corps enseignants, d’éducation et de psychologue du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche)

NB : En 2023, 10% de l’effectif du corps devra être dans le grade de la classe exceptionnelle.

Attention, en 2023, le plafond sera atteint et donc les places pour accéder à la classe exceptionnelle dépendront des places libérées (départs en retraite etc.) …

Comment est reclassé un collègue promu à la classe exceptionnelle ?

Les professeurs nommés à la classe exceptionnelle sont classés à l’échelon comportant un indice égal ou, à défaut, immédiatement supérieur à celui qu’ils détenaient dans la classe normale.

Lorsque l’augmentation de traitement consécutive à leur nomination est inférieure à celle que leur aurait procurée un avancement d’échelon dans la hors-classe, les professeurs concernés conservent l’ancienneté d’échelon acquise dans ce grade dans la limite de l’ancienneté exigée pour une promotion à l’échelon supérieur dans la classe exceptionnelle.

Avant promotion (Hors-classe)Indice HC majoréAprès promotion (classe exceptionnelle)Indice CE majoréDurée avant de passer à l’échelon supérieur
366816952 ans
471527352 ans
576337752,5 ans
68064830à partir de 3 ans
78214830à partir de 3 ans

Echelon spécial de la classe exceptionnelle

Le nombre de promotions possibles est fixé à 20% de l’effectif du grade de classe exceptionnelle.

Qui est promouvable à l’échelon spécial ?

Les agents ayant, à la date du 31 aout 2023, au moins trois ans d’ancienneté dans le 4e échelon du grade de classe exceptionnelle sont promouvables à l’échelon spécial.

Comment cela va-t-il se passer ?

L’appréciation arrêtée par le DASEN est basée sur le CV iprof et sur l’avis littéral de l’IEN.

L’appréciation est soit :
– insatisfaisant
– satisfaisant
– très satisfaisant
– excellent

Attention : si l’appréciation est inférieure à celle obtenue lors de l’accès à la classe exceptionnelle, celle-ci doit être motivée.

Indices de la « hors échelle » :
– 1er chevron : 890
– 2ème chevron : 925
– 3ème chevron : 972

Le SNUDI-FO réaffirme ses revendications :  
– Abandon des modalités d’évaluation des enseignants et du protocole PPCR qui en est à l’origine ; 
– Un barème principalement basé sur l’ancienneté pour le déroulement de carrière de chaque personnel ; 
– Possibilité de revoir à la hausse les appréciations délivrées au 9ème échelon, lors du 3ème rendez‐vous de carrière ; 
– Augmentation du taux de passage à la hors-classe : possibilité pour tous les collègues d’accéder à l’indice le plus important du grade le plus élevé ; 
– Augmentation de 25 % de la valeur du point d’indice.  


Pour toute question, vous pouvez contacter les élus du personnel du SNUDI-FO 53 à la CAPD :

✅Émilie Angot (élue CAPD) 0603546875
✅Frédéric Gayssot (élu CAPD) 0680315116

contact@snudifo-53.fr

CSA ministériel des 13 et 20 juin 2023

CSA ministériel des 13 et 20 juin 2023

Compte-rendu du CSA ministériel du 13 juin 2023 à télécharger en pdf

Compte-rendu du CSA ministériel du 20 juin 2023

A retenir :

  • Le projet d’arrêté relatif au remplacement de courte durée a été rejeté par toutes les organisations syndicales
  • Les règles de reclassement ont été modifiées
  • Le ministère a indiqué que l’autorisation serait donnée pour avoir recours à la liste complémentaire dans le premier degré

Déclaration liminaire de la FNEC FP-FO :

Le dialogue social a été fortement abîmé par le président de la République et son gouvernement, restés aveugles et sourds aux mobilisations des travailleurs qui demandent toujours l’abandon de la réforme des retraites.

L’exécutif tente de détourner l’attention avec sa feuille de route visant un apaisement social. Mais nous ne tournons pas la page. FO porte et portera fermement ses revendications. Dans ce contexte de contestation qui perdure, la confédération FO ne participera pas à l’opération de communication orchestrée par le président Macron.

Tout comme la réforme Macron-Borne des retraites, le « pacte » Macron-Ndiaye constitue un passage en force inacceptable !

En maintenant son « pacte » contre l’avis unanime des organisations syndicales, le ministre poursuit sa volonté de diviser les enseignants. Le « pacte » institue des blocs de missions supplémentaires qui remettent en cause les statuts et le cadre national de l’Ecole. Il transforme les directeurs d’école et les chefs d’établissement en pilotes des contre-réformes et institue une hiérarchie intermédiaire avec des enseignants « pactés » intéressés financièrement avec la volonté de leur imposer un rôle de « caporalisation » de leurs collègues.

La FNEC FP-FO refuse cette logique du « travailler plus pour perdre moins » et revendique le retrait du « pacte ».

Toute l’enveloppe dévolue au pacte doit être utilisée pour revaloriser tous les personnels sans contrepartie.

Les annonces du ministre Guerini sur les salaires apparaissent comme une nouvelle marque de mépris : 1,5 % du point d’indice et une « prime de pouvoir d’achat » pour les plus bas salaires. Alors que l’inflation sur 2 ans est à 10 %. Avec la FGF-FO, la FNEC FP-FO revendique l’augmentation générale des salaires à hauteur de l’inflation, avec 10% d’augmentation de la valeur du point d’indice immédiatement, puis l’ouverture de négociations pour le rattrapage du pouvoir d’achat perdu depuis 2000, à hauteur de 25% du point d’indice.

La campagne pour le retrait du « pacte » et pour l’augmentation des salaires bat son plein. Plus de 110 motions ou prises de position ont été remontées suite aux réunions syndicales organisées par FO dans les écoles et établissements. De nouvelles réunions sont programmées jusqu’à la fin de l’année.

La FNEC FP-FO se félicite de l’unité des organisations syndicales pour le retrait du « pacte » et appelle les personnels à exprimer collectivement le refus du « pacte » et leur exigence de retrait.

La FNEC-FP-FO condamne également le passage en force concernant le Service National Universel et rappelle sa ferme opposition au SNU que ce soit hors temps scolaire comme sur temps scolaire.

Au moment où des professeurs se mobilisent dans tout le pays avec les parents d’élèves pour obtenir l’annulation des suppressions d’heures de cours et des fermetures de classes prévues à la rentrée 2023, l’annonce d’un SNU intégré au temps scolaire via des classes d’engagement pour les élèves de seconde relève de la provocation.

La totalité des fédérations syndicales, avec la FCPE et les organisations lycéennes, revendiquent « l’abandon de la généralisation du SNU et de son déploiement sur le temps scolaire » et « le basculement de l’enveloppe budgétaire du SNU dans l’Education nationale, à la Jeunesse et aux Sports. »

Du point de vue des chefs d’établissement, l’organisation du SNU dans le cadre de projets pédagogiques au sein des établissements pose la question de la responsabilité des personnels de direction par rapport à l’organisation et au déroulement des séjours de cohésion, et la demande ministérielle de désigner des « référents SNU » dans le cadre du « pacte » ne fait qu’alourdir une charge de travail déjà excessive.

A peine la réunion de « concertation » terminée, Madame la Secrétaire d’Etat s’empressait d’annoncer la généralisation du SNU sur temps scolaire aux médias nationaux, ajoutant au passage, sans que cela ait été abordé durant la réunion, son souhait que la participation au SNU soit « davantage reconnue » dans Parcoursup…

La FNEC FP-FO le réaffirme : la place des jeunes est à l’Ecole pour accéder à l’instruction et à des qualifications, pour ensuite prétendre à un vrai travail, avec un vrai salaire. Le SNU doit être abandonné. La FNEC-FP-FO ne laissera pas le président Macron et son gouvernement transformer nos lycées en lieux d’embrigadement de la jeunesse.

Alors qu’un texte inacceptable sur les remplacements de courte durée dans le second degré est à l’étude de ce CSA, la FNEC FP-FO réaffirme son exigence d’arrêt des plus de 2000 suppressions de postes à la rentrée et la création des postes nécessaires, en particulier pour assurer tous les remplacements.

A ces suppressions de postes s’ajoutent les difficultés inhérentes au recrutement avec des concours qui ne font pas le plein dans de nombreuses matières et de nombreuses académies. Les causes de cette situation sont connues : faiblesse des salaires, dégradation des conditions de travail, masterisation des concours, encore aggravée par la réforme Blanquer des concours, qui aboutit à une titularisation à BAC +6 !

La FNEC FP-FO refuse la généralisation de la contractualisation et les « job dating ». Elle revendique le recrutement des personnels sous statut à hauteur des besoins avec une véritable formation initiale après l’obtention du concours, l’établissement des listes complémentaires suffisamment abondantes pour pourvoir à la vacance des postes, l’abrogation de la masterisation et le retour à un recrutement au niveau licence, la mise en place de concours exceptionnels si nécessaire, eux aussi au niveau licence.

La FNEC FP-FO refuse que les enseignants stagiaires qui sont actuellement en service en classe à mi-temps soient réquisitionnés en cette fin d’année pour effectuer des missions de remplacement à temps plein, comme cela se passe en ce moment dans l’académie de Nancy-Metz par exemple dans le premier degré. Nous vous demandons d’intervenir auprès du Recteur pour qu’il soit mis fin à ces injonctions non réglementaires.

Réponse du ministère (MEN) à la déclaration liminaire FO :

Concernant le « pacte », nous allons effectuer encore des ajustements… En particulier, nous allons assouplir le « pacte » en Lycée professionnel en ouvrant la possibilité de le rendre sécable, même si la priorité est donnée au « pack » complet de 6 missions. Nous laissons la ministre déléguée Grandjean faire les annonces. Il semblerait donc que les volontaires pour effectuer les 6 missions imposées dans les LP ne se bousculent pas… Une note de service avec une annexe LP est à venir.

1264 postes n’ont pas été pourvus dans le 1er degré. Cela se concentre sur les académies de Créteil, Versailles et la Guyane. Nous espérons que les concours exceptionnels permettront de compenser ces postes non pourvus. Le ministre a donné l’autorisation aux recteurs de procéder au recrutement sur les listes complémentaires dans le premier degré.

La FNEC FP-FO se félicite de cette décision, même si au final ces listes complémentaires ne feraient que compenser les postes non pourvus au concours, donc à moyen constant. La FNEC FP-FO a demandé que cette autorisation soit suivie d’effet dans les académies et que les listes complémentaires soient suffisamment importantes et donc réabondées si besoin. Elle revendique un recrutement au fil de l’eau pour pourvoir à la vacance des postes, en lieu et place du recrutement de contractuels qui n’ont pas lieu d’être dans les académies qui n’ont pas de difficultés de recrutement si ce n’est pour développer de manière artificielle la contractualisation.

Concernant le problème de réquisition de stagiaires mi-temps pour effectuer un service à temps plein, le ministère s’est engagé à intervenir auprès de l’académie concernée.

Compte rendu :

2 textes sur les remplacements de courte durée et sur les règles de reclassement étaient à l’étude pour avis :

Projet de décret relatif à l’organisation du remplacement de courte durée dans les établissements d’enseignement du second degré Projet de décret modifiant le décret n°51-1423 du 5 décembre 1951 portant règlement d’administration publique pour la fixation des règles suivant lesquelles doit être déterminée l’ancienneté du personnel nommé dans l’un des corps de fonctionnaires de l’enseignement relevant du ministère de l’éducation nationale

I. Remplacement de courte durée

Pour résumer, ce texte prévoit les différentes mesures prévues par le ministère pour pallier aux absences dites « de courtes durée » :

Part fonctionnelle du pacte pour les remplacements de courte durée avec un contrôle de sa mise en place à tous les niveaux :

Le chef d’établissement élabore, en concertation avec les équipes pédagogiques et éducatives dans le cadre du conseil pédagogique, un plan annuel visant à assurer effectivement les heures prévues par l’emploi du temps des élèves en cas d’absences de courte durée des personnels enseignants. Il en présente également un bilan deux fois par an.

Un référent académique en charge du pilotage et du suivi du remplacement de courte durée veille à la bonne mise en oeuvre de ces plans de remplacement

Les personnels signant le pacte communiquent au chef d’établissement des créneaux hebdomadaires d’au moins une heure durant lesquels ils peuvent être appelés afin d’assurer un remplacement. Ces personnels ne peuvent refuser d’assurer un remplacement qu’avec un motif valable d’absence.

Nouvelles définitions des missions des TZR

« Séquences pédagogiques numériques » surveillées par des AED sur leur temps de service Dispositif de remplacement courte durée comme antérieurement

Intervention de la FNEC FP-FO :

Le point de vue de FO est tout à fait négatif sur l’ensemble du projet de décret présenté sur les remplacements de courte durée.

Ce texte s’attaque à travers à ces mesures aux statuts et aux postes, pour ne pas créer les postes de remplaçants nécessaires.
Il déplace la responsabilité du ministère et des académies qui consiste à mettre des enseignants devant les élèves, sur les personnels de direction et les enseignants qui se trouvent pressurés, dans la logique bien connue de « l’Ecole est son propre recours ». Nous rappelons que les conditions de travail et la pression subie par les personnels de direction ne cessent de se dégrader.

Ce texte met en place une logique d’astreinte nouvelle, très loin des obligations réglementaires de service avec un emploi du temps hebdomadaire. Un tableau d’astreinte doit être mis en place, mais aucun cadrage non plus pour cette disposition. On déplace au plan local la responsabilité de déterminer ces plages horaires. On se demande si on est encore dans une Education nationale.

La disposition particulière au 2nd degré qui prévoit que la première mission prise ne peut pas être une « demi-brique » et soit forcément complète a pour objectif d’inciter les personnels à prendre une mission complète de remplacement de courte durée avant de pouvoir prétendre aux autres éventuelles demi-missions.

Ce texte ne fait à aucun moment référence au principe d’un enseignement disciplinaire. Dans le cadre des
programmes nationaux, le remplacement n’a de sens que s’il se fait dans la même discipline que celle de
l’enseignant absent. Sinon, ce n’est qu’un effet d’annonce qui débouche sur une garderie et c’est précisément ce qui est prévu avec ce texte.

Un article du texte concerne les TZR. Le chef d’établissement devient responsable de l’affectation des TZR qui ne sont plus affectés par le rectorat, mais « réquisitionnés » par le chef d’établissement. Il n’y a aucune assurance qu’il le soit pour remplacer un collègue de sa discipline.

Enfin, cerise sur le gâteau, ce texte prévoit de mettre en place des séances de vidéos encadrées par des AED. Cette absurdité était déjà proposée par le « Grenelle » du ministre Blanquer. Elle serait désormais mise en application avec ce texte. Ce dispositif, ce n’est pas de l’enseignement. C’est la désorganisation des enseignements.

D’où viendraient les séances ? Qui les choisirait ? Le collègue en arrêt ? Le collègue Aed chargé de les encadrer ?

Nous rappelons que les AED sont globalement en sous-effectif dans les établissements. Et il faudrait les « réquisitionner » pour effectuer ces tâches plus que douteuses ? Lors du CTM du 9/11/2021, le texte qui ouvrait la possibilité aux AED de surveiller des séquences pédagogiques numériques a été rejeté par l’ensemble des OS.

Réponse du MEN :

Pour que le dispositif fonctionne, il faut être au côté des chefs d’établissement. On veut faire vivre le dispositif de manière collective. C’est le sens des « référents ». Ce référent académique n’est pas le commissaire politique du rectorat, c’est une aide méthodologique mais il regardera la cohérence des plans remontés par les perdirs.

Ce texte n’a absolument pas pour objectif une atteinte au droit de grève, ce n’est de toute façon pas le même niveau de normes, celui-ci est constitutionnel.

On parle du remplacement de courte durée dans le 2nd degré, mais on travaille bien sûr sur le remplacement de longue durée.

Pour les garanties statutaires, l’idée est de laisser de la souplesse. Il n’y a pas de plafond hebdomadaire et annuel pour les créneaux à définir pour les disponibilités de remplacement. On voulait au départ fixer des normes mais on préfère finalement renvoyer aux décisions locales pour plus de souplesse. Les enseignants qui se sont positionnés sur des créneaux et n’assureraient pas les remplacements demandés devront avoir un motif valable d’absences selon dispositions classiques en vigueur. Les enseignants donneront au moins 2 créneaux de une heure par semaine.

Les remplacements effectués par le biais des HSE subsistent pour le moment. Ils sont effectivement moins
rémunérés mais les enseignants « pactés » s’engagent et auront obligation d’effectuer 18h de remplacements dans le cadre des créneaux désignés, ce qui est plus contraignant.

Les séances numériques avec les AED seront élaborées par le CNED, dans le cadre de leur programme court. Il n’y a pas vocation à ce qu’elles soient effectuées à distance.

Au sujet des TZR, le ministère confirme que les TZR qui n’ont pas d’affectation peuvent se voir appelés par un chef d’établissement à faire du remplacement de courte durée après affectation du rectorat, pas nécessairement pour un enseignant de leur discipline. La FNEC FP-FO a réaffirmé son refus de voir ce texte remettre en cause la réglementation en vigueur concernant les TZR et cette nouvelle prérogative qui
incomberait au chef d’établissement. Le ministère a indiqué que cela n’était pas son intention.

La FNEC FP-FO réaffirme que ce texte est à rejeter dans son ensemble. Elle votera contre et n’est pas rentrée dans une logique d’amendement.

Vote sur les textes
Votes sur le texte du remplacement de courte durée
Contre 15 : toutes les organisations. Le CSA doit donc être reconvoqué sur ce décret

II. Reclassement

Pour résumer, ce texte prévoit :

  • La reprise de l’ancienneté des contractuels de l’enseignement scolaire à 100% pour les contractuels
    enseignants et à 75% pour AESH et AED pour le CAPES.
  • La suppression de la clause interruptive d’un an pour la reprise d’ancienneté
  • La reprise des 2/3 de l’ancienneté des activités professionnelles pour les concours internes et externes comme c’est le cas actuellement pour le 3ème concours
  • L’alignement des dispositions de reclassement des contractuels dans l’enseignement privé sur ceux du public
  • La possibilité de cumuler la reprise d’activités dans le privé et dans le public.

Intervention de la FNEC FP-FO :

Pour FO, les dispositions de ce décret améliorent les conditions de classement pour les lauréats, comme par exemple la suppression de la clause d’interruption de plus d’un an pour les services de contractuel.

Nous sommes d’accord avec le fait que la reprise des activités professionnelles soit étendue aux concours interne et externe, mais nous souhaitons qu’elles soient reprises à raison de l’intégralité de leur durée au lieu des deux tiers.

De même, les classements sont limités à la classe normale et nous estimons que les fonctionnaires des trois versants de la fonction publique de catégorie A avec beaucoup d’ancienneté dans le corps d’origine doivent être reclassés directement dans le grade correspondant à leur indice il dépasse celui du 11ème échelon de la classe normale de leur corps d’accueil.

Ce décret s’inscrit dans l’ensemble des mesures dites de « revalorisation » du métier, qui comprend d’autres textes que nous contestons fermement. Dans ce contexte et parce que ce texte ne répond pas à l’ensemble de nos revendications concernant le reclassement des personnels, nous nous abstiendrons.

Votes sur le texte sur les reclassements
Pour : UNSA – CGT – SNALC – CFDT
Abstention : FSU – FO – SUD

Le point d’indice augmenté de… 1,5% ? Ils nous crachent à la figure !

Le point d’indice augmenté de… 1,5% ? Ils nous crachent à la figure !

Le point d’indice augmenté de… 1,5% ! Ils se moquent de nous !
Retrait du « pacte » Macron-Ndiaye !

Augmentation de 10% de la valeur du point, tout de suite !

Le ministre Guérini a présenté lundi 12 juin ses mesures concernant le pouvoir d’achat des agents publics :
– Une augmentation de 1,5% de la valeur du point d’indice au 1er juillet 2023 (ce qui signifie par exemple pour un agent gagnant 2000€ par mois une augmentation de 30€ par mois)
– L’attribution de 5 points sur toute la grille au 1er janvier 2024 (soit une augmentation de 25€ brut mensuels)
– Une prime de pouvoir d’achat de 300€ à 800€ annuels pour les fonctionnaires dont la rémunération totale est inférieure à 3250€ par mois
– Une augmentation de la prise en charge des abonnements de transports en commun qui passerait de 50% à 75%

Alors que l’inflation atteint des sommets, de qui se moque le ministre avec cette aumône ? Pense-t-il que les personnels, pris à la gorge par l’augmentation des prix, se contenteront de quelques cacahuètes ? Et que devraient penser les enseignants à qui le président Macron avait mensongèrement promis une augmentation de 10% pour tous ?

C’est dans cette situation que, dans les écoles, dans les établissements, le pacte « travailler plus pour perdre moins », visant à opposer les collègues entre eux, est proposé aux personnels. On leur demande de se porter volontaire pour exercer des missions supplémentaires remettant en cause les statuts en échange d’une prime.

Les collègues rejettent le « pacte » en témoignent les nombreuses motions adoptées unanimement dans les écoles et les établissements, refusant collectivement le « pacte » et exigeant son retrait, sont adoptées. Les personnels de direction n’acceptent pas plus ce « pacte ». Ainsi, le syndicat ID-FO, s’adressant au président Macron, indique : « Dans ce contexte, Monsieur le Président, un moratoire sur la mise en œuvre du pacte s’impose. »

La colère monte dans les écoles, les établissements, les services et les universités. Les personnels n’acceptent pas l’effondrement sans fin de leur pouvoir d’achat et la liquidation de leur statut, tout comme ils n’acceptent toujours pas les deux ans ferme imposés par la réforme des retraites.

Dans ce contexte, la FNEC FP-FO exige :
– Le retrait du « pacte » Macron-Ndiaye !
– Une augmentation immédiate de 10% de la valeur du point d’indice, tout de suite !
– L’abrogation de la réforme des retraites !

Elle invite les personnels à se réunir dans les écoles, les établissements et les services à adopter des motions rappelant les revendications et à préparer la mobilisation pour les faire aboutir.

Augmentez les salaires, pas l’âge de la retraite !

Augmentez les salaires, pas l’âge de la retraite !

Appel intersyndical Education Nationale FO / CGT / FSU / UNSA / SUD

RASSEMBLEMENT DSDEN (cité administrative) – Laval
Mercredi 31 mai à 14h00

Prenez position dans vos écoles sur la base de cet appel intersyndical (c’est possible aussi en ligne : cliquer ici ou voir ci-dessous)

Motion des 15 PE de l’école de Changé
Motion des 6 PE de l’école de la Chapelle Anthenaise
Motion des 2 PE de l’école de Saint Loup du Dorat
Motion des 4 PE de l’école de Saint Denis d’Anjou (élémentaire)
Motion des 6 PE de l’école de Bais

Prise de position Pacte Ndiaye

Un 1er mai historique, unitaire et massif comme jamais !

Un 1er mai historique, unitaire et massif comme jamais !

Encore un message clair pour le forcené de l’Elysée : 9000 personnes à Laval pour ce 1er mai 2023 ! Plus de 2 millions de personnes dans tout le pays !

Un 1er mai historique, unitaire et massif comme jamais.

Un mot d’ordre : ABROGATION DE LA REFORME DES RETRAITES

A l’issue de la manifestation près de 150 adhérents FO se sont retrouvés à l’UD FO pour un barbecue fraternel !

1er mai : n’oublions pas !

1er mai : n’oublions pas !

1er mai, fête du travail ?

Le 1er mai c’est avant tout la fête des travailleurs. C’est une journée de lutte internationale. C’est la commémoration des dizaines de morts qui sont tombés en 1886 à, Chicago lors de la manifestation pour revendiquer notamment la journée de 8 heures.

L’histoire du 1er mai a commencé à une époque où la précarité du travail était totale.

C’est aux Etats-Unis, en 1886, plus précisément en Pennsylvanie et dans l’état de New-York, que chaque 1er mai avait lieu un bouleversement général de la classe ouvrière du fait du renouvellement des contrats de travail pour une durée de un an.

C’est ainsi que le terme des contrats de location des maisons et appartements étaient également renouvelés. En fait, c’était une remise en cause des conditions de vie de toutes les familles à la même date. C’est en 1884 que les syndicats américains décidèrent d’imposer par la grève qu’à partir du 1er mai 1886 la durée d’une journée de travail serait de huit heures.

En ce samedi 1er mai 1886 des centaines de milliers d’ouvriers défilèrent dans tout le pays pour cette seule revendication.

Exemple à Chicago, quelques quarante mille ouvriers sont en grève. Le 3 mai un affrontement oppose les briseurs de grève aux grévistes d’une usine de matériel agricole et fait malheureusement 4 morts.

Un meeting est organisé le lendemain. Alors que les derniers manifestants se dispersent, une bombe éclate. Des dirigeants anarchistes de Chicago seront arrêtés et condamnés à mort. Dès 1889, lors d’un congrès ouvrier, est déclaré qu’il sera organisé une grande manifestation internationale à date fixe, de manière que, dans tous les pays et dans toutes les villes, le jour convenu, les travailleurs mettent les pouvoirs publics en demeure de réduire légalement à huit heures la journée de travail.

Cette date ce fut le 1er mai. Une date symbole.

Depuis, le 1er mai accompagne chaque année le mouvement général du progrès social et des conquêtes ouvrières.

Quand la journée de revendication devint “fête du travail”

Au fil des années, le retentissement fut tel que les régimes totalitaires voulurent s’emparer du symbole. Le régime de Vichy enveloppa le sang et la lutte associée au 1er mai dans les drapeaux, de ce que le Maréchal Pétain appellera « la fête nationale du travail ». En effet le Maréchal ne pouvait tolérer les manifestations d’indépendance. Au lieu de faire tirer sur les défilés syndicaux, il transforma par la loi la lutte en réjouissances insipides.La devise de Pétain était : “Travail, Famille, Patrie”.

C’est le 1er mai 1941 que cette journée a été ravalée au rang d’une distraction. Le même jour, le Maréchal exposait les principes de la charte de travail, qui emprisonne les relations sociales dans un corporatisme à la française. L’année précédente, le 16 août 1940, le gouvernement de collaboration publiait une loi interdisant les confédérations syndicales. Il fallait que les intérêts particuliers des classes sociales ne puissent s’exprimer. En 1937, l’État accordait un jour férié, de fait les fonctionnaires n’auraient plus à faire grève pour manifester le 1er mai. Déjà le 1er mai 1921 était déclaré par l’Action française, ennemis du syndicalisme, les prémices de la co-gestion telle que pratiquée aujourd’hui chez nos voisins allemands. Vingt ans plus tard, sous l’œil attentif de l’armée allemande, la Charte du Travail établit un système de corporations ouvrières et patronales intégrées au sein même de l’Etat de Vichy.

A la libération, tout cet édifice, déjà chancelant, fut balayé.

LES SYMBOLES

La date, le muguet, l’églantine ?

L’églantine, cette rose sauvage symbole de la Révolution française, connaît un sérieux rival, le muguet, qui a pour lui de fleurir juste au Premier mai. Dès 1913, les artistes vont le cueillir dans les bois de Chaville… et les midinettes en raffolent.

Après la Première Guerre, la grande presse organise la promotion systématique du muguet blanc contre la rouge églantine, tout comme la presse allemande encourage l’edelweiss et la Démocratie chrétienne italienne l’œillet blanc…

C’est sous Vichy que le muguet détrônera finalement l’églantine, que personne ne songera plus à remettre à l’honneur ensuite. Il est vrai que le Premier mai, fête urbaine aux allures champêtres, est tributaire de l’environnement : l’urbanisation et le remembrement font disparaître les haies qui fournissaient aux habitués des “barrières” leur églantine, tandis que le muguet se cultive, et se vend…

Cependant le 1er mai restera férié et la grève sera rendue impossible ce jour-là.

Beaucoup de personnes, de politiques ont dénaturé cette journée à commencer bien sûr par le gouvernement de Vichy qui avait pour devise : travail, famille, patrie. En tout état de cause il est plus que déplorable pour ne pas dire scandaleux que les partis politiques et quel qu’ils soient, récupèrent cette journée symbole de commémoration des travailleurs car cette journée n’appartient qu’à eux seuls.

Le 1er mai est donc une journée de commémoration, de revendications, une journée de lutte internationale.

En cette période de démantèlement minutieux et organisé de nos droits sociaux, à l’heure où le président Macron veut imposer en force sa réforme des retraites, ce 1er mai 2023 prend un caractère particulier en France.

Alors, faisons de ce 1er mai 2023 un moment historique, unitaire et populaire ; ne faisons qu’un, soyons des millions ✊

Pacte Ndiaye : nouvelle esbroufe

Pacte Ndiaye : nouvelle esbroufe

Le président Macron a effectué ses annonces concernant les enseignants le 20 avril, à Ganges et le gouvernement a communiqué à grand renfort de lettre aux enseignants et de dossier de presse.

Malgré la colère des salariés qui manifestent à chaque déplacement présidentiel et ministériel, malgré l’opposition unanime de toutes les fédérations de l’Education nationale, le gouvernement entend poursuivre ses réformes et mettre en œuvre son « pacte » ! Plutôt que d’augmenter les salaires de tous les personnels en revalorisant la grille indiciaire des fonctionnaires et en augmentant la valeur du point d’indice, le président Macron, avec son ministre Ndiaye, continue de proposer des augmentations indemnitaires (qui ne compteront donc pas pour la retraite).

ATTENTION : L’AUGMENTATION DES PRIMES NE PEUT PAS ETRE SEMANTIQUEMENT CONSIDÉRÉ COMME UNE REVALORISATION

Cela correspondrait à une augmentation de 4 % en moyenne pour les enseignants, ce qui ne compense même pas l’augmentation de l’inflation de cette année !

Et toujours rien pour les autres personnels, en particulier les AESH et les AED !

Il faudrait donc se féliciter de continuer à perdre de l’argent et se voir proposer des missions à la carte qui s’articulent avec les mesures de dislocation du Statut et du cadre national : expérimentation dans le cadre du CNR éducation « notre Ecole faisons-la ensemble », Loi Rilhac, réforme de la voie professionnelle, proposition de loi Brisson au Sénat…

La FNEC FP-FO n’accepte pas la réforme des retraites Macron-Borne. Avec sa Confédération, dans l’unité syndicale, elle en exige l’abrogation et refuse de « passer à autre chose » !

Elle n’acceptera pas plus le plan Macron-Ndiaye d’éclatement de l’Education nationale !

Un « doublement de l’ISAE/ISOE » et rien d’autre pour une majorité d’enseignants !

Le ministère tenait à pouvoir effectuer cet effet d’annonce de doublement de l’ISOE/ISAE (+ 92 € net mensuel pour l’ISOE et + 96 € net pour l’ISAE). Enveloppe fermée oblige, cela se ferait au détriment de l’augmentation de la prime d’attractivité qui est revue à la baisse et s’élèverait par exemple (ISOE/ISAE incluse) à + 215 € à 5 ans de carrière (au lieu de +258 € prévu initialement), à + 207 € à 10 ans de carrière (au lieu de + 284 € prévu initialement), à + 139 € à 15 ans de carrière (au lieu de + 223 € prévus initialement). Cette prime d’attractivité ne concernerait que les 15 premières années de carrière (jusqu’au 7ème échelon).

Hors-classe et classe exceptionnelle : adapter les promotions aux 64 ans de la réforme Macron !

Le ministre laisse entrevoir une légère augmentation des taux de passage à la hors-classe tout en conservant l’arbitraire de l’évaluation PPCR. Le passage à la classe exceptionnelle ne serait à terme plus limité à 10 % de l’effectif du corps (sans que l’on sache plus précisément comment cela s’organisera). Le ministre explique que « le double effet d’un rajeunissement progressif des personnes promues et d’un allongement des carrières aurait fortement limité à terme les possibilités de promotion ». Hé oui ! Comme on sera coincé au boulot 2 ans de plus avec la réforme Macron-Borne, il faudrait entrevoir des possibilités de promotion pour les plus âgés !

Quel cynisme ! « Pacte » : une petite frite, un burger, et un coca moyen…

Autre nouveauté de ces annonces : des missions à la carte !

On pourrait « choisir » 1, 2 ou 3 ensembles de missions. Chaque ensemble de mission serait rémunérée 1250 € brut annuel (3750 € brut annuel maximum donc).

Un premier ensemble de missions s’effectuerait sur la base d’un volume horaire annuel :

– 18h/an pour les remplacements de courte durée (pour les enseignants du 2nd degré) ou les sessions hebdomadaires de soutien en français et mathématiques en 6ème (pour les enseignants du 1er degré).

– 24h/an pour un soutien renforcé à l’école élémentaire, pour les stages de réussite pendant les vacances, pour participer au dispositif « devoirs faits ».

Un second ensemble de missions s’effectuerait sous la forme d’un « engagement annuel » (un engagement à être corvéable à merci) :

– Coordonner les « projets innovants » du CNR éducation « notre Ecole faisons-la ensemble » pour les écoles et les établissements qui s’y sont engagées. A noter qu’il n’y aura pas de « missions » pour tout le monde. Là aussi, la promesse de rémunérer tous les personnels n’a engagé que ceux qui y croyaient !

– « Accompagnement renforcé des élèves à besoins éducatifs particuliers ». Ces missions effectuées par des enseignants ordinaires en charge de classe pourraient se substituer aux missions déjà existantes des enseignants spécialisés (en classes et structures adaptés, de RASED…) ou les missions des AESH.

Ces annonces confirment la volonté d’accélérer le démantèlement de l’enseignement spécialisé.

– pour les professeurs du 2d degré, « la coordination du dispositif de découverte des métiers de la 5e à la 3e : prise en charge des élèves par niveau, coordination et animation du dispositif et lien avec les entreprises. »

– Pour les PLP : dans le cadre de la réforme de la voie professionnelle Macron-Grandjean, les PLP pourraient effectuer les accueils et la présentation de leur discipline au collège mais aussi suivre l’insertion professionnelle de leur élève après l’obtention du diplôme, une sorte de « service aprèsvente » selon l’expression du ministère. Ces missions seront précisées avec la réforme en cours de la voie professionnelle dont FO demande le retrait.

De l’usine à gaz à la foire d’empoigne !

Chaque année, « le directeur d’école, en lien avec l’inspecteur de la circonscription, ou le chef d’établissement connaîtra avant le mois de juin les moyens mis à sa disposition pour les missions complémentaires. Dans le cadre d’un dialogue avec la communauté pédagogique, il répartira les missions entre les professeurs volontaires pour répondre aux besoins prioritaires de l’école ou de l’établissement (prioritairement le remplacement de courte durée). Chaque professeur recevra une lettre de mission pour l’année. »

On imagine aisément l’ambiance délétère que peut créer ce type de situation. Du copinage pour l’attribution de l’enveloppe jusqu’aux pressions exercées pour « désigner des volontaires », on voudrait mettre en concurrence les personnels et exploser les équipes qu’on ne s’y prendrait pas autrement…

FO revendique une revalorisation indiciaire pour tous les personnels, sans contrepartie !

L’intersyndicale FSU-UNSA-FNEC FP-FO-CFDT-CGT-SUD-SNALC s’est adressée aux ministres Borne et Ndiaye le 12 avril 2023 en indiquant : « Quant au pacte, nous réfutons le terme de revalorisation pour cet instrument qui ne répond en rien aux attentes des collègues. Loin de contribuer à la revalorisation attendue par toutes et tous, il va conduire à un alourdissement de la charge de travail des personnels… Nos organisations refusent le Pacte et réclament dans l’immédiat le basculement de l’enveloppe du pacte dans celle prévue pour le Socle. »

Ces annonces confirmées constituent une attaque sans précédent contre notre Statut et l’Ecole publique. Elles sont inacceptables !

La FNEC FP-FO propose l’action commune aux autres organisations.

Face au président Macron et à ses ministres Borne et Ndiaye qui font feu de tout bois pour tourner la page des retraites, poursuivons la mobilisation pour les faire reculer !

Organisons un raz de marée populaire le 1er mai !

Réunissons-nous dans les écoles, établissements, services et décidons la grève partout où c’est possible pour l’abrogation de la réforme des retraites et le retrait du « pacte » Macron-Ndiaye !

Évènements à venir