Mouvement départemental 2018

Mouvement départemental 2018

Les règles du mouvement 2018: circulaire 2018

La liste des postes pour la deuxième phase du mouvement

La liste des postes vacants ou susceptibles d’être vacants

La liste des écoles à 4 jours pour la rentrée 2018 (actualisée le 23 mars)

La fiche de déclaration individuelle (DSDEN 53)

Pour un suivi individuel

Réunion d’information spéciale « mouvement départemental » le mercredi 14 mars 2018, à partir de 14h, à l’UD FO:  (fonctionnement et principes généraux, calcul du barème, bonifications, Quelles communes, écoles, postes de direction, poste spécialisé, de remplaçant, ordre des vœux, suivi personnel…) Plus d’infos

Le calendrier:

Phase 1
Ouverture de la phase de “saisie des voeux” sur I.PROF: 19 mars 2018
Clôture de la phase “saisie des voeux”: 11 avril 2018
Retour des dossiers relatifs aux mesures spécifiques: 11 avril 2018
Clôture de la saisie des bonifications et priorités « Fiche individuelle » : 11 avril 2018
Envoi des accusés de réception sur I.PROF :13 avril 2018
Retour des accusés de réception: 20 avril 2018
Résultat du mouvement: 22 mai 2018

👉La liste des 20 postes restés vacants à l’issue de la première phase du mouvement départemental:

➡1 poste Andouillé (ITEP) Enseignant classe spécialisée option D
➡1 poste Evron (ULIS Collège) Enseignant classe spécialisée option D
➡1 poste Chailland – direction école 3 classes
➡1 poste Charchigné – direction école 2 classes
➡1 poste Gesvres – direction école 3 classes
➡1 poste Mayenne, école Jules Ferry – Enseignant référent
➡1 poste Mayenne, école Pierre et Marie Curie – direction école 7 classes
➡1 poste Mayenne, école Pierre et Marie Curie – Ens. Spécialisé option E
Modifié➡1 poste Mayenne, école Paul Eluard élémentaire – direction école 4 classes + 1 ULIS
➡1 poste Mayenne, école Paul Eluard maternelle – accueil -3 ans
➡1 poste Saint Germain de Coulamer – direction 1 classe
➡1 poste Villaines la Juhel élémentaire – PDMQDC
➡1 poste Villaines la Juhel élémentaire – remplaçant ZIL
➡2 postes Villaines la Juhel élémentaire – remplaçant brigade
➡1 poste Villaines la Juhel élémentaire (ULIS école) – Enseignant classe spécialisée option D
➡1 poste Villaines la Juhel maternelle – remplaçant ZIL
➡1 poste Villaines la Juhel maternelle – remplaçant brigade
➡1 poste MDA Laval – poste MDA (avec appel à candidature)
A noter, le poste à Saint Gemmes le Robert est gelé.

⚠ Pour la seconde phase du mouvement, s’ajouteront les compléments de service (décharges direction, syndicales), les compléments de temps partiel, les postes occupés par des collègues en attente de mutation, de détachement…

📆 Ouverture de la phase de « saisie des voeux » sur I.PROF: 7 juin 2018
Clôture de la phase « saisie des voeux »: 14 juin 2018
Résultat du mouvement : 26 juin 2018

⁉ Pas de poste à l’issue de la première phase ? Pour toute question, contacter le Snudi-Fo 53

Phase 2
Ouverture de la phase de “saisie des voeux” sur I.PROF: 7 juin 2018
Clôture de la phase “saisie des voeux”: 14 juin 2018
Résultat du mouvement : 26 juin 2018

Rappels:

  • Seuls les enseignants dont la participation est obligatoire et qui ne sont pas affectés sur un poste à l’issue de la 1ère phase du mouvement peuvent participer à la 2ème phase.
  • A l’issue de la deuxième phase, si aucun des postes demandés ne leur est attribué, ils sont nommés d’office à titre provisoire sur un poste resté vacant. Les nominations sont effectuées par ordre décroissant des barèmes avant la phase d’ajustement de rentrée.
  • Les enseignants nommés sur des postes partagés le sont, à la seconde phase du mouvement, à titre provisoire et bénéficient de l’indemnité de sujétion spéciale de remplacement (ISSR).
  • ATTENTION: si vous obtenez à la 2ème phase un poste resté vacant à l’issue de la première phase, vous en serez titulaire à titre définitif (sauf postes particuliers). En effet tous les postes qui paraissent dans la liste de la première phase sont des postes « à titre définitif ».

Nouveautés:

  • La bonification de 5 points pour fermeture de poste est maintenue jusqu’à l’obtention d’un poste à titre définitif.
  • Postes TRS: Les postes de TRS sont des postes fractionnés proposés dès la première phase du mouvement, et dont la base fixe est composée uniquement de décharges de direction. Ils sont affichés sous la dénomination « titulaire remplaçant secteur » (TRS). Ils sont attribués à titre définitif et rattachés à l’école où il y a au moins une base de service de 50% ou 33% (nouvelle fraction proposée dans ce cadre à compter de la rentrée 2018). Seule cette base qui reste fixe chaque année est connue au moment de la saisie des voeux.
    Le complément reste à déterminer annuellement par l’administration dans la zone géographique de la base.élargissement du nombre de TRS  à partir des décharges de direction à 33%.
  • Handicap: transmettre son dossier avant le 11 avril 2018. L’affectation est réalisée en fonction de la préconisation du médecin de prévention. Si aucun vœu n’est obtenu au barème, la priorité absolue est portée sur le vœu le moins sollicité au mouvement, parmi les vœux émis correspondant à la préconisation du médecin de prévention. Il faudra effectuer un minimum de 5 vœux correspondant à la préconisation du médecin de prévention.

Pour trouver son échelon, son AGS: regarder sur Iprof

LAÏCITÉ: Annonces ministérielles

LAÏCITÉ: Annonces ministérielles

Non aux tentatives de contournement de la loi de 1905 !

La FNEC FP-FO a pris connaissance des déclarations et des intentions en matière de Laïcité, du ministre de l’Éducation nationale le 8 décembre dernier à l’occasion de la commémoration de l’anniversaire de la loi de 1905 instituant la Laïcité de l’État, renforçant ainsi celle de l’École publique instituée par la loi Goblet de 1886.

Comme nombre de commentateurs qui le constatent sur leur propre plan, la FNEC FP-FO est inquiète des conséquences de la décision ministérielle de constituer un conseil en quelque sorte « œcuménique » des sages de la Laïcité, chargé d’établir des règles de fonctionnement au gré des sollicitations locales par les « équipes mobiles Laïcité » alors que l’institution d’une École républicaine laïque a commencé par l’éviction de tout représentant, sous quelque forme que ce soit, de confessions religieuses dans les instances de direction du ministère de l’Instruction publique.

Pour la FNEC FP-FO, la constitution de ce conseil dit des « sages » composé de personnalités de diverses sensibilités philosophiques et religieuses, conduit à réintroduire le point de vue religieux dans le fonctionnement de l’école publique alors que la Loi de 1905 l’avait écarté. La FNEC FP-FO relève d’ailleurs en parallèle le positionnement du ministre Blanquer en faveur de l’enseignement du fait religieux à l’École publique qui ne peut que favoriser la remise en cause de la loi de 1905.

Dans la même logique, la constitution « d’équipes mobiles Laïcité » ne peut qu’aboutir à une approche et un traitement différenciés et donc différents de l’application de la loi de 1905 suivant les régions et suivant les établissements, notamment en fonction du poids des lobbies locaux.

Dans le même temps, la ministre de l’enseignement supérieur réintroduit la discussion sur la « laïcisation » des universités, notamment à propos du statut des professeurs d’université Enseignants Chercheurs. La FNEC FP-FO rappelle donc que l’Université, bâtie sur le système des franchises et de la liberté de recherches et de conceptions pour les enseignants chercheurs, ne saurait être mise sur le même plan que le système d’enseignement public. Elle s’oppose donc à toute remise du statut des enseignants chercheurs au nom d’une normalisation prétendument laïque.

En tout état de cause, alors que le président de la République déclare s’opposer à la « radicalisation de la Laïcité », à l’heure où les autorités ministérielles imposent l’austérité à l’enseignement public, la FNEC FP-FO tient à rappeler quelques chiffres d’actualité qui illustrent les intentions gouvernementales.

En 2018, ce seront 7 552 820 491 € qui seront accordés sur le budget de la nation pour le financement de l’enseignement privé 1er et 2nd degrés au titre des dépenses de personnel, de fonctionnement et d’intervention.

En 2015, ce montant s’élevait à 7 174 423 975 € en 2015, soit un écart de 378 396 516 € en faveur de l’enseignement privé à 95 % confessionnel

En 2017, c’étaient 7 438 684 704 € qui étaient attribués, soit une augmentation de 116 135 787 millions d’euros.

Comme le dit le proverbe, « souvent le cœur rejoint le porte-monnaie » !

Dans ces conditions, et parce que le respect de la loi de 1905 qui écarte le fait religieux du fonctionnement de l’école publique, constitue la meilleure protection pour les personnels eux-mêmes, la FNEC FP-FO continuera à s’opposer à toute tentative de contournement ou d’abandon de la loi de 1905.

Encore une réduction des salaires pour 2018

Encore une réduction des salaires pour 2018

En ce début d’année 2018, il est coutume de se souhaiter de bons vœux. Ce n’est pas vraiment ce que vient de faire le gouvernement envers les fonctionnaires en réduisant leur salaire net par plusieurs mesures.

Si le gouvernement a décidé le report des quelques miettes des mesures catégorielles du PPCR, il n’a ni remis en question, ni abrogé les autres mesures que contient ce protocole que FO n’a pas signé.

Au contraire, il continue la mise en œuvre de PPCR : blocage de la valeur du point d’indice, report des discussions salariales, reclassements qui lèsent de nombreux collègues par des baisses d’échelons et des rallongements de carrière, réduction de l’accès à la hors classe des enseignants, mirage de la classe exceptionnelle réservée à une minorité et évaluation des enseignants.

De plus, alors que tous subissent chaque année l’augmentation des cotisations retraites (10,56 % au 1er janvier 2018, au lieu de 10,29 % en 2017), l’augmentation de la CSG (contribution sociale généralisée), qui passe de 8 % (cumul CSG et CRDS) à 9,7 % amplifie les baisses de salaires des agents.

Le ministre de l’Action et des comptes publics, sous la pression des organisations syndicales, a décidé, pour les actifs, la mise en place d’une indemnité compensatrice équivalente à cette augmentation ne fait pas le compte.

En effet, tout agent qui bénéficierait d’une promotion, d’un changement d’échelon au cours de l’année 2018 ne verra cette indemnité compensatrice réévaluée qu’au 1er janvier 2019 et donc perdra d’autant plus d’argent que cette promotion aura lieu tôt dans l’année 2018. Ce sera déjà le cas pour chaque agent ayant bénéficié d’une promotion au cours de l’année 2017 puisque le calcul de l’indemnité compensatrice sera basé sur la moyenne des rémunérations perçues en 2017, donc inférieur à la cotisation de son échelon au 01/01/2018… C’est l’agent qui payera donc la différence.

Par ailleurs, le fond du problème demeure : en instituant un impôt en lieu et place de cotisations, c’est le fondement même de la sécurité sociale, et son principe de solidarité, qui est remis en cause.

La FNEC FP FO réaffirme ses revendications :

  • Abrogation des mesures PPCR ;
  • Non à l’augmentation de la CSG ;
  • Augmentation de la valeur du point d’indice de 16 % pour rattraper la perte de pouvoir d’achat depuis 10 ans et 40 points d’indice pour tous.

Quelle est la rémunération de référence pour le calcul de la compensation ?

La rémunération brute prise en compte comprend tous les éléments de rémunération liés à l’activité principale et assujettis à la CSG, à l’exclusion de ceux perçus au titre d’activité accessoire, perçue annuellement pour les agents en poste au 31/12/2017 et mensuellement pour les agents réintégrant, recrutés ou nommés à compter du 01/01/2018.

Égalité femmes – hommes

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Respecter et améliorer le statut

Dans le cadre de la « grande cause du quinquennat » consacré à l’égalité entre les femmes et les hommes, le ministère avait invité les fédérations représentatives au CTM (conseil technique ministériel) à un groupe de travail sur ce sujet.

Derrière des intentions louables, se cachent des risques de remise en cause des garanties statutaires.

S’il est vrai que les femmes ont un déroulement de carrière moindre en comparaison des hommes, s’il est vrai que les hommes finissent donc avec une pension de retraite supérieure aux femmes,  les pistes de réflexion pour y remédier, suggérées par le ministère, vont à l’encontre du statut.

Pour Force Ouvrière, l’égalité hommes-femmes dans l’Education nationale ne peut que passer par le respect et l’amélioration du statut.

Par ailleurs, proposer des cellules d’écoute dans les rectorats pour les femmes battues alors que le nombre de médecins de prévention est en baisse constante, ne peut pas répondre aux attentes.

Si les femmes ont un avancement réduit par rapport aux hommes, c’est qu’elles prennent plus de congés parentaux et de disponibilité (droits auxquels les hommes et les femmes peuvent prétendre à égalité). C’est donc sur ces droits qu’il faut travailler.

Pourquoi le congé parental n’est pris pour un plein temps que lors de la première année ? Une première mesure devrait être que le congé parental compte à temps plein tout au long de sa durée, pour tout le monde, homme ou femme.

Les refus de mobilité géographique ont également un impact sur la carrière des femmes. En effet, lorsque le couple est géographiquement séparé, c’est souvent la femme qui prend une disponibilité pour ne pas éclater la famille. Conséquence de ces choix : moins d’avancement, moins de cotisation pour la retraite, perte de son poste… Le droit à mutation doit être une priorité, notamment en cas de rapprochement de conjoint afin que les inégalités cessent.

La mise en place de PPCR (parcours professionnels, carrières et rémunérations) va également avoir un impact sur la carrière des femmes. En effet, c’est le supérieur hiérarchique qui va décider d’une carrière accélérée ou pas, d’un poste plus intéressant ou pas… Que va répondre un supérieur à une femme susceptible d’avoir des enfants ?

Les mêmes droits pour tous, sur tout le territoire, c’est le respect du statut de fonctionnaire. C’est ce que FO continuera à revendiquer.

Retour à la semaine de 4 jours

Retour à la semaine de 4 jours

La grande majorité des communes reviennent à la semaine de 4 jours ! La semaine de 4 jours sur 36 semaines doit devenir la norme !

Lyon, Marseille, Lille, Bordeaux, Reims, Le Havre, St-Etienne… pas un jour ne se passe sans que de nouvelles communes n’annoncent qu’elles adopteront la semaine de 4 jours à la rentrée 2018 ! En septembre prochain, plus de 80 % des communes devraient être revenues à la semaine de 4 jours, sur 36 semaines. La semaine de 4 jours, qui d’après le décret Blanquer, ne devait être qu’une dérogation à la semaine « Peillon » de 9 demi-journées, devient donc très largement majoritaire !

La liste des écoles à 4 jours à la rentrée 2018 (actualisée le 23/03/18)

Communiqué du SNUDI-FO 53 du 20 février

Communiqué du SNUDI-FO 53 (Ville de Mayenne: rythmes scolaires)

Le SNUDI-FO 53 rappelle qu’il n’existe aucun délai réglementaire pour qu’une commune décide de repasser à la semaine de 4 jours. Le syndicat est au côté des collègues pour s’organiser et pour faire valoir leurs positions sur les rythmes scolaires. Contactez le syndicat !

La semaine de 4 jours, censée être l’exception, est largement majoritaire.
La semaine de 4 jours doit donc maintenant devenir la norme !

Le SNUDI-FO  national s’adresse en ce sens au ministre de l’Éducation nationale.

  • Pour un rythme national unique, pour la semaine de 4 jours sur 36 semaines pour tous sur tout le territoire national !
  • Abrogation des décrets Peillon, Hamon et Blanquer qui territorialisent l’École de la République et disloque le statut des PE fonctionnaires d’État !

STOP à la dislocation de l’école publique !

Le SNUDI-FO de la Mayenne rappelle qu’il s’est toujours opposé à la territorialisation de l’école que ce soit avec les décrets Peillon-Hamon et le décret Blanquer. (Rappelons que le SNUipp a voté POUR ce décret Blanquer qui vient atomiser un peu plus l’école publique.) Aujourd’hui, nous assistons à une véritable foire avec des municipalités qui imposent ici ou là, des organisations (contournant parfois les enseignants, et même la réglementation en la matière !) des parents à l’initiative de sondages farfelus, et des enseignants qui s’opposent parfois pour des raisons pédagogiques…sans parler de la désorganisation administrative des services de l’Education Nationale !

Le SNUDI-FO considère que seul un cadre national de l’organisation de la semaine scolaire pourra permettre d’éviter d’aller plus loin dans la territorialisation de l’école (et d’éviter ce genre de cacophonies et de dérives). Enfin, seul un retour à 4 jours séparera clairement le scolaire du périscolaire.

Une délégation FORCE OUVRIÈRE reçue par les représentantes du ministre de l’Éducation nationale pour faire valoir les revendications des personnels

Le 16 janvier dernier, à la demande de la FNEC FP-FO, une délégation composée de Norbert Trichard, secrétaire général du SNUDI-FO, Bernard Lempereur et Roland Thonnat, secrétaires généraux adjoints, ont rencontré Mmes Fanny Anor, conseillère spéciale auprès du ministre et Mme Isabelle Bourhis, conseillère sociale du ministre.

La délégation a rappelé les positions du syndicat sur une stricte séparation du scolaire et du périscolaire ainsi que le retour à la semaine scolaire de 4 jours sur 36 semaines de classes sur tout le territoire de la République.

Quid des «mercredis habités ? »

La délégation a plus particulièrement interrogé les représentantes du ministre sur les intentions de M.Blanquer lorsqu’il a affirmé au mois de novembre que « l’objectif est de venir en appui des collectivités pour que tous les mercredis de France soient riches en activités culturelles et sportives».

La délégation a précisé que si une telle mesure aboutissait à reporter les activités périscolaires sur le mercredi pour toutes les écoles de France, alors le SNUDI-FO considérerait que cela irait dans le bon sens, tant pour le bon fonctionnement de l’école publique que pour le maintien du statut de fonctionnaire d’État des enseignants du 1er degré.

Rappelant l’attachement du ministre à la territorialisation de l’École, les représentantes du ministre ont indiqué que cette formule du « mercredi habité » s’inscrivait dans le cadre du PEdT « au sein duquel les PE sont invités à participer à l’articulation entre les activités périscolaires et les activités scolaires ».

À la demande de la délégation, elles ont dû reconnaître que cette participation n’a aucun caractère obligatoire. Enfin, elles ont précisé que le dispositif « des mercredis habités» ne concernait que les 80 % de communes qui avaient décidé de revenir à la semaine de 4 jours suite à la possibilité de dérogation au décret Peillon. Or ce décret reste cependant la référence réglementaire, même si donc seulement 20 % des communes continuent à l’appliquer (!!!).

Lire le communiqué dans son intégralité

EPHAD: établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes

EPHAD: établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes

SOUTIEN AUX SALARIES DES EHPAD EN GREVE LE 30 JANVIER 2018

MANIFESTATION DEPARTEMENTALE LE 30 JANVIER 2018 A 14H30 DEVANT LA PREFECTURE A LAVAL

Le 30 janvier 2018, à l’appel de FO, de la CFDT et de la CGT du département de la Mayenne, les personnels des Etablissements d’Hébergements pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD), ainsi que ceux des soins à domicile sont appelés à se mettre en grève et à manifester.

Les établissements du secteur public et du secteur privé sont concernés.

Depuis plusieurs années, les organisations syndicales dénoncent l’insuffisance des effectifs et des moyens, ce que personne ne conteste. Ainsi, des associations de directeurs d’EHPAD soutiennent largement ce mouvement.

En Mayenne, FORCE OUVRIERE s’inquiète du silence du Conseil Départemental, après les annonces de son Président à l’automne 2016 et craint des regroupements et donc des fermetures d’établissements préparés dans la plus complète opacité.

Face à cette situation, l’Union Départementale FO de la Mayenne considère que l’appel à la grève permettra de créer l’indispensable rapport de force dans tout le pays face à la situation des diminutions d’effectifs, des dégradations des conditions de travail et de la prise en soins des résidents mise en oeuvre par les gouvernements successifs.

Lire le communiqué de l’Union départementale FO de la Mayenne

LACTALIS

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Un scandale sanitaire qui en annonce d’autres

Erreurs humaines“, affirme M. BESNIER, PDG de Lactalis, “tolérance zéro” clame le gouvernement qui déploie, comme d’habitude, une communication tous azimuts, qui ne dit rien des véritables causes de ce dramatique mais bien prévisible accident sanitaire : la dislocation des services publics chargés d’opérer les contrôles.

Les mêmes causes continueront de produire les mêmes effets si rien n’est fait pour rétablir ces services publics, les scandales s’enchaîneront, les responsables mais pas coupables continueront de s’excuser et de promettre fermeté, sanctions et contrôles infaillibles, sans jamais rien dire des moyens que cela nécessiterait, ni surtout, de ceux qui seront réellement mis en œuvre.

Lire le communiqué de la FEETS FO

Assises “sur la place” de la maternelle “de demain”

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Assises « sur la place » de la maternelle « de demain » en mars 2018 :
Pour le SNUDI-FO, c’est dans l’école de la République et nulle part ailleurs !

Le ministre de l’Éducation nationale a annoncé la tenue d’assises sur le devenir de l’école maternelle en mars 2018. Ces assises réuniraient les représentants de plusieurs ministères (Éducation nationale, Santé, Action sociale…), les collectivités territoriales, des élus… et les organisations syndicales dans le but de « transformer l’école maternelle » « pour penser la maternelle de demain ».

Alors que les plus grandes menaces pèsent sur la clé de voûte du système scolaire français que représente le Baccalauréat comme diplôme national, le SNUDI-FO rappelle le rôle irremplaçable de l’école maternelle publique qui a toute sa place dans l’architecture de l’École de la République et donc dans la préparation aux apprentissages et à l’entrée au CP. Ainsi l’école maternelle française incarne le droit républicain à la scolarisation gratuite des enfants dès leur plus jeune âge.

C’est pourquoi le SNUDI-FO tient à rappeler son attachement à l’existence de l’école maternelle qui ne saurait être assimilée à un jardin d’éveil ou à toute autre structure municipale ou privée d’accueil des jeunes enfants.

Pourtant plusieurs informations inquiétantes remontent des départements, faisant état d’initiatives de DASEN qui cherchent à constituer des « pôles petite enfance » en lien avec des collectivités territoriales. Or le SNUDI-FO relève que la constitution des pôles « petite enfance » » aboutit à un transfert de responsabilités et de compétences de l’État vers les collectivités conduisant à des projets de suppressions de postes d’enseignants en maternelle ou à la disparition d’écoles maternelles toutes entières. C’est notamment le cas à BRIOUDE (43) où un projet de transfert de compétences de l’État vers la Communauté d’agglomération vient d’être annoncé.

Pour le SNUDI-FO la « maternelle de demain » commence dès aujourd’hui par l’affirmation de l’existence de l’école maternelle publique au sein de l’École de la République !

La volonté de maintenir l’école maternelle au sein de l’Éducation nationale devrait se traduire notamment par la baisse des effectifs par classe et le retour à la possibilité de fréquentation scolaire dès l’âge de 2 ans.

Dans cette perspective le SNUDI-FO revendique depuis des années les créations de postes nécessaires permettant entre autres qu’il soit mis un terme à la chute du taux de scolarisation
des enfants de moins de 3 ans. En effet, la scolarisation des moins de 3 ans est passée de 34 % en 2000 à 11,7 % en 2017 — (21,5 % en éducation prioritaire et 9,6 % pour les autres).

De plus il est impératif que le recours aux contractuels soit stoppé dans toutes les classes dont les classes maternelles.

Pour le SNUDI-FO la place de la « maternelle de demain », est au sein de l’Éducation nationale. Elle ne doit pas devenir un jardin d’éveil ou un pôle « petite enfance » municipal.

Pour une école maternelle gratuite :
Il ne saurait être question d’accepter que la maternelle de demain devienne une structure d’accueil payante. L’école publique laïque avec sa gratuité est la garantie de l’égal accès de tous les élèves, quelle que soit leur situation sociale.

Pour une école maternelle avec des programmes nationaux :
Pour remplir pleinement son rôle, l’école maternelle doit continuer à disposer de programmes nationaux d’enseignement dans la perspective des programmes de l’école primaire et l’obtention de diplômes nationaux tel que le Baccalauréat, seuls à même d’être reconnus dans les conventions collectives et le Code du travail.

Pour une école maternelle avec des PE fonctionnaires d’État et une ATSEM par classe :
La maternelle, pour rester une école, doit relever des missions d’enseignement assurées par des PE fonctionnaire d’État, assistés des personnels communaux que sont les ATSEM, à raison d’une ATSEM par classe. Elle doit disposer d’un PE faisant fonction de directeur. Le SNUDI-FO rappelle l’opposition commune à la FNEC FP-FO et à la FSPS-FO au projet gouvernemental de modification des missions des ATSEM pour tenter de leur imposer dans l’article 2 de leur statut, « leur rôle éducatif et d’assistance pédagogique des enseignants ».

Pour une école maternelle relevant de la seule Éducation nationale :
Afin de garantir l’ensemble de ces nécessités, la maternelle doit donc rester une école à part entière relevant du ministère de l’Éducation nationale pour les programmes, les affectations…
Le SNUDI-FO n’oublie pas que la réforme des rythmes scolaires et les PEdT ont largement instauré la confusion scolaire/périscolaire dans les écoles au détriment de la mission d’enseignement.

C’est pourquoi il s’oppose à toute tentative de transfert de compétences de l’État vers les collectivités territoriales en matière d’accueil des élèves d’âge maternel. Il appelle les syndicats départementaux pour s’opposer à toutes les tentatives de ce type en relation avec les syndicats FO des ATSEM, avec les Unions départementales FO.

PRÉPARATION RENTRÉE 2018

PRÉPARATION RENTRÉE 2018

Cure d’austérité !

FO défendra dans toutes les instances et en amont, toutes les ouvertures de classes nécessaires et se prononcera contre les fermetures programmées.

FO soutiendra toutes les initiatives des collègues et des parents d’élèves pour défendre leur école, les postes, les ouvertures nécessaires et les non fermeture de classes.

Notre page spéciale “carte scolaire 2018”

 

Après le CTM (Comité technique ministériel) du 20 décembre : La réalité des chiffres !

Au niveau national, 3881 postes annoncés mais au final seuls 300 postes pour les classes et les remplaçants = 3 postes en moyenne par département !

Le Ministre a déclaré lors de cette instance qu’il fallait « alléger la facture » et qu’on « entre dans un mécanisme de réduction », à la recherche de « pistes d’économies ». Le ton est donné !

Les 3 881 créations de postes annoncées pour le 1er degré se font notamment à partir de la suppression de 2 600 postes 2nd degré et de 200 postes de personnels administratifs.

Rappelons que dans le même temps le gouvernement réduit de 5 milliards d’euros le montant des impôts des plus riches avec la suppression de l’impôt sur la fortune et la mise en place de la « flat tax » sur les dividendes. Autant de recettes en moins qui se répercutent immédiatement sur les services publics.

Dans l’Éducation nationale, le bilan de ces dernières années est pourtant clair : plus d’élèves, moins de personnels, et les effectifs de la majorité des classes en hausse !

De 2008 à 2016 le nombre d’élèves a augmenté de 103 000 élèves pendant que les postes diminuaient de 1 693 emplois en moins !

Dans cette situation de pénurie, le gouvernement actuel met cependant en place les « CP 100% de réussite »

Or la création affichée de 3 881 ETP pour 2018 en élémentaire, ne sera pas suffisante pour permettre le dédoublement des CP des REP+ et REP ainsi que les CE1 en REP prévus par le ministre.

Le déficit sera donc nécessairement pris sur les brigades départementales, les ouvertures de classes nécessaires, les postes « Plus de maîtres que de classes » déjà réduits de 394 postes en 2017, les postes de RASED, les postes en maternelle avec le recul de la scolarisation de moins de 3 ans, sans compter les réductions drastiques des demandes de temps partiels sur autorisation, voire des disponibilités…

Il restera donc au mieux 300 ETP (3 en moyenne par département) pour l’ouverture de classes : RIDICULE !

Pour faire face à cette situation, l’administration risque d’accentuer le recrutement de contractuels au détriment de fonctionnaires. L’embauche systématique de plusieurs milliers de contractuels en lieu et place d’enseignants fonctionnaires d’Etat en 2016 et 2017 prouve que le nombre de postes mis au concours est insuffisant.

Pour le SNUDI-FO il doit être stoppé immédiatement pour faire appel à la liste complémentaire.

Pour la rentrée 2018, l’austérité qui guide ce budget s’oppose aux revendications légitimes des personnels :

–         ouverture des classes nécessaires

–         création des postes nécessaires

–         allègement des effectifs pour la rentrée 2018

–         recrutement d’enseignants sur la liste complémentaire

–         ouverture de postes au concours à hauteur des besoins réels du terrain

Nous invitons les collègues dans chaque école à établir le cahier de revendications que nous porterons auprès du DASEN lors des opérations de carte scolaire.

Calendrier prévisionnel des instances:

Pour info : La dotation pour l’Académie de Nantes s’élève à + 34 postes dans le 1er degré, et le recteur a prévu – 9 pour la Mayenne

 Lundi 5 février : Groupe de travail où le DASEN présentera ses intentions de fermetures/ouvertures

►  Lundi 12 février : CTSD « carte scolaire » où le DASEN soumet pour avis son projet de carte scolaire aux organisations syndicales

►  Mardi 20 février : CDEN « carte scolaire » où le DASEN soumet pour avis son projet de carte scolaire aux représentants des parents, aux représentants des collectivités locales (élus politiques), aux représentants syndicaux, aux représentants des associations complémentaires de l’Enseignement public et aux personnalités compétentes

D’après les premières informations dont nous disposons, c’est une véritable avalanche de fermetures de classes et de postes pour mettre en œuvre les orientations ministérielles et la réduction des dépenses publiques qui est actuellement en préparation.

Les opérations de carte scolaire s’annoncent donc particulièrement difficiles.

Si vos effectifs vous font redouter une fermeture ou au contraire nécessitent une ouverture, si des « rumeurs » de fusion, de globalisation, de regroupements pédagogiques vous menacent, n’hésitez pas à nous envoyer rapidement la copie des remontées à la DSDEN et à compléter notre formulaire (ou à l’actualiser) ou à nous renvoyer la fiche enquête.

Les précisions de vos renseignements nous permettront de mettre en parallèle les chiffres avancés par l’Administration qui souvent sont « sous-évalués » par rapport à la réalité et aux besoins.

Comme chaque année, tous les dossiers confiés aux représentants FO seront étudiés et défendus lors de ces instances, mais aussi en amont.

Le SNUDI-FO 53 soutiendra toutes les initiatives des collègues et des parents d’élèves pour défendre leur école, les postes, les ouvertures nécessaires et les non fermeture de classes.

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