Groupe de travail mouvement du 8.02.24

Groupe de travail mouvement du 8.02.24

Un groupe de travail s’est réuni ce jeudi 8 février 2024 sur la question du mouvement départemental 2024.

A noter, en arrivant à la DSDEN, nous avons été surpris de constater les réunions du GDDE Groupement Départemental des Directeurs d’Ecole, réunion non officielle, non représentative, et dont seule FO demande l’abandon, continuaient de se tenir. 

Rappel : motion mouvement adoptée par les 46 PE mayennais réunis avec le SNUDI-FO 53 en 2022

Le mouvement sera organisé selon les mêmes « lignes directrices de gestion académiques » que l’an passé– (annexe 1 LDG académique mouvement 1er degré).

Il s’agissait d’un groupe de travail CAPD, instance dans laquelle siègent 2 élus FO, 2 Snuipp-FSU et 1 UNSA.

Une présentation est réalisée par madame Bellanger (cheffe de division de la PRAHG), monsieur Vauléon (Secrétaire général) et M. Vinot (chef service gestion collective).

Pour rappel, il y a eu 306 participants au 1er mouvement en 2023. A l’issue de ce mouvement, 49 % des PE ont obtenu satisfaction, ce qui représente une baisse par rapport à 2022. De manière générale, on observe une baisse du nombre de PE obtenant satisfaction à l’issue du 1er mouvement dans l’académie de Nantes dans le 1er degré. La Mayenne est finalement mieux lotie que les autres départements des Pays de la Loire (ex : 26% en Vendée !).

Le SNUDI-FO 53 se félicite que désormais tous les syndicats demandent que l’AGS soit l’élément central pour le barème du mouvement ; celui-ci permettant l’équité entre les collègues et la transparence du mouvement.

La circulaire prévue pour le mouvement 2024 reprendra dans sa globalité le contenu de la circulaire pour le mouvement 2023.

Le SNUDI-FO 53 se félicite également de l’unanimité des organisations syndicales pour l’abandon des postes à profil. Il faudra désormais trouver les moyens d’agir pour qu’ils soient abandonnés.

Le SNUDI-FO revendique une attribution des postes au barème. Le profilage de postes s’inscrit parfaitement dans la logique de la rémunération « au mérite », en fonction de l’implication dans les « projets innovants », prônés par le président Macron, comme à Marseille ou avec le CNR (l’école faisons la ensemble), avec fond d’innovation pédagogique et rémunération complémentaire à la clé, moyens supplémentaires ou encore faveurs pour les promotions PPCR, en totale contradiction avec le cadre national de l’Ecole de la République.

Le profilage de postes, c’est l’opacité, c’est l’arbitraire, c’est la fin de l’égalité de traitement, dans les logiques PPCR.

Remplaçants

L’administration propose que soit précisé dans la circulaire que les TR peuvent se voir placés sur des missions de remplacement le mercredi matin, y compris si ils sont rattachés à une école sur 4 jours. Cela leur ouvrira le droit à des heures de récupération lorsqu’ils auront atteint leur quotité d’heures travaillées.

En effet,  la semaine de 4 jours, bien qu’elle concerne l’essentiel des écoles ( seulement 10 % fonctionnent encore sur 4,5 jours) reste dérogatoire : le rythme officiel reste 4,5 jours. Cela ne semblait pas être clair pour toutes les organisations syndicales. Les remplaçants peuvent donc être amenés à travailler le mercredi matin. Pour autant, FO rappelle qu’aucune astreinte ne peut être exigée.

Retour sur une victoire syndicale du SNUDI-FO 53 sur cette question en 2019.

Les remplaçants effectuent leurs temps de travail au regard du remplacement sur lequel ils ont été missionné. En aucun cas, ils n’ont à dépasser ce temps, ni à se mettre à disposition de l’inspection en dehors du temps de travail. Les enseignants ne sont en aucun cas responsables de l’atomisation des horaires scolaires et de la territorialisation de l’école. C’est l’administration de l’Education Nationale qui a créé cette situation. C’est à elle de la gérer, et pas sur le dos des TR, ni de leurs collègues. Si vous êtes rattachés à une école fonctionnant sur 4 jours vous n’avez pas à vous rendre disponible le mercredi matin, sauf si le remplacement est prévu avant.

  1. Vous êtes TR rattaché à 1 école 4 jours, vous êtes en cours de remplacement sur 1 école 4 jours : vous n’avez pas à être disponible le mercredi matin
  2. Vous êtes TR rattaché à 1 école 4,5 jours, vous êtes en remplacement sur 1 école 4 jours : vous n’avez pas à être disponible le mercredi matin
  3. Vous êtes TR rattaché à 1 école 4 jours et vous êtes sur 1 remplacement sur 1 école 4,5 jours, le(s) seul(s) mercredi(s) pendant le(s)quel(s) vous travaillez est (sont) celui (ceux) qui est (sont) intégré(s) dans le remplacement.

T2R et TRZU

Disparition de l’appellation TRZU et T2R. Une nouvelle dénomination sera créée pour les titulaires de ce poste. Leur poste noté TR aura la précision « Animation pédagogique » sur l’interface mouvement,et un commentaire sera précisé lors de la saisie des vœux. 1 TRZU ou 1 T2R qui verrait son affectation à titre principal (50%) ou ses missions (50%) évoluer l’année N+1 bénéficie d’une bonification liée à la fermeture de son poste s’il participe au mouvement (Les PE concernés recevront un courrier avec ces nouvelles informations).

Mesure de fermeture de carte scolaire

Une bonification de 140 points devrait être octroyée aux collègues ayant déjà subi une mesure de carte scolaire dans les trois précédentes années et qui en subissent une à nouveau cette année. Cette disposition avait été retirée en 2022.

Barème

Nouveau tableau de l’AGS (concernant les PE classe normale) avec une distribution des points par échelon pourrait paraître ainsi :

PE classe normale – échelonPoints
2ème22
3ème24
4ème26
5ème29
6ème33
7ème36
8ème39
9ème  40  
10ème41
11ème42
Projet de points accordés selon l’échelon pour le mouvement intra

Une discussion a eu lieu autour des possibilités qui pourraient s’offrir aux actuels TRZU et T2R concernant leur fermeture de poste. Dans un souci de clarté et de transparence, le SNUDI-FO 53 a demandé et obtenu l’inscription dans la prochaine circulaire mouvement, la possibilité pour les TRZU et T2R en poste de garder leur poste avec la nouvelle appellation ou de participer au mouvement avec l’octroi d’une bonification de 600 points conforme à la fermeture de leur poste.

La circulaire mouvement sera envoyée dans les écoles et publiée sur le site de la DSDEN le 13 mars 2024. 

Les “premières dates”  à retenir

  • Publication de la circulaire mouvement 2024 : 13 mars 2024
  • Ouverture de la phase de saisie des voeux sur MVT1-D : 25 mars 2024
  • Clôture de la phase saisie des voeux : 14 avril
  • Résultats du mouvement : 12 juin (A noter, l’an passé, les résultats du mouvement étaient publiés le 16 juin.)

Comme chaque année, le SNUDI-FO 53 organisera plusieurs RIS mouvement ouvertes à tous les PE, renseignera et accompagnera tous les collègues qui solliciteront le syndicat.

En 2019, le SNUDI-FO avait refusé la mise en place de ces règles opaques et avait été le seul syndicat à refuser de participer à sa mise en oeuvre. (pour rappel notre réaction de l’époque : FO claque la porte du GT)

  • Le maintien du contrôle a priori et a posteriori du mouvement par les représentants du personnel, seule garantie de la transparence et d’égalité de traitement des personnels;
  • Le retour des prérogatives des CAPD;
  • Un mouvement au barème avec l’Ancienneté Générale de Service comme élément essentiel pour tous les postes;
  • La suppression des POP et de tous les postes à profil;
  • Le retour aux différentes phases du mouvement (2nd mouvement, phase d’ajustement…);
  • L’affectation sur des postes précis et non sur des zones;
  • Le respect du caractère non obligatoire des vœux géographiques;
  • Le refus des vœux groupes (MOB) et des affectations aléatoires sur un poste précis non choisi
  • Aucune affectation non voulue à titre définitif ;
  • L’abrogation de PPCR et de la loi de transformation de la fonction publique (loi Dussopt) et de ses lignes directrices de gestion (LDG).

Sandra Rèche, Frédéric Gayssot, élus du personnel, pour le SNUDI-FO de la Mayenne

CAPD du 30.01.24

CAPD du 30.01.24

Secrétaire adjoint de séance : SNUDI-FO
Présents pour l’administration : Madame Lacoste (DASEN) Madame Cailleau (IEN Laval 2), Monsieur Drault (IEN adjoint au DASEN), Monsieur Vauléon (secrétaire général de la DSDEN), Madame Bellanger (chef de division PRAG)
Invité par l’administration : Monsieur Vinot (GRH)
Présents pour le SNUDI-FO 53 : Emilie Angot, Frédéric Gayssot

Pour nous contacter : 06 52 32 30 45 ou contact@snudifo-53.fr

Le SNUDI FO et la FSU-SNUIPP ont fait une déclaration préalable.

Déclaration du SNUDI-FO 53

124 collègues ont eu un rendez-vous de carrière en 2022-2023

14 ont contesté leur appréciation finale : 12 ont obtenu satisfaction. Tous les recours pour lesquels le SNUDI-FO était mandaté ont abouti avant la CAPD, excepté un.

Rappel 2023 : 5 recours au total, 4 suivis par FO, 3 obtenaient satisfaction.

 Avis : à consoliderAvis : satisfaisantAvis : très satisfaisantAvis : excellent
1er  rdv317100
2ème rdv072715
3ème rdv132118

Les 2 collègues n’ayant pas obtenu satisfaction à l’issue de leur premier recours, ont pu saisir ensuite la CAPD. L’un d’entre eux a mandaté le SNUDI-FO 53.
(A noter que plusieurs recours, non suivis par FO, n’étaient pas recevable, car envoyés hors-délais)

Malgré tous les arguments mis en avant et la défense de la situation de la collègue, la DASEN a soumis au vote le maintien de son appréciation.

CONTRE : SNUDI-FO (2) – SnuiPP-FSU (2) – UNSA (1)
POUR : Administration (5)

L’arbitraire, encore l’arbitraire !
Le caractère arbitraire de PPCR avait conduit, comme vous le savez, FO à voter contre sa mise en place (approuvé par la FSU (Snuipp), le SE-Unsa et la CFDT). Le SNUDI-FO continue à en demander l’abrogation.

Contester l’appréciation, c’est déjà acter l’injustice, l’injustice PPCR. Il faut commencer par contester pour combattre l’arbitraire des modalités d’évaluation instaurées par le PPCR. Contester l’appréciation, c’est poser la responsabilité des DASEN qui évaluent en étant “hors sol”, qui évaluent de leur bureau, affirmant l’insupportable toute puissance du management PPCR qui est complètement étranger à la réalité de l’enseignement, à ses difficultés, et qui ne vise qu’à caporaliser les personnels pour qu’ils se soumettent sans broncher aux contre-réformes. Avec FO, contester l’infamie de l’évaluation PPCR.

Pour en savoir plus sur votre déroulement de carrière, participez à un stage du SNUDI-FO et prenez connaissance de notre journal spécial.

Sur les 4 collègues ayant porté un recours concernant l’avancement à la classe exceptionnelle, seul le collègue ayant fait appel au SNUDI-FO 53, et accompagné par le syndicat a obtenu satisfaction en amont de la CAPD. Il a ainsi pu être intégré au tableau d’avancement, fait inédit, victoire syndicale, à mettre au compte à la vigilance et à la transparence du SNUDI-FO 53.

Rappel :
Classe exceptionnelle 2023
Hors-classe 2023

L’administration nous confirme informe que 4 collègues PES sur 30 ont démissionné depuis la rentrée de septembre 2023. Nous disposions déjà de cette information, et savons que d’autres PES envisagent de démissionner. Ce chiffre est considérable au regard des autres années, ce que reconnaît l’administration.

FO n’a jamais cautionné le master comme condition d’entrée et mène ce combat depuis 2009. Afin que les reçus aux concours restent dans l’éducation nationale, selon nous, il faut rétablir des conditions de travail, de formation, de rémunération et d’accès au concours qui soient normales et faisables. Si le ministère semble commencer à reculer sur ce point, il n’a toujours pas compris que les reçus aux concours sont des fonctionnaires stagiaires et non des étudiants en formation dans les classes. Désormais sont imposés aux stagiaires un master, des cours à l’INSPE, des mémoires pour certains, des frais de déplacement, un demi-service ou un service complet, et surtout seul devant élèves avec une pression croissante.

En savoir plus ?

A noter également : 3 PE ont démissionné en 2022/023 et 1 demande de rupture conventionnelle a été accordée.

Le SNUDI-FO 53 rappelle à l’administration qu’il faut y voir un signe de l’épuisement grandissant des enseignants au vu de la charge de travail qui leur est demandée dès l’entrée dans le métier, charge de travail qui ne bénéficie pas de la reconnaissance humaine et salariale qui est due aux personnels.

  • Combien de collègues éligibles à un départ en retraite qui ont déclaré vouloir cesser leur fonction en 2024 ?

17 collègues sont éligibles à un départ en retraite en 2024. Selon les dernières modalités, le départ en retraite peut avoir lieu le jour de l’anniversaire des agents.

  • Combien de PE ont fait valoir leur droit à pension à la rentrée de septembre 2023 ?

26 PE sont partis en retraite en septembre 2023.

  • Avec les nouvelles modalités de départ en retraite, quand sera publié le calendrier de demande de retraite progressive ?

Les modalités feront l’objet d’un article spécifique dans la circulaire temps partiel qui paraîtra courant février.

  • Permutations informatisées:

 47 candidats : 2 annulations fautes de retour de documents, une annulation de la part d’une candidate ce qui porte à 44 le nombre de dossiers validés.

  • Combien de PE contractuels ont été recrutés sous CDD depuis décembre 2023 ?

3 PE contractuels ont été recrutés

  • Combien sont en postes actuellement ?

Les 3 sont en poste actuellement mais l’une met fin à son contrat en février car elle prépare le concours.

  • Y a-t-il des contractuels alternants et quel est leur nombre ?

14 contrats de contractuel alternant sont en cours jusqu’au 31 mars 2024.

15(=5ETP) contrats seront resignés du 1er/04/24 au 31/03/2025

  • Combien de collègues ont demandé à être inscrits sur la LADE ?

7 agents ont demandé leur inscription,6 ont été reçus en entretien et 1 est déjà « faisant fonction ». 7 avis favorable ont été donnés. La formation a commencé début janvier pour ces 7 candidats + 1 autre PE faisant fonction qui était inscrit sur la LADE dans son département précédent mais n’avait pas bénéficié de la formation.

  • Combien de PACTE ont été signés en Mayenne et quelle répartition parmi les missions ?

210.5 parts ont été signées par 136 agents. Elles se répartissent comme suit : soutien aux 6ème 41.5 parts, devoirs faits 22.5, stages réussite 54.5, soutien 39.5, NEFLE 38.5, Accompagnement des élèves à besoin éducatif particulier 14.

Parmi ces 136 agents, 52 sont directeurs, 7 CPC, 9 TRS, 9 TR, 55 adjoints et 4 enseignants spécialisés. Le SNUDI-FO souligne que ces 136 agents correspondent à moins de 10% des professeurs des écoles du département. Nous sommes loin de l’engouement et de la franche réussite annoncés.

Le SNUDI-FO 53 revendique l’abandon du PACTE et de véritable augmentations de salaire, par la revalorisation des grilles indiciaires et une augmentation de la valeur du point d’indice a minima à hauteur de l’inflation. Le PACTE vise à éclater le Statut. La totalité des enveloppes budgétaires doit être utilisée pour la « revalorisation » de tous les personnels sans contrepartie. Pour rappel FO refuse les rémunérations en fonction de « missions supplémentaires » du « PACTE » qui englobe des missions en plus du temps de classe, contre toutes les règles statutaires, et ce alors que des centaines postes d’enseignants à chaque rentrée et que les personnels sont à bout…FO refuse le principe de rémunération à la tête du client, en fonction de « l’investissement dans les projets innovants ».

  • Promotion à la classe exceptionnelle : contingent 2023, 2024. Nombre , ration homme/femme, AGS ?

Nous avions déjà diffusé cette information en début d’année scolaire. En savoir plus ?

Temps partiel 2024-2025

Temps partiel 2024-2025

Certaines demandes de temps partiels sur autorisation pour la rentrée 2024 sont refusées par la DASEN. Ces refus sont justifiés notamment par le manque d’enseignants dans le département. Si vous êtes concerné, un seul réflexe : contactez dès que possible le SNUDI-FO pour être conseillé dans les démarches. Un refus n’est pas une fin en soit et chaque année nous obtenons satisfaction pour bien des collègues avant même la réunion de la CAPD, via les recours et les audiences.

ATTENTION : Si votre demande est de droit, ou sur autorisation (et que vous n’avez pas été reçu en entretien), celle-ci est automatiquement acceptée.

Le SNUDI-FO 53 défend le droit des collègues à pouvoir choisir leur quotité de travail et rappelle que les enseignants n’ont pas à payer pour la mauvaise gestion de notre employeur, ou le manque de moyens.

Cette année encore, le SNUDI-FO 53 fait respecter la réglementation

La CAPD pour les recours étaient prévue le 16 mai. Comme les délais réglementaires n’étaient pas respectés, le SNUDI-FO a demandé dès début mai, le report de la CAPD ce qui nous a été aussitôt confirmé. Elle se tiendra ultérieurement en juin.

Si vous êtes concerné par refus de temps partiel, nous vous invitons à formuler simultanément un recours gracieux et une demande de saisine CAPD. Contactez le syndicat pour être conseillé.

1- Le recours gracieux vous permet de demander à la DASEN (directrice académique), en qualité de représentante de l’employeur, de revoir sa position et au SNUDI-FO de vous représenter en audience pour faire valoir votre droit à temps partiel
2- La saisine de la CAPD : C’est une commission paritaire composée de représentants de l’administration et d’élus du personnel dans laquelle siège le SNUDI-FO 53 en tant que syndicat majoritaire des écoles du département. Nous pourrons ainsi directement défendre votre dossier devant l’administration.

Ces 2 courriers sont ensuite à envoyer par courriel (avec votre adresse académique) à la DASEN sous couvert de votre IEN. Si la DASEN (ou autre) avance des délais réduits (2 semaines par exemple…) sachez que le délai réglementaire est de 2 mois à compter du refus, y compris pour la saisine de la CAPD (droit commun).

Pour obtenir des modèles de courrier et être accompagné au mieux, dans la rédaction de vos recours, contactez nous et syndiquez-vous !

Les représentants du SNUDI-FO 53 sont disponibles tous les jours, y compris soirs, le mercredi et weekends.

Les temps partiels sont régis par la circulaire n° 2014-116 du 3 septembre 2014. Les demandes peuvent être formulées de Droit ou sur autorisation, il est fixé à 50%, 75% et 80%.

Si vous recherchez un mi-temps annualisé, nous contacter, nous pourrons vous mettre en relation avec un collègue qui fait la même demande.

A savoir sur les temps partiels :
Le temps partiel prend effet le 1er septembre et est accordé pour une durée correspondant à une année scolaire. Lorsqu’il est de droit, celui-ci est renouvelable deux fois. Concernant les demandes de temps partiel sur autorisation, la DSDEN peut ne pas renouveler son accord, pour raisons de service.
Concernant les délais, les demandes d’octroi ou de renouvellement de travail à temps partiel, de même que toute demande de réintégration à temps plein, doivent être adressées à l’inspecteur d’académie ou au recteur avant le 31 mars précédent l’ouverture de l’année scolaire, sauf dans le cas d’une réintégration à temps plein pour motif grave.
Annulation d’un temps partiel : Un accord de temps partiel peut faire l’objet d’une demande d’annulation en raison de circonstances graves et imprévisibles dûment justifiées. L’agent devra informer les services académiques par écrit et par la voie hiérarchique.
Organisation : Les enseignants exerçant leurs fonctions à temps partiel doivent consacrer un service hebdomadaire au prorata de leur temps partiel. Les 108 heures sont également à effectuer au prorata de la quotité accordée

Attention, les demandes pour l’année scolaire 2024/2025 sont à transmettre à la DSDEN 53 avant le 15 mars 2024 ! (le SNUDI-FO 53 rappelle régulièrement que la date réglementaire c’est le 31 mars !)

Il est accordé :

– lors de la naissance ou l’adoption d’un enfant,
– pour des soins à donner à son conjoint (marié, pacsé, concubin), à un enfant à charge (moins de 20 ans) ou à un ascendant atteint d’un handicap.

Toute demande de temps partiel de droit en cours d’année scolaire doit être faite auprès de la DSDEN 53, au moins 1 mois avant le début du temps partiel.

Il est accordé pour une année scolaire entière. « A la suite d’un entretien préalable, ce temps partiel peut être refusé sur les motifs liés aux nécessités de service. »

Vous pouvez transmettre toutes les pièces que vous jugerez utiles à l’examen de votre demande. Demandez conseil au syndicat.


Contactez vos représentants SNUDI-FO 53, pour un accompagnement dans cette démarche, pour toute demande d’information, de conseils et d’aide dans la formulation de votre demande.

La circulaire temps partiel 2024

Les imprimés

Elle permet aux collègues travaillant à temps partiel, à 2 ans de leur âge d’ouverture des droits à retraite et justifiant de plus de 150 trimestres validés, de bénéficier d’une liquidation partielle de leur pension.

Pour formuler la demande, il faut dans un premier temps passer par ENSAP, puis compléter le formulaire de demande sur autorisation, en cochant “retraite progressive”.

En savoir plus sur la retraite progressive ?

Pour vous accompagner, solliciter un représentant du SNUDI-FO 53 (contact@snudifo-53.fr) et 0652323045

Devoir de réserve et carte scolaire

Devoir de réserve et carte scolaire

Des collègues nous interrogent concernant leur implication pour la défense de leur école. En effet, des IEN, et même des organisations syndicales du département, tentent de dissuader voire intimider les collègues notamment lorsqu’ils se mobilisent publiquement avec les parents d’élèves sur leurs revendications en matière de carte scolaire.

Le SNUDI-FO rappelle que s’il y avait une consigne en ce sens, elle devrait comme d’habitude émaner du Préfet de région et ne s’adresser qu’aux hauts fonctionnaires, et en premier lieu à ceux nommés en Conseil des ministres, tels les Préfets de département, les Directeurs Académiques des services de l’Éducation Nationale, les Commissaires de police, les Directeurs départementaux des Finances publiques, les colonels de gendarmerie, etc. Ils ne doivent pas participer à des manifestations où leur seule présence, au titre de leur haute fonction, pourrait être interprétée comme un soutien implicite de l’Administration aux organisateurs et à leurs visées politiques et électorales.

En service, dans l’exercice de leurs missions, tous les fonctionnaires sont tenus à la plus stricte neutralité politique, philosophique, religieuse, économique ; la laïcité de l’Administration est l’un des fondements de l’égalité de traitement des usagers. En dehors du service, aucun fonctionnaire ne peut, bien évidemment, s’exprimer au nom de son administration, aucun enseignant ne peut engager l’institution scolaire Éducation Nationale en se prévalant de sa fonction, mais aucune loi, aucun règlement ne restreint les droits de citoyen des fonctionnaires et des enseignants en particulier… où qu’ils exercent et quelle que soit leur fonction (directeur d’école, adjoint, spécialisé PEMF, RASED, ULIS, ERESH, CPC, etc.).

Donc, tout enseignant peut comme citoyen, en dehors de son service, participer aux inaugurations de toutes sortes, aux réunions politiques de son choix, y prendre la parole, signer un appel à voter, être candidat à une fonction élective, s’exprimer dans les médias, diffuser des tracts sur la voie publique, faire signer une pétition devant l’école, organiser une réunion avec les parents d’élèves contre une fermeture de classe, prendre publiquement position contre un projet de réforme ministériel, faire des dessins satiriques pour dénoncer les contre-réformes…

Les personnels, enseignants, AESH, sont donc libres de participer à un rassemblement, à une réunion, pour la défense de leur école, en dehors de leurs obligations réglementaires de service. C’est même un signal important : unité des parents, des élus et des personnels pour défendre l’école publique.

Le management de l’ex-ministre Blanquer a été marqué par l’énoncé d’interdits et de “règles”, sans aucun fondement réglementaire, par des entraves sans précédent à l’exercice du droit syndical (refus de participation aux RIS, mises en cause des prérogatives des élus du personnel…), par l’arbitraire de l’évaluation PPCR des compétences, du « profil » et du « mérite », outils de gestion des carrières pour développer un esprit de soumission, par la tentative de restreindre notre liberté d’expression avec l’article 1 de sa loi sur l’École de la confiance…

Le SNUDI-FO 53 rappelle que les fonctionnaires ne sont pas des agents du gouvernement ni les sujets de la hiérarchie mais des serviteurs de la Nation.

FO dénonce toutes les directives outrepassant la réglementation en vigueur et combat tous les textes instaurant l’arbitraire.

N’hésitez pas à interroger le syndicat pour vérifier le fondement réglementaire des directives émanant de la hiérarchie, ou des « conseils » douteux d’autres organisations syndicales : tél. 06 52 32 30 45 ou contact@snudifo-53.fr   

La réglementation à connaître : Devoir de réserve, discrétion et secret professionnels dans la fonction publique Code général de la Fonction publique articles L121.1 à 121.11 : https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000044416551/LEGISCTA000044420673/

Point d’indice et inflation depuis 1994 : perte mensuelle de 724€

Point d’indice et inflation depuis 1994 : perte mensuelle de 724€

Le déclassement salarial des enseignants est désormais reconnu partout. Pour autant, sa gravité est parfois difficile à mesurer. Si l’on compare avec les autres fonctionnaires cadre A de la Fonction Publique d’Etat, on peut effectivement constater une différence importante sur le salaire net. Ne nous y trompons pas, la compensation des pertes subies par les gels de la valeurs du point d’indice et les inflations successives, se fait dans la plupart des autres corps, par la prime, qui ne compte pas pour la retraite, et peut être retiré à tout moment. Pour le SNUDI-FO 53 il faut différencier ce que l’on nous doit, à savoir la hausse de la valeur du point d’indice au regard des inflations successives, d’une revalorisation indiciaire par les grilles indiciaires.

Afin de bien mesurer l’ampleur de la paupérisation des enseignants, le SNUDI-FO 53 a calculé les pertes subies depuis 1994, uniquement en prenant en compte les inflations, la valeur du point d’indice, et les hausses du salaire minimum (SMIC) en comparaison. Les résultats sont stupéfiants !

Exemple avec un prof. des écoles échelon 5, rémunéré(e) à l’indice 481

Traitement brut : 2 368,00 € / Actuellement, montant mensuel brut moyen des indemnités (échelon 5) : 435 €

Le salaire en 1994 était 1,21 fois moins élevé : 1 957,02 € (soit 12837,1 francs)

Si le point d’indice avait compensé l’inflation depuis 1994, en 2024, il devrait toucher 3 092,10€. Il perd donc chaque mois 724,10€ brut !

Le SNUDI-FO 53 vous rappelle que la compensation des pertes subies par la désindexation de la valeur du point d’indice, ne constitue pas une revalorisation mais un rattrapage de l’argent qu’on nous doit. Pour négocier une revalorisation, c’est bel et bien par la revalorisation indiciaire des grilles ! Avec une augmentation encore galopante des coûts, et les récentes annonces d’augmentation de près de 10% des coûts de l’électricité, le SNUDI-FO 53 vous appelle à nous rejoindre pour reconquérir nos droits avant que l’inflation réduise toujours plus notre pouvoir d’achat !

Télécharger notre tableau (pdf)

Taux d’inflationPrix X parHausse Point IndiceSalaires X parSolde / 1 anSMICHausse
19951,70 %1,0171,40 %1,014-0,30 %     5,64€4,06 %
19961,90 %1,0190 %1,000-1,90 %     5,78€2,48 %
19972,00 %1,0201 %1,010-1,00 %     6,01€3,98 %
19980,70 %1,0071,10 %1,0110,40 %     6,13€2,00 %
19990,70 %1,0071,10 %1,0110,40 %     6,21€1,31 %
20001,70 %1,0170,50 %1,005-1,20 %     6,41€3,22 %
20011,70 %1,0171,20 %1,012-0,50 %     6,67€4,06 %
20021,90 %1,0191,20 %1,012-0,70 %     6,83€2,40 %
20032,10 %1,0210 %1,000-2,10 %     7,19€5,27 %
20042,10 %1,0210,50 %1,005-1,60 %     7,61€5,84 %
20051,80 %1,0181,80 %1,0180,00 %     8,03€5,52 %
20061,60 %1,0160,50 %1,005-1,10 %     8,27€2,99 %
20071,50 %1,0150,80 %1,008-0,70 %     8,44€2,06 %
20082,80 %1,0280,80 %1,008-2,00 %     8,71€3,20 %
20090,10 %1,0010,80 %1,0080,70 %     8,82€1,26 %
20101,50 %1,0150,50 %1,005-1,00 %     8,86€0,45 %
20112,10 %1,0210 %1,000-2,10 %     9,19€3,72 %
20122 %1,0200 %1,000-2,00 %     9,40€2,29 %
20130,90 %1,0090 %1,000-0,90 %     9,43€0,32 %
20140,50 %1,0050 %1,000-0,50 %     9,53€1,06 %
20150 %1,0000 %1,0000,00 %     9,61€0,84 %
20160,20 %1,0020,60 %1,0060,40 %     9,67€0,62 %
20171 %1,0100,60 %1,006-0,40 %     9,76€0,93 %
20181,80 %1,0180 %1,000-1,80 %     9,88€1,23 %
20191,10 %1,0110,00 %1,000-1,10 %   10,03€1,52 %
20200,50 %1,0050,00 %1,000-0,50 %   10,15€1,20 %
20211,60 %1,0160,00 %1,000-1,60 %   10,25€0,99 %
20225,20 %1,0523,50 %1,035-1,70 %   11,07€8,00 %
20233,70 %1,0371,50 %1,015-2,20 %   11,52€4,06 %
+38,8%1,5821,212TOTAL : -36,98 % Perdus depuis 1994 !

Sources :  https://www.insee.fr/fr/statistiques/2854085#tableau-figure3 https://www.insee.fr/fr/statistiques/2854085#figure1 https://www.education.gouv.fr/la-remuneration-des-enseignants-7565 http://www.financespubliques.fr/glossaire/terme/gelindice/

25 janvier : Manifestation massive à Paris !

25 janvier : Manifestation massive à Paris !

Jeudi 25 janvier, ce sont plus de 5000 personnes, venues de tout le pays, qui ont manifesté sous les fenêtres de la ministre Oudéa-Castéra rue de Grenelle. La Mayenne était largement représentée, avec un car complet dépêché pour l’occasion.

Des professeurs, des AESH, des éducateurs du médico-social, des personnels soignants, des parents d’élèves de la Mayenne et de toute la France, étaient présent, et ont pu battre le pavé parisien pour revendiquer :

L’abandon de l’acte 2 de l’école inclusive qui prévoit la liquidation des établissements spécialisés et la fusion des AESH avec les AED
Un vrai statut, un vrai salaire pour les AESH
Le maintien et la création de places dans les établissements sociaux et médico-sociaux

Les slogans ont exprimé la colère et les revendications : stop à la maltraitance et à la culpabilisation, respect de nos élèves, respect des personnels !

Une délégation FO a été reçue par la ministre à l’issue de la manifestation. Plusieurs interventions, notamment celle de Clément Poullet, secrétaire général de la FNEC-FP FO, et celle de la FCPE (fédération des parents d’élèves)

le compte-rendu de l’audience au ministère

l’article France Bleu (national)

plusieurs photos prises par la confédération

Oui à l’inclusion et à la scolarisation adaptée aux besoins des élèves, en milieu ordinaire chaque fois que c’est possible, en établissement spécialisé chaque fois que nécessaire !
Non à l’inclusion systématique et indifférenciée !
Non à l’acte 2 de l’école inclusive !
STOP à la maltraitance, STOP à la culpabilisation
STOP à la mise en danger des personnels et des élèves

Protection sociale complémentaire : FO ne signera pas le protocole d’accord

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L’an dernier, le volet santé de la protection sociale complémentaire (PSC), aprèès des mois de discussions, a fait l’objet d’un protocole d’accord approuvé par toutes les fédérations de fonctionnaires, dont la FGF-FO.

Ce protocole d’accord a été fixé par le décret 2022-633 du 22 avril 2022. Mais l’encre était à peine sèche que la circulaire du 29 juillet 2022 limitait les négociations de chaque ministère aux seules options.

Rappelons-le, la FNEC FP-FO s’est opposée depuis le début à cette protection sociale complémentaire car non seulement bon nombre des agents actifs et l’ensemble des retraités de la Fonction publique vont payer plus cher pour des garanties qui seraient d’un niveau à peu prèès équivalent, mais ces protocoles, décret et circulaire portent en eux le germe de la destruction de la sécurité sociale, du principe de solidarité intergénérationnelle ainsi que des mutuelles traditionnelles construites par et pour les salariés depuis des décennies.

La FNEC FP-FO a participé, du moins au début, aux discussions organisées par le ministère de l’Education nationale. Fidèle au mandat donné par les adhérents lors de ses congrès, et dans un contexte où seul Force ouvrière était contre la mise en place de la PSC, la FNEC FP-FO est intervenue pour que les agents actifs et les retraités y perdent le moins possible financièrement.

Face au simulacre de négociation, la FNEC FP-FO a décidé de ne plus participer aux discussions, de ne pas signer l’accord de méthode et ne sera pas signataire du protocole d’accord, dont la signature est prévue ce 25 janvier 2024. Pourquoi ?

C’est un régime de santé complémentaire collectif et obligatoire qui est mis en place, avec un socle basé sur une cotisation d’équilibre à déterminer dont l’employeur prendra en charge pour les actifs 50% du montant. Il prévoit des mécanismes de solidarités envers les retraités et d’accompagnement social.

Malgré la participation de l’employeur, et même si le panier de soin, l’ensemble des prestations et remboursements complémentaires prévus correspondent à un niveau correct de couverture, il n’en reste pas moins que ce ne sera pas une couverture à 100% puisque 2 ou 3 options seront proposées.

L’employeur prendra en charge un forfait de 5 euros maximum dans le cadre des options pour les agents actifs.

Par ailleurs, les mécanismes de calcul de la cotisation et des mécanismes de solidarités sont en partie fixes et rompent avec le principe historique de la sécurité sociale, et même mutualiste, qui veut que chacun contribue au système de santé selon ses moyens et en bénéficie selon ses besoins. Avec ce régime, ce sont les plus précaires, comme les AESH, les AED…, qui paieront proportionnellement le plus et seront les grands perdants, contrairement à ce qui se pratique actuellement dans la plupart des mutuelles de fonctionnaires.

L’autre rupture importante de ce nouveau régime complémentaire repose sur le découplage santé/prévoyance. La FGF-FO n’a pas signé l’accord interministériel 20 octobre 2023 sur la prévoyance, contrairement aux autres organisations syndicales. Les évolutions statutaires, malgré quelques avancées, restent insuffisantes voire dangereuses en l’absence de garanties sur la fin de la retraite pour invalidité et le licenciement pour inaptitude par exemple.

Pour les garanties complémentaires, à ce jour, beaucoup d’agents bénéficient d’une couverture complémentaire en prévoyance avec leur mutuelle. Avec le découplage, elle fera l’objet d’une cotisation supplémentaire optionnelle. Même si l’employeur participera à hauteur de 7 euros pour les actifs, ce sont toujours les plus précaires qui peineront à financer leur complémentaire en prévoyance.

Si les plus précaires ont beaucoup à perdre dans ce nouveau régime, le traitement réservé aux retraités est un scandale pour la FNEC FP-FO.

Leur cotisation s’élèvera à 175% de la cotisation d’équilibre, avec une augmentation progressive pendant 5 ans pour les néo-retraités, qui verront tout de même leur cotisation doubler dès la première année. Ils ne bénéficieront d’aucune participation de l’employeur. Leurs besoins en santé les obligeront certainement à prendre des options.

Pour la prévoyance, la question des obsèques et de l’autonomie sera réglée par une autre option.

D’après nos calculs, pour la plupart des retraités qui décideraient de rester dans le régime, le nouveau régime se solderait par une augmentation par rapport à une cotisation actuelle, jusqu’à 60 euros de plus), Pire, la commission paritaire chargée du pilotage du système, pourrait être amenée à modifier les plafonds de cotisation des retraités en fonction des résultats. Il n’y a donc aucune garantie que 175% reste un maximum.

Le problème est que, même ceux qui bénéficient aujourd’hui d’un contrat particulier avec une cotisation peu élevée, seront à n’en pas douter victimes de cet abandon, voire cette marchandisation des valeurs mutualistes par le truchement du contrat collectif.

Dans un contexte de limitation des dépenses, d’augmentation des déremboursements, et des 74 milliards d’euros d’exonérations de cotisations patronales, la FNEC FP-FO ne signera pas l’accord concernant la protection sociale complémentaire. Parce qu’il représente une attaque contre notre système de sécurité sociale. Parce que, contrairement à ce qu’avancent certains, il n’est pas un premier pas vers un 100% santé mais un système favorisant ceux qui gagnent le plus au détriment de la solidarité, parce qu’il acte la rupture de traitement entre salariés et retraités.

FO défend une sécurité sociale pleinement opérationnelle, basée sur le salaire différé, dotée d’un financement suffisant pour prendre en charge l’ensemble des soins de la population. Faire reposer sur l’employeur et les agents une partie de la couverture santé favorise un système assurantiel tendant vers la privatisation de la Sécurité sociale.

En grève dès le 1er février

En grève dès le 1er février

En Mayenne, à l’appel de la FNEC-FP FO 53, la FSU 53, la CGT éduc’action 53, tous les personnels de l’Education Nationale étaient appelés à la grève dès jeudi 1er février.

Près de 800 personnes ont manifesté dans les rues de Laval. La colère gronde partout, et aujourd’hui ce n’était pas un simple avertissement, qu’on se le dise. Le gouvernement serait bien avisé de répondre aux revendications car nous n’allons pas en rester là.

Augmentation des salaires
Annulation des suppressions de postes
Défense de l’enseignement spécialisé et adapté
Défense de l’ASH, du social et du médico-social
Abandon de l’acte 2 de l’école inclusive
Un vrai statut, un vrai salaire pour les AESH

Le courrier de la Mayenne

Ouest France

Interview France Bleu Mayenne

La déclaration FSU-FO-CGT faite au rassemblement à Laval

Retours en images


PE en classe ce jour, déclarez votre intention par email avant lundi 29 janvier minuit (modèle de courriel)

Les AESH adhérents à FO pourront solliciter la caisse de grève AESH, fond de solidarité du SNUDI-FO 53.

Faites remonter ici, l’état de mobilisation dans vos écoles, nous publierons la carte interactive des écoles en grève sous peu.

Nos organisations syndicales FSU 53, FNEC-FP FO 53 et CGT Educ’Action 53 appellent à la grève le 1er février et donnent rendez-vous à tous les personnels de l’Education Nationale

Les IEN sont aussi appelés à la grève : appel du secteur IEN ID-FO

Qu’est-ce que l’AFOC ?

Qu’est-ce que l’AFOC ?

Qu’est-ce que l’AFOC ?

 C’est l’Association Force Ouvrière Consommateurs. Elle réunit des femmes et des hommes qui agissent ensemble, en toute indépendance, pour la défense des consommateurs et des locataires.

En adhérant au SNUDI-FO 53, vous devenez également adhérent à l’AFOC. (Adhérer au SNUDI-FO)

Forte du bien-fondé de ses options et convaincue de la nécessité de poursuivre et d’enrichir son action dans le respect de ses engagements, l’AFOC s’est illustrée depuis plusieurs décennies dans de nombreux dossiers tels que la lutte contre les faux chèques de banques, la lutte contre la contrefaçon et les faux rabais proposés par les vendeurs de meubles, la chasse aux clauses abusives dans les contrats proposés par les câblo-opérateurs, par la SNCF et par les opérateurs de communications électroniques, etc. 

L’AFOC a mis en place un service de conseil juridique et de traitement amiable des litiges individuels, pour défendre au quotidien et individuellement les consommateurs par le biais d’informations, de formations et de conseils.

L’association bénéficie, en Mayenne et partout en France, de l’appui d’une équipe de juristes qui apportent leur compétence aux équipes locales et aux adhérents.

Si vous souhaitez contacter l’AFOC, consultez son site pour trouver les coordonnées de votre association départementale ou prenez directement contact avec un représentant du SNUDI-FO 53. Outre son siège, l’AFOC est représentée par 300 permanences locales et sectorielles décentralisées sur l’ensemble du territoire métropolitain et d’outre-mer.

La grève des AESH c’est le 25 janvier à Paris !

La grève des AESH c’est le 25 janvier à Paris !

Via son Acte 2 de l’Ecole inclusive lancé lors de la Conférence Nationale du Handicap du 26 avril 2023, le Président Macron, relayé par ses Ministres successifs, compte modifier profondément le fonctionnement de l’Ecole publique en s’attaquant aux droits des élèves les plus fragiles et aux conditions de travail des personnels.

Malgré la censure par le Conseil Constitutionnel de l’article du projet de loi de finances mettant en place les pôles d’appui à la scolarisation (PAS), le gouvernement entend de nouveau passer en force par décrets pour les imposer.

Précisons que l’Acte 2 de l’Ecole Inclusive s’appuie notamment sur le rapport de l’inspection générale des finances et de l’inspection générale de l’Education nationale qui explique que les AESH seraient trop nombreux et que d’autres solutions pourraient exister notamment via des outils informatiques dont l’intelligence artificielle !

Un des axes du Ministère est bien de réduire le recours aux AESH déjà pourtant en nombre bien insuffisant dans les établissements scolaires.

La représentante de la Ministre a même expliqué en groupe de travail que l’objectif des PAS est de prendre en charge les élèves « à besoins éducatifs particuliers » dans le cadre d’un « niveau 1 » basé sur des ressources pédagogiques (accompagnements des personnels, outils informatiques…) et d’éviter que ces élèves « tombent dans le handicap » en limitant la saisine des MDPH et donc l’accompagnement humain par des AESH.

Limiter les reconnaissances MDPH, c’est limiter l’accompagnement humain des élèves et donc limiter le nombre de postes d’AESH !

C’est bien un plan social chez les AESH qui est à redouter !

Le mépris des ministres successifs est insupportable ! Tous en grève et à Paris le 25 janvier !

Les AESH déjà extrêmement précaires et maltraités sont donc dans le viseur du gouvernement et de son acte 2 de l’Ecole Inclusive. D’ailleurs aucune mesure en faveur des AESH n’a été annoncée dans les différents discours des ministres Oudéa-Castéra, Attal et du Président Macron.

Ça suffit ce mépris ! Un statut de fonctionnaire et un vrai salaire à temps complet pour 24 h pour tous les AESH !
La grève contre l’inclusion systématique à marche forcée et sans moyen, la grève pour défendre les AESH, c’est le 25 janvier !
TOUS A PARIS SOUS LES FENÊTRES DE LA MINISTRE !

Évènements à venir