2 octobre : en grève !

2 octobre : en grève !

Plusieurs écoles nous indiquent déjà avoir décidé la grève jeudi. Faites remonter l’état de mobilisation dans vos écoles via le formulaire en ligne.

Dans la continuité du 10 et du 18 septembre, journée de mobilisation massive, jeudi 2 octobre est un nouveau point d’appui pour faire valoir nos revendications.

L’école publique manque de tout, et nous faisons face encore aujourd’hui à de nouvelles attaques en particulier sur les fusions et regroupements d’écoles qui s’organisent dans notre dos. (lire à ce sujet)
Et que dire de l’inclusion scolaire systématique avec plus de 200 de nos élèves qui attendent une place dans un établissement spécialisé, du scandale des AESH, de la souffrance générée dans nos écoles ?
Que dire de nos salaires gelés dont aucune augmentation n’est à ce jour prévue ?
Que dire des contre-réformes qui nous malmènent (PPCR, loi Rilhac, dispositifs d’évaluations…)

Nous refusons de payer les conséquences d’une dette dont nous ne sommes pas responsables. Nous refusons que les budgets soient alloués au financement des guerres dont nous ne voulons pas.

Les organisations syndicales ont rencontré le premier ministre Lecornu cette semaineet ont exigé des réponses concrètes aux revendications exprimées les 10 et 18 septembre. Le premier ministre n’a répondu à aucune revendication.

Les choses sont nettes : le nouveau premier ministre ne compte pas rompre avec les orientations budgétaires présentées en juillet par Bayrou.          

Il est donc indispensable de continuer et d’amplifier le combat.

L’intersyndicale nationale (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, avec l’UNSA, la FSU et Solidaires) a décidé d’organiser une nouvelle journée de grève le jeudi 2 octobre

«Les journées d’action n’ont pas permis d’obtenir satisfaction. C’est pourquoi FO a proposé à l’intersyndicale d’appeler à la grève sur plusieurs jours consécutifs (les 1er, 2 et 3 octobre), ce qui a été refusé par les autres organisations syndicales. Pour gagner sur les revendications, à commencer par l’abrogation de la réforme des retraites et l’abandon de tout budget d’austérité, le CCN appelle toutes les structures à réunir les salariés pour discuter et décider la grève et sa reconduction à partir du 2 octobre, dans l’action commune partout où c’est possible. »

L’intersyndicale départementale s’est aussi réunie hier soir. La manifestation est prévue à 10h45 et partira de l’entreprise TDV à Laval (près du pont d’Avesnière) qui est menacée de fermeture avec plus de 120 salariés victimes de la situation. La désindustrialisation fait  aussi partie des conséquences de la politique menée par Macron depuis 2017.

Envoyez vos déclarations d’intention pour toute la période à venir pour être couvert ! Pour jeudi, au plus tard lundi soir 23h59 !


Note SMA

AESH et grève


Des opérations tractages sont organisées les mardi 30 septembre et mercredi 1er octobre. Le SNUDI-FO 53 sera avec l’ensemble des salariés pour ces actions, et appelle les collègues à y participer. Nous ferons suivre les modalités d’organisation.

Réunissez vous dans les écoles, participez aux réunions et stages organisés par le syndicat, soyez attentifs à toutes les actions et mobilisations qui sont organisées pour stopper cette escalade austéritaire infernale.



Manque d’AESH : Toujours plus d’économies budgétaires sur le dos enfants en situation de handicap

Manque d’AESH : Toujours plus d’économies budgétaires sur le dos enfants en situation de handicap

Quelques semaines après la rentrée scolaire, le manque d’AESH dans les écoles est encore plus saisissant que les années pré­cédentes…

C’est par dizaines voire par centaines que les AESH manquent dans les départements pour respecter les notifications MDA. Rares sont les écoles qui sont épargnées par cette pénurie.

La Mayenne ne fait pas exception, et c’est pourquoi le SNUDI-FO 53 a commencé à recenser les besoins dès la rentrée (Enquête flash du syndicat à compléter)

Le recrutement de 2000 nouveaux AESH, annoncé dans le précédent budget est une véritable mystification, un nouveau tour de passe-passe, comme nous y sommes désormais habitués.

Voici par exemple ce qu’indique une IEN dans un département s’adressant aux directrices et directeurs d’école : « Nous rencon­trons de grandes difficultés en cette rentrée concernant l’accompagnement des élèves en situation de handicap par les AESH. Le recrutement de nouvelles AESH n’est pas possible actuellement (au niveau national – budget bloqué) et certaines viennent de démissionner sur la circonscription. Nous avons donc des élèves qui ne sont pas accompagnés en cette rentrée, et surtout les notifications ne sont pas pourvues à la hauteur indiquée, car nous préférons accompagner plusieurs élèves sur une moindre durée mais apporter de l’aide au plus grand nombre. La situation est donc très critique et va perdurer. Je vous remercie d’exposer la situation aux équipes qui attendraient à tout prix cet accompagnement exhaustif. Les ERSH et coordinatrices PIAL font au mieux, et surtout avec les moyens dont elles disposent. Il me parait aussi bon d’avoir ces éléments en tête quand un parent réclame ce que la MDPH a notifié : ce n’est pas une réalité à cette heure ; et les ERSH ne détiennent pas le budget. »

Ainsi, il est demandé ici aux personnels de « raisonner » les parents qui exigeraient le respect des notifications MDA, là de re­grouper les élèves à besoins particuliers dans une même classe pour « économiser » les AESH ! La généralisation des notifications mutualisées au détriment des notifications individuelles va d’ailleurs dans ce sens… Quelle honte !

Ces consignes correspondent d’ailleurs à l’objectif avoué de la mise en place des pôles d’appui à la scolarité (PAS) : réduire encore plus l’accompagnement dû aux élèves concernés !

En savoir plus sur les PAS

Décidément, les gouvernements successifs du président Macron, obsédés par la réalisation d’économies sur les services pu­blics, n’ont de cesse de remettre en cause les droits des élèves en situation de handicap et les conditions de travail des person­nels, soumis à des situations intenables !

Nous n’oublions pas qu’en plus de la pénurie d’AESH, des dizaines de milliers d’élèves sont privés de places dans les établisse­ments sociaux et médico-sociaux auxquelles ils ont droit !

En Mayenne au moins 200 enfants attendent une place dans un établissement du médico-social, et il semblerait que la moitié soit totalement déscolarisé, ce qui génère une rupture d’égalité de droit.

D’autre part, les postes d’AESH – très insuffisants – ne sont pas toujours pourvus loin s’en faut. Ainsi par exemple en Ille-et-Vilaine, département voisin, 150 postes d’AESH budgétés par le rectorat restent vacants alors que plus de 1 000 personnels AESH manquent pour couvrir tous les besoins des élèves, ce qui n’empêche pas le rectorat de licencier une vingtaine d’AESH ! Le SNUDI-FO 35 appelle d’ailleurs les personnels à la grève le 30 septembre, jour de la commission consultative chargée de licencier ces collègues.

Face à la situation intenable subie par les personnels (AESH comme enseignants), mais aussi les élèves, il est urgent que les re­vendications soient satisfaites :
– La mise en place pour les AESH d’un statut de fonctionnaire et d’un vrai salaire à temps plein pour 24h d’accompagnement !
– Le recrutement d’AESH à hauteur des besoins !
– L’abandon des PIAL et des PAS !
– L’ouverture de places dans les établissements sociaux et médico-sociaux à hauteur des besoins !

Le SNUDI-FO invite les AESH mais aussi l’ensemble des personnels à participer nombreux aux réunions initiées par le syndicat afin de décider de toutes les initiatives de mobilisation pour faire valoir les revendications !

Allons-nous laisser l’école Publique être démantelée ?

Allons-nous laisser l’école Publique être démantelée ?

Le conseil syndical du SNUDI-FO 53, réuni le 24 septembre à Laval, a pris connaissance du protocole d’accord signé entre le ministère de l’éducation nationale et l’association des maires de France (AMF).

Le protocole

Ce protocole associe les maires aux fermetures de classes et va plus loin dans la territorialisation de l’Ecole publique.

Lors des dernières opérations de carte scolaire, le SNUDI-FO 53 rendait compte des intentions du DASEN en matière d’objectifs de regroupements/fusions d’écoles ; les écoles rurales étant les premières impactées.

Depuis des années, dans bien des situations, des élus, en particulier des maires, s’engagent pour défendre l’école publique de leur commune, aux côtés des parents d’élèves, des personnels et de leur syndicat. 

C’est d’ailleurs cette unité des usagers, des élus et des personnels avec le SNUDI-FO 53, qui a permis de mettre en échec bien des fermetures pourtant programmées en CSA.  

On comprend mieux pourquoi le ministère de l’éducation Nationale cherche à museler les maires et à les intégrer dans ses projets funestes pour l’école publique.

Cette convention s’intitule : “Le gouvernement et les maires de France mobilisés et unis pour relever les défis de l’Ecole “

Dans le cadre de ce protocole, il faudrait que les maires, saignés à blanc par les baisses de dotations budgétaires de l’Etat, s’unissent à un gouvernement, qui a imposé 5000 fermetures de classe dans les écoles publiques en 2025. Il s’agit au final, via les fusions et regroupements, de programmer des fermetures d’écoles. Qui pourrait accepter cela ?

Jusqu’à présent, les maires étaient souvent invités à des réunions avec les DASEN, les IEN, les préfets sans réelle possibilité de concertation. Mais ce protocole est d’une autre portée. Notre DASEN a déjà pris les devants, en anticipant largement la prochaine carte scolaire via l’organisation de plusieurs réunions avec tous les maires du département. Il s’appuie sur les intercommunalités et les communes nouvelles, qui pourraient dessaisir les maires de leurs compétences en matière scolaire. 

A l’instar de la convention ruralité promue par Monsieur Waleckx ex-DASEN de la Mayenne, l’objectif est clair : Il s’agit bien « d’anticiper les fermetures de classes en associant étroitement les maires aux travaux préparatoires de la carte scolaire » !

Saint-Aignan de Couptrain, Saint Calais, Montjean, Beaulieu Sur Oudon, Cossé le Vivien, Montsûrs, Deux Evailles, Montourtier, Azé, Saint Denis d’Anjou, Hambers, Izé, Saint Mars sur Colmont, Montreuil Poulay, Assé le Bérenger, Saint Georges sur Erve, Ravigny, Champfrémont…
A court terme, toutes les écoles rurales sont concernées !

Depuis plusieurs mois, les IEN du département, missionnés par le DASEN, rencontrent les élus pour faire la promotion des fusions et regroupements d’écoles, toujours sous couvert de baisse démographique, et de plus-value pédagogique, et dans le dos des enseignants ! 

Ainsi, les petites écoles rurales seraient devenues, pour le DASEN, des dangers pour les enfants, un vrai problème pour les conditions d’exercice des enseignants !

En réunion de rentrée, le DASEN avance un peu plus vers la fusion des corps, et va jusqu’à imaginer de scolariser des élèves de CM en collège, pour équilibrer les effectifs !

Le protocole indique que « les projets de création de regroupements d’écoles proposés par les DASEN font l’objet d’une analyse d’impact préalable » et rappelle en permanence le cadre contraint de l’enveloppe budgétaire !

Associer les maires aux fermetures de postes et à la dégradation des conditions de travail, cela passe également par le soutien au dogme gouvernemental d’inclusion systématique et forcée et à la remise en cause de l’enseignement spécialisé puisque « Les maires sont associés au déploiement des pôles d’appui à la scolarité (PAS) ». C’est ce qui s’est passé à Evron ou à Laval avec l’expérimentation de deux PAS cette année dans le département.

Le conseil syndical du SNUDI-FO 53 rappelle que les PAS sont utilisés pour remettre en cause l’existence des établissements sociaux et médico-sociaux en substituant à la prise en charge effective des élèves à besoin particulier par des enseignants spécialisés du « coaching ». Ils permettent également de contourner les notifications de la MDA et mutualiser d’avantage les AESH. 

Enfin ce protocole cherche à accélérer la territorialisation de l’Ecole publique en invitant les collectivités à « s’appuyer sur le projet éducatif territorial (PEDT) pour coordonner les dispositifs et les actions des acteurs éducatifs locaux. » (Contrats locaux en matière de sécurité et de prévention de la délinquance, ou de santé, absentéisme…, associer les maires à l’ordre du jour des conseils d’école, formations communes entre les enseignants et le personnel territorial, TER, CLA…)

Le conseil syndical du SNUDI-FO 53 défend le cadre national de l’école Publique. 

La résistance s’impose : mettre en échec la casse de l’école Publique ! Plus nombreux nous sommes plus forts !

Le conseil syndical du SNUDI-FO 53, mandate le bureau départemental pour communiquer avec les maires du département à ce sujet.

Réuni le 24 septembre 2025, le conseil syndical du SNUDI-FO 53, appelle tous les PE et AESH du département à se tenir prêts, à se réunir pour discuter des modalités d’action pour défendre l’école Publique, à participer aux RIS organisées par le syndicat, et à se syndiquer au SNUDI-FO 53.

Adopté à l’unanimité

La CGT-FO a 130 ans

La CGT-FO a 130 ans

Laval, le 24 septembre 2025

Le conseil syndical du SNUDI-FO 53, réuni le 24 septembre à Laval, rappelle que la CGT-FO a 130 ans.

Le 23 septembre 1895, à Limoges, s’est tenu le congrès constitutif de la Confédération Générale du Travail (CGT). C’est la naissance du syndicalisme confédéré en France. 

C’est notre histoire. En 1948, les fondateurs de la CGT-FO proclamaient : « Nous continuons la CGT »

Ce principe a été solennellement affirmé par les délégués du XXXIIIe congrès national de la CGT, devenu le 1er congrès de la CGT-FO. Lors de ce congrès, Robert Bothereau, premier Secrétaire général de la CGT-FO, rappelait avec force que ce qui avait conduit à la rupture était une exigence non négociable : l’indépendance syndicale.

130 ans plus tard, le SNUDI-FO 53 reste fidèle aux principes fondateurs de la Confédération Générale du Travail : liberté, et indépendance, en toutes circonstances.

Vive la liberté ! Vive l’indépendance !
Vive la CGT-Force Ouvrière !

“Se syndiquer, c’est oser ensemble, pour ne pas se résigner seul”
Léon Jouhaux, prix Nobel de la paix en 1951, un des fondateurs de la CGT-FO

Adopté à l’unanimité

18 septembre : mobilisation massive !

18 septembre : mobilisation massive !

Les professeurs des écoles et les AESH étaient présents, en FOrce avec le SNUDI-FO 53, pour porter les revendications.

Bravo à tous les collègues mobilisés, en grève, aux écoles totalement fermées par la grève aujourd’hui dans le département et partout en France.

Aujourd’hui, l’école publique est à l’os, comme l’ensemble des services publics. Chacun doit prendre conscience que Macron doit être stoppé dans sa spirale infernale et austéritaire. Ce président qui fait toujours payer les salariés, les retraités, la jeunesse et toute la population pour financer des guerres dont personne ne veut, une dette qui n’est pas la nôtre et rincer le patronat à coups de milliards.

Le SNUDI-FO 53 accuse les gouvernements Macron, depuis 2017, d’écraser économiquement et volontairement les travailleurs, les précaires, les retraités, les malades, la jeunesse et les services publics.

Nous revendiquons l’arrêt des budgets d’austérité, la restitution des 211 milliards de cadeaux au patronat, l’arrêt des exonérations de cotisations, la lutte contre les 100 milliards d’évasion fiscale et contre les milliards de fraude fiscale des entreprises…

La résignation ne peut pas être de mise !

Le SNUDI-FO 53 appelle les collègues à se déclarer grévistes pour la période à venir, et à participer massivement aux prochaines réunions qui vont s’organiser dans le département.

Manifestation à Nantes en défense de l’Hôpital

Manifestation à Nantes en défense de l’Hôpital

Énorme mobilisation à Nantes le mardi 16 septembre, manifestation de plus de 1500 personnes, jusqu’à l’ARS pour revendiquer des bras et des lits pour l’hôpital, l’arrêt des plans d’austérité.

La Mayenne a largement répondu présent ! Le SNUDI-FO 53 était aux côtés des personnels soignants.

On est là, on est là, même si Macron ne veut pas nous on est là, pour notre hôpital public, l’hosto de la République, même si Macron ne veut pas, nous on est là

Les plans sociaux : On n’en veut pas !
Budgets d’austérité : On n’en veut pas !µ
Les restructurations : On n’en veut pas !
On veut des bras des lits, pour l’hôpital !
On veut du fric, pour nos services publics !

On ne lâche rien : école, hôpital, santé, éducation : même combat
Rendez vous dans la grève et les manifestations jeudi 18 septembre, 11h place du 11 novembre à Laval.

Communiqué de l’UD-FO 53 et du GD FO Santé 53 suite à la manifestation

Evaluations nationales : abandon !

Evaluations nationales : abandon !

Télécharger le communiqué SNUDI-FO 53 / FSU-SNUIPP 53

Désormais les classes de CP, CE1, CE2, CM1 et CM2 se voient imposer les évaluations nationales.

La généralisation de ces évaluations nationales s’inscrit bien dans un dispositif plus général de pressions permanentes sur les personnels et d’instauration au sein de l’Ecole publique d’un management digne des entreprises privées. Ces évaluations sont un outil de pilotage de l’école, avec un système très vertical.

Le ministère utilise les résultats de ces évaluations standardisées pour comparer les écoles entre elles, les circonscriptions, les départements, mais aussi les personnels.

Nos organisations syndicales, SNUDI-FO 53 et FSU-SNUipp 53 n’acceptent pas que les personnels soient contraints d’effectuer ces évaluations ! Les pressions exercées pour les imposer sont inacceptables et impactent la santé et les conditions de travail de nos collègues. C’est en ce sens que nos organisations syndicales exigent que la F3SCT soit saisie.

La priorité devrait être de rétablir des conditions de travail acceptables en particulier par l’annulation des fermetures de postes et par un véritable choc des moyens pour l’Ecole Publique.

Si l’évaluation des élèves fait partie intégrante du statut des professeurs des écoles, l’article 2 du décret du 1er août 1990 précisant « ils procèdent à une évaluation permanente du travail des élèves et apportent une aide à leur travail personnel. », sans préciser la forme que doit prendre cette évaluation.  Nos organisations syndicales sont attachées à la liberté pédagogique des PE. Le respect de notre statut suppose aussi que chaque enseignant est libre d’évaluer ses élèves de la manière qui lui paraît la plus appropriée.

Nos organisations syndicales SNUDI-FO 53 et FSU-SNUipp 53 réaffirment qu’aucun texte réglementaire ne préside à la mise en œuvre de ces dispositifs d’évaluation.

Nos organisations syndicales revendiquent l’abandon des évaluations nationales. Elles demandent au directeur académique de ne pas contraindre, et de ne prendre aucune forme de sanction envers les collègues qui choisissent de ne pas mettre en œuvre ces évaluations nationales. Nos organisations syndicales apporteront tout leur soutien aux personnels s’engageant dans ce sens.

A Laval le 15 septembre 2025

UCO à Laval : L’argent public à l’école Publique !

UCO à Laval : L’argent public à l’école Publique !

Télécharger le communiqué en pdf

Nous apprenons, dans le cadre de la visite de la présidente de région, Christelle Morançais, que le Maire de Laval avec le président du département Olivier Richefou, organisent une « cérémonie » pour la pose de la première pierre des bâtiments de l’UCO, Université Catholique de l’Ouest. Pour l’UD FO 53 et la fédération FO de l’enseignement, il s’agit bel et bien d’une provocation.

L’argent public doit servir à l’école Publique et non au financement d’établissements privés catholiques.

N’est-ce pas Madame Morançais qui a organisé un plan d’austérité d’une violence inouïe dans les Pays de la Loire en coupant très largement dans les subventions des associations culturelles ou à vocations sociales ?

N’est-ce pas Madame Morançais qui a supprimé de nombreux postes au conseil régional ?

Madame la présidente de région préfère satisfaire ses amis en favorisant le financement de l’enseignement catholique. Que dire des 2 millions d’euros prévus par la région pour la construction des bâtiments de l’UCO (soit 20 % du budget total pour l’UCO) sans aucune contrepartie.

Que dire des 2,5 millions prévus par le conseil départemental et Monsieur Richefou pour l’UCO ?

Que dire des 2,5 millions prévus par Laval Agglomération et Monsieur Bercault pour l’UCO ?

L’argent public servirait-il à financer largement l’implantation de l’enseignement catholique ?

FO rappelle que ce système d’enseignement catholique est totalement inféodé aux évêques et aux congrégations religieuses. C’est une institution de l’Eglise catholique au service de ses buts doctrinaux et d’évangélisation.

L’UD FO 53 et la FNEC-FP FO 53 ont toujours refusé et condamné ce projet d’implantation d’une université catholique en Mayenne, école financée par des fonds publics.

L’UD FO 53 et la FNEC-FP FO 53 sont viscéralement attachées à l’école laïque et républicaine, à la loi de 1905 sur la séparation des églises et de l’Etat.

L’UD FO 53 et la FNEC-FP FO 53 sont favorables au développement de l’enseignement universitaire public en Mayenne.

L’UD FO 53 et la FNEC-FP FO 53 rappellent la revendication constante des partisans de la laïcité et du serment de Vincennes de 1960 : les fonds publics doivent être réservés à la seule Ecole publique.

L’UD FO 53 revendique l’abrogation de la loi Debré – Guermeur de 1959 et toutes les lois anti-laïques.

A Laval le 11 septembre 2025

SMA

SMA

La déclaration d’intention ne concerne que les PE qui ont charge de classe le jour J, les AESH ou tous les autres personnels de l’EN ne sont pas concernés; les TR non plus s’ils ne sont pas missionnés.

A envoyer (depuis la boîte professionnelle) à votre secrétariat de circonscription ou via le serveur si les dates couvertes par un préavis sont affichées.

Des informations erronées circulent sur le fait que pour le mardi il faudrait se déclarer avant vendredi soir minuit : FAUX

Le SNUDI-FO 53 fait le point : la réglementation prévoit un délai de 48 heures avant dont 1 jour ouvré (au sens jour de classe)
(Loi n° 2008-790 du 20 août 2008 et sa circulaire d’application n° 2008-111 du 26-8-2008)

Exemples :
Avant le jeudi minuit pour une grève débutant un lundi
Avant le samedi minuit pour une grève débutant un mardi
Avant le lundi minuit pour une grève débutant un jeudi
Avant le mardi minuit pour une grève débutant un vendredi

Pour se mettre en grève : Les déclarations d’intention doivent parvenir à la DSDEN 48 heures avant (dont 1 jour ouvré) à la DSDEN. Cela peut consister en un simple email à votre secrétariat de circonscription (ce.lavalX@ac-nantes.fr) depuis sa boite professionnelle en prenant appui sur notre modèle de courriel

L’utilisation d’un formulaire n’est pas prévu par la circulaire ministérielle, qui stipule uniquement “la déclaration indique la date et l’heure à laquelle l’intéressé entend se mettre en grève”.

Cependant, pour les collègues qui préfèreraient utiliser le formulaire de la DSDEN 53, il est disponible ici

Une déclaration d’intention n’engage pas à faire grève. Ce sont les feuilles d’émargement c’est à dire le recensement sur l’intranet du site de la DSDEN 53 à l’issue de la grève qui font foi (déclaration de service fait)

Les déclarations d’intention ne concernent que les PE en classe le jour de grève.
Les remplaçants ne peuvent pas être appelés pour remplacer un collègue gréviste !
Et les AESH ?

Ce sont les services de la DSDEN, à la réception des intentions de grève qui préviennent (ou non) les mairies. Les enseignants comme les directeurs n’ont aucune obligation à informer les municipalités des grévistes potentiels. En aucun cas les enseignants ou le directeur n’a à mettre en place le SMA ni à l’organiser.

Les enseignants ne sont pas tenus d’informer les familles à l’avance de leur intention de faire grève. Le SNUDI-FO 53 conseille aux équipes enseignantes d’utiliser une formule laconique « Suite au dépôt d’un préavis de grève, le fonctionnement de l’école sera impacté à compter du …..(ou) le….., nous vous informerons régulièrement par voie d’affichage au portail des classes concernées. »

Si vous utilisez nos modèles plus développés de lettre au parents, attention de ne pas les coller dans les cahiers de liaison, mais distribuez les à la sortie, ou mettez les sous plis. (la lettre que nous proposons)

FO conseille aux enseignants, en conseil des maitres, de discuter et adopter autant que possible, une position commune pour toute l’école en matière de communication aux familles ou à la mairie.

Sans personnel municipal pas de SMA possible !

Si la déclaration d’intention n’impose pas d’être en grève, elle protège chaque PE si la grève venait à durer plusieurs jours. En effet, la personne qui participerait à un mouvement de grève sans s’être préalablement déclarée gréviste encourrait une sanction disciplinaire. En revanche, la personne qui aurait fait connaître son intention de participer au mouvement de grève peut librement y renoncer.

Le SNUDI-FO continue d’exiger l’abrogation de la loi du 20 août 2008 instaurant le SMA, remettant en cause le droit de grève des enseignants dans les écoles. Il convient donc de ne rien mettre en œuvre pour faciliter son application !


La meilleure façon de contourner le SMA, c’est d’envoyez vos déclarations d’intention pour toute une période (année, trimestre, période scolaire). Le SNUDI-FO 53 met à disposition un modèle pour l’envoi par email aux circonscriptions.

Pourquoi ?
Depuis l’instauration du SMA (service minimum d’accueil) il appartient à chaque PE de déclarer son intention de se mettre en grève 48h avant le début de celle-ci. Si la déclaration d’intention n’impose pas d’être en grève, elle protège chaque PE si la grève venait à durer plusieurs jours. En effet, la personne qui participerait à un mouvement de grève sans s’être préalablement déclarée gréviste encourrait une sanction disciplinaire. En revanche, la personne qui aurait fait connaître son intention de participer au mouvement de grève peut librement y renoncer.
En tout état de cause, il appartiendra à chacun de déclarer son « service fait » si les jours de grève déclarés ne correspondent pas aux jours non travaillés.
En cas de doute, ou si besoin, contactez le syndicat.

AESH grève : vos droits

AESH grève : vos droits

AESH – Grèves: vos droits

Ci dessous, quelques informations sur les modalités concernant la grève pour les AESH:

Les AESH ne sont pas soumis à la déclaration préalable d’intention de grève. Elles n’ont donc à répondre à AUCUNE sollicitation en amont d’une journée de grève.

• Les AESH ne peuvent être « réquisitionnés » pour participer à un SMA (service minimum d’accueil) dans le 1er degré, qui est, rappelons-le, organisé sous la responsabilité exclusive de la mairie. S’il n’y a pas d’ordre de mission ou de convention signée avec la collectivité, les AESH n’ont pas à participer au SMA, y compris sur leur lieu de travail habituel…

Après la grève, c’est à l’administration de recenser les AESH qui auraient été grévistes.

• Lorsque les professeurs d’une école sont en grève :

Les enfants accueillis à l’école, dans le cadre du Service Minimum d’Accueil, le sont sous la responsabilité de la mairie dans un cadre périscolaire. 


Si l’école est fermée et que vous ne souhaitez pas être considéré gréviste : Il faut informer l’IEN (supérieur hiérarchique dans le 1er degré) pour avoir la confirmation de pouvoir rester chez soi (ou de venir manifester !) sans retrait de salaire. En effet, si l’école est fermée, vous n’êtes pas habilités à accueillir les élèves. Voici le message que vous pouvez adresser depuis votre adresse courriel académique avec copie au SNUDI-FO :

“Monsieur l’inspecteur, Madame l’inspectrice,En raison d’un mouvement de grève, les professeurs de mon école sont absents ce DATE. Je suis donc dans l’impossibilité d’exercer mes missions au sein de l’école ….. pour laquelle mon service est organisé ce jour. Je vous informe que n’étant pas gréviste et ne pouvant me rendre dans l’école en l’absence d’un accueil assuré par l’Education Nationale, je vous informe que je reste à mon domicile dans l’attente d’une consigne écrite.Vous souhaitant bonne réception de cette information, je vous adresse mes salutations respectueuses.”
Dans le 1er degré, le supérieur hiérarchique de l’AESH c’est l’IEN (pas le directeur, ni le PIAL…)

Si au moins un des enseignants n’est pas gréviste, et que vous même n’êtes pas gréviste : les AESH 1er degré sont placés sous l’autorité du directeur de l’école.  Leur service est alors organisé selon les activités qui figurent sur leurs contrats. Ils ne peuvent pas se substituer par exemple aux enseignants grévistes.

 Vous ne pouvez pas être mis à disposition de la municipalité ou d’une association durant la journée; en effet, les conventions ou contrats éventuellement signés avec ces partenaires ne concernent que les temps périscolaires et/ou extrascolaires. 

Vous ne pouvez pas être réquisitionnés par le SMA organisé par la mairie. (Pour qu’un AESH travaille sur un temps périscolaire, il faut une convention entre l’Education Nationale et la collectivité (article L917-1 et L916-2 du Code de l’éducation). 

Les AESH nommés sur plusieurs établissements n’ont pas à se rendre sur un autre établissement si leur établissement d’affectation pour la journée est fermé ! Pour mettre en œuvre une telle consigne, il faudrait que les directeurs changent les emplois du temps. Il est facile d’imaginer que les directeurs ne le feront pas !

Enfin, le FORMULAIRE À RENSEIGNER EN CAS DE GRÈVE (annexe du guide académique de gestion des AESH) qui est communiqué aux AESH a été modifié suite à nos interventions puisqu’il contenait des irrégularités.

Soyez vigilants lorsque vous recevez ce document, et n’hésitez pas à nous solliciter si vous avez le moindre doute.

Le SNUDI-FO 53 s’est adressé à l’administration qui a relayé des informations erronées aux AESH du département. (Lire notre courrier)

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