Formation des enseignants : une catastrophe… organisée !

Formation des enseignants : une catastrophe… organisée !

Dernier avatar d’une « masterisation » qui a détourné les étudiants des concours d’enseignement, la réforme de la formation des enseignants et des concours a été passée en force au printemps 2025 par Élisabeth Borne, avec une copie strictement identique à celle de Nicole Belloubet l’année précédente.

Rappel

En conséquence, FO a réitéré sa revendication de moratoire de cette réforme.

Au niveau licence, les collègues des INSPÉ ont été contraints de concevoir dans la plus grande précipitation de nouvelles maquettes, pour les futurs PE exemptés d’épreuves écrites, pour les préparationnaires du concours PE « normal ».

Au niveau master, ils ont dû aménager des « parcours » pour les actuels étudiants de master souhaitant passer le concours en L3 et en prévoir pour les étudiants de licence qui réussiraient le concours en L3.
Les étudiants (en particulier ceux entrant en L3) ont été avertis au dernier moment, avec très peu d’informations sur les épreuves de concours comme sur le cursus post-concours.

Tous les départements universitaires concernés et les INSPÉ ont « bidouillé » pour s’adapter aux nouveaux concours tout en reformatant les masters MEEF, maintenus en théorie pour deux années encore.

Mais les dotations horaires pour ce faire sont rarement au rendez-vous, en raison de budgets universitaires déjà exsangues. Les nombreuses « mutualisations » entre parcours amputent et les horaires des préparations aux concours et les formations dispensées post-concours. Et les situations se sont différenciées à la mesure des diversités dans la pénurie ou des « politiques de site ».

Résultat : de fortes inégalités territoriales devant les concours.

Les concours en L3 nécessitent de débloquer des postes en plus de ceux prévus pour les concours au niveau master 2.

Ces 7147 postes destinés à accompagner la réforme des concours, ce sont autant d’enseignants en moins dans les classes des premier et second degrés dès maintenant. C’est aussi moins d’enseignants demain, puisque des étudiants de master vont réussir les deux concours et qu’il y aura donc moins de lauréats. Beaucoup de postes mis au concours ne seront donc pas pourvus.

Autres conséquences négatives en chaîne : les rectorats ont « calibré » ou réparti les postes entre les concours M2 et L3 en fonction des réussites qu’ils estiment prévisibles aux concours. La « calibration » a manifestement été faite « au doigt mouillé » et de manière très diverse selon les académies.

Mais ses effets destructeurs sur le maillage de formation des enseignants sont déjà très concrets. Ainsi sont agendées pour l’année prochaine des mises en sursis ou même des disparitions de sites INSPÉ. Dans l’académie de Rennes, par exemple, Quimper est menacé et Vannes est voué à la disparition dès l’année prochaine. En ce dernier cas, le site et la formation pour les PE seraient même concédés… à l’enseignement catholique !

Quant aux collègues qui enseignaient jusqu’à présent dans ces sites INSPÉ, ils sont libres d’aller trouver du travail à près d’une centaine de kilomètres (les sites INSPÉ de l’académie de Rennes dépendant de l’université de Brest…).

Au passage, le gouvernement fait quelques dégâts supplémentaires en sourdine, comme la suppression cette année de concours du second degré, ainsi du CAPES et de l’agrégation de portugais…

Que feront les actuels étudiants de M1 qui n’auraient pas réussi le concours L3 ? La possibilité de passer le concours en fin de M2 en 2027 leur est en théorie ouverte. Encore faut-il pour cela que des heures soient débloquées pour cette préparation. Compte tenu de la situation de détresse budgétaire de nombre d’universités, rien n’est moins sûr.

De même, dans beaucoup d’universités, rien n’est prévu au niveau master pour les étudiants de L3 qui ne réussiraient pas le concours (PE ou CAPES). À Saint-Étienne, à Toulouse, il n’est pas question pour les universités de débloquer les heures nécessaires à un « parcours » de master pour les L3 non lauréats.
Étudiants de Master ou de L3 échouant au nouveau concours L3 sont ainsi poussés vers la sortie. La conclusion est évidente : ils seront embauchés par l’Éducation nationale en tant que contractuels sous-payés.

  • Le maintien de tous les sites de formation, le maintien de tous les personnels en place : aucune mobilité forcée, aucune suppression de postes dans le supérieur.
  • Les dotations budgétaires supplémentaires nécessaires pour que personne ne soit laissé au bord du chemin, que partout en 2026-27 les étudiants de M1 aient la possibilité de passer les concours en M2 en 202, les étudiants de L3 non lauréats de poursuivre en master.
  • Retour à des épreuves disciplinaires pour les concours, avec en amont des licences disciplinaires.
  • Aucune inégalité devant le concours, les mêmes épreuves pour toutes et tous.
  • Abandon de la « masterisation », concours au niveau licence avec une formation rémunérée à plein temps sous statut, et reconnue comme valant grade de master.

Enfin, en plaçant les universités dans l’impossibilité budgétaire de répondre positivement aux demandes des étudiants, le budget Macron-Lecornu-Geffray-Baptiste confère à cette réforme toute sa potentialité destructrice. Ce budget de guerre, imposé aux travailleurs par d’indignes tractations politiciennes, doit être purement et simplement abandonné. De l’argent pour l’École, pas pour la guerre !

Changement de département 2026

Changement de département 2026

Réunion d’information spéciale mutations en visio
Organisée par les SNUDI-FO de l’académie de Nantes
Mercredi 5 novembre
Inscription en ligne

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Notre dossier spécial pour tout comprendre

Calendrier des opérations (à télécharger)

Fiche de suivi du SNUDI-FO

Les documents officiels

La note de service ministérielle

Lien vers les pièces justificatives

Lien pour une demande CIMM

Lien vers les barèmes des années précédentes (Ministère)

Les POP (postes à profil)

Tout comprendre aux POP

Se connecter à Colibri

La liste des postes à profil par département (à venir)

Foire aux questions POP du ministère


A propos de l’application de la loi Dussopt de Transformation de la Fonction Publique :
Jusqu’à maintenant, les décisions de l’employeur concernant la carrière des fonctionnaires (mutations, avancement…) étaient contrôlées par les organisations syndicales siégeant dans les commissions administratives paritaires (CAP).

Mais la loi de Transformation de la Fonction publique, bouleverse tout cela.
Pour la 3ème année consécutive, Les CAPD n’ont plus cette compétence.
C’est le fait du prince, dans la logique PPCR !

La transparence et le respect de l’égalité de traitement, n’est aujourd’hui plus garantie !
Le syndicat ne peut intervenir que si le collègue fait un recours suite aux résultats des mutations.

L’administration a toute latitude pour faire ce qu’elle veut dans le classement ! C’est pourquoi il est très important que nous disposions de tous les éléments dans le cas où un recours serait à envisager.


Archives mutations 2025

ATTENTION : le profilage des postes se généralise et concerne depuis 2022 les opérations de mutations interdépartementales ! (voir ci-dessous)

Les postes à profil (POP)

Depuis 2022 le MEN a introduit des postes à profil nationaux dans le mouvement inter départemental. Malgré le refus de la majorité des organisations dont FO, le ministère s’obstine, persiste et signe : il faut décliner le Grenelle et les logiques PPCR à tout prix !

Voici quelques informations : Intégration de postes à profil nationaux dans le mouvement interdépartemental. Il faut y postuler (en respectant des dates). Si les collègues obtiennent le poste, ils doivent y rester 3 ans. Au bout de ces trois ans, les collègues restent dans le département obtenu. Cependant, s’ils le souhaitent, ils peuvent réintégrer leur département d’origine au bout de ces 3 ans (à ce jour, nous n’avons aucune précision des modalités qui seront laissées à l’appréciation des DASEN, dans l’esprit PPCR). Les types de poste qui pourraient être concernés : des postes peu attractifs souvent occupés par des contractuels et des postes particuliers.


Plus d’informations ? participe aux réunions d’information, prends contact avec tes représentants SNUDI-FO en Mayenne

Pour défendre mes droits et mes garanties statutaires de fonctionnaire d’État :
Je me syndique au SNUDI-FO 53

Budget Lecornu 2 : vers une nouvelle cure d’austérité ?

Budget Lecornu 2 : vers une nouvelle cure d’austérité ?

Le président Macron, a (re)nommé le 1er ministre démissionnaire, Sébastien Lecornu, 1er ministre. Kafkaïen !

Dans ce gouvernement Lecornu Bis, Édouard Geffray est nommé ministre de l’Éducation nationale, et c’est tout un symbole !

En effet, pour le SNUDI-FO 53, la nomination d’Édouard Geffray au ministère de l’Éducation nationale constitue un signal clair de continuité dans la politique de démantèlement de l’école publique, engagée depuis 2017. Haut fonctionnaire, technocrate au cœur du dispositif Blanquer, Édouard Geffray a été l’un des artisans des nombreuses contre-réformes qui ont éclaté l’école publique, fragilisé ses personnels et ses élèves. Des réformes Blanquer à la gestion chaotique de la crise sanitaire et de ses protocoles incohérents, Édouard Geffray a participé à toutes les décisions qui ont contribué à détériorer les conditions de travail des personnels. Combien de temps un tel ministre pourra-t-il tenir face à la colère et à la lassitude d’une profession déjà à bout ? Notre boussole : les revendications à commencer par les salaires et les postes

Alors Lecornu a annonce une “pseudo -suspension” »” ou “temporisation” de la réforme des retraites. En réalité, il s’agit bien d’un leurre, puisque cette “suspension” passera par un amendement du PLFSS. Ainsi, les partisans de cette suspension qui crient aujourd’hui “victoire” se sont tout simplement fait rouler dans la farine car il faudra voter le PLFSS dans sa globalité, avec toutes les mesures qu’il contient, doublement des franchises médicales, baisse de l’indemnisation des malades de longues durée… De plus, le sénat, va pouvoir avoir à la fin le dernier mot, notamment avec la CMP (commission mixte paritaire).

Enfin, cette “suspension” de la réforme des retraites, ouvre la porte la mise en œuvre de la retraite par points chère à la CFDT et à l’UNSA et que FO a combattu en 2019 avec la CGT. Le SNUDI-FO 53 réaffirme avec sa confédération son exigence d’« abrogation de la réforme des retraites de 2023, réforme qui reste injuste, brutale et injustifiée. Il rappelle son attachement au régime de retraite par répartition, maintient son opposition à la mise en œuvre d’un régime universel par point et à un régime de retraite de base par
capitalisation. Le CCN exige le maintien de tous les régimes, de toutes les caisses, le Code des pensions civiles et militaires. (…) Le CCN continue de revendiquer un retour de la retraite à 60 ans et 37,5 annuités dès que les conditions seront réunies. » Avec la FGF-FO, le CEF refuse toute mise en œuvre d’une caisse de retraite de la Fonction publique d’Etat, contradictoire au Statut.

La réalité, c’est que le budget Lecornu est tout aussi violent que le budget Bayrou. Si ce plan voit le jour, les conséquences seront terribles pour les salariés, les services publics, la santé, l’école…

Le rapporteur du budget à l’Assemblée nationale a déclaré : « Rien que pour l’Éducation nationale, compte tenu de la baisse de la natalité, je pense qu’il est possible de supprimer 50.000 postes d’ici à 2032 ».

Chacun doit mesurer aujourd’hui la violence du plan Lecornu et les fermetures de classes et d’écoles qui se feront si rien n’est fait pour les arrêter !

Le budget Lecornu c’est :

  • 31 milliards d’économies sur le dos des travailleurs et des services publics
  • L’augmentation des taxes sur des produits de la vie quotidienne
  • Le gel des salaires, de la valeur du point d’indice, et aucune perspective de revalorisation
  • La suppressions de milliers de postes de fonctionnaires
  • L’augmentation générale des impôts via le gel des barèmes
  • Le doublement des franchises médicales et des déremboursements
  • 7 milliards de moins pour la santé
  • La suppression de l’abattement fiscal de 10% pour les retraités
  • La casse des services publics
  • Plus de cadeaux aux grandes entreprises et aux grandes fortunes et aucune remise en cause des 211 milliards de cadeaux faits avec l’argent public sans contrepartie

Ce que FO dénonce c’est :

  • Tous les budgets d’austérité
  • L’enfumage de la suspension/temporisation de la réforme des retraites
  • Les 211 milliards d’euros d’aides fiscales et sociales en 2023 aux entreprises, de surcroît sans aucune contrepartie. Cela représente 6670 € de cadeaux faits aux patrons chaque seconde
  • Les 100 milliards d’euros de dividendes versés aux actionnaires chaque année, soit 3 165 € accaparés chaque seconde, détournés de la création d’emplois, de l’augmentation des salaires et des minima sociaux
  • Les 100 milliards d’€ d’évasions fiscales chaque année, soit 3165 € perdus par seconde.

Ce que FO revendique :

  • L’abrogation de réforme des retraites !
  • L’augmentation des salaires, du point d’indice, des retraites !
  • Des moyens pour les services publics, l’arrêt des suppressions de postes et des créations de postes à hauteur des besoins urgents pour l’école Publique !
  • La préservation de notre sécurité sociale !

En réalité, le budget Macron-Lecornu-Geffray prévoit des milliers de postes supprimés dans l’Education nationale !

Dans le cadre du budget 2026, 5400 emplois supplémentaires sont annoncés dans l’Education nationale.

Derrière cette annonce trompeuse, le gouvernement Macron-Lecornu-Geffray se prépare en fait à supprimer des milliers de postes dans l’Education nationale.

En effet, se met en place en 2026 la réforme des concours. Désormais les concours d’enseignement sont positionnés la 3ème année de licence. Les lauréats seront élèves fonctionnaires durant leur année de Master 1 (Bac +4), puis fonctionnaires stagiaires en classe à mi-temps durant leur année de Master 2 (Bac +5).

Cette réforme va donc contraindre l’Education nationale à budgéter de nouveaux postes : le journal Les Echos chiffre ces besoins à 9000 postes d’enseignants qui donc ne seront pas en classe durant l’année de Master 1.

Une simple soustraction démontre donc que derrière les 5400 emplois supplémentaires annoncés par le ministère se cache donc la suppression de milliers de postes d’enseignants devant élèves, dont plus de 1500 rien que pour le 1er degré ! C’est bien plus que les 4000 postes supprimés pour l’année 2025 !

Cette nouvelle attaque contre l’Ecole publique se situe dans le cadre d’un budget qui s’apparente à une véritable saignée contre la Fonction publique dénoncée par la fédération générale des fonctionnaires FO (nouvelle année blanche pour le point d’indice, désindexation des pensions sur l’inflation, sanctions contre les agents malades, baisse de 15% des crédits de l’action sociale interministérielle, taxation des cotisations de mutuelle à hauteur d’un milliard d’euros, doublement des franchises médicales…)

Et que penser de l’annonce de la création de 1 200 emplois d’AESH ? Déjà la prétendue création de 2000 emplois d’AESH dans le budget Bayrou en 2025 s’est avérée être une mystification et les demandes d’accompagnement des élèves en situation de handicap exprimée par les personnels et les parents d’élèves se heurtent le plus souvent dans les départements au refus des IA-DASEN et des recteurs !

Le budget Lecornu-Geffray prépare donc une dégradation inédite des conditions de travail des personnels et des conditions d’apprentissage des élèves, en particulier les plus fragiles.

Pour le SNUDI-FO 53, le budget Lecornu, budget imposé aux travailleurs par d’indignes tractations politiciennes est inacceptable. Il doit être purement et simplement abandonné.

Déplacement domicile-école : indemnisations et forfait mobilité

Déplacement domicile-école : indemnisations et forfait mobilité

Remboursement de frais pour se rendre quotidiennement dans son établissement

Depuis 2023, la prise en charge partielle des frais de transport domicile / travail est de 75% de la valeur du titre de transport dans la limité du plafond mensuel fixé depuis le 1er janvier 2024 à 99 euros.

Votre trajet domicile-travail peut être remboursé, si *:

  • vous êtes titulaire  ou stagiaire  (enseignant ou ATSS) ou non-titulaire (contractuels, vacataires, apprentis administratifs, étudiants apprentis professeurs)
  • vous avez été recruté  sur le fondement des contrats aidés : contrats uniques d’insertion (CUI),  contrats d’accompagnement dans l’emploi (CAE), emplois d’avenir professeur (EAP)
  • vous êtes assistant d’éducation (AED) ou accompagnant des élèves en situation de handicap (AESH)
  • vous êtes apprentis

*ATTENTION, le remboursement peut être cumulé avec le « forfait mobilités durables » mais dans des conditions précises. (lorsque le trajet est différent pour chaque dispositif, lorsque les deux dispositifs ne couvrent pas la même période…) – si vous êtes concerné, contacter le syndicat.

Les salariés de la fonction publique ont droit à 75% de la prise en charge de leur abonnement annuel de transport.

Le principe a été fixé par le décret 2010-676 du 21/06/2010. Ce décret prévoit aussi que la prise en charge est versée mensuellement mais qu’elle est suspendue au-delà du mois en cours en cas de congé.

Le remboursement de frais concerne les abonnements ou cartes délivrés par la SNCF, les transports publics, etc. (article L 1221-1 et suivants du Code des transports) :

  • Abonnement multimodal à nombre de voyages illimité
  • Carte ou abonnement annuel à nombre de voyages illimité ou limité
  • Carte ou abonnement mensuel à nombre de voyages illimité ou limité
  • Carte ou abonnement hebdomadaire à nombre de voyages illimité ou limité
  • Carte ou abonnement à renouvellement tacite à nombre de voyages illimité ou limité
  • Abonnement à un service public de location de vélos.

Il est possible de cumuler plusieurs cartes ou abonnements si le trajet le nécessite, la limite de 101,75 € s’appliquant à la somme des abonnements et cartes. Toutefois l’abonnement pour la location de vélo n’est cumulable qu’en l’absence de desserte du domicile ou du lieu de travail par un autre mode de transport couvert par un abonnement ou une carte pris en charge.

N’est pris en compte que le prix le plus économique proposé par le transporteur ce qui exclut de fait la première classe. La circulaire Fonction publique précise que la notion du coût économique doit être appréciée au cas par cas avec largeur de vue. Ainsi un agent a tout intérêt à prendre le TGV, plus cher mais nettement plus rapide que les TER. Dans ce cas, l’abonnement permettant un déplacement plus rapide sera retenu.


Cette année, pour les PE et les AESH, pour effectuer une demande de remboursement de frais, il faut compléter le même formulaire de demande qui doit être visé par l’IEN dans le 1er degré.


Cas particuliers : exercice à temps partiel (si >50% prise en charge identique, sinon prise en charge réduite de moitié), si plusieurs employeurs ou cumul d’activité, si arrêt maladie, congé maternité, congé de formation professionnelle, syndicale…etc
En cas de doute, contactez le syndicat !

Remboursement de frais pour effectuer un service partagé (titulaire de secteur, TRS, TS…)
Tout personnel titulaire ou non qui est amené à compléter son service dans une autre commune de sa résidence administrative est indemnisé de ses frais de transport et de repas s’il se trouve en dehors de sa résidence administrative ou familiale entre 11h et 14h. Les frais de transport sont calculés en fonction de l’article 5 de l’arrêté du 20/12/2013 (tarif SNCF ou tarif kilométrique).
Les TR ont également droit au remboursement de leur frais de transport pour une affectation à l’année dans un établissement situé dans une commune autre que celle de leur établissement de rattachement qui peut se cumuler avec le remboursement des frais de repas (sous conditions : contactez le syndicat).

Comment procéder pour le remboursement de votre trajet domicile-travail ?

Afin de bénéficier d’un remboursement, il faut constituer un dossier, et le renseigner et le renvoyer.

Pour les PE à :
Le SAGEPP 53 (ce.sagepp72@ac-nantes.fr et ce.sagepp-supple72@ac-nantes.fr) avec copie au SIDEEP (sideep53@ac-nantes.fr), PRHAG (ce.dippag53@ac-nantes.fr) et SNUDI-FO 53

Pour les AESH à :
Le SAE 53 (contact.AESH53@ac-nantes.fr) avec copie au SNUDI-FO 53

  • SIDEEP pour les enseignants du 1er degré public stagiaires, titulaires et non titulaires (faire signer par l’IEN de circonscription)
  • SAE pour les AESH

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter la circulaire 2025-2026 pour l’académie de Nantes fixant les modalités cette année scolaire.
Annexe 1 : Plan de mobilité
Annexe 2 : coordonnées des services pour renvoyer son formulaire


Cas particulier : les frais de déplacements

Les enseignants en stage de formation peuvent bénéficier du remboursement partiel des frais de transport à la seule condition de participer à un stage long pour le DDEEAS et le CAPPEI (un an minimum). Les enseignants doivent remplir le formulaire intitulé « État de frais de déplacement ponctuel des enseignants en formation continue ». Le dossier complet doit être retourné au service en charge de la formation continue : ce.dafpen@ac-nantes.fr


Forfait « mobilité durable » ou plus familièrement, prime vélo et covoiturage

Décret n°2022-1562 du 13 décembre 2022 – arrêté du 13 décembre 2022

Une circulaire académique relative au forfait “mobilité durable” et ses annexes ont été publiées : elle reprend les dispositions établies par le décret du 9 mai 2020 concernant l’attribution de la prime “Mobilité durable”.

Attention, la demande de prise en charge doit être adressée à partir du 1er novembre, et au plus tard avant le 31 décembre 2025 et doit faire état des services réellement faits. Dans l’idéal, elle est à envoyer au début des congés de Décembre.

Comment ça marche ?

Depuis 2023 la demande se fait via l’application Colibris, à partir du 1er octobre à cette adresse : https://portail-nantes.colibris.education.gouv.fr/prise-en-charge-des-frais-de-transport/ (vous devez être connecté pour que le lien fonctionne ! (voir image ci-dessous)
Aucune demande de rétroactivité des années précédentes ne sera acceptée.

Il s’agit de se faire rembourser des déplacements entre la résidence habituelle et le lieu de travail effectués avec son cycle ou cycle à pédalage assisté personnel ou de son engin de déplacement personnel motorisé (vélo, trottinette, mono-roue, gyropode…) ou en tant que conducteur ou passager en covoiturage ou en tant qu’utilisateur des services de mobilité partagé.

Le nombre minimal de jours d’utilisation d’un moyen de transport éligible au versement du forfait mobilités durables est fixé à 30 jours. Ce nombre minimal de jours est modulé selon la quotité de temps de travail de l’agent.

Nombre de joursMontant du FMD
De 30 à 59 jours100 euros
De 60 à 99 jours200 euros
Au moins 100 jours300 euros

Ce forfait est désormais cumulable avec la prise en charge des frais de déplacement domicile-travail, mais sous des conditions strictes (voir plus haut) !

Attention, le montant du FMD ne varie pas si vous exercez à temps partiel. Pour autant, le nombre de trajet sera à moduler. Par exemple si vous exercez à 50% le nombre de jours minimum est de 15 jours (au lieu des 30) pour bénéficier du FMD à 100 euros.

Exclusions

Une série d’agents sont exclus du dispositif. Ce sont ceux qui bénéficient d’un logement de fonction sur leur lieu de travail, d’un véhicule de fonction ou d’un transport collectif gratuit, de même que les agents transportés gratuitement par leur employeur ou bénéficiant d’une allocation spéciale handicap.

Comment ?

Le dossier est à déposer sur l’application COLIBRIS. Il comprend le formulaire complété, daté et signé, les pièces justificatives (relevé de facture si vous êtes passager, ou de paiement si vous êtes conducteur, une attestation sur l’honneur du covoitureur, une attestation issue du registre de preuve de co-voiturage (http://covoiturage.beta.gouv.fr). Pour l’utilisation du vélo, du cycle, aucune pièce justificative n’est demandée.
L’administration peut procéder à des vérifications.

Le SNUDI-FO 53, déplore que le dispositif en faveur des agents publics soit d’un montant bien moins élevé que celui applicable aux salariés du privé (400 €), et intervient pour la revalorisation de cette indemnisation.

FO demande le retrait des portraits de Macron dans les salles de la DSDEN

FO demande le retrait des portraits de Macron dans les salles de la DSDEN

A Laval, le 9 octobre 2025

Monsieur le Directeur académique,

Nous vous demandons le retrait de tous les portraits du président de la République actuellement affichés dans les salles de réunion de la Direction des Services Départementaux de l’Éducation nationale de la Mayenne.

Nous avions déjà signalé que la présence de ces portraits n’avait pas lieu d’être dans ces espaces. Or, plusieurs collègues du 1er degré, en formation hier à la DSDEN, nous ont fait part de leur étonnement et de leur malaise face à cette exposition.

Bien que l’Assemblée nationale ait adopté en première lecture, en 2023, un texte visant à rendre obligatoires plusieurs symboles républicains dans les mairies — notamment le portrait officiel du Président de la République —, aucune obligation légale n’est actuellement en vigueur. En tout état de cause, rien ne justifie un tel affichage dans les autres établissements ou services publics de l’État, tels que les DSDEN.

Pour Force Ouvrière, les instances départementales représentatives des personnels, les structures de consultation, les actions de formation doivent se tenir dans un cadre neutre, dégagé de toute symbolique politique, et n’ont pas à se réunir sous les hospices du président de la République. Les agents de la Fonction publique d’État ne sont pas au service d’un gouvernement ni d’un président de la République, mais au service de l’État et de la nation, dans le strict respect du principe de neutralité et des droits garantis par leur statut.

De plus, la présence de ces portraits peut être perçue comme de nature à influencer, même indirectement, le cadre de travail des agents et leurs représentants, ainsi que l’image donnée aux usagers.

Dans un souci de neutralité, d’impartialité et d’égalité de traitement, nous vous demandons en conséquence de faire retirer immédiatement ces portraits du président de la République des salles de réunion de la DSDEN.

Nous vous remercions de bien vouloir nous informer des suites que vous donnerez à cette demande.

Dans l’attente de votre réponse, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Directeur académique, l’assurance de notre respectueuse considération.

Stève Gaudin, secrétaire départemental de la FNEC-FP FO 53

Dans une salle de réunion de la DSDEN 53
Dans une salle de réunion de la DSDEN 53
Ouest France du 10 octobre 2025

Baisse de l’indemnisation des arrêts maladie : des collègues placés dans des situations inacceptables

Baisse de l’indemnisation des arrêts maladie : des collègues placés dans des situations inacceptables

Suite au budget Barnier dégradé par le budget Bayrou, tout agent en Congé Maladie Ordinaire (CMO) perd 10% de sa rémunération depuis le 1er mars 2025. En plus du jour de carence qui sanctionne injustement les arrêts maladie depuis 2018, la ponction de 10% s’applique sur l’ensemble de la rémunération, traitement et primes comprises, hormis le supplément familial et l’indemnité de résidence.

Alors que les décrets relatifs à cette baisse du taux d’indemnisation des congés maladie ordinaire sont parus à la hâte en février 2025, pour sanctionner les personnels malades le plus vite possible, la mesure sera mise en oeuvre à partir de la paye d’octobre.

Le ministère vient en effet d’annoncer :
Les congés de maladie intervenus antérieurement à cette prise en compte automatique et qui n’ont pas encore été régularisés, feront l’objet d’une régularisation :
– Sur la paye d’octobre pour les personnels des bibliothèques, ingénieurs, administratifs, techniques, pédagogiques, sociaux et de santé pour les montants restant à retenir après la première reprise du lissage réalisée sur la paye de juillet ;
– Sur les payes de novembre et de janvier pour les personnels enseignants du public et du privé et professions assimilées, AESH et AED.

Le gouvernement Lecornu est tombé après celui de Bayrou, dont le budget prévoyait 44 milliards d’euros d’économies sur le dos des salariés (en particulier des salariés en Affectation Longue Durée) et des services.

Les personnels peuvent se voir retirer jusqu’à 30% de leur salaire sur une même paye, parfois déjà à mi-traitement. Cette mise en œuvre de cette réforme est une démonstration du caractère injuste et intolérable de ces budgets d’austérité. Cette mesure va encore dégrader les conditions d’existence des agents qui subissent depuis des décennies le gel du point d’indice (31,5 % de perte de pouvoir d’achat depuis l’année 2000).

Direction d’école : les GDDE se suivent et se ressemblent !

Direction d’école : les GDDE se suivent et se ressemblent !

Le SNUDI-FO 53 avait fait le choix, dès 2020, de ne pas participer à cette parodie d’instance qui a permis l’application du Grenelle Blanquer et de la loi Rihlac (lire à ce propos notre article du 1er décembre 2020 et le courrier au DASEN)

Où en sommes nous ?

Nous avons, a plusieurs reprises, proposé aux autres organisations représentatives du départements de ne pas cautionner ce type de réunion qui va à l’opposé de l’intérêt et des revendications des directeurs et directrices d’école.

Aujourd’hui, le SE-UNSA 53 et le SNUipp-FSU 53 continuent d’y participer avec quelques directeurs choisis par l’administration.

Des directeurs présents à ces GDDE ont pu rendre compte au SNUDI-FO de la teneur des échanges dans ce conclave non officiel, et qui n’a pour seul objectif que la mise en application des réformes qui vont contre l’intérêt des directeurs et directrices d’écoles, à l’instar de la loi Rilhac.

Le SNUDI-FO 53 alerte à nouveau : 
Les GDDE organisent la délégation de compétences et l’autorité fonctionnelle du directeur d’école, lui imposant toujours plus de responsabilités, plus de travail, plus de pilotage et de management. 
Les GDDE permettent de légitimer la mise en application de la loi Rilhac et de la circulaire du 20 mars 2024 relative aux modalités d’évaluation des directeurs d’école.
Les GDDE sont issus du grenelle Blanquer et sont en concordance parfaite avec la loi Rilhac. Dans la plupart des départements ils ont disparu à la demande conjointe de plusieurs syndicats.
Les GDDE vont peser toujours un peu plus sur les épaules des directeurs et directrices d’école

Le SNUDI-FO 53, seule organisation départementale à ne pas cautionner ces conclaves “direction d’école” revendique l’abrogation de la loi Rilhac et refuse que le directeur soit un supérieur hiérarchique chargé d’évaluer et de recruter les enseignants

Rappel de la synthèse des ateliers du Grenelle publié par le ministère :
« Donner aux directrices et directeurs d’école un véritable statut leur conférant une autorité décisionnelle et fonctionnelle »
« la directrice d’école ou le directeur d’école serait associé à l’évaluation dans le PPCR avec l’IEN sur les aspects administratifs, organisationnels et fonctionnels. »
« Pour le premier degré, il serait possible de concilier le mouvement infra départemental avec quelques postes à profil en adéquation avec des projets d’école particuliers et associer le directeur d’école au recrutement. »

Télécharger notre journal départemental spécial direction d’école

Le SNUDI-FO 53 défend les directeurs et directrices d’école et porte leurs revendications !
Les directeurs et directrices du département sont toujours plus nombreux à  rejoindre le SNUDI-FO par leur adhésion !

Chers collègues,

Le leurre de la « simplification des tâches » que l’on nous sert depuis le suicide de notre collègue Christine Renon en 2019, ne trompe désormais plus personne. Nous ne voulons pas d’une vague « simplification » nous voulons un réel allègement de nos tâches !

Simplifier une tâche, pour notre ministère, c’est en ajouter toujours plus !

Le SNUDI-FO 53 intervient régulièrement et chaque année, auprès de nos responsables hiérarchiques locaux, pour rappeler que nos conditions de travail ne cessent de se dégrader avec des tâches chronophages (enquêtes, sorties scolaires, PPRE, REE, AFFLENET, ADAGE…) sans parler des nouvelles mesures dont ils portent l’entière responsabilité : protocole Phare, Pacte, sécurisation des écoles, inclusion scolaire systématique, de la gestion quotidienne du manque de remplaçants…

Le ministère doit répondre aux revendications. Ce n’est pas avec les GDDE ou avec l’évaluation des directeurs que la situation va s’améliorer, mais en augmentant les décharges de direction, en créant des postes statutaires d’aide administrative, en accordant une réelle revalorisation (100 points d’indice pour tous les directeurs) et en abrogeant la loi Rilhac tout en rétablissant le décret de 1989 sur la direction d’école.

Avec la loi du 21 décembre 2021 (soutenue par certaines organisations syndicales et présentée par la députée Rilhac comme une réponse aux problèmes que nous rencontrons) notre charge de travail ne cesse d’augmenter, et ce sera de pire en pire avec la délégation de compétences qui nous est désormais attribuée. Ainsi, par exemple, la gestion des élèves à besoins éducatifs et pédagogiques particuliers et la mise en place des mesures de sécurité dans l’école, font désormais partie de nos responsabilités.

Pire, avec la loi Rilhac, nous sommes désormais évalués en plus de nos rendez-vous de carrière.

Oui, nous serons dorénavant évalués au plus tard après trois ans d’exercice puis au moins une fois tous les cinq ans, hors temps scolaire, par notre IEN. Cette évaluation fera l’objet d’un compte rendu écrit et n’offrira absolument aucun bénéfice sur notre déroulement de carrière. Elle est calquée sur celle des chefs d’établissement de collèges et lycées et nous serons évalués sur nos « compétences »
– pédagogiques (animation, pilotage, coordination des projets et de l’équipe pédagogique) ;
– relationnelles avec les familles, les élus, les associations…
– organisationnelles relatives au fonctionnement de l’école.

Nous sommes donc désormais placés sur un siège éjectable !
Extrait du décret du 14 août 2023 (loi Rilhac): « Les instituteurs et professeurs des écoles nommés dans l’emploi de directeur d’école peuvent se voir retirer cet emploi par le directeur académique des services de l’éducation nationale dans l’intérêt du service. »

Alors que, comme tous les autres enseignants, nous sommes déjà évalués avec le rendez-vous de carrière PPCR, cette évaluation spécifique n’a d’autres objectifs que d’avancer vers un statut particulier pour les directeurs dont nous ne voulons pas, et de nous mettre au pas !

Adjoints et directeurs : tous concernés !

La bonification de 3 mois d’avancement accéléré pour les directeurs, prévue par la loi Rilhac n’est qu’un os à ronger, un leurre. Pourquoi ne pas la mettre en place pour la totalité des PE, et nous octroyer une augmentation indiciaire de 100 points ? Par ailleurs, avec un avancement spécifique, ne se dirige-t-on pas vers la création d’un statut particulier différent de celui qui existe actuellement où c’est un PE qui fait fonction de directeur d’école ?

Alors oui, nous sommes tous concernés. Selon nous, le directeur d’école doit effectivement rester un enseignant chargé de direction, rémunéré pour son travail et déchargé autant que nécessaire. Suivre une autre voie amène mécaniquement à une division entre les collègues, un accroissement des responsabilités et des charges de travail, et un éloignement du cœur de notre métier : l’enseignement. 

Nous sommes tous concernés, effectivement, adjoints et directeurs, car il en va de la défense de l’école Publique : nous ne voulons pas qu’elle se transforme en entreprise !

Vous trouverez dans ce numéro spécial des informations précises sur l’actualité relative à la direction d’école et sur les différentes interventions du syndicat.

Bonne lecture !

Les directrices et directeurs de la Mayenne :

Après le 2 octobre : Comment sortir des journées d’action “saute-mouton” et des calendriers de grèves perlées !

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Jeudi 2 octobre, comme partout en France, dans la continuité des 10 et 18 septembre, les salariés du public et du privé se sont levés pour réaffirmer le refus de tout plan d’austérité.

Bravo à tous les enseignants et AESH mobilisés ce jeudi 2 octobre.

Loin de la rupture annoncée, et dans la continuité du projet de budget Bayrou, les derniers propos du premier ministre Lecornu confirment que ce sont toujours les salariés, les services publics, les chômeurs, les retraités, les jeunes, les assurés sociaux qui seront les victimes de cette austérité.

Les objectifs restent les mêmes : mettre en œuvre les politiques demandées par un Président Macron au service de la Finance et du patronat.

Alors que les services publics sont rognés à l’os, à commencer par l’Hôpital, l’École publique, et les collectivités territoriales, alors que dans le même temps le budget des dépenses militaires a été augmenté de 6,5 milliards d’euros, s’ajoutant aux 413,3 milliards programmés pour 2024-2030 !

Dans le même temps, les dividendes des actionnaires du CAC 40 atteignent des records et tutoient les étoiles !

Honte aux gouvernants successifs qui ont développé la pauvreté dans notre pays, 300000 sans-abri, 2000 enfants qui dorment dans la rue, 24000 enfants atteints d’un handicap en attente de place pour les accueillir dans les établissements spécialisés, 750000 seniors en situation de « mort sociale », 5 612 000 demandeurs d’emploi inscrits à France Travail, des milliers d’étudiants qui doivent recourir pour se nourrir aux paniers repas d’organisations caritatives, un système de santé relégué à la 25ème place au rang mondial.

Le président Macron et son premier ministre sont plus que jamais isolés et affaiblis. Et pourtant ils persistent dans leur politique d’austérité et le dogme de la réduction de la dépense publique. Ils refusent toutes idées de contributions des grandes entreprises et des plus hauts revenus, alors que les déficits publics résultent avant tout d’un manque de recettes fiscales.

Alors aujourd’hui nous le répétons, nous refusons les coupes budgétaires dans les services publics, qui doivent avoir les moyens humains et matériels de fonctionner partout.

Nous refusons le gel des prestations sociales et des salaires des fonctionnaires, la désindexation des pensions de retraite, le doublement des franchises médicales, la remise en cause de la 5ème semaine de congés payés.

Tout comme nous exigeons l’abrogation de la réforme des retraites Macron de 2023, nous exigeons l’égalité salariale femme-homme, l’augmentation de la valeur du point d’indice à hauteur des 31,5% perdus depuis 2000 et l’ouverture de négociations pour l’amélioration des grilles indiciaires des PE. Nous revendiquons un vrai statut, un vrai salaire pour les AESH, l’abandon des PIAL et des PAS. Nous voulons l’égalité des droits pour que chaque enfant puisse bénéficier d’une scolarisation adaptée à ses besoins, et pour mettre fin à l’inclusion scolaire systématique qui place tout le monde en souffrance. Nous voulons l’arrêt des suppressions de postes et nous exigeons des moyens et des postes pour répondre aux urgences dans nos écoles.

Nous exigeons le l’abandon de toutes les mesures anti-sociales annoncées par l’ex 1er ministre Bayrou.

Et puisque le pouvoir et le patronat refusent d’entendre le rejet de leurs plans de régression, puisque la répétition de journées d’action ne suffit pas à stopper le saccage en cours, alors que pouvons-nous faire mes camarades ?

Pour le SNUDI-FO 53, Il faut frapper au portefeuille ceux qui font les poches des travailleurs. Il faut construire un rapport de force qui atteigne leurs intérêts.

Bloquer l’économie, déjà 48h, par la grève partout, dans le privé et le public, mettre le pays complètement à l’arrêt pour montrer que c’est nous qui produisons les richesses et qu’il nous revient d’en bénéficier !

Le SNUDI-FO 53 lance un appel pour débattre et préparer partout le “TOUS EN GRÈVE, TOUS ENSEMBLE, dans tous les secteurs, public et privé“, pour faire reculer le pouvoir et le patronat, pour défendre nos acquis dont l’école Publique fait partie. Défendons-la !

Le SNUDI-FO 53 s’inscrit dans la conclusion de la résolution adoptée lors du dernier Comité national confédéral (CCN) des 24 et 25 septembre :

« Le Premier ministre, Sébastien Lecornu, n’a répondu à aucune revendication suite à l’ultimatum lancé par les organisations syndicales. Il ne nous laisse pas d’autre choix que de monter d’un cran. Les journées d’action n’ont pas permis d’obtenir satisfaction. C’est pourquoi FO a proposé à l’intersyndicale d’appeler à la grève sur plusieurs jours consécutifs (les 1er, 2 et 3 octobre), ce qui a été refusé par les autres organisations syndicales. Pour gagner sur les revendications, à commencer par l’abrogation de la réforme des retraites et l’abandon de tout budget d’austérité, le CCN appelle toutes les structures à réunir les salariés pour discuter et décider la grève et sa reconduction, à partir du 2 octobre, dans l’action commune partout où c’est possible. »

Le SNUDI-FO 53 appelle tous les PE, AESH et PsyEN du département à participer aux réunions organisées à Mayenne, Changé et Craon à partir de la semaine prochaine pour discuter de la situation et des modes d’action à mettre en place.

Protection sociale complémentaire : L’affiliation obligatoire commence en octobre

Protection sociale complémentaire : L’affiliation obligatoire commence en octobre

A la veille de la publication du marché de la prévoyance, les opérations d’affiliation à la protection sociale complémentaire de l’employeur vont débuter à compter du 8 octobre prochain pour une entrée en vigueur au 1er mai 2026.

Dès le début, la FNEC FP-FO a dénoncé ce marché.
FO est la seule organisation syndicale à avoir refusé de signer l’accord ministériel.

Pour la fédération, une PSC obligatoire, non seulement met fin à la liberté de choix des agents mais elle s’attaque de front à la sécurité sociale et aux valeurs mutualistes avec la volonté affichée d’en faire une composante de la rémunération ou du « paquet salarial ». Sans compter le coût de cette PSC qui risque bien d’être plus élevé pour certains agents, les plus précaires notamment, ou encore les retraités qui seront les grands perdants de ce choix.

De plus, elle acte le découplage santé et prévoyance, prévoyance qui jusque-là était incluse dans les contrats de la plupart des mutuelles. Celle-ci devient l’objet d’un marché propre à une ou plusieurs options qui grèveront davantage le coût final de la protection sociale globale, avec des tarifs bien supérieurs à ceux que nous connaissons, selon nos informations.

  • L’Etat notre employeur prend en charge 50% des cotisations de notre mutuelle, les 50% restant sont à notre charge :  20% forfaitaire et 30% en fonction de notre revenu, les 15€ de PSC perçus sur le salaire sont supprimés.
  • L’organisme choisi par le Ministère de l’Education est la MGEN.
  • Tous les personnels fonctionnaires titulaires ou stagiaires, tous les contractuels de droit public sont concernés. Ne sont pas concernés les stagiaires étudiants, les vacataires et les services civiques. 
  • Elle est obligatoire pour tous mais il y a des possibilités de dispense. Dans le cadre des dispenses, l’Etat ne prend pas en charge 50% de la cotisation et on ne perçoit plus les 15€€ de PSC.
  • 3 paniers de soins différents
  • Simulateur MGEN des cotisations

A partir du 8 octobre, les opérations d’affiliation vont débuter par zone de vacances scolaires, puis par ordre alphabétique des académies et des agents.

Pour l’académie de Nantes : de mi-novembre 2025 à début janvier 2026 (à compter de mi-décembre 2025 : personnels de direction et d’inspection)

Le parcours d’affiliation – ou d’exemption – sera exclusivement dématérialisé via la boîte professionnelle et uniquement celle-ci. Elle doit donc être active. Les messages d’information sur le processus seront envoyés par la MGEN et le référent PSC désigné par les rectorats, les DSDEN ou les établissements employeurs.

La durée effective de l’affiliation court sur 21 jours. Un mail d’information sera envoyé 15 jours avant par le référent académique, il marque le début de la procédure. D’autres messages de pré-affiliation seront envoyés par la MGEN 7 jours avant la date de départ du processus. Puis, à la date annoncée dans les premiers mails, l’agent recevra celui contenant le lien permettant d’ouvrir un espace personnel et de s’affilier.

Dès réception du mail contenant le lien d’affiliation, l’agent aura 21 jours pour s’affilier, lui et les ayants droit qu’il souhaite inclure, choisir les options pour la famille (une même option pour toute la famille obligatoirement) ou bien justifier d’une dispense. A défaut de quoi, il sera automatiquement affilié seul, à l’offre de base et sans option. L’agent recevra toutefois deux messages de relance avant cette étape par le référent (aux 10ème et 18ème jours) et un dernier au lendemain de l’affiliation d’office du 21ème jour.

Sur l’espace personnel que l’agent a créé en suivant le lien, la MGEN doit mettre à disposition des outils permettant d’estimer le montant des cotisations en fonction des choix, pour le régime socle, les options et le rattachement éventuel des ayants droit (conjoint et enfants), ainsi qu’un simulateur de remboursement. Un accompagnement téléphonique dédié doit également être assuré par la MGEN. (Lien vers la page dédiée de la MGEN)

L’affiliation est-elle obligatoire ?

Oui, comme déjà annoncé, ce que dénonce la FNEC FP-FO. Cependant des cas dispenses sont toutefois prévus. La dispense doit être absolument justifiée pendant le parcours d’affiliation pour en bénéficier. Faute de quoi l’agent se verra automatiquement affilié.

Un agent dispensé ne bénéficie plus de la participation employeur qui ne concernera dorénavant que le contrat collectif signé avec la MGEN (fin également de toute participation de 15 euros). Les dispenses concernent :
• les agents en CDD qui sont déjà bénéficiaires d’un contrat individuel de protection sociale complémentaire en santé
• les bénéficiaires de la protection universelle maladie ou toute mutuelle solidaire (gratuite)
• les agents couverts par le contrat collectif de leur conjoint qu’il soit à adhésion obligatoire ou non (PSC employeur de leur conjoint)
• les agents qui bénéficient d’un contrat individuel de complémentaire santé jusqu’à échéance de celui-ci (dans la limite d’un an). Pour cette dernière exception, l’agent pourra rester sur son contrat actuel dans la limite d’un an à compter du 1er mai 2026, date de départ du contrat employeur.

Pour les personnels qui feront valoir leur droit à la retraite après le 1er mai 2026, ou les actuels retraités : formellement, ils ne sont pas obligés d’adhérer à la PSC. Ils auront un an pour se décider. Mais ils risquent d’être l’objet de pressions (questionnaire de santé) ou au prétexte de «solidarité intergénérationnelle». Or celle-ci n’a rien à voir avec la solidarité propre à la Sécurité sociale de 1945.

L’affiliation est-elle définitive en cas d’affiliation d’office ? Non, l’agent pourra toujours par la suite, à tout moment, finaliser son parcours d’affiliation ou solliciter une dispense. Attention, les dispenses devront être renouvelées chaque année. À tout moment, un agent pourra renoncer à cette dispense et demander à adhérer au contrat collectif.

Les agents non affiliés à la MGEN qui ne sont pas dispensés d’adhésion au contrat obligatoire de PSC de l’employeur devront résilier la mutuelle à laquelle ils étaient affiliés.

Pour les agents affiliés à la MGEN, cette résiliation se fera automatiquement. Ils devront toutefois effectuer l’ensemble du processus d’affiliation, le contrat d’adhésion obligatoire à la PSC étant un nouveau contrat.

La FNEC FP-FO continuera de combattre la PSC obligatoire, outil de privatisation et de destruction de la Sécurité sociale et de la Fonction publique.

Liste d’aptitude direction d’école

Liste d’aptitude direction d’école

Comme l’an passé, le ministère s’appuie sur la loi Rilhac qui indique dans son article 2 « Le directeur d’école est nommé parmi les personnes inscrites sur une liste d’aptitude » pour appliquer désormais stricto sensu l’article 6 du décret de 1989 sur la direction d’école : « Il est établi chaque année une liste d’aptitude par département. L’inscription sur une liste d’aptitude départementale demeure valable durant trois années scolaires. »

Auparavant, un directeur en poste était réputé inscrit sur LADE. Sur injonction du ministère, les directeurs d’école dont la liste d’aptitude date de plus de trois ans et qui ne sont plus sur un poste de direction doivent donc demander à être réinscrits sur LADE. (au départ cela devait concerner TOUS les directeurs y compris ceux déjà en poste ; le SNUDI-FO 53 se félicite de cet infléchissement, même si c’est bien l’entièreté de la loi Rilhac qui est à abroger)


Le formulaire de demande d’inscription sur LADE
(à envoyer avant le 17 octobre à ce.dippag53@ac-nantes.fr) 


Cette disposition ne vise-t-elle pas à faire peser une pression permanente sur les épaules des directeurs ?

Article 2 de la loi Rilhac : « Ne peuvent être inscrits sur cette liste d’aptitude que les instituteurs et les professeurs des écoles qui, d’une part, justifient de trois années d’enseignement ou d’une année au moins d’exercice de la fonction de directeur d’école et, d’autre part, ont suivi une formation à la fonction de directeur d’école. »

Le SNUDI-FO le rappelle, une confusion s’instaure désormais entre :

  • D’une part, la formation préalable à l’inscription sur la liste d’aptitude prévue dans la loi Rilhac
  • D’autre part la formation qui précède et qui suit la prise de poste d’un nouveau directeur, prévue par l’arrêté du 28 novembre 2014 qui indique « La durée de la formation préalable à la prise de fonctions qui est suivie par les directeurs d’école (…) est de trois semaines. En sus de la formation prévue au précédent article, une période de formation, d’une durée de deux semaines est organisée durant la première année suivant la prise de fonctions. Elle est complétée par une formation d’au moins trois jours qui doit être organisée avant la fin de la même année scolaire. » et à la circulaire du 1er décembre 2014 qui précise : « Les deux sessions de la formation initiale se déroulent sur le temps scolaire. »

A la demande du SNUDI-FO au ministère, il avait été confirmé que l’intégralité des trois semaines de formation des directeurs préalables à leur prise de poste sera effectuée sur temps scolaire. 

En cas de doute, ou pour toute question, sollicitez un représentant du SNUDI-FO 53.
Participez à la RIS organisée en visio par le SNUDI-FO 53, mardi 18 novembre à 17h30 (inscription)

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