Carte scolaire : ajustements de rentrée

Carte scolaire : ajustements de rentrée

Préparation CTSD ajustements de rentrée : pour être représenté et défendu par le syndicat, complétez le formulaire ci-dessous. Pour rappel, le CTSD de rentrée est prévu le vendredi 3 septembre à 14h.
Carte scolaire 2021

CDEN du 9.03.21

CDEN du 9.03.21

Les décisions carte scolaire

La déclaration FO

Communiqué FNEC-FP FO 53

Après une introduction du nouveau préfet fraichement nommé, monsieur Xavier Lefort et un hommage à un collègue du lycée Robert Buron décédé, monsieur Waleckx a présenté ses décisions d’opérations de carte scolaire. Le directeur académique a introduit, comme à l’accoutumée, avec le contexte national et ses déclinaisons académique et départementale qui l’ont guidé dans « ses choix »

Quelques éléments mis en avant par le DASEN :

La volonté du DASEN, comme celle du gouvernement est de “mieux accompagner l’école inclusive”.

Si nous voyons en effet des créations de postes dans l’ ASH (ULIS, ERSH), ils ne sont bien souvent que des réponses aux cahiers des charges imposés notamment par la stratégie nationale pour l’autisme (création d’une UEEA et d’une deuxième UEMA) qui répondent à une inclusion à marche forcée sans prise en compte réelle des besoins des élèves.

Par ailleurs, ces créations ne pèsent pas bien lourd face au manque cruel de structures et de dispositifs spécialisés et face à la pénurie d’AESH aggravée par la mise en place des PIAL et de leurs mutualisations.

Les maigres dotations exceptionnelles d’AESH annoncées par le DASEN sont loin d’être suffisantes pour pallier les notifications non-honorées et les remplacements de nos collègues AESH. De plus, actuellement, en Mayenne, il y a 364 ETP (Equivalent Temps Plein) d’AESH et 40 ETP absents. Soit 11% à être en arrêt de travail. Ce chiffre met en exergue un réel « mal-être » au travail ! Situation remontée à moult reprises par les représentants FO en particulier en CHSCT (lire le compte rendu du CHSCT du 11 février prendre connaissance de l’enquête AESH)

L’accompagnement des élèves par des personnels précaires et sous‐payés est encore trop cher pour le gouvernement ! Le DASEN reconnaît effectivement que “ Nous sommes en difficulté par rapport aux moyens” et « qu’ il y a des limites à l’école inclusive, et que l’écosystème scolaire peut-être fragilisé. »

Toutes les organisations syndicales déplorent le manque criant d’AESH et de places dans les structures de soin et les situations complexes qu’ils engendrent dans les écoles. Un nombre important d’écoles connaissent des situations explosives qui impactent énormément la santé des collègues. Mais que dire de toutes ces notifications en IME, en ITEP qui ne sont pas effectives faute de place ? De ces délais d’attente de plusieurs années pour une place en ITEP ?

2 voeux ont été proposés par la FNEC-FP FO et adoptés par ce CDEN:

Vœu 1
Conformément à la réglementation en vigueur, le CDEN de la Mayenne réuni le 9 mars 2021 demande le strict respect de toutes les notifications émises par la MDA (maison départementale de l’autonomie), le recrutement immédiat d’AESH, le maintien des structures et dispositifs spécialisées (ULIS, IME, ITEP, hôpital de jour…) et l’augmentation de leur capacité d’accueil afin d’honorer toutes les notifications de la MDA. Le CDEN demande également la création d’un vrai statut de la fonction publique pour les personnels AESH et une amélioration de leurs conditions de travail, qui se sont détériorées par le fonctionnement des PIAL.
POUR : 13 (dont FO, FSU, CGT, UNSA, FCPE)
ABSTENTION : 2 (1 élu et FAL)

Vœu 2
Le CDEN réuni le 9 mars 2021 demande l’arrêt de la mutualisation des AESH, aggravée par les PIAL. Le CDEN se prononce pour l’abandon des PIAL
POUR : 7 (FO, FSU, CGT)
CONTRE : 3 (UNSA)
ABSTENTION : 5 (dont FAL et FCPE)

Rappel avis CHSCT du 11 février :
« Le fonctionnement en PIAL conduit à une plus grande mutualisation des moyens humains et entraîne la baisse du nombre d’heures d’accompagnement pour les élèves notifiés. 
Ce dispositif place également les AESH dans une plus grande précarité, puisqu’ils doivent parfois se déplacer davantage et ne peuvent plus cumuler leur fonction avec un autre travail. 
Le CHSCT-D 53 demande l’abandon des PIAL.
Le CHSCT-D 53 demande à ce que des AESH soient recrutés à hauteur des besoins en accompagnement de tous les élèves et dans le respect des notifications MDA. 
Le CHSCT-D 53 demande que les temps de déplacement entre 2 établissements soient pris en compte dans le temps de travail. »
UNSA : CONTRE
FSU : ne prend pas part au vote
FO : POUR

Carte scolaire austère

Nous constatons qu’il n’y a eu aucun changement depuis les décisions prises en CTSD. Cela démontre avant tout que le Directeur Académique n’a pas pris en compte les arguments présentés par les différentes organisations syndicales lors des différentes instances. Cela démontre également ne s’applique pas les règles les plus élémentaires de “dialogue social” si cher à ses yeux, refusant de recevoir une délégation de parents d’élèves, élus et enseignants, ou de répondre, aux sollicitations écrites de collègues de parents ou d’élus. Le DASEN crée d’ailleurs un précédent et une situation inédite dans le département en actant dans le même temps fusion et fermeture de classe à Craon et à Lassay les Châteaux.

A nouveau, cette carte scolaire ne permettra pas de pallier toutes les difficultés conjoncturelles, notamment celles qui découlent de la mauvaise gestion de la crise sanitaire par notre ministère.

Même si le taux d’encadrement annoncé par le directeur académique « pourrait paraître correct », il s’agit bien d’un leurre comptable car il ne faut pas oublier tous les enjeux conjoncturels et structurels !

En effet, après avoir été privés de classe lors du premier confinement, le nombre d’élèves en grande difficulté scolaire a explosé cette année. Cette situation catastrophique n’est pas le fruit du hasard mais la conséquence directe de l’incurie du gouvernement à faire face à cette crise et du refus du Ministre d’accorder des moyens supplémentaires pour faire face à la pandémie en ne répondant pas à notre exigence d’un recrutement massif d’enseignants, d’AESH, d’infirmières, de psychologues et de médecins scolaires qui font tant défaut.

Le “quoi qu’il en coûte” si cher à notre Président ne se sera finalement jamais appliqué à l’Education Nationale.

VOTE CARTE SCOLAIRE :
CONTRE : 9 (dont FO, FSU, CGT, FCPE)
ABSTENTION : 7 (dont UNSA, FAL et 2 élus)
(Nota : l’UNSA avait voté POUR lors du CTSD pour des mesures strictement identiques)

Le représentant UNSA a souhaité que le DASEN soit vigilant au sort des psychologues scolaires (notamment sur Laval) dans les opérations de carte scolaire, mais semble avoir oublié que les psychologues ne sont désormais plus PE mais PsyEN, et que par conséquent, ils ne dépendent plus d’une gestion départementale, mais qu’ils sont gérés au niveau du rectorat.

La FNEC-FP FO a également interpellé le directeur académique sur plusieurs points lors de ce CDEN :

Combien de tests salivaires sont prévus pour notre département en cette rentrée ; est ce que toutes les écoles de Laval et de sa première couronne sont concernées ? Comment seront choisies les écoles concernées ?

Réponse du directeur académique : Les écoles concernées sont celles de St Berthevin, Changé Bonchamp les Laval, L’huisserie, les écoles de Laval ainsi que dans la circonscription de Mayenne Nord-Est. Les tests seront « a priori » déployés sur le reste du territoire, et tout le monde se verra proposer des tests salivaires.

Si une vingtaine d’infirmières scolaires volontaires étaient mobilisées pour les tests RT-PCR avec prélèvements nasopharyngés, devons-nous considérer qu’elles le seront également pour les tests salivaires toujours au détriment de leurs missions ?

Réponse du directeur académique : Oui elles sont volontaires, ce n’est pas selon moi au détriment de leurs missions, mais dans leurs cadres de leurs missions.

Selon le SNUDI-FO, les infirmières jouent un rôle très important pendant cette crise sanitaire, notamment dans le diagnostic de troubles psychiatriques ou des dysfonctionnements liés aux apprentissages que développent des élèves. De fait, leur ajouter des « tâches » de dépistage vient rajouter à la surcharge de travail. Nous avons rappelé que la seule solution viable était de recruter davantage d’infirmières scolaires.

Vous indiquez Monsieur le directeur académique que les CMS seront “renforcés”; pourriez-vous préciser ? Y aura-t-il des “médiateurs” déployés en Mayenne, si oui, combien sont prévus pour notre département et comment sera organisé leur service ?

Réponse du directeur académique :  Nous avons un budget de 10 ETP (moitié médiateurs/CMS)

CLA : Monsieur le directeur académique, nous vous demandons de bien vouloir nous confirmer que l’acceptation de ce dispositif expérimental repose sur le strict respect du volontariat.

Réponse du directeur académique : OUI, le recteur l’a rappelé.

A priori, il n’y aura, pour le moment, pas d’évolution de la carte des zones prioritaires. Les critères de sélection sont liés aux résultats CE1 aux CSP (Critères socioprofessionnelles des parents)

Trois académies « pilotes » ont été désignées par le ministère (Nantes, Lille, Aix-Marseille) et deux écoles de Laval seraient concernées Hilard et Tillion.

Contractuels : Qu’en est-il des professeurs des écoles contractuels recrutés en décembre et dont le contrat prenait fin ces derniers jours ? La crise sanitaire met en exergue le manque d’enseignants remplaçants dans les écoles. FO demande à nouveau l’ouverture de la liste complémentaire des concours et dans l’immédiat, se prononce pour le prolongement des contrats des contractuels recrutés en décembre 2020 ainsi que leur stagiairisation au terme de leur contrat, pour toutes celles et ceux qui le souhaitent.

Réponse du DASEN : Nous avons proposé à tous les contractuels une prolongation du contrat mais ils ont tous refusé car ces derniers passent le concours. 

Nous lui avons suggéré d’ouvrir la liste complémentaire pour résoudre ce problème. Il répond ne pas avoir la main sur ce type de décision, sans pour autant montrer sa volonté de faire remonter cette situation au Recteur.

Rappel avis liste complémentaire du CTSD du 10 février :
Compte-tenu de la situation sanitaire et du manque criant de remplaçant le CTSD, réuni le 10/02/2021 se prononce pour le recrutement immédiat de personnels sous statut avec l’ouverture de la liste complémentaire. Le CTSD rappelle que la liste complémentaire n’est pas figée et qu’elle peut largement pallier le manque de personnel. D’une part le jury peut totalement élargir cette liste et d’autre part, le décret n°90-680 du 1 août 1990 prévoit dans son article 8 : « Le jury établit une liste complémentaire de candidats afin de permettre éventuellement, de pourvoir des vacances d’emplois survenant dans l’intervalle de deux concours. (…) » Le recrutement sur liste complémentaire peut donc se faire sans limite jusqu’au CRPE suivant pour pourvoir les emplois vacants et pallier le manque criant de moyens.
POUR : FO et CGT
Ne prend pas part au vote : UNSA et FSU

Point sur les rythmes scolaires :

L’école Eugène Ionesco de la chapelle Anthenaise repasse à 4 jours. Actuellement, 115 communes mayennaises sont concernées, soit 77% des communes disposant d’au moins une école. Toutes les organisations syndicales ont voté POUR (Notons qu’un vote CONTRE avait été exprimé la veille à ce propos par une représentante FSU)

Point RPI :

3 RPI disparaissent :
-Villaines/ Saint germain de Coulamer
-Montourtier/ deux Evailles (création d’une commune nouvelle avec Montsûrs)
-Vimarcé/Saint Pierre sur Orthe/Saint Martin de Connée.

Fabien Orain, Hélène Colnot
Représentants FNEC-FP FO 53 au CDEN

Impact du recrutement des contractuels étudiants de master 2 MEEF sur les postes et sur le mouvement

Impact du recrutement des contractuels étudiants de master 2 MEEF sur les postes et sur le mouvement

La réforme de la formation initiale des enseignants dite de « pré-professionalisation » aura dès maintenant des impacts sur nos conditions de travail, en particulier sur les aspects des postes et du mouvement.

Le concours repoussé en fin de M2

Dès la rentrée 2021-2022, les concours seront repoussés en fin de M2 (alors qu’ils ont lieu actuellement en fin de M1)

NB : les seuls candidats possibles en 2021-2022 (qui passeront le concours en fin de M2) seront les candidats qui auront échoué au concours 2020-2021 (qu’ils auront passé en fin de M1). Cela entrainera, de fait, une pénurie de candidats en 2021-2022, ce qui ouvrira la voie à une contractualisation encore accrue.

Recours à des contractuels étudiants de master 2 MEEF

Cette réforme prévoit de proposer dès la prochaine rentrée aux étudiants de master MEEF, de préférence ceux qui seront en 2e année, d’être contractuels en responsabilité de classe.

NB : donc pour l’année prochaine, cela sera proposé à ceux qui auront échoué au concours 2020-2021, les lauréats du concours devenant quant à eux stagiaires dans les conditions actuelles.

Des postes « berceaux » imputés sur des postes déjà en nombre insuffisant

En fonction des contingents qui seront définis dans chaque départements, l’administration devra mettre à disposition des postes dits « berceaux » pour ces étudiants contractuels (en plus des postes « berceaux » traditionnels pour les stagiaires). Cela imputera d’autant les postes budgétés pour les opérations de carte scolaire.
Ainsi, il est par exemple annoncé par l’IA du Puy-de-Dôme que sur une dotation de + 17 postes dans le 1er degré, il devra bloquer 25 postes de titulaires remplaçants pour offrir un support de poste pour 75 contractuels étudiants de master MEEF recruté à tiers temps (cf. ci-dessous). Ce qui l’amène à annoncer la fermeture d’au moins 8 classes (17-25 = – 8) dans le département.

Il est d’ailleurs à noter que rien ne garantit que ces recrutements puissent être réellement effectués, la notion de contrat reposant de fait, même s’il risque d’y avoir des pressions, sur l’acceptation des étudiants de master MEEF. Le risque est donc grand que des postes en nombre déjà insuffisants disparaissent encore.
NB : ce risque est encore plus important pour l’année 2021-2022 puisque le vivier de recrutement des contractuels se limitera aux seuls étudiants de M2 MEEF ayant échoué aux concours 2020-2021.

« Blocage » du mouvement

Enfin, le « blocage » de ces postes « berceaux » aura également des conséquences sur le mouvement des titulaires, notamment dans les établissements à proximité des INSPE qui risquent d’être choisis prioritairement par l’administration pour établir leurs postes « berceaux ».

Quelles sont les bases réglementaires ?

L’essentiel des références figure dans la note de service « Professeurs et CPE contractuels alternants inscrits en master Meef – Cadre de gestion, recrutement et emploi » en date du 27/11/2020 et publiée au J.O. du 24/12/2020 (NOR : MENH2032667N), ainsi que dans l’arrêté du 27 août 2013 modifié « fixant le cadre national des formations dispensées au sein des masters métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation ».

Quel type de contrat sera proposé à ces étudiants ?

Sauf si la réforme est bloquée, un certain nombre des étudiants MEEF seront à partir de l’an prochain contractuels (selon le décret 86-83 qui sert pour presque tous les contractuels de la fonction publique). Ils sont dits «  alternants  » même si, dans la situation des stages « massés » (voir 1° ci-dessous), ils ne seraient pas concrètement en alternance entre travail et formation. Ils seront payés 664 euros nets + une fraction de l’ISOE (max. 700 € nets).

Les principaux éléments de ce contrat sont :

- Les MEEF contractuels seront pleinement « en responsabilité » devant les classes ;

- Le contrat couvre une année de date à date durant le master. Il peut donc être en M1, à cheval sur M1 et M2, ou seulement durant le M2. Pour ceux qui seront recrutés l’année prochaine, le contrat prendra place « de manière privilégiée » en M2. Pour les années suivantes, le ministère incline vers une organisation à cheval sur M1 et M2. En effet, en cas de contrat pendant le M2, des problèmes d’absence pendant les semaines du concours se posent pour les étudiants qui seraient en organisation « filée » sur 36 semaines. Qui les remplacerait en ce cas ? Le ministère a déjà évoqué les « tuteurs »… Cependant chaque INSPE et rectorat pourra s’organiser comme il l’entend ;

- les obligations de service des contractuels correspondent au tiers d’une ORS « annuelle cumulée ». Attention, ceci ne correspond pas forcément à un tiers-temps hebdomadaire.

Quelle organisation du service ?

En effet, l’organisation des temps de service des contractuels peut prendre de multiples formes ; il faut bien noter que tout dépendra des choix faits par les rectorats, voire les DSDEN (normalement en concertation avec les INSPE) :

1°) une organisation « massée »:

Les contractuels MEEF auront un plein temps sur 12 semaines, soit pour le 1er degré : 24 H hebdo sur 12 semaines + 1/3 des 108 H annualisées (sur ces 12 semaines et forcément d’autres en plus).

ou 

2°) une organisation « filée » :

Leur service sera « filé » sur un certain nombre de semaines, soit :

2-a) Pour le 1er degré dans les cas qui seront sans doute les plus courants : 8H par semaine sur les 36 semaines de l’année + 1 H par semaine au titre des 108 heures annualisées. On remarquera que les 8 H ne correspondent pas à une journée du 1er degré (6H). Des organisations particulières sur l’année devront donc être proposées.

2-b) Pour le 1er degré, dans des cas qu’on ne peut exclure, ces horaires de référence peuvent être aménagés : de 6H à 12H + 1H par semaine au titre des 108H annualisées. En clair, un contractuel étudiant pourrait faire :

- un jour (6H), sur 48 semaines pour arriver au 1/3 de l’ORS annuelle. Cette possibilité est presque exclue, même si le contrat prend place sur les deux années M1-M2, car ceci ne laisse pas le temps pour les 5 semaines de congé annuel ou les 6 à 8 semaines de vacances. Cependant, rien n’interdirait qu’un contractuel fasse 6H hebdo sur une partie du contrat (par ex. sur 12 semaines), 12H sur la deuxième partie (sur 18 semaines en ce cas). A ceci s’ajoute les 1H d’autres activités, en fait 36 H annualisées, à répartir sur les semaines où l’ « alternant » vient à l’école, ou bien en plus ;

- un jour et demi (9H), sur 32 semaines, + par ex. 1H30 d’autres activités sur 24 de ces 36 semaines) ;

- deux jours (12H) par semaine, sur 24 semaines, + par ex. 1H30 d’autres activités sur ces 24 semaines.

Combien d’étudiants contractuels seront-ils recrutés ?

La note de service dispose que chaque rectorat doit déterminer le volume et la nature des « berceaux » pour les alternants/contractuels MEEF. Ceci est communiqué à l’INSPÉ et la répartition a lieu en collaboration avec l’INSPÉ et les établissements, les alternants devant être autant que possible non loin de leur(s) lieu(x) de formation.

Il y a actuellement environ 25 000 étudiants inscrits en M1 MEEF (1er et 2nd degré). Le ministère prévoirait peut-être 12000 alternants au total. À 1/3 de temps de service, ceci correspond à environ 4000 postes pour l’ensemble 1er et 2nd degré.
Et ensuite ?

À partir de l’année 2022-23, les lauréats fonctionnaires stagiaires (post M2) seront en service à temps plein. Il n’y aura plus de « berceaux » à prévoir pour eux.
Comme ils sont au nombre d’environ 18 000 (1er et 2nd degré), cela représenterait 9000 postes « économisés ».

Le SNUDI-FO et sa fédération, la FNEC FP FO, s’oppose à cette formation initiale qui ne répond qu’à une logique budgétaire et d’économies.

Si vous aussi, vous trouvez que cette réforme ne va pas dans le bon sens, rejoignez le SNUDI FO 53, seul syndicat combatif, libre et indépendant (3ème syndicat national, 1er syndicat fédéré et confédéré dans les écoles en Mayenne), pour défendre une Education NATIONALE et revendiquer des moyens supplémentaires pour améliorer nos conditions de travail.

CTSD du 10.02.21

CTSD du 10.02.21

La déclaration FNEC-FP FO 53 – SNUDI-FO 53

Les représentants FO, Fabien Orain et Hélène Colnot, ont participé à ce CTSD qui examinait les mesures d’ouvertures et de fermetures de classe pour la prochaine rentrée scolaire de septembre 2021.

4h30 de réunion en visioconférence pour une carte scolaire qui ne répond pas à l’urgence de la situation

En cohérence avec notre courrier du 7 février aux maires du département, et du courrier du 8 février au DASEN, nous avons pu obtenir des réponses. 

Sans remettre en doute les propos de Nathalie Elimas, qui s’exprimait au nom du ministre à propos des non fermetures pour les communes de moins de 5 000 habitants, le DASEN nous a indiqué ne pas avoir reçu de consignes écrites ! 

Encore une fois, au ministère règne une cacophonie insupportable, mettant les écoles dans des situations instables avec une perspective pour la rentrée 2021 qui reste confuse.

Près de 10% des écoles mayennaises subissent une fermeture de classe !

FO a bien évidemment voté CONTRE ces mesures de carte scolaire totalement inadaptées à la situation sanitaire actuelle, et déconnectées de la réalité du terrain !
FO refuse de donner son blanc-seing au directeur académique en votant POUR les décisions qu’il vient de prendre !

Les représentants FO sont intervenus sans relâche sur toutes les situations qui lui ont été confiées. Les écoles concernées par une mesure de carte scolaire ont été contactées par nos représentants. N’hésitez pas à appeler si vous souhaitez plus de détails, ou pour organiser la défense de votre école : 0652323045

Carte scolaire 2021

Télécharger notre tableau détaillé des ouvertures/fermetures

Nous sommes intervenus à de très nombreuses reprises, pour défendre les écoles qui nous avaient mandatés. Sans avoir la prétention d’avoir permis de « sauver des classes »  ou d’ éviter des fermetures » ici ou là, le rôle du syndicat est selon nous de développer  et de porter des arguments construits au Directeur Académique, tant sur des situations particulières d’écoles que sur des sujets plus larges, (lors du GT ou lors de ce CTSD) grâce à notre connaissance du terrain et à un solide travail de préparation en amont.

Le directeur académique a fait une présentation du contexte départemental avant de présenter plus précisément son projet de carte scolaire.

Nous avons interrogé le directeur académique sur plusieurs points, et en lui rappelant nos positions :

FO : Nous avons demandé que toutes les formations (y compris les « constellations ») soient différées pour permettre d’élargir le vivier de remplaçants disponibles actuellement.

Le directeur académique indique que oui, la question se pose, et qu’il ne s’interdira pas de le faire, notamment si la situation sanitaire s’aggravait.

FO : Pouvez-vous préciser le nouveau dispositif des CLA ? (Contrat locaux d’accompagnement)

IA : « Ils concernent des écoles et établissements qui peuvent être socialement proches de l’éducation prioritaire, mais il n’y a pas de remise en cause de l’éducation prioritaire. C’est donner des moyens supplémentaires pour des établissements qui auraient un public de grande difficulté scolaire, sociale…

FO : L’académie de Nantes est choisie pour expérimenter ce dispositif dès la rentrée 2021 et bénéficie de 10 ETP.

C’est également pour cela que Nathalie Elimas, secrétaire d’Etat à l’éducation prioritaire, s’est déplacée en Mayenne il y a quelques semaines. Pour la FNEC-FP FO 53, c’est l’annonce inexorable de la fin du classement pour tous les établissements actuellement en REP. L’idée est d’engager une nouvelle politique managériale du « cas par cas » qui met en compétition les établissements et les écoles ainsi que les personnels et dégrade les conditions de travail. Les moyens sont alloués en fonction d’un “projet”. Cette présentation  confirme l’éclatement du cadre national : aucune visibilité au niveau national, aucun cadrage, tout étant piloté au niveau des académies, voire au niveau des réseaux ou de l’établissement… On ne saura pas quelle est la liste des écoles et EPLE concernées. Tout au plus sait-on que les écoles et établissements privés peuvent être associés à cette politique. FO a rappellé sa position de principe contre ces expérimentations, contre la territorialisation de l’Education nationale et de l’École républicaine. 

FO : Nous avons rappelé au directeur académique qu’une nouvelle fois, son tableau « carte scolaire » ne prenait pas en compte les enfants d’ULIS dans les effectifs globaux des écoles concernées. Actuellement, ils ne sont pas répartis dans des niveaux de classe mais considérés comme dans une classe “à part”. Pourtant la loi (article 25 alinéa 3) indique très clairement que les enfants d’ULIS doivent être comptabilisés !

Le directeur académique a tenté de se justifier en précisant que “l’enseignant d’ULIS non plus n’était pas comptabilisé… et qu’ils étaient flagués…”  mais n’a pu contredire les représentants FO.

FO est également revenu sur la nouvelle méthode du DASEN qui consistait, selon ses mots, à “un développement d’une aide à la lecture.”Or les organisations syndicales n’ont jamais eu si peu de visibilité quant au projet de carte scolaire puisqu’elles ne disposaient, en début de CTSD, d’aucun élément sur les intentions du directeur académique tant au niveau des ouvertures et des fermetures de classes, qu’au niveau de la création d’autres postes (titulaires remplaçants, RASED etc…) 

Nous avons rappelé que la communication d’un réel projet de carte scolaire soulage plus d’écoles qu’elle n’en n’affole ! Ce nouveau procédé est générateur de stress pour les collègues.

Le directeur académique s’est enorgueilli de la création ou du redéploiement des T2R ou TRZU… qui auraient permis, selon lui, des “ouvertures provisoires”. Ces postes permettraient de la souplesse, adaptée à la ruralité. 

Nous avons rappelé notre point de vue sur ces postes, et qu’au lieu de la souplesse, il s’agissait plutôt d’une déréglementation. Ces « postes flexibles » permettent surtout :

  • Flexibilité des missions, celles-ci pouvant varier du simple remplacement ponctuel à la classe provisoire pour une année en passant par l’ersatz de Maître E, ou l’intervention de « pompier-secouriste » auprès d’élèves au comportement parfois incompatible avec le bon fonctionnement de la classe ou dont la prise en charge n’est pas honorée par notre employeur ;
  • Flexibilité dans le temps, pour les collègues étant appelés à s’adapter tout au long de l’année aux missions qui leur seront dévolues ;
  • Flexibilité des personnels : même si le DASEN garantit aujourd’hui la nomination à TD de personnels à l’année sur des écoles de rattachement, la loi dite « de l’école de la confiance » permettant le recours à l’auxiliariat, il est probable que ces postes seront tôt ou tard attribués selon les besoins du moment à des vacataires.

Les lignes directrices de gestion (information)

Nous a été présenté le document « des lignes directrices de gestion » réactualisé. (déjà présenté au CTA comité technique académique)

Nous regrettons, cette gestion académique, induite par PPCR et la loi n° 2019-828 du 6 août 2019 de transformation de la fonction publique et revendiquons un retour à la gestion départementale, avec l’abandon de PPCR et le retrait de la loi Dussopt.

PPCR et la loi Dussopt ont vidé les CAP (commissions administratives paritaires) de leur sens. Avec la loi Dussopt, il est prévu la fusion des CT (comités techniques) et  des CHSCT (comités hygiène sécurité et conditions de travail) en 2022, afin de limiter le droit pour les fonctionnaires d’être représentés et défendus par des organisations syndicales.

Cette loi vient parachever les dispositions PPCR et désormais toutes les opérations de mutations ET de promotions échappent totalement au contrôle des CAPD et des représentants syndicaux élus !

(Rappel des votes en CTM sur les décrets PPCR en 2017 : UNSA-FSU POUR / FO-CGT : CONTRE)

Bilan de formation continue (information)

Pas de nouveauté cette année. Certaines formations ont été annulées ou décalées du fait de la situation sanitaire et du manque de remplaçants sur le terrain.

Lors du prochain CDEN (9 mars) seront abordés le retour à 4 jours des écoles de Saint-Mars la Futaie (déjà effective) ainsi qu’à l’école de la Chapelle Anthenaise. (liste des écoles à 4 jours en Mayennepour un retour à 4 jours pour tous, note technique)

A noter : Lors des prochaines opérations du mouvement, le Directeur Académique prévient qu’il s’autorisera  à flécher des postes « à exigences particulières », de manière juste et mesurée. Nous avons rappelé que nous étions contre ce type de pratique, qui dérégulait le principe d’équilibre du mouvement. L’IA tout en indiquant partager nos analyses, ajoute qu’il y aura des postes à exigences particulières lors des prochaines opérations de carte scolaire… Affaire à suivre, mais c’est bien la généralisation du profilage des postes qui s’annonce, comme nous le disons depuis bien longtemps. 

D’ores et déjà, pour organiser la défense de votre situation, discutez avec vos collègues et sollicitez les représentants du SNUDI-FO qui seront à vos côtés (audience mairie, délégations parents/élus/enseignants/syndicat auprès du DASEN…)

Les représentants UNSA ayant voté pour cette carte scolaire, le CTSD n’ayant pas reçu de vote unanime CONTRE, le DASEN n’est pas contraint de convoquer un nouveau CTSD. 

La carte scolaire ne sera entérinée qu’à l’issue du CDEN prévu le 9 mars.

Vos représentants SNUDI-FO au CTSD

Fabien Orain, Hélène Colnot

Avis

Avis 1 :
Le CTSD, réuni le 10/02/2021 se prononce pour que le dispositif ministériel d’accompagnement issu de PPCR avec notamment les « formations par constellations » soit totalement abandonné dans le cadre des formations obligatoires afin, de préserver notamment les moyens de remplacement manquant cruellement dans les écoles.
✅ POUR : FO et CGT
❌ Ne prend pas part au vote : UNSA et FSU


Avis 2 :
Le CTSD, réuni le 10/02/2021 se prononce pour l’abandon de l’avant-projet de loi 4D, et réaffirme que la médecine scolaire (médecins, infirmiers et secrétaires des services médicaux), ainsi que la gestion des établissement scolaires, doivent rester nationales et sans ingérence ni « pouvoir d’instruction » des élus territoriaux.
✅ POUR : FO et CGT
❌ Ne prend pas part au vote : UNSA et FSU


Avis 3 :
Compte-tenu de la situation sanitaire et du manque criant de remplaçant le CTSD, réuni le 10/02/2021 se prononce pour le recrutement immédiat de personnels sous statut avec l’ouverture de la liste complémentaire. Le CTSD rappelle que la liste complémentaire n’est pas figée et qu’elle peut largement pallier le manque de personnel.
D’une part le jury peut totalement élargir cette liste et d’autre part, le décret n°90-680 du 1 août 1990 prévoit dans son article 8 : « Le jury établit une liste complémentaire de candidats afin de permettre éventuellement, de pourvoir des vacances d’emplois survenant dans l’intervalle de deux concours. (…) »
Le recrutement sur liste complémentaire peut donc se faire sans limite jusqu’au CRPE suivant pour pourvoir les emplois vacants et pallier le manque criant de moyens.
✅ POUR : FO et CGT
❌ Ne prend pas part au vote : UNSA et FSU


1er recul du gouvernement : le ministère décide de ne fermer aucune classe dans les communes de moins de 5000 habitants

1er recul du gouvernement : le ministère décide de ne fermer aucune classe dans les communes de moins de 5000 habitants

En Mayenne, des écoles parfois avec les parents et les élus s’organisent contre les fermetures de classe ou pour exiger les nécessaires ouvertures. Le DASEN a choisi une méthode inédite bafouant les règles de transparence qui doivent prévaloir dans les opérations de carte scolaire (lire notre communiqué et notre compte rendu de GT) et choisissant ainsi “d’affoler les territoires” et de dénigrer le rôle des représentants du personnel, tout en laissant planer une menace de fermeture près d’une cinquantaine d’écoles !


Le SNUDI-FO 53, avec la FNEC-FP FO 53 s’adresse à tous les maires du département


C’était sans compter sur l’infléchissement du ministère !

En effet, il y a un infléchissement du ministère, à mettre au compte de la mobilisation des collègues: l’intervention officielle de la secrétaire d’Etat à l’Education prioritaire Nathalie Elimas, qui s’exprimant au nom du ministre Blanquer, a répondu à un Sénateur mercredi 3 février lors des questions au Sénat : « Depuis la rentrée 2020, aucune fermeture de classes ne s’est faite dans les communes de moins de 5 000 habitants sans l’accord du maire. Il n’y a pas de raison que cela change. Le travail fin est en cours avec tous les élus en ce sens. »

Interrogée par un journaliste après la séance, elle confirme : “Nous ne fermons ni école ni classe dans les petites villes de moins de 5000 habitants sans accord du maire.”

Ces deux interventions sont disponibles sur la vidéo ci-dessous :
– La réponse au Sénateur sur les écoles rurales est à partir de 1h39
– La réponse au journaliste est à partir de 2h24

Souvenons-nous : en 2020, lorsque le ministre avait fait cette annonce, il avait acté en conséquence la création de 1248 postes supplémentaires. En 2021, de la même manière, il doit immédiatement annoncer la création de postes statutaires supplémentaires à la hauteur des besoins ! Cela tombe bien car en 2020, Blanquer a économisé plus de 212 millions d’€ sur le dos des personnels en ne consommant pas tout son budget… Il a donc de la marge ! 

Certes la nouvelle pirouette du ministre Blanquer n’est pas satisfaisante à bien des égards, et effectivement c’est le ministère qui devrait porter seul la responsabilité de cette disposition par la création massive de postes. Néanmoins, il s’agit là d’un nouveau recul qui permettra de sauver bien des écoles, un point d’appui pour combattre les projets de fermeture du DASEN.

Lire le courrier de la FNEC-FP FO au ministre JM Blanquer

Le SNUDI-FO 53 s’adresse dès aujourd’hui à l’ensemble des maires du département de la Mayenne (lire notre courrier)

Le SNUDI-FO 53 se félicite donc de l’annonce de la prolongation de cette disposition déjà prise l’année dernière qui a permis d’éviter la fermeture de nombreuses classes rurales !

Le SNUDI-FO 53 continue ses interventions pour empêcher les fermetures de classes, pour les ouvertures et créations de postes nécessaires et pour le recrutement immédiat sur liste complémentaire afin de reconstruire les brigades de remplaçants et les RASED décimés ces dernières années.

Le SNUDI-FO 53 demande au DASEN de prendre en compte l’annulation de toutes les fermetures qu’il aurait envisagées que ce soit dans les communes de moins de 5000 habitants ou plus

Le SNUDI-FO 53 demande au DASEN de clarifier ses intentions et de les communiquer aux représentants des personnels

Le SNUDI-FO 53 invite les collègues à se réunir dans leur école pour lister leurs besoins en postes et à faire appel au syndicat pour s’organiser, y compris avec les élus et les parents d’élèves.

GT carte scolaire, ou un aperçu sur le travail dans les instances du “monde d‘après”

GT carte scolaire, ou un aperçu sur le travail dans les instances du “monde d‘après”

Groupe de travail de préparation de la carte scolaire 2021
ou un aperçu sur le travail dans les instances du “monde d‘après” 

Le groupe de travail de préparation de la carte scolaire de la rentrée 2021 s’est déroulé ce mercredi matin 27 janvier 2021, en visioconférence. Il précède le Comité Technique Spécial Départemental ( CTSD) qui est programmé le mercredi 11 février 2021 et fait suite au Comité Technique Académique qui distribue la dotation du ministère dans les départements de la Région. (nous rappelons que la Mayenne reçoit une dotation “zéro” pour l’année à venir)

Notons que le DASEN choisit ses interlocuteurs puisque la la composition de ce GT ne correspond pas à la représentativité des organisations syndicales au Comité Technique, conséquence du résultat des élections professionnelles de 2018, pour lesquelles les personnels ont élu
démocratiquement leurs représentants. Sont favorisés par les invitations du DASEN, l’UNSA et le SNUipp.

Le groupe de travail est traditionnellement l’occasion pour le directeur académique de présenter ses intentions de suivi d’écoles éligibles à une fermeture ou à une ouverture de classe, mais également d’autres moyens (enseignement spécialisé, remplacements etc.) Lors de ces groupes de travail, le DASEN présentait un premier projet de carte scolaire.

Ces groupes de travail étaient aussi, l’occasion pour les représentants du personnel que nous sommes, de communiquer les situations à l’étude aux collègues sur le terrain afin de pouvoir défendre toutes les écoles tant à l’ouverture qu’à la fermeture.

Seulement ça, c’était avant !

Car cette année le directeur académique change de méthode. En effet, le DASEN a décidé de ne pas nous révéler ses intentions mais de nous soumettre une version de son document de travail passé au filtre des radars !

De fait, toute école, dans l’hypothèse d’une fermeture de classe, qui afficherait tout de même une moyenne d’élèves par classe inférieure à 24,5 est considérée comme éligible à une étude de fermeture.

[calcul du taux : effectif de l’école divisé par le nombre de classe actuel, moins une pour simuler une fermeture]

De même, toute école qui affiche un taux supérieur à 25,5 est placée dans les discussions possibles pour une ouverture.

Sous couvert de paramétrer son détecteur de situations potentiellement problématiques, le DASEN ne serait-il pas en train de réintroduire les seuils d’ouverture et de fermeture ?

Dans  les faits, en appliquant cette méthode purement comptable, le directeur demande aux représentants du personnels de se prononcer sur 45 situations d’écoles passées au filtre des situations éligibles à une fermeture pour seulement 4 situations à l’ouverture (sans compter les REP+)

Paradoxalement, depuis plusieurs semaines, les IEN anticipent largement les intentions du DASEN pour cette carte scolaire, s’avançant même auprès des collègues comme des élus sur la fermeture d’une classe dans leur école, alors même que les instances ne se sont pas tenues et que les organisations représentants les personnels n’ont pas été consultés ! C’est ce que le représentant FO a fait remarquer au DASEN.

Le projet global de carte scolaire est donc cette année parfaitement illisible pour tout le monde tant pour les représentants du personnels que pour nos collègues.

Nous ne pouvons renseigner que partiellement les écoles qui nous ont sollicités et pour lesquelles nous sommes intervenus en groupe de travail. En revanche, nous ne disposons que de très peu d’informations sur la “stratégie” décidée par le DASEN quant aux postes de remplaçants, quant au redéploiement des T2R et TRZU qu’il envisage, quant à la création de postes dans l’enseignement spécialisé (RASED, ULIS, enseignant référent…), hormis une “éventuelle” ouverture d’ULIS, d’une “éventuelle” création d’Unité d’Enseignement Elémentaire Autiste, d’une” éventuelle” deuxième UEMA…

Nous invitons les écoles à prendre contact dès à présent avec le syndicat pour organiser la défense de leur outil de travail, que ce soit pour refuser une fermeture ou revendiquer une ouverture de classe.

Face à tant d’incertitudes, de nombreuses écoles, de nombreux collègues, vont rester dans le flou et parfois dans l’angoisse quant à leur avenir et ce, au moins jusqu’au prochain CTSD. Cette menace potentielle, s’ajoute à la fatigue palpable des collègues fatigués par la gestion cette crise sanitaire.

FO déplore ce manque de transparence, et cette méthode uniquement comptable, dans les logiques de gestion qui règnent désormais à l’Education Nationale. En ce sens, nous nous adressons dès aujourd’hui à toutes les organisations syndicales représentatives du département pour une intervention commune auprès du directeur académique.

Avec sa méthode purement comptable, en pleine crise sanitaire, le Directeur académique a décidé de prendre le risque “d’affoler les territoires”


Dans les faits, l’application d’une telle méthode de détection des situations concernerait 45 écoles éligibles à une fermeture:
St Loup du Dorat; Chailland; L’Angellerie Mayenne; St Georges le Fléchard; Sacé; RPI Maisoncelles/Le Bignon du Maine; RPI Saulges/Chéméré/St Pierre/Thorigné; Grez en B.; Bazougers; RPI Mée/Pommerieux; Voutré; RPI La Brulatte/La Gravelle; Landivy; J. Prévert Ch. Gontier; Loiron; La Ch. Anthenaise; Juvigné; RPI Bouëre/St Brice; La Bazoge M.; St Ex/Le petit prince Laval; RPI La Rouaudière/St Aignan; Entrammes; Aron; St Georges B.; St Denis d’A.; Villaines la J.; Lassay; Commer; J. Prévert Mayenne; P. Eluard Mayenne; F. Dolto Laval; Quelaines; La Baconnière; Cossé le V.; Renazé; J. Ferry Mayenne; Craon; Ambrières; Ernée; Evron; J. Guéhenno Ch. Gontier; Louverné; Bonchamp)
pour seulement 4 éligibles à une ouverture (J. Moulin Loiron/Ruillé; Châlons du M.; St Mars/Futaie, Martinet Ch. Gontier) 

Lors de ce groupe de travail, FO a porté la défense des écoles, et des collègues qui ont pris contact avec le syndicat.

Principales interventions de FO et éléments communiqués par le DASEN (liste non exhaustive car FO est intervenu sur tous les dossiers qui lui ont été confiés et dont la situation a été évoquée)

  • FO a demandé au DASEN de confirmer la comptabilisation des élèves scolarisés en ULIS dans les effectifs globaux de l’école : Le DASEN nous le confirme.
  • Considérant cette disposition (ULIS) FO a demandé de ne pas envisager de fermeture à Jacques Prévert, Château-Gontier.
  • Intervention FO et FSU sur RPI Ruillé-Froid-Fonds/Villiers Charlemagne. 
  • Interventions diverses FO suite aux demandes des collègues : La Baconnière, Jules Ferry Mayenne, Sacé…
  • FO a demandé au DASEN quelles étaient ses intentions pour la création de postes hors création de classe (TR, RASED…) : nous n’avons pas eu de réponse !
  • Le DASEN annonce la fin du RPI à St Germain de Coulamer. 
  • Notons que le DASEN ne s’interdit plus d’envisager les classes uniques dans le département.
  • Le DASEN annonce la fin du RPI Montourtier/Deux-Evailles (commune nouvelle).
  • Saint Mars sur la Futaie: FO a demandé l’ouverture d’une classe en lieu et place du T2R déjà sur place.
  • Création d’une UEEA (Unité Enseignement Élémentaire Autisme)  serait placée plutôt sur Laval, vraisemblablement à Saint Exupéry, à proximité de l’école du Petit Prince.
  • Création d’une UEMA (Unité Enseignement Maternelle Autisme) envisagée à l’école maternelle de la Senelle à Laval.
  • Fusion des écoles de Lassay Les Châteaux actée.
  • Le DASEN étudie la possibilité d’implanter une ULIS à Pré en Pail.
  • Cossé le Vivien : Du fait que les collègues refusent la fusion de leurs écoles, le DASEN laisse planer la menace d’une fermeture. 
  • Hilard, Laval : notons que le DASEN avait fermé une classe en avril 2020 malgré la mobilisation des collègues et des parents. Désormais, il envisagerait de réouvrir cette classe ! (rappel 2020)
  • Craon: La fusion est actée. La mairie de Craon a entamé des travaux pour la construction d’une nouvelle école. Seulement ces travaux ne seront pas terminés avant la rentrée 2021 et la prise de possession des locaux ne pourra se faire, au mieux, qu’à l’issue des vacances d’hiver 2022. FO a demandé la suspension de toute décision de fermeture en attendant l’aménagement dans la nouvelle école. 
  • Cette carte scolaire doit également prendre en compte les dédoublements GS dans les écoles REP+ du département et probablement un poste CP dédoublé à Badinter (pour ne pas excéder les 12 élèves)
  • Cette carte scolaire doit également prendre en compte l’amélioration du régime de décharge des directeurs (même si cela est dérisoire). Le DASEN nous répond être en attente de consignes ministérielles.

Fabien Orain pour la FNEC-FP FO 53

Pourquoi je serai en grève mardi 26 janvier ?

Pourquoi je serai en grève mardi 26 janvier ?

Lors de son allocution télévisée le 14 janvier avec le premier ministre, Blanquer n’a pas dit un seul mot sur la question des recrutements statutaires qui seraient nécessaires dans les écoles dans la situation sanitaire actuelle.

Réunissant les organisations syndicales quelques jours plus tard, c’est le silence qui prévaut encore sur cette question.

Les élèves peuvent donc continuer à s’entasser dans les classes, les remplaçants, les enseignants spécialisés peuvent continuer à manquer, nous pouvons continuer à brasser… le ministre s’en moque !

Pour mon salaire !

Pendant que Blanquer déroule son Grenelle, offrant un plat de lentilles à quelques-uns, et rien pour les autres, le tout en échange de l’accentuation des logiques RH inhérentes à PPCR, certains voient leurs salaires revalorisés, et pas qu’un peu !

Bonification indiciaire attribuée aux cadres supérieurs du ministère (parution au JO mercredi 20 janvier) :
– secrétaire général, DGESCO, DGRH : 180 points
– chefs de service : 120 points
– sous-chefs : 110 points

Et oui, il s’agit bien d’une « revalorisation historique » pour reprendre les maux de notre cher ministre…

Faut-il rappeler que 180 points de revalorisation correspondent à 844 euros d’augmentation !

Faut-il rappeler que le ministre Blanquer, avec son Grenelle propose 0 euros pour 70% des enseignants et une pseudo-revalorisation indigente, sous forme de prime, réservée à une minorité de collègues ! Seuls les professeurs des écoles et PsyEN des échelons 2 à 7 de la classe normale sont concernés par cette « prime d’attractivité » !

Provocation indigeste, indécence, mépris !

Encore des fermetures de classe à venir !

En plus de l’institutionnalisation et de la généralisation du recours aux contractuels dans les écoles, c’est une rentrée 2021 inacceptable qui se prépare, qui plus est dans le contexte pandémique !

La vérité se fait jour : 0 postes pour la Mayenne … et pourtant les RASED sont décimés, nous manquons de remplaçant, il va falloir augmenter les décharges de direction (avec l’augmentation en trompe-l’œil du ministre), il va falloir dédoubler les grandes sections en éducation prioritaire…

D’ailleurs, les DASEN et recteurs indiquent que le dispositif visant à ne pas fermer de classes dans les communes de moins de 5.000 habitants sans l’accord du maire ne sera pas reconduit cette année, ce qui ne peut préparer qu’une saignée dans les écoles rurales !

COVID 19 : Le ministre continue de se moquer du monde !

Quant aux autres annonces du ministre, elles ne font que confirmer que celui-ci se moque du monde !

Il s’agirait désormais que les élèves de différentes classes ne soient plus brassés à la cantine, alors que lorsque des élèves d’une classe où l’enseignant absent n’est pas remplacé doivent être accueillis dans une autre classe, ce brassage ne pose aucun problème au ministre !

Ce non-brassage des élèves à la cantine ne peut qu’engendrer un nouveau casse-tête pour les personnels déjà au bord de la rupture : certaines communes font déjà pression pour étendre les heures de repas et donc décaler les heures de classes ! Un peu partout en France, des communes entendent organiser des repas dans des salles de classes que nos collègues seraient sommés de quitter. C’est inacceptable ! Pire, dans des départements, des IEN demandent l’aménagement des horaires de l’école !

Quant au dépistage des personnels organisé par le ministre (dépistage qu’il trouvait parfaitement inutile quelques mois plus tôt), sur lequel il se garde bien d’ailleurs de donner la moindre précision, chacun comprend qu’il s’agit là d’une opération de communication et non d’une volonté d’organiser la protection des personnels !

Pour preuve : en Mayenne les tests pour les personnels sont inaccessibles, et face à nos demandes de précisions (autorisations d’absences, extension des horaires, tests salivaires…) le DASEN n’a AUCUNE réponse à apporter.

La grève du 26 janvier n’est pas unitaire ?

Dans bien des départements le SE-UNSA, avec FO, la FSU, la CGT et Sud, appelle, dans l’unité, à la grève, sur les mêmes revendications ! Il s’agit bien d’une grève unitaire qui rassemble les principales revendications des personnels : reconnaissance et respect par l’augmentation des salaires, des moyens pour l’amélioration de nos conditions de travail et la création de postes statutaires.

Lire le communiqué intersyndical 53 – FO/FSU/CGT/SUD

Le SNUDI-FO 53 appellent l’ensemble des personnels PE, AESH, PsyEN à réagir et à se mobiliser dès mardi 26 janvier pour exiger la revalorisation substantielle de nos salaires par l’augmentation de tous les indices et l’augmentation de 20% de la valeur du point d’indice…

D’ores et déjà des écoles nous annoncent qu’elles seront fermées mardi. Envoyons un signal fort et mobilisons-nous !

Envoyez rapidement votre déclaration d’intention (avant samedi soir minuit) et compléter notre questionnaire en ligne pour qu’un état des lieux de la mobilisation soit communiqué.

Carte scolaire 2021

Carte scolaire 2021

Préparation CTSD ajustements de rentrée : pour être représenté et défendu par le syndicat, complétez le formulaire ci-dessous. Pour rappel, le CTSD de rentrée est prévu le vendredi 3 septembre à 14h.

Enquête ajustements de rentrée


CDEN du 9 mars : le compte rendu détaillé

Les décisions carte scolaire

La déclaration FO

Communiqué FNEC-FP FO 53

Comme un goût d’austérité

Nous constatons qu’il n’y a eu aucun changement depuis les décisions prises en CTSD. Cela démontre avant tout que le Directeur Académique n’a pas pris en compte les arguments présentés par les différentes organisations syndicales lors des différentes instances. Cela démontre également ne s’applique pas les règles les plus élémentaires de “dialogue social” si cher à ses yeux, refusant de recevoir une délégation de parents d’élèves, élus et enseignants, ou de répondre, aux sollicitations écrites de collègues de parents ou d’élus. Le DASEN crée d’ailleurs un précédent et une situation inédite dans le département en actant dans le même temps fusion et fermeture de classe à Craon et à Lassay les Châteaux.

A nouveau, cette carte scolaire ne permettra pas de pallier toutes les difficultés conjoncturelles, notamment celles qui découlent de la mauvaise gestion de la crise sanitaire par notre ministère.

Même si le taux d’encadrement annoncé par le directeur académique « pourrait paraître correct », il s’agit bien d’un leurre comptable car il ne faut pas oublier tous les enjeux conjoncturels et structurels !

En effet, après avoir été privés de classe lors du premier confinement, le nombre d’élèves en grande difficulté scolaire a explosé cette année. Cette situation catastrophique n’est pas le fruit du hasard mais la conséquence directe de l’incurie du gouvernement à faire face à cette crise et du refus du Ministre d’accorder des moyens supplémentaires pour faire face à la pandémie en ne répondant pas à notre exigence d’un recrutement massif d’enseignants, d’AESH, d’infirmières, de psychologues et de médecins scolaires qui font tant défaut.

Le “quoi qu’il en coûte” si cher à notre Président ne se sera finalement jamais appliqué à l’Education Nationale.


CTSD du 10 février : une école sur 10 en Mayenne impactée par une fermeture de classe !
L’UNSA vote POUR les décisions du DASEN !
Lire le compte-rendu


Enquête carte scolaire 2021 (effectifs)


27 janvier :
Compte rendu du groupe de travail (GT) carte scolaire: un aperçu sur le travail dans les instances du “monde d‘après”


4 février :
1er recul du gouvernement, le ministère annonce qu’il n’y aura pas de fermeture dans les communes de moins de 5000 habitants


8 février :
Le SNUDI-FO avec la FNEC-FP FO écrit à tous les maires du département


CTM du 16 décembre : lire la déclaration FO

Enquête SNUDI-FO 53 : prévisions d’effectifs rentrée 2021

+59 postes pour les 5 départements de l’académie de Nantes

Le ministère annonce 2489 créations de postes dans le 1er degré. Ces créations sont à relativiser au regard de la suppression de 1800 postes dans le 2nd degré. Il s’agit bien pour le ministre Blanquer de déshabiller Pierre pour habiller Paul.

✔️Comment combler le manque de RASED, le manque de remplaçants, le manque de décharge de direction, le manque d’enseignants référents ?
✔️Comment assurer le maintien des conditions acceptables d’enseignement dans des classes à moins de 25 élèves ?
✔️Comment prévoir les ouvertures nécessaires et maintenir les écoles rurales ouvertes ?
✔️Comment rattraper des années d’austérité ?

D’autre part, rappelons qu’à la rentrée 2021 :
– 600 postes seront consacrés à une amélioration (d’ailleurs insignifiante) des quotités de décharge de directeurs ;
– 900 postes seront consacrés à assurer les journées de décharge des directeurs d’écoles de 1 à 3 classes, qui dans de nombreux départements, n’existent que sur le papier

Rappelons que l’enveloppe ministérielle doit aussi permettre de dédoubler les classes de grande section en REP+.

Que restera-t-il pour faire baisser les effectifs dans toutes les classes de manière significative, pour assurer le remplacement des personnels en congés, pour renforcer les postes d’enseignants spécialisés au moment où l’inclusion scolaire systématique et à marche forcée continue ses ravages ?

Rappelons que depuis 3 ans, le ministre supprime des places au concours de recrutement de professeurs des écoles. Plus de postes donc, mais moins d’enseignants fonctionnaires…

Car le ministre, dans le cadre de la loi de transformation de la Fonction Publique, entend bien multiplier le nombre de contractuels dans les écoles et accélérer l’ubérisation de l’Education Nationale ! (lire le courrier du SNUDI-FO au ministre du 17/12/20)

Le ministre présente donc une carte scolaire 2021 qui ne permettra pas d’améliorer les conditions de travail des personnels !

👉A suivre donc pour la répartition de ces 59 postes entre les 5 départements de l’Académie de Nantes (prochain CTA)



CTSD du 2.09.20

CTSD du 2.09.20

Déclaration FO

Le CTSD concernant les ajustements de rentrée de la carte scolaire 2020 s’est tenu ce mercredi 2 septembre après-midi en visioconférence.

Changement de secrétaire général (SG) : Monsieur Michel Mauger est remplacé par Monsieur Marc Vauléon (ancien DRH de l’académie de Nantes)

Monsieur le directeur Académique introduit rapidement la séance en rappelant une baisse de 416 élèves en moins en Mayenne, ainsi que 10 postes « ponctionnés » lors des dotations distribuées par l’académie l’année dernière, mais un ajout de 7 postes lors des annonces COVID de monsieur Blanquer.

La balance finale était de 3 postes de moins pour la Mayenne, lors du dernier CTSD (CDEN) de l’année dernière.

Suite à la préparation de la carte scolaire au mois d’avril, le Directeur académique ne disposait que d’une petite balance positive de 1,25 postes pour cette rentrée.

– Création d’un poste (pour un an) de T2R à Roche-Neuville. Cette école bénéficiera donc d’une intervention à mi-temps d’un collègue qui complètera son service à l’école Pierre Martinet de Château Gontier.
– Le T2R St Mars sur la Futaie intervient désormais à temps plein sur l’école
– Le TRZU implanté à St Berthevin interviendra comme suit : ½ temps à l’école de St Berthevin Le Lac et ½ temps avec St Berthevin La Forêt.
-Rattachement d’un TR à Châlons du Maine qui pourra soutenir l’équipe pédagogique en cas d’absence de mission.
-Un quart de poste supplémentaire viendra compléter un poste fractionné et permettra à l’école de Gorron de bénéficier de l’intervention d’un enseignant une journée par semaine en lieu et place de l’intervention du T2R à mi-temps redéployé à 100% sur St Mars La Futaie.

Vote à l’issue du CTSD de rentrée :
POUR : 3 UNSA
CONTRE : 2 FO – 2 CGT – 3 FSU

Avec le soutien de l’UNSA, le directeur académique voit sa carte scolaire validée et ne sera donc pas contraint de convoquer un nouveau CTSD.
FO a voté CONTRE, puisque les postes manquent (TR, RASED, enseignants référents…) et que des fermetures inacceptables ont été prononcées en avril. Dans ce contexte sanitaire, fragile, il n’est pas concevable de soutenir et de valider une politique de rigueur, qui n’est pas à la hauteur des enjeux.

Les conditions en visioconférence restent toujours aussi difficiles. Comment dans ces conditions, défendre correctement les dossiers que les écoles nous ont confiés et exprimer les besoins en postes classes, TR, RASED et décharges de direction d’école ?  C’est en ce sens, que FO a demandé au directeur académique que les instances se tiennent à nouveau en présentiel. Monsieur Waleckx semble être sensible à la demande et envisage désormais de convoquer les prochaines instances à la DSDEN. Ce sera le cas pour le prochain CHSCT demandé par FO.

Questions diverses FO :

1- Recrutement et ouverture des listes complémentaires :
la Mayenne doit accueillir 35 professeurs des écoles stagiaires. Il y a eu 13 désistements sur la première liste reçue en juillet et le rectorat a communiqué une liste de 13 personnes venant de la liste complémentaire. Il semble que cette liste complémentaire est épuisée à ce jour. Or nous constatons que seuls 73 personnes sur liste complémentaire ont été sollicités. Il y a donc urgence à permettre dès à présent que soit abondée la liste complémentaire du CRPE conformément à l’article 3 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 qui impose : « Sauf dérogation prévue par une disposition législative, les emplois civils permanents de l’État (…) sont, à l’exception de ceux réservés aux magistrats de l’ordre judiciaire et aux fonctionnaires des assemblées parlementaires, occupés soit par des fonctionnaires régis par le présent titre (…)»

Monsieur Vauléon se dit sensible à notre précision concernant l’article de loi. Cependant, il ajoute que « C’est le jury qui est souverain dans la détermination du volume de la liste complémentaire en fonction du niveau des candidats. Par ailleurs le nombre d’inscriptions possibles sur les listes complémentaires est fixé par décret. Du fait du COVID, les PE stagiaires ont pu passer le concours dans différentes académies, ce qui a rajouté de la porosité dans la gestion des différentes académies. »

FO : N’y a-t-il pas la possibilité d’abonder la liste complémentaire à la hauteur des besoins ?

Réponse de Monsieur Vauléon : « C’est le jury qui est souverain dans la détermination du volume de la liste complémentaire en fonction du niveau des candidats. Par ailleurs le nombre d’inscriptions possibles sur les listes complémentaires est fixé par décret. »

FO : Cependant n’y a-t-il pas un recours éventuel à envisager, notamment compte-tenu de la situation inédite crée par la crise sanitaire ?

Réponse de Monsieur Vauléon : « Je n’en vois pas. Il me semble que le jury académique a déjà été beaucoup plus loin que l’an dernier dans la détermination de la liste complémentaire. »

Il manque à ce jour 7 PE stagiaires, qui au terme de l’année scolaire se transformeront en 7 PE « manquants ». Ces stagiaires seront titularisés lors d’un entretien d’une ½ heure au cours de l’année. Le nombre de formateurs pour les suivre reste inchangé (9 maitres-formateurs) malgré la baisse des stagiaires. Ils devront suivre également les PE titulaires « première année » (T1) qui ont vécu une première année particulière du fait de la crise sanitaire.

Les services RH de la Mayenne ont pu recruter des PE par INEAT, ce qui a permis de combler les 3,5 postes manquants. Il n’y a pas eu de recours aux contractuels cette année, mais cela pourrait se concrétiser dès l’année prochaine si les listes complémentaires n’étaient pas abondées à la hauteur des besoins.

Le SNUDI-FO 53 ne compte pas en rester là, et envisagera toutes les démarches, y compris juridiques pour que tous les postes PES soient pourvus, et pour éviter le recrutement par contractualisation à court ou moyen terme. Nous demandons à ce que les listes complémentaires des différents concours soient puisées à hauteur des besoins pour que les 35 places de PE stagiaires soient toutes pourvues dans notre département.

2- Pouvez-vous nous indiquer quel est le ratio ETP/personnel (ou PE / nombre de postes ouverts), afin que nous puissions connaître l’état de nos effectifs PE sur le département ? Le cas échéant, sommes-nous en sous-effectifs ?

Madame Bellanger (cheffe de division des affaires générales) explique que le constat précis pourra se faire fin septembre, puisqu’il reste des réalités RH à prendre en compte (promesses d’INEAT par exemple) Elle ajoute néanmoins que tous les postes sont pourvus.

Autres demandes du SNUDI-FO 53 :

Masques :

Suite à notre déclaration, le DASEN indique que d’autres masques lavables seront fournis d’ici la prochaine période.

La délégation FO a interrogé le DASEN sur les masques transparents livrés dans certaines ULIS du 2nd degré. Le DASEN indique qu’il a relayé notre demande au ministère en précisant que ces masques nécessitent au moins 1 mois de délai de fabrication.

Décharges de direction :

Les représentants FO ont demandé demandé si l’évocation de l’année dernière de diligenter des titulaires remplaçants sur des écoles de moins de 4 classes allait être mise en œuvre, et surtout en conformité avec les obligations statutaires des TR.

Le directeur académique a confirmé, suite à notre intervention, que ce “dispositif” allait être mis en place, et qu’il avait été “amélioré” par les services RH et le service remplacement.

Si un TR n’est pas appelé par le service remplacement, il sera missionné par téléphone sur une école de moins de 4 classes autour de son école de rattachement pour permettre au collègue qui exerce la fonction de direction de se dégager du temps. Un tableau est d’ores et déjà prévu pour le suivi des écoles par le service remplacement.

Le DASEN nous assure que ces journées ne seront pas déduites des journées de décharge pour les directeurs concernés, et qu’un ordre de mission soit établi ouvrant droit à tous les ISSR dues.

Nous serons vigilants à ce que ces nouvelles situations ne génèrent pas d’inégalité entre les collègues directeurs.

FO revendique toujours l’augmentation du temps de décharge pour TOUS les directeurs.

Remplaçants : vos droits

A propose de la carte scolaire :

Une ouverture ayant été conditionnée avant les congés, ce comité technique n’a pu que confirmer les décisions prises au printemps ; la marge de manœuvre pour pallier les besoins n’étant possible que par des jeux de redéploiement d’interventions de T2R.

Ainsi la seule “ouverture”, qui est une ouverture de poste mais pas une ouverture de classe, est donc celle du poste de T2R à Grez-Neuville. Cette école bénéficiera donc d’une intervention à mi-temps d’un collègue qui complètera son service à l’école Pierre Martinet de Château Gontier.

De la même manière, afin de faire face à des augmentations d’effectifs, l’école de St Mars sur la Futaie verra le T2R qui y est rattaché exercer à temps plein permettant un moyen supplémentaire pour l’année.

Le TRZU rattaché à l’école de St Berthevin Le Lac partagera son temps entre cette école et celle de la Forêt ; les deux structures ayant des effectifs chargés en élémentaire.

Châlons du Maine bénéficiera quant à elle du rattachement d’un titulaire remplaçant qui pourra soutenir l’équipe pédagogique en cas d’absence de mission.

Le quart de poste supplémentaire complétera un poste fractionné et permettra à l’école de Gorron de bénéficier de l’intervention d’un enseignant une journée par semaine en lieu et place de l’intervention du T2R à mi-temps redéployé sur St Mars La Futaie.

La Direction Académique n’a pas répondu aux revendications et aux demandes de Force Ouvrière concernant l’annulation des fermetures de classe (Hillard, Jules Verne Elémentaire…) et les demandes d’ouverture (Badinter maternelle, Thévalles, …).

N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez avoir de plus amples détails sur une situation particulière.

Fabien Orain, Hélène Colnot, représentants FNEC-FP FO au CTSD pour le 1er degré

Rappel carte scolaire 2020

Rappel :
Avis carte scolaire proposé FO le 10 avril 2020 :
Compte tenu de la situation exceptionnelle le CTSD réuni le vendredi 10 avril demande :
– qu’aucune fermeture de poste ne soit décidée
– l’ouverture de toutes les classes réclamées par les équipes enseignantes
– le maintien de toutes les décharges de direction
– la création immédiate de postes RASED pour le renforcement des réseaux d’aides dans toutes les circonscriptions du département.
FO : POUR (2 voix)
CGT : POUR (2 voix)
FSU (SNUiPP) : ne prend pas part au vote (3 voix)
SE-UNSA : ne prend pas part au vote (3 voix)

CDEN du 30.04.20

CDEN du 30.04.20

Lire la déclaration FNEC-FP FO 53

Ce jeudi 30 avril 2020, s’est tenu le Conseil Départemental de l’Education Nationale dans les conditions chaotiques d’une conférence téléphonique de près de 2h30 et ce, malgré les demandes répétées des OS, dont  FO, de reporter toutes les instances à la fin de la crise sanitaire que nous connaissons.

L’ordre du jour de ce CDEN (qui réunit les organisations syndicales, les représentants de parents d’élèves, les représentants des élus (région, conseil départemental, communes) et associations complémentaires, …) comprenait essentiellement la présentation du projet de carte scolaire du DASEN. 

Ainsi, alors que partout la crise perdure, continue de tuer et inquiète la population entière, on nous demande de faire comme si de rien n’était.

Toutefois, le contexte a vite pris toute la place qu’il mérite et les débats ont tous été influencés par le Covid 19 et ses conséquences sur nos écoles. Les organisateurs de la réunion n’ont donc pas pu faire l’impasse sur ce sujet brûlant.

Si, à la quasi unanimité, l’expression des participants, saluait le travail de l’Education Nationale en générale et de ses enseignants en particulier, toutes les déclarations préliminaires et les interventions des OS, des parents, des associations complémentaires transpiraient d’inquiétudes face à la reprise annoncée et d’indignation face aux fermetures envisagées dans le département.

Malgré les annonces du Ministre, qui empêchaient la fermeture dans les écoles rurales sans l’accord du maire, et la nouvelle dotation qui s’en est suivie et qui, si elle évitait l’hécatombe, s’est montrée bien insuffisante, c’est l’incompréhension, voire la colère, qui imprégnaient les prises de parole des représentants du personnel et des usagers. Comment peut-on, en effet, envisager de fermer des classes, a fortiori dans des écoles sensibles, avec le contexte présent, mais surtout à venir, qui engendrera retards voire décrochages scolaires?

Manifestement ces arguments légitimes ne semblent pas entrer dans les paramètres du logiciel de gestion de la carte scolaire de notre administration, et le DASEN a donc confirmé son projet, recevant même le quitus du Préfet et de certains représentants des élus.

Toutefois, les résultats du vote (14 CONTRE dont FO, 5 abstentions, 4 POUR) montre un profond désaveu de la communauté éducative face à un système qui ne prône que gestion et restrictions budgétaires.

L’annonce d’un déconfinement et de la réouverture des écoles a fortement imprégné les débats de ce CDEN. Les personnels comme les usagers ont soulignés l’inconsistance d’une telle décision, signalant les manques de protections et l’impossibilité d’assurer les gestes barrières.

Notre organisation ne pouvait concevoir qu’aucune expression publique ne puisse émaner de cette instance et a proposé au vote l’avis suivant:

“Le CDEN considère qu’en l’état actuel des conditions sanitaires, la réouverture des établissements scolaires à partir du 11 mai est prématurée.”

L’approbation de ce voeu (12 POUR, 9 CONTRE, 2 abstentions) a montré la profonde inquiétude et la colère des représentants du personnels (unanimité des OS) qui ne voient pas en ce 11 mai une ouverture possible, mais aussi une position incompréhensible de la majorité des élus qui semblent, pour certains bien éloignés (ou insensibles) des réalités du terrain.  

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