Grenelle de la honte : réaction du SNUDI-FO 53

Grenelle de la honte : réaction du SNUDI-FO 53

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 Grenelle : 1ère réaction du SNUDI-FO 53 

Des miettes pour quelques-uns contre la poursuite de l’individualisation des droits et le management dans la lignée de PPCR ! Rien pour les AESH !

Mercredi 6 mai, Jean-Michel Blanquer a médiatisé les conclusions de son Grenelle. (en savoir plus sur le Grenelle, notre analyse de décembre 2020) Il a annoncé une enveloppe de 700 millions d’euros pour 2022 afin de revaloriser les salaires des enseignants… contre les 400 millions initialement prévus.

Nouvel écran de fumée et énième mascarade du ministre !

Les 700 millions annoncés par le ministre, se limitent à du saupoudrage et à une prime informatique destinée à faire travailler plus les enseignants, par le moyen du « distanciel », en déréglementant les horaires, et permettant à peine l’achat d’une imprimante !

Au regard du nombre de personnels, cette enveloppe est largement insuffisante, 70% des personnels ne sont pas concernés, et il est prévu des primes au mérite, dans la logique PPCR.

Le ministre a-t-il oublié les 600 millions rendus à Bercy et amputé sur le budget 2020 ?
Le ministre a-t-il oublié que FO (rejoint par la FSU et la CGT) a claqué la porte des ateliers du Grenelle dès le début
Le ministre a-t-il oublié les nombreuses suppressions de classes cette année ?
Le ministre a-t-il oublié sa gestion chaotique de la crise sanitaire dans l’Education Nationale et l’état d’exaspération et de colère des personnels ?

Les enseignants perçoivent en moyenne 27,49 % de moins que les autres agents catégorie A de la fonction publique de l’État !

Selon l’OCDE, le salaire statutaire des enseignants français du primaire et du secondaire est inférieur de 18% à la moyenne des pays OCDE. Les annonces du ministre sont donc largement insuffisantes pour compenser la perte de pouvoir d’achat de ces dernières années et pour rattraper les salaires des autres fonctionnaires d’état de catégorie A. En effet, selon la DGFIP (Direction Générale des Finances Publiques) « les fonctionnaires de catégorie A enseignants perçoivent 2 739 euros, tandis que les autres fonctionnaires de catégorie A perçoivent 3 777 euros nets mensuels »*

Le ministre annonce également des mesures relatives à la personnalisation des carrières, au statut des directeurs et à la protection des professeurs. Jean-Michel Blanquer met en avant la notion de personnalisation des parcours qui s’articule parfaitement avec PPCR ! C’est la même logique, et cette mécanique extrêmement bien huilée annonce, de fait, la fin de l’égalité de traitement des fonctionnaires de l’Éducation nationale. Elle fait sens également avec la loi Dussopt.

Une autorité hiérarchique pour les directeurs ? La proposition de loi portée par la députée Cécile Rilhac (LREM) propose de conférer un véritable statut aux directeurs, qui pourrait aller jusqu’à l’évaluation de leurs collègues, ce que la grande majorité des collègues, refusent ! Le SNUDI-FO 53 avec le SNUIPP-FSU 53 et la CGT 53 exigent l’abandon de ce projet de loi. (à lire : la Communale de mai 2020)

Face à la fumisterie du Grenelle, le SNUDI-FO 53 revendique :
-L’abandon du Grenelle
-L’Augmentation immédiate des salaires : 183€ comme les personnels hospitaliers pour tous maintenant sans contrepartie et ouverture immédiate de négociations pour rattraper nos 20 % de pouvoir d’achat perdu en 20 ans
-Le dégel du point d’indice
-La création de tous les postes statutaires nécessaires pour faire face à la situation
-L’abrogation du décret PPCR, de la loi Blanquer, de la loi Dussopt
-L’abandon de la proposition de loi Rilhac sur la direction d’école 

Laval, le 27 mai 2021                                                                                                                         

*Source : https://www.insee.fr/fr/statistiques/4634885                                                            

CTSD du 18.05.21 : retrait d’un poste d’infirmière scolaire

CTSD du 18.05.21 : retrait d’un poste d’infirmière scolaire

CTSD de repli “fermeture d’un poste d’infirmière scolaire”

Lors du Comité Technique Spécial Départemental du 29 avril 2021, c’est à l’unanimité que les organisations syndicales se sont prononcées CONTRE la décision de supprimer un poste d’infirmière scolaire en Mayenne pour la rentrée prochaine.

Cette décision suscite plus que jamais colère et mobilisations chez l’ensemble des personnels !

Aujourd’hui, le DASEN n’a même pas daigné être présent à ce CTSD !

La déclaration intersyndicale

En amont de ce CTSD de repli, la FNEC-FP FO a proposé aux autres organisations syndicales CGT educ’action, FSU et UNSA Education une expression commune – si le directeur académique maintenait sa position- pour contester cette décision, claquer la porte du CTSD, élaborer un communiqué de presse commun et saisir le CHSCT.

Dans cette déclaration, nous avons donc demandé la saisine immédiate du CHSCT. Ce sujet doit apparaître à l’ordre du jour du prochain CHSCT le 24 juin (conformément à l’article 34 du décret 2011-184).  En effet, une suppression d’emploi d’infirmière scolaire aura des conséquences directes sur la santé, la sécurité et les conditions de travail des personnels de médecine scolaire. 

Pour dénoncer cette décision de fermeture, toutes les organisations syndicales ont décidé de quitter la séance.

Nous vous rappelons qu’une pétition pour défendre ce poste d’infirmière en Mayenne est toujours disponible en ligne.

Le Communiqué de presse intersyndical

Réforme de la formation initiale et du concours

Réforme de la formation initiale et du concours

Réforme de la formation initiale et du concours : sous la « professionnalisation », la destruction du statut !

Des étudiants contractuels dans les écoles, rémunérés moins de 700 € !

Le Ministère a annoncé le déplacement du concours à la fin de la deuxième année de master (M2, alors qu’il a lieu actuellement en fin de M1), retardant d’un an l’accès au statut d’enseignant fonctionnaire.
Durant les deux années de formation en M1 et M2, plutôt que de préparer le concours et leur titularisation, les étudiants en master MEEF (métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation) seront en alternance et deviendront enseignants contractuels !

Ils auront la responsabilité d’une classe, avec des horaires hebdomadaires : certains seront astreints à un plein service hebdomadaire d’enseignement durant une période de l’année (organisation massée), d’autres auront entre 6 et 12 heures de service par semaine (organisation filée), pour un total de 288 heures de service d’enseignement, auxquelles s’ajouteront 36 heures dédiées aux autres activités (BO du 8 avril 2021).

Ces étudiants contractuels percevront une rémunération inférieure à 700 euros, soit moins que le SMIC horaire ! Par ailleurs, ces heures effectuées en tant que contractuels impliqueraient pour les candidats au concours une baisse drastique du nombre d’heures dévolues à la formation … mais ce n’est évidemment pas le souci du Ministre qui entend ainsi créer une main d’œuvre précarisée, à bon marché !

Une économie de 9 000 postes !

Pire, une fois le concours réussi, les lauréats deviendront professeurs des écoles stagiaires et seront placés à temps plein face aux élèves (alors qu’ils sont actuellement en classe à mi-temps) puisqu’ils auront été « professionnalisés » en amont !

En plaçant les professeurs stagiaires à plein temps en classe, le Ministre économise ainsi environ 9 000 postes ! Le Ministère leur accorderait gracieusement une quinzaine de jours de formation pendant leur première année … en plus de leur plein temps hebdomadaire, soit une formation en dehors de leur temps de classe !

En fonction des contingents et des modalités d’organisation définis dans chaque département, l’Administration pourra mettre à disposition des postes dits « berceaux » pour ces étudiants contractuels (en plus des postes « berceaux » traditionnels pour les stagiaires). Nul doute que la multiplication de ces postes « berceaux » bloquera des dizaines de postes qui seront ainsi retirés des opérations du mouvement départemental des titulaires et réduira davantage la possibilité de changer d’école !

Avec le projet de loi Rilhac, les directeurs responsables de l’accompagnement de ces PE stagiaires ?

Par ailleurs, avec la loi Rilhac, la délégation de compétences de l’IEN vers les directeurs pourrait s’incarner par le fait que ceux-ci deviennent responsables de l’accueil et de l’accompagnement des stagiaires et des néo-titulaires dans leur école. Charge à eux donc de gérer ces personnels, de leur apporter l’accompagnement nécessaire à la gestion des élèves et des parents, la mise en place des apprentissages. Et charge à eux aussi de justifier auprès de l’Administration de la mise en place de toutes les réformes ministérielles par les personnels dont ils auront la responsabilité !

Lire notre document : Loi Rilhac tous concernés !

Et pour l’année scolaire 2021-2022 ?

L’année scolaire prochaine sera une année de transition pour la formation initiale. Les actuels étudiants ayant échoué au concours (actuellement M1) seront en M2, au même titre que les lauréats. Parmi ces étudiants M2, ceux ayant réussi le concours seront en binômes à mi-temps dans les classes (dernière année des duos EFS), et d’autres contractualisés !

Si en Mayenne, aucun M2 ne sera concerné, le SNUDI-FO alerte sur ce qui est en train de se profiler pour l’école publique.

Avec sa fédération, le SNUDI-FO 53 condamne la réforme de la formation initiale qui a pour but l’utilisation à moindre coût des étudiants MEEF comme étudiants contractuels !

La réforme des MEEF et concours, c’est la destruction de la formation professionnelle initiale des enseignants, la mise en place d’une filière de contractuels au SMIC, une attaque directe contre les concours et le statut.

Le SNUDI-FO continuera avec sa fédération, la FNEC FP FO, à porter ses revendications :
· Abandon de la mastérisation !
· Abandon de la réforme de la formation initiale et du concours
· Abandon du projet de loi Rilhac !
· Recrutement massif et immédiat de personnels sous statut !
· Stagiarisation ou titularisation de tous les contractuels qui le souhaitent !

Suppression d’un poste d’infirmière scolaire : c’est non !

Suppression d’un poste d’infirmière scolaire : c’est non !

Pétition intersyndicale départementale à signer et à partager massivement : http://chng.it/8RBZrWswWc

Pétition pdf pour diffusion dans l’école
Pétition pdf avec formulaire numérique
A retourner à: contact@snudifo-53.fr

Rassemblement devant la DSDEN le 5 mai 2021 : une centaine de personnes mobilisées pour mettre en échec ce projet

L’intervention du secrétaire départemental de la FNEC-FP FO 53, Fabien Orain, devant l’Inspection Académique :

FERMETURE D’UN POSTE D’INFIRMIÈRE au Lycée Réaumur à Laval C’est TOUJOURS NON !

Jeudi dernier, le Directeur Académique a présenté devant les représentants du personnel le projet du Recteur de retirer un emploi d’infirmière scolaire. 

La FNEC-FP FO 53 s’insurge contre ce projet!

Présenté comme un “transfert” d’un emploi d’infirmière de la Mayenne vers la Loire Atlantique, ce n’est simplement qu’un prétexte pour masquer les non créations de postes, pour masquer la gestion austéritaire de notre ministère. 

La FNEC-FP FO dénonce à nouveau cette mascarade. 

C’est la quatrième année consécutive sans création de poste d’infirmière sur l’académie. Dans le contexte sanitaire actuel, cette décision est insupportable et inacceptable et les justifications purement comptables ne sont tout simplement pas recevables. 

Le Recteur, le DASEN ont-ils pensé aux conséquences sur les conditions de travail des personnels et sur les conditions de traitement des usagers ? 

Le manque criant de médecins et d’infirmières scolaires impacte déjà considérablement le fonctionnement normal de nos établissements, mais lorsque des tests doivent être administrés massivement, retirer un emploi d’infirmière scolaire est une nouvelle aberration qui témoigne tant de l’irresponsabilité que de la déconnexion de la réalité du terrain. 

Force est de constater que les conditions de travail des infirmières scolaires se sont dégradées ces dernières années, de façon régulière et sans grand effet d’annonce ! Nous avons toujours des infirmeries bondées, une rémunération qui n’est pas à la hauteur, une reconnaissance de « l’école des fans » faites dans les meilleurs cas de félicitations, un plafond de verre qui ne permet aucune évolution de carrière malgré les nouveaux dispositifs de mobilité qui n’ont rien prévu pour les infirmières, un manque de formations et de propositions de formations adaptées et cela dans les meilleurs des cas puisque nombre d’entre elles souffrent en plus de dysfonctionnements avec leurs hiérarchies. 

Les infirmières et infirmiers scolaires crieront victoire: 
– lorsque le projet de fermeture du poste à Réaumur-Buron sera annulé 
– lorsque le nombre de postes sera largement augmenté permettant que toutes les missions puissent s’accomplir
– lorsque les 49 points d’indice d’augmentation comme nos collègues hospitaliers seront effectifs
– lorsque le point d’indice sera dégelé
– lorsqu’ils seront payés à la hauteur de l’expertise qu’ils ont auprès des élèves, des familles et de l’institution 
– lorsque des formations professionnelles à la hauteur de leurs besoins seront proposées 

Rien ne justifie la fermeture d’un poste d’infirmière dans notre département

rural, considéré comme un désert médical ! La santé des élèves mayennais, les conditions de travail des personnels de santé de l’éducation nationale, ne sont pas négociables sur l’autel de l’austérité.

L’ensemble des OS a voté contre ce projet obligeant le DASEN a convoquer un autre CTSD le 18 mai. 

Faisons connaître notre désaccord ! Poursuivons la mobilisation jusqu’à satisfaction.

La FNEC-FP FO 53 appelle l’ensemble de la communauté éducative du département à signer la pétition intersyndicale contre ce projet de fermeture.

CTSD du 29.04.21

CTSD du 29.04.21

Ce jeudi 29 avril 2021 se tenait un comité technique Spécial Départemental (CTSD)
A l’ordre du jour : Modification du règlement intérieur du CTSD / Préparation de rentrée 2021 : répartitions des postes infirmiers / Questions diverses / Approbation des PV de CTSD
La délégation FNEC-FP-FO : Hélène COLNOT (SNUDI-FO) et Sandra Aligonl (SNFOLC)
Déclaration FNEC-FP FO 53

La déclaration FNEC-FP FO 53

Règlement intérieur:

Monsieur Vauléon, secrétaire général, stipule dans son introduction que ce règlement intérieur se base sur le règlement intérieur type sur la circulaire d’application du décret de 2011. Il ajoute qu’il ne peut être créateur de droits
supplémentaires. Tous les amendements proposés par la FNEC-FP-FO et la FSU sont étudiés. Ce règlement sera à
nouveau étudié et voté prochainement. FO s’est adressé aux autres OS pour une proposition intersyndicale.

Retrait d’un emploi infirmière scolaire

IA: Cette mesure de retrait d’emploi est un transfert d’un département vers un autre… Ce barème tient compte d’un certain nombre de critères pondérés. Il y a une distorsion grandissante par rapport à la Loire-Atlantique.

FO: Pourquoi vous ne mentionnez pas de nombre d’internes ? A priori, il y aurait 400 élèves internes qui ne sont pas cités dans votre présentation. Votre comparaison à d’autres établissements de l’académie est donc faussée.

IA: “Oui, je regrette un peu qu’on ne vous ait pas donné le nombre d’internes”. Le directeur académique finit par laisser entendre qu’il pourrait ajouter des heures d’infirmières sur Réaumur Buron. (qui seront nécessairement enlevées d’un autre établissement !)

FO: Combien d’AESH sont positionnées sur Buron ? Le nombre de notifications MDA est très important à Réaumur ce qui nécessite davantage d’accompagnement et de suivis infirmiers… Nous nous inquiétons pour ces élèves et nous nous interrogeons sur le respect de l’ensemble des notifications.

IA: 11 AESH sont positionnées à Buron pour 291 h d’accompagnement et 5 AESH Réaumur pour 134 h d’accompagnement.

IA: L’ensemble des critères et le nombre d’internes sont pris en compte. L’absence de médecin scolaire n’est pas de ma responsabilité, et oui les infirmières pallient à ce manque.

FO avait dénoncé cette disposition lors du CTA du 22 mars dernier, car ce transfert d’un emploi d’infirmière de la Mayenne vers la Loire Atlantique est simplement un prétexte pour masquer les non créations de postes. Les représentants FNEC-FP FO dénoncent à nouveau cette mascarade. FO a signifié que c’était la quatrième année consécutive sans création de poste d’infirmière sur l’académie !

Dans le contexte sanitaire actuel, cette décision est insupportable et inacceptable et les justifications purement comptables, envoyées en amont de ce CTSD ne sont tout simplement pas recevables. Le manque criant de médecins et d’infirmières scolaires impacte déjà considérablement le fonctionnement normal de nos établissements, mais lorsque des tests doivent être administrés massivement, retirer un emploi d’infirmière scolaire est une nouvelle aberration qui témoigne tant de l’irresponsabilité que de la déconnexion de la réalité du terrain.

La FNEC-FP FO a voté contre ce projet, comme toutes les autres organisations syndicales.

Par ailleurs, l’IA oublie qu’un médecin scolaire en Loire-Atlantique à la charge du suivi d’environ de 9000 élèves. En Mayenne, c’est plutôt 20 000 élèves par médecin scolaire. Par conséquent, ce sont les infirmières qui assurent la visite médicale des GS, ou encore les dépistages en tout genre !

IA: L’investissement de l’État est réel. Oui la nature des élèves a changé mais le taux d’encadrement est tout à fait convenable. Je reconnais l’investissement des infirmières scolaires et je suis attentif aux problématiques de ruralité.
Ces collègues infirmières ont fait l’effort de jouer le jeu et de faire des tests antigéniques une fois par semaine, au détriment de leur travail dans les établissements… et finalement, elles apprennent la fermeture d’un poste un mois après.

Rappel interventions FO en CHSCT le 11 février dernier :
FO : Combien d’infirmières et de médecins scolaires se sont portés volontaires ? Sous quelle forme
(d’heures supplémentaires, ORS) ? Quid de l’exercice de leurs missions principales ?
IA : Une vingtaine d’infirmières est mobilisée. Elles sont volontaires. L’IA confirme que cela impacte leurs
missions principales (« on réorganise leurs missions ») et que des indemnités sont prévues dans le cadre
des heures supplémentaires.

Vote sur le projet : CONTRE à l’unanimité, un CTSD de repli va être programmé. Il se tiendra le 18 mai.

La FNEC-FP FO 53 s’est adressée aux autres organisations syndicales départementales pour
proposer l’action commune afin de mettre en échec ce projet.

Questions diverses FO

FO : Vous missionnez des AED en remplacement dans les écoles : Cette décision est inacceptable à bien des égards puisque totalement contraire au statut général, et absolument inégalitaire du point de vue du traitement des usagers. Sous quelle forme l’intervention de ces AED dans les écoles est-elle prévue et de quel budget (BOP) dépend-elle ?

IA: Il s’agit d’un ordre de mission rédigé par le chef d’établissement. Ce sont des volontaires missionnés par leurs chefs d’établissements pour assurer la continuité pédagogique du service public. C’est une disposition prévue par la FAQ !

FO s’en est assuré et conteste fermement les propos du DASEN. En dehors des annonces du ministre Blanquer sur le recrutement des 5000 contractuels dont des AED, rien ne permet de missionner des AED sur du remplacement de professeurs en classe. La FNEC-FP FO 53 a saisi sa fédération nationale qui va interpeller le ministre.

FO: Pour respecter la réglementation en vigueur, un CHSCT devrait être saisi en urgence de cette question, notamment en référence à l’article 57 du décret 82-453. Nous vous rappelons que nos deux organisations (FO et la CGT) ont demandé la réunion d’un CHSCT avant les congés. Quand allez-vous l’organiser ?

L’IA nous répond que ce CHSCT demandé par FO et la CGT est bien prévu, sans donner de date précise.

FO : Quelle organisation est prévue au sujet de l’encadrement des autotests par les professeurs de lycée et de collège ?

IA: On manque encore de précisions pour la mise en oeuvre de ces auto-tests (distribués dans les établissements mercredi 28).

Les auto-tests vont être déployés à partir du 10 mai pour les lycéens, mais encore aucune précision pour le moment. Depuis le 11 mars, les tests salivaires pour l’ensemble des élèves (1er et 2nd degré, public/privé) de type RT-PCR (7000 tests réalisés en Mayenne en 4 semaines) sont, pour l’IA, plus efficaces car plus faciles à mettre en oeuvre.

IA : “Ils seront déployés en fonction des zones où le virus sera le plus actif (Avant les vacances, c’était Laval, la petite couronne de Laval et Mayenne Nord/Est)”. Le déploiement de ces tests est ciblé par l’ARS.
IA: Pour le premier degré, il a été demandé (cette semaine) aux directeurs le recueil de consentement des parents pour être réactifs. Un retour auprès des services est attendu pour la semaine prochaine. Toutes les écoles “seraient” éligibles aux tests, en fonction de la circulation du virus.

Pour FO, il s’agit encore d’une charge de travail supplémentaire pour les directeurs d’école dont ils n’ont pas besoin en ce moment.

FO demande l’accès à la vaccination pour tous les personnels qui le souhaitent, enseignants et non-enseignants et sans condition d’âge. Comment avez-vous planifié cette vaccination pour les personnels du département ? Y a t-il suffisamment de doses ? Quels vaccins ?

IA : La vaccination est organisée dans le cadre des directives de santé, liées à des conditions d’âge. Ces vaccinations sont prévues dans des lieux spécifiques, cela a eu lieu pendant les vacances et cela continue (le type de vaccin proposé est d’Astrazeneca) à l’ensemble des professeurs éligibles et personnels (infirmières, ATSEM, personnels des collectivités territoriales) qui ont été informés par courriel sur leurs boîtes professionnelles personnelles. Il y a eu du “phoning” pour inciter les personnels qui n’avaient pas reçu l’information. 700 personnels sont éligibles à la mesure, 200 ont été vaccinés. (PE, ATSEM, AESH, territoriaux…)

-FO: Les PV fournis ne mentionnent pas le détail des votes, serait-il possible de faire apparaître ?
IA: oui, cela a été corrigé.

FAQ du SNUDI-FO 53

FAQ du SNUDI-FO 53

A télécharger ici

FAQ à télécharger en pdf

Des outils à disposition :
Utiliser le RSST (registre santé sécurité au travail)
Fiche RSST départementale 1er degré
Fiche RSST départementale collège/lycée 
Fiche RDGI (registre danger grave et imminent) : avec vos représentants FO
Utiliser le RDGI
Flyer RSST

Au sommaire de la FAQ du SNUDI-FO 53 :
1.   Qu’en est-il du brassage des élèves désormais ?
2.   Que se passe-t-il, si en cas de non remplacement d’un enseignant, les élèves ne peuvent pas être pris en charge ?
3.   Que faire s’il nous suspectons un cas de COVID-19 dans l’école ou s’il y a eu un cas confirmé dans l’école ?
4.   Que faire si j’ai des symptômes ou si j’estime avoir été en contact avec une personne porteuse du virus ?
5.   Accueil des élèves dont les parents sont « indispensables à la gestion de la crise » : Est-ce que les enfants des personnels enseignants et AESH sont concernés ?
6.   Que dire aux parents qui doivent garder leurs enfants dont la classe est fermée ?
7.   Tests et autotests / Capteurs CO2
8.   La vaccination des personnels de l’Education Nationale
9.   J’estime que le matériel de protection est insuffisant (gel, masque, gants, lingette, serviette en papier, nettoyage des locaux) que dois-je faire ?
10. Quelles procédures si je suis personnel à risque ?
11. Qu’en est-il de l’APS ?
12. Quelle différence entre « télétravail » et continuité pédagogique ?


Si aucun remplaçant n’est affecté, le SNUDI-FO 53 vous invite à le signaler au syndicat qui interviendra auprès du DASEN et du préfet. Informez les familles par un courriel de l’équipe enseignante. Les parents pourront alerter la presse.

C’est à l’employeur de remplacer les enseignants absents, avec des personnels sous statut. C’est ainsi que la continuité du service public est assurée. Seul un fonctionnaire d’Etat est habilité à prendre en charge les élèves sur temps scolaire. Faites nous remonter tout dysfonctionnement !

Rentrée du 26 avril

Rentrée du 26 avril

Messages aux PE et AESH de la Mayenne, adressé le lundi 26 avril au matin :

6,7 millions d’élèves, 350 000 enseignants, des dizaines de milliers d’AESH et des milliers d’ATSEM reprennent la classe lundi 26 avril, le ministre annonce seulement 400 000 tests salivaires pour la semaine à venir et, peut-être, des autotests pour les personnels…

Lire le communiqué du SNUDI-FO 53 du 24 avril 2021


Chers collègues,

Il y a trois semaines, avant la décision du président Macron de fermer les écoles et de fusionner les trois zones de vacances, les écoles se trouvaient dans une situation chaotique du fait du manque de postes et de personnels pour faire face à la situation, ainsi que de l’insuffisance des mesures de protection pour les personnels.

A la veille de la rentrée du 26 avril dans les écoles, les mesures annoncées par le ministre sont loin de régler tous les problèmes.

Plutôt que d’annoncer le recrutement d’enseignants pour remplacer les personnels absents, le ministre indique que désormais, si un enseignant est absent et non remplacé, les élèves ne doivent pas être répartis dans les autres classes…

Pour le SNUDI-FO 53, s’il est inadmissible que les collègues doivent accueillir les élèves des collègues absents faute de remplaçants, il est tout aussi inadmissible de renvoyer les élèves chez eux !

Le ministère doit recruter immédiatement en réabondant les listes complémentaires du concours 2020. Les annonces sur la mise en place de capteurs de CO2 n’engagent absolument pas le ministre puisque cela relève des collectivités territoriales… et l’Administration, aux plans local et académique, a déjà expliqué qu’elle n’a pas autorité pour imposer quoi que ce soit aux élus locaux.

Quant aux tests salivaires dont le gouvernement n’est toujours pas en mesure d’en fournir en nombre suffisant pas plus que les autotests (2 par semaine par enseignant, promet-il), il ne s’agit en aucune manière d’un dépistage massif et efficace, d’autant que, sans les personnels de santé nécessaires, qui va assurer les tests salivaires auprès des élèves ? !

Enfin, en dépit des mobilisations qui ont eu lieu dans de nombreux départements, le ministre maintient l’avalanche de fermetures de classes prévues pour la rentrée prochaine !

Le « Quoi qu’il en coûte», si cher à Emmanuel Macron et à JM Blanquer, ce n’est pas pour l’Éducation Nationale ! Le SNUDI-FO 53 rappelle que le ministre Blanquer a rendu au ministère des Finances 600 millions d’euros de son budget 2020. De son côté, le président Macron annonce le recrutement de 10 000 policiers…

Les moyens existent mais le ministre persiste dans son refus de répondre aux revendications des personnels. Pour le SNUDI-FO, les personnels et les élèves n’ont pas à subir encore une fois la mise en danger de leur santé, la pagaille et la dégradation des conditions de travail et des conditions d’apprentissage.

Le SNUDI-FO 53 met aujourd’hui à disposition de tous les personnels de l’Education Nationale des écoles, plusieurs outils

1- Pour cette reprise, si vous estimez que votre santé est gravement mise en danger, que les conditions sanitaires ne sont pas remplies pour exercer vos missions, effectuez aussitôt un signalement de danger grave et imminent !

Pour comprendre comment utiliser le Registre Danger Grave et Imminent (RDGI) : la note RDGI du SNUDI-FO 53

Formulaire de signalement à télécharger ici à adresser à votre IEN avec copie au syndicat (pour nos représentants au Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de travail)

2- Si vous constater des dysfonctionnements qui impactent vos conditions de travail, votre santé ou votre sécurité, saisissez vous du RSST (registre santé sécurité au travail)

Pour comprendre comment utiliser le RSST : la note RSST du SNUDI-FO 53

Fiche RSST à télécharger ici à adresser à votre IEN avec copie au syndicat (pour nos représentants au Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de travail)

NB : N’oubliez pas que les parents peuvent également se saisir du RSST usager : fiche RSST à télécharger ici.

N’hésitez pas à contacter le syndicat à tout moment : chsct@snudifo-53.fr ou 06 52 32 30 45

3- Pas de remplaçant ?

Continuez de signaler toute absence non remplacée et faites nous part des conséquences sur l’organisation de l’école, sur vos conditions de travail, sur la sécurité, sur les responsabilités engagées…

Cette action nous a déjà permis d’intervenir à de nombreuses reprises auprès du DASEN, notamment en CHSCT, de pointer les dysfonctionnements, et de recenser ces situations (plus d’une centaine à ce jour, qui ne sont que la partie émergée de l’iceberg…). Vos retours permettrons à nouveau au syndicat d’intervenir.

4- Lettre aux parents

Conformément aux décisions prises par le bureau départemental, vous trouverez en PJ et en suivant ce lien, une lettre aux parents sur les conditions de la rentrée du 26 avril. Il est important de préciser que cette lettre n’a pas vocation à être diffusée via le cahier de correspondance.

Il est possible de la distribuer aux parents à la sortie de l’école, de la main à la main en cherchant à discuter avec les parents sur les conditions de cette rentrée et les initiatives possibles pour obtenir les recrutements et les protections indispensables.

Nous suggérons aussi de transmettre cette lettre aux responsables de l’APE de l’école.

Enfin il est important de discuter du contenu de cette lettre avec les collègues de l’école. Elle peut servir de base à un courrier des enseignants de l’école aux parents à partir des difficultés concrètes rencontrées. C’est pour cela que nous l’envoyons en format word en pièce jointe.

Merci de nous tenir au courant des réactions et des initiatives prises dans vos écoles.

Le SNUDI-FO réaffirme ses revendications :

– le recrutement immédiat d’enseignants fonctionnaires d’État et d’AESH à hauteur des besoins,
– l’annulation de toutes les fermetures de classes annoncées et la création des postes nécessaires pour abaisser partout les effectifs,
– la possibilité immédiate pour tous les personnels qui le demandent de se faire vacciner et de disposer de masques réellement protecteurs, conformes au Code du travail,
– le reconnaissance de la Covid-19 comme maladie professionnelle à laquelle les enseignants et AESH n’ont pas accès actuellement vu les conditions inouïes requises pour sa reconnaissance,
– le droit aux ASA pour tous les personnels vulnérables ou sans moyen de garde pour leur enfant,
– un vrai statut et un vrai salaire pour les AESH et l’abandon des PIAL,
– l’abandon du projet de loi Rilhac sur les directeurs d’école dont la finalité est de calquer le fonctionnement des écoles publiques sur celui des écoles privées, au détriment des droits statutaires actuels des personnels et de l’indépendance de l’École publique

Bon courage à toutes et tous pour cette énième rentrée particulière

Le bureau départemental du SNUDI-FO de la Mayenne


Sans recrutement, sans protection, sans test, sans vaccin…
Qui peut croire que les incantations du ministre permettront aux écoles de
reprendre normalement le 26 avril ?

A la veille de la reprise et depuis mercredi dernier, le ministre Blanquer prétend répondre aux inquiétudes des personnels et des familles en décrétant des mesures « sanitaires » : fermeture d’une classe dès le premier cas de COVID, généralisation de l’enseignement à distance, auto-tests pour les personnels et les élèves, capteurs de CO2, non-brassage des élèves avec les autres classes dès qu’un enseignant n’est pas remplacé…

En réalité, le ministre répond à l’exaspération, voire la colère des personnels et des enseignants, mais en ne s’exprimant qu’au travers d’annonces non-suivies d’effets, préférant ainsi jouer à la marelle plutôt que d’apporter des solutions et de répondre aux revendications des personnels.

En réalité, le ministre n’a rien anticipé, et depuis plus d’un an chaque étape a été marquée par des mensonges, des atermoiements, des contradictions. Le SNUDI-FO 53 n’a cessé de réclamer des masques, des tests, des vaccins, des recrutements statutaires. On nous a répondu que les masques et les tests étaient inutiles, que les élèves n’étaient pas contaminants, que les enseignants n’étaient pas prioritaires pour la vaccination, que des contractuels allaient être recrutés. 

6,7 millions d’élèves et 350 000 enseignants, des dizaines de milliers d’AESH et des milliers d’ATSEM reprennent la classe lundi 26 avril, le ministre annonce 400000 tests pour la semaine…

En réalité, le déploiement des tests salivaires n’est qu’une vaste opération de communication, et nous savons que des écoles pour lesquelles il y a des cas avérés ne disposent d’aucun test. Il ne s’agit en aucune manière d’un dépistage massif et efficace, d’autant plus que, sans personnels de santé, cela génère des difficultés supplémentaires pour les personnels.

En réalité, l’annonce de la vaccination des enseignants de plus de 55 ans est une non-mesure puisque, depuis le 12 avril, la vaccination a été élargie à toute personne de 55 ans et plus ! Après les annonces de vaccination pour les enseignants d’abord mi-mars, puis mi-avril et enfin mi-juin (3 semaines avant les congés d’été !), c’est une provocation de plus, un mépris supplémentaire de notre Ministre sur le compte de notre santé ! Depuis des mois, le SNUDI-FO exige la vaccination de tous les personnels volontaires, sans conditions d’âge.

En réalité, il n’y a aucun matériel de protection efficace à disposition, en particulier les masques FFP2 pour tous les personnels qui le souhaitent ; rappelons que les AESH ou les enseignants en maternelle sont particulièrement proches physiquement des élèves, qui n’ont parfois pas de masque.

En réalité, généraliser les demi-jauges en collège et en lycée, sans recruter des milliers de personnels revient à renvoyer des milliers d’élèves chez eux sans enseignement. C’est l’aggravation des inégalités pour les élèves. Par ailleurs les enseignants n’ont pas à assurer la double-besogne de la continuité pédagogique et le travail en classe en présentiel.

En réalité si les parents d’élèves sont dans l’impossibilité de garder leur enfant chez eux, aucune solution ne leur est apportée.

En réalité, rien n’est fait pour pallier le manque de remplaçants. Le ministre peut bien parler d’un hypothétique recrutement de 5 000 contractuels, la réalité jusqu’à maintenant, c’est qu’il n’a pas trouvé beaucoup de volontaires pour assurer des remplacements de courte durée, sans formation et sous-payés. En Mayenne, seuls 3 recrutements pour une courte période ont été possible avant le mois d’avril, sur une enveloppe totale de 21 postes !  D’ailleurs, le ministre indique que dans le 1er degré, si un enseignant est absent et non remplacé, les élèves ne doivent pas être répartis dans les autres classes… A l’hôpital, on refuse les malades faute de lits ; à l’école, on refuse les élèves faute de personnels !

La réalité, c’est que la pagaille dans les écoles, la dégradation des conditions de travail des personnels et des conditions d’apprentissage des élèves vont immanquablement se poursuivre !

Rappelons qu’en dépit des mobilisations, le ministre maintient les milliers de fermetures de classes et de suppressions de postes prévues pour la rentrée prochaine ! Et dans le même temps, il se vante de rendre des centaines de millions d’euros au budget ! Rappelons que sur les 600 milliards d’euros débloqués par le gouvernement au titre de son plan de relance (plus de 10 fois le budget annuel de l’Education Nationale, plus de 8 fois celui de l’ensemble des hôpitaux) au profit des entreprises qui continuent de licencier, pas un seul centime n’a été attribué aux écoles pour protéger les élèves et les enseignants !

Anticiper c’est créer les postes, annuler toutes les fermetures de classe et protéger les personnels et les élèves

Le SNUDI-FO 53 refuse d’opposer les personnels, entre ceux qui, pris dans des conditions épouvantables, demandent la fermeture de leur classe, font valoir leur droit de retrait, et ceux qui refusent que les établissements soient fermés. La seule issue pour sortir de l’impasse dans laquelle le ministre veut les enfermer, c’est la satisfaction de leurs revendications, à commencer par la mise en place d’un plan d’urgence qui permettra d’anticiper par le recrutement de personnels sous statut et par l’annulation de toutes les suppressions de postes.

MASQUES, TESTS, ÉQUIPEMENT DES CLASSES, VACCINATION, RÉDUCTION DES EFFECTIFS : SUBSTITUER À L’INCURIE, À L’IRRESPONSABILITÉ ET AUX OPÉRATIONS “ÉCRANS DE FUMÉE” DU MINISTÈRE, UNE VÉRITABLE POLITIQUE DE PROTECTION DES PERSONNELS ET DES ÉLÈVES.

                             Laval, le 24 avril 2021  

1er mai 2021

1er mai 2021

Près de 700 personnes à Laval aujourd’hui pour la journée internationales des revendications, des luttes et des travailleurs ! Le SNUDI-FO 53 était bien présent dans le cortège.

Un 1er mai placé sous le signe des 150 ans de La Commune ! Rappelons que le terme “fête du travail” a été introduit par le Maréchal Pétain (voir ci-dessous)

« Nous sommes en guerre ! » nous dit depuis un an Emmanuel Macron. Il a raison. Nous sommes en guerre, celle que le président a déclaré aux salariés du public comme du privé, et qu’il mène avec acharnement ! FO ne fait pas dans l’Union Sacrée avec Macron, le patronat ou leurs soutiens ! Macron, le serviteur de la classe des riches et des puissants, Macron et sa clique déclarent la guerre à eux « qui ne sont personne », aux chômeurs, aux sans emploi, aux précaires dont font partie, dorénavant, des pans entiers de salariés dont les ouvriers et techniciens du Spectacle, les artistes et comédiens des spectacles vivants, les salariés de la Fonction publique sous contrats précaires.

Le « Quoi qu’il en coûte», si cher à Emmanuel Macron et à JM Blanquer, ce n’est pas pour l’Éducation Nationale, ce n’est pas pour l’hôpital ! Les moyens existent mais le ministre persiste dans son refus de répondre aux revendications des personnels, au regard des 600 milliards d’euros débloqués principalement pour les grandes entreprises qui continuent de licencier. Soit en tout plus de 10 fois le budget annuel de l’Éducation Nationale, plus de 8 fois celui de l’ensemble des hôpitaux.Aucune mesure d’urgence n’a été prise pour les écoles. Pas un seul centime n’a été attribué aux écoles pour protéger les élèves et les enseignants ! Et Blanquer, en bon vassal qui rend 600 millions d’euros sur le budget 2020 du ministère…

Jusqu’où iront-ils ?

Pour ce 1er mai 2021 : Vive la sociale, regroupons nous, organisons nous, résistons et battons nous pour reconquérir nos droits !


L’appel et le communiqué intersyndical 53


1er mai revendicatif et unitaire !
Rendez vous à 10h, samedi 1er mai, Parvis des droits de l’Homme à Laval

L’attestation de déplacement

1er mai, fête du travail ?

Le 1er mai c’est avant tout la fête des travailleurs. C’est une journée de lutte internationale. C’est la commémoration des dizaines de morts qui sont tombés en 1886 à, Chicago lors de la manifestation pour revendiquer notamment la journée de 8 heures.

L’histoire du 1er mai a commencé à une époque où la précarité du travail était totale.

C’est aux Etats-Unis, en 1886, plus précisément en Pennsylvanie et dans l’état de New-York, que chaque 1er mai avait lieu un bouleversement général de la classe ouvrière du fait du renouvellement des contrats de travail pour une durée de un an.

C’est ainsi que le terme des contrats de location des maisons et appartements étaient également renouvelés. En fait, c’était une remise en cause des conditions de vie de toutes les familles à la même date. C’est en 1884 que les syndicats américains décidèrent d’imposer par la grève qu’à partir du 1er mai 1886 la durée d’une journée de travail serait de huit heures.

En ce samedi 1er mai 1886 des centaines de milliers d’ouvriers défilèrent dans tout le pays pour cette seule revendication. Exemple à Chicago, quelques quarante mille ouvriers sont en grève. Le 3 mai un affrontement oppose les briseurs de grève aux grévistes d’une usine de matériel agricole et fait malheureusement 4 morts. Un meeting est organisé le lendemain. Alors que les derniers manifestants se dispersent, une bombe éclate. Des dirigeants anarchistes de Chicago seront arrêtés et condamnés à mort. Dès 1889, lors d’un congrès ouvrier, est déclaré qu’il sera organisé une grande manifestation internationale à date fixe, de manière que, dans tous les pays et dans toutes les villes, le jour convenu, les travailleurs mettent les pouvoirs publics en demeure de réduire légalement à huit heures la journée de travail.

Cette date ce fut le 1er mai. Une date symbole.

Depuis, le 1er mai accompagne chaque année le mouvement général du progrès social et des conquêtes ouvrières.

Quand la journée de revendication devint “fête du travail”:

Au fil des années, le retentissement fut tel que les régimes totalitaires voulurent s’emparer du symbole. Le régime de Vichy enveloppa le sang et la lutte associée au 1er mai dans les drapeaux, de ce que le Maréchal Pétain appellera « la fête nationale du travail ». En effet le Maréchal ne pouvait tolérer les manifestations d’indépendance. Au lieu de faire tirer sur les défilés syndicaux, il transforma par la loi la lutte en réjouissances insipides.

La devise de Pétain était : “Travail, Famille, Patrie”.

C’est le 1er mai 1941 que cette journée a été ravalée au rang d’une distraction. Le même jour, le Maréchal exposait les principes de la charte de travail, qui emprisonne les relations sociales dans un corporatisme à la française. L’année précédente, le 16 août 1940, le gouvernement de collaboration publiait une loi interdisant les confédérations syndicales. Il fallait que les intérêts particuliers des classes sociales ne puissent s’exprimer. En 1937, l’État accordait un jour férié, de fait les fonctionnaires n’auraient plus à faire grève pour manifester le 1er mai. Déjà le 1er mai 1921 était déclaré par l’Action française, ennemis du syndicalisme, les prémices de la co-gestion telle que pratiquée aujourd’hui chez nos voisins allemands. Vingt ans plus tard, sous l’œil attentif de l’armée allemande, la Charte du Travail établit un système de corporations ouvrières et patronales intégrées au sein même de l’Etat de Vichy.

A la libération, tout cet édifice, déjà chancelant, fut balayé.


LES SYMBOLES

La date, le muguet, l’églantine ?

L’églantine, cette rose sauvage symbole de la Révolution française, connaît un sérieux rival, le muguet, qui a pour lui de fleurir juste au Premier mai. Dès 1913, les artistes vont le cueillir dans les bois de Chaville… et les midinettes en raffolent. Après la Première Guerre, la grande presse organise la promotion systématique du muguet blanc contre la rouge églantine, tout comme la presse allemande encourage l’edelweiss et la Démocratie chrétienne italienne l’œillet blanc…

C’est sous Vichy que le muguet détrônera finalement l’églantine, que personne ne songera plus à remettre à l’honneur ensuite. Il est vrai que le Premier mai, fête urbaine aux allures champêtres, est tributaire de l’environnement : l’urbanisation et le remembrement font disparaître les haies qui fournissaient aux habitués des “barrières” leur églantine, tandis que le muguet se cultive, et se vend…

Cependant le 1er mai restera férié et la grève sera rendue impossible ce jour-là.

Beaucoup de personnes, de politiques ont dénaturé cette journée à commencer bien sûr par le gouvernement de Vichy qui avait pour devise : travail, famille, patrie. En tout état de cause il est plus que déplorable pour ne pas dire scandaleux que les partis politiques et quel qu’ils soient, récupèrent cette journée symbole de commémoration des travailleurs car cette journée n’appartient qu’à eux seuls.

Le 1er mai est donc une journée de commémoration, de revendications.Le 1er mai est une journée de lutte internationale.

Fermeture des écoles : un jour sans fin

Fermeture des écoles : un jour sans fin

Fermeture des écoles : Un jour sans fin
Les responsables sont au ministère et au gouvernement !

Ainsi, une nouvelle fois, des décisions sont arrêtées sans aucune discussion préalable. Les congés scolaires sont avancés, une semaine d’enseignement en distanciel – a minima – mis en place alors que le ministre tweetait lundi dernier “we hate on-line éducation”– sans que les organisations syndicales représentatives ne soient consultées. Ce gouvernement n’anticipe rien, subit les vagues successives et réagit plus qu’il n’agit.

Il y a un an, le 12 mars 2020, Jean-Michel Blanquer indiquait : « Dans cette nouvelle étape de lutte contre le coronavirus, nous fermons les écoles, les collèges et les lycées. Chaque académie y est préparée sur le plan pratique et pédagogique. Le déploiement de notre système d’enseignement à distance va s’enclencher pour toute la France. » 

Cette fanfaronnade toute macronnienne n’avait pas résisté à la rigueur des faits.

Aujourd’hui, les enseignants et les familles se retrouvent dans le même dénuement face à l’enseignement à distance.

Depuis un an, chaque étape a été marquée par des mensonges, des atermoiements, des contradictions. Le SNUDI-FO 53 n’a cessé de réclamer des masques, des tests, des vaccins. On nous a répondu que les masques et les tests étaient inutiles, que les élèves n’étaient pas contaminants, que les enseignants n’étaient pas prioritaires pour la vaccination. 

La doxa rabâchée à longueur d’interviews était : “on ne ferme pas les écoles”.
Laisser les écoles ouvertes, OUI ! Mais à condition de s’en donner les moyens !

Or, chacun peut constater aujourd’hui que RIEN n’a été fait pour éviter cette fermeture !

En fait, c’est le chaos que le ministère a organisé.

Maintenant que cette fermeture est inéluctable, le dispositif de « continuité pédagogique » est, à nouveau, totalement improvisé, quoi qu’en dise le ministre ou ses représentants. Rappelons que lors du premier confinement, le système s’était montré incapable d’absorber les millions de connexions simultanées.

Par ailleurs, à l’heure où nous écrivons ces lignes, aucune consigne n’a été donnée dans les écoles, et chacun sait, pour l’avoir déjà vécu, que c’est bien au dernier moment qu’il va falloir s’organiser. Oui, c’est bien au dernier moment que les directeurs et les directrices d’écoles devront organiser, pour 3 jours, les communications avec les parents d’élèves et les réponses à leurs demandes légitimes.

Le SNUDI-FO 53 rappelle que le télétravail est réglementé. Lors du premier confinement, les enseignants ont pu faire l’expérience du travail en distanciel qui a conduit certains collègues à l’épuisement, au burn-out.

Le SNUDI-FO 53 appelle les professeurs des écoles du département à prendre du recul par rapport aux exigences institutionnelles et à refuser d’être culpabilisé : personne n’est responsable de la situation que nous vivons, excepté nos autorités administratives dans la gestion de cette crise et plus largement les gouvernements successifs qui n’ont eu de cesse ces dernières années de détruire notre Fonction Publique.

Anticiper c’est créer les postes, annuler toutes les fermetures de classe et protéger les personnels et les élèves

Depuis des mois, nous subissons la désorganisation dans nos écoles et la cacophonie ministérielle. Depuis des mois, nous demandons des moyens et des décisions claires de nos responsables. Mais depuis un an, les effets d’annonce se substituent au réel traitement des problèmes.

Les protocoles, souvent hors sol, ont succédé aux protocoles, aggravant la charge de travail et la responsabilité des enseignants et des directeurs d’écoles. 

Et le SNUDI-FO 53 l’affirme : sans réel plan pour la reprise des cours fin avril, nous serons dans la même situation quelques semaines plus tard.

MASQUES, TESTS, ÉQUIPEMENT DES CLASSES, VACCINATION, RÉDUCTION DES EFFECTIFS : SUBSTITUER À L’INCURIE, À L’IRRESPONSABILITÉ ET AUX OPÉRATIONS “ÉCRANS DE FUMÉE” DU MINISTÈRE, UNE VÉRITABLE POLITIQUE DE PROTECTION DES PERSONNELS ET DES ÉLÈVES.

Le ministère doit dès maintenant planifier une campagne massive de tests dans les écoles, garantir la vaccination des enseignants volontaires, équiper les classes de dispositifs de traitement de l’air, et REDUIRE les effectifs par un recrutement massif d’enseignants avec en urgence l’ouverture de la liste complémentaire.

Enfin, le SNUDI-FO 53 rappelle qu’il est de la responsabilité de l’employeur Education Nationale, de respecter ses obligations en matière de santé et sécurité et demande la réunion du CHSTCT-D dans les meilleurs délais. 

                             Laval, le 1er avril 2021                                                                   

AESH pétition départementale intersyndicale

AESH pétition départementale intersyndicale

A signer en ligne (change.org)
A télécharger en pdf (formulaire)

Cette pétition peut être signée par l’ensemble de la communauté éducative (Personnels enseignants et non enseignants, parents, élus…)

Le 11 février constitue la date anniversaire de la loi de 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, dont l’article 19 traite de la scolarisation des élèves en situation de handicap. 16 ans plus tard, le constat est sans appel : les moyens pour l’inclusion scolaire ne sont pas à la hauteur, ne prennent pas en compte la nature ou le degré du handicap, alors que dans le même temps les structures et classes spécialisées sont progressivement démantelées. A cela s’ajoutent des conditions de travail des AESH (Accompagnants d’Elèves en Situation de Handicap) qui sont de plus en plus dégradées. Le salaire de misère des AESH ne leur permet pas de vivre dignement. Ça suffit !

Avec la FNEC-FP FO 53, la FSU 53, la CGT Educ’action 53 et SUD Education 53
Je signe et je demande en urgence :

  • Un statut de Fonctionnaire d’Etat
  • L’abandon des PIAL (Ils s’imposent dans une logique comptable et non humaine. La mutualisation des AESH dégrade les conditions d’accompagnement des élèves et les conditions de travail des personnels)
  • Une hausse des salaires : un temps plein à 24 heures devant élève
  • Une grille salariale évolutive (650 à 800€ par mois actuellement : c’est inacceptable !)
  • Des formations initiales et continues dignes de ce nom, adaptées aux missions
  • Une indemnité REP et REP+
  • La possibilité de participer à un mouvement et de formuler des vœux
  • Le paiement des congés maladies sans retard et aucun prélèvement brutal sur salaire.
  • Le paiement rapide de l’indemnité compensatrice à la CSG pour tous les AESH
  • Le respect strict des missions des AESH
  • La possibilité pour les AESH de prendre connaissance de la situation de chaque élève en amont de la prise en charge.
  • Un nombre de personnels administratifs suffisant pour répondre aux demandes et aux besoins des AESH
  • Une gestion par un service unique de proximité : la DSDEN 53. (Actuellement, il existe 3 pôles : le lycée Douanier Rousseau, le Lycée Le Mans-Sud, le Rectorat)
  • La création d’un pôle de remplacement AESH
  • Le respect des notifications de la MDA (actuellement en Mayenne, 130 élèves ayant une notification ne bénéficient pas d’un AESH) Les enveloppes budgétaires doivent être suffisantes pour couvrir l’ensemble des besoins.

Pétition à renvoyer par email à : aesh.intersyndicale53@gmail.com

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