Concours : le gouvernement passe en force !

Concours : le gouvernement passe en force !

Face au tollé provoqué par son projet de réforme des concours et de la formation des enseignants, la ministre Nicole Belloubet avait dû renoncer à publier le décret fondateur de cette réforme. Un an plus tard, presque jour pour jour, Élisabeth Borne, détentrice du record des 49.3 comme Première ministre, devenue ministre de l’Éducation nationale et de l’ESR, publie au journal officiel du 17 avril un texte inchangé après avoir refusé toute expression à ce sujet des syndicats en CSA ministériel !

Un décret toujours porteur des graves reculs dénoncés par la FNEC FP-FO :

Maintien de la masterisation, cette fois en parallèle de la formation professionnelle initiale, après le concours passé en fin de L3 : élèves fonctionnaires durant le M1 puis fonctionnaires stagiaires durant le M2, les lauréats seront surchargés d’exigences multiples.

Maintien de concours où la part disciplinaire est réduite à peau de chagrin, en particulier à l’oral (épreuves d’admission), où, plus que la maîtrise des connaissances disciplinaires ou l’esprit critique, c’est la docilité aux attentes hiérarchiques qui sera évaluée.

Barrage supplémentaire entre le M1 et le M2 pour des lauréats de concours qui seraient taxés d’ « insuffisance manifeste ».

Inégalité devant le concours de professeurs des écoles, ceux ayant réussi les deux premières années d’une licence spéciale « PE » étant dispensés des épreuves écrites d’admissibilité.

Des rémunérations de misère pour des lauréats de concours de catégorie A : en net, moins que le SMIC durant l’année d’élève fonctionnaire, à peine 10 % au-dessus lors de l’année de fonctionnaire stagiaire. Contrairement à ce qu’affirme le ministère, l’ « attractivité » n’est pas au rendez- vous !

Une telle réforme, enclenchée dès la rentrée 2025, implique la mise en place dans la plus grande précipitation de modules pour la préparation du CRPE et des CAPES en fin de L3, tout en maintenant les formations « MEEF » existantes pour les concours en fin de M2, avec par ricochet de nombreuses adaptations des licences comme des masters durant la « période de transition », qui va se prolonger jusqu’en 2028-29…

Outre la marginalisation définitive de l’agrégation, les effets néfastes prévisibles sont multiples, en particulier :

La réduction du nombre des filières préparations aux concours, qui vont consommer beaucoup d’heures, notamment durant la « période de transition », ce que ne pourront pas assumer toutes les universités, alors que 80 % d’entre elles sont en déficit et que les manques de postes sont abyssaux. L’alternative, ce seront des disparitions de licences et masters disciplinaires.

L’impossibilité concrète pour des détenteurs de licences disciplinaires de réussir le concours de PE dans des académies « attractives », où se déverseront les flots de dispensés d’épreuves d’admissibilité venus de la France entière.

L’accroissement du nombre de postes non pourvus en raison de la possibilité pour les M2 de 2025-26 et 2026-27 de passer et donc réussir les concours de niveau L3 comme de M2.

On voudrait tuer les concours de recrutements d’enseignants de l’École publique et laïque qu’on ne s’y prendrait pas autrement.

La FNEC FP FO appelle les personnels à se réunir, à prendre position pour l’abrogation du décret et à rejoindre les manifestations du 1er mai.

FO exige l’ouverture d’une véritable négociation sur la base des revendications des personnels.

Formation des enseignants et concours d’enseignement : FO quitte la séance

Formation des enseignants et concours d’enseignement : FO quitte la séance

Mercredi 2 avril, le ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche a organisé un “groupe de travail” pour présenter dans ses grandes lignes la réforme de la formation des enseignants, en premier lieu les modifications des décrets statutaires des différents corps d’enseignants et CPE.

Or, ce qui a été présenté est absolument inchangé par rapport à ce qui avait été présenté lors du CSA ministériel du 10 juillet 2024, trois jours après la gifle électorale des législatives. Après ce CSA, que la FNEC FP-FO avait quitté et qui s’était tenu sans quorum, la ministre démissionnaire Belloubet avait été contrainte de reculer et de suspendre le projet.

Élisabeth Borne a, quant à elle, promis qu’un CSA ministériel se tiendrait en bonne et due forme par souci de « dialogue social ». Mais elle a visiblement changé d’avis puisque les représentants de son ministère annoncent que cette réforme statutaire serait publiée de manière inchangée sous forme de décret dès le 15 avril.

Les lauréats des concours en fin de L3 seront certes élèves fonctionnaires durant leur année de M1, ce que la mobilisation de 2024 avait obtenu.

Mais le décret statutaire qui constitue l’ossature même de l’ensemble de la réforme maintient tous les défauts que nous avions pointés il y a 10 mois :

  • Inégalité devant le concours, puisque les étudiants en licence « PE » seraient dispensés des épreuves écrites d’admissibilité, ce qui n’est pas le cas pour les étudiants de licence disciplinaire ; inégalité qui gangrène même la préparation aux concours, puisqu’il n’est pas du tout certain que toutes les universités auront les moyens de proposer une telle licence « PE ». La mise ne place d’une telle licence PE mettrait de plus en péril nombre de licences disciplinaires en lettres, sciences humaines et sociales ou en mathématiques, dont les effectifs risquent d’être happés par la licence
  • Aucune garantie réelle que l’année de M1 comme élève fonctionnaire (à 1400 € net, ce qui n’est pas aussi « attractif » que le ministère semble le croire) soit prise en compte dans la pension ou dans l’avancement de carrière
  • Barrage entre le M1 et le M2, tous les lauréats étudiants de M1 taxés d’ « insuffisance manifeste » (selon des critères et des procédures discrétionnaires) se verraient interdits de poursuivre.
  • Traitement inégal des lauréats déjà détenteurs d’un M1, certains ayant accès au M2 comme fonctionnaires stagiaires (en responsabilité devant les classes à 50 % et payés environ 1800 € net), d’autres contraints de se réinscrire en M1.
  • Obligation d’un engagement de 4 ans pour les lauréats du concours, avec remboursement des sommes perçues pour ceux qui seraient expulsés ou qui partiraient avant la fin de cette période. – Maintien de la masterisation, source d’une surcharge de travail alors que les étudiants sont en formation professionnelle initiale et justifiant l’exigence d’avoir le diplôme de master pour être titularisé.

Dans ces conditions où le ministère utilise un « 49–3 » réglementaire en refusant toute négociation sur tous ces points, la FNEC FP-FO a refusé de poursuivre les échanges et a quitté la séance avec la majorité des organisations syndicales.

Face à ces attaques contre le statut, la FNEC FP-FO entend bien en effet faire valoir toutes ses revendications :

  • Prise en compte de l’année d’élève-fonctionnaire dans les droits à pension, mais aussi dans la carrière.
  • Abrogation de la masterisation ; suppression du barrage prévu entre M1 et M2 ; suppression de la condition de l’obtention d’un master pour être titularisé ;
  • Égalité devant le concours : la préparation du diplôme national de licence doit donner à tous accès aux mêmes épreuves de concours, quelle que soit la licence suivie ;
  • La même formation pour tous ; aucun recul salarial et reprise de l’ancienneté pour tous ceux, public-privé, ayant une expérience professionnelle avant le concours ;
  • Suppression de l’engagement de quatre ans post titularisation ;
  • Des dotations supplémentaires explicitement fléchées pour que toutes les universités puissent assurer les préparations aux concours avant la licence.

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Rythmes scolaires : mobilisation pour la semaine de 4 jours le 22 mai

Rythmes scolaires : mobilisation pour la semaine de 4 jours le 22 mai

Le SNUDI-FO 53 a participé hier à la réunion organisée par les comités départementaux pour le retour à 4 jours de la Mayenne et d’ille et Vilaine. Plus de 50 participants et des collègues non syndiqués, mais aussi syndiqués SNUipp-FSU et SE-UNSA, ont pu discuter des situations dans leurs départements, et ont décidé d’un appel national à une grande journée de mobilisation nationale le jeudi 22 mai, pour mettre fin aux inégalités de traitement entre les personnels et pour obtenir l’organisation de la semaine à 4 jours partout.

Le SNUDI-FO 53 soutient totalement cet appel.

Appel à télécharger

D’ores et déjà, le SNUDI-FO 53 appelle à la mobilisation générale dans toutes les écoles du départements le 22 mai, que l’on soit à 4 jours ou à 4 jours et demi, pour la défense de l’école publique, contre la territorialisation de notre école, pour un cadre national de l’organisation de la semaine scolaire, pour la semaine de 4 jours.

Le syndicat s’adresse aux autres syndicats de la Mayenne pour un élargissement de l’appel. Le SNUDI-FO 53 fera connaître prochainement les modalités d’organisation de cette journée (grève, rassemblement(s), audience DASEN…)

D’ici là nous remercions toutes celles et ceux qui pourront relayer l’appel et la pétition départementale qui avec celle du comité départemental dépasse les 350 signatures à ce jour !

Nous, PE, AESH, Parents d’élèves, syndiqués et non syndiqués, réunis en visio nationale le 2 avril 2025 travaillant dans les départements 53, 35, 84, 29, 64, 86, 40, 50, 44, 85 et 79 revendiquons un rythme scolaire unique de 4 jours dans nos départements.

STOP aux inégalités de traitement entre les collègues, entre les parents et les élèves !

Pour un cadre national de l’organisation de la semaine scolaire :
4 jours pour tous sur 36 semaines avec la coupure du mercredi !

Ce n’est pas aux mairies de décider de nos horaires !

Nous ne voulons plus des 4 jours et demi pour les raisons suivantes : 

– Nous voulons un cadre national de l’organisation de la semaine scolaire : 96% des communes françaises disposant d’au moins une école publique, fonctionnent aujourd’hui sur un rythme de 4 jours

– Les temps et les différents rythmes (journées longues, journées courtes, pauses méridiennes à rallonge, grande amplitude horaire en collectivité) occasionnent une sollicitation constante de nos élèves, de nos enfants, épuisement (en particulier en fin de semaine) et confusion scolaire/périscolaire

– Pour rétablir l’égalité de traitement des personnels enseignants, AESH, ATSEM, animateurs (frais de garde, frais de transports, temps partiels subis, impacts sur le mouvement, temps de travail supplémentaire…), rompue par une journée de travail gratuite

– Pour mettre fin à l’annualisation du temps de travail des remplaçants

– L’organisation sur 4,5 jours dégrade un peu plus la scolarisation des élèves à besoins éducatifs particuliers, qu’ils soient en difficulté scolaires ou en situation de handicap

– Pour mettre fin aux ingérences des élus politiques locaux dans l’école de la République, aux tentatives de fixer des règles locales dérogatoires au code de l’éducation, aux règles statutaires

– Pour mettre fin aux inégalités d’accès aux propositions culturelles, sportives et de loisirs, entre les écoles d’un même secteur géographique. Cette situation est aggravée entre les élèves des écoles publiques à 4,5 jours et des écoles privées à 4 jours.

– Une organisation sur 4,5 jours est épuisante pour les personnels des écoles, notamment en fin de semaine et en fin de période. Cela a des conséquences parfois lourdes sur la santé des personnels (fiches RSST, arrêts maladie, épuisement, difficultés d’accès aux soins et rendez-vous médicaux…)

– Pour améliorer les résultats scolaires des élèves, puisque l’impact négatif de l’organisation sur, 4,5 jours est maintenant démontré et confirmé par les évaluations PIRLS de 2011, 2016 et 2021.

Nous décidons d’appeler à une journée nationale de mobilisation y compris par la grève jeudi 22 mai 2025.

Nous décidons la constitution d’un comité national et interdépartemental pour la semaine de 4 jours et nous sollicitons l’appui des syndicats et des organisations de parents d’élèves.

Suppressions spécificités postes remplaçants : c’est non ! Pétition départementale et intersyndicale

Suppressions spécificités postes remplaçants : c’est non ! Pétition départementale et intersyndicale

SNUDI-FO 53 – CGT Educ’action 53 – Sud Education 53 – SNALC

https://www.mesopinions.com/petition/autres/suppression-specificites-postes-remplacants/240970

Les enseignants remplaçants ont des spécificités qui permettent d’adapter les remplacements dans une gestion humaine, et en fonction des besoins dans les classes et dispositifs.

ZIL : zone d’intervention localisée
BD : brigade
BD stage/FC : Brigade stage et formation continue
BD REP+
TR ASH

La consigne ministérielle de supprimer toutes les spécialisations des BD au plus vite est une aberration et une atteinte au bon fonctionnement de l’école Publique. Dans notre département, le fait de modifier ces spécificités, en catimini, sans consulter les enseignants via leurs représentants et ce, dès la rentrée 2025 sans concertation est un mépris envers les personnels concernés qui se retrouvent au pied du mur sans avoir le temps de réfléchir. 

L’objectif de ces changements répond purement à une logique administrative et comptable sans prise en compte de l’humain. La volonté de placer 100 % de la formation hors temps scolaire et d’ « améliorer administrativement » le remplacement en imposant un progiciel de gestion, ne sont que des injustices supplémentaires pour les personnels déjà attaqués depuis plusieurs années. 

A terme, ces modifications pourraient engendrer la suppression de postes de remplaçants et dégraderont davantage encore les conditions de travail de l’ensemble de la profession. 

Cette décision brutale et unilatérale de suppression des spécificités des TR va imposer aux 106 Remplaçants du département une modification de leurs postes et du type de remplacement (niveaux, distances, type de remplaçants, REP+…)

Pour nos organisations syndicales, supprimer le peu de garanties offertes aux remplaçants par le biais de leurs spécialités, c’est instaurer encore plus d’opacité dans la définition des missions, encore plus de flexibilité aussi, encore plus d’iniquité de traitement entre les circonscriptions. 

Nous réclamons donc le maintien de toutes les spécificités des postes de remplaçants, et l’ouverture de tous les postes nécessaires de remplaçants avec le retour de la distinction des ZIL, des BD et des BD stage.

Pétition à renvoyer signée à : contact@snudifo-53.fr ou 53@cgteduc.fr ou contact@sudeducation53.org ou contact@snalc-nantes.fr

Ou à signer en ligne : https://www.mesopinions.com/petition/autres/suppression-specificites-postes-remplacants/240970

CSA-SD du 27.03.25

CSA-SD du 27.03.25

Le 18 mars lors du CSA académique de préparation de rentrée, la rectrice a annoncé le « redéploiement » d’un poste d’infirmière titulaire de la Mayenne à la Loire-Atlantique: il s’agit en réalité de la suppression d’un poste d’infirmière dans notre département.

Tous les syndicats ont voté contre, 
sauf la CFDT qui s’est abstenue et l’UNSA qui a voté POUR. 

Un CSA départemental a été convoqué ce 27 mars avec pour seul point à l’ordre du jour, la suppression de ce poste d’infirmière.

Avec cette mesure, la Mayenne qui a 33 postes d’infirmières, n’en aurait plus que 32 à la rentrée 2026. Profitant du départ en retraite d’une infirmière à Réaumur, la Rectrice et le DASEN ont donc décidé de supprimer un poste de titulaire. Pour la rentrée 2025, cette suppression serait “compensée” par le maintien en place d’une contractuelle déjà en poste au lycée Réaumur, mais pour la rentrée 2026, ce “moyen provisoire” disparaîtrait. 

C’est donc bien la suppression d’un poste, un titulaire de moins, qui nous a été présenté !

Présents à l’instance : Administration : M. AUDY (DASEN), M. VAULEON (secrétaire général), M. TROCHERIE (chef de division 3DE)Délégation FO : Mme ALIGON Sandra, Mme PELAINGRE Marie, Mme COLNOT HélèneReprésentants du personnel : CGT (2), FSU (3), UNSA (2)

Avant le début de l’instance, monsieur Audy, nouveau DASEN de la Mayenne a tenu à présenter les axes sur lesquels il compte travailler plus particulièrement dans le département. Ces derniers reprennent les grands axes académiques. 

Concernant le sujet de l’instance : la suppression d’un poste d’infirmière en Mayenne, nous avons proposé une déclaration commune à toutes les organisations syndicales. La FSU et l’UNSA ne s’y sont pas associées. (NB: En CSA académique, l’UNSA a voté POUR la suppression du poste) 

La FNEC-FP-FO 53 et la CGT Educ’action 53 ont donc fait une déclaration commune. 

A lire : la déclaration FO et CGT

Les autres syndicats n’en avaient pas. 

Suite à la déclaration liminaire, le secrétaire général a feint l’incompréhension. Selon lui, la rectrice n’aurait pas modifié la répartition des emplois à la rentrée. Selon lui, il n’y aurait pas de suppression, mais un gel.  

La délégation FO a rappelé que le manque criant de médecins et d’infirmières scolaires impacte déjà considérablement le fonctionnement normal de nos établissements : retirer un emploi d’infirmière scolaire est une aberration qui témoigne tant de l’irresponsabilité que de la déconnexion de la réalité du terrain. 

Force est de constater que les conditions de travail des infirmières scolaires se sont dégradées ces dernières années, de façon régulière et sans grand effet d’annonce !

Pour rappel, il y a 3 ans, la cité scolaire Réaumur Buron subissait déjà la menace de suppression de l’un de ses trois postes. Malgré une forte mobilisation des personnels avec l’ensemble des organisations syndicales FO, FSU, UNSA et CGT, un demi-poste avait pourtant été sacrifié sur l’autel de l’austérité.

La FNEC-FP-FO 53 a déposé un avis. Il a été adopté à l’unanimité des organisations syndicales représentatives, y compris l’UNSA qui avait voté pour cette mesure en CSA académique.

AVIS FO : Le CSA-SD 53, réuni le 27 mars 2025 demande l’annulation du redéploiement du poste d’infirmière pris en Mayenne au lycée Réaumur-Buron pour le département de Loire Atlantique. Le CSA-SD demande au directeur académique d’abonder les postes d’infirmière scolaire dans le département et d’interpeller la Rectrice en ce sens pour faire valoir les besoins et la spécificité de notre département rural.
POUR : FO (3), FSU (3), CGT (2), UNSA (2)

La délégation FO a également interpellé le DASEN concernant : 

  • Un poste qui apparaît vacant sur le mouvement de Lettres modernes alors qu’il s’agit d’un poste de coordinateur ULIS. Nous avons obtenu confirmation, aucun collègue n’y sera affecté sans faire la demande de poste spécifique. Le vœu “commune” ou le vœu “département” ne peut y conduire. Il s’agit visiblement d’une erreur qui va être corrigée. Nous nous en félicitons.
  • FO a alerté le DASEN concernant la situation au collège Alain Gerbault qui est le seul établissement ne bénéficiant que d’une présence à 50% de son infirmière (le reste du temps elle est dans les écoles du secteur) alors que les autres établissements ont quelqu’un à 60%. FO a rappelé qu’il s’agissait du seul collège REP + du département. Ainsi il est paradoxal qu’il soit aussi le seul à n’avoir qu’une infirmière à 50% !
  • Carte scolaire 1er degré  et perte des spécificités pour les Titulaires remplaçants :

Dès l’ouverture du serveur du mouvement, FO alerté les collègues après être intervenu auprès des services de gestion de la DSDEN. FO avait alors proposé aussitôt aux autres organisations syndicales du 1er degré d’agir en faveur de nos collègues. Nous regrettons l’absence de réponse des autres organisations syndicales depuis.

Rappel : lors du dernier groupe de travail mouvement, le 4 février 2025, nos responsables administratifs nous informaient d’un changement de dénomination pour les Titulaires Remplaçants Formation Continue, qui devaient se voir adjoindre une mention géographique (zone infra-départementale nord, par exemple). 

Cette modification était présentée comme “cosmétique”, un simple changement de nom sans autre modification de missions pour les collègues occupant ces postes.

Or, dans la liste générale des postes, publiée pour le mouvement départemental, non seulement cet étiquetage géographique n’apparaît pas, mais la spécificité des remplaçants stages est complètement gommée. 

Tous les postes de remplaçants apparaissent avec l’intitulé “Titulaire remplaçant”, sans spécialité. Et sur MVT 1D, est ajoutée une minuscule bulle informative, précisant “ZRD”, Zone de Remplacement départementale. 

Rappelons qu’au cours de ce groupe de travail en février, comme en audience début janvier, le SNUDI-FO 53 avait demandé que soit maintenue la spécificité des remplacements Fonction Continue. 

Nous avons donc interrogé il y a quelques jours l’Inspection académique à ce sujet. Selon les services de gestion, ce sont les instructions ministérielles qui ont imposé cette unification de la dénomination. Dans la pratique, les services affirment que le service remplacement continuerait à attribuer aux TR BD stage/FC actuels ce type de remplacement. Ces postes n’étant plus identifiables, les PE qui les souhaiteraient pourraient le signaler dans leur fiche individuelle. Il serait ensuite tenu compte de cette indication selon les besoins de remplacement. 

Le SNUDI-FO 53 est à nouveau intervenu en instance. Même si nous ne remettons pas en cause la bonne volonté des personnels du service remplacement, force est de constater que les attaques pleuvent contre nos droits et que cette modification n’est pas anodine. En effet, il s’agit d’une orientation générale dans beaucoup de départements: il n’y a plus qu’une seule catégorie de remplaçants qu’on peut envoyer partout indifféremment, avec l’aide des nouvelles applications de gestion dont le déploiement serait facilité avec la fusion des spécificités. Dans ces conditions, qui peut croire que ce tour de passe-passe, quelle qu’en soit l’origine, ne soit pas la « Chronique d’une mort annoncée » pour la brigade stage de notre département.

Cette volonté de fusion des BD/BD stage/ZIL ne va  évidemment pas dans l’intérêt des personnels remplaçants ! Il s’agit avant tout de faire des économies et de supprimer des postes de remplaçants comme on le voit déjà dans bon nombre de départements ! 

Le SNUDI-FO 53 apporte tout son soutien aux TR qui se mobilisent et se mobiliseront contre la “déspécialisation” de leur poste annoncée récemment par la DSDEN 53 sans aucune concertation avec les représentants des personnels.

Projet de fermeture de l’école de Saint Cénéré-Montsûrs : 

Le SNUDI-FO 53 est depuis de nombreuses années aux côtés des collègues de Saint Cénéré qui revendiquent l’abandon du projet de fermeture de classe, et le maintien de son école. Le syndicat a participé aux réunions publiques avec élus, parents, et était présent aux rassemblements organisés à Saint Cénéré aux côtés des parents et des collègues pour la défense de l’école. Visiblement, la baisse d’effectifs serait la raison pour laquelle le directeur académique rencontre le maire de Montsûrs vendredi 28 mars pour aborder la probable fermeture de l’école ! Neuf élèves seraient inscrits pour la rentrée 2025. 

Nous avons obtenu l’assurance que la collègue actuellement en poste passera en “mesure de carte scolaire” et pourra participer au mouvement avec ses points de “bonification”. Pour autant, cela pose un problème réglementaire puisque officiellement l’école n’est pas fermée ! Ainsi FO va continuer de défendre les intérêts de la collègue concernée.

La FNEC-FP-FO dénonce cette fermeture, d’autant plus que les élèves se dirigeront inévitablement vers le privé dans ces circonstances. Le service public d’éducation nationale disparaît donc, ce qui permet au privé de se renforcer. Il faudrait au contraire renforcer et soutenir l’école Publique à Saint Cénéré.

Redoublement, maintien des élèves et raccourcissement de cycle

Redoublement, maintien des élèves et raccourcissement de cycle

Dernière minute : victoire du SNUDI-FO 53 !

Suite à notre courriel du 14 mars et notre rappel des textes réglementaires, nos responsables administratifs ont modifié la circulaire départementale relative au redoublement (email de la D3E DSDEN envoyé aux écoles le 27 mars 2025). Le SNUDI-FO 53 se félicite de cette sage décision, un infléchissement qui permet le respect des droits des professeurs des écoles.

Suite de la parution du décret n° 2024-228 du 16 mars 2024 relatif à l’accompagnement pédagogique des élèves et au redoublement, au maintien et au raccourcissement de cycle, le SNUDI-FO 53 fait le point.

Cette année, la note envoyée par l’administration aux écoles le 28 février, ne respectait pas la réglementation et le SNUDI-FO 53 est intervenu auprès du secrétaire général pour faire rectifier la note. (lire notre courriel du 14 mars)

En effet, et désormais, le conseil des maîtres (présidé par le directeur) émet une décision de redoublement, et il n’est plus question de proposition.

Ce changement de terminologie est certes important, mais il ne faut pas non plus en exagérer la portée. En effet, dans le texte précédent, cette proposition de redoublement du conseil des maitres était suivie d’un avis de l’IEN, mais il s’agissait seulement d’un avis, et le conseil des maitres pouvait tout à fait ne pas en tenir compte, comme l’a rappelé le SNUDI-FO 53 à de multiples reprises (retour sur la victoire du SNUDI-FO 53 en 2023).

Il n’y a donc pas de révolution à ce niveau-là mais il faut cependant souligner que, l’avis de l’IEN n’étant plus du tout évoqué, cela évitera possiblement des pressions et autres demandes abusives de bilans de toutes sortes et de PPRE.

L’avis de l’IEN est cependant conservé dans deux cas : lorsque la décision de redoublement (ou de raccourcissement de cycle) concerne un élève en situation de handicap ou lorsque le conseil des maitres décide, soit d’un second raccourcissement de cycle, soit d’un second redoublement. Cette dernière possibilité est une nouveauté, même si ce second redoublement doit rester exceptionnel. Dans le texte précédent, un seul redoublement par cycle était envisageable. A noter qu’il ne s’agit là encore une fois que d’un avis de l’IEN, le conseil des maitres conservant la liberté de ne pas suivre cet avis.

En effet, l’article 3 de ce décret indique qu’ « au terme de chaque année scolaire, le conseil des maîtres se prononce sur les conditions dans lesquelles se poursuit la scolarité de chaque élève en recherchant les conditions optimales de continuité des apprentissages, en particulier au sein de chaque cycle. Pour le passage dans la classe supérieure, il est tenu compte des progrès de l’élève réalisés dans le cadre des activités prévues dans les dispositifs d’accompagnement. Dans le cas où ces dispositifs n’ont pas permis de pallier les difficultés importantes d’apprentissage rencontrées par l’élève, un redoublement peut être décidé par le conseil des maîtres présidé par le directeur d’école. La décision de redoublement fait l’objet d’un dialogue préalable avec les représentants légaux de l’élève. »

Si un 2nd redoublement ou saut de classe devait avoir lieu, l’article 3 rappelle qu’ « à titre exceptionnel, il peut se prononcer pour un second redoublement ou un second raccourcissement après avis de l’inspecteur de l’éducation nationale chargé de la circonscription du premier degré. »

On peut également remarquer que le redoublement n’est plus décrit comme devant seulement se produire « à titre exceptionnel ».

Dorénavant, on ne parle plus de « proposition » de redoublement mais de « décision » de redoublement qui sera adressée aux parents d’élèves.

Dès lors, sur la procédure, il appartiendra aux parents de « former un recours auprès de la commission départementale d’appel prévue à l’article D. 321-8. » dans « d’un délai de quinze jours » s’ils sont en désaccord avec la décision du conseil des maîtres.

Concernant la maternelle, seuls les enfants de maternelle bénéficiant d’un dossier à la MDA peuvent bénéficier d’un maintien si celui-ci est acté par la CDA.

L’article D. 351-7 du code de l’Education renvoie la décision d’un maintien à l’école maternelle à la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées.

« Aucun redoublement ne peut intervenir à l’école maternelle, sans préjudice des dispositions de l’article D. 351-7. »

Le nouveau décret précise que, concernant les élèves en situation de handicap, « Lorsqu’elle porte sur un élève en situation de handicap, la décision de redoublement ou de raccourcissement est prise après avis de l’inspecteur de l’éducation nationale chargé de la circonscription du premier degré. ».

Il est à noter, dans le texte, que les équipes pédagogiques peuvent demander « l’avis du médecin scolaire » dans l’examen de la situation de l’élève.

L’article 1 de ce décret modifie l’article D311-12 du Code de l’éducation à propos de l’accompagnement pédagogique des élèves, notamment la mise en place des PPRE, en rajoutant que « Les actions sont conduites au sein de la classe, sur périodes scolaires et le cas échéant hors temps scolaire. Avec l’accord des responsables légaux de l’élève, et sur la base du volontariat des professeurs, le programme de réussite éducative peut également inclure la participation à des stages de réussite organisés lors des vacances scolaires dans la limite de trois semaines par an. »

D’autre part, le décret de mars 2024 précise davantage le calendrier à respecter, en indiquant qu’en cas de « difficultés importantes d’apprentissage, un dialogue renforcé est engagé avec les représentants légaux dès la fin du 2ème trimestre ou du 1er semestre ».

A la suite de la décision de redoublement transmise par le conseil des maîtres, les parents disposent de 15 jours pour formuler un recours auprès de la commission départementale d’appel, qui prend la décision définitive en fonction des éléments fournis. Actuellement, les parents ont 15 jours pour répondre à la proposition du conseil des maitres puis 15 jours pour un recours s’ils s’opposent à la décision finale.

Enfin, l’autre volet du décret concerne l’accompagnement pédagogique des élèves présentant des difficultés d’apprentissage, avec là encore quelques modifications : d’une part, la participation de l’élève aux actions prévues dans le cadre d’un dispositif d’aide est maintenant obligatoire. Bien que ce ne soit pas précisé, ce caractère obligatoire ne peut s’appliquer qu’aux Activités Pédagogiques Complémentaires (APC), temps pour lesquels on demandait jusque-là l’autorisation des représentants légaux. Les stages de réussite organisés pendant les vacances scolaires sont, eux, toujours soumis à l’accord des parents mais peuvent désormais être intégrés dans un Programme personnalisé de Réussite Educative (PPRE). Toutefois, dans ce texte comme dans le précédent, le caractère obligatoire des PPRE n’est jamais mentionné, même en cas de redoublement, contrairement à ce que certains IEN tentent d’imposer. Il est seulement fait référence à un dispositif d’accompagnement pédagogique « qui peut prendre la forme d’un programme personnalisé de réussite éducative ».

→ Le redoublement est maintenant une décision du conseil des maitres et plus une simple proposition.
→ Les parents doivent être avertis au plus tard à la fin du 2ème trimestre.
→ Sauf cas particuliers, il n’y a plus d’avis de l’IEN.
→ La participation aux activités de remédiation sur temps scolaire devient obligatoire.
→ Les stages de réussite peuvent être intégrés aux PPRE.

Au-delà de ces modifications, quelques éléments majeurs utiles à connaître demeurent d’actualité :

  • Aucun redoublement n’est possible à la maternelle, sauf décision de la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées.
  • L’enseignant de la classe est responsable de l’évaluation des élèves et doit en informer régulièrement les parents. Mais il n’est nulle part mentionné qu’il doit pour cela utiliser obligatoirement le dispositif des évaluations nationales.
  • « Des aides spécialisées sont en outre mises en place au profit des élèves qui éprouvent des difficultés persistantes. Elles sont mises en œuvre par des enseignants spécialisés et des psychologues scolaires, conjointement avec l’enseignant de la classe dans laquelle l’élève est scolarisé, et coordonnées avec les autres aides apportées à ces élèves. ». Tous nos remerciements au législateur pour avoir conservé ce passage. Malheureusement, il est obsolète depuis bon nombre d’années étant donné les suppressions de postes de ce gouvernement comme des précédents et la volonté délibérée d’en finir avec les RASED. Quant aux psychologues scolaires, ils sont tellement maltraités et mal payés que même leur concours de recrutement ne fait plus le plein.

L’exministre Attal, par ce décret, se targuait de redonner aux enseignants leur liberté pédagogique. Mais, d’une part, comme on l’a vu, ce texte de 2024 ne fait que clarifier la situation. Les enseignants avaient déjà ce droit de décision des redoublements. Et d’autre part, notre liberté pédagogique est « en même temps » largement remise en cause par de nombreuses autres mesures : PPCR, évaluations nationales, évaluations d’école, loi Rilhac, choc des savoirs décliné à l’école primaire sous forme de méthodes imposées, de manuels « labellisés » et autres nouveaux programmes qui diront aux enseignants quoi faire à chaque minute de la journée.
Pour terminer, si des redoublements sont nécessaires et que les enseignants ne parviennent pas à remédier aux difficultés scolaires, c’est bien aussi à cause de nos conditions de travail de plus en plus dégradées, du manque de remplaçants à l’inclusion systématique et sans moyens humains suffisants.

Références réglementaires : Code de l’Éducation : articles D311-12, D321-3, D321-6 (modifiés par le décret n° 2024-228 du 16 mars 2024)

Alerte : l’administration fait disparaître les spécificités des remplaçants

Alerte : l’administration fait disparaître les spécificités des remplaçants

Lors du dernier groupe de travail mouvement, le 4 février 2025, nos responsables administratifs nous informaient d’un changement de dénomination pour les Titulaires Remplaçants Formation Continue, qui devaient se voir adjoindre une mention géographique (zone infra-départementale nord, par exemple). 

Cette modification était présentée comme “cosmétique”, un simple changement de nom sans autre modification de missions pour les collègues occupant ces postes.

Or, dans la liste générale des postes, publiée pour le mouvement départemental, non seulement cet étiquetage géographique n’apparaît pas, mais la spécificité des remplaçants stages est complètement gommée. 

Tous les postes de remplaçants apparaissent avec l’intitulé “Titulaire remplaçant”, sans spécialité. Et sur MVT 1D, est ajoutée une minuscule bulle informative, précisant “ZRD”, Zone de Remplacement départementale. 

Rappelons qu’au cours de ce groupe de travail en février, comme en audience début janvier, le SNUDI-FO avait demandé que soit maintenue la spécificité des remplacements Fonction Continue. 

Nous avons donc interrogé l’Inspection académique à ce sujet. Selon les services de gestion, ce sont les instructions ministérielles qui ont imposé cette unification de la dénomination. Dans la pratique, les services affirment que le service remplacement continuerait à attribuer aux TR BD stage/FC actuels ce type de remplacement. De plus, ces postes n’étant plus identifiables pour les demander au mouvement, les PE qui le souhaiteraient pourraient cependant le signaler dans leur fiche individuelle. Et il serait tenu compte de cette indication selon les besoins de remplacement. 

Si le SNUDI-FO 53 ne remet pas en cause la bonne volonté des personnels du service remplacement, force est de constater que les attaques pleuvent contre nos droits et que cette modification n’est pas anodine. En effet,il s’agit d’une orientation générale dans beaucoup de départements: une seule catégorie de remplaçants qu’on peut envoyer partout indifféremment, avec l’aide des nouvelles applications de gestion dont le déploiement serait facilité avec la fusion des spécificités. Dans ces conditions, qui peut croire que ce tour de passe-passe, quelle qu’en soit l’origine, ne soit pas la « Chronique d’une mort annoncée » pour la brigade stage de notre département.

Cette volonté de fusion des BD/BD stage/ZIL ne va  évidemment pas dans l’intérêt des personnels remplaçants ! Il s’agit avant tout  de faire des économies et de supprimer des postes de remplaçants comme on le voit déjà dans bon nombre de départements ! 

Encore une fois, c’est la gestion sous le signe de l’arbitraire où les règles ne seront plus appliquées et ce sera l’administration qui placera les personnels selon des critères totalement subjectifs, et déshumanisant un peu plus la gestion du remplacement. 

Le SNUDI-FO 53 apporte tout son soutien aux TR qui se mobilisent et se mobiliseront contre la “déspécialisation” de leur poste annoncée récemment par la DSDEN 53 sans aucune concertation avec les représentants des personnels.

Mobilisons nous pour le maintien des spécificités des remplaçants (ZIL, BD, BD Stage et FC)

Tous les moyens sont bons pour influer sur les décisions unilatérales du ministère relayées par nos responsables locaux !

Au final, les seuls objectifs de cette fusion sont :
– d’imposer un progiciel pour la gestion des remplacements, un progiciel de plus, inadapté et source de souffrance au travail !
– de contribuer à la mise en œuvre de l’objectif ministériel de 100% de formation continue hors temps scolaire. – de faire des économies sur les ISSR

Cela impactera tous les PE et sera un prétexte, à terme, pour légitimer la suppression de postes de BD, le remplacement ayant ainsi été ” administrativement amélioré”, toujours sous couvert de chiffres et de taux !

Nous voyons tous se profiler la remise en cause de nos obligations de service pour aller vers toujours plus d’heures annualisées, bien au-delà de nos 108 heures actuelles.

Enfin, le SNUDI-FO 53 constate que dans bien des départements les spécificités sont maintenues par les DSDEN.

Le SNUDI-FO 53 sera aux côtés des TR pour le maintien de leurs droits !
Le SNUDI FO 53 exige le maintien de toutes les spécificités des TR.
Le SNUDI-FO 53 revendique l’ouverture de tous les postes nécessaires de remplaçants avec le retour de la distinction des ZIL, des BD et des BD stage.
Le SNUDI-FO 53 s’est adressé dès le 25 mars aux services de la DSDEN et dès le 26 mars aux autres organisations départementales du 1er degré afin d’organiser ensemble la riposte qui s’impose, à commencer par une pétition départementale. Le 27 mars le syndicat intervenait en CSA à ce sujet.

Sans réponse des autres syndicats, le SNUDI-FO 53 a interpellé le directeur académique aussitôt le 27 mars, par un courrier qui se conclue ainsi : « nous vous demandons le maintien de toutes les spécificités des postes de remplaçants et la modification des libellés avec les spécificités sur la liste des postes offerts au mouvement, comme cela se fait encore dans bien des départements, y compris en Seine et Marne, département dans lequel vous occupiez vos précédentes fonctions. »

Direction d’école : les GDDE se suivent et se ressemblent !

Direction d’école : les GDDE se suivent et se ressemblent !

Le SNUDI-FO 53 avait fait le choix, dès 2020, de ne pas participer à cette parodie d’instance qui a permis l’application du Grenelle Blanquer et de la loi Rihlac (lire à ce propos notre article du 1er décembre 2020 et le courrier au DASEN)

Où en sommes nous ?

Nous avons, a plusieurs reprises, proposé aux autres organisations représentatives du départements de ne pas cautionner ce type de réunion qui va à l’opposé de l’intérêt et des revendications des directeurs et directrices d’école.

Aujourd’hui, le SE-UNSA 53 et le SNUipp-FSU 53 continuent d’y participer avec quelques directeurs choisis par l’administration.

Des directeurs présents rendent compte au SNUDI-FO de la teneur des échanges dans ce conclave non officiel, et qui n’a pour seul objectif que la mise en application des réformes qui vont contre l’intérêt des directeurs et directrices d’écoles, à l’instar de la loi Rilhac.

Le SNUDI-FO 53 alerte à nouveau : 
Les GDDE organisent la délégation de compétences et l’autorité fonctionnelle du directeur d’école, lui imposant toujours plus de responsabilités, plus de travail, plus de pilotage et de management. 
Les GDDE permettent de légitimer la mise en application de la loi Rilhac et de la circulaire du 20 mars 2024 relative aux modalités d’évaluation des directeurs d’école.
Les GDDE sont issus du grenelle Blanquer et sont en concordance parfaite avec la loi Rilhac. Dans la plupart des départements ils ont disparu à la demande conjointe de plusieurs syndicats.
Les GDDE vont peser toujours un peu plus sur les épaules des directeurs et directrices d’école

Le SNUDI-FO revendique l’abrogation de la loi Rilhac et refuse que le directeur soit un supérieur hiérarchique chargé d’évaluer et de recruter les enseignants

Rappel de la synthèse des ateliers du Grenelle publié par le ministère :
« Donner aux directrices et directeurs d’école un véritable statut leur conférant une autorité décisionnelle et fonctionnelle »
« la directrice d’école ou le directeur d’école serait associé à l’évaluation dans le PPCR avec l’IEN sur les aspects administratifs, organisationnels et fonctionnels. »
« Pour le premier degré, il serait possible de concilier le mouvement infra départemental avec quelques postes à profil en adéquation avec des projets d’école particuliers et associer le directeur d’école au recrutement. »

Télécharger notre journal départemental spécial direction d’école

Le SNUDI-FO 53 défend les directeurs et directrices d’école et porte leurs revendications !
Les directeurs et directrices du département sont toujours plus nombreux à  rejoindre le SNUDI-FO par leur adhésion !

Chers collègues,

Le leurre de la « simplification des tâches » que l’on nous sert depuis le suicide de notre collègue Christine Renon en 2019, ne trompe désormais plus personne. Nous ne voulons pas d’une vague « simplification » nous voulons un réel allègement de nos tâches !

Simplifier une tâche, pour notre ministère, c’est en ajouter toujours plus !

Le SNUDI-FO 53 intervient régulièrement et chaque année, auprès de nos responsables hiérarchiques locaux, pour rappeler que nos conditions de travail ne cessent de se dégrader avec des tâches chronophages (enquêtes, sorties scolaires, PPRE, REE, AFFLENET, ADAGE…) sans parler des nouvelles mesures dont ils portent l’entière responsabilité : protocole Phare, Pacte, sécurisation des écoles, inclusion scolaire systématique, de la gestion quotidienne du manque de remplaçants…

Le ministère doit répondre aux revendications. Ce n’est pas avec les GDDE ou avec l’évaluation des directeurs que la situation va s’améliorer, mais en augmentant les décharges de direction, en créant des postes statutaires d’aide administrative, en accordant une réelle revalorisation (100 points d’indice pour tous les directeurs) et en abrogeant la loi Rilhac tout en rétablissant le décret de 1989 sur la direction d’école.

Avec la loi du 21 décembre 2021 (soutenue par certaines organisations syndicales et présentée par la députée Rilhac comme une réponse aux problèmes que nous rencontrons) notre charge de travail ne cesse d’augmenter, et ce sera de pire en pire avec la délégation de compétences qui nous est désormais attribuée. Ainsi, par exemple, la gestion des élèves à besoins éducatifs et pédagogiques particuliers et la mise en place des mesures de sécurité dans l’école, font désormais partie de nos responsabilités.

Pire, avec la loi Rilhac, nous sommes désormais évalués en plus de nos rendez-vous de carrière.

Oui, nous serons dorénavant évalués au plus tard après trois ans d’exercice puis au moins une fois tous les cinq ans, hors temps scolaire, par notre IEN. Cette évaluation fera l’objet d’un compte rendu écrit et n’offrira absolument aucun bénéfice sur notre déroulement de carrière. Elle est calquée sur celle des chefs d’établissement de collèges et lycées et nous serons évalués sur nos « compétences »
– pédagogiques (animation, pilotage, coordination des projets et de l’équipe pédagogique) ;
– relationnelles avec les familles, les élus, les associations…
– organisationnelles relatives au fonctionnement de l’école.

Nous sommes donc désormais placés sur un siège éjectable !
Extrait du décret du 14 août 2023 (loi Rilhac): « Les instituteurs et professeurs des écoles nommés dans l’emploi de directeur d’école peuvent se voir retirer cet emploi par le directeur académique des services de l’éducation nationale dans l’intérêt du service. »

Alors que, comme tous les autres enseignants, nous sommes déjà évalués avec le rendez-vous de carrière PPCR, cette évaluation spécifique n’a d’autres objectifs que d’avancer vers un statut particulier pour les directeurs dont nous ne voulons pas, et de nous mettre au pas !

Adjoints et directeurs : tous concernés !

La bonification de 3 mois d’avancement accéléré pour les directeurs, prévue par la loi Rilhac n’est qu’un os à ronger, un leurre. Pourquoi ne pas la mettre en place pour la totalité des PE, et nous octroyer une augmentation indiciaire de 100 points ? Par ailleurs, avec un avancement spécifique, ne se dirige-t-on pas vers la création d’un statut particulier différent de celui qui existe actuellement où c’est un PE qui fait fonction de directeur d’école ?

Alors oui, nous sommes tous concernés. Selon nous, le directeur d’école doit effectivement rester un enseignant chargé de direction, rémunéré pour son travail et déchargé autant que nécessaire. Suivre une autre voie amène mécaniquement à une division entre les collègues, un accroissement des responsabilités et des charges de travail, et un éloignement du cœur de notre métier : l’enseignement. 

Nous sommes tous concernés, effectivement, adjoints et directeurs, car il en va de la défense de l’école Publique : nous ne voulons pas qu’elle se transforme en entreprise !

Vous trouverez dans ce numéro spécial des informations précises sur l’actualité relative à la direction d’école et sur les différentes interventions du syndicat.

Bonne lecture !

Les directrices et directeurs de la Mayenne :

Nouveau journal inclusion scolaire

Nouveau journal inclusion scolaire

Chaque année, le SNUDI-FO 53 actualise ses journaux départementaux, fruit du travail militant des collègues mobilisés pour défendre les revendications.

Télécharger le nouveau journal départemental inclusion scolaire

20 ans après la loi Montchamp de 2005  

Seule la FNEC-FP FO a voté contre les décrets d’application de la Loi Montchamp de 2005 lors du Conseil Supérieur de l’Education (CSE) du 20 octobre 2005. 

En février c’était le 20ème anniversaire de la Loi Montchamp sur le Handicap de 2005. Dans l’enseignement, cette loi a introduit un changement de paradigme : tous les enfants et adolescents handicapés sont désormais inscrits et inclus par défaut dans les écoles et les classes ordinaires, les droits aux soins et à un enseignement spécialisé adapté selon la nature et le degré du handicap n’étant plus la norme mais l’exception.

Depuis la mise en place de cette loi, ce n’est plus une commission indépendante composée de professionnels qualifiés qui décide des affectations des enfants handicapés mais une commission départementale présidée par le Conseil départemental. Cela a notamment remis en cause le secret médical et le respect des droits de ces enfants et de leurs familles.

Cette loi a également créé la fonction d’assistant d’Education (AVS) qui s’inscrivait dans le cadre de la loi Borloo dite des « contrats aidés » qui avait pour but de s’attaquer au Code du travail et aux conventions collectives. Malgré quelques avancées parcellaires depuis la création de cette fonction, qui ont abouti aux contrats AESH actuels, le problème de fond demeure : AESH est un emploi pérenne indispensable. Ces personnels doivent pouvoir bénéficier d’un vrai salaire et d’un statut de fonctionnaire.

Dans le même temps, des classes spécialisées ont été fermées, les spécificités d’enseignants spécialisés supprimées, les RASED réduits à peau de chagrin.

L’attaque contre l’enseignement spécialisé initiée par la loi Montchamp de 2005 s’est accentuée au fil du temps avec les décrets Darcos, la loi Peillon, la loi Blanquer… Chacun peut le constater aujourd’hui.

En réalité, l’école inclusive à tout prix, c’est la mise en place d’une politique d’austérité budgétaire radicale, renvoyant aux personnels de l’école la responsabilité de prendre en charge tous les handicaps, toutes les difficultés, tous les troubles, tout en continuant à gérer des classes aux effectifs toujours aussi chargés.

Le SNUDI-FO 53 qui dénonce seul depuis des années l’inclusion scolaire systématique organise tous les ans des stages et des RIS sur cette question. Chaque année les collègues font part de leurs expériences, de leurs difficultés, de leurs attentes, de leur colère et  de leurs revendications. Loi Monchamp, décrets Darcos, loi Peillon, loi Blanquer, actes 1 et 2 de l’école inclusive ; un seul objectif : faire des économies sur le dos des plus fragiles, en fermant les structures et postes spécialisés.

Aujourd’hui, les enseignants spécialisés deviennent des coordonnateurs à qui l’on demande de devenir des VRP de l’école inclusive, les élèves à besoins éducatifs particuliers deviennent des statistiques ! 

Les orientations ministérielles successives sont claires depuis 2013 : transformer les enseignants spécialisés en personnels ressources, limiter et mutualiser l’accompagnement des AESH, au mépris des conditions de travail, et du droit des élèves d’avoir un enseignement adapté à leurs besoins.

Depuis des années, les gouvernements successifs ont, malgré la résistance des professionnels sur le terrain, mis en place des réformes pour que les ULIS et les UPE2A ne soient plus des classes mais des dispositifs, pour tenter de faire disparaître les SEGPA , pour externaliser les classes d’IME et d’ITEP faisant planer davantage encore la menace de la disparition de ces structures ! Aujourd’hui, avec l’acte 2 de l’école inclusive ce plan est mis à exécution. FO refuse et dénonce ces mesures contre la prise en charge individualisée, spécialisée de l’enseignement, de l’éducatif et du médical !

Le SNUDI-FO 53 réaffirme sa position constante :

Oui à la scolarisation adaptée aux besoins des élèves, en milieu ordinaire chaque fois que c’est possible, en établissement spécialisé chaque fois que nécessaire

Non à l’inclusion systématique et indifférenciée 

Le SNUDI-FO 53 est inconditionnellement aux côtés des personnels pour défendre leurs droits et leurs conditions de travail, pour s’opposer à la destruction de l’ASH, de l’enseignement spécialisé, et continuer, envers et contre tout, à revendiquer le maintien et la création des postes d’enseignants spécialisés nécessaires.

Les 29 collègues du conseil syndical du SNUDI-FO 53

CPF : compte personnel de formation

CPF : compte personnel de formation

CPF : Kezako ?
(à différencier du CFP congé de formation professionnelle)

La campagne de mobilisation du  Compte Personnel de Formation pour les personnels titulaires et contractuels de l’enseignement public affectés dans l’académie de Nantes est ouverte pour les formations démarrant entre septembre et décembre 2025.

Les candidatures devront être formulées entre le 07 avril et le 09 mai  2025 inclus.

Une note de service académique vient d’être publiée pour rappeler les dispositions légales concernant les congés de formations (CPF) à partir de septembre 2025.

La circulaire académique pour les AESH

La circulaire académique pour les enseignants

Le CPF permet d’acquérir des droits et de financer une éventuelle formation. Ces droits prennent la forme d’heures qui peuvent être utilisés pour payer les organismes de formation et préparer un projet d’évolution professionnelle.

Pour consulter son crédit d’heures, chaque collègue doit ouvrir un compte en ligne sur le site : www.moncompteformation.gouv.fr, à l’aide de son numéro de sécurité sociale et d’un mot de passe qu’il devra créer.

Il est à noter que l’administration prend en charge exclusivement les frais pédagogiques liés à la formation. Les frais annexes (déplacement, restauration, hébergement…) restent à la charge de l’agent.

Pour le SNUDI-FO 53, comme aucun moyen de remplacement supplémentaire n’est créé pour mettre en œuvre le CPF, ce « droit » risque donc d’être très limité.  Chaque IEN doit donner un avis motivé en fonction du calendrier de la formation demandée et de l’intérêt du service. De plus, comme pour le mouvement et les promotions, le gouvernement a vidé les CAPD et donc les élus du personnel de toute possibilité de contrôle avant votre troisième refus de CPF ; l’arbitraire et opacité des décisions prises sont maintenant la règle ! Contactez le SNUDI-FO 53 si vous faites une demande, communiquez-nous un double de votre dossier et nous vous proposerons de faire un recours en cas de refus.

Le CPF est ouvert à tous les enseignants et AESH (titulaires, stagiaires ou contractuels), en position d’activité ou en congé parental.

Acquisition des droits :

Le compte personnel de formation permet l’acquisition de droits de formation dans la limite de 150 heures. Toutefois les agents publics qui occupent un emploi de niveau équivalent à la catégorie C et qui ne possèdent pas de diplôme ou de titre professionnel classé au niveau V (CAP, BEP) bénéficient d’une alimentation majorée de leurs droits au titre du CPF dans la limité d’un plafond de 400 heures.

Comment constituer et mobiliser votre compte personnel de formation ?

Droits acquis avant le 1er janvier 2017, date de création du CPF :

Les droits acquis au titre du DIF au titre d’une activité dans le secteur public, plafonnés à 120 heures, sont transformés en droit CPF à compter du 1er janvier 2017. Les agents ont donc conservé les heures acquises au titre du DIF en qualité de fonctionnaires ou de contractuels de droit public au 31 décembre 2016 et peuvent les mobiliser dans le cadre du CPF.

Droits acquis à compter du 1er janvier 2017 et jusqu’au 31 décembre 2019 :

– 24 heures par année de travail jusqu’au seuil de 120 heures
– 12 heures par année de travail dans la limite de 150 heures

Cas particulier des agents sans qualification : 48 heures par année de travail jusqu’au plafond de 400 heures. Le temps partiel est assimilé à du temps de travail à temps plein pour l’acquisition des droits à formation. Lorsqu’un agent occupe un emploi à temps incomplet l’acquisition de ses droits au titre du CPF est proratisée au regard de la durée du travail.

Droits acquis à compter du 1er janvier 2020 : 25 heures par année de travail dans la limite de 150 heures

Cas particulier des agents sans qualification : 50 heures par année de travail jusqu’au plafond de 400 heures. Le temps partiel est assimilé à du temps de travail à temps plein pour l’acquisition des droits à formation. Lorsqu’un agent occupe un emploi à temps incomplet l’acquisition de ses droits au titre du CPF est proratisée au regard de la durée du travail.

Cas particulier de la prévention de l’inaptitude : Si le projet d’évolution professionnelle vise à prévenir une situation d’inaptitude aux fonctions exercées, l’agent peut bénéficier d’un crédit d’heures supplémentaires, dans la limite de 150 heures, en fonction du projet présenté. La détermination du nombre d’heures accordées en supplément par l’employeur s’effectue au regard du projet d’évolution professionnelle de l’agent et des besoins requis par la formation envisagée. Cet abondement vient en complément des droits CPF déjà acquis par l’agent, sans préjudice des plafonds définis pour le compte personnel de formation (150 heures ou 400 heures selon le niveau de diplôme de l’agent).

Lorsque vous ne disposez pas des heures suffisantes pour accéder à une formation, vous pouvez demander à utiliser par anticipation vos droits à acquérir sur les deux années suivantes, le temps de formation reste cependant limité. (Contacter le syndicat pour davantage de précision)

Formations éligibles : Le CPF permet de solliciter toute action de formation, ayant pour objet l’acquisition d’un diplôme, d’un titre, d’un certificat de qualification professionnelle ou le développement des compétences nécessaires à la mise en œuvre d’un projet d’évolution professionnelle. Ce projet peut s’inscrire dans le cadre de la préparation d’une future mobilité, d’une promotion ou d’une reconversion professionnelle. Sont donc éligibles toutes les actions répondant à ces critères qu’elles soient ou non inscrites au plan de formation académique ou au plan de formation d’un employeur public d’un des trois versants de la fonction publique.

Le CPF peut en conséquence être mobilisé pour :
– Le suivi d’une formation visant l’obtention d’un diplôme, d’un titre ou d’une certification répertoriés sur le répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) ou à l’inventaire mentionné à l’article L335-6 du code de l’éducation nationale.
– Le suivi d’une action inscrite au plan de formation ou dans l’offre de formation d’un employeur public, y compris lorsqu’il s’agit d’un autre employeur que le sien.
– Le suivi d’une action proposée par un organisme de formation ayant souscrit aux obligations de déclaration prévues par le code du travail. Les formations dont l’objet est l’adaptation de l’agent aux fonctions qu’il exerce au moment de sa demande ne sont en revanche pas éligibles à l’utilisation des droits relevant du CPF.

Lorsque plusieurs actions de formation permettent de satisfaire la demande de l’agent, une priorité est accordée aux actions de formation proposées par l’employeur de l’agent qui demande l’utilisation de son CPF.

La constitution du dossier CPF

L’enseignant sollicitant une formation, dans le cadre du CPF, doit constituer un dossier de candidature et envoyer sa demande via la plateforme “démarches simplifiées” qui se trouve sur ce lien : https://www.demarches-simplifiees.fr

Pour pouvoir utiliser son CPF, il faut solliciter préalablement l’accord de son employeur. Cet accord porte sur la nature, le calendrier et le financement de la formation souhaitée. Il convient de rappeler que la prise en charge financière par l’employeur intervient uniquement dans la limite des crédits disponibles…

Pour accéder à l’application, les agents doivent impérativement se connecter sur le site intranet de l’académie à la rubrique « Ressources humaines » / « espace formation » / « demande de mobilisation du CPF ».

Un guide d’utilisation de l’application est disponible dans cette même rubrique.

Pour rappel, l’identifiant et le mot de passe nécessaires pour accéder à l’intranet académique sont identiques à ceux du courrier électronique professionnel. En cas d’oubli il convient de s’adresser au correspondant messagerie de l’établissement ou du service d’affectation.

Les pièces justificatives relatives à votre demande (avis du chef d’établissement ou de service, historique des droits CPF, informations sur la formation envisagée …) doivent être déposées sur l’application. Un mode opératoire figure sur le site intranet de l’académie. Il est possible de saisir la demande en plusieurs fois et d’enregistrer votre travail. Pensez à valider définitivement la demande lorsqu’elle est finalisée.

Un dossier de candidature comprend :
– un curriculum vitae
– une lettre de motivation indiquant le projet d’évolution professionnelle
– l’avis motivé de l’IEN (uniquement à propos de l’organisation du service)
– l’attestation du nombre d’heures acquises à télécharger sur www.moncompteactivite.gouv.fr
– la description et le calendrier de la formation envisagée
– des devis nominatifs pour une seule et unique formation MAIS émis par 2 organismes différents
– tout autre document étayant le projet professionnel

Formations prioritaires

L’administration donne priorité aux actions visant à:

  • La prévention des situation d’inaptitude à l’exercice des fonctions
  • La validation des acquis de l’éxpérience
  • La préparation aux examens et concours
  • La reconversion professionnelle

Quelques sites pour trouver des formations finançables par le CPF 

– Mon Compte formation : https://www.moncompteformation.gouv.fr/espace-prive/html/#/formation/recherche
– France Compétences : https://www.francecompetences.fr/
– Défi Métiers : https://www.defi-metiers.fr/dossiers/eligibilite-des-actions-de-formation-au-cpf-les-points-cles
– ONISEP : https://www.onisep.fr/

Si vous souhaitez entamer cette démarche, prenez rendez-vous avec la conseillère en évolution professionnelle de la DSDEN 53 pour évoquer votre projet. Contactez-nous avant pour la préparation de votre dossier.

Ses coordonnées : SEITE BETTINA
02.43.59.92.86
bettina.seite@ac-nantes.fr

Pour prendre rendez-vous, connectez-vous à l’intranet Etna  (rubriques Ressources Humaines / Gestion des ressources humaines de Proximité),  suivre le lien « Pôle Conseil en Évolution Professionnelle »  et sélectionnez “Laval” sur le tableau des coordonnées.

Un webinaire d’informations, organisé à l’attention des agents n’ayant pas eu de contact préalable avec un CEP sera organisé le 7 avril 2025 de 10h à 12h. Vous pourrez y accéder en cliquant ICI

Évènements à venir