Protocole et FAQ du MEN

Protocole et FAQ du MEN

La FAQ du ministère envoyée quelques heures avant la rentrée, le 1er septembre !

V.40 du protocole Blanquer qui n’a toujours de sanitaire que le nom… publié le 28 juillet !
Où sont les postes pour faire baisser les effectifs ? Ah oui c’est vrai, on ouvre les fenêtres et on aère !

La réaction FO du 28 juillet : Rentrée scolaire : encore un protocole insupportable ! L’urgence, c’est la création immédiate de postes et le recrutement massif de personnels !

Le courrier de la FNEC-FP FO au Ministre (27/08/21)

Grenelle : réaction FO

Grenelle : réaction FO

Réaction de la FNEC FP-FO suite aux annonces du ministre sur son Grenelle

A la veille d’une rentrée qui s’annonce difficile et chaotique, le ministre Blanquer a fait des annonces sur son Grenelle et la prétendue revalorisation des personnels de l’Education nationale.

Les mesures salariales du Grenelle : du saupoudrage de primes mais pas d’augmentation générale des salaires

Ces mesures s’inscrivent dans les choix politiques du gouvernement. En effet, cette année encore, la Ministre de la Transformation de la Fonction publique a répondu par une fin de non-recevoir à la demande unanime des organisations syndicales de revaloriser les grilles indiciaires.

C’est simple, depuis le début du quinquennat Macron, le point d’indice n’a pas bougé d’un pouce. Les fonctionnaires, depuis 2000, ont connu une perte sèche de plus de 20 % de leur pouvoir d’achat et, pour ceux partis en retraite, des pensions qui ont baissé en valeur absolue. C’est aussi, tous les ans, des fonctionnaires qui se retrouvent rémunérés en dessous du SMIC obligeant le versement de l’indemnité différentielle.

Une nouvelle prime d’attractivité en 2022 pour les seuls enseignants, Psyen et CPE

Elle concerne les 9 premiers échelons (58 % des enseignants, Psyen, CPE titulaires et contractuels). Un maximum de 57 euros nets par mois pour les échelons 2 et 3 et un minimum de 28 euros nets pour les échelons 5 à 9. Les contractuels toucheront une prime de 27 euros par mois. Des montants ridiculement faibles en 2022, qui s’ajoutent aux quelques primes accordées en 2021, et qui excluent toujours une grande partie des personnels.
En outre, le ministre s’est félicité de la nouvelle grille pour les AESH. Il n’y a pas de quoi calmer la colère des AESH, qui sont maintenues sous le seuil de pauvreté, qui n’en peuvent plus de la précarité et de leurs conditions de travail dégradées, avec les PIAL et l’absence d’un statut protecteur.

Si la FNEC FP-FO a souligné des avancées, obtenues par la mobilisation, pour les personnels infirmiers et médecins, elle a dénoncé le montant de la revalorisation annoncée pour la filière administrative, qui ne concerne même pas les personnels ITRF des services déconcentrés, ni les personnels administratifs relevant de l’enseignement supérieur. Pire, tous les personnels ne seront pas concernés par cette augmentation puisque près de 30 % d’entre eux seront écartés. Des choix totalement arbitraires et une individualisation que nous rejetons.
Quant aux autres catégories de personnels, le ministre n’a pas donné de précision, à part un engagement oral du relèvement du taux de promotion à 11% pour les personnels de direction.
Le Grenelle ne répond pas aux revendications d’augmentation générale des salaires. La FNEC FP-FO revendique l’augmentation du point d’indice à hauteur de 20%, et l’augmentation immédiate de 183€ indiciaire pour tous, comme les personnels hospitaliers.

Des contreparties inacceptables contre l’Ecole et le Statut

Le Grenelle est surtout utilisé par le Ministre pour s’en prendre au fonctionnement même de l’Ecole et des ses personnels en instaurant un « management » digne des entreprises privées : gestion des remplaçants du 1er degré confiée à une start-up privée en lieu et place de personnels administratifs sous statut, création d’un emploi fonctionnel de directeur d’école, fusion des corps d’inspection, lettre de mission pour créer des fonctions d’enseignants-inspecteurs, enseignants-chefs d’établissement, RH de proximité, pilotage par l’évaluation, renforcement de l’accompagnement PPCR, part variable en REP+ versée par établissement en fonction de la mise en oeuvre des contre-réformes ministérielles, généralisation du profilage pour les postes d’encadrement administratif, accélération de la mise en place des services inter-académiques…

La FNEC FP-FO revendique le retrait de ces mesures

De plus, ces remises en causes statutaires s’ajoutent à tous les dispositifs prévus à la rentrée : formation des stagiaires payés à 644 euros par mois pour les « alternants », nouvelle prime REP + selon le mérite supposé des agents, multiplication des heures supplémentaires y compris pour les agents à temps partiel….
Dans un contexte de poursuite des suppressions de postes et des contre-réformes, la FNEC FP-FO invite les personnels à prendre connaissance du communiqué interfédéral FNEC FP-FO-FSU-CGT-SUD : « Pour un plan d’urgence dans l’éducation, pour les postes, les salaires, l’amélioration des conditions de travail, appel à se mobiliser dès la rentrée, à se mettre en grève le 23 septembre et à préparer la mobilisation interprofessionnelle », qui indique notamment : « Nos organisations appellent les personnels à se réunir dès les premiers jours de la rentrée, y compris avec les parents d’élèves, pour lister les revendications et organiser les mobilisations nécessaires.

Montreuil, le 27 août 2021

Lettre de rentrée aux adhérents du SNUDI-FO 53

Lettre de rentrée aux adhérents du SNUDI-FO 53

Chers collègues syndiqués au SNUDI-FO,

Nous espérons que vous avez pu profiter de vos congés estivaux bien mérités pour vous ressourcer après l’année si particulière que nous avons vécue et pour entamer une nouvelle rentrée qui, malgré les annonces « rassurantes » de notre Administration, s’annonce encore très compliquée pour tous les personnels…

Comme toujours, vous pourrez compter sur la pugnacité de vos représentants du personnel et des militants du SNUDI-FO 53 pour continuer à défendre vos conditions de travail, vos droits, vos intérêts moraux et matériels ainsi que votre bulletin de paie !

Ci-dessous, des informations importantes relatives à cette rentrée scolaire et aux actualités récentes.

Pensez à vous abonner à nos pages Facebook et Twitter et à vous inscrire sur le groupe privé PE Facebook et pour les AESH le groupe dédié sur Facebook.

Nous ferons suivre à tous les adhérents le Mémento 2021-2022 dès qu’il sera finalisé ; il est en cours de rédaction.

Bon courage pour la reprise !

Stève Gaudin, secrétaire départemental

Informez le syndicat pour tout problème relatif à cette rentrée scolaire


Rentrée 2021 : des craintes légitimes !

Vous êtes nombreux à nous solliciter déjà par mail et par téléphone concernant les conditions de la rentrée et à nous poser des questions légitimes :

– obligation vaccinale pour les personnels enseignants ?

– Pass sanitaire dans les établissements scolaires ?

– Nouveau protocole sanitaire dans les écoles ?

– Non brassage des élèves et interdiction des répartitions des élèves en cas de non remplacement ?

– ASA pour les personnels vulnérables et les collègues qui doivent garder leurs enfants à la maison suite à la fermeture de la classe ?

Les réponses du ministère restent actuellement floues ou lacunaires, ce qui laisse présager une nouvelle cacophonie à l’échelle départementale.

Notre fédération a donc écrit au ministre pour obtenir des réponses claires et rapides.

Lire le courrier FO du 27 août au ministre Blanquer

Pour rappel, nous étions intervenus en CHSCT fin juin à propos de cette rentrée : en savoir plus


Rentrée scolaire : encore un protocole insupportable !

L’urgence, c’est la création immédiate de postes et le recrutement massif de personnels !

Le ministre Blanquer a publié le 28 juillet un énième protocole sanitaire pour le fonctionnement des écoles, collèges et lycées avec sa cohorte habituelle de mesures inapplicables (non brassage des élèves, distanciation…) qui vont peser sur les personnels.

Ce protocole évoque quatre scenarios en fonction de la situation épidémique : les personnels devront s’adapter en permanence !

La FNEC FP-FO constate qu’aucun des scenarios ne prévoit la création massive de postes et le recrutement immédiat de personnels sous statut dans les écoles, les établissements et les
services !

Pourtant ces mesures, qui assureraient la baisse des effectifs par classe et le remplacement des personnels absents, sont bien les seules qui permettraient d’améliorer les conditions de travail de tous les personnels, les conditions d’apprentissage de tous les élèves et donc d’envisager cette rentrée scolaire dans des conditions acceptables.

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Appel à la mobilisation et à la grève le 23 septembre 2021

Dans un contexte de poursuite des suppressions de postes et des contre-réformes, la FNEC FP-FO invite les personnels à prendre connaissance du communiqué interfédéral FNEC FP-FO-FSU-CGT-SUD :

« Pour un plan d’urgence dans l’éducation, pour les postes, les salaires, l’amélioration des conditions de travail, appel à se mobiliser dès la rentrée, à se mettre en grève le 23 septembre et à préparer la mobilisation interprofessionnelle », qui indique notamment : « Nos organisations appellent les personnels à se réunir dès les premiers jours de la rentrée, y compris avec les parents d’élèves, pour lister les revendications et organiser les mobilisations nécessaires. »

Lire le communiqué intersyndical (FO-FSU-CGT-SUD)


2ème journée de prérentrée : ni réglementaire, ni statutaire !

Dans plusieurs départements, les pressions se multiplient pour imposer aux personnels une « deuxième journée de pré-rentrée ».

Le SNUDI-FO rappelle qu’aucun texte règlementaire ne prévoit l’organisation d’une « deuxième journée de prérentrée ».

Ainsi, le calendrier scolaire 2021-2022, déterminé par l’arrêté du 15 décembre 2020 fixe la pré-rentrée des enseignants au mercredi 1er septembre 2021 et n’envisage aucune dérogation ni interprétation de la part d’un IEN, d’un chef d’établissement, d’un IA-DASEN ou de tout autre représentant de l’administration.

La prérentrée des enseignants est donc bien fixée au mercredi 1er septembre 2021, le mardi 31 août 2021 étant le dernier jour des congés d’été pour les enseignants. Rien ne permet donc à un IA-DASEN ou à un IEN de contraindre les personnels à se réunir avant le 1er septembre 2021.

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CONSIGNE SYNDICALE : le travail gratuit, ça n’existe pas !!!

Si les collègues décident de se réunir avant le 1er septembre ou après, c’est dans le cadre des 108h annualisées !

Règlementairement, « les temps de réflexion et de formation » s’inscrivent nécessairement dans les obligations de service des PE définies par le décret statutaire n° 2017-444 du 29 mars 2017. Ce décret définit, dans le cadre des 108 heures, 48 heures consacrées entre autres aux travaux en équipes pédagogiques, heures de concertation règlementaires qui correspondent parfaitement à la demande exprimée par le renvoi de bas de page de l’annexe de l’arrêté du 15/12/2020.

Il n’y a donc pas de 2ème demi-journée « à récupérer » que ce soit le mardi 31 août ou un mercredi ou tout autre jour en plus des 108 heures !

Si vous décidez finalement de vous réunir, il faut décompter ces 6 heures de l’enveloppe des 108h annualisées !


Formation en « constellation » : Liberté de choix !

Formation –constellation, de quoi s’agit-il ?

Pour rappel, il s’agit d’une formation de 18 + 12h qui se résumerait à observer et être observé par un groupe d’autres collègues et d’un CPC dans nos classes, dans le cadre de PPCR !

Cette formation sera proposée en mathématiques et en français tous les 6 ans. Les enseignants désignés d’office en « constellation » ne pourraient pas s’inscrire sur les animations pédagogiques au choix comme les années précédentes.

Après les animations pédagogiques « obligatoires », ce sont donc les « constellations » !

Cette nouvelle formation se décline en plusieurs temps :

1/ Réflexions collectives

2/ Formations théoriques

3/ Visite du CPC dans les classes

4/ Visites croisées entre collègues : un collègue servira de « cobaye » et les autres évalueront la séance présentée… une rotation serait effectuée entre tous les membres d’une même constellation, en fonction des possibilités de moyens de remplacement…

Après un « dîner presque parfait », c’est « la classe presque parfaite »! INACCEPTABLE !

Pour en savoir +

Vous êtes concernés par cette formation-constellation l’an prochain ?

Les enseignants non volontaires pour suivre cette formation peuvent adresser un courrier à leur IEN (avec copie au SNUDI FO), pour lui faire savoir qu’ils ne souhaitent pas être concernés par le Plan Français / Mathématiques et qu’ils choisiront leurs animations pédagogiques à hauteur de 18h afin de respecter leurs 108h.

Modèle de lettre de refus

Nous vous invitons à prendre connaissance de la motion proposée par le SNUDI-FO 53 aux écoles afin de faire remonter le maintien de la liberté pédagogique, de la liberté de choisir ses animations pédagogiques et refuser d’être stagiaire à vie comme l’impose le cadre de PPCR. Nous vous invitons à la signer et à nous la renvoyer.

Motion conseil des maîtres

Rappelons que chaque PE peut participer à 9 heures de réunions d’informations syndicales (RIS) et les déduire des animations pédagogiques qu’il choisit, y compris s’il s’agit d’une formation en « constellation » (décret 447 du 28/08/82 et circulaire n°2014-120 du 16.09.2014).

… Alors n’hésitez pas à utiliser votre droit syndical !


Carrière » : Suis-je éligible à un RDV de carrière cette année ?

PPCR instaure un nouveau mode d’évaluation professionnelle avec 3 RDV de carrière :

1er RDV : pour les collègues qui sont dans la 2ème année du 6ème échelon en 2021-2022, c’est-à-dire ceux qui sont passés au 6ème échelon entre le 01/09/2020 et le 31/08/2021

2ème RDV : pour les collègues qui ont en 2021-2022 une ancienneté comprise entre 6 et 18 mois dans le 8ème échelon, c’est-à-dire ceux qui sont passés au 8ème échelon entre le 01/03/2020 et le 28/02/2021

3ème RDV : pour les collègues qui sont en 2021-2022 dans la 2ème année du 9ème échelon, c’est-à-dire ceux qui sont passés au 9ème échelon entre le 01/09/2020 et le 31/08/2021

Comment être sûr d’être éligible cette année ?

Vous devez vous rendre sur Iprof, partie « les services » puis cliquez sur

« Utilisez SIAE pour gérer vos RDV de carrière »

Choisissez alors l’Académie Nantes.

L’application vous indiquera si vous êtes éligible cette année.

Si c’est le cas, c’est à travers cette application que vous serez averti(e) par votre IEN de votre date de visite, avec un délai de prévenance ramené à 15 jours maximum (depuis l’an dernier)

Pour tout renseignement complémentaire, contactez-nous !


RIS et Stages syndicaux : A vos agendas !

Rappel du cadre :

Stages : chaque PE a droit à 12 jours de stages syndicaux sur temps de travail par an. Il faut envoyer sa demande au plus tard 1 mois avant le début du stage

Pour s’inscrire et connaitre les stages du SNUDI-FO c’est par ici ! les programmes détaillés des stages vont parviendront très rapidement, pensez à vous inscrire dans les délais permettant de respecter les 1 mois réglementaires.

RIS :  chaque PE a droit à 9 heures de RIS à déduire des 108 heures (hors APC) et dont 3 heures peuvent être effectuées sur temps de classe.

Comme tous les ans, le SNUDI-FO 53 vous proposera plusieurs réunions, à son initiative ou à vos demandes. Les RIS peuvent, si vous le souhaitez, se tenir dans vos écoles à l’heure et à la date que vous choisirez.


Salaires : Des enseignants toujours bien « choyés » !

Quinquennat Macron = 5 ans de gel du point d’indice !

Le nouveau monde promis par Macron se solde par une situation inédite : le gel de la valeur du point d’indice servant au traitement des fonctionnaires pendant les cinq années de sa présidence. Avec, pour résultat, des pertes de pouvoir d’achat, une dévalorisation de l’emploi public, une baisse mécanique des nouvelles pensions de retraite.

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Prime REP+ : une part modulable avec des critères édifiants !

La circulaire concernant la part modulable de l’indemnité REP + est parue (600 à 1000 euros annuels net de plus avec la même part modulable pour tous les personnels d’une même école ou d’un même établissement). La hiérarchie aura donc à « évaluer » chaque année les écoles et les établissements en REP+. Que sera-t-il évalué ? La capacité des personnels à transmettre les savoirs et les connaissances ? L’instruction et les apprentissages n’apparaissent à aucun moment dans la grille d’évaluation (mais est-ce que le ministre s’en soucie ?). Les critères d’évaluation sont édifiants

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Annonces du Grenelle du Ministre : encore de la poudre aux yeux !

Du saupoudrage pour certains mais pas d’augmentation générale des salaires pour tous !

Une augmentation ridicule pour les enseignants jusqu’au 9ème échelon et rien pour les autres !

En contrepartie, des atteintes grave contre le statut et les conditions de travail…

FO revendique le retrait de ces mesures !

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AESH : Nouvelle grille de rémunération pour les AESH ; le compte n’y est pas !

Poursuivre la mobilisation : réussir la convention nationale pour organiser la montée au Ministère
La FNEC FP-FO 53 soutient l’appel à la convention du 15 septembre qui vise à organiser la montée des personnels au ministère.

Il s’agit d’une réunion nationale, en visio, qui réunira des AESH de tous les départements. Pour y participer, contactez la commission AESH de la FNEC-FP FO 53 (Fabien Orain / fnec.fp.53@laposte.net) ou passez directement par un représentant SNUDI-FO 53.

Lire le communiqué FNEC-FP FO

Une note d’information sera envoyée très prochainement aux collègues AESH du département.


Renouvellement des adhésions : Pensez à renouveler !

Comme tu l’as constaté cette année encore, être syndiqué au SNUDI FO, c’est ne plus être seul, c’est être informé et faire valoir ses droits :

– conseils personnalisés et courriers rédigés par nos soins si besoin,

– interventions auprès des IEN, DSDEN, DASEN, RECTEUR, MINISTERE

– accompagnements et défense des dossiers dans les différentes instances (CAPD, CTSD…), au CHSCT, à la CDAS (Commission d’Action Sociale)… accident de service (aide à la constitution du dossier) etc.

Être syndiqué au SNUDI-FO, dans un contexte où les libertés individuelles sont toutes remises en cause, c’est aussi renforcer et développer notre outil de défense individuelle et collective que représente le syndicat au niveau départemental comme national.

Organisons-nous ensemble pour résister, revendiquer et reconquérir nos droits essentiels (droit du travail, retraites, défense et maintien des services publics de l’éducation prioritaire, de la liberté pédagogique…)

Adhésion : notre page spéciale

Pour rappel, tu peux effectuer ton règlement :

Par chèque : jusqu’à 12 chèques

Par virement bancaire

Par prélèvement(s) bancaire(s)

Par CB

Laïcité : campagne odieuse du ministère !

Laïcité : campagne odieuse du ministère !

Télécharger le communiqué FNEC-FP FO

Non, Monsieur le ministre, ce n’est pas ça la Laïcité
La Laïcité, c’est le strict respect de la loi de 1905 !

Au prétexte de promouvoir la laïcité dans les établissements scolaires, le ministre vient de lancer une campagne de communication. Il a fait appel à une agence pour déployer des panneaux publicitaires et des affichages dans les établissements.

Ces affiches entretiennent une profonde confusion, voire un contresens, sur ce qu’est la Laïcité. On peut y lire : « Permettre à Milhan et Aliyah de rire des mêmes histoires. C’est ça la laïcité », « Tout faire pour que Imrane, Axelle et Ismail pensent par eux-mêmes. C’est ça la laïcité », ou encore « Permettre à Sacha et Neissa d’être dans le même bain. C’est ça la laïcité. » Les photographies et le choix des patronymes jouent avec l’implicite, des représentations, laissant entendre que la laïcité pourrait être mise en danger par une catégorie de la population.

Ce n’est pas ça la Laïcité. Les affiches du ministre en ignorent même les fondements : la neutralité de l’État issue de la loi de 1905, la liberté de conscience, et l’égalité de tous devant la loi sans distinction de religion ou de conviction. Le rôle de l’École publique et laïque n’est pas d’assigner les élèves à leur identité réelle ou supposée. Sa mission première est de permettre l’instruction de tous.

Après la mise en place d’un conseil des « sages » composé de personnalités de diverses sensibilités philosophiques et religieuses, après les équipes « Valeurs de la République », après les propos du ministre sur « l’islamo-gauchisme » dans les Universités, après le SNU, difficile de croire que cette campagne relève d’une méconnaissance de la part du gouvernement. Elle s’inscrit dans un dévoiement de la Laïcité à des fins politiques, dans la continuité de la Loi sur le séparatisme.Elle confirme toutes nos craintes quant au plan de formation « aux valeurs de la République » que le ministre veut imposer aux personnels de l’Éducation nationale dès cette année.

La FNEC FP-FO s’opposera à toute remise du statut de fonctionnaire, au nom d’une normalisation prétendument laïque. Elle veillera au strict respect de la liberté pédagogique : les personnels ne sont pas les relais de la propagande gouvernementale.

La FNEC FP-FO rappelle que l’État doit être le premier garant de l’application du principe de Laïcité et de neutralité. Cela implique par exemple de donner tous les fonds publics à la seule École publique et d’abroger toutes les lois anti-laïques, des lois Debré jusqu’à la loi « pour une École de la confiance » qui renforce encore le financement public aux écoles maternelles privées.

Montreuil le 31 août 2021

AESH : GT ministériel

AESH : GT ministériel

Compte rendu du GT « Amélioration du service public »

GRILLE D’AVANCEMENT DES AESH

Le ministère a présenté une grille d’avancement à l’ancienneté. A la mise en oeuvre, les AESH seraient classés dans cette grille de la manière suivante : les AESH en premier contrat seraient reclassés à l’indice 335. Les AESH en 2ème contrat, quelle que soit la durée des contrats, seraient reclassés à l’indice 345. Enfin, tous les AESH en CDI seraient reclassés à l’indice 355. Le ministère a justifié cette décision par deux raisons : la revalorisation salariale des AESH d’une part et la volonté de faire des économies de coût de gestion des personnels. Chaque augmentation salariale, qu’elle soit liée à la revalorisation du SMIC chaque 1er janvier ou à la reconnaissance de l’ancienneté oblige l’administration à faire signer un avenant au contrat.

Interventions FO

Pour la FNEC FP-FO, cette grille ne répond pas à la revendication d’un vrai statut et d’un vrai salaire. Pour autant, elle est liée à la mobilisation des personnels avec leurs organisations syndicales. Ce sont les grèves et manifestations du 26 janvier, du 8 avril et du 3 juin avec le soutien des autres personnels de l’Education nationale à l’appel de FO, FSU, CGT, SNALC, SUD. Ce sont aussi les interventions des représentants FO auprès des DSDEN pour que la revalorisation du SMIC soit effectivement appliquée et que l’ancienneté soit reconnue financièrement.

-le niveau 1, indice majoré 335 serait en dessous du potentiel SMIC au 1er janvier 2022 (en s’appuyant sur les taux de revalorisation précédents). Le SMIC au 1er janvier 2022 devrait monter à 1570,12, soit l’indice majoré 336. Si la grille est appliquée au 1er septembre, elle devient caduque 4 mois plus tard. Cela pose la question de la prise en compte de l’évolution du SMIC dans la construction de la grille.

-Cela pose aussi la question de la revalorisation du point d’indice, quasi gelé depuis plus de 10 ans, ce qui entraîne une perte de 20% du pouvoir d’achat pour les agents publics titulaires ou non.

-Avec une quotité horaire de 62%, soit l’immense majorité des personnels, un AESH peut faire une carrière complète en dessous du seuil de pauvreté, fixé par l’INSEE à 1080€ par mois. En effet, le salaire net d’un AESH en fin de carrière serait, dans le projet de grille, de 1015 €, au bout de 30 ans de carrière.

Sachant que les conditions de rémunération avec les temps incomplets et les conditions de travail actuelles en particulier avec les PIAL, tenir 30 ans dans la carrière est difficilement envisageable. Les PIAL, vous le savez, c’est plusieurs déplacements dans la même journée voire dans une demi-journée et la multiplication d’élèves à accompagner. Nous réaffirmons la revendication d’abandon des PIAL.

Nous demandons donc l’intégration des AESH dans un corps de la fonction publique d’Etat, l’accès à un temps complet (24 payées 100%) dans le cadre de leurs missions : l’accompagnement des élèves en situation de handicap. Nous nous opposons à la solution du multi-employeur. C’est une manière pour le ministre de décider de maintenir les AESH dans une précarité insupportable. Les AESH sont aujourd’hui des travailleurs pauvres.

Nous demandons également le versement des primes REP, REP+ et prime informatique. Vous le savez, les AESH sont les personnels qui sont au plus près des élèves. Il est incompréhensible qu’ils ne touchent pas les primes, à égalité avec les autres personnels.

Nous avons plusieurs questions :
-Le séjour dans le premier niveau est de 3 ans. Or la circulaire du 5 juin 2019 prévoit le réexamen de la rémunération dès la fin de la première année de contrat. Pourquoi passer de 1 à 3 ans ? Nous demandons qu’il y ait une première revalorisation dès la fin de la première année.

Ministère : pas de réponse sur cette question.

Pour FO, il est évident que les personnels qui ont signé leur CDI depuis 3 ans doivent passer à l’échelon 4. Est-ce bien le cas ?

M. Soetemont (DGRH) : les arbitrages ne sont pas définitifs.

Mme Saigne : effectivement, le reclassement se fait sur la base du contrat signé. L’ancienneté dans le CDI n’est pas reprise. Mme Saigne évoque la complexité du décompte de l’ancienneté des personnels contractuels dont la « carrière » n’est généralement pas linéaire. Elle évoque des raisons d’efficacité pour justifier la non reprise de l’ancienneté des CDI. En revanche, une clause de maintien de la rémunération, à titre personnel serait prévue pour qu’aucun AESH ne perde de salaire.

Pour FO, la non reprise de l’ancienneté est non justifiable et inacceptable. Nous demandons l’ancienneté accumulée à partir de la signature du CDI soit prise en compte dans le reclassement.

-Pour les AESH dont l’ancienneté n’aurait pas été reconnue jusqu’à présent, comment obtenir le paiement rétroactif des sommes dues ? C’est un combat mené par FO localement.

Ministère : pas de réponse sur cette question.

-Quand le reclassement prendra-t-il effet ?

Ministère : Le ministère vise le 1er janvier 2022 mais entend que la grille devrait être mise en place dès septembre 2021. Un CTMEN aura lieu le 22 juillet pour examen des textes réglementaires.

-Il y a la question de la prise en compte du niveau de diplôme. Qu’est-il prévu pour les AESH titulaires d’un baccalauréat ? La circulaire du 5 juin 2019 prévoit que les titulaires de ce diplôme exercent en lycée. C’est bien qu’il y a une reconnaissance, sinon dans les faits, au moins dans la réglementation, du niveau de diplôme.

Ministère : pas de réponse sur cette question.

Nous avons besoin de connaître précisément les chiffres : combien d’AESH sont concernés et dans quelle mesure ?
Ministère : le ministère n’a pas donné les chiffres précis mais il a indiqué que 97% des AESH en CDI recrutés en Titre 2 (par les DSDEN) sont en dessous de l’indice 345 et que 40% d’entre eux sont à l’indice 334. 53% des AESH sont recrutés Hors Titre 2 et la majorité d’entre eux sont à l’indice majoré 332. Seuls 3% des AESH seraient à un indice supérieur à 345.

ANALYSE PROJET GRILLE

Audience IA 7.07.21

Audience IA 7.07.21

 Compte-rendu de l’audience IA du 7 juillet 2021

Le SNUDI FO 53 a été reçu par les représentants de la DSDEN 53, mercredi 7 juillet, afin d’aborder plusieurs points. La délégation était composée de Fabien Orain et de Frédéric Gayssot. Pour l’administration : Marc Vauléon secrétaire général, Karine Bellanger et Thierry Vinot (DIPPAG)

Mouvement départemental : Recours

Avec la loi Dussopt de la Transformation de la Fonction Publique de 2019, dans le prolongement de PPCR, les élus du personnel à la CAPD ne peuvent plus assurer la transparence du mouvement.

Le SNUDI FO 53 n’a de cesse de revendiquer l’abrogation de cette loi et de demander le retour des prérogatives des CAPD.

Lors de cette entrevue, nous y avons abordé tous les dossiers individuels confiés au syndicat, obtenant des explications pour tous et obtenant satisfaction sur un certain nombre d’entre eux. Le compte-rendu a été fait à chaque collègue concerné.

L’administration fera également une réponse individuelle à chaque collègue ayant fait un recours.

Appréciations rendez-vous de carrière 2020-2021

Conformément à la réglementation, le DASEN doit donner son avis final dans les trois semaines qui suivent la rentrée suivante, soit en septembre 2021

Seuls trois rendez-vous de carrière n’ont pas pu être réalisés cette année suite à des congés des agents.

Par conséquent, le calendrier des rendez-vous de carrière de l’an prochain ne devrait pas être impacté.

Lire à ce propos la note du SNUDI-FO 53

Changement de grade PE

Hors-classe :

Le taux de passage à la HC passe de 17% à 18% cette année. Cette année encore, les résultats se font attendre…. d’autant plus que désormais, les CAPD ne sont plus compétentes en matière de promotions, et que le DASEN choisit, in fine, qui accédera à ce changement de grade…

* pour rappel, avant PPCR, tout collègue à partir du 7ème échelon était promouvable et donc pris en compte dans la masse de promouvables.

L’administration reconnaît avoir pris du retard sur le traitement des passages à la hors-classe (promotions 2021). Ils seront donc traités à la rentrée ; la promotion sera effective au 1er septembre conformément à la réglementation avec effet rétroactif.

Le SNUDI-FO 53 a pu porter les recours pour révision d’avis du DASEN, révisions possibles en Mayenne suite aux interventions du SNUDI-FO en CAPD.

L’administration n’a pas été en mesure de nous donner les chiffres concernant le nombre de promouvables et de futurs promus.

Comme de très nombreux collègues cette année, si vous êtes promouvables, pensez à compléter la fiche de suivi du SNUDI-FO 53

En savoir plus sur la Hors-Classe

Classe exceptionnelle :

L’avancement était jusqu’à présent un droit, avec un déroulement de carrière garanti, et un examen égalitaire de tous les personnels. Avec le PPCR, c’est le fait du prince : l’appréciation portée par les DASEN remplace tous les éléments objectifs des critères d’avancement antérieurs (AGS, échelons).

Cette année, le taux devrait passer de 20 à 30% pour le vivier 1 et resterait identique pour le vivier 2.

Fiche de suivi classe exceptionnelle

En savoir plus sur la classe exceptionnelle

Carte scolaire : ajustements de rentrée

Le SNUDI-FO 53 a porté à la connaissance des services de la DSDEN des situations préoccupantes pour la rentrée ce qui a retenu toute l’attention de nos responsables. Les écoles concernées ont été contactées par le syndicat.

Pour rappel, un CTSD “carte scolaire : ajustement de rentrée” aura lieu le vendredi 3 septembre.

Pensez à compléter le formulaire en ligne si vous craignez une fermeture et souhaitez une ouverture.

PE contractuels en Mayenne

Cette année trois contractuels ont été recrutés pour des contrats de deux fois trois mois.

Pour la rentrée prochaine, aucun contractuel n’est encore prévu, la DSDEN n’ayant pour le moment pas l’autorisation de recruter. En revanche, le secrétaire général nous a informé que la DSDEN était en train de se constituer un “vivier” de potentiels contractuels en contactant notamment des étudiants. Voilà les perspectives : précarisation du métier et tiers-enseignant du 21ème siècle !

Vacances apprenantes :

La délégation FO a demandé à connaître le nombre d’écoles concernées par ce dispositif. Cette information nous sera transmise par l’administration.

Le syndicat est plus que jamais l’outil indispensable pour être protégé dans le nouveau cadre PPCR-Grenelle.
VOS DROITS SONT NOTRE SEULE LOI !
SYNDIQUEZ-VOUS !

SNUDI-FO 53 Syndicat National Unifié des Directeurs, Instituteurs, Professeurs des écoles, PsyEN et AESH
10, rue du Dr. Ferron – BP 1037 – 53010 Laval Cedex
Tel. : 06 52 32 30 45 – @ : contact@snudifo-53.fr – Site : www.snudifo-53.fr – FaceBook : @snudifomayenne – Twitter : @SNUDIFO53

GT direction d’école : le ministre passe en force et en catimini !

GT direction d’école : le ministre passe en force et en catimini !

Compte-rendu du groupe de travail du 2 juillet sur la direction d’école relatif aux 108 heures annualisées :

Un groupe de travail sur la direction d’école a eu lieu vendredi 2 juillet. Les documents de travail (reçus le 1er juillet à 22h30…) précisaient l’ordre du jour de cette réunion : l’organisation des 108h annualisées.

Vous trouverez le compte rendu de ce GT ci-dessous.

Une annonce fracassante du ministère !

Alors que la réunion se terminait, le représentant du ministre, anticipant le projet de loi Rilhac dont la ratification a été reportée en 2022, a soudainement annoncé aux organisations syndicales qu’un statut d’emploi fonctionnel de directeur d’école était dans les tuyaux pour les directions totalement déchargées et pourrait s’appliquer dès la rentrée 2021 !

Les grandes lignes de cet emploi fonctionnel de directeur d’école seraient présentées aux organisations syndicales lors d’un groupe de travail mi-juillet.

Les représentants du ministre Blanquer ont néanmoins donné quelques premières informations. Cet emploi fonctionnel serait ouvert aux professeurs des écoles qui, passant par un détachement, auraient d’une grille indiciaire différente de celle des autres PE et seraient placés sous le joug d’une délégation de compétences des IA-DASEN. Ceux-ci pourraient ainsi fixer des objectifs à atteindre et démettre les personnels de cet emploi fonctionnel quand bon leur semblerait.
Les enseignants et AESH affectés dans les écoles ayant une direction totalement déchargée seraient donc bien soumis à un directeur supérieur hiérarchique, lui-même sous la pression des injonctions directes de l’IA-DASEN.

Ces annonces s’inscrivent totalement dans les conclusions des ateliers du Grenelle (auxquels la FNEC FP-FO n’a jamais participé) qui, dans leur conclusion préconisaient de « donner aux directrices et directeurs d’école un véritable statut leur conférant une autorité décisionnelle et fonctionnelle » et de leur confier la responsabilité d’évaluer et de recruter les autres enseignants. Ces annonces s’inscrivent également dans le cadre fixé par les GDDE dans le département, groupe de travail que le SNUDI-FO 53 a choisi seul de ne pas cautionner les objectifs. (Rappel : FO claque la porte des GDDE)

Lors du groupe de travail ministériel, le SNUDI-FO a immédiatement dénoncé cette annonce faite en catimini en fin de réunion, à deux jours de la fin de l’année scolaire, qui témoigne du mépris du ministre envers les personnels et leurs représentants mais également de sa crainte d’une mobilisation d’ampleur contre cette mesure. Le SNUDI-FO a rappelé son opposition totale à la création d’un emploi fonctionnel de direction qui équivaut de fait à un statut de supérieur hiérarchique.

La réponse aux problèmes rencontrés par les directeurs d’école ne passe pas ni par un emploi fonctionnel ni par un statut, rejetés par les personnels, qu’ils soient adjoints ou directeurs, mais par la satisfaction des revendications qu’ils portent depuis des années :
– Une amélioration des décharges hebdomadaires pour tous les directeurs ;
– Une réelle amélioration indiciaire pour tous les directeurs ;
– Une aide administrative statutaire dans chaque école ;
– L’allègement des tâches ce qui passe par le respect du décret de 1989 sur la direction d’école.

Du statut de maître-directeur, aux EPEP (établissements publics d’enseignement primaire) en passant par feux les EPSF (établissements publics des savoirs fondamentaux) de la loi Blanquer, le SNUDI-FO a toujours combattu la mise en place d’un directeur supérieur hiérarchique dans les écoles.
Le SNUDI-FO prend contact avec le SNUipp-FSU, la CGT Educ’action et SUD Education, syndicats signataires d’un communiqué commun avec le SNUDI-FO s’opposant à une hiérarchie dans l’école et revendiquant l’abandon du projet de loi Rilhac, pour proposer une riposte à hauteur de l’attaque qui est menée par le ministre Blanquer contre l’Ecole Publique et son fonctionnement.

Le SNUDI-FO appelle l’ensemble des personnels (directeurs, adjoints, remplaçants, AESH…) à se réunir dès la rentrée afin de discuter des initiatives à prendre pour mettre en échec ce projet ministériel, y compris par la grève.

Compte-rendu du GT ministériel :

Le document de travail précise les intentions ministérielles : « le découpage « forfaitaire » des 108h, alors même qu’il existe une demande forte d’adaptation à la diversité locale et aux besoins des équipes pédagogiques des écoles. »

Le SNUDI-FO, s’il a rappelé son exigence de retrait du décret du 29 mars 2017 régissant les obligations de service des enseignants du 1er degré et d’abandon des 108 heures annualisées, a indiqué qu’il n’était pas demandeur d’une adaptation locale de nos ORS qui soumettraient les personnels à toutes les pressions.

Dans sa volonté de favoriser une plus grande autonomie d’organisation par les directrices et les directeurs d’école, le ministre propose que les 108 heures soient modulées selon les diversités locales et selon les besoins des équipes pédagogiques des écoles, notamment à partir des heures d’APC et de travail en équipe.

Le document de travail indique en effet : « Sans remettre en cause les différentes dimensions (APC, travaux en équipes, formation, conseils d’école obligatoires), il pourrait être envisagé d’introduire, en fonction de la situation de l’école, un assouplissement du caractère forfaitaire de cette répartition :
– Les heures de conseils d’école obligatoires resteraient inchangées ;
– Le seuil de 18 heures dédiées à la formation serait un plancher, avec un plafond pouvant aller jusqu’à 30 heures sous réserve du suivi effectif des formations en question ;
– Les heures d’APC et de travail en équipe pourraient être modulées à due proportion. »

Le SNUDI-FO a tout d’abord dénoncé toutes les tentatives, toutes les pressions, visant à contraindre les enseignants à travailler au-delà des actuelles ORS.

Le SNUDI-FO a rappelé pour sa part que le problème de la formation n’est pas que les heures sont insuffisantes mais que sont imposées des formations dont les collègues ne veulent pas, notamment les constellations dont le SNUDI-FO demande l’abandon.

Le SNUDI-FO a revendiqué que dans le cadre des 18h chaque collègue puisse choisir ses animations pédagogiques dans le cadre de la liberté pédagogique, en respect des textes réglementaires ainsi que le retour à une véritable formation professionnelle, ouverte à tous, continue sur le temps de travail, remplacée, librement choisie.

Pour le ministère, le directeur pourrait décider de l’organisation des APC et octroyer des missions à certains professeurs pour mener des projets en dehors de la classe ou un travail collectif. Le document de travail indique ainsi : « Il pourrait être envisagé de mettre en place une organisation plus souple des APC laissée à l’autonomie de l’école et à l’arbitrage de la directrice ou du directeur, avec par exemple l’attribution de missions (ponctuelles possiblement) à certains professeurs pour mener des projets en dehors de la classe, en les déchargeant d’APC, ou une organisation permettant la prise en charge des élèves mais libérant certains professeurs pour mener un travail collectif. »

Le SNUDI-FO a indiqué que ce n’est pas au directeur d’école d’attribuer des missions à ses collègues, refusant que celui-ci devienne un supérieur hiérarchique.

Le SNUDI-FO a exigé la suppression de l’APC pour tous et a rappelé qu’à l’origine, la mise en place de l’aide personnalisée a permis au gouvernement de supprimer de nombreux postes RASED. LE SNUDI-FO a revendiqué la création de postes de RASED en nombre suffisant permettant de prendre en charge les élèves en difficulté sur un secteur de maximum 800 élèves.

CHSCT du 24.06.21

CHSCT du 24.06.21

Compte-rendu du CHSCT du 24 juin 2021

Les comptes-rendus FO sont tous accessibles à cette adresse : https://snudifo-53.fr/chsct/  

Télécharger ce compte-rendu en pdf

Membres de l’administration présents : Denis Waleckx (IA-DASEN), Marc Vauléon (secrétaire général)
Invités : M. Drault (IEN adjoint au DASEN), Mme Bellanger (Chef de division GRH), Mme Guéranger (assistante sociale des personnels, Mme Huardeaux (ISST), Dr. Arnaud (médecin conseiller technique
La délégation FNEC-FP-FO : Stève Gaudin (SNUDI-FO 53), Cédric Burnel (SNFOLC 53)

Ce CHSCT-D s’est réuni en présentiel au lycée Ambroise Paré pendant 5 heures.

La déclaration lue par la FNEC-FP FO

Suite à notre déclaration, le DASEN a voulu répondre, comme il le fait souvent, avec beaucoup de mépris vis-à-vis des collègues que nous représentons, et qui se reconnaissent largement dans cette déclaration.

Florilège : « Votre discours est anxiogène, exagéré, mensonger et globalisant », « Le mouvement des PE est parfaitement transparent, nous le réexpliquerons tranquillement… » « vous faites un conglomérat de ce qui ne fonctionne pas », « c’est contre-productif », « ce n’est pas comme cela que nous allons défendre l’institution » « votre discours est inaudible à toute personne attachée à la réalité du réel »…

Mais à quelle réalité le directeur académique fait-il référence ? Celle de nos collègues qui portent l’école à bout de bras depuis 18 mois, qui doivent faire avec les moyens du bord avec les consignes contradictoires de leurs hiérarchies, avec les 36 protocoles sanitaires depuis septembre. Celle des AESH sous-payés et mis à mal avec les PIAL ? Celle des directeurs d’école ? Celle des professeurs qui font face à la dislocation du BAC et à une nouvelle cacophonie ministérielle dans le cadre de l’organisation des épreuves ?

Hors-sol et déconnecté de la réalité
Les personnels apprécieront les réponses du directeur académique, qui, à l’image du gouvernement, se félicite de la gestion de la crise sanitaire par le ministère.

Approbation du PV du CHSCT-D du 10 septembre, du 8 octobre et du 19 novembre 2020

Les 3 PV ont été adoptés.

Approbation du PV du GT fiches RSST du 3 juin 2021

Abstention : FO
POUR : FSU et UNSA

(CGT absent)

La délégation s’est abstenue pour plusieurs raisons. D’une part, si c’est la FNEC-FP FO qui a proposé il y a plusieurs années l’organisation de groupes de travail pour permettre l’étude de l’ensemble des fiches RSST, ceux-ci ne doivent en aucun cas justifier le fait d’éluder des situations. D’autre part, bien des situations SST n’ont absolument pas été résolues au sens d’amélioration des conditions de travail ou de mesures de prévention prises comme nous le demandions ou encore de faire cesser un danger auquel sont exposés parfois les collègues. Enfin, un PV de groupe de travail n’a aucune valeur réglementaire, et on peut penser que nos responsables administratifs se cachent derrière ces PV de réunion non-officielle. En ce sens, et en cohérence, nous nous sommes abstenus.

Organisation du service de santé scolaire à la cité Réaumur-Buron

FO avait proposé plusieurs jours avant ce CHSCT un avis CHSCT relatif au retrait du poste d’infirmière scolaire en Mayenne. Contre toute attente, la FSU a voulu déposer seule, une motion sous la forme d’une déclaration. La délégation FO a indiqué qu’elle souscrivait totalement au contenu de cette motion. Le DASEN a proposé de la soumettre au vote, nous ne nous y sommes pas opposés, bien qu’une motion n’ait aucune valeur en CHSCT et que nous ne sachions pas exactement d’où elle émane (par définition une motion est adoptée par une assemblée). La délégation FO a voté POUR la motion de la FSU. En amont de la réunion, FO avait proposé aux autres organisations le dépôt des signatures de la pétition (plus de 500 signatures à ce jour). Nous n’avons pas obtenu de réponse.

AVIS proposé par la FNEC-FP FO :
Le CHSCT de la Mayenne réuni le jeudi 24 juin 2021 considère que le manque criant de postes d’infirmières scolaires impacte non seulement leurs conditions de travail, mais plus largement les conditions de travail des personnels des établissements scolaires. A ce titre le CHSCT de la Mayenne demande la restitution du poste d’infirmière scolaire fermé cette année, et la création de postes statutaires à hauteur des besoins.
POUR : FO (2) – FSU (2)
ABSTENTION : UNSA (2)
(CGT absent)

L’UNSA a indiqué être d’accord avec l’avis FO, mais ne pas vouloir « instrumentaliser le CHSCT » tout en précisant que la question du poste d’infirmière avait été « traitée dans le cadre du dialogue social ». Le DASEN les a remerciés.

Le secrétaire général indique avoir demandé au Rectorat la création d’un demi-poste d’infirmière à Réaumur-Buron à partir des refus de temps partiels ! Pour le DASEN, il ne manque d’ailleurs pas de postes d’infirmière scolaire…

Pour nos responsables administratifs, il faut optimiser le service des infirmières scolaires, en confiant par exemple des missions qui ne leur incomberaient pas (application des PAI, déclaration d’accident de service pour les élèves en LP…) par les AED ou d’autres personnels administratifs ! Le dépistage approfondi pour les élèves de 2nde sera fait par les médecins scolaires qui connaissent davantage de pénurie de postes et de moyens !

Secrétaire général IA : « A la faveur de cette suppression de poste on s’interroge sur la réorganisation des missions, c’est une bonne chose… »

La délégation s’est offusquée face à la volonté de notre employeur d’utiliser le manque de moyens pour réorganiser les missions, ou en sous-traiter à des personnels dans des situations déjà très précaires comme les AED. La volonté de nos responsables est bien de faire plus avec moins au détriment de la santé et des conditions de travail des personnels, ce que nous pouvons accepter. Nous n’avons pas manqué de le rappeler, seuls. Enfin, FO alerte les personnels qui seraient amenés à mettre en œuvre les dispositions du PAI ; comme nous le confirme le DASEN, la responsabilité individuelle de chacun est engagée en cas de non mise en œuvre du PAI. C’est à chacun de savoir où il se trouve pour les élèves dont il a la responsabilité. La délégation a de nouveau alerté l’administration à propos des travailleurs isolés et des TR qui ne connaissant pas toujours les PAI des différents élèves dont ils ont la charge ponctuellement. Nous avons demandé à ce qu’une information soit transmise en ce sens aux personnels.

Point sur la situation sanitaire (demande FO)

Contre l’avis de l’administration qui pense avoir géré remarquablement la crise sanitaire avec des moyens conséquents, la FNEC FP FO a pu nuancer en condamnant seule, de nombreuses défaillances depuis mars 2020 comme :

L’absence de gel hydroalcoolique fourni par l’employeur pour ses personnels, le fiasco des masques inadaptés, inconfortables, étouffants, intoxicants pour certains, le problème de la mise en place de la ventilation adéquate laissée à la charge des mairies, la campagne de tests salivaires chronophage pour les directeurs/directrices, l’absence de priorité à la vaccination malgré une exposition et un risque avéré, des protocoles sanitaires successifs illogiques et inapplicables…

Quelques chiffres de l’administration :

  • Vaccination : 192 personnels de l’EN (de plus de 55 ans) se sont présentés pour recevoir une 1ère injection. Pour la deuxième injection, 3 créneaux les 6, 7 et 8 juillet. 80% d’entre eux se présenteront, 20% iront ailleurs.
  • Tests salivaires : pour le 1er degré, 18465 élèves ont été testés et 788 personnels pour 43 cas positifs. Pour les collèges, 1320 élèves testés et 29 personnels pour 1 cas positif.
  • Télétravail : Sur un effectif de 69 agents travaillant physiquement à la DSDEN, 59 sont concernés par le télétravail : 13 sur une journée, 9 sur deux jours, 21 sur trois jours, 7 sur quatre jours et 9 sur cinq jours.

Point sur les conditions de rentrée :

La crise sanitaire étant imprévisible et difficilement contrôlable, la FNEC-FP FO a fait la demande de la tenue d’un CHSCTD au plus près de la rentrée scolaire afin d’anticiper au mieux sur les conditions sanitaires en septembre et éviter une avalanche de décisions ou de protocoles dans l’urgence. Nous n’avons été suivis.

La FNEC FP FO a revendiqué des mesures urgentes et immédiates pour les personnels : obligation de l’employeur en termes de santé et sécurité ; recrutement immédiat des personnels nécessaires pour assurer les remplacements et améliorer les conditions de travail, arrêt des mesures contre nos droits et contre nos garanties collectives et statutaires.

FO : combien de personnels sont actuellement placés en ASA pour vulnérabilité ?
Réponse IA : 16 enseignants (public)

FO : demande d’équipement de capteurs CO2 et purificateurs d’air ou aménagement ouverture fenêtre lorsque c’est possible (exemple des collèges et lycées pour lesquels les fenêtres ne s’ouvrent pas)

Avis déposé par FO :
Le CHSCT de la Mayenne réuni le jeudi 24 juin 2021 constate l’absence de capteurs de CO2 dans les salles de classe des lycées, et la présence aléatoire de ce dispositif dans les salles de classe des collèges et des écoles.
Considérant les préconisations ministérielles, le CHSCT de la Mayenne demande que toutes les salles de classe des établissements scolaires du département soient équipées de capteurs de CO2.
Le CHSCT de la Mayenne demande qu’en fonction des constats et analyses réalisés, que la question de la fourniture d’équipement de purification de l’air soit posée. 
Le CHSCT demande par conséquent au Directeur Académique de s’adresser en ce sens à toutes les collectivités de rattachement des établissements scolaires.
POUR : FO (2) – FSU (2)
ABSTENTION : UNSA (2)
(CGT absent)

Bilan médecine du travail 2020-2021

A nouveau le peu de moyens consacrés à la médecine préventive ne permet par au CHSCT d’étudier le bilan annuel pourtant obligatoire. Les seuls responsables sont au ministère qui ne font rien pour permettre le recrutement de médecins de prévention à hauteur des besoins.

Bilan santé sécurité au travail 2020-2021

L’ISST, madame Huardeaux a tout d’abord rappelé son rôle en matière d’expertise et de conseils auprès des nouveaux membres du CHSCT (FSU et UNSA). Elle a présenté ses travaux dans le cadre de ses visites d’établissement en Mayenne.

Organisation des services à la direction académique (DSDEN)

Au nom d’un recul nécessaire des dépenses publiques en vue d’une résorption rapide du déficit public, et pour répondre aux injonctions européennes, les différents gouvernements ont cherché via des réformes à réduire la voilure de la sphère publique, notamment des services déconcentrés de l’État.

Les services, leurs missions, leurs emplois et leur organisation ont été fortement impactés par la RGPP (2007-2012/révision générale des politiques publiques), la Reate (2010/réforme de l’administration territoriale de l’État), la réforme territoriale (depuis 2014) et notamment la loi Maptam (modernisation de l’action publique territoriale et affirmation des métropoles), la loi NOTRe (nouvelle organisation territoriale de la République) …

Ces réformes ont restructuré (par fusions/regroupement) notamment les services déconcentrés de l’État et les ont « concentrés » à l’échelon des régions (treize grandes régions créées en 2016 contre 22 auparavant). Tout cela a induit une perte massive d’effectifs et une suppression non moins massive d’implantations infra régionales.

Aujourd’hui, dans le cadre de CAP 2022, la réforme de l’organisation territoriale de l’Etat (OTE) se met en œuvre et la réorganisation des services de la DSDEN s’inscrit dans ce cadre. En effet, ces réformes impactent l’occupation de la DSDEN. Pour l’Education Nationale il faudra également intégrer le service départemental Jeunesse et sports. Tout le bâtiment est concerné, y compris les locaux de la DDFIP (finances publiques) et de la DIRECCTE (inspection du travail).

4 divisions (services) organisées autour du cabinet du DASEN :
-D3E : division des élèves, des écoles et des établissements (actions culturelles et pédagogiques, sorties scolaires, CNRD…)
-DIPPAG : division des personnels du premier degré et des affaires générales (RH de proximité)
-Division jeunesse et sports
-Division dédiée à l’information et à la communication

Pour simplifier voilà à quoi ressemblera l’organisation des services de la DSDEN :

Situation au collège De Martonne de LAVAL : enseignant certifié mis en cause, menacé et diffamé dans les médias et réseaux sociaux (demande FO)

La délégation a souhaité intervenir à ce propos. Un collègue a été injustement menacé et diffamé dans les médias et réseaux sociaux. Pour rappel, le SNFOLC avait soutenu les collègues du collège De Martonne en les aidant notamment à s’organiser pour condamner ce type de cabales organisées sur les réseaux sociaux et médias, contre les enseignants. Le SNFOLC 53 a appelé à la grève et au rassemblement devant le collège le 14 juin : une centaine de personnes se sont mobilisés ce jour-là. (Appel à la grève SNFOLC 53)

Avec la FNEC-FP FO 53, le SNFOLC 53 revendique que l’administration protège sans délai ses agents face aux agressions dont ils peuvent être victimes sur les réseaux sociaux et que les propos injurieux, diffamatoires, et les allégations diffusées à l’encontre d’un personnel soient retirés !

Afin de permettre à l’enseignant d’assurer sa mission d’instruction en tout point du territoire et de pouvoir la mettre en œuvre dans le respect des programmes nationaux, il doit être assuré d’être protégé contre les pressions locales qu’elles soient d’ordre politique, philosophique, religieuse ou économique.

FO a rappelé en CHSCT que l’employeur Education Nationale doit protéger l’agent, lui apporter une assistance juridique et réparer les préjudices qu’il a subi, dans le cadre de la mise en œuvre de la protection fonctionnelle, qui est non seulement un droit mais une obligation d’Etat.

La délégation a demandé au DASEN si le procureur a-t-il été saisi par les services du rectorat ?

Le DASEN indique ne pas savoir, tout en pensant que c’est le cas. Il va se renseigner auprès du Recteur.

La délégation FO a fait référence à la circulaire du 2 novembre 2020 concernant la protection fonctionnelle des agents :

FO : Il est rappelé dans cette circulaire que la protection fonctionnelle doit être accordée de façon systématique, sans délai et même à titre conservatoire. Ne serait-il pas possible à moyen terme de faire en sorte que l’octroi de cette protection fonctionnelle soit plus rapide, afin de mieux lutter notamment contre la vitesse de propagation des rumeurs sur les réseaux sociaux ?

Pour le DASEN, une rumeur ne doit pas être liée à un octroi systématique de la protection fonctionnelle.

FO : Afin que des actions puissent être menées auprès des agents pour les informer de leurs droits, la délégation FO a demandé qu’un courrier signé du DASEN ou du recteur rappelle à tous les personnels leur droit à la protection via le principe de protection fonctionnelle (article 11 du statut général)

Le DASEN répond « ne pas être sûr qu’il s’agisse du bon média » !

La FNEC-FP FO continuera quant à elle, d’informer les personnels de leurs droits en la matière.

FO : Qu’en est-il de la cellule de veille renforcée des réseaux sociaux dans le département ?

Le DASEN répond que cela n’est pas de sa responsabilité et nous renvoie au Rectorat.

Même si nous n’obtenons pas satisfaction sur l’ensemble de nos demandes, FO rappelle que grâce à l’appui du syndicat, notre collègue a obtenu la protection fonctionnelle même s’il aura fallu attendre 14 jours pour que le recteur l’en informe par courrier. Aujourd’hui, personne ne comprendrait que notre collègue ne soit pas totalement rétabli dans son honneur. N’oublions pas, cette situation a des conséquences sur la santé et la sécurité y compris pour celles des familles !

Ne nous laissons jamais insulter et injustement accuser.
« Une injustice faite à un seul est une menace faite à tous. » (Montesquieu)

Point sur le projet affiche sur les incivilités (demande FO)

FO a proposé une affiche lors du 1er CHSCT de l’année scolaire. Cette proposition de FO avait fait consensus. En février déjà, le DASEN nous indiquait être en attente de l’accord du Recteur, pour répondre à la demande FO de diffuser cette affiche et de l’envoyer dans tous les établissements scolaires du département.  (Les représentants FO avaient demandé à ce qu’elle soit envoyée sur la boite email de tous les agents ainsi qu’aux établissements et services avec proposition d’affichage à l’entrée de l’établissement.). L’affiche est néanmoins en cours de finalisation, et le Recteur devrait donner sa réponse sous-peu !

Situation PsyEN EDA : conditions de travail (charge de travail, locaux, matériel, relations MDA, formation) (demande FO)

L’intervention de la délégation FO était construite à partir de l’analyse des réponses de notre enquête départementale : 

Points que les PsyEN ont souhaité voir abordés en CHSCT :  

  • Matériel
  • Formation
  • Charge de travail
  • Locaux
  • Relations MDA
  • Liberté d’intervention et choix des méthodes
  • Relations partenaires (MDA…)
  • Pénurie de soin

Intervention de la délégation FO au CHSCT :

Les 5 PsyEN EDA qui ont pris contact avec le syndicat font état de :

– Matériel : Difficultés lorsqu’il faut acheter le gros matériel (tests pour examen psychologique type WISC-V) environ tous les dix ans (gros montant) car pas de budget commun au sein des communautés de communes (certaines communautés de veulent pas gérer cela et d’autres acceptent, certaines communes ne donnent rien pour ce budget alors que d’autres débloquent un budget défini en fonction des effectifs maternelle et élémentaire (environ 1 euro 50 par élève). Les PsyEN sont donc obligés de « quémander » auprès des élus locaux des subventions et des budgets leur permettant d’acheter le matériel nécessaire. Le ministère devait transmettre une consigne en ce sens aux DASEN ; qu’en est-il ?

De fait, il y a beaucoup d’inégalités dans le département et les PsyEN sont seuls auprès des mairies pour obtenir ces budgets. Avec les changements successifs d’IEN, il est parfois difficile d’obtenir un soutien hiérarchique en ce sens auprès de la collectivité. Un ordinateur portable et un téléphone portable sont également nécessaires puisque les PsyEN sont de fait des personnels itinérants. 

Pour FO, tous les frais engagés par les PsyEN EDA doivent être pris en charge par l’administration.

– Formation : Difficultés pour obtenir des places (nombre limité) aux formations proposées par le rectorat pour les psyEN. Des analyses de pratiques devraient être proposées par l’Education Nationale comme cela est fait parfois pour d’autres fonctions (maîtres E ou Infirmières…). Au regard des situations très complexes auxquelles les PsyEN doivent faire face parfois, le manque de places aux formations est criant. Les PsyEN soulignent un manque d’analyse de pratique avec un psychologue extérieur par exemple. FO demande une formation continue qui répond aux besoins et demandes formulés et choisis par les PsyEN.

– Les locaux : les conditions de travail des PsyEN sont très disparates selon les communes. Certaines offrent de bonnes conditions ( par exemple un bureau spécifique pour le psy) mais d’autres écoles n’ont pas l’espace suffisant que les PsyEN soient reçus correctement (il faudrait systématiquement un petit espace au calme et qui puisse fermé) On constate que bien souvent, il s’agit d’une salle déjà utilisée par des groupes d’élèves ponctuellement, parfois les bureaux de directeurs avec la photocopieuse, la salle des maîtres, des salles avec du matériel de sport, des salles (placard) d’archives, avec des serpillères !!… Ces conditions ne sont pas du tout adaptées pour l’exercice des missions, pour recevoir correctement des familles et des élèves. Les PsyEN nous indiquent qu’il est parfois très difficile de faire respecter le contexte de confidentialité nécessaire aux entretiens et il faut sans cesse rappeler aux équipes que le PsyEN est dans les locaux pour ne pas être dérangé. Il faudrait que des panneaux puissent être mis sur les portes (Psychologue scolaire par exemple) 

Des exemples : les locaux de la Senelle n’ont pas été pourvus par la mairie, les PsyEN travaillent dans une salle de classe non aménagée. A Germaine Tillion, il y a un seul local pour 4 personnes RASED… 

– Sur le plan de la charge de travail: les PsyEN nous indiquent qu’elle est toujours plus importante avec les dossiers MDA notamment qui prennent énormément de temps, avec de plus en plus de priorités qu’il devient difficile de hiérarchiser. Cela fait que les élèves hors champ du handicap (mais avec BEP et parfois de très grandes difficultés) sont placés en liste d’attente et parfois sur de très longues périodes. Cela est évidemment à mettre en lien avec les problématiques qui nous sont remontées par les enseignants dans le cadre de la gestion de l’inclusion scolaire. Les PsyEN, manquent de temps, et on en revient au même : il manque des postes !

Par ailleurs, les PsyEN qui ont répondu, nous font état de la pénurie au niveau du soin et des structures adaptées (les délais sont de plus en plus longs pour orthophoniste, CMP-CMPP, ITEP, SESSAD…) avec des enfants en grande souffrance qui attendent sur liste d’attente.

– Relations partenaires : Face aux demandes des services extérieurs (CMP, médecin traitant, neuropsychiatre, …), les PsyEN ont parfois besoins de soutien. En effet, des demandes s’apparentent parfois plus à des injonctions extérieures. Face à la médicalisation de la difficulté scolaire, FO demande que les missions des PsyEN soient rappelées auprès des partenaires extérieurs.

En conclusion :
Des PsyEN ont alerté leur hiérarchie, (parfois via le CHSCT) depuis plusieurs années sur leur charge de travail grandissante, et sur des situations intenables liées en particulier aux manques de postes. Des délégations de PsyEN ont pourtant été reçues à la DSDEN; seule réponse de l’autorité hiérarchique : “Il faut positiver”  ou encore, une réorganisation des secteurs d’intervention au lieu de répondre à la revendication de création de postes. Se pose également la question du recrutement de compléments de service et de remplaçants PsyEN. Ainsi un Psy EN revenant d’un long congé maladie ou d’un congé maternité retrouve les dossiers qui étaient à traiter avant son départ avec toutes les nouvelles demandes qui se sont cumulées en son absence. 

Le ministre nous a indiqué avoir ouvert 110 postes au concours. Effectivement 5 de plus que l’année dernière, mais qui ne correspondent qu’aux départs en retraite des PsyEN EDA. Il faudrait au moins le double de postes au concours a minima pour améliorer l’existant ! Il faudrait des créations de postes en nombre suffisant pour avoir un RASED complet pour 800 élèves. 

 Réponse du directeur académique et de l’IEN adjoint à l’IA :
La réorganisation prévue des RASED sur Laval 1 est suspendue. Pour le DASEN, la question des RPS des psychologues est « un vrai sujet », mais la question des moyens n’est pas unique. A la demande FO d’agir au niveau du Rectorat pour la création de postes à hauteur des besoins, le DASEN répond qu’il ne s’y oppose pas et reconnait qu’il faut effectivement des moyens, en ajoutant qu’il faudrait également « optimiser le service des PsyEN ». Il ajoute qu’il peut lui aussi créer des postes. La délégation l’a interrogé sur le type de moyens puisque la gestion des PsyEN s’opère désormais au niveau académique avec le nouveau statut. Le DASEN a répondu qu’il pouvait agir sur la création de poste au niveau départemental et nous lui avons donc demandé de permettre ces créations.

Note FO : Les PsyEN (EDA et EDO) relèvent de deux « enveloppes budgétaires : le programme 140 (ou BOP 140) et le programme 141 (BOP 141)

Pour l’IA, « il y a une absence d’équilibre dans l’organisation des RASED. Il y a aussi une absence de collectifs. » Il affirme avoir « fait l’état des besoins », et pointe un déséquilibre, en particulier entre Laval 1 et Laval 2.

Sur la question des formations, l’IA nous répond qu’il va faire remonter, qu’il ne faut pas s’interdire de formuler les demandes.

A propos des disparités relatives à la fourniture de matériel, le DASEN n’exclut pas d’intervenir auprès des mairies. Il nous indique ne pas avoir reçu le courrier du ministère en ce sens.

Compte-tenu de l’heure tardive à laquelle ce point à l’ordre du jour a été abordé (19h), FO a demandé si l’ensemble des membres du CHSCT étaient d’accord pour ajouter un nouveau point « PsyEN » à l’ordre du jour du prochain CHSCT, ce que les représentants des personnels présents ont accepté et validé.

La délégation FO note des avancées, certes insuffisantes, et une écoute particulièrement attentive du directeur académique sur ce point. Nous invitons les PsyEN EDA à se regrouper avec FO pour lister précisément leurs demandes et leurs revendications.

Suivi de la situation à l’école Gérard Philippe de Laval (demande FO)

Suivi RADON : FO fait remarquer que les travaux suivaient leur cours. Les premières mesures iraient, à priori, dans le bon sens. Les mesures ne pouvant être effectuées que lorsque les bâtiments sont chauffés, les tests ne pourraient être complétés qu’aux alentours d’octobre/novembre. Dans le cas de mesures permettant la réoccupation des locaux, celles-ci ne seraient effectives vraisemblablement qu’après les vacances de Noël 2021 donc en janvier 2022.

La délégation a indiqué que les collègues de l’école souhaitent réintégrer leurs locaux dès que possible. Nos camarades FO de l’hôpital de Laval, soumis aux mêmes problématiques nous ont fait part d’un équipement : le dosimètre dont les collègues pourraient être équipés.

Dans son rapport pour l’INRS, le Dr Anne Bourdieu préconise l’équipement de dosimètre « passif radon » individuel dans le cas de concentration inhomogène dans le lieu de travail multiple, ce qui correspond à la situation à l’école Gérard Philippe.

Le secrétaire général nous indique que cela n’est pas envisageable.

FO s’est assuré de la mise en place du suivi médical des collègues, qui en plus de la visite médicale ont tous pu passer un scanner. FO continue de demander à ce qu’une fiche d’exposition soit annexée au dossier médical professionnel des collègues concernés

Rappel des demandes formulées le 8 octobre dernier :
–     Le suivi régulier par le CHSCT de la situation pour l’école Gérard Philippe
–     L’information régulière des membres du CHSCT avec le compte-rendu des dispositions mises en œuvre par l’employeur pour l’ensemble des bâtiments scolaires et services placés en zone 3 dans le département de la Mayenne
–     Le suivi médical des collègues potentiellement exposés à des taux de radon supérieurs à 300 Bq/m3 par la médecine préventive
–     Qu’une fiche d’exposition soit annexée au dossier médical professionnel des collègues concernés
–     Une visite médicale pour l’ensemble des personnels travaillant dans des établissements et services placés en zone 3
–     L’actualisation des DUERP pour les établissements et services classées en zone 3
–     Un état des lieux exhaustif du radon dans les établissements scolaires et services de l’Education Nationale dans le département
–     La prise de contact de l’autorité administrative avec les agents ayant exercé à l’école Gérard Philippe (retraités ou changement d’affectation)

Suivi des préconisations émises dans les rapports de visites (demande FO)

Pour rappel, la FNEC-FP FO avait proposé aux autres organisations syndicales fin 2017, qu’un point soit systématiquement fait sur les préconisations émises dans les rapports de visite, afin de vérifier quelles suites étaient données. Nous nous étions alors accordés ensemble pour que l’administration s’assure du suivi de ces préconisations, un an après chaque visite. Les représentants FNEC-FP FO s’assurent donc que ce suivi est bien effectif. Il semble se mettre progressivement en place au regard des différentes remontées des établissements concernés.

FO a demandé et obtenu la réunion d’un groupe de travail relatif au suivi des préconisations émises en février. Force est de constater que le DASEN n’a toujours rien organisé. FO a de nouveau formulé cette demande en CHSCT, d’autant que la durée de la réunion n’aura pas permis aux représentants FO de revenir sur des points importants de ces préconisations.

Etude des fiches RSST (demande FO)

Rappel de FO : Conformément à la réglementation, les fiches du RSST doivent être visées par le chef de service qui prend les mesures nécessaires lorsqu’elles relèvent de sa compétence ou saisit son supérieur. Dans le 1er degré, les IEN sont par délégation chef de service, et en tout état de cause supérieurs hiérarchiques des agents exerçant dans les écoles. Les directeurs et directrices d’école ne sont en aucun cas supérieurs hiérarchiques et ne disposent pas d’une autorité hiérarchique ni d’une délégation de compétence de l’autorité académique.

En ce sens, si les directeurs peuvent viser et apposer des observations ou solutions provisoire sur le RSST, en aucun cas cela ne peut leur être imposé.

Compte-tenu de l’heure avancée, la délégation FO est intervenue seule sur une situation « inclusion scolaire » à l’école Hilard de Laval, et a pu obtenir des avancées, en particulier la dépêche d’une AESH en urgence.

Des outils à disposition :
Utiliser le RSST (registre santé sécurité au travail)    Fiche RSST départementale 1er degré
Fiche RSST départementale collège/lycée                Fiche RDGI (registre danger grave et imminent)
Droit de retrait                                                Flyer RSST

Nous invitons les personnels du département de la Mayenne à venir renforcer les syndicats de la FNEC-FP FO en se syndiquant pour donner les moyens aux syndicats d’agir quotidiennement pour la défense des droits des personnels. Syndiquez-vous !

FNEC-FP FO 53, syndicats FORCE OUVRIERE de l’enseignement, de la culture et de la formation professionnelle
10, rue du Dr. Ferron – BP 1037 – 53010 Laval Cedex
Tel. : 0243534226 – @ : fnec.fp.53@laposte.net

CHSCT direction d’école (part 2)

CHSCT direction d’école (part 2)

Compte-rendu du CHSCT du 23 juin 2021 spécial « direction d’école » / part 2

Les comptes-rendus FO sont tous accessibles à cette adresse : https://snudifo-53.fr/chsct/  


Télécharger ce compte-rendu en pdf
L’enquête direction du SNUDI-FO 53


Une parodie de dialogue ! 

Membres de l’administration présents : Denis Waleckx (IA-DASEN), Marc Vauléon (secrétaire général)
Invités : M. Drault (IEN adjoint au DASEN), Mme Bellanger (Chef de division GRH), Mme Cailleaux (IEN), Sandrine Hubert (CPC), Emeline Segretain (assistante GRH), Yann Peschard (conseiller technique)
La délégation FNEC-FP-FO : Stève Gaudin (SNUDI-FO), Frédéric Gayssot (SNUDI-FO) et Sébastien Touzé invité en qualité d’expert

Ce CHSCT-D s’est réuni en présentiel au lycée Ambroise Paré et faisait suite à la première réunion en classe virtuelle et dont les conditions désastreuses n’avaient pas permis la tenue de la réunion.

Pour rappel :
La déclaration FO
Le compte-rendu du CHSCT direction (partie 1)
Pourquoi ce CHSCT ?

Le DASEN a refusé de prendre en considération les remontées de plus d’1/4 des directeurs et directrices du département via l’enquête CHSCT menée par les représentants FO. Il a prétexté que la secrétaire du CHSCT (FSU) avait demandé l’inscription de « certains points » à l’ordre du jour, soit 4 points. Nous avons déjà justifié pourquoi FO ne souhaitait pas participer à cette coalition UNSA-FSU. (lire dans notre précédent compte-rendu)

Avec deux directeurs d’école dans sa délégation, FO a pu largement porter les demandes des collègues.

FO a rappelé avoir transmis ses demandes à l’issue de la réunion du 20 mai, à savoir :

• GDDE
• décharge totale d’APC pour tous les directeurs du département
• inclusion scolaire et réunions
• élections des parents d’élèves
• organisation des décharges pour les écoles 1, 2 et 3 classes dès le début d’année scolaire
• gestion des absences non-remplacées sur journée de décharge
• gestion de la crise sanitaire
• amélioration des outils à disposition (en particulier l’interface ETNA)
• problème des différents rythmes scolaires sur le département et remplacements
• absences des AESH
• gestion des courriels et messages
• TSI et Educonnect

Les représentants FNEC-FP FO ont néanmoins distribué les résultats de cette enquête (que vous trouverez en fin de compte-rendu) à l’ensemble des présents. Enfin le DASEN a lui aussi joué son contre-la-montre, puisque la réunion devait se limiter à 2 heures !


A lire, à partager :
Les résultats de l’enquête CHSCT FO complétée par 1 directeur sur 4 en Mayenne


TSI et Educonnect

La délégation FO a tout d’abord souhaité évoquer le courriel du DASEN relatif à TSI, et a fait part de son étonnement de voir un courriel injonctif à caractère [URGENT] arriver quelques jours après la réunion d’un CHSCT durant lequel la FNEC-FP FO avait condamné cette mise en œuvre qui s’inscrit parfaitement dans la dématérialisation visant à ponctionner le service public de ses agents fonctionnaires.

Extrait de notre intervention du 20 mai en CHSCT : « La délégation FO s’est insurgée contre ce type de dispositif. Il y a non seulement un écueil à éviter puisque in fine, ce seront bien souvent les directeurs qui expliqueront les démarches aux parents, comme ils le font parfois pour les tests par exemple, mais en plus, de fait, ce type de dématérialisation contribue à la casse de notre Fonction Publique. FO a rappelé que la Fonction Publique devait garantir l’égalité de traitement des usagers, que les agents étaient des hommes et des femmes au service de la population, alors que ces dématérialisations vont accentuer les fractures sociales, et contribuer un peu plus aux suppressions de postes dans les services. Les services de proximité ont déjà été supprimés à peu près partout. »

La délégation FO a indiqué que dans de nombreux cas, l’outil numérique a amplifié le travail au lieu de le simplifier. C’est d’ailleurs ce que pointe un récent rapport sénatorial de juin 2020. Cet effet a été renforcé par l’absence de formation au numérique d’un certain nombre de directeurs d’école mais également des équipements parfois inadaptés. 

En tout état de cause, le DASEN confirme le bien fondé de notre analyse, à savoir que TSI est un dispositif expérimental et totalement facultatif. L’IA reconnaît à demi-mot la maladresse tout en admettant qu’il s’agit d’une demande ministérielle.

Lire à ce propos notre note aux écoles

Le courrier au DASEN

IA : « Il y avait urgence à informer, pas d’injonction et pas de demande de résultat. »

Educonnect « va permettre une simplification pour les directeurs ».

L’IA a indiqué qu’il souhaitait trouver des modalités de communication à construire avec l’ensemble des OS. Il a même proposé de soumettre ces courriels aux écoles à la secrétaire du CHSCT (FSU) avant de l’envoyer !

FO en toute indépendance, ne prendra pas part à cette mascarade. Le DASEN sait pertinemment qu’il surcharge les directeurs et les directrices avec ses demandes totalement facultatives mais dont l’ambiguïté de la formulation a pu semer le doute. La consigne du SNUDI-FO, totalement justifiée est venue clarifier les droits des collègues en la matière.

Pour rappel : TSI, facultatif et expérimental aujourd’hui, a vocation à être généralisé en 2022 !

Multiplication des tâches de direction

La délégation FO a fait remarquer qu’il fallait tendre à une prévention primaire dans le cadre de ce CHSCT et pour les directeurs, à savoir comment prévenir les risques psycho-sociaux : pour FO le meilleur moyen de prévenir ces risques, c’est de répondre aux revendications des personnels !

·        APC

Demande FO : décharge totale d’APC pour tous les directeurs du département (demande déjà formulée en octobre lors d’une entrevue avec le DASEN)

Comment justifier qu’un directeur 5 classes soit totalement déchargé d’APC alors qu’un directeur de 4 ne l’est qu’à moitié et qu’à moins de 4 classes, il ne le est que pour 6 heures par an ? C’est une demande unanime de tous les directeurs : pas d’APC ! 

Le directeur académique et l’IEN adjoint expriment l’importance de ce dispositif (APC) puisqu’il s’adresse aux élèves en difficulté. Il dépend d’un cadre national néanmoins, le DASEN fera remonter la demande de la FNEC-FP FO au Recteur.

·        Amélioration des outils à disposition (en particulier l’interface ETNA)

La délégation FO a formulé cette demande. En effet, avec l’interface ETNA, il y a multiplication des applications (serveurs, portails, logiciels…) et il devient difficile de s’y retrouver. Laurent Drault nous assure qu’un travail est en cours pour l’amélioration de cette interface.

·        Aide administrative

FO a fait référence à son enquête départementale, qui met en évidence que 61% des directeurs qui souhaitent une aide administrative correspondent largement aux demandes de directeurs d’écoles de plus de 4 classes.

Pour le DASEN, cela “est évident”. Selon lui “fallait-il une enquête de FO pour savoir cela ?”

La délégation lui a répondu que c’était effectivement évident, comme le reste des conclusions de cette enquête, et que si autant de collègues directeurs s’en étaient saisis, c’était aussi parce que leurs responsables administratifs étaient bien sourds à leurs revendications !

FO a rappelé son exigence du rétablissement d’une aide administrative statutaire (hors service civique) et en urgence pour les écoles de 4 classes et plus.

·        Décharge de direction

Les représentants FO ont demandé que les décharges de direction des écoles à 1, 2 et 3 classes soient effectives dès la rentrée scolaire avec une programmation sur l’année pour tous, et avec le même remplaçant.  Mme Bellanger nous indique que c’est envisageable. Cependant, pour qu’elle puisse affecter le même remplaçant tout au long de l’année, elle demande aux collègues directeurs et chargés d’école de lui faire parvenir les dates de leur décharge pour l’année.

Nous invitons donc tous les collègues à se saisir de cette opportunité et à adresser par courriel au service DIPPAG dès qu’ils en ont connaissance, le calendrier de leurs décharges. 

Pour toute demande de précisions ou en cas de difficultés, n’hésitez pas à contacter le syndicat.

Enfin, le ministère a confirmé que seulement 600 équivalents Temps Plein (ETP) seraient consacrés à l’amélioration des quotités de décharge : ça veut dire 2400 jours de décharge hebdomadaire à répartir dans toute la France… FO a fait remarquer au DASEN qu’il y avait 44 000 écoles publiques en France, et qu’il s’agissait d’une goutte d’eau… il en faudrait au moins dix fois plus ! Pour la Mayenne cela représente 2,20 ETP (équivalent temps plein), ce qui semble être considérable pour Monsieur Drault !

A nouveau en 2021-2022, des TR non-missionnés sur 1 journée pourront être missionnés sur des décharges supplémentaires pour les directeurs d’école. Leur école d’affectation sera également concernée pour cette prochaine année.

·        Gestion des courriels et messages

Rappel : avant l’ère “internet”, le fonctionnement de l’école et la tâche du directeur n’était pas si impactée par la gestion de mail et d’enquêtes !

Rapport Brisson-Laborde (juin 2020) “À titre d’exemple, dans le cadre de la préparation de la réunion de concertation avec les syndicats, la direction générale des ressources humaines du ministère s’est rendu compte que les directeurs d’école avaient été destinataires depuis la rentrée scolaire de septembre 2019 – soit en l’espace de quatre /cinq mois – de plus de 100 courriers, allant de l’information sur un projet artistique à des circulaires très importantes.“

Extrait de la circulaire du 25 août : “le calendrier annuel des enquêtes nationales est diffusé en début d’année scolaire et comporte des périodes de moratoire : si les enquêtes sont importantes, en ce qu’elles permettent d’adapter les dispositifs nationaux aux réalités des écoles, elles doivent être rationalisées et mieux coordonnées. C’est pourquoi ce calendrier sera fixé, publié et complété par les éventuelles demandes des académies, qui devront également respecter ces périodes de moratoire ;”

Demande de la délégation FO : L’arrêt des enquêtes chronophages et rébarbatives (Adage, actions menées à l’école EAC, enquêtes avec les partenaires, …etc), l’édition d’un calendrier et d’un planning permettant de sérier et de prioriser les différentes demandes institutionnelles.

Le DASEN entend la demande mais insiste sur la nécessité de compléter les différentes enquêtes, même si celles-ci restent facultatives. 

FO lui répond que le problème de l’insistance des demandes, c’est la mise à mal des directeurs, qui bien souvent vont “faire”. La délégation FO a donné un autre exemple : des directeurs qui reçoivent parfois des courriels “importants” le dimanche soir ou en fin de congés : L’organisation se fait à la dernière minute et cela impacte la vie personnelle avec parfois des directeurs qui se réveillent la nuit pour un oubli…

Les exemples donnés par la délégation FO illustrent la multiplication des différentes tâches et les conséquences sur la santé morale et psychique. Les RPS sont très importants et les conséquences sur la vie personnelle parfois désastreuses. En effet, penser à tout, ne rien oublier, respecter les délais se révèle  très stressant, parfois à la limite du supportable.

LADE (liste aptitude à la direction d’école)

La délégation FO a demandé à ce que tous les collègues PE soient informés du calendrier, y compris les directeurs et directrices faisant fonction et/ou chargé(e)s d’école.

GDDE

Le volet formation sur temps de classe avec moyen de remplaçants qui accompagnait la création de ce GDDE : 2 jours à partir de la rentrée de septembre : un jour concernera une formation à caractère départemental. Sandrine Hubert qui est la référente départementale, a présenté les différentes propositions de formation. 

Il faudra choisir une “formation” parmi les 13 thèmes suivants, dont la plupart s’inscrivent dans les logiques des lois Blanquer et du Grenelle :

_1 sur l’égalité fille-garçon
_1 sur le “management” de l’équipe
_3 sur l’inclusion scolaire
_3 sur les outils numériques (ONDE, ETNA…)
_1 sur les Parcours Éducatifs et Culturels (PEAC)
_1 sur la sécurité à l’école
_1 sur la protection de l’enfance
_1 pour mieux connaître l’organisation de la D3E (Division des élèves, écoles et établissements)
_1 sur les risques psycho-sociaux (RPS)
L’autre journée de formation se déroulera à l’échelle de la circonscription.

A propos des GDDE, la délégation FO a demandé (seule) l’abandon immédiat du document d’auto-positionnement qui en est issu, et qui prépare déjà la mise en œuvre des conclusions du Grenelle et du projet de loi Rilhac ! Il s’agit d’un véritable outil de management, usine à gaz qui a pour objectif, l’évaluation des adjoints par les directeurs. 

Pour le DASEN et Laurent Drault, ce document est au contraire un meilleur moyen de « piloter » l’école pour un meilleur «fonctionnement» de l’établissement ! Il servira de base pour des expérimentations en Mayenne. Merci les GDDE !

 Jugez par vous-même !
 Rappel : FO claque la porte des GDDE

FO vous informe et vous alerte : Nous avons appris que 2 écoles du département allaient subir cette auto-évaluation à titre expérimental. L’équipe des évaluateurs pour cette expérimentation intègre des IEN et une directrice du département.

Visite médicale :

La délégation FO a demandé au DASEN de prendre contact avec les 99 directeurs qui avaient saisi le CHSCT en 2020 pour leur proposer une visite médicale sur leur temps de travail. Le DASEN rappelle les moyens limités (inexistants ?) en matière de médecine préventive. Nous invitons néanmoins les directeurs et directrices concerné(e)s à formuler leur demande, et à l’envoyer au syndicat qui transmettra l’ensemble au DASEN.

La durée de la réunion n’a pas permis à la délégation d’aborder tous les points prévus. Néanmoins, FO se félicite qu’elle ait pu se tenir, en particulier grâce à la détermination des militants du SNUDI-FO 53. (lire à ce propos)

Extraits de témoignages (non-exhaustifs) de directrices et directeurs du département à retrouver dans l’enquête CHSCT FO, et qui ont notamment permis de construire nos interventions :

« Epuisement, charge de travail, incohérences de ma hiérarchie, des situations intenables vécues depuis plus d’an, absence de réponse du ministère depuis le suicide de Christine Renon… A la place le ministre propose des réformes qui vont dans le sens inverse… Nous sommes abandonnés, et le ministre veut faire des directeurs des rouages de la machine administrative, tant au niveau du management que pour l’échelon hiérarchique… »

« La direction est une mission très intéressante et enrichissante. Pour ma part, cela était un choix. La médiation et le dialogue sont des points essentiels. Un rapport de hiérarchie avec les collègues nuirait vraiment à nos relations humaines. Je pense que cela ajouterait de la pression au travail pour les directeurs.

Pression déjà bien présente (on nous dit qu’on a le droit de ne pas être parfait, qu’il faut penser à soi mais il faut quand même répondre favorablement aux différentes sollicitations, être disponibles 24/24h,7j/7 et même pendant les vacances (surtout depuis la crise Covid : comme si envoyer des mails aux directeurs le dernier dimanche soir des vacances allait respecter notre droit au repos et nous aider !).

Il faut être organisé, gérer, anticiper … bref être efficace à 100% sur la durée.

Cela demande un investissement important et des sacrifices…Ce qu’on oublie vite lorsqu’on n’est pas directeur (même en étant bienveillant).

Donc être sur le terrain ou au moins écouter le terrain me semble ESSENTIEL.

Ce qui me pèse c’est de devoir INSISTER lorsqu’on a besoin d’aide ou tout simplement de soutien pour gérer un problème. J’ai eu l’impression, l’année dernière, de devoir argumenter sur le fait qu’on avait atteint les limites ce qui m’a beaucoup questionné. »

« Fatigue, Stress notamment pour appliquer les protocoles, Trop de tâches sans décharge suffisante, Revalorisation des salaires… »

« Je ne sais pas encore si je tiendrai longtemps… Il y a trop de tâches : PPMS, enquêtes chronophages et répétées, gestion de l’école pendant le COVID explosion des heures de travail… »

« Epuisée par la charge supplémentaire des tâches à gérer dans le cadre de la crise sanitaire (les nombreuses mises à jour des FAQ, l’administratif lié aux tests salivaires, les appels téléphoniques lors d’une fermeture de classe …) , d’être en première ligne face aux parents qui peuvent parfois être agacés et peu compréhensifs… »

Des outils à disposition :
Utiliser le RSST (registre santé sécurité au travail)    Fiche RSST départementale 1er degré
Fiche RSST départementale collège/lycée                Fiche RDGI (registre danger grave et imminent)
Droit de retrait                                                Flyer RSST

Nous invitons les personnels du département de la Mayenne à venir renforcer les syndicats de la FNEC-FP FO en se syndiquant pour donner les moyens aux syndicats d’agir quotidiennement pour la défense des droits des personnels.

Syndiquez-vous !

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