Changement de département 2022

Changement de département 2022

Suite aux publications des résultats du 9 mars

Pour information le barème du dernier sortant de la Mayenne via cette 1ere phase 2022 est de 101. En Mayenne, 53 PE ont participé à cette 1ère phase et seuls 11 obtiennent leur mutation !

Si vous avez obtenu satisfaction : Toutes nos félicitations !
Si vous arrivez en Mayenne, prenez contact avec le syndicat pour votre installation, et participez à une de nos Réunions d’Information Syndicale pour préparer le mouvement départemental.

Si vous n’avez pas obtenu satisfaction : Vous pouvez effectuer deux démarches (nous vous conseillons de faire les deux : Recours + INEAT-EXEAT)

Former un recours contre le refus de mutation.

Ce recours peut se faire auprès du DASEN et/ou du ministère (idem, nous vous conseillons de faire les deux). Contactez-nous rapidement afin que l’on puisse vous aider à faire le recours le plus juste possible. Le recours est le seul moyen d’obtenir une lisibilité de la phase des permutations. Il permettra surtout de mettre en avant votre situation personnelle (sociale et/ou médicale) en vue d’un INEAT-EXEAT (voir ci-dessous).

Pour permettre au syndicat de défendre votre dossier, il est donc absolument nécessaire de faire un recours par email, en vous adressant au directeur académique et/ou au ministère dans un délai de 2 mois à compter du 9 mars 2022. Il faudra absolument mettre cette phrase dans votre recours : « Je mandate le SNUDI-FO pour me représenter. »

Changer de département par INEAT-EXEAT

Document récapitulatif du SNUDI-FO 53 pour la constitution du dossier

Définition

L’EXEAT, c’est l’autorisation par le DASEN du 53 de quitter le département.
L’INEAT, c’est l’autorisation par le DASEN d’accueil d’intégrer son département.
Pour muter, il faut l’accord des DEUX DASEN. Il s’agit d’une seconde opportunité d’obtenir votre changement de département pour la rentrée scolaire 2022.

Les motifs de demande

La DSDEN étudiera principalement les dossiers dont les demandes concernent :
– situations d’ordre médicales, sociales ou familiales particulièrement difficiles
– situations de rapprochement de conjoints
– situations des personnels ayant une grande ancienneté générale des services.

Il faut obtenir les deux pour pouvoir muter. N’attendez pas le dernier moment pour nous contacter.

Que faire ? Comment faire ?

La circulaire 53 relative au mouvement complémentaire précise le calendrier et les modalités de demandes d’entrée et de sortie du département pour la rentrée 2022.

Date limite d’envoi des dossiers (Mayenne) : 21 avril 2022

Si vous souhaitez obtenir les circulaires et imprimés des départements visés, envoyez un email au syndicat nous vous les communiquerons. En effet, le formulaire INEAT doit correspondre à celui du département demandé.

Constitution des dossiers :

Si le SNUDI-FO 53 accompagne tous ses adhérents individuellement pour la constitution et la vérification de leur dossier, il conseillera TOUS les collègues qui le solliciteront.

Le formulaire INEAT 53

Le formulaire EXEAT 53

Nous invitons les collègues à envoyer une copie de la demande d’INEAT, accompagnée d’un courrier circonstancié détaillant les motivations de la demande (il peut s’agir du même courrier que la demande d’EXEAT en modifiant le destinataire), au directeur académique du département d’accueil.

Contactez-nous rapidement. Nous vous aiderons à former votre recours et à rédiger votre demande d’INEAT-EXEAT (rassurez-vous, les deux démarches vont se ressembler).

Pourquoi faire appel au SNUDI-FO ?

Parce que, durant la phase de recours, le SNUDI-FO pourra vous représenter, défendre votre dossier auprès de l’administration, parce que nous pouvons vous aider.

Parce que, concernant les INEAT-EXEAT, le SNUDI-FO aide à formuler votre demande et obtient satisfaction pour plusieurs collègues tous les ans.

Contactez-nous !

Différence entre recours et EXEAT ?

Le recours est une phase intermédiaire. La seule où le SNUDI-FO pourra “officiellement” intervenir (même sans “l’autorisation officielle”, nous continuerons à vous défendre). Il s’agit d’une phase où nous pourrons évoquer vos difficultés, vos situations complexes qui ne rentrent pas forcément dans les majorations de barème (handicap, situation médicale – 100 pts, 800 points, CIMM – 600 pts…) avant que votre demande d’EXEAT ne soit examinée par les services de la DSDEN.

Avec la Loi de transformation de la Fonction publique, la vérification et la défense de vos situations lors des différentes phases du mouvement n’est plus possible, il n’y a plus de CAPD. Mais nous pouvons encore continuer à défendre vos demandes de mutation grâce au recours formulé individuellement par chaque collègue qui n’a pas obtenu satisfaction dans le cadre des permutations informatisées.

N’hésitez pas à nous contacter ou nous mettre en copie (contact@snudifo-53.fr) pour vous aider dans vos démarches. Faites vite, appelez le représentant qui vous suit, envoyez un email et faites une demande de suivi de dossier.

Coordonnées de vos représentants pour les mutations :
Stève : 0652323045
Hélène : 0620418674
Emilie : 0603546875
Sébastien : 0661801285
Frédéric : 0680315116
Fabien : 0674377352

Nous ne pouvons accepter autant d’opacité dans le traitement des permutations. Seul le rapport de force permettra de gagner en clarté dans le traitement des dossiers.

Bon courage dans ces démarches.


ATTENTION ! le 21 février, le ministère nous informe que les résultats seront publiés le 9 mars (au lieu du 1er mars pour le premier degré).

Commentaire du SNUDI-FO 53 : Depuis 3 ans maintenant, le ministère ne soumet plus ses décisions sur les mutations aux organisations syndicales. En appliquant la loi de la Transformation de la fonction publique de la manière la plus stricte possible, le ministère de l’Education nationale ne fait qu’entraver le droit à mutation. Depuis 3 ans que les commissions paritaire (CAPD) ne se réunissent plus, les dysfonctionnements se succèdent et l’opacité devient la règle. Depuis 3 ans, le ministère ne fait que déshumaniser ces opérations, laissant les personnels seuls face à des plateformes numériques comme « colibris » qui génèrent stress et incompréhension chez les personnels. Le ministère vient d’annoncer qu’il reporte, pour des raisons de « contraintes d’organisation », la parution des résultats des mutations inter académiques de presque une semaine. Ainsi, il laisse les personnels dans l’attente jusqu’au 9 mars au lieu du 1er mars initialement prévu. Pour les participants, la date du 1er mars est inscrite depuis des semaines dans leur calendrier. La réponse aux demandes de mutation est primordiale dans la vie professionnelle et personnelle, les enjeux peuvent être énormes. Ce décalage est un nouveau signe de mépris des personnels. C’est aussi la conséquence directe des suppressions de postes dans les services administratifs (plus de 10 000 en dix ans) et de la volonté de destruction de la fonction publique d’État et de son statut. Alors que la presse enchaîne les articles pour remettre en cause le barème des mutations, (L’obs : « faut-il recruter les enseignants autrement ? », le Télégramme : « Ces profs prêts à tout pour rentrer en Bretagne »), alors qu’Emmanuel Macron veut expérimenter le recrutement des adjoints par les directeurs à Marseille, alors les postes à profil se multiplient, le ministère ne met pas en œuvre les moyens nécessaires pour respecter le calendrier qu’il fixe. Le ministère ne cache même plus sa volonté de dégrader à tous les niveaux le fonctionnement des mutations pour les remettre en cause. Le SNUDI-FO de la Mayenne réaffirme son attachement au statut, au barème garant de l’égalité de traitement des candidats et du respect des droits de chacun.


  • Mardi 18 janvier au plus tard : Date limite de réception dans les services des demandes tardives pour rapprochement de conjoints ou des demandes de modifications de la situation familiale (et pour les stagiaires prolongés titularisés avant cette date)
  • Mercredi 19 janvier : affichage des barèmes dans SIAM
  • Du mercredi 19 janvier au mercredi 2 février 2022 au plus tard : Phase de sécurisation et d’éventuelle correction des barèmes par les DSDEN

En cas de doute, et pour vérification, contactez le syndicat !


Fiche de suivi du SNUDI-FO 53

Les indispensables

Calendrier des opérations (à télécharger)

Fiche de suivi du SNUDI-FO 53

Les documents officiels

Les POP (postes à profil)

Tout comprendre aux POP

Se connecter à Colibri

La liste des postes à profil par département


A propos de l’application de la loi Dussopt de Transformation de la Fonction Publique :
Jusqu’à maintenant, les décisions de l’employeur concernant la carrière des fonctionnaires (mutations, avancement…) étaient contrôlées par les organisations syndicales siégeant dans les commissions administratives paritaires (CAP).
Mais la loi de Transformation de la Fonction publique, bouleverse tout cela.
Pour la deuxième année consécutive, Les CAPD n’ont plus cette compétence.
C’est le fait du prince, dans la logique PPCR !
La transparence et le respect de l’égalité de traitement, n’est aujourd’hui plus garantie !
Le syndicat ne peut intervenir que si le collègue fait un recours suite aux résultats des mutations. L’administration a toute latitude pour faire ce qu’elle veut dans le classement ! C’est pourquoi il est très important que nous disposions de tous les éléments dans le cas où un recours serait à envisager.


Archives mutations 2021

ATTENTION : le profilage des postes se généralise et concernera dès cette années les opérations de mutations interdépartementales ! (voir ci-dessous)

ATTENTION, dates largement avancées cette année ! Les dates prévisionnels (probables, attention aux emails qui circulent !)

  • 13 octobre : CTMEN (comité technique ministériel)
  • 4 novembre – 18 novembre : Candidatures postes à profil nationaux
  • 9 novembre : Ouverture du serveur
  • 30 novembre : Fermeture du serveur
  • 8 décembre : Date limite de transmission des confirmation de participation avec les documents
  • Du 19 janvier au 2 février : vérification des barèmes par les agents
  • 7 février : affichage des barèmes définitifs dans SIAM
  • 10 février : date limite d’annulation de participation
  • 1er mars : résultats.mouvement inter

Les postes à profil

Comme vous le savez, le MEN a décidé d’introduire des postes à profil nationaux dans le mouvement inter départemental. Malgré le refus de la majorité des organisations dont FO, le ministère s’obstine, persiste et signe : il faut décliner le Grenelle à tout prix !

Voici quelques informations pratiques au 14 octobre : Intégration d’environ 250 postes à profil nationaux dans le mouvement interdépartemental. Il faudra y postuler entre le 4 et le 19 novembre (les dates peuvent évoluer). Si les collègues obtiennent le poste, ils doivent y rester 3 ans (le ministère étudie encore la possibilité de réduire à 2 ans). Au bout de ces trois ans, les collègues restent dans le département obtenu. Cependant, s’ils le souhaitent, ils peuvent réintégrer leur département d’origine au bout de ces 3 ans (à ce jour, nous n’avons aucune précision des modalités qui seront laissées à l’appréciation des DASEN, dans l’esprit PPCR). Les types de poste qui pourraient être concernés : des postes peu attractifs souvent occupés par des contractuels et des postes particuliers (aucune précision). Nous ferons suivre des précisions prochainement.


Plus d’informations ? participe aux réunions d’information, prends contact avec tes représentants SNUDI-FO en Mayenne

Pour défendre mes droits et mes garanties statutaires
de fonctionnaire d’État :

Je me syndique au SNUDI-FO 53

Loi Rilhac : motion du conseil syndical

Loi Rilhac : motion du conseil syndical

Loi Rilhac (direction d’école) : motion du conseil syndical
La motion ci-dessous a été adoptée par les 23 PE du département, membres du conseil syndical du SNUDI-FO de la Mayenne. (le conseil syndical du SNUDI-FO 53)

Nous invitons TOUS les collègues du département, PE et AESH à prendre rapidement position collectivement sur ce sujet :

Motion à signer en ligne
Motion à télécharger (.doc)

Motion spéciale Loi Rilhac – Mayenne

Les 23 professeurs des écoles du conseil syndical du SNUDI-FO 53 ont pris connaissance du contenu de la loi Rilhac, largement rejetée par les personnels et qui est à rebours des revendications des directeurs.

Votée le 29 septembre à l’Assemblée Nationale, elle met en place l’autorité fonctionnelle, la délégation de compétence et la participation du directeur à l’encadrement de l’école, modifiant profondément les relations entre les professeurs au sein des écoles. Le directeur d’école ne sera plus titulaire de son poste et il pourra être déplacé par l’autorité académique ; ses décharges seront négociées au cas par cas avec le DASEN. Dès lors, le directeur, placé en position de supérieur hiérarchique, sommé de mettre en place les réformes au sein de son équipe, et d’exécuter les décisions du conseil d’école, sera soumis à d’énormes pressions,  qui se reporteront sur l’équipe enseignante.

Cette loi fait sens avec les conclusions du Grenelle et les GDDE (groupes départementaux direction d’école) qui se réunissent en Mayenne.

Nous estimons que le directeur d’école doit rester un enseignant chargé de direction, rémunéré pour son travail et déchargé autant que nécessaire. Suivre une autre voie amènera mécaniquement à une division entre les personnels, un accroissement des responsabilités et des charges de travail, et un éloignement du cœur de notre métier : l’enseignement.

Nous, professeurs des écoles du conseil syndical du SNUDI-FO 53 refusons la loi Rilhac comme nous refusons le statut de supérieur hiérarchique ! Nous aspirons à travailler avec nos collègues dans le cadre décisionnel du conseil des maîtres. Nous refusons ce projet de loi qui nous isolera encore plus et ne nous garantit aucune protection en tant que fonctionnaire.

Nous exigeons :

  • Le retrait de la proposition de loi Rilhac et l’abandon des conclusions du Grenelle ! Ni délégation de compétences, ni statut pour les directeurs et directrices !
  • L’Augmentation des quotités de décharges pour toutes les écoles ! Mise en place d’une décharge hebdomadaire pour les écoles de 1 à 3 classes !
  • Une réelle amélioration financière : 100 points d’indice pour tous les directeurs !
  • La mise en place d’une aide administrative formée et sous statut de fonctionnaire gérée par l’Education Nationale dans les écoles !
  • L’allègement des tâches des directeurs qui passe par le respect de la législation à commencer par le décret de 1989 sur la direction d’école !
  • L’abandon des GDDE en Mayenne comme cela est le cas dans la majorité des départements, ces groupes de travail préparant l’application de la loi Rilhac et l’évaluation des adjoints par les directeurs.

Nous mandatons le bureau départemental du SNUDI-FO 53 pour communiquer  cette  motion  à  tous  les  collègues  des  écoles mayennaises,  afin de les inviter  à  en  discuter  et  à  prendre position  collectivement  pour  le  retrait  du projet de loi Rilhac.

Adoptée le 6 octobre 2021 à l’unanimité

AESH : le 19 octobre une délégation mayennaise FO au ministère !

AESH : le 19 octobre une délégation mayennaise FO au ministère !

AESH : le 19 octobre une délégation mayennaise FO au ministère !

Pour un vrai statut, un vrai salaire pour les AESH, pour l’abandon des PIAL !
Le 19 octobre, allons à Paris chercher des conditions décentes pour les AESH !

La convention nationale* des AESH, réunie le 15 septembre, a acté la montée à Paris le mardi 19 octobre, lors de la journée de grève décidée par les organisations syndicales FO, FSU, CGT, Sud, SNALC et SNCL.

Muriel Lageiste, AESH et représentante FO en Mayenne a participé à cette deuxième convention nationale AESH mercredi 15 septembre et participera à la troisième réunion le 6 octobre.

*Réunion qui s’est tenue en présence de 33 départements, 22 comités départementaux constitués, bien souvent accompagnés des organisations syndicales FO, FSU, CGT et SUD.

Après les mobilisations massives des AESH, pour un vrai statut, un vrai salaire et pour l’abandon des PIAL, de l’année scolaire dernière et face à la surdité des représentants locaux du ministre, la FNEC-FP FO 53 estime que la convention nationale des AESH a raison : il faut monter la mobilisation d’un cran et aller là où ça se décide, chez le Ministre, à Paris.

Ce début d’année scolaire est marqué par la catastrophique mise en œuvre des PIAL (mutations arbitraires, injustes du jour au lendemain des AESH, non remplacement des AESH démissionnaires, retraités ou en arrêt maladie, délais insupportables de traitement des dossiers MDA, diminution du nombre d’heures d’accompagnement des élèves notifiés, refus de l’administration de créer les postes d’AESH nécessaires pour améliorer les conditions d’accueil des élèves…).

L’école inclusive est donc l’affaire de tout le monde, enseignants, AESH, parents. C’est pourquoi, la FNEC-FP FO a déposé un préavis de grève pour tous les personnels de l’Education Nationale le 19 octobre afin de couvrir enseignants et AESH qui souhaiteraient monter au Ministère.

La FNEC-FP FO 53 et ses syndicats SNUDI-FO 53 et SNFOLC 53 relaient l’appel de la convention nationale des AESH du 15 septembre. La FNEC-FP FO 53 a proposé l’action commune aux autres organisations syndicales Mayennaises, pour soutenir l’appel de cette convention nationale AESH et préparer ensemble la montée au ministère.

En tout état de cause, la FNEC-FP FO en Mayenne, avec son Union Départementale FO, va participer activement à la réussite de cette journée. Aussi elle appelle les enseignants du département, les AESH qui le souhaitent à s’inscrire pour monter à Paris et/ou à apporter une aide pour financer le transport en cliquant sur ce lien.

INSCRIPTION POUR MONTER A PARIS LE 19 OCTOBRE 2021

Les modalités d’organisation de cette journée (transports, heures de départ et de retour, heure et trajet de la manifestation parisienne, financement,) vous seront communiquées dans les meilleurs délais.

En cliquant sur le lien suivant, vous trouverez l’article consacré à la montée nationale des AESH à Paris sur le site de la confédération FO.

Affiche recto-verso pour diffusion/affichage

FNEC-FP FO 53, syndicats FORCE OUVRIERE de l’enseignement, de la culture et de la formation professionnelle
10, rue du Dr. Ferron – BP 1037 – 53010 Laval Cedex
Tel. : 0243534226 – @ : fnec.fp.53@laposte.net

Entrevue mairie de Laval

Entrevue mairie de Laval

RENCONTRE AVEC LA MAIRIE DE LAVAL – 28 SEPTEMBRE 2021

Une délégation du SNUDI-FO 53 a été reçue le mardi 28 septembre 2021 par la municipalité de Laval qui était représentée par Mme LE MÉE CLAVREUL Marie-Laure, élue et adjointe à l’éducation et à l’égalité femmes-hommes et par Mme ROY Catherine, conseillère municipale déléguée. Stève GAUDIN et Sébastien TOUZÉ représentaient le SNUDI-FO 53.

Plusieurs points ont pu être abordés durant ce temps d’échange :

1.       RENTRÉE SCOLAIRE :  

1.1. Gestion locale de la crise sanitaire

La délégation a interrogé la municipalité à propos de l’équipement des établissements en capteurs CO2 et purificateurs d’air. Les représentants FO ont rappelé, qu’aucune école Lavalloise n’est encore équipée ce jour. Le SNUDI-FO 53 a également rappelé son attachement Réponse de

La mairie : un appel d’offre vient d’être lancé afin d’équiper toutes les écoles de Laval en capteurs. Ces capteurs seront de fonctionnement assez simple. Vert si la qualité de l’air est satisfaisante, rouge si elle ne l’est pas. En fonction des résultats, la mairie s’engage à procéder à des analyses plus poussées et agira en conséquence, notamment par des travaux si nécessaire.

Pour le SNUDI-FO, il s’agit d’un signal fort envoyé aux autres communes mayennaises (des petites communes ont déjà équipé leurs écoles.) La délégation a accueilli positivement cette nouvelle.

Le SNUDI-FO 53 a également indiqué que ces capteurs étaient aussi utiles en dehors du cadre pandémique.

FO a déjà porté cette demande auprès du représentant du ministre dans le département, en particulier en CHSCT.  Pour le SNUDI-FO, c’est l’Etat qui devrait assurer la mise en place de cet équipement, et au ministère de l’Education Nationale d’assurer pleinement la santé et la sécurité de ses agents.

Pour rappel, avis CHSCT Mayenne, proposé par FO le 24 juin dernier : Le CHSCT de la Mayenne réuni le jeudi 24 juin 2021 constate l’absence de capteurs de CO2 dans les salles de classe des lycées, et la présence aléatoire de ce dispositif dans les salles de classe des collèges et des écoles. Considérant les préconisations ministérielles, le CHSCT de la Mayenne demande que toutes les salles de classe des établissements scolaires du département soient équipées de capteurs de CO2. Le CHSCT de la Mayenne demande qu’en fonction des constats et analyses réalisés, que la question de la fourniture d’équipement de purification de l’air soit posée. Le CHSCT demande par conséquent au Directeur Académique de s’adresser en ce sens à toutes les collectivités de rattachement des établissements scolaires.
POUR : FO (2) – FSU (2)
ABSTENTION : UNSA (2)

1.2. Nouveau « Portail familles » et service des ATSEM

La mise en place du nouveau portail famille engendre du travail supplémentaire pour les ATSEM car on leur demande systématiquement un travail de vérification, et d’inviter les familles à inscrire leurs enfants. Cela leur demande un temps considérable et de fait, elles sont moins présentes dans les classes. Cela impacte leur temps de travail avec les enseignants et a parfois des conséquences sur les conditions de travail de nos collègues. 

Réponse de la municipalité : Mmes LE MÉE CLAVREUL et ROY reconnaissent que la phase de mise en place du nouveau portail est parfois compliqué pour les équipes municipales (ATSEM et animateurs). Elles reconnaissent un manque de personnel et probablement de formation en amont. Les ATSEM n’ont jamais eu pour mission de s’occuper de vérifier les inscriptions sur le portail, seulement dans les faits elles se retrouvent contraintes puisque personne d’autre n’est présent ou n’a le temps pour s’en occuper.
La municipalité s’est engagée à ce que tout rentre dans l’ordre d’ici aux vacances d’automne.

Le SNUDI-FO reste vigilant sur ce point car il est essentiel pour les collègues de maternelle des écoles Lavalloises, que les ATSEM soient disponibles pour effectuer leurs missions.

Par ailleurs, la délégation FO a fait remarquer que les remplacements des ATSEM absents sont parfois inexistants, y compris sur plusieurs jours. Or, l’absence d’un ATSEM est vraiment problématique et a des conséquences sur les conditions de travail des enseignants et par conséquent sur les conditions d’accueil des élèves. Y a-t-il suffisamment de remplaçants ? Qu’en est-il du recrutement ?

Réponse de la municipalité : Mme LE MÉE CLAVREUL rappelle que rien dans les textes n’oblige à la présence d’un ATSEM par classe en maternelle. Cependant la ville de Laval a fait ce choix il y a longtemps et la municipalité actuelle veut conserver ce fonctionnement qu’elle juge essentiel, ce dont le SNUDI-FO ne peut que se féliciter. Néanmoins, la règle adoptée par la municipalité est de prévoir un remplacement d’ATSEM uniquement au bout de 3 jours d’absence. Il y a des difficultés de recrutement, moins pour les ATSEM que pour les animateurs mais elles existent quand même. La ville a lancé une campagne de recrutements d’ATSEM (9 selon nos informations) afin de pallier aux éventuelles absences et en prévision de futurs départs en retraite. La création d’une brigade d’ATSEM remplaçantes est envisagée.

2.      RYTHMES SCOLAIRES :

Le SNUDI-FO 53 a demandé à être reçu sur ce point. L’année scolaire dernière, nous avons lancé une enquête auprès des collègues des écoles de Laval afin de connaître leurs avis sur les rythmes scolaires, leur volonté de rester à 4,5 jours par semaine ou rester à 4 jours.

Nous avons eu les retours de près d’1/4 des enseignants lavallois, ce qui constitue un panel assez représentatif. Ce qui ressort c’est que 70% d’entre eux sont favorables à un retour à 4 jours. 

Par ailleurs, la présence des ATSEM sur les temps des TAP pose régulièrement des problèmes pour l’entretien des locaux. De plus, les TAP exigent l’emploi souvent précaire et peu rémunéré des nombreux animateurs. Par ailleurs, les difficultés de recrutement (reconnues par la municipalité) posent de gros problèmes d’organisation et de conditions de travail des personnels municipaux.

Un préavis de grève vient d’ailleurs d’être déposé le syndicat FO des territoriaux de Laval, au regard des conditions dégradées des animateurs de Laval. La délégation a rappelé que de nombreuses communes de l’agglomération Lavalloise sont déjà repassées à 4 jours.

Pour toutes ces raisons, mais aussi parce que le SNUDI-FO exige un rythme identique dans toutes les écoles de France (rappel : plus de 90% des communes du pays sont repassées à 4 jours à la rentrée 2021), nous avons demandé à ce que la Mairie se positionne clairement pour un retour à 4 jours sur la ville de Laval, et respecte ainsi la volonté majoritaire des enseignants de la ville.

Réponse de la municipalité : La majorité actuelle n’envisage pas, à l’heure actuelle, de repasser à 4 jours, ni de lancer une consultation auprès sur ce sujet. Elle rappelle qu’une consultation avait été lancée par la précédente mandature en 2018, et que cette consultation est encore “récente”, avis que ne partage pas le SNUDI-FO 53. Pour la municipalité, 4.5 jours par semaine, « c’est la norme » et ce sont les communes à 4 jours qui ont une dérogation ». D’après la municipalité, l’abandon des TAP engendrerait des pertes d’emplois chez les animateurs, et ceux qui resteraient auraient des horaires concentrés sur le mercredi et d’autres moments plus courts chaque jour. Elle affirme également être consciente des imperfections actuelles dans l’organisation ou les contenus mais que la municipalité s’efforce d’améliorer tout cela par des recrutements, de la formation… Sans avancer d’étude, la municipalité affirme que les enfants apprennent mieux sur 4,5 jours !

Le SNUDI-FO 53 a fait part de sa position en la matière. Quand 80% des communes sont revenues à 4 jours peut-on encore parler de « dérogation » ?

Le SNUDI-FO 53 a rappelé son opposition aux décrets Peillon-Hamon-Blanquer sur les rythmes scolaires, et a fait part à la mairie de la possibilité au regard du vote des budgets municipaux en janvier, de prévoir une organisation sur 4 jours dès la rentrée 2022-2023.

Le SNUDI-FO 53 a réaffirmé auprès des élues sa volonté de ne pas en rester là sa détermination à porter la volonté majoritaire des collègues par d’autres actions en leur permettant notamment de s’organiser pour faire valoir un retour à 4 jours.  En ce sens, nous proposerons aux collègues de Laval de se réunir en Réunion d’Information Syndicale sur la question des rythmes scolaires, afin d’envisager avec eux, la suite à donner. Nous vous communiquerons la date très prochainement.

Le SNUDI FO 53 continue à soutenir les collègues, partout, pour la défense de l’école républicaine, égalitaire et contre la territorialisation de l’école. Pour rappel, en 2008, les élèves avaient 27H de classe avec des professeurs fonctionnaires d’État (samedi matin), les enseignants n’avaient que très peu d’horaires annualisés. Aujourd’hui, nos élèves ont 3H d’instruction en moins par semaine (!)… mais 3H de « TAP mairie » rendus obligatoires par leurs horaires au sein bien souvent des locaux scolaires et avec des personnels sans Statut et sous-payés …  Ce dispositif politique a des conséquences sur : les conditions de travail des enseignants, des ATSEM, les conditions d’apprentissage des enfants, sur la gratuité, la laïcité, la sécurité dans les écoles, etc…

Note technique pour repasser à 4 jours

3.      STATIONNEMENT POUR LES ÉCOLES DU CENTRE-VILLE :

En février dernier, nous écrivions au maire de Laval, à propos du stationnement payant en centre-ville pour les enseignants (titulaires et remplaçants) PsyEN et AESH des écoles publiques ainsi que des agents territoriaux (ATSEM, animateurs, personnels de restauration ou d’entretien). En effet, nos collègues sont contraints de payer le stationnement en cas d’utilisation de leurs véhicules personnels lorsque leurs établissements d’exercice se situent en zone payante.

Lire notre courrier du 18/02/21

Le SNUDI-FO 53 estime que cette situation est injuste financièrement pour les personnels qui travaillent en zone payante, et non équitable par rapport à leurs collègues qui travaillent en zone gratuite (« l’abonnement travail » n’y changeant rien). Cela engendre également des soucis logistiques en particulier pour les enseignants qui doivent parfois porter plusieurs kilos de matériel pédagogique pour rejoindre leurs véhicules stationnés beaucoup plus loin en zone gratuite.

 Seules quelques écoles sont concernées :

• Les écoles maternelle et élémentaire Jacques Prévert ;

• Les écoles élémentaire Eugène Hairy et maternelle Pauline Kergomard ;

• Les écoles élémentaire Victor Hugo et maternelle Gérard Philippe ;

• Les écoles élémentaire Alain et maternelle Michelet.

Nous avons réitéré notre demande, à savoir la possibilité d’une gratuité du stationnement pour tous les personnels de ces écoles les jours où ils y travaillent.

Monsieur le directeur général des services en date du 19 avril 2021 nous répondait ne pouvoir donner suite à notre demande essentiellement pour des raisons “d’inégalités de traitement entre agents et/ou de coût”

Pour le SNUDI-FO, ces inégalités de traitement entre agents existent déjà puisque les ATSEM et animateurs de ces écoles sont contraints de payer leur stationnement ou de se garer loin. Nous avons donc réitéré notre demande afin que soit proposé une solution à ce sujet.

Réponse de la municipalité : Elle nous indique avoir déjà répondu à ce sujet et reste sur la même position. Il ne sera rien fait à ce sujet car, selon la mairie,cela engendrerait des inégalités entre les agents municipaux qui travaillent en zone payante. Cela aurait un effet domino si l’on commençait à accorder la gratuité à certains agents ! Elle ajoute que c ‘est à l’employeur de couvrir si nécessaire les frais de stationnement de son personnel et la mairie de Laval n’est pas l’employeur des enseignants.

Le SNUDI-FO prend acte de cette décision. Si nous avons estimé judicieux de nous adresser dans un premier temps à la municipalité de Laval qui est compétente pour le stationnement, nous allons poursuivre notre action en nous adressant directement à notre employeur, à savoir le directeur académique. 

GDDE : un simulacre pour devancer la loi Rilhac !

GDDE : un simulacre pour devancer la loi Rilhac !

Ci dessous et en téléchargement, un communiqué du SNUDI-FO 53 qui fait référence à la réunion d’un GDDE (Groupe Départemental Direction d’École) le 30 septembre, au lendemain de l’adoption en deuxième lecture du projet de loi Rilhac à l’Assemblée Nationale. Notons que dans la majorité des départements ces réunions n’existent plus car elles n’ont plus aucun crédit….
Comme d’autres directrices et directeurs invités à cette réunion, le SNUDI-FO 53 n’y participe plus, et vous donne les raisons qui l’amène à ne pas cautionner cette mascarade.

En complément :

– Communale spéciale direction de mai 2021
– Des GDDE ?
– Le document d’auto-évaluation élaboré par les GDDE
– Rappel des revendications définies avec les directeurs et directrices du SNUDI-FO :

– Retrait de la proposition de loi Rilhac et abandon des conclusions du Grenelle ! Ni délégation de compétences, ni statut pour les directeurs et directrices !
– Non à la fusion des corps d’inspection ! Maintien des IEN avec toutes leurs compétences !
– Augmentation des quotités de décharges pour toutes les écoles ! Mise en place d’une décharge hebdomadaire pour les écoles de 1 à 3 classes !
– Une réelle amélioration financière : 100 points d’indice pour tous les directeurs !
– Mise en place d’une aide administrative statutaire gérée par l’Education Nationale dans chaque école !
– Allègement des tâches avec le respect du décret de 1989 sur la direction d’école !

 GDDE en Mayenne

Un GDDE (groupe de travail direction d’école) se tient au lendemain de l’adoption en deuxième lecture du projet de loi Rilhac à l’Assemblée Nationale. Anticipant cette loi, Monsieur le directeur académique, a déjà élaboré via ces GDDE un document (document d’auto-positionnement) que seul le SNUDI-FO a rendu public, pour faire connaitre les objectifs de ces groupes de travail. Ce document place de fait, les directeurs et directrices d’école en position d’évaluateur. Pour toutes ces raisons, et après y avoir participé une première fois, après avoir proposé aux autres organisations représentatives (SNUipp-FSU, CGT et UNSA) de refuser ensemble d’y participer, le SNUDI-FO 53 a de nouveau proposé l’action commune au SNUipp et à la CGT pour quitter ce GDDE. Le SNUDI-FO 53 refuse de cautionner un tel simulacre. Notons que dans bien des départements l’unité syndicale a permis de mettre en échec ces groupes de travail.

Le conseil d’Évaluation, issu de la loi dite « pour une école de la confiance » nous confirme, en cette rentrée, sa volonté d’institutionnaliser les auto-évaluations d’écoles.

Alors que les conditions de travail se dégradent dans toutes les écoles notamment avec des inclusions parfois irréalisables d’élèves qui ne sont pas scolarisés en structure spécialisée avec du personnel qualifié, ou accompagnés comme le prévoit leur notification, les personnels devraient trouver « en eux-mêmes » leurs « propres ressources » et solutions. Pour le SNUDI-FO 53, l’objectif de ces GDDE est bien de faire porter sur les épaules des collègues la responsabilité des difficultés liées au manque de moyens, de postes et de recrutements nécessaires à l’amélioration des conditions de travail et par conséquent des conditions d’accueil de nos élèves.

Du propre aveu de nos responsables administratifs, l’objectif de ce GDDE est bien de finaliser le “document d’auto-positionnement” que le SNUDI-FO refuse de cautionner. Le SNUDI-FO 53 refuse de participer à l’élaboration de ce « cahier d’évaluation » qui place déjà les directeurs et les directrices en position d’évaluateurs de leurs collègues. En aucun cas, notre organisation ne souhaite être associées à une telle infâmie, comme par ailleurs les directrices et directeurs choisis par l’administration et qui ont fait le choix de ne plus participer à ces GDDE.

Pour ces raisons, malgré les nouvelles invitations du DASEN, nous refusons toujours de participer à cette parodie d’instance qui prépare l’application de la loi Rilhac, pas encore promulguée. Nous alertons nos collègues et les appelons à se mobiliser dès mardi prochain, le 5 octobre dans le cadre de la grève interprofessionnelle, pour mettre en échec ce projet funeste pour l’école.

A Laval le 30 septembre 2021

Evaluations d’école

Evaluations d’école

Evaluations d’école : une étape clef du Grenelle pour imposer le pilotage par l’évaluation à tous les niveaux

Les évaluations d’école, versant collectif de l’accompagnement obligatoire PPCR : une pièce maitresse parmi les réformes Blanquer

Dans un document très coloré (l’évaluation des établissements en 12 schémas), le Conseil d’évaluation de l’Ecole (CEE directement issu de la loi Blanquer « pour une école de la confiance » de 2019) affiche la finalité de l’évaluation : « amélioration de la qualité du service public d’éducation et de la vie dans l’établissement ». Le Conseil d’évaluation de l’Ecole préconise une « autoévaluation » et une « évaluation externe ».

La feuille de route est clairement fixée : « Des axes stratégiques, un plan d’actions, un plan de formation… qui aboutissent à… un projet d’établissement des perspectives sur cinq ans au bénéfice de tous… qui alimentent… le contrat d’objectifs avec l’autorité académique (éventuellement la collectivité)… qui consolide… une démarche évaluative par et pour tous les acteurs ».Tout un programme… tellement alléchant que seuls 12% d’établissements du second degré (au lieu des 20% prévus) y ont participé durant l’année scolaire 2020-2021 (selon les chiffres donnés par la présidente du CEE en mai 2021), les autres boycottant, reportant ou refusant collectivement !

La FNEC FP-FO a été reçue par le CEE le 8 mars 2021 et a rappelé son opposition à la loi Blanquer de 2019 et qu’elle n’était en aucun cas demandeuse de ces évaluations !

La présidente du CEE précisait alors que les évaluations des écoles démarreraient dès la rentrée 2021, avec des modalités analogues à celles du second degré : autoévaluation et évaluation externe. « Les écoles seraient également évaluées tous les 5 ans, 20 % par an, dans leur globalité (le bien être, les apprentissages…) Compte tenu du nombre des écoles (50 000), 20 % tous les ans signifie 10 000 écoles à évaluer par an. »

L’auto-évaluation ou l’autoflagellation : Comme le rêvait déjà le Ministre Allègre, « faire de l’école son propre recours »…

Pour le CEE, il s’agit d’une autoévaluation qui « définit des priorités stratégiques et des objectifs ». Pourquoi privilégier l’auto-évaluation et pour quels objectifs ?

Pour le SNUDI-FO, la réponse est simple : faire porter la responsabilité des dysfonctionnements aux personnels et ne surtout pas exiger des moyens, des postes et des recrutements nécessaires pour améliorer les conditions de travail.
Alors que les conditions de travail se dégradent dans toutes les écoles notamment avec des inclusions impossibles d’élèves qui ne sont pas scolarisés en structure spécialisée avec du personnel qualifié, les personnels devraient trouver « en eux-mêmes » leurs « propres ressources » et solutions. Dans le même temps, la généralisation des PIAL vise à faire accepter la baisse des heures d’accompagnement d’AESH à destination des élèves en situation de handicap toujours plus nombreux sans accompagnement !

Les « usagers » (parents…) et les « partenaires » (collectivité, associations, entreprises…) participent à cette « auto-évaluation » (cf l’évaluation des établissements en 12 schémas p.6). L’établissement est comparé à des « établissements similaires » (p.7). Le rapport d’auto-évaluation est « présenté au Conseil d’administration (ou conseil d’école dans le 1er degré), intégré au dossier destiné aux évaluateurs externes, transmis aux autorités de rattachement » (p.8).

En Gironde par exemple, le DASEN confirme dès à présent ce schéma avec le directeur en première ligne pour présenter et « défendre » ce rapport d’auto-évaluation !

En Mayenne, le DASEN via les GDDE veut imposer un document d’auto-positionnement, plaçant les directrices et directeur en position d’évaluateurs de leurs collègues ! (en savoir plus ?)

Alors que la période de crise sanitaire a mis en exergue les classes surchargées, le manque de personnels, l’absence de remplaçants dans les écoles et développé parfois des situations conflictuelles avec les parents d’élèves, l’école devrait être son propre recours ! Inacceptable !

L’évaluation externe ou la mise au pas des personnels

Les évaluateurs externes annoncés par le CEE à la FNEC FP-FO seraient « un inspecteur qui n’est pas de la circonscription, un directeur d’école d’une autre école, un conseiller pédagogique. Peut-être des enseignants. Dans tous les cas, ils seront formés et devront signer la charte de déontologie. Cette formation donnera lieu à une validation de compétence. » Dans certains départements, ils pourront être des « personnalités extérieures ».
Après avoir identifié « les points d’appui et les marges de progrès » il s’agirait, pour les évaluateurs externes, de proposer un plan d’action et de formation, un autre levier pour imposer des accompagnements obligatoires PPCR !

Toujours en Gironde, le DASEN précise qu’un pré-rapport serait présenté en conseil d’école avant validation par les autorités académiques qui communiqueraient alors le rapport définitif au directeur, conseil d’école et collectivité locale !

A l’opposé de l’objectif de ces évaluations d’école, le SNUDI-FO 53 appelle l’ensemble des personnels à se réunir pour mettre au centre des discussions la question des postes, des ouvertures de classes, des recrutements d’AESH… et des moyens de faire aboutir les revendications !

Face à l’accélération des attaques contre l’Ecole et notre statut en cette rentrée scolaire (annonces Macron à Marseille, loi Rilhac sur le point d’être votée, généralisation de l’accompagnement de tous les personnels via notamment les plans maths et français en « constellations »…), le SNUDI-FO de la Mayenne appelle les personnels des écoles à se saisir de l’appel à la grève interprofessionnelle du 5 octobre : rendez-vous à 11h30 devant la préfecture de Laval.

Le ministre veut créer des “quasi-inspecteurs” pour mettre au pas les personnels et aggraver “l’accompagnement” PPCR

Le ministre veut créer des “quasi-inspecteurs” pour mettre au pas les personnels et aggraver “l’accompagnement” PPCR

Le ministre veut créer des “quasi-inspecteurs” pour mettre au pas les personnels et aggraver “l’accompagnement” PPCR

Un « accompagnement » PPCR généralisé et renforcé

Dans le cadre d’un groupe de travail « esprit d’équipe » du « Grenelle », le ministère a fait part de ses projets pour « renforcer l’accompagnement des professeurs » qui transformeraient les missions des personnels et introduiraient de nouvelles strates hiérarchiques dans une logique de caporalisation.

Ces mesures s’inscrivent dans le cadre de la réforme PPCR, que FO a toujours combattue, où les personnels sont sans cesse remis en cause et transformés en « stagiaires à vie. »

Nouvelle hiérarchie intermédiaire

Ainsi, dans le premier degré, le ministère envisage de renforcer l’ « accompagnement » des titulaires en utilisant les maîtres formateurs (PEMF) dont les missions se portent actuellement sur la formation des stagiaires. On a bien dit « stagiaires à vie » ? Il serait également proposé aux conseillers pédagogiques de circonscription « d’être davantage impliqués dans le pilotage pédagogique, aux côtés des IEN, en vue de s’engager dans des fonctions d’encadrement » donc de devenir des quasi-inspecteurs sans le statut et la rémunération.

Même principe dans le second degré où le ministre veut mettre en place une fonction « accessible à tous les agents » de « chargé de mission auprès des corps d’inspection (CMCI) » qui pourrait exercer « l’ensemble des missions dévolues aux inspecteurs (IPR, IEN ET/EG) » : « formation, accompagnement d’enseignants, mener des rendez-vous de carrière, évaluateurs externes d’établissements. »

Les statuts et missions des CPC, des PEMF, des enseignants, des IEN et des IA-IPR seraient bafoués pour mettre en place une nouvelle hiérarchie intermédiaire et imposer les réformes ministérielles.

Des attaques statutaires pour mettre au pas les personnels

Le ministère a indiqué qu’il envisageait de modifier les statuts particuliers pour les adapter à ces projets. Les différentes lettres de mission pourraient donc placer ces personnels hors de leur statut particulier de corps. C’est d’ailleurs le cas avec le projet pour les directeurs qui prévoit de déconnecter ces personnels du statut de professeur des écoles.

L’ensemble de ces dispositions constituent une attaque statutaire sans précédent, en lien direct avec les autres mesures du « Grenelle » : la fusion des corps d’inspection (IEN/IA-IPR) aux missions recentrées sur le pilotage, le statut de directeur supérieur hiérarchique de la loi Rilhac qu’E. Macron veut aggraver à travers l’expérimentation « marseillaise », les évaluations d’établissement qui se multiplient, le plan maths-français (« constellations » dans le premier degré) et le plan local d’évaluation au lycée. Mettre un coup d’arrêt à la casse de l’Ecole publique et des statuts

La FNEC FP-FO n’accepte pas ces contre-réformes et reste inconditionnellement attachée au Statut, à l’indépendance et à la liberté pédagogique dans le cadre des programmes nationaux.

Elle invite les personnels à se réunir, avec leurs syndicats, pour prendre position contre ces projets.

Le décret PPCR du 5 mai 2017 précise : « Tout professeur bénéficie d’un accompagnement continu dans son parcours professionnel. Individuel ou collectif, il répond à une demande des personnels ou à une proposition de l’institution. » La FNEC FP‐FO, la CGT et la FGAF ont voté contre ce décret tandis que la FSU, l’UNSA et la CFDT ont voté pour.

RIS

RIS

PROCHAINES REUNIONS :

Mardi 2 septembre : réunion de rentrée et perspectives face aux attaques Macron/Bayrou

INSCRIPTION
(Les inscriptions aux RIS sont désormais obligatoires)

Important : Toutes les RIS (présentielles ou visio), sont régies par le décret 82-447 du 28 mai 1982, modifié par le décret 2012-224 du 16 février 2012, en application de l’exercice du droit syndical dans la Fonction publique. À ce titre, elles ont été déclarées auprès du DASEN afin que les collègues qui y participeront puissent les déduire de leurs heures annualisées obligatoires (48h de concertation en équipe, 18h de formation/animation/conférence pédagogique ou 6h de conseil d’école prévues par le décret n°2017-444 du 29 mars 2017). Pour cela, ne pas oublier d’informer votre IEN de votre participation à une RIS avec le courriel type.


Vous avez droit de déduire 9h de vos obligations :
Soit 3 heures prises sur le temps d’enseignement et 6 heures prises sur le temps de réunions ou de formation
Soit 9 heures prises sur le temps de réunions ou de formation
Vous pouvez par exemple déduire 9h de RIS de vos heures d’animation pédagogique que vous choisirez (départementales ou optionnelles)

A VOS AGENDAS 2024-2025:

Mardi 19 novembre, 18h30 : ApéroRIS école Constance Lainé à Craon

Autres dates à venir

*Union Départementale FO de Laval (Bourse du Travail – 6 rue Souchu Servinière – Laval )
**Union Locale FO de Evron (8 route de Neau) – parking gratuit
*** Union Locale FO de Château-Gontier
**** Union Locale FO de Mayenne

Informez votre IEN avant la RIS avec le courriel type que nous proposons. (à envoyer par courriel adressé au secrétariat de circonscription, en utilisant une adresse académique, mettre une copie au syndicat. Aucun formulaire d’autorisation d’absence ne peut être demandé)

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Un droit ne s’use que si l’on ne s’en sert pas ! Participez aux RIS !

Le SNUDI-FO 53 dépose tous les ans et régulièrement un calendrier de réunions qui vous permet de participer et de déduire ces heures de votre temps de travail. Pour y participer , une simple information à votre IEN. Afin d’organiser au mieux les conditions de votre accueil, merci de compléter le formulaire ci-dessus.

Je viens m’informer avec le SNUDI-FO !
(réunions ouvertes à tous!)

Adresses courriel des IEN:

Laval adjoint (Ville)  / ce.lavaladj@ac-nantes.fr

Mayenne Sud-Est  / ce.laval2@ac-nantes.fr

Mayenne Nord-Est  / ce.laval4@ac-nantes.fr

Mayenne Nord-Ouest  / ce.laval3@ac-nantes.fr

Mayenne Sud-Ouest  / ce.laval6@ac-nantes.fr

Mayenne ASH  / ce.laval5@ac-nantes.fr

Laval agglomération / ce.laval1@ac-nantes.fr

Si vous souhaitez la tenue d’une réunion dans votre école, sur un sujet particulier, contactez le syndicat.


  • Mardi 3 juin – 18h30 – Mayenne école Louise Michel
  • Mardi 3 juin – 18h30 – Visio nationale – Rythmes scolaires
  • Mardi 11 mars 17h / RASED (visio)
  • Mardi 18 mars : 18h / Craon école Constance Lainé
  • Mardi 18 mars : 18h / Mayenne école Louise Michel
  • Mardi 25 mars : mouvement (visio)
  • Mercredi 2 avril : mouvement (Laval et visio)
  • Mardi 19 novembre 18h30 / ApéroRIS école Constance Lainé à Craon
  • Mardi 19 novembre 17h30 / UD-FO Laval ou visio : préparation LADE
  • Jeudi 21 novembre 17h30 / Ecole Jean-Monnet de Evron
  • Mardi 3 décembre 18h30 / Ecole Pierre et Marie Curie de Mayenne
  • Mardi 3 décembre 17h00 / Ecole Hilard de Laval
  • Mardi 3 décembre 17h30 / Union Locale FO de Château-Gontier
  • RIS rythmes scolaires, connaître ses droits et actualités – Laval / Mardi 21 mai, 17h00 : UD-FO Laval, Bourse du Travail rue Souchu Servinière
  • Apéro-RIS Craon / Mardi 25 juin, 18h00 : école Constance Lainé
  • RIS mouvement intra: Mercredi 27 mars, 14h00 : Laval et visio
  • RIS mouvement intra: Mardi 2 avril, 18h30 : Visio RIS mouvement
  • RIS rythmes scolaires, connaître ses droits et actualités / Mardi 9 avril, 16h45 : Château-Gontier, école Jean de La Fontaine
  • RIS spéciale remplaçants / Mercredi 10 avril, 9h00 : Laval et visio
  • Lundi 8 janvier 18h école élémentaire Saint Denis d’Anjou Apéro-RIS
  • Mardi 9 janvier 18h école Constance Lainé de Craon Apéro-RIS
  • Mercredi 10 janvier 14h école Alain de Laval
  • Mardi 16 janvier 17h30 Union Locale FO de Mayenne
  • LUNDI 6 NOVEMBRE : Réunion spéciale inclusion scolaire / 18h00 en présentiel (Laval) ou en visio
  • MARDI 7 NOVEMBRE : Réunion spéciale changement de département / 18h30 en visio
  • MERCREDI 27 SEPTEMBRE : RIS de rentrée (point sur l’actualité, pacte, retraites, évaluations d’école, direction d’école, inclusion…) / 14h00 Château-Gontier / Union Locale FO (porte vitrée rue Boulet Lacroix)
  • MERCREDI 27 SEPTEMBRE : RIS de rentrée (point sur l’actualité, pacte, retraites, évaluations d’école, direction d’école, inclusion…) / 14h00 Laval / école Alain (27 Rue de l’Abbé Angot)

Réunions 2022-2023

  • 23 mai : Pacte Ndiaye et Acte 2 école inclusive
    17h30 Château-Gontier / Union Locale FO (porte vitrée rue Boulet Lacroix)
    18h00 en Visio
  • VisioRIS mouvement : mardi 4 avril à 18h00
  • Laval : RIS mouvement mercredi 5 avril à 14h (UD FO, parking salle polyvalente, 10 rue du docteur Ferron)
  • Mardi 31 janvier – visio (Spéciale Retraites)
  • Mardi 24 janvier – visio (retraites)
  • Jeudi 24 novembre 17h30  – Union Locale FO (Evron**)
  • Mardi 22 novembre 17h30 – école Constance Lainé (Craon)
  • Lundi 21 novembre 17h30 – école élémentaire F.Vadis (Ernée)
  • Mardi 15 novembre 17h00 – école Louise Michel (Mayenne)
  • Mardi 15 novembre 17h15 – école élémentaire chant d’oiseau Azé (Château-Gontier)
  • Mardi 11 octobre 17h30 – visio (Spéciale Remplaçants)
  • Mercredi 5 octobre 14h00 – Meeting FO Fonction Publique (Laval)
  • Lundi 5 septembre 18h00 – conditions de rentrée (visio)
  • Craon : mardi 28 février à 18h00 (Ecole Constance Lainé)
  • Laval : mercredi 1er mars à 14h00 (UD FO, parking salle polyvalente, 10 rue du docteur Ferron)
  • Mayenne : lundi 6 mars à 13h00 (Lycée Lavoisier)
  • Mayenne : lundi 6 mars à 15h30 (Collège Sévigné
  • ANNULÉE Mayenne : lundi 6 mars à 17h30 (Union Locale FO) ANNULÉE

Réunions 2021-2022

  • MERCREDI 13 OCTOBRE 2021 / 9h – 12h à Laval, UD-FO* 53LUNDI 15 NOVEMBRE (Visio) 17h30 (spéciale changement de département)
  • MARDI 16 NOVEMBRE (Visio) 17h30 (spéciale Loi Rilhac)
  • JEUDI 25 NOVEMBRE 17h00 école élémentaire Azé
  • MARDI 7 DÉCEMBRE 17h30 (Visio) (spéciale AESH)
  • MARDI 8 DÉCEMBRE 13H30 Laval (spéciale inclusion scolaire)
  • MARDI 4 JANVIER 17h30 (Visio) (spéciale AESH)
  • MARDI 11 JANVIER 18h (Visio)
  • MARDI 18 JANVIER (Visio) 18h
  • Mardi 5 avril 18h00 en visio (mouvement)
  • Mercredi 27 avril 14h00 à Laval à l’UD-FO, 10 rue du Docteur Ferron (mouvement)

Réunions 2020-2021

  • Mardi 13 avril à 17h (visio) spéciale mouvement
  • Mercredi 7 avril à 14h (visio) spéciale mouvement
  • Mercredi 31 mars à 14h (visio) spéciale direction d’école
  • Mercredi 10 février à 14h30 (visio)
  • Lundi 9 février à 17h (Craon école Erik Satie)
  • Mardi 19 janvier à 17h30 (Visio)
  • Mercredi 16 décembre à 14h30 (AESH)
  • Jeudi 3 décembre à 17h
  • Mardi 24 novembre à 17h (spéciale mutations)
  • Mardi 3 novembre à 17h (à l’UD FO de Laval et en visio)

Réunions 2019-2020

  • Mercredi 17 juin à 14h (RIS -Visio)
  • Mardi 16 juin 17h (Visio RIS Hors classe)
  • Jeudi 28 mai 17h (Visio RIS)
  • Mercredi 13 mai 14h (Visio RIS)
  • Mercredi 6 mai 14h (Visio RIS)
  • Mercredi 22 avril 9h (Visio RIS mouvement)
  • Lundi 10 février à Saint Brice, Ecole, à 17h00
  • Lundi 20 janvier à Grez-en-Bouère, Ecole Levrot, à 17h15
  • Lundi 20 janvier à Mayenne, Union Locale FO à 17h30
  • Mardi 21 janvier à Craon, école Erik Satie à 17h30
  • Jeudi 16 janvier, à Azé, école élémentaire à 17h30
  • Mardi 7 janvier, à Laval, UD FO, à partir de 14h00
  • Mercredi 8 janvier, à Laval, UD FO, à partir de 14h00
  • Jeudi 14 novembre, à Craon, école Erik Satie, à partir de 17h15
  • Mardi 19 novembre, à Château-Gontier, école Pierre Martinet, à partir de 17h00
  • Mercredi 20 novembre, à Laval, UD FO, à partir de 14h00
  • Jeudi 21 novembre à Ernée, Ecole élémentaire Fernand Vadis, à partir de 17h00

Réunions 2018 – 2019

  • Jeudi 11 octobre 2018, à partir de 16h45 à l’école Louise Michel (Mayenne)
  • Mardi 16 octobre 2018, à partir de 16h00 à l’école Badinter maternelle (Laval) Réunion spéciale école maternelle (+ actualités)
  • Jeudi 18 octobre 2018, à partir de 17h00, à l’école élémentaire (Pré-en-Pail)
  • Jeudi 15 novembre 2018, à partir de 17h00, à l’école primaire (Fromentières)
  • Mardi 20 novembre 2018, à partir de 17h30, école Boris Vian (Craon)
  • Jeudi 22 novembre 2018, à partir de 17h00, école élémentaire (Saint Denis d’Anjou)
  • Jeudi 29 novembre 2018, à partir de 17h00, Union Locale** FO (Mayenne) Réunion spéciale ASH
  • Mercredi 23 janvier 2019, à partir de 13h30 à l’UD FO* (Laval) AG enseignants
  • Mardi 5 février 2019, à partir de 13h30 à l’UD FO* (Laval) AG enseignants
  • Jeudi 28 février 2019, à partir de 20h00 (palindrome – Laval) réunion “Retraites”
  • Mercredi 13 mars 2019, à partir de 13h30, RIS intersyndicale SNUDI-FO – CGT – SUD (Laval – UD FO) mouvement
  • Mardi 23 avril, à partir de 17h00, école Erik Satie (Craon) mouvement, Ecole de la confiance + actualités
  • Mercredi 24 avril, à partir de 9h,  (Laval – UD FOmouvement, Ecole de la confiance + actualités
  • Jeudi 25 avril, à partir de 17h00, école élémentaire F.Vadis (Ernée) mouvement, Ecole de la confiance + actualités
  • Mercredi 12 juin, à partir de 13h30,  (Laval – UD FO) ex-instits, hors-classe

Réunions 2017-2018

  • Jeudi 19 octobre 2017, à partir de 16h30, école Jacques Prévert (Château-Gontier)
  • Jeudi 9 novembre 2017, à partir de 16h30 à l’école Paul Eluard élémentaire (Mayenne)
  • Mardi 14 novembre 2017, à partir de 17h00, école Boris Vian (Craon)
  • Jeudi 7 décembre 2017, à partir de 17h00, école maternelle la Valaisière (Evron)
  • Mardi 23 janvier 2018, à partir de 17h00, école élémentaire F.Vadis (Ernée)
  • Mercredi 24 janvier 2018, 14h00, à l’UD FO (Laval) : spéciale “inclusion scolaire” animé par César LANDRON, Secrétaire national du SNUDI-FO en charge de l’enseignement spécialisé.
  • Mardi 6 février 2018, à partir de 17h00, école élémentaire (Pré-en-Pail)
  • Mercredi 14 mars 2018, à partir de 14h, à l’UD FO: spéciale “mouvement départemental” (fonctionnement et principes généraux, calcul du barème, bonifications, Quelles communes, écoles, postes de direction, poste spécialisé, de remplaçant, ordre des vœux, suivi personnel…)
  • Mercredi 4 avril 2018, de 9h à 12h, à l’UD FO* (Laval): spéciale “direction d’école” (droits et obligations, PPMS, DUERP, protocole de simplification des tâches, aide administrative et décharges…)
  • Mercredi 4 avril 2018, de 14h à 17h, à l’UD FO (Laval): inclusion scolaire / les nouvelles réformes dans la fonction publique (PPCR, CAP 2022…) / mouvement / questions diverses

Réunions 2016-2017

  • Jeudi 17 novembre 2016, à partir de 16h30 à l’Union Locale FO de Mayenne (12, Rue Guimond des Riveries)
  • Jeudi 24 novembre 2016, à partir de 16h30 à l’Union Départementale FO de Laval (10 rue du Dr Ferron – face à la bibliothèque municipale et à la salle polyvalente – parking gratuit)
  • Jeudi 1er décembre 2016 à partir de 17h00 à l’école Boris Vian de Craon
  • Jeudi 8 décembre 2016 à partir de 17h00 à l’école élémentaire de Pré-en-Pail
  • Jeudi 5 janvier 2017 à partir de 17h00 à l’école Pierre et Marie Curie de Mayenne
  • Jeudi 19 janvier 2017, à partir de 17h00 à l’école élémentaire d’Ernée
  • Jeudi 26 janvier2017, à partir de 17h00 à l’école Jacques Prévert de Château-Gontier
  • Lundi 30 janvier 2017, à partir de 16h30 à l’école Boris Vian de Craon (cartes scolaire)
  • Mercredi 15 mars 2017, à partir de 14h30 à l’Union Départementale FO de Laval (10 rue du Dr Ferron – face à la bibliothèque municipale et à la salle polyvalente – parking gratuit)
  • Jeudi 4 mai 2017, à partir de 16h30 à l’école Paul Eluard Elémentaire de Mayenne (sectorisation)

Réunions 2015-2016

  • Le 27 janvier 2016, 14h, à Mayenne (Union Locale FO, 12, Rue Guimond des Riveries)
  • Le 3 février 2016, 14h, à Craon (école Boris Vian, 32 grande rue)
  • Le 2 mars 2016, 14h, à Laval (UD-FO, 10 rue du Dr Ferron – face à la bibliothèque municipale et à la salle polyvalente)

RDV de carrière PPCR 2020-2021 : appréciation du DASEN !

RDV de carrière PPCR 2020-2021 :  appréciation du DASEN !

RDV de carrière PPCR 2020-2021 : appréciation du DASEN !

Le SNUDI-FO 53 accompagne ses adhérents et tous les collègues qui le souhaitent.

Après la publication des appréciations des IEN (plus d’informations sur les appréciations littérales des IEN), les enseignants ayant eu un rendez-vous de carrière en 2020-2021 prennent connaissance de l’avis final du Directeur Académique. Les appréciations finales de la valeur professionnelle figurant sur le compte rendu des agents qui ont eu un rendez-vous de carrière au titre de l’année scolaire 2020-2021 sont notifiées sur Iprof.

Certains collègues nous indiquent qu’ils ont d’ores et déjà pu prendre connaissance de cette appréciation. A réception, les enseignants concernés disposent de 30 jours pour adresser un recours contestant l’avis final s’ils souhaitent contester cet avis.

L’appréciation finale a une incidence sur l’avancement, puisqu’elle détermine le délai de passage du 6e échelon au 7ème, du 8ème au 9ème échelon, et pour la hors classe (RDV de carrière au 9e échelon).

Le dernier rendez-vous de carrière est très important puisque l’appréciation donnée par l’inspecteur reste “gravée dans le marbre” jusqu’à obtention de la hors classe !

Autrement dit, si vous n’êtes pas satisfait(e) de votre avis final, nous vous conseillons de le contester par l’intermédiaire d’un recours gracieux. Le SNUDI-FO 53 vous accompagne dans la rédaction de celui-ci.

A noter que, suite à l’envoi des recours, l’administration disposera de 30 jours pour réviser l’appréciation. L’absence de réponse équivaut à un refus de révision.

Les enseignants qui souhaitent poursuivre leur recours disposeront alors de 30 jours pour saisir la CAPD.

ATTENTION, N’OUBLIEZ PAS, POUR L’ADMINISTRATION : qui ne dit mot consent !

Comment consulter son compte-rendu de rdv de carrière ?

Pour bien comprendre PPCR : notre journal spécial

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Remplaçants : connaissez vos droits !

Remplaçants : connaissez vos droits !

Télécharger notre document spécial “remplaçants” (Mai 2021)

Récupération des heures des titulaires remplaçants

L’article 3.2 du décret 2014-942 du 23 août 2014 stipule :
« Les heures d’enseignement accomplies au cours de l’année scolaire en dépassement des obligations de service hebdomadaire auxquelles ils sont tenus en application de l’article 1er du présent décret donnent lieu, au cours de cette même année, à un temps de récupération égal au dépassement constaté. Les modalités qui régissent les temps de récupération sont arrêtées par l’autorité académique après avis du comité technique spécial départemental et leur mise en oeuvre donne lieu à un bilan annuel. »

Nous invitons les titulaires remplaçants à noter tous leurs remplacements ainsi que leurs horaires, notamment dans les zones où se côtoient les semaines à quatre jours et quatre jours et demi. Ainsi, si l’horaire hebdomadaire dépasse les obligations de service de 24h (sans dépasser les 27h ce qui serait non-réglementaire), le temps excédentaire devra être récupéré.

Le SNUDI-FO 53 met à disposition un fichier tableur (.xls) pour faciliter le recensement des heures effectuées sur l’année.

Par contre, si la durée de travail est inférieure aux 24h hebdomadaires, le service de 24h est considéré comme fait. On ne peut donc pas demander à un remplaçant de compenser un déficit d’heure d’une semaine à l’autre.
Exemple : si sur une semaine A, on ne fait que 21h de présence de par les horaires des diverses écoles visitées, l’administration n’a pas à vous réclamer les 3 heures non effectuées sur la semaine B, ces heures sont considérées comme perdues pour l’employeur.

Enfin, et contrairement à ce qui peut parfois être insinué, les 108 h annuelles n’entrent pas dans ce calcul et ne peuvent donc être ni compensées, ni réclamées.

Exemple : Si vous faites 27h de service sur une semaine, un IEN ne peut vous refuser les 3 h de récupération au titre des 108h non effectuées (au passage, ne fournissez pas de décompte de vos 108 h : c’est à vous seul de les gérer).
Pour résumer :
►noter ses horaires ;
►toute heure au-delà de 24h par semaine vous est due et devra être récupérée ;
►toute heure en deçà de 24h par semaine est perdue pour l’employeur et ne peut être réclamée ;
► les 108h n’interviennent pas dans les calculs d’heures de la semaine.

Pour tout renseignement sur les heures de service et leur récupération, contacter le SNUDI-FO 53.

Astreinte des remplaçants en Mayenne : le SNUDI-FO obtient satisfaction

Denis Waleckx, DASEN du département avait édité une note de service à l’attention des TR dans laquelle il indiquait : « Dans la mesure où le titulaire remplaçant est rattaché à une école dont le rythme est de 4 jours par semaine, ce dernier doit être disponible tous les mercredis matin au départ de son domicile. »

Les différentes interventions du syndicat ont permis le retrait de cette disposition non réglementaire, ce que nous a confirmé l’IA en février dernier. Le SNUDI-FO 53 se félicite de cet infléchissement qui confirme notre analyse et le bien fondé de nos interventions.

Non, les TR ne peuvent être mis en situation d’astreinte. Les remplaçants effectuent leur temps de travail au regard du remplacement sur lequel ils ont été missionné. En aucun cas, ils n’ont à dépasser ce temps, ni à se mettre à disposition de l’inspection en dehors du temps de travail. Les enseignants ne sont en aucun cas responsables de l’atomisation des horaires scolaires et de la territorialisation de l’école.

C’est l’administration de l’Education Nationale qui a créé cette situation. C’est à elle de la gérer, et pas sur le dos des TR, ni de leurs collègues. Le SNUDI-FO 53 défend les titulaires remplaçants !

ISSR : indemnité de sujétion spéciale

Cette indemnité de sujétion spéciale est une reconnaissance financière de la spécificité et des contraintes de la fonction. Elle est indexée sur les déplacements effectués mais n’est pas réglementairement assimilable à des frais de déplacement.

Conformément au décret n° 89-825 du 9 novembre 1989, l’ISSR est versée selon les modalités suivantes :
►elle est due aux intéressés à partir de toute nouvelle affectation en remplacement d’un enseignant affecté sur un poste situé en dehors de l’école de rattachement administratif ;
►elle a un caractère journalier et correspond à un remplacement effectif. En conséquence, seuls les jours effectifs de remplacement sont indemnisés. […] ;
►l’ISSR s’applique à un remplacement temporaire. En conséquence, l’affectation au remplacement continu d’un même enseignant, du jour de la rentrée scolaire des élèves jusqu’au jour de la sortie des élèves, n’ouvre pas droit à l’ISSR. Les décisions successives d’affectation sur une même mission de remplacement ouvrent droit au bénéfice de l’ISSR, du jour de la rentrée scolaire et jusqu’à la reprise du titulaire du poste. Si celui-ci ne reprend pas son poste avant la fin de l’année scolaire, le remplaçant perd le bénéficie de l’ISSR à compter du jour où la durée du remplacement à effectuer couvre la totalité de la période s’étendant jusqu’à la fin de l’année scolaire.

Par tranche de 20 kms supplémentaire 6,81 €
Notons que le montant de l’ISSR est indexé sur la valeur du point d’indice… qui n’a pas changé depuis le 1er février 2017 ! Le SNUDI-FO se mobilise pour l’augmentation des ISSR et du point d’indice !

Remplacement en ASH
(SEGPA / EREA / ULIS / établissement médico-social collège)

De la même façon que pour les REP et REP+, tout remplacement en SEGPA, EREA ou ULIS Collège vous ouvre le droit à l’indemnité spéciale aux PE en SEGPA/ULIS collège/IME/ITEP… au pro rata de votre temps de remplacement, soit 4,90 € brut par jour. (dé­cret 2017-964 du 10/05/17).

Là-aussi, soyez vigilants sur le paiement des indemnités les jours non-travaillés en cas de remplacement long.

Attention : les obligations de service d’un PE en SEPGA/ULIS sont de 21 h. Aussi, si on vous impose plus de 5 h 15 de cours par jour (sur 4 jours) ou plus de 21 h par semaine, tout dépassement doit être ré­cupéré ou rémunéré !

ULIS école : La NBI Ulis école n’est versée aux remplaçants que si le titulaire du poste ne la perçoit pas.

Vérifiez vos bulletins de salaire et contactez le SNUDI-FO pour toute question.

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