Les AESH veulent un vrai statut, un vrai salaire et l’abandon des PIAL

Les AESH veulent un vrai statut, un vrai salaire et l’abandon des PIAL

Les AESH ne lâchent rien : un vrai statut, un vrai salaire, abandon des PIAL !

Assez de la précarité !

Les personnels en ont assez des PIAL et des mesures de démantèlement de l’école.

Avec l’inflation galopante, le SMIC va être augmenté à hauteur de 9 points d’indice au 1er mai 2022. Soit presque l’équivalent du 3ème échelon de la grille des AESH, atteignable au bout de 9 ans de carrière ! C’est une énième illustration de la paupérisation qui touche les agents publics de l’Education nationale, en particulier les plus précaires.

Les personnels en ont assez de la misère et des bas salaires. Ils veulent une augmentation de salaire tout de suite. Les AESH veulent que leur temps de travail de 24h soit reconnu comme un temps plein.

Pas de trêve pour les revendications !

Les personnels souhaitent se battre ensemble, dans l’action commune la plus large, avec les représentants des parents d’élèves pour monter d’un cran dans le rapport de force, arracher les revendications et faire échec aux plans destructeurs du gouvernement.

Le succès de la pétition FNEC FP-FO-FCPE qui exige l’augmentation des salaires, un véritable statut de la fonction publique, l’abandon des PIAL en témoigne, en quelques jours plus de 200 signatures recueillies en Mayenne !

Les initiatives se multiplient pour arracher les revendications immédiates : grève des AESH du 94 pour l’abandon des PIAL, combat pour exiger la réécriture de contrats à la tête du client à Bordeaux, Toulouse, Versailles, obtention du remboursement des frais de repas avec effet rétroactif en Haute-Loire, réunion FO et FCPE sur la base de la défense de l’École comme dans les Landes. …

Plus de 76 participants, personnels, parents d’élèves et AED à la 6ème convention nationale des AESH ont décidé « de réunir, après les élections, une convention nationale très large ouverte aux AESH, AED et à tous les enseignants et parents concernés par nos revendications. » et posent la question « d’une nouvelle montée à Paris chez le nouveau ministre ».

La FNEC FP-FO invite ses sections départementales et ses syndicats à poursuivre les initiatives engagées, à faire signer massivement la pétition FO-FCPE, à proposer aux personnels de se syndiquer et de se regrouper autour des revendications :

  • abandon des PIAL ;
  • accès à un statut de la Fonction publique ;
  • augmentation immédiate de tous les salaires, 183€ tout de suite à l’image des personnels hospitaliers, augmentation de 22% de la valeur du point d’indice ;
  • attribution des primes REP, REP+ et informatique pour les AESH comme pour les AED
  • 24h payées 100%.

La FNEC FP-FO va s’adresser aux autres fédérations afin de leur proposer une initiative en direction du prochain gouvernement pour exiger la satisfaction des revendications.

ISSR : enfin une revalorisation prévue par le ministère !

ISSR : enfin une revalorisation prévue par le ministère !

ISSR : une revalorisation prévue par le ministère
Pour FO, il y a urgence !

La FNEC FP-FO poursuit inlassablement ses interventions en direction du ministre pour la défense des salaires et du pouvoir d’achat.

Signer la pétition nationale FO et lire à ce propos

Lors de l’audience au ministère le 18 mars, la FNEC FP-FO a réaffirmé sa revendication d’augmentation du point d’indice de 22,68 %.

Elle a également réaffirmé son exigence d’une augmentation immédiate et significative de l’indemnité de sujétion spéciale de remplacement (ISSR) par la revalorisation du taux journalier moyen de l’ISSR, qui n’a pas été augmenté depuis de nombreuses années.

Dans le cadre du suivi de cette audience, la FNEC FP-FO a de nouveau contacté le directeur des ressources humaines du ministère qui a indiqué que notre revendication d’augmentation de l’ISSR pourrait trouver une issue favorable et que le ministère communiquerait sur ce sujet au comité technique ministériel en mai ou juin.

La FNEC FP-FO se félicite de cette annonce et sera attentive au montant qui pourrait être proposé.En effet, l’augmentation des prix du carburant est importante avec des montants qui ont dépassé 2 € par litre en moyenne.

Si l’on compare ces prix à ceux de mars 2020, soit deux ans en arrière, le gazole est passé de 1,24€ à 2,14€ soit une augmentation de 72% ; le sans plomb 95 est passé de 1,29€ à 2,02€ soit une augmentation de 56% ! La ministre de la Fonction publique a été contrainte de revaloriser les frais de déplacement de 10 % suite aux revendications de la fédération générale des fonctionnaires FO.

Le montant de cette revalorisation constitue donc le strict minimum pour la FNEC FP-FO qui revendique une augmentation de l’ISSR à hauteur de l’augmentation des prix des carburants.La FNEC FP-FO invite tous les personnels à poursuivre la campagne de signature de la pétition dont elle a pris l’initiative pour soutenir cette demande !

Des formations-formatages pour imposer les contre-réformes !

Des formations-formatages pour imposer les contre-réformes !

Des formations-formatages pour imposer les contre-réformes !
FO s’y oppose et réaffirme ses revendications

Plusieurs groupes de travail se sont réunis pour présenter le contenu du plan national de formation.

Pour rappel, la FNEC FP-FO a voté contre le schéma directeur de la formation continue 2022-2025 (*). En effet, la FNEC FP-FO revendique une formation continue choisie qui réponde aux demandes et besoins des personnels.

Or, dans le schéma proposé, les formations proposant des contenus disciplinaires sont presque inexistantes au profit de formations institutionnelles à public désigné qui pourraient être proposées, voire imposées dans le cadre de l’accompagnement PPCR.

Cela fait écho aux évaluations d’école et d’établissement et à la logique managériale mise en place par le ministre à travers les mesures du « Grenelle ».

Le contenu des formations présenté lors de ces groupes de travail ne fait que confirmer cette analyse.

Quelques exemples
– Inclusion scolaire : Il s’agit pour le ministère de former des cadres pour porter la bonne parole, alors que l’école inclusive du ministère, c’est expliquer aux collègues qu’il n’y a plus de places dans les ITEP, les IME, les SEGPA ou les ULIS, que les AESH, quand il y en a, sont mutualisées avec les PIAL…
La FNEC FP-FO défend les départs en formation spécialisée, les ouvertures de postes, de classes spécialisées pour faire face aux besoins, un Vrai Statut, un Vrai Salaire pour les AESH et l’abandon des PIAL.
– Laïcité : après sa formidable campagne publicitaire de promotion de la « laïcité », le ministre entend mettre en place des « cellules valeurs de la République » avec les formations-formatages qui vont avec. C’est à mettre en lien avec la généralisation du Service National Universel (SNU) qui supprime des heures de cours et mobilise des personnes de l’Éducation nationale et de Jeunesse et Sport.
La FNEC FP-FO a rappelé que la laïcité, ce n’est pas la promotion d’une doxa politique quelle qu’elle soit. C’est garantir une instruction de qualité respectant le principe de neutralité. C’est utiliser tous les fonds publics pour la seule École publique.
– RH de proximité/« management » : il s’agit de former les « encadrants » aux techniques de « management » comme dans le privé (animation de collectifs, d’équipes, « qualité de vie au travail ») en multipliant les strates hiérarchiques intermédiaires sans statut (RH de proximité, enseignants-inspecteurs, référents directeur…). Alors que, dans le même temps, les instances statutaires permettant aux agents de défendre leur carrière et leurs conditions de travail (CAP, CHSCT…) sont remises en cause.
– Référents direction : il s’agit de former les « référents départementaux direction d’école ». La FNEC FP-FO a rappelé son vote contre la mise en place de ce dispositif issu de la loi Rilhac.
– Évaluation d’École : il s’agit de mettre en place un « parcours d’auto-formation en ligne » et de former « les évaluateurs externes » des établissements et écoles : 1000 participants composés d’Inspecteurs, de personnels de direction, de cadres administratifs, de directeurs d’écoles, d’enseignants…réunis en formation commune.
La FNEC FP-FO a rappelé son opposition aux évaluations d’écoles et d’établissements et a pointé la ligne ministérielle de fusion/confusion des statuts, corps et missions.


Ces quelques exemples illustrent l’orientation du ministre : adapter la formation continue prévue par le statut aux réformes managériales et instituer un formatage des personnels.

La FNEC FP-FO refuse ce cadre et réaffirme sa revendication du droit à une formation continue, de qualité, sur des contenus choisis par les personnels, qui sont les mieux à même de connaître leurs besoins.
La FNEC FP-FO combat ces contre-réformes « managériales » qui ont pour seul objectif de mettre au pas les personnels qui refusent la dégradation de leurs conditions de travail.
La FNEC FP-FO appelle les personnels à se réunir pour la satisfaction de leurs revendications : postes, salaires, défense du Statut !

(*) : Votes sur le schéma directeur de la formation continue 2022-2025 lors du CTM du 26 janvier 2022
POUR : UNSA, CFDT
CONTRE : FO, SNALC, CGT, et
FSU

STOP à la smicardisation des personnels de l’Éducation nationale !

STOP à la smicardisation des personnels de l’Éducation nationale !

Le Code du travail oblige le gouvernement à relever automatiquement le montant du SMIC suite à l’explosion des chiffres de l’inflation. Le montant du SMIC sera donc augmenté de 2,65% le 1er mai 2022 pour le porter à 1645,58 € brut, ce qui correspond à l’indice majoré 352.

Dans le même temps, les agents publics comme l’ensemble des salariés voient leur pouvoir d’achat fortement impacté par l’explosion des prix. Le gouvernement reste sourd aux revendications des personnels. La FNEC FP-FO est aux côtés de l’ensemble des agents publics qui réclament des revalorisations salariales à la hauteur des pertes subies depuis 20 ans.

Le gel prolongé de la valeur du point d’indice paupérise l’ensemble des personnels, quel que soit leur corps et quel que soit leur statut ils tous sont impactés, titulaires et contractuels. Le calcul est simple, toutes les grilles indiciaires actuelles sont rattrapées et, pour certains corps, dépassées par le niveau du SMIC !

Quelques exemples
– Un professeur certifié, un professeur des écoles, un conseiller principal d’éducation, un attaché d’administration, commencent leur carrière avec un salaire indiciaire qui correspond à environ 111 % du SMIC !
– Un AESH doit travailler 39h par semaine et avoir atteint le 3ème échelon de sa grille pour atteindre le niveau du SMIC, soit 6 ans payés au SMIC sans augmentation de traitement !
– Les 2 premiers échelons de la grille indiciaire des Secrétaires administratifs sont en dessous du SMIC,
soit 4 ans payés au SMIC sans augmentation de traitement !
– Pour un adjoint administratif le niveau du SMIC est atteint au 4 ème échelon dans le 2 ème grade, soit 3 ans payés au SMIC sans augmentation de traitement. Dans le 1 er grade, le niveau du SMIC est atteint au
8ème échelon, soit 9 ans payés au SMIC sans augmentation de traitement !


Pour la FNEC FP-FO, ces chiffres sont le résultat des politiques d’austérité des gouvernements successifs qui ont réduit les agents du Service public à des sources d’économies budgétaires, alors que les mêmes
gouvernements versaient des milliards d’argent public sous formes d’aides sans contrepartie à des grandes entreprises ou de commandes auprès de cabinets d’expertise.

Dans le même temps, les suppressions de postes et les réformes successives ont considérablement dégradé les conditions de travail. L’accumulation de mesures indemnitaires – ISOE, ISAE, IFSE , prime d’attractivité, indemnité inflation, etc. – ne permet pas de cacher la misère.

Les mesures salariales du ministère passent exclusivement par des mesures indemnitaires, c’est inadmissible !

Les collègues ne sont pas dupes, cette logique aura des effets désas treux sur le calcul de leur pension de
retraite qui est essentiellement basé sur leur traitement indiciaire.

De qui se moque-t-on ? L’attractivité des postes passera avant tout par une revalorisation significative du point d’indice et des recrutements statutaires massifs pour pouvoir assurer les mis sions dans des conditions normales.

Avec la FGF-FO, la FNEC FP-FO exige l’ouverture immédiate de négociations salariales pour la revalorisation de la valeur du point d’indice à hauteur de 22,68% pour rattraper les pertes de pouvoir d’achat subies par tous les personnels, ainsi que la refonte et la revalorisation de la grille indiciaire (C, B et A), offrant un véritable déroulement de carrière.

Montreuil le 21 avril 2022

Evaluations d’école

Evaluations d’école

Evaluations d’école de Blanquer : Organisons la mobilisation pour bloquer une des pièces maîtresses du puzzle du Grenelle, pour ne pas mettre en œuvre les évaluations d’école !

Alors que le Ministère maintient le cap de l’évaluation de 20% des écoles tous les ans et qu’il a publié son guide national, le SNUDI-FO continue d’informer les personnels sur les enjeux d’un tel dispositif et aide à la construction de la mobilisation pour le mettre en échec.

Ces évaluations découlant de la loi Blanquer et articulées à toutes les contre-réformes du Grenelle-PPCR du ministre (accompagnement permanent des personnels, fusion des corps d’inspection, loi Rilhac, expérimentation marseillaise…) font largement écho aux propos du président Macron qui souhaite lier la rémunération aux résultats des élèves :

« On sait bien que dans une école on va avoir un professeur qui va changer les résultats des élèves et un autre non. On doit se donner les moyens de le mesurer. Cette transparence est bonne. Je veux la généraliser. » « On va payer mieux ceux qui sont prêts à faire plus d’efforts ». « J’assume plusieurs systèmes de rémunération car ils (les enseignants) ne font pas tous la même chose. »


Rappelons que ces évaluations, composées d’une auto-évaluation et d’une évaluation externe, seront co-animées par le directeur d’école et le directeur du périscolaire (avec accord du maire) et que les parents et élèves devront être partie prenante !

Les personnels n’acceptent pas les évaluations d’école et s’organisent pour les refuser !

Les personnels n’acceptent pas ce dispositif visant à imposer les méthodes du privé au sein de l’Ecole publique.

Ainsi, à Paris, le SNUDI-FO, le SNUipp-FSU, SUD Education, la CGT Educ’action et la CNT exigent via une pétition commune l’abandon pur et simple de ces évaluations expliquant « que ce qui est présenté s’apparente à ce qui est appelé « audit » dans le secteur privé » et « ces évaluations portent en elles un risque de casse du cadre national avec la multiplication de projets spécifiques à chaque école, ce qui n’est pas sans rappeler l’expérimentation marseillaise ».

En Haute-Garonne, face à la volonté de l’IEN de la circonscription de Lanta d’imposer des évaluations d’école (évaluation de l’école par les parents et les élus, auto-évaluation des enseignants eux-mêmes, rapport d’une commission composée d’un IEN, d’un autre directeur et d’un principal de collège qui servira de support au projet d’école en lien avec le PEdT…), 30 enseignants représentant 11 écoles de cette circonscription, réunis avec le SNUDI-FO, décident d’un appel aux collègues à refuser de participer à ce dispositif.

Dans le Val-de-Marne, les collègues de trois écoles de La Queue-en-Brie à qui l’IEN a tenté d’imposer une évaluation d’école, ont refusé cette demande. L’IEN n’avait pourtant pas lésiné sur les promesses démagogiques pour faire passer la pilule : suppression des animations pédagogiques en 2022-2023, envoi de 19 remplaçants sur l’école le 12 mai pour que les personnels établissent un pré-rapport… Les syndicats SNUDI-FO et SNUipp-FSU ont demandé audience à l’IEN.

Le SNUDI-FO rappelle que rien ne permet d’imposer ces évaluations d’école aux personnels car celles-ci ne figurent ni de près ni de loin dans nos obligations règlementaires de service. Le SNUDI-FO appelle donc les enseignants à saisir le syndicat et à refuser collectivement de les mettre en place.

Le SNUDI-FO invite les personnels à se réunir avec le syndicat pour discuter des moyens de faire aboutir les revendications. Le SNUDI-FO exige :
– L’abandon des évaluations d’école et de toutes les contre-réformes contenues dans le Grenelle du ministre Blanquer !
– Le retrait de l’accompagnement permanent PPCR !
– L’abandon de l’expérimentation marseillaise, que le président-candidat M. Macron entend généraliser pour privatiser l’Ecole publique !

Dans la période qui s’ouvre, face à la poursuite et l’accélération à venir de la destruction de nos droits comme de tous les acquis sociaux, le SNUDI-FO entend préparer immédiatement le rapport du force nécessaire, si possible dans l’unité syndicale, pour résister et bloquer les offensives gouvernementales contre notre statut et l’Ecole publique.


Le ministre a publié fin janvier le guide national pour les évaluations d’école. Tout y est explicité et confirme l’analyse du SNUDI-FO communiquée depuis plusieurs années à la profession. Au début expérimentées, ces évaluations d’écoles deviennent institutionnelles avec l’accompagnement collectif PPCR aggravé avec le Grenelle du ministre Blanquer.

Lire l’analyse du SNUDI-FO 53 en 2019

Pour tenir l’objectif d’évaluer toutes les écoles tous les 5 ans, des regroupements d’écoles auront lieu sur un mode vertical (flux d’élèves) ou horizontal (réseaux d’écoles, même commune, etc.). Les évaluateurs externes, communs aux écoles du regroupement, étudieront les évaluations de chaque école avant d’arrêter les modalités les plus adaptées à l’évaluation du regroupement …

Pour les écoles qui sont concernées dès cette année par une évaluation d’école, le SNUDI-FO 53 propose cette motion-type, à adapter selon votre situation, à envoyer à votre IEN avec copie au syndicat. Sollicitez vos représentants FO pour être aidé et conseillé dans votre démarche collective.

Les maires sollicités pour participer à l’auto-évaluation d’école

C’est bien la territorialisation extrême qui est visée par ces évaluations d’école, les maires étant sollicités pour participer à l’auto-évaluation, celle-ci étant co-dirigée par le directeur d’école et le directeur du périscolaire si accord des élus. Le PEDT servira le cas échéant de point d’appui pour l’évaluation…

A savoir :
En Mayenne, des IEN ont déjà fait participer des parents d’élèves à l’évaluation d’école, en présence d’élus ! Quelques exemples concrets en Mayenne : le directeur ou la directrice se retrouve face à des parents qui critiquent ouvertement les modes d’évaluation des élèves ; un élu qui considère que la communication avec les enseignants n’est pas suffisamment bonne ou « constructive »… Certains de ces entretiens se sont parfois déroulés avec 2 IEN (dont l’IEN de la circonscription) les représentants de parents, des élus en présence d’enseignants ! Lors de ces entretiens des IEN lancent des questions très déstabilisantes aux collègues en présence des parents et des représentants municipaux.
Mais ce n’est pas tout : Préparation de l’évaluation d’école en amont avec une auto-évaluation parfois lourde et infantilisante, présence de l’IEN en conseils de maitres, de cycle, injonction de l’IEN à communiquer sur l’accompagnement en conseil d’école… Cela pourrait impacter le rendez-vous de carrière (inspection) de chaque enseignant par la suite.

« Les parents et élèves, parties prenantes »

L’évaluation engage « l’ensemble des parties prenantes, y compris les élèves dans la compréhension des enjeux, des actions menées, des décisions prises et de leur impact, et doit faire sens pour tous. » « Toutes les parties prenantes doivent participer à l’auto-évaluation dans tous les domaines : enseignants, AESH, personnels de la collectivité, parents, élèves…» ! C’est la porte ouverte à toutes les pressions possibles !

L’évaluation d’école comme base du projet d’école

« Les travaux menés (…) ont vocation à conduire à une actualisation ou renouvellement du projet d’école ». Les éléments émanant des rapports d’auto-évaluation et d’évaluation externe auront vocation à devenir la base du projet d’école qui, articulé à la loi Rilhac et à la mise en place de conseil d’école décisionnaire, permettra aux parents et élus d’imposer des choix que le directeur sera chargé de mettre en oeuvre.

Un rapport d’auto-flagellation…

La méthode proposée pour l’auto-évaluation est que l’école réponde à une multitude de questions effarantes sur 4 domaines : apprentissages, suivi des élèves et enseignement / bien-être des élèves et climat scolaire / acteurs et fonctionnement de l’école / école dans l’environnement institutionnel et partenarial.

Le rapport devra faire état de la méthode retenue, des analyses et réflexions, d’une appréciation sur l’école, d’axes de développement avec un plan d’action (indicateurs et calendrier), des besoins de formation et d’une appréciation générale. Au sortir de cette évaluation d’école, les personnels auront donc des comptes à rendre dans le cadre de contrats d’objectifs qui s’imposeront !

Pour une mise au pas des personnels avec l’accompagnement collectif PPCR obligatoire

« L’évaluation externe vise à identifier les forces (de l’école), ses faiblesses et à s’appuyer sur son potentiel pour explorer les marges de manoeuvre et de progrès. » Dans le cadre de l’auto-évaluation, les personnels doivent déterminer leurs besoins de formation et accompagnement… Il s’agit de l’accompagnement collectif PPCR que vont se voir imposer les personnels avec des formations obligatoires et une remise en cause de la liberté pédagogique…

Bloquer la mise en place de ce dispositif, c’est bloquer la machine de guerre qu’est le Grenelle-PPCR du ministre Blanquer contre notre statut

Le SNUDI-FO invite les collègues à se réunir avec le syndicat afin d’organiser la riposte à ce dispositif qui achèverait la territorialisation et l’autonomie de l’école et qui s’articule avec toutes les mesures du Grenelle-PPCR (fusion des corps d’inspection, loi Rilhac, accompagnement permanent des personnels, expérimentation marseillaise…) et les projets gouvernementaux pour l’école.

Pétition : revalorisation de l’ISSR

Pétition : revalorisation de l’ISSR

La revalorisation de l’ISSR ne peut rester« à l’étude »…
Elle doit être effective dès maintenant !


Pétition à signer en ligne (ci-dessous)
OU à télécharger : en pdf OU en pdf à compléter numériquement


Reçue en audience au ministère le 18 mars, la FNEC FP-FO a réaffirmé sa revendication d’augmentation du point d’indice d’au moins 20 % pour compenser la perte de pouvoir d’achat.

Par ailleurs, au moment où, en cette période d’augmentation sans précédent du prix de l’essence, le gouvernement a décidé une revalorisation – dérisoire – de 10 % des frais de déplacement, la FNEC-FP FO a réaffirmé son exigence d’une augmentation immédiate et significative de l’indemnité de sujétion spéciale de remplacement (ISSR) par la revalorisation du taux journalier moyen de l’ISSR, qui n’a pas été augmenté depuis de nombreuses années.

Avis CHSCT 53 : Au regard des conséquences sociales qu’ont les brutales augmentations du prix des carburants, le CHSCT D de la Mayenne demande la réévaluation urgente des taux des indemnités kilométriques, de l’ISSR et de la valeur du point d’indice.
✖️Abstention : UNSA (1)
✅POUR : FO (2) FSU (2) CGT (1)

Cette revendication n’est pas nouvelle : le 10 décembre 2021, elle était portée par la FNEC FP-FO dans un courrier au ministre resté sans réponse…

Lors de l’audience du 18 mars, les représentants du ministre ont indiqué qu’ils entendaient la demande de la FNEC-FP FO, que celle-ci était « à l’étude » afin de voir si elle était possible budgétairement…
Mais l’augmentation des prix du carburant, elle, n’est pas « à l’étude », elle est bien réelle : les principaux carburants ont dépassé 2 € par litre en moyenne.

Le gazole a augmenté de 22,92 % depuis le début de la guerre en Ukraine, celui du sans plomb de 12,72 %. Si l’on compare ces prix à ceux de mars 2020, soit deux ans en arrière, le gazole est passé de 1,24€ à 2,14€ soit une augmentation de 72% ; le sans plomb 95 est passé de 1,29€ à 2,02€ soit une augmentation de 56% !

Aujourd’hui, la situation n’est plus tenable ! Il est inacceptable que les personnels remplaçants payent pour aller travailler !

La FNEC-FP FO s’adresse à nouveau au ministre afin d’exiger une revalorisation immédiate de l’ISSRà hauteur des besoins.
La FNEC-FP FO invite tous les personnels remplaçants à signer la pétition dont elle a pris l’initiativepour soutenir cette demande !

Les soussignés exigent du ministre la revalorisation immédiate de l’ISSR à hauteur de l’augmentation des prix des carburants

Pétition ISSR

Nom(Nécessaire)

Autonomie des écoles, casse du statut, mérite individuel… c’est NON !

Autonomie des écoles, casse du statut, mérite individuel… c’est NON !

Autonomie des écoles, casse du statut, évaluation-management, rémunération à la tête du client, retraite à 65 ans…
C’EST NON !

Le président-candidat Macron a dévoilé son programme concernant les enseignants et l’Ecole publique. Il se place dans la droite ligne des mesures de son ministre Blanquer que les personnels subissent depuis cinq ans et compte même les amplifier !

Des écoles-entreprises autonomes contre le statut des personnels

Rappelons tout d’abord que la loi Rilhac, au moment où le corps des IEN est amené à disparaître en 2023, accorde désormais aux directeurs une « délégation de compétences de l’autorité académique », une « autorité fonctionnelle » et les contraint d’appliquer les décisions du conseil d’école.

D’autre part, dans le cadre de l’expérimentation lancée à Marseille par le président lui-même, ce sont aujourd’hui 59 écoles où les directeurs siègent au sein d’une commission chargée de recruter les adjoints via des postes à profil. Cette expérimentation est mise en place en dépit d’une farouche résistance des personnels, plus de 100 écoles ayant contresigné un appel à refuser l’expérimentation. D’ailleurs, alors que cette expérimentation ne devait à l’origine concerner que des écoles en REP+, 26 écoles sur les 59 ne relèvent finalement pas de ce dispositif !

Cette autonomie des écoles, cette territorialisation, le président-candidat entend la mener à son terme. Jugez plutôt :

“Je veux que les directeurs aient la possibilité de récuser des profils et participent à la décision”
“Au niveau national on définit un cahier des charges, des objectifs et des leviers. Et on renvoie au local. La réforme ne sera pas la même dans les quartiers nord de Marseille, à Troyes et dans les Hautes Alpes. On garde des examens nationaux, on a des leviers, des crédits et on donne la liberté aux acteurs locaux. Nos élus y joueront un rôle”.

Le président-candidat, dans la droite ligne des projets éducatifs de territoire (PEdT) institués par le ministre Peillon, de la loi Rilhac, de l’expérimentation à Marseille entend donc mettre en place une mosaïque d’écoles autonomes où l’ensemble des personnels et notamment le directeur seraient soumis à toutes les pressions locales, qu’elles viennent des élus, des associations…

Il est clair que la mise en œuvre de ces annonces signifierait la fin du statut des enseignants et de l’Ecole publique laïque et républicaine

Une logique d’évaluation managériale initiée par PPCR portée à son paroxysme

Et, alors que le ministre Blanquer tente de mettre en place les évaluations d’école, avec une « évaluation externe » et une auto-évaluation à laquelle pourraient participer outre les enseignants dans un exercice inacceptable d’auto-flagellation, les parents, les élèves, le maire et le directeur du périscolaire dans le cadre du PEdT, le président-candidat entend pousser cette logique bien plus loin.

« On sait bien que dans une école on va avoir un professeur qui va changer les résultats des élèves et un autre non. On doit se donner les moyens de le mesurer. Cette transparence est bonne. Je veux la généraliser. »

Pas un poste en plus… mais haro sur les personnels absents !

Dans les écoles, Covid19 ou pas, le non-remplacement des enseignants absents est devenu la norme, les postes manquent, une avalanche de fermetures de classes a été actée lors des CTSD… autant de mesures qui remettent en cause les conditions de travail des personnels et le droit à l’instruction des élèves.

Lors d’une audience le 18 mars avec un représentant du ministre, la FNEC FP-FO a d’ailleurs reçu une fin de non-recevoir à sa demande de ré-abondement des listes complémentaires de manière à recruter dès maintenant des personnels sous statut.

Dans cette situation, le président-candidat se garde bien d’annoncer des créations de postes à tous les niveaux, il s’en prend au prétendu absentéisme des enseignants…

Salaires : travailler plus pour gagner plus !

Enfin, le fait que le pouvoir d’achat des fonctionnaires, et donc des enseignants, ait chuté de 22% depuis 2000, et que le point d’indice soit bloqué quasiment sans interruption depuis 2010 ne semble pas émouvoir le président-candidat.

Il annonce en effet qu’ « une augmentation générale, c’est selon moi, une mauvaise option ». Son credo : « On va payer mieux ceux qui sont prêts à faire plus d’efforts ».
« J’assume plusieurs systèmes de rémunération car ils (les enseignants) ne font pas tous la même chose. Vous avez des enseignants qui pendant le Covid se sont occupés de leurs élèves et des enseignants qui ont disparu ». Ignoble !

Qui a disparu pendant le Covid en refusant des recrutements supplémentaires en urgence ?
Qui a disparu pendant le Covid en n’accordant pas les mesures de protection nécessaires aux personnels ?
Qui a disparu pendant le Covid en restant aveugle à la pagaille engendrée par les protocoles inapplicables ?

Il rajoute : « On propose un pacte aux enseignants : on vous demande de nouvelles missions qu’on est prêts à mieux payer comme le remplacement des profs absents, ça doit être une obligation, le suivi individualisé des élèves, l’accompagnement sur le temps périscolaire. » et les enseignants d’être invités à s’engager dans les associations gérant le périscolaire pour obtenir une rémunération supplémentaire…

Retraite : 65 ans !

Quant à l’annonce de la retraire à 65 ans, pour les enseignants comme pour les autres salariés, elle est bel est bien confirmée. Inacceptable d’autant plus qu’avec la réforme de la masterisation et la réforme Blanquer des concours, les enseignants sont titularisés de plus en plus tard…

Avec sa fédération, le SNUDI-FO réaffirme toutes ses revendications qu’elle fera valoir sans relâche avant, pendant et après les élections :
– Abandon de la loi Rilhac et de l’expérimentation marseillaise !

Stop à la territorialisation de l’Ecole !
– Arrêt des évaluations d’école et de la logique managériale de PPCR et du Grenelle !
– Arrêt des fermetures de classes !

Ouvertures de toutes les classes et de tous les postes nécessaires !
Recrutement immédiat de personnels sous statut !
– Augmentation de la valeur du point d’indice de 22% !

Augmentation immédiate indiciaire de 183€ nets mensuels pour tous les personnels !
– Aucun nouveau recul de l’âge de départ à la retraite !

Abrogation de toutes les lois s’étant attaquées à nos retraites (Fillon-Chirac 2003, Woerth-Sarkozy 2010, Ayrault-Hollande 2013…) !

Compte rendu de l’audience FO au ministère du 18 mars 2022

Compte rendu de l’audience FO au ministère du 18 mars 2022

Une délégation de la FNEC FP-FO a été reçue le vendredi 18 mars au ministère par le Directeur général des Ressources humaines et son adjoint. De nombreux points ont été abordés :

Salaires, ISSR

FO : Avec sa fédération générale de fonctionnaires, la FNEC FP-FO revendique sans relâche le dégel du point d’indice d’au moins 20 % pour compenser la perte de pouvoir d’achat. En cette période d’augmentation sans précédent du prix de l’essence, le gouvernement a décidé de revaloriser de 10 % les frais de déplacement, ce qui est encore tout à fait insuffisant. Pour autant et malgré nos demandes répétées, le ministère n’a annoncé aucune augmentation de l’ISSR, ce qui est inacceptable. Nous revendiquons une augmentation significative de l’indemnité de sujétion spéciale de remplacement par la revalorisation du taux journalier moyen de l’ISSR qui n’a pas été augmenté depuis de très nombreuses années.

MEN : Nous entendons votre demande concernant l’ISSR. Elle est à l’étude et nous regardons si elle est possible car ce type de revalorisation « chiffre vite ».

Listes complémentaires

FO : Suite à l’importante mobilisation du 13 janvier, 800 lauréats du concours du premier degré sur la liste complémentaire ont été recrutés. Cela répond à une revendication portée par la FNEC FP-FO de longue date mais ce n’est pas suffisant pour répondre à l’urgence de la situation et au manque de remplaçants.

En effet :
– Les listes complémentaires sont limitées, voire inexistantes dans certaines académies ;
– Aucune annonce n’a été effectuée concernant les lycées et collèges, pourtant eux aussi placés dans
des situations intenables ; rien non plus concernant les PsyEN ;
– Qu’en est-il des 96 listes complémentaires dans l’enseignement privé ?
– Qu’en est-il pour tous les autres personnels : AS, Infirmières, médecins, administratifs… Lors du point sanitaire, le représentant du ministre a indiqué que le recrutement des « vacataires administratifs était en
bon ordre ». Au contraire, nous avons des retours indiquant qu’il n’y a pas de recrutement. Qu’en est-il ?

Nous réitérons donc notre demande, déjà effectuée dans notre courrier du 20 janvier, de recruter tous les candidats des listes complémentaires, de tous les concours et de réabonder ces listes complémentaires.

Le recrutement doit être à hauteur des besoins pour que chaque personnel absent soit remplacé et que des recrutements en urgence puissent être effectués dans tous les corps. Quels recrutements sont envisagés pour les UPE2A en lien avec la situation en Ukraine par exemple ?

Ministère (MEN) : Nous n’envisageons pas à ce stade de nouveaux recrutements. L’utilisation des listes
complémentaires du premier degré a été déjà difficile à mettre en place. C’est notamment très perturbant pour les étudiants. Nous l’avons fait quand même. Les listes complémentaires sont épuisées dans le premier et second degré. Vous demandez le ré-abondement. Nous vous avons répondu que le jury est souverain et que ce n’est pas possible. De plus, le niveau des concours est parfois très bas donc ce n’est pas souhaitable. Nous travaillons sur le vivier de contractuels. Il y a des départements où l’épidémie repart donc nous avons conscience des besoins. Concernant les vacataires administratifs, nous vous transmettrons rapidement le bilan.

FO : Vous nous répondiez, il y a peu, qu’il était impossible d’utiliser les listes complémentaires sauf pour remplacer les stagiaires démissionnaires. La suite a montré que c’était possible. [ Le ministère le reconnaît.] Il y a de nombreux concours où le niveau n’est pas bas et pourtant les listes complémentaires sont faibles ou inexistantes. Ce n’est pas une question de jury mais d’orientation budgétaire. Nous contestons le choix du ministère de privilégier la contractualisation. Il est tout à fait possible de reprendre le classement de ces concours et de prolonger la liste complémentaire. Il est aussi possible d’organiser un concours exceptionnel.

Postes

FO : Les postes manquent partout. Des mobilisations ont lieu contre des DHG intenables, contre des fermetures de postes, de classes. La FNEC FP-FO revendique l’arrêt des fermetures et l’ouverture de tous les postes nécessaires. Les listes complémentaires des concours doivent être beaucoup plus importantes que celles de cette année scolaire. Compte tenu de la réforme des concours du ministre, nous sommes également très inquiets de la baisse du nombre de candidats. La FNEC FP-FO revendique l’abrogation de cette réforme du concours tout comme elle revendique l’abrogation de la masterisation des concours enseignants. Pour la FNEC FP-FO, seul le retour à un recrutement BAC+3 avec une vraie année de formation rémunérée et une réelle revalorisation des salaires permettraient d’en finir avec l’assèchement des concours.

MEN : Nous vous confirmons qu’il y a une baisse des inscrits, en particulier pour le CRPE. C’est lié au recul de M1 au M2 du concours comme vous le pointez mais aussi à l’attractivité. Nous vous communiquerons les chiffres prochainement.

FO : Nous avons pris connaissance de dispositifs “e-remplaçants” (des enseignants qui occuperaient des postes pour effectuer uniquement des cours en distanciel) dans les Côtes-d’Armor, dans l’académie de Nancy-Metz… La FNEC FP- FO rappelle que le télé enseignement ne repose sur aucune base réglementaire. Ce n’est pas de l’enseignement. Nous demandons l’abandon de ces expérimentations.

MEN : Lors des discussions sur le télétravail, nous vous avons donné raison sur ce point alors que ce n’était pas la position partagée par d’autres organisations. Il n’y a pas de consigne de notre part par rapport à ce dispositif. Ce sont des expérimentations locales innovantes qui nous semblent intéressantes. Mais nous ferons remonter votre demande au ministre.

AED et prolongation des contrats au-delà de 6 ans

FO : Un nouveau texte est en préparation. Comment faire pour qu’aucun AED ne soit empêché de prolonger son contrat s’il souhaite le faire ?

MEN : Le texte réglementaire n’est pas encore paru. Nous allons faire au plus vite. La plupart des AED sont recrutés par année scolaire donc ce sera fait avant la date butoir.

Obligation vaccinale

FO : Les personnels suspendus (Infirmiers, médecins, psyEN, enseignants spécialisés) seront-ils réintégrés conformément à l’avis majoritaire du CHSCTM ? Alors que les mesures restrictives sont en train d’être levées, cette interprétation zélée de la loi, qui a été appliquée de manière moins coercitive dans d’autres ministères, n’a plus aucun sens. Nous avons besoin de tous les personnels.

MEN : Il y a la loi et nous avons le sentiment de l’appliquer de la bonne manière. Là aussi, nous ferons remonter votre demande mais il n’y a pas à notre connaissance de changement de politique sur cette question.

Mouvement 2022

Mouvement 2022

A télécharger : la liste des 38 postes restés vacants (actualisation 29/06/22)
A nouveau cette année l’administration refuse de faire connaitre leur rang de classement aux intéressé(e)s. Le SNUDI-FO 53 intervient à nouveau auprès de l’administration.
Néanmoins, comme en 2021, le SNUDI-FO sera en capacité de le faire.

Pour cela, et si vous êtes concerné(e), complétez dès que possible le formulaire en ligne

Mouvement intra : résultats

Les résultats du mouvement seront consultables mardi prochain, 21 juin, dans l’après-midi sur I-PROF / les services / SIAM / mouvement intra départemental.


IMPORTANT ET ESSENTIEL :

Que vous ayez ou non obtenu satisfaction, communiquez-nous votre résultat en complétant le formulaire en ligne (10 secondes)

C’est ce qui nous permettra, comme l’année dernière, de publier les résultats partiels du mouvement.


Nous vous rappelons que la loi de Transformation de la Fonction publique (dite loi Dussopt), entérine, entre autres, la suppression des CAPD dédiées au mouvement… L’opposition unanime des fédérations de fonctionnaires est suffisamment rare pour être soulignée. Aussi, les opérations de mouvement intra départemental se déroulent désormais dans l’opacité la plus totale. Les organisations syndicales représentatives ne disposent plus des tableaux préparatoires aux opérations de mouvement (classement, barème, vœux formulés…), ni des résultats pour pouvoir exercer un contrôle des opérations et en vérifier la transparence.

Pour autant, les élus du SNUDI-FO 53, comme l’année dernière, seront disponibles tous les jours, pour répondre à toutes vos questions et vous aider à formuler un recours.

En effet, vous êtes en droit de formuler un recours si :

  • Vous n’avez obtenu aucun de vos vœux,
  • Vous êtes affecté sur un vœu non souhaité à titre provisoire,
  • Vous estimez que vous avez été victime d’une erreur de barème non corrigée,
  • Vous constatez qu’un de vos vœux a été attribué à un barème inférieur au vôtre …

Si vous avez obtenu un poste à titre définitif sur un vœu (surtout s’il s’agit d’un vœu groupe) qui ne vous satisfait pas, contactez-nous rapidement.

Comment faire un recours, comment le syndicat peut-il vous aider ?

– Dès que vous avez reçu votre résultat, compléter ce formulaire en ligne. Nous pourrons vous expliquer comment faire, quels arguments mettre en avant…

– Lors de la rédaction de votre recours, mandatez le SNUDI-FO 53 afin que nous puissions le défendre lors de réunions bilatérales avec la DSDEN ; comme l’année dernière.

Nous sommes là pour vous aider, pour défendre vos demandes.

La liste des postes restés vacants (à venir)

Le SNUDI-FO intervient auprès de l’administration pour que les collègues concernés puissent connaître leur rang de classement. Si vous êtes concerné(e), complétez le formulaire en ligne (à venir).


Permanences du syndicat à partir du 21 juin tous les jours (soir et weekends) : 06 52 32 30 45 et contact@snudifo-53.fr
Permanence du mardi : contact@snudifo-53.fr ou par téléphone au 06 52 32 30 45, 06 80 31 51 16, 06 61 80 12 85 ou 06 03 54 68 75
Permanence du mercredi : contact@snudifo-53.fr ou par téléphone au 06 52 32 30 45, 06 74 37 73 52, 06 80 31 51 16, 06 61 80 12 85 ou 06 03 54 68 75
Permanence du jeudi : contact@snudifo-53.fr ou par téléphone au 06 52 32 30 45 ou 06 20 41 86 74
Permanence du vendredi : contact@snudifo-53.fr ou par téléphone au 06 74 37 73 52
Permanence du weekend : contact@snudifo-53.fr ou par téléphone au 06 52 32 30 45, 06 74 37 73 52, 06 80 31 51 16, 06 61 80 12 85 ou 06 03 54 68 75


Fort de tous les suivis communiqués par les collègues du département (une centaine), le SNUDI-FO 53 pourra aider tous les collègues non satisfaits à déposer un recours !

Voici une base pour rédiger votre recours.

Attention, le recours est individuel, il n’y donc pas de modèle standard de courrier. Le syndicat vous accompagne individuellement dans la rédaction de celui-ci; la base que nous proposons ne sert que pour la structure de votre courrier.

L’année dernière, le SNUDI-FO 53 a été le seul syndicat à porter tous ses recours en entrevue à l’IA (compte-rendu audience du 7 juillet 2021) et à obtenir satisfaction pour bon nombre d’entre eux…

Après la réception des accusés de réception

Si vous avez participé au mouvement cette année, vous avez reçu votre accusé de réception dans l’application MVT1D.

Sur SIAM, cliquez sur « phase intra-départementale » puis dans MVT1D, « accusé de réception », « générer mon accusé de réception ».

Cet accusé de réception constitue la preuve de votre participation au mouvement intra-départemental.

L’accusé de réception comportera vos éléments du barème (base + bonifications éventuelles, pas toutes systématiquement)

Ce que vous devez faire :

1/ Faites vérifier tous les éléments

Faites vérifier vos vœux et barème par le syndicat qui apportera les corrections sur les éléments erronés ou manquants (bonification carte scolaire, bonification médicale, stabilité, points REP+, situation familiale…).

Si vous avez déjà complété la fiche de suivi en ligne du syndicat, renvoyez-nous simplement votre accusé de réception à cette adresse : contact@snudifo-53.fr

Si vous n’avez pas complété la fiche de suivi en ligne du syndicat, cela est toujours possible, vous joindrez votre accusé de réception en fin de formulaire.

2/ Vous pouvez vérifier les modalités d’obtention de chaque poste :

PRO = titre provisoire

TPD = titre définitif

3/ Vous pouvez vérifier l’ordre des priorités de vos vœux :

Lecture des codes priorités :

40 : priorité normale sans notion de titre

10 : priorité liée au titre détenu et au poste sollicité. (LA direction, CAPPEI pour poste spécialisé, ….)

11 : stagiaire CAPPEI sur poste spécialisé (ce sera le cas pour les enseignants qui font actuellement une demande de VAEP pour le CAPPEI).

90 : avis défavorable.

4/ Attendez le retour du syndicat. 

En cas de correction, vous devrez impérativement retourner cet accusé avant le mardi 7 juin à la DSDEN, via COLIBRIS ou par email à ce.dippag53@ac-nantes.fr avec comme objet « votre NOM-Contestation barème », accompagné des pièces justificatives si besoin. Mettez en copie le SNUDI-FO 53.

Comme l’année précédente, le SNUDI-FO 53 a demandé et a obtenu confirmation pour la possibilité de changer l’ordre des vœux, rajouter un vœu, supprimer un vœu, vous pouvez donc le faire directement sur votre accusé de réception.

Contactez le syndicat en cas de besoin !


La circulaire départementale 2022

 Enquête 2022 sur les postes susceptibles d’être vacants

La liste des postes vacants réalisée par le SNUDI-FO 53 (au 14/04/22 – avec numéros de postes)

La liste des postes (voeux groupes, voeux postes et voeux MOB)

La liste des postes susceptibles d’être vacants (retours enquête SNUDI-FO)

La liste des écoles à 4 jours

La liste des postes mis au mouvement classés par commune



Zones des voeux groupes

Fiches de postes “à profil”
Fiches de postes “à compétences particulières”
Fiche de déclaration individuelle (pdf formulaire)


Récapitulatif mouvement Mayenne réalisé par les militants du SNUDI-FO 53
Tutoriel pour la saisie des vœux en Mayenne réalisé par vos représentants SNUDI-FO 53


Saisie des vœux : du 4 avril au 30 avril.

Compte rendu GT mouvement du 2 février 2022

Participez aux RIS spéciales “mouvement” (réunions ouvertes à tous)
Mardi 5 avril 18h00 en visio
Mercredi 27 avril 14h00 à Laval à l’UD-FO, 10 rue du Docteur Ferron
(Inscription au RIS)

La seule façon fiable de préparer votre mouvement, c’est de nous contacter, participer à une réunion spéciale Mouvement, venir à l’une de nos permanences, et nous remplir votre fiche de suivi (à venir).

La fiche de suivi servira notamment à calculer puis vérifier votre barème au moment des opération de mouvement. Plus nous aurons de fiches de suivi, plus nous pourrons effectuer de vérifications, donc vous défendre lors d’un recours, en cas de désaccord ou d’incompréhension de votre résultat. L’année dernière, avec le suivi du SNUDI-FO 53, plusieurs collègues ont obtenu satisfaction à l’issue de leur recours.

Pour nous contacter :
Par courriel à l’adresse suivante : snudifo.53@gmail.com
Par téléphone au 06 52 32 30 45

Trouvez ensuite toutes les informations sur notre site ou sur le groupe privé FaceBook, qui permet à 250 PE du département de partager des informations.


Archives mouvement 2021

Évènements à venir