2 ans de plus pour toucher sa pension et 2 heures de plus pour toucher 10 %… INACCEPTABLE !
Nous y voyons désormais un peu plus clair concernant la pseudo-revalorisation proposée par le ministre Ndiaye aux personnels. Celle-ci est composée :
D’une « revalorisation socle » indemnitaire sans contrepartie réservée aux enseignants en début de carrière
D’un « pacte » qu’il propose aux enseignants : des tâches supplémentaires en échanges de nouvelles primes
De rien ou presque pour les personnels administratifs, les personnels infirmiers, médecins, assistants sociaux, AESH, AED…
Le ministre s’est récemment répandu dans la presse à propos du « pacte » qu’il entend proposer aux enseignants. Afin de leur permettre de limiter leur perte de pouvoir d’achat, il leur proposerait 3650€ annuels (bruts ou nets ?), une augmentation de 10% selon lui, contre 72 heures annuelles de travail supplémentaire, c’est-à-dire deux heures de plus par semaine !
Ces 2 heures de travail hebdomadaires pourraient consister à faire du remplacement de courte durée dans le 2nd degré, enseigner au collège l’heure de renforcement en mathématiques et en français pour les enseignants du 1er degré, faire de l’orientation, etc…
Le deuxième type de missions concernées par le pacte pourrait varier selon les établissements puisqu’elles seraient liées au « CNR éducation » sur la base des projets pédagogiques dits « innovants ».
Individualisation, territorialisation, travail supplémentaire, salaire au « mérite » : voilà ce que propose le ministre en guise de « revalorisation » !
Pour la FNEC FP-FO, au moment où le pouvoir d’achat des personnels s’effondre, au moment où les conditions de travail n’ont jamais été aussi dégradées, l’annonce du ministre est une provocation insupportable !
Non seulement il faudrait travailler 2 ans de plus durant sa carrière, mais maintenant il faudrait travailler 2 heures de plus par semaine pour compenser l’effondrement de notre pouvoir d’achat !
Et pourtant, l’argent pour les retraites, pour les salaires, ce n’est pas ce qui manque, en témoignent les 413 milliards d’euros que le président Macron vient d’octroyer au budget des armées pour fabriquer des bombes et des chars d’assaut !
Quel syndicat pourrait cautionner un tel dispositif ? Pas la FNEC FP-FO en tout cas qui vient de quitter les groupes de travail sur le « pacte » Ndiaye.
Retraites, salaires… Décidément ce gouvernement ne nous laisse d’autre choix que d’amplifier la mobilisation, que de préparer le blocage du pays par la grève pour obtenir satisfaction !
La FNEC FP-FO appelle les personnels à être massivement en manifestation samedi 11 février à l’appel de la totalité des organisations syndicales pour le retrait de la réforme des retraites.
Plus que jamais, elle invite les collègues à participer aux réunions syndicales et aux assemblées générales dans les secteurs, établissements, services, pour discuter des moyens à mettre en œuvre pour mettre en échec cette réforme.
Retrait de la réforme Macron-Borne ! Retrait du pacte Ndiaye, NON au « travailler plus pour perdre moins » ! Augmentation indiciaire immédiate pour tous les personnels au moins au niveau de l’inflation ! Rattrapage du pouvoir d’achat perdu depuis 20 ans !
Encore une mobilisation monstre à Laval ce 7 février !
Même le soleil était de la partie… Macron n’a décidément aucun soutien !
8000 personnes, salariés du privé, du public, jeunes, retraités, privés d’emploi, dans l’unité des organisations syndicales, ont scandé « RETRAIT DU PROJET MACRON, NI AMENDABLE, NI NEGOCIABLE ».
La détermination est là, la mobilisation ne faiblit pas, et la colère monte de partout. Le trio de choc Macron-Borne-Dussopt serait bien avisé de ne pas minimiser ce qui est en train de se passer dans le pays.
Les motions d’AG, de réunions d’informations sont adoptées et dans de très nombreux secteurs. Toutes vont dans le même sens : nous sommes prêts ! Prêts au blocage et à la grève générale pour que Macron retire son projet.
Au plan national, la question d’un ultimatum au gouvernement se pose désormais franchement : ou il retire son projet de report de l’âge légal de départ à 64 ans ou nous organisons la grève générale. N’est-il pas temps pour les confédérations de lancer cet ultimatum ? Poser la question, c’est y répondre.
En attendant, rendez-vous samedi, à Laval, 14h00 square de Boston.
Pour trouver un lieu de mobilisation près de votre lieu de vacances, tapez UD FO (numéro de département) dans votre moteur de recherche préféré.
Nous recensons déjà plusieurs écoles en grève mardi 7 février, et décidée depuis l’annonce de cette nouvelle date.
ATTENTION : contrairement aux informations erronées qui ont pu circuler, la déclaration d’intention peut être envoyée jusqu’à samedi soir minuit.
Les 37 PE et AESH délégués de secteur du SNUDI-FO 53 vous invitent à prendre position dans votre école et à faire remonter votre motion dès que possible au syndicat… C’est possible de le faire en ligne ici.
Extrait : « Nous n’attendons rien du gouvernement, nous ne voulons pas de pédagogie, nous voulons le retrait de cette réforme, nous voulons le retour des 37,5 annuités et des 60 ans d’âge légal de départ à la retraite.
La retraite, c’est notre salaire différé, ce sont nos cotisations, c’est notre sécurité sociale : elle est à nous, des générations se sont battues pour la gagner et nous nous battrons pour la garder !
Nous estimons qu’il faut désormais lancer un ultimatum à ce gouvernement : si le projet n’est pas retiré, alors n’est-il pas temps pour les confédérations, d’appeler à une grève générale interprofessionnelle de 24 heures ?
N’attendons pas que le mouvement s’essouffle, ne nous inscrivons pas dans un calendrier de grèves perlées. Si le gouvernement s’entête, nous nous déclarons prêts au blocage du pays. »
Les liens utiles
Toutes les informations sont actualisées quotidiennement sur notre site.
Déclaration d’intention(contrairement aux retours que certains collègues peuvent avoir de leur circonscription, un envoi de courriel vous couvre totalement, contrairement au formulaire en ligne dont des dysfonctionnements nous ont été signalés. Vous n’avez aucun accusé de réception de votre déclaration sur le serveur, contrairement à l’envoi d’un email qui vous couvre ; le SNUDI-FO 53 conseille de se déclarer gréviste pour tous les jours de la période, pour être couvert (en fonction de l’évolution de la grève dans les jours qui suivront) Se déclarer susceptible d’être gréviste n’engage à rien. C’est la feuille d’émargement (service fait) à l’issue de la grève qui fait foi. Se déclarer susceptible d’être gréviste sur toutes les dates de la période accentue la pression sur le gouvernement et perturbera le service dans le cadre de la grève.) Formulaire sur le site de l’IA
Caisse de solidarité (pour rappel, les adhérents FO seront indemnisés a minima de 35 euros par jour de grève, dès le 1er jour. Si vous le souhaitez, lors de votre adhésion au syndicat vous pouvez faire le choix de surcotiser, la sur-cotisation est déductible des impôts (ou reversée en crédit d’impôt) à 66%. Indiquez-le au dos du chèque, ou au moment du paiement CB. Cette sur-cotisation est reversée dans la caisse de grève du SNUDI-FO 53)
Nos militants et représentants sont disponibles pour venir animer une réunion d’information dans votre école, quand vous le souhaitez ; n’hésitez pas à nous solliciter.
Résultats du CSA SD du 30 janvier Tous les syndicats ont voté « contre » la carte scolaire ! Il nous reste 10 jours pour : Contester les décisions du DASEN (non à une fermeture, pour une ouverture, non à la fusion…) Préparons audiences et mobilisations… ! CSA Carte scolaire de repli le 9 février !
A la suite des déclarations liminaires des syndicats représentatifs au CSA-SD 53, (lire la déclaration FO) le DASEN s’est exprimé sur la situation de notre département. Pour l’Administration, nous aurions 486 élèves en moins, donc « le bon sens doit l’emporter ».
Le DASEN se réjouit du fait que « la situation aurait pu être pire… » Il y a effectivement une distorsion en les chiffres qui imposent de rogner vaille que vaille avec des fermetures ici et là, et la réalité du terrain (effectifs, remplacement, RASED, enseignants référents…) Dans la série « tout va très bien madame la marquise » on ne peut pas mieux faire. Chacun appréciera.
Peu de changements entre le GT et ce CSA, sauf l’annulation de la fermeture de classe à Averton pour laquelle FO a accompagné les collègues. Pour autant les représentants ont défendu bec et ongles toutes les situations pour lesquelles ils étaient mandatées.
Carte scolaire 2023 Les décisions du DASEN
20 fermetures envisagées pour 3 ouvertures de classe seulement. Au moins une école va fermer ! (St Pierre sur Erve)
Pour rappel: -78 postes pour notre académie et -15 postes pour la Mayenne !
Votes sur les décisions prises par le DASEN : CONTRE : FO (3), FSU (3), UNSA (2), CGT (2)
Le SNUDI-FO 53, dans le cadre de la carte scolaire 2023 et de la défense des écoles publiques relaie et soutient les différentes mobilisations en cours :
– RPI Mée-Pommerieux : le SNUDI-FO est aux côtés des personnels qui veulent défendre leur outil de travail et qui revendiquent le maintien des 4 classes sur le RPI et l’abandon du projet de fermeture de l’école de Mée. Le SNUDI-FO 53 était présent dimanche 29 janvier au rassemblement devant l’école de Mée qu’il a aidé à organiser. Le communiqué des parents d’élèves.
– Cossé le Vivien élémentaire : le SNUDI-FO est aux côtés des collègues qui refusent le projet de fermeture de classe à l’école Jean Jaurès. Le syndicat relaie la pétition des parents d’élève, à signer en ligne ici et à partager. (+ de 3000 signatures !)
Les représentants FO sont revenus sur les 2 jours de formations des PES à 100% pris sur les vacances scolaires. FO a rappelé son courrier à la Rectrice (signé par l’ensemble des SNUDI-FO de l’académie). Nos responsables estiment normal et réglementaire de placer ces journées de formation sur les congés ! Le SNUDI-FO 53 reste pleinement mobilisé pour que cette situation ne se reproduise plus et que les journées de formation des PES à 100% se fassent sur temps de classe.
Le SNUDI-FO 53 revendique : – Une formation maintenue dans le cadre règlementaire en vigueur, c’est à dire sur le temps de travail, sur 36 semaines. – Des formations choisies par les collègues, dans un catalogue de formations, qui ne se résument pas à la mise en œuvre de réformes politiques. – Le libre choix des 18h d’animations pédagogiques ; – Le libre choix des stages de formation ; – Le caractère strictement facultatif de la co-observation, des visites des CPC que ce soit dans le cadre des deux jours de stage imposés ou dans le cadre des constellations PPCR ; – Le respect de la liberté pédagogique ; – Le respect de nos obligations réglementaires de service ; – Le retrait de PPCR
C’est le décret n° 2017-44 du 29 mars 2017 qui définit toujours nos obligations de service. Ce texte précise que nous devons 18 heures consacrées à des actions de formation continue, pour au moins la moitié d’entre elles, et à de l’animation pédagogique. Il ne figure dans ce texte aucune notion d’animation ou de formation obligatoire ou à caractère départemental. Les PE sont donc libres de choisir la manière dont ils veulent effectuer ces 18 heures, ce que le DASEN ne peut à ce jour pas contester.
Cohérents avec sa position constante, FO renouvelle son exigence d’abandon définitif du dispositif des constellations PPCR.
Vos représentants FO au CSA : Fabien Orain, Hélène Colnot, Stève Gaudin
31 janvier 2023 : 10000 personnes à Laval en Mayenne
Un coup de force extraordinaire !
Rien d’autre à démontrer : le président Macron est ultra minoritaire, sa réforme est rejetée partout !
Une foule immense s’est levée !
Plus le gouvernement fait de la pédagogie, plus il y a de monde dans la rue, et plus la colère gronde !
Le gouvernement vacille, la majorité présidentielle doute… C’est le moment : Arrachons le retrait de cette contre-réforme des retraites, maintenant, tous ensemble !
Une assemblée générale des personnels de l’Education Nationale grévistes a rassemblé 40 personnes, à l’appel de la FSU, FO, CGT et SUD. Les collègues réunis ont échangé sur la situation et discuté des suites à donner à ce souffle incroyable : nous devons gagner, nous allons obtenir ce retrait de contre-réforme.
Mieux vaut quelques journées de salaires, qu’une retraite de misère à 64 ans !
Pour cette concertation concernant la « revalorisation dite socle», nous disposons enfin de documents chiffrés qui établissent 2 hypothèses (A et B).
Rappelons que cette revalorisation ne concernerait que les personnels enseignants, CPE, psyEN. On ne voit toujours rien venir pour les autres catégories de personnels en particulier pour les plus en difficulté (Cat C, AESH, AED…) etla FNEC FP-FO réaffirme son exigence de voir le salaire de tous les personnels augmenter de manière significative.
Dans les deux cas (A ou B), il s’agit d’un régime indemnitaire et non indiciaire (qui ne sera donc pas pris en compte dans la pension).
Dans les deux cas, il accentue un régime à deux vitesses pour les personnels stagiaires (en fonction de leur quotité de service face à élèves : temps plein + 164€ ; mi-temps +82€)), ce que nous contestons.
Dans les deux cas, les revalorisations les plus significatives s’effectuent sur les échelons de début de carrière dans lesquels les personnels ne restent qu’un temps limité :
Si, pour certains échelons, la revalorisation apparaît comme significative (+ 23,8% dans le meilleur des cas), cela ne concerne au final que bien peu de collègues. Pendant la partie la plus importante de la carrière (à partir de l’échelon 9, soit après entre 16 et 18 ans de carrière), la « revalorisation » est au mieux faible, au pire nulle.
Rappelons que compte tenu de l’inflation galopante, les prix explosent : 37 produits du quotidien ont augmenté de15 % en un an ! Une majorité de personnels devrait donc continuer à se paupériser ?
Inacceptable pour la FNEC FP-FO ! Aucune augmentation de salaire en deçà de l’inflation !
De plus, s’il est légitime d’augmenter très significativement les personnels en début de carrière compte tenu de la faiblesse de leur salaire, rappelons que la perte de pouvoir d’achat des personnels de l’Education nationale est évaluée à 25 % depuis 20 ans ! C’est donc tous les personnels qui doivent être augmentés de manière significative pour rattraper le pouvoir d’achat perdu.
Cela passe par une augmentation indiciaire du point d’indice. Le ministre de la Fonction publique, Stanislas Guérini, refuse pour l’instant d’ouvrir les négociations sur l’augmentation du point d’indice, considérant de 3,5 %, c’est bien suffisant ! FO ne l’accepte pas !
Cela passe par l’utilisation de toute l’enveloppe budgétaire, qu’il faut ré-abonder car le compte n’y est pas, pour l’augmentation de tous les personnels sans contrepartie.
Or, vous réservez une part de l’enveloppe budgétaire pour individualiser les carrières.
La FNEC FP-FO refuse les rémunérations en fonction de « missions supplémentaires» du « pacte» qui engloberait le remplacement des personnels absents en heures supplémentaires, l’intervention de professeurs des écoles au collège,en plus de leur temps de classe, contre toutes les règles statutaires, et ce alors que vous projetez de fermer plus de 2 000 postes d’enseignants à la rentrée, la formation continue pendant les vacances, alors que les personnels sont à bout…
La FNEC FP-FO refuse le principe de rémunération à la tête du client, en fonction de « l’investissement dans les projets innovants » que vous cherchez à mettre en place à travers le CNR initié par le président Macron, tout comme elle refusela logique des « fonds d’innovation pédagogique».
La FNEC FP-FO revendique l’abandon de ces mesures territoriales qui visent à éclater le Statut, l’abandon du « pacte »et de «l’indemnité pour investissement dans les projets innovants». La totalité des enveloppes budgétaires doit être utilisée pour la « revalorisation » de tous les personnels sans contrepartie !
La FNEC FP-FO réaffirme sa revendication d’augmentation indiciaire pour tous les personnels, pas seulement les enseignants, et en particulier les personnels les plus en difficultés (catégories C, AESH, AED…), sans contrepartie, a minima à hauteur de l’inflation pour commencer, et rattrapage des 25 % de pouvoir d’achat perdu en 20 ans !
Vos propositions sont d’autant plus insuffisantes et insupportables que le gouvernement vise à condamner tous les salariés à 2 ans ferme de travail en plus. Nous n’acceptons pas et organisons la grève pour le retrait de la réforme Macron-Borne des retraites !
Compte rendu
Ministère (MEN) : Nous voulons mener la discussion sur la « revalorisation socle» et le « pacte» en parallèle. Nous voulons que ces deux volets de revalorisation soient mis en place à la rentrée de septembre 2023. L’enveloppe budgétaire prévue pour « revalorisation socle »est de 635 millions pour les 4 mois de 2023 et de 1,9 milliard en année pleine à partir de 2024. Nous discuterons du pacte dans un prochain GT.
La FNEC FP-FO demande si l’enveloppe budgétaire consacrée au « pacte» (300 millions) est amenée à évoluer en 2024 comme celle du socle ? Le ministère finit par répondre que ce n’est pas encore statué et que cela dépendra des discussions. [En clair, si les organisations syndicales plongent dans la cogestion du pacte, ce budget sera peut-être augmenté.]
Concernant la « revalorisation socle », elle comprend 4 axes : Axe 1 : Le levier indemnitaire qui vise à proposer une revalorisation indemnitaire par échelon. Cela concernerait lamasse la plus importante de l’enveloppe des 1,9 milliards. Axe 2 : Améliorer le reclassement pour les lauréats du concours avec une expérience professionnelle Axe 3 : Améliorer la progression de carrière (Hors classe, classe exceptionnelle) Axe 4 : Améliorer la rémunération des contractuels
FO demande comment se répartit l’enveloppe entre ces 4 axes ?
Le ministère reste évasif mais reconnaît que ce qui serait le plus simple à négocier avec le ministère des Finances serait de porter l’essentiel de l’enveloppe sur l’axe 1 (indemnitaire, donc sans conséquence sur la pension), le plus impactant étant l’axe 3 dont la moindre modification a une incidence sur les budgets à long terme (et pour cause puisqu’il s’agit d’accélérer les carrières, donc de l’indiciaire, avec ses conséquences sur les pensions).
Axe 1 : indemnitaire
Le ministère a élaboré 2 hypothèses : l’une qui cible uniquement la classe normale (A) et l’autre qui essaie de « donner un peu à tout le monde (sic) »(B)
Ils indiquent leur objectif principal de rémunérer les plus bas échelons à 2000 € minimum et d’ensuite contrer l’aplatissement de la grille, ce qui explique que les augmentations les plus significatives se retrouveraient sur les échelons2, 3, 4, 5, 6.
Concernant les stagiaires, ils justifient le choix de différencier ceux à mi-temps et à plein-temps par la volonté de privilégier l’entrée par le master MEEF et la charge de travail accrue d’un temps plein. La totalité des organisations syndicales s’y oppose. Le ministère en prend acte et va étudier la possibilité d’une indemnité indifférenciée (sans grande conviction…).
Suite aux interventions des organisations syndicales qui pointent toutes peu ou prou qu’une majorité de collègues ne toucheront presque rien, le ministère indique que ces hypothèses sont à l’état de projet et ont pour objectif de montrer ce qu’on peut faire avec l’enveloppe.
Certaines organisations proposent d’augmenter l’ISOE et l’ISAE, indemnités qui seraient selon elles plus égalitaires.
Le ministère indique être à l’écoute de ces propositions mais veut que les montants puissent être assez significatifs (pour communiquer…), ce qui est compliqué si on donne à tout le monde compte tenu de la faiblesse de l’enveloppe…
FO réaffirme qu’il est plus que jamais nécessaire d’utiliser la totalité des enveloppes (« pacte », « fonds d’innovations pédagogique», « indemnité pour investissement dans les projets innovants »…) pour la revalorisation de tous les personnels sans contrepartie.
Axe 2 : Améliorer le reclassement pour les lauréats du concours avec une expérience professionnelle
Des GT spécifiques seront organisés. Parmi les pistes : étendre la reprise de 2/3 de l’expérience antérieure (décision déjà prise pour le 3èmeconcours) aux concours externes et internes. Relèvement du ratio de reprise pour les contractuels et suppression de la clause de non-interruption.
Axe 3 : Améliorer la progression de carrière (Hors classe, classe exceptionnelle)
Pistes: améliorer le taux de passage à la hors classe. Supprimer le contingentement à 10 % de la classe exceptionnelle (qui bloque les promotions) et accéder à l’échelon spécial de la classe exceptionnelle à l’ancienneté et non de manière contingentée.
La FNEC FP-FO a rappelé son opposition à PPCR et sa revendication que tous les personnels puissent accéder à l’échelon terminal de leur corps. Elle a réaffirmé son opposition aux rendez-vous de carrière arbitraires, en particulier le 3ème rendez-vous couperet pour la hors classe pour lequel nous demandons un passage à la hors classe au barème globalement basé sur l’ancienneté et a minima, la possibilité de voir les appréciations réévaluées à la hausse pour les collègues qui le demandent.
Axe 4 : Améliorer la rémunération des contractuels
Piste :1600 € brut annuels pour tous.
La FNEC FP-FO considère que cette augmentation est insuffisante. Elle réaffirme sa revendication de la titularisation de tous les contractuels qui le souhaitent.
4 nouveaux GT sont programmés : – 2 sur le « pacte » – 1 nouveau sur la « revalorisation socle » – 1 GT de synthèse
La FNEC-FP FO a, en cohérence, décidé de quitter les groupes de travail du ministre Ndiaye visant à instituer un « pacte » avec les enseignants. Elle lui oppose sa revendication d’augmentation indiciaire pour tous les personnels sans contrepartie, a minima à hauteur de l’inflation pour commencer, et le rattrapage du pouvoir d’achat perdu depuis 20 ans !
Une foule impressionnante : près de 9000 personnes ont défilé dans les rues de Laval pour le retrait du projet de réforme Macron-Borne. Détermination, unité, et une très belle manifestation (3 cortèges FO rassemblant 2000 personnes dans le cortège principal)
20000 au Mans, 15000 à Angers, 50000 à Nantes, … 2,3 millions dans toute la France
2 millions de personnes qui ont dit : “NON, nous ne voulons pas prendre 2 ans ferme, nous ne voulons pas des 64, 65, 66 ou 67 ans, nous ne voulons pas de la retraite des morts… 62 c’est déjà trop !
Non, le gouvernement ne peut plus rester sourd, il ne peut pas s’obstiner ainsi. Il ne reste qu’une option : le R E T R A I T du projet Macron !
Entre 65 et 75% de grévistes dans les centrales nucléaires, 66% à Enedis, entre 70 et 100 % dans les raffineries, à la SNCF 80% des conducteurs ont cessé le travail. De nombreuses directions d’usine ont été contraintes d’arrêter les chaînes de production… A Airbus, au moins 5 000 salariés ont débrayé et ont rejoint la manifestation toulousaine.
75% de grévistes à l’Education nationale ! Des milliers d’écoles et d’établissements fermés ! 55% de PE grévistes en Mayenne (Source DSDEN)
La détermination est là. La force de la grève et des manifestations du 19 janvier sont un puissant encouragement : on peut, et on doit faire reculer le gouvernement !
Et maintenant ?
Discutons des conditions pour obtenir le retrait, discutons de la reconduction de la grève dès maintenant ! Il faut battre le fer tant qu’il est chaud, et bloquer le pays pour gagner !
Le SNUDI-FO 53 appelle les PE, AESH et PsyEN à se réunir pour discuter de la poursuite de la mobilisation et faire que la date du 31 janvier soit encore plus forte que le 19 janvier.
C’est pour cela que vos représentants FO passeront dans vos écoles dès mardi prochain et qu’une nouvelle réunion départementale est organisée mardi 24 janvier à 18h en visio. Cette réunion est ouverte à tous les personnels du département. Faites représenter votre école.
Dans vos écoles et établissements : discutez des suites de la mobilisation et son amplification, y compris la grève et sa reconduction ; mandatez un ou des représentants d’établissement pour l’AG que nous avons proposée à nouveau aux autres syndicats de l’Education Nationale en Mayenne, et pour rapporter les prises de positions et pour décider et organiser la grève.
Comme l’intersyndicale nationale, le SNUDI-FO de la Mayenne considère que si le gouvernement s’entête, ce sera le blocage du pays. La grande majorité des salariés y est prête : ils savent que c’est ce qui fera plier le gouvernement.
Pour ce 19 janvier, FO avait proposé une AG interpro, puis une AG éducation nationale. C’est bien en assemblée générale que les grévistes, par secteur, peuvent décider de comment organiser la mobilisation pour mettre en échec ce projet de réforme.
La FNEC-FP FO 53 propose l’organisation d’une AG des personnels de l’Education Nationale le 31 janvier.
Le départ de la manifestation mardi 31 janvier se fera à 11h00 square de Boston à Laval
Secrétaire adjoint de séance : SE-UNSA Présents pour l’administration : Madame Cailleaux (IEN de la circonscription Laval 2), Monsieur Drault (IEN adjoint au DASEN), Monsieur Vauléon (secrétaire général de la DSDEN), Madame Bellanger (chef de division PRAG) Monsieur Waleckx (DASEN) Invités par l’administration : Monsieur Vinot (GRH) Présent pour le SNUDI-FO 53 : Emilie Angot, Frédéric Gayssot, Stève Gaudin (élus CAPD)
Extraits : « A l’issue des élections professionnelles, les professeurs des écoles du département ont placé le SNUDI-FO 53 comme première organisation syndicale des écoles publiques du département. Avec 37% des suffrages, les collègues nous ont confié un mandat qui oblige : C’est la poursuite de la voie que nous avons tracée, c’est le mandat pour l’augmentation des salaires, de la défense inconditionnelle des droits et des conditions de travail des personnels, c’est un mandat pour la défense de l’école publique et pour résister aux attaques qui lui sont inlassablement portées ces dernières années. » (…) « Le ministre doit prendre conscience du degré d’exaspération des personnels. Les annonces du président de la République sur les retraites ne font qu’aggraver les choses. L’utilisation massive et systématique du 49-3 devient insupportable. Le SNUDI-FO 53 le dit tout net : si ce gouvernement persiste à remettre en cause les retraites des fonctionnaires, à repousser l’âge de la retraite à 64 ou 65 ans et à substituer des primes au salaire, alors ce sera la grève. (…) Le SNUDI-FO de la Mayenne se retrouve pleinement dans le communiqué de l’ensemble des confédérations FO – CGT – CFDT – CFTC – CGC – avec l’UNSA, SOLIDAIRES et la FSU et les organisations de jeunesse de notre pays qui réaffirment leur détermination à mettre en échec les projets du gouvernement. En tout état de cause, le SNUDI-FO 53, et les collègues qu’il représente y sont prêts. »
Le DASEN a souhaité répondre à la déclaration FO notamment au sujet du manque de remplaçants. A ce propos, le DASEN estime qu’il y a « pire ailleurs ». Il va jusqu’à indiquer que la situation est liée au COVID, alors que le problème est bien structurel et non conjoncturel, comme chacun le constate depuis la fin de la crise sanitaire, et comme le SNUDI-FO le martèle depuis des mois. Rappelons qu’en décembre il y avait jusqu’à 29 absences non remplacées par jour. Le DASEN se félicite d’avoir maintenu les constellations PPCR. En CDEN le 30 novembre dernier (compte-rendu) FO avait demandé et obtenu un état des lieux précis des absences non remplacées.
Installation de la nouvelle CAPD
Suite aux élections professionnelles de décembre dernier, la représentativité des syndicats du 1er degré en Mayenne a été modifiée.
Lors de cette installation, FO a fait remarquer, qu’à l’instar des nouveaux CSA, un règlement intérieur type devait être adopté en conseil supérieur de la Fonction Publique, avant d’être adopté ensuite dans les instances locales. Or, cela n’a pas été encore fait. Le DASEN a demandé aux organisations si nous pouvions nous mettre d’accord sur un règlement intérieur “provisoire”.
Seul le SNUDI-FO s’y est opposé et a argumenté : ce n’est pas réglementaire, et par conséquent les décisions qui pourraient être prise en CAPD comme en CSA pourraient être caduques si lors de l’installation d’une instance un règlement intérieur non conforme et non réglementaire était adopté. Par conséquent, FO a indiqué sa ferme opposition à cette proposition d’arrangement et a rappelé que pour cette CAPD, le règlement intérieur en cours était celui déjà adopté avant l’application de la loi Dussopt.
Recours appréciation finale rendez-vous de carrière PPCR
5 collègues ont formulé un recours relatif à l’appréciation finale portée par le DASEN à leur rendez-vous de carrière.
4 d’entre eux ont mandaté le SNUDI-FO 53, et ont pu saisir ensuite la CAPD.
Le SNUDI-FO 53 a obtenu satisfaction (modification à la hausse de l’avis du DASEN) pour 3 collègues avant la CAPD.
Lors de cette CAPD, un seul recours restait donc à étudier, et le SNUDI-FO était mandaté également par cette collègue.
Malgré tous les arguments mis en avant et la défense de la situation de la collègue, le DASEN a soumis au vote, la révision à la hausse de l’appréciation de la collègue.
POUR : SNUDI-FO (2) – SnuiPP-FSU (2) – UNSA (1) CONTRE : administration (5)
Si le DASEN peut encore prendre en compte l’avis consultatif de la CAPD pour modifier son appréciation, le SNUDI-FO sera aux côtés de la collègue concernée pour toute démarche administrative et recours supplémentaire.
Le caractère arbitraire de PPCR avait conduit, comme vous le savez, FO à voter contre sa mise en place (approuvé par la FSU, le SE-Unsa et la CFDT). Le SNUDI-FO continue à en demander l’abrogation.
« Contester l’appréciation, c’est déjà acter l’injustice, l’injustice PPCR. Il faut commencer par contester pour combattre l’arbitraire des modalités d’évaluation instaurées par le PPCR. Contester l’appréciation, c’est poser la responsabilité des DASEN qui évaluent en étant “hors sol”, qui évaluent de leur bureau, affirmant l’insupportable toute puissance du management PPCR qui est complètement étranger à la réalité de l’enseignement, à ses difficultés, et qui ne vise qu’à caporaliser les personnels pour qu’ils se soumettent sans broncher aux contre-réformes. Avec FO, contester l’infamie de l’évaluation PPCR. »
Questions diverses FO
Seul le SNUDI-FO 53 avait envoyé en amont des questions diverses.
Nous souhaitons obtenir la liste des collègues éligibles à un départ en retraite qui ont déclaré vouloir cesser leur fonction au 1er septembre 2023, avec leur situation administrative (corps, date d’entrée dans le corps pour les ex-instituteurs, grade et échelon).
27 PE sont éligibles à un départ en retraite en septembre 2023.
Combien de PE ont fait valoir leur droit à pension à la rentrée de septembre 2022 ?
27 PE sont partis en retraite en septembre 2022
Combien de PE contractuels ont été recrutés sous CDD depuis décembre 2022 ?
Et… la dernière liste complémentaire qui est recrutée en Mayenne grâce aux multiples interventions du syndicat.
Rappel 6.12.22 :face à l’insistance de FO en CTA le 14 novembre dernier les deux dernières collègues sur liste complémentaire ont été recrutées (lire notre courrier à la Rectrice à ce sujet). Les deux collègues sont accompagnées par FO. L’une d’entre elles n’a, dans un 1er temps, pas pu être recrutée en Mayenne, mais en Sarthe. Les représentants FO n’ont rien cédé, et après moult rebondissements et interventions auprès du DASEN puis en groupe de travail à la DSDEN 53 mardi dernier, le SNUDI-FO 53 obtient le recrutement et l’affectation de notre collègue PES liste complémentaire en Mayenne !
Situation de collègues en détachement suivis et accompagnés par le syndicat.
La PRAG indique que la campagne hors classe 2023 n’a pas encore été officialisée, que les collègues recevront leur notification dès que celle-ci le sera.
LADE (liste d’aptitude à la direction d’école) : demande de précisions suite aux nouvelles dispositions loi Rilhac et à l’envoi de la note ministérielle du 13 octobre 2022 aux DASEN.
Le SNUDI-FO 53 a souhaité interpeller l’administration à ce sujet puisque la loi Rilhac dans son article 2 précise : « Ne peuvent être inscrits sur cette liste d’aptitude que les instituteurs et les professeurs des écoles qui, d’une part, justifient de trois années d’enseignement ou d’une année au moins d’exercice de la fonction de directeur d’école et, d’autre part, ont suivi une formation à la fonction de directeur d’école. » Dans la note du 13 octobre 2022 que le ministre a adressée aux recteurs et DASEN, il est écrit « Cette formation ne pourra ainsi plus être dispensée entre la nomination et la prise de fonctions et devra donc obligatoirement intervenir avant toute inscription sur la liste d’aptitude »,
laissant ainsi entendre que la formation préalable à l’inscription sur la LADE se substituerait à la formation obligatoire de 3 semaines sur temps de travail pour tout PE nommé directeur d’école. La loi Rilhac viendrait donc imposer une formation hors temps scolaire pour les nouveaux directeurs ? Le SNUDI-FO 53 a demandé au DASEN que ces temps de formation de 3 semaines se tiennent sur temps scolaire.
Le DASEN a souhaité nuancer et évoquer le temps de travail hors présence élèves !
Suite à nos demandes et questions diverses à ce sujet, le DASEN nous confirme un « cadrage académique » (réunion prévue le 12 janvier) et une publication de la circulaire départementale ensuite. Les dates d’inscription à la LADE seront connues à ce moment.
Autres interventions :
Au sujet des M2 alternants : le DASEN et l’IEN adjoint se félicitent des modalités de « formation » des contractuels alternants. Le SNUDI-FO 53 a fait remarquer que plusieurs d’entre eux étaient missionnés sur du remplacement, ce qui amputait largement leur formation logiquement faite sur une école de rattachement ; comme nous le pressentions.
Oui, c’est le moment d’y aller ! Tous en grève dès jeudi 19 janvier !
La 1ère ministre Borne a donc fini par annoncer la réforme des retraites portée par le président Macron durant sa campagne…
Tous les personnels nés en septembre 1961 et après seraient concernés ! Ainsi, comme les autres salariés, les enseignants du premier degré, les AESH et les PsyEN nés en 1968 et après ne pourraient plus partir en retraite avant 64 ans ! Pire, il faudrait 43 ans de cotisation pour tous ceux nés en 1965 et après pour bénéficier d’une retraite à taux plein !
Les régimes spéciaux seraient supprimés, inévitable prélude à la liquidation de notre régime de retraite, le Code des pensions, qui nous garantit une retraite calculée sur la base de 75% des 6 derniers mois de traitement.
C’est inacceptable, d’autant plus que cette contre-réforme est annoncée dans un contexte insupportable pour les personnels, tant au niveau des salaires, de l’inflation qu’au niveau des suppressions de postes prévus !
Alors que les conditions de travail se dégradent comme jamais, ce sont 1117 nouveaux postes qui sont supprimés par M. Ndiaye pour la rentrée 2023 pour le 1er degré !
Avec -78 postes dans notre académie, et probablement la suppression de 15 postes pour la Mayenne, les conséquences seront douloureuses etne pourront qu’entraîner dès la rentrée prochaine des classes plus chargées, des remplacements d’enseignants absents encore moins assurés et toujours moins d’enseignants spécialisés ou de places dans les établissements sociaux et médico-sociaux !
Alors que les prix explosent, le gouvernement bloque l’augmentation du point d’indice à 3,5%… Pire le ministre Ndiaye conditionne pour la plupart des enseignants une « revalorisation » à des tâches supplémentaires. Quant aux AESH, ils sont toujours maintenus sous le seuil de pauvreté !
Trop c’est trop ! Le SNUDI-FO tout comme la totalité des organisations syndicales (FO, CGT, CFDT, CFTC, CFE-CGC, UNSA, FSU, Solidaires) refuse tout report de l’âge légal de départ et toute augmentation de la durée de cotisation. Il exige le retrait pur et simple de la réforme Borne-Macron !
Le SNUDI-FO 53 invite les collègues à se réunir dans les écoles, à décider la grève à partir de jeudi 19 janvier et à discuter des conditions de la suite de la mobilisation en discussion !
Le SNUDI-FO 53 ne veut pas de “temps forts”, ou encore de journées d’action pour perdre. S’il faut gagner, si nous voulons gagner, il faut reconduire sur plusieurs jours.
Pour cela, les adhérents du SNUDI-FO 53 pourront solliciter la caisse de solidarité FO et seront indemnisés pour chaque jour de grève.
Forts d’une unité syndicale inédite, forts du rejet que provoque cette réforme dans toute la population, nous pouvons faire reculer ce gouvernement !
Et le faire reculer sur les retraites serait un point d’appui déterminant pour gagner sur toutes nos revendications, à commencer par l’augmentation des salaires et par l’annulation des suppressions de postes décidées par M. Ndiaye !
Pour échanger et s’informer sur les annonces du 10 janvier et organiser la mobilisation, le SNUDI-FO 53 organise une RIS en visioconférence : MARDI 17 JANVIER 18 heures INSCRIPTION EN LIGNE
Déclaration d’intention à envoyer pour le reste de la période
PE, j’envoie ma déclaration d’intention dès aujourd’hui par email à mon IEN.
Si la déclaration d’intention n’impose pas d’être en grève, elle protège chaque PE si la grève venait à durer plusieurs jours. En effet, la personne qui participerait à un mouvement de grève sans s’être préalablement déclarée gréviste encourrait une sanction disciplinaire. En revanche, la personne qui aurait fait connaître son intention de participer au mouvement de grève peut librement y renoncer.
En tout état de cause, il appartiendra à chacun de déclarer son « service fait » si les jours de grève déclarés ne correspondent pas aux jours non travaillés.
D’après la loi sur le service minimum d’accueil (SMA), les communes doivent organiser, par école, un service minimum d’accueil dès qu’il y a un nombre d’enseignants grévistes, devant élèves, supérieur ou égal à 25%. (Exemple : Si une école de 4 classes a un enseignant gréviste, la commune doit organiser le SMA).
Accueil des élèves en cas de grèves : – Dans le cas où le SMA n’a pas à s’appliquer (moins de 25% d’enseignants grévistes sur l’école), les enseignants non-grévistes accueillent tous les élèves. – Dans le cas où le SMA s’applique (même si la commune ne le met pas en place), les enseignants non-grévistes de l’école n’accueillent pas les élèves des enseignants grévistes.
Les écoles en grève dans le département
Faites nous remonter dès que possible l’état de mobilisation dans vos écoles, afin de partager les informations avec toutes les écoles du département (école fermée, nombre de grévistes…)
Supprimer des postes et faire porter la responsabilité de la baisse du niveau des élèves sur les épaules des personnels : Nouvelle provocation du ministre Ndiaye
Le ministre Ndiaye, à l’instar de son prédécesseur Blanquer, a une nouvelle fois choisi les médias pour dévoiler ses dernières mesures.
Les personnels ont donc appris via BFM TV, ou RMC que le ministre déplorait que « les résultats des évaluations d’entrée en sixième sont problématiques. 27% des élèves n’ont pas le niveau requis en français, un tiers ne l’ont pas en mathématiques ».
Mais qui précarise les personnels en refusant d’augmenter les salaires ?
Mais qui supprime des milliers de postes ?
Mais qui généralise la division des personnels, et démantèle l’école publique ?
Si la situation est telle que l’indique M. Ndiaye, ce sont pour le SNUDI-FO 53 les ministres de l’Education nationale qui se sont succédés qui en portent l’entière responsabilité avec la mise en œuvre de contre-réformes destructrices, et un démantèlement continu de l’école publique.
Face à cette situation qu’il juge alarmante, le ministre envisage-t-il donc d’annuler les 2 000 suppressions de postes d’enseignants, dont 1 117 dans les écoles, qu’il a imposées pour la rentrée 2023 à coup de 49-3 ? Envisage-t-il de rétablir les 7 490 postes d’enseignants du 2nd degré supprimés par son prédécesseur lors du premier quinquennat Macron ?
Pas du tout !
Il annonce au contraire que « des professeurs des écoles interviendront en classe de 6ème pour favoriser la transition entre l’école et le collège et soutenir l’apprentissage des savoirs fondamentaux. »
Le ministre fait ainsi un pas de plus vers la fusion des corps, générant division des personnels, profitant de cette situation pour instaurer des primes en échange de nouvelles missions, laissant entendre que les professeurs des écoles auraient largement le temps de s’en occuper, faisant peser la responsabilité de la baisse du niveau des élèves sur les épaules des personnels… Notons que l’Education Nationale n’a même pas les moyens de financer les déplacements de ses personnels itinérants dans les écoles mayennaises !
Remettre en cause les statuts des professeurs des écoles, remettre en cause l’enseignement disciplinaire dispensé par des professeurs certifiés ou agrégés dans les collèges tout en continuant à supprimer des postes : voici donc le choix du ministre !
C’est inacceptable !
D’autant plus qu’il y a fort à parier que les professeurs des écoles seront invités à intervenir au collège dans le cadre du pacte « travailler plus pour perdre moins » annoncé par Macron et Ndiaye aux enseignants, à savoir des rémunérations en échange de tâches supplémentaires.
Devant cette provocation du ministre, le SNUDI-FO 53 réaffirme ses revendications :
Respect du statut des différents corps enseignants
Annulation des suppressions de postes prévues à la rentrée 2023
Création de tous les postes nécessaires
Augmentation des salaires par l’indice pour tous les personnels et sans contrepartie