STOP à la smicardisation des personnels de l’Éducation nationale !

STOP à la smicardisation des personnels de l’Éducation nationale !

Le Code du travail oblige le gouvernement à relever automatiquement le montant du SMIC suite à l’explosion des chiffres de l’inflation. Le montant du SMIC sera donc augmenté de 2,65% le 1er mai 2022 pour le porter à 1645,58 € brut, ce qui correspond à l’indice majoré 352.

Dans le même temps, les agents publics comme l’ensemble des salariés voient leur pouvoir d’achat fortement impacté par l’explosion des prix. Le gouvernement reste sourd aux revendications des personnels. La FNEC FP-FO est aux côtés de l’ensemble des agents publics qui réclament des revalorisations salariales à la hauteur des pertes subies depuis 20 ans.

Le gel prolongé de la valeur du point d’indice paupérise l’ensemble des personnels, quel que soit leur corps et quel que soit leur statut ils tous sont impactés, titulaires et contractuels. Le calcul est simple, toutes les grilles indiciaires actuelles sont rattrapées et, pour certains corps, dépassées par le niveau du SMIC !

Quelques exemples
– Un professeur certifié, un professeur des écoles, un conseiller principal d’éducation, un attaché d’administration, commencent leur carrière avec un salaire indiciaire qui correspond à environ 111 % du SMIC !
– Un AESH doit travailler 39h par semaine et avoir atteint le 3ème échelon de sa grille pour atteindre le niveau du SMIC, soit 6 ans payés au SMIC sans augmentation de traitement !
– Les 2 premiers échelons de la grille indiciaire des Secrétaires administratifs sont en dessous du SMIC,
soit 4 ans payés au SMIC sans augmentation de traitement !
– Pour un adjoint administratif le niveau du SMIC est atteint au 4 ème échelon dans le 2 ème grade, soit 3 ans payés au SMIC sans augmentation de traitement. Dans le 1 er grade, le niveau du SMIC est atteint au
8ème échelon, soit 9 ans payés au SMIC sans augmentation de traitement !


Pour la FNEC FP-FO, ces chiffres sont le résultat des politiques d’austérité des gouvernements successifs qui ont réduit les agents du Service public à des sources d’économies budgétaires, alors que les mêmes
gouvernements versaient des milliards d’argent public sous formes d’aides sans contrepartie à des grandes entreprises ou de commandes auprès de cabinets d’expertise.

Dans le même temps, les suppressions de postes et les réformes successives ont considérablement dégradé les conditions de travail. L’accumulation de mesures indemnitaires – ISOE, ISAE, IFSE , prime d’attractivité, indemnité inflation, etc. – ne permet pas de cacher la misère.

Les mesures salariales du ministère passent exclusivement par des mesures indemnitaires, c’est inadmissible !

Les collègues ne sont pas dupes, cette logique aura des effets désas treux sur le calcul de leur pension de
retraite qui est essentiellement basé sur leur traitement indiciaire.

De qui se moque-t-on ? L’attractivité des postes passera avant tout par une revalorisation significative du point d’indice et des recrutements statutaires massifs pour pouvoir assurer les mis sions dans des conditions normales.

Avec la FGF-FO, la FNEC FP-FO exige l’ouverture immédiate de négociations salariales pour la revalorisation de la valeur du point d’indice à hauteur de 22,68% pour rattraper les pertes de pouvoir d’achat subies par tous les personnels, ainsi que la refonte et la revalorisation de la grille indiciaire (C, B et A), offrant un véritable déroulement de carrière.

Montreuil le 21 avril 2022

Pétition : revalorisation de l’ISSR

Pétition : revalorisation de l’ISSR

La revalorisation de l’ISSR ne peut rester« à l’étude »…
Elle doit être effective dès maintenant !


Pétition à signer en ligne (ci-dessous)
OU à télécharger : en pdf OU en pdf à compléter numériquement


Reçue en audience au ministère le 18 mars, la FNEC FP-FO a réaffirmé sa revendication d’augmentation du point d’indice d’au moins 20 % pour compenser la perte de pouvoir d’achat.

Par ailleurs, au moment où, en cette période d’augmentation sans précédent du prix de l’essence, le gouvernement a décidé une revalorisation – dérisoire – de 10 % des frais de déplacement, la FNEC-FP FO a réaffirmé son exigence d’une augmentation immédiate et significative de l’indemnité de sujétion spéciale de remplacement (ISSR) par la revalorisation du taux journalier moyen de l’ISSR, qui n’a pas été augmenté depuis de nombreuses années.

Avis CHSCT 53 : Au regard des conséquences sociales qu’ont les brutales augmentations du prix des carburants, le CHSCT D de la Mayenne demande la réévaluation urgente des taux des indemnités kilométriques, de l’ISSR et de la valeur du point d’indice.
✖️Abstention : UNSA (1)
✅POUR : FO (2) FSU (2) CGT (1)

Cette revendication n’est pas nouvelle : le 10 décembre 2021, elle était portée par la FNEC FP-FO dans un courrier au ministre resté sans réponse…

Lors de l’audience du 18 mars, les représentants du ministre ont indiqué qu’ils entendaient la demande de la FNEC-FP FO, que celle-ci était « à l’étude » afin de voir si elle était possible budgétairement…
Mais l’augmentation des prix du carburant, elle, n’est pas « à l’étude », elle est bien réelle : les principaux carburants ont dépassé 2 € par litre en moyenne.

Le gazole a augmenté de 22,92 % depuis le début de la guerre en Ukraine, celui du sans plomb de 12,72 %. Si l’on compare ces prix à ceux de mars 2020, soit deux ans en arrière, le gazole est passé de 1,24€ à 2,14€ soit une augmentation de 72% ; le sans plomb 95 est passé de 1,29€ à 2,02€ soit une augmentation de 56% !

Aujourd’hui, la situation n’est plus tenable ! Il est inacceptable que les personnels remplaçants payent pour aller travailler !

La FNEC-FP FO s’adresse à nouveau au ministre afin d’exiger une revalorisation immédiate de l’ISSRà hauteur des besoins.
La FNEC-FP FO invite tous les personnels remplaçants à signer la pétition dont elle a pris l’initiativepour soutenir cette demande !

Les soussignés exigent du ministre la revalorisation immédiate de l’ISSR à hauteur de l’augmentation des prix des carburants

Pétition ISSR

Nom(Nécessaire)

Autonomie des écoles, casse du statut, mérite individuel… c’est NON !

Autonomie des écoles, casse du statut, mérite individuel… c’est NON !

Autonomie des écoles, casse du statut, évaluation-management, rémunération à la tête du client, retraite à 65 ans…
C’EST NON !

Le président-candidat Macron a dévoilé son programme concernant les enseignants et l’Ecole publique. Il se place dans la droite ligne des mesures de son ministre Blanquer que les personnels subissent depuis cinq ans et compte même les amplifier !

Des écoles-entreprises autonomes contre le statut des personnels

Rappelons tout d’abord que la loi Rilhac, au moment où le corps des IEN est amené à disparaître en 2023, accorde désormais aux directeurs une « délégation de compétences de l’autorité académique », une « autorité fonctionnelle » et les contraint d’appliquer les décisions du conseil d’école.

D’autre part, dans le cadre de l’expérimentation lancée à Marseille par le président lui-même, ce sont aujourd’hui 59 écoles où les directeurs siègent au sein d’une commission chargée de recruter les adjoints via des postes à profil. Cette expérimentation est mise en place en dépit d’une farouche résistance des personnels, plus de 100 écoles ayant contresigné un appel à refuser l’expérimentation. D’ailleurs, alors que cette expérimentation ne devait à l’origine concerner que des écoles en REP+, 26 écoles sur les 59 ne relèvent finalement pas de ce dispositif !

Cette autonomie des écoles, cette territorialisation, le président-candidat entend la mener à son terme. Jugez plutôt :

“Je veux que les directeurs aient la possibilité de récuser des profils et participent à la décision”
“Au niveau national on définit un cahier des charges, des objectifs et des leviers. Et on renvoie au local. La réforme ne sera pas la même dans les quartiers nord de Marseille, à Troyes et dans les Hautes Alpes. On garde des examens nationaux, on a des leviers, des crédits et on donne la liberté aux acteurs locaux. Nos élus y joueront un rôle”.

Le président-candidat, dans la droite ligne des projets éducatifs de territoire (PEdT) institués par le ministre Peillon, de la loi Rilhac, de l’expérimentation à Marseille entend donc mettre en place une mosaïque d’écoles autonomes où l’ensemble des personnels et notamment le directeur seraient soumis à toutes les pressions locales, qu’elles viennent des élus, des associations…

Il est clair que la mise en œuvre de ces annonces signifierait la fin du statut des enseignants et de l’Ecole publique laïque et républicaine

Une logique d’évaluation managériale initiée par PPCR portée à son paroxysme

Et, alors que le ministre Blanquer tente de mettre en place les évaluations d’école, avec une « évaluation externe » et une auto-évaluation à laquelle pourraient participer outre les enseignants dans un exercice inacceptable d’auto-flagellation, les parents, les élèves, le maire et le directeur du périscolaire dans le cadre du PEdT, le président-candidat entend pousser cette logique bien plus loin.

« On sait bien que dans une école on va avoir un professeur qui va changer les résultats des élèves et un autre non. On doit se donner les moyens de le mesurer. Cette transparence est bonne. Je veux la généraliser. »

Pas un poste en plus… mais haro sur les personnels absents !

Dans les écoles, Covid19 ou pas, le non-remplacement des enseignants absents est devenu la norme, les postes manquent, une avalanche de fermetures de classes a été actée lors des CTSD… autant de mesures qui remettent en cause les conditions de travail des personnels et le droit à l’instruction des élèves.

Lors d’une audience le 18 mars avec un représentant du ministre, la FNEC FP-FO a d’ailleurs reçu une fin de non-recevoir à sa demande de ré-abondement des listes complémentaires de manière à recruter dès maintenant des personnels sous statut.

Dans cette situation, le président-candidat se garde bien d’annoncer des créations de postes à tous les niveaux, il s’en prend au prétendu absentéisme des enseignants…

Salaires : travailler plus pour gagner plus !

Enfin, le fait que le pouvoir d’achat des fonctionnaires, et donc des enseignants, ait chuté de 22% depuis 2000, et que le point d’indice soit bloqué quasiment sans interruption depuis 2010 ne semble pas émouvoir le président-candidat.

Il annonce en effet qu’ « une augmentation générale, c’est selon moi, une mauvaise option ». Son credo : « On va payer mieux ceux qui sont prêts à faire plus d’efforts ».
« J’assume plusieurs systèmes de rémunération car ils (les enseignants) ne font pas tous la même chose. Vous avez des enseignants qui pendant le Covid se sont occupés de leurs élèves et des enseignants qui ont disparu ». Ignoble !

Qui a disparu pendant le Covid en refusant des recrutements supplémentaires en urgence ?
Qui a disparu pendant le Covid en n’accordant pas les mesures de protection nécessaires aux personnels ?
Qui a disparu pendant le Covid en restant aveugle à la pagaille engendrée par les protocoles inapplicables ?

Il rajoute : « On propose un pacte aux enseignants : on vous demande de nouvelles missions qu’on est prêts à mieux payer comme le remplacement des profs absents, ça doit être une obligation, le suivi individualisé des élèves, l’accompagnement sur le temps périscolaire. » et les enseignants d’être invités à s’engager dans les associations gérant le périscolaire pour obtenir une rémunération supplémentaire…

Retraite : 65 ans !

Quant à l’annonce de la retraire à 65 ans, pour les enseignants comme pour les autres salariés, elle est bel est bien confirmée. Inacceptable d’autant plus qu’avec la réforme de la masterisation et la réforme Blanquer des concours, les enseignants sont titularisés de plus en plus tard…

Avec sa fédération, le SNUDI-FO réaffirme toutes ses revendications qu’elle fera valoir sans relâche avant, pendant et après les élections :
– Abandon de la loi Rilhac et de l’expérimentation marseillaise !

Stop à la territorialisation de l’Ecole !
– Arrêt des évaluations d’école et de la logique managériale de PPCR et du Grenelle !
– Arrêt des fermetures de classes !

Ouvertures de toutes les classes et de tous les postes nécessaires !
Recrutement immédiat de personnels sous statut !
– Augmentation de la valeur du point d’indice de 22% !

Augmentation immédiate indiciaire de 183€ nets mensuels pour tous les personnels !
– Aucun nouveau recul de l’âge de départ à la retraite !

Abrogation de toutes les lois s’étant attaquées à nos retraites (Fillon-Chirac 2003, Woerth-Sarkozy 2010, Ayrault-Hollande 2013…) !

Compte rendu de l’audience FO au ministère du 18 mars 2022

Compte rendu de l’audience FO au ministère du 18 mars 2022

Une délégation de la FNEC FP-FO a été reçue le vendredi 18 mars au ministère par le Directeur général des Ressources humaines et son adjoint. De nombreux points ont été abordés :

Salaires, ISSR

FO : Avec sa fédération générale de fonctionnaires, la FNEC FP-FO revendique sans relâche le dégel du point d’indice d’au moins 20 % pour compenser la perte de pouvoir d’achat. En cette période d’augmentation sans précédent du prix de l’essence, le gouvernement a décidé de revaloriser de 10 % les frais de déplacement, ce qui est encore tout à fait insuffisant. Pour autant et malgré nos demandes répétées, le ministère n’a annoncé aucune augmentation de l’ISSR, ce qui est inacceptable. Nous revendiquons une augmentation significative de l’indemnité de sujétion spéciale de remplacement par la revalorisation du taux journalier moyen de l’ISSR qui n’a pas été augmenté depuis de très nombreuses années.

MEN : Nous entendons votre demande concernant l’ISSR. Elle est à l’étude et nous regardons si elle est possible car ce type de revalorisation « chiffre vite ».

Listes complémentaires

FO : Suite à l’importante mobilisation du 13 janvier, 800 lauréats du concours du premier degré sur la liste complémentaire ont été recrutés. Cela répond à une revendication portée par la FNEC FP-FO de longue date mais ce n’est pas suffisant pour répondre à l’urgence de la situation et au manque de remplaçants.

En effet :
– Les listes complémentaires sont limitées, voire inexistantes dans certaines académies ;
– Aucune annonce n’a été effectuée concernant les lycées et collèges, pourtant eux aussi placés dans
des situations intenables ; rien non plus concernant les PsyEN ;
– Qu’en est-il des 96 listes complémentaires dans l’enseignement privé ?
– Qu’en est-il pour tous les autres personnels : AS, Infirmières, médecins, administratifs… Lors du point sanitaire, le représentant du ministre a indiqué que le recrutement des « vacataires administratifs était en
bon ordre ». Au contraire, nous avons des retours indiquant qu’il n’y a pas de recrutement. Qu’en est-il ?

Nous réitérons donc notre demande, déjà effectuée dans notre courrier du 20 janvier, de recruter tous les candidats des listes complémentaires, de tous les concours et de réabonder ces listes complémentaires.

Le recrutement doit être à hauteur des besoins pour que chaque personnel absent soit remplacé et que des recrutements en urgence puissent être effectués dans tous les corps. Quels recrutements sont envisagés pour les UPE2A en lien avec la situation en Ukraine par exemple ?

Ministère (MEN) : Nous n’envisageons pas à ce stade de nouveaux recrutements. L’utilisation des listes
complémentaires du premier degré a été déjà difficile à mettre en place. C’est notamment très perturbant pour les étudiants. Nous l’avons fait quand même. Les listes complémentaires sont épuisées dans le premier et second degré. Vous demandez le ré-abondement. Nous vous avons répondu que le jury est souverain et que ce n’est pas possible. De plus, le niveau des concours est parfois très bas donc ce n’est pas souhaitable. Nous travaillons sur le vivier de contractuels. Il y a des départements où l’épidémie repart donc nous avons conscience des besoins. Concernant les vacataires administratifs, nous vous transmettrons rapidement le bilan.

FO : Vous nous répondiez, il y a peu, qu’il était impossible d’utiliser les listes complémentaires sauf pour remplacer les stagiaires démissionnaires. La suite a montré que c’était possible. [ Le ministère le reconnaît.] Il y a de nombreux concours où le niveau n’est pas bas et pourtant les listes complémentaires sont faibles ou inexistantes. Ce n’est pas une question de jury mais d’orientation budgétaire. Nous contestons le choix du ministère de privilégier la contractualisation. Il est tout à fait possible de reprendre le classement de ces concours et de prolonger la liste complémentaire. Il est aussi possible d’organiser un concours exceptionnel.

Postes

FO : Les postes manquent partout. Des mobilisations ont lieu contre des DHG intenables, contre des fermetures de postes, de classes. La FNEC FP-FO revendique l’arrêt des fermetures et l’ouverture de tous les postes nécessaires. Les listes complémentaires des concours doivent être beaucoup plus importantes que celles de cette année scolaire. Compte tenu de la réforme des concours du ministre, nous sommes également très inquiets de la baisse du nombre de candidats. La FNEC FP-FO revendique l’abrogation de cette réforme du concours tout comme elle revendique l’abrogation de la masterisation des concours enseignants. Pour la FNEC FP-FO, seul le retour à un recrutement BAC+3 avec une vraie année de formation rémunérée et une réelle revalorisation des salaires permettraient d’en finir avec l’assèchement des concours.

MEN : Nous vous confirmons qu’il y a une baisse des inscrits, en particulier pour le CRPE. C’est lié au recul de M1 au M2 du concours comme vous le pointez mais aussi à l’attractivité. Nous vous communiquerons les chiffres prochainement.

FO : Nous avons pris connaissance de dispositifs “e-remplaçants” (des enseignants qui occuperaient des postes pour effectuer uniquement des cours en distanciel) dans les Côtes-d’Armor, dans l’académie de Nancy-Metz… La FNEC FP- FO rappelle que le télé enseignement ne repose sur aucune base réglementaire. Ce n’est pas de l’enseignement. Nous demandons l’abandon de ces expérimentations.

MEN : Lors des discussions sur le télétravail, nous vous avons donné raison sur ce point alors que ce n’était pas la position partagée par d’autres organisations. Il n’y a pas de consigne de notre part par rapport à ce dispositif. Ce sont des expérimentations locales innovantes qui nous semblent intéressantes. Mais nous ferons remonter votre demande au ministre.

AED et prolongation des contrats au-delà de 6 ans

FO : Un nouveau texte est en préparation. Comment faire pour qu’aucun AED ne soit empêché de prolonger son contrat s’il souhaite le faire ?

MEN : Le texte réglementaire n’est pas encore paru. Nous allons faire au plus vite. La plupart des AED sont recrutés par année scolaire donc ce sera fait avant la date butoir.

Obligation vaccinale

FO : Les personnels suspendus (Infirmiers, médecins, psyEN, enseignants spécialisés) seront-ils réintégrés conformément à l’avis majoritaire du CHSCTM ? Alors que les mesures restrictives sont en train d’être levées, cette interprétation zélée de la loi, qui a été appliquée de manière moins coercitive dans d’autres ministères, n’a plus aucun sens. Nous avons besoin de tous les personnels.

MEN : Il y a la loi et nous avons le sentiment de l’appliquer de la bonne manière. Là aussi, nous ferons remonter votre demande mais il n’y a pas à notre connaissance de changement de politique sur cette question.

« Les sarments » brûlent d’impatience de s’installer à Bais… FO défend le service public !

« Les sarments » brûlent d’impatience de s’installer à Bais… FO défend le service public !

Télécharger le communiqué du SNUDI-FO 53

Inédit en Mayenne : une « école privée hors contrat » veut s’installer à Bais, paisible commune du nord-est mayennais.

Alors que la baisse démographique touche beaucoup de communes rurales, et donc les effectifs de leurs écoles publiques respectives, il apparaît singulier qu’une « institution privée non confessionnelle » payante veuille s’implanter dans cette partie du département.

Mais, à y regarder de plus près, tout sonne faux dans cette affaire.

École présentée comme « indépendante et non confessionnelle », elle revendique pourtant son « esprit chrétien » et sa promotion est assurée par des prêtres lors de la messe dans plusieurs communes alentour ;
Elle envisage d’utiliser des méthodes issues des premières écoles de la République mais est activement soutenue par la « communauté Saint Martin » d’Evron dont l’essence traditionaliste est connue de tous ;
La pédagogie qu’elle entend développer se veut « novatrice » mais revendique des méthodes des années 50, le port de l’uniforme pour tous ses élèves, et refuse les nouvelles technologies ;
L’école affiche vouloir amener « l’enfant à aimer et à s’aimer » (!!) mais prône la ségrégation en incitant les familles à refuser l’école publique ouverte à tous ;
L’établissement entend rechercher « l’excellence » mais embauche un enseignant Bac+2 (avec quelle formation ?) payé…au SMIC ! ;
L’institution prétend assumer seule le salaire de 2 salariés et la location (et la rénovation, et la mise aux normes ?) de locaux appartenant à la commune avec 20 000€ par an (10 élèves à 2000€ sur 10 mois).

Les locaux convoités, justement, sont ceux de l’ancienne école publique de Bais, transformés depuis qu’une nouvelle école a été bâtie, en « Centre socio-culturel Raoul Couzin » du nom de l’ancien directeur de l’école publique puis du collège de Bais (de 1944 à 1966), ardent défenseur de l’école laïque.

Voir une école privée payante et promue par des croyants traditionalistes, qui n’hésitent pas, au sein même de ces locaux, lors d’une réunion publique, à dénigrer l’enseignement public, est justement ressenti par beaucoup comme une véritable provocation.

De plus, l’école publique de Bais, comme beaucoup d’écoles du secteur subit de plein fouet la baisse démographique et a déjà vu fermer sa 5ème classe, malgré la qualité de l’enseignement qui y est dispensé.

Comment ne pas craindre que l’installation d’un établissement aux relents sectaires ne porte ombrage à l’école communale, et peut-être aussi à celles du secteur, la fuite de seulement quelques élèves provoquant parfois la fermeture d’une classe ou même d’une école !

La municipalité de Bais peut-elle prendre ce risque en favorisant l’implantation sur son territoire d’un tel établissement ?

Le SNUDI-FO 53, pour sa part, l’invite à s’en dispenser et se tourne vers le Directeur Académique de l’Éducation Nationale pour qu’il refuse l’agrément indispensable à l’ouverture en septembre prochain.

Enfin le SNUDI-FO 53, saisit dès à présent la Miviludes (Mission Interministérielle de Vigilance et de Lutte contre les Dérives Sectaires).

Laval, le 17 mars 2022

Carburants : nous n’avons pas à payer pour travailler !

Carburants : nous n’avons pas à payer pour travailler !

Communiqué de l’UD FO de la Mayenne à lire et à télécharger

Les prix des carburants explosent : les personnels n’ont pas à payer pour travailler !

La FNEC FP-FO exige des mesures d’urgence !

Dans sa dernière allocution télévisée sur la question de la guerre en Ukraine, le président-candidat Macron annonce à la population des sacrifices à venir. Le ministre Le Maire évoque même une « guerre économique » contre la Russie…

D’ores et déjà les prix des carburants explosent et les prix n’en finissent plus de grimper.

Face à l’inflation galopante, la FNEC FP-FO refuse de taire ses revendications au nom de « l’union nationale » souhaitée par le président Macron et revendique :
Augmentation de 22,68 % de la valeur du point d’indice
– Augmentation immédiate de 183€ indiciaire net mensuels pour tous les personnels de l’Éducation nationale, comme l’ont obtenu les hospitaliers

Mais la brutale augmentation du prix des carburants a également des conséquences inacceptables pour les personnels itinérants, qui sont amenés à se déplacer d’école en école, d’établissement en établissement, comme par exemple les, remplaçants, les psychologues de l’ Éducation nationale, les membres des RASED, les infirmières et médecins scolaires, les AESH soumis aux PIAL …

Or, les remboursements de leurs frais, qui reposent sur des enveloppes fermées, étaient déjà largement insuffisants depuis des années… Aujourd’hui, une nouvelle étape est franchie et la situation devient insupportable pour ces personnels. Il y a urgence à prendre en charge l’intégralité des déplacements effectués. En outre, il faut revaloriser les taux des indemnités kilométriques prévues à l’article 10 du décret du 3 juillet 2006, comme le revendique la FGF-FO.

L’ISSR (indemnité de sujétion spéciale de remplacement) s’avère insuffisante pour les personnels remplaçants dans le 1er ou dans le 2nd degré alors que déjà, le 10 décembre dernier, dans une situation antérieure à la guerre en Ukraine, la FNEC FP-FO s’adressait au ministre Blanquer pour s’alarmer de la hausse des prix des hydrocarbures et revendiquer une augmentation significative de l’indemnité de sujétion spéciale de remplacement par la revalorisation du taux journalier moyen de l’ISSR et une revalorisation du paiement des frais de déplacement pour les personnels en postes fractionnés.
Ces exigences demeurent plus que jamais d’actualité.

Les personnels n’ont pas à faire les frais de la « guerre économique » de Macron !

Tout cela dans une situation où la valeur du point d’indice a été bloquée cinq ans de suite sous le quinquennat du président Macron (du jamais vu !), où les fonctionnaires ont perdu plus de 22% de pouvoir d’achat depuis 2000, où les AED et AESH sont maintenus sous le seuil de pauvreté par le gouvernement Macron-Blanquer… !

La FNEC FP-FO s’adresse en urgence au ministre Blanquer pour exiger :
– L’augmentation du taux journalier moyen de l’ISSR
– La revalorisation du paiement des frais de déplacement pour les personnels en postes fractionnés
– La prise en charge de la totalité des frais de déplacements pour les personnels itinérants, et la revalorisation des indemnités kilométriques.

AESH : Pétition Nationale FO-FCPE

AESH : Pétition Nationale FO-FCPE

Pétition à signer en ligne ci-dessous ou à télécharger en pdf pour impression ou formulaire pdf numérique (à renvoyer par email)

Monsieur le Ministre,

Depuis un an, les mobilisations des personnels AESH ont été des succès incontestables, démontrant que la colère s’amplifie. Ces mobilisations, largement relayées dans les médias, rassemblent des cortèges imposants partout en France : la mobilisation ne faiblit pas.

Les AESH contribuent pleinement par leur professionnalisme à la réussite de la scolarisation des élèves en situation de handicap. Pourtant, le ministre Blanquer a maintenu son attitude méprisante envers ces collègues :
-la précarité et un salaire insuffisant avec des temps incomplets imposés qui les contraignent au cumul d’emploi, dans un contexte où le coût de la vie explose ;
-Les PIAL qui dégradent leurs conditions de travail. C’est une politique du chiffre au détriment de la santé mentale et physique qui aboutit à de nombreuses démissions ;
-L’absence de reconnaissance du métier qui conduit à la perte de sens de leur mission, notamment par le saupoudrage de l’accompagnement des élèves.

Monsieur le Ministre, il y a urgence à répondre à nos revendications. Il faut :

-augmenter les rémunérations de toutes et tous les AESH sur toute leur carrière, avec comme objectif l’alignement sur la grille de catégorie B ;
-prendre en charge tous les déplacements et revaloriser les indemnités kilométriques ;
-leur garantir la possibilité de travailler à temps complet pour vivre de leur travail ;
-abandonner les PIAL et la politique de mutualisation des moyens ;
-créer un véritable statut de la Fonction publique pour reconnaître le métier d’AESH ;
-donner l’accès à des formations qualifiantes à la hauteur des missions ;
-recruter les AESH qui manquent pour permettre à tous les élèves en situation de handicap de bénéficier d’un accompagnement qui correspond pleinement à leurs besoins.

Pétition AESH FO-FCPE

Nom(Nécessaire)

Le budget des armées explose, les classes ferment, les salaires restent bloqués

Le budget des armées explose, les classes ferment, les salaires restent bloqués

Le budget des armées explose, les classes et les postes ferment, les salaires restent bloqués : inacceptable !

Lors de son allocution télévisée du 2 mars, le président Macron a annoncé que le budget des armées allait fortement augmenter. Rappelons que celui-ci a progressé de 1,7 milliards d’€ chaque année depuis 2017 et qu’à compter de 2023 cette augmentation devrait atteindre 3 milliards d’€ par an.

Et pendant ce temps, le président Macron a supprimé près de 18 000 lits d’hôpitaux depuis le début de son quinquennat.

Et pendant ce temps, le ministre Blanquer a rendu 675 millions d’€ sur son budget ces deux dernières années ; pour la rentrée 2022, il supprime 410 équivalents temps plein d’enseignants dans le 2nd degré (alors que 1 883 postes ont déjà été supprimés en 2021) ainsi que 30 postes chez les personnels administratifs.

Au moment où les dépenses militaires explosent, ces sont des milliers de classes et de postes qui sont fermés dans les écoles, les établissements et les services suite aux comités techniques dans les départements et les académies.

Ces mesures provoquent d’ailleurs la résistance des personnels. Les rassemblements, les grèves se multiplient. La FNEC FP-FO les soutient. Que ce soit au nom de la pandémie ou au nom de la guerre, il ne saurait être question, pour la FNEC FP-FO, de suspendre les revendications.

Par ailleurs, les menaces de « guerre économique » affirmées par le gouvernement ne manqueront pas d’engendrer toujours plus d’austérité pour les salariés, comme en témoignent déjà les hausses alarmantes des prix, en particulier du carburant, alors que, durant ce quinquennat – et c’est une première – le point d’indice aura été complètement gelé, portant ainsi à 22,68 % la perte de pouvoir d’achat des fonctionnaires, et donc des personnels de l’Education nationale depuis 2000.

Dans cette situation, la FNEC FP-FO revendique plus que jamais :
– Le recrutement immédiat de personnels sous statut à hauteur des besoins !
– Aucune fermeture de classes ou de postes à la rentrée ! Création de tous les postes nécessaires !
– Augmentation de 22,68% de la valeur du point d’indice !
– Augmentation immédiate indiciaire de 183€ net par mois pour les personnels de l’Education nationale, comme l’ont obtenue les hospitaliers !

La FNEC FP-FO réaffirme son soutien à la population ukrainienne, comme à toutes les populations victimes de la guerre, et en particulier à tous les travailleurs et à leurs syndicats. Elle salue les courageuses prises de position contre la guerre au sein du peuple russe. Elle appelle à l’arrêt immédiat des opérations militaires, d’où qu’elles viennent.

Montreuil, le 5 mars 2022

Évaluations nationales : abandon définitif !

Évaluations nationales : abandon définitif !

Évaluations nationales : abandon définitif !

Télécharger le communiqué

Le courrier du SNUDI-FO 53 au DASEN (copie aux IEN)

Le communiqué départemental SNUDI-FO, SNUipp-FSU, UNSA, CGT, Sud


Depuis des semaines, les personnels font face à une situation intenable dans les écoles du fait des protocoles inapplicables du ministre Blanquer et du manque de personnel. C’est dans cette situation que la colère des personnels a explosé le 13 janvier avec une grève massive dans les écoles qui a contraint le ministre d’annoncer le recrutement immédiat de la totalité des candidats aux concours inscrits sur les listes complémentaires. C’est une première victoire même si le SNUDI-FO continue de revendiquer le recrutement immédiat d’enseignants sous statut à hauteur des besoins pour assurer le remplacement des enseignants absents. Rappelons qu’en Mayenne, il y avait jusqu’à plus de 70 PE non remplacés par jour fin janvier !

Suite à la grève du 13 janvier, le ministre a également décidé de reporter les évaluations CP. Lors d’un groupe de travail le 15 février, il a annoncé qu’elles auront finalement lieu à cette rentrée.

Dans un courrier au ministre le 14 janvier 2019, les organisations syndicales SNUDI-FO, SNUipp-FSU, SE-UNSA, SGEN-CFDT, CGT Educ’action et SUD Education affirmaient unanimement : « Monsieur le Ministre, nous demandons l’abandon de ce protocole d’évaluation. »Au vu de la situation actuelle, cette exigence est encore plus légitime.

Aujourd’hui, des syndicats d’IEN appellent les IEN à n’exercer aucune pression sur les enseignants de CP ou de leurs directeurs d’école pour les contraindre à réaliser ces évaluations.

Ils ont raison ! L’urgence n’est pas de contraindre les personnels à effectuer coûte que coûte ces évaluations CP ! L’urgence est de rétablir des conditions de travail acceptables pour les collègues de CP, comme pour tous les autres, avec :

  • Le respect de la liberté pédagogique des personnels et en stoppant cette culture de l’évaluation permanente chère au management Blanquer !
  • Le recrutement immédiatement des enseignants sous statut à hauteur des besoins pour que tous les enseignants absents soient remplacés !
  • L’annulation des fermetures de classes prononcées en CTSD et CDEN et en ouvrant toutes les classes et tous les postes nécessaires !
  • Le recrutement des AESH à hauteur des besoins pour que les élèves en situation de handicap bénéficient de toutes leurs heures d’accompagnement !

Le SNUDI-FO 53 exige qu’aucune pression, qu’aucune sanction ne soit mise en œuvre vis-à-vis des personnels qui feraient le choix de ne pas faire passer ces évaluations et intervient en ce sens auprès du DASEN.

Laval, le 22 février 2022

Point “sanitaire” départemental du 2.02.22

Point “sanitaire” départemental du 2.02.22

Point “sanitaire” du 2 février 2022

Nous sommes intervenus en préambule pour expliciter notre point de vue sur cette nouvelle “instance partenariale de concertation sur la question de la gestion de la crise sanitaire en milieu scolaire” dont la création est une conséquence de la mobilisation du 13 janvier. 

Voici notre intervention :

Notre organisation syndicale n’était pas demandeuse de cette nouvelle “instance partenariale”. 

Tout d’abord parce que FO n’a pas vocation à être un “partenaire social”, au sens où certains l’entendent, mais reste le représentant de ses seuls mandants, à savoir les personnels, dont nous défendons les intérêts particuliers.

Nous nous interrogeons donc sur la mise en place de cette nouvelle instance et, si le cas devait se présenter, nous refuserons d’être associés à des aménagements de protocoles inapplicables et qui de toute façon, cela a été démontré, n’ont pas d’intérêt à protéger les personnels, et qui dans les faits n’ont généré que chaos et désorganisation dans les établissements scolaires.

Nous rappelons ici qu’il existe des instances, à savoir les comités techniques et les comités hygiène sécurité et conditions de travail, qui sont  largement sollicités par les collègues et qui ont les prérogatives d’émettre des avis, sur les consignes et mesures de sécurité prises par l’employeur. 

Nous profitons donc de ce GT pour demander la réunion d’un nouveau CHSCT dans les meilleurs délais, et nous vous remercions de bien vouloir acter cette demande.

Pour notre organisation syndicale, la réponse prioritaire aux problèmes évoqués par les personnels lors de la grève du 13 janvier ne réside pas dans le fait de multiplier les protocoles, mais dans la création de postes et le recrutement de personnels à hauteur des besoins qu’ils soient enseignants, de vie scolaire, administratifs, psychologues, médecins, infirmières scolaires et assistantes sociales, et donc, pour commencer, par l’ouverture et le ré-abondement de toutes les listes complémentaires.


A l’issue de la réunion, FO s’est adressé aux syndicats départementaux (CGT, FSU et UNSA) pour demander ensemble des CHSCT en lieu et place de ces “instances partenariales”. Seule la FNEC-FP FO a finalement formulé cette demande (lire le courrier au DASEN du 14.02.22)


Lire les comptes-rendus FO des derniers CHSCT


Questions diverses posées par FO

1- Absences des enseignants : Un état des lieux complet des absences non remplacées depuis septembre existe-t-il ? S’il n’existe pas, serait-ce possible de l’établir ?

Face à l’insistance du SNUDI-FO 53 qui demande depuis des mois d’avoir un état des lieux régulier des absences non-remplacées, grâce à vos remontées régulières (pas de remplaçant je signale au SNUDI-FO), l’administration accepte enfin de communiquer la réalité, qui confirme notre analyse et les données dont nous disposons déjà : chaque jour des dizaines de PE ne sont pas remplacés depuis des semaines. Comme nous l’écrivons dans notre compte-rendu du CTSD du 1er février, il y avait 71 PE non remplacés le 28 janvier !!!

2- Contractuels :

Vous avez annoncé le recrutement de 7 contractuels dans le 1er degré : pourriez-vous nous préciser sur quel type de contrat et leur temps de travail ?

4 personnes contractuels / 7 sont recrutés à ce jour, jusqu’à la fin de l’année.

12 étudiants recrutés en première année de master MEEF qui feront ⅓ ETP soit 4 ETP. Un vendredi (1 j /semaine en filé) puis en période massée. Ce qui équivaut à un temps de travail à hauteur de 33%. Ils seront positionnés sur des remplacements « formation ».

3- Renfort administratif : enveloppe de 9 ETP

Un recrutement de 9 contractuels est en cours, pour « aider » les collègues dans la gestion COVID dans les écoles. Même si cette idée est louable sur le fond, elle n’est pas suffisante. (Cela représenterait deux aides par circonscription)

Ce dispositif est ponctuel (pour cette année) et permet de déployer en début de journée une aide ponctuelle en école en réaction à une situation liée au contexte sanitaire tendu. Ce dispositif est piloté par la cellule COVID et les circonscriptions.

Les retours du terrain nous ont permis de préciser la vision des collègues directeurs et leurs inquiétudes sur cette aide administrative.

Pour certains directeurs, l’arrivée d’une personne « étrangère » au fonctionnement de l’école va entraîner un surcroît de travail du fait d’un tuilage inévitable. Même si une aide au recueil des autorisations pour les dépistages, et à la remontée d’informations à la cellule COVID et à la sécurisation des données est nécessaire, il aurait été souhaitable que ces « aides » soient des PE. Ceux-ci seraient ainsi en capacité de remplacer le directeur dans sa classe, pour pouvoir s’occuper sereinement de la gestion administrative additionnelle liée au COVID.

FO revendique le retour des aides administratives par école.

4- Télétravail :

Pouvons-nous avoir un état des lieux des personnels placés en télétravail ? (Catégories, Affectation, Nombres de jours télé-travaillés, Équipements fournis, Respect de la réversibilité)

Pour les personnels administratifs: Organisation d’un télétravail sur 2 jours avec une indemnité de télétravail.

Concernant les personnels enseignants: pas de chiffre. Pas d’indemnisation prévue à sa connaissance en dehors de la prime informatique du mois de janvier.

Considérant les conséquences constatées du télétravail sur les personnels contraints d’y avoir recours tant dans le cadre de la continuité administrative que pédagogique, la FNEC-FP FO 53 avait déjà demandé la confirmation de la bonne prise en charge de tous les frais et équipements. Pourriez-vous nous le confirmer ?

Pas d’information complémentaire. Monsieur Vauléon explique qu’il pourrait envoyer une enquête aux directeurs à ce sujet.

Pour rappel, la FNEC-FP FO 53 demande également que des mesures soient prises sur tous les risques professionnels liés à l’exercice du télétravail : troubles musculo-squelettiques, troubles RPS. (Avec par exemple la diffusion d’informations, mise en place de formation conformément aux articles L.4141-1 et suivants du code du travail).

La FNEC-FP FO 53 demande qu’un travail spécifique sur le sujet soit mis en œuvre dans le cadre du CHSCT. Concernant la prise en compte des risques professionnels liés au télétravail, Mr Vauléon nous répond pouvoir prévoir de l’aborder en CHSCT.

5- Protocoles :

– Quid des tests salivaires dans les écoles ?

Ils vont être repris après les vacances, en fonction du nouveau protocole.

-Règle des 25% ? (si 25% d’élèves de la même classe sont positifs, la classe est censée fermer)

 Pourquoi n’est -elle pas appliquée de manière impartiale ? comme cela a été le cas dans certaines écoles.

Pour le directeur académique, à partir de 25% d’élèves positifs, ce chiffre devient un point de vigilance, ce n’est pas “une règle précise”. Selon lui, cela n’a jamais été une règle. La décision incombe au directeur académique et ses équipes (madame Arnaud et la cellule COVID) qui étudie le nombre de cas sur 2, 3, 4 jours qui se “positivait”; pour envisager ou non une fermeture.

Nous lui avons rappelé que cette gestion « au doigt mouillé » générait confusion et agacement de la part des parents, et mettait nos collègues directeurs en réelle difficulté; le SNUDI-FO a été saisi par plusieurs directeurs du département mis en porte-à-faux face à cette cacophonie.

6-Personnels vulnérables :

Pourriez-vous nous préciser combien de personnels sont placés en ASA en raison de leur vulnérabilité au sens de la circulaire du 09/09/21, et quelles sont leur catégories ? Deux PE en ASA. Pas de chiffre communiqué pour les PLC/PLP.

7-Livraison des masques :

– Quand seront livrés les masques chirurgicaux et FFP2 ; quels sont les modèles de masques livrés ? Quelles sont les modalités de livraison dans les écoles ?

Les masques FFP2 (que FO revendique depuis 2 ans !)

 Ils sont livrés à la DSDEN et sont en train d’être acheminés dans les collèges du secteur. Ils sont attribuables en priorité aux personnels et ATSEM d’écoles maternelles et des écoles élémentaires qui le souhaitent. Attribution de 8 masques par semaine par agent.

Les masques chirurgicaux de type IIR

Ils sont en train d’être acheminés dans les collèges de secteur pour les PE et dans les EPLE pour le second degré. Ils sont destinés au personnels rémunérés par l’Etat en contact avec des élèves (personnels enseignants, administratifs, santé/social, AESH, service civique, AED… La dotation est assurée par deux masques par jour et par agent. Chaque agent recevra une boîte de 50 masques /mois.

Les masques inclusifs :

A destination des enseignants de maternelle et de CP à raison de 8 masques par agent.

– Tests : des collègues nous informent que les

pharmacies n’ont pas toujours suffisamment d’auto-tests en stock.

Ce type d’instance partenariale de concertation sur la situation sanitaire devrait être réunie tous les 15 jours, FO s’adresse aux autres organisations syndicales pour demander un CHSCT en lieu et place de ces réunions.

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