Expérimentation Macron à Marseille : Blanquer persiste et signe

Expérimentation Macron à Marseille : Blanquer persiste et signe

Expérimentation Macron à Marseille : Blanquer persiste et signe

Les annonces de l’expérimentation Macron-Blanquer à Marseille (*) suscitent le rejet chez les collègues. Plus de 100 écoles de Marseille ont ainsi refusé de rentrer dans ce dispositif qui explose le cadre de l’Ecole républicaine.

Conscients que cette expérimentation serait amenée à être généralisée, les personnels, partout en France, prennent position dans les écoles, dans les réunions d’information syndicale, pour l’abandon de l’expérimentation Macron et de la proposition de loi Rilhac. Ils soutiennent les écoles marseillaises qui refusent ce dispositif.

Il faudrait être sourd ou aveugle pour ne pas faire le lien entre ses expérimentation, le Grenelle et la loi Rilhac sur la direction d’école.

C’est dans cette situation que le maire de Marseille a déclaré ces derniers jours dans les médias locaux : « Ça ne sera fera pas », « Je pense que c’est une mauvaise idée. Je le lui ai dit », « Je pense que cette idée est oubliée ». La FNEC FP-FO s’est alors immédiatement adressée au ministre Blanquer pour lui demander confirmation de l’abandon de l’expérimentation Macron.

Mais le ministre persiste et signe !

Il indique dans sur France Info le 8 novembre : « Le maire de Marseille est sorti de ses compétences. C’est l’Education nationale, jusqu’à nouvel ordre, qui gère ces questions-là. Et donc, ce qu’il a dit n’est pas exact. Vous savez, en général, quand le président de la République dit quelque chose, nous le faisons derrière. »

Le recteur de l’académie d’Aix-Marseille soutient que le projet n’est pas abandonné et que les directeurs feront partie, au même titre que les IEN, des commissions chargées de recruter les enseignants dans ces écoles. Ainsi, malgré des déclarations contradictoires qui témoignent sans doute d’une certaine fébrilité, cette expérimentation visant à bouleverser le fonctionnement de l’Ecole publique et à liquider le statut des personnels, est confirmée.

Plus que jamais, le SNUDI-FO réaffirme les termes de l’appel du bureau national adopté le 22 octobre : « le BN du SNUDI-FO considère que l’heure est à l’organisation de réunions de personnels, à la multiplication des motions d’école, à la préparation d’assemblées générales avec des délégués d’école, de secteurs, pour établir et réaffirmer les revendications, en premier lieu l’abandon de la loi Rilhac et de l’expérimentation Macron, et décider des initiatives pour les faire aboutir. Les élaborations de motions dans les réunions syndicales, de motions d’école sont autant de points d’appui pour construire le rapport de force, si possible intersyndical. La question de la grève, de la grève pour gagner, est posée. »

*Pour rappel : le président Macron a annoncé début septembre à Marseille la mise en place d’un dispositif dans 50 écoles marseillaises, où les directeurs pourraient recruter les autres enseignants de l’école, où les fonctionnements et les rythmes scolaires des écoles pourraient être adaptés en lien avec les acteurs extrascolaires. Dans les Bouches du Rhône, les organisations syndicales SNUDI-FO, SNUipp-FSU, SE-UNSA, CGT Educ’action et SUD Education revendiquent l’abandon de cette expérimentation, revendication exprimée lors du rassemblement organisé par les fédérations FNEC FP-FO, FSU, CGT Educ’action et SUD Education lors du retour du président Macron à Marseille le 16 octobre et dans la grève interprofessionnelle le 5 octobre dans le cadre de l’appel des Unions Départementales FO, CGT, FSU et Solidaires.

PSC : protection sociale complémentaires, c’est quoi ces 15 euros ?

PSC : protection sociale complémentaires, c’est quoi ces 15 euros ?

Notre dossier spécial PSC (SNUDI-FO et SNFOLC de la Mayenne)
Dossier spécial PSC (FNEC-FP FO)

Note du 19/11/2021 suite à l’email reçu du secrétariat général du Rectorat

Complémentaire Santé : 15€ pour flinguer la Sécurité sociale et notre statut !

Vous avez reçu un courriel du secrétariat général du Rectorat à propos de la protection sociale complémentaire (PSC).
Pour tout comprendre à la PSC, projet très dangereux pour notre sécurité sociale, et notre statut.

Lire notre dossier spécial PSC

Pour appâter, le Ministère lâche 15€ de participation de l’employeur à votre mutuelle jusqu’en 2024 date à laquelle vous devriez adhérer obligatoirement à un organisme choisi par le Ministère (mutuelle ou assurance). FO négocie pour que l’adhésion à cette assurance ne soit pas obligatoire, et que les pensionnés (les retraités) soient inclus

15€ et un chemin de croix !

15€ ce doit être encore trop pour ce gouvernement qui bloque toute augmentation générale des salaires et la valeur du point d’indice depuis plus de 10 ans. La Fédération FO des Fonctionnaires a claqué la porte du simulacre de négociations du ministère. (lire le communiqué FGF-FO)

Alors ils mettent en place une procédure complexe (lire le tutoriel de l’administration). Pour avoir les 15€, il vous faudra en faire la demande !

Pour percevoir cette aide, il faut fournir à votre service gestionnaire une attestation de votre mutuelle.

Colibris
(Accédez au portail Colibris avec vos codes habituels)
lien pour accéder à la plateforme COLIBRI
Ouverture de la plateforme à partir de mardi 23 novembre

Attention, deux situations se présentent :

Soit vos cotisations sont directement prélevées sur le salaire, vous êtes un agent précompté , vous n’avez pas de justification d’affiliation à votre mutuelle à fournir, une simple déclaration sur l’honneur suffit.

Soit vos cotisations ne sont pas prélevées sur le salaire, vous êtes un agent non précompté, vous devrez fournir une attestation de votre mutuelle précisant que le contrat qui vous donne droit à ce forfait est un contrat « responsable et solidaire » et que vous serez couvert par ce contrat après le 1er janvier 2022. Si vous êtes ayant droit et non pas titulaire du contrat, votre attestation doit également préciser qu’en tant qu’ayant droit, vous ne bénéficiez pas d’un financement de l’employeur du titulaire du contrat. 

Munissez-vous de votre fiche de paie, car vous en aurez besoin pour remplir la partie administrative (code département, numéro de dossier, numéro INSEE, code ministère et code administration). Pour en bénéficier dès janvier, il faut faire la démarche avant le 3 décembre.

Attention, les personnels AESH et les AED employés par un établissement mutualisateur (Le Mans Sud ou Douanier Rousseau) auront un formulaire spécifique sur cette même plateforme COLIBRIS…

Contactez le syndicat pour toute question

Ma mutuelle m’a envoyé un courrier disant que le ministère va me verser 15 € par mois, c’est vrai ?

Oui c’est vrai, à partir de janvier 2022 tu pourras avoir 15€ de prise en charge par l’employeur (= le ministère) sur ta complémentaire santé, ta mutuelle.

Et si je n’ai pas de complémentaire santé ?

Alors tu n’auras rien, ces 15€ sont uniquement au titre de la prise en charge de la protection sociale complémentaire. La protection sociale complémentaire — en abrégé PSC — représente la complémentaire santé, les dispositifs auxquels on souscrit pour avoir des remboursements en plus de la sécurité sociale (mutuelle, institut de prévoyance, assurance).

Comment je fais pour avoir mes 15€ de remboursement, qu’est ce que je fais du courrier que j’ai reçu ?

Pour l’instant tu gardes ton courrier, et tu attends les instructions du rectorat.

Je bénéficie de la mutuelle de mon conjoint au titre d’un contrat collectif de son entreprise, est ce que j’ai droit au remboursement de 15€ ?

Seulement si le conjoint ne bénéficie pas déjà d’un financement de son employeur.

Toutes les réponses à vos questions et l’analyse du SNUDI-FO 53 et du SNFOLC 53 dans ce document à télécharger :

Un an après l’assassinat de Samuel Paty :où en est-on ?

Un an après l’assassinat de Samuel Paty :où en est-on ?

Un an après l’assassinat de Samuel Paty : où en est-on ?

Le ministre de l’Education Nationale a adressé une note aux recteurs d’académie afin d’organiser un « moment de recueillement » et un « temps d’échange » dans les établissements scolaires le vendredi 15 octobre 2021.

Le 16 octobre 2020, l’assassinat de notre collègue Samuel Paty a suscité un émoi très vif et légitime. Dès le 19 octobre, et comme le prévoit la réglementation, la FNEC FP-FO des Yvelines – département dans lequel exerçait notre collègue – a demandé la saisie du Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de travail (CHSCT). Ce comité, dans lequel siègent notamment les organisations syndicales dites représentatives, et dont la loi de transformation de la Fonction publique programme la disparition à partir de 2022, est en effet la seule instance permettant d’établir « l’arbre des causes » et de préconiser des mesures de prévention.

Ouverture d’une enquête administrative : un combat syndical de plusieurs mois

Rappelons-le, cette demande s’est heurtée à tous les obstacles, en particulier le refus de l’administration qui jugeait qu’elle ne devait pas se faire « à chaud ». C’est pourtant bien « à chaud » que, trois jours après l’assassinat de notre collègue, le ministre ordonnait l’ouverture d’une mission de l’Inspection Générale donnant lieu à la publication d’un rapport – à grands renforts de communication – en décembre dernier. En parallèle, le rectorat de Versailles a refusé d’ouvrir l’enquête du CHSCT faute de « feu vert » du ministre de l’Education Nationale !

Finalement, après des interventions multiples de la FNEC FP-FO au plan départemental, académique, et aussi en direction de l’inspection du travail avec l’Union départementale FO des Yvelines, et directement auprès du ministre (courriers, interventions au Comité technique et au CHSCT ministériels), l’aval du ministre a été donné à la Rectrice de l’académie de Versailles pour ouvrir l’enquête… huit mois après l’assassinat de notre collègue ! En l’absence d’enquête, les personnels auraient-ils dû se satisfaire de la communication officielle du ministre et de ses représentants locaux ?

En juin dernier, l’académie de Versailles a désigné le cabinet d’expertise chargé de diligenter les entretiens et d’établir le compte-rendu finalisé de l’enquête du CHSCT. La FNEC FP-FO a exprimé les plus vives réserves quant au dit cabinet, au regard de sa proximité avec l’exécutif et de questionnements sur le plan éthique.
De ces réserves, il n’a pas été tenu compte…

Un an après, personne n’a oublié Samuel Paty

L’immense majorité des personnels – dès le 2 novembre 2020 – s’était réunie pour discuter, échanger, contre les décisions du ministre qui limitaient de facto l’expression des revendications dans les écoles, les collèges et lycées. Les personnels, de plus en plus fragilisés par les conditions de travail imposées, veulent être entendus, protégés. Ce n’est pas en imposant des contre-réformes rejetées, et en remettant en cause la laïcité de l’Ecole comme continue de le faire le ministre que la colère des personnels s’apaisera !
C’est pourquoi, avec tous les personnels dans les écoles, les établissements scolaires et les services, la FNEC FP-FO continuera d’agir sur le terrain qui est le sien – celui de l’indépendance syndicale vis-à-vis de tout gouvernement, du patronat, des Eglises – pour la satisfaction de toutes les revendications.

Montreuil, le 9 octobre 2021

AESH : le 19 octobre une délégation mayennaise FO au ministère !

AESH : le 19 octobre une délégation mayennaise FO au ministère !

AESH : le 19 octobre une délégation mayennaise FO au ministère !

Pour un vrai statut, un vrai salaire pour les AESH, pour l’abandon des PIAL !
Le 19 octobre, allons à Paris chercher des conditions décentes pour les AESH !

La convention nationale* des AESH, réunie le 15 septembre, a acté la montée à Paris le mardi 19 octobre, lors de la journée de grève décidée par les organisations syndicales FO, FSU, CGT, Sud, SNALC et SNCL.

Muriel Lageiste, AESH et représentante FO en Mayenne a participé à cette deuxième convention nationale AESH mercredi 15 septembre et participera à la troisième réunion le 6 octobre.

*Réunion qui s’est tenue en présence de 33 départements, 22 comités départementaux constitués, bien souvent accompagnés des organisations syndicales FO, FSU, CGT et SUD.

Après les mobilisations massives des AESH, pour un vrai statut, un vrai salaire et pour l’abandon des PIAL, de l’année scolaire dernière et face à la surdité des représentants locaux du ministre, la FNEC-FP FO 53 estime que la convention nationale des AESH a raison : il faut monter la mobilisation d’un cran et aller là où ça se décide, chez le Ministre, à Paris.

Ce début d’année scolaire est marqué par la catastrophique mise en œuvre des PIAL (mutations arbitraires, injustes du jour au lendemain des AESH, non remplacement des AESH démissionnaires, retraités ou en arrêt maladie, délais insupportables de traitement des dossiers MDA, diminution du nombre d’heures d’accompagnement des élèves notifiés, refus de l’administration de créer les postes d’AESH nécessaires pour améliorer les conditions d’accueil des élèves…).

L’école inclusive est donc l’affaire de tout le monde, enseignants, AESH, parents. C’est pourquoi, la FNEC-FP FO a déposé un préavis de grève pour tous les personnels de l’Education Nationale le 19 octobre afin de couvrir enseignants et AESH qui souhaiteraient monter au Ministère.

La FNEC-FP FO 53 et ses syndicats SNUDI-FO 53 et SNFOLC 53 relaient l’appel de la convention nationale des AESH du 15 septembre. La FNEC-FP FO 53 a proposé l’action commune aux autres organisations syndicales Mayennaises, pour soutenir l’appel de cette convention nationale AESH et préparer ensemble la montée au ministère.

En tout état de cause, la FNEC-FP FO en Mayenne, avec son Union Départementale FO, va participer activement à la réussite de cette journée. Aussi elle appelle les enseignants du département, les AESH qui le souhaitent à s’inscrire pour monter à Paris et/ou à apporter une aide pour financer le transport en cliquant sur ce lien.

INSCRIPTION POUR MONTER A PARIS LE 19 OCTOBRE 2021

Les modalités d’organisation de cette journée (transports, heures de départ et de retour, heure et trajet de la manifestation parisienne, financement,) vous seront communiquées dans les meilleurs délais.

En cliquant sur le lien suivant, vous trouverez l’article consacré à la montée nationale des AESH à Paris sur le site de la confédération FO.

Affiche recto-verso pour diffusion/affichage

FNEC-FP FO 53, syndicats FORCE OUVRIERE de l’enseignement, de la culture et de la formation professionnelle
10, rue du Dr. Ferron – BP 1037 – 53010 Laval Cedex
Tel. : 0243534226 – @ : fnec.fp.53@laposte.net

La nécessité de se mobiliser : 23.09 dans la perspective d’une mobilisation d’ampleur le 5.10 !

La nécessité de se mobiliser : 23.09 dans la perspective d’une mobilisation d’ampleur le 5.10 !

En grève le 23 septembre ? le 5 octobre ? Prenez 30 secondes pour compléter l’enquête du SNUDI-FO

Déclaration d’intention pour les PE à envoyer avant lundi soir minuit

Le SNUDI-FO de la Mayenne appelle les collègues du 1er degré à se mettre en grève dès jeudi 23 septembre : résistons, agissons pour stopper la casse de l’école et reconquérir ce que nous avons perdu.

  • pour l’augmentation immédiate des salaires (183 euros tout de suite + rattrapage des pertes subies par l’inflation et le gel de la valeur du point d’indice) ;
  • pour nos conditions de travail (arrêt des suppressions et la création des postes statutaires nécessaires);
  • contre toutes les attaques statutaires: abandon du projet de loi Rilhac, retrait du Grenelle, retrait de PPCR;
  • pour le retrait immédiat du projet d’expérimentation Macron;
  • contre l’inclusion à tout prix : des moyens pour l’enseignement spécialisé;
  • un vrai statut, un vrai salaire pour les AESH, l’abandon des PIAL;

L’appel intersyndical mayennais dans l’Education CGT – FO – FSU – SUD

L’appel intersyndical mayennais interpro pour le 5 octobre CGT – FO – FSU – Solidaires

Revue de presse de rentrée

Revue de presse de rentrée
Avec l’autorisation Leglob Journal

Interview du secrétaire départemental du SNUDI-FO 53 qui s’est prêté au jeu des mots clés pour répondre à nos questions en cette rentrée scolaire de septembre 2021 – 7’12



Abandon de l’application de gestion des remplaçants « ANDJARO » !

Abandon de l’application de gestion des remplaçants « ANDJARO » !

Stop à la privatisation de l’Education Nationale !
Abandon de l’application de gestion des remplaçants « ANDJARO » !

Oui, l’Education Nationale est un marché juteux !

Depuis le 31 mai, dans la Somme, puis dans le Lot, les remplaçants ne sont plus gérés par les secrétaires de circonscription ou les services de la DSDEN mais par une start-up privée dénommée « la solution ANDJARO ».

Désormais, cette entreprise privée envoie les ordres de mission aux remplaçants, par mail, sur leur messagerie professionnelle, où sont indiqués l’école où ils doivent effectuer leur remplacement ainsi que le temps de trajet pour accéder à l’école en voiture ou en transport en commun ! Dans une logique issue du privé, le directeur de l’école est nommé « manager » et le remplaçant « collaborateur » !

A aucun moment, les personnels n’ont donné leur accord pour recevoir les messages d’une entreprise privée dans le cadre de leurs missions.

Avec la FNEC FP-FO, le SNUDI-FO considère que ce dispositif conduira non seulement à la destruction des emplois des personnels administratifs, mais il entraînera aussi une dégradation des conditions de travail des titulaires remplaçants, déjà mises à mal par le manque de personnels pour assurer une gestion efficace du remplacement.

Pour le SNUDI-FO, cette logique ouvre la voie à l’externalisation et la privatisation de toutes les missions exercées par des personnels administratifs fonctionnaires d’État.

Cette nouvelle expérimentation est promue par le ministre Blanquer qui, au travers de son Grenelle, continue son travail de destruction de l’Education nationale : casse des statuts, mise en concurrence des personnels et des établissements, application des logiques du privé dans la gestion RH de l’Éducation nationale, recours accru aux contractuels, désengagement financier de l’État…

A tous les niveaux Force Ouvrière organise la mobilisation pour l’abandon de ce dispositif.

Dans la Somme, une pétition intersyndicale SNUDI-FO, SNUipp-FSU, CGT Educ’action exige :
– l’abandon de l’expérimentation Andjaro ;
– le respect de la loi du 6.01.78 relatif à la constitution et à la diffusion de fichiers et de données personnelles ;
– le maintien des emplois et le recrutement de personnels administratifs supplémentaires ;
– le recrutement de personnels statutaires pour mettre un coup d’arrêt à la pénurie de remplaçants ;
– le respect du statut de la Fonction publique et l’amélioration des conditions de travail pour tous les agents.

De plus, suite à la pétition « Stop à la privatisation des services de l’Education Nationale ! Abandon immédiat de « la Solution ANDJARO » qu’elle a initiée, la FNEC FP-FO a soumis au vote, lors du CTA de l’académie d’Amiens du 8 juin, un vœu exigeant l’abandon du dispositif ANDJARO et le « recrutement urgent et massif des postes de personnels nécessaires (enseignants, administratifs…), pour répondre aux besoins en termes de remplacement et hors remplacements. »

Ce que veulent les personnels, c’est la création des postes nécessaires pour améliorer leurs conditions de travail et non l’accentuation de la privatisation de l’administration de l’Education nationale par la mise en place de robots à la place des personnels administratifs.

Le SNUDI-FO invite l’ensemble des personnels du 1er degré à contresigner cette pétition. Aujourd’hui, ce sont les départements de la Somme et du Lot qui sont touchés. Et demain ?
Le ministère doit reculer sur ce dispositif scandaleux !
Signez la pétition pour l’abandon de la « solution ANDJARO » !

STOP à l’allongement sans fin de l’année scolaire

STOP à l’allongement sans fin de l’année scolaire

Stop à l’allongement sans fin de l’année scolaire !

L’année scolaire 2020-2021, qui a débuté lundi 31 août 2020 pour les enseignants et qui aura duré 36 semaines et demi, se terminera mardi 6 juillet 2021. L’année 2021-2022, quant à elle, se terminera elle le jeudi 7 juillet 2022.
D’année en année, le ministre prolonge donc la durée de l’année scolaire, qui s’étend de plus en plus sur le mois de juillet !

Au calendrier ministériel, le SNUDI-FO oppose les revendications exprimées lors de son Congrès de Clermont-Ferrand (octobre 2019) : « Le congrès refuse toute modification de l’organisation des congés scolaires, exige le maintien de l’organisation de l’année scolaire en cinq périodes de classes et quatre périodes de congés ainsi que le retour à des congés d’été de deux mois, sans rentrée ou prérentrée en août. »

Au lieu de réduire les congés d’été, le ministre ferait mieux de prendre enfin des mesures permettant d’améliorer les conditions de travail des enseignants et les conditions d’apprentissage des élèves !

Il ferait mieux de recruter immédiatement des enseignants titulaires en nombre suffisant afin que les élèves ne soient plus chassés de l’Ecole publique quand leur enseignant est absent !

Il ferait mieux de créer les postes nécessaires pour annuler les fermetures de classes prévues pour la prochaine rentrée, d’ouvrir des postes d’enseignants spécialisés, de RASED, de remplaçants !

Il ferait mieux de recruter des AESH en nombre suffisant et de leur attribuer un véritable statut de la fonction publique et un véritable salaire !

Il ferait mieux d’abandonner les mesures de son Grenelle qui remettent en cause les statuts et détruisent l’Ecole Publique !

Le SNUDI-FO réaffirme ses revendications :
– Pour une année scolaire de 36 semaines et pas un jour de plus !
– Respect des deux mois de congés d’été !
– Pour un calendrier respectant le rythme 7 semaines de classes / 2 semaines de congés !
– Pour la création immédiate des postes nécessaires !
– Pour l’abandon des mesures du Grenelle !

Dispositif expérimental : les CLA

Dispositif expérimental : les CLA

Dispositif expérimental : les CLA

Dispositif expérimental d’éclatement du cadre national

Les CLA sont des expérimentations qui découlent directement des lois Blanquer de 2019.

Le décret sur les expérimentations a été présenté le 3 octobre 2019 : Pour rappel il s’agit d’un décret d’application de la loi Ecole de la Confiance, permettant d’aller plus loin encore dans la possibilité de déroger localement aux normes, programmes et horaires nationaux, et obligations réglementaires de services. Cela va aggraver l’autonomie des établissements et encourager la multiplication des postes à profil (dans une situation où les CAP perdent leurs compétences en matière de mutation). FO avait déjà alerté en 2019 sur le piège tendu par ce décret.

Votes décret sur les expérimentations :
POUR : SNUIPP-FSU, SE-UNSA, CFDT
CONTRE : FO et CGT

Dans le département, FO a indiqué au DASEN à plusieurs reprises dans les instances départementales sa position de principe contre des expérimentations de territorialisation de l’Education Nationale qui plus est annoncées d’entrée comme devant être « élargies et généralisées ». Ainsi, celle des « Contrats Locaux d’Accompagnement » annoncée comme devant être « élargie et généralisée » dès la rentrée 2022 comme l’indique le document du ministère qui ajoute « si [ce dispositif] démontre son efficacité »ce qui est un artifice évident car ce n’est pas en un an qu’on peut vérifier l’efficacité d’un dispositif quel qu’il soit !

Pour le SNUDI-FO, l’expérimentation des « Contrats Locaux d’Accompagnement », avec cette « contractualisation » sur la base d’objectifs à atteindre par chaque établissement, serait un pas de plus vers la destruction de l’Ecole publique et du Statut national de ses personnels. C’est aussi la mise en concurrence des établissements avec, pour une poignée d’entre eux, quelques maigres moyens de plus… pour 1 an ! Pour la réussite scolaire de tous les élèves, le ministre doit cesser de renvoyer la responsabilité sur les personnels au travers d’une logique de résultats. Il doit répondre aux revendications de moyens pérennes en postes et en personnels sous statut et d’augmentations de salaire pour tous en points d’indice. FO réaffirme son indéfectible attachement au cadre national et laïque de l’Ecole publique et au statut national de Fonctionnaire d’Etat. En conséquence le SNUDI-FO estime que cette expérimentation ne répond pas aux besoins ni aux attente des personnels et que sur la forme, cette expérimentation est dangereuse. Le SNUDI-FO s’oppose à toute forme de contractualisation au sein de l’Ecole publique.

Et en Mayenne ?

Les écoles Hilard et Tillion à Laval ont été choisies par le DASEN et le Recteur afin d’expérimenter le nouveau dispositif Contrat Local d’ accompagnement (CLA)

Ces expérimentations débuteront dès la rentrée 2021 dans trois académies : Aix-Marseille, Lille et Nantes, pour une durée de trois ans. 

Le SNUDI-FO 53 a déjà livré sa propre analyse et proposé quelques pistes de réflexion aux collègues des écoles concernées. 

Depuis plusieurs mois, le ministre Blanquer ne cache pas sa volonté avec sa secrétaire d’Etat, Madame Elimas, d’ouvrir une nouvelle voie par le biais d’expérimentations locales : les contrats locaux d’accompagnement (CLA). Il s’agit en fait de cibler des établissements scolaires pour leur allouer des moyens de manière progressive en fonction des besoins et des projets

Ainsi pour le SNUDI-FO 53, les CLA c’est d’un côté la carotte :
– des moyens en matière de postes ou de dispositifs fléchés – des “mesures RH” permises avec PPCR (accéder au vivier 1 de la classe exceptionnelle par exemple, ou encore des avancements accélérés) ;
mais d’un autre côté la déréglementation :
– des formation spécifiques;
– des partenariats avec les collectivités sous la forme de contrats accélérant ainsi une territorialisation de l’école de la République;
– des “indicateurs” utilisés par le rectorat (sur quelle base ?)
– remise en cause de la liberté pédagogique
– projets imposés

Le CLA semble donc bien préparer la fin de labellisation REP/REP+ au lieu de les étendre, en particulier pour des écoles telles que les vôtres puisque les conditions pourraient répondre à de nombreux critères de cette labellisation REP/REP+ !

Aux questions précises posées par FO concernant les conditions d’exercice liées à la labellisation REP/REP+, en particulier les effectifs et le régime indemnitaire, les réponses du ministère sont peu rassurantes : il n’y aura pas pour cette expérimentation « tout un lot de mesure univoque, mais une réponse aux besoins éprouvés par le territoire, avec un intérêt particulier pour la gestion de la carrière des personnels, renforcer les besoins de formation notamment. »

C’est ainsi la fin d’un régime indemnitaire universel lié à une labellisation REP et la mise en place d’un système individualisé lié au territoire, ayant une incidence directe sur l’évolution de carrière des collègues concernés.

Ainsi pour le gouvernement, c’est un moyen d’exclure toute nouvelle labellisation REP/REP+et ainsi de s’économiser de nouvelles indemnités. 

A l’avenir, il pourrait même récupérer toutes les indemnités des zones REP en place, si celles-ci  étaient amenées à disparaître au profit du dispositif CLA.

En CTSD, les représentants FO ont indiqué que ces propositions d’expérimentation ne répondaient pas aux demandes des personnels et aux besoins dans les établissements. Le DASEN nous avait indiqué qu’il n’y aura, pour le moment, pas d’évolution de la carte des zones prioritaires. Les critères de sélection restent pour le moment liés aux résultats CE1 aux CSP (Critères socioprofessionnelles des parents)

Le DASEN a par ailleurs confirmé aux représentants FO que ce dispositif expérimental (CLA) reposait sur le strict respect du volontariat. Il nous confirme également les mêmes propos tenus par le recteur d’Académie.

Il appartient donc au conseil des maîtres de se prononcer sur l’acceptation ou non du dispositif. Sollicitez le syndicat qui sera à vos côtés pour vous accompagner et défendre vos droits.

FO rappelle ses revendications :
– Aucun recul en termes de conditions de travail et de régime indemnitaire pour les personnels : ce qui signifie aucune sortie pour les écoles et collèges actuellement en REP et REP + et maintien du paiement de la prime ZEP pour les lycées ;
– Ouverture de négociation pour que de nouvelles écoles, de nouveaux collèges, de nouveaux lycées puissent être labellisés ;
– Refus d’une part variable pour les indemnités REP et REP + ;
– Indemnités pour tous les personnels, quelle que soit leur catégorie en particulier AESH, AED…
– Maintien de tous les dispositifs pour que les personnels puissent faire valoir leur ancienneté en Éducation prioritaire, notamment pour les mutations et l’avancement de grade.

Mobilisation des PsyEN le 10 juin

Mobilisation des PsyEN le 10 juin

Les psychologues et les PsyEN mobilisés à Laval le 10 juin devant la préfecture. Le SNUDI-FO 53 présent à leur côté au rassemblement pour exiger : le retrait de l’arrêté du 10 mars et le libre choix du matériel et des méthodes, pour refuser la création d’un ordre des psychologues.

Le SNUDI-FO était également présent à la manifestation parisienne ce 10 juin.

Le communiqué départemental FO à télécharger

PsyEN : non à la mise sous tutelle !
La FNEC-FP FO 53, avec le SNUDI-FO 53 et le SNFOLC 53 soutient la mobilisation des PsyEN le jeudi 10 juin

Nos organisations FO apportent leur soutien plein et total aux psychologues de l’Education nationale et appellent tous les personnels de l’Education Nationale à la mobilisation le jeudi 10 juin. 

Rassemblement devant la préfecture de Laval
13h30 Jeudi 10 juin

Le ministre Blanquer et le gouvernement veulent empêcher les PsyEN de faire leur métier auprès des élèves et des familles

Comme tous les psychologues, les PsyEN sont attaqués frontalement par l’arrêté du 10 mars 2021 et la proposition de loi de création d’un ordre des psychologues. 

Avec ce nouveau coup de force autoritaire, le gouvernement souhaiterait que les psychologues renoncent à leur raison d’être basée sur leurs enseignements et leurs connaissances propres.  Il souhaiterait un contrôle sur les pratiques des PsyEN et pour FO cela porte atteinte au code de déontologie des PsyEN, à leur liberté dans le choix des méthodes.

Pour le gouvernement, il faudrait que les PsyEN renoncent aussi à permettre les meilleures prises en charge nécessaires pour les élèves et les familles. Le projet de loi considère les psychologues comme personnels de santé, en les forçant à intégrer le parcours de soin, et en mettant en place un ordre qui va donner des avis sur les pratiques et les modèles à suivre. C’est une remise en cause profonde de leur liberté de recourir aux méthodes et au matériel de leur choix. C’est la mise au pas des psychologues scolaires que nous n’acceptons pas.

Le ministre continue d’appauvrir la santé scolaire !
Il n’a pas créé un seul poste de plus de PsyEN dans le premier comme dans le second degré !
Il a rendu des centaines de millions d’euros du budget de l’Education nationale !

En Mayenne, comme ailleurs, les PsyEN ont une charge de travail de plus en plus lourde qui ne fait qu’augmenter depuis des années et à laquelle s’ajoutent des demandes extérieures : demandes de bilans de la part des partenaires privés ou des services publics d’aide à l’enfance, demandes de compensation au titre du handicap par la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDA), notamment pour des accompagnements par des AESH… Concernant les élèves en difficulté, les troubles des apprentissages et du comportement, notamment, font apparaître une grande diversité de problématiques.

Avec la création en 2018 d’un conseil scientifique de l’Education nationale voulu par le ministre Blanquer prévaut maintenant une vision réductrice qui ne permet plus d’appréhender l’enfant dans sa globalité complexe.

La FNEC FP-FO 53, avec le SNUDI-FO 53 et le SNFOLC 53 revendiquent :
– Le retrait du projet de loi visant la création d’un ordre des psychologues ;
– La retrait de l’arrêté du 10 mars 2021 pour son non-respect de la pluralité des approches psychologiques qui instaure une vision unique de l’évaluation des enfants présentant certains troubles du développement ;
– Le respect des statuts particuliers des psychologues et notamment le respect de la pluralité des méthodes, outils et orientations théoriques des psychologues ;
– L’accès direct aux psychologues, sans paramédicalisation : les psychologues exigent le respect de la loi de 1985 et le respect de leur autonomie ;
– La revalorisation des grilles indiciaires de rémunération avec une augmentation de 20% du point d’indice et de 183 € pour tous, comme pour les personnels hospitaliers ;
– Le maintien des Psy EN comme fonctionnaires d’Etat du ministère de l’E.N, ainsi que des créations de postes en nombre suffisant et en urgence

 à Laval le 7 juin 2021

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