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L’ESSENTIEL POUR CALCULER SA PENSION

Comment est calculée le montant d’une pension de la fonction publique ?

La retraite de base est calculée selon la formule suivante :

Montant de la pension = Traitement indiciaire de base x Nombre de trimestres liquidables x Taux de liquidation x Coefficient de minoration ou de majoration.

Quel est à l’heure actuelle l’âge de départ à la retraite pour les fonctionnaires et les militaires ?

Fonctionnaires et salariés du secteur privé bénéficient dans les textes du même âge légal de départ en retraite.
Dans le cadre du plan d’équilibre des finances publiques voté le 30 décembre 2011, la mise en œuvre de la réforme des retraites est accélérée.
L’âge d’ouverture des droits à la retraite est porté à 62 ans dès 2017.
En 2010, la loi sur la réforme des retraites du 9 novembre 2010 a prévu le relèvement de l’âge d’ouverture des droits à la retraite afin qu’il passe progressivement pour les fonctionnaires appartenant à un corps de catégorie sédentaire de 60 à 62 ans. Chaque année, l’âge d’ouverture des droits à la retraite devait augmenter de 4 mois par génération pour atteindre 62 ans en 2018.
Cependant, dans le but de réduire plus rapidement le déficit des régimes d’assurance vieillesse, la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2012 a accéléré le rythme de la transition.
Ainsi, l’âge d’ouverture des droits à la retraite pour les fonctionnaires de la catégorie sédentaire nés à partir de 1952 est relevé de 5 mois par génération au lieu de 4.
Dès 2017, l’âge d’ouverture des droits à la retraite atteindra alors 62 ans pour les personnes nées à partir de 1955.

La limite d’âge des fonctionnaires de la catégorie sédentaire qui passe de 65 à 67 ans évolue selon les mêmes modalités que l’âge d’ouverture des droits

Fonctionnaire de la catégorie sédentaire

Age de départ à la retraite

Né en

Réforme de 2010

Nouvelles règles

1952

60 ans et 8 mois

+ 1 mois

60 ans et 9 mois

1953

61 ans

+ 2 mois

61 ans et 2 mois

1954

61 ans et 4 mois

+ 3 mois

61 ans et 7 mois

1955

61 ans et 8 mois

+ 4 mois

62 ans

A partir de 1956

62 ans

Pas de changement

62 ans

 

Fonctionnaire de la catégorie sédentaire

Limite d’âge

Né en

Réforme de 2010

Nouvelles règles

1952

65 ans et 8 mois

+ 1 mois

65 ans et 9 mois

1953

66 ans

+ 2 mois

66 ans et 2 mois

1954

66 ans et 4 mois

+ 3 mois

66 ans et 7 mois

1955

66 ans et 8 mois

+ 4 mois

67 ans

A partir de 1956

67 ans

Pas de changement

67 ans

L’accélération du rythme de la réforme s’applique à l’âge d’ouverture des droits à la retraite et à la limite d’âge des fonctionnaires appartenant à un corps de la catégorie active dans les mêmes conditions que pour les fonctionnaires appartenant à un corps de la catégorie sédentaire.

Il en est de même de l’accélération de l’augmentation de la condition de durée de services en catégorie active de 15 à 17 ans.

Fonctionnaire de la catégorie active

Age de départ à la retraite

Né en

Réforme de 2010

Nouvelles règles

1957

55 ans et 8 mois

+ 1 mois

55 ans et 9 mois

1958

56 ans

+ 2 mois

56 ans et 2 mois

1959

56 ans et 4 mois

+ 3 mois

56 ans et 7 mois

1960

56 ans et 8 mois

+ 4 mois

57 ans

A partir de 1961

57 ans

Pas de changement

57 ans

 

Fonctionnaire de la catégorie active

Limite d’âge

Né en

Réforme de 2010

Nouvelles règles

1957

60 ans et 8 mois

+ 1 mois

60 ans et 9 mois

1958

61 ans

+ 2 mois

61 ans et 2 mois

1959

61 ans et 4 mois

+ 3 mois

61 ans et 7 mois

1960

61 ans et 8 mois

+ 4 mois

62 ans

A partir de 1961

62 ans

Pas de changement

62 ans

 

Fonctionnaire de la catégorie active

Durée de services de catégorie active

Année au cours de laquelle est atteinte la condition de durée des services actifs

Réforme de 2010

Nouvelles règles

2012

15 ans et 8 mois

+ 1 mois

15 ans et 9 mois

2013

16 ans

+ 2 mois

16 ans et 2 mois

2014

16 ans et 4 mois

+ 3 mois

16 ans et 7 mois

2015

16 ans et 8 mois

+ 4 mois

17 ans

A partir de 2016

17 ans

Pas de changement

17 ans

Pourquoi mes enfants n’apparaissent-ils pas sur le document ?

Vos enfants peuvent ouvrir droit dans certains cas à des bonifications. Les droits sont différents et exclusifs selon le régime auxquels ils sont rattachés. Si vos enfants n’apparaissent pas sur votre document et qu’ils sont connus de votre service gestionnaire des ressources humaines, ces informations seront examinées et interviendront le cas échéant dans le calcul du montant de votre pension lors de votre départ à la retraite.

Si un agent de la fonction publique a eu un enfant né avant 2004, alors qu’il travaillait dans le privé, que se passe-t-il ?

Depuis le 1er janvier 2011, l’enfant pourra ouvrir droit à une bonification de 4 trimestres même lorsque la naissance est antérieure au recrutement à la condition que le fonctionnaire ait interrompu pendant au moins 2 mois son activité.

Quels sont les droits d’un fonctionnaire qui a eu un enfant après son entrée dans la fonction publique et avant le 1er janvier 2004 ?

Depuis le 1er janvier 2011, pour bénéficier d’une bonification d’un an par enfant, le fonctionnaire doit avoir :

  • interrompu son activité au moins 2 mois par un congé ou une disponibilité spécifiques,
  • réduit son activité par un temps partiel pour élever un enfant de moins de 3 ans (ou avant l’expiration d’un délai de 3 ans à compter de l’arrivée au foyer d’un enfant adopté) et selon modalités particulières.

Si un agent de la fonction publique a un enfant après le 1er janvier 2004, que se passe-t-il ?

Les femmes fonctionnaires et militaires bénéficient d’une majoration de durée d’assurance égale à 2 trimestres, qui entre dans le calcul de la surcoteou de la décote.
Les parents peuvent bénéficier d’un temps partiel pour élever un enfant, d’un congé parental, d’un congé de présence parentale ou d’une disponibilitépour élever un enfant de moins de 8 ans ; dans ces situations, les périodes correspondantes sont prises en compte à 100% et dans la limite de 3 ans, dans le calcul de la pension depuis le 1er janvier 2004.

Quel est le coût du rachat des années d’études ?

Un simulateur de calcul des cotisations pour le rachat des années d’études est à votre disposition pour effectuer des simulations de rachat.
Accédez au simulateur.

Comment sont décomptées les durées validées dans le régime de retraite de la fonction publique de l’Etat ?

  • 1) Pour le calcul du pourcentage de la pension :

La durée retenue est décomptée de date à date ainsi qu’en trimestres et jours. Le temps partiel est comptabilisé pour la quotité réellement travaillée. La durée totale finale est arrondie au nombre de trimestres le plus proche (45 jours = 1 trimestre).

Cette durée d’assurance est prise en compte pour savoir s’il y a lieu de réduire le % de pension (décote) ou au contraire, de le majorer (surcote). Dans son calcul, le temps partiel est pris en compte comme du temps plein. Cette durée se décompte en trimestres et en jours.

Pourquoi comptabilisez-vous 2 trimestres et 60 jours puis 1 trimestre et 30 jours, alors que j’ai travaillé toute l’année ?

Au cours de cette année, vous avez dû avoir un changement de position statutaire, ce qui explique que l’année a été scindée en 2 parties. Cependant, le total de 2 trimestres et 60 jours et de 1 trimestre et 30 jours équivaut bien à 4 trimestres.

Les congés de maladie et maternité sont-ils pris en compte dans le calcul de la durée de cotisation ?

Oui, puisque ces périodes d’inactivité sont des périodes soumises à cotisation.

Que signifie la possibilité d’une sur-cotisation durant une période de travail à temps partiel ?

Il s’agit de la possibilité, pour toute personne travaillant à temps partiel, de verser un supplément de cotisations de manière à augmenter la durée de services prise en compte pour le calcul de la pension. Cette possibilité est limitée à 4 trimestres, ou 8 trimestres pour les fonctionnaires handicapés dont l’incapacité permanente est au moins égale à 80 %.

Dans le régime additionnel (RAFP), quelles primes font l’objet de cotisations ?

Les primes prises en compte dans le régime additionnel qui est mis en place depuis le 1er janvier 2005 sont les émoluments de toute nature non sujets à cotisation actuellement et qui ne servent pas aujourd’hui de base au calcul de la pension.
C’est-à-dire que sont pris en compte tous les compléments de salaire, qu’ils s’appellent primes, indemnités, etc. A contrario, toute prime qui serait déjà intégrée dans la base de calcul de la pension et qui serait déjà soumise à cotisation ne pourra pas servir à nouveau pour le régime additionnel.
Le taux de cotisation sur ces primes est de 5 % pour l’agent et de 5 % pour l’employeur (État, Collectivité territoriale, Établissement hospitalier).
Il est prélevé sur le montant des primes perçues dans une limite de 20% du traitement indiciaire.

En pratique

Si le traitement d’un agent est de 1 500 euros et que ses primes s’élèvent à 500 euros, celui-ci cotisera sur un montant de primes ne dépassant pas 20 % x 1500, soit 300 euros.

Comment détermine-t-on la date d’ouverture des droits des parents de trois enfants bénéficiant de la pension à effet immédiat ?

Les parents de trois enfants ont la possibilité de partir en retraite en touchant immédiatement leur pension dans les conditions suivantes:

  • avoir accompli 15 ans de services effectifs avant le 1er janvier 2012 (les 15 ans peuvent inclure des services auxiliaires validés),
  • à cette date, être parents de trois enfants vivants ; sont assimilés à ceux-ci les autres enfants qui ont été élevés pendant au moins 9 ans,
  • avoir pour chaque enfant interrompu ou réduit son activité par un temps partiel avant la fin de la 3ème année suivant la naissance d’un enfant ou son arrivée au foyer en cas d’adoption ; les périodes de temps partiel doivent être d’au moins 4 mois pour une quotité de temps de travail de 50%, d’au moins 5 mois pour une quotité de 60 % et d’au moins 7 mois pour une quotité de 70%.

Le calcul de la pension s’effectue selon les paramètres applicables l’année du soixantième anniversaire pour les sédentaires et l’année d’ouverture du droit pour les actifs.

Si le nombre de trimestres requis est atteint avant qu’un agent arrive à l’âge d’ouverture de ses droits, peut-il partir plus tôt ?

Oui, mais la pension ne sera versée que lorsque l’agent aura atteint l’âge légal d’ouverture de ses droits.

Après 2 années de services, un agent peut-il demander l’ouverture de ses droits à retraite ?

Non, la pension ne peut être versée que lorsque l’agent atteint l’âge légal d’ouverture des droits de la catégorie à laquelle il appartient (voir les tableaux relatifs à l’âge légal de départ à la retraite ci-dessus).

C’est important !

Les parents de trois enfants ayant accompli 15 années de service représentent un cas particulier puisqu’ils peuvent bénéficier de leur pension l’année de leur départ. De même, les militaires qui parviennent à l’âge limite de leur grade et sont mis en retraite touchent une pension à effet immédiat.

Comment avez-vous calculé mon estimation ?

Le calcul du montant estimatif de la pension est fait en fonction de la situation de l’intéressé (indice détenu, valeur du point, temps partiel…) au 31 décembre de l’année N -1.
Certains éléments comme la Nouvelle Bonification Indiciaire (NBI), l’Indemnité Mensuelle de Technicité (IMT), l’Indemnité de Risque à Taux Indexé (IRTI) ou encore la majoration pour enfants sont calculés lors du départ en retraite et ne sont pas pris en compte dans le montant estimatif.

Comment sera calculée la pension de réversion de l’Etat ?

La pension de réversion correspond à 50 % de la pension versée au défunt avant sa mort (ou à 50 % de la pension qu’il aurait perçu l’année de sa disparition).
En aucun cas, elle ne peut être limitée par les revenus du conjoint survivant ou divorcé, puisque cette mesure s’applique sans condition de ressources.

Comment est calculée la pension de l’Etat pour les bénéficiaires de plusieurs pensions ?

Les pensions sont calculées selon les caractéristiques propres de chaque régime pour les personnes ayant travaillé dans le privé et dans le public. La durée d’assurance prise en compte pour appliquer ensuite la décote ou la surcote est la durée d’assurance tous régimes confondus.

Comment est calculée la surcote ?

La surcote est de 1,25 % par trimestre entier effectué à compter du 1er janvier 2009.
Elle s’applique dès que le fonctionnaire remplit les deux critères d’âge et de durée d’assurance tous régimes confondus.

source : pensions.bercy.gouv.fr


18.09.2013

Pour mieux comprendre la “réforme” Ayrault de 2013 :

14 Questions-réponses sur les Retraites

Pour sa réforme des retraites, le gouvernement a opté pour un allongement de la durée de cotisation à partir de 2020, dans la droite ligne de la déclaration du président de la république, François Hollande, qui avait estimé lors de la conférence sociale qu’il s’agissait de la mesure « la plus juste à condition qu’elle soit appliquée à tous et à tous les régimes ».

Pendant que d’autres s’évertuent à tenter de justifier leur adhésion au projet AYRAULT, en inventant de prétendus “nouveaux droits” des salariés (*), en quatorze questions-réponses, FO a décrypté les paradoxes et les conséquences néfastes pour les actifs et les retraités d’un nouvel allongement de la durée de cotisation.

LIRE LE DOCUMENT COMPLET ICI

(*) voir la tribune de Luc Bérille (UNSA), Laurent BERGER (CFDT) et Philippe LOUIS (CFTC) dans Libération du 18.09.2013

NON AU PLAN AYRAULT


10.09.2013

Près de 1 000 manifestants à Laval, mardi matin 10 septembre

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Ceux qui avaient parié sur une très faible mobilisation en sont pour leurs frais : si la journée du 10 septembre n’est qu’une amorce du mouvement qui risque de monter dans les prochaines semaines, si le secteur public était sans doute peu représenté ce mardi, on notera qu’un important premier avertissement a été donné. Un premier qui en appelle d’autres si le gouvernement s’en tient aux desiderata du MEDEF et de Bruxelles.
Pour FO, c’est clair : pas question d’accepter un allongement de la durée de cotisation et de laisser les jeunes générations sans autre alternative que de renoncer à une retraite décente ou de se jeter dans la capitalisation pour assurer leur avenir.
Car représentants de la majorité comme de l’opposition ne manquent tout de même pas d’air lorsqu’ils jurent la main sur le cœur qu’il faut sauver le système par répartition alors que les mesures successives et complémentaires qui sont prises depuis 1993 n’ont d’autre effet que de réduire les pensions et donc de pousser les salariés à la capitalisation.
Les marchands d’assurance-vie, en particulier, se frottent déjà les mains.
Sauver le système par répartition, c’est commencer par assurer une retraite décente à tous.
Et trouver les financements. Les bons !
41,5, c’est déjà plus que trop !

Contre-réforme Ayrault

Le dossier retraite est une histoire de jeunes

Quoi que prétende le gouvernement, il met ses pas dans ceux de ses prédécesseurs Balladur, Fillon, Woerth.
Le projet Ayrault prévoit de prolonger le plan Woerth dont les mesures s’étalaient jusqu’en 2019. En 2020, la durée de cotisation continuerait de s’allonger comme elle le fait insidieusement depuis 2003.
Woerth ayant fait le travail jusqu’en 2019, Ayrault a beau jeu de déclarer qu’il ne touchera à rien (au moins sur la durée de cotisation) avant 2020.

Ce sont donc les générations nés après 1958 qui vont voir la situation encore se dégrader.

2 exemples :

Cas n°1 : Un collègue né en 1968 qui a débuté en 1992 à 24 ans et qui partirait en retraite en 2030 à 62 ans au 11ème échelon avec 38 annuités.

  • Il y a dix ans (avant la première contre-réforme de 2003) il pouvait espérer partir avec 75% (le maximum) de son dernier traitement soit une pension brute de 2285,05€.

  • Aujourd’hui (avec 41.5 annuités et une décote sur 14 trimestres) il peut espérer partir avec 1726,17€ et demain , si la réforme Ayrault passe (pour lui 42.5 annuités et 18 trimestres de décote), il va encore perdre 142,77€ par mois et ne touchera plus que 51.97% de son dernier salaire soit 1583.40€.

Si la réforme Ayrault passe, en dix ans la pension de ce collègue aura été diminuée d’un tiers pour la même durée de cotisation ( 38 ans) !!!

Cas n°2 : Une collègue née en 1987, qui a débuté en 2011 à 24 ans (« âge minimum » avec la masterisation). Si elle part en 2039, à 62 ans au 11 ème échelon, avec 38 annuités pouvait avoir (avant Ayrault) une pension brute de 1726.17€ et avec la nouvelle réforme (43 annuités) elle perd 211.67€ par mois et ne peut plus espérer toucher que 49.71% de son dernier salaire soit 1514.51€ !!!

Pour elle la réforme Ayrault fait baisser sa pension de 12% !

Quelques citations proposées à votre réflexion :

L’UNSA « prend donc acte de la confirmation de l’allongement de la durée de cotisations mais aussi du fait qu’il n’interviendra que sur la période 2020-2035 avec une limite fixée à 43 annuités » (communiqué du 28 août 2013).

La CFDT « se félicite que le gouvernement ait fait le choix de privilégier la durée de cotisation » déclaration de Laurent Berger, le 26 août, à sa sortie de Matignon, reprise sur son site.

Avec de tels “syndicats”, a-t-on besoin de patron ?


Rapport Moreau :

Y’en aura pour tout le monde ?

L’exécutif européen a fait de la réforme des retraites une des contreparties au délai de deux mois accordé à la France pour ramener ses déficits publics sous le seuil de 3,0% du PIB.

Rapport MOREAU – version presse (40 pages – 600MO)
Rapport Moreau – intégrale – 4,23 MO
1ère réaction de FO
intervention de JC Mailly à) l’émission “PolitiqueS” de Serge Moati sur LCP


11.06.2013

Retraites

CASUS BELLI

Vendredi 14, sera officiellement rendu public le “rapport Moreau” sur les retraites. Mais déjà, le rapporteur ayant rencontré les organisations syndicales, les grandes lignes sont connues.
Ce rapport propose au gouvernement , entre autres pistes “de travail” :

  • l’allongement de la durée de cotisation à 44 ans (41,5 actuellement)
  • le calcul de la pension des fonctionnaires sur les 10 meilleures années (au lieu des 6 derniers mois aujourd’hui)
  • la désindexation des retraites sur l’inflation
  • l’augmentation des cotisations

Rien que du bonheur !
La plupart des organisations syndicales de fonctionnaires ont immédiatement réagi en publiant un communiqué commun.
La plupart car, comme sur le dossier des rythmes scolaires, l’UNSA et la CFDT ont refusé de se joindre à la protestation intersyndicale et ont une nouvelle fois fait allégeance à leurs amis politiques.

LIRE ICI LE COMMUNIQUE INTERSYNDICAL FO-FSU- Solidaires – CFTC

Pour bien comprendre ce qui se trame : DOSSIER DE LA FNECFP-FO

Nous vous invitons à prendre connaissance de l’interview que Jean-Claude MAILLY a donnée au Figaro cette semaine.
LIRE ICI

et aussi

3.05.2013

RETRAITE: FO FAIT ENTENDRE SA VOIX

Article paru dans FO Hebdo 3075

Une délégation de FO a été reçue à Matignon le lundi 13 mai dans le cadre des consultations visant à préparer la prochaine Grande conférence sociale, qui se tiendra les 20 et 21 juin prochains.

Pour le gouvernement, celle-ci répondra à un double objectif: il s’agira tout d’abord de tirer le bilan de la première édition qui s’est déroulée en juillet 2012, mais aussi de fixer le calendrier des grands chantiers sociaux de l’année 2013-2014. Parmi eux, la question des retraites occupera fatalement une place centrale, le gouvernement étant décidé à enclencher une nouvelle réforme sans vouloir revenir sur celle imposée par Nicolas Sarkozy il y a à peine trois ans.

FO plante les banderilles

Les premières sondes lancées par l’exécutif ne sont pas de nature à rassurer les salariés: le gouvernement envisage d’augmenter la durée de cotisation donnant droit à une retraite à taux plein. Portée de 37,5 à 40 annuités dans la foulée des réformes de 1993 et 2003, celle-ci est actuellement de 41,5 annuités pour les générations nées à partir de 1955 et augmente automatiquement en fonction de l’espérance de vie.

Hasard? la hausse de la durée de cotisation est aussi la piste privilégiée du MEDEF, qui souhaite la voir portée à 43 ans en 2020. Une perspective rejetée en bloc par Jean-Claude Mailly qui a, selon l’AFP, «planté les banderilles» en déclarant «nous n’accepterons pas une réforme globale, dite systémique, qui consisterait à tout chambouler pour faire un régime par points», pas plus que «bouger l’âge ou rallonger la durée de cotisation». FO est tout aussi hostile à une «désindexation» vis-à-vis de l’inflation, qui reviendrait à «taper sur les petites retraites», a-t-il également précisé.


Après la contre-réforme de 2010

DEFENDONS NOTRE CODE DES PENSIONS
CIVILES
ET MILITAIRES DE RETRAITE

TITRE Ier : Généralités
Article L1

La pension est une allocation pécuniaire personnelle et viagère accordée aux fonctionnaires civils et militaires et, après leur décès, à leurs ayants cause désignés par la loi, en rémunération des services qu’ils ont accomplis jusqu’à la cessation régulière de leurs fonctions. Le montant de la pension, qui tient compte du niveau, de la durée et de la nature des services accomplis, garantit en fin de carrière à son bénéficiaire des conditions matérielles d’existence en rapport avec la dignité de sa fonction.

ATTENTION : le plan d’austérité Fillon de novembre 2010 modifie à nouveau les conditions d’obtention de la pension. Voir le dossier spécial .

Pour la procédure de départ à la retraite, le calcul de son montant…
voir sur le site à la rubrique “Vos droits puis Pension de retraite :
calcul du montant, procédure de départ, validation de services

 

Archives fonction publique

Archives fonction publique

12.07.17

Annonces du Premier ministre :

L’austérité aggravée pour tous les fonctionnaires, le statut dans le viseurLes annonces du Premier ministre dans son discours de politique générale constituent une agression contre les fonctionnaires : rétablissement du jour de carence, gel du point d’indice, remise en cause de la grille unique de la fonction publique au profit d’une atomisation du point d’indice par versant (un pont d’indice par versant : état, territorial, hospitalier), suppression de 120 000 postes au moins, baisse de la masse salariale. S’agissant du nombre des suppressions dans l’Éducation nationale, le ministère a indiqué que cela était encore soumis à arbitrage… ce qui est une façon de reconnaître qu’il y en aura.

Lire la suite…


29.05.17

FONCTION PUBLIQUE

Les 120 000 suppressions de postes, le gel de la valeur du point d’indice pour l’année à venir, le rétablissement de la journée de carence, sont hélas confirmés, au nom de l’application du programme, validé par le résultat de l’élection présidentielle.Lire le communiqué de l’UIAFP-FO


02.03.17:

LES ARNAQUES DE PPCR

Arnaque n°1

Des dizaines de milliers d’enseignants ont une paie de janvier inférieure à celle de décembre !Nombre de personnels enseignants tant du premier que du second degré ont découvert que leur salaire net de janvier est inférieur à celui de décembre. Le ministère vient en effet d’annoncer qu’une grande partie des maigres augmentations indiciaires prévues dans le cadre du PPCR est différée en mars.Mais ce qui n’est ni différé ni étalé c’est la nouvelle augmentation de la cotisation pour pension.Dans un communiqué, le ministère indique : « Par ailleurs, l’augmentation de la cotisation salariale de retraite de l’État dont le taux passe à 10,29 % sera également portée sur le bulletin de paie de janvier ; augmentation qui peut avoir pour conséquence une baisse temporaire de la rémunération nette pour certains fonctionnaires, qui sera rattrapée dès février par l’effet de la hausse du point d’indice de 0,6 %. »« Par ailleurs… » !!! Depuis 2010, la décision prise par M. Fillon est appliquée scrupuleusement par l’actuel gouvernement, le salaire net des fonctionnaires baisse chaque année du fait de l’effet cumulé du blocage de la valeur du point d’indice et de l’augmentation de la retenue pour pension qui est passée de 7,85 % du brut à 10,29 % en janvier (elle devrait atteindre 11,1 % en 2020, soit +3,25 %). La perte de pouvoir d’achat se monte à plus de 8 %. La baisse n’est donc pas temporaire, mais permanente depuis 6 ans !Concrètement, sur la paie de janvier, les professeurs certifiés, professeurs des écoles, CPE, PEPS, PLP et COP-DCIO se verront gratifier d’une augmentation de 6 points d’indice, dont 4 au titre de la conversion prime-points, quasiment sans effet sur le salaire net (à peine plus de 1 €). Restent les 2 points d’augmentation indiciaire restants (environ 7,5 € en net). Attention : auront 2 points supplémentaires au mois de mars les personnels de ces corps aux 4ème, 5ème et 10ème échelon. Ceux qui sont aux 6, 7, 8, et 9ème échelon auront 5 points, ceux à la hors-classe 4 points. Ceux au 11ème, rien. L’augmentation en mars sera donc comprise entre 0,00 € et 19,00 € net environ.

Arnaque n°2

Le reclassement dans les nouvelles grilles au 1er septembre 2017 : de nombreux collègues seront perdants !La règle de reclassement dans la classe normale est la suivante : les personnels sont reclassés à échelon identique avec maintien de l’ancienneté acquise dans la limite de la durée dans l’échelon de la nouvelle grille. Si la durée dans l’échelon est égale ou supérieure à celle pour atteindre l’échelon supérieur dans la nouvelle grille, les personnels sont reclassés à l’échelon supérieur sans ancienneté.Prenons l’exemple d’un PE au 9ème échelon. Dans la nouvelle grille, il faut 4 ans pour passer au 10ème échelon.Un PE avec 3 ans d’ancienneté dans le 9ème échelon au 01.09.17, sera reclassé au 9ème échelon avec 3 ans d’ancienneté et attendra le 1er septembre 2018 pour accéder au 10ème échelon.Avec le système actuel, il aurait pu bénéficier d’une promotion au grand choix au 01.09.17. La perte subie s’élève à plus de 2 200,00 € bruts sur l’année. Un an de retard pour une promotion au 11ème échelon équivaut à une perte de plus de 2400 € bruts.A contrario, un PE avec 5 ans d’ancienneté dans le 9ème échelon au 01.09.17, sera bien reclassé au 10ème échelon au 01.09.17 mais l’année d’ancienneté restante lui est retirée. C’est comme si les règles actuelles étaient encore appliquées et qu’il était promu à l’ancienneté.Le grand gagnant est l’Etat qui fait de substantielles économies avec à la fois la suppression des promotions au grand choix et les modalités de reclassement.Pour cette deuxième catégorie, la perte du reliquat d’ancienneté dans l’échelon aura également des conséquences au moment du passage à la hors-classe pour la détermination de la durée de la plage d’appel.Malgré les effets d’annonce des collègues vont voir leur carrière ralentie tandis que d’autres perdent de l’ancienneté dans leur échelon au moment de leur reclassement.

Arnaque n°3

À partir de 2018, le nombre de promotions à la hors classe risque de s’effondrerJusqu’en 2017, tous les PE de la classe normale à partir du 7ème échelon sont promouvables à la hors classe. Ce nombre détermine le contingent annuel de promus qui correspond à un pourcentage arrêté par le ministère (5 % en 2016, il sera de 5,5 % en 2017).L’article 25 du projet de décret modifiant les statuts des enseignants prévoit que seuls les PE de la classe normale à partir du 9ème échelon avec deux ans d’ancienneté seront promouvables, diminuant ce nombre d’environ 60 %.À moins de tripler le pourcentage de promus, ce qui n’est aucunement prévu par le ministère, le nombre de promotions de grade à la hors classe sera considérablement réduit. Nous avons interrogé le ministère dans les instances représentatives et les groupes de travail et exprimé nos craintes à ce sujet.Les réponses ne sont toujours pas les mêmes. Au CTM du 11 janvier 2017, il nous a été dit que le nombre de promotions resterait « conséquent ». Au CTA d’Amiens du 16 janvier 2017, l’administration a indiqué que pour la hors classe, à partir de 2018, on ne connaît plus rien.Au GT ministériel hors classe des PE du même jour, la présidente de séance a assuré que le taux pour la campagne 2018 serait fixé de façon à ce que le nombre de promus ne diminue pas. À la question posée sur les garanties données pour que le nombre augmente et atteigne les 7% en 2020 en utilisant les bases actuelles, elle a dû reconnaître qu’il n’y en avait pas. Et pour cause, rappelons que le taux de passage à la hors classe est défini par un arrêté et que rien ne peut être affirmé à l’heure actuelle pour 2018.La ministre, quant à elle, ne donne aucune précision ni dans le projet de décret, ni dans aucun autre texte.Selon PPCR, « tout enseignant a vocation à dérouler une carrière complète sur au moins deux grades » signifie simplement qu’un enseignant peut seulement atteindre un échelon de la hors classe avant de partir à la retraite s’il a déroulé une carrière complète, soit 41,5 années aujourd’hui.On est bien éloigné des affirmations de ceux qui indiquent qu’avec PPCR, les enseignants atteindront tous l’échelon maximum de la hors classe ! En Mayenne, monsieur Waleckx, notre IA, reprend les propos de la FSU (snuipp) du département qui lui a indiqué avoir des garanties sur l’accès de tous à la hors classe. Nous avons rappelé qu’aucune garantie allant dans ce sens n’était donnée par le ministère, et que bien au contraire le nombre de promouvables était déjà en train de baisser !De nombreux enseignants resteront de nombreuses années au dernier échelon de la classe normale. C’est le contraire d’une revalorisation qui est prévue à ce niveau.

Arnaque n°4

De nombreux enseignants au 10ème ou 11ème échelon, voire au 9ème échelon avec plus de deux ans d’ancienneté lésés pour accéder à la hors classeDans les prochaines années, si le projet de décret sur l’évaluation était publié et mis en oeuvre, un barème provisoire serait mis en place pour l’accès à la hors classe.Deux types de collègues pourraient en effet prétendre à la hors classe :

  • d’une part les collègues au 9ème échelon avec 2 ans d’ancienneté qui seraient évalués lors du troisième «rendez-vous de carrière» et pour qui le recteur établira la «valeur professionnelle» ;
  • d’autre part, les collègues qui sont déjà au 10ème ou au 11ème échelon, voire au 9ème échelon avec plus de deux ans d’ancienneté, qui n’auraient pas de rendez-vous de carrière et pour qui l’accès à la hors classe dépendrait de leur dernière note (leur valeur professionnelle prise en compte pour l’accès à la hors classe serait déterminée par cette note).

Dans un document distribué aux organisations syndicales, le ministère indique « L’accès à la hors classe, à compter des promotions à effet du 1er septembre 2018, prendra en compte dans le cadre d’un barème national les dernières notes détenues par les agents qui ne pourront relever du troisième rendez-vous de carrière ainsi que le nombre d’années de présence dans la plage d’appel statutaire. Un groupe de travail sera consacré à l’élaboration de ce barème national, qui sera articulé avec le barème applicable aux nouveaux entrants dans la plage d’appel. »On se demande bien comment sera constitué ce « barème» qui devrait comparer d’un côté une évaluation par compétences et de l’autre une note ! D’autant plus que de nombreux collègues pourraient être lésés.En effet, au mépris de la règlementation, la ministre enjoint aux inspecteurs d’académie d’anticiper dès cette année la mise en place du décret.Ainsi, dans un courrier du 16 décembre aux recteurs et inspecteurs d’académie, la DGRH du ministère indique : «Les corps d’inspection seront invités à inspecter prioritairement en 2016-2017 les personnels éligibles à un avancement accéléré d’échelon au titre de 2017-2018 (…) Il s’agit des personnels qui au 1er septembre 2016 bénéficient au 6ème échelon d’une ancienneté inférieure ou égale à un an et des personnels qui à la même date bénéficient au 8ème échelon d’une ancienneté comprise entre six mois et dix-huit mois».Il est également précisé dans ce courrier : « Les inspections des personnels dans la perspective d’un passage à la hors classe n’ont pas lieu d’être conduites».Cela signifie donc que les collègues qui sont actuellement au 10ème ou au 11ème échelon, voire au 9ème échelon avec plus de deux ans d’ancienneté ne seraient pas inspectés cette année, ce qui est confirmé par les annonces de plusieurs inspecteurs d’académie dans les départements. Leur note, qui date pour certains de quatre, cinq ou six ans (et qui donc leur a été attribuée alors qu’ils étaient à un échelon inférieur), ne serait donc pas revue et augmentée… alors que c’est cette même note qui déterminerait leur éventuel futur passage à la hors classe dansle cadre du barème provisoire. Ces collègues seraient donc gravement lésés et risqueraient de ne pas pouvoir accéder à la hors classe !Le SNUDI-FO exige que les textes en vigueur soient respectés, et que tous les collègues titulaires, y compris ceux au 9ème échelon avec plus de 2 ans d’ancienneté, au 10ème ou encore 11ème échelon, continuent à être inspectés dans le cadre réglementaire actuel avec un rapport d’inspection et une note.


19.01.17PPCR: vous avez dit revalorisation ?

PPCR: le reclassement dans les nouvelles grilles


09.06.16:

REVALORISATION DES CARRIERES

Apparence, communication et réalité

Allongement des carrières, retour de la réforme de l’évaluation, management, et stratégie de communication…FO ne cautionnera pas cette duperie qui vise à:

– à baisser la masse salariale globale consacrée aux salaires des enseignants,

– à rallonger la durée moyenne des carrières,

– à faire disparaître les avancements au choix et au grand choix sur la base des barèmes pour y substituer des entretiens d’évaluation à la tête du client,

– à réintroduire l’évaluation que M.CHATEL avait voulu imposer,

– à introduire une hors classe exceptionnelle réservée à quelques enseignants qui auraient « une valeur professionnelle particulière !!!! »
– à casser notre statut particulier pour arriver à une fonction enseignante 1er et 2nd degré transférable aux collectivités localesContrairement aux affirmations de la ministre et de ses soutiens :– la nouvelle grille présentée aux organisations syndicales, c’est l’allongement de la durée moyenne de carrière.– rien ne garantit que tous les personnels atteignent le dernier échelon de la Hors-Classe.pdf-iconNOTRE DOSSIER COMPLET


01.10.15:

PPCR: une nouvelle escroquerie

La Valls du 49-3 dans la fonction publique: sale temps pour le dialogue social !

FO avait jugé ce projet d’accord inacceptable, CGT et Solidaires l’ont également rejeté. Celui-ci ne recueille donc pas les 50% nécessaires à son application. Qu’importe; le premier ministre passe en force et impose l’application du PPCR ! C’est bien la preuve de l’inutilité des accords de Bercy, que FO seule, avait refusé de signer en 2008. Évidemment, la CFDT, l’UNSA et la FSU ont signé le projet d’accord PPCR, le présentant comme une avancée notable !!! Mais nous en avons une toute autre lecture: Voir ci-dessous notre analyse.

ICI< le communiqué de notre fédération (FNEC-FP FO)


17/09/15 – mis à jour le 29/09/15:

Projet d’accord PPCR :

Un projet qui poursuit la dislocation de notre statut. Le SNUDI-FO 53 vous explique pourquoi il ne doit pas être signé !

La ministre de la Fonction publique a transmis aux fédérations de fonctionnaires, le 17 juillet, le projet d’accord définitif relatif à « la modernisation des Parcours Professionnels, des Carrières et des Rémunérations dans la Fonction Publique »(PPCR). Rien que le nom annonce déjà la couleur !Cet accord est proposé à la signature de toutes les fédérations de fonctionnaire au 30 septembre.Ceci explique que des organisations syndicales vous sollicitent actuellement à ce sujet par, sondage ou en faisant miroiter une éventuelle revalorisation de la prime ISAE…

Mais quel est l’objectif de ce protocole ?

Son préambule l’annonce clairement : « Assurer un service public de qualité suppose que les passerelles soient développées entre les fonctions publiques territoriales, de l’Etat et hospitalière. Le statut doit s’adapter pour faciliter la mobilité des agents ».

Le projet d’accord comprend deux axes indissociables :

Axe 1 : Renforcer l’unité de la fonction publique pour l’adapter aux évolutions de l’action publique Le statut de la fonction publique contient des règles inhérentes à chaque catégorie de fonctionnaires. Ces règles protègent les droits des agents et imposent le respect de leurs qualifications. Ainsi, un fonctionnaire ne peut pas être déplacé d’office quand son poste est supprimé comme il n’est pas possible de lui imposer de passer d’un statut à un autre.Or, si cet accord est signé par les organisations syndicales de fonctionnaires, la mobilité « forcée » deviendrait la règle : « Les parcours professionnels au sein d’une même zone géographique seront facilitées : la mobilité entre employeurs sera fluidifiée par une plus grande transparence des vacances d’emplois, les bourses du travail seront articulées entre les (trois) versants de la fonction publique » (axe1§2.1).L’accord a pour but «d’adapter» le statut des personnels aux différentes lois de territorialisation, à la loi NOTRe (Nouvelle Organisation Territoriale de l’Etat) et les milliers de suppressions de postes induites. La régionalisation, la fusion des rectorats, des académies auraient déjà pour conséquences immédiate la suppression de 10.700 emplois de l’Etat.En leur faisant signer le protocole, l’objectif est d’associer les organisations syndicales à la mobilité des agents dans un contexte d’austérité aggravée par le Pacte de responsabilité qui impose des milliers et des milliers de suppressions de postes et de services tant au niveau de l’Etat que dans les collectivités territoriales et dans les hôpitaux !Dans l’Education Nationale, par exemple, la mise en place d’un tronc commun « de la maternelle à l’université » pour la formation des enseignants dans les ESPE est contradictoire avec l’existence de corps différents au collège (certifié PPEPS…) et dans les écoles (PE).Concrètement, la signature par une majorité des fédérations de fonctionnaires permettrait que, demain, l’enseignant en élémentaire puisse, « selon les besoins des services » aller exercer en collège et inversement dans le cadre du conseil école/collège.

L’axe 1 du PPCR, c’est donc la mobilité forcée et la casse de nos statuts !

Alors que, cachant les enjeux du protocole, la CFDT, le SE-UNSA, le SNUipp et la FSU ont déjà décidé de signer le protocole !

FO en syndicat indépendant, vous informe de la réalité de cet axe… Le secrétaire national de la FGF FO (fédération générale des fonctionnaires), et la FSPS FO (Fédération des personnels des services publics et des services de santé) ont d’ores et déjà annoncé qu’ils ne signeraient pas ce protocole.

Axe 2 : Améliorer la politique de rémunération de la Fonction Publique Il s’agit d’un marché de dupes assorti d’un chantage : une petite partie des primes transformées en points d’indice, quelques points d’indice en début et en fin de carrière… mais des carrières de plus en plus allongées…Rien en 2015… Rien en 2016… Pas grand-chose de 2017 à 2020 !En l’état, le gouvernement exclut toute augmentation du point d’indice d’ici 2017.Il fait quelques vagues promesses qui seraient mises en œuvre entre 2017 et 2020, moyennant quoi il obtiendrait des organisations syndicales signataires qu’elles cautionnent le blocage de la valeur du point d’indice jusqu’en 2020 !!!Pire encore !Un PE classe normale, 11ème échelon, pourrait avoir une augmentation de 37,04 €/ mois (traitement brut). Mais, aussi, une augmentation de son prélèvement pour pension civile de 55,24 € /moisAu final, ce serait -18,20 €… Les chiffres parlent d’eux-mêmes !Dès lors comment croire encore que l’objectif du protocole est la revalorisation des salaires comme cela nous est expliqué ici ou là par certaines organisations syndicales pour justifier leur éventuelle signature ?Par ailleurs, la FSU, le SE UNSA et le SGEN-CFDT se disputent aujourd’hui la paternité de l’ISAE. Cette prime censée égaler celle du secondaire (ISOE) n’a jamais évoluée depuis sa création en 2013, au grand désespoir de ces syndicats qui continuent d’en revendiquer la revalorisation au travers de pétitions. Une prime c’est bien, l’augmentation du point d’indice pour tous c’est ce qu’il faut ! Ces 2 syndicats d’accompagnement des réformes ne vont évidemment pas dans ce sens.Le SNUDI FO, qui n’a pas signé le protocole d’accord avec Peillon pour la création de cette prime, réclame sa transformation en valeur du point d’indice pour tous, seule garantie d’une augmentation pérenne de nos salaires et de sa prise en compte pour la retraite.MENACE SUR LES RETRAITES !!!Si la marche à la fusion des corps de fonctionnaires des trois versants de la Fonction Publique allait à son terme, ce serait le calcul de notre pension qui serait gravement remis en cause !En effet, les fonctionnaires d’Etat perçoivent une pension payée par l’Etat. Ils ne dépendent pas d’une caisse de retraite.Un régime « unifié » ne pourrait-il pas conduire à ramener des millions de fonctionnaires sur le régime général calculé sur les 25 dernières années ? Ce serait une perte d’au moins 30% sur nos pensions et nos retraites que nous devrions subir !

L’axe 2 du PPCR: Rien pour la valorisation du point d’indice !

Mais quel est l’objectif de ce protocole ? Derrière les annonces médiatiques d’une amélioration des rémunérations, complètement démenties d’ailleurs quand on analyse les propositions du PPCR, c’est « l’adaptation du statut pour favoriser la mobilité des agents » qui est l’objectif central de ce projet !Pour cette raison, le SNUDI-FO, avec sa Fédération de l’Enseignement (FNEC FP-FO) et sa Fédération des Fonctionnaire (FGF-FO), affirment ensemble que « le projet d’accord PPCR ne peut pas être signé » !

NOS REVENDICATIONS DEMEURENT :
– Aucune remise en cause de notre statut de fonctionnaire d’Etat

– Augmentation de 8% du point d’indice et attribution uniforme de 50 points sur l’ensemble de la grille indiciaire

– Abandon de la réforme territoriale


PPCR: Quelles autres conséquences pour les PE ?

Lire le Dossier argumentairecomplet du SNUDI-FO National.


CONSEIL SUPERIEUR DE LA FONCTION PUBLIQUE DE L’ETAT du 27 avril

VERS LA FIN DE LA GESTION MINISTERIELLE !

Le vendredi 24 avril se réunissait le Conseil Supérieur de la Fonction Publique de l’Etat (CSFPE) en commission statuaire consultative pour étudier le projet de décret de charte de déconcentration. Face à ce passage en force du gouvernement, 4 organisations syndicales de la Fonction publique (FO, CGT, FSU et Solidaires) décidaient de boycotter cette instance après avoir lu une déclaration liminaire rappelant leur opposition à ce texte et au regard des enjeux, l’absence totale d’un dialogue social de fond. Faute de quorum, la Commission n’a pas pu se tenir.
Faisant fi de la déclaration, le ministère de la fonction publique convoquait à nouveau cette commission dès le lundi 27 avril (soit 48H après). Plus que jamais, FORCE OUVRIERE apprécie l’hypocrisie du dialogue social de ce gouvernement.
Seuls les articles 10, 11, 13, 14, 15 et 16 de ce projet de décret étaient soumis pour avis au CSFPE. Pour autant la FGF-FO ne peut passer sous silence l’article 1 qui change fondamentalement l’esprit du précédent décret portant charte de déconcentration de 1992. En effet, par rapport à l’ancien texte, l’objet n’est plus de distinguer ce qui relève des administrations centrales des ministères et des services déconcentrés, mais de « confier aux échelons territoriaux des administrations civiles de l’Etat le pouvoir, les moyens et la capacité d’initiative pour animer, coordonner et mettre en œuvre les politiques publiques… ».
C’est donc sans ambiguïté que le pouvoir d’organisation des structures ministérielles et la gestion des agents seraient transférés sous la responsabilité des Préfets de région, les ministres devenant ainsi des simples porte-paroles des politiques publiques !
Cela est confirmé dès les articles soumis au CSFPE. L’article 10 précise que « le Préfet de région peut, pour la mise en œuvre des politiques publiques et afin de tenir compte des spécificités locales, proposer de déroger aux règles fixées par les décrets relatifs à l’organisation des services déconcentrés de l’Etat et à la répartition des missions entre ces services. ».
Déroger aux décrets ministériels pour structurer à sa guise les services régionaux de l’Etat en particulier dans les nouvelles régions XXL.. Après la fin des directions départementales en 2010 sous la RGPP, l’interministérialité se poursuit et il y a fort à craindre que les directions régionales deviennent également, à terme, interministérielles notamment les DREAL, les DRAAF, les DIRECCTE et les DRJSCS. De leur côté les DRFIP, les rectorats et les ARS seront aussi restructurés mais le pouvoir du Préfet de région sur leur restructuration devrait être moins prégnant.Les articles 11 et 16 sont dans la même veine avec les réattributions de missions entre directions et les mutualisations à venir en particulier sur les services supports.
L’article 13, pour la FGF-FO, annonce les futurs transferts de gestion des personnels auprès des Préfets de région. Même si des décrets et arrêtés devront compléter et préciser cet article, le fait de formaliser impérativement l’avis du Chef de service déconcentré pour tout acte de gestion permet ainsi ensuite à l’administration de désigner le Préfet de région pour présider une éventuelle CAP régionale interministérielle, a minima pour la mobilité interne à la Région, et par la suite pour les promotions, etc.
Ainsi, dans le droit fil du rapport de Bernard Pécheur, peu à peu, les ministres sont dessaisis de la gestion des personnels, de l’organisation des services ministériels en région. Les statuts particuliers de corps sont également menacés avec la volonté forte de la Ministre de la Fonction publique de développer les CIGeM (Corps Interministériel à Gestion Ministérielle) et des cadres professionnels inter fonctions publiques. La FGF-FO rappelle sa totale opposition à la régionalisation de la Fonction publique de l’Etat et revendique une organisation et une déclinaison ministérielle permettant ainsi à chaque ministre et ministère de porter ses politiques publiques et de pouvoir mettre en adéquation les missions et les moyens nécessaires. La FGF-FO revendique le maintien des statuts particuliers de corps, la continuité de la gestion ministérielle et des règles nationales de gestion.
La FGF-FO réaffirme sa totale opposition aux fusions des régions qui vont entrainer la fusion des services de l’Etat et des suppressions de postes accompagnées de mobilité forcée pour les agents, dégradant un peu plus les conditions de travail et source de risques psycho-sociaux.
Pour la FGF-FO, l’urgence sociale est le renforcement du Service public et sa présence au plus près des citoyens mais aussi l’augmentation de la valeur du point d’indice et l’amélioration des carrières par une refonte et une revalorisation ambitieuse de la grille indiciaire intégrant une part des primes.


ELECTIONS PROFESSIONNELLES DU 4 DECEMBRE 2014

FO PREMIERE ORGANISATION D E LA FONCTION PUBLIQUE DE L’ETAT :

Force ouvrière reste la première organisation syndicale de la fonction publique de l’Etat.
En progressant pour représenter 17 % des personnels, soit 0,4 % de plus qu’en 2011, FORCE OUVRIERE prend ses distances avec la deuxième organisation syndicale (+ 1,4 % par rapport à la FSU).
De même le paysage syndical est chamboulé dans la fonction publique avec un recul important de la CGT.
FORCE OUVRIERE réaffirme que seul le syndicalisme confédéré est en mesure de défendre le Service public et le statut des personnels.
FORCE OUVRIERE, opposée aux accords de Bercy, aura cependant marqué de son empreinte cette élection.
La FGF-FO engage les agents publics à se rapprocher de leurs syndicats FO et à soutenir des revendications claires portées par un syndicat libre et indépendant.
Merci à toutes celles et à tous ceux qui ont apporté leur voix à force ouvrière, nous serons dignes de leur confiance.
PARIS, le 9 décembre 2014
REPRESENTATIVITE SYNDICALE: RESULTATS DEFINITIFS FPE

2011 2014 évolution
FO 16,6 % 17 % + 0,4 %
FSU 15,8 15,6 – 0,2
UNSA 14 14,8 + 0,8
CFDT 14,6 14 – 0,6
CGT 15,8 13,4 – 2,4
Solidaires 8,6 9 + 0,4
CGC 5,2 5,4 + 0,2
DIVERS 4 4,9 + 0,9
CFTC 3,9 3,3 – 0,6
FGAF 1,5 2,6 + 1,1
FA FP 0,1 + 0,1

Projet de loi sur la nouvelle organisation territoriale de la République «les maisons de service au public»

Le gouvernement Valls comme celui de son prédécesseur Jean-Marc Ayrault a la volonté de décentraliser l’organisation de la France pour transformer la République une et indivisible en une future Europe des
régions.A ce titre, différentes lois sont portées de manière concertée et cohérente pour casser l’organisation nationale des services publics et le statut général.La première déjà publiée est celle 27 janvier 2014 de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles,Les deux autres encore au débat parlementaire sous forme de projet de loi portent sur la nouvelle organisation territoriale de la République et sur la délimitation des régions, les élections régionales et départementales et l’organisation du calendrier électoral.Ce communiqué de la FGF-FO a pour objet d’aborder une partie du projet de loi portant sur la nouvelle organisation territoriale de la République et plus particulièrement sur L’article 26 de la Loi qui définit sans ambiguïté le rôle, la composition et le financement des maisons de service au public.Au-delà des restructurations des services dans la Fonction publique territoriale que vont engendrer ces réformes, si elles voient le jour, la création des maisons de services au public nous semble devoir être suivie de très près à tous les niveaux de notre organisation syndicale.Comme nous l’avons déjà connu sur le seul périmètre de l’Etat avec la RéATE, qui a regroupé dans un même service des agents issus de ministères différents entraînant des inégalités de traitement tant en terme de rémunérations que de carrière.Cette interministérialité imposée sert ensuite de prétexte à l’administration pour fusionner les statuts particuliers et harmoniser les régimes indemnitaires mais toujours vers le moins-disant… hélas.Une telle réforme aura aussi un impact fort sur les structures syndicales, en particulier les sections des syndicats nationaux de fonctionnaires ou les syndicats départementaux. Une coordination permanente est nécessaire pour défendre les droits des adhérents et des agents publics au plan local.Pour la FGF-FO, si cette Loi était publiée en l’état, ces maisons de service au public entraîneraient des conséquences encore plus dramatiques en terme de service rendu aux usagers (désertification de la présence de l’Etat, sous-préfectures, DDI, etc. sans oublier la disparition programmée des conseils généraux à terme).De même, l’impact sur le statut des fonctionnaires serait dramatique. Si on lie ce projet de loi à l’agenda social de la Ministre Lebranchu et plus particulièrement les négociations à venir sur les carrières, on
comprend de suite que :-L’objectif de refonte de la grille et d’intégration d’une part des primes doit d’abord servir prioritairement à harmoniser les différents éléments de la rémunération pour mieux gérer en terme de ressources humaines les corps particuliers de la Fonction publique de l’Etat et les cadres d’emploi de la Territoriale.-Les objectifs de mobilité forcée imposées par les restructurations, fusions et mutualisations seront ainsi « simplifiés »-L’objectif final du gouvernement, partagé par certaines organisations syndicales, de fusionner les Titre 2 et 3 (Etat et Territorial), voire 4 à terme pour la Fonction publique Hospitalière pourrait devenir réalisable.Tout cela en reniant les différences majeures qui donnent leur spécificité à chaque versant notamment les statuts, les conditions de recrutement, les règles de mutation et de promotion.

Dans chaque instance où elle s’exprime, la FGF-FO rappellera son opposition à toutes fusions des statuts et portera ses revendications de maintien du statut général de la Fonction Publique et d’indépendance de ses trois versants. (…)

25 septembre 201

Action sociale

Action sociale

L’Action Sociale vise à améliorer les conditions de vie des agents publics et de leurs familles, notamment dans les domaines de la restauration, du logement, de l’enfance et des loisirs (séjours de vacances), ainsi qu’à les aider à faire face à des situations difficiles telles par exemple qu’un divorce générateur de frais d’avocat, d’obligation de changer de logement avec des frais de caution…

Les prestations d’action sociale sont accordées soit au titre des prestations interministérielles (PIM) définies par le Ministère de la Fonction Publique, soit au titre des actions sociales d’initiative académique (ASIA) définies par le Recteur.

Les prestations d’action sociale sont servies sous certaines conditions. A la différence des prestations légales, les prestations d’action sociale sont des prestations à caractère facultatif.

Il résulte de ce principe qu’elles ne peuvent être accordées que dans la limite des crédits disponibles et que leur paiement ne peut donner lieu à rappel.

Prestations sociales :

Aides au logement, à l’installation et à la caution, prise en charge des frais de changement de résidence, subvention repas, chèques-vacances, aide-ménagère à domicile, aides financières exceptionnelles, garde d’enfants, aide pour stage d’animateur, aides aux vacances, séjours éducatifs et linguistiques, frais d’études supérieures, aide à la syndicalisation…

Tous les dossiers de demande de subvention dans le cadre des prestations interministérielles (PIM)  et de  l’action sociale d’initiative académique (ASIA) sont à retourner au :

Service Académique de l’Action Sociale (SAAS)
8 rue du général Margueritte BP 72616, 44326 – Nantes Cedex 03

Vous pouvez aussi contacter le service social des personnels du département : 02 43 59 92 39


Vos représentants FO au Comité Départemental de l’Action Sociale   (CDAS)

Hélène COLNOT (06-20-41-86-74) et  Lydie DESCHAMPS


17.10.2014

ALLOCATIONS FAMILIALES

LA MESURE DE TROP ?

L’annonce du gouvernement de moduler les allocations familiales en fonction des revenus, n’a pas pour objectif d’amener plus de justice, mais tout simplement d’habiller d’une autre manière sa politique d’austérité.
Rappelons que le Président a annoncé en janvier dernier vouloir exonérer les entreprises des cotisations familiales, créant donc un manque à gagner à terme de 30 milliards par an (baisse de 1,8 point dès 2015, soit 5,5 milliards de moins selon le budget rectificatif de la sécurité sociale). Trou béant qu’il faut bien essayer de combler.

Pour justifier sa politique d’économie tout azimut, le gouvernent n’hésite pas à ouvrir la boite de Pandore en remettant en cause l’universalité des allocations familiales tant intergénérationnelle qu’entre riches et pauvres.

Cela pourra avoir aussi des conséquences dans d’autres branches de la sécurité sociale comme la maladie ou la vieillesse, ce qui compromet gravement la solidarité inhérente à la sécurité sociale.

Aujourd’hui la barre est fixée à 6000€, mais demain, ce gouvernement ou un autre ne décidera-t-il pas de l’abaisser ?

Aujourd’hui, la mesure concerne la branche famille, mais demain, pourquoi ne pas inscrire des plafonds de revenus pour ouvrir le droit à la sécurité sociale, ce qui aboutirait inéluctablement à une couverture à plusieurs niveaux, les plus aisés choisissant tôt ou tard de se détourner de la sécurité sociale et de faire appel à des assurances privées, laissant aux “pauvres”, comme dirait Macron, la seule CMU ?

Pour FO, le gouvernement confond la politique familiale qui a pour objectif de maintenir un taux élevé de natalité avec une politique fiscale qui est de nature redistributive. Or le gouvernement a renoncé à une réforme fiscale.

Force Ouvrière rejette cette nouvelle disposition qui amplifie la politique d’austérité, d’injustice et de discrimination à l’égard des familles.


02.10.2013

UN TOUR DE PASSE-PASSE À 10 MILLIARDS D’EUROS

Article paru dans FO Hebdo 3088

Officiellement, le gouvernement a fait le choix de ne pas augmenter les impôts. Mais le statu quo masque un spectaculaire retournement en faveur des entreprises et au détriment des ménages.

CAF

Allocations Familiales

LA BAISSE DU QUOTIENT FAMILIAL PLUTÔT QUE LA MODULATION DES ALLOCATIONS

(Article paru dans FO Hebdo 3078)

Jean-Marc Ayrault a annoncé, lundi 3 juin, la baisse de 2.000 à 1.500 euros, par demi-part fiscale, de la réduction d’impôt dont bénéficient les ménages imposables. Cette mesure s’est finalement imposée in extremis, au détriment du plafonnement des allocations familiales. Ce dernier constituait, aux yeux de beaucoup, une remise en cause de l’universalité des allocations familiales, en vertu de laquelle tous les foyers d’au moins deux enfants ont droit à une allocation familiale sans distinction de revenus. La perspective de s’attaquer à ce principe fondateur de la politique familiale, ainsi que diverses préoccupations matérielles –dont les difficultés de mise en œuvre par des Caisses d’allocations familiales (CAF) déjà au bord de l’implosion– ont eu raison de l’hypothèse du plafonnement.
PRÈS DE DEUX MILLIARDS D’EUROS D’ÉCONOMIES

Parce qu’elle ne concerne que les ménages les plus aisés, ceux imposables sur le revenu et qui payent suffisamment d’impôts pour pouvoir en déduire 2.000 euros par enfant, la baisse du quotient familial peut donc être vue comme un moindre mal.

Ce serait oublier que le quotient familial s’inscrit dans la logique de redistribution qui caractérise l’impôt sur le revenu. Mesure votée en 1945 à l’unanimité des parlementaires, le quotient familial consiste à prendre en compte le coût occasionné par un ou plusieurs enfants et d’en limiter l’impact. L’idée est que, entre deux ménages à revenus identiques, celui qui décide d’avoir des enfants ne soit pas trop pénalisé économiquement par rapport à celui qui n’en a pas. Mais toutes ces approches pèsent peu face à l’obsession du gouvernement, qui cherche à faire des économies sur tout et n’importe quoi. Le Premier ministre a aussi annoncé la baisse de la Prestation d’accueil du jeune enfant (PAJE) et la fin de la réduction forfaitaire d’impôt pour les ménages dont un enfant est scolarisé en collège ou au lycée. L’ensemble de ces coupes représentera près de deux milliards d’euros et contredit l’engagement pris par François Hollande, le 28 mars sur France 2, de ne plus augmenter les impôts.

Mardi 4 juin 2013


FICHES DE PRESTATIONS D’ACTION SOCIALE

Archives projet d’école

Archives projet d’école

26.05.2015

APRES LA LAISSE, LE COLLIER ETRANGLEUR ?

Les écoles ont reçu la semaine dernière un courrier de notre DASEN préférée concernant “le bilan d’étape du projet d’école(lire ICI). Le ton y est martial ; on sent bien poindre l’urgence : l’avenir du système éducatif est en jeu. La récente Légion d’Honneur de Madame Deloustal serait-elle pour quelque chose dans cette production d’écrit digne d’un chef de corps de l’Armée de terre ? Se sentirait-elle pousser le bicorne ?

Mais avant de gloser, regardons les choses de plus près.

Pour tenter de donner un peu de fondement réglementaire à son exigence, avec un viril petit coup de menton, notre fraîchement empanachée nous sert un extrait du code de l’Education.

Et ça tombe plutôt à plat.

D‘abord, vraisemblablement soucieuse de trop vite et de trop bien faire, notre récemment adornée se prend les pieds dans le ruban en se trompant de texte. C’est l’article D411-2 du Code de l’éducation, et non celui évoqué, qui traite des attributions du conseil d’école.

Ensuite, la loi n° 2013-595 du 8 juillet 2013 n’a en rien modifié un passage du code de l’education qui existait bien avant, depuis 2008, au moins. Riende neuf, donc.

Enfin, s’il est bien demandé au directeurd’évoquer enfin d’année scolaire le « bilan sur toutes les questions dont a eu à connaître le conseil d’école, notamment sur la réalisation du projet d’école,[…] », il n’est nulle part question de rapport à renvoyer à l’IEN ou à l’IA, et ced’autant moins que ce bilan est établi « à l’intention des membres du conseil d’école ». Pas question a fortiori de tableau casse-tête plein de jargon jargonnant à remplir, chronophage pour les directrices et directeurs ( Mmmh…”les observables”).

Quelle que soit sa bienveillance à notre égard, bienveillance dont personne ne saurait douter et que beaucoup ont pu apprécier depuis plus de 5 années maintenant, notrenouvellement enguirlandée nous invente, peut-être par ennui, caprice ou zèle empressé, de nouvelles obligations peu conformes aux textes officiels.

Ne pouvant la laisser se fourvoyer, le SNUDI-FO 53 a décidé de l‘informer dans une lettre, de son erreur et de notre appel syndical aux écoles à ne RIEN RENVOYER.

Et comme on disait avant la réforme du collège : « Errare humanum est, perseverare diabolicum ».

Moralité : on ignore. Assez de paperasse inutile ! On a autre chose à faire de plus important pour la bonne marche de l’école et la scolarité de nos élèves (surtout en fin d’année) !

Au risque de nous mêler de ce qui ne nous regarde pas, à la place des IEN, nous serions inquiets. Le courrier n’est pas adressé sous leur couvert. Ils n’apparaissent même pas comme destinataires d’une copie. C’est le cabinet qui adresse directement le courrier aux écoles, par dessus leur tête, comme s’ils n’existaient pas.

Seraient-ils tout juste bons à ramasser et à noter les copies ?

Faut-il voir dans la forme du courrier, comme dans la liste des destinataires oubliés, un nouveau témoignage de la morgue érigée en méthode de « gouvernance » de l’éducation nationale dans ce département ?

Les relations humaines dans « l’entreprise Education Nationale » ne sont décidément plus ce qu’elles étaient.

Consignes du syndicat :

– On ne remplit pas, on ne renvoie pas, on ignore.

– S’il y a relance de la part des IEN, répondre que c’est une consigne syndicale qui s’appuie sur les textes officiels.

Courrier de Mme Deloustal aux écoles

article Ouest-France 8 mai 2015

lettre du SNUDI-FO 53 à la DASEN

le présent texte à imprimer

Archives inspection

Archives inspection

18.01.17

Notre dossier spécial sur les évaluations d’école et leur relation avec le projet de décret de la ministre:


4pages_evaluation
Lire notre document d’analyse du décret d’évaluation des enseignants

Extraits:

L’accompagnement : une multiplication des visites dans la classe de chaque enseignant

« Chapitre IV : Dispositions relatives à l’accompagnement des enseignants ».

« Art 23.- Tout professeur des écoles bénéficie d’un accompagnement continu dans son parcours professionnel. Individuel ou collectif, il répond à une demande des personnels ou à une proposition de l’institution »

Le texte précise donc que l’accompagnement peut répondre « à une proposition de l’institution ». Ainsi un professeur des écoles titulaire pourrait être « visité » à de nombreuses reprises par son IEN ou des personnes désignées par lui. Moins d’ « inspections » pendant sa carrière ne signifie donc pas moins de visites dans sa classe, bien au contraire.

L’accompagnement collectif ou les évaluations et inspections d’écoles obligatoires

Il faut aussi souligner que le décret introduit la notion « d’accompagnement collectif ». Malgré de multiples tentatives de pression, il n’est actuellement pas possible réglementairement d’imposer une évaluation ou une inspection d’école. Certains IEN prennent prétexte de la circulaire du 19 mai 2009 (BOn°22 du 28 mai 2009) qui préconise : « l’évaluation d’équipes (…) pédagogiques, l’évaluation de niveaux ou de cycles, l’évaluation systémique d’unités éducatives » qui « sont des formes d’interventions qui viennent désormais placer l’inspection individuelle dans une perspective de véritable pilotage pédagogique. »

L’introduction, dans le décret statutaire de Professeurs des Écoles, de la notion d’« accompagnement collectif » pouvant être proposé par l’institution, autoriserait, sous ce prétexte, les IEN ou des personnes désignés à imposer des évaluations d’école à chacun des PE. Il est aussi indispensable de rappeler que dans les 11 compétences qui constituent la grille d’évaluation figure « coopérer au sein d’une équipe »

En Mayenne, depuis quelques années, les IEN poussent et incitent les collègues à accepter les évaluations d’école. Aujourd’hui, prétextant un regard extérieur sur le fonctionnement des écoles, et devançant la mise en œuvre de la réforme, des IEN tentent de faire rentrer des parents lors de ces évaluations. Il y a danger !

Le SNUDI-FO 53 rappelle qu’il n’y a aucune obligation d’accepter les évaluations d’école. En cas de pression, contactez le syndicat.

Accompagnement continu = stagiaires à perpétuité

Ainsi, les titulaires, devraient se soumettre comme des stagiaires, à une multitude de visites, d’injonctions, de rapports, de contrerapports, de demandes diverses et variées en fonction des circonscriptions, n’ayant rien à voir avec les droits réglementaires et statutaires de PE titulaires, notamment le respect de l’indépendance professionnelle et donc de nos choix pédagogiques.

Ce projet de décret instaure donc de nouveaux rapports entre le PE et sa hiérarchie : dans le cadre de cet « accompagnement continu » nous serions traités comme des « stagiaires à perpétuité » !


16.09.16

Inspection d’école

Quel cadre réglementaire ?

Lors des réunions de directeurs “convoqués” souvent le jour de pré-rentrée, (voir avant le jour de pré-rentrée !) des IEN ont remis les inspections d’école (évaluations d’école comme ils aiment à dire.) sur le tapis. Nous vous rappelons la réglementation en la matière, ainsi que notre analyse.

Actuellement, le seul texte de référence cité dans les circulaires ou protocoles des IA est la circulaire du 19 mai 2009 parue au BOEN n°22 du 28 mai 2009.

Dans l’objectif d’imposer un « management » (le terme apparaît en tant que tel), la circulaire incite à développer « une évaluation plus globale » d’équipe au détriment de l’inspection individuelle.

Elle préconise « l’évaluation d’équipes (…) pédagogiques, l’évaluation de niveaux ou de cycles, l’évaluation systémique d’unités éducatives » qui « sont des formes d’interventions qui viennent désormais placer l’inspection individuelle dans une perspective de véritable pilotage pédagogique. »

Mais précisons que cette circulaire ne concerne que les missions des corps d’inspection et non les missions et obligations de service des enseignants du 1er degré.

A cette étape, les évaluations d’école ne sont donc l’objet d’aucun texte à valeur réglementaire pour les PE !

Par conséquent, ces évaluations d’école ne peuvent en aucun cas être obligatoires et relèvent du strict volontariat !

L’évaluation ne peut revêtir quelque caractère obligatoire que ce soit. Seule l’UNANIMITE au sein de l’équipe de l’école peut la permettre.

La réglementation en vigueur, particulièrement l’article 23 du Décret n°90-680 du 1er août 1990 relatif au statut particulier des professeurs des écoles précise :« Il est attribué au professeur des écoles une note de 0 à 20 accompagnée d’une appréciation pédagogique sur proposition de l’inspecteur chargé d’une circonscription du premier degré. La note et l’appréciation pédagogique sont communiquées au professeur des écoles. Un recours est ouvert au professeur des écoles devant l’auteur de la note. »

La note de service n°83-512 du 13 décembre 1983 modifiée par la note de service n° 94-262 du 2 novembre de 1994, toujours en vigueur, fixe les conditions dans lesquelles doit se dérouler l’inspection individuelle.

En cas de pressions, injonctions ou menaces de sanctions, le SNUDI-FO intervient auprès des IEN ou du DASEN pour faire respecter vos droits !


16.09.15

INSPECTION INDIVIDUELLE : les documents obligatoires

Les enseignants sont confrontés de plus en plus aux demandes bien souvent démesurées, de la part des IEN en matière de documentation à fournir lors des inspections. Cette année il semblerait que les directeurs d’école de notre département soient encore fortement sollicités.

Le CHSCT de la Mayenne a déjà fait état de la charge de travail que représentent ces documents non-réglementaires. Un rapport de visite d’une école du département, daté de mars 2015 préconise ceci :

Lors des inspections individuelles, le CHSCT-D recommande de s’en tenir aux textes officiels quant aux documents demandés. Il invite les inspecteurs à réduire leur volume, notamment en évitant de demander à nouveau des renseignements qui ont déjà été transmis à un autre moment de l’année.

Ce rapport a été validé en séance, par l’ensemble des membres du CHSCT-D dont madame Deloustal fait partie. Les notes de service des circonscriptions du département n’ont pas l’air d’en prendre compte !

RAPPEL :

Les seuls textes réglementaires à caractère national portant sur l’inspection des enseignants et les documents obligatoires dans la classe sont :

  • Le décret n° 2002-682 du 29 avril 2002 relatif aux conditions générales d’évaluation de notation et d’avancement des fonctionnaires d’Etat.

  • Le décret n°90-788 du 6 septembre 1990 portant organisation et fonctionnement des écoles maternelle et élémentaires dont l’article 5 précise : « un livret scolaire est constitué pour chaque élève » et dont l’article 10- 3 indique : « Le maître de chaque élève dresse, (…), la liste des élèves qui bénéficient de l’aide personnalisée… »

  • La circulaire n° 2008-155 du 14 novembre 2008 qui précise le contenu du livret scolaire.

  • La note de service du 13 décembre 1983 (BO n° 46 du 22 décembre 1983) relative aux modalités de l’inspection des personnels enseignants.

  • La circulaire n° 2009-064 du 19 mai 2009 définissant les missions des corps d’inspection.

Il ressort de la lecture de ces textes que les documents exigibles lors d’une inspection sont :
Le Livret scolaire de chaque élève sans qu’un modèle précis ne puisse être exigé.
Le registre d’appel conformément à l’article L6131-5 du code de l’éducation.

L’affichage des consignes de sécurité est obligatoire en application de la réglementation en vigueur dans tous les édifices publics.

A noter :
L’affichage des progressions ou programmations n’est plus obligatoire depuis la publication des programmes 2008 contrairement aux prescriptions du préambule des programmes de 2002.Le cahier journal (ou journal de classe) a été supprimé par arrêté du 14 octobre 1881 et jamais rétabli depuis par aucun texte.

En conclusion :
Toute demande d’un IEN, supplémentaire à cette liste n’a aucun caractère obligatoire.

Le SNUDI-FO intervient auprès des IEN pour faire respecter la réglementation existante ci- dessus mentionnée.


20.01.2015

Inspections d’écoles

LES PRESSIONS CONTINUENT

Bien qu’il n’y ait aucun cadre réglementaire à ce dispositif, les pressions s’accentuent pour imposer les “évaluations d’écoles”. Rappelons qu’il ne s’agit pas strictement d’une juxtaposition d’inspections individuelles mais bien d’une évaluation du fonctionnement de l’établissement, et donc, de fait, de chaque classe prise comme un élément d’un tout. Concrètement : multiples visites, sur plusieurs jours, dans chaque classe, de l’IEN, des conseillers pédagogiques, séances d’auto-flagellation publique, projet et objectif en matière de réduction de la difficulté scolaire et mise à mal de la liberté et des choix pédagogiques non seulement de chaque enseignant mais également de l’ensemble de l’école. Bref, que du bon.
Comme il n’y a aucun cadre réglementaire à cette opération qui n’est rien d’autre, nous l’avons dit et écrit, que l’application à l’école d’une démarche managériale d’entreprise – les cadres de la « holding » dépêchés par la direction générale pour évaluer la bonne marche de l’unité de production – comme les effets humainement dévastateurs sur les collègues qui l’ont subie commencent à fuiter sur les autres écoles, nombreux sont ceux qui renaclent, poussant les IEN à trouver des stratagèmes plus ou moins grossiers pour inciter à accepter cette évaluation.

Le dernier qui nous est parvenue aux oreilles : on laisserait penser que le fait d’accepter cette évaluation pourrait amener à un moyen supplémentaire à la rentrée, ou éviter une fermeture. Propos qui peuvent qu’être dévastateurs entre les collègues de l’école, les plus naïfs reprochant aux plus sceptiques d’empêcher que l’école fonctionne dans de meilleures conditions…

Malheureusement, les promesses n’engagent que ceux qui y croient…

Nous le disons et le répétons : l’évaluation ne peut revêtir quelque caractère obligatoire que ce soit. Seule l’UNANIMITE au sein de l’équipe de l’école peut la permettre. Une seule opposition dans l’école, de la bouche même de la DASEN, empêche qu’elle soit mise en place.

SAISISSEZ LE SYNDICAT DE TOUTE PRESSION

lire aussi dessous les propositions de courriers à adresser pour refuser l’évaluation d’école.


UNE PRESSION DE PLUS EN PLUS INSUPPORTABLE

Les inspections – euh, pardon, les évaluations – d’écoles se poursuivent malgré les nombreuses mises au point avec la DASEN depuis 3 ans.
Nous étions pourtant arrivés au compromis suivant lors d’un des derniers échanges sur le sujet : l’évaluation d’école doit OBLIGATOIREMENT faire l’objet d’un consensus entre tous les enseignants de l’école. Si un seul la refuse, elle ne peut avoir lieu.
Pourtant, malgré les refus explicites ici et là, les inspections d’écoles ont lieu et sont présentées comme obligatoires par les IEN.
Il faut dire que les IEN subissent eux-mêmes les pressions de la DASEN qui elle-même les subit du recteur. L’Éducation Nationale fonctionne désormais comme une entreprise ultra-hiérarchisée dont chaque niveau fait pression sur le niveau inférieur. En bout de chaîne… nous !
L’évaluation d’école, c’est la logique de l’entreprise appliquée à l’école : c’est l’audit, par les cadres sup de la “holding” de chaque unité de production.
Sauf que, comme dans les entreprises, cette logique laisse des victimes sur le carreau.
Des collègues qui craquent et tombent en arrêt maladie comme c’est le cas en ce moment. Des collègues qui subissent sur le coup, et mettent des semaines à se remettre.
Nous allons à nouveau rappeler à l’administration l’engagement qu’elle avait pris : sans consensus, pas d’inspection d’école.
Nous rappelons aussi à nos collègues que cette “évaluation” d’école n’a AUCUNE BASE RÉGLEMENTAIRE. Une nouvelle fois, en laissant à penser que ce dispositif est légitime, le fait précède le droit. Si vous ne voulez pas d’inspection d’école, VOTRE REFUS EST LÉGITIME.
Nous appelons nos collègues à informer le syndicat des pressions qu’on leur ferait subir.

Lire ICI notre dossier complet sur les inspections d’école


Archives SEGPA-IME-ULIS-EREA

Archives SEGPA-IME-ULIS-EREA

4 Pages spéciales indemnités dans l’ASH (au 1er septembre 2017)


30.05.17

SEGPA, ULIS collège, EREA :

Baisse annoncée du régime indemnitaire, droits et obligations des PE très flous

Le projet de décret sur les Nouvelles Indemnités en ASH devrait être publié prochainement. Ce qui attend les collègues de SEGPA : plus de 350 euros de perte !

La rentrée prochaine sera en outre placée sous le signe du très grand flou concernant les obligations des PE en SEGPA :

  • Que vont devenir les deux heures hebdomadaires de HCS ?
  • Jusqu’à quel point les PE de SEGPA devraient subir le décret Hamon et ses 1607 heures annuelles d’obligations de service ?
  • Au nom du versement de l’ISAE, les enseignants référents de classes de SEGPA seront-ils contraints à être les équivalents du professeurs principaux sans la rémunération qui va avec ?
  • Au nom de l’ISAE et des missions liées au décret Hamon, les PE de SEGPA se verront-ils imposer de nombreux conseils de classe (sans les HSE qui vont avec) ?

Ce flou n’est pas dû au hasard : il résulte de la volonté du ministère de transformer la structure SEGPA en dispositif d’inclusion. Pour cela, chaque établissement va essayer de mettre en œuvre ses propres règles…

FO demande à nouveau audience au ministère pour exposer toutes les revendications des personnels et obtenir des réponses précises à toutes leurs questions

Lire la note SNUDI-FO sur les SEGPA


04/10/16

GT « indemnités des enseignants en ASH » du 29 septembre

Diminution de la rémunération des PE de SEGPA et EREA, refus d’abaisser le service à 21 heures en ESMS: Le compte n’y est pas !

La ministre a présenté les projets de décrets d’extension de l’ISAE aux PE de SEGPA et EREA et de création d’une nouvelle indemnité forfaitaire pour les Heures de Synthèse et Coordination applicable au 1er septembre 2017.

PE en ESMS : pas de passage à 21 heures hebdo et ajout des 108 heures annualisées pour 60 € net mensuel

Alors qu’au mieux la revalorisation atteindrait 80 € brut mensuel, (60 € net) pour les PE en ESMS, la ministre confirme son refus d’abaisser les Obligations Réglementaires de Service des PE en ESMS à 21 heures d’enseignement et leur impose les 108 heures annualisées.

Derrière les annonces la réalité est toute autre :

Situation actuelle : IFP 834€ + ISOE 400€ + 2HCS hebdo 1759€ = 2993€

Nouvelles dispositions : IFP 834€ + ISAE 1200€ + Nouvelle indemnité 1765€ = 3799€

Les PE en ESMS recevraient 806 € brut annuel pour l’ajout de 108 heures annualisées, soit un taux horaire de 7,47€. Qui peut oser parler de revalorisation dans ces conditions ?

PE en SEGPA, EREA et ULIS: moins 353 € annuels !

En fait de revalorisation la ministre reconnait elle-même, dans le document remis aux organisations syndicales, que au moins 62% des PE exerçant en SEGPA verront leur rémunération diminuer de 100€ annuel.

La réalité est bien pire. Contrairement aux affirmations ministérielles la quasi-totalité des PE exerçants en SEGPA/EREA assurent deux heures de synthèses et coordination (HSC) pour une rémunération en heures supplémentaires d’un montant annuel de 1765€.

La comparaison entre la situation actuelle et les projets ministériels établit donc une perte réelle de 353€ :

Situation actuelle : IFP 834€ +ISES 1559€ + 2 HCS hebdo 1759€ = 4152€

Nouvelles dispositions : IFP 834€ + ISAE 1200€ + Nouvelles indemnité 1765€ = 3799€

Alors que la valeur du point d‘indice est resté bloquée depuis 6 ans, que les traitements n’augmentent que de 0,6% en juillet 2016 et avril 2017, cette proposition qui verraient 62% au moins des PE de SEGPA/EREA et ULIS perdre 353€ reste inacceptable.

Un versement très restrictif de l’indemnité forfaitaire de synthèse et coordination

De plus l’article 4 du projet de décret restreint considérablement les conditions de versement de l’indemnité forfaitaire de synthèse et coordination « le versement de l’indemnité est suspendu à compter du remplacement ou de l’intérim de l’agent dans ses fonctions »

Il la subordonne à l’effectivité du service contrairement à l’actuelle l’ISES versée indépendamment de l’exercice effectif du service.

La SNUDI-FO rappelle ses demandes :

  • 21 heures d’enseignement pour les PE exerçant en ESMS
  • Aucune perte de revenu pour les enseignants en SEGPA, EREA, ULIS
  • Abandon des 108 heures annualisées pour les PE en pénitentiaire
  • Versement de l’ISAE au directeur de SEGPA ainsi qu’au PE exerçant au CNED, en ERPD…

27.01.2016

Un avenir clairement menacé

La circulaire SEGPA n° 2015-176 du 28-10-2015 abroge les circulaires de 2006 et 2009. Elle découle directement de la loi de Refondation contre laquelle FO s’est prononcée. Elle organise la liquidation de la SEGPA.

>Lire l’analyse de la FNEC FP-FO<

 


29.04.2015

SEGPA en danger

SEGPA : le Ministère contraint de « retoquer » son projet de circulaire !

« En Segpa, l’inclusion des élèves est insuffisante et les temps partagés trop peu nombreux » , c’est ainsi que le représentant de la Ministre a présenté son projet de circulaire Segpa ! Tout un programme !

Vers la disparition de la structure Segpa pour aller vers un dispositif d’inclusion remettant en cause les statuts des personnels !

Les élèves relevant d’une orientation en segpa seraient directement inscrits dans les classes de 6ème de collège. Les enseignants spécialisés n’interviendraient plus uniquement dans les classes de segpa mais également dans les classes du collège. La circulaire prévoit « la construction d’une nouvelle professionnalité des équipes en mutualisant les savoir-faire spécifiques de chacun » !

Ce projet de circulaire confirme toutes les craintes exprimées par la délégation de la FNEC FP-FO (SNUDI-FO, iD-FO, SNETAA-FO) dans les différents groupes de travail qui se sont réunis précédemment.

Toutes les modifications inscrites dans ce projet reposent sur la loi de refondation dont la FNEC FP-FO demande l’abrogation. Le cycle

CM1-CM2-6ème, la fin du droit au redoublement servent à la dilution des SEGPA au sein des classes du collège.

Les professeurs des écoles spécialisés deviendraient « personnels ressource » dans les collèges, tant en direction des élèves que des professeurs des collèges, dans le cadre des 1607 heures imposé par le décret du 20/08/2014.

Combiné avec la réforme des collèges, un projet dislocateur des statuts

Pour FO, ce projet de circulaire est une atteinte aux statuts des enseignants et tend vers une fusion des corps (déjà bien avancée avec le décret

des ORS dans le 2nd degré), qu’ils soient certifiés, PLP ou PE en imposant notamment la co-intervention en classe, l’inspection par un inspecteur

d’un corps différent de celui de l’enseignant. (IEN ASH pour les certifiés et PLP, IA IPR pour les PE).

Par ailleurs, la fin du droit au redoublement engendrerait l’arrivée des élèves en 4ème à l’âge de 13 ans, âge qui ne permet ni la formation

professionnelle qui existe actuellement en SEGPA ni les stages en entreprise.

En tout état de cause, FO ne cautionnera pas un texte qui met en place l’éclatement de la structure SEGPA et engendrera de fait son extinction conformément à ce qu’annonçait la député Sylvie Tolmont, préconisant de lier l’extinction des SEGPA avec la réforme du collège.

La Ministre contrainte de revoir son projet

La FNEC FP-FO, la CGT, SUD et le SNALC se sont opposés nettement à ce projet. Même le SNPDEN-UNSA condamne le projet (« cette circulaire est totalement inapplicable en l’état ») !

Le SE-UNSA a expliqué que ce projet « répond en partie à leurs attentes … l’inclusion étant inscrite pour tous les niveaux sous d’autres formes dans la circulaire ». Le Snuipp-FSU s’est dit « favorable à une nouvelle étape pour les Segpa » et considère « qu’il faut impulser et développer les temps d’apprentissage partagés ».

Le représentant de la DGESCO qui « pensait que le GT était arrivé à un consensus »,a fait le constat amer « que l’inclusion ne fait pas l’unanimité » et a été contraint de retirer son projet et revoir sa copie !

Pour la FNEC FP-FO, ce projet de circulaire ne prend aucunement en compte les revendications des personnels mais se situe pleinement dans le cadre des mesures d’économies budgétaires imposées par le Pacte de responsabilité et la loi Macron dénoncés par la confédération FO.

La FNEC FP-FO appelle les personnels (PE, PLP, certifiés…) à se réunir avec leurs syndicats pour demander l’abandon définitif de ce projet.


AVENIR DES SEGPA

VICTIMES COLLATÉRALES DU PACTE DE RESPONSABILITÉ ?

Une délégation de la fédération FO de l’ensdeignement (FNECFP-FO) a été reçue par la commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale le 16 septembre.

La FNEC-FP-FO a défendu le maintien des SEGPA comme structure à part entière dans les collèges ainsi que toutes les revendications qui en découlent.

La commission a questionné la FNEC-FP-FO sur l’opportunité de transformer les structures SEGPA en dispositif d’inclusion dans les collèges…

la suite ICI


Archives inclusion scolaire

Archives inclusion scolaire
10.05.17

Inclusion scolaire

Un dossier urgent à ouvrir pour le prochain gouvernement
La loi Montchamp de 2005 «pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées» puis la loi Peillon de 2012 de refondation de l’école ont érigé en principe l’école inclusive. La confédération Force Ouvrière a toujours milité pour la pleine et entière intégration sociale et scolaire des personnes handicapées dès leur plus jeune âge dans l’école de la république mais uniquement dans des conditions optimales pour tous.
C’est la raison pour laquelle dès 2006 par un courrier de Jean-Claude Mailly au premier ministre de l’époque, Force Ouvrière s’est inquiétée des conditions de la mise en oeuvre de la loi Montchamp élevant au rang de principe l’inscription des enfants et des jeunes handicapés dans leur école de quartier. Pour Force Ouvrière, la scolarisation des enfants handicapés ne peut être examinée qu’au cas par cas par des professionnels qualifiés selon la nature et le degré de handicap et seulement après avoir mobilisé les moyens humains et financiers nécessaires à un accueil adapté.
Où en sommes-nous ?
La situation est alarmante, les moyens humains et financiers n’ont pas été mis en œuvre. Pire, la loi Montchamp puis la loi de refondation ont servi de paravent à la fermeture massive de postes d’enseignants spécialisés, de structures spécialisées. Plus de 250 000 élèves sont inclus sans maître spécialisé dans des classes ordinaires aux effectifs en constante augmentation.
Les EREA et les SEGPA sont menacées de disparition. Les MDPH (MDA) qui prennent les décisions agissent dans le cadre de budgets contraints des conseils généraux mis à mal par l’austérité et la réforme territoriale. Nous sommes très loin de «l’égalité des droits et des chances».
Récemment l’existence des qualifications d’enseignants spécialisés a été remise en cause. Certaines agences régionales de santé (ARS) en accord avec des Régions suppriment les établissements spécialisés. Les résultats sont catastrophiques. Les tensions sont multiples. Des enfants souffrent, d’autres ne sont plus accueillis dans aucune structure ; des milliers d’enseignants sont dans l’impossibilité de répondre aux situations qui leur sont imposées et qui mettent en cause le fonctionnement des classes de l’école publique.
L’école publique et toutes ses structures spécialisées, ses maitres spécialisés, sont frappés de plein fouet par la politique d’austérité. En dernière analyse, bien sûr, ce sont les enfants qui subissent les résultats de cette politique et les maîtres qui sont confrontés à des situations ingérables.
Peut-on poursuivre cette fuite en avant ? Ne doit-on pas remettre à plat ce dossier et ouvrir des discussions sérieuses ?
Ce ne sont ni les enfants handicapés et leur famille, ni les enseignants qui portent la responsabilité d’une situation inextricable génératrice de tensions mais l’incurie des pouvoirs publics. En réalité, il revient au nouveau gouvernement de prendre ses responsabilités pour assurer l’orientation scolaire adaptée au handicap et aux difficultés de l’élève avec une prise en charge médicale, paramédicale et éducative appropriée.
La FNEC FP-FO, sur ses mandats en défense des personnels, réaffirme son opposition aux conséquences de la loi Montchamp et à l’inclusion scolaire érigée en principe dans la loi de refondation de l’école. La FNEC FP-FO demande au nouveau gouvernement de se saisir du dossier sans a priori, sur la base d’un état des lieux et de prendre les décisions indispensables.

21.03.17

Le CAPPEI en lieu et place du CAPA-SH et du 2 CA-SH

Le ministère recule sur la fusion des corps et les postes inter-degrés !

Abrogation du CAPPEI !


02.03.2017

CAPPEI : une remise en cause de la formation spécialisée et des statuts

Au nom de l’inclusion, l’enseignement spécialisé est menacé !

Le 26 janvier, le Conseil supérieur de l’éducation examinait les projets de décret et d’arrêtés

Trois projets de textes (décret et arrêtés) ont été présentés au Conseil supérieur de l’éducation (CSE), permettant la mise en place du Certificat d’aptitude professionnelle aux pratiques de l’éducation inclusive (CAPPEI). De quoi s’agit-il ?

Une nouvelle certification, commune au premier et second degré, en lieu et place du CAPA-SH et du 2CASH (2nd degré).

Vote sur le projet de décret :

36 pour, 18 contre, 4 abstentions, 8 rppv *

* refus de participer au vote

Force Ouvrière a voté contre les projets de textes.

Les personnels ne sont pas dupes : structures spécialisées, SEGPA, EREA, IME… par la mise en place d’une nouvelle formation au rabais (CAPPEI) et au nom du « tout inclusif», ces structures sont clairement menacées. Y compris les RASED puisque les projets de textes sur le CAPPEI ne différencient que trop peu les options E et G. En réduisant à la portion congrue la formation des aides spécialisées, le rôle même des RASED est remis en cause. Inacceptable.

Comme l’a déclaré la FNEC FP-FO lors du CSE du 26 janvier : « cette nouvelle certification, avec la disparition des options A-B-C-D-E-F-G au profit de personnel ressource ne répond pas aux revendications des personnels et s’inscrit dans le processus de fusion de corps. Pour la FNEC-FP FO le maintien d’un enseignement adapté à la difficulté et/ou au handicap de chaque élève nécessite le maintien de tous les postes spécialisés, de toutes les classes et structures spécialisées. »

Nous revendiquons :

  • l’abandon des projets de textes présentés au CSE du 26 janvier ;
  • l’abandon du projet de circulaire sur les EREA/ERDP ;
  • le maintien d’un enseignement adapté à la difficulté et/ou au handicap des élèves ;
  • le maintien de tous les postes ASH, de toutes les classes et structures spécialisées ;
  • le maintien du CAPA-SH, du 2CASH avec toutes leurs options ;
  • l’abandon de la loi Montchamp de 2005, abandon de la loi de refondation de l’école.

Décret sur les Instituts Thérapeutiques, Educatifs et Pédagogiques (ITEP) : les établissements spécialisés en ligne de mire

Le projet de décret relatif au fonctionnement en dispositif intégré, présenté au CSE, vise à appliquer l’article 91 la loi «santé» dite de modernisation du système de santé du 26 janvier 2016.

Vote sur le projet de décret :

42 contre, 22 pour, 4 abstentions

Pour le ministère, il s’agit d’un « décret contraint» puisque la loi est « prescriptive». L’objectif serait d’apporter «une plus grande souplesse dans le parcours de formation et l’accompagnement». Force Ouvrière est intervenue en séance pour dénoncer le fait que cette « souplesse » conduirait à ce qu’un élève orienté en ITEP puisse être transféré dans une SEPGA, un EREA ou une ULIS. Et sans que la CDAPH de la MDPH soit saisie et émette un avis !

C’est bien un processus de déréglementation, et la poursuite de la destruction des structures spécialisées.

Le principe d’inclusion scolaire de la loi de refondation de l’école apparait chaque jour davantage pour ce qu’il est : un moyen de fermer les structures spécialisées, de remettre en cause les SEGPA, les EREA, les IME, la formation spécialisée avec le CAPPEI en lieu et place du CAPA-SH et du 2CA-SH, de réduire la rémunération des enseignants spécialisés pour appliquer l’austérité y compris à l’enseignement spécialisé.


14.12.2016

En application de l’article 91 de la Loi Santé, la ministre veut instaurer des «dispositifs ITEP» dérogeant aux notifications MDA (Maison des droits et de l’autonomie ; ancienne MDPH)

La ministre présentera au CSE du 26 janvier 2017 un projet de décret relatif au fonctionnement en dispositif intégré prévu par l’art 91 de la loi dite de modernisation de notre système de santé du 26 janvier 2016.

La loi Santé détruit les hôpitaux…

Cette même loi instaure notamment 135 Groupements hospitaliers de territoire (GHT) qui conduisent à la suppression de 22 000 postes et 16 000 lits dans les hôpitaux pour réaliser 844 millions d’économies supplémentaires en 2017.

Le 8 novembre à l’appel de FO, CGT et SUD, des milliers d’hospitaliers ont fait grève, ont manifesté massivement contre les restructurations et la réduction des effectifs et poursuivent leur mobilisation.

… son article 91 menace les établissements spécialisés

Ce projet de décret prévoit de créer un fonctionnement en «dispositif ITEP SESSAD» qui permettrait de déroger au PPS (Projet Personnalisé de Scolarisation) et aux notifications de la MDA. Un tel dispositif s’inscrit dans la même logique de restructuration/fusion de services avec les GHT et au final de suppressions de postes et de structures entières.

Ainsi la MDPH notifierait «dispositif ITEP» au sein duquel le PPS qui fixe les conditions d’accueil, le temps de scolarisation, les aménagements des locaux, la présence d’un AVS dans la classe… pourrait être modifié (Art D. 351-10-1) au gré des moyens disponibles et des contingences locales à l’image de la convention ARS-région Rhône/Alpe/Auvergne dont l’objectif avéré est de réduire le nombre de postes d’enseignants spécialisés.

L’art D. 351-10-3 du projet permettrait qu’un élève orienté en ITEP puisse être transféré dans une SEGPA, un EREA ou une ULIS sans autre forme de procès que l’accord des autorités académiques, formalisée par une simple convention, sans que la CDA (Commission des droits et de l’autonomie) soit saisie et émette un avis. La CDA, garante du suivi adapté de ces enfants, serait totalement dessaisie.

Ce serait une remise en cause du droit des enfants présentant un handicap à bénéficier d’une prise en charge adaptée à leurs besoins. Ce processus de déréglementation ne peut que conduire à une désorganisation du fonctionnement de ces structures spécialisées.

L’inclusion scolaire c’est l’austérité appliquée à l’enseignement spécialisé

Ce projet s’insère dans une longue liste de mesures : remise en cause des SEGPA, des EREA, de la formation spécialisée avec le CAPPEI…

Le principe d’inclusion scolaire de la Refondation apparait chaque jour davantage pour ce qu’il est : un moyen de fermer les structures spécialisées, de réduire la rémunération des enseignants spécialisés pour appliquer l’austérité y compris à l’enseignement spécialisé.

La FNEC-FP-FO demande l’abandon de ce projet de décret

Autant de mesures auxquelles la FNEC-FP-FO est opposée. Elle s’adresse à la ministre pour que ce projet de décret soit retiré. En tout état de cause, si elle maintenait son projet, Force Ouvrière votera contre ce projet de décret.


03.11.2016

Inclusion scolaire

inclusionNotre dossier spécial (4 pages)


14.11.16

Inclusion scolaire

L’inclusion scolaire inscrite dans la Refondation condamne l’enseignement spécialisé à la disparition !

Dans le cadre de la loi de refondation, qui consacre l’inclusion des élèves en situation de handicap, le ministère confirme sa volonté de publier rapidement (d’ici décembre) une nouvelle circulaire sur les EREA, rénovant celle du 17 mai 1995, avec la même philosophie inclusive que la nouvelle circulaire qui prépare la disparition-dilution des SEGPA.
Comme pour l’ensemble de la loi de refondation, le ministère aborde ce dossier par les missions des agents au détriment du respect des statuts particuliers.
Ainsi la poursuite de la destruction des EREA, des SEGPA des ULIS, des ITEP… et des postes d’enseignants spécialisés qui y sont affectés… et de tout l’enseignement spécialisé passe à cette étape par la remise en cause de la formation spécialisée et des indemnités de fonctions dans l’enseignement spécialisé.
Ainsi la ministre lance la fusion du CAPA-SH et du 2CASH en une formation unique premier et second degré : le CAPPEI. Ce projet prévoit une formation réduite de moitié et la disparition des spécificités par option qui remettrait en cause l’existence même des postes spécialisés au nom de l’inclusion scolaire.

Toutes les catégories sont concernées

Avec le CAPPEI, la ministre entend poursuivre sa logique de fusion des corps débutée avec le corps des psychologues de l’éducation nationale. Ainsi comment affecter indistinctement sur des postes ASH des enseignants de corps différents dont les Obligations Réglementaires de Service sont de 18, 21 et 24 heures d’enseignement hebdomadaires, sauf à vouloir aligner tous les corps enseignants
sur un temps de travail annualisé de 1607 heures? C’est la destruction des statuts particuliers des PE, des certifiés et des agrégés.
Côté indemnités dans l’ASH, les dernières propositions ministérielles aboutiraient à des pertes financières annuelles pouvant atteindre 350€ pour les PE spécialisés, 500€ pour le PLP. Les directeurs d’EREA en application du texte de 2014 qui les oblige à être PER DIR perdent 200 €/ mois, ce qui aboutit à ce que 20 directions d’EREA sur 80 soient occupées par des faisant fonction en contradiction complète avec leur besoin de personnels stables, investis et reconnus.

Pour la FNEC-FP-FO, le maintien d’un enseignement adapté à la difficulté et/ou au handicap de chaque élève nécessite le maintien de tous les postes spécialisés, du CAPA-SH avec toutes ses options, de toutes les classes et structures spécialisées. La loi de 2005 et la Refondation doivent être abandonnées.

La FNEC-FP-FO, disponible pour l’action commune sur les revendications, poursuit son intervention à tous les niveaux et appellent les personnels à se réunir pour réaffirmer les revendications.


25.11.2015

Inclusion scolaire

La ministre doit apporter des réponses en urgence, pour protéger les personnels et les élèves.

Vous êtes de plus en plus nombreux, enseignants en Mayenne, a nous interpeler sur les conditions dégradées de la classe inclusive. Principe noble en soit, l’inclusion scolaire, faute de moyen, et de responsabilité de l’Etat, met aujourd’hui trop souvent les collègues en difficulté, voir en situation de souffrance et parfois de danger.

RASED en voie de disparition, pôle ressource à la rescousse (pour faire culpabiliser les enseignants ?), dissolution des SEGPA, suppression de l’option F du CAPA-SH, PAP…

Le désengagement de l’Etat organisé par la loi de 2005, entraîne un transfert de responsabilités vers les MDA (MDPH) qui fait dépendre les droits des personnes en situation de handicap des politiques et des budgets des conseils généraux avec des délais de réponse extrêmement longs.

Alors que les personnes en situation de handicap auraient besoin de l’intervention de l’Etat pour leur assurer des droits égaux sur tout le territoire national, la loi de 2005 a organisé le désengagement de l’Etat et institué l’inégalité de traitement de fait.

Les postes d’enseignants spécialisés toutes options confondues, les structures spécialisées (RASED, IME, ITEP, CLIS…) ont été massivement réduits. Un élève en IME coûte en moyenne sept fois plus cher qu’en classe banale. La preuve est faite, la loi de 2005 est une loi d’austérité et de régionalisation.

De ce fait, la loi de février 2005 sur le handicap, a très largement contribué à dégrader les conditions de travail dans les écoles. Au nom de l’ «inclusion scolaire » inscrite dans la loi de Refondation, plus de 200 000 enfants sont « intégrés » dans les classes ordinaires.

>Lire le communiqué du SNUDI FO<


17.03.2015

PAP

Et la lumière (pédagogique) fut …

Béni soit le PAP,

« Plan d’Accompagnement Personnalisé »

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DOSSIER A TELECHARGER

Encore un nouveau sigle, encore une nouvelle charge de travail pour les enseignants et pour le directeur d’école. Le PAP est inscrit dans la loi Peillon, et la circulaire parue fin janvier (circulaire n° 2015-016 du 22-1-2015) en précise déjà les contours :

La nouveauté : Les élèves dyslexiques, dysphasiques, à troubles du comportement (hyperactivités, troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité) ou autres DYS, ne relèvent plus d’un PAI (plan d’accueil individualisé) ni d’un PPS (plan personnalisé de scolarisation). C’est désormais le PAP, présenté comme un acte pédagogique, qui devra apporter une réponse…

Il n’y aura donc plus de demande de saisine, par les familles, de la MDA (anciennement MDPH sur le département) pour ce type de trouble, c’est l’école et elle seule qui devra apporter la solution :

grâce au (très saint) PAP !

Quelles conséquences pour les enseignants du premier degré ?

Les enseignants, ravis de remplir des PPRE, sous l’injonction forte de l’administration, connaîtront dès aujourd’hui le PAP.

Ce qui le distingue du PPRE : des difficultés d’apprentissage liées à des troubles inscrits dans la durée.

Cette circulaire, précise bien qu’il s’agit « d’accueil en collectivité des enfants (…) atteints de troubles de la santé (…) » Qu’en est-il des élèves avec troubles du comportement avérés ?

« (Le PAP) n’est pas une réponse aux besoins des élèves qui nécessitent une décision de la CDA notamment pour une aide humaine, l’attribution d’un matériel pédagogique adapté, une dispense d’enseignement ou un maintien en maternelle. » (souligné par nous)

Pas d’AVS pour ces élèves !

Les enseignants devront désormais accueillir des élèves qui nécessitent une aide humaine en classe, mais sans aide humaine. Pour le SNUDI-FO 53, c’est la dégradation des conditions de travail des enseignants, et par conséquent des gestions de classe et des conditions de mise en œuvre des enseignements de plus en plus difficiles.

Une charge de travail supplémentaire

Comme le PPRE, le PAP c’est encore des documents à remplir, des cases à cocher. D’ailleurs, c’est encore au directeur d’école de se charger de sa rédaction, « en y associant la famille et les professionnels concernés », même si les élèves concernés ne sont pas dans sa classe ! Le PAP est à renouveler tous les ans.

Le PAP concerne aussi le collège : cela aura une incidence directe sur les structures SEGPA. Cela justifiera l’accueil des élèves scolarisés jusqu’alors en SEGPA, en filière générale. Cela est bien coordonné avec la disparition annoncée de ces structures, et cela pourrait-être mis en place dès l’année prochaine pour les 6èmes dans notre département.

La « co-éducation », la tendance actuelle.

Le PAP peut être mis en place sur une proposition des enseignants (conseil des maîtres) ou à la demande des parents. Même si l’accord des uns et des autres est exigé, c’est un pas de plus vers une « co-éducation », terme déjà maintes et maintes fois mis en exergue par la ministre.

Les parents peuvent donc exiger la mise en œuvre d’un tel plan pour leur(s) enfant(s).

Un PAP, et avec ceci, ce sera tout ?

img_pap

Pour le SNUDI-FO 53, le rôle de l’école et de ses maîtres n’est pas de co-éduquer avec les parents ! Cette notion ne peut qu’être facteur de conflits entre les uns et les autres ! Ce n’est pas aux parents de décider de la mise ne place d’un tel «plan» mais bien aux enseignants, professionnels et responsables.

Qui diagnostique ?

« Le constat des troubles est fait par le médecin de l’éducation nationale ou par le médecin qui suit l’enfant »(…)

Déjà, on touche du doigt une contradiction flagrante : si c’est le médecin qui diagnostique, c’est que l’on est dans le champ de la pathologie. Pourtant, le PAP, c’est une réponse pédagogique qui est demandée à l’enseignant !

D’autre part, en Mayenne, la médecine scolaire, c’est 2,5 postes. Certes, la MDA est engorgée par la quantité de demandes, mais comment la médecine scolaire pourra t-elle être en capacité à venir diagnostiquer ces troubles, sur l’ensemble du département ? Les familles se tourneront-elles systématiquement vers le médecin libéral pour un diagnostique qui posera les fondements d’un PAP ?

Avec quel financement ?

Qui paiera les aménagements pour l’élève qui relève d’un PAP ? Les collectivités, l’État, les parents ? Il n’y a, à l’heure actuelle aucune réponse.

Pour le SNUDI-FO 53, ce nouveau plan, dégrade encore les conditions d’exercice des enseignants. C’est encore un plan d’économie, l’État se désengageant une fois de plus de ses responsabilités en faisant porter cet échec sur les épaules des enseignants. Au moment où des CLIS sont fermées, où les RASED ont quasiment disparu et alors que les effectifs augmentent dans les classes et que la scolarisation, dans n’importe quelles conditions, de tous les enfants handicapés, devient la règle dans les écoles ordinaires, le PAP, nouveau plan d’économie, marque un transfert des responsabilités des pouvoirs publics et de l’Administration sur les épaules des enseignants, devenus aujourd’hui les boucs émissaires de l’échec scolaire… Sus au PAP !

De l’école républicaine pour tous

à la prescription éducative…


CSE du 18 SEPTEMBRE 2014

Intégration des élèves handicapés : la ministre, contrainte de reconnaître les problèmes, n’apporte pas de réelles solutions

La ministre a présenté au CSE du 18 septembre deux projets de décret concernant la composition et le fonctionnement de l’équipe pluridisciplinaire et la scolarisation de élèves en situation handicap. Force est de constater que les dispositions contenues dans ces deux projets traduisent les difficultés rencontrées dans les départements quant à la mise en oeuvre de la loi de 2005.

Dès l’origine Force Ouvrière, opposé à la loi de 2005, a dénoncé une loi d’économie que les faits ont totalement confirmé ne serait-ce qu’avec la situation des AVS et les fermetures d’établissements spécialisés.

FO a également pointé la nécessité de définir des normes communes au niveau national applicables à tous les départements que la création des MDPH rattachées aux conseils généraux a fait disparaître. Nous avons

Loin de répondre à nos critiques et aux revendications des enseignants sur ce sujet, les évolutions contenues dans ces projets expriment la nécessité d’apporter des débuts de réponse même partielle aux problèmes créés par la loi de 2005.

En effet, la possibilité enfin ouverte par l’art D121-1-1 d’une « dispense d’un ou plusieurs enseignement » et « de maintien en maternelle » ne peut que permettre d’ouvrir la possibilité d’une étude au cas par cas de la situation des élèves concernés et d’en finir avec l’intégration systématique et administrative sans tenir compte des situations réelles et concrètes.

De la même manière, l’introduction de la possibilité de la présence d’un enseignant au sein de l’équipe pluridisciplinaire doit permettre au moins à ces derniers de faire entendre leurs besoins et leurs difficultés.

La FNEC-FP-FO constate que, parallèlement à ces deux décrets, l’annonce de la publication d’un PPS type et leur rédaction par les MDA en lieu et place des établissements répond à un souci de recentralisation plus conforme aux intérêts des personnels d es élèves.

Pour la FNEC FP FO la publication annoncé de l’outil GEVASCO, sans se prononcer sur la pertinence de son contenu, réponds à l’objectif d’harmoniser la prise en charge des élèves en situation de handicap sous l’autorité de l’Etat.

Pour toutes ces raisons la FNEC-FP-FO a émis un vote en abstention quand l’ensemble des organisations syndicales votait pour.


16.09.2014

Scolarisation des élèves handicapés et AVS

UBU CHEZ KAFKA

Le ministère, dans sa grande mansuétude, a créé les Auxiliaires de Vie Scolaire pour accompagner les enfants en grande difficulté et/ou handicapés que la loi de 2005 imposait d’inscrire (ce qui coûte beaucoup moins cher qu’un établissement spécialisé) et permettre, autant que faire se peut, aux enseignants des écoles d’accueillir ces élèves sans pour autant délaisser les 27 ou 28 autres…

Bon, d’accord, très vite, faute de moyens, il s’est assis sur les textes qu’il avait lui-même édictés en substituant au recrutement d’Assistants d’Education (contrats de droit public de 3 ans renouvelables à concurrence de 6 années en tout) le recours à des personnels encore plus précaires, CAE, CAV et aujourd’hui CUI, contrats de droit privé de 6 mois ou d’1 an renouvelables, pour la plupart des cas, à concurrence de 2 ans en tout.
Beaucoup plus avantageux puisque ces contrats d’insertion sont payés en très grande partie par le ministère du travail. En échange, l’employeur se devait de former ces personnels dans l’objectif de les “insérer”.

L’Éducation Nationale s’est longtemps crue dispensée de cette formation et, il a fallu plusieurs mouvements revendicatifs – et plusieurs condamnations très coûteuses – pour que les AVS en contrat d’insertion obtiennent leur dû : un formation sur temps de travail.
Ainsi, chaque année, les AVS reçoivent une formation qu’ils récupéraient jusqu’à cette rentrée sur leur temps de service. Depuis quelques années, consigne (orale !) était donnée aux directeurs d’école de construire un emploi du temps sur 19 heures hebdomadaires, la 20ème étant annualisée afin de récupérer la formation (60 heures annuelles dues) dispensée généralement le mercredi après-midi, ou pendant les vacances scolaires, … enfin à un moment où les élèves n’étaient pas à l’école.

Simple.
Trop, sans doute, puisqu’en Mayenne, les écoles qui accueillent des AVS ont appris que cette formation -obligatoire- aurait lieu cette année le ….mardi après-midi, ou le jeudi après-midi quelques fois.

Pour les élèves bénéficiant d’une AVS sur partie de leur temps de présence à l’école, les directeurs se sont “arrangés”, quitte à devoir refaire un emploi du temps 10 jours après la rentrée…

Mais quid des “prescriptions” de la MDA (ex MDPH) qui imposent pour certains élèves la présence continue de l’AVS sur tous les temps de présence des élèves qu’ils accompagnent ?
Comment faire pour accueillir des élèves dont la présence est indissociable de la présence de l’AVS ?

Il y aurait sans doute au moins une quinzaine de cas sur le département.

Lorsqu’il s’agit de contraindre les collègues hésitants, les IEN savent bien rappeler que les décisions de la MDA ont force de loi et s’appliquent à tous.

A tous, mais pas à eux, semble-t-il, puisque, oralement bien sûr, surtout pas par écrit, ils donnent pour consigne d’accueillir les élèves concernés sans AVS.

En toute illégalité, donc.

Qui va supporter concrètement les conséquences d’une telle désorganisation ?
Qui devra assumer la responsabilité d’un éventuel accident ?

Cette situation, aussi ridicule qu’inadmissible demande une intervention rapide.
C’est pourquoi nous appelons les écoles concernées par ce problème à nous contacter par retour (snudifo.53@wanadoo.fr)

PAS DE SCOLARISATION SANS PRESENCE D’AVS : C’EST LA MDA QUI L’ECRIT !

COMMENT LES IEN POURRAIT-ILS S’EXONÉRER de cette obligation ?

Archives RASED

Archives RASED

4 Pages spéciales indemnités dans l’ASH


24.03.17

Psychologues de l’Education nationale

PÉTITION EN LIGNE:
Non aux 1607 heures, non au travail pendant les congés !

4 pages spéciales avec pétition “papier”

1607 heures de travail par an sur 37 semaines ou 39 semaines: les vacances scolaires sont donc remises en cause:Inacceptable !Il y a une semaine, la FNECFP-FO alertait les personnels sur les projets de décret et d’arrêtés concernant le temps de travail et les indemnités des psychologues de l’Education Nationale,

Après le Comité Technique Ministériel du 22 mars, qu’en est-il ?

  • Le temps de travail annuel de 1607 heures est instauré pour tous les psychologues de l’Education nationale
  • Les PsyEN de la spécialité « éducation, développement et apprentissages » (1er degré) devront travailler 1 semaine durant les congés (le projet prévoyait 3 semaines). Elle est maintenue à 3 semaines pour les PsyEN de la spécialité « éducation, développement et conseil en orientation » (2nd degré)
  • Il est confirmé que les psychologues de l’Education Nationale du 2nd degré percevront 1200€ d’indemnité en moins par rapport à ceux du 1er degré
  • Le ministère attribue finalement aux PsyEN une indemnité de tutorat de 1250 € alors que les projets de textes ne prévoyaient que 700€

Toutes les raisons pour lesquelles FO s’est opposé à la création du nouveau corps des psyEN sont confirmées : remises en cause statutaires, explosion du temps de travail et inégalité de traitement !

Un temps de travail annualisé à 1607 heures sur 37 semaines pour les PE psychologues du 1er degré

Les PE psychologues du premier degré perdent leur obligation réglementaire de service (ORS) de 24 heures hebdomadaires pour passer à 1607 heures annuelles qui se traduit par une semaine de permanence durant les vacances (pour commencer ?), donc l’allongement du temps de travail.

Pour la FNEC FP-FO, les 1607 heures de travail annuelles qui conduisent à une semaine de travail durant les congés sont inacceptables ! Et ce n’est pas la possibilité, demandée par certaines organisations, de fractionner cette semaine qui fait disparaître le problème.

Aujourd’hui, 1 semaine de congés en moins et demain 3, 4… ?

Aujourd’hui ce sont les PsyEN qui sont concernés… et demain ?

Les votes lors du Comité Technique Ministériel:

  • Le temps de travail

Vote sur l’arrêté temps de travail (24 ou 27 heures selon la spécialité, permanences de vacances d’1 ou 3 semaines, intégration des déplacements par nécessité de service dans le temps de travail).

Pour : FSU, UNSA, SNALC

Contre : FO, CGT, CFDT

Vote sur l’arrêté « cycles de travail »

Pour : FSU, CFDT, UNSA, SNALC

Contre : FO, CGT

  • Une indemnité différenciée dans un même corps

Les modalités d’attribution de l’indemnité sont différentes d’une fonction à l’autre (2044,19 dans le premier degré spécialité éducation, développement et apprentissage et 844,19 dans le second degré spécialité éducation, développement et conseil en orientation). FO s’est prononcée pour que les indemnités soient établies selon le grade et non la « fonction », le poste ou la performance.

Vote

Pour : UNSA, SNALC, CFDT

Contre : FO, CGT

Abstention : FSU

Nous réaffirmons nos revendications :

  • Non au 1607h annuelles pour les psychologues de l’Education Nationale !
  • Non à l’allongement du temps de travail durant trois semaines de congés scolaires !
  • A travail égal salaire égal ! Pour une indemnité de 2044€ pour tous les PsyEN !

*Rappel du vote au CTM pour la création du corps des PsyEN : Pour : FSU, UNSA, SNALC / Contre : FO, CGT, CFDT


21.03.17

Psychologues de l’Education nationale

Suite à la création du corps des psychologues de l’Education nationale, la ministre propose un nouveau décret et deux nouveaux arrêtés sur le temps de travail et les indemnités :
Résultat des courses
– 1607 h de temps de travail annuel dont 3 semaines durant les congés pour tous les psychologues de l’Education nationale dans le 1er et dans le 2nd degré
– 1200€ d’indemnité en moins pour les psychologues de l’Education nationale du 2nd degré par rapport à ceux du 1er degré
– Moins 500€ pour tous pour le tutorat de stagiaires
La FNEC-FP FO a voté contre la création du statut de psychologues de l’Education nationale. Selon nous, la création d’un corps commun au 1er et au 2nd degré ne pouvait que déboucher sur une augmentation de la charge de travail et un élargissement des missions.
La publication par le ministère de ces projets de décret et d’arrêtés concernant le temps de travail et la rémunération des psychologues de l’Education nationale confirme toutes nos craintes.
Le projet d’arrêté concernant le temps de travail prévoit dans son article 1 :
«Le temps de travail effectif des psychologues de l’éducation nationale se répartit, dans le respect de la durée annuelle de référence prévue à l’article 1er du décret du 25 août 2000 susvisé, sur une période comprenant la totalité de l’année scolaire définie à l’article L. 521-1 du code de l’éducation susvisé.»
(NDLR : L’article 1er du décret du 25 août 2000 indique : Le décompte du temps de travail est réalisé sur la base d’une durée annuelle de travail effectif de 1 607 heures maximum, sans préjudice des heures supplémentaires susceptibles d’être effectuées.)
«Les psychologues de l’éducation nationale exerçant leurs fonctions dans les écoles maternelles et élémentaires, dans les centres d’information et d’orientation, ou les établissements d’enseignement du second degré peuvent assurer également un service de vacances d’une durée maximale de trois semaines fixé par le recteur d’académie, en fonction des besoins du service, sur proposition :
– de l’inspecteur de l’éducation nationale pour les psychologues de la spécialité «éducation, développement et apprentissages» ;
– du directeur du centre d’information et d’orientation pour les psychologues de la spécialité «éducation, développement et conseil en orientation scolaire et professionnelle».
Dans ces 1607 h, l’arrêté ouvre donc la possibilité de travailler jusqu’à trois semaines pendant les vacances pour tous les psychologues de l’Education nationale… y compris ceux du 1er degré ! Ces trois semaines de travail seraient décidées localement, académie par académie, par les recteurs.
Cette mesure s’inscrit dans une logique d’ensemble. Déjà, les professeurs du 2nd degré ont basculé dans les 1607 h avec les missions liées. Par ailleurs, notre DASEN tente d’imposer les 1607 heures annuelles aux enseignants référents.
La FNEC-FP FO, qui a voté contre la création d’un nouveau corps de psychologues de l’Education nationale, n’accepte pas cette augmentation du temps de travail programmée pour tous les psychologues de l’Education nationale ! Nous réaffirmons notre exigence de retrait du décret créant le corps des psychologues de l’Education nationale.
Nous appelons tous les psychologues de l’Education nationale et au-delà, tous les enseignants dans les écoles, les collèges et les lycées, à prendre position :
– Non au 1607 h annuelles pour les psychologues de l’Education nationale !
– Non à l’allongement du temps de travail durant trois semaines de congés scolaires
– A travail égal salaire égal ! Pour une indemnité de 2044 € pour tous les PsyEN !
– Aucune baisse de salaire pour les PsyEN !
Ces projets de décret et d’arrêtés sur le temps de travail des psychologues de l’Education nationale ne doivent pas voir le jour.
Nous sommes tous concernés. Aujourd’hui les psychologues de L’Education nationale, les enseignants référents… et demain à qui le tour ?

12.05.16

Création du corps unique de psychologue scolaire de la maternelle à l’université :

Un marché de dupes !

A la demande de la FSU et de l’UNSA, le ministère s’apprête à publier un décret mettant en place une filière de métier unique regroupant les Professeurs des écoles psychologues scolaires et les Conseillers d’Orientation Psychologues et Directeurs du CIO du 2nd degré.

pdf-iconLA SUITE


06.10.15

PÔLE RESSOURCE:

Austérité, quand tu nous tiens.

Le Ministère a publié au BO n° 31 du 28 août 2014, une nouvelle circulaire pour redéfinir, dans le cadre de la loi de refondation, le fonctionnement des RASED et les missions des personnels qui y exercent. Cette circulaire abroge la circulaire 2009-088 du 17 juillet 2009.

Elle rappelle que l’aide apportée aux élèves en difficulté est avant tout menée par « chaque enseignant dans son action quotidienne en classe ».

La circulaire date d’un peu plus d’un an, mais les pôles ressources se mettent en place aujourd’hui dans les circonscriptions mayennaises.

Toutefois, l’intervention d’enseignants spécialisés et du psychologue scolaire peut être requise pour les élèves rencontrant « des difficultés persistantes qui perturbent leurs apprentissages scolaires ».

Ces personnels spécialisés sont regroupés, avec d’autres personnels tels que les conseillers pédagogiques, les maîtres-formateurs, les animateurs-TICE, les enseignants référents, voire les personnels sociaux et de santé de l’Education nationale, dans un « pôle ressource decirconscription » chargé de répondre « aux demandes émanant d’un enseignant ou d’uneécole ». Les RASED font place au RASED, qui devient une composante de ce pôle ressource.

Le maintien des RASED : un trompe l’œil

Contrairement aux propos rassurants du Ministère, le nombre de départs en stage option E et G et en DEPS, à cette rentrée, comme à la rentrée précédente, se chiffre à quelques dizaines pour toute la France (contre des centaines il y a encore 7 ans). Dans ces conditions les milliers de postes fermés ces six dernières années ne sont pas prêts d’êtres rouverts ! La circulaire précise que le périmètre d’intervention peut « englober tout le territoire de la circonscription ». C’est ce que le Ministère appelle « maintenir le dispositif RASED ! ».

Les missions définies localement : la territorialisation en marche

De nouvelles missions adaptées au conseil école-collège

Les personnels RASED intégrés au « pôle-ressource » voient aujourd’hui leurs missions définies par le projet de la circonscription, sur des critères qui ne relèvent plus de missions nationales définies par décret mais de missions locales visant à les utiliser comme « pompiers-volants » dans les écoles confrontées à des situations d’urgence. Dans ce cadre contraint de l’austérité qui s’oppose aux créations de postes et au rétablissement des RASED, comment l’IEN,« pilote du pôle », pourra-t-il arrêter les « priorités d’action des personnels RASED » ?

Par ailleurs, la circulaire prévoit « la mobilisation » des personnels du RASED dans le cadre des travaux du conseil école collège pour « un travail de liaison et de coordination permettant le suivi des élèves de 6ème ayant rencontré des difficultés à l’école élémentaire » créant une brèche dans leur statut de professeur des écoles, alors que rappelons-le, la participation au conseil école-collège relève du volontariat des personnels.

Pour le SNUDI-FO, qui n’a pas accompagné les propositions ministérielles lors des différents groupes de travail ministériel et qui s’est opposé à la création d’un pôle-ressource de circonscription, cette circulaire induit, à court terme, la dilution des missions des personnels RASED. D’ailleurs, la circulaire reste très générale quant à ces missions.

C’est la disparition programmée des spécificités des uns et des autres : maître E, maître G, psychologue scolaire.

Nos revendications :
– Maintien des personnels RASED dans un réseau implanté dans une école
– Un RASED complet pour 800 élèves

Attaché à la mission de prévention des personnels des RASED, le SNUDI-FO réaffirme son exigence de retour à des RASED rattachés à des écoles. Il exige le maintien de la spécificité de l’option E et G, avec un nombre de départs en formation CAPA-SH, pour chaque option, à hauteur des besoins, et que les personnels des RASED soient maintenus dans le corps des PE.


Un corps unique des psychologues de l’Education nationale

UNE FAUSSE BONNE IDEE
4 pages spéciales du SNUDI-FO


FUSION PSYCHOLOGUES SCOLAIRES ET COP

Maintien des garanties statutaires propres à chaque catégorie et corps

Le ministère, lors d’un groupe de travail le 8 décembre dernier, et à la demande de la FSU, a confirmé son intention de mettre en place une filière de métier unique regroupant les psychologues scolaires et les conseillers d’orientation psychologues et les directeurs du CIO du 2nd degré.

Pour le SNUDI-FO, fusionner les missions de ces catégories de personnels revient à remettre en cause toutes les garanties statutaires spécifiques de ces personnels, qu’ils appartiennent au corps des COP ou à celui des PE.

Un «nouveau métier» pour remettre en cause les garanties statutaires

«Alors que plus de 400 fusions de corps dans toute la Fonction publique ont été mises en place en moins de 10 ans (…) force est de constater qu’aucun des nouveaux corps créés n’a apporté une amélioration aux personnels concernés, qui perdent au contraire leur statut particulier (…) leurs droits, leur déroulement de carrière, leurs horaires.» (Communiqué de la FNEC FP-FO du 12 janvier 2015)

Ainsi pour les psychologues scolaires, le nouveau «métier» remettrait en cause leurs conditions
d’affectation, leur gestion départementale, leurs obligations de service calculées actuellement sur 24 heures hebdomadaires sur 36 semaines.

De plus ce nouveau « métier » ouvrirait la possibilité d’une gestion nationale pour les nouveaux arrivants, à l’image des professeurs certifiés, et d’affectations académiques pour tous. Il ouvrirait la possibilité
d’imposer les 1607 heures annualisées d’obligations de service, comme pour la majorité des corps de
fonctionnaires qui n’ont pas de statut particulier, et de remettre en cause les congés actuels.

Enfin il bouleverserait les conditions actuelles d’avancement, aucune garantie n’étant donnée à ce stade sur ce sujet.

Si les personnels n’ont rien à y gagner, par contre, le ministère ne cache pas son objectif de réduire leurs effectifs, de supprimer certaines de leurs missions et de renforcer le lien école-collège.

Pour le SNUDI-FO, ce serait un début d’externalisation de la spécialisation de psychologue scolaire, ce serait un nouveau pas vers la disparition complète des RASED.

Pour le SNUDI-FO, la création de cette filière serait un mauvais coup porté au corps de fonctionnaires d’Etat des professeurs des écoles, déjà malmené par l’annualisation des obligations de service des titulaires-remplaçants.

Le SNUDI-FO souligne son attachement à l’appartenance des psychologues au corps des PE et à ses règles de gestion départementale.

Le SNUDI-FO s’oppose au projet de texte ministériel dont il demande l’abandon.

C’est pourquoi il a soumis le vœu suivant

lors de la CAPN du 8 janvier 2015 :

«La CAPN réunie le 8 janvier 2015 se prononce contre la fusion des corps des psychologues scolaires du 1er degré, des conseillers d’orientation psychologues du second degré et des directeurs de centre d’information et d’orientation qui remet en cause leurs statuts actuels et, en particulier, celui de professeur des écoles pour les psychologues scolaires.

Elle demande le maintien de toutes les garanties statutaires de l’ensemble de ces personnels dans leur corps actuel en termes d’obligations réglementaires de service, de recrutement, de formation, de mutation, d’avancement dans le cadre de leurs commissions administratives paritaires départementales, académiques et nationales spécifiques.»

Pour : 1 FO Contre : 9 (SNUipp-FSU, SE-unsa )

NB : le SNUDI-FO considère que ceux qui ont poussé le ministère à publier ce projet de décret, sont en train de jouer aux apprentis sorciers avec le statut et les personnels. C’est notamment le cas de la FSU qui est à l’origine de l’écriture de ce projet, demande formulée en CT ministériel. Ceci explique mieux le vote du SNUipp-FSU sur le vœu que le SNUDI-FO a présenté.

 


23.04.2014

Le 8 avril, le ministère a présenté aux organisations syndicales un projet de nouvelle circulaire redéfinisssant les missions des psychologues scolaires et
celle des enseignants spécialisés exerçant dans le cadre des RASED.

  • Création d’un «Pôle-ressource de circonscription» pour accélérer le processus de disparition des RASED !
  • Le maître G devient «enseignant spécialisé à la gestion des comportements»
  • Une prise en charge majoritairement en co-intervention ou hors temps de classe au mépris de l’indépendance pédagogique des maîtres et de leurs droits statutaires
  • Intervention des psychologue scolaire au collège induisant la confusion avec les COP-psy, conduisant à terme à la fusion des 2 fonctions en 1 seul corps

Pour FO, ce projet découle directement de la loi de refondation de l’école, qui, rappelons-le, est elle-même l’application de l’acte 3 de la décentralisation.
Au moment où le gouvernement entend faire payer aux salariés les 50 milliards offerts au MEDEF dans le cadre du pacte de responsabilité, notamment en puisant dans le premier budget de l’état, celui de l’Education nationale, la «transformation» des RASED est une des mesures qui permettrait de faire des économies supplémentaires sur le dos des élèves les plus fragiles.

Le SNUDI-FO revendique le rétablissement des 5 000 postes de RASED supprimés par les décrets Darcos.
Il exige le maintien des personnels RASED dans un réseau implanté dans une école et revendique la création d’un RASED complet pour 800 élèves

lire le dossier complet ICI

Archives formation

Archives formation

En application du décret 447 du 28.05.1982 et de la circulaire n° 2014-120 du 16.09.2014 des Réunions d’Information Syndicale (RIS) sont organisées pendant le temps de travail (9 h par an dont 3h pendant le temps d’enseignement) Participez aux RIS du SNUDI-FO organisées dans tout le département mayennais et déduisez ce temps de vos animations pédagogiques que vous choisirez. Pour connaitre toutes les dates des RIS c’est par ICI !


Les enseignants sont les mieux à même de connaître leurs besoins en formation !

Le Ministre de l’Education Nationale a décidé d’imposer les thèmes des animations pédagogiques sur le bloc de nos 18H. Les thèmes : le français et les mathématiques.

En réalité, il ne s’agit pas d’un texte réglementaire officiel mais d’un courrier de la DGESCO aux recteurs, IA, IENA et IEN…

… qui indique que « les 18 h d’animation pédagogique et de formation continue prévues dans les ORS des PE seront obligatoirement centrées sur des actions dédiées à l’enseignement de la lecture, de l’écriture et des mathématiques (…) » selon des volumes de 9 h pour le français et 9 h pour les mathématiques, sur des sujets définis précisément pour chaque cycle.

Ainsi, ce courrier vise à contraindre chaque enseignant à participer à des animations en n’ayant plus aucune liberté de choix. L’ensemble des animations pédagogiques seraient prédéterminées par le niveau de classe occupé pendant l’année scolaire.

Quid des autres matières… Quid de ce que vont décider les IEN pour les collègues à cheval sur plusieurs cycles… Quid des remplaçants…

En Mayenne, cela se traduit par l’inscription d’office des collègues à des mercredis entiers ET possibilités de s’inscrire à des animations pédagogiques “facultatives” en plus des 18h ! Les collègues remplaçants se voient imposer des animations. Or, comme vous le savez, nous avons toujours expliqué et défendu que la notion d’animation “obligatoire” n’existait pas, qu’elle n’avait aucune valeur réglementaire. C’est ce qu’avaient reconnus les IEN, et la terminologie avait évolué passant de « obligatoire » à « à caractère départemental ».

Le décret n° 2017-44 du 29 mars 2017 définissant nos obligations de service précise que nous devons effectuer «18 h consacrées à des actions de formation continue, pour au moins la moitié d’entre elles, et à de l’animation pédagogique ». Ne figure dans ce texte aucune notion d’animation ou de formation obligatoire ou à caractère départemental. Les PE sont libres de choisir comment ils effectuent ces 18 h.

Nous continuons à le défendre.

Pour le SNUDI-FO 53, les enseignants sont les mieux à même de savoir de quelles formations ils ont besoin : peut-être en français, peut-être en mathématiques mais pas uniquement !

“…concertation avec les équipes pédagogiques des écoles pour fixer les conférences pédagogiques soit après la classe, soit le mercredi…”

C’est ce qu’indique la note de service n° 91-133 du 11 juin 1991 : ainsi, les IEN ne peuvent fixer de conférences pédagogiques après la classe ou le mercredi “qu’après concertation avec les équipes pédagogiques des écoles” !

Le SNUDI-FO 53 invite tous les enseignants du département à s’inscrire aux animations pédagogiques de leur choix, optionnelles ou à caractère départemental. Vous pouvez, par exemple, vous inscrire à 18 heures d’animation pédagogique optionnelle et n’aller à aucune animation à caractère départemental, cela ne peut vous être reproché. Vous pouvez participer à 9 heures de réunions d’information syndicale (RIS) et les déduire des animations pédagogiques que vous choisirez !

Le plan de formation : http://cic-lavaladjoint-ia53.ac-nantes.fr/plan_de_formation/PDF/

Inscription GAIA : Iprof (espace ARENA) / gestion des personnels / GAIA – accès individuel


18.01.17

La notion d’animation pédagogique obligatoire n’existe pas !

Le SNUDI-FO 53 a interpellé le DASEN à propos des animations pédagogiques, dites “obligatoires” (lire le courrier). Les IEN ont reconnu qu’aucune animation pédagogique ne pouvait être imposée à un enseignant. Les responsables administratifs et nos supérieurs hiérarchiques reconnaissent donc la justesse de notre position tout en la « regrettant ».Saisissez le SNUDI-FO en cas de pression !


22.09.16

Une animation pédagogique pendant les vacances ?

Les collègues de Laval 6, ont failli suffoquer en consultant le plan de formation pour l’année scolaire 2016-2017. En effet, une animation pédagogique était placée le mercredi 19 octobre, après-midi; jour de congé ! Après avoir interpellé par écrit Mme Adam, nouvelle Inspectrice de la circonscription Laval 6, cette dernière nous a assuré qu’il s’agissait bien d’une erreur de calendrier et que les formations des C2 et C3 sur les nouveaux programmes prévus les 05 et 19 octobre ont été déplacées aux 07 et 14 décembre. (Les congés de la Toussaint débuteront bien le 19 octobre à la fin des cours !) Il s’agissait donc visiblement d’une erreur. Nous remercions Madame l’Inspectrice d’avoir été attentive à nos remarques.

Rappelons, que la notion d’animation pédagogique « obligatoire » n’existe pas réglementairement ! Comme l’a rappelé le cabinet du ministre au SNUDI FO lors d’une audience en septembre 2012, aucun IEN ne peut imposer l’inscription à une animation en justifiant une date, un thème ou un niveau. Les enseignants sont libres de choisir leur animation pédagogique de la PS au CM2 quel que soit le niveau enseigné. Nous avons écrit au DASEN pour lui rappeler la réglementation.

Le ministère a déjà confirmé en 2012 que la notion d’ « animation pédagogique obligatoire n’existe pas ». Le ministère a confirmé donc ce que le SNUDI-FO 53 rappelle à la hiérarchie.

Aucun enseignant ne peut être contraint de s’inscrire ou d’être inscrit à une animation pédagogique qu’il n’a pas choisie. Les personnels peuvent également déduire les heures de réunions d’informations syndicales* (RIS) de toutes heures d’animations pédagogiques, y compris celles présentées comme « obligatoires » par les IEN de circonscriptions.


La notion d’animation pédagogique obligatoire n’existe pas

De nombreux collègues sont mis dans l’obligation d’assister à des animations pédagogiques en s’apercevant qu’ils sont inscrits d’office à des animations à l’ouverture des serveurs de circonscription. Ces animations, pour la plupart, sont à public ciblé. Le décret régissant le nombre d’heures d’animation ne mentionne aucune référence à des heures obligatoires.

Comme l’a rappelé le cabinet du ministre au SNUDI FO lors d’une audience en septembre 2012, aucun IEN ne peut imposer l’inscription à une animation en justifiant une date, un thème ou un niveau. Les enseignants sont libres de choisir leur animation pédagogique de la PS au CM2 quel que soit le niveau enseigné.

Le mardi 25 septembre 2012, une délégation du SNUDI FO a été reçue au ministère. Le conseiller social du ministre a confirmé que la notion d’ « animation pédagogique obligatoire n’existe pas ». Le ministère confirme donc ce que le SNUDI FO 53 a déjà rappelé au DASEN de l’époque.

Les personnels inscrits d’office à des animations pédagogiques qu’ils n’ont pas choisies.

Le SNUDI-FO 53 s’adresse par courrier au DASEN de la Mayenne pour lui rappeler que « le seul décret qui définit les obligations de service des enseignants du 1er degré (décret du 30 juillet 2008 paru au BO n° 32 du 28 août 2008) ne mentionne aucune référence à des heures « obligatoires » d’animations pédagogiques ou à d’autres qui seraient « optionnelles ».

Il ne peut donc pas y avoir d’animation pédagogique obligatoire ni par la date (les enseignants doivent pouvoir choisir entre le mercredi, le samedi ou un autre moment…), ni par le niveau de classe. Les enseignants doivent pouvoir se former de la PS au CM2 quel que soit leur niveau de classe. La seule obligation pour un enseignant est de pouvoir s’inscrire à 18 heures d’animations pédagogiques ».

Aucun enseignant ne peut être contraint de s’inscrire ou d’être inscrit à une animation pédagogique qu’il n’a pas choisie. Les personnels peuvent également déduire les heures de réunions d’informations syndicales de toutes heures d’animations pédagogiques, y compris celles présentées comme « obligatoires » par les IEN de circonscriptions.

En cas de pression ou pour toutes informations complémentaires, contactez le SNUDI-FO 53 qui écrira aux IEN pour leur rappeler les textes.

Les IEN ne peuvent fixer de conférences pédagogiques après la classe ou le mercredi “qu’après concertation avec les équipes pédagogiques des écoles” (Note de service n°91-133 du 11.06.91 – BO n° 26 du 4.07.91). Toute réunion officielle doit être convoquée avec un ordre de mission couvrant le fonctionnaire en cas d’accident de trajet. Les animations pédagogiques sont des journées de formation : il n’y a ensuite aucune obligation de rédiger un compte-rendu ou de répondre à un questionnaire quelconque.

Le SNUDI-FO, comme chaque année, appelle tous les enseignants à refuser de se déplacer sans convocation nominale ouvrant droit à un éventuel remboursement des frais de déplacement et couvrant un potentiel accident de trajet.

C’est notre droit… et il n’est pas respecté depuis trop longtemps !

La section du SNUDI FO du Gard avait déposé le 5 avril 1997 un recours en contentieux devant le Tribunal administratif contre le ministre de l’Éducation Nationale.

Le 10 avril 2003, le Tribunal Administratif donnait raison au SNUDI FO en ces termes :

« L’agent appelé à se déplacer pour les besoins du service hors de sa résidence administrative (école) et hors de sa résidence familiale (domicile) peut prétendre à la prise en charge des frais de transport et éventuellement à des frais supplémentaires de nourriture et de logement selon la durée réelle du déplacement (art.5 du décret n°90-437 du 28 mai 1990). Tel est le cas des enseignants du premier degré participant à des conférences pédagogiques. » Tribunal administratif de Montpellier.

Si les 18 heures d’animations pédagogiques font partie de nos obligations de service, nous sommes bien “appelés à nous déplacer pour les besoins du service”.

Budget en baisse ou pas, nous avons des droits : faisons-les respecter ensemble avant qu’ils ne disparaissent tous !


CTSD

Formation continue

Vendredi 27 mai se tenait un CTSD “formation continue”.
M. Waleckx, DASEN de la Mayenne: “Oui les enseignants peuvent se former sur leur temps libre, durant les week-ends et pendant les vacances.” Chacun appréciera !

LA DÉCLARATION FO AU CTSD

COMPTE-RENDU FO


Formation M@gistere:

Cette formation n’est pas obligatoire:

Vendredi dernier, sur proposition de FO, le CHSCT de la Mayenne a adopté à l’unanimité, un avis sur M@gistere.

>Lire l’avis proposé par la FNEC-FP FO 53, en CHSCT départemental<

>Lire notre analyse M@gistere<

Voici la réponse de l’administration à ce propos:

Étant donné qu’il est laissé liberté d’action aux acteurs locaux de la formation, la DASEN estime que le choix est laissé aux académies et précise que l’académie de Nantes s’est inscrit dans ce dispositif. Elle indique qu’à partir du moment où le temps de formation est décompté des 108 heures, la participation à M@gistere est obligatoire. Elle nous confirme que ces participations ne font l’objet d’aucune convocation, avant de conclure: “les enseignants se forment désormais quand ils le souhaitent, à partir du lieu de leur choix, pour la partie formation en ligne”.

Notre analyse:

La réponse de l’administration, si tant est qu’elle réponde en partie à l’avis du CHSCT-D, précise bien que c’est la participation qui est obligatoire; nous ajoutons que c’est uniquement si nous y sommes inscrit. Néanmoins, nous vous invitons à la plus grande prudence. Le nouveau DASEN affirme que des enseignants qui ne se seraient pas connectés devront rendre des comptes (Alors même qu’il indique vouloir travailler dans un climat de confiance !). Nous lui avons rappelé la réponse du ministère à ce propos, nous lui avons indiqué qu’aucune sanction ne devrait être engagée, et que l’information administrative transmise à l’IEN par les formateurs, est uniquement la participation ou non à ce dispositif. En aucun cas vous ne pouvez être sanctionné. Nous sommes convaincus de la dangerosité de ce dispositif d’austérité (la raison principale n’est elle pas de faire des économies) qui contraint la liberté pédagogique et incite les IEN à “faire le lien entre l’activité de formation et les effets dans la classe.” Nous continuons de revendiquer l’abandon de ce dispositif.

En cas de problème, contactez-nous.

MAGISTERe_RISSO

Mai 2015:
Depuis plus d’un an, FO n’a cessé de dénoncer la plate-forme M@gistère et ses méfaits :

Lire >ICI< notre analyse.

A l’initiative de notre fédération, le CHS-CT Ministériel du 12 mars 2015 a adopté un avis unanime (FO, FSU, UNSA) demandant que la formation M@gistère ait lieu sur la base du volontariat : «le CHS-CT ministériel demande que celle-ci (la formation M@gistère) n’ait lieu que sur la base du volontariat et qu’aucune sanction ne soit engagée à l’encontre des collègues qui ne veulent pas entrer dans le dispositif et qu’une véritable formation soit mise en place».

Lors du CHSCT-D de la Mayenne du 25 juin dernier, nous avons mis ce point à l’ordre du jour et interpellé la DASEN à ce propos. Nous avons exigé que l’utilisation de M@gistère ne puisse se faire uniquement sur la base du volontariat.

Aujourd’hui, c’est la DGRH qui confirme à son tour le caractère facultatif de M@gistère…

Après le courrier en date du 16 juin qui confirmait que: «le recours à ce dispositif technique ne revêt aucun caractère obligatoire», c’est au tour de la DGRH qui écrit le 31 juillet « la plate-forme dénommée Magistère » est «mis à la disposition des académies».

et précise que la formation à distance ne peut faire l’objet d’aucune convocation de l’administration

Elle ajoute que les académies «conservent la liberté de recourir à un autre type de dispositif…». Magistère n’est donc pas une plate-forme obligatoire !

De plus, la DGRH est amenée à préciser à propos des 9 heures de formation à distance «Les enseignants se forment quand ils le souhaitent et à partir du lieu de leur choix pour la partie en ligne» .

Ainsi, la formation à distance ne peut faire l’objet d’aucune convocation de l’administration pour effectuer cette formation dans l’école, dans les locaux de la circonscription ou dans tout autre lieu imposé.

Le SNUDI-FO enregistre ces premiers reculs qui doivent conduire le ministère à abandonner ce dispositif.

Nous revendiquons :

– L’abandon de ces auto-formations, à commencer par M@gistère.
– Qu’aucun PE ne soit contraint d’utiliser M@gistère et de suivre une auto-formation.

En cas de problème, contactez-nous.


12.05.2015

UN NOUVEAU CAFIPEMF

Le Conseil supérieur de l’éducation a examiné le 10 avril un décret portant création de formateur académique et des modifications du CAFIPEMF, (certification pour devenir maître-formateur), pour une
application dès la rentrée 2015/2016.

Lire ICI l’analyse du SNUDI-FO


12.05.2015

M@gistère

“formation” à distance et m@gistère

magistere2

LE FIL A LA PATTE:

pdf-icon

l’analyse du SNUDI-FO 53


Communiqué national janvier 2015

LES CHS-CT DOIVENT ÊTRE SAISIS…

LE DISPOSITIF SUSPENDU

La formation ne correspond pas aux attentes
et aux besoins des enseignants

C’est la confiscation de la formation continue des enseignants par le ministère pour imposer une pédagogie officielle. Le libre choix des enseignants de choisir sa formation disparait : finies les animations qu’on voulait faire dans des niveaux différents de celui de la classe dans laquelle on enseigne, fini le choix des disciplines, finies les échanges entre collègues pour échanger nos compétences…

Elle met en place un dispositif d’auto évaluation

Avec ce dispositif, des enseignants sont sommés de préparer des séances types rendues publiques, qui débouche sur des critiques publiques et une auto-évaluation, non prévue par la réglementation, très éloignée de l’objectif de formation affiché.

Le ministère entend utiliser M@gistère comme un nouveau moyen d’évaluation des PE. Il est en effet prévu « un suivi et une validation des acquis » de la formation et « l’IEN doit faire le lien entre l’activité de formation et les effets dans la classe ». Nul ne doute que l’IEN se servira de l’auto-évaluation pour le rapport d’inspection.

L’absence de confidentialité lors des connexions internet
est une nouvelle pression exercée sur les enseignants

L’affichage du nom du collègue, le temps écoulé depuis sa dernière connexion, les messages qu’il écrit distribués dans les boîtes professionnelles des autres collègues… autant de pressions portent atteinte à la liberté pédagogique individuelle des Professeurs des Ecoles reconnue dans le statut. Autant de situations qui peuvent culpabiliser et fragiliser certains enseignants.

M@gistère impose des heures de travail informel non comptabilisées

Par ailleurs, en fonction des compétences des uns et des autres en TICE, le parcours peut s’avérer bien plus long que les 9 heures prévues dans le module. De plus, les enseignants sont convoqués de plus en plus fréquemment à des réunions concernant l’utilisation de M@gistère. Il en résulte un allongement du temps de travail en dehors du temps imparti par la circulaire de février 2013 sur les 108 heures.

Le SNUDI-FO s’adresse à la ministre pour demander la suspension immédiate de la mise en place de M@gistère.


Le SNUDI-FO demande que les CHSCT à tous les niveaux soient saisis. Il invite les syndicats départementaux à intervenir en ce sens auprès des autorités académiques.


CTSD du 17 mai sur la formation continue 2013-2014
FORMATION OU FORMATAGE ?

Comme à son habitude, la DASEN a trouvé que tout allait bien.
Certes, il n’y a plus que 4 pauvres petits stages sur lesquels les collègues vont pouvoir “candidater”, les autres étant TOUS des stages institutionnels à publics désignés ; certes, il n’y a rien de prévu pour l’ASH ; certes, la “formation” proposée aux candidats au CAPA-SH se résume à 12 heures hors temps de service contre 400 heures sur temps de travailil y a peu ; certes, les animations pédagogiques sont ramenées à 9h puisque désormais, les 9 autres heures seront à distance et donc gérées de façon autonome ; certes, la situation au niveau des concours 2013 n’étant pas à ce jour arrêtée, on est incapable de savoir exactement de combien de jeunes en formation on disposera et donc de combien de semaines de stages on pourra disposer (hors titulaires remplaçants) ; certes l’implication des actuels profs d’IUFM est plus qu’incertaine dans le nouveau dispositif des ESPE (voir plus bas)…. Mais tout va bien ! Comme le dit la DASEN : “La formation à distance existe dans d’autres secteurs et a fait la preuve de son efficacité. La présence continuelle de formateurs n’est pas forcément facteur de qualité.” Et son absence permet de grosses économies…!
Certains se rappelleront, sur ce sujet comme sur d’autres, hélas, les propos d’un homme qui se jette du 18ème étage et qui se dit pendant sa chute “Jusque là, tout va bien.”

Intéressante mise au point du responsable du site lavallois de l’IUFM, au sujet de la mise en place des ESPE qui se substitueront aux IUFM dès septembre : “De nombreuses réunions ont eu lieu. La situation reste confuse et surtout, un sujet n’est pas réglé : celui du volet financier. Les ESPE vont être à la charge des universités (Le Mans, Angers Nantes, pour notre académie) qui n’entendent prendre en charge qu’une formation M2. Elles n’entendent pas prendre en charge la formation continue. Ce dossier fait l’objet actuellement de négociations étroites avec le ministère et devrait aboutir à la signature de conventions. Mais pour l’instant, on reste dans le flou.
On pourra lire également la déclaration ce jour du Président de la conférence des directeurs d’IUFM sur la mise en place des ESPE. NousVousIls ICI


CTSD du 17 mai – suite : animations pédagogiques 2013-2014
QUAND AURONT-ELLES LIEU ?

Compte-tenu des calendriers différents sur le département, la question se pose de savoir quand auront lieu les animations pédagogiques l’année prochaine. Là encore, Me Deloustal s’est voulue rassurante : “Rien n’est arrêté. On essaiera de faire au plus près des intérêts de chacun. On fera preuve de souplesse.
A la demande du SE-UNSA et du SNUipp-FSU que les animations n’aient pas lieu le mercredi après-midi, la DASEN a été moins souple : “Je ne peux garantir sérieusement qu’il n’y aura pas de réunions le mercredi après-midi. La journée est déjà réduite. On ne peut tout avoir. D’ici la fin de l’année scolaire, l’organisation sera connue.
Réclamer que le mercredi après-midi soit laissé vacant correspond certes à la revendication du SNUDI-FO. Mais quand auront alors lieu les animations ? le soir après la classe ? Est-ce mieux ? Il est curieux de voir le SE-UNSA qui soutient la “réforme” et participe à sa mise en place, exiger le maintien du mercredi après-midi libre ! Nous partageons, ici, la position de Me Deloustal : On ne peut tout avoir.
Nous, nous revendiquons l’abrogation du décret du 24 février et l’abandon du projet Peillon sur les rythmes scolaires. Ça libérerait de fait le mercredi matin, le mercredi après-midi ET les soirs de semaine !

Direction d’école

Direction d’école

Archives


4 pages spéciales direction d’école à télécharger (avril 2018)


Décret n°89-122 du 24 février 1989 relatif aux directeurs d’école

NOR: MENF8900209D

CHAPITRE Ier : Définition des fonctions de directeur d’école.

Article 2 . Modifié par Décret n°2002-1164 du 13 septembre 2002 – art. 1 JORF 15 septembre 2002 :

  • Le directeur d’école veille à la bonne marche de l’école et au respect de la réglementation qui lui est applicable.
  • Il procède à l’admission des élèves sur production du certificat d’inscription délivré par le maire.
  • Il répartit les élèves entre les classes et les groupes, après avis du conseil des maîtres.
  • Il répartit les moyens d’enseignement.
  • Après avis du conseil des maîtres, il arrête le service des instituteurs et professeurs des écoles, fixe les modalités d’utilisation des locaux scolaires pendant les heures et périodes au cours desquelles ils sont utilisés pour les besoins de l’enseignement et de la formation.
  • Il organise le travail des personnels communaux en service à l’école qui, pendant leur service dans les locaux scolaires, sont placés sous son autorité.
  • Il organise les élections des délégués des parents d’élèves au conseil d’école ; il réunit et

préside le conseil des maîtres et le conseil d’école.

  • Il prend toute disposition utile pour que l’école assure sa fonction de service public. À cette fin, il organise l’accueil et la surveillance des élèves et le dialogue avec leurs familles.
  • Il représente l’institution auprès de la commune et des autres collectivités territoriales.
  • Le directeur d’école assure la coordination nécessaire entre les maîtres et anime l’équipe pédagogique.
  • Il réunit en tant que de besoin l’équipe éducative.
  • Il veille à la diffusion auprès des maîtres de l’école des instructions et programmes officiels.
  • Il aide au bon déroulement des enseignements en suscitant au sein de l’équipe pédagogique toutes initiatives destinées à améliorer l’efficacité de l’enseignement dans le cadre de la réglementation et en favorisant la bonne intégration dans cette équipe des maîtres nouvellement nommés dans l’école, des autres maîtres qui y interviennent, ainsi que la collaboration de tout autre intervenant extérieur.
  • Il peut participer à la formation des futurs directeurs d’école.
  • Il prend part aux actions destinées à assurer la continuité de la formation des élèves entre l’école maternelle et l’école élémentaire et entre l’école et le collège.
  • Le directeur d’école est l’interlocuteur des autorités locales. Il veille à la qualité des relations de l’école avec les parents d’élèves, le monde économique et les associations culturelles et sportives.
  • Il contribue à la protection des enfants en liaison avec les services compétents. Il s’assure de la fréquentation régulière de l’école par les élèves en intervenant auprès des familles et en rendant compte, si nécessaire, à l’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’Education, des absences irrégulières.

Évènements à venir