La FNEC-FP FO 53 soutient le mouvement actuel qui exprime une colère légitime, et appelle tous les personnels de l’Education Nationale à participer aux actions, mobilisations et grèves organisées dès le 10 septembre pour gagner sur les revendications.
10 septembre – Laval – 14h00 devant la gare
La FNEC-FP FO 53 refuse le plan gouvernemental prévu par le président Macron et le 1er ministre Bayrou. Ce plan est une véritable déclaration de guerre sociale.
Saccage des services publics (école, santé…), travail gratuit les jours fériés, gel des salaires, démantèlement de la Sécurité Sociale, jours de carence, déremboursement des frais médicaux, suppressions de postes de fonctionnaires…
Dans le même temps, 211 milliards d’aides publiques sont versées aux entreprises sans contrepartie, et les dividendes versées aux actionnaires tutoient les étoiles (100 milliards en 2024)
Dans le même temps, nous constatons que cette rentrée est encore une fois catastrophique avec des milliers de classes surchargées, des postes qui manquent partout. En Mayenne dans les écoles nous subissons depuis 2017 près de 150 fermetures de classes ! En cette rentrée 2025, dans les collèges et lycées du département, de nombreuses heures d’enseignement dans plusieurs disciplines ne seront pas assurées par manque d’enseignants et de moyens ! Nous manquons d’assistantes sociales, d’infirmières scolaires, de médecins scolaires… Que dire des centaines d’enfants en situation de handicap qui attendent une place dans un établissement spécialisé ou un accompagnement avec un AESH ?
Dans le même temps nos salaires sont gelés, et nous n’avons aucune perspective d’augmentation
Nous dénonçons l’enfumage politicien consistant à changer le gouvernement Bayrou pour continuer à appliquer le train de contre-réformes comme en décembre 2024 où le gouvernement Barnier avait sauté, ce qui n’avait rien changé ! Que Bayrou saute ou pas le 8 septembre ce n’est pas notre problème, notre situation sera la même.
Nous refusons que l’École Publique et ses personnels soient sacrifiés sur l’autel des 44 milliards de coupes budgétaires prévues dans le budget d’austérité sans précédent du gouvernement Bayrou, tout comme nous refusons le démantèlement de la Sécurité Sociale.
Trop, c’est trop !
Nous appelons les personnels des services, des écoles, des collèges et lycées à participer aux actions et mobilisations organisées dès le 10 septembre, avec les parents d’élèves, les lycéens, les étudiants, par la grève et les blocages, pour gagner sur nos revendications.
Retrait du budget d’austérité Macron-Bayrou Ni amendable, ni négociable ! Abrogation de la réforme des retraites Augmentation des salaires sans contrepartie Création de tous les postes nécessaires Annulation de toutes les fermetures de postes Arrêt des contre-réformes
FNEC-FP FO 53, syndicats FO de l’enseignement, de la culture et de la formation professionnelle 6 rue Souchu Servinière, 53000 Laval 06 52 32 30 45 – @ : fnecfpfo53@gmail.com
Manque d’AESH : faites remonter la situation de votre école
En cette rentrée, plusieurs écoles nous font remonter des manques, parfois très importants, d’heures d’accompagnement pour les élèves. Cela a des conséquences parfois très contraignantes sur l’organisation de l’école : mutualisation du temps de présence des AESH sur l’école, et moins d’accompagnement pour d’autres élèves, conditions de travail et d’accueil dégradées…etc
Merci de nous faire remonter vos dotations et besoins en accompagnement pour votre école et les moyens dont vous disposez pour cela. Il est important d’agir dès le début de l’année scolaire pour que les AESH soient recrutés et affectés à hauteur des besoins des élèves.
Pour cela, le SNUDI-FO 53 met à disposition une enquête FLASH qui permettra au syndicat de faire remonter l’ensemble des besoin et d’agir en conséquence directement auprès de la DASEN. Merci pour votre implication.
Dans notre département, près de 2000 élèves sont notifiés pour un accompagnement AESH (public et privé confondu). Le SNUDI-FO 53 rappelle qu’en juillet 2022, 155 élèves étaient sans accompagnant en Mayenne et depuis la situation ne s’est pas améliorée. En moyenne, dans notre département, il y a 1 AESH pour près de 4 élèves notifiés. Notons que les absences non-remplacées des AESH correspondent à 40 ETP sur 1 an (Il faudrait donc recruter au moins 70 AESH rien que pour assurer leur remplacement !)
Des tours de passe-passe : l’Education Nationale et ses représentants en Mayenne affirment que quasi aucun élève n’a pas son AESH !
La vérité sur les prix?: avec les PIAL* et la mutualisation à outrance, des AESH se retrouvent à accompagner 1, 2, 3, 4 voire plus de 10 élèves en situation de handicap ! Parfois sur des établissements différents, et des types d’établissements différents (collège, école, lycée).
*Pôle inclusif d’accompagnement localisé
Le SNUDI-FO 53 rappelle que même si les moyens étaient respectés et que les enveloppes allouées pour le recrutement d’AESH dans notre département étaient à la hauteur, il n’y aurait pas assez de postulants ! Effectivement, au regard des conditions de précarité dans lesquelles sont placés ces personnels, c’est compréhensible. La mutualisation des moyens, c’est en fait, moins de temps d’accompagnement pour les élèves. Les PIAL permettent désormais de réduire drastiquement la prise en charge des élèves en situation de handicap ; et pour cause : il n’est plus question de partir des besoins des élèves mais de partir d’un nombre d’heures globalisées attribuées au PIAL ! Résultats : des centaines d’enfants se voient aujourd’hui privés de l’accompagnement dont ils ont besoin.
Appel des personnels de l’Education Nationale – Mayenne – 2/09/2025
Nous, 25 personnels de l’Education Nationale en Mayenne, enseignants et AESH réunis avec les syndicats de la FNEC-FP FO 53, refusons le plan gouvernemental prévu par le président Macron et le 1er ministre Bayrou. Ce plan, qui s’en prend une fois de plus aux salariés, et en particulier aux plus précaires, est une véritable déclaration de guerre sociale, puisqu’il prévoit :
• La suppression de deux jours fériés et donc 2 jours de travail gratuit supplémentaires et obligatoires,
• La suppression de 3000 postes de fonctionnaires dès 2026 et le non remplacement d’un fonctionnaire sur 3, ce qui entraînera mécaniquement des milliers et des milliers de fermetures de postes dès 2027,
• Le gel de la valeur du point d’indice et aucune perspective salariale alors que nous perdons chaque jour plus d’argent au regard de l’inflation,
• Des atteintes au droit à congés maladie (augmentation du nombre de jours de carence, remise en cause des affections de longue durée, nouvelle baisse des indemnisations des congés maladie), et aux remboursements des soins,
• La fin de l’abattement de 10 % pour les retraités,
• Une nouvelle contre-réforme de l’assurance chômage et du droit du travail,
• Des ordonnances de « simplification » pour déréglementer et faire baisser le « coût du travail »,
• La remise en cause du financement de la Sécurité sociale par les cotisations…
Dans le même temps nous apprenons que 211 milliards d’aides publiques sont versées aux entreprises sans contrepartie. Ainsi, la plus grosse dépense de l’État, ce sont les aides aux grandes entreprises et aux plus riches …
Dans le même temps, nous constatons que toutes les contre-réformes, qui cassent l’école et maltraitent ses personnels comme ses élèves, continuent de s’appliquer (inclusion scolaire systématique et indifférenciée des élèves en situation de handicap, loi Rilhac, choc des savoirs en collège, démantèlement du baccalauréat au lycée général comme au lycée professionnel, Parcoursup…)
Nous constatons que cette rentrée est encore une fois catastrophique avec des milliers de classes surchargées, des postes qui manquent partout. En Mayenne dans les écoles nous subissons depuis 2017 près de 150 fermetures de classes ! En cette rentrée 2025, dans les collèges et lycées du département, toutes les heures de cours de français, comme au collège Fernand Puech de Laval ou à Bais, de mathématiques comme à Château-Gontier, d’histoire-géographie comme au collège de Renazé, d’allemand… ne seront pas assurées par manque d’enseignants et de moyens ! Nous manquons d’assistantes sociales, d’infirmières scolaires, de médecins scolaires… Que dire des centaines d’enfants en situation de handicap qui attendent une place dans un établissement spécialisé ou un accompagnement avec un AESH ?
Nos salaires sont gelés et parfois en baisse (Pour l’ensemble des fonctionnaires, la perte de pouvoir d’achat depuis le début des années 2000 dépasse désormais les 31,5%).
Nous dénonçons l’enfumage politicien consistant à changer le gouvernement Bayrou pour continuer à appliquer le train de contre-réformes comme en décembre 2024 où le gouvernement Barnier avait sauté, ce qui n’avait rien changé ! Que Bayrou saute ou pas le 8 septembre ce n’est pas notre problème, notre situation sera la même.
Nous refusons que l’École Publique et ses personnels soient sacrifiés sur l’autel des 44 milliards de coupes budgétaires prévues dans le budget d’austérité sans précédent du gouvernement Bayrou, tout comme nous refusons le démantèlement de la Sécurité Sociale.
Nous avons pris connaissance de l’appel citoyen à bloquer le pays à compter du 10 septembre et de plusieurs appels, FO, CGT, Solidaires de la Sécu, de la Santé, des services, de la métallurgie, de plusieurs unions locales et départementales FO et CGT, qui ont décidé d’appeler à la grève sur la base de revendications claires à partir du 10 septembre. Nous constatons que les appels à bloquer le pays à partir du 10 septembre se multiplient.
La Fédération de l’enseignement FO et la confédération FO ont déposé un préavis de grève en juillet pour soutenir toutes les mobilisations. Les confédérations appellent à une journée de grève le 18 septembre. En Mayenne, FO et CGT appellent à la grève le mardi 16 décembre avec une montée à Nantes pour une manifestation régionale en défense de l’hôpital.
Pour autant, nous rejetons les journées d’actions isolées et les calendriers de journées « saute moutons » qui n‘ont pour effet que d’épuiser moralement et financièrement les salariés, chômeurs et retraités.
Oui, nous estimons que la seule solution pour obtenir la satisfaction des revendications et sortir des plans successifs de régression sociale c’est bien de bloquer l’économie du pays par la grève et sa généralisation, à savoir l’arrêt du travail pendant plusieurs jours consécutifs dans tous les secteurs.
En ce sens nous appelons tous nos collègues, des services, des écoles, des collèges et lycées à participer aux actions et mobilisations organisées dès le 10 septembre, avec les parents d’élèves, les lycéens, les étudiants, par la grève et les blocages, pour gagner sur nos revendications.
Retrait du budget d’austérité Macron-Bayrou !
Abrogation de la réforme des retraites !
Augmentation des salaires sans contrepartie !
Création de tous les postes nécessaires, annulation de toutes les fermetures !
Arrêt des contre-réformes !
Nous mandatons les syndicats FO de l’enseignement à diffuser largement cet appel, auprès des personnels, des usagers et des autres organisations syndicales.
Pour l’administration : M. Audy (DASEN), M. Vauléon (secrétaire général), M. Drault (IEN adjoint au DASEN), M. Michel (IEN ASH), Mme Peltier (IEN Laval 2), Mme Le Meur (IEN Laval 3), M. Letourneux (IEN Laval 4), Mme Rousselin (IEN Laval 6), Mme Bellanger (Cheffe de division PRHAG), M. Trocherie (D3E) La délégation FO (3) : Hélène Colnot, Stève Gaudin, Fabien Orain Autres organisations : FSU (2), CGT (2), UNSA (2)
PV du 28 janvier 2025 et du 6 février
La réglementation prévoit que les PV soient envoyés dans un délai d’un mois aux membres du CSA. En cohérence, la délégation FO s’est abstenue sur ces PV en raison du délai entre la tenue des réunions et le vote.
Votes sur les PV POUR : FSU (2), UNSA (2), CGT (2) Abstention : FO (3)
Carte scolaire
Dernière minute: Sous la pression, et face à la mobilisation, le DASEN renonce à la fermeture de classe à l’école maternelle d’Azé. Le SNUDI-FO 53, était dès ce midi, aux côtés des collègues et des parents pour l’organisation de la défense de l’école et présent dès cet après midi. Bravo aux parents d’élèves mobilisés !
A Ambrières les Vallées, le DASEN annone également l’annulation de la fermeture de classe.
Pour autant, le DASEN nous confirme que ces moyens, pour que la balance soit à l’équilibre, sont pris sur les postes TR.
Après plusieurs échanges et 1 heure de réunion, le DASEN a demandé une suspension de séance et est revenu sur deux situations portées par le SNUDI-FO 53 : Cossé le Vivien élémentaire et Gennes Longuefuye.
Au final, le SNUDI-FO 53 obtient en partie satisfaction sur l’ensemble des situations portées par le syndicat :
– + 0,5 renfort à Saint Germain de Coulamer – + 0,5 renfort le matin à Cosmes – + 0,5 renfort après-midi à Cossé le Vivien élémentaire – + 0,5 renfort le matin au Bourgneuf la Forêt – + 0,5 renfort à Gennes Longuefuyes
Inédit : En cette rentrée, le DASEN décide de retirer le moyen supplémentaire à Beaulieu sur Oudon, et de fermer une classe à Ambrières les Vallées et à Azé Maternelle.
NB : le DASEN maintient la même quotité de décharge de direction à Ambrières les Vallées et Azé Maternelle.
Votes carte scolaire : CONTRE : FO (3), FSU (2), CGT (2), UNSA (1) Abstention : UNSA (1)
Fermer une classe à la rentrée est d’une violence insupportable pour les élèves et les personnels qui ont préparé et organisé l’école pendant des semaines.
Pour Force Ouvrière, les conséquences des budgets d’austérité successifs sont désastreuses pour l’école. Avec le budget Macron/Bayrou l’école publique déjà à l’os, risque d’être totalement démantelée ! L’heure est à la résistance, à la mobilisation, dès le 10 septembre !
Questions diverses FO
Toutes les questions diverses ont été envoyées en amont par FO. Les questions diverses permettent notamment d’aborder des situations, des sujets lors des instances, dès lors qu’elles sont envoyées dans les délais.
1er degré
Balance des postes pour cette rentrée 2025 et à l’issue du CSA.
Réponse du DASEN : balance à l’équilibre
Affectation des IEN dans les circonscriptions : pas de changement
Frais de déplacement RASED : Ces personnels, déjà bien malmenés au regard du manque de moyens et du nombre toujours croissant d’élèves en difficulté à suivre, trop souvent contraints d’avancer les frais relatifs à l’exercice de leur mission, voient désormais les moyens dédiés à leurs déplacements encore réduits. Concrètement, quelles seront les conséquences directes pour nos collègues dans les écoles, et dans quelles mesures ces nouvelles réductions budgétaires vont impacter les conditions de travail de ses personnels ?
Réponse du secrétaire général : reconnaît des “difficultés” et nous assure que les retards ont été comblés. Pour autant, s’il nous assure que l’enveloppe budgétaire sera équivalente cette année, il admet que 2 rallonges financières ont été octroyées l’année dernière, ce qui n’est pas certain cette année. Concernant les modalités de co-voiturage ou de réduction de déplacement, le DASEN nous assure que ce sont des modalités à privilégier mais pas imposées ni obligatoires, et que tous les déplacements seront défrayés. FO invite les personnels RASED à déclarer dès que possible et régulièrement tous leurs déplacements sur DT Chorus.
Envois des suppléances aux TR par SMS : saisis par plusieurs collègues TR qui recevaient des notifications de suppléances par SMS, le SNUDI-FO 53 a interpellé le DASEN (lire notre courrier du 29 août).
Réponse du DASEN : il s’agit d’une mise à jour du logiciel ARIA qui a remis par défaut l’option “envoi par SMS”. Celle-ci a été depuis désactivée il s’agissait d’un oubli.
Réunion plénière des directeurs d’école : le DASEN organise 3 réunions plénières et sollicite les directeurs d’école. Suite à notre interpellation, il nous a répondu en CSA. (lire notre courrier du 29 août).
Réponse du DASEN : il s’agit d’une invitation, personne n’est obligé d’y participer. Il n’y aura aucune prise en charge des frais de déplacement. Concernant la couverture en cas d’accident, le DASEN affirme qu’il s’agit d’un déplacement professionnel et que les collègues qui iraient à cette réunion seront couverts en cas d’accident. FO a demandé à ce que son engagement soit inscrit au PV de la réunion ce qui sera le cas.
Évaluation d’école: FO a souhaité revenir sur un point abordé lors de notre audience de mi-juillet, affirmant que ces évaluations seraient “obligatoires” ! Selon lui, le CEE (conseil d’évaluation de l’école) offre un cadre et un dispositif qu’il peut imposer aux personnels et aux écoles. Il assure que ces injonctions et ses demandes doivent être suivies par les personnels.
Seul FO est intervenu sur ce point lors de ce CSA et pour contredire le DASEN. En effet, si les PE sont soumis à des obligations, celles-ci sont inscrites dans un cadre réglementaire et statutaire qui existe encore. FO a rappelé en CSA que ces évaluations d’écoles ne sont qu’une préconisation du CEE, comité qui n’a qu’un rôle consultatif. Ce même CEE qui indique précisément ; « L’adhésion de l’ensemble de la communauté éducative (directeur, personnels de l’éducation nationale et de la collectivité, élèves, parents, partenaires, représentants de la commune ou de l’intercommunalité travaillant dans l’école) à la démarche d’évaluation de l’école est une condition de réussite en même temps qu’un objectif. » CQFD
La délégation FO a clairement demandé une référence réglementaire au DASEN, qu’il n’a pas été en mesure de nous communiquer. Lors de ce CSA, nous n’avons pu être contredit, ce qui légitime d’autant plus la justesse de notre analyse et de notre position.
FO réaffirme que ces évaluations d’école n’ont aucun caractère obligatoire, et que chaque année, les écoles qui résistent avec le SNUDI-FO 53 sortent du dispositif.
FO a rappelé en CSA son exigence d’abandon de ce dispositif d’évaluation d’école.
Des postes sont-ils restés vacants en cette rentrée ?
Selon le DASEN, aucun poste n’est vacant en collège et lycée dans le département. “Il n’y a pas d’alerte particulière”
Y a-t-il des établissements où les classes dépassent le seuil ?
Selon le DASEN, il n’y a pas de dépassement de seuil.
Pour autant la délégation FO n’a pas manqué de remonter des exemples concrets remontés du terrain : des classes de 2nde à 37 élèves au lycée Lavoisier, des manques en heures de français à Bais, Puech… en histoire géographie à Renazé, en mathématiques à Puech, Jean Rostand, en Physique Chimie à J. Monod, pas de Psy EN à Jean Rostand, pas d’assistantes sociales à De Martonne, J. Monod ou encore J. Rostand, manque d’infirmières scolaires…
Concernant les infirmières scolaires, la délégation FO a rappelé que la Mayenne était le 3ème désert médical et qu’un mayennais sur 3 n’avait pas de médecin traitant. La délégation a indiqué que toujours, sous couvert de redéploiement, de réorganisation, ou de restructuration, ce sont au final moins de moyens, et les personnels qui trinquent.
Pour rappel, FO, avec la CGT en mars dernier s’était fermement opposés à la suppression d’un poste d’infirmière en Mayenne (lire la déclaration FO-CGT 53)
Indemnités REP / REP + pour les AESH : décision du Conseil d’État Courrier à la Ministre
Madame la ministre,
Depuis la création de la fonction d’AESH, la FNEC FP-FO se bat contre la précarité que ces agents subissent. Non seulement notre fédération revendique la création d’un corps des AESH, un vrai salaire, un temps plein de 24 heures et l’amélioration de leurs conditions de travail que votre politique d’inclusion forcée dégrade, mais elle exige depuis 2015 la fin de la discrimination à la prime REP/REP+ dont elles font l’objet. Notre fédération accompagne des centaines d’AESH dans une démarche contentieuse afin d’obtenir réparation et le rétablissement de ces dernières dans leur droit.
Le 16 juillet 2025, le Conseil d’état, en confirmant la décision de la Cour d’appel de Paris du 8 novembre 2024, a jugé que l’exclusion des AESH affectées en REP et REP+ du champ des bénéficiaires de l’indemnité de sujétions était de nature à créer une différence de traitement sans rapport avec l’objet du décret du 28 août 2015 qui institue cette indemnité.
Par ailleurs, réglant l’affaire au fond pour ce qui concerne l’injonction faite à l’État, le Conseil d’état juge qu’il est nécessaire « d’enjoindre à l’État de verser [aux requérantes] une indemnité permettant de rétablir l’égalité de traitement pour ces agentes, au titre de la période comprise entre le 1er septembre 2015, date à laquelle est entré en vigueur le décret du 28 août 2015, et le 31 décembre 2022 inclus, dernier jour précédant l’entrée en vigueur du décret du 8 décembre 2022 qui a modifié le décret du 28 août 2015 pour inclure les accompagnants des élèves en situation de handicap parmi les bénéficiaires de l’indemnité de sujétions. La période comprise entre ces dates et susceptible de donner lieu au versement de l’indemnité rétablissant l’égalité de traitement est celle, mentionnée dans les demandes respectives des intéressées, durant laquelle celles-ci ont effectivement exercé des fonctions d’accompagnantes des élèves en situation de handicap dans des écoles ou établissements relevant des programmes REP+ ou REP. Les montants alloués incluront une majoration au titre des intérêts de nature à réparer le retard dans le versement des sommes dues. Le versement interviendra dans un délai de six mois à compter de la présente décision ».
Madame la Ministre, à l’aune de cette importante décision, la FNEC FP-FO vous demande de reconnaître ce droit à l’ensemble des AESH qui pourraient prétendre au versement de ces primes et des intérêts pour la période définie par les juges du Palais Royal, sans que ces dernières n’aient à en faire la demande, et de procéder au versement des sommes dues.
Nous vous prions d’agréer, Madame la Ministre, l’expression de notre haute considération.
Clément Poullet, secrétaire général de la FNEC FP-FO
En Mayenne, FO porte plusieurs dossiers pour le versement de ces indemnités REP+, des collègues AESH des écoles Jules Verne et Badinter et des collège Alain Gerbault et Jacques Monod. Les instructions sont en cours, et certains dossiers sont entre les mains de la justice. Cette décision du conseil d’Etat conforte notre action syndicale pour les AESH concernés.
Pour rappel, le décret n° 2022-1534 du 8 décembre 2022 attribue aux AESH la prime REP/REP+ (fixe et variable). Cependant, le montant est différent de celui des autres personnels. Cela alors même que les sujétions et les conditions de travail sont identiques. L’arrêté du même jour fixe le montant de la prime REP à 1106 € brut et celui de la REP+ à 3 263 euros brut, 448 € brut maximum pour la part variable. Cette prime est proratisée à la quotité de travail et à la présence sur les établissements REP+.
FO intervient à tous les niveaux pour obtenir que les taux soient identiques à ceux des autres personnels. FO vous permet de récupérer votre prime REP+ avec rétroactivité depuis 2019 !
Les établissements REP+ en Mayenne : écoles Badinter maternelle et élémentaire, écoles Jules verne maternelle et élémentaire, collège Jacques Monod, collège Alain Gerbaud
Cette demande prend la forme d’un courrier à adresser à la Rectrice. Il s’agit d’une demande préalable que vous pouvez formuler même si vous n’êtes aujourd’hui plus affecté en REP+. En Mayenne, plusieurs AESH ont un dossier en cours d’instruction avec FO !
Elle est à compléter par vous-même et à envoyer avec contrats et avenants à la Rectrice en recommandé avec accusé de réception. La Rectrice aura 2 mois pour y répondre. (Dès retour écrit de la Rectrice ou à partir de l’expiration du délai, FO vous aidera à saisir le médiateur du Rectorat par courrier en recommandé avec accusé de réception. Dès la réponse écrite du médiateur de clôture de l’instruction, nous serons à vos côtés pour saisir le Tribunal Administratif.)
Pour pouvoir demander la rétroactivité sur les années 2019, 2020, 2021 et 2022, il fallait formuler le recours avant fin 2023. Si le recours est fait en 2024, ou en 2025 vous ne pourrez réclamer la prime REP+ sur les années 2020, 2021 et 2022.
Pour obtenir un modèle de courrier à adresser à la Rectrice, prenez contact avec le syndicat
Pour rappel, les ORS (obligations réglementaires de service), pour les instits et PE remplaçants ont été modifiées en 2014 : c’est le décret n° 2014-942 du 20 août 2014 qui remet en cause le décret de 1990… A cela s’ajoute le décret n° 2017-856 du 9 mai 2017 qui tend a annualiser le temps de service des TR et permet des remplacements de plus de 24 heures/semaine.
Ce décret est la conséquence directe de la réforme des rythmes scolaires. (Rappelons au passage que FO n’avait pas voté pour ce projet de décret d’annualisation des ORS des remplaçants)
Aujourd’hui, et comme chacun sait, tous les PE sont visés par l’annualisation du temps de service en fonction des rythmes scolaires, des projets éducatifs territoriaux.
Le SNUDI-FO 53 rappelle qu’à la suite de l’annualisation du temps de travail des fonctionnaires hospitaliers, des millions d’heures supplémentaires n’ont pas été payées ou récupérées par manque de moyens de remplacement…
Pour le SNUDI-FO 53 aucune récupération (même pondérée) ne peut compenser la perte du maximum de 24 heures hebdomadaires d’heures d’enseignement.
Cette note du SNUDI-FO 53 s’adresse aux personnels enseignants du premier degré chargés de : – fonctions de remplacement – d’un service partagé entre plusieurs classes (agents affectés sur des postes fractionnés)
Aucune information concernant le décompte des heures ouvrant droit à récupération n’est transmise automatiquement. Pour connaître le décompte de vos heures, vous pouvez certes en faire la demande auprès du service des remplacements (ce.remplacements53@ac-nantes.fr), mais le SNUDI-FO 53 vous conseille fortement de les noter régulièrement, en utilisant le tableau que nous mettons à disposition chaque année, et qui a fait ses preuves (à télécharger ici)
Point de vigilance : la réglementation (décret n 2008-775 du 30 juillet 2008) prévoit que la récupération des heures d’enseignement accomplies au-delà de la quotité de travail doit intervenir au cours de l’année scolaire. Si l’administration a parfois autorisé des reports sur l’année scolaire suivante de reliquat de temps de récupération inutilisé, cela n’est pas garanti !
Si un enseignant a des heures à récupérer, une mission ne peut pas être refusée. Cependant, l’enseignant a le droit de demander à récupérer ses heures sur des dates spécifiques (il doit alors simplement en faire la demande). La récupération doit réglementairement intervenir au cours de l’année scolaire où a été constaté le dépassement, ce qui implique d’en anticiper l’estimation.
Tout refus s’apparente à un service non fait et peut être assimilé à un abandon de poste, avec les conséquences financières et administratives que cela engendre (suspension de traitement pour la période considérée…) Il faut donc organiser en amont ses journées de récupération.
Attention :
Vous pouvez utiliser l’outil que vous voulez pour noter vos heures
Envoyez régulièrement (par semaine, par mois ou par période) le solde de vos heures au service remplacement, en l’actualisant. Mettez en copie visible le SNUDI-FO 53.
Si vos remplacements sur une semaine représentent moins de 24 heures, ce temps en moins ne sera pas à récupérer
Vous pouvez faire vérifier vos heures par le syndicat
Concernant les jours fériés (ou en cas de grève ou d’absence), il faut prendre en compte :
le nombre d’heures de votre école de rattachement OU le nombre d’heures de l’école où est effectué le remplacement s’il est prévu à la semaine ou s’il est suivi ou précédé d’une journée de remplacement dans la même école.
En cas de doute ou toute demande de conseils : contactez le syndicat (0652323045 – contact@snudifo-53.fr)
Le 18 août 2025, aux PE, PsyEN et AESH du département de la Mayenne
Chers collègues,
La nouvelle agression du gouvernement Macron/ Bayrou est sans précédent et aura des conséquences dramatiques pour tous les salariés et pour les services publics si le budget n’est pas rapidement mis en échec.
Alors quelles perspectives face à ces attaques ? Un agenda de “journées d’action”?
La Confédération FO a d’ores et déjà déposé un préavis de grève à partir du 1er septembre et appelle à une mobilisation intersyndicale. Plusieurs fédérations FO appellent les personnels à se réunir en AG dès le début du mois septembre pour s’organiser et décider. Nationalement, une intersyndicale se réunira le lundi 1er septembre, et en Mayenne, l’UD FO 53 a proposé une réunion intersyndicale départementale dès le jeudi 3 septembre.
Le SNUDI-FO 53 propose à tous les PE, PsyEN et AESH une réunion départementale de rentrée mardi 2 septembre à 18h30 en visio (inscription).
Depuis plusieurs semaines, le 10 septembre fait l’objet d’appels sur les réseaux sociaux. Cette perspective est révélatrice et ne laisse personne indifférent : des citoyens, des travailleurs, des retraités, des chômeurs, recherchent l’organisation d’un mouvement qui permette vraiment de mettre en échec les projets de Macron et Bayrou, un mouvement qui soit une riposte à la hauteur de la violence des mesures qu’ils comptent faire passer :
La démolition de la protection sociale dans tous ses aspects (santé, retraite, chômage)
Le démantèlement des services publics et de la fonction publique pour tendre au plus vite vers leur privatisation.
Encore plus de précarité avec l’assouplissement des recours aux contrats CDD, y compris dans la Fonction Publique.
Réduction des délais de saisine des prud’hommes. Aujourd’hui fixé à 12 mois, le gouvernement souhaiterait diviser ce délai par deux ou trois.
Augmentation du temps de travail avec la remise en cause des congés existants et en supprimant deux jours fériés (lundi de Pâques et 8 mai) avec pour conséquence la perte de rémunération et de deux jours de repos. (Personne ne sera rémunéré davantage pour ces nouvelles heures de travail, qui ne seront pas décomptées comme des heures supplémentaires)
Limitation des arrêts de travail, nouvelle baisse de l’indemnisation des malades, nouvelle augmentation des jours de carence (pas d’indemnisation au début des arrêts) et sans oublier la réforme de la prise en charge des affections longue durée (ALD), fin du remboursement à 100% des médicaments pour les patients en ALD.
Gel des salaires des fonctionnaires, pas de mesures catégorielles ; baisse des emplois publics ; introduction d’une règle de non-remplacement d’un fonctionnaire sur trois partant à la retraite à partir de 2026.
Gel du barème de l’impôt sur le revenu et de la CSG. Les années précédentes, les seuils étaient relevés pour suivre l’inflation. Mais avec le gel, l’ajustement disparaît, faisant basculer des milliers de ménages à présent non imposables, dans l’impôt, ou faisant augmenter l’imposition des contribuables déjà imposables. Le gel du barème devrait rapporter 1,2 milliard d’euros au gouvernement.
Gel des pensions en 2026 et désindexation continue, c’est à dire que les pensions des retraités ne seront plus revalorisées à hauteur de l’inflation.
Parmi toutes les mesures violentes et brutales du budget Bayrou, il y a celle du non remplacement d’un fonctionnaire sur 3. Cela aura pour conséquence directe la suppression de dizaines de milliers de postes chaque année, alors que les services publics sont déjà à bout. Imaginez un peu la prochaine carte scolaire avec ce budget, et à nouveau les milliers de fermetures de classes, les fermetures d’écoles.
Alors comment construire un mouvement qui nous permette de gagner, comment organiser une résistance qui sortira de la logique des journées d’action ?
En tout état de cause, mettre en échec l’austérité Bayrou/Macron avec l’annulation de toutes ces mesures, serait un formidable point d’appui pour toutes nos revendications (salaires, abrogation de la réforme Macron-Borne des retraites, postes…)
Le SNUDI-FO 53 appelle tous les PE et AESH à se réunir dès la rentrée le mardi 2 septembre en visio à 18h30 et de tout faire pour représenter, et faire représenter son école. Discutez-en dès la pré-rentrée avec vos collègues. (inscription).
En septembre, bloquons-les et reprenons la main ; rien n’est inéluctable.
Message adressé aux adhérents du SNUDI-FO 53 le 18 juillet
Chers collègues,
Mardi 15 juillet, le premier Ministre Bayrou a fait ses annonces pour le projet de budget 2026 : ce sont 44 milliards d’économies que le gouvernement entend réaliser, sur le dos des salariés, des fonctionnaires, des retraités, des chômeurs, des malades, … pour réduire la “dette publique” et financer « l’effort de guerre » (+ 6,5 milliards pour les dépenses militaires).
Ces annonces sont d’une violence inouïe :
– remise en cause de la Sécurité sociale fondée sur le salaire différé, – année blanche en 2026 pour les prestations sociales, les salaires des fonctionnaires, les pensions, … – suppression de deux jours fériés – fin de l’abattement de 10% pour les retraités – remise en cause des affections de longue durée, réduction des arrêts maladie, augmentation de la franchise médicale annuelle, … – nouvelle remise en cause de l’assurance chômage – suppression de 3000 postes de fonctionnaires, non remplacement d’un fonctionnaire sur trois, …
Si ces plans voyaient le jour, la situation serait catastrophique pour l’école publique.
École, Hôpital, services publics, salariés du privé, nous sommes tous concernés.
Avec sa confédération, le SNUDI-FO 53 estime nécessaire la construction “d’une riposte à la hauteur des attaques !”.
Avec son union départementale, le SNUDI-FO 53 “mettra tout en œuvre pour mettre en échec ce plan brutal qui vise à parfaire la destruction de notre modèle social (sécurité sociale, services publics, écoles publics, santé publique…).”
Nous organiserons des RIS dès la rentrée pour permettre au plus grand nombre de se réunir rapidement.
Nous vous invitons à prendre connaissance des communiqués ci-dessous et en pièces jointes :
Le 1er septembre 2023 est entrée en vigueur la contre-réforme des retraites du gouvernement Macron-Borne. Une grande partie des salariés, des fonctionnaires et plus largement des citoyens s’est opposée pendant des mois à ce texte, qui a fait prendre 2 ans ferme à tout le monde. Le SNUDI-FO 53 avec sa fédération, son UD et sa confédération revendique plus que jamais l’abrogation de la réforme Macron-Borne.
Parmi les mesures censées « adoucir » les effets de cette réforme, a été annoncée l’extension aux agents publics d’un droit à une retraite progressive. La retraite progressive consiste à pouvoir travailler à temps partiel tout en touchant une partie de sa retraite.
Depuis le décret n° 2025-681 du 15 juillet 2025, elle peut être demandée dès l’âge de 60 ans.
La formule peut sembler à priori plutôt séduisante. Mais…
L’hypocrisie de ce dispositif saute aux yeux ! Alors qu’il a imposé deux années supplémentaires de travail pour partir en retraite, le gouvernement a étendu aux fonctionnaires le dispositif de retraite progressive déjà ouvert aux salariés du privé. Mais à quel prix ? Qui pourra se permettre d’user de ce droit ? Qui pourra réellement se permettre d’en bénéficier, étant donné les conditions à remplir et les conséquences possibles sur le montant de la retraite définitive si on ne surcotise pas ? Pour le SNUDI-FO 53 il s’agit bel et bien d’un écran de fumée pour faire passer une réforme unanimement rejetée et qui doit être abrogée.
Quelles sont les conditions d’obtention ?
3 conditions à respecter :
①Âge : 60 ans minimum, à partir du 1er septembre 2025, pour la catégorie active (les instituteurs) comme pour la catégorie sédentaire. Par contre, il n’y a pas d’âge maximum. La retraite progressive peut être demandée, même si vous poursuivez votre carrière au-delà de votre âge légal de départ à la retraite.
②Durée d’assurance : 150 trimestres d’assurance. Il s’agit de toutes les périodes pendant lesquelles vous avez travaillé ou cotisé (y compris congés de maternité, maladie …). Pour ces trimestres d’assurance, les périodes à temps partiel comptent comme des périodes à temps plein (4 trimestres maximum par année civile)
③Temps de travail : Vous devez être à temps partiel, de 50 à 90 %. 2 cas possibles :
1) Vous êtes déjà à temps partiel de droit ou sur autorisation. Vous pouvez faire votre demande sans difficulté.
Attention : un temps partiel thérapeutiquene permet pas de faire une demande de retraite progressive.
2) Vous travaillez à plein temps. Dans ce cas, il faudra faire une demande de temps partiel, ce qui est clairement problématique car l’administration n’est absolument pas tenue de l’accorder, même pour permettre la retraite progressive. Des demandes à temps partiel sur autorisation sont ainsi régulièrement refusées, sous couvert des « nécessités de service ».
Le SNUDI-FO 53 peut vous conseiller pour toutes ces démarches. Chaque année, des collègues obtiennent gain de cause pour leurs demandes de temps partiel grâce à l’action du syndicat.
La procédure de demande
2 démarches distinctes :
1) La demande de temps partiel pour retraite progressive est une demande sur autorisation. Elle suit la même procédure que toutes les autres demandes de temps partiel. Ce sont donc aussi les mêmes dates, soit avant le 31 mars pour l’année scolaire suivante. (la date butoir du 15 mars fixée généralement dans la circulaire départementale n’est pas réglementaire).
Attention : dans l’Éducation nationale, les temps partiels n‘étant accordés que pour une année complète, si votre date de départ possible en retraite progressive tombe en cours d’année scolaire, vous devrez d’abord obtenir un temps partiel sur autorisation “normal”, donc rémunéré à temps partiel, avant de pouvoir bénéficier du complément de votre retraite progressive.
Si vous devez d’abord être en temps partiel “classique” avant le début de votre retraite progressive, une seule demande sera suffisante. Il faudra préciser sur le formulaire de demande la date à laquelle vous basculez en temps partiel pour retraite progressive.
2) La demande de retraite progressive doit, elle, être déposée au moins 6 mois avant la date de début de la retraite progressive, via votre compte Ensap. Vous préciserez à ce moment-là si vous travaillez déjà à temps partiel ou si vous avez déposé une demande.
Quand et comment serez-vous rémunéré ?
Votre retraite progressive démarre soit :
le 1er jour du mois de vos 60 ans, si votre date anniversaire tombe le 1er.
le 1er jour du mois suivant dans les autres cas.
Vous toucherez la part de traitement correspondant à votre temps partiel et un pourcentage de votre pension de retraite, égal à la différence entre 100 % et votre quotité de travail. Le montant pris en compte pour le calcul de ce pourcentage est celui de votre pension à la date du départ en retraite progressive.
Exemples : – Un temps partiel à 50 % : durant cette période le fonctionnaire continue de percevoir son salaire au prorata du temps travaillé, soit 50 % de sa rémunération et une pension partielle équivalente au temps de travail non effectué, soit 50 % du calcul de la pension à la date d’effet de sa retraite progressive. -Un temps partiel à 75 % : durant cette période le fonctionnaire continue de percevoir son salaire au prorata du temps travaillé, soit 75 % de sa rémunération, et une pension partielle équivalente au temps non travaillé, soit à 25 % % du calcul de pension à la date d’effet de sa retraite progressive.
La quotité de temps partiel peut être modifiée au cours de la retraite progressive, pour être augmentée ou diminuée.
Avec l’abaissement à 60 ans de la possibilité de départ,la décôte peut être importante.Un calcul est indispensable pour éviter les mauvaises surprises !
Fin de la retraite progressive
Le dispositif de retraite progressive s’arrête :
quand vous prenez votre retraite définitive.
si vous reprenez un poste à plein temps ou si le temps partiel est par la suite refusé. Attention : vous ne pouvez faire qu’une seule demande de retraite progressive.
si vous exercez une activité rémunérée, en plus de votre emploi public.
Conséquence sur le montant de votre retraite
Quand vous êtes à la retraite progressive, vous continuez à cotiser pour votre retraite définitive sur votre traitement à temps partiel. Exemple : si vous travaillez à 50 % pendant deux ans, 4 trimestres seront validés en durée de liquidation, et 8 trimestres seront validés en durée d’assurance. Sauf si vous surcotisez (voir ci-dessous), le montant de cette retraite sera donc un peu moins élevé que si vous aviez continué à travailler à plein temps.
Au moment du départ, la pension sera liquidée sur la totalité des droits acquis avant et pendant la période de retraite progressive. Le calcul de la pension définitive s’effectuera sur la base du traitement indiciaire détenu depuis au moins 6 mois au moment de la cessation définitive de fonctions.
Pour garder le niveau de retraite que vous auriez eu en travaillant à plein temps, vous pouvez choisir de surcotiser. Voici les taux actuellement en vigueur :
Quotité travaillée
% de surcotisation
50%
22,25%
60%
20,02%
70%
17,79%
75%
16,67%
80%
15,56%
90%
13,33%
La retraite progressive est doncloin d’être l’avancée sociale dont se vante le gouvernement :
Ce n’est pas un droit puisqu’elle est conditionnée à l’obtention d’un temps partiel !
Elle entraîne une baisse de revenu sur les années de retraite progressive, en particulier la 1ère année dans l’Éducation nationale, si vous devez d’abord demandé un temps partiel “classique”.
Elle entraîne une baisse du montant de la retraite définitive.
Et pour les AESH ?*
Les AESH travaillent déjà à temps partiel (à 24 heures cela correspond à un temps partiel de 62%). Les AESH peuvent aussi prétendre à la retraite progressive. Les AESH, déjà à temps partiel, peuvent donc demander la retraite progressive à tous moments.
FO est à leurs côtés pour obtenir la nécessaire attestation de l’employeur, et pour les informer précisément sur leurs droits en la matière (nombre de trimestres, âge…) . Le SNUDI-FO 53 invite les AESH concernés à prendre contact avec le syndicat.
En cas de doute, pour être conseillé, accompagné : contactez le syndicat
AESH : Les affectations pour la rentrée prochaine FO est à vos côtés !
Si vous êtes AESH dans le département de la Mayenne, le PIAL dont vous dépendez vient, en principe, de vous communiquer votre nouvelle affectation. Nous espérons que vous avez été nommé dans un établissement qui vous convienne.
Dans le cas contraire, vous pouvez encore agir pour obtenir une modification : envoyez dès maintenant un courrier à votre PIAL, en mettant bien le SNUDI-FO 53 en copie visible et expliquez les raisons de votre demande de changement (distances trop importantes, problème de garde d’enfants, situation familiale particulière…). En cas de besoin, nous pouvons vous conseiller dans l’écriture de cette lettre et nous vous accompagnerons pour tenter d’obtenir une nouvelle affectation si votre PIAL persiste dans son choix.
Attention, vous ne devez cependant pas refuser cette affectation : l’Administration pourrait se saisir de votre refus pour vous licencier.
Si vous avez été affecté sur une autre école ou sur un autre établissement, un avenant à votre contrat de travail n’est pas nécessaire : l’administration peut vous nommer sur n’importe quels établissements ou écoles du PIAL par un simple appel du coordonnateur du PIAL ou par un simple mail à vous ou à votre directeur ou chef d’établissement.
Par contre, si l’administration a décidé de vous changer de PIAL, la signature d’un avenant est obligatoire et vous disposez alors d’un mois à partir de la date de réception de cet avenant pour accepter ou non votre nouvelle affectation.
Dans cette situation également, n’hésitez pas à nous contacter pour obtenir de l’aide dans cette démarche.
Si vous êtes à l’inverse satisfait de votre affectation, attention toutefois, car la nomination sur un établissement ne veut pas dire que vous travaillerez sur cet établissement toute l’année. Avec la logique des PIAL, l’Administrationpeut tout à fait effectuer les changements qu’elle souhaite, du jour au lendemain. C’est pourquoi FO revendique l’abandon de cette gestion par les PIAL et une affectation des AESH à l’année sur un poste précis, à partir de vœux réellement pris en compte dans le cadre d’un mouvement départemental.
Enfin, tout au long de l’année, faites respecter vos droits en ayant en tête ce principe : vous êtes affecté pour suivre un ou plusieurs enfants et en aucun cas, on ne peut vous demander d’accomplir des tâches qui ne seraient pas en rapport avec ces suivis. Par exemple, pas de préparations pour la classe entière, pas de réunions le jour de la pré-rentrée en dehors de celles concernant votre travail, pas de surveillance générale des récréations ou de gestion d’autres élèves au cours des sorties. Attention également au respect de votre temps de repos s’il vous est demandé d’accompagner un enfant notifié durant le temps de la pause méridienne.
Pour être informé au mieux et défendu en cas de besoin, syndiquez-vous ! Le SNUDI-FO 53 soutient les AESH et revendique pour eux un statut de fonctionnaire.
Consultez notre guide AESH 53, actualisé chaque année, pour connaitre vos droits.
Nous organisons également tout au long de l’année des Réunions d’Information Syndicale et des stages sur temps scolaire pour les AESH et vous pouvez aussi rejoindre notre groupe Facebook pour compléter votre information.
Dès vendredi soir, 27 juin, le SNUDI-FO 53, était aux côtés des personnels du de l’hôpital de Laval, mobilisés avec leur syndicat, contre le plan social et les dizaines de suppressions de postes prévues.
Samedi 28 juin, matin, la mobilisation a été énorme et le rapport de force engagé…Au total plus de 1000 personnes étaient mobilisées devant l’hôpital.
La réunion du conseil de surveillance n’a pas pu se tenir et a été envahie ! Le bureau de la direction a été occupé !
Non au plan social, non aux suppressions de postes
Bravo aux personnels mobilisés avec les camarades du CH Laval. Bravo à la population impliquée, merci au soutien des camarades du CH Angers, Le Mans, Nantes…!
En fin de matinée, samedi 28 juin , face à la mobilisation massive, le directeur de l’ARS annonce le gel des suppressions de postes ! Il se déplace mercredi 2 juillet à Laval ! Nous apprenons également, que le ministre se déplace en Mayenne, vendredi 4 juillet : nous allons lui réserver le meilleur accueil !
La mobilisation paye !
C’est un début, il faut maintenant définitivement mettre en échec le plan social, le même plan qui va s’annoncer dans l’éducation avec les 40 à 50 milliards d’économies que le gouvernement veut réaliser sur le dos des services publics principalement.
Mercredi 2 juillet et venue du directeur de l’ARS
Le SNUDI-FO 53 est toujours aux côtés des camarades du CH Laval avec son UD le mercredi !
Une haie du déshonneur pour le président de l’ARS et pour le retrait du plan social !
AU FINAL LA MOBILISATION PAIE !
Le directeur de l’ARS confirme à l’intersyndicale FO-CGT : L’abandon du plan social ! Les 102 mises en stage initialement prévues seront réalisées !
On ne lâche rien ! Vendredi juillet, on veut la confirmation du ministre ! Alors soyons encore plus nombreux vendredi à 12h45 pour l’accueil du ministre devant l’hôpital.
Santé, Éducation, Hôpital Public, École Publique, même combat !
Santé, Éducation, services publics : même combat !
Le SNUDI-FO 53 appelle à participer à la manifestation à Nantes, prévue le 16 septembre prochain. L’UD FO prend en charge le car. Rapprochez vous du syndicat pour y participer.