Archives inspection

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18.01.17

Notre dossier spécial sur les évaluations d’école et leur relation avec le projet de décret de la ministre:


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Lire notre document d’analyse du décret d’évaluation des enseignants

Extraits:

L’accompagnement : une multiplication des visites dans la classe de chaque enseignant

« Chapitre IV : Dispositions relatives à l’accompagnement des enseignants ».

« Art 23.- Tout professeur des écoles bénéficie d’un accompagnement continu dans son parcours professionnel. Individuel ou collectif, il répond à une demande des personnels ou à une proposition de l’institution »

Le texte précise donc que l’accompagnement peut répondre « à une proposition de l’institution ». Ainsi un professeur des écoles titulaire pourrait être « visité » à de nombreuses reprises par son IEN ou des personnes désignées par lui. Moins d’ « inspections » pendant sa carrière ne signifie donc pas moins de visites dans sa classe, bien au contraire.

L’accompagnement collectif ou les évaluations et inspections d’écoles obligatoires

Il faut aussi souligner que le décret introduit la notion « d’accompagnement collectif ». Malgré de multiples tentatives de pression, il n’est actuellement pas possible réglementairement d’imposer une évaluation ou une inspection d’école. Certains IEN prennent prétexte de la circulaire du 19 mai 2009 (BOn°22 du 28 mai 2009) qui préconise : « l’évaluation d’équipes (…) pédagogiques, l’évaluation de niveaux ou de cycles, l’évaluation systémique d’unités éducatives » qui « sont des formes d’interventions qui viennent désormais placer l’inspection individuelle dans une perspective de véritable pilotage pédagogique. »

L’introduction, dans le décret statutaire de Professeurs des Écoles, de la notion d’« accompagnement collectif » pouvant être proposé par l’institution, autoriserait, sous ce prétexte, les IEN ou des personnes désignés à imposer des évaluations d’école à chacun des PE. Il est aussi indispensable de rappeler que dans les 11 compétences qui constituent la grille d’évaluation figure « coopérer au sein d’une équipe »

En Mayenne, depuis quelques années, les IEN poussent et incitent les collègues à accepter les évaluations d’école. Aujourd’hui, prétextant un regard extérieur sur le fonctionnement des écoles, et devançant la mise en œuvre de la réforme, des IEN tentent de faire rentrer des parents lors de ces évaluations. Il y a danger !

Le SNUDI-FO 53 rappelle qu’il n’y a aucune obligation d’accepter les évaluations d’école. En cas de pression, contactez le syndicat.

Accompagnement continu = stagiaires à perpétuité

Ainsi, les titulaires, devraient se soumettre comme des stagiaires, à une multitude de visites, d’injonctions, de rapports, de contrerapports, de demandes diverses et variées en fonction des circonscriptions, n’ayant rien à voir avec les droits réglementaires et statutaires de PE titulaires, notamment le respect de l’indépendance professionnelle et donc de nos choix pédagogiques.

Ce projet de décret instaure donc de nouveaux rapports entre le PE et sa hiérarchie : dans le cadre de cet « accompagnement continu » nous serions traités comme des « stagiaires à perpétuité » !


16.09.16

Inspection d’école

Quel cadre réglementaire ?

Lors des réunions de directeurs “convoqués” souvent le jour de pré-rentrée, (voir avant le jour de pré-rentrée !) des IEN ont remis les inspections d’école (évaluations d’école comme ils aiment à dire.) sur le tapis. Nous vous rappelons la réglementation en la matière, ainsi que notre analyse.

Actuellement, le seul texte de référence cité dans les circulaires ou protocoles des IA est la circulaire du 19 mai 2009 parue au BOEN n°22 du 28 mai 2009.

Dans l’objectif d’imposer un « management » (le terme apparaît en tant que tel), la circulaire incite à développer « une évaluation plus globale » d’équipe au détriment de l’inspection individuelle.

Elle préconise « l’évaluation d’équipes (…) pédagogiques, l’évaluation de niveaux ou de cycles, l’évaluation systémique d’unités éducatives » qui « sont des formes d’interventions qui viennent désormais placer l’inspection individuelle dans une perspective de véritable pilotage pédagogique. »

Mais précisons que cette circulaire ne concerne que les missions des corps d’inspection et non les missions et obligations de service des enseignants du 1er degré.

A cette étape, les évaluations d’école ne sont donc l’objet d’aucun texte à valeur réglementaire pour les PE !

Par conséquent, ces évaluations d’école ne peuvent en aucun cas être obligatoires et relèvent du strict volontariat !

L’évaluation ne peut revêtir quelque caractère obligatoire que ce soit. Seule l’UNANIMITE au sein de l’équipe de l’école peut la permettre.

La réglementation en vigueur, particulièrement l’article 23 du Décret n°90-680 du 1er août 1990 relatif au statut particulier des professeurs des écoles précise :« Il est attribué au professeur des écoles une note de 0 à 20 accompagnée d’une appréciation pédagogique sur proposition de l’inspecteur chargé d’une circonscription du premier degré. La note et l’appréciation pédagogique sont communiquées au professeur des écoles. Un recours est ouvert au professeur des écoles devant l’auteur de la note. »

La note de service n°83-512 du 13 décembre 1983 modifiée par la note de service n° 94-262 du 2 novembre de 1994, toujours en vigueur, fixe les conditions dans lesquelles doit se dérouler l’inspection individuelle.

En cas de pressions, injonctions ou menaces de sanctions, le SNUDI-FO intervient auprès des IEN ou du DASEN pour faire respecter vos droits !


16.09.15

INSPECTION INDIVIDUELLE : les documents obligatoires

Les enseignants sont confrontés de plus en plus aux demandes bien souvent démesurées, de la part des IEN en matière de documentation à fournir lors des inspections. Cette année il semblerait que les directeurs d’école de notre département soient encore fortement sollicités.

Le CHSCT de la Mayenne a déjà fait état de la charge de travail que représentent ces documents non-réglementaires. Un rapport de visite d’une école du département, daté de mars 2015 préconise ceci :

Lors des inspections individuelles, le CHSCT-D recommande de s’en tenir aux textes officiels quant aux documents demandés. Il invite les inspecteurs à réduire leur volume, notamment en évitant de demander à nouveau des renseignements qui ont déjà été transmis à un autre moment de l’année.

Ce rapport a été validé en séance, par l’ensemble des membres du CHSCT-D dont madame Deloustal fait partie. Les notes de service des circonscriptions du département n’ont pas l’air d’en prendre compte !

RAPPEL :

Les seuls textes réglementaires à caractère national portant sur l’inspection des enseignants et les documents obligatoires dans la classe sont :

  • Le décret n° 2002-682 du 29 avril 2002 relatif aux conditions générales d’évaluation de notation et d’avancement des fonctionnaires d’Etat.

  • Le décret n°90-788 du 6 septembre 1990 portant organisation et fonctionnement des écoles maternelle et élémentaires dont l’article 5 précise : « un livret scolaire est constitué pour chaque élève » et dont l’article 10- 3 indique : « Le maître de chaque élève dresse, (…), la liste des élèves qui bénéficient de l’aide personnalisée… »

  • La circulaire n° 2008-155 du 14 novembre 2008 qui précise le contenu du livret scolaire.

  • La note de service du 13 décembre 1983 (BO n° 46 du 22 décembre 1983) relative aux modalités de l’inspection des personnels enseignants.

  • La circulaire n° 2009-064 du 19 mai 2009 définissant les missions des corps d’inspection.

Il ressort de la lecture de ces textes que les documents exigibles lors d’une inspection sont :
Le Livret scolaire de chaque élève sans qu’un modèle précis ne puisse être exigé.
Le registre d’appel conformément à l’article L6131-5 du code de l’éducation.

L’affichage des consignes de sécurité est obligatoire en application de la réglementation en vigueur dans tous les édifices publics.

A noter :
L’affichage des progressions ou programmations n’est plus obligatoire depuis la publication des programmes 2008 contrairement aux prescriptions du préambule des programmes de 2002.Le cahier journal (ou journal de classe) a été supprimé par arrêté du 14 octobre 1881 et jamais rétabli depuis par aucun texte.

En conclusion :
Toute demande d’un IEN, supplémentaire à cette liste n’a aucun caractère obligatoire.

Le SNUDI-FO intervient auprès des IEN pour faire respecter la réglementation existante ci- dessus mentionnée.


20.01.2015

Inspections d’écoles

LES PRESSIONS CONTINUENT

Bien qu’il n’y ait aucun cadre réglementaire à ce dispositif, les pressions s’accentuent pour imposer les “évaluations d’écoles”. Rappelons qu’il ne s’agit pas strictement d’une juxtaposition d’inspections individuelles mais bien d’une évaluation du fonctionnement de l’établissement, et donc, de fait, de chaque classe prise comme un élément d’un tout. Concrètement : multiples visites, sur plusieurs jours, dans chaque classe, de l’IEN, des conseillers pédagogiques, séances d’auto-flagellation publique, projet et objectif en matière de réduction de la difficulté scolaire et mise à mal de la liberté et des choix pédagogiques non seulement de chaque enseignant mais également de l’ensemble de l’école. Bref, que du bon.
Comme il n’y a aucun cadre réglementaire à cette opération qui n’est rien d’autre, nous l’avons dit et écrit, que l’application à l’école d’une démarche managériale d’entreprise – les cadres de la « holding » dépêchés par la direction générale pour évaluer la bonne marche de l’unité de production – comme les effets humainement dévastateurs sur les collègues qui l’ont subie commencent à fuiter sur les autres écoles, nombreux sont ceux qui renaclent, poussant les IEN à trouver des stratagèmes plus ou moins grossiers pour inciter à accepter cette évaluation.

Le dernier qui nous est parvenue aux oreilles : on laisserait penser que le fait d’accepter cette évaluation pourrait amener à un moyen supplémentaire à la rentrée, ou éviter une fermeture. Propos qui peuvent qu’être dévastateurs entre les collègues de l’école, les plus naïfs reprochant aux plus sceptiques d’empêcher que l’école fonctionne dans de meilleures conditions…

Malheureusement, les promesses n’engagent que ceux qui y croient…

Nous le disons et le répétons : l’évaluation ne peut revêtir quelque caractère obligatoire que ce soit. Seule l’UNANIMITE au sein de l’équipe de l’école peut la permettre. Une seule opposition dans l’école, de la bouche même de la DASEN, empêche qu’elle soit mise en place.

SAISISSEZ LE SYNDICAT DE TOUTE PRESSION

lire aussi dessous les propositions de courriers à adresser pour refuser l’évaluation d’école.


UNE PRESSION DE PLUS EN PLUS INSUPPORTABLE

Les inspections – euh, pardon, les évaluations – d’écoles se poursuivent malgré les nombreuses mises au point avec la DASEN depuis 3 ans.
Nous étions pourtant arrivés au compromis suivant lors d’un des derniers échanges sur le sujet : l’évaluation d’école doit OBLIGATOIREMENT faire l’objet d’un consensus entre tous les enseignants de l’école. Si un seul la refuse, elle ne peut avoir lieu.
Pourtant, malgré les refus explicites ici et là, les inspections d’écoles ont lieu et sont présentées comme obligatoires par les IEN.
Il faut dire que les IEN subissent eux-mêmes les pressions de la DASEN qui elle-même les subit du recteur. L’Éducation Nationale fonctionne désormais comme une entreprise ultra-hiérarchisée dont chaque niveau fait pression sur le niveau inférieur. En bout de chaîne… nous !
L’évaluation d’école, c’est la logique de l’entreprise appliquée à l’école : c’est l’audit, par les cadres sup de la “holding” de chaque unité de production.
Sauf que, comme dans les entreprises, cette logique laisse des victimes sur le carreau.
Des collègues qui craquent et tombent en arrêt maladie comme c’est le cas en ce moment. Des collègues qui subissent sur le coup, et mettent des semaines à se remettre.
Nous allons à nouveau rappeler à l’administration l’engagement qu’elle avait pris : sans consensus, pas d’inspection d’école.
Nous rappelons aussi à nos collègues que cette “évaluation” d’école n’a AUCUNE BASE RÉGLEMENTAIRE. Une nouvelle fois, en laissant à penser que ce dispositif est légitime, le fait précède le droit. Si vous ne voulez pas d’inspection d’école, VOTRE REFUS EST LÉGITIME.
Nous appelons nos collègues à informer le syndicat des pressions qu’on leur ferait subir.

Lire ICI notre dossier complet sur les inspections d’école


PPCR = REVALORISATION ?

PPCR = REVALORISATION ?

PPCR: Vous avez dit « revalorisation ? »

Le 16 octobre, FO Fonction publique et l’ensemble des fédérations syndicales de fonctionnaires étaient reçues par le Ministre Gérald Darmanin, pour un rendez-vous salarial reporté par la grève et la mobilisation réussies des fonctionnaires et agents publics du 10 octobre.

La mise en oeuvre des éléments programmées en 2018 de PPCR est repoussée d’une année au 1er janvier 2019. Comme le craignait FO qui avait refusé de signer PPCR, les engagements du précédent gouvernement étaient forcément fragiles et ne garantissaient en rien les maigres compensations du protocole: les faits nous donnent raison.
Cependant, toutes les mesures négatives de PPCR se poursuivent (allongement des carrières, suppressions des réductions de temps de service, nouvelle évaluation des enseignants, avancement au mérite…) et les revalorisations, même très faibles, sont reportées. De surcroit, la baisse du pouvoir d’achat des fonctionnaires sera accentuée par l’augmentation des retenues pour pension.

Lire le communiqué FO (fonction publique)

D’ailleurs, comme l’indique la résolution du bureau national du SNUDI-FO, “dans le cadre de PPCR, le ministère entend remettre en cause les barèmes. D’ores et déjà, ils pourraient ne plus être utilisés pour les accélérations de carrière aux 6ème et 8ème échelons de la classe normale dès cette année alors que les rendez-vous de carrière n’ont pas encore eu lieu.”

A propos de ces accélérations de carrière, nous disons:
Non à l’arbitraire ;
Abandon de l’évaluation ;
Rétablissement d’un barème chiffré basé essentiellement sur l’AGS.

Les signataires de PPCR (UNSA, SNUipp-FSU) s’échinent à présenter le protocole comme une avancée notoire du point de vue de la revalorisation indiciaire et à de l’augmentation du nombre de points d’indice par échelon. Cependant la méthode Coué ne parviendra pas à duper les personnels: ceux-ci savent lire le bas de leur fiche de paye !

Depuis bientôt 3 ans le SNUDI-FO 53 vous alerte sur les conséquences de PPCR sur notre métier, et plus largement sur toute la fonction publique. Aujourd’hui les organisations syndicales signataires de PPCR admettent que le compte n’y est pas, seulement il est trop tard ! Aujourd’hui seul FO demande clairement le retrait de PPCR.

Pour y voir plus clair, le SNUDI-FO a édité un document de 8 pages, complet sur PPCR. Nous l’envoyons aux adhérents et le déposons lors de nos visites d’école. Demandez le aux militants du SNUDI-FO.

Décryptage

La soi-disant« revalorisation» PPCR s’étale jusqu’en 2019 et s’effondre en 2020.

L’augmentation du traitement des PE porte sur le traitement brut et non sur le traitement net. Ainsi l’augmentation du taux de cotisation pension civile a entraîné une diminution du traitement net des personnels depuis 2010 que ni la revalorisation du point d’indice de 1,2% en 2016/2017, ni la revalorisation indiciaire ne suffisent et suffiront à compenser !

Les revalorisations indiciaires proviennent en grande partie du transfert d’une partie de l’ISAE en point d’indice. C’est au total, environ 506 € brut annuel qui proviendront de l’ISAE (4 points d’indice en 2017 et 5 en 2018), l’indemnité ISAE sera réduite d’autant. En 2018, c’est cette transformation qui, à elle seule, induira une revalorisation qui reste dérisoire.

Dans la plupart des cas, à échelon identique, le niveau des salaires nets sera donc inférieur à celui de 2010 et ceci sans compter l’augmentation de 1, 7% de la CSG en janvier 2018 dont le gouvernement n’a annoncé aucune mesure compensatoire.

Les stagiaires et les nouveaux titulaires payent le prix fort en étant bien moins rémunérés qu’en 2010.

PPCR est donc un outil pour le ministère pour réaliser des économies sur le dos des personnels qui lui permettront de financer quelques améliorations, pour quelques-uns, très rares, qui accéderont, à « la tête du client», à la classe exceptionnelle.

PPCR : un même rythme pour tous ?

C’est en partie vrai, mais il faut relativiser et regarder les choses dans le détail. Dans l’ancien système, pour accéder au 11ème échelon de la classe normale, les écarts  entre collègues pouvaient théoriquement aller de 20 ans pour un avancement uniquement au grand choix à 30 ans pour un avancement uniquement à l’ancienneté. Dans la réalité, cela n’existait pas et les écarts étaient beaucoup plus réduits.

Dans le nouveau système, l’écart sera de 24 à 26 ans en classe normale. C’est effectivement plus homogène. Il y aura 4 groupes de collègues : ceux qui ne gagneront pas de réduction d’ancienneté parce que leurs évaluations n’auront pas été suffisantes, ceux qui gagneront un an pour le passage au 7ème échelon, ceux qui gagneront un an pour le passage au 9ème échelon, ceux qui gagneront 2 ans. Mais la durée moyenne sera équivalente.

Le SNUDI FO a toujours revendiqué un rythme unique, le plus rapide pour tous ! On est loin du compte.

Rappelons que dans l’ancien système pour chaque passage d’échelon, 30% des collègues étaient promus au grand choix, 50% au choix et 20% à l’ancienneté : le corps est donc globalement perdant.

Exemple d’une collègue promue au 7ème échelon au 01.03.2016 : Quel sera l’impact de son reclassement sur son déroulé de carrière?

Avec la nouvelle grille PPCR

7ème échelon au 1.09.2017 ancienneté 1an et 6 mois conservée 8ème échelon au 1.03.2019

Avec l’ancienne grille à trois cadences

Grand choix 8ème échelon au 1.09.2018 perte de 6 mois de traitement au 8ème échelon

=

1 012,18 euros brut annuel

30% promouvables
Choix 8ème échelon au

1.03.2019

ni perte, ni gain de traitement environ 50% des promouvables
Ancienneté 8ème échelon au 1.09.2019 perte de 6 mois de traitement au 8ème échelon

=

1 012,18euros brut annuel

environ 20% des promouvables

Et c’est ainsi pour quasiment tous les échelons. Le reclassement PPCR ne changera rien pour 50% des personnels, bénéficiera à 20% et sera défavorable pour 30% des collègues. Le solde est donc négatif et les enseignants sont globalement perdants.

*En application de PPCR au 01.09.2017, tous les enseignants sont reclassés dans la nouvelle grille indiciaire, qui à la classe normale, ne comprend plus qu’une cadence, sauf au 6ème et au 8ème échelon où une possibilité d’accélération de carrière d’un an pour atteindre l’échelon suivant est prévue pour 30 % des promouvables justifiant d’une évaluation « excellente ».

Et le reclassement des PE Hors Classe ?

Les PE Hors Classe sont reclassés automatiquement dans l’échelon inférieur en gardant leur ancienneté dans l’échelon.

On pourra apprécier le tour de passe-passe du ministère dont l’affichage pourrait laisser entendre qu’un PE Hors Classe gagnera beaucoup plus, dès septembre 2017, ce qui serait le cas à échelon égal. Or la rétrogradation d’échelon ne lui apportera que quelques points d’indice supplémentaires.

Les PE promus intégreront l’échelon de la hors classe dont l’indice est égal ou immédiatement supérieur à celui détenu dans la classe normale.

A ceci s’ajoute le hold-up sur la Hors Classe et la nouvelle Evaluation des enseignants.

Oui, mais l’avancement est désormais déconnecté de l’évaluation !

Absolument pas !

Si sur les 5 premiers échelons, tout le monde avance au même rythme (mais il est allongé : 8 ans 6 mois au lieu de 6 ans 6 mois à 8 ans), à partir du 6ème échelon, le rythme est calculé sur le choix du précédent système, mais avec deux possibilités pour une minorité de collègues de gagner 1 an. Du 6ème au 9ème échelon, il faudra désormais 7 ans 6 mois à 9 ans 6 mois, contre 7 ans 6 mois à 11 ans 6 mois précédemment.

A partir du 9ème échelon, et de l’accès à la hors classe, les choses ne sont pas arrêtées, et c’est là que des écarts pourraient potentiellement se creuser, entre des collègues qui accèderaient relativement tôt à la hors classe et les autres. Pour l’instant, nous ne savons pas précisément quels seront les critères d’accès à la hors classe. Ce que nous savons, c’est qu’il y a un entretien de carrière et une évaluation prévue pour cela, au bout de deux ans dans le 9ème échelon. La question qui se pose est : quelle sera la part de l’évaluation par rapport à l’ancienneté ? C’est d’autant plus déterminant, que cet entretien de carrière est le dernier, et ne peut donc être “rattrapé” en cas d’évaluation négative ou seulement moyenne.

Oui, mais tout le monde accède à la hors classe !

On a tenté de nous le faire croire, mais le précédent gouvernement lui-même (qui a donc mené la négociation) s’est chargé de le démentir. PPCR en prévoit “la possibilité”, mais ne le garantit en aucun cas. Les conditions actuelles garantissent mêmes exactement l’inverse.

Et la revalorisation indiciaire ?

Certes, les grilles ont été remaniées, avec des indices plus élevés, sur un calendrier étalé au moment de la négociation jusqu’en 2020. Le problème, c’est que d’une part cette revalorisation ne suffit pas, loin s’en faut, à compenser les pertes de pouvoirs d’achat depuis 2010 (gel du point d’indice et augmentation chaque année, jusqu’en 2020 de la retenue pour pension civile), tout en intégrant le transfert de l’ISAE dans le traitement indiciaire. D’autre part, elle n’engageait que le gouvernement précédent, qui n’a offert aucune garantie tant sur le calendrier que sur la revalorisation. L’actuel gouvernement envisage d’ores et déjà de ne pas mettre en œuvre ce calendrier, annonce le gel du point d’indice (rappelons que dans PPCR, la revalorisation de la valeur du point d’indice est conditionnée aux indicateurs macro-économiques, c’est-à-dire pour faire court aux exigences de réduction de la dette). Bref, on est loin du compte et pour nombre d’échelons, le traitement net en 2020 sera inférieur au traitement net en 2010.

Oui, mais l’évaluation est plus formative et moins infantilisante !

Trois entretiens de carrière, précédés chacun d’une inspection, donneront lieu à des compte-rendu d’évaluation dont dépendront les réductions d’ancienneté pour 30% des collègues pour le passage au 7ème échelon, au 9ème échelon, et l’accès à la hors classe (suivant des modalités qui ne sont pas encore précisément définies).

La note est supprimée et remplacée par une appréciation (“à consolider, satisfaisant, très satisfaisant, excellent”). Moins “infantilisant”, qu’ils disaient !

L’évaluation ne porte plus seulement sur ce qui est observable en classe, mais également sur des questions beaucoup plus larges et échappant assez largement à la maîtrise des collègues, notamment la compétence “Contribuer à l’action de la communauté éducative et coopérer avec les partenaires de l’école”, ou “coopérer avec les parents d’élèves”.

Un accompagnement peut être mis en place, en théorie à la demande de l’enseignant, ou à l’initiative de l’institution. Dans le premier cas, cela supposerait un abondement des moyens de formation continue considérable. Dans l’autre cas, on imagine la galère que deviendrait la vie d’un collègue qui ne consentirait pas à l’accompagnement “proposé”.

Enfin, la dernière évaluation sera définitive, et non susceptible d’être “rattrapée”. Comme l’accès à la hors classe en dépendra largement, elle donnera certainement lieu à de nombreuses contestations. Mais comment contester une grille avec des croix ? Ce n’était déjà pas simple avec un rapport littéral détaillé, argumenté…

Bref, pour le SNUDI FO, cette nouvelle évaluation ne sera en aucun cas moins “infantilisante”, mais sera au contraire plus subjective et arbitraire, renforcera la territorialisation de l’école, imposera des accompagnements non consentis à des collègues, dans un cadre où les moyens de la formation continue demeurent dérisoires.

Pour FO, l’exigence demeure : abrogation de PPCR !

Notre tableau de reclassement

Les informations administratives au 01/09/2017 (traitement, avancement…)

 

 

ÉVALUATION DES ENSEIGNANTS

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Les « évaluations d’école »

Ce qui nous attend avec les nouvelles  formes d’évaluation des enseignants !

Le SNUDI-FO 53 s’est toujours opposé vigoureusement à ces nouvelles formes d’évaluations des enseignants, transposition directe du PPCR dans l’éducation nationale. Aujourd’hui, le décret est publié et nous attirons votre attention sur la relation entre ces évaluations d’école (accompagnement collectif) et la nouvelle grille d’évaluation…

En Mayenne, les pressions des autorités académiques s’accentuent pour imposer les évaluations d’école sur la base d’une, deux ou trois écoles par circonscription, volontaires ou désignés « volontaires » ; en témoignent les relances systématiques des IEN lors des réunions de rentrée.  Il faut savoir que « L’accompagnement collectif » des personnels est inscrit dans le décret de l’ex-ministre Vallaud-Belkacem !

Dans le 53, des IEN ont déjà fait participer des parents d’élèves à l’évaluation d’école, en présence parfois d’élus ! Quelques exemples concrets en Mayenne :  le directeur ou la directrice se retrouve face à des parents qui critiquent ouvertement  les modes d’évaluation des élèves ; un élu qui considère que la communication avec les enseignants n’est pas suffisamment bonne ou « constructive »…Certains de ces entretiens se sont parfois déroulés avec 2 IEN (dont l’IEN de la circonscription) les représentants de parents, des élus en présence d’enseignants !

Lire notre document (septembre 2017)


1er février : rassemblement pour le retrait du projet de décret sur l’évaluation des enseignants

Près de 30 enseignants se sont mobilisés devant l’Inspection académique mercredi, malgré la pluie !

Mercredi, une délégation FO a été reçue par l’administration. Elle était composée de Lydie Deschamps (SNFOLC 53), et de Stève Gaudin et Fabien Orain pour le SNUDI-FO 53. L’administration était représentée par M. Waleckx (IA), M.Mauger (SG) et M. Drault (IEN adjoint à l’IA).

Nous avons indiqué notre opposition au projet de la ministre, relatif à l’évaluation transposant le protocole PPCR dans l’Education Nationale. L’IA nous indique qu’à l’instar d’autres organisations il approuve et défend cette réforme.

Nous avons notamment interpellé le DASEN sur l’inspection des T2 et l’accès à la Hors classe. (Il est à noter que le ministère confirme et accepte d’intervenir auprès des DASEN qui choisirait de ne pas inspecter les T2 contrairement aux règles statutaires)

LIRE NOTRE COMPTE-RENDU

En France, des centaines de délégations d’écoles, d’établissements se sont rendues dans les rectorats, les inspections académiques et au ministère. Les pétitions et prises de position ont été remises à la ministre. Le 1er février est une étape de la mobilisation. FO appelle les personnels à se réunir à nouveau dans les RIS et en assemblées générales pour réaffirmer la revendication et amplifier les prises de position en direction de la ministre : Son projet ne doit pas voir le jour !


Des prises de position sur le département, pour le retrait du projet de décret sur l’évaluation :

Ernée

Craon

Laval

Mayenne

Pré-en-Pail

Motion AG SNUDI-FO 53

COMMUNIQUE SNUDI-FO et SUD Education de la Mayenne

Notre dossier spécial sur les évaluations d’école et leur relation avec le projet de décret de la ministre

Lettre adressée aux personnels par FO, SUD et CGT

Communiqués nationaux:

Accès à la hors-classe: nos craintes sont confirmées ! (compte-rendu de l’audience au ministère)

Inspection des T2: le SNUDI-FO interpelle le ministère

PPCR: vous avez dit revalorisation ?

PPCR: le reclassement dans les nouvelles grilles

Conséquences et situation concrète pour un administratif pour qui l’évaluation est en place depuis 2005

communiqué FO de compte-rendu du comité technique ministériel

Accès à la hors-classe: un hold-up se prépare ! (Communiqué fédéral)


Face à la campagne de désinformation orchestrée par le Ministère et ses soutiens, le SNUDI-FO et sa fédération appelle tous les personnels à signer la pétition et à se mobiliser le mercredi 1er février pour demander le retrait du projet sur l’évaluation.

 Pourquoi vouloir ce retrait ?

– Une modification et une remise en cause de nos garanties statutaires actuelles.

Evaluation par compétences débouchant sur le « mérite individuel » et l’arbitraire contre les droits collectifs et l’indépendance professionnelle. Le Recteur, et non plus le DASEN, évaluerait notre « valeur professionnelle » ouvrant ainsi la voie à la remise en cause de la gestion départementale des PE pour aller vers un corps unique des enseignants de la maternelle au lycée dans la logique des réunions école/collège, de la mise en place du cycle III CM1/CM2/6ème, de l’expérimentation dans l’académie de Créteil de double-niveaux CM2/6ème…

– Le critère d’évaluation « Contribuer à l’action de la communauté éducative et coopérer avec les parents d’élèves et les partenaires de l’école/établissement » qui signifie en bon français que l’enseignant qui n’obéit pas aux représentants des parents d’élèves ou de la mairie serait un mauvais élément et ne pourrait être promu !

C’est la suite de la réforme des rythmes scolaires et du Projet Educatif Territorial. La réforme des rythmes visait à passer de l’école républicaine avec son cadre national au cadre territorialisé avec l’ingérence des municipalités par le biais du PEdT. La réforme de l’évaluation vient en complément et vise à contraindre les enseignants à se soumettre aux élus municipaux et aux parents d’élèves, sous peine de ne plus être promus.

– Accompagnement continu = stagiaires à perpétuité

Les PE n’auraient plus que 4 « rendez-vous de carrière », mais seraient visités à de multiples reprises par l’IEN ou tout autre personne dans le cadre de « l’accompagnement ». Cet accompagnement sera individuel ou collectif (type “évaluation d’école”), et ne pourra pas être refusé (“à la demande de l’institution”)

Ces visites donnant lieu à des écrits, serviraient de base aux comptes rendus établis pour les « rendez-vous de carrière » sachant que seuls 30% des collègues, au mieux, pourraient être « choisis » par le Recteur pour gagner une année d’avancement (sur les 42 annuités d’une carrière complète). Les nouveaux rapports instaurés entre le PE et sa hiérarchie nous placent dans une position de stagiaires pendant toute notre carrière : « stagiaires à perpétuité » !

 – Hold-up sur la Hors classe (LIRE ICI)

Avec le nouveau mode d’avancement, dès la rentrée 2018, le nombre de promouvables à la hors classe serait diminué de près des 2/3 ! Le nombre de promus, « choisis » à la tête du client par le Recteur, hors de tout barème vérifiable en CAP, s’effondrera. C’est un hold-up économique qui s’ajoute à la remise en cause du statut par les mesures sur l’évaluation !

  • Et bien d’autres conséquences comme la fin de la liberté pédagogique et de l’indépendance professionnelle, les barèmes et les CAPD menacés, l’instauration d’une « classe exceptionnelle » réservée à une minorité et accessible à la tête du client, le reclassement dans les nouvelles grilles à compter du 1er septembre 2017, …

POUR RAPPEL :

– En 2008, FO, la FSU, la CGT et SUD exigeaient en commun « le retrait de ce projet d’arrêté, l’abandon de toute expérimentation des entretiens professionnels à l’Éducation nationale, le retour à une notation chiffrée objective étroitement corrélée à l’ancienneté.»

– En 2012, l’action commune avait permis de faire abroger le décret Chatel sur l’évaluation.

– Septembre 2016 : le SNUipp–FSU organise une consultation des PE : 80% des réponses sont contre le projet d’évaluation.

– CTM du 7/12/2016, FSU, CFDT et l’UNSA, votent « Pour » le décret évaluation PPCR alors que FO, CGT, FGAF votent « Contre ».


La FNEC FP-FO, la CGT Educ’action et SUD Éducation appellent à des rassemblements dans toute la France, le mercredi 1er février pour exiger le retrait du projet d’évaluation des enseignants.

Le SNUDI-FO 53 appelle tous les enseignants à participer à un rassemblement devant la DSDEN de Laval, le mercredi 1er février à 15h.
Pour exiger le retrait du projet de décret Vallaud-Belkacem sur l’évaluation, transposant le PPCR

Nous avons pris contact avec les autres organisations syndicales du département pour savoir si elles souhaitaient s’associer à cette initiative.

Pour nous indiquer votre participation à ce rassemblement >cliquer ici<

Lire l’appel national

Lire notre document d’analyse du décret d’évaluation des enseignants

Conséquences et situation concrète pour un administratif pour qui l’évaluation est en place depuis 2005

Extraits:

L’accompagnement : une multiplication des visites dans la classe de chaque enseignant

« Chapitre IV : Dispositions relatives à l’accompagnement des enseignants ».

« Art 23.- Tout professeur des écoles bénéficie d’un accompagnement continu dans son parcours professionnel. Individuel ou collectif, il répond à une demande des personnels ou à une proposition de l’institution »

Le texte précise donc que l’accompagnement peut répondre « à une proposition de l’institution ». Ainsi un professeur des écoles titulaire pourrait être « visité » à de nombreuses reprises par son IEN ou des personnes désignées par lui. Moins d’ « inspections » pendant sa carrière ne signifie donc pas moins de visites dans sa classe, bien au contraire.

L’accompagnement collectif ou les évaluations et inspections d’écoles obligatoires

Il faut aussi souligner que le décret introduit la notion « d’accompagnement collectif ». Malgré de multiples tentatives de pression, il n’est actuellement pas possible réglementairement d’imposer une évaluation ou une inspection d’école. Certains IEN prennent prétexte de la circulaire du 19 mai 2009 (BOn°22 du 28 mai 2009) qui préconise : « l’évaluation d’équipes (…) pédagogiques, l’évaluation de niveaux ou de cycles, l’évaluation systémique d’unités éducatives » qui « sont des formes d’interventions qui viennent désormais placer l’inspection individuelle dans une perspective de véritable pilotage pédagogique. »

L’introduction, dans le décret statutaire de Professeurs des Écoles, de la notion d’« accompagnement collectif » pouvant être proposé par l’institution, autoriserait, sous ce prétexte, les IEN ou des personnes désignés à imposer des évaluations d’école à chacun des PE. Il est aussi indispensable de rappeler que dans les 11 compétences qui constituent la grille d’évaluation figure « coopérer au sein d’une équipe »

En Mayenne, depuis quelques années, les IEN poussent et incitent les collègues à accepter les évaluations d’école. Aujourd’hui, prétextant un regard extérieur sur le fonctionnement des écoles, et devançant la mise en œuvre de la réforme, des IEN tentent de faire rentrer des parents lors de ces évaluations. Il y a danger !

Le SNUDI-FO 53 rappelle qu’il n’y a aucune obligation d’accepter les évaluations d’école. En cas de pression, contactez le syndicat.

Accompagnement continu = stagiaires à perpétuité

Ainsi, les titulaires, devraient se soumettre comme des stagiaires, à une multitude de visites, d’injonctions, de rapports, de contrerapports, de demandes diverses et variées en fonction des circonscriptions, n’ayant rien à voir avec les droits réglementaires et statutaires de PE titulaires, notamment le respect de l’indépendance professionnelle et donc de nos choix pédagogiques.

Ce projet de décret instaure donc de nouveaux rapports entre le PE et sa hiérarchie : dans le cadre de cet « accompagnement continu » nous serions traités comme des « stagiaires à perpétuité » !


statuts30001Comme annoncé, FO a voté CONTRE ces projets ministériels de transposition de PPCR dans l’Education nationale, dont le projet d’évaluation des enseignants qui en découle

La transposition de PPCR dans l’Education Nationale c’est une régression à tous les niveaux : salaires, promotions, mobilité imposée, carrières et nouvelle évaluation des enseignants…

Le Comité technique ministériel convoqué ce 7 décembre devait donner un avis sur les projets de décrets statutaires bouleversant les statuts des corps enseignants et des CPE sur les déroulements de carrière, les grilles indiciaires ainsi que l’évaluation.

Les votes au CTM :

Contre : FO, CGT, SNALC

Pour : CFDT, FSU, UNSA

La discussion au CTM a confirmé que l’évaluation et l’accompagnement constitueraient de nouveaux moyens de pressions contre nos collègues, que les promotions seraient décidées à la tête du client et qu’une diminution drastique du nombre de promus à la hors-classe se préparait !

Constatant les ravages établis sur les personnels par la mise en place de l’évaluation professionnelle dans d’autres secteurs professionnels, FO a proposé que le CHSCT ministériel soit saisi avant la mise en place de la réforme. Seuls la CGT et le SNALC ont approuvé ce vœu.

Les autres syndicats (FSU, CFDT, UNSA) ont estimé que le projet d’évaluation ne changerait rien aux conditions de travail des personnels, tout en affirmant qu’elles seront vigilantes après la mise en place du nouveau système… Pour FO, mieux vaut prévenir que guérir !

Prenez connaissance ci-dessous :

Pour autant, rien n’est joué !

Les fédérations syndicales opposées aux projets ministériels se sont réunis ce mardi 13 décembre pour discuter d’une initiative nationale en direction de la Ministre courant janvier.

Amplifions la campagne pour faire reculer la Ministre !

Comme l’ont déjà fait plus des dizaines et des dizaines d’enseignants en Mayenne, à l’initiative du SNUDI-FO 53 :

  • signez et faites signer la prise de position pour l’abandon de la transposition de PPCR dans l’Education nationale et du projet d’évaluation des enseignants qui en découle !
  • signez et faites signer la pétition nationale

Proposition de prise de position à télécharger

Ce décret ne doit pas passer ! FO demande à la Ministre de le retirer !

Ce qui n’était pas acceptable en 2012 avec le décret Chatel n’est pas plus acceptable aujourd’hui : la même exigence s’impose, celle du retrait du décret Vallaud Belkacem !

Salaires, promotions, évaluations, mobilité imposée…

Rien n’est acceptable dans PPCR !

NON AU PPCR !
NON A LA NOUVELLE ÉVALUATION DES ENSEIGNANTS !


07.12.16

Décrets PPCR: FO a voté CONTRE (Communiqué fédéral)

Bouleversement  des statuts des enseignants sur l’évaluation, sur les déroulement de carrière…

Le Comité technique ministériel convoqué le 7 décembre devait donner un avis sur les projets de décrets statutaires bouleversant les statuts des corps enseignants et des CPE sur les déroulements de carrière, les grilles indiciaires ainsi que l’évaluation.

Les votes au CTM

Contre : FO, CGT, SNALC

Pour : CFDT, FSU, UNSA

Les réponses données par les représentants de la ministre concernant l’évaluation des enseignants lors du CTM ne font que confirmer nos craintes et renforcer notre détermination à combattre cette réforme.

Des milliers de collègues ont déjà signé la pétition de la FNEC-FP FO pour l’abandon de la réforme de l’évaluation !


30.11.16

Accès à la hors-classe: un hold-up se prépare ! (Communiqué fédéral)

Dans les réunions d’information syndicale, lors de nos visites d’école nous pouvons faire un constat :

Le rejet de la réforme de l’évaluation est réel. Les collègues, sont choqués quand ils découvrent qu’après la suppression de la notation, ils repartiront à zéro lors des entretiens de carrière, et qu’à l’issue de ces entretiens, ils seront classés dans les groupes « excellents », « très satisfaisants », « satisfaisants » ou « à consolider ».

Tout le monde sait qu’à l’inverse d’une note qui ne peut être baissée que de manière exceptionnelle, les compétences d’un enseignant, quel qu’il soit, peuvent être remises en cause à tout moment. Ils ne veulent pas être « stagiaires à vie ».

Nous ne voulons pas d’un traitement à « la tête du client » : or, c’est parmi les collègues jugés « excellents » à l’issue des rendez-vous de carrière que seront choisis les 30% qui bénéficieront d’un avancement d’échelon accéléré ou d’un passage à la hors-classe. La suppression du barème pour l’avancement d’échelon, le remplacement du recours à priori en CAPD par le recours individuel, d’abord devant le supérieur hiérarchique et ensuite seulement devant la CAP renforcent considérablement l’arbitraire d’un tel système.

Cette réforme de l’évaluation nous mettra directement sous la tutelle des hiérarchies locales et des partenaires de l’école.

Lettre adressée aux personnels par FO, SUD et CGT

 

Lettre adressée à la secrétaire générale de la FSU par FO


03.11.16

Le ministère a transmis ses textes définitifs sur la transposition du protocole PPCR (parcours professionnels, carrières, rémunérations) aux personnels enseignants, d’éducation et d’orientation. Les modifications par rapport au projet sont homéopathiques : rien n’est changé sur les grilles indiciaires, les rythmes d’avancement et la classe exceptionnelle. Les modifications sur la grille d’évaluation ne changent rien au fond.
A six mois de la fin de son mandat, le gouvernement se presse de mettre en oeuvre ce que le précédent avait voulu faire sans le pouvoir : remise en place de l’évaluation des personnels par compétences et entretien professionnel (le décret Chatel avait dû être abrogé par M. Peillon grâce à l’action commune des syndicats) et création d’un grade fonctionnel (GRAF) tout en annonçant une revalorisation qui n’est qu’un trompe-l’oeil.

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COMMUNIQUE DE LA FNEC-FP FO

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17.10.16

PPCR et EVALUATION DES ENSEIGNANTS

La ministre veut aller très vite et publier les décrets avant la fin de l’année !

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Dans les écoles, nous vous invitons à prendre position en prenant par exemple pour modèle la motion adoptée lors de notre dernière AG ou en utilisant cette ébauche. (modifiable à souhait) Transmettez-nous vos prises de position par courriel. Plus elles seront nombreuses, et plus nous pèserons dans la bataille. Ces prises de position sont essentielles pour le combat qui nous oppose au projet d’évaluation, au PPCR, et plus largement à la casse du statut particulier des professeurs des écoles.

Nationalement, les syndicats FO de l’enseignement, avec la CGT Educ’action et SUD Éducation se sont adressés à la ministre pour lui demander d’abandonner ce projet qui aura des conséquences importantes sur nos conditions de travail et de rémunération (lire le courrier intersyndical). La FSU (qui a signé PPCR) ne s’est pas associée… Nous sommes très inquiets de la posture du SNUipp, qui comme avec les rythmes scolaires, ne sait pas se positionner, et va certainement accompagner la réforme. Certes, la FSU a signé le PPCR, ce qui met ses syndicats, comme le SNUipp dans une délicate position. Cependant dans plusieurs départements le SNUipp se prononce contre ce projet et mène la bagarre au côté du SNUDI-FO.

Maintenant il appartient à tous, syndiqués ou non de prendre position.

Lire le compte-rendu de l’entrevue au ministère du 13 octobre dernier


14.10.16

PPCR et EVALUATION DES ENSEIGNANTS

Evaluation des enseignants, aggravation et allongement des carrières, salaires: c’est la logique PPCR !

Nous alertons les collègues sur le danger que représente la mise en application du PPCR. Le gouvernement fait un pas de plus vers la casse du statut particulier… Le SNUipp 53 et le SE-UNSA 53 n’ont pas souhaité s’associer au communiqué intersyndical.

COMMUNIQUE SNUDI-FO et SUD Education de la Mayenne


28.09.16

PPCR et EVALUATION DES ENSEIGNANTS

La nouvelle évaluation des enseignants plus contraignante, plus arbitraire… Il s’agit ni plus ni moins de la réforme Chatel-Sarkozy !

Le PPCR prévoit la suppression de la note pédagogique mais pas la fin des visites d’inspection qui prennent de nouvelles formes. Quatre rendez-vous tout au long de la carrière, mais également un « accompagnement des enseignants » lorsqu’il a été demandé pour un enseignant, l’ensemble des enseignants d’une école, voir celles et ceux d’un secteur donné.

Le rendez-vous de carrière est un dispositif plus contraignant que les inspections actuelles et ses conséquences impactent directement la carrière des enseignants :

  • La rédaction d’un bilan professionnel par l’enseignant avant la visite d’inspection en classe, elle-même suivie d’un entretien qui porte entre-autres sur le bilan professionnel ;
  • La communication à l’enseignant par l’inspecteur d’une grille d’évaluation basée sur des compétences à quatre niveaux pour chacune d’entre-elles (à consolider, satisfaisant, très satisfaisant, excellent) et une appréciation finale construite sur le même principe. (voir grille ci-après)
  • C’est cette appréciation finale qui détermine pour les deux premiers rendez-vous le passage accéléré d’un an au 7ème et 9ème échelon, le passage à la hors-classe lors du troisième rendez-vous et, pour un public déterminé, la promotion à la classe exceptionnelle lors du quatrième rendez-vous.

Les « promotions » sont ainsi directement décidées par l’inspecteur, sachant qu’elles ne concerneront pas les enseignants étiquetés « excellents » qui ne doivent pas dépasser 30% des personnels inspectés chaque année.

Entre chaque rendez-vous de carrière, un accompagnement individuel ou collectif peut-être décidé.

Collectif, il peut concerner « l’équipe pédagogique d’une école […] , un bassin de formation, une équipe d’enseignant inter-degré ». Il peut porter sur :

  • La conception et la mise en œuvre de projets ou de dispositifs pédagogiques ;
  • L’évolution des pratiques pédagogiques, l’explicitation des orientations nationales, une aide à la mise ne place des programmes, à l’évaluation des élèves…

Individuel, il peut être initié à tout moment de la carrière par les personnels d’inspection et de direction. Il a pour objectifs :

  • De consolider et développer les compétences professionnelles ;
  • De remédier aux difficultés rencontrées par certains personnels ;
  • De favoriser la mobilité professionnelle.

Concrètement, les enseignants vont subir des pressions encore plus grandes lors de ces rendez-vous de carrière par rapport aux inspections actuelles puisqu’ils détermineront directement une éventuelle accélération de leur carrière. Ils pourront également être à l’origine d’un « accompagnement » pour lequel « les visites dans la classe constituent le vecteur central ».

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UNE SEULE EXIGENCE: LE RETRAIT DE CE PROJET D’EVALUATION !


01.09.16

PPCR

ALERTE ! Déroulement de carrière, création d’un nouveau grade, nouvelle évaluation

La transposition du PPCR dans l’Education nationale se traduit par de nouvelles formes d’évaluation des enseignants, la création d’une classe exceptionnelle accessible uniquement aux personnels ayant occupé des fonctions particulières…

Ce qui était inacceptable en 2012 avec le ministre Chatel l’est toujours en 2016 !

A quel prix des organisations syndicales comme la FSU (snuipp) ou l’UNSA ont-elles signé cet accord ?
– Une revalorisation des salaires qui se résume à peau de chagrin, qui ne compensera pas les pertes subies depuis plusieurs années maintenant, et aucunes garanties pour les années à venir !
– le détricotage de notre statut et de nos garanties collectives

Comment peut-on y voir une avancée ?

IL Y A DANGER !

Nos revendications demeurent:
8% d’augmentation du point d’indice
50 points pour tous
Retrait du projet d’évaluation par compétence

LIRE LE COMMUNIQUE FNEC-FP FO


22.05.16:

REVALORISATION DES ENSEIGNANTS: Augmentation des salaires en trompe-l’œil
PROJET DE NOUVELLE ÉVALUATION: Un danger majeur pour notre statut

C’est la conséquence de l’application du protocole PPCR que la ministre a décidé d’appliquer. le protocole PPCR avait pourtant été rejeté par FO, CGT, Solidaires qui représentent plus de 50% des voix dans la fonction publique, et validé par la FSU, l’UNSA et la CFDT. C’est un passage en force, un 49-3 dans la fonction publique, véritable déni de dialogue et désormais signature de ce gouvernement.

 

RENDEZ-VOUS DE CARRIERE

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Qui est concerné par un rendez-vous de carrière en 2017-2018 ?

Les enseignants concernés par un rendez-vous de carrière ont (en principe) été informés par e-mail (boîte professionnelle) avant la rentrée 2017.

Sont concernés en 2017-2018 :

  • 1° rendez-vous : les agents qui, au 31 août 2018, sont dans la deuxième année du 6° échelon de la classe normale.
  • 2° rendez-vous : les agents qui, au 31 août 2018, ont une ancienneté comprise entre 18 et 30 mois dans le 8° échelon de la classe normale.
  • 3° rendez-vous : les agents qui, au 31 août 2018, sont dans la deuxième année du 9° échelon de la classe normale.

Si vous ne vous souvenez plus de votre ancienneté dans votre échelon, vous trouverez la date sur Iprof (identification > Gestion des personnels > Iprof enseignant > Votre dossier).

Comment vont-ils se dérouler ?

Ces rendez-vous de carrière consistent en une visite en classe de l’inspecteur, puis d’un entretien. Les enseignants ne sont plus notés mais évalués en fonction d’une grille de compétences qui débouche sur une appréciation et ensuite une “valeur professionnelle”. Ces nouvelles inspections sont la transposition de PPCR dans l’éducation nationale. PPCR a été signé et approuvé par la FSU, l’UNSA et la CFDT. Le SNUDI-FO s’est toujours opposé au PPCR et à cette nouvelle évaluation au mérite. (lire notre page spéciale)

La notice (document MEN)
Document de référence de l’entretien (document MEN)

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