31 janvier : 10 000 à Laval

31 janvier : 10 000 à Laval

31 janvier 2023 : 10000 personnes à Laval en Mayenne

Un coup de force extraordinaire !

Rien d’autre à démontrer : le président Macron est ultra minoritaire, sa réforme est rejetée partout !

Une foule immense s’est levée !

Plus le gouvernement fait de la pédagogie, plus il y a de monde dans la rue, et plus la colère gronde !

Le gouvernement vacille, la majorité présidentielle doute… C’est le moment : Arrachons le retrait de cette contre-réforme des retraites, maintenant, tous ensemble !

Une assemblée générale des personnels de l’Education Nationale grévistes a rassemblé 40 personnes, à l’appel de la FSU, FO, CGT et SUD. Les collègues réunis ont échangé sur la situation et discuté des suites à donner à ce souffle incroyable : nous devons gagner, nous allons obtenir ce retrait de contre-réforme.

Mieux vaut quelques journées de salaires, qu’une retraite de misère à 64 ans !

La motion adoptée par l’AG

Retour en images (Merci Sandra Rèche pour les photos !)

La revue de presse

Ouest France

Le courrier de la Mayenne

France Bleu Mayenne

Salaires : FO quitte les GT « revalorisation dite socle »

Salaires : FO quitte les GT « revalorisation dite socle »

Intervention préalable de la FNEC FP-FO

Pour cette concertation concernant la « revalorisation dite socle», nous disposons enfin de documents chiffrés qui établissent 2 hypothèses (A et B).

Rappelons que cette revalorisation ne concernerait que les personnels enseignants, CPE, psyEN. On ne voit toujours rien venir pour les autres catégories de personnels en particulier pour les plus en difficulté (Cat C, AESH, AED…) etla FNEC FP-FO réaffirme son exigence de voir le salaire de tous les personnels augmenter de manière significative.

Dans les deux cas (A ou B), il s’agit d’un régime indemnitaire et non indiciaire (qui ne sera donc pas pris en compte dans la pension).

Dans les deux cas, il accentue un régime à deux vitesses pour les personnels stagiaires (en fonction de leur quotité de service face à élèves : temps plein + 164€ ; mi-temps +82€)), ce que nous contestons.

Dans les deux cas, les revalorisations les plus significatives s’effectuent sur les échelons de début de carrière dans lesquels les personnels ne restent qu’un temps limité :

Si, pour certains échelons, la revalorisation apparaît comme significative (+ 23,8% dans le meilleur des cas), cela ne concerne au final que bien peu de collègues. Pendant la partie la plus importante de la carrière (à partir de l’échelon 9, soit après entre 16 et 18 ans de carrière), la « revalorisation » est au mieux faible, au pire nulle.

Rappelons que compte tenu de l’inflation galopante, les prix explosent : 37 produits du quotidien ont augmenté de15 % en un an ! Une majorité de personnels devrait donc continuer à se paupériser ?

Inacceptable pour la FNEC FP-FO ! Aucune augmentation de salaire en deçà de l’inflation !

De plus, s’il est légitime d’augmenter très significativement les personnels en début de carrière compte tenu de la faiblesse de leur salaire, rappelons que la perte de pouvoir d’achat des personnels de l’Education nationale est évaluée à 25 % depuis 20 ans ! C’est donc tous les personnels qui doivent être augmentés de manière significative pour rattraper le pouvoir d’achat perdu.

Cela passe par une augmentation indiciaire du point d’indice. Le ministre de la Fonction publique, Stanislas Guérini, refuse pour l’instant d’ouvrir les négociations sur l’augmentation du point d’indice, considérant de 3,5 %, c’est bien suffisant ! FO ne l’accepte pas !

Cela passe par l’utilisation de toute l’enveloppe budgétaire, qu’il faut ré-abonder car le compte n’y est pas, pour l’augmentation de tous les personnels sans contrepartie.

Or, vous réservez une part de l’enveloppe budgétaire pour individualiser les carrières.

La FNEC FP-FO refuse les rémunérations en fonction de « missions supplémentaires» du « pacte» qui engloberait le remplacement des personnels absents en heures supplémentaires, l’intervention de professeurs des écoles au collège,en plus de leur temps de classe, contre toutes les règles statutaires, et ce alors que vous projetez de fermer plus de 2 000 postes d’enseignants à la rentrée, la formation continue pendant les vacances, alors que les personnels sont à bout…

La FNEC FP-FO refuse le principe de rémunération à la tête du client, en fonction de « l’investissement dans les projets innovants » que vous cherchez à mettre en place à travers le CNR initié par le président Macron, tout comme elle refusela logique des « fonds d’innovation pédagogique».

La FNEC FP-FO revendique l’abandon de ces mesures territoriales qui visent à éclater le Statut, l’abandon du « pacte »et de «l’indemnité pour investissement dans les projets innovants». La totalité des enveloppes budgétaires doit être utilisée pour la « revalorisation » de tous les personnels sans contrepartie !

La FNEC FP-FO réaffirme sa revendication d’augmentation indiciaire pour tous les personnels, pas seulement les enseignants, et en particulier les personnels les plus en difficultés (catégories C, AESH, AED…), sans contrepartie, a minima à hauteur de l’inflation pour commencer, et rattrapage des 25 % de pouvoir d’achat perdu en 20 ans !

Vos propositions sont d’autant plus insuffisantes et insupportables que le gouvernement vise à condamner tous les salariés à 2 ans ferme de travail en plus. Nous n’acceptons pas et organisons la grève pour le retrait de la réforme Macron-Borne des retraites !

Compte rendu

Ministère (MEN) : Nous voulons mener la discussion sur la « revalorisation socle» et le « pacte» en parallèle. Nous voulons que ces deux volets de revalorisation soient mis en place à la rentrée de septembre 2023. L’enveloppe budgétaire prévue pour « revalorisation socle »est de 635 millions pour les 4 mois de 2023 et de 1,9 milliard en année pleine à partir de 2024. Nous discuterons du pacte dans un prochain GT.

La FNEC FP-FO demande si l’enveloppe budgétaire consacrée au « pacte» (300 millions) est amenée à évoluer en 2024 comme celle du socle ? Le ministère finit par répondre que ce n’est pas encore statué et que cela dépendra des discussions. [En clair, si les organisations syndicales plongent dans la cogestion du pacte, ce budget sera peut-être augmenté.]

Concernant la « revalorisation socle », elle comprend 4 axes :
Axe 1 : Le levier indemnitaire qui vise à proposer une revalorisation indemnitaire par échelon. Cela concernerait lamasse la plus importante de l’enveloppe des 1,9 milliards.
Axe 2 : Améliorer le reclassement pour les lauréats du concours avec une expérience professionnelle
Axe 3 : Améliorer la progression de carrière (Hors classe, classe exceptionnelle)
Axe 4 : Améliorer la rémunération des contractuels

FO demande comment se répartit l’enveloppe entre ces 4 axes ?

Le ministère reste évasif mais reconnaît que ce qui serait le plus simple à négocier avec le ministère des Finances serait de porter l’essentiel de l’enveloppe sur l’axe 1 (indemnitaire, donc sans conséquence sur la pension), le plus impactant étant l’axe 3 dont la moindre modification a une incidence sur les budgets à long terme (et pour cause puisqu’il s’agit d’accélérer les carrières, donc de l’indiciaire, avec ses conséquences sur les pensions).

Axe 1 : indemnitaire

Le ministère a élaboré 2 hypothèses : l’une qui cible uniquement la classe normale (A) et l’autre qui essaie de « donner un peu à tout le monde (sic) »(B)

Ils indiquent leur objectif principal de rémunérer les plus bas échelons à 2000 € minimum et d’ensuite contrer l’aplatissement de la grille, ce qui explique que les augmentations les plus significatives se retrouveraient sur les échelons2, 3, 4, 5, 6.

Concernant les stagiaires, ils justifient le choix de différencier ceux à mi-temps et à plein-temps par la volonté de privilégier l’entrée par le master MEEF et la charge de travail accrue d’un temps plein. La totalité des organisations syndicales s’y oppose. Le ministère en prend acte et va étudier la possibilité d’une indemnité indifférenciée (sans grande conviction…).

Suite aux interventions des organisations syndicales qui pointent toutes peu ou prou qu’une majorité de collègues ne toucheront presque rien, le ministère indique que ces hypothèses sont à l’état de projet et ont pour objectif de montrer ce qu’on peut faire avec l’enveloppe.

Certaines organisations proposent d’augmenter l’ISOE et l’ISAE, indemnités qui seraient selon elles plus égalitaires.

Le ministère indique être à l’écoute de ces propositions mais veut que les montants puissent être assez significatifs (pour communiquer…), ce qui est compliqué si on donne à tout le monde compte tenu de la faiblesse de l’enveloppe…

FO réaffirme qu’il est plus que jamais nécessaire d’utiliser la totalité des enveloppes (« pacte », « fonds d’innovations pédagogique», « indemnité pour investissement dans les projets innovants »…) pour la revalorisation de tous les personnels sans contrepartie.

Axe 2 : Améliorer le reclassement pour les lauréats du concours avec une expérience professionnelle

Des GT spécifiques seront organisés. Parmi les pistes : étendre la reprise de 2/3 de l’expérience antérieure (décision déjà prise pour le 3èmeconcours) aux concours externes et internes. Relèvement du ratio de reprise pour les contractuels et suppression de la clause de non-interruption.

Axe 3 : Améliorer la progression de carrière (Hors classe, classe exceptionnelle)

Pistes: améliorer le taux de passage à la hors classe. Supprimer le contingentement à 10 % de la classe exceptionnelle (qui bloque les promotions) et accéder à l’échelon spécial de la classe exceptionnelle à l’ancienneté et non de manière contingentée.

La FNEC FP-FO a rappelé son opposition à PPCR et sa revendication que tous les personnels puissent accéder à l’échelon terminal de leur corps. Elle a réaffirmé son opposition aux rendez-vous de carrière arbitraires, en particulier le 3ème rendez-vous couperet pour la hors classe pour lequel nous demandons un passage à la hors classe au barème globalement basé sur l’ancienneté et a minima, la possibilité de voir les appréciations réévaluées à la hausse pour les collègues qui le demandent.

Axe 4 : Améliorer la rémunération des contractuels

Piste :1600 € brut annuels pour tous.

La FNEC FP-FO considère que cette augmentation est insuffisante. Elle réaffirme sa revendication de la titularisation de tous les contractuels qui le souhaitent.

4 nouveaux GT sont programmés :
– 2 sur le « pacte »
– 1 nouveau sur la « revalorisation socle »
– 1 GT de synthèse

La FNEC-FP FO a, en cohérence, décidé de quitter les groupes de travail du ministre Ndiaye visant à instituer un « pacte » avec les enseignants. Elle lui oppose sa revendication d’augmentation indiciaire pour tous les personnels sans contrepartie, a minima à hauteur de l’inflation pour commencer, et le rattrapage du pouvoir d’achat perdu depuis 20 ans !

Mobilisation historique qui oblige … au retrait !

Mobilisation historique qui oblige … au retrait !

H I S T O R I Q U E

Une foule impressionnante : près de 9000 personnes ont défilé dans les rues de Laval pour le retrait du projet de réforme Macron-Borne. Détermination, unité, et une très belle manifestation (3 cortèges FO rassemblant 2000 personnes dans le cortège principal)

20000 au Mans, 15000 à Angers, 50000 à Nantes, … 2,3 millions dans toute la France

2 millions de personnes qui ont dit : “NON, nous ne voulons pas prendre 2 ans ferme, nous ne voulons pas des 64, 65, 66 ou 67 ans, nous ne voulons pas de la retraite des morts… 62 c’est déjà trop !

Non, le gouvernement ne peut plus rester sourd, il ne peut pas s’obstiner ainsi. Il ne reste qu’une option : le R E T R A I T du projet Macron !

Entre 65 et 75% de grévistes dans les centrales nucléaires, 66% à Enedis, entre 70 et 100 % dans les raffineries, à la SNCF 80% des conducteurs ont cessé le travail. De nombreuses directions d’usine ont été contraintes d’arrêter les chaînes de production… A Airbus, au moins 5 000 salariés ont débrayé et ont rejoint la manifestation toulousaine.

75% de grévistes à l’Education nationale ! Des milliers d’écoles et d’établissements fermés !
55% de PE grévistes en Mayenne (Source DSDEN)

La détermination est là. La force de la grève et des manifestations du 19 janvier sont un puissant encouragement : on peut, et on doit faire reculer le gouvernement !

Et maintenant ?

Discutons des conditions pour obtenir le retrait, discutons de la reconduction de la grève dès maintenant ! Il faut battre le fer tant qu’il est chaud, et bloquer le pays pour gagner !

Le SNUDI-FO 53 appelle les PE, AESH et PsyEN à se réunir pour discuter de la poursuite de la mobilisation et faire que la date du 31 janvier soit encore plus forte que le 19 janvier.

C’est pour cela que vos représentants FO passeront dans vos écoles dès mardi prochain et qu’une nouvelle réunion départementale est organisée mardi 24 janvier à 18h en visio. Cette réunion est ouverte à tous les personnels du département. Faites représenter votre école.

Dans vos écoles et établissements : discutez des suites de la mobilisation et son amplification, y compris la grève et sa reconduction ; mandatez un ou des représentants d’établissement pour l’AG que nous avons proposée à nouveau aux autres syndicats de l’Education Nationale en Mayenne, et pour rapporter les prises de positions et pour décider et organiser la grève.

Comme l’intersyndicale nationale, le SNUDI-FO de la Mayenne considère que si le gouvernement s’entête, ce sera le blocage du pays. La grande majorité des salariés y est prête : ils savent que c’est ce qui fera plier le gouvernement.

Appel unitaire national Fonction Publique

Pour ce 19 janvier, FO avait proposé une AG interpro, puis une AG éducation nationale. C’est bien en assemblée générale que les grévistes, par secteur, peuvent décider de comment organiser la mobilisation pour mettre en échec ce projet de réforme.

La FNEC-FP FO 53 propose l’organisation d’une AG des personnels de l’Education Nationale le 31 janvier.

Le départ de la manifestation mardi 31 janvier se fera à 11h00 square de Boston à Laval


Retour en images sur la journée du 19 janvier

CAPD du 10.01.23

CAPD du 10.01.23

Compte-rendu CAPD du 10 janvier 2023

Secrétaire adjoint de séance : SE-UNSA
Présents pour l’administration : Madame Cailleaux (IEN de la circonscription Laval 2), Monsieur Drault (IEN adjoint au DASEN), Monsieur Vauléon (secrétaire général de la DSDEN), Madame Bellanger (chef de division PRAG) Monsieur Waleckx (DASEN)
Invités par l’administration : Monsieur Vinot (GRH)
Présent pour le SNUDI-FO 53 : Emilie Angot, Frédéric Gayssot, Stève Gaudin (élus CAPD)

Déclaration

Seul le SNUDI-FO 53 a fait une déclaration

A lire : déclaration du SNUDI-FO 53

Extraits : « A l’issue des élections professionnelles, les professeurs des écoles du département ont placé le SNUDI-FO 53 comme première organisation syndicale des écoles publiques du département. Avec 37% des suffrages, les collègues nous ont confié un mandat qui oblige :  C’est la poursuite de la voie que nous avons tracée, c’est le mandat pour l’augmentation des salaires, de la défense inconditionnelle des droits et des conditions de travail des personnels, c’est un mandat pour la défense de l’école publique et pour résister aux attaques qui lui sont inlassablement portées ces dernières années. » (…)
« Le ministre doit prendre conscience du degré d’exaspération des personnels. Les annonces du président de la République sur les retraites ne font qu’aggraver les choses. L’utilisation massive et systématique du 49-3 devient insupportable. Le SNUDI-FO 53 le dit tout net : si ce gouvernement persiste à remettre en cause les retraites des fonctionnaires, à repousser l’âge de la retraite à 64 ou 65 ans et à substituer des primes au salaire, alors ce sera la grève. (…)
Le SNUDI-FO de la Mayenne se retrouve pleinement dans le communiqué de l’ensemble des confédérations FO – CGT – CFDT – CFTC – CGC – avec l’UNSA, SOLIDAIRES et la FSU et les organisations de jeunesse de notre pays qui réaffirment leur détermination à mettre en échec les projets du gouvernement. En tout état de cause, le SNUDI-FO 53, et les collègues qu’il représente y sont prêts. »

Le DASEN a souhaité répondre à la déclaration FO notamment au sujet du manque de remplaçants. A ce propos, le DASEN estime qu’il y a « pire ailleurs ». Il va jusqu’à indiquer que la situation est liée au COVID, alors que le problème est bien structurel et non conjoncturel, comme chacun le constate depuis la fin de la crise sanitaire, et comme le SNUDI-FO le martèle depuis des mois. Rappelons qu’en décembre il y avait jusqu’à 29 absences non remplacées par jour. Le DASEN se félicite d’avoir maintenu les constellations PPCR. En CDEN le 30 novembre dernier (compte-rendu) FO avait demandé et obtenu un état des lieux précis des absences non remplacées.

Installation de la nouvelle CAPD

Suite aux élections professionnelles de décembre dernier, la représentativité des syndicats du 1er degré en Mayenne a été modifiée.

1- SNUDI-FO : 2 sièges
2- SnuiPP-FSU : 2 sièges
3- SE-UNSA : 1 siège

Lors de cette installation, FO a fait remarquer, qu’à l’instar des nouveaux CSA, un règlement intérieur type devait être adopté en conseil supérieur de la Fonction Publique, avant d’être adopté ensuite dans les instances locales. Or, cela n’a pas été encore fait. Le DASEN a demandé aux organisations si nous pouvions nous mettre d’accord sur un règlement intérieur “provisoire”.

Seul le SNUDI-FO s’y est opposé et a argumenté : ce n’est pas réglementaire, et par conséquent les décisions qui pourraient être prise en CAPD comme en CSA pourraient être caduques si lors de l’installation d’une instance un règlement intérieur non conforme et non réglementaire était adopté. Par conséquent, FO a indiqué sa ferme opposition à cette proposition d’arrangement et a rappelé que pour cette CAPD, le règlement intérieur en cours était celui déjà adopté avant l’application de la loi Dussopt.

Recours appréciation finale rendez-vous de carrière PPCR

5 collègues ont formulé un recours relatif à l’appréciation finale portée par le DASEN à leur rendez-vous de carrière.

4 d’entre eux ont mandaté le SNUDI-FO 53, et ont pu saisir ensuite la CAPD.

Le SNUDI-FO 53 a obtenu satisfaction (modification à la hausse de l’avis du DASEN) pour 3 collègues avant la CAPD.

Lors de cette CAPD, un seul recours restait donc à étudier, et le SNUDI-FO était mandaté également par cette collègue.

Malgré tous les arguments mis en avant et la défense de la situation de la collègue, le DASEN a soumis au vote, la révision à la hausse de l’appréciation de la collègue.

POUR : SNUDI-FO (2) – SnuiPP-FSU (2) – UNSA (1)
CONTRE : administration (5)

Si le DASEN peut encore prendre en compte l’avis consultatif de la CAPD pour modifier son appréciation, le SNUDI-FO sera aux côtés de la collègue concernée pour toute démarche administrative et recours supplémentaire.

Le caractère arbitraire de PPCR avait conduit, comme vous le savez, FO à voter contre sa mise en place (approuvé par la FSU, le SE-Unsa et la CFDT). Le SNUDI-FO continue à en demander l’abrogation.    

« Contester l’appréciation, c’est déjà acter l’injustice, l’injustice PPCR. Il faut commencer par contester pour combattre l’arbitraire des modalités d’évaluation instaurées par le PPCR. Contester l’appréciation, c’est poser la responsabilité des DASEN qui évaluent en étant “hors sol”, qui évaluent de leur bureau, affirmant l’insupportable toute puissance du management PPCR qui est complètement étranger à la réalité de l’enseignement, à ses difficultés, et qui ne vise qu’à caporaliser les personnels pour qu’ils se soumettent sans broncher aux contre-réformes. Avec FO, contester l’infamie de l’évaluation PPCR. »

Questions diverses FO

Seul le SNUDI-FO 53 avait envoyé en amont des questions diverses.

  • Nous souhaitons obtenir la liste des collègues éligibles à un départ en retraite qui ont déclaré vouloir cesser leur fonction au 1er septembre 2023, avec leur situation administrative (corps, date d’entrée dans le corps pour les ex-instituteurs, grade et échelon).

27 PE sont éligibles à un départ en retraite en septembre 2023.

  • Combien de PE ont fait valoir leur droit à pension à la rentrée de septembre 2022 ?

27 PE sont partis en retraite en septembre 2022

  • Combien de PE contractuels ont été recrutés sous CDD depuis décembre 2022 ?

3 PE contractuels viennent d’être recrutés (Cf. CR groupe de travail mouvement du 6.12.22)

Et… la dernière liste complémentaire qui est recrutée en Mayenne grâce aux multiples interventions du syndicat.

Rappel 6.12.22 : face à l’insistance de FO en CTA le 14 novembre dernier les deux dernières collègues sur liste complémentaire ont été recrutées (lire notre courrier à la Rectrice à ce sujet). Les deux collègues sont accompagnées par FO. L’une d’entre elles n’a, dans un 1er temps, pas pu être recrutée en Mayenne, mais en Sarthe. Les représentants FO n’ont rien cédé, et après moult rebondissements et interventions auprès du DASEN puis en groupe de travail à la DSDEN 53 mardi dernier, le SNUDI-FO 53 obtient le recrutement et l’affectation de notre collègue PES liste complémentaire en Mayenne !

  • Situation de collègues en détachement suivis et accompagnés par le syndicat.

La PRAG indique que la campagne hors classe 2023 n’a pas encore été officialisée, que les collègues recevront leur notification dès que celle-ci le sera.

  • LADE (liste d’aptitude à la direction d’école) : demande de précisions suite aux nouvelles dispositions loi Rilhac et à l’envoi de la note ministérielle du 13 octobre 2022 aux DASEN. 

Le SNUDI-FO 53 a souhaité interpeller l’administration à ce sujet puisque la loi Rilhac dans son article 2 précise : « Ne peuvent être inscrits sur cette liste d’aptitude que les instituteurs et les professeurs des écoles qui, d’une part, justifient de trois années d’enseignement ou d’une année au moins d’exercice de la fonction de directeur d’école et, d’autre part, ont suivi une formation à la fonction de directeur d’école. » Dans la note du 13 octobre 2022 que le ministre a adressée aux recteurs et DASEN, il est écrit « Cette formation ne pourra ainsi plus être dispensée entre la nomination et la prise de fonctions et devra donc obligatoirement intervenir avant toute inscription sur la liste d’aptitude »,

laissant ainsi entendre que la formation préalable à l’inscription sur la LADE se substituerait à la formation obligatoire de 3 semaines sur temps de travail pour tout PE nommé directeur d’école. La loi Rilhac viendrait donc imposer une formation hors temps scolaire pour les nouveaux directeurs ? Le SNUDI-FO 53 a demandé au DASEN que ces temps de formation de 3 semaines se tiennent sur temps scolaire.

Le DASEN a souhaité nuancer et évoquer le temps de travail hors présence élèves !

Suite à nos demandes et questions diverses à ce sujet, le DASEN nous confirme un « cadrage académique » (réunion prévue le 12 janvier) et une publication de la circulaire départementale ensuite. Les dates d’inscription à la LADE seront connues à ce moment.

  • Autres interventions :

Au sujet des M2 alternants : le DASEN et l’IEN adjoint se félicitent des modalités de « formation » des contractuels alternants. Le SNUDI-FO 53 a fait remarquer que plusieurs d’entre eux étaient missionnés sur du remplacement, ce qui amputait largement leur formation logiquement faite sur une école de rattachement ; comme nous le pressentions.

Retraites : dès le 19 janvier, fermons les écoles

Retraites : dès le 19 janvier, fermons les écoles

Oui, c’est le moment d’y aller !
Tous en grève dès jeudi 19 janvier !

La 1ère ministre Borne a donc fini par annoncer la réforme des retraites portée par le président Macron durant sa campagne…

Tous les personnels nés en septembre 1961 et après seraient concernés ! Ainsi, comme les autres salariés, les enseignants du premier degré, les AESH et les PsyEN nés en 1968 et après ne pourraient plus partir en retraite avant 64 ans ! Pire, il faudrait 43 ans de cotisation pour tous ceux nés en 1965 et après pour bénéficier d’une retraite à taux plein !

Les régimes spéciaux seraient supprimés, inévitable prélude à la liquidation de notre régime de retraite, le Code des pensions, qui nous garantit une retraite calculée sur la base de 75% des 6 derniers mois de traitement.

C’est inacceptable, d’autant plus que cette contre-réforme est annoncée dans un contexte insupportable pour les personnels, tant au niveau des salaires, de l’inflation qu’au niveau des suppressions de postes prévus !

Alors que les conditions de travail se dégradent comme jamais, ce sont 1117 nouveaux postes qui sont supprimés par M. Ndiaye pour la rentrée 2023 pour le 1er degré !

Avec -78 postes dans notre académie, et probablement la suppression de 15 postes pour la Mayenne, les conséquences seront douloureuses etne pourront qu’entraîner dès la rentrée prochaine des classes plus chargées, des remplacements d’enseignants absents encore moins assurés et toujours moins d’enseignants spécialisés ou de places dans les établissements sociaux et médico-sociaux !

Alors que les prix explosent, le gouvernement bloque l’augmentation du point d’indice à 3,5%… Pire le ministre Ndiaye conditionne pour la plupart des enseignants une « revalorisation » à des tâches supplémentaires. Quant aux AESH, ils sont toujours maintenus sous le seuil de pauvreté !

Trop c’est trop ! Le SNUDI-FO tout comme la totalité des organisations syndicales (FO, CGT, CFDT, CFTC, CFE-CGC, UNSA, FSU, Solidaires) refuse tout report de l’âge légal de départ et toute augmentation de la durée de cotisation. Il exige le retrait pur et simple de la réforme Borne-Macron !


L’appel intersyndical interprofessionnel national

L’appel intersyndical interprofessionnel mayennais (avec 4 pages spéciales)

FERMONS TOUTES LES ECOLES !

Le SNUDI-FO 53 invite les collègues à se réunir dans les écoles, à décider la grève à partir de jeudi 19 janvier et à discuter des conditions de la suite de la mobilisation en discussion !

Le SNUDI-FO 53 ne veut pas de “temps forts”, ou encore de journées d’action pour perdre. S’il faut gagner, si nous voulons gagner, il faut reconduire sur plusieurs jours.

Pour cela, les adhérents du SNUDI-FO 53 pourront solliciter la caisse de solidarité FO et seront indemnisés pour chaque jour de grève.

Forts d’une unité syndicale inédite, forts du rejet que provoque cette réforme dans toute la population, nous pouvons faire reculer ce gouvernement !

Et le faire reculer sur les retraites serait un point d’appui déterminant pour gagner sur toutes nos revendications, à commencer par l’augmentation des salaires et par l’annulation des suppressions de postes décidées par M. Ndiaye !

Modèle de mot pour informer les parents (ne pas coller dans le cahier de liaison, à mettre sous enveloppe ou pliée et agrafée)

Une réunion d’information départementale

Pour échanger et s’informer sur les annonces du 10 janvier et organiser la mobilisation, le SNUDI-FO 53 organise une RIS en visioconférence : 
MARDI 17 JANVIER
18 heures INSCRIPTION EN LIGNE

Déclaration d’intention à envoyer pour le reste de la période

PE, j’envoie ma déclaration d’intention dès aujourd’hui par email à mon IEN. 

Si la déclaration d’intention n’impose pas d’être en grève, elle protège chaque PE si la grève venait à durer plusieurs jours. En effet, la personne qui participerait à un mouvement de grève sans s’être préalablement déclarée gréviste encourrait une sanction disciplinaire. En revanche, la personne qui aurait fait connaître son intention de participer au mouvement de grève peut librement y renoncer.

En tout état de cause, il appartiendra à chacun de déclarer son « service fait » si les jours de grève déclarés ne correspondent pas aux jours non travaillés.

La déclaration d’intention à envoyer

SMA

D’après la loi sur le service minimum d’accueil (SMA), les communes doivent organiser, par école, un service minimum d’accueil dès qu’il y a un nombre d’enseignants grévistes, devant élèves, supérieur ou égal à 25%. (Exemple : Si une école de 4 classes a un enseignant gréviste, la commune doit organiser le SMA).

Accueil des élèves en cas de grèves :
– Dans le cas où le SMA n’a pas à s’appliquer (moins de 25% d’enseignants grévistes sur l’école), les enseignants non-grévistes accueillent tous les élèves.
– Dans le cas où le SMA s’applique (même si la commune ne le met pas en place), les enseignants non-grévistes de l’école n’accueillent pas les élèves des enseignants grévistes.

Les écoles en grève dans le département

Faites nous remonter dès que possible l’état de mobilisation dans vos écoles, afin de partager les informations avec toutes les écoles du département (école fermée, nombre de grévistes…)

Lien vers le formulaire en ligne


Annonces Ndiaye : réaction du SNUDI-FO 53

Annonces Ndiaye : réaction du SNUDI-FO 53

Supprimer des postes et faire porter la responsabilité de la baisse du niveau des élèves sur les épaules des personnels : Nouvelle provocation du ministre Ndiaye

Le ministre Ndiaye, à l’instar de son prédécesseur Blanquer, a une nouvelle fois choisi les médias pour dévoiler ses dernières mesures.

Les personnels ont donc appris via BFM TV, ou RMC que le ministre déplorait que « les résultats des évaluations d’entrée en sixième sont problématiques. 27% des élèves n’ont pas le niveau requis en français, un tiers ne l’ont pas en mathématiques ».

  • Mais qui précarise les personnels en refusant d’augmenter les salaires ?
  • Mais qui supprime des milliers de postes ?
  • Mais qui généralise la division des personnels, et démantèle l’école publique ?

Si la situation est telle que l’indique M. Ndiaye, ce sont pour le SNUDI-FO 53 les ministres de l’Education nationale qui se sont succédés qui en portent l’entière responsabilité avec la mise en œuvre de contre-réformes destructrices, et un démantèlement continu de l’école publique.

Face à cette situation qu’il juge alarmante, le ministre envisage-t-il donc d’annuler les 2 000 suppressions de postes d’enseignants, dont 1 117 dans les écoles, qu’il a imposées pour la rentrée 2023 à coup de 49-3 ? Envisage-t-il de rétablir les 7 490 postes d’enseignants du 2nd degré supprimés par son prédécesseur lors du premier quinquennat Macron ?

Pas du tout !

Il annonce au contraire que « des professeurs des écoles interviendront en classe de 6ème pour favoriser la transition entre l’école et le collège et soutenir l’apprentissage des savoirs fondamentaux. »

Le ministre fait ainsi un pas de plus vers la fusion des corps, générant division des personnels, profitant de cette situation pour instaurer des primes en échange de nouvelles missions, laissant entendre que les professeurs des écoles auraient largement le temps de s’en occuper, faisant peser la responsabilité de la baisse du niveau des élèves sur les épaules des personnels… Notons que l’Education Nationale n’a même pas les moyens de financer les déplacements de ses personnels itinérants dans les écoles mayennaises !

Remettre en cause les statuts des professeurs des écoles, remettre en cause l’enseignement disciplinaire dispensé par des professeurs certifiés ou agrégés dans les collèges tout en continuant à supprimer des postes : voici donc le choix du ministre !

C’est inacceptable !

D’autant plus qu’il y a fort à parier que les professeurs des écoles seront invités à intervenir au collège dans le cadre du pacte « travailler plus pour perdre moins » annoncé par Macron et Ndiaye aux enseignants, à savoir des rémunérations en échange de tâches supplémentaires.

Devant cette provocation du ministre, le SNUDI-FO 53 réaffirme ses revendications :

  • Respect du statut des différents corps enseignants
  • Annulation des suppressions de postes prévues à la rentrée 2023
  •  Création de tous les postes nécessaires
  • Augmentation des salaires par l’indice pour tous les personnels et sans contrepartie

A Laval le 5 janvier 2022

Elections professionnelles : le SNUDI-FO est majoritaire dans les écoles du 53

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Le SNUDI-FO 53, 1er syndicat des écoles publique de la Mayenne remercie les 269 collègues (37%) qui lui ont apporté leur voix.

Nous allons continuer à vous représenter et à vous défendre avec autant d’engagement, de sérieux, de passion et de bienveillance. Le combat continue, tous ensemble, dans l’unité des syndicats qui veulent se battre pour empêcher le démantèlement de l’école publique.

Le SNUDI-FO 53 enregistre la plus forte progression de ces élections (+13% des voix / 2018), obtenant ainsi un 2ème siège à la CAPD et devenant le 1er syndicat des écoles en Mayenne.

Les AESH ont massivement voté FO en Mayenne. La FNEC-FP FO entre en CCP et obtient un siège.

Voici les noms des collègues nouvellement élus la CAPD 53 :
Émilie Angot (adjointe Saint Pierre sur Orthe)
Fréderic Gayssot (directeur Saint Denis d’Anjou)
Stève Gaudin (TR Cossé le Vivien)
Sandra Rèche (T2R Sainte Suzanne – Chammes)

Le SNUDI-FO 53 réaffirme son opposition au principe du vote électronique et rappelle que Force Ouvrière n’est pas signataire du « Relevé de conclusions relatif à la rénovation du dialogue social dans la Fonction publique » (Accords de Bercy de 2008, signés par la CGT, la CFDT, la FSU, l’UNSA, Solidaires et CGC) qui, entre autres décisions, a introduit la possibilité de recourir au vote électronique pour les élections professionnelles dans la Fonction publique. Malgré la complexité du vote et les obstacles innombrables dressés par le gouvernement (identification par NUMEN que des personnels, notamment AESH, ne possèdent pas, impossibilité d’accéder aux boîtes professionnelles, code de vote non reçus pour de très nombreux personnels (TR, AESH,…), pannes successives du serveur, …), le taux de participation aux scrutins CAPD 53 et CCP AESH et AED a largement augmenté (60% pour la CAPD 53) ce qui légitime d’autant plus la première place et les très bons résultats des syndicats FO.

Plus que jamais, le SNUDI-FO 53 est mobilisé pour l’augmentation des salaires, contre l’injustice PPCR, pour la défense de notre statut, contre le projet de contre-réforme des retraites, pour le retour des prérogatives de la CAPD (promotions mutation) pour la scolarisation adaptée aux besoins de chaque élève et contre la maltraitance institutionnelle de l’inclusion systématique, contre la dénationalisation de l’école publique voulue par Macron…

Le SNUDI-FO 53 vous invite à le rejoindre, pour renforcer l’outil syndical de défense de vos revendications et de vos droits.

Rejoignez par votre adhésion, le syndicat libre et indépendant des gouvernements quels qu’ils soient, un syndicat d’enseignants, d’AESH et de PsyEN, fédéré avec tous les personnels de l’Education Nationale dans une grande confédération interprofessionnelle.

Le communiqué du 8 décembre 2022

Évolution des résultats CAPD en % des voix

A l’échelle du département de la Mayenne, pour l’ensemble des personnels de l’Education Nationale (Enseignants, AESH, certifiés, agrégés, PLP, administratifs, PsyEN, médecins, infirmières…) la FNEC-FP FO 53 est désormais la 2ème organisation de l’éducation nationale, réalisant la plus forte progression de ces élections tous corps confondus, et gagne un nouveau siège arrivant ainsi à égalité en nombre de sièges avec la FSU, et à seulement 32 voix derrière !

Télécharger le communiqué FNEC-FP FO 53

Les résultats en Mayenne (pour le CSA) :
↘ ️FSU 26,47%
↗️ FO 24,44%
↘ ️UNSA 17,96%
↗️ CGT 14,66%

FO c’est désormais :
La 1ere FOrce syndicale des écoles de la Mayenne
La 1ere FOrce syndicale de la Fonction Publique d’Etat
La 1ere FOrce syndicale fédérée et confédérée dans l’Education Nationale
Encore une bonne nouvelle pour la Mayenne et pour le syndicalisme libre et indépendant!

Nationalement, voici les 7 fédérations qui siègeront au CSA du MEN :

1/ La FSU conserve ses six sièges malgré la perte de 6 163 voix et de 0,8% des votes exprimés.

2/ L’UNSA perd son quatrième siège suite à la perte de 10 647 voix et de 2,23% des votes exprimés.

3/ La FNEC FP FO conforte ses deux sièges avec un gain de 536 voix et de 0.39% des votes exprimés.

4/ Le SGEN CFDT conserve son siège malgré la perte de 3 060 voix et de 0,6% des votes exprimés.

5/ La CGT Edu’action conserve un siège et gagne 1 578 voix et 0,5% des votes exprimés.

6/ Le SNALC conserve un siège avec un gain de 288 voix et de 0,18% des votes exprimés.

7/ SUD Education gagne un siège avec un gain de 952 voix et de 0,1% des votes exprimés.

Une prime individualisée ?

Une prime individualisée ?

Le ministre veut mettre en place une prime individualisée, comme dans les entreprises privées !
Augmentation des salaires pour tous sans contrepartie !

E. Macron et P. Ndiaye étaient à Aix-en-Provence, lundi 5 décembre, pour vanter les mérites du Conseil
National de la Refondation, notamment de son volet éducation. Le même jour, le ministère envoyait un projet de décret « instituant une indemnité pour mission d’innovation pédagogique allouée aux personnels intervenant dans un projet relevant du « fonds d’innovation pédagogique ». Mais, à la demande de l’ensemble des syndicats (FNEC FP-FO, FSU, Unsa, CGT, CFDT, Snalc), le ministère a dû retirer le texte de l’ordre du jour du Comité Technique ministériel du 13 décembre.

Il y est précisé que « le recteur d’académie détermine les décisions individuelles d’attribution de cette indemnité, en fonction de l’importance effective et des conditions d’exercice de la mission concernée, pour des montants annuels de 250 €, 500 €, 750 €, 1 000 €, 1 250 €, 1 500 €.

La carotte du Fonds d’Innovation Pédagogique n’était visiblement pas assez grosse pour que les personnels s’engagent dans les « projets innovants » du ministre Ndiaye.

Une prime individualisée, comme dans les entreprises privées Il s’agit maintenant d’instituer un système de primes « au mérite », à l’image de ce que l’on peut voir dans certaines entreprises privées. La hiérarchie aurait ainsi toute latitude pour conditionner une partie substantielle de la rémunération (jusqu’à 1500 € annuel, soit 125€/mois) de manière individualisée et totalement discrétionnaire.

L’attribution et le montant de cette prime pourraient également être liés à des tâches supplémentaires puisque, comme le précise le guide de dépôt des projets : « Ces dépenses peuvent également financer es
actions intervenant au-delà du strict temps scolaire… »

Ainsi, dans un contexte d’austérité généralisée et d’effondrement du pouvoir d’achat, le ministre entend rémunérer les personnels en fonction de leur « investissement » dans des « projets innovants » élaborés avec les « partenaires » (élus, associations, parents, élèves…) qui seraient également associés à leur valuation.

Cette indemnité pour mission d’innovation pédagogique, c’est :
– Une prime à la territorialisation de l’Ecole et à sa déréglementation !
– Une prime pour être lié à un contrat d’objectif fixé avec les élus territoriaux, les représentants de
parents, les associations, les élèves…
– Une prime pour accepter la remise en cause de sa liberté pédagogique, de son statut !
Augmentation des salaires de tous les personnels, sans contrepartie !

La FNEC FP-FO prend acte du retrait de l’examen de ce texte de l’ODJ du prochain CT ministériel et revendique l’abandon définitif de cette indemnité pour mission d’innovation pédagogique. Elle exige que la totalité de l’enveloppe budgétaire, qui doit être réabondée car le compte n’y est pas, soit consacrée à l’augmentation de tous les personnels, sans contrepartie !

La FNEC FP-FO invite les personnels à refuser ces concertations, qui n’ont aucun caractère obligatoire, et à se réunir pour construire le rapport de force pour gagner sur les revendications, en particulier salariales !

Montreuil, le 5 décembre 2022

Coupures d’électricité : aucune école, aucun établissement ne doit fermer

Coupures d’électricité : aucune école, aucun établissement ne doit fermer

Coupures d’électricité
Aucune école, aucun établissement ne doit fermer

La FNEC FP-FO 53 considère que ces décisions gouvernementales sont indignes. On nous demande une fois de plus de payer les conséquences des choix politiques et de l’incurie des gouvernements successifs.

Nous sommes dans une situation où l’on est plus en mesure de répondre aux besoins en énergie suite aux dysfonctionnements d’ordre structurel, à la libéralisation du marché et l’ouverture à la concurrence qui a attaqué l’opérateur historique, favorisé le dumping social tout en augmentant les prix, favorisé la recherche du profit au détriment de la maintenance et de l’entretien des moyens de production, le parc nucléaire par exemple.

On peut aisément faire le parallèle avec la situation de l’hôpital et les décisions prises pendant la crise COVID ou avec la marche à la territorialisation et la privatisation de l’Ecole à laquelle nous assistons.

La FNEC FP-FO 53 refuse que les écoles, les établissements, les services se retrouvent fermés parce que l’Etat n’a pas pris les mesures pour garantir l’accès à l’énergie du service public. Il doit être prioritaire !

FO rappelle également qu’aucune fermeture ne serait non plus acceptable par manque d’argent pour payer les factures. Tous les établissements scolaires doivent rester ouverts et être convenablement chauffés.

Ceci étant dit, les annonces ministérielles sont encore plus alarmantes que prévu, en particulier compte tenu des délais qui sont annoncés…

Ainsi, il faudrait qu’un directeur d’école ou un chef d’établissement, après avoir consulté lui-même un site internet, informe, la veille à 17h dans le meilleur des cas, tous les parents de son école ou de son établissement pour les prévenir de la fermeture ! Comment organiser l’accueil des élèves prioritaire dans un délais pareil ? Que se passe-t-il si des parents ne prennent pas connaissance de l’information et leur enfant vient quand même ou s’il est accueilli au périscolaire ? Quelle sera la position administrative des personnels dont le lieu de travail est fermé ? Leur présence sera-t-elle requise, en particulier celle des directeurs et des chefs d’établissements ?

Pour la FNEC-FP FO 53, les personnels et les élèves n’ont pas à subir les conséquences d’un prix de l’électricité qui résulte d’une réglementation favorisant la spéculation et les fournisseurs privés d’électricité à qui EDF vend une part de sa production à bas prix pour leur permettre de faire des profits scandaleux et énormes.

La FNEC-FP FO 53 s’est adressé au directeur académique rappelant qu’elle n’acceptera pas la désorganisation qui se profile sous couvert d’organiser les délestages et demandant que des réponses soient immédiatement apportées.

A Laval le 3 décembre 2022

FNEC-FP FO 53, syndicats FO de l’enseignement, de la culture et de la formation professionnelle
10, rue du Dr. Ferron – BP 1037 – 53010 Laval Cedex
Tel. : 06 52 32 30 45 – @ : fnec.fp.53@laposte.net

Détachement dans le 2nd degré

Détachement dans le 2nd degré

DÉTACHEMENT DANS LE SECOND DEGRÉ

Le bulletin officiel du 24 novembre 2022 définit les modalités relatives au détachement pour la prochaine rentrée scolaire.

Annexe 1

Annexe 2

Annexe 3

Conditions pour postuler 

–  Être fonctionnaire titulaire de catégorie A

–  Justifier des titres et diplômes requis en application des statuts particuliers du corps d’accueil :

·       licence pour l’accueil dans le corps des certifiés, EPS, PLP (sauf disciplines professionnelles : BAC+2 et 5 ans d’expérience) ou CPE

·       master 2 pour l’accueil dans le corps des agrégés

Procédure de recrutement 

Les candidats au détachement saisissent leur candidature uniquement en ligne, dans l’application Pegase, accessible depuis l’adresse suivante : https://i-dgrh2-app.adc.education.fr/pegase.

Les candidatures doivent impérativement être saisies entre le 2 et le 30 janvier 2023 inclus.

Les candidats expriment des vœux concernant le corps d’accueil et, pour le 2d degré, la discipline/l’option/la spécialité choisies.

Chaque demande de détachement (si dans deux corps différents) doit faire l’objet d’une candidature distincte.

Un dossier de candidature comprend :

– un Curriculum vitae

– une lettre de motivation

– une copie des diplômes

– une copie des qualifications complémentaires requises pour l’accès au corps des professeurs d’EPS et professeurs agrégés d’EPS (qualifications en sauvetage aquatique et en secourisme obtenues selon les modalités prévues par l’arrêté du 12 février 2019, modifié par l’arrêté du 13 juillet 2021)

– une copie de l’arrêté de position pour les personnels hors position d’activité

Les candidats doivent veiller à expliciter dans leur dossier (et en particulier dans leur lettre de motivation) leur parcours de formation et les démarches entreprises destinées à l’actualisation de leurs compétences et connaissances disciplinaires, leur parcours professionnel, les acquis de l’expérience et leur motivation.

Lors du dépôt de leur candidature, les agents doivent joindre l’avis de leur inspecteur(trice) de circonscription (cf. annexe 3) dans l’application Pegase.

Un avis sera ensuite émis par le directeur académique.

Les dossiers ayant reçu un avis favorable seront transmis par la Direction académique à la Direction Générale des Ressources Humaines du ministère au plus tard le 24 mars 2023. En effet, un avis favorable prononcé par la Directrice académique n’équivaut pas acceptation du détachement, celui-ci étant décidé par le Ministère de l’Education nationale, dont la décision sera rendue à partir du 2 juin 2023.

Les candidats sont informés par la Direction académique de l’avancement de leur dossier lors des étapes suivantes de la procédure :

·       avis favorable et transmission du dossier à la DGRH, ou avis défavorable ;

·       décision favorable ou défavorable du ministre concernant l’accueil en détachement.

L’accueil en détachement 

Le détachement est prononcé pour une période de deux ans. Toutefois, à l’issue de la première année scolaire, un avis du recteur d’académie est recueilli sur le maintien en détachement de l’agent la deuxième année. En cas d’avis défavorable, il est mis fin au détachement. Dans ce cas, l’agent est réintégré dans son corps d’origine.

Durant leur première année de détachement, les agents sont affectés à titre provisoire et bénéficient d’un parcours de formation adapté visant à faciliter l’acquisition des compétences nécessaires à l’exercice de leur métier.

Le renouvellement du détachement, le retour dans le corps d’origine ou l’intégration dans le corps d’accueil 

L’intégration est prononcée par le ministre pour le 2d degré :

·       à l’issue de la première année de détachement sur demande de l’intéressé et après accord des corps d’inspection et de l’administration d’accueil. L’agent adresse sa demande d’intégration au Recteur d’académie s’il est détaché dans le 2d degré trois mois au moins avant la fin de cette première année ;

·       à l’issue de la deuxième année de détachement sur proposition de l’administration d’accueil et sur demande de l’intéressé selon les modalités prévues pour l’intégration à l’issue de la première année de détachement.

Par ailleurs, le détachement de longue durée ne peut être renouvelé au-delà d’une période de cinq années que si le fonctionnaire refuse l’intégration qui lui est proposée.

Situation des professeurs des écoles détachés dans le corps des psychologues de l’éducation nationale spécialité EDA lors de la constitution initiale du corps (personnels n’ayant pas fait valoir leur droit d’option en 2017, détachés pour cinq ans à compter du 1er septembre 2018)

La période de détachement des agents arrivant à échéance le 1er septembre 2023, il appartient au Recteur d’interroger les personnels concernés afin de :

·       prolonger automatiquement par arrêté, pour une période de cinq ans, leur détachement dans le corps des psy-EN, à compter du 1er septembre 2023 ;

·       prononcer automatiquement par arrêté la fin du détachement dans le corps des psy-EN s’ils souhaitent être réintégrés dans leur corps d’origine ;

·       transmettre au ministère les demandes d’intégration dans le corps des psy-EN avant le 24 mai 2023

Pour toute question, vous pouvez contacter les élus et représentants du SNUDI-FO 53
06 52 32 30 45 – contact@snudifo53.fr

Pour défendre mes droits et mes garanties statutaires de fonctionnaire d’État :
Je me syndique au SNUDI-FO :
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