Réunion ouverte à tous : LUNDI 6 NOVEMBRE Laval (locaux FO) 6 rue Souchu Servinière Ou en visio 18h00
Acte 2 de l’école inclusive, échanges sur les situations connues dans les établissements, AESH, conférence nationale du 17 novembre, défense de l’enseignement et des structures spécialisés
Cette réunion, ainsi qu’une enquête qui l’accompagne, est organisée dans le cadre de la préparation d’une conférence nationale qui se tiendra le 17 novembre, à Paris.
Elle est ouverte à tous les professionnels de l’Education Nationale mais également aux représentants de parents d’élèves, aux associations, et plus largement à tous les professionnels qui travaillent avec des enfants ou des jeunes en situation de handicap.
Notre organisation est depuis des années, pleinement engagée dans la défense du droit de tout élève en situation de handicap à bénéficier d’une scolarité respectant les notifications MDA.
Notre position peut se résumer ainsi : Oui à la scolarisation adaptée aux besoins des élèves, en milieu ordinaire chaque fois que c’est possible, en établissement spécialisé chaque fois que nécessaire. Non à l’inclusion systématique et indifférenciée.
Face à l’inacceptable remise en cause des conditions de scolarisation des élèves en situation de handicap et à la dégradation des conditions de travail des personnels, nous vous invitons à venir en discuter lors de cette réunion du 6 novembre.
Suite à notre courrier et à notre entrevue avec le secrétaire général lundi, l’IA confirme que les formations prévues sur le temps des vacances ne peuvent se faire que sur la base du volontariat !
C’est une victoire pour les collègues qui étaient convoqués avec ordre de mission !
Pour faire valoir ses droits, pour être représenté, informé et défendu lorsqu’il y a besoin : syndiquez vous !
Le directeur académique a des difficultés à mettre en place plusieurs formations, visiblement à cause du manque de remplaçants !
Saisit par plusieurs collègues, le SNUDI-FO 53 a interpellé le directeur académique : Lire notre courrier
Résultat, c’est pendant les vacances que les enseignants devraient se former, alors qu’auparavant les enseignants avaient le choix de formations diverses, de qualité. Ils pouvaient être 3 semaines en formation sur le temps de travail tout en étant remplacés !
Mais d’où vient cette nouvelle attaque statutaire ? Comment est-ce possible ?
Ce n’est pas, contrairement à ce qu’on peut lire ou entendre, le ministre Attal qui sort cela de son chapeau. C’est le décret 2019-935 du 6 septembre 2019 (ainsi qu’un arrêté) qui mettent en place une allocation pour rémunérer les enseignants effectuant une formation pendant « les vacances des classes » « à l’initiative de l’autorité compétente ou après [leur] accord ». Il est donc indiqué explicitement que les personnels pourront être convoqués en formation pendant les vacances, même sans leur accord, pour une durée de 5 jours par an.
A terme, ce décret pourrait même remettre en cause les congés de formation rémunérés et leur indemnisation à 85% puisque la rémunération forfaitaire de la formation à 60€ bruts la demi-journée, est donc à moindre coût pour notre administration.
Les organisations syndicales représentatives avaient voté unanimement contre ce projet de décret en CTA ministériel. Les congés et notre statut de fonctionnaire d’Etat sont battus en brèche !
Des formations « volontaires » ? vraiment ?
Mais est-ce que ce sera vraiment du volontariat ? Poser la question c’est y répondre !
Par exemple, si un collègue inscrit au CAFIPEMF ne participe pas à ces formations volontaires ? Si le jury a un « doute », un regard sera porté sur sa participation ou non à cette formation.
Par ailleurs, on voit déjà se profiler à l’occasion de RDV de carrière PPCR* des préconisations d’IEN pour participer à ces formations « volontaires ».
Pour FO, c’est inacceptable ! Il s’agit là d’un moyen de pression pour obliger les collègues à participer à ces formations sur leurs congés.
*PPCR : voté, défendu et promu par l’UNSA, la FSU et la CFDT
Un « pacte » pour la formation ?
Comment ne pas faire le lien avec le Pacte Ndiaye ? Comment ne pas faire le lien avec la logique du contrat de louage individuel détériorant notre statut, nos conditions de travail… ?
Voici donc les journées de formation rémunérées (120 euros buts la journée) … mais pendant les congés !
FO n’accepte pas la destruction méthodique de notre statut d’enseignant fonctionnaire d’Etat !
Le SNUDI-FO 53 exige que la formation continue soit maintenue dans le cadre réglementaire actuellement en vigueur, c’est‐à‐dire sur le temps de travail. Elle exige l’abrogation du décret du 6 septembre 2019 et le rétablissement d’une véritable formation continue choisie, organisée sur le temps de travail !
Elle exige la satisfaction des revendications urgentes sur les salaires, les postes et les conditions de travail pour que les moyens de remplacement puissent être retrouvés et systématiquement assurés.
C’est en ce sens, que le SNUDI-FO 53, saisit par plusieurs collègues a interpellé le DASEN. (Lire notre courrier)
En cas de non-remplacement, les directeurs se voient souvent contraints de répartir les élèves dans les autres classes. Cela pose problème à plusieurs égards :
– problèmes de sécurité liés au surnombre et aux responsabilités en cas d’accident, – enseignement difficile avec des effectifs plus lourds, – changement de programmation, – conditions de travail dégradées pour les enseignants, – gestion de la « grogne » des parents d’élèves, – des sorties sont parfois annulées faute d’encadrement suffisant (piscine, EPS, médiathèque etc…)
Bien souvent, l’administration vous répondra que vous êtes couverts ce qui n’est pas toujours le cas.
QUE FAIRE EN CAS DE NON-REMPLACEMENT ?
1. Contacter le SNUDI-FO 53 : pour l’informer de la situation via le formulaire en ligne, ou sur la messagerie du SNUDI-FO 53 contact@snudifo-53.fr ou encore par SMS au 0652323045 « Le …./… /2023, école de……………, classe de ……, non remplacée »
2. Demander consigne par écrit à l’IEN : Madame l’inspectrice / Monsieur l’inspecteur, Je vous alerte de la situation suivante. Madame/Monsieur XXXX de la classe XXXX n’est pas remplacé (DATE / DEPUIS LE…) L’absence de replacement impacte lourdement le fonctionnement de l’école. En effet (DETAILS : répartition des élèves, conséquences sur les effectifs, sécurité, santé, hygiène, responsabilité…) Sommes-nous autorisés à demander aux familles de garder leurs enfants à domicile ? Salutations respectueuses…
3. Informer les parents par écrit :
Madame, Monsieur, La classe que fréquente votre enfant se trouve actuellement sans enseignant(e). Les services de la Direction académique nous ont informés que l’enseignant(e) absent(e) ne serait pas remplacé(e). Nous regrettons cette situation qui touche les élèves et les maîtres. Un accueil est assuré, pour autant nous vous invitons à prendre les meilleures dispositions pour votre enfant. Le personnel enseignant
4. Vous pouvez demander oralement aux parents qui le peuvent de garder leur enfant.
5. Diriger les parents mécontents vers l’IEN de circonscription et la DSDEN (communiquer l’adresse courriel de ce.lavalX@ac-nantes.fr)
6. Si vous estimez que la répartition des élèves présente des risques, et nuit à la sécurité et à vos conditions de travail, remplissez le Registre Santé Sécurité au Travail (modèle de fiche RSST vierge) et envoyez-nous une copie par email. Si vous estimez qu’il y a danger grave et imminent, contactez immédiatement un représentant FOpour le renseignement du RDGI (registre danger grave et imminent)
7. Si l’absence non-remplacée dure plus d’une journée, appliquez la consigne syndicale du SNUDI-FO 53 qui vous couvre (pas de répartition des élèves si l’absence « non remplacée » dure plus d’une journée) et utilisez nos modèles de lettre pour faire remonter à votre IEN, à la mairie, et aux parents (mettez nous en copie).
Rejoignez le SNUDI-FO 53 : Syndicat majoritaire des écoles publiques de la Mayenne www.snudifo-53.fr FO : 1er syndicat de la fonction publique d’Etat FO : 1er syndicat fédéré et conféré du 1er degré en Mayenne
« Pour relever le niveau », le ministre Attal supprime 2500 postes d’enseignants et poursuit sa politique de destruction de l’Ecole
A l’occasion de la Journée mondiale des enseignants, le 5 octobre, Gabriel Attal lance « le choc des savoirs ». En huit semaines, il promet de trouver les solutions pour « relever le niveau » et sauver l’Ecole. « En un quart de siècle, les élèves français ont perdu l’équivalent d’un an en termes de niveau », assure-t-il. S’agit-il dès lors de revenir sur les contre-réformes de ses prédécesseurs, dont les plus récentes (réformes du collège et du lycée…), qui ont supprimé des milliers d’heures de cours ? S’agit-il de rétablir les dizaines de milliers de postes qui ont été supprimés afin de garantir les meilleures conditions d’apprentissage pour les élèves ?
Non, bien sûr : ce que le ministre met sur la table ce sont les programmes, les cycles, la formation des enseignants, les manuels scolaires, une grande consultation des enseignants, et une mission « exigences des savoirs » chargée de rendre ses conclusions fin novembre…
Et dans le même temps :
Le budget 2024 prévoit la suppression de 2 500 postes d’enseignants à la rentrée prochaine !
Le ministre et le président Macron annoncent l’acte 2 de l’Ecole inclusive pour mettre fin aux établissements médico-sociaux et aux structures spécialisées, accélérer l’inclusion systématique délabrant davantage les conditions d’apprentissage de tous les élèves.
Ils souhaitent généraliser le Service National Universel sur le temps scolaire, malgré l’opposition des fédérations FNEC-FP-FO, FSU, SGEN-CFDT, UNSA, FERC-CGT, SNALC, SUD Education, des organisations de jeunesse VL, FIDL, MNL, et de la FCPE, qui déclarent : « nos élèves ont besoin d’école, pas de SNU ! »
Ils accélèrent la territorialisation de l’Ecole sur le modèle de l’expérimentation marseillaise, avec le dispositif « Notre Ecole faisons-là ensemble » ou encore la réforme de la voie professionnelle dont l’objectif est à l’opposé de l’égal accès de tous à l’instruction et aux qualifications.
« Garantir le bonheur » des professeurs est « un objectif prioritaire de notre école », ose affirmer le ministre Attal.
En refusant d’augmenter le traitement indiciaire des fonctionnaires ? Avec le « Pacte » qui octroie quelques miettes de primes en échange de « corvées » ? Avec l’évaluation permanente ? Avec les formations pendant les vacances ?
Assez des mensonges ministériels ! Tous aux réunions et assemblées FO !
Le SNUDI-FO 53 appelle les PE, les AESH, les PsyEN à se réunir aux RIS et aux stages FO !
Prise en compte pour la pension de l’Allocation IUFM : Les textes vont paraître avant fin 2023
La FNEC FP-FO avait saisi par courrier le ministre au sujet de la prise en compte de la période allocataire IUFM dans la liquidation de la pension.
En effet, lors de la mise en place des IUFM au début des années 90, la formation des enseignants, passée de deux années à une année, prévoyait une première année d’IUFM, préparatoire au concours, ouvrant droit à une allocation de formation.
Cette allocation de formation devait être prise en compte dans liquidation du droit à pension, en vertu de l’article 14 de la loi 91-715 du 26 juillet 1991.
Or, aucun décret en Conseil d’Etat n’ayant été pris depuis, cet article de loi est resté lettre morte et nos collègues partent à la retraite sans que cela ne leur soit appliqué.
La FNEC FP-FO est donc intervenue pour que cette injustice soit réparée, par courrier puis en questionnant le ministre lors de deux CSA ministériels.
Le ministère a indiqué lors du CSA du 26 septembre 2023, en réponse à FO, que le décret est en cours de rédaction. Il est à l’étude par la Direction des Affaires Financière au niveau Fonction publique et sera publié avant la fin de l’année civile 2023.
Une circulaire d’application sera également publiée par le ministère pour informer les personnels et leur permettre de faire valoir leur droit.
Le SNUDI-FO 53 invite tous les personnels concernés à contacter le syndicat afin que leur situation puisse être suivie et leur droit respecté.
La FNEC FP-FO quitte le groupe de travail sur le « harcèlement »
Le ministère avait convié le 4 octobre 2023 les organisations syndicales à un nouveau groupe de travail faisant suite à la présentation par le gouvernement de son plan de lutte contre le harcèlement dit « scolaire ».
Les représentants du ministre ont présenté leurs propositions :
Des outils sont élaborés : 3 questionnaires (école, collège, lycées) qui se déclinent chacun en deux versions (une anonymisée, une nominative) mais dont les questions sont identiques…
Le questionnaire nominatif peut être utilisé en cas de suspicion de harcèlement.
Le 9 novembre, une grande journée de sensibilisation au harcèlement est organisée dans toutes les classes (lycées, collèges et écoles à partir du CE2). Un courrier aux familles sera rédigé par le ministre. Deux heures doivent être consacrées (par l’enseignant à l’école, dans le cadre de journées banalisées au collège et lycée en mobilisant les professeurs principaux). Des « kits pédagogiques » sont proposés sur Eduscol pour organiser ces séances. Pendant ces deux heures, le questionnaire anonymisé doit être distribué et rempli par les élèves… Les enseignants ou professeurs principaux ramassent les questionnaires et engagent une démarche famille par famille, possiblement en lien avec les informations données par la plateforme téléphonique mise à disposition des familles (3020) …
Les informations issues de ces questionnaires doivent être remontées.
A l’issu de cette journée et sur la base des renseignements récoltés dans les questionnaires, les enseignants et les professeurs principaux doivent organiser une restitution aux parents…
Face à ces annonces, la totalité des organisations syndicale a vivement réagi.
Pour sa part, la FNEC FP-FO a indiqué :
« Force est de constater qu’aucune des mesures annoncées ne va dans le sens de redonner les moyens permettant à l’Éducation nationale, à la santé scolaire, à la Protection judiciaire de la Jeunesse ou à l’éducation populaire de fonctionner. Au contraire : le PLF 2024 programme 2500 nouvelles suppressions de postes d’enseignants pour l’année prochaine, après avoir supprimé 2000 postes à la rentrée 2023.
Ce dont les élèves ont besoin, ce sont des milliers de postes d’infirmières, de médecins scolaires, d’assistantes sociales, d’enseignants spécialisés, de PsyEN, de CPE, c’est le rétablissement des maîtres d’internat – surveillants d’externats, des AED avec un vrai statut et une vraie formation ! Les élèves et les parents n’ont pas besoin de plus de plateforme numérique, mais de personnels qui peuvent leur consacrer du temps. Et comme chacun le sait, le temps c’est de l’argent. L’argent a bien été trouvé pour le SNU et le PACTE ! De même, nous revendiquons la création des postes nécessaires, l’arrêt des suppressions de postes pour faire baisser significativement le nombre d’élèves par classe, ce qui serait bien plus efficace que des cours « d’empathie », ou que des « référents » chargés de « coacher » les personnels.
Or, le ministre veut former les personnels de son ministère et les placer en première ligne, c’est-à-dire les rendre responsables de la mise en oeuvre du slogan « 100% prévention, 100 % détection, 100 % solution. »
C’est dans ce cadre que sont présentées ces propositions : un grand raout le 9 novembre et des projets de grilles d’auto-évaluation. Ces propositions ne peuvent que mettre les personnels en grande difficulté : organiser seul une séance de deux heures sur un sujet délicat et potentiellement anxiogène pour certains élèves, distribuer des questionnaires anonymes dont on ne sait ni qui les dépouillera, ni qui analysera les réponses, ni ce qu’il faudra en tirer, ni quelle responsabilité sera engagée en cas de réponses alarmantes dans ce questionnaire qui est anonyme ; et pour couronner le tout, organiser une séance de restitution avec les parents… c’est-à-dire toujours un peu plus exposer les personnels à des situations qui peuvent être incontrôlées ! On se demande ce que cherche le ministre !
Depuis plus de vingt ans, l’ensemble des services a été tellement dégraissé que tous les personnels, dont les administratifs, se trouvent à la peine en établissement, parce qu’à tous les étages c’est le même constat : tout le monde arrive à la limite du point de rupture en raison des postes supprimés ou des absences non remplacées. Les personnels poussés au bout de leurs limites par des conditions de travail maltraitantes risquent plus de commettre des maladresses.
La FNEC FP-FO refuse le lynchage médiatique et la recherche de boucs émissaires. C’est par exemple la situation vécue par les personnels du service interacadémique de la DAJ Ile de France. La protection juridique et toutes les mesures statutaires nécessaires doivent être octroyées par les trois recteurs franciliens en urgence aux collègues menacés, suite à la campagne de dénigrement public engagée à leur encontre.
La FNEC FP-FO condamne également la multiplication des arrestations par la police d’élèves soupçonnés de harcèlement dans leur établissement, voire en plein cours. S’agit-il de lutte contre le harcèlement, ou bien le gouvernement cherche-t-il à intimider la jeunesse, lui signifier qu’elle peut être interpellée partout, y compris à l’école, qui ne serait plus une enceinte protégée ? La FNEC FP-FO exige l’arrêt des interventions policières dans les établissements scolaires ! Les écoles, collèges et lycées doivent rester des lieux d’étude.
Nous estimons en outre que le harcèlement ne doit pas être uniquement qualifié de « scolaire » puisque c’est un sujet beaucoup plus vaste. Le harcèlement a une définition juridique. Si le présumé coupable est un jeune, il ne doit pas être considéré comme un « scolaire » mais relever de la protection judiciaire de la jeunesse.
Pour conclure, la FNEC FP-FO ne saurait se satisfaire d’annonces simplistes et encore moins cautionner un plan visant à dédouaner le ministère de ses responsabilités. La FNEC FP-FO continuera de porter les revendications des personnels à tous les niveaux. Mais ne comptez pas sur nous si ces groupes de travail organisés par le ministre ne permettent pas de répondre à la question urgente des moyens, ce qui passe par l’arrêt des suppressions de postes prévues pour 2024, le rétablissement des postes supprimés les précédentes années, la création de postes statutaires nécessaires dans les écoles et les EPLE et les services. »
Plutôt que de répondre à ces revendications, le ministère a préféré exprimer sa surprise aux réactions syndicales, indiquant la situation alarmante vécue par les élèves, précisant que c’était une priorité ministérielle et qu’il allait falloir changer d’échelle. La FNEC FP-FO a quitté la séance en indiquant qu’elle refusait l’opération du ministre visant à faire porter la responsabilité sur les personnels quand dans le même temps il supprime 2500 postes.
Le ministère prend désormais appui sur la loi Rilhac qui indique dans son article 2 « Le directeur d’école est nommé parmi les personnes inscrites sur une liste d’aptitude » pour appliquer désormais stricto sensu l’article 6 du décret de 1989 sur la direction d’école : « Il est établi chaque année une liste d’aptitude par département. L’inscription sur une liste d’aptitude départementale demeure valable durant trois années scolaires. »
Jusqu’à présent, un directeur en poste était réputé inscrit sur LADE. Sur injonction du ministère, les directeurs d’école dont la liste d’aptitude date de plus de trois ans et qui ne sont plus sur un poste de direction doivent donc demander à être réinscrits sur LADE.
Cette obligation est mise en œuvre dès cette année !
Ces nouvelles dispositions ne permettent-elles pas au DASEN d’écarter des directeurs de leur poste, surtout au moment où, avec la mise en place du « Pacte » Ndiaye, le ministère tente de transformer les directeurs d’école en contremaîtres de ses contre-réformes ? Cette nouvelle disposition ne vise-t-elle pas à faire peser une pression permanente sur les épaules des directeurs ?
Formation préalable à l’inscription sur la liste direction d’école
Article 2 de la loi Rilhac :« Ne peuvent être inscrits sur cette liste d’aptitude que les instituteurs et les professeurs des écoles qui, d’une part, justifient de trois années d’enseignement ou d’une année au moins d’exercice de la fonction de directeur d’école et, d’autre part, ont suivi une formation à la fonction de directeur d’école. »
Le SNUDI-FO le rappelle, une confusion s’instaure désormais entre :
D’une part, la formation préalable à l’inscription sur la liste d’aptitude prévue dans la loi Rilhac
D’autre part la formation qui précède et qui suit la prise de poste d’un nouveau directeur, prévue par l’arrêté du 28 novembre 2014 qui indique « La durée de la formation préalable à la prise de fonctions qui est suivie par les directeurs d’école (…) est de trois semaines. En sus de la formation prévue au précédent article, une période de formation, d’une durée de deux semaines est organisée durant la première année suivant la prise de fonctions. Elle est complétée par une formation d’au moins trois jours qui doit être organisée avant la fin de la même année scolaire. » et à la circulaire du 1er décembre 2014 qui précise : « Les deux sessions de la formation initiale se déroulent sur le temps scolaire. »
A la demande du SNUDI-FO au ministère, il est désormais confirmé que l’intégralité des trois semaines de formation des directeurs préalables à leur prise de poste sera effectuée sur temps scolaire.
En cas de doute, ou pour toute question, sollicitez un représentant du SNUDI-FO 53.
AESH : mobilisés pour les revendications Un vrai travail, un vrai statut, un vrai salaire ! Abandon des PIAL ! Non à l’acte 2 de l’école inclusive !
Ce mardi 3 octobre 2023, à l’appel de FO, FSU, CGT et SUD les personnels de l’Education Nationale étaient appelés à la grève et à la mobilisation pour les revendications AESH, pour la défense de l’enseignement spécialisé.
A Laval, près de 150 personnes étaient rassemblées devant la préfecture.
A 14h00 une délégation intersyndicale (2 FO, 1 FSU, 2 CGT, 2 SUD) était reçue à la DSDEN pour porter les revendications. Une seule AESH présente pour FO. Frédéric Gayssot (PE) et Sandrine Poirier (AESH) composaient la délégation FO.
Le constat est sans appel :
Nos responsables administratifs reconnaissent bien les limites de l’école inclusive, en admettant être dépassés la situation. Les conséquences du sous-effectif sur la sécurité et les conditions de travail des personnels sont parfois dramatiques : pas de remplacement des AESH, pas de solution pour les personnels sans accompagnement pour leurs élèves, manque considérable d’AESH pour répondre aux notifications de la MDA…
Sans parler de la précarité du métier, qui génère misère et détresse, et a pour conséquence un nombre considérable de démissions.
Les absences non remplacées des AESH représentent au moins 40 ETP par an. Rien que pour le remplacement, FO estime qu’il faudrait recruter plus de 60 AESH.
Avec le tour de passe-passe des PIAL et une mutualisation outrancière (des AESH accompagnent parfois jusqu’à 14 élèves !), nos responsables administratifs locaux regrettent que toutes les notifications MDA ne sont pas honorées. Selon l’administration, 50 élèves seraient sans aucun accompagnement malgré la notification MDA. FO rappelle qu’il faut aussi ajouter tous les accompagnements incomplets et totalement mutualisés.
Il y a en Mayenne près de 870 AESH.
Acte 2 de l’école inclusive : toutes nos craintes sont confirmées !
Fusion des AESH et des AED, changement des PIAL en PAS (pôle d’appui à la scolarité), liquidation des structures spécialisées (IME, ITEP…), pour FO c’est clair, l’acte 2 de l’école inclusive est une étape supplémentaire vers une inclusion scolaire indifférenciée et systématique.
FO invite tous les personnels de l’Education Nationale, à participer à la réunion inclusion scolaire du 6 novembre pour préparer la conférence nationale inclusion, qui aura lieu à Paris le 17 novembre.
Dans le même temps, La Fédération des Services Publics et de Santé Force Ouvrière appelait les ATSEM à la grève. Elles étaient présentes à ce rassemblement et portaient ces revendications : ‒ L’amélioration des conditions de travail ‒ Un(e) ATSEM à temps complet par classe ‒ Leur remplacement sur temps de formation ‒ Une augmentation de 25 % de la valeur du point d’indice pour compenser les pertes du pouvoir d’achat depuis 2000
Ecoutez l’interview d’une représentante des ATSEM FO sur France Bleu Mayenne
Où est donc passée la revalorisation « historique » ?
Dès juin dernier et encore en cette rentrée scolaire, les ministres qui se sont succédé ainsi que le président Macron n’ont eu de cesse d’annoncer à grand renforts médiatiques une revalorisation «historique» des personnels de l’Education nationale. Le ministre Attal continue d’affirmer que ce seraient « entre 125 et 250 € net de plus qu’à la rentrée précédente » que les personnels enseignants devraient toucher
Les bulletins de paie du mois de septembre démontrent que les propos du ministre sont un nouveau mensonge, comme l’était d’ailleurs l’annonce d’une augmentation de 10% pour tous les enseignants annoncée par le président Macron durant la dernière campagne des élections présidentielles.
Les changements à cette rentrée
Les indemnités
L’ISAE (Indemnité de suivi et d’accompagnement des élèves) passe de 1200 euros brut annuel à 2550 euros (soit + 1350 euros)
Pour les PsyEN (1er degré), l’indemnité de fonction passe de 2044 euros brut annuel à 3338 euros (soit + 1294 euros)
Pour les CPC, l’indemnité de fonction passe de 2500 euros brut annuel à 3850 euros (soit + 1350 euros)
Pour les PEMF, l’indemnité de fonction passe de 1250 euros brut annuel à 1925 euros (soit + 675 euros)
La prime d’attractivité (prime grenelle)
Échelon Classe normale
Augmentation brute annuelle
Augmentation mensuelle nette approchée
1
+ 930 euros
+66 euros
2
+ 780 euros
+56 euros
3
+ 1320 euros
+94 euros
4
+ 1680 euros
+120 euros
5
+ 1780 euros
+127 euros
6
+ 1600 euros
+114 euros
7
+ 600 euros
+43 euros
Quelques miettes indemnitaires en guise de revalorisation « historique » !
La réalité c’est que la grande majorité des personnels enseignants ne bénéficieront que du doublement de l’indemnité de suivi et d’accompagnement ou d’orientation des élèves (ISAE ou ISOE) soit moins de 100 € par mois. Une minorité d’enseignants, ceux qui sont dans les 7 premiers échelons de la classe normale, disposeront en outre d’une augmentation de la prime d’attractivité.
Et enfin, une prime sera versée aux enseignants qui accepteront des tâches supplémentaires dans le cadre du « Pacte », ce qui ne constitue donc pas une revalorisation.
Quant aux autres personnels, RIEN ! Si ce n’est la décision d’augmenter de 1,5% la valeur du point – c’est-à-dire bien en deçà de l’inflation ! Et quelques mesurettes « Fonction publique « : prime pouvoir d’achat, GIPA, mesures « bas de grille » pour les trois grades de la catégorie C et les deux premiers grades de la catégorie B qui les maintient à peine au-dessus du SMIC, 5 points en plus sur toute la grille de toutes les catégories, soit environ 25 € brut par mois à compter du 1er janvier 2024.
« Prime exceptionnelle de pouvoir d’achat » (PEPA) : une nouvelle tromperie du ministre
Jeudi 28 septembre, le ministre Attal a annoncé avec tambours et trompettes le versement d’une « prime exceptionnelle de pouvoir d’achat » à certains personnels de l’Education nationale… sauf que cette prime concerne tous les fonctionnaires et que cette information avait déjà été décidée par le ministre Guérini en juin dernier !
Rien de neuf donc… sauf que les personnels comptaient sur cette prime (versée une seule fois) dès le mois de septembre et qu’elle ne sera versée qu’au mois d’octobre, prime qui d’après le décret est comprise entre 300 € et 800 € pour les personnels qui toucheraient moins de 39 000 € bruts annuels toutes rémunérations confondues (traitement, primes, indemnités…)
Ainsi on aurait pu croire, par exemple, que les AESH, personnels situés sous le seuil de pauvreté, toucheraient le maximum de cette prime… Mais c’est sans compter sur une petite ligne qui spécifie que les 800 € seront proratisés sur la base de la quotité travaillée ! Les AESH percevront donc 500 € au lieu de 800 €… Pour le gouvernement, il n’y a pas de petites économies !
Dès la rentrée, déjà des problèmes de paie pour certains personnels !
Le 27 septembre, jour de la paie, qu’ont constaté de nombreux personnels de l’Education nationale ? La grande majorité d’entre eux sont bien loin de toucher 125€ de plus que lors de la rentrée précédente comme le ministre Attal le claironne !
Pire, des AESH se sont vus verser un acompte en lieu et place d’un salaire. Ainsi, par exemple, dans les Hauts-de-Seine, trois jours avant le versement de leur paye, des dizaines d’AESH ont reçu un courriel les informant qu’ils ne toucheraient que 80% de leur salaire en guise d’acompte et que, dans ce cadre-là, ils n’auraient pas de bulletin de salaire pour le mois de septembre.
Dans le Rhône, des enseignants contractuels non encore réembauchés n’ont toujours pas reçu l’attestation Education nationale leur permettant de bénéficier des allocations Pôle Emploi et se retrouvent sans revenu !
A Mayotte, il y a autant de problèmes de paye que d’établissements et de personnels : des remboursements de frais de déplacement en attente depuis deux ans, des heures supplémentaires non payées pour les professeurs et les AED voire des diminutions d’indices !
Assez des mensonges ministériels ! Tous aux réunions et assemblées FO !
Pour FO, la situation n’est plus tenable ! Assez des mensonges ministériels !
Dans une situation où l’inflation explose (alimentation +11,2% ; énergie +6,8% ; électricité + 18% sur un an ; gaz +7,6% ; essence +7%…), ce dont ont besoin les personnels, ce n’est pas de quelques miettes indemnitaires, mais d’une augmentation immédiate a minima de 10% de la valeur du point d’indice comme l’exige la Confédération CGT-FO !
Le SNUDI-FO 53 appelle les personnels à se réunir avec le syndicat pour réaffirmer les revendications et les moyens de les faire aboutir ! Elles les invite à participer à toutes les réunions et tous les stages que le syndicat organise dans les semaines qui viennent.
Devant la dégradation des prises en charge des élèves les plus fragiles et les nouvelles attaques contre les conditions de travail des personnels et d’apprentissages des élèves, le SNUDI-FO 53 a décidé de lancer une enquête sur l’inclusion scolaire en Mayenne (Lien enquête) et d’organiser une RIS spéciale le lundi 6 novembre à 18h, à Laval ou en visio (réunion hybride). Les inscriptions sont indispensables (lien pour s’inscrire).
Une conférence nationale à Paris le 17 novembre
Ces initiatives visent à envoyer une délégation pour participer à une grande conférence sur l’inclusion systématique organisée par notre fédération nationale le 17 novembre à Paris. Il s’agit pour nous d’apporter un éclairage sur la situation des enseignants et des élèves sur la base de ce qui est réellement vécu en classe. Nul besoin d’être devin pour voir ce que chacun subit silencieusement chaque jour, mais il s’agit maintenant d’en donner l’écho et la visibilité la plus large possible, pour faire connaitre les situations intenables, les situations de souffrance et obtenir gain de cause sur les revendications.
En effet, les éléments de langage trompeurs de notre gouvernement sur l’inclusion peinent à cacher des considérations budgétaires pour imposer la poursuite de la maltraitance institutionnelle des élèves et des personnels et l’achèvement de la destruction des structures spécialisées.
L’acte 2 de l’École inclusive prévoit notamment : la fermeture des établissements médico-sociaux qui seraient dissous dans les établissements scolaires, la remise en cause du nombre d’AESH qui serait trop élevé (sic), la culpabilisation des enseignants qui devraient être formés, La fusion des missions des AESH et AED,… C’est par ailleurs ce que confirme le ministre lors du groupe de travail du lundi 18 septembre 2023 ! (voir compte-rendu ci-dessous).
Aussi nous vous remercions de bien vouloir prendre quelques minutes, éventuellement avec vos collègues s’ils le souhaitent, pour répondre à nos questions. Les réponses seront anonymées, l’administration ne pourra exercer aucune mesure de rétorsion.
Votre contribution sera un appui significatif aux revendications relatives à l’inclusion scolaire pour mettre toute la lumière sur les mensonges du gouvernement.
Le SNUDI-FO 53 rappelle ses revendications constantes : – Non à une nouvelle dégradation de la prise en charge des élèves les plus fragiles ! – Non à une nouvelle charge contre les conditions de travail des personnels et d’apprentissage des élèves ! – Oui à la scolarisation adaptée aux besoins des élèves, en milieu ordinaire chaque fois que c’est possible, en établissement spécialisé chaque fois que nécessaire – Non à l’inclusion systématique et indifférenciée – Défense de l’enseignement spécialisé – Création des places nécessaires dans les établissements sociaux et médico-sociaux – Un statut et un vrai salaire pour les AESH – Retrait de l’acte 2 de l’École inclusive.
Vidéo de novembre 2022 à propos de l’inclusion scolaire
Compte rendu FO du groupe de travail “école inclusive” au ministère le 18 septembre
Face aux conséquences désastreuses de l’Ecole inclusive et au ministre qui veut passer en force sur son Acte 2, RÉUNISSONS-NOUS POUR PRÉPARER LA CONFÉRENCE NATIONALE DU 17 NOVEMBRE !
Le ministre Attal a convoqué ce lundi 18 septembre un groupe de travail concernant l’Ecole Inclusive. Il était en fait question de faire le bilan des « attentes » des organisations syndicales dans le cadre des décisions du président Macron lors de la Conférence Nationale sur le Handicap. Aucune nouvelle annonce n’a donc été faite si ce n’est la confirmation de la mise en oeuvre l’Acte 2 de l’Ecole Inclusive avec application progressive à la rentrée 2024 : fermeture des établissements médico-sociaux qui seraient dissous dans les établissements scolaires, remise en cause du nombre d’AESH qui serait trop élevé, fusion des missions des AESH et AED dans un nouveau cadre d’emploi ARE, transformation des PIAL en Pôles d’Accompagnement à la Scolarisation avec culpabilisation des enseignants qui devraient être formés,…
Le constat que fait FO depuis des années avec l’application de la loi 2005 et le concept d’Ecole inclusive introduit par les réformes Peillon, c’est le chaos règne dans de nombreuses écoles avec des personnels et élèves en souffrance voire en danger. Ce constat est désormais été partagé par les autres organisations syndicales, y compris celles qui n’ont jamais remis en cause l’inclusion systématique.
Le constat est le suivant : Ça ne plus durer !
La conseillère sociale du Ministre qui présidait la réunion du 18 septembre a dû faire face à une fronde unanime contre le projet de création du cadre d’emploi d’ARE (Accompagnant à la Réussite Educative) qui de fait aboutirait à une fusion des AESH et des AED, les contrats ARE étant sur des temps « plus complets » et donc « plus intéressants », selon l’administration…
Alors que l’Acte 1 de l’Ecole inclusive a engendré les ravages que nous connaissons dans de très nombreux établissements scolaires, la FNEC FP-FO a rappelé sa ferme opposition à l’Acte 2 de l’Ecole inclusive et qu’elle ne s’inscrirait pas dans le cadre imposé par les décisions présidentielles.
Elle a opposé ses revendications : – création à hauteur des besoins de postes d’enseignants spécialisés – pour une réelle formation d’enseignants spécialisés qui garantisse la prise en charge des élèves – départs en formation à hauteur des besoins pour tous les personnels qui le souhaitent – maintien et création des places nécessaires dans les établissements sociaux et médico-sociaux – un statut et un vrai salaire pour les AESH et leur recrutement à hauteur des besoins – retrait de l’acte 2 de l’Ecole inclusive
FO continuera d’être aux côtés des personnels confrontés aux situations catastrophiques liées à l’inclusion systématique, portera ses revendications à tous les niveaux et mettra tout en oeuvre pour obtenir satisfaction. Face à ces projets d’une violence inouïe, la FNEC FP-FO invite les personnels à participer massivement aux réunions de préparation de la Conférence Nationale de délégués du 17 novembre, au siège de la Confédération FO, afin de discuter et d’une initiative d’ampleur nationale pour la satisfaction des revendications.
Déclaration de la FNEC FP-FO à la réunion sur « l’Ecole inclusive » du 18 septembre 2023 Alors que la situation est intenable dans de plus en plus d’établissements scolaires en raison de l’inclusion scolaire systématique (nos syndicats sont très fortement sollicités pour des situations mettant en danger les élèves et les personnels), le Président Macron a annoncé la mise en place de l’Acte 2 de l’Ecole Inclusive lors de la Conférence National Handicap du 26 avril 2023 : fermeture des établissements médico-sociaux qui seraient dissous dans les établissements scolaires, remise en cause du nombre d’AESH qui serait trop élevé, culpabilisation des enseignants qui devraient être formés, fusion des missions des AESH et AED, … Pendant ce temps, plus de 1200 élèves attendent une place en IME ou ITEP (ou SESSAD IME ou ITEP) en Indre-et-Loire, 400 dans le Tarn, 400 dans l’Hérault… des dizaines attendent une place en ULIS dans de nombreux départements… La FNEC FP-FO a, à de multiples reprises, sollicité l’attention du Ministre sur les conséquences catastrophiques des mesures gouvernementales découlant de la loi de 2005 sur le handicap. A l’opposé des décisions du président Macron, nous réaffirmons nos revendications : -création à hauteur des besoins de postes d’enseignants spécialisés -pour une réelle formation d’enseignants spécialisés qui garantisse la prise en charge des élèves -départs en formation à hauteur des besoins pour tous les personnels qui le souhaitent -maintien et création des places nécessaires dans les établissements sociaux et médico-sociaux, -un statut de fonctionnaire et un vrai salaire pour les AESH et leur recrutement à hauteur des besoins -retrait de l’acte 2 de l’Ecole inclusive La FNEC FP-FO sera aux côtés des personnels confrontés aux situations catastrophiques liées à l’inclusion systématique et portera ses revendications à tous les niveaux et mettra tout en oeuvre pour obtenir satisfaction.