Disponibilité 2025

Disponibilité 2025

Conditions d’obtention

La mise en disponibilité peut relever de deux catégories (cf annexe 1):

– La disponibilité de droit
– La disponibilité sur autorisation

Les demandes de disponibilité sur autorisation (1ère demande ou renouvellement) sont étudiées en fonction des nécessités de service et feront l’objet d’entretiens préalables. Elles sont accordées pour une année scolaire complète. Comme chaque année, nous vous invitons à demander conseil au SNUDI-FO et à être représenté par le syndicat.

La circulaire disponibilité 2025-2026

Les imprimés :

Attention, une nouvelle demande devra parvenir à l’IEN de circonscription, par voie postale cachet de la poste faisant foi le vendredi 14 mars au plus tard.  (l’IEN transmettra au fur et à mesure au service PRHAG pour le lundi 17 mars 2024 délai de rigueur).

Pour une demande de renouvellement, de réintégration ou de démission, la demande est à adresser par voie postale, cachet de la poste faisant foi pour le vendredi 14 mars 20254 au plus tard, à DSDEN de la Mayenne Service PRHAG.

Contactez vos représentants SNUDI-FO 53, pour un accompagnement dans cette démarche, pour toute demande d’information, de conseils et d’aide dans la formulation de votre demande.


Le syndicat libre et indépendant des gouvernements quels qu’ils soient, indépendant de l’administration, des partis et des églises !
Le syndicat qui n’a qu’une seule loi : la défense de vos droits !
(66% du montant est déductible des impôts ou donne lieu à un crédit d’impôt)
Adhésion en ligne

« Pass Culture » : nouvelles coupes budgétaires !

« Pass Culture » : nouvelles coupes budgétaires !

Par un courrier adressé aux chefs établissements le 30 janvier, les rectorats, sur consigne ministérielle, annonçaient que, dans le cadre du Projet de Loi de Finances (PLF) 2025, le budget attribué à la part collective du Pass Culture baisse de 97 millions d’euros en 2024 à 72 millions. Compte tenu des dépenses déjà engagées, il ne reste déjà plus rien pour 2025 !

Du jour au lendemain, les personnels de direction, les équipes pédagogiques se sont trouvés mis devant le fait accompli et contraints de renoncer à des projets culturels programmés depuis la rentrée dans le cadre de l’Education Artistique et Culturelle (sorties cinéma, spectacles, visites de lieux culturels, interventions d’artistes…). Dans le même temps, des structures, des artistes ont été confrontés à l’annulation de contrats en collaboration avec des établissements scolaires.

Le ministère de l’Éducation nationale justifie ces mesures par « le contexte budgétaire actuel », c’est-à-dire par la cure d’austérité de 50 milliards d’euros du budget Bayrou, soit 10 milliards de plus que le budget du gouvernement Barnier censuré le 4 décembre 2024.

Il faut croire qu’à l’heure de l’austérité et de l’économie de guerre, qui voit les crédits d’armements progresser, quand ceux de la Santé, de la Culture et de l’École sont plafonnés ou réduits et que des centaines de postes sont supprimés à la rentrée 2025 dans plus de la moitié des académies, un tel dispositif est de trop.

Il est vrai que pour le président Macron, l’urgence n’est pas d’instruire la jeunesse, ni de lui donner accès à la Culture, mais, comme il l’a déclaré lors de ses voeux aux armées le 20 janvier, de lui donner « le choix de servir (…) d’apprendre avec les armées et d’en renforcer les rangs ».

Face à ces annonces, la colère a immédiatement saisi les personnels des établissements scolaires et culturels, les artistes. Ils ont raison ! La décision du gouvernement est inacceptable ! NON à l’austérité, NON aux coupes budgétaires ! OUI à l’égal accès pour tous à l’instruction et à la Culture !

La FNEC-FP FO et la FASAP-FO soutiendront toutes les initiatives des personnels et des artistes pour l’ouverture des crédits nécessaires au maintien de tous les projets culturels prévus dans le cadre de la part collective du Pass Culture, pour la mise en oeuvre des moyens nécessaires pour garantir à tous un égal accès à l’instruction et à la culture (à commencer par l ’ arrêt des suppressions de postes, la création des postes nécessaires, l’arrêt des contre-réformes en cours…).

Par ailleurs, la FNEC-FP FO et la FASAP-FO, réaffirment leur revendication que les crédits attribués au Pass Culture individuel (un peu plus de 200 millions d’euros), sorte de chèque « éducation » à l’américaine (pour les jeunes de 15 à 18 ans), soient intégralement reversés au service de l’accès de tous à la Culture.

Paris, le 3 février 2025


Courrier intersyndical à la ministre

AG des adhérents 2025

AG des adhérents 2025

L’assemblée générale des adhérents SNUDI-FO 53 et des adhérents des syndicats FO de l’Education en Mayenne, s’est réunie à Laval mercredi 29 mai.

Les échanges ont été riches, sur la situation générale, dans les écoles et établissements, sur la question des salaires, des postes et de la carte scolaire, mais 90% des échanges étaient en lien avec l’inclusion scolaire systématique.

Lors de cette AG du SNUDI-FO 53, Caroline Huet, AESH à l’école de Changé a été élue et cooptée au conseil syndical. Lucie Dalibard, directrice de l’école de la Chapelle au Riboul, intègre l’équipe des correspondants de secteur.

ANGOT EMILIE (CS)
BELLAN ANAIS (CS)
BIZEUL GOSSANT CELINE (CS)
BLANCHET ANTOINE (CS)
BONNAND CATHERINE
BOHEC MAGALI (CS)
COLNOT HELENE (BD)
DENUAULT YOANN (CS)
DESERT Marie (CS)
DESTOOP CATHERINE (CS)
GANNE MARTINE (CS)
GAUDIN Stève (BD)
GAYSSOT FREDERIC (BD)
GERVOT Nathalie (CS)
GRANDET PASCAL (CS

GUIHAL JENNIFER (CS)
HASCOET Nathalie
HELLARD SAMUEL (CS)
HUNOT CLOTILDE
KERBRAT MORGANE
HUET CAROLINE
DALIBARD LUCIE
LAGEISTE Muriel (CS)
LE FELLIC EVELYNE (BD)
LEBLANC LAURA
LEDAUPHIN MARION
LEGAI NATHALIE
MARTIN EMELINE (CS)
MENDOCA BRIGITTE (CS)

MOQUET Jean-Pierre (BD)
ORAIN FABIEN (BD)
OREVE THIERRY
PICCHIOTTINO CHLOE
PICHON CECILE (BD)
RECHE SANDRA (CS)
SEIGNEUR JULIE (CS)
TOUZE SEBASTIEN (BD)
TESSIER ANNE-LAURE (CS)
VALTON MATTHIEU
BOUTIN MARINE
DUBOURG SOLENE
BOULIOU STEPHANIE (CS)


Le SNUDI-FO 53, remercie Matthieu Risse, secrétaire nationale, ainsi que Sébastien Lardeux, secrétaire général de l’UD FO 53 pour leur présence et leurs interventions.

Dans le cadre de l’AG des personnels de l’Education Nationale (FNEC-FP FO 53), un appel départemental a été adopté à l’unanimité. Les adhérents des syndicats de la FNEC-FP FO 53 appellent tous les collègues du département, les parents d’élèves, à :

  • Dénoncer toutes les situations ingérables et/ou dangereuses
  • Signaler toutes les ruptures d’égalité de droit, ou les défauts d’orientation ou d’accompagnement
  • Signer et faire signer la pétition nationale « Pour une scolarisation adaptée aux besoins de chaque élève » https://www.fo-fnecfp.fr/petition-defense-de-lenseignement-specialise/
  • Participer à la réunion Publique organisée à Laval le 4 mars

L’appel à télécharger

CSA-SD du 28.01.25

CSA-SD du 28.01.25

Pour l’administration : M. Vauléon (secrétaire général, interim de direction académique), M. Drault (IEN adjoint au DASEN), l’ensemble des IEN, Mme Bellanger (Cheffe de division PRHAG), M. Trocherie (D3E)
Invités : Sandrine Hubert (CPC généraliste – Plan départemental de formation)
La délégation FO : Hélène Colnot, Stève Gaudin, Fabien Orain
Autres organisations : FSU (3), CGT (2), UNSA (2)

Il est de tradition au SNUDI-FO de ne pas pas se laisser faire. Si les décisions prises sont basées sur de faux chiffres, injustes ou impactent vos conditions de travail, nous serons à vos côtés pour apporter notre soutien à toutes les mobilisations qui pourront s’organiser avec les parents, les collègues, les personnels des écoles

La déclaration FO

Les opérations de carte scolaire se déroulent cette année dans une situation pour le moins cocasse. Un nouveau gouvernement, un budget Barnier retoqué, avec ses 4000 suppressions de postes d’enseignants, une DASEN démissionnaire qui a rejoint le cabinet de la ministre Borne… cette même ministre qui soutenait les 4000 suppressions de postes d’enseignants quand le gouvernement Barnier existait encore, mais en annonce l’annulation, puis qui, en catimini, supprime 470 postes dans les écoles, et même 670 puisqu’elle prévoit de préempter 200 postes « en réserve » dont au moins 100 pour généraliser les pôles d’appui à la scolarité (PAS), et qui voudrait reprendre des dizaines de millions de crédit au ministère. 

Kafkaïen. Oui, Kafkaïen, et, surtout, à l’image d’un nouveau gouvernement déjà aux abois, qui est confronté à la réalité brutale faisant suite à des années de démantèlement des services publics, des droits sociaux, et qui fait face à la colère exprimée par les salariés qui subissent, en premier lieu la perte abyssale de pouvoir d’achat, et des années de travail supplémentaire pour pouvoir prétendre à une retraite à taux plein.

Le SNUDI-FO 53, syndicat majoritaire des écoles publiques de la Mayenne, constate que, si la mobilisation des personnels et des agents de la Fonction Publique en décembre a permis d’infléchir la politique austéritaire du précédent gouvernement, et notamment l’annulation des 4000 suppressions de postes initialement prévues, les revendications ne sont pas encore toutes entendues ! Non, ces annulations en trompe-l’œil ne permettent pas de satisfaire les besoins urgents !

Le SNUDI-FO 53 estime que 4 retraits d’emploi pour notre département, ce sont 4 suppressions de trop, d’autant qu’il faudrait créer des postes.

Un groupe de travail (GT) carte scolaire s’est réuni le 21 janvier. Lors de ce GT, 28 écoles faisaient l’objet d’une menace de fermeture.

Avant ce GT, en audience, le SNUDI-FO 53 a porté 2 demandes d’ouvertures de classes, et le syndicat obtient ainsi satisfaction pour les écoles d’Hilard et de Badinter élémentaire.

Lors du GT, et entre le GT et ce CSA, le SNUDI-FO 53 est intervenu avec plusieurs écoles (courriers, échanges parents, élus…), écoles qui ne font plus du tout l’objet d’une fermeture (Andouillé maternelle, St Ouen des Toits, Cuillé, La Chapelle au Riboul, Saint Denis d’Anjou, Changé, Saint Berthevin le Lac Maternelle, Martigné sur Mayenne…). Le syndicat se félicite d’avoir obtenu satisfaction pour ces écoles.

7 fermetures de classes pour 2 ouvertures dans les écoles publiques de la Mayenne :

OUVERTURES DE CLASSES ENVISAGÉES (2) :
Toutes les ouvertures de classes sont des demandes portées par FO

Laval Hilard (11->12)
Laval Badinter (11->12)
ULIS TSA (discussion en cours pour une implantation à l’école Jules Ferry Mayenne)

FERMETURES DE CLASSES ENVISAGÉES (7) :

La Bazoge-Montpinçon (4->3)
Châlons du Maine (5->4)
Bonchamp – Bono Campo (6->5)
Forcé (6->5)
Loiron (8->7)
Mayenne Jules Ferry (9->8)
Laval G. Tillion (11->10)

AUTRES MESURES : 

½ moyen provisoire à l’école élémentaire de Bonchamp-les-Laval
½ moyen provisoire à l’école élémentaire de Châtres-la-Forêt
½ moyen provisoire à l’école élémentaire de Laval Louis Pergaud
ULIS TSA (lieu non connu)
1 ETP pour ULIS TFM Thévalles (support de formation CAPPEI)

Beaulieu Sur Oudon : perte d’un demi moyen supplémentaire (TR)
Diminution de décharge PEMF de 0,33 ETP
Diminution de décharge sur mission EMI (0,25 ETP)
Laval Hilard : perte d’un demi moyen supplémentaire (TRZU)
Gennes Longuefuye : perte du moyen supplémentaire (TR)
Averton : perte du moyen supplémentaire (TRR)

Laval Badinter maternelle : maintien du demi moyen supplémentaire
La Pellerine : maintien du demi moyen supplémentaire
Montsurs St Cénéré : maintien du demi moyen supplémentaire
Mayenne PMC : maintien du demi moyen supplémentaire
Mayenne Paul Eluard : maintien du demi moyen supplémentaire
Blandouet St Jean : maintien du demi moyen supplémentaire
Gorron : maintien du demi moyen supplémentaire
Laval La Senelle : maintien du demi moyen supplémentaire


Tous les syndicats, FO (3), FSU (3), UNSA (2), CGT (2) ont voté unanimement contre les décisions de carte scolaire. En conséquence, un nouveau CSA-SD est prévu jeudi 6 février (matin).

D’ici, là les écoles qui revendiquent l’abandon d’une fermeture, ou l’ouverture d’une classe ou la dépêche d’un moyen supplémentaire, doivent reprendre contact avec le SNUDI-FO 53, qui organise déjà la résistance dans les écoles.

Le SNUDI-FO 53 a rappelé que la totalité des ULIS 2nd degré ont des effectifs qui dépassent les 10 élèves requis, et que c’est également le cas pour plusieurs ULIS du premier degré qui actuellement dépassent les 12 requis, ou sont déjà au maximum, comme à Pergault Laval, à Paul Eluard et Pierre et Marie Curie Mayenne, Germaine Tillion Laval, Port Brillet, Ernée, Bonchamps, Jules Verne Laval, et que l’année prochaine plusieurs seront à 13 comme à Saint Berthevin le Lac, …  

Pour autant, ce projet, contraint par l’austérité budgétaire, va laisser des écoles sur le carreau. 

Vu les conséquences des non-remplacements, vu les conditions parfois inacceptables de scolarisation, y compris pour des élèves en situation de handicap, non seulement aucune fermeture ne devrait être envisagée, mais ce sont des dizaines de classes et de postes qu’il faudrait ouvrir pour rétablir des conditions d’instruction dans les écoles.

Voici les revendications urgentes que le SNUDI-FO 53 porte à l’issue du CSA :
Ouverture d’une classe à l’école de Beaulieu sur Oudon
Maintien du ½ moyen CLA et du ½ moyen en renfort à l’école Hilard de Laval
Maintien du ½ moyen en renfort sur l’école d’Averton
Consolidation des RASED avec la création d’au moins 5 postes (maîtres E et G) 
Création de 3 postes d’enseignants référents
Création de postes de TR pour qu’aucune absence ne soit pas remplacée
Annulation des fermetures de classes envisagées

Le SNUDI-FO 53 n’accepte pas ces suppressions de postes d’enseignants et revendique leur annulation immédiate.

 Au contraire, FO exige la création de tous les postes nécessaires pour faire baisser les effectifs par classe, les maintenir dans bien des écoles rurales, pour créer le nombre de postes de remplaçants nécessaires, pour reconstituer les RASED, pour créer des postes d’enseignants référents nécessaires : le SNUDI-FO 53 estime à (au moins) 50 les besoins en postes pour notre département (effectifs décents dans les classes, remplacement des absences non-remplacées, RASED complets pour un bassin de 800 élèves maximum, postes d’enseignants référents, postes d’enseignants spécialisés…)

Enfin, le SNUDI-FO 53 revendique également l’abandon de l’Acte 2 de l’Ecole inclusive. Nous demandons au contraire la création de postes d’enseignants spécialisés et de places en établissements sociaux et médico-sociaux à hauteur des besoins ainsi qu’un statut et un vrai salaire pour les AESH.

L’administration a présenté son bilan en matière de formation continue.

Le document présenté par l’administration

Le SNUDI-FO 53 a rappelé ses revendications lors de ce CSA :
– Une formation maintenue dans le cadre règlementaire en vigueur, c’est à dire sur le temps de travail, sur 36 semaines ;
– Des formations choisies par les collègues, dans un catalogue de formations, qui ne se résument pas à la mise en œuvre de réformes politiques ;
– Le libre choix des 18h d’animations pédagogiques ;
– Le libre choix des stages de formation ;
– Le caractère strictement facultatif de la co-observation, des visites des CPC que ce soit dans le cadre des deux jours de stage imposés ou dans le cadre des constellations PPCR ;
– Le respect de la liberté pédagogique ;
– Le respect de nos obligations réglementaires de service ;
– Le retrait de PPCR ;

Formation CAPPEI 
La délégation a pointé la baisse continue du nombre de départ en formation CAPPEI, et fait le lien avec le manque de budget, ce qu’a confirmé le secrétaire général de la DSDEN.

Concernant les formations en constellations PPCR
Cohérents avec sa position constante, FO a renouvellé son exigence d’abandon définitif du dispositif des constellations PPCR.

Concernant l’appellation « formation institutionnelle »
Le SNUDI-FO 53 a déjà fait retirer les termes “obligatoire” “à caractère départemental” ou encore “contrainte”. En effet, ces qualificatifs sous-entendent l’obligation de participer à une formation, ce qui n’est pas réglementaire comme nous le démontrons chaque année. Il en va de même pour le terme “institutionnelle” qui ne peut permettre d’imposer une formation.

Rappel avis FO CSA du 5/02/24 Le CSA-SD 53, réuni le 5 février 2024, demande le respect du décret n° 2017-44 du 29 mars 2017 qui définit les obligations de service des PE. En ce sens, le CSA-SD 53 demande l’abandon de tout qualificatif apposé aux formations, sous-entendant l’obligation d’y participer, comme c’est le cas avec le qualificatif « contrainte ». Le CSA-SD rappelle que le caractère obligatoire des formations n’existe pas, et demande le respect de la liberté pédagogique des PE.
POUR : FO (3), FSU (3), CGT (2), UNSA (2)

Evaluations d’école 
FO a rappelé son exigence d’abandon de ce dispositif managérial et condamné le lien qui était fait avec le déroulement de carrière et en particulier avec PPCR (rendez-vous de carrière) ce que nos représentants n’ont pas contredits.
Le SNUDI-FO 53 rappelle qu’une quarantaine d’écoles a déjà pris position contre ces évaluations d’écoles. Signez l’appel départemental SNUDI-FO 53 – SnuiPP-FSU 53 – CGT 53

APPEL DES ÉCOLES MAYENNAISES A REFUSER LES ÉVALUATIONS D’ÉCOLES

Les écoles signataires : Juvigné, Michelet Laval, Pommerieux, Craon, Chérancé, Bouchamps les Craon, Marcillé La Ville, Martigné sur Mayenne, Ruillé Froid-Fond, Villiers Charlemagne, Châtillon sur Colmont, Saint Denis d’Anjou élémentaire, Changé, La Selle Craonnaise, Saint Loup du Dorat, Saint Denis de Gastines, Cossé en Champagne, Mézangers, école Alain Laval, Montourtier, Bais, Ballots, Moulay, La Croixille, La Brûlate, Cossé le Vivien Maternelle, la Senelle élémentaire Laval, Congrier, Montaudin, Saint Céneré, Contest, Saint Germain le Guillaume, la Bigottière, RPI Le Ham Loupfougères, Louis Pergaud élémentaire Laval, Saint Hilaire du Maine, Bouessay…


Constatant le peu d’engouement pour les formations ministérielles (école inclusive, valeurs de la république…), nos responsables de la DSDEN 53, à l’instar de ce gouvernement, veulent contraindre les PE à suivre le parcours de formation imposé par le ministre, ce que le SNUDI-FO 53 n’a pas manqué de faire remarquer.

Quant aux obligations de service, FO rappelle que le décret n° 2017-44 du 29 mars 2017 définissait toujours nos obligations de service précises et qu’à ce titre les PE devaient effectuer «18 h consacrées à des actions de formation continue, pour au moins la moitié d’entre elles, et à de l’animation pédagogique ». Ne figure dans ce texte aucune notion d’animation ou de formation obligatoire ou à caractère départemental ou encore de formation contrainte. 

FO a toujours expliqué et défendu que la notion d’animation « obligatoire » n’existait pas, qu’elle n’a aucune valeur réglementaire, pas plus aujourd’hui que la formation “contrainte”. Chaque année, les responsables administratifs et nos supérieurs hiérarchiques reconnaissent donc la justesse de notre position tout en la « regrettant ». Enfin, le SNUDI-FO 53 est la seule organisation qui depuis des années, permet aux PE déduire 9 heures de leurs 18 heures, en participant à des RIS, nombreuses et organisées sur chaque trimestre. (en savoir plus ?)

 RASED : Pour FO, un RASED complet comprend un maître E, un maître G et un PsyEN. Celui-ci doit pouvoir exercer sur un bassin n’excédant pas les 800 élèves. Or, aucun RASED n’a les ressources humaines nécessaires, et leurs zones d’intervention dépassent largement les 800 élèves.

La FNEC-FP FO 53 demande un état des lieux complet des RASED dans le département :

  • Composition de chaque RASED (à venir)
  • Nombre d’élèves pour chaque secteur d’intervention et nombre d’élèves suivis par RASED (à venir)

Par ailleurs, la FNEC-FP FO 53 a demandé et obtenu que les postes E, puissent être occupés par des PE sans le CAPPEI.

Inclusion scolaire : La FNEC-FP FO 53 demande un nouvel état des lieux du nombre d’élèves en attente d’une place en structure spécialisée dans le public (IME, ITEP, SEGPA, ULIS…) avec distinction 1er et 2nd degré. De la même façon, pourrions-nous avoir un état des lieux des attentes pour les structures UEMA, UEEA, polyhandicap, etc.?

IME : 54 élèves en attente
ITEP : 137 élèves en attente
SATED : 16 élèves en attente
ULIS : 18 élèves en attente (10 en écoles, 1 en collège et 7 en lycée)
SEGPA : 4 élèves en attente
UEMA : 0 (gestion de file active)
UEEA : 5 élèves en attente
UEEAP (polyhandicap) : 0


Non au conclave Bayrou : réaction du SNUDI-FO 53

Non au conclave Bayrou : réaction du SNUDI-FO 53

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Dans son discours de politique générale du 14 janvier, le premier ministre Bayrou a annoncé qu’il convoquait les organisations syndicales représentatives (FO, CGT, CFDT, CFE-CGC, CFTC) et patronales dans un « conclave », avec pour mission de trouver au terme de 3 mois maximum des « accords d’équilibre » sur le financement de la réforme des retraites, celle que Macron et Borne ont imposé à coup de 49.3.

Sinon quoi ? Sinon la « réforme actuelle continuera de s’appliquer. »

Il faudrait trouver des accords pour faire appliquer une réforme rejetée par tous les salariés et la population ? Il faudrait laisser un droit de veto au MEDEF ?

Comment accepter que des syndicats de salariés soient entraînés dans la co-gestion avec le patronat et le gouvernement, alors que ni l’un, ni l’autre ne souhaite l’abrogation de cette contre-réforme,

La ficelle est un peu grosse.

En tout état de cause, le SNUDI-FO 53 ne peut l’accepter. Non, le SNUDI-FO 53 n’accepte pas que la confédération FO continue de participer et ainsi de cautionner ce nouvel enfumage.

La CGT-Force Ouvrière, syndicat ouvrier de défense des droits des salariés, n’a rien à faire dans ce « conclave » dont aucune fumée blanche ne sortira.

Il est pourtant évident qu’en employant cette méthode, le premier ministre tend un piège aux organisations syndicales en tentant de leur faire porter la responsabilité de l’échec de ce « conclave » et donc le maintien de la réforme Borne-Macron combattue pendant des mois par l’immense majorité des salariés du public comme du privé.

Le SNUDI-FO 53 réaffirme avec force que sa place est aux côtés des personnels des écoles pour préparer avec eux la mobilisation pour obtenir :

– l’abrogation de la réforme des retraites, et le retour à une retrait à 60 ans avec 37,5 annuités !
– l’augmentation de la valeur du point d’indice à hauteur de ce que nous avons subi (+ de 30% désormais) et les revalorisations des grilles indiciaires !
– un vrai statut, un vrai salaire pour les AESH !
– des créations de postes statutaires à hauteur des besoins
– et le retrait de toutes les mesures qui détruisent l’école publique !

A Laval, le 23 janvier 2025

Budget 2025 : nouvelle saignée pour les agents publics

Budget 2025 : nouvelle saignée pour les agents publics

Communiqué FO Fonction Publique du 21 janvier 2024

Le Premier ministre François Bayrou ferait un “geste” en faveur des fonctionnaires et agents publics en renonçant à imposer 3 jours de carence dans la Fonction publique, contrairement aux choix précédents de BARNIER- KASBARIAN.

Cette décision du Premier ministre, décision logique tant la motivation pour la justifier par l’ancien ministre KASBARIAN était indigente, injuste et stigmatisante, ne peut en aucun cas être considérée comme une avancée. En réalité, on a simplement évité un recul des droits.

Les fonctionnaires continuent d’avoir un jour sec de carence, non compensé, contrairement à ce qui se pratique dans une grande partie du secteur privé.

Par ailleurs, la mesure qui impacte le plus les fonctionnaires, puisqu’elle est estimée à près d’1 milliard d’euros de coupe budgétaire, reste la réduction de 10 % de l’indemnisation des jours d’arrêt maladie. Or, celle-ci est maintenue par le Premier ministre. Ainsi, les difficultés financières vont s’ajouter à la maladie. C’est la double peine.

De plus, l’année blanche pour 2024 demeure une ligne rouge pour FO Fonction publique ; cette mesure a encore nettement accentué le décrochage de la valeur du point d’indice par rapport à l’inflation.

Aujourd’hui, pour retrouver la même valeur qu’au 1er janvier 2000, il faudrait une augmentation de 31.5%.

L’effondrement de la valeur du point d’indice tasse la grille et remet en cause les carrières et la reconnaissance des qualifications à travers les catégories A, B et C. C’est la smicardisation des agents publics !

Encore plus grave, le gel du point d’indice semble confirmé pour 2025, ce qui ferait une 2ème année blanche après 2024.

La GIPA reste remise en cause pour 2024 et nous ignorons toujours l’éventuelle nouvelle disposition qui pourrait la remplacer, sauf à craindre qu’elle ne réduise encore plus le nombre de bénéficiaires.

Bien que FO Fonction publique ait réaffirmé ses revendications prioritaires en matière de rémunération tant auprès du Premier ministre qu’auprès du ministre de la Fonction publique :

Revalorisation du point d’indice des fonctionnaires de 10 % ;
Ouverture des négociations pour améliorer la grille indiciaire ;

Aucune de ces revendications n’a malheureusement été prise en compte.

Le PLF (Projet de Loi de Finances) 2025, c’est aussi l’austérité imposée aux collectivités qui conduit à programmer la suppression de 100 000 emplois dans la Fonction Publique Territoriale.

Enfin, l’ONDAM (Objectif National des Dépenses d’Assurance Maladie) hospitalier, contenu dans le PLFSS (Projet de Loi de financement de la Sécurité Sociale), va faire subir une nouvelle année de galère à notre système de soins. Les fermetures de lits et toutes les mesures de restrictions vont continuer à dégrader les conditions de travail des personnels hospitaliers.

En l’état, FO Fonction publique mettra tout en oeuvre pour faire aboutir ses revendications, par tous les moyens, y compris la grève.

Budget Bayrou : 470 postes supprimés dans les écoles !

Budget Bayrou : 470 postes supprimés dans les écoles !

Les documents présentés par le ministère lors du comité social d’administration du 17 janvier font apparaître la réalité du budget 2025 du gouvernement Bayrou et Borne : Derrière les opérations de communication annonçant l’annulation des 4000 suppressions de postes d’enseignants à qui veut bien l’entendre, ce sont en réalité 470 postes d’enseignants qui seront supprimés à la rentrée 2025 dans les écoles publiques.

La ministre Borne prévoit d’ailleurs 34 suppressions de postes pour l’académie de Nantes.

Pour le SNUDI-FO 53, c’est inacceptable !

Pour certaines académies, il s’agit d’une véritable saignée : 127 postes en moins à Lille, 110 à Paris, 64 à Nancy-Metz, 64 à Reims, 63 à Lyon, 60 à Dijon…

Alors que l’Ecole publique manque de tout, et que nous avons besoin de création de postes, le budget Bayrou aura donc des conséquences terribles sur les conditions de travail des personnels et les conditions d’apprentissage des élèves : les DASEN proposeront une nouvelle avalanche de fermetures de classes lors des comités sociaux d’administration départementaux, de nouveaux postes de remplaçants et d’enseignants spécialisés seront supprimés…

Par ailleurs, avec ces 470 suppressions de postes, ce budget confirme que les 24 000 élèves en situation de handicap, aujourd’hui privés de places en établissements sociaux et médico-sociaux auxquelles ils ont pourtant droit, seront bien plus nombreux à la rentrée prochaine.

En effet, dans le cadre de l’Acte 2 de l’Ecole inclusive, la ministre Borne entend renforcer les pôles d’appui à la scolarité (PAS) en allouant 100 équivalents temps plein (ETP) pour leur généralisation. Pourtant dans les quatre départements préfigurateurs (Aisne, Côte-d’Or, Eure-et-Loir et Var), les PAS engendrent chaos, colère et indignation auprès des collègues. Cela n’empêche pas la ministre d’annoncer que quatre nouveaux départements mettront en place les PAS à la rentrée prochaine ainsi que tous les départements dont les DASEN seront volontaires.

Au-delà des dysfonctionnements causés par le manque de moyens, rappelons que l’objectif des PAS est le même partout : faire sortir un maximum d’élèves du champ du handicap et donc baisser le nombre d’élèves notifiés par la MDA. Il s’agit ainsi d’amplifier les économies budgétaires sur le dos des plus fragiles.

Quant aux 2000 postes d’AESH créés, chacun sait qu’ils ne trouveront pas preneurs étant donné que ce gouvernement maintient ces personnels sous le seuil de pauvreté. D’ailleurs tous les postes d’AESH existant aujourd’hui ne sont pas pourvus ! C’est ce que le SNUDI-FO 53 a rappelé à la ministre en charge du handicap jeudi 16 janvier à Laval (lire le compte rendu d’audience avec la ministre)

Le SNUDI-FO revendique l’annulation immédiate des 470 suppressions de postes et la création des postes nécessaires : 50 postes pour le département de la Mayenne !

Le SNUDI-FO n’accepte ces suppressions de postes d’enseignants. Au contraire, il exige la création de tous les postes nécessaires pour faire baisser les effectifs par classe, les maintenir dans bien des écoles rurales, pour créer le nombre de postes de remplaçants nécessaires alors que, selon le ministère, 20% des remplacements ne sont pas assurés aujourd’hui, pour reconstituer les RASED, pour créer des postes d’enseignants référents nécessaires.

Le SNUDI-FO revendique l’abandon de l’Acte 2 de l’Ecole inclusive et la mise en place des PAS et demande au contraire la création de postes d’enseignants spécialisés et de places en établissements sociaux et médico-sociaux à hauteur des besoins ainsi qu’un statut et un vrai salaire pour les AESH.

Le SNUDI-FO 53 invite les collègues du département à lister dans leur école les besoins en postes, en classes (demande d’ouverture, crainte de fermeture…), via notamment la fiche de suivi mais aussi directement par téléphone, et à préparer d’ores et déjà la mobilisation en direction des représentants de la ministre, en lien avec les parents et les élus locaux pour la satisfaction de toutes les revendications !

Lors de notre audience du 15 janvier à la DSDEN 53 nous avons déjà porté plusieurs revendications pour des écoles. (compte-rendu de l’audience)

Comme toujours les représentants du SNUDI-FO 53 seront à vos côtés et des permanences sont assurées tous les jours, soirs et weekend pour toute la période carte scolaire (0652323045).

Un préavis de grève couvre tout le monde jusqu’au 31 mars.

Voici les échéances pour notre département :
GT carte scolaire 53 mardi 21 janvier à 14h
CSA académique : lundi 27 janvier
CSA 53, 28 janvier à 9h

AESH : à quoi servent nos heures connexes ?

AESH : à quoi servent nos heures connexes ?

Nous avons été saisi par plusieurs collègues AESH, concernant nos heures connexes en particulier:
L’utilisation de ces heures peut-elle être imposée par l’administration ?
Doivent-elles être intégrées dans l’emploi du temps ?

Nos heures connexes, en vigueur depuis la rentrée 2019 sont régulièrement utilisées à mauvais escient : sorties scolaires, travail administratif, stage de réussite, fête de l’école…

La FNEC-FP FO 53 rappelle la libre utilisation de nos heures, en formation ou en préparation des temps devant élèves.

Par définition, elles ne font pas partie des heures dues aux élèves pris en charge mais s’apparentent plus à un forfait d’heures à utiliser sur l’année scolaire.

Par ailleurs, comme l’indique d’ailleurs la FAQ du Ministère lui-même, ces heures connexes n’ont pas à être intégrées dans notre emploi du temps : « Les activités connexes à l’accompagnement réalisées par l’AESH correspondent soit à la participation à des réunions, soit à des actes préparatoires ou de formation (y compris auto-formation). Le forfait horaire retenu pour quantifier ces activités connexes reflète le volume horaire réellement dédié par les AESH à ces différentes activités. Compte tenu de la nature de ces activités connexes, les heures liées à la préparation de l’accompagnement ou à l’autoformation n’ont pas à être inscrites à l’emploi du temps ou donner lieu à un suivi heure par heure. »

Ces heures hors élèves restent de notre la libre organisation !

Les heures connexes peuvent nous servir à :

·       La préparation de séances
·       La participation à des actions de formation en dehors du temps scolaire
·       La prise d’information sur le handicap (Cap Ecole Inclusive, …)
·       La participation à des réunions, équipes éducatives, …
·       La discussion en dehors de la classe avec les collègues concernant nos élèves…

Les heures connexes, ce ne sont pas :

·       Les sorties scolaires avec nuitées,
·       les journées École ouverte,
·       les stages de réussite,
·       les fêtes de l’école et autres lotos (se font uniquement sur la base du volontariat)
·       du travail administratif ou autres corvées qui ne sont pas en lien avec notre métier

À noter que dans l’Académie de Nantes, les heures supplémentaires sont récupérées mais jamais payées.

Attention soyez vigilantes !  Vous devez effectuer le nombre d’heures indiqué sur votre contrat de travail, pas une minute de plus !

Cela signifie que votre emploi du temps arrêté par le directeur d’école ou le chef d’établissement doit correspondre au nombre d’heures indiqué sur votre contrat. Mais aussi que vous devez bien tenir le compte des heures effectuées hors temps de prise en charge : ESS le midi ou le soir, les adaptations de documents, les sorties scolaires qui dépassent les heures de sortie…

N’hésitez pas à nous contacter, les  représentantes AESH FO en Mayenne en cas de pressions subies au sujet de ces heures connexes.

FO défend nos conditions de travail, tant salariales que dans notre quotidien terriblement difficile d’exercice nos missions !
Le Ministère fait peser, en particulier sur nos épaules, l’application inacceptable d’une « École Inclusive » à tout prix, sans aucune préoccupation des différents handicaps des élèves que nous accompagnons !

Pour la FNEC-FP FO 53
Marie Désert
Caroline Huet

Abrogation de la réforme Macron-Borne

Abrogation de la réforme Macron-Borne

Personne n’est dupe. Dans les consultations menées par le gouvernement sur le prochain budget et notamment sur la question des retraites, il n’y a rien qui puisse répondre aux revendications des salariés.

Ce gouvernement, qui prévoit 50 milliards d’euros d’économies, continuera de s’en prendre aux services publics, à nos salaires et nos pensions. Et surtout : pas question pour lui d’abroger la réforme des retraites !

Cependant, chacun y va de sa partition. Des organisations politiques participant à ces conciliabules proposent une « suspension » de la réforme Macron-Borne, afin de « trouver des solutions » sur le financement. La secrétaire générale de la CGT demande « à organiser une conférence de financement avec tout le monde autour de la table. » Le MEDEF se dit favorable à une discussion pour « aménager » la réforme des retraites, et « poser le sujet du financement de la protection sociale ».

Le patronat propose le transfert d’une partie des cotisations sociales, qui représentent un salaire différé, vers la CSG, la TVA sociale, qui sont des impôts. Le président de la CFTC indique : « On souhaite repartir vers une réforme par points et une réforme systémique » : objectif partagé par la CFDT…

La FNEC FP-FO rappelle qu’en 2023, des millions de salariés ont fait grève à de nombreuses reprises, ont manifesté avec les jeunes, les retraités, à l’appel de la totalité des organisations syndicales pour le retrait de la réforme des retraites Macron-Borne qui repoussait l’âge de départ légal à 64 ans et qui augmentait le nombre de trimestres nécessaires pour bénéficier d’une retraite à taux plein pour bon nombre de travailleurs.

La première ministre Borne l’avait imposée via le 49-3 lors d’un énième déni de démocratie dont le président Macron et ses gouvernements sont coutumiers.

La FNEC FP-FO n’est donc pas demandeuse d’une conférence de financement, ni de la moindre « négociation collective » visant à poursuivre les exonérations de cotisations sociales en faveur des entreprises (75 milliards par an)

Il n’y a pas de problème de financement des retraites. Il n’y a que des prédateurs qui veulent faire main basse sur l’argent de la protection sociale qui est notre salaire différé.

Par ailleurs, la FNEC FP-FO refuse toute discussion autour d’un système de retraite universelle par points, qui avait été mis en échec par plusieurs semaines de grève massive en 2019. Cette mesure signifierait la liquidation de tous les régimes existants et du Code des pensions civiles et militaires qui garantit notamment aux fonctionnaires d’Etat une pension calculée sur la base de 75% du montant du traitement des 6 derniers mois de carrière.

Rappelons à ce sujet ce que l’ancien Premier ministre Fillon déclarait en 2016 devant des chefs d’entreprise : « Le système de retraites par points j’y suis favorable, mais il ne faut pas faire croire aux Français que ça va régler le problème des retraites. Le système par points, en réalité, ça permet une chose, qu’aucun politique n’avoue : ça permet de baisser chaque année le montant de points, la valeur des points, et donc de diminuer le niveau des pensions. »

Le SNUDI-FO n’acceptera aucune suppression de poste

Le SNUDI-FO n’acceptera aucune suppression de poste

Le budget Barnier, pour l’instant annulé suite à la censure dont il a fait l’objet, prévoyait 4000 suppressions de postes d’enseignants (dont 3155 dans le 1er degré) dans le cadre des 60 milliards d’€ d’économies annoncés.

Déjà, à la rentrée 2024, sous la houlette du ministre Attal, ce sont 650 postes qui avaient été supprimés dans le 1er degré se traduisant par une multitude de fermetures de classes dans les départements, 21 en Mayenne.

C’est aujourd’hui un plan comprenant 50 milliards d’€ de restrictions budgétaires qui est annoncé par le gouvernement Bayrou. Difficile donc dans ce cadre d’accorder le moindre crédit à la ministre Borne qui prétend « se battre » contre les suppressions de postes ! Comment croire une seule seconde au vu de la violence inédite de ces annonces que l’Ecole publique serait épargnée ?

Le SNUDI-FO n’oublie pas qu’un rapport réalisé par l’inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGESR), commandé par Matignon, préconise la fermeture de près de 2 000 écoles afin de récupérer pratiquement 5 000 postes d’enseignants !

En savoir plus à ce sujet

La situation est pourtant déjà intenable aujourd’hui dans bien des écoles : des effectifs ici ou là trop chargés, des remplaçants et les enseignants spécialisés qui manquent partout. Et que dire des 24000 élèves en France qui ne trouvent pas de places dans les établissements sociaux et médico-sociaux malgré leur notification ?

En Mayenne, plus de 400 élèves sont en attente d’une place en IME, en ITEP, en SESSAD, en UEMA, en UEEA ou en SEGPA ! Ces élèves sont scolarisés « par défaut » en milieu ordinaire sans respect de leur besoin ou de leur compensation. Dans notre département, 179 enfants ont une orientation IME ou ITEP (établissement médico-social) et sont en attente d’une place !

Dans cette situation, le SNUDI-FO 53 n’acceptera pas la moindre suppression de poste, décidée qui plus est par un gouvernement tout aussi illégitime que le précédent.

Impossible d’accepter une nouvelle avalanche de fermetures de classes !

Impossible d’accepter la moindre baisse des moyens de remplacement !

Impossible d’accepter une nouvelle dégradation des conditions de scolarité des élèves en difficulté ou en situation de handicap !

Au contraire, l’Ecole publique a besoin de postes et de personnels !

Sans attendre les annonces des ministres Bayrou et Borne, le SNUDI-FO invite les personnels à lister dans leur école les besoins en postes, en classes, à faire remonter toutes les informations au SNUDI-FO 53, et à préparer la mobilisation en direction des représentants de la ministre, en lien avec les parents et les élus locaux pour la satisfaction de toutes les revendications ! Nous sommes dès cette semaine de rentrée à votre rencontre dans les écoles, et plusieurs RIS vont très prochainement être organisées. Un préavis de grève court jusqu’au 31 mars.

Jamais nous n’accepterons la destruction de l’Ecole publique ! Nous ne laisserons pas les mains libres au président Macron et aux ministres Bayrou et Borne !

A l’opposé des journées d’action isolées, le SNUDI-FO entend bien construire avec les personnels la grève pour gagner, la grève jusqu’à satisfaction des revendications !

Actuellement, un certain nombre de maires et/ou d’inspecteurs font passer des messages d’annonces plus ou moins explicites de fermetures de classes.

Le SNUDI-FO 53 tient donc à rappeler une nouvelle fois que les mesures de carte scolaire ne peuvent être décidées que par la DASEN et n’ont de toute façon pas à être annoncées en dehors des instances officielles (CSA et CDEN).

Rappel : notre courrier aux élus et aux parents d’élèves

De plus, cette année est particulière. Le nouveau gouvernement est déjà fébrile, et grâce aux récentes mobilisations, les 4000 suppressions de postes d’enseignants prévues au précédent budget ont été annulées. A ce jour, nous ne connaissons toujours pas le  budget 2025. Le CSA ministériel prévu ce mardi a été annulé et reporté sine die. Par conséquent, les instances académiques et départementales (CSA) risquent également d’être reportées.

Il est donc très important de garder à l’esprit que rien n’est encore décidé.

Cependant, si la situation de votre école le justifie, il ne faut bien évidemment pas attendre des annonces de décision, quel que soit le sens dans lequel la situation va évoluer. N’oublions pas que le gouvernement Macron-Bayrou aura une feuille de route austéritaire.

Continuez à faire remonter vos effectifs et à envisager avec nous des moyens de défense et de réactions.

Fiche de suivi du syndicat

Dans tous les cas, le premier de ces moyens est de vous syndiquer au SNUDI-FO 53 car vous permettez ainsi au syndicat d’avoir du poids dans les instances, mais aussi en amont de la tenue de celles-ci dans le cadre de la défense de vos écoles.

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