Canicule

Canicule

Les températures annoncées pour la semaine prochaine dans notre département pourraient dépasser les 30°C et atteindre les 38°C en fin de semaine.

Les représentants FO au CHSCT ont alerté le directeur académique de cette potentielle situation à risque et pour lui rappeler ses obligations.

Lire le courrier au DASEN

Contactez le SNUDI-FO si vous constatez des températures supérieures à 30°C dans les classes afin qu’il demande au DASEN de prendre en urgence des mesures pour maintenir des températures normales dans les classes et si nécessaire de fermer les écoles.

Quelle est la réglementation en la matière :

L’article R4222-1 du Code du Travail stipule qu’il faut «éviter les élévations exagérées de température»

L’Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS) considère « qu’au-delà de 30 °C pour une activité sédentaire, et 28 °C pour un travail nécessitant une activité physique, la chaleur peut constituer un risque pour les salariés » et donc à plus forte raison pour des enfants.

Ce qu’il faut faire :

L’Administration avait déjà envoyé en 2017, dans les écoles une note du ministère pour prévenir les effets de la canicule. Ces consignes, qui relèvent du bon sens (boire, adapter le rythme du travail, temps de pause…), ne permettent pas toujours de faire face dans une situation d’urgence.

L’employeur doit prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité et la santé des salariés. Si les conditions ne sont pas réunies, l’école doit fermer.

Le fait que les locaux dans lesquels exercent les personnels ne sont pas partout la propriété de l’Etat ne saurait exonérer l’employeur de ses responsabilités.

Voici ce que l’INRS préconise dans ce type de situation exceptionnelle :

·     La limitation des temps d’exposition
·       L’augmentation des pauses
·       L’aménagement d’aires de repos climatisées
·       De fournir des sources d’eau fraîche
·       D’établir une procédure d’urgence en cas de malaises liés à la chaleur
·       De modifier les horaires de travail dans les périodes caniculaires
·       De réduire la température par l’installation de climatisation et de ventilation

Le SNUDI-FO invite toutes les équipes qui seraient confrontées à des températures «insupportables» :

–  à faire un SIGNALEMENT journalier sur le Registre Santé et Sécurité au Travail avec un relevé des températures des salles de classe. Transmettre votre fiche à l’IEN avec copie à la Mairie et au SNUDI-FO 53 (RSST à télécharger)

–  à saisir le médecin scolaire pour faire consigner les cas de malaise des élèves et des personnels

–  à aller voir votre médecin si besoin qui établira un certificat initial d’accident du travail. (Contacter le syndicat pour la démarche)

–  à informer les parents d’élèves de la situation qui peuvent également saisir la Direction académique et les services de la Mairie

Pensez à transmettre un double au syndicat pour vos représentants FO au Comité Hygiène, Sécurité et des Conditions de Travail départemental (CHSCT)

Ne pas hésiter à renouveler le signalement en cours de journée (par exemple un signalement à 11h, un autre à 15h) puis à nouveau le lendemain… car l’Administration a pour habitude de jouer la montre en pareille situation.

Ne pas se laisser désarçonner par l’argument spécieux que le relevé de température n’est pas réalisé avec un thermomètre « homologué » et dans ce cas demander que la mairie ou l’IEN vienne relever la température.

Transmettre le signalement à la mairie, à l’IEN,
et au Président du CHSCT 53
(ce.ia53@ac-nantes.fr)
et aux représentants FO au Comité d’Hygiène et de Sécurité (chsct@snudifo-53.fr)

ATTENTION : en cas d’incident(s) grave(s) résultant d’une chaleur excessive dans les locaux, l’absence de signalement pourrait engager votre responsabilité. Faire un signalement, c’est aussi se couvrir, quelles que soient les fonctions occupées (directeur ou adjoint) si un incident grave survenait à cause de ces fortes chaleurs

Ne pas hésiter :

à appeler le SAMU à la moindre suspicion d’un coup de chaleur, à faire un signalement de tout malaise ou hyperthermie (à la mairie, à l’IEN, au Président duCHSCT et aux représentants FO au Comité d’Hygiène et de Sécurité).

– à saisir le Médecin scolaire, le DDEN, à alerter les parents.


Pour saisir le syndicat et ses représentants au CHSCT: 06 26 15 91 72 ou chsct@snudifo-53.fr

Mouvement: FO claque la porte du GT !

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« Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu. » (Bertolt Brecht)

NON à une phase unique avec OBLIGATION de vœux géographiques !
NON aux nominations à titre définitif sur des postes NON CHOISIS !

Exemple de motion à télécharger et à renvoyer par email (contact@snudifo-53.fr) ou motion à compléter en ligne

Télécharger la déclaration nationale (Snuipp, SE-Unsa, SNUDI-FO, CGT, Sud) datée du 6 février dont notre syndicat départemental partage totalement le cadre revendicatif. Toutes les organisations réaffirment notamment le maintien de l’AGS comme élément essentiel du barème pour tous les postes, le maintien de la 2nde phase, le maintien de l’affectation sur des postes précis et non sur des zones. Nous proposons à nouveau aux autres organisations départementales l’action commune pour refuser la remise en cause du mouvement départemental.


Respect des prérogatives de la CAPD !

FO a refusé de cautionner la réunion organisée le 7 février à la Direction Académique pour commencer à mettre en place un mouvement à phase unique avec vœux géographiques obligatoires.

Un Groupe de Travail CTSD convoqué ce 7 février pour commencer à mettre en œuvre les règles du mouvement 1er degré !

Pour Force Ouvrière, les représentants des fédérations syndicales dans le Comité Technique ne peuvent pas avoir prérogative sur les règles du mouvement des enseignants du premier degré en lieu et place des élus CAPD que les personnels viennent d’élire.

Le Ministère veut dessaisir les élus CAPD en imposant un logiciel national remettant en cause les règles départementales.

C’est pourquoi, le bureau départemental du SNUDI-FO 53, estimant avec sa Fédération, la FNEC-FP-FO, qu’il n’est pas possible de cautionner l’examen des règles du mouvement par le CTSD, ni d’accepter les règles que le ministère veut imposer nationalement, s’est adressé dès le 19 décembre aux autres syndicats représentés en CAPD (SE-Unsa et SnuiPP). Nous leur avons proposé de refuser ensemble le cadre imposé qui remet en cause l’existence même de la CAPD et le rôle des élus du personnel. Nous n’avons pas pu trouver un accord.

Nous avons proposé aux fédérations siégeant au CTSD, dès mardi, de refuser à nouveau le cadre imposé. Il n’a pas été possible de se mettre d’accord puisque malheureusement les représentants FSU, UNSA et CGT ont accepté de siéger.

Le SNUDI-FO a donc fait sa propre déclaration (ci-dessous) et a décidé de quitter la réunion

Plus que jamais l’heure est à la mobilisation pour empêcher la phase unique du mouvement avec obligation de formuler des vœux géographiques que le ministère veut imposer, et pour préserver les prérogatives de la CAPD.

Faites remonter vos motions d’école !

___________________________________________________________________

* CAP : Commission Administrative Paritaire, une par corps de fonctionnaire, académique et/ou départementale (la CAPD pour nous) et nationale ; les personnels du corps concerné élisent leurs représentants. Les PE sont représentés par des PE élus.

* CTSD : Comité Technique Spécial Départemental ; les Fédérations syndicales désignent leurs représentants, tous corps de l’Education Nationale confondus (personnels administratifs, enseignants de tous les degrés, chefs d’établissement, de santé…) en fonction du vote au Comité Technique Académique.


Déclaration de la représentante FO à l’ouverture du Groupe de travail CTSD du 7 février, avant de quitter cette réunion illégitime pour traiter des règles du mouvement

Je suis présente à ce groupe de travail ce jeudi 7 février 2019 en tant que représentante de la FNEC FP FO au Comité Technique Spécial Départemental (CTSD) et en tant qu’élue SNUDI-FO à la CAPD.  

Notre organisation considère que le mouvement des enseignants du 1er degré relève des prérogatives exclusives de la CAPD et donc des délégués du personnel que les professeurs des écoles du département viennent d’élire.

FO ne reconnait donc pas le CTSD comme une instance consultative pouvant examiner la circulaire relative au mouvement des enseignants du 1er degré.

Les élus du personnel du 1er degré unanimes, et les organisations représentatives au CTSD vous ont informé solennellement, Monsieur le directeur académique, lors de la réunion de la CAPD du 23 janvier, qu’ils n’accepteraient ni la remise en cause des prérogatives de la CAPD ni celle des règles départementales du mouvement, négociées en CAPD depuis de longues années et qui ont fait leur preuve. Nous vous avons clairement affirmé unanimement notre opposition à toute remise en cause des deux phases de saisie des vœux, à la réintroduction de vœux géographiques, à la modification d’attribution des priorités légales. Nous avons unanimement rappelé que nos organisations syndicales étaient prêtes à appeler l’ensemble des personnels à la mobilisation.    

Par ailleurs notre organisation considère que la modification d’attribution des priorités légales et les points attribués en fonction de situations individuelles et particulières pourraient remettre en question l’AGS comme élément principal dans le calcul du barème, et par conséquent l’équité et la transparence dans les opérations de mouvement.

Force Ouvrière refuse donc d’accompagner la mise en œuvre des nouvelles règles départementales du mouvement, qui sont en opposition avec les attentes et les besoins des professeurs des écoles.

Pour toutes ces raisons, notre organisation ne peut pas accepter de participer à ce groupe de travail et par conséquent, tout en regrettant que le Ministre ne nous laisse pas d’autre choix qu’amplifier la mobilisation jusqu’au rétablissement des prérogatives de la CAPD et des élus du personnel 1er degré et jusqu’au retrait des nouvelles règles qu’il veut imposer pour les mutations à compter du mouvement 2019, je vais quitter cette réunion.

7 février: Tous à Matignon !

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Télécharger le communiqué du SNUDI-FO 53

Télécharger le communiqué FO Fonction Publique

Le bureau départemental du SNUDI-FO 53 a décidé de soutenir et de couvrir tous les enseignants qui se mettront en grève le 5 février.

« La Commission exécutive confédérale confirme son refus d’accompagner la transformation du syndicat en corps intermédiaire. C’est pourquoi, la confédération Force Ouvrière ne participe et ne participera pas au Grand débat et met en garde contre l’objectif de cautionner les mesures du gouvernement sans aucun résultat pour les salariés (…) Compte tenu de la gravité de la situation et de la nécessité de construire le rapport de force interprofessionnel, la Commission exécutive soutient les fédérations, unions départementales et syndicats qui appellent à la mobilisation, y compris par la grève, le mardi 5 février… »

                                                                                              Extrait de la déclaration de la commission exécutive confédéral CGT-FO du 24 janvier 2019


Le SNUDI-FO 53 soutient donc la mobilisation du 5 février et rappelle la possibilité, le 7 février, de rejoindre la manifestation nationale des fonctionnaires à Matignon !  Depuis deux mois, le mouvement des Gilets jaunes exprime la colère générale des salariés et de la population sur des revendications qui pour beaucoup sont les nôtres, à commencer par la hausse des salaires et la défense des services publics.

L’AG initiée par le SNUDI-FO le 23 janvier dernier a listé les revendications premières des PE :

-Augmentation des salaires et des pensions (retraites)
-Revalorisation immédiate et substantielle du point d’indice.
-Maintien des règles départementales du mouvement : non à la disparition de la deuxième phase, non aux vœux géographiques obligatoires, maintien de l’AGS comme élément principal dans le calcul du barème.
-Respect des prérogatives des CAPD, non à la fusion des CT avec les CAP.
-Création de postes de PE à hauteur des besoins.
-Annulation du jour de carence.
-Respect de la liberté pédagogique ; non aux évaluations nationales imposées et formatées.
-Non au projet de loi sur l’école de la confiance.
-Respect des notifications MDA.
-Création d’une médecine de prévention effective

L’heure est donc à la mobilisation :

5 février : AG des personnels à l’Union Départementale FO de Laval (parking salle polyvalente, portail bleu), à 13h30.

  • Pour les collègues qui souhaitent se mobiliser et participer à l’AG à 13h30, le SNUDI-FO a déclaré une RIS. Vous avez droit à 9h de RIS par an dont 3 heures devant élèves. C’est un droit qui ne peut vous être refusé, vous ne serez probablement pas remplacés (informez vos parents d’élèves en amont), mais vous ne perdrez pas de salaire. Il faut pour cela, informer votre IEN au moins 48h à l’avance. (Modèle de courriel)
  • Pour se déclarer gréviste, il faut prévenir son IEN avant samedi soir, minuit – modèle
    de courriel
    (utiliser votre adresse ac-nantes.fr)

6 février : mobilisation unitaire et rassemblement devant la DSDEN pour nos collègues AVS à 16h (tract intersyndical)

7 février : Tous à Matignon ! (Départ en car de Laval à 8h00 et à Vaiges à 8h30, inscriptions par email ou en ligne) Les PE de la Mayenne seront déjà bien représentés à Paris. Continuez de vous inscrire, les places peuvent être limitées. (Retour en début de soirée à Laval) – Pour se déclarer gréviste, il faut prévenir son IEN avant lundi soir, minuit – modèle de courriel (utiliser votre adresse ac-nantes.fr)

Prenez contact avec le syndicat pour toute demande de précision. FO a déposé un préavis de grève qui couvre tous les personnels du 28 janvier au 10 février. Merci de nous faire connaitre votre engagement en ce sens.

CAPD du 23/01/19

CAPD du 23/01/19

Secrétaire adjoint de séance : Stève Gaudin

Présents pour l’administration : Messieurs Reliquet et Meslay (IEN) Monsieur Drault (IEN adjoint au DASEN) Monsieur Waleckx (DASEN) Madame Bellanger (chef de division GRH) Monsieur Vinot (GRH)

Présents pour les représentants des personnels :

FO 2/2 : Stève Gaudin et Hélène Colnot  
SNUipp-FSU : 3/4
SE-UNSA : 4/4

Déclaration FO à télécharger

Premier point : Installation de la CAPD. Lors d’une première CAPD tous les membres titulaires et suppléants siègent.

Second point : Lecture des déclarations du SE-UNSA puis du SNUDI-FO

Nous partageons plusieurs points de la déclaration du SE-UNSA notamment à propos de leur analyse des objectifs de CAP 22. Oui, cela se traduit par une détérioration des droits des agents publics : la disparition des CHSCT-CT et la révision des prérogatives des CAP ne nous satisfont pas. La remise en cause du cadre départemental du mouvement en est l’exemple parfait.

A la suite de notre déclaration, le DASEN a souhaité apporter quelques précisions sur la circulaire mouvement départemental. Il admet à ce propos que nous avions plus d’informations que « l’administration » à propos de la note de service Blanquer. Le DASEN, explique qu’il avait dû mal interpréter cette note de service mais qu’il « doit appliquer le droit », et que celui-ci « doit être compatible avec les outils mis à leur disposition ». Il s’agit d’une « cohérence » des politiques publiques. Cependant, il rappelle son attachement au dialogue social, et de la prise en compte du contexte départemental. Le SNUDI-FO alerte depuis septembre sur les régressions qui se profilent en matière de règles départementales de mutation. Le ministère s’attaque frontalement aux règles départementales de mutation depuis septembre. Si nous regrettons ne pas avoir été suivis jusqu’en janvier, nous nous félicitons d’avoir aujourd’hui l’unité. Les injonctions ministérielles concernant le mouvement départemental sont confirmées (une seule phase de mouvement, vœu géographique obligatoire pour certains PE), nous avons prévenu le DASEN d’une résistance ferme et déterminée.

Troisième point : Il est prévu de réexaminer le règlement intérieur de la CAPD dans un prochain GT. Le SNUDI-FO a demandé à recevoir une copie de ce règlement intérieur qui date de 1997.

Quatrième point :  Elections des représentants du personnel à la commission de réforme. Le DASEN propose que nous élisions les représentants, sans distinction de grade. Le SNUipp et le SE-UNSA indiquent vouloir respecter la représentativité des résultats aux élections professionnelles. Le SNUDI-FO s’y oppose et fait savoir qu’il propose un candidat. FO demande de soumettre les propositions au vote. « Ce n’est pas dans les habitudes ». Pour FO il n’est pas question de fonctionner à l’usage ou aux habitudes, c’est un minimum d’engagement vis-à-vis des collègues que nous représentons. C’est pourquoi nous avons exigé des procédures réglementaires.

Deux représentants du SNUipp (titulaire et suppléant) et deux représentants du SE-UNSA (titulaire et suppléant) sont élus à l’unanimité.

A noter : la réglementation ne prévoit pas de suppléant en commission de réforme, disposition que semblaient ignorer les autres syndicats tout comme l’administration. Nous nous interrogeons sur la « légalité » de cette commission de réforme. En effet, un tribunal administratif ne pourrait-il pas faire annuler une décision prise en commission de réforme si celle-ci n’était pas conforme ? Respecter les droits des collègues c’est faire appliquer la réglementation ; pas d’arrangement possible à ce niveau selon nous.

A noter : dans un 1er temps l’administration a pris part aux votes avant de retirer son vote (en effet, comme l’a souligné le secrétaire général de la DSDEN, seuls les élus du personnel élisent les 2 représentants en commission de réforme !) Néanmoins la lecture du vote est intéressante : l’administration (DASEN et IEN) ont voté unanimement POUR les candidats du SNUipp et du SE-UNSA, et unanimement CONTRE le candidat FO.

Cinquième point : PV des dernières CAPD (depuis 2017 !) à voter.

Etant donné que nous n’étions pas élus du personnel à l’époque et que nous ne siégions pas à l’époque, nous avons fait le choix de nous abstenir. Nous nous étonnons de cette procédure puisque des élus de la précédente mandature n’ont pas pu voter ces PV. En ce sens, nous nous interrogeons sur la validité de ces PV. Par exemple pour une commission disciplinaire : quelle est sa valeur si le PV n’avait pas été adopté en CAPD ?

Sixième point : Circulaire à temps partiel :

Pas de gros changement depuis son étude en GT le 8 janvier dernier.

Vote POUR à l’unanimité (SNUDI-FO – SE-UNSA – SNUipp)

Rappel: suite aux interventions du SNUDI-FO national sur les remises en cause du droit au temps partiel notamment celles qui écartent à priori certaines fonctions (remplaçants ; directeur), et au jugement d’un TA, le ministère a transmis une note aux DSDEN et aux recteurs le 28 mars 2018, pour rappeler les règles régissant les conditions d’accord de temps partiel et leur demandant de se conformer à la réglementation. En séance nous avons rappelé au DASEN ces dispositions. Il nous a indiqué ne pas être au courant de ce courrier. Nous le lui avons adressé après la CAPD.

Septième point : mutations

4 demandes de bonifications liées à un handicap.
72 participants en 2018
69 participants cette année. (3 départs en INEAT-EXEAT accordés en cours de cette année scolaire) donc au final 66 participants.
Le barème de tous les adhérents FO avait été contrôlé en amont. Tous ces collègues ont été contactées par les délégués du personnel FO.

Huitième point : Questions diverses

  • Le SNUipp a demandé la mise en place d’un « protocole » lorsque les collègues étaient contraints pour diverses raisons de changer de poste (généralement suite à des pressions de parents) en cours d’année. Le DASEN pense qu’il n’est pas judicieux d’instituer un protocole. Il milite pour l’accompagnement de ces collègues, qui ont le soutien de leur IEN, qui adoptent un travail de gestion humain de proximité. Le DASEN et les IEN font des réunions mensuelles pour évoquer ces situations GRH. C’est le droit commun qui prime. Pour FO les situations doivent pouvoir être étudiées au cas par cas et le statut respecté. La mise en œuvre de la protection fonctionnelle nécessite l’accompagnement et le soutien sans faille du syndicat.
  • Préconisations du médecin de prévention relatives à un allègement de service pour 4 collègues. Le service GRH a pu proposer des aménagements pour trois de ces collègues.
  • Une demande de disponibilité de droit a été acceptée.
  • Plusieurs demandes de FO :

Nous avons interrogé l’administration sur les possibles promotions non effectives aujourd’hui et antérieures au 31/08/18, particulièrement pour nos collègues participant aux mutations interdépartemtales. En effet, ils auraient pu être lésés dans le calcul de leur barème si cela n’avait pas été traité, ce que n’est visiblement pas le cas.

Nous avons souhaité obtenir la liste des collègues retraitables avec leur situation administrative (corps, date d’entrée dans le corps pour les ex-instituteurs, grade et échelon)

Nous avons fait remonter à l’administration le problème engendré par le retard pris dans les avancements automatiques et promotions. Nous avons donc souhaité obtenir le tableau de classement des PE de la Mayenne, ainsi que le tableau des promotions à l’ancienneté. Nous avons donc tous pu obtenir ces documents.

Les délégués du personnel
Hélène Colnot, Stève Gaudin

9 octobre 2018 : manifestations interprofessionnelles en Mayenne

9 octobre 2018 : manifestations interprofessionnelles en Mayenne

LE 9 OCTOBRE
TOUS EN GRÈVE FACE À LA RÉGRESSION SOCIALE !

DÉFENDONS NOTRE STATUT !

Le 9/10/18:

La journée de grève interprofessionnelle de ce jour, a vu plus de 1000 personnes se mobiliser en Mayenne. (600 à Laval, 300 à Mayenne, 150 à Evron, et 50 à Renazé)

Au delà des projets gouvernementaux pour l’éducation (PPCR, suppressions de postes…), pour la fonction publique dans son ensemble (CAP 2022, plan hôpital…), c’est bien toutes les catégories de salariés, les retraités, la jeunesse et les privés d’emploi qui sont touchés par la politique de ce gouvernement. Aujourd’hui fût un bel exemple de solidarité interprofessionnelle et intergénérationnelle.

C’est pour ces raisons que nous considérons que la grève et les manifestations de ce jour dépassent largement le seul cadre de la fonction publique. Nous savons depuis longtemps qu’il faut une convergence public/privé, il faut une convergence interprofessionnelle, car il n’y a que la grève générale qui permettra de faire reculer ce gouvernement, qui reste bel et bien déterminé à détruire ce qu’il nous reste d’acquis sociaux, que ce soit dans le code du travail ou dans les statuts de la fonction publique, à détruire nos services publics.

Pour préparer la défense de notre modèle social, de nos services publics, le SNUDI-FO 53 vous invite à participer aux stages, et réunions sur temps de travail qu’il organise, pour discuter ensemble des perspectives.


A l’appel des UD des confédérations FO et CGT, de SOLIDAIRES et de la FSU

Laval (place de la Trémoille, 10h), à Renazé (rd point de l‘ardoise, 11h), à Mayenne (square de Yougoslavie face au pôle santé, 14h30), à Evron (gare SNCF, 14h30)

Télécharger le communiqué intersyndical

Télécharger le communiqué SNUDI-FO 53

Le gouvernement a déjà affiché son intention d’en finir avec toutes les conquêtes sociales : services publics et statut des fonctionnaires, retraites, santé, sécurité sociale…

Dans la fonction publique, pour les enseignants du 1er degré notamment, cela se traduit par :

  •  Le manque de postes indispensables dans le 1er degré, aggravé par le dispositif CP100% réussite, s’ajoute aux milliers de classes et de postes dans le 2nd degré et chez les personnels administratifs que le ministre Blanquer veut supprimer.
  • Une généralisation du recours systématique à des personnels contractuels sans réels droits en lieu et place du recrutement de fonctionnaires avec des garanties statutaires (exemple dans le 44 avec 80 PE contractuels recrutés cette année)
  • De multiples notifications MDA non-respectées avec pour conséquence la dégradation des conditions d’accueil et d’exercice dans les classes. (Manque de places en structures spécialisées, manque d’AVS)
  • Des conditions indignes pour les personnels AVS, avec pour seule reconnaissance un salaire de misère.
  • L’évaluation des personnels aussi injuste qu’arbitraire découlant de la mise en œuvre du Parcours Professionnel Carrières et Rémunérations (PPCR). Cela aboutit à dégrader les conditions de travail des enseignants et à ralentir le déroulement de carrière d’une grande majorité. Dans le même temps, nos salaires et traitements baissent du fait du blocage de la valeur du point d’indice, alors que les cotisations retraite et la CSG ne cessent d’augmenter.
  • La territorialisation/destruction de l’Éducation nationale qui aboutit à développer l’autonomie des écoles et établissements placés sous la coupe des collectivités territoriales (mairies, com-com…) et à placer les enseignants en situation de dépendance devant les élus municipaux.
  • Des directives ministérielles en dehors de tout cadre réglementaire (évaluations CP/CE1, APC, Animations pédagogiques…) pour livrer les PE aux desiderata locaux.

Et pour couronner le tout, le gouvernement veut détruire nos retraites par répartition

Avec son projet de retraite universelle par point le gouvernement veut remettre en cause le code des pensions civiles et militaires, c’est-à-dire le calcul actuel sur la base de 75 % des salaires perçus les 6 derniers mois.

Résister, Revendiquer, Agir

Le SNUDI-FO 53 appelle les personnels du 1er degré du département de la Mayenne, à se mobiliser le 9 octobre avec les autres personnels de l’Éducation nationale, avec les autres fonctionnaires et avec les autres salariés :

Pour la défense de nos statuts particuliers et du statut général de la Fonction publique

Pour l’abandon du projet d’un régime universel de retraites par point, pour le maintien du Code des Pensions civiles et militaires.

Pour l’abandon de PPCR

Pour l‘augmentation générale des salaires

Pour la défense de l’École et du service public républicain contre la territorialisation

 

22 mai 2018: Résistons !

22 mai 2018: Résistons !

22 mai 2018: tous en grève !

Mardi, ce sont plus de 700 personnes qui ont défilé dans les rues de Laval pour manifester leur refus de voir se généraliser le sabotage de la fonction publique (photos). Le nouvel agenda social du ministère, PPCR, CAP 2022, « refonder le contrat social avec les agents de la fonction publique », avenir de l’école maternelle., la fusion des académies… toutes les orientations gouvernementales confirment nos craintes: ils veulent notre peau ! Macron s’agite et tire sur tout ce qui peut ressembler à un droit collectif !

Parce que les attaques contre tous les secteurs, du public comme du privé sont de même nature (austérité salariale, suppressions d’emplois, destruction des droits collectifs et individualisation des droits), parce que face au rouleau compresseur anti-social. Aucun secteur ne pourra s’en sortir seul. Pour le SNUDI-FO de la Mayenne, il est aujourd’hui indispensable d’organiser la grève interprofessionnelle, reconductible, dans l’unité la plus large possible, sur des revendications claires.

 

Grève dans la fonction publique à l’appel des 9 organisations syndicales, l’UNSA et la CFDT ayant rejoint le mouvement.

Lire le communiqué intersyndical national

Lire le communiqué intersyndical mayennais (avec le logo de la CFDT qui a finalement accepté le tract)

MANIFESTATION
MARDI 22 MAI 2018 A 14H00
A LAVAL ENTRE LA GARE ET LA POSTE MAGENTA
Tous ensemble, pour défendre et développer les services publics !

Attention: Les déclarations d’intention préalable de grève sont à déposer avant le jeudi 17 mai minuit (lundi 21 mai étant férié donc non ouvré)

Pour se déclarer gréviste en ligne ou Modèle de courriel à envoyer à votre IEN

Afin d’estimer le nombre d’écoles fermées, merci de renseigner ce formulaire

  • Contre les projets gouvernementaux d’atteinte au service public et de destruction du statut général et des statuts particuliers !
  • Pour l’augmentation des salaires (pour FO c’est porter l’exigence d’une augmentation de 16% du point d’indice)
  • Pour le maintien et l’amélioration du Statut général des fonctionnaires et des statuts particuliers,
  • Pour l’arrêt des suppressions d’emplois et les créations statutaires dans les nombreux services qui en ont besoin et non un plan de départs « volontaires » destiné à accompagner de nouvelles et massives suppressions,
  • Pour un plan de titularisation des contractuels pour combattre la précarité et non un accroissement des non-titulaires comme le préconise le gouvernement
  • Pour la suppression du jour de carence,
  • Pour la défense et la pérennisation du système de retraite par répartition et du Code des pensions civiles et militaires
  • Pour la préservation du statut général de la Fonction Publique garantissant un service public de qualité au service des citoyens ;
  • Contre le transfert de multiples missions au privé.

Concrètement dans l’enseignement, il s’agit de se faire entendre pour défendre nos droits et garanties statutaires d’enseignant fonctionnaire d’État, pour les 4 jours pour tous, contre la territorialisation de l’école, pour la défense de l’école maternelle, pour l’annulation des fermetures de classes, pour le maintien des décharges départementales pour les directions d’écoles, contre l’inclusion scolaire systématique, contre PPCR, pour la création d’emplois statutaires (enseignants, enseignants spécialisés, AVS)…

Sur le plan de la rémunération, le SNUDI-FO 53 rappelle que nous avons subi une perte de 16% de notre pouvoir d’achat depuis 2000. Le gel de la valeur du point d’indice (donc des salaires) en 2018 semble également se profiler pour 2019 ce qui va ajouter à la paupérisation des agents publics, sans compter la réinstauration du jour de carence en cas d’arrêt maladie et la hausse de la CSG dont la compensation n’est pas pérenne.
Face à la volonté du Gouvernement de « refonder le contrat social avec les agents publics » avec 4 chantiers qui sont, sans ambiguïté, une remise en cause de l’emploi statutaire, du principe de carrière et de la séparation du grade et de l’emploi, le SNUDI-FO 53 réitère son attachement au Statut général des fonctionnaires, à ses valeurs de neutralité, d’égalité, de laïcité et s’opposera par tous les moyens à sa remise en cause. Nous affirmons clairement que ce n’est pas en développant la contractualisation de l’emploi public, facteur de précarité, que l’on améliorera le service rendu à l’usager et l’égalité de traitement.
Le SNUDI-FO constate que le modèle social basé sur des services publics républicains est remis en cause. L’actualité fait du conflit des cheminots, la pointe visible de la contestation avec la mobilisation à Air France mais elle s’étend aussi dans tous les secteurs: Enseignement, les collectivités territoriales (ATSEM…), l’énergie avec la volonté de privatiser les 250 barrages hydroélectriques les plus rentables de France, les finances publiques contre les restructurations, suppressions d’emplois et abandon de missions programmées, les hôpitaux, les Ephad….
La liste est longue et l’ensemble de la Fonction publique sera en grève et en manifestations le 22 mai prochain.

Dans le même temps, nous constatons une fermeté et même un durcissement des employeurs publics ou privés qui, en ne voulant pas entendre les revendications des organisations syndicales, engagent celles-ci à multiplier les journées de grèves secteur par secteur.

FO fonction publique a tenté nationalement, tout au long des dernières réunions intersyndicales fonction publique, d’inscrire son action dans le cadre de la Défense des services publics et de notre modèle social en posant clairement la question de l’unité des luttes avec les autres services publics en grève et notamment avec les cheminots.
Force est de constater que FO fonction publique n’a pas été entendu à ce propos, la majorité des organisations syndicales représentatives de fonctionnaires privilégiant une seule journée de grève dédiée à la Fonction publique !

Attention: En application du SMA (service minimum d’accueil) les déclarations d’intention préalable de grève sont à déposer avant le jeudi 17 mai minuit (lundi 21 mai étant férié donc non ouvré)

Pour se déclarer gréviste en ligne

ou

Modèle de courriel à envoyer à votre IEN

AVS: l’appel du 15 mars – pétition

AVS: l’appel du 15 mars – pétition

Les personnels AVS, accompagnant les élèves en situation de handicap (CUI et AESH) réunis le 15 mars 2018 par la FNEC-FP FO 53 considèrent que leur condition est inacceptable. Depuis de nombreuses années, l’Education nationale utilise des salariés sous contrats précaires de droit public ou de droit privé sur des emplois permanents, nécessaires et pérennes. Elle leur impose des temps partiels qui génèrent des salaires de misère, elle leur refuse une vraie formation nécessaire à l’exercice de leurs missions. Même en CDI, ces contrats restent précaires. Cela devait être une revalorisation, mais il n’en est rien.

En Mayenne pour répondre à toutes les notifications MDA il faudrait recruter au moins 50 personnels à temps plein.

Nous invitons nos collègues, enseignants et AVS à signer cette pétition pour faire aboutir les revendications suivantes :

  • Non au temps partiel imposé
  • Respect des notifications MDA
  • Des salaires décents avec une revalorisation immédiate et conséquente de l’indice majoré
  • La transformation de nos contrats en emplois statutaires de la Fonction publique.

Télécharger la pétition papier, à partager dans les établissements

Nous mandatons la FNEC-FP FO pour faire connaitre cet appel le plus largement possible et pour faire valoir ces revendications auprès des autorités académiques.

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