Inclusion scolaire systématique, PIAL et équipes mobiles, pourquoi FO s’oppose?

Inclusion scolaire systématique, PIAL et équipes mobiles, pourquoi FO s’oppose?

Des collègues directeurs commencent à être sollicités par des professionnels libéraux (ce qui correspond à un volonté d’externalisation de la prise en charge de la difficulté scolaire au sein de leurs locaux ! … A mettre en lien bien sûr avec la Loi sur la transformation de la Fonction Publique..) Un exemple en Mayenne: l’IME de Château-Gontier (lire notre article)

A lire : Éducation — Le service public de l’école inclusive – HOSPIMEDIA

Communiqué de la FNEC-FP FO nationale

Dans une circulaire en date du 18 juin la secrétaire d’État aux personnes handicapées annonce la création d’équipes mobiles d’appui médico‐social en «articulation» avec la mise en place des PIALS. Cette annonce s’inscrit dans la perspective de «l’instauration d’un grand service de l’École inclusive» qui doit représenter, selon la secrétaire d’Etat, «un nouveau cap qualitatif» pour l’inclusion scolaire.

L’objectif de cette circulaire est clair :

1/ Créer un «grand service de l’école inclusive» regroupant ministère de l’Education nationale et ministère de la Santé et de l’Action sociale avec le médico‐social mêlant les personnels de différents ministères, de différent corps pour mieux détruire les garanties statutaires des uns et des autres. C’est la logique du projet de loi de «rénovation de la Fonction publique» qui entend substituer des CAP par catégorie contre les CAP de corps pour avancer vers l’inter‐ministérialité.

2 / Généraliser le principe des personnels ressources au détriment de toutes réponses concrètes aux besoins réels des enseignants confrontés aux conséquences de l’inclusion scolaire.
C’est la logique des PIAL qui sous la seule autorité de l’Education nationale, n’ont d‘autres objectif que d’avancer vers «la mutualisation des AESH» pour atteindre «80 % d’accompagnement mutualisé et 20 % d’accompagnement individuel» dans un processus de dessaisissement de la MDA au profit du MEN et de ses contraintes budgétaires.
Toujours plus d’inclusion avec toujours moins d’enseignants spécialisés, moins d’AESH, moins de structures spécialisées …

Composé de «professionnels des ESMS» ces équipes mobiles ne devront surtout pas intervenir auprès des élèves mais se limiter à «des prestations d’appui indirectes» sous la forme de «conseiller» ; «sensibiliser». Sans composition précise, sans moyens spécifiques et avec un financement pérenne renvoyé à plus tard ces équipes mobiles devront «couvrir un territoire aussi étendu que possible»

Placé sous l’autorité conjointes des ARS et de l’EN les équipes mobiles d’appui médico‐social sont la traduction des «partenariats institutionnels entre ARS et Éducation nationale par voie de convention » prévus le gouvernement. La FNEC-FP FO n’oublie pas que la convention ARS/ Région Rhône‐Alpes‐Auvergne a conduit à la suppression de dizaines d’établissements spécialisés dans cette académie. Tout comme elle n’oublie pas les fermetures de lits, de services et d’hôpitaux entiers causés par la politique d’austérité tous azimuts de l’ARS.

Enfin cette circulaire déclarée «non‐opposable» n’ouvre donc aucun droit.

Face à cette offensive de destruction de l’enseignement spécialisé la FNEC- FP FO revendique :

  1. l’abandon des PIAL et des équipes mobile d‘appui
  2. le maintien et le développement des établissements et structures spécialisés (IME, ITEP, hôpital de jour, SEGPA‐EREA… ), la création nécessaire de postes spécialisés
  3. l’abandon des Unités d’Enseignement qui externalisent les classes spécialisées vers les classes ordinaires
  4. l’intégration des AESH dans un corps de la Fonction publique.
  5. le rétablissement du CAPA‐SH et 2CA –SH avec toutes ses options A; B ; C ; D ; E ; F ; G

GT AESH du 22 mai 2019

GT AESH du 22 mai 2019

Télécharger le compte-rendu

Une réunion de travail concernant les AESH a eu lieu à la DSDEN le mercredi 22 mai 2019. Ce groupe de travail faisait suite à plusieurs journées de mobilisation et avait été acté lors d’une entrevue avec le DASEN le 14 mars dernier.

La délégation FO : Muriel Lageiste (AESH) et Fabien Orain (PE) représentaient la FNEC-FP FO 53.
Pour l’administration : Denis Waleckx (DASEN), Michel Mauger (secrétaire général), M. Wanono (IEN ASH), M. Trocherie (Division des Elèves, des Écoles et des Établissements), Mme Ninot (coordinatrice du pôle d’accompagnement des élèves en situation de handicap)

A l’ordre du jour:

  • modalités de renouvellement et d’affectation
  • quotité de service
  • communication

Introduction du directeur académique

Le directeur académique a introduit la réunion en indiquant que les accompagnants des élèves en situation de handicap étaient le sujet d’une réflexion académique ; une réunion étant d’ailleurs prévue sur le sujet le lendemain au rectorat.

D’emblée, Mr Waleckx nous annonce qu’il n’y aura pas de livret d’accueil départemental pour les AESH, un document académique étant déjà existant. Ce livret était pourtant une revendication des AESH de la Mayenne, exprimée lors de l’entrevue du 14 mars.

  • Le contexte national

Pour le directeur académique, la situation des AESH est tributaire d’un cadre national, qui a vu un changement de “statut”, en passant des anciens contrats AVS en AESH.

Pour FO, le seul statut possible pour les AESH, c’est un véritable statut de la fonction publique : intégration des AESH dans un corps de la Fonction Publique d’Etat.

Le contexte national, c’est également la loi “de l’école de la confiance” qui contient un volet sur l’accueil des élèves en situation de handicap. La loi étant en discussion, la DSDEN s’attend à la publication imminente d’une circulaire sur les AESH.

Nous rappelons que cette loi n’est pas encore votée et que nous en demandons le retrait !

  • Les Pôles Inclusifs d’Accompagnement Localisé (PIAL)

Cette loi, c’est aussi la création des Pôles Inclusifs d’Accompagnement Localisé (PIAL). S’ils ne sont pas encore actés, quatre expérimentations sont actuellement en cour sur le département (Lycée Buron-Réaumur, cité scolaire d’Evron et écoles de secteur, collège De Martonne et collège de Port Brillet avec leurs écoles de secteur)

Ces PIAL ont largement été discutés lors de ce groupe de travail; les représentants du personnel ne partageant pas forcément l’engouement de l’administration qui semble voir en ces dispositifs une panacée.

En effet, tous les AESH étant affectés sur un PIAL, l’administration pense gagner en “souplesse”, permettant une meilleure coordination. Ces pôles permettront même, d’autant plus s’ils voient des recrutements “surnuméraires” d’AESH, d’apporter des réponses éducatives avant même que la MDA notifie un accompagnement.

Les PIAL, c’est aussi la rationalisation des accompagnements ; les aides mutualisées seront donc en nette progression, au détriment des aides individualisées.

L’administration nous indique aussi que les PIAL pourront permettre de faciliter les remplacements, de permettre, le cas échéant, aux personnels de “souffler”.

Concernant les comités de pilotage des expérimentations de PIAL sur le département, si le directeur académique entend prendre et tenir compte de l’avis des AESH intéressés, il ne les invitera pas à y participer.

Lire notre article sur les PIAL

  • Le contexte départemental

Le département voit la création d’un Service Départemental de l’Éducation Inclusive (SDEI), avec un service téléphonique d’accueil.

Le directeur académique a récemment envoyé une note de service aux chefs d’établissement afin de faire le point sur les missions et attributions des AESH.

Ceci correspond à une revendication des personnels AESH émise lors de l’entrevue.

Au 22 mai, il y avait 1322 notifications d’accompagnement pourvues pour 22 non pourvues. Ces accompagnements occasionnent le recrutement de 709 personnes dont 589 sous contrat AESH et 120 sous contrat CUI. Ces personnes sous contrat CUI sont toutes éligibles au passage vers des contrats AESH. Ces 709 personnes représentent 1376,25 Équivalent Temps Plein (ETP).

Commentaire FO : avec une mutualisation des moyens en place en Mayenne, nous nous interrogeons sur le respect effectif des notifications MDA puisque notre employeur met parfois en place une « AVS m » en lieu et place de plusieurs « AVS i ».

La création des PIAL va occasionner une diminution de la proportion des AESH individualisés pour une augmentation de celle des mutualisés. Concernant l’organisation de la gestion des AESH, le DASEN s’enorgueillit d’ailleurs d’avoir anticipé les PIAL.

La mutualisation des accompagnements entraînera inévitablement une explosion de la quantité de travail hors temps de classe (participation aux réunions, préparation,) Si les contrats prévoient ces temps (39 semaines de contrat pour 36 semaines de classe, soient 3 semaines pour ces heures “surnuméraires”), nous pouvons nous attendre à des dépassements possibles. Nous invitons les AESH à noter scrupuleusement leurs heures et à prendre contact avec le syndicat en cas de doute.

Sur cette question, l’administration nous indique qu’elle a conscience de ce problème et que cela est à l’étude au Sénat actuellement.

Modalités de renouvellement et d’affectation

Mme Ninot (coordinatrice du pôle d’accompagnement des élèves en situation de handicap) nous a ensuite exposé les modalités d’affectation et de renouvellement des AESH.

  • Les affectations

L’administration commence par recenser les besoins, au regard de l’année précédente. Des fiches navettes permettent cette enquête et naviguent entre les établissements scolaires et l’administration. (mars-avril)

Parallèlement, les personnels AESH émettent leurs souhaits via une fiche de voeu. Il existe une fiche de voeu spécifique pour les CUI et une autre pour les AESH. Les AESH en CDD ont une fiche dématérialisée. (mars-avril)

Les critères d’affectation sont (par ordre de priorité):

  1. le voeu géographique
  2. le quotité de l’affectation
  3. les missions

S’en suivent alors des échanges, discussions aboutissant à des propositions d’affectations. (entre avril et juin)

L’affectation définitive se fait vers la fin du mois de juin, voire début juillet afin que les personnels puissent contacter les établissements scolaires.

Il existe une phase d’ajustement au mois d’août en fonction des notifications. La création des PIAL fait dire à l’administration que cela pourrait résoudre le problème des personnels non affectés, qui se verraient nommer sur un pôle, en attendant une notification.

L’an dernier, une quinzaine de personnes étaient sans affectation début juillet. Elles ont toutes été appelées au mois d’août.

La constitution d’une commission de type “commission administrative paritaire” pour le suivi des affectations n’est pas envisageable. Le DASEN nous invite à faire remonter les situations dont nous pourrions avoir connaissance, le cas échéant.

  • Les renouvellements

Les renouvellements se font en fonction des voeux des personnels et en fonction des rapports d’activités annuels réalisés par les directeurs et les chefs d’établissements.

Les entretiens professionnels sont a minima au nombre de trois:

  1. lors de la première année de CDD
  2. lors de la cinquième année de CDD, en vue de CDIsation
  3. Lors de la troisième année de CDI

Un autre entretien peut-être fait à la demande.

Ces entretiens professionnels sont effectués par les chef d’établissements dans le second degré et par l’inspecteur de circonscription dans le premier degré. Pour la CDIsation, l’IEN ASH est également présent.

Si le bilan s’avère négatif, il y a alors une proposition de changement d’affectation en vue d’une évolution professionnelle. Parfois, il peut y avoir un non renouvellement…

Pour les personnes engagées après le mois de février, l’entretien professionnel est proposé l’année suivante.

Quotité de service

Le directeur académique a rappelé que la quotité de service de base était de 24 heures / semaine dans le premier degré et de 27h dans le second degré; pouvant être supérieure en primaire, en cas de besoin spécifique.

Dans tous les cas aucune baisse de quotité ne peut se faire en cours d’année.

Une circulaire à venir pourrait inciter à augmenter les quotités de service.

Communication

Lors de la signature de son contrat, l’AESH reçoit une adresse électronique académique.

Il lui est aussi communiqué un accès à l’intranet académique (ETNA) ainsi que l’accès au guide de l’accompagnant sur le site de l’académie.

Son NUMEN est adressé par voie postale.

Aucun livret d’accompagnement local sera édité, un guide académique existant déjà. Les personnels reçoivent des informations lors de la signature de leur contrat, sur les services internet et par le SAE (service de l’accompagnement éducatif).

Face à la demande d’informations des AESH, nous avons demandé que ces différents points puissent être rappelés lors de la formation initiale d’adaptation à l’emploi.

Questions diverses

  • Sur les formations: importance de la formation continue.
    • une formation initiale d’adaptation à l’emploi
    • une formation peut être demandée tous les ans en s’inscrivant au plan académique de formation (PAF)
  • Concernant le compte personnel d’activité (CPA):
    • toujours pas de changement; il manque un cadrage ministériel.
  • Sur les frais de déplacements:
    • A l’instar des titulaires de la fonction publique, il n’y pas de défraiement entre le domicile et la “résidence administrative”.
    • Dans la mesure du possible l’affectation se fait dans un rayon de 20 km du domicile. Pour des distances supérieures, il y a accord des personnels.
    • Dans le cas d’intervention dans plusieurs établissements, il peut y avoir défraiement dans le cas où les communes ne sont pas limitrophes.
    • Quid des PIAL?
  • Sur la prise en compte des années de CUI dans la CDIsation:
    • la revendication est discutée au niveau national

Vos contacts FO en Mayenne:
Fabien Orain, secrétaire départemental FNEC-FP FO de la Mayenne : 06 74 37 73 52
Écoles:
SNUDI-FO 53, Sandra Rèche, Camille Le Mauff, contact@snudifo-53.fr
Collèges et lycées: SNFOLC 53, Lydie Deschamps, snfolc53@laposte.net
Lycées professionnels: SNETAA FO, Rachid Biba, bibarachid@gmail.com

AESH en colère

AESH en colère

Loi Blanquer : toujours ni statut, ni reconnaissance en vue,
Le 15 mai : les AESH en colère poursuivent leur mobilisation !

Télécharger l’appel intersyndical mayennais

Suite à la “concertation” ministérielle sur l’école inclusive lancée en octobre, ce projet de loi adopté en première instance à l’Assemblée et étudié mi-mai au Sénat, présage des dégradations des conditions de travail des AESH.

Les pôles inclusifs (PIAL) prévoient la mutualisation des aides humaines et matérielles au détriment de l’aide individuelle. L’expérimentation en cours semble bien loin des objectifs vertueux annoncés par le ministère.  Nous dénonçons notamment le fait que ceux-ci se traduisent par une accentuation des inégalités et par la dégradation des conditions de travail des AESH : employeurs multiples, multiplication du nombre d’élèves suivis sur des lieux différents…

Face aux propositions du Ministère, nous exigeons pour les AESH :

  • une revalorisation immédiate des salaires ;
  • l’arrêt immédiat de l’expérimentation et de la généralisation prévue des PIAL et le maintien des accompagnements individuels dans le cadre d’un dispositif permettant de répondre aux besoins des élèves et des familles et respectueux des conditions de travail des AESH ;
  • le versement des indemnités REP-REP+ pour les AESH exerçant en éducation prioritaire ;
  • la création d’un véritable statut de la Fonction Publique pour les AESH ; des emplois stables, pérennes et reconnus ;
  • la prise en compte du travail invisible (réunions / concertation / régulation / adaptation des apprentissages) et de la pénibilité
  • la possibilité d’une quotité de travail choisie à temps plein ;
  • la création du nombre d’emplois nécessaire pour couvrir tous les besoins ;
  • une formation professionnelle de qualité sur le temps de travail, initiale, continue, spécifique et qualifiante.

L’Intersyndicale 53 CGT Educ’Action, FNEC FP FO, FSU, SUD Education appelle à une nouvelle mobilisation le mercredi 15 mai.
Assemblée Générale des personnels : 14H (Locaux de la CGT : 17 rue Saint Mathurin, Laval)Rassemblement devant la DSDEN : 16H30

Audience AESH 14/03/19

Audience AESH 14/03/19

Présents :

Pour la DSDEN : Monsieur Waleckx DASEN , Monsieur Trocherie (chef de la division des élèves, des écoles et des établissements), Madame Ninot (coordinatrice du pôle d’accompagnement des élèves en situation de handicap)

Pour les représentants des personnels : Catherine Jeudy , Muriel Lageist , Céline Grasset (AESH) , Pasquale Moureau (SGEN -CFDT) , Sandra Rèche (FNEC-FP FO), Bertrand Colas (CGT Education) , Jean Marc Bedue ( Sud Education), Gérard Pigois (FSU)

Cette audience demandée par l’intersyndicale départementale s’inscrivait dans la suite de l’action nationale AESH du 6 Février 2019

NOS REVENDICATIONS D’ORDRE NATIONAL

Ne pouvant pas obtenir de réponses au plan départemental, les représentants des personnels ont toutefois tenu à rappeler au Directeur Académique les revendications de portée nationale qui se sont exprimées le 6 Février :

  • la reconnaissance des missions d’accompagnement des élèves en situation de handicap à travers la création d’un vrai métier de l’accompagnement scolaire.
  • la reconnaissance de ce métier à travers un statut pérenne relevant de la Fonction publique d’État ayant vocation à mettre un terme à la grande précarité des AESH.
  • le besoin urgent de revaloriser leur rémunération au regard de leur mission difficile
  • la nécessité d’engager un vrai plan de formation réellement adapté aux exigences des missions.

Monsieur Le DASEN indique qu’il faut « mieux reconnaître les missions ». Il développe l’idée selon laquelle «  l’on n’est pas encore dans une vraie reconnaissance des métiers mais on tend vers… comme le souhaite le Ministre » et ajoute que « le statut d’AESH est moins précaire que celui d’avant… »

Les représentants des personnels soulignent que rien, dans le discours ministériel ne fait apparaître d’améliorations sur les questions statutaires et salariales.

Les PIAL

Les représentants des personnels ont ajouté à ces 4 points urgents celui des expérimentations en cours sur les Projets Inclusifs d’Accompagnement Localisés. (PIAL)

Les représentants du personnel indiquent que les PIAL vont entraîner davantage de mutualisation et risquent d’amener à externaliser les missions des AESH sur de l’extra et du périscolaire. La question du second employeur est aussi posée.

Sur les PIAL, la Mayenne participe à l’expérimentation nationale : Lycée Buron -Réaumur ; Evron ( Cité scolaire + écoles du secteur) ; Collège De Martonne et collège de Port Brillet avec les écoles de secteur.

Monsieur le DASEN et ses collaborateurs présentent ce dispositif comme intéressant pour faire face aux difficultés de réponse à toutes les notifications et préconisations de la MDA. Ils mettent en avant une meilleure gestion de proximité par les chefs d’établissement auxquels sont confiés les ajustements.

Ils considèrent qu’il y a en Mayenne un trop grand « consumérisme » d’AESHi , qu’il faut sans doute moins d’accompagnement individuel pour plus de collectif.

A ce stade, des réunions ont lieu actuellement et le bilan des expérimentations sera partagé selon l’engagement du DASEN «on rendra des comptes ».

Sur le second employeur (pour des AESH qui seraient sur des missions sur péri et extra scolaires), le DASEN avance le fait que cela est déjà le cas et que cette possibilité pouvait aussi offrir la possibilité aux AESH d’augmenter leur quotité de service et donc leur rémunération.

Les représentants du personnel ont insisté sur le fait que ce que veulent les AESH, c’est une véritable revalorisation salariale et qu’ils ne veulent pas voir leurs conditions de travail s’alourdir davantage.

Les représentants des personnels ont souligné la nécessité d’associer les AESH aux réunions, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

QUESTIONS D’ORDRE LOCAL (posées lors de l’AG du 6 Février 2019)

Déplacement systématique des AESH chaque année ? Rumeur ou vérité ?

Madame Ninot indique que « Les AESH ne sont pas titulaires de leur affectation et qu’il est donc possible de changer leur affectation ». Par ailleurs, elle trouve nécessaire de changer les binômes au-delà de 3 ans pour que l’élève et les AESH « sortent de leur zone de confort ». 

Après intervention des représentants syndicaux, elle convient volontiers que cette formulation « zone de confort » est inappropriée et  ajoute « qu’il n’y a pas de volonté de rendre ces changements d’affectation systématiques ».

Annonce : après discussion avec la direction académique, Monsieur le DASEN affirme que la stabilité des AESH sera privilégiée par les services.

Un livret d’accueil des AESH en Mayenne

Pour répondre aux nombreuses questions pratiques (NUMEN, adresse électronique, et codes afférents, liste des contacts référents, accès au plan de formation GAIA….), il est demandé par les représentants des personnels qu’il soit produit un livret d’accueil à destination des quasi 700 AESH en Mayenne.

Annonce : le DASEN a donné son accord à la proposition des représentants des personnels de réunir un groupe de travail qui aura comme objectif de produire un livret d’accueil des AESH en Mayenne.

NB : Un livret d’accueil existe déjà pour les AESH recrutés par le lycée Douanier Rousseau, ce livret pourrait servir de base et être enrichi lors de ce groupe de travail.

Temps de travail

Il s’établit sur la base de 24 heures sur 39 semaines. L’année scolaire comprenant 36 semaines, il y a donc 72 heures (24 X 3) dues à l’employeur et qui peuvent porter sur le suivi ( équipes éducatives), la formation hors emploi du temps , la coordination avec les enseignants ainsi que les heures de sorties hors temps de classe (classes transplantées, sorties dépassant les horaires scolaires

Rappel : Ces heures doivent donc être recensées précisément par les AESH. Pour cela un document est à disposition dans le guide du Rectorat (accessible sur le site ).

NB : il sera sans doute nécessaire de le rappeler dans le livret d’accueil

Pôle de remplacement

La DSDEN « réfléchit à la constitution de brigades de remplacement dans le cadre des PIAL »

Respect des missions des AESH

Les représentants des personnels ont témoigné de certaines dérives dans certains établissements et ont suggéré au DASEN d’adresser une note aux chefs de service rappelant le cadre des missions d’accompagnement.

Annonce : cette proposition a été acceptée mais le DASEN souligne aussi la nécessité de faire connaître ces situations.

Plan de formation

Le DASEN a présenté l’existence du plan départemental de formation qui doit être proposé aux AESH et le dispositif Offre de Formation Collective qui peut être sollicité par les écoles.

NB : cela peut aussi faire l’objet d’une information dans le livret d’accueil

Mouvement

Les représentants des personnels regrettent qu’il n’y ait pas un espace d’échange en Mayenne pour discuter des questions relatives aux personnels AESH. La Commission Consultative Paritaire Académique Aed/AESH ne siège qu’une fois par an et ne suffit pas à traiter les questions.

Annonce : Proposé par les représentants des personnels, la tenue d’un groupe de travail sur les affectations, les non renouvellements de contrats, les réductions de quotité de travail, a été validée par Monsieur le DASEN

Conclusions :

Sur les questions d’ordre local, les représentants des personnels ont pris acte des 4 annonces du DASEN et resteront vigilants à ce qu’elles soient respectées :

  • La volonté des services de privilégier la stabilité des AESH sur leur lieu d’exercice.
  • L’envoi à chaque chef de service d’une note reprécisant les missions des AESH afin d’éviter certaines dérives.
  • La mise en place d’un groupe de travail sur un livret d’accueil informatif à destination de tous les AESH.
  • La mise en place d’un groupe de travail lié aux règles de gestion des personnels.

TOUS ENSEMBLE pour la défense des AVS !

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Une quarantaine de collègues AVS et enseignants se sont mobilisés devant la DSDEN de Laval mercredi 6 février.

Lors de l’AG qui a précédé le rassemblement, a rassemblé une trentaine de personnes. Une motion été adoptée. (à télécharger et à partager)

Une demande d’entrevue auprès du directeur académique a été formulée. Il s’agira notamment d’aborder les points suivants: Formation, Temps de travail, Gestion des personnels AESH

FO invite tous les personnels AESH à se réunir avec leur syndicat pour faire valoir leur droit. Participez aux stages sur temps de travail organisés tous les ans par FO. Cette année deux stages sont ouverts aux AESH:

  • Le 22 mars (spécial AVS)
  • Le 5 avril (spécial inclusion scolaire, ouvert aux PE et AVS)

Plus d’infos sur les stages

INSCRIPTIONS


Télécharger le communiqué unitaire mayennais

Métier et reconnaissance professionnelle des AESH, c’est tout de suite !

Le 6 février : TOUS ENSEMBLE pour la défense des AESH !

Le ministère de l’Éducation nationale et le secrétariat d’État chargé des personnes handicapées ont lancé en octobre une concertation sur l’école inclusive dont un pan concerne l’avenir du métier d’accompagnant.

Les premières pistes lancées pour les accompagnants des élèves en situation de handicap sont loin de correspondre aux attentes de milliers de ces personnels précaires qui subissent de plein fouet des conditions de travail dégradées, des temps incomplets imposés, des  salaires bas, une absence de reconnaissance professionnelle, qui les conduisent souvent à renoncer à leur emploi.

C’est pourquoi nous sommes dans l’attente de mesures fortes qui bénéficieraient à la fois aux personnels concernés, aux élèves accompagnés et à l’ensemble de l’école.

Nous revendiquons :
– une revalorisation immédiate des salaires ;
– le versement de l’indemnité REP-REP+ pour les AESH exerçant en éducation prioritaire ;
– la création d’un véritable statut pour les AESH ;
– des emplois stables, pérennes et reconnus ;
– la création du nombre d’emplois nécessaire pour couvrir tous les besoins ;
– le droit de pouvoir travailler à temps complet ;
– une formation professionnelle de qualité sur le temps de travail.

Nous appelons à une mobilisation unitaire le mercredi 6 février.

En Mayenne, les organisations syndicales CGT Educ’Action, FNEC-FP FO, FSU, SE UNSA, SGEN CFDT, SUD Education, appellent les AESH et l’ensemble des personnels à :

– Une Assemblée Générale 14H à UD FO, Laval (parking salle Polyvalente, portail bleu) 

– Un rassemblement à 16H devant la DSDEN (inspection académique), Laval  

AVS (AESH ou CUI)

AVS (AESH ou CUI)

Rassemblement AVS du 17 octobre

Lire le compte-rendu


DSDEN de Laval (inspection académique)

Une délégation ira déposer les pétitions au directeur académique

Parlez-en avec vos collègues AVS, enseignants, parents…

STOP à la précarité !
FO ira porter les revendications suivantes pour tous les personnels accompagnants d’élèves en situation de handicap:

  • Non au temps partiel imposé
  • Respect des notifications MDA
  • Des salaires décents avec une revalorisation immédiate et conséquente de l’indice majoré
  • La transformation de nos contrats en emplois statutaires de la Fonction publique.

A ce jour (25/09), nous avons récolté 224 signatures, on peut faire mieux: signer et faites signer la pétition !

Signer la pétition en ligne

Télécharger la pétition papier, à partager dans les établissements


Prochain stage FO: Vendredi 22 mars 2019 à Laval (UD FO**), à partir de 9h

STAGE SPECIAL AVS (AESH, CUI), EVS, AAD sur temps de travail*
En présence de François Standaert, Secrétaire National du SNUDI-FO, spécialiste des contrats précaires dans l’Education nationale

Stage ouvert aux AVS en CUI, AVS en AESH, EVS, AAD
– Compte-rendu des actions FO en faveur des contractuels
– Connaitre ses droits (indemnités, action sociale, congés…)
– Un CDI ? Un statut ?
– Conditions de travail
– Inclusion scolaire
– S’organiser et regrouper les revendications
– Les positions de FO
– Dossiers individuels
– …

AESH: Toujours précaires ! Depuis de nombreuses années, l’Education nationale utilise des salariés sous contrats précaires de droit public ou de droit privé sur des emplois permanents, nécessaires et pérennes. Elle leur impose des temps partiels qui génèrent des salaires de misère, elle leur refuse une vraie formation nécessaire à l’exercice de leurs missions. La loi de 2014, devrait permettre de passer d’un contrat précaire à un CDI: Il n’en est rien ! Les annonces ministérielles vont bon train depuis la rentrée 2018, mais les conditions ne s’améliorent pas.

Pour Force Ouvrière, les revendications sont simples:
Un vrai statut, un vrai salaire, une vraie reconnaissance des missions : La transformation de ces contrats en emplois statutaires de la Fonction publique.

Connaître ses droits et trouver des moyens pour les défendre est une urgence. Venez vous informer, discuter, échanger et débattre lors du stage du 15 mars, à Laval.

Pour vous inscrire, adressez-vous au SNUDI-FO 53, via le formulaire en ligne (http://snudifo-53.fr/stage-avs-aad-evs/), par téléphone au 06.26.15.91.72, ou par mail à fnec.fp.53@laposte.net Nous vous enverrons ensuite la convocation et un courrier type à envoyer à l’administration.

Ce stage est ouvert à tous, syndiqués ou non-syndiqués, et vous permettra notamment de faire le point sur la connaissance de vos droits.

Les intervenants:

– François Standaert, Secrétaire National du SNUDI-FO, élu à la CAPN, spécialiste des contrats précaires dans l’éducation nationale
– Fabien Orain, Secrétaire départemental de la FNEC-FP FO 53 (fédération qui regroupe tous les syndicats FO de l’éducation nationale), enseignant en IME
– Hélène Colnot, Secrétaire départementale adjointe du SNUDI-FO 53 (syndicat des enseignants et contractuels du 1er degré)
– Stève Gaudin, Secrétaire départemental du SNUDI-FO 53, membre du bureau national
– Camille Le Mauff, militante du SNUDI-FO 53 en charge des dossiers AESH
– Lydie Deschamps, Secrétaire départementale du SNFOLC 53 (syndicat des enseignants et contractuels des collèges et lycées)

Ce stage, sur temps de travail est un droit pour tous. Il n’y aura pas de perte de salaire.

Attention, la demande de participation doit parvenir à l’employeur un mois avant, soit le 21 février au plus tard, délais de rigueur. Ne perdez pas de temps pour vous inscrire !

* Ce stage sur temps de travail est un droit – Informez le DASEN avec la lettre type que nous proposons.(à joindre au courriel adressé au secrétariat de votre circonscription, avec la convocation, 1 mois avant la tenue du stage) Si besoin, appeler nous directement.
**stationnement sur le parking de la salle polyvalente.


Rappel: pétition

Les personnels AVS, accompagnant les élèves en situation de handicap (CUI et AESH) réunis le 15 mars 2018 par la FNEC-FP FO 53 ont lancé une pétition départementale, qui à ce jour obtient plus de 230 signatures. Faites signer vos collègues enseignants !

Signer en ligne

Télécharger la pétition papier, à partager dans les établissements, les écoles


AESH: Toujours précaires !

Document spécial AESH à télécharger (4 pages)

Au sommaire:

Témoignage d’une AESH

Modifications des conditions de recrutement

Rémunération

Les droits des AESH

Autorisations d’absences

Licenciement et indemnités

Revendications FO


Une délégation du SNUDI-FO a été reçue par l’inspecteur d’académie le 31 mai dernier. Nous avions notamment demandé à discuter de la situation des AVS en Mayenne (AESH et CUI)

Télécharger le compte-rendu complet

L’administration n’arrive pas à respecter toutes les notifications MDA. L’enveloppe budgétaire n’est toujours pas suffisante. Pour rappel, en octobre, 84 élèves avec notification MDA n’étaient pas accompagnés par un AVS. Aujourd’hui, le DASEN, sans nous apporter de chiffres précis, confirme que la situation s’est dégradée.

La FNEC-FP FO 53 revendique :

– Le respect des notifications MDA

– Des salaires décents avec une revalorisation immédiate et conséquente de l’indice majoré avec tout de suite le Paiement immédiat des AESH à 24/35ème du SMIC, soit 791 euros par mois.

– L’Ouverture de négociations pour la création d’un véritable statut de la Fonction Publique avec un vrai salaire à temps complet et une véritable formation pour les AESH.

– Non au temps partiel imposé


Aides sociales:

-Sur le site de l’Académie de Nantes, en cliquant sur ETNA (en haut à droite avec vos identifiants et mots de passe habituels) Dirigez vous vers la rubrique « ressources humaines » puis -« Infos pratiques »– enfin vous trouverez dans la partie « action sociale » les différentes aides auxquelles vous pouvez prétendre. (télécharger l’arrêté du rectorat)

Aides sociales individuelles:

  • Aides aux études supérieures et à la formation complémentaire
  • Aide à une nouvelle affectation
  • Aide aux parents isolés
  • Aide à la garde d’enfants de moins de 11 ans…

– Le Guide de gestion AESH à télécharger, qui vous informe sur de nombreux droits, par exemple vous trouverez en page 17, le SFT (supplément familial de traitement) dont vous pouvez bénéficier si vous avez un ou plusieurs enfants à charge de moins de 20 ans.

N’hésitez pas à nous contacter !

Camille Le Mauff, Hélène Colnot pour le SNUDI-FO 53


Adresse email professionnelle:

AESH, si vous ne l’avez pas fait, n’oubliez pas de vous connecter à votre nouvelle adresse électronique professionnelle. Identifiant et mot de passe à demander à madame Ferrandin. Attention, l’accès à cette boite mail est très importante car c’est sur cette dernière que vous avez reçu. L’adresse pour vous connecter est la suivante: http://www.dsden53.ac-nantes.fr/ puis WEBMAIL


AVS: l’appel du 15 mars – pétition (le 20/09/18 240 signatures)

Les personnels AVS, accompagnant les élèves en situation de handicap (CUI et AESH) réunis le 15 mars 2018 par la FNEC-FP FO 53 considèrent que leur condition est inacceptable. Depuis de nombreuses années, l’Education nationale utilise des salariés sous contrats précaires de droit public ou de droit privé sur des emplois permanents, nécessaires et pérennes. Elle leur impose des temps partiels qui génèrent des salaires de misère, elle leur refuse une vraie formation nécessaire à l’exercice de leurs missions. Même en CDI, ces contrats restent précaires. Cela devait être une revalorisation, mais il n’en est rien.

En Mayenne pour répondre à toutes les notifications MDA il faudrait recruter au moins 50 personnels à temps plein.

Nous invitons nos collègues, enseignants et AVS à signer cette pétition pour faire aboutir les revendications suivantes :

  • Non au temps partiel imposé
  • Respect des notifications MDA
  • Des salaires décents avec une revalorisation immédiate et conséquente de l’indice majoré
  • La transformation de nos contrats en emplois statutaires de la Fonction publique.

Télécharger la pétition papier, à partager dans les établissements

Nous mandatons la FNEC-FP FO pour faire connaitre cet appel le plus largement possible et pour faire valoir ces revendications auprès des autorités académiques.


FO organise un STAGE SPECIAL AVS (AESH, CUI), EVS, AAD sur temps de travail
le jeudi 15 mars, de 9h à 16h à l’UD FO de Laval**

En présence de François Standaert, Secrétaire National du
SNUDI-FO, élu à la CAPN, spécialiste des contrats précaires dans
l’éducation nationale

Stage ouvert aux AVS en CUI, AVS en AESH, EVS, AAD
– Connaitre ses droits (indemnités, action sociale, congés…)
– Un CDI ?
– Conditions de travail
– S’organiser et regrouper les revendications
– Les positions de FO
– Dossiers individuels
– …

Le sort réservé aux personnels, AVS (CUI et AESH), EVS, AAD est inacceptable. Depuis de nombreuses années, l’Education nationale utilise des salariés sous contrats précaires de droit public ou de droit privé sur des emplois permanents, nécessaires et pérennes. Elle leur impose des temps partiels qui génèrent des salaires de misère, elle leur refuse une vraie formation nécessaire à l’exercice de leurs missions. La loi de 2014, devrait permettre de passer d’un contrat précaire à un CDI: Il n’en est rien !

Pour Force Ouvrière, les revendications sont simples:
Un vrai statut, un vrai salaire, une vraie reconnaissance des missions : La transformation de ces contrats en emplois statutaires de la Fonction publique.

Connaître ses droits et trouver des moyens pour les défendre est une urgence. Venez vous informer, discuter, échanger et débattre lors du stage du 15 mars, à Laval.

Pour vous inscrire, adressez-vous au SNUDI-FO 53, via le formulaire en ligne (http://snudifo-53.fr/stage-avs-aad-evs/), par téléphone au 06.26.15.91.72, ou par mail à fnec.fp.53@laposte.net Nous vous enverrons ensuite la convocation et un courrier type à envoyer à l’administration.

Télécharger:

lettre (à compléter) à envoyer par courrier ou email + convocation

Affiche

Ce stage est ouvert à tous, syndiqués ou non-syndiqués, et vous permettra notamment de faire le point sur la connaissance de vos droits.

Les intervenants:

– François Standaert, Secrétaire National du SNUDI-FO, élu à la CAPN, spécialiste des contrats précaires dans l’éducation nationale
– Hélène Colnot, Secrétaire départementale adjointe du SNUDI-FO 53 (syndicat des enseignants et contractuels du 1er degré)
– Stève Gaudin, Secrétaire départemental du SNUDI-FO 53, membre du bureau national
– Camille Le Mauff, militante du SNUDI-FO 53 en charge des dossiers AESH
– Lydie Deschamps, Secrétaire départementale du SNFOLC 53 (syndicat des enseignants et contractuels des collèges et lycées)
– Fabien Orain, Secrétaire départemental de la FNEC-FP FO 53 (fédération qui regroupe tous les syndicats FO de l’éducation nationale)

Ce stage, sur temps de travail est un droit pour tous. Il n’y aura pas de perte de salaire.

 

Attention, la demande de participation doit parvenir à l’employeur un mois avant, soit le 15 février au plus tard, délais de rigueur. Ne perdez pas de temps pour vous inscrire !

* Ce stage sur temps de travail est un droit – Informez le DASEN avec la lettre type que nous proposons.(à joindre au courriel adressé au secrétariat de votre circonscription, avec la convocation, 1 mois avant la tenue du stage) Si besoin, appeler nous directement.
**stationnement sur le parking de la salle polyvalente.

FNEC-FP FO 53, fédération des syndicats FO de l’enseignement
10, rue du Dr. Ferron – BP 1037 – 53010 Laval Cedex
Tel. : 0243534226 – @ : fnec.fp.53@laposte.net


31.08.17

Réduction des contrats aidés :

Le gouvernement Macron s’attaque aux salariés les plus précaires

Le SNUDI-FO s’oppose à la décision gouvernementale visant à réduire de manière considérable le nombre de contrats aidés (CUI). Ainsi :

  • des milliers de salariés n’iront pas jusqu’au terme de leur contrat de travail et se retrouveront sans emploi ;
  • aucun dispositif ne vient remplacer les missions assurées par ces salariés, que ce soit sur temps de classe (aide à la direction d’école, aide à la scolarisation des enfants handicapés) ou en dehors (cantine, entretien des locaux…)
  • cette décision va accroître les difficultés dans les écoles : des directeurs ne bénéficieront plus de l’aide d’un personnel complémentaire, des enseignants se retrouveront seuls dans leur classe pour assurer la scolarisation des enfants handicapés…

Le SNUDI-FO revendique :

le maintien et le renouvellement de tous les postes en contrats aidés dans les écoles (AAD, AVS) ;

la transformation de ces contrats en emplois statutaires de la Fonction publique.

FORCE OUVRIERE a toujours dénoncé le caractère précaire de ces contrats de travail et considère que la seule évolution positive pour ces salariés, c’est leur transformation en emplois statutaires dans la Fonction Publique ou en CDI dans le privé, et non leur suppression !

Lire à ce propos la lettre adressée au ministre


24.02.2016

CONNAISSEZ VOS DROITS !

Nouvelles plaquettes d’information:

AESH

AVS – AED


AESH_18.11.15

RÉUNION D’INFORMATION

A l’appel des organisations syndicales: SNUDI-FO 53, SNFOLC 53, SUD éducation 53, CGT Educ’action, CNT educ’Maine, un rassemblement était organisé le 4 novembre dernier devant la DSDEN.
>APPEL INTERSYNDICAL<

Une réunion d’informations, à destination des personnels AVS / AESH, est organisée ce jour, mercredi 18 novembre, à 16h à la FAL, 33 allée du vieux Saint Louis, à Laval.

Le sort réservé aux personnels, AVS, EVS est inacceptable. Depuis de nombreuses années, l’Education nationale utilise des salariés sous contrats précaires de droit public (AEd-AVS) ou de droit privé (CUI-EVS) sur des emplois permanents, nécessaires et pérennes. Elle leur impose des temps partiels qui génèrent des salaires de misère, elle leur refuse une vraie formation nécessaire à l’exercice de leurs missions. Dans le premier degré, la plupart sont embauchés sur des contrats CUI. La loi de 2014, devrait permettre de passer d’un contrat précaire à un CDI: Il n’en est rien !

Pour notre organisations, les revendications sont simples:
un vrai statut, un vrai salaire, une vraie reconnaissance des missions

Aujourd’hui, les organisations syndicales CGT Educ’action 53, Snudi-FO 53, SNFOLC 53, Sud Education 53 et STE-CNT 53, réunis en intersyndicale appellent à un rassemblement le mercredi 4 novembre à la DSDEN, à 14h00. Nous sommes tous concernés. Une réunion d’information, à destination de ces personnels, est également organisée le mercredi 18 novembre, à la FAL, à Laval.

Appel intersyndical


Plaquettes d’information à télécharger:

A QUAND LA FIN DE CE SYSTEME ?

Alors que le 27 juin 2014 paraissaient les textes (loi, décret, arrêté et circulaire) instituant la possibilité de passer d’un contrat précaire à un CDI, les personnels EVS-AAD et AVS ont vite compris qu’il s’agissait en fait d’un « miroir aux alouettes » !

En effet, dans le Primaire, la plupart des personnels sont employés sur des contrats CUI, de droit privé. Seuls quelques uns le sont sur des contrats de droit public (AED).

Le décret prévoit un nouveau cadre d’emploi nommé « Accompagnant des Elèves en Situation de Handicap » (AESH) qui ne sera accessible qu’à certains personnels en contrat AED.

Ces personnels pourront éventuellement accéder à un CDI, à l’issue de 6 années d’exercice en CDD !

Si les personnels en CUI n’en sont pas a priori exclus, il faudra toutefois qu’un poste soit vacant et qu’il soit offert à un de ces personnels.

Or seuls 350 nouveaux postes au niveau national sont prévus.

Le passage sur un contrat à durée indéterminée relève par conséquent d’une véritable loterie !

Pour tous les autres personnels, en particulier les EVS-AAD, rien n’est prévu !

Ainsi, avec ce nouveau dispositif, peu de salariés précaires pourront accéder à ce fameux CDI. Il y a fort à parier que beaucoup d’entre eux soient à temps partiel dans le 1er degré. De plus, en cas de fermeture du poste d’AESH, rien n’oblige l’administration à affecter le collègue sur un autre poste correspondant à sa qualification. Le risque de licenciement n’est donc jamais exclu

Nous sommes donc à mille lieux de la revendication défendue par notre fédération : intégration de tous les AVS et AAD qui le souhaitent dans la Fonction publique d’Etat !

C’est pourquoi FORCE OUVRIÈRE avait voté contre ce projet de décret en mai 2014. Rappelons aussi que la FSU et la CGT se sont abstenus et que le SGEN-CFDT avait voté … pour (comme toujours pourrait-on avoir la faiblesse de préciser !)

Pour l’ensemble des personnels en contrat précaire, la seule réponse admissible pour FORCE OUVRIÈRE, c’est

– Intégration dans un corps de la Fonction publique d’État

– Un vrai statut, un vrai salaire !

AUDIENCE IA – 31/05/18

AUDIENCE IA – 31/05/18

Compte-rendu de l’audience du 31 mai 2018

Compte-rendu à télécharger

A l’ordre du jour :

– Dossiers INEAT-EXEAT
– PPCR : promotions avancements accélérés, accès hors-classe et classe exceptionnelle
– Protocole et dispositions en cas de mouvement de grève
– Convention ruralité
– Situation des AVS en Mayenne (AESH et CUI)
– Inclusion scolaire systématique

Pour l’administration: Monsieur Waleckx directeur académique (DASEN), Monsieur Mauger : secrétaire général de la DSDEN 53 ;
Pour le SNUDI-FO 53: Hélène Colnot, Camille Le Mauff et Stève Gaudin

  • Dossiers INEAT-EXEAT

La délégation du SNUDI-FO a porté tous les dossiers INEAT-EXEAT qui lui ont été confiés.

  • PPCR : promotions avancements accélérés, accès hors-classe et classe exceptionnelle

Lire notre 8 pages spécial PPCR

Rappel : A l’instar de PPCR, le remplacement en 2005 de la note chiffrée par l’évaluation pour les personnels administratifs a engendré une gestion individualisée de l’ensemble des carrières en quelques années. Présenté comme un moment d’échange le système a rapidement incité à l’autocritique et à trouver soi-même les solutions pour “s’améliorer” dédouanant l’administration de ses responsabilités inscrites dans le statut.

La délégation a tout d’abord rappelé que FO n’avait pas signé le protocole PPCR. Elle a souligné également que 8 jours avant cette entrevue, la direction générale de l’administration et de la fonction publique avait présenté aux organisations syndicales ses projets concernant les commissions administratives paritaires en entendant d’une part en finir avec les CAP de corps et d’autre part exclure la mobilité et les promotions du champ de compétences des CAP* , ce qui pour FO est inacceptable.

Nous avons indiqué qu’en faisant des CAP des coquilles vidées de leur substance, le gouvernement déprotège les agents, individualise les carrières, laisse les agents seuls face à leur hiérarchie et affaiblit le Statut général des fonctionnaires et les garanties collectives sur les déroulements de carrière.

*Commission Administrative Paritaire

Avancements différenciés (accélérations de carrière) :

Pour rappel, PPCR prévoit des avancements accélérés du 6ème au 7ème et du 8ème au 9ème échelon pour les PE de la classe normale.

Pour rappel également, lors de la CAPD du 19 décembre 2017 principalement dédiée à cet avancement, les organisations syndicales siégeant en CAPD (Snuipp, SE-Unsa et SUD) avaient visiblement demandé à ce que le pourcentage de femmes dans les enseignants promouvables se retrouve dans les promus. Nous ne revendiquons pas au SNUDI-FO 53 cet « équilibre » dans l’avancement des carrières. « Équilibre » que nous jugeons stigmatisant puisque le sexe des PE devient un critère « objectif » pour l’avancement !

La question des écarts de carrière entre les hommes et les femmes est majeure, les causes doivent en être précisément identifiées et combattues par des mesures précises permettant aux femmes de ne pas être lésées dans leur déroulement de carrière, notamment, par exemple, par la prise en compte intégrale des périodes de congé parental pour l’avancement.

La mise en place d’un mécanisme de compensation, basé sur des données statistiques imprécises, ne réglera rien, ouvrira la porte à de nombreuses contestations, puisque suivant les cas, des hommes et des femmes seront lésés, du fait de leur sexe.

Pour le DASEN, le barème n’était, avant PPCR, qu’un « usage qui validait une tendance » et favorisait davantage les hommes. Il indique corriger les inégalités en appliquant une « politique volontariste et correctrice ». Il indique ensuite recevoir les mêmes consignes du ministère et se dit très favorable aux évolutions des déroulements de carrière découlant de PPCR. Pour le directeur académique « il n’y a pas uniquement le temps partiel ou le congé parental, il y a aussi nos représentations, et aussi le fait que les femmes s’interdisent un certain nombre de choses… ». Chacun appréciera.

Le SNUDI-FO refuse d’opposer les PE Femme aux PE Homme et demande que tous soient promus. La délégation a rappelé que c’est le statut général qui doit garantir l’égalité F/H. Les temps partiels liés aux enfants en bas âge, congé parental… devraient être pris en compte dans l’ancienneté pour les hommes comme pour les femmes.

Le SNUDI-FO s’adresse aujourd’hui au ministère en ce sens.

Hors-classe :

Article : passage à la HC (fonctionnement PPCR)

Le nombre de promus à la hors classe est établi chaque année en appliquant un ratio (fixé par arrêté ministériel) au nombre de promouvables. Avant le décret PPCR/évaluation du 5 mai 2017, tous les professeurs des écoles de la classe normale du 7ème au 11ème échelon constituaient la liste des promouvables.

La campagne de promotion à la hors-classe est en cours. Notons tout d’abord le manque de cohérence du ministère sur les questions de calendrier. En effet, dans la note de service sur la hors classe, il invite les inspecteurs d’académie à organiser les CAPD avant le 31 mai mais pour autant, à cette heure, l’arrêté fixant le pourcentage national de promus n’est pas encore paru !

Les départements, tout en étant contraints de programmer les CAPD, ne savent donc pas quel sera le contingent de promus.

La délégation du SNUDI-FO a soulevé un autre problème. La circulaire ministérielle indique « Vous ferez en sorte que chaque enseignant promouvable puisse effectivement prendre connaissance de l’avis émis sur son dossier par l’inspecteur compétent dans un délai raisonnable avant la tenue de la commission administrative paritaire départementale. »

Or, les collègues n’ont à ce jour pas pu prendre connaissance via I-Prof des avis formulés par les IEN !

Le DASEN nous confirme que la CAPD HC se tiendra bien courant juin. Il précise qu’il respectera les consignes ministérielles (lire plus haut avec cette CAPD qui aurait dû se tenir avant le 31 mai !). La délégation du SNUDI-FO a insisté pour que les collègues éligibles à la HC puissent connaître l’avis de leur IEN bien en amont de cette CAPD en consultant leur Iprof. Le directeur académique nous répond que cela sera fait. Cependant, à l’issue de cette entrevue, nous avons préféré envoyer un courrier (4/06/18) pour lui rappeler ses engagements.

Le SNUDI-FO a rappelé que les appréciations portées cette année resteront gravées dans le marbre (textes PPCR) ! La délégation a également précisé qu’elle n’était pas d’accord, que cette grille d’évaluation était au contraire subjective, avec des items qui n’avaient rien à voir avec la pratique de classe (être évalué sur sa capacité à coopérer avec les partenaires de l’école par exemple), et qu’elle était infantilisante.

Pour le directeur académique, il n’y pas d’arbitraire. Quand nous l’interrogeons sur la façon dont il s’y prend pour transformer un avis d’IEN en appréciation, Denis Waleckx n’a aucune réponse concrète ; il renvoie aux pratiques de classe, et précise qu’il « assume ». Il va même jusqu’à dire aux représentants FO : « Faites-moi confiance sur le degré d’attente des critères ! »

 Florilège :

« Faites-moi confiance… je ne pars pas de l’excellence, mais je fais comme ce que fait l’école. » (D.Waleckx)

« Il est normal que ce barème ne compense pas l’excellence professionnelle, qui n’est pas l’arbitraire, c’est un choix du DASEN, qui s’appuie sur des choses dont il peut rendre compte. » (D.Waleckx)

Et certains nous affirment encore que PPCR serait moins infantilisant !

PPCR ne garantit aucunement le déroulement de la carrière sur deux grades, comme nous le clamons depuis 3 ans et un nombre important de PE continuera de partir à la retraite sans même avoir atteint la hors classe. Où est le progrès tant vanté par les partisans de PPCR ?

Le SNUDI-FO 53 invite les PE concernés par la hors-classe à demander à avoir connaissance de l’avis de leur IEN. Si nécessaire, le SNUDI-FO accompagnera les collègues dans leur démarche de demande de révision de l’appréciation avant la tenue des CAPD, pour les recours après la CAPD . Les collègues éligibles à la hors-classe ont été informés sur Iprof, fin mars.

Classe exceptionnelle :

La première campagne de promotion à la classe exceptionnelle s’est soldée par le fait que seuls 10 adjoints ont été promus sur 49 promouvables. Le message envoyé aux personnels est clair et net : on ne peut pas se contenter de faire classe pour être exceptionnel ! On ne peut envisager cette promotion en se contentant simplement d’assurer l’apprentissage des élèves. Il n’y a aucune transparence, tout se fait en totale opacité, et c’est uniquement le fait du prince.

Nous avons posé nos questions relatives à la classe exceptionnelle. Ces questions étaient déjà formulées dans un courrier daté du 3 avril 2018.

Sur quels critères objectifs et mesurables avez-vous transformé un avis d’IEN en appréciation « excellent », « très satisfaisant » ou « satisfaisant » ?

L’IA indique qu’il y a des « critères objectivant la capacité professionnelle des enseignants » (il fait référence à la grille d’évaluation PPCR) et que « l’IEN est l’expert pédagogique ». Avec PPCR, selon Denis Waleckx « on est dans l’explicite ». Selon lui, ce système managérial est « plus logique et plus démocratique, et même si on est dans la RH (ressource humaine) on est dans de la pédagogie. »

Il nous renvoie même à nos pratiques de classe, preuve que l’analogie est réelle : « comment font les enseignants pour départager deux élèves ? et bien nous c’est pareil, on se débrouille sur la base de la grille d’évaluation, il y a une classification qui se fait sur la base de la diversité ; je fais ce que fait l’école avec les élèves et le socle commun. »

Cependant, il ne répondra pas clairement à la question. Le DASEN reconnait qu’il n’y a aucun critère objectif mesurable en dehors de l’avis de l’IEN basé sur la grille d’évaluation. Là encore, il faudrait que nous lui fassions confiance !

Comment pouvez-vous résumer l’ensemble d’une carrière par une appréciation concentrée en un seul mot, maximum deux ?

Pas de réponse. Le DASEN assume les choix qu’il peut faire, et vente les bienfaits de PPCR. Bref, c’est d’une opacité injuste.

Cette entrevue aura au moins le mérite de confirmer ce que nous savions déjà : PPCR c’est l’opacité la plus totale dans les promotions, c’est le fait du prince, la rémunération au mérite et l’arbitraire.

Cet arbitraire est désormais érigé en règle contre les droits collectifs.

Le SNUDI-FO 53 l’a toujours dit, le système précédent était loin d’être parfait, mais il y avait au moins un barème basé sur l’ancienneté pour départager les collègues.

Le DASEN confirme, pour toutes les promotions, que l’IEN considère « la manière de servir d’un enseignant » (propos tenus par le DASEN) avant d’émettre un avis. C’est sur cet avis que l’IA se base pour ses appréciations !

  • Protocole et dispositions en cas de mouvement de grève

Le SNUDI-FO a rappelé son opposition au SMA (service minimum d’accueil), dont il demande toujours le retrait. Cependant, les collègues ne doivent pas s’exposer à des sanctions et la réglementation demeure. Il faut informer son IEN, au moins 48h avant le début du mouvement de grève, cette période comprenant 1 jour ouvré. Le serveur mis en place par la DSDEN, n’est pas toujours accessible, ne prend pas tous les préavis de grève en cours, n’est pas mis en place suffisamment tôt et est même parfois stoppé avant les délais légaux. Le secrétaire général indique qu’il sera désormais vigilant.

  • Convention ruralité

Lire notre dernier article à ce propos

La délégation du SNUDI-FO a rappelé son opposition à la mise en œuvre de cette convention. Le rapport DURAN que le DASEN met en avant dans son projet de convention ne permet d’arriver qu’à une seule conclusion : les écoles rurales coûtent cher, il faut les supprimer, les regrouper.

La délégation a indiqué que cette convention, si elle était mise en œuvre, fragilisera davantage encore les écoles rurales. Le DASEN reconnaît d’ailleurs qu’il applique déjà les principes de cette convention (exemple à La Rouaudière, Cigné…)  Selon l’IA la convention devrait être signée à la fin du mois. Il dit « inculquer une stratégie territoriale, en rationnalisant le réseau des écoles, mais de manière concertée. » La traduction de ce langage technocratique serait : « Je continue de fermer des écoles, mais mes décisions seront acceptées par les élus, les organisations syndicales, les parents d’élèves… »)

Pour le SNUDI-FO, il faut résister à la « démarche de co-construction » et se méfier de sa bienveillance trompeuse, prônée au plus haut niveau de l’Etat, si son objectif politique est de convaincre les territoires en voie d’abandon de cette fatalité : il n’y aura bientôt plus que des services publics lointains… A l’heure actuelle, cette convention n’est toujours pas signée

  • Situation des AVS en Mayenne (AESH et CUI)

L’administration n’arrive pas à respecter toutes les notifications MDA. L’enveloppe budgétaire n’est toujours pas suffisante. Pour rappel, en octobre, 84 élèves avec notification MDA n’étaient pas accompagnés par un AVS. Aujourd’hui, sans nous apporter de chiffres précis, la situation s’est dégradée.

Sur les temps partiels : de nombreux AVS nous ayant fait part de leurs difficultés financières, souhaitent avoir la possibilité d’augmenter leur nombre d’heures hebdomadaires. L’administration indique qu’elle essaye de proposer mais qu’elle est liée à la hauteur de la préconisation MDA ; actuellement il semble qu’il n’y ait aucun contrat de moins de 20 heures.

Les AVS doivent être dédommagés de leurs temps de concertation (équipe éducative, rdv parents…). Pour l’IA, ces personnels sont rémunérés sur 39 semaines et étant donné le temps scolaire de 36 semaines, il considère que le temps de travail correspondant à ces 3 semaines de différence sert au travail hors temps scolaire. Il ajoute qu’il s’agit d’une position propre à toute l’académie. La délégation du SNUDI-FO a indiqué qu’il faudra éclaircir les situations. Le SNUDI-FO défendra tous les collègues AVS qui s’estiment lésés. Il les invite à comptabiliser le temps de travail effectif toute l’année.

A propos de la formation professionnelle de ces personnels, aucune réponse précise ne nous a été apportée ; le secrétaire général nous apportera ces précisions ultérieurement.

Le SNUDI-FO 53 invite tous les collègues (enseignants et AVS) à continuer de signer et de partager la pétition !
Le SNUDI-FO 53 invite les AVS du département à se rapprocher du syndicat, et à se regrouper avec le SNUDI-FO.

  • Inclusion scolaire systématique

Lire notre dossier spécial inclusion scolaire

La délégation du SNUDI-FO est venue avec plusieurs dossiers relatifs à l’inclusion scolaire systématique et à la scolarisation d’élèves à besoins particuliers. Elle a alerté le directeur académique sur des situations explosives dans des écoles du département, et demandé que des mesures soient prises dans les écoles concernées. Ainsi les situations ont pu évoluer.

A noter qu’en juin 2018 :

  • 26 élèves sont en attente d’une place en ITEP et scolarisés en milieu ordinaire (dont 22 accompagnés) 2 en SEGPA, 9 dans les écoles, 11 en collèges, 1 en lycée, 1 en ULIS école, 1 en ULIS collège. A noter qu’il y a plus de 2 ans d’attente pour l’ITEP dans ces conditions.
  • 9 élèves sont en attente d’une place en IME et se retrouvent en ULIS.

FO a de nouveau alerté sur la dégradation des conditions de travail liée à l’inclusion scolaire systématique. Le nombre de fiches RSST que nos collègues remplissent pour avertir leur hiérarchie des conséquences de l’inclusion scolaire systématique sur leur santé, sur leurs conditions de travail, sur le climat scolaire, n’est que la partie émergée de l’iceberg et ce nombre de fiches augmente encore à chaque période.

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                                                                                                        

 

AVS: l’appel du 15 mars – pétition

AVS: l’appel du 15 mars – pétition

Les personnels AVS, accompagnant les élèves en situation de handicap (CUI et AESH) réunis le 15 mars 2018 par la FNEC-FP FO 53 considèrent que leur condition est inacceptable. Depuis de nombreuses années, l’Education nationale utilise des salariés sous contrats précaires de droit public ou de droit privé sur des emplois permanents, nécessaires et pérennes. Elle leur impose des temps partiels qui génèrent des salaires de misère, elle leur refuse une vraie formation nécessaire à l’exercice de leurs missions. Même en CDI, ces contrats restent précaires. Cela devait être une revalorisation, mais il n’en est rien.

En Mayenne pour répondre à toutes les notifications MDA il faudrait recruter au moins 50 personnels à temps plein.

Nous invitons nos collègues, enseignants et AVS à signer cette pétition pour faire aboutir les revendications suivantes :

  • Non au temps partiel imposé
  • Respect des notifications MDA
  • Des salaires décents avec une revalorisation immédiate et conséquente de l’indice majoré
  • La transformation de nos contrats en emplois statutaires de la Fonction publique.

Télécharger la pétition papier, à partager dans les établissements

Nous mandatons la FNEC-FP FO pour faire connaitre cet appel le plus largement possible et pour faire valoir ces revendications auprès des autorités académiques.

CONTRATS AIDES

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Courrier unitaire SNUDI-FO, CGT, SNUipp, CFDT, UNSA (7/09/17)

Monsieur le Ministre,

Nous dénonçons la suppression massive des contrats aidés à l’Éducation  nationale. Elle laisse sans emploi des milliers de personnes engagées dans la vie des écoles et des établissements tout en privant le service public d’Éducation, comme d’autres services publics, de leur apport.

Nos organisations jugent que  l’arrêt brutal de tout renouvellement de contrat et de toute nouvelle embauche d’emploi-aidés, personnels investis dans des missions essentielles à l’école, va mettre à mal le fonctionnement de l’École. Dans le domaine de l’accompagnement des élèves en situation de  handicap, les besoins ne cessent de croître. Avec cette suppression massive, la promesse d’un accompagnement pour tous les élèves qui en ont un besoin reconnu est compromise…

La suite

Réduction des contrats aidés

Le gouvernement Macron s’attaque aux salariés les plus précaires

Le SNUDI-FO s’oppose à la décision gouvernementale visant à réduire de manière considérable le nombre de contrats aidés (CUI). Ainsi :

  • des milliers de salariés n’iront pas jusqu’au terme de leur contrat de travail et se retrouveront sans emploi ;
  • aucun dispositif ne vient remplacer les missions assurées par ces salariés, que ce soit sur temps de classe (aide à la direction d’école, aide à la scolarisation des enfants handicapés) ou en dehors (cantine, entretien des locaux…)
  • cette décision va accroître les difficultés dans les écoles : des directeurs ne bénéficieront plus de l’aide d’un personnel complémentaire, des enseignants se retrouveront seuls dans leur classe pour assurer la scolarisation des enfants handicapés…

Le SNUDI-FO revendique :

le maintien et le renouvellement de tous les postes en contrats aidés dans les écoles (AAD, AVS) ;

la transformation de ces contrats en emplois statutaires de la Fonction publique.

FORCE OUVRIERE a toujours dénoncé le caractère précaire de ces contrats de travail et considère que la seule évolution positive pour ces salariés, c’est leur transformation en emplois statutaires dans la Fonction Publique ou en CDI dans le privé, et non leur suppression !

Lire à ce propos la lettre FO adressée au ministre le 22/08/17

AVS – AESH -contrats aidés

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Réduction des contrats aidés :

Le gouvernement Macron s’attaque aux salariés les plus précaires

Inquiets des nombreuses suppressions de postes en contrats aidés et soucieux des conditions de travail des personnels en CUI ou en contrat AESH, le SNUDI-FO a interpelé le DASEN. Le syndicat sera reçu jeudi 19 octobre prochain par les autorités administratives. Faites nous remonter les situations problématiques dans vos écoles (conditions de travail des AVS, notifications MDA non pourvues…) (formulaire en ligne)

Le SNUDI-FO s’oppose à la décision gouvernementale visant à réduire de manière considérable le nombre de contrats aidés (CUI). Ainsi :

  • des milliers de salariés n’iront pas jusqu’au terme de leur contrat de travail et se retrouveront sans emploi ;
  • aucun dispositif ne vient remplacer les missions assurées par ces salariés, que ce soit sur temps de classe (aide à la direction d’école, aide à la scolarisation des enfants handicapés) ou en dehors (cantine, entretien des locaux…)
  • cette décision va accroître les difficultés dans les écoles : des directeurs ne bénéficieront plus de l’aide d’un personnel complémentaire, des enseignants se retrouveront seuls dans leur classe pour assurer la scolarisation des enfants handicapés…

Le SNUDI-FO revendique :

le maintien et le renouvellement de tous les postes en contrats aidés dans les écoles (AAD, AVS) ;

la transformation de ces contrats en emplois statutaires de la Fonction publique.

FORCE OUVRIERE a toujours dénoncé le caractère précaire de ces contrats de travail et considère que la seule évolution positive pour ces salariés, c’est leur transformation en emplois statutaires dans la Fonction Publique ou en CDI dans le privé, et non leur suppression !

Lire à ce propos la lettre adressée au ministre


Faites remonter vos informations

Le SNUDI-FO 53 s’inquiète de l’impact du gel des contrats aidés sur le recrutement des AVS pour l’accompagnement des élèves handicapés dans les classes. Déjà, la situation dans notre département est dégradée.

Le DASEN, lors du dernier CTSD nous a assurés que l’accompagnement du handicap était une priorité nationale et que le département ne serait pas impacté en ce qui concerne l’accompagnement des élèves en situation de handicap.

Pourtant des élèves avec notification MDA et sans AVS existent en cette rentrée en Mayenne.

Afin que nous intervenions rapidement auprès du DASEN, contactez le SNUDI-FO 53 si vous êtes concernés par cette situation inacceptable !

Complétez le formulaire dédié.

Le SNUDI-FO rappelle que depuis la mise en œuvre de la Loi Montchamp, nous sommes saisis dans les réunions d’informations syndicales par les collègues de situations dramatiques voire dangereuses dues à l’inclusion devenues systématiques de certains élèves en situation de handicap ou en grande difficulté scolaire et/ou comportementale dont la notification MDA tarde à venir, qui, parfois, n’ont pas de place en établissement spécialisé ou dont les parents ne donnent pas leur accord pour une orientation. Ces élèves se retrouvent en souffrance dans des classes ordinaires ce qui les conduit souvent à adopter des comportements dangereux. Tout le monde est perdant : en premier lieu ces élèves, ensuite les enseignants qui ne peuvent plus enseigner et qui sont souvent culpabilisés. Enfin les autres élèves dont les conditions d’apprentissage sont aggravées.

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