Manifestation à Nantes en défense de l’Hôpital

Manifestation à Nantes en défense de l’Hôpital

Énorme mobilisation à Nantes le mardi 16 septembre, manifestation de plus de 1500 personnes, jusqu’à l’ARS pour revendiquer des bras et des lits pour l’hôpital, l’arrêt des plans d’austérité.

La Mayenne a largement répondu présent ! Le SNUDI-FO 53 était aux côtés des personnels soignants.

On est là, on est là, même si Macron ne veut pas nous on est là, pour notre hôpital public, l’hosto de la République, même si Macron ne veut pas, nous on est là

Les plans sociaux : On n’en veut pas !
Budgets d’austérité : On n’en veut pas !µ
Les restructurations : On n’en veut pas !
On veut des bras des lits, pour l’hôpital !
On veut du fric, pour nos services publics !

On ne lâche rien : école, hôpital, santé, éducation : même combat
Rendez vous dans la grève et les manifestations jeudi 18 septembre, 11h place du 11 novembre à Laval.

Communiqué de l’UD-FO 53 et du GD FO Santé 53 suite à la manifestation

Evaluations nationales : abandon !

Evaluations nationales : abandon !

Télécharger le communiqué SNUDI-FO 53 / FSU-SNUIPP 53

Désormais les classes de CP, CE1, CE2, CM1 et CM2 se voient imposer les évaluations nationales.

La généralisation de ces évaluations nationales s’inscrit bien dans un dispositif plus général de pressions permanentes sur les personnels et d’instauration au sein de l’Ecole publique d’un management digne des entreprises privées. Ces évaluations sont un outil de pilotage de l’école, avec un système très vertical.

Le ministère utilise les résultats de ces évaluations standardisées pour comparer les écoles entre elles, les circonscriptions, les départements, mais aussi les personnels.

Nos organisations syndicales, SNUDI-FO 53 et FSU-SNUipp 53 n’acceptent pas que les personnels soient contraints d’effectuer ces évaluations ! Les pressions exercées pour les imposer sont inacceptables et impactent la santé et les conditions de travail de nos collègues. C’est en ce sens que nos organisations syndicales exigent que la F3SCT soit saisie.

La priorité devrait être de rétablir des conditions de travail acceptables en particulier par l’annulation des fermetures de postes et par un véritable choc des moyens pour l’Ecole Publique.

Si l’évaluation des élèves fait partie intégrante du statut des professeurs des écoles, l’article 2 du décret du 1er août 1990 précisant « ils procèdent à une évaluation permanente du travail des élèves et apportent une aide à leur travail personnel. », sans préciser la forme que doit prendre cette évaluation.  Nos organisations syndicales sont attachées à la liberté pédagogique des PE. Le respect de notre statut suppose aussi que chaque enseignant est libre d’évaluer ses élèves de la manière qui lui paraît la plus appropriée.

Nos organisations syndicales SNUDI-FO 53 et FSU-SNUipp 53 réaffirment qu’aucun texte réglementaire ne préside à la mise en œuvre de ces dispositifs d’évaluation.

Nos organisations syndicales revendiquent l’abandon des évaluations nationales. Elles demandent au directeur académique de ne pas contraindre, et de ne prendre aucune forme de sanction envers les collègues qui choisissent de ne pas mettre en œuvre ces évaluations nationales. Nos organisations syndicales apporteront tout leur soutien aux personnels s’engageant dans ce sens.

A Laval le 15 septembre 2025

18 septembre : grève reconductible

18 septembre : grève reconductible

Appel à la grève reconductible de la fédération FO des fonctionnaires

Appel intersyndical 53 (FO, CGT, CFDT, CFE-CGC, CFTC, FSU, UNSA, Solidaires)


Faites remonter l’état de mobilisation dans les écoles

Modèle de mot pour les parents


Alors que depuis 2017, le président Macron a démantelé les services publics, détruit tout ce qui ressemble de près ou de loin à des droits sociaux, organisé le chaos et la marche à la guerre en ne servant que les intérêts de ses amis et du patronat, méprisé la jeunesse, les salariés et les exploités de ce pays, craché à la figure des travailleurs…

Alors que la colère gronde partout, que dans nos écoles nous manquons de tout, que dans le département 400 enfants attendent une place dans un établissement ou une classe spécialisée quand de nombreux autres n’ont pas d’AESH, que la Mayenne a vu 150 classes fermer depuis 2017 pour 100 suppressions de postes au total, que l’année dernière il y avait encore 500 journées d’absences non remplacées, que l’école privée catholique est financée par l’argent public…

Alors que les dividendes des actionnaires tutoient les étoiles (encore 100 milliards l’année dernière) et que les cadeaux et autres exonérations fiscales représentent plus de 200 milliards par an (soit plus de 3000 euros par seconde !) et sans contrepartie aucune, nous devrions encore payer la facture des guerres dont nous ne voulons pas ?

Le robin des rois nomme 1er ministre, un de ses proches fidèles, à la veille du 10 septembre journée de mobilisation massive. Son choix de nommer Sébastien Lecornu, jusqu’alors ministre des Armées (tout un symbole) laisse peu de doutes. Celui-ci, ministre depuis le début du premier quinquennat d’Emmanuel Macron a voté tous les projets de loi de finances réduisant nos droits et notre pouvoir d’achat et a soutenu la contre-réforme des retraites Macron-Borne.

Nous ne pouvons donc compter que sur nous-mêmes. A nous, maintenant et collectivement, d’imposer d’autres choix que celui de faire payer les seuls travailleurs, du public comme du privé, et les retraités.

C’est pourquoi, le SNUDI-FO 53 s’inscrit dans l’appel à la grève reconductible de la Confédération FO et de la fédération FO des fonctionnaires, à compter du 18 septembre 2025.

Borne, Attal, Barnier, Bayrou, Lecornu, Macron ou un autre : nous n’en voulons plus des budgets d’austérité, nous n’en pouvons plus de l’augmentation des prix et du gel de nos salaires, nous n’en pouvons plus du démantèlement des services publics, de l’école, de la Sécurité Sociale, de l’hôpital, et nous ne voulons pas travailler jusqu’à la mort …

Le chaos c’est bel et bien Monsieur Macron qui l’organise depuis longtemps.

Maintenant le blocage par la grève générale pour reconquérir tout ce qui nous a été pris !

Le SNUDI-FO 53 appelle tous les collègues des écoles du département, PE, AESH et PsyEN, à se mettre en grève dès le 18 septembre, à participer à toutes les actions et mobilisations qui seront décidées pour stopper cette escalade austéritaire infernale.

Envoyez vos déclarations d’intention pour toute la période à venir ! Le SNUDI-FO 53 met à disposition un modèle pour l’envoi par email aux circonscriptions.

Listes complémentaires 2025 : victoire du SNUDI-FO !

Listes complémentaires 2025 : victoire du SNUDI-FO !

Dans un courrier daté du 2 septembre, la Rectrice répond au courrier des SNUDI-FO de l’académie de Nantes du 13 juin dernier.

La Rectrice confirme au SNUDI-FO que l’intégralité des listes complémentaires a été contacté pour un recrutement sous statut.

Cette victoire est à mettre au compte de l’implication des listes complémentaires avec les SNUDI-FO de l’académie, qui chaque année ne ménagent pas leurs interventions à tous les niveaux pour le recrutement de fonctionnaires stagiaires et non des contractuels.

Nous continuons d’agir pour le ré-abondement de ces listes complémentaires et pour que des postes soient créés à hauteur des besoins dans les écoles, mais nous pouvons nous féliciter de cette victoire pour l’Ecole Publique et pour le recrutement de PE fonctionnaires !

Ré-abondement ? C’est quoi
Il faut faire la différence entre ouvrir les listes complémentaires, fixer leur nombre, les recruter, et les ré-abonder. C’est pour cela que le SNUDI-FO est clair dans ses revendications :

1• Le recrutement immédiat de l’intégralité de tous les lauréats inscrits sur listes complémentaires, et dont le nombre est décidé par le jury du concours.
2• Le ré-abondement des listes complémentaires pour répondre aux besoins urgents dans les écoles.

Suicide de notre collègue Caroline

Suicide de notre collègue Caroline

Le jeudi 04 septembre 2025

Lundi 1er septembre, jour de rentrée scolaire, notre collègue Caroline Grandjean s’est donnée la mort, après des années d’insultes, de diffamation subie sur son école, et de menaces de mort…

L’intolérance et l’indifférence tuent

L’annonce de ton suicide, Caroline, ce lundi 1er septembre est une nouvelle déchirante. Le bureau du SNUDI-FO 53 pense à ta souffrance, apporte tout son soutien à ta compagne, à tes proches et à toutes celles et ceux qui ont été à tes côtés et qui culpabilisent aujourd’hui de ne pas avoir pu te sauver.

Comment ne pas penser à Christine Renon, à Jean Willot et à tant d’autres collègues qui subissent dans l’exercice de leur métier, jusqu’à ne plus pouvoir tenir et sans que notre employeur n’agisse.

Ta descente aux enfers en dit long sur l’état de notre pays, sur la montée de l’intolérance, sur la montée de l’indifférence, sur l’incapacité à faire respecter la loi, à protéger les victimes, à protéger les personnels de l’Éducation Nationale.

Tu es personnel de l’Éducation Nationale ?
Protège-toi toi-même, sois exemplaire et tais-toi.

Les violences homophobes que tu as subies à l’école dans ton village du Cantal sont restées impunies, l’auteur des nombreux tags n’a pas été identifié à temps pour te sauver la vie.

L’alerte publique et le droit d’expression de ton calvaire à travers la BD Cas d’école l’histoire de Caroline ont conduit à un dépôt de plainte contre l’auteur, par notre employeur l’Education Nationale.

Ton suicide, Caroline, nous met face à nos responsabilités. Tu as lancé l’alerte, tu as fait tout ce que tu pouvais pour continuer à diriger une école, à enseigner, à aimer et à vivre près de chez toi, dans le respect de ce que tu es, dans le respect des autres.

Cette fin tragique nous oblige. Elle nous oblige à ne plus être aveugle et sourd aux alertes. Il faut sortir de la loi du silence. En tout état de cause, notre employeur n’a manifestement pas été en capacité, une fois de plus, de protéger ses personnels. Les responsabilités doivent être établies, la F3SCT doit être saisie et exercer son droit ainsi qu’une enquête, les réponses de l’employeur doivent être apportées.

L’Education Nationale tue ; silence !

L’État, l’employeur, doit soutenir de façon inconditionnelle toutes les victimes de cabales de quelque nature que ce soit.

Alors que ce gouvernement continue de maltraiter l’École avec son budget austère et rejeté, en fermant des postes notamment des postes de médecin du travail, de psychologues, d’administratifs, la colère s’organise pour dire « ça suffit ! »

Ce nouveau drame rend d’autant plus légitime la résistance de la profession qui exige tous les moyens nécessaires au fonctionnement de l’École avec des conditions d’exercice sereines pour ses personnels.

Le bureau départemental du SNUDI-FO 53

Caroline aura tenté du mieux qu’elle pouvait de se reconstruire. Mais la blessure était trop profonde. Elle a choisi de se donner la mort ce lundi 1er septembre, jour de la rentrée scolaire.

La date n’est évidemment pas le fruit du hasard. Lorsque j’ai écrit son “Cas d’école”, elle voulait crier au monde sa vérité, la vérité. Pour aller mieux, mais surtout pour ne pas laisser à l’éducation nationale le soin de parler d’elle à sa place.

Le corbeau qui l’a abreuvée d’insultes homophobes et de menaces de mort, les villageois et le maire qui ne l’ont pas soutenue, les collègues de son académie aux abonnés absents… Tout cela a contribué à creuser sa tombe. Mais l’éducation nationale a planté les clous de son cercueil en n’assumant rien, allant jusqu’à porter plainte contre la bande dessinée, imposant à Caroline une audition au commissariat. Comme une coupable.

Il y a trois jours à peine, Caroline m’écrivait pour n’annoncer que l’inspectrice qui ne l’avait pas soutenue était promue, devenant l’assistante de la Directrice académique. Alors que je lui demandais comment elle allait, Caroline semblait encore fragile mais me disait “ça va le faire”. Je n’ai pas su voir que l’info qu’elle me donnait était le dernier clou de son cercueil.

Si l’éducation nationale s’empare du sujet, elle cherchera toutes les mauvaises raisons du monde pour expliquer le suicide de Caroline. Mais ne nous y trompons pas : comme Christine Renon, comme Jean Willot, Caroline nous a adressé un message d’une violence rare. En se réduisant elle-même au silence, elle a hurlé cette réalité simple : elle a été tuée par l’éducation nationale.

Aujourd’hui, je pleure, j’enrage et je m’en veux de ne pas avoir pu faire plus. Mais, demain, la lutte continuera. Et je compte sur vous pour y participer en faisant connaître l’histoire de Caroline au plus grand nombre. Parce qu’elle était une belle personne broyée par un système et qu’elle ne demandait que la justice.

La FNEC-FP FO 53 appelle à la mobilisation dès le 10 septembre

La FNEC-FP FO 53 appelle à la mobilisation dès le 10 septembre

Télécharger le communiqué départemental éducation FNEC-FP FO 53

Télécharger le communiqué de l’UD FO 53

Télécharger l’appel intersyndical interprofessionnel Mayennais (FO-CGT-FSU-Solidaires)

La FNEC-FP FO 53 soutient le mouvement actuel qui exprime une colère légitime, et appelle tous les personnels de l’Education Nationale à participer aux actions, mobilisations et grèves organisées dès le 10 septembre pour gagner sur les revendications.

La FNEC-FP FO 53 refuse le plan gouvernemental prévu par le président Macron et le 1er ministre Bayrou. Ce plan est une véritable déclaration de guerre sociale.

Saccage des services publics (école, santé…), travail gratuit les jours fériés, gel des salaires, démantèlement de la Sécurité Sociale, jours de carence, déremboursement des frais médicaux, suppressions de postes de fonctionnaires…

Dans le même temps, 211 milliards d’aides publiques sont versées aux entreprises sans contrepartie, et les dividendes versées aux actionnaires tutoient les étoiles (100 milliards en 2024)

Dans le même temps, nous constatons que cette rentrée est encore une fois catastrophique avec des milliers de classes surchargées, des postes qui manquent partout. En Mayenne dans les écoles nous subissons depuis 2017 près de 150 fermetures de classes ! En cette rentrée 2025, dans les collèges et lycées du département, de nombreuses heures d’enseignement dans plusieurs disciplines ne seront pas assurées par manque d’enseignants et de moyens ! Nous manquons d’assistantes sociales, d’infirmières scolaires, de médecins scolaires… Que dire des centaines d’enfants en situation de handicap qui attendent une place dans un établissement spécialisé ou un accompagnement avec un AESH ?

Dans le même temps nos salaires sont gelés, et nous n’avons aucune perspective d’augmentation

Nous dénonçons l’enfumage politicien consistant à changer le gouvernement Bayrou pour continuer à appliquer le train de contre-réformes comme en décembre 2024 où le gouvernement Barnier avait sauté, ce qui n’avait rien changé ! Que Bayrou saute ou pas le 8 septembre ce n’est pas notre problème, notre situation sera la même.

Nous refusons que l’École Publique et ses personnels soient sacrifiés sur l’autel des 44 milliards de coupes budgétaires prévues dans le budget d’austérité sans précédent du gouvernement Bayrou, tout comme nous refusons le démantèlement de la Sécurité Sociale.

Trop, c’est trop !

Nous appelons les personnels des services, des écoles, des collèges et lycées à participer aux actions et mobilisations organisées dès le 10 septembre, avec les parents d’élèves, les lycéens, les étudiants, par la grève et les blocages, pour gagner sur nos revendications.

Retrait du budget d’austérité Macron-Bayrou 
Ni amendable, ni négociable !

Abrogation de la réforme des retraites 
Augmentation des salaires sans contrepartie 
Création de tous les postes nécessaires
Annulation de toutes les fermetures de postes 

Arrêt des contre-réformes 


FNEC-FP FO 53, syndicats FO de l’enseignement, de la culture et de la formation professionnelle
6 rue Souchu Servinière, 53000 Laval
06 52 32 30 45 – @ : fnecfpfo53@gmail.com  

Manque d’AESH : enquête Flash

Manque d’AESH : enquête Flash

En cette rentrée, plusieurs écoles nous font remonter des manques, parfois très importants, d’heures d’accompagnement pour les élèves. Cela a des conséquences parfois très contraignantes sur l’organisation de l’école : mutualisation du temps de présence des AESH sur l’école, et moins d’accompagnement pour d’autres élèves, conditions de travail et d’accueil dégradées…etc

Merci de nous faire remonter vos dotations et besoins en accompagnement pour votre école et les moyens dont vous disposez pour cela. Il est important d’agir dès le début de l’année scolaire pour que les AESH soient recrutés et affectés à hauteur des besoins des élèves.

Pour cela, le SNUDI-FO 53 met à disposition une enquête FLASH qui permettra au syndicat de faire remonter l’ensemble des besoin et d’agir en conséquence directement auprès de la DASEN. Merci pour votre implication.


Dans notre département, près de 2000 élèves sont notifiés pour un accompagnement AESH (public et privé confondu). Le SNUDI-FO 53 rappelle qu’en juillet 2022, 155 élèves étaient sans accompagnant en Mayenne et depuis la situation ne s’est pas améliorée. En moyenne, dans notre département, il y a 1 AESH pour près de 4 élèves notifiés. Notons que les absences non-remplacées des AESH correspondent à 40 ETP sur 1 an (Il faudrait donc recruter au moins 70 AESH rien que pour assurer leur remplacement !)

Des tours de passe-passe : l’Education Nationale et ses représentants en Mayenne affirment que quasi aucun élève n’a pas son AESH !

La vérité sur les prix?: avec les PIAL* et la mutualisation à outrance, des AESH se retrouvent à accompagner 1, 2, 3, 4 voire plus de 10 élèves en situation de handicap ! Parfois sur des établissements différents, et des types d’établissements différents (collège, école, lycée).

*Pôle inclusif d’accompagnement localisé

Le SNUDI-FO 53 rappelle que même si les moyens étaient respectés et que les enveloppes allouées pour le recrutement d’AESH dans notre département étaient à la hauteur, il n’y aurait pas assez de postulants !  Effectivement, au regard des conditions de précarité dans lesquelles sont placés ces personnels, c’est compréhensible. La mutualisation des moyens, c’est en fait, moins de temps d’accompagnement pour les élèves. Les PIAL permettent désormais de réduire drastiquement la prise en charge des élèves en situation de handicap ; et pour cause : il n’est plus question de partir des besoins des élèves mais de partir d’un nombre d’heures globalisées attribuées au PIAL ! Résultats : des centaines d’enfants se voient aujourd’hui privés de l’accompagnement dont ils ont besoin.

 

Appel des personnels de l’Education Nationale – Mayenne – 2 septembre

Appel des personnels de l’Education Nationale – Mayenne – 2 septembre

Nous, 25 personnels de l’Education Nationale en Mayenne, enseignants et AESH réunis avec les syndicats de la FNEC-FP FO 53, refusons le plan gouvernemental prévu par le président Macron et le 1er ministre Bayrou. Ce plan, qui s’en prend une fois de plus aux salariés, et en particulier aux plus précaires, est une véritable déclaration de guerre sociale, puisqu’il prévoit :

• La suppression de deux jours fériés et donc 2 jours de travail gratuit supplémentaires et obligatoires,

• La suppression de 3000 postes de fonctionnaires dès 2026 et le non remplacement d’un fonctionnaire sur 3, ce qui entraînera mécaniquement des milliers et des milliers de fermetures de postes dès 2027,

• Le gel de la valeur du point d’indice et aucune perspective salariale alors que nous perdons chaque jour plus d’argent au regard de l’inflation,

• Des atteintes au droit à congés maladie (augmentation du nombre de jours de carence, remise en cause des affections de longue durée, nouvelle baisse des indemnisations des congés maladie), et aux remboursements des soins,

• La fin de l’abattement de 10 % pour les retraités,

• Une nouvelle contre-réforme de l’assurance chômage et du droit du travail,

• Des ordonnances de « simplification » pour déréglementer et faire baisser le « coût du travail »,

• La remise en cause du financement de la Sécurité sociale par les cotisations…

Dans le même temps nous apprenons que 211 milliards d’aides publiques sont versées aux entreprises sans contrepartie. Ainsi, la plus grosse dépense de l’État, ce sont les aides aux grandes entreprises et aux plus riches …

Dans le même temps, nous constatons que toutes les contre-réformes, qui cassent l’école et maltraitent ses personnels comme ses élèves, continuent de s’appliquer (inclusion scolaire systématique et indifférenciée des élèves en situation de handicap, loi Rilhac, choc des savoirs en collège, démantèlement du baccalauréat au lycée général comme au lycée professionnel, Parcoursup…)

Nous constatons que cette rentrée est encore une fois catastrophique avec des milliers de classes surchargées, des postes qui manquent partout. En Mayenne dans les écoles nous subissons depuis 2017 près de 150 fermetures de classes ! En cette rentrée 2025, dans les collèges et lycées du département, toutes les heures de cours de français, comme au collège Fernand Puech de Laval ou à Bais, de mathématiques comme à Château-Gontier, d’histoire-géographie comme au collège de Renazé, d’allemand… ne seront pas assurées par manque d’enseignants et de moyens ! Nous manquons d’assistantes sociales, d’infirmières scolaires, de médecins scolaires… Que dire des centaines d’enfants en situation de handicap qui attendent une place dans un établissement spécialisé ou un accompagnement avec un AESH ?

Nos salaires sont gelés et parfois en baisse (Pour l’ensemble des fonctionnaires, la perte de pouvoir d’achat depuis le début des années 2000 dépasse désormais les 31,5%).

Nous dénonçons l’enfumage politicien consistant à changer le gouvernement Bayrou pour continuer à appliquer le train de contre-réformes comme en décembre 2024 où le gouvernement Barnier avait sauté, ce qui n’avait rien changé ! Que Bayrou saute ou pas le 8 septembre ce n’est pas notre problème, notre situation sera la même.

Nous refusons que l’École Publique et ses personnels soient sacrifiés sur l’autel des 44 milliards de coupes budgétaires prévues dans le budget d’austérité sans précédent du gouvernement Bayrou, tout comme nous refusons le démantèlement de la Sécurité Sociale.

Nous avons pris connaissance de l’appel citoyen à bloquer le pays à compter du 10 septembre et de plusieurs appels, FO, CGT, Solidaires de la Sécu, de la Santé, des services, de la métallurgie, de plusieurs unions locales et départementales FO et CGT, qui ont décidé d’appeler à la grève sur la base de revendications claires à partir du 10 septembre. Nous constatons que les appels à bloquer le pays à partir du 10 septembre se multiplient.

La Fédération de l’enseignement FO et la confédération FO ont déposé un préavis de grève en juillet pour soutenir toutes les mobilisations. Les confédérations appellent à une journée de grève le 18 septembre. En Mayenne, FO et CGT appellent à la grève le mardi 16 décembre avec une montée à Nantes pour une manifestation régionale en défense de l’hôpital.

Pour autant, nous rejetons les journées d’actions isolées et les calendriers de journées « saute moutons » qui n‘ont pour effet que d’épuiser moralement et financièrement les salariés, chômeurs et retraités.

Oui, nous estimons que la seule solution pour obtenir la satisfaction des revendications et sortir des plans successifs de régression sociale c’est bien de bloquer l’économie du pays par la grève et sa généralisation, à savoir l’arrêt du travail pendant plusieurs jours consécutifs dans tous les secteurs.

  • Retrait du budget d’austérité Macron-Bayrou !
  • Abrogation de la réforme des retraites !
  • Augmentation des salaires sans contrepartie !
  • Création de tous les postes nécessaires, annulation de toutes les fermetures !
  • Arrêt des contre-réformes !

Nous mandatons les syndicats FO de l’enseignement à diffuser largement cet appel, auprès des personnels, des usagers et des autres organisations syndicales.

Adopté à l’unanimité

En septembre : stoppons l’austérité Macron-Bayrou !

En septembre : stoppons l’austérité Macron-Bayrou !

Le 18 août 2025, aux PE, PsyEN et AESH du département de la Mayenne

Chers collègues,

La nouvelle agression du gouvernement Macron/ Bayrou est sans précédent et aura des conséquences dramatiques pour tous les salariés et pour les services publics si  le budget n’est pas rapidement mis en échec.

Alors quelles perspectives face à ces attaques ? Un agenda de “journées d’action”?

La Confédération FO a d’ores et déjà déposé un préavis de grève à partir du 1er septembre et appelle à une mobilisation intersyndicale. Plusieurs fédérations FO appellent les personnels à se réunir en AG dès le début du mois septembre pour s’organiser et décider. Nationalement, une intersyndicale se réunira le lundi 1er septembre, et en Mayenne, l’UD FO 53 a proposé une réunion intersyndicale départementale dès le jeudi 3 septembre.

Le SNUDI-FO 53 propose à tous les PE, PsyEN et AESH une réunion départementale de rentrée mardi 2 septembre à 18h30 en visio (inscription).

Depuis plusieurs semaines, le 10 septembre fait l’objet d’appels sur les réseaux sociaux. Cette perspective est révélatrice et ne laisse personne indifférent : des citoyens, des travailleurs, des retraités, des chômeurs, recherchent l’organisation d’un mouvement qui permette vraiment de mettre en échec les projets de Macron et Bayrou, un mouvement qui soit une riposte à la hauteur de la violence des mesures qu’ils comptent faire passer : 

  • La démolition de la protection sociale dans tous ses aspects (santé, retraite, chômage)
  • Le démantèlement des services publics et de la fonction publique pour tendre au plus vite vers leur privatisation.
  • Encore plus de précarité avec l’assouplissement des recours aux contrats CDD, y compris dans la Fonction Publique.
  • Réduction des délais de saisine des prud’hommes. Aujourd’hui fixé à 12 mois, le gouvernement souhaiterait diviser ce délai par deux ou trois.
  • Augmentation du temps de travail avec la remise en cause des congés existants et en supprimant  deux jours fériés (lundi de Pâques et 8 mai) avec pour conséquence la perte de rémunération et de deux jours de repos. (Personne ne sera rémunéré davantage pour ces nouvelles heures de travail, qui ne seront pas décomptées comme des heures supplémentaires)
  • Limitation des arrêts de travail, nouvelle baisse de l’indemnisation des malades, nouvelle augmentation  des jours de carence (pas d’indemnisation au début des arrêts) et sans oublier la réforme de la prise en charge des affections longue durée (ALD), fin du remboursement à 100% des médicaments pour les patients en ALD.
  • Gel des salaires des fonctionnaires, pas de mesures catégorielles ; baisse des emplois publics ; introduction d’une règle de non-remplacement d’un fonctionnaire sur trois partant à la retraite à partir de 2026. 
  • Gel du barème de l’impôt sur le revenu et de la CSG. Les années précédentes, les seuils étaient relevés pour suivre l’inflation. Mais avec le gel, l’ajustement disparaît, faisant basculer des milliers de ménages à présent non imposables, dans l’impôt, ou faisant augmenter l’imposition des contribuables déjà imposables. Le gel du barème devrait rapporter 1,2 milliard d’euros au gouvernement.
  • Gel des pensions en 2026 et désindexation continue, c’est à dire que les pensions des retraités ne seront plus revalorisées à hauteur de l’inflation.

Parmi toutes les mesures violentes et brutales du budget Bayrou, il y a celle du non remplacement d’un fonctionnaire sur 3. Cela aura pour conséquence directe la suppression de dizaines de milliers de postes chaque année, alors que les services publics sont déjà à bout. Imaginez un peu la prochaine carte scolaire avec ce budget, et à nouveau les milliers de fermetures de classes, les fermetures d’écoles.

Alors comment construire un mouvement qui nous permette de gagner, comment organiser une résistance qui sortira de la logique des journées d’action ?

En tout état de cause, mettre en échec l’austérité Bayrou/Macron avec l’annulation de toutes ces mesures, serait un formidable point d’appui pour toutes nos revendications (salaires, abrogation de la réforme Macron-Borne des retraites, postes…)

Le SNUDI-FO 53 appelle tous les PE et AESH à se réunir dès la rentrée le mardi 2 septembre en visio à 18h30 et de tout faire pour représenter, et faire représenter son école. Discutez-en dès la pré-rentrée avec vos collègues. (inscription).

En septembre, bloquons-les et reprenons la main ; rien n’est inéluctable. 

Bonne fin de vacances,

Le bureau départemental du SNUDI-FO 53


Le communiqué du 16 juillet de l’UD FO 53

Chers collègues, 

Mardi 15 juillet, le premier Ministre Bayrou a fait ses annonces pour le projet de budget 2026 : ce sont 44 milliards d’économies que le gouvernement entend réaliser, sur le dos des salariés, des fonctionnaires, des retraités, des chômeurs, des malades, … pour réduire la “dette publique” et financer « l’effort de guerre » (+ 6,5 milliards pour les dépenses militaires).

Ces annonces sont d’une violence inouïe : 

– remise en cause de la Sécurité sociale fondée sur le salaire différé, 
– année blanche en 2026 pour les prestations sociales, les salaires des fonctionnaires, les pensions, …
– suppression de deux jours fériés
– fin de l’abattement de 10% pour les retraités
– remise en cause des affections de longue durée, réduction des arrêts maladie, augmentation de la franchise médicale annuelle, … 
– nouvelle remise en cause de l’assurance chômage
– suppression de 3000 postes de fonctionnaires, non remplacement d’un fonctionnaire sur trois, … 

Si ces plans voyaient le jour, la situation serait catastrophique pour l’école publique.

École, Hôpital, services publics, salariés du privé, nous sommes tous concernés.

Avec sa confédération, le SNUDI-FO 53 estime nécessaire la construction “d’une riposte à la hauteur des attaques !”. 

Avec son union départementale, le SNUDI-FO 53 “mettra tout en œuvre pour mettre en échec ce plan brutal qui vise à parfaire la destruction de notre modèle social (sécurité sociale, services publics, écoles publics, santé publique…).”

Nous organiserons des RIS dès la rentrée pour permettre au plus grand nombre de se réunir rapidement.

Nous vous invitons à prendre connaissance des communiqués ci-dessous et en pièces jointes :

Le communiqué de presse de la Confédération Force ouvrière : Donnant-donnant : pas pour tous !
Le communiqué de l’UD FO 53
Le communiqué de la Fédération Générale des Fonctionnaires Force Ouvrière : PLF 2026 : Un coup mortel porté à la Fonction publique !
Le communiqué de la FNEC-FP-FO : Non aux 44 milliards d’économies ! A bas le budget de guerre Macron-Bayrou !

Profitez bien de vos congés

Stève Gaudin
Secrétaire départemental,
Pour le SNUDI-FO 53 

Pour défendre mes droits et mes garanties statutaires de fonctionnaire d’État :
Je me syndique dès maintenant au SNUDI-FO !

La retraite progressive : demande possible à 60 ans à partir de septembre 2025

La retraite progressive : demande possible à 60 ans à partir de septembre 2025

Le 1er septembre 2023 est entrée en vigueur la contre-réforme des retraites du gouvernement Macron-Borne. Une grande partie des salariés, des fonctionnaires et plus largement des citoyens s’est opposée pendant des mois à ce texte, qui a fait prendre 2 ans ferme à tout le monde. Le SNUDI-FO 53 avec sa fédération, son UD et sa confédération revendique plus que jamais l’abrogation de la réforme Macron-Borne.

Parmi les mesures censées « adoucir » les effets de cette réforme, a été annoncée l’extension aux agents publics d’un droit à une retraite progressive. La retraite progressive consiste à pouvoir travailler à temps partiel tout en touchant une partie de sa retraite.

Depuis le décret n° 2025-681 du 15 juillet 2025, elle peut être demandée dès l’âge de 60 ans.

La formule peut sembler à priori plutôt séduisante. Mais…

L’hypocrisie de ce dispositif saute aux yeux ! Alors qu’il a imposé deux années supplémentaires de travail pour partir en retraite, le gouvernement a étendu aux fonctionnaires le dispositif de retraite progressive déjà ouvert aux salariés du privé.
Mais à quel prix ? Qui pourra se permettre d’user de ce droit ? Qui pourra réellement se permettre d’en bénéficier, étant donné les conditions à remplir et les conséquences possibles sur le montant de la retraite définitive si on ne surcotise pas ?
Pour le SNUDI-FO 53 il s’agit bel et bien d’un écran de fumée pour faire passer une réforme unanimement rejetée et qui doit être abrogée.

3 conditions à respecter :

Âge : 60 ans minimum, à partir du 1er septembre 2025, pour la catégorie active (les instituteurs) comme pour la catégorie sédentaire. Par contre, il n’y a pas d’âge maximum. La retraite progressive peut être demandée, même si vous poursuivez votre carrière au-delà de votre âge légal de départ à la retraite.

Durée d’assurance : 150 trimestres d’assurance. Il s’agit de toutes les périodes pendant lesquelles vous avez travaillé ou cotisé (y compris congés de maternité, maladie …). Pour ces trimestres d’assurance, les périodes à temps partiel comptent comme des périodes à temps plein (4 trimestres maximum par année civile)

Temps de travail : Vous devez être à temps partiel, de 50 à 90 %. 2 cas possibles :

1) Vous êtes déjà à temps partiel de droit ou sur autorisation. Vous pouvez faire votre demande sans difficulté.

Attention : un temps partiel thérapeutique ne permet pas de faire une demande de retraite progressive.

2) Vous travaillez à plein temps. Dans ce cas, il faudra faire une demande de temps partiel, ce qui est clairement problématique car l’administration n’est absolument pas tenue de l’accorder, même pour permettre la retraite progressive. Des demandes à temps partiel sur autorisation sont ainsi régulièrement refusées, sous couvert des « nécessités de service ».

Le SNUDI-FO 53 peut vous conseiller pour toutes ces démarches. Chaque année, des collègues obtiennent gain de cause pour leurs demandes de temps partiel grâce à l’action du syndicat.

2 démarches distinctes :

1) La demande de temps partiel pour retraite progressive est une demande sur autorisation. Elle suit la même procédure que toutes les autres demandes de temps partiel. Ce sont donc aussi les mêmes dates, soit avant le 31 mars pour l’année scolaire suivante. (la date butoir du 15 mars fixée généralement dans la circulaire départementale n’est pas réglementaire).

Attention : dans l’Éducation nationale, les temps partiels n‘étant accordés que pour une année complète, si votre date de départ possible en retraite progressive tombe en cours d’année scolaire, vous devrez d’abord obtenir un temps partiel sur autorisation “normal”, donc rémunéré à temps partiel, avant de pouvoir bénéficier du complément de votre retraite progressive.

Si vous devez d’abord être en temps partiel “classique” avant le début de votre retraite progressive, une seule demande sera suffisante. Il faudra préciser sur le formulaire de demande la date à laquelle vous basculez en temps partiel pour retraite progressive.

2) La demande de retraite progressive doit, elle, être déposée au moins 6 mois avant la date de début de la retraite progressive, via votre compte Ensap. Vous préciserez à ce moment-là si vous travaillez déjà à temps partiel ou si vous avez déposé une demande.

Votre retraite progressive démarre soit :

  • le 1er jour du mois de vos 60 ans, si votre date anniversaire tombe le 1er.
  • le 1er jour du mois suivant dans les autres cas.

Vous toucherez la part de traitement correspondant à votre temps partiel et un pourcentage de votre pension de retraite, égal à la différence entre 100 % et votre quotité de travail. Le montant pris en compte pour le calcul de ce pourcentage est celui de votre pension à la date du départ en retraite progressive.

Exemples :
– Un temps partiel à 50 % : durant cette période le fonctionnaire continue de percevoir son salaire au prorata du temps travaillé, soit 50 % de sa rémunération et une pension partielle équivalente au temps de travail non effectué, soit 50 % du calcul de la pension à la date d’effet de sa retraite progressive.
-Un temps partiel à 75 % : durant cette période le fonctionnaire continue de percevoir son salaire au prorata du temps travaillé, soit 75 % de sa rémunération, et une pension partielle équivalente au temps non travaillé, soit à 25 % % du calcul de pension à la date d’effet de sa retraite progressive.

La quotité de temps partiel peut être modifiée au cours de la retraite progressive, pour être augmentée ou diminuée.

Avec l’abaissement à 60 ans de la possibilité de départ, la décôte peut être importante. Un calcul est indispensable pour éviter les mauvaises surprises !

Le dispositif de retraite progressive s’arrête :

  • quand vous prenez votre retraite définitive.
  • si vous reprenez un poste à plein temps ou si le temps partiel est par la suite refusé. Attention : vous ne pouvez faire qu’une seule demande de retraite progressive.
  • si vous exercez une activité rémunérée, en plus de votre emploi public.

Quand vous êtes à la retraite progressive, vous continuez à cotiser pour votre retraite définitive sur votre traitement à temps partiel. Exemple : si vous travaillez à 50 % pendant deux ans, 4 trimestres seront validés en durée de liquidation, et 8 trimestres seront validés en durée d’assurance. Sauf si vous surcotisez (voir ci-dessous), le montant de cette retraite sera donc un peu moins élevé que si vous aviez continué à travailler à plein temps. 

Au moment du départ, la pension sera liquidée sur la totalité des droits acquis avant et pendant la période de retraite progressive. Le calcul de la pension définitive s’effectuera sur la base du traitement indiciaire détenu depuis au moins 6 mois au moment de la cessation définitive de fonctions.

Pour garder le niveau de retraite que vous auriez eu en travaillant à plein temps, vous pouvez choisir de surcotiser. Voici les taux actuellement en vigueur :

Quotité travaillée% de surcotisation
50%22,25%
60%20,02%
70%17,79%
75%16,67%
80%15,56%
90%13,33%

La retraite progressive est donc loin d’être l’avancée sociale dont se vante le gouvernement :

  • Ce n’est pas un droit puisqu’elle est conditionnée à l’obtention d’un temps partiel !
  • Elle entraîne une baisse de revenu sur les années de retraite progressive, en particulier la 1ère année dans l’Éducation nationale, si vous devez d’abord demandé un temps partiel “classique”.
  • Elle entraîne une baisse du montant de la retraite définitive.

Les AESH travaillent déjà à temps partiel (à 24 heures cela correspond à un temps partiel de 62%). Les AESH peuvent aussi prétendre à la retraite progressive. Les AESH, déjà à temps partiel, peuvent donc demander la retraite progressive à tous moments.

FO est à leurs côtés pour obtenir la nécessaire attestation de l’employeur, et pour les informer précisément sur leurs droits en la matière (nombre de trimestres, âge…) . Le SNUDI-FO 53 invite les AESH concernés à prendre contact avec le syndicat.

Évènements à venir